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#J'ai peur que si j'étais là. tout ce que je ferais c'est juste regarder et baver ! pas utile du tout !!!
christiangeistdorfer · 6 months
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ALAIN MAHÉ eating bread & drinking wine during the 1983 TOUR DE FRANCE AUTOMOBILE
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pourlemeilleur · 1 year
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je ne peux pas oublier cette tristesse que j'ai eu dans l'avion lors du retour, j'avais la personne que j'aimais dans mes bras pour la dernière fois et j'ai surtout pleuré à l'atterrissage parce que je comprenais que c'était fini. Notre voyage. Nos moments à deux. Le retour à la vie réelle m'a vraiment fait du mal, parce que j'aurais aimé rester dans cette vie à deux, j'aurais aimé avoir encore plus de moments, encore plus de voyages, parce que j'adorais découvrir les choses avec elle. J'adorais la voir sourire partout dans le monde parce qu'elle mérite tout le bonheur possible, savoir que nos rires ont pu résonner ensemble une dernière fois dans des endroits dont j'avais jamais imaginé y aller, du moins, pas le courage.
cette tristesse parce que j'aurais aimé faire pause. Qu'on ne rentre jamais, mais c'était égoïste. J'aurais aimé voyager encore plus avec elle. Je pensais que je faisais une crise d'angoisse ce jour-là quand l'avion s'est arrêté et quand je l'ai attendue devant les valises, seule, mais ce n'était pas vraiment ça. C'était juste la réalité qui prenait le dessus sur tout le reste. J'ai eu le coeur brisé lors de cette rupture, mais je n'ai jamais eu aussi mal au coeur que lors de notre arrivée à Paris, de nos derniers moments, de cet au revoir avant qu'elle prenne son taxi, cet au revoir où je n'arrivais même pas à la regarder. C'était rapide. Ces "on se reverra" dans la gare, juste avant son départ, parce que j'avais des larmes. C'était la première fois de ces trois semaines où la tristesse prenait le dessus...
tout ça, elle, et le fait d'avoir quitté l'endroit où j'ai eu l'impression d'être chez moi au moment où j'ai posé le pied, m'a fait réaliser que ma vie n'était plus ici. Avant de partir, je disais même que je ferai la demande de PVT en rentrant, je l'avais déjà senti, ce sentiment. C'est ce que j'ai fait... En me disant que dans tous les cas, je ne serai pas sélectionnée de suite, que ça prendrait des années. J'espérais du fond du coeur qu'elle vienne avec moi, j'y ai cru pendant des mois, mais qui suis-je pour imposer mon choix de vie à une personne qui n'est pas prête pour ça ? Au fil des mois, je perds espoir. Je commence mes recherches de van pour quand même partir 6 mois et faire un road-trip, puis le PVT Australie dans un coin de ma tête. Et ça tombe un soir, où je disais encore 10 minutes avant que j'y croyais pas, que ce ne serait pas pour cette année. Je le voulais mais je ne sais pas si j'étais réellement prête.
ça s'est vite enchaîné mine de rien, les papiers, et tout le reste. J'étais dans cette euphorie car je crois que je réalisais pas encore ce qu'il se passait... et plus on avance, plus ça se concrétise. On est à un mois et demi du départ, et je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Je sais que ça m'aidera tout ça, j'en suis convaincue. Sauf que cette fois, je fais le trajet seule. Honnêtement, je m'attends à fondre en larmes une fois que j'aurais laissé ma famille à l'aéroport. Je sais que je l'imaginerai à mes côtés et que je me dirai qu'il y a un an, j'étais là, avec elle.
De ce retour de voyage et ces larmes, de cette dernière fois à Paris en janvier et de ce moment où elle m'avait jamais serré aussi fort contre elle, sûrement parce qu'elle réalisait que c'était la dernière fois. C'est vrai, c'était la dernière fois en janvier, le temps passe bien vite.
J'ai toujours dit que ce qui me ferait le plus de mal si je partais un jour, c'était de dire au revoir à mes amis. Plus qu'à ma famille. Mais je n'avais jamais pensé qu'une rencontre en particulier allait rendre la tache plus difficile, jamais pensé qu'elle allait bouleverser ma vie comme elle l'a fait, de la plus belles des façons. Jamais pensé qu'un jour l'amitié passerait au second plan. Moi qui faisait toujours passer l'amitié avant l'amour. Parce que ce qui me fait le plus mal et peur aujourd'hui, c'est d'être dans un coin du monde sans elle. Sans ma happy place, ma safe place. Qu'importe la distance, qu'importe le fait que nos coeurs seront désormais loin de l'autre et que je ne croiserai plus son regard en entrant dans une pièce d'un événement en commun, je sais qu'une part de moi vibrera toujours pour elle et qu'elle a et aura une place à jamais dans mon coeur. Même si on est amie.
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3057, Jour 14 aa
(dix de carreau)
Je me suis familiarisé avec ce qui semble de plus en plus être un genre de retraite pour des membres d'un culte. Je fonde mon hypothèse sur les enchaînements de petites pièces qui ressemble plus à des cellules qu'à de véritables chambres, et la tailles des pièces communes. Il y a également un genre de piscine qui servait peut être de bain public. Je me suis installé dans la grande salle puisqu'elle est vide et que le plafond y est nettement plus haut qu'ailleurs, ce qui me permet de me tenir debout. L'absence de mobilier rends difficile l'interprétation de l'usage des différentes pièce, et après tout rien ne dis qu'elles aient des usages uniques. Par exemple il y a une grande pièce avec ce qui est visiblement un four. Je pourrais en déduire assez facilement qu'il s'agit d'une cuisine, sauf que j'ai également trouver un atelier de poterie. D'ailleurs c'est intéressant car dans le coin, s'ils ont un peu de terre cultivable, je n'ai vu de terre qui pourrait donner un argile utilisable, ce qui indiquerait une forme d'importation. En soit ce n'est pas étonnant mais
***
Ok, aucune idée de ce que j'étais en train d'écrire et à ce stade il est plus important que j'écrive tout de suite ce qu'il vient de m'arriver. Je viens de faire une rencontre. Une créature quadrupède, plus grande que ce que j'avais vu dans le coin jusque là. Bien plus grande! Peut être 3m au garrot. Enfin... mon estimation est probablement biaisée. Mais grand. Couverte d'écailles colorés, noir, violet, rouge... un peu de jaune autour des yeux. Certaines écailles formes des genres de panaches là où pourraient se trouver des oreilles. Un bec, des dents acérées et des yeux bien placé sur le devant de la tête. Le régime carnivore de cette créature semble assez évident. Et des bois. Des grands bois très ramifiés. Pour le coup je n'ai aucune explication à la présence de ces attributs. À vrai dire, quand j'ai levé la tête de ce journal et que j'ai vu la créature me regarder à travers la "porte d'entrée" ( il n'y a plus de porte, juste l'ouverture) j'ai cru à un rêve ou a une hallucination.
Le début de ce journal étant toujours là, j'en déduis que je n'ai pas rêver. Pour ce qui est de l'hallucination... J'ai vérifié : les traces de pattes de l'animal sont toujours là. (la cour devant est en terre battue)
Bref, tout ça pour dire que quand j'ai vu l'animal, j'ai été pétrifiée de terreur. Je pense que si je n'avais pas été abrité dans une maison... Et bien je ne sais pas, et je n'ai pas envie de le découvrir. Pourtant, l'animal n'était pas menaçant. Vous ne m'apprendrez pas les dangers de l'anthropomorphisme (déjà parce que j'ai un doctorat en xénobiologie, et ensuite parce que je ne vous entends pas si vous vous adressez à ce journal) mais je jurerais qu'il était curieux, qu'il m'évaluait. Ma peur s'est estompée, je me suis levé et me suis avancé et j'ai tendu la main. Je sais, je sais, c'était probablement stupide mais sur le moment toute méfiance m'avait quitté.
C'est peut être ce qui me fait le plus flipper avec le recul. Je pense que l'animal est capable d'une façon ou d'une autre de faire disparaître la peur et l'anxiété de manière terriblement efficace. J'espère en revanche que je ne ferais pas l'expérience d'une violente descente dans quelques minutes.
Toujours est-il que la créature ne m'a pas attaqué. Je pense qu'elle a compris que je ne l'a menacerais pas, et il n'avait visiblement pas la curiosité de savoir quel goût j'avais. Elle a mis sa tête contre ma main ce que je considère comme un signe d'acceptation. Puis elle est partie, et je suis restée planté debout pendant... Merde, j'en n'ai aucune idée. Plusieurs dizaine de minutes au moins.
Est-ce que cette créature avait un genre de relation avec les anciens habitant du bâtiment? Dans ce cas, ce bâtiment a-t'il été habité très récemment? Mais je n'ai vu aucune représentation de cet animal jusque là, ni aucune structure conçue pour son usage. Et elle semble beaucoup trop grande pour être gérable par les êtres qui ont habité ici.
Je ne sais pas ce que tous cela peut signifier. Si seulement toute l'équipe était là...
( 2 de pique => Animal )
[[Première entrée]]
[[Entrée précédente]]
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annarmy16 · 3 years
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Queen of butterfly
Description :
ATTENTION SPOIL SI TU REGARDES PAS LES SCANS DE DEMON SLAYER
J'étais sur le mont Natagumo où ce trouvait la lune démoniaque n°5 qui devait me capturer pour que Muzan récupère mon pouvoir sanguinaire. Mais contre toute attente des pourfendeurs sont arrivés, j'avais cru pouvoir enfin m'échapper mais la sœur ainê de la famille araignée à réussi à me rattraper, mais je n'aurais jamais imaginé cette chute...
Attention pour la première fois je fais un T/G (=ton genre) qui signifie si tu veux dans l'histoire être une fille, un garçon ou non-binaire, c'est ton choix ! (oui je m'adapte à tout public)
Ensuite les fautes sont toujours possibles et la vulgarité de même.
Je reposte ce chef-d'œuvre (oui j'aime me vanté) donc bonne lecture !
Chapitre 1 : Échappatoire
... Merde...
Ils ont réussi à me retrouver ! Je pensais être enfin tranquille sur ce mont, loin de Muzan, loin des démons, loin des humains et loin du monde.
Ce connard n'a toujours pas arrêté de me traquer juste pour ce foutu pouvoir !
Et maintenant il envoit une lune démoniaque, la galère.
Je m'enfuis à une vitesse qui peut paraître inhumaine mais pour des démons cela est juste rapide.
Mais la sœur de la lune me prend de vitesse et alors qu'elle allait entreprendre de m'enfermer dans l'un de ses cocons, une jeune femme, petite mais très rapide, l'attrape au vol.
Je la remercie intérieurement et prend mes jambes à mon cou.
Plutard...
Je vais vraiment croire que j'ai la poise, encore des humains ! Et ça empeste le sang... Mais pas que, un démon mais il n'a pas la même odeur que les autres... Celle-ci est plus douce, un peu comme la mienne.
Ma curiosité étant trop forte, je m'approche, me faisant discrète en sachant que la lune n'est pas loin.
Je vois une jeune fille, un jeune garçon et la lune combattre. Alors que je vois la jeune fille utiliser son pouvoir sanguinaire, celui qui semble être son frère allait coupé la tête de la lune mais un de ses fils le lui coupe en premier, le jeune homme s'appelant Tanjiro, ne l'a sans doutes pas remarquer.
Ils sont si jeunes, c'est pour cela que les humains sont des vermines, ils laissent les jeunes se sacrifier pour pouvoir sauver leurs peaux.
La lune se met rapidement sur pieds alors que le garçon est à terre et ne peux plus bouger.
C'en est trop, j'interviens.
Rui : Oh tient (nda : voilà quelqu'un:3)
Rui : T/P-San cela faisait longtemps, alors maintenant tu défends des humains ? Je croyais que tu les trouvais pitoyables même si tu n'en mange pas.
Moi :...
Il ne faut pas que je me relâche, je m'approche du garçon et me coupe de sorte à ce que mon sang tombe sur les plaies du garçon pour les cicatriser.
Rui : *énerver et s'élançant vers moi * Tu as vraiment cru que je resterais de marbre !
Comme il s'est déjà élancé, je souris et lui envoie un coup de pieds (à la taekwondo pour vous facilitez l'imagination)pour qu'il finnisse dans un arbre.
Moi : Je ne suis certe pas une lune mais je suis quand même doter de réflexion et de force.
Sentant un pourfendeur dans mon dos arrivant, je me déplace brusquement sur le côté.
Moi : Il est tout à toi, je m'occupe de soigner la démonne.
Il semble hésiter mais la lune et moi ne sommes pas décidé à le laisser choisir.
Je soigne la démonne qui se réveille instantanément. Je la regarde, le sourire triste et celle-ci m'étonne en me prenant dans ces bras. Je le lui rends en lui chuchotant.
Moi : La vie ne sera pas toujours facile pour toi, mais je suis sûr que tu t'en sortiras et en cas de besoin, je ne serais jamais loin : Appel moi.
Et je m'en vais de ce pas. Mieux vaut ne pas tarder à partir d'ici avec tout ces pourfendeurs dans les parages.
Que le temps passe...
Cela fait un moment que je n'ai plus vu de pourfendeurs et de démons et pour cause, j'ai rencontré une démonne du nom de Tamayo et son fidèle qui sont du même point de vu que le mien : Muzan doit crever et pleurer sa maman en enfer ! Sorry, I'm not sorry.
Étant à l'abri pendant un moment, j'ai finalement décidé un jour de revoir la petite sœur de Tanjiro-kun, Nezuko-Sama.
Déjà parce que Tamayo-San veut encore un échantillon de son sang et parce que je suis très curieuse.
Je n'ai pas le droit d'entrer dans le sanctuaire des pourfendeurs, ce que je comprends et n'ayant pas envie de finir en fines tranches, j'attendis que Tanjiro retourne en mission.
On s'en fout tous de la mission on veut du croustillant ! Oui vous aurez compris c'est une élipse de la mission de Tanjiro dans lequel vous l'aviez finalement aider.
Et sans que je comprenne comment, je me retrouva dans une chambre avec 2 lits. Un pour Nezuko et un pour moi.
La femme avec une allure de papillon vint nous voir et au début nous étions toutes les deux très rétisantes à cette rencontre entre humain et un démon inconnu.
Se fut d'un non naturel que je lui demanda comment j'étais arrivé ici.
Shinobu : Tu es venu ramener Tanjiro et Nezuko au sanctuaire et avant de partir, tu t'es évanouie. D'ailleurs, j'aimerais que tu me racontes comment cela ce fait que quand ton sang est tombé sur l'une des plaies de un de nos blessés, celle-ci s'est guérie en ne laissant pas même une cicatrice.
Je lui dis que cela était mon pouvoir sanguinaire. Shinobu se tendit.
Shinobu : Tu sais que seulement les lunes démoniaques, Nezuko-Sama et Muzan on des pouvoirs sanguinaires ?
Moi : Oui, Tamayo-San et son disciple me l'on expliqué, c'est à cause de lui d'ailleurs que je suis recherché par Muzan.
Il y eu un silence. Je ne le sens pas du tout !
Moi : D'ailleurs je pense que je ne devrait pas rester ici, vous risquez les problèmes si un démon me trouve ici.
Shinobu eu un petit rire.
Shinobu : Je l'attends dans ce cas ce démon car il pourra peut-être rentrer mais sûrement pas sortir. De plus, j'ai discuté avec notre maître, et tu vas devoir resté ici pour que je puisse examiner l'étendu de ton pouvoir, tu pourrais même nous être très utile.
Je ne vois pas d'hésitation, ce n'est pas une question mais bien une affirmation.
C'est à ce moment là que Nezuko-Sama accouru jusqu'à moi pour me faire un câlin.
Shinobu : Tu as de la chance, Nezuko-Sama te considère comme un humain, elle ne peut pas supporter les démons et les écrases.
Moi : *souri* Et bien dans ce cas j'en suis honoré.
Shinobu : En parlant d'être humain,*voix terrifiante de Shinobu* combien en as-tu mangés ?
Moi : *glup* Alors, s'il te plaît pour commencer, arrête ce regard qui ferais même peur aux plus grands démons. Et pour te rassurer, aucun, j'ai juste bu un peu de sang d'humain et des... Membres qu'on a coupé pour leurs besoin. (oui le gore est à la mode)
Chapitre 2 : Nouveau départ
Cela fait un moment que je suis au domaine des papillons, et ma relation avec Shinobu-Sama a évolué, maintenant, soit je l'aide pour ces missions, ou bien pour la préparation de poisons et de remèdes.
Shinobu : Oui ! Nous avons enfin réussi à mettre en place un remède efficace venant de ton pouvoir sanguinaire pour guérrir plus facilement les plaies et contrôler les hémorragies.
Moi : Eh bien c'est génial ! Mais je crois que le fait d'avoir mis un litre de salive de côté est trop peu pour préparer autant de remèdes, je vais en produire plus en soignant les malades.
Shinobu : Tu es sûr T/P-San ? Tu as l'air si fatiguer pour avoir autant produit en 3 jours plus ceux où n'ont n'avons rien trouvé. De plus, je ne pense pas que cela soit une bonne idée de te mettre à côté de sang...
Moi : *vexer* Ah d'accord... Bon donc je vais me promené.
Je m'en vais avant qu'elle ne dise autre chose pour remuer le couteau dans la plaie.
Non mais sérieusement, je sais que je suis un démon et le fait que je sois toujours priser pour ma salive épuiserait n'importe quels démons, mais je n'ai jamais tuer d'humain pour me nourrir de toute mon existence !
Je décide de me promener dans la forêt, mais le problème c'est que si pour certain, la colère coupe l'appétit, moi elle me suit à la trace.
Et merde, mes cros ressortent... Je crois que je vais devoir tuer l'un de ces petits animaux malheureusement trop chou.
Je finis donc par trouver un lapin... Mais pourquoi ces petites créatures sont aussi mignonnes avec leurs petits yeux.
Je finis par le relâcher. Et je ne peux pas retourner au domaine tant que j'ai cette envie.
Je resta donc dans la forêt toute la nuit et quand je vu celle-ci commencer à partir, je commença à paniquer sérieusement. Je ne pouvais pas retourner au domaine et je ne pouvais pas rester au soleil. Je couru donc dans la forêt à la recherche d'une cachette...
Arriver dans une sorte de grotte, je m'y réfugie pour ne pas avoir à faire avec le levé du jour...
Je repensa à mon parcours en tant que démon, en effet, j'avais perdu tout souvenir de mon ancienne vie.
J'avais d'abord été un démon sans grande importance, puis un jour, j'ai utilisé ce pouvoir comme si j'avais toujours su qu'il était là, Muzan l'avait vite su et voulait pour je ne sais qu'elle raison me retrouver. Mais je ne le sentais pas. Et je ne pouvais pas me voir cet homme.
Quelques heures étaient passés... On devait être aux alentours de midi, quand j'entendis une voix que je ne connaissais que trop bien...
Shinobu : T/P-San! Où es-tu ?! T/P-San!?
J'hésita a lui répondre et finalement...
Moi : Dans la grotte !
Je pouvais entendre ses pas jusqu'à la grotte.
Shinobu : Mais qu'est-ce qu'il t'a prit de rester toute la nuit dehors ?!
Moi : Le jour m'a surpris et j'ai du vite trouvé un abri.
Elle s'avança vers moi et me prit dans ces bras.
Shinobu : Tu nous a fait peur ! J'ai cru que tu avais brûlé au soleil ou que Muzan t'avait retrouvé...
Je resserra l'étreinte et la rassura, ignorant mon désire de sang, le soir où elle avait parlé à Tanjiro-kun de son passé, j'étais juste en dessous, je savais qu'elle avait vécu quelque chose d'horrible et maintenant je le savais.
Mais soudain, on entendit quelque chose se plaindre, ou plutôt, un organe se plaindre.
Moi : Shinobu-sama ! Je t'avais demandé de ne plus sauter de repas !
Shinobu : Dit la personne qui refuse de se nourrir de sang !
Moi : Oui mais moi je peux vivre sans me nourrir contrairement à toi ! De plus, pendant la conception du remède, tu ne t'es presque jamais arrêté !
Pendant que je continuais de lui dire qu'elle devait rentrer pour sa santé, elle me rabâchait que c'était elle le médecin et nous sommes parti en petite bagarre et finalement avions bien rigoler à la fin.
Moi : Aller mauvaise troupe, il faut que tu rentres !
Shinobu : Mais je vais pas te laisser...
Moi : Ne t'en fais pas, dès que le jour tombe, je reviens en quatrième vitesse. Promis !
Et on croisa nos petits doigts.
J'ai tenu la promesse (même si quelques démons étaient de sorti et que je les ai tués plus vite que d'habitude ce qui me surpris) et rentra au domaine des papillons.
Moi : Oh ! Kanao-Sama ! Dis-moi, est-ce que Shinobu-Sama a bien prit son repas se midi?
Elle me répondit par un hochement de tête positif, je me sentis soulagé et la remercia grandement.
Je rejoins donc vite Shinobu-Sama et l'aide dans ces travaux...
Quelques semaines plus tard :
Shinobu : T/P-san, je t'annonce que Tamayo-San sera à nos côtés à partir d'aujourd'hui, elle nous aidera à concevoir des remèdes et des poisons pour battre Muzan.
Tamayo-San est quelqu'un de douce et attentionnée, c'est une bonne personne qui elle aussi déteste son créateur.
Nous nous entendîmes très bien et avançons de plus en plus sur nos recherches.
Mais un jour je surpris Shinobu-Sama avec un liquide qui me fit froid dans le dos : Une liqueur très puissante de glycines.
Moi : Shinobu-Sama ? C'est quoi ce mélange ?
Elle me regarda avec surprise, comme un enfant qui aurait fait une bêtise et avait peur de se faire gronder.
Moi : Et surtout pourquoi c'est dans ton verre ? Ce genre de chose devrait être dans les flacons du laboratoire.
Je la vois paniquée et semble réfléchir à toute vitesse avant de s'arrêter et de pousser un soupire et de me dire.
Shinobu : Ce n'est pas la première fois que j'ingurgite ce poison...
Avant que je ne me fasse des idées, elle rétorque.
Shinobu : Rassure toi ! Ce n'est pas contre toi !..
Moi : Alors c'est pour quoi donc ?
Shinobu : Il faut que je te raconte tout...
Elle me demanda de m'asseoir à côté d'elle et m'expliqua le fait qu'elle savait que le combat finale arrivait à grand pas, ce n'était plus qu'une question de temps. Elle me dit aussi que sa sœur, plus forte qu'elle, avait périt lors de sa bataille contre la lune démoniaque n°2 et qu'elle s'était préparé à le tuer toutes ses années.
Mais quand elle me fit par de son plan, j'ai cru que j'allais tout démolir...
Chapitre 3 : Pourquoi?!
Moi : Comment peux-tu dire ça ! Tu n'es pas faible, tu en es même loin ! Tu as sauvé beaucoup de personnes, inventé tes propres techniques avec ton souffle de l'insecte, créer des remèdes et des poisons extraordinaires et par dessus le marché, créer une entente entre démon et humain !
Shinobu :...
Moi : De plus... Tu as des gens qui tiennent à toi...
Shinobu : Je sais que cela peut être égoïste... Mais cela est le plan de secour si je n'arrive pas à le vaincre...
Moi :... Alors tu devras le vaincre, et tu le vaincras.
Je lui indiqua de me suivre, je pris son katana et lui donna puis nous allons dans une clairière.
Shinobu : Je ne pense pas que cela soit le moment et des patients...
Avant qu'elle n'en dise plus, je l'attaque sur la gauche d'un coup de pieds. Je sais qu'elle est droitière donc cela risque d'être plus compliqué pour elle.
Elle me par à la dernière seconde et prend une position d'attaque, ce qui fut une erreur de sa part car je pu saisir sa garde de katana et envoie celui-ci valser à l'autre bout de notre terrain d'entraînement.
Moi : Première erreur, on attaque jamais son adversaire en premier t'en qu'on ne l'a pas examiné de plus près. Ensuite, tes atouts son ta vitesse et oui ta petite taille ! Celles-ci te permettent d'attaquer dès que tu as une ouverture et d'éviter plus facilement les attaques de ton adversaire. De plus tu es agile, alors au lieu d'essayer d'être comme tout le monde, utilise tes vraies compétences.
Elle paraît d'un côté un peu énervée, d'où son vrai caractère et de l'autre très surprise sur le fait que je connais parfaitement chaque détail de son combat et gêner d'avoir affaires à mes propos.
Moi : Tu as la facilité, un démon attaquera toujours le premier, et ne crois pas que l'attaquer directement est facile.
On continua quelques heures, Shinobu-Sama a beaucoup de choses à revoir, mais elle apprend vite.
Moi : Entraînement finit pour aujourd'hui, je vais aller m'occupé des patients et surtout pas de mais, tu vas te reposer.
Elle ne fit que de me gronder sur le chemin du retour, mais on va pas se mentir, je préfère quand elle se dévoile, avec son vrai caractère et pas comme une personne portant un masque avec un faux sourire.
Les mois s'étaient enchaîner vite... Trop vite pour que je puisse t'apprendre tout mon savoir...
En effet, un soir, une nuit, une explosion sorti tout les résidents de leurs distractions. Ce soir là, Muzan était passé à l'attaque.
Un long combat c'était produit jusqu'à arrivé dans le monde des démons.
Beaucoup de nos camarades y sont passés... Dont toi, et je me haïssais d'être encore au début du monde des démons alors que tu étais entrain d'être digérer par ce salopard de Doma...
Heureusement, Kanao-Sama a utilisée sa technique et je suis venu juste attend avec Inosuke pour le tuer.
Ensuite Muzan à infecté Tanjiro pour survivre, mais celui-ci ne c'est pas laissé faire et grâce à votre remède, à toi et Tamayo-San, Muzan est mort.
Malheureusement, tu sais ce que cela implique... La mort des démons.
Étant déjà un démon depuis des centaines d'années, je ne pouvais reprendre ma vie d'humaine.
Alors avant de disparaître, j'ai fais en sorte que Kanao-Sama puisse retrouver la vue.
J'ai le malheur de t'annoncer qu'étant une partie de Muzan, je ne pourrais te rejoindre au paradis avec ta sœur, alors je veux te le dire maintenant Shinobu-Sama :
Je t'aime.
Profite de ton séjour au paradis, j'espère que tu ne m'oublieras jamais.
Petite suite car je suis gentille (ou pas).
Kanae : Regarde Shinobu ! C'est un arbre qui date de plus de 3 000 ans ! D'après les historiens, cet emplacement aurait été le terrain d'entraînement de guerriers mais ils ne savent toujours pas qu'elle force à pu causé ce trou...
Shinobu : *flashback*
T/P : *ris* T'a bien réussi ton coup ! Un peu plus et je me faisais avoir... N'empêche, pauvre arbre, j'espère qu'avec le temps il s'en remettra...
Shinobu *fin flashback* A mon avis, c'était la force d'un grand amour *larme*
Fin.
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ANOTHER WRITER-MUSICIAN & ACTOR: Sam Spehard
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                La Dent du Crime (seconde danse) – The Tooth of crime -Vintage original, New York 2006
Hoss – Rockeur vieillissant - Le meilleur Marker du monde, style Elvis Presley ou Phil Spector il craint que les jeunes Tsiganes ne cherchent à usurper sa position. Il s'attaque souvent aux dialectes des mythes du passé, comme un tireur occidental, un gangster des années 1920 et un chanteur de blues du Delta.
Crow – Nouvelle Punk-Rock-star - Un Gypsie Marker qui cherche à détrôner Hoss. Il parle constamment dans un dialecte nouveau et élégant. Il est décrit comme ressemblant au guitariste des Rolling Stones, Keith Richards. Deuxième version : The El Caminos. J. J. Garrison vocals & David Moore drummer, Joined by guitarist Craig Chmielewski and bassist Paul Jones,
Becky Lou - La petite amie de Hoss et son Manager.
Meera – Le Savant fou - L’Astrologue qui conseille Hoss.
Ruido Ran - Un disc-jockey qui conseille Hoss en consultant les hit-parades. Il s'habille comme un maquereau.
Chaser - Le chauffeur et ami de Hoss. Pilote de Hot rod.
Doc - Le fournisseur de médicaments/médecin de Hoss.
Referee - Un arbitre
 Acte I[1]
Scène : Une scène dépouillée, à l'exception d'une chaise sombre à l'aspect maléfique et au dossier haut, qui ressemble au trône d'un pharaon égyptien mais qui est simple, au centre de la scène.
(Hoss entre.)
Hoss : Chanson : "Tout ce que je dis peut et sera utilisé contre vous"
TOUT CE QUE JE DIS PEUT ET SERA
UTILISÉ CONTRE VOUS
Les gens me disent que j'ai l'air de l'enfer
Et bien je suis l'enfer
J'ai un orchestre de chambre de torture
À l'hôtel Delirium,
J'ai une hallucination de serpent à sonnette
Pour tordre le cou à mes compétences
Tu es mon ami
Mais je vais te tuer
 Quelqu'un doit surveiller toute cette obscurité obscurité obscurité obscurité
Quelqu'un doit localiser la bombe dot com (site internet faire fric rapidement)
Quelqu'un doit sortir dans la nuit sans étoile sans étoile sans étoile
Ceux qui voudraient renverser le statu quo
 L’âme comme un trou de fumée dans le ciel
Il faut pleurer, il faut pleurer, il faut y aller, il faut y aller
Ciblez le sheik arabe MK, explosion d'un ultra satellite
Tuez la douleur, il faut qu'il pleuve, il faut qu'il pleuve
 Je désengagerai ta maîtrise
Jusqu'à ce que tout ce que tu aimes soit un blasphème
Alors j'entrerai dans ta bêtise
Et je déformerai  hideusement ton désir
Et quand tu seras l'objet d'une complète dérision
Je ferai de toi une star de la télévision
Alors si tu veux que la gloire ai une plus grande force
Parle à ma copine Vendredi 13
 Pas d’antécédents
Pas de fichiers
Se faufiler dans l'opération secrète du câble ground zero pas de zone de vol
Tout seul tout seul tout seul tout seul
 C'est une histoire qui est basée sur une histoire vraie
Qui est basée sur un mensonge                                                                                              
Ne vous moquez pas de moi Sahib
Je suis de l'histoire ancienne
Ne vous moquez pas de moi Lucille
Je suis parti
Je suis parti
Je suis parti.
 (Becky entre.)
Becky : Chauffe, Hoss. Chauffe. La voiture est là. Tu veux voir les jouets ?
Hoss : Ouais, jetons un coup d'oeil. Le bijoutier les a vérifiés ?
Becky : Propre et nickel. Il a donné son approbation. Tu sais comment il est.
(Becky présente les "armes" sur le sol : Appareils hétéroclites ; mélange étrange d'épées, de manches de guitare, de microphones, de CB, de pistolets, etc.)
Hoss : La Merc’ est prête ? [2]
Becky : Graissée, lubrifiée. Et en tapant sur les huit cylindres, Chaser l'a pousser à 180 sur l'ancienne autoroute Ventura. Il disait qu'elle n'avait pas aboyée une seule fois.
Hoss : Ouais. Il est temps qu'il arrête ces runs d'un quart de mile. Ce double-corps a le temps d'exploser. Holley a fabriqué ce carburateur à l'époque pour une raison, la performance. C’est du passé, mais il tire toujours les fesses.                                                                                                               
Becky : C'est pas la question.
Hoss : Chaser est-il en forme?
Becky : Je ne fais pas le gumbo[3] avec Chaser. Tu le sais bien. Il reste seul.
Hoss : Tu le surveilles, n'est-ce pas ? Tu l’observes ?
Becky : Je l'ai vu pousser son bacon ce matin avec la fourchette autour de l'assiette. Je lui ai demandé si c'était là qu'il avait chopé son coup de main.
Hoss : Alors, comment il bouge ?
Becky : Pareil.
Hoss : Avait-il l'air d’être tenté par Boogie[4] ?
Becky : Il a toujours préféré Road Rankin[5], tu le sais.
Hoss : Alors, on peut y aller ?
Becky : Tu ferais mieux de vérifier le Top 50 des hommes, si j'étais toi, Hoss. L’observateur d’audience[6].
Hoss : Comment ça ?
Becky : Juste pour te donner une idée. Te chatouiller, te stimuler. Ça ne fera pas de mal.
Hoss : On a repassé tout ça, n'est-ce pas ? Il y a une semaine. Je croyais que Meera m'avait donné une voie libre ? Je n'ai pas besoin d'hésiter maintenant.
Becky : Des équipes de merde, vous savez. Toutes les deux secondes, quelque chose glisse. Il ne peut pas tout comprendre. Pour vous dire la vérité, certains de ses diagrammes remontent à la fin des années 50. Meera est une antiquité dans beaucoup de zones, Hoss. Je ne voudrais pas mordre la pomme rouge qu'il a jetée, juste parce qu'elle roule.
Hoss : Qu’il ramène son cul ici !
Becky : Très bien. Ne m’engueule pas juste pour t’avoir signalé un dingo. Je suis ta pute froide, tu te souviens ?
Hoss : Elle fait mousser son popotin ! Maintenant!
Becky : Chabadabada dragueur.
(Becky sort.)
 Hoss : (seul) Pression d’enfoirés! Provocs, insinuations, infos contradictoires ! Je suis prêt à partir d’ici ! On ne peut pas se laisser enflammer par une mauvaise aide et des superstitions. J'ai besoin de points ! Ils ne voient pas ça ? Je vais gagner dans trois putains d'états ! Contrôlant plus de frontières que n'importe quel Marqueur, groupe  punk. Les El Camino Boys[7]. Une bande de crétins. Ils se sont jetés sur toute cette tribu en loques – ça s’est passé quand ? Au stade Légion d'El Monte[8] ? A La Puente[9] ? Qu'est-ce que c'était ? Un fait accompli. Ils étaient répugnants, minables. Où est la vérité ici ?
(Meera entre avec Becky. il porte son attirail « prophétique » - des boîtes étranges et des appareils de projection électroniques qui ont l'air tous bricolés et quelque peu dépassés - peut-être même un vieux tourne-disque de 45 tours. Meera s'emmêle complètement dans les fils et les prises de son équipement).
Hoss :( à Meera) Très bien, le visage fermé, c'est quoi le topo ? On peut y aller maintenant ? Becky m'a dit que vous étiez en couverture.
Meera : Plutôt risqué, Hoss.
Hoss : Quoi ! Je le savais ! Je le savais ! Il y a une semaine, vous m'avez donné le feu vert ! Solide. Sans aucun doute. Maintenant, c'est plus du gâteau. C'est quoi ce changement soudain ?
Meera : Les modes, les modélisations, Hoss. Des maillages de données, des sacs de noeuds. Je cherche par tous les moyens à suivre, mais une partie de mon équipement est balayé par toutes ces nouvelles vagues. Je n'arrive même pas à lire certains de ces chiffres. Regardez. Je vais vous montrer.
(Meera commence à installer ses boîtes, à les brancher, à transférer les fils, à régler les écrans et les claviers, etc.)
Hoss : Je ne veux pas entendre ça ! Si nous avions besoin de nouveaux équipements, pourquoi n'ai-je pas été informé ? Je serais heureux de payer pour du nouveau matériel. Je pensais que nous étions à jour ici.
Becky : Un nouvel observateur, ne ferait pas de mal.
Meera : Je suis le meilleur. Hoss le sait.
Hoss : Je n’en sais rien ! J'ai la foi à 90 % du temps. Grâce à dieu !
Meera : Jetez un coup d’œil à ce que j'ai. C'est tout ce que je demande. C'est une question de techno-improvisation, Hoss. C'est la seule façon de la jouer. Toutes les données sont maintenant des infos bâtardes. De vagues vecteurs. Rien de pur. Pas de source d'essence. Tout a été effacé et marqué jusqu'à l'os – tu vois !
(Meera projette une image de son appareil.)
Hoss : (regardant l’image) Qu'est-ce que c'est ?
Meera : Les El Caminos.
Hoss : Je ne vous ai pas fait venir ici pour regarder des pixels[10] de Chiens Ecrasés! Je suis prêt pour un Meurtre[11], mec. Une grande Tuerie ! Je veux bouger !
Meera : Vous allez tout faire foirer.
Hoss : Je vais tout gâcher ? Qu'est-ce que vous en savez ? J'ai toujours évolué avec un sixième sens. Je n'ai pas besoin de votre mélange de diagrammes croisés et de graphiques foireux à moitié remplis ! On pourrait tout aussi bien regarder les coupons[12] de rédution pour les écoles privées des boîtes de gruau d’avoine Quaker[13]. Ça pourrait être plus actuel que cette merde.
Becky : Tu dois jouer le jeu des graphiques confidentiels, Hoss. Tu n'as jamais été contre les graphiques avant.
Hoss : C'était avant. Quand les Charts étaient les Charts. Tout le monde était en Mi majeur à l'époque. Le Killing Floor[14], la compétition féroce était à égalité. Je prends du retard maintenant ! Peut-être que tu ne comprends pas ça ! Je suis à la traîne parce que je suis toujours en Mi Majeur !
Meera : Pas vrai, Hoss. Pas de verdo, de vérité. Regarde ça. Jetez un coup d’oeil. (Il change encore l'image.) Les El Caminos sont à environ six points de la mêlée. Mojo Root Force est le seul à être assez proche pour se maintenir et Mojo va pas lever le pied. On a jamais eu cette tenue.
Hoss : Mojo ? Ce gâteau aux fruits[15] ? Qu'est-ce qu'il a pris ?
Meera : Phoenix, Hoss. Il l'a pris pendant que les Caminos jetaient leurs styles pensant qu'il était hors de portée.
Hoss : Phoenix ? C'est mon Territoire ! J'ai réclamé ce ticket ! Il ne peut pas prendre Phoenix !
Meera: C'est fait, Hoss. C'est du moins ce qu'on peut dire.
Hoss : C'est contre le Code ! C'est un coup contre le Code ! Les Gardiens ne l'ont pas coupé ?
Becky : Les Gardiens se font aussi usurper, Hoss. Tout le monde se fait acheter.
Hoss : Quand est-ce que cette merde est arrivée ? Comment se fait-il que je sois le dernier à le savoir ?
Becky : On pensait que ça t'aurait trop secoué.
Hoss : Secouez ! Moi ? Rien ne me fait plus peur que de savoir qu'il se passe quelque chose derrière mon dos !
Meera : Nous n'essayions pas de vous le cacher. Nous essayons juste de trouver le bon moment.
 [1] Tooth of crime : le grief du crime – avoir une dent contre quelqu’un.
[2] Automobile Mercury Eight.
[3] Un ragoût cajun avec du poulet, saucisse, crustacés, tomates, poivrons servi avec du riz.
[4] Course de dragsters.
[5] Dragstrip Houston.
[6] Gazer : observateur, conseiller.
[7] Groupe Punk Rock d’Atlanta, Usa.
[8] Californie près de Los Angeles.
[9] Californie.
[10] Images.
[11] Matar = tuer, assassinat…, argot d’origine portugaise.
[12] Les clips Box Tops apparaissent sur certaines céréales Big G. Les familles peuvent couper des hauts de boîte et les envoyer à l'école, où ils sont soumis et échangés contre de l'argent.
[13] Publicité aux USA : Chaque avoine, qu'elle soit instantanée ou cuite, regorge d'énergie et de points de statistiques dont vous avez besoin pour réussir dans la vie. La légende raconte que l'homme Quaker Oats a placé 3 points de statistiques divines dans chaque avoine savoureuse.
[14] Aire d'abattage : Dans les vieilles chansons de blues, en particulier le style de Chicago ; une référence à l'emplacement dans l’abattoir où les animaux sont tués puis abattus, d'où une scène de danger, de difficulté, d’effusion de sang, etc.
[15] Homosexuel ou fou.
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syruppawnao · 4 years
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Story Obey me FR 3-14 suite
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Mammon – Qu’est-ce que ça signifie? Qui t'as dit ça ? Levi - Il ne sert à rien de jouer au stupide. Je l'ai entendu de Lucifer. Mammon - Lucifer ? Comment diable finit-il par entendre chaque chose qui se dit ici ? Levi - Ce n’est pas important. Vous savez, j’ai entendu dire que le temps qu’un imbécile passe à réfléchir est du temps GAGNÉ. Je pense que cela s'applique ici. Vous avez la chance d’avoir autant de temps libre que vous pouvez vous asseoir et imaginer des projet comme celui-là. Il y a tellement d'animes que j'ai besoin de regarder, tellement de figurines et de cartes à collectionner que je dois organiser, tellement de jeux que je dois jouer juste là qui sont empilés… Autant que j'aimerais pouvoir regarder un marathon de chaque DVD TSL, je ne le fais pas, car je n’ai pas le temps… Alors pourquoi AVEZ-VOUS autant de temps libre ? Ce n’est pas juste. Mammon - Ah ! J'attendais qu'il dise ça. Phrase de signature de Levi : "Ce n'est pas juste." Levi - La ferme, Mammon. Tu es un idiot.
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Mammon - Tu sais, Levi, tu dois commencer à montrer un peu plus de respect à ton frère aîné ! Levi - De toute façon, je ne sais pas ce que vous complotez, mais je ne ferais pas ami-ami avec un normie humain. Compris? Je ne suis pas comme Mammon. Met toi bien cela dans le crâne. Mammon - Hé ! Ce n’est pas comme si j'étais copain avec cet humain non plus ! Mon corps obéit tout seul aux ordres, que cela me plaise ou non. Comme quand on me dit «rester» ou «rentrer à la maison» et tout. Ce n'est pas de ma faute ! Levi – Va pas te faire des idées, humain. Mammon - Hé ! Ne m’ignore pas ! MC – Faisons une compétition pour voir qui est le plus grand fan de TSL ! Levi -… Quoi ? D'où tu tires cette idée ? Penses-tu sérieusement que tu peux me battre dans une compétition impliquant TSL ? Haha, c’est hilarant ! Lololol Comme si j’allais'accepter réellement un défi comme celui-là. Je veux dire, je sais déjà quel serait le résultat. MC - Peur de perdre ? Levi - Excusez-moi ? Est ce que tu a bien compris ce que j’ai dit? D'où tu tiens cette idée que je pourrais réellement perdre ?
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MC - Je le savais. Tu as peur, alors ? Levi - Excusez-moi ? PARDON ? Est-ce que comprend ce que j’ai dit ? MC - Levi est une poule mouillée ! Levi - Hé ! Fait attention à ce que tu dis, humain ! MC - Levi est un otaku ! Mammon - Eh bien, oui, j'irais pas dire le contraire. MC - Levi est un… Levi -… Très bien. Si c'est ce que tu veux, je le ferai. J'accepte ton défi. Nous allons rivaliser pour voir lequel d’entre nous aime le plus TSL, toi ou moi. Juste une chose, cependant. Si tu perds, tu ne reviendras peut-être jamais vivant dans le monde humain. Mais tu veux toujours faire ça, non ? D'accord.
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Satan - Bonjour, MC. J'ai entendu parler de ce qui se passe. Il semble que toi et Levi allé avoir à faire une petite compétition. Beel -… Tu es en train de chercher ce qu'il y a dans le grenier ? Est-ce que c'est ça ? MC – Effectivement, oui. / Non, pas vraiment / … Beel - Huh. Ne me dis pas… je vais te donner une belle information. Levi est le démon de l'envie. Si tu peux le faire entrer dans une frénésie jalouse, il perdra le contrôle de lui-même. Ensuite, il sera assuré de perdre d'une manière ou d'une autre, vous donnant une ouverture que vous pouvez exploiter. Juste une chose, cependant. Si Levi perd le contrôle de lui-même, ta vie sera également en danger. MC - Merci. / Pourquoi as-tu décidé de me dire ça ? / Tu me dis la vérité ici ? Beel - Si tu veux me remercier, donne moi à manger. Tu peux m'acheter un bol de pâtes de la taille d'un mégatonne avec des entrailles mélangées. Et j'aimerais que cela soit garni d'anaconda en tranches, de tarentule séchée et de cerveaux de crocodile du Nil. Satan - Je vais aussi te donner un conseil. La version DVD de TSL est à la saison 7 maintenant. C'est la version la plus récente. Pendant ce temps, la version originale du livre est au volume 8 à ce stade. Le volume 9 du livre n’est pas encore sorti. Mais si tu veux savoir ce qui va se passer, tu devrais demander à Simeon. MC - Merci / Pourquoi offrez-vous des conseils gratuits comme ça ? / Pourquoi Simeon saurait-il quelque chose comme ça ? Satan - Ne me demande pas… demande le à lui. De plus, il se trouve que c’est dans mon intérêt que tu gagne contre Levi. ….
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #432 ~ ABSENTS LES CHATS, LES SOURIS DANSENT (décembre 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Les rues de la capitale sont aussi ennuyeuses qu'à l'ordinaire. Ca nous a pris la moitié de la journée pour venir ici et je me doute bien qu'on va encore devoir crécher chez les bourges pour la nuit. Enfin, je peux pas en vouloir à Erwin, il m'a pas forcé à venir cette fois.
Il a eu beau m'expliquer que la réunion se tenait entre leaders, que je ne serais pas autorisé à y assister, qu'on ne me laisserait même pas entrer dans l'enceinte royale, j'ai pas hésité longtemps à m'imposer pour le voyage. Déjà parce que l'idée de le laisser pénétrer seul dans ce nid de vipères infesté d'ennemis du bataillon me plaisait pas du tout, mais aussi à cause de la binoclarde. J'ai bien grillé son petit manège des derniers jours et je sais qu'elle prévoit un truc pour la fin d'année, un genre de fête stupide. Elle m'aurait réquisitionné pour la journée pour mettre en place ses idées folles et j'étais prêt à tout pour échapper à ça.
Erwin ne me parle pas beaucoup depuis le début du voyage, sûrement occupé à récapituler en pensée ce qu'il va dire à ses collègues. J'ai pas encore la prétention de pouvoir lire dans sa tête, mais je me doute qu'il angoisse. Il le montre pas, évidemment. Parfois, je me dis qu'il préfèrerait se couper un bras plutôt que de nous révéler ses tracas. Alors c'est moi qui fait la conversation. Il arrête pas de me couper pour me rappeler que je serais obligé de rester dehors et que cela l'embête. T'inquiète pas, je ferais du tourisme. Je trouverais bien un truc à faire. Mais je t'accompagne jusqu'au bout, on sait jamais.
On est presque arrivé, j'aperçois la seconde enceinte de la capitale en me penchant par la fenêtre. A partir de là, c'est le territoire royal, personne ne peut y entrer sans être quelqu'un d'important. Si j'en crois les gros titres, je fais partie de ce genre de personnes maintenant. Si on me l'avait dit quelques années plus tôt, je me serais bien marré... Je me doute bien que mon statut ne me donnera pas le droit de passage. Alors je répète mes conseils à Erwin pour la forme : fais gaffe à ce que tu bois, à ce que tu manges ; évite les couloirs déserts, méfie-toi de tout le monde. Ouais, tu sais tout ça évidemment, mais ça me calme de le redire. Ils vont te juger, ces snobs, ils attendent que tu te plantes, alors...
Il répond que Moustache et Pixis sont des types réglos et qu'il n'a pas à s'en inquiéter. Ils seront peut-être pas seuls dans le coin. Et tu as dis toi-même que tu sentais pas trop Zackley. Moi non plus, d'ailleurs. Le roi crèche là. Ce qui signifie que tu peux tomber sur des types pas recommandables du genre que tu sais. Même sur des corbacs, alors gaffe à tes fesses. Mes recommandations sont inutiles, il est déjà paré. Et puis de toute façon, on doit descendre.
La diligence s'immobilise et Erwin descend lentement en faisant un peu pencher le véhicule. Il présente ses papiers aux gardes qui se trouvent devant l'enceinte, et ils s'écartent pour le laisser passer. Ok, j'ai pas envie de me faire humilier, mais après tout... Je sors aussi mes papiers et les soldats les examinent avec sérieux. Sur la gueule du plus jeune, je vois apparaître une expression émerveillée et j'ai pas de mal à croire que si ça avait tenu qu'à lui, il m'aurait laissé passer. Mais l'autre me refoule avec respect en m'informant que je ne peux aller plus loin. Relax, les gars, je le savais, j'ai juste tenté le coup.
Erwin se retourne pour me regarder et me dit qu'il en aura sûrement pour deux bonnes heures, voire un peu plus. Hmm, tu as un point de rendez-vous ? Il me dit de le retrouver dans les jardins du musée. Le musée ? C'est où ? Le jeune soldat se précipite avec enthousiasme pour me donner l'information et me montre du doigt un grand bâtiment carré adossé à l'enceinte. Je vois. Dans deux heures ou un peu plus alors. Je salue Erwin de la tête et le regarde s'éloigner dans un inconnu dont je ne distingue pas grand chose. Mec, les laisse pas t'intimider, faut leur en mettre plein la vue...
Je reste un moment sur place jusqu'à ce qu'Erwin disparaisse de mon champ de vision, et je vois le jeune soldat danser d'un pied sur l'autre devant moi. Il demande si j'ai besoin d'aide pour me diriger et j'ai le réflexe nécessaire pour m'éviter de me retrouver en tête à tête avec cet admirateur qui se cache mal. Ca ira, je vais aller un peu par là, et... et puis par là aussi. En fait, si, j'ai besoin de savoir un truc. Il y aurait pas des... "salons de thé" ici ? Le jeune hoche la tête avec fierté et m'indique un autre coin de rue, pas trop loin du musée, en précisant que c'est le meilleur salon de thé du Royaume. D'accord, je vais d'abord aller me balader au musée - je sais plus très bien ce que c'est - et me prendre un thé après. Les deux gardes me saluent à leur tour, et je m'éloigne, les mains dans les poches.
Je me dirige vers l'entrée du musée, en haut d'une grande volée de marches. Le fronton, supporté par des colonnes, m'écrase de toute sa masse et je me demande un instant comment de simples humains peuvent construire des choses pareilles. Et pourquoi ? A croire qu'on laisse passer aucune occasion de se faire mousser...
Sitôt entré, j'aperçois quelques visiteurs qui flânent, surtout des couples, ainsi qu'un grand double escalier qui monte à l'étage. Je sais pas trop où aller alors je laisse mes pieds me guider au hasard. Je parcours des salles gigantesques remplies de tableaux et de statues qui ne me disent rien ; quoique certains d'entre eux me semblent familiers... J'ai dû en lire des descriptions dans mes bouquins. Je comprends pas trop l'utilité de stocker tout ce fourbis... On pourrait loger des gens ici plutôt que ces bibelots. A croire que ces vieilles croûtes ont plus de valeur que les vivants...
Je m'arrête devant quelques pièces bizarres et me marre en cachette en scrutant les bourges qui se croient intelligents ; ils prennent un air si important en hochant la tête devant ces mochetés que j'ai vraiment l'impression que nos yeux fonctionnent pas pareil. Et je suis sûr que ça coûte une blinde, en plus. Mais qui a du fric pour s'offrir des trucs si inutiles, sérieux ? Tcchh, cet endroit me plaît pas, je perds mon temps. Autant vider les lieux. Je me dirige vers un escalier qui monte - merde, je veux descendre - en espérant trouver une sortie ailleurs, ou bien une salle plus intéressante. Je me retrouve alors sur le palier supérieur, dans le hall, et m'apprête à enfiler les marches centrales quand je tombe en arrêt devant une peinture trônant sur le mur principal, face à l'entrée du musée. Je l'avais pas vraiment remarqué en arrivant, pourtant elle fait bien plusieurs mètres de large.
Sur ce tableau figure un homme avec une barbe, assis sur ce qui ressemble au trône royal. Je me souviens du jour où je l'ai vu, avec le même décor. On aperçoit un bout du tapis rouge et les rideaux derrière sont fermés pour cacher la lumière. L'homme se tient droit sur son siège, mais semble ennuyé d'être là. Il ne se dégage rien de ce type, il me donne la même impression que ce jour-là, pendant qu'il débitait son discours sans intérêt. Non, il a un petit truc en plus : des poils moins gris et l'air d'avoir un truc coincé dans le... enfin, pour ce que j'en sais. Pas étonnant que le vieil Hadulfo croit sérieusement que ce guignol ne règne pas réellement. C'est pas dur d'imaginer que le Parlement fait tout à sa place. On dirait une vraie chiffe molle. Et c'est à lui qu'on doit rendre des comptes ?
Erwin n'obéit pas à ce mec. Il se bat pour l'humanité et contre les titans, c'est tout. On doit juste lui plaire assez pour qu'il détruise pas le bataillon. Ttchhh ! Va te faire. Je me retiens de lui faire un doigt. Je préfère partir d'ici et retrouver l'air frais.
Une fois dehors, je cherche le salon de thé qu'on m'a indiqué mais je le trouve pas. J'erre un peu par les rues désertes ; je croise à peine quelques passants. Cette ville semble morte, et j'ai du mal à imaginer que c'est cette vie morne et sans intérêt que j'ai perçue d'en bas. Oh merde, quand on en parle...
Je distingue en face de moi, à quelques mètres, un véritable trou noir et béant, plongeant dans les entrailles de la ville. Je n'ai pas besoin de me rappeler ce que c'est, ni la première fois que je me suis tenu ici, les mains entravées, les yeux plantés dans le dos d'Erwin, attendant le moment de lui sauter dessus pour l'étrangler avec mes entraves... C'est là aussi que je l'ai revu, m'attendant près de sa diligence, certain que j'allais reparaître à la surface après ma seconde escapade... Il s'est passé tant de choses ici, entre le ciel et l'enfer...
J'ose pas approcher de cette ouverture, de peur qu'elle m'aspire à nouveau. Une curiosité malsaine veut me pousser en avant, mais ma volonté refuse de se laisser faire. Ils sont encore en bas, en train de trafiquer, de survivre, de baiser, de mourir... Rien n'a dû changer, alors que moi je suis plus le même. Je dois pas regarder, ni écouter. Me casser d'ici, ouais, c'est le mieux. Je sens presque l'odeur qui a accompagné toute mon enfance me sauter à la gorge et m'étouffer...
Non, non, le salon de thé. Du thé de luxe, le plus cher, c'est ce qu'il me faut. J'ai du fric sur moi.
Je sors du quartier, fais le tour d'un pâté de maisons toutes pareilles et me retrouve près du musée. Je distingue alors la devanture de l'établissement que je cherchais. C'était pas si loin, j'ai juste tourné du mauvais côté. Kenny m'a toujours reproché mon mauvais sens de l'orientation... Ta gueule, toi, j'avais juste la tête ailleurs. Je vais me poser dans cet endroit charmant une heure ou deux, siroter le meilleur thé des Trois Murs, peut-être même boulotter quelques gâteaux bien gras si j'en ai envie, et rejoindre Erwin aux jardins. Ouais, un programme parfait que, même toi, tu aurais apprécié, vieux lâcheur.
C'est la vision de l'entrée des bas-fonds qui te ramène dans mes pensées ? Où es-tu ? Es-tu seulement encore vivant ?...
Je passe le seuil du salon et une soubrette au grand sourire vient m'accueillir. Tout est propre, net et rangé ici. Les fauteuils moelleux couleur pêche, les murs jaune pâle, les tables rondes aux pieds fins et délicats... Au diable les bas-fonds, au diable Kenny ; je sens que je vais me plaire ici. La fille m'entraîne vers une table isolée au fond - je vois bien qu'elle lorgne mon écusson - et m'assure qu'elle va s'occuper de moi tout de suite. Je suis pas seul dans le salon ; un couple âgé est déjà occupé à consommer et l'odeur de leurs tasses embaume la pièce. Ils me jettent à peine un regard. Tant mieux, je suis pas venu pour faire de la pub mais pour me détendre.
La fille revient avec une carte à la main et je parcours des yeux la liste des propositions. Putain, y a un nombre de thés considérable ! Je savais pas qu'il y'en avait autant ! Je sais pas lequel choisir... Vous avez un truc à me conseiller, parce que j'suis paumé, là... Je dois lui paraître con mais elle se montre prévenante. En serrant son carnet contre elle, elle me demande pourquoi je suis si nerveux. Ca se voit ? J'ai pas l'habitude de traîner dans de tels endroits, c'est vrai. Elle réplique malicieusement que c'est sans doute plus agréable que de tuer des titans. Vous avez l'oeil... Elle répond que si je veux me détendre, il n'y a pas mieux que le thé blanc à la camomille. Ok, je vous fais confiance, commençons avec ça. Mais je pense que j'en essaierai d'autres après, j'ai du temps à tuer.
Elle me fait une révérence un peu gênante et s'éloigne afin de passer commande. Et aussi...  vous avez des pâtisseries, c'est ça ? Qu'est-ce que vous avez de moins sucré ?
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connan-l · 5 years
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Le Soleil de Guertena
Fandom: Ib Classement: Audiences Adolescentes Et Plus Âgées Avertissement: Mort De Personnage Principal Résumé: Parce-que elle ne pouvait plus se contenter de parler à des choses qui ne lui répondaient pas. Parce-qu’elle ne pouvait plus se contenter d’elle…
Avertissement de Contenu: Morts de personnages/combustion implicite/référencée.
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Lien sur Archive of Our Own
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Notes: Donc c'est (encore) une autre vieille fanfic, qui doit dater de 2013-2015. J'ai eut cette courte période au collège où j'étais vraiment obsédée par Ib (et d'autres RPG makers aussi), et c'est probablement de là que vient mon amour pour le genre de l’horreur. Et J'aime beaucoup Mary aussi.
C'est probablement évident mais, spoilers pour la vraie fin de Ib!
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« Tu sais, je suis vraiment très contente que tu sois à mes côtés. »
La fillette lui avait dit cela sans lever le nez de son dessin, ses yeux bleus attachés à la feuille de papier tandis qu’elle était accroupie par terre élégamment.
Elle avait lentement redressait la tête, et avait ancré son regard dans le sien.
« Je suis sérieuse. Je suis vraiment heureuse. Je pense que sans toi, cela ferait longtemps que je serai morte d’ennui, ici. »
Elle s’était levée, son dessin en mains, avant de se diriger vers un coin de la pièce et de se courber pour glisser la feuille au milieu de ses autres travaux. Quand elle se releva, toujours sous les pupilles écarlates de son interlocutrice, elle resta un instant silencieuse, debout, le dos face à elle.
« Alors… je voulais juste te dire merci. »
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« Merci. »
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Elle était née sans but, au milieu de cet univers disloqué et effrayant.
Elle n’avait aucun intérêt. Elle restait des heures et des heures à l’ombre d’une pièce de mille et une couleurs, sans bouger, dans une position de spectateur.
Elle observait.
Ce monde était très étrange.
Il y avait de tout. Des mannequins sans têtes, des dames unicolore en tableaux, des sculptures sans vraiment de formes concrètes.
Et toutes ces choses étaient vivantes. Littéralement. Elles pensaient, elles s’articulaient, elles gesticulaient — des fois même, elles parlaient, ou poussaient des drôles de grincements.
Certaines bougeaient plus que d’autres. Mais elles étaient bien toutes vivantes.
Oui, il y avait vraiment de tout.
De l’abstrait et du conceptuel. Du coloré et du monochrome. Du géométrique et de l’improportionnel.
Du tout et du n’importe quoi.
Mais elle, elle savait depuis le départ qu’elle n’avait pas sa place ici.
Elle, elle n’avait pas de nom. Elle était elle. Et c’était bien comme ça.
Elle, elle était toute bleue — un bleu fonçait, marin. Elle, elle avait des yeux rouges — des horribles yeux rouges, ceux qui font peur dans les cauchemars des enfants. Elle, elle avait un tout petit corps — en cuir ou en tissus, elle ne savait pas vraiment.
Elle, elle était toute seule. Toujours toute seule. Aucune œuvre d’art ne faisait attention à elle. D’ailleurs, même si ces œuvres d’arts pouvaient penser — même si elles vivaient, elles ne faisaient pas vraiment attention les unes aux autres.
Elle, elle était seule parce-qu’elle était ce genre d’objet qui ne pouvait pas bouger par elle-même, et à qui personne ne rendait visite.
Elle avait alors appris à observer, de son petit coin, de ses horribles yeux rouges, ses plus ou moins vigoureux frères et sœurs.
Elle était devenue une spectatrice. Et c’était bien comme ça.
Mais un jour, de son coin sombre et reculé de la galerie, quelqu’un vint se pointer devant elle. Au début, elle prit peur, car elle crut que c’était un visiteur — un visiteur humain, un vrai — mais elle se ressaisit vite, car s’était impossible; aucun humain ne pouvait venir dans leur galerie — dans leur véritable galerie.
Elle analysa donc plus sagement ce visiteur.
Il avait en effet tout d’un humain. C’était sans doute le plus humain de toute la galerie.
Il avait forme d’une petite fille d’une dizaine d’année, aux longs cheveux blonds ondulés — presque jaune, comme de la paille — qui faisait un peu crinière derrière ses épaules — sauf que c’était une belle crinière, une crinière arrangée, une crinière coiffée, organisée. Elle avait un visage rond, le corps un peu potelé, et le teint pâle, mais frais. Quelques-unes de ses mèches incurves tombaient sur son front, donnant alors sur deux grands yeux bleu clair, pétillants d’une malice candide et espiègle. Elle avait une longue robe verte, et de petites chaussures brunes.
Elle, elle se souvenait de son sourire. Son sourire était spécial. Il était franc. Naïf. Puéril.
Mais vrai.
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Elle lui avait dit s’appeler Mary.
Juste Mary. Petit prénom, vif et joyeux, qui lui allait à merveille.
Mary, elle l’avait sortie de son petit coin de la galerie. Elle lui avait dit qu’elle était une poupée. Sa poupée, à partir de maintenant. Puppet.
Elle lui avait fait visiter la galerie, l’emmenant dans tous les coins les plus inimaginables. Elle passait tout son temps avec elle. Elle jouait tout le temps avec elle.
Elle, d’abord réticente, s’était finalement laissée prendre au jeu.
Et petit à petit, elle, la Poupée, avait fini par beaucoup aimer ce tableau si humain.
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Mary pouvait se déplacer, allait n’importe où quand ça la chantait, et connaissait absolument tout le monde.
Elle ne s’entendait pas forcément bien avec les autres, mais elle connaissait jusqu’à leurs moindres détails.
La galerie était son univers. Elle l’avait visitée un nombre incalculable de fois, et la connaissait par cœur, dans tous les recoins, même les plus sombres et les plus effrayants.
Et même ceux qui n’aimaient pas Mary ne pouvaient que la regarder, suspendus, bouches bée — sa grâce particulière d’enfant capricieuse et virulente éclairant tout sur son passage.
Mary resplendissait. Elle était comme le soleil.
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Depuis quelques temps, la Poupée était un peu inquiète.
Mary, la joyeuse, la jolie petite Mary, n’avait pas l’air dans son assiette. Pas comme à l’accoutumer.
Elle restait, des heures et des heures, enfermée dans sa chambre, gribouillant, peignant, dessinant.
Elle murmurait, rêvassait, bougonnait, soupirait. Et jetait sa feuille de papier contre le mur. Violemment.
Elle ne sortait plus de sa chambre. Elle ne visitait plus la galerie. Ne jouait plus avec la Poupée.
Elle ne faisait quasiment plus rien, à part tourner en rond et gribouiller, marmonnant, sous le regard inquiet de la Poupée.
Tout doucement, le soleil s’éreintait.
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« Merci. »
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Mary ouvrit la porte de sa chambre, la referma, puis se laissa tomber de tout son long, avant de ramener sa tête dans ses genoux, le regard vide.
La Poupée cligna des yeux, la regarda. Ses grands yeux bleus n’exprimaient aucune émotion, mais elle sut qu’elle était triste.
Elle sut qu’elle était triste parce-que de fine larmes dégoulinaient sur son visage comme des gouttes de pluie sans saveurs.
La Poupée ne bougeât pas un long moment. Puis, enfin, elle se releva, tout doucement, se dirigeât vers la petite fille avant de se serrer contre elle.
Mary resta immobile.
Mais ce n’était pas grave. Parce-que c’était bien comme ça.
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L’horloge indiquait vingt-huit heures quatre-vingt-sept. Mais Mary ne semblait pas fatiguée. Au contraire; son sourire était revenu, et la voilà qui voltigeait dans toute la pièce.
Elle riait, dansait, chantait. Elle semblait heureuse.
Elle finit par s’arrêter un instant, puis s’approcha de la Poupée, les yeux rieurs et tout brillants.
« Écoute un peu ça ! s’exclama-t-elle en s’accroupissant à la hauteur de son amie bleue. On a des visiteurs ! Je veux dire… des vrais. Des vrais de vrais ! Des humains ! Vivants, fait de chair et d’os ! »
La Poupée courba la tête sur le côté.
« N’est-ce pas super ? Je vais enfin pouvoir me faire des amis de l’extérieur ! N’est-ce pas super ? Dis ? Dis ? »
La Poupée ne savait pas si elle trouvait cela super. Les gens de l’extérieur… ça ne lui disait rien. Ce monde où elle était née était effrayant. Disloqué. Détraqué.
Qui d’autre à part ses habitants pourrait l’aimer ? Qui pourrait vouloir être amis avec une peinture ?
Mary ne semblait pas s’en soucier. Elle était trop heureuse pour s’en soucier. Elle n’arrêtait pas de chantonner gaiement à quel point elle attendait avec impatience la venue de la petite fille brune et du grand garçon. Du moins, surtout de la petite fille brune.
Alors, la Poupée chassa ses doutes de son esprit. Si Mary souriait, tout allait pour le mieux.
Tant que le soleil de Guertena perdurait, la galerie pourra continuer d’être illuminée.
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« Ne m’en veut pas. »
Mary avait chuchoté d’une toute petite voix, au bout d’un des couloirs.
« Mais tu comprends, tu ne peux pas venir pour l’instant. Je ne veux pas les effrayer. Je ferai leur connaissance d’abord, et ensuite, tu pourras nous rejoindre. »
La Poupée ne disait rien, comme à son habitude. Et Mary sourit alors, comme à son habitude. Mais ce sourire-là avait quelque chose de différent que celui qu’emprunte généralement Mary.
La petite blonde s’approcha, s’accroupit, et serra subitement la Poupée contre elle.
« Je t’aime, lui chuchota-t-elle à l’oreille. Je t’aime énoooormément. Durant tout ce temps, tu as été ma seule et plus proche amie. Mais tu comprends, je me sens un peu seule. Même avec toi. Je veux voir d’autres paysages que la galerie, d’autres personnes que celles d’ici. Je veux d’autres amis. Beaucoup d’autres amis. »
Oui, la Poupée savait déjà cela.
Elle savait ce qui rendait Mary heureuse, ce qui la rendait triste, ce qui faisait d’elle une personne unique.
Mais elle savait aussi qu’elle était seule.
Et cela ne pouvait pas suffire pour le gros cœur de Mary. Elle avait besoin de gens qui l’entourent. Elle avait besoin de gens qui l’enlacent. Qui lui parle. Qui lui sourit. Qui la regarde.
Et une poupée… ça ne peut pas faire ça.
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Les flammes s’agitèrent devant les yeux rouges de la Poupée.
Elles crépitèrent durant un moment, d’abord violemment, furieusement. Puis, comme acceptant leur destin, elles se calmèrent.
La petite fille brune était repartie avec le grand garçon.
Ils n’avaient pas pris Mary avec eux, mais elle était quand même partie.
Ils avaient juste contribué à son départ. Mary était ailleurs à présent. Dans un monde avec d’autres paysages, d’autres personnes.
Le soleil de Guertena était retourné à sa racine.
Mais la Poupée n’était pas triste.
Même si la galerie était maintenant devenue toute noire, elle ne le regrettait pas. Parce-que c’était ainsi.
Il était certainement temps d’arrêter l’exposition, à présent. Il se faisait déjà très tard.
La dernière flamme s’éteignit doucement, anéantissant ainsi le dernier éclairage du Monde Fabriqué.
La Poupée en était sûre. Personne ne regrettait rien.
Parce-que c’était bien comme ça.
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artmonielunaire · 6 years
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𝟎𝟎𝓱𝟒𝟕.
Tu me manques tu sais. J'aimerais dire que le monde a cessé de tourné, qu'il a implosé en silence dans ce genre de vacarme qu'on ne peut entendre. Ces ouragans de pensées qui n'existent que dans nos esprits. Oui, j'aimerais. J'aimerais dire que le monde s'est écroulé, qu'il git maintenant aux quatre coins de cet univers trop grand pour ma flamme, pour mon être. J'aimerais dire que je ne ressens plus l'obligation de respirer, que je n'en ai plus le besoin ou peut-être simplement la force. J'aimerais dire que mes yeux souhaitent se fermer et ne plus s’ouvrir. J'aimerais dire que la vie m'a blessé et que j'ai décidé de ne plus me relever. J'aimerais. Mais, parce qu'il y a toujours un mais. Ce malheureux mot qui brise bien des gens. Triste d'être un "mais" tu ne trouves pas ? Moi je trouve. C'est comme être un élément perturbateur, un annonciateur de désastre. Imagine, on te voit arriver comme un paria, avec dégout. On te redoute et on t'assassine. Je trouve cela affreusement triste. Il n'a pas le choix ce petit "mais" il doit accomplir sa mission, aller de l'avant sans hésiter. Il est fort en un sens. Tu crois que les mots ont une émotion ? Je trouverais cela terriblement poétique et si beau à la fois. Les "je t'aime", les "adieux", les "tu me manques". Tout les maux du monde sur leurs frêles lettres. Tout ces espoirs, toutes ces pensées. Tout un monde. Comment on ferait sans mots ? On parlerait avec le corps je pense, avec les yeux. Certains parlent déjà avec les yeux. Tu me parlais avec les yeux, tu t'en souviens ? Je crois que j'ai embrassé ton âme avant tes lèvres. Elle était si belle, là au creux de tes deux univers. Si fragile aussi, comme un nouveau-né et si craintive. Je suis tombée amoureuse de cette âme, de ses maladresses, de ses doutes, de ses peurs, de sa douleur, de ses rêves, de ses souvenirs, de ses bassesses, de ses tendresses, de ses espoirs ; de tout ton être. En un regard. Un putain de regard. Un seul et j'étais finie. Tu tenais mon enveloppe du bout des doigts mais nos âmes avaient déjà entamé cette danse étroite qui réside dans l’alcôve. On était terriblement inconstants toi et moi, deux paumés, un peu trop alcoolisés, perdus dans leurs rêves. On était hésitant dans nos mots mais les gestes faisaient le restes. Je pourrais t'écrire des mots d'amours, des mots que tu as déjà entendu ; peut-être trop. Je ne le ferais pas. J'aimerais t'avoir en face de moi. Sentir nos souffles s'entrecroiser, s'unir et se fuir. J'aimerais assister à notre combat silencieux ; deux fauves qui ne veulent que se détruire. Se repaître de l'abandon de l'autre. Imagine ce tableau. Affreux ? Non. Il y a du beau dans la désolation même dans l'Enfer. Une poésie bancale, une mélodie non aboutie ; un monde à construire. Il y a du beau dans ton sourire narquois et dans tes pensées confuses. Il y a du beau dans tes gestes incertains, dans ta voix trop grave. Il y a du beau dans tes yeux défoncés et dans ta peau rougie (tu sais, juste au niveau des pommettes). Il y a du beau dans ton être détruit, coké, dévasté. Il y a du beau dans mes cheveux emmêlés d'avoir trop lutés et dans mes larmes dorées. Il y a du beau dans mes yeux qui ne veulent plus parler et dans ma main ensanglantée d'avoir trop frappé ce mur estropié. Il y a du beau dans mon sourire défait qui refuse de mourir sur ces lèvres abimées. Il y a du beau dans nos injures et nos éclats de voix. Il y a du beau dans ce désastre ;
dans
notre
magnifique
désastre.  
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hospi-tales · 6 years
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Intérieur vue
En convalescence, j'avais juste envie d'un carré de chocolat. Maman m'a d'abord fait boire ma soupe. Trop chaude, elle m'a brûlée la langue. Alors, quand enfin j'ai voulu savourer le bout de chocolat, il n'avait plus ce goût tant attendu. Est-ce que la vie c'est pareil ? Sans saveur alors que l'on est pourtant affamé ? Il paraît qu'on s'y brûle, qu'on s'abîme et que rien n'est sublime. J'ai passé la soirée chez mon ami et sa femme. Beaucoup d'alcool, de discussions. Quand sa femme est partie dormir, il s'est assis, sur le canapé, à mes côtés. Il a commencé, comme souvent, à se plaindre d'elle, de sa frivolité, de leur intimité inexistante. Il aimait alors me dire que je ne devais pas avoir ce problème, moi, sous entendu avec les hommes. Ce soir là, il était fatigué, presque déprimé, les yeux graves, il a voulu se coucher sur le canapé mais quand sa tête a touché mon corps, il s'est relevé électrisé et m'a souhaité bonne nuit. Je me suis déshabillé et ai déplié le canapé pour me coucher. Mais il y avait quelque chose de pesant. Je savais, avec une étrange certitude, qu'il m'attendait. Plongé dans le noir, j'ai suivi le vaste couloir en tâtonnant jusqu'à toucher une épaule. Il était bien là, prostré devant la porte fermée de leur chambre. Nos corps se sont collés, je pouvais sentir son sexe raidit, on s'est embrassé pendant un long instant mais, réveillé, j'ai fini par le repousser. Je n'ai pas pu dormir, cette nuit là. J'ai toujours désiré cet homme mais si nous étions allés plus loin, il ne se serait que détesté, mortifié un peu plus. Il y a toujours eu quelque chose d'étrange, d'impalpable. Mais je sais que je n'existerai jamais concrètement pour lui. Que je suis juste ça. Aujourd'hui, je me sens assez fort et aimant pour l'accepter. Qu'il me prenne, qu'il prenne ce qu'il voudra, qu'il me haïsse moi, je n'ai pas peur de ce qu'il y a en lui. Pourrais-je être mieux qu'à cet instant, rentrant de chez lui, dans le froid, son odeur sur moi ? Est ce qu'on se perd dans l'autre ou est-ce qu'on s’épanouit ? A force de petites blessures, à force de silence et d'humiliations enrobées. La voilà dans l'état physique de son état mental. Quand je me suis levée, il y avait de la merde tout autour d'elle, sur son pyjama, sur le fauteuil, sur le carrelage, quelques traces même sur les murs. La coulure noire formait de petites ramifications. De loin, elle semblait avoir pris racine dans la terre, complètement abandonnée d'elle même. Les bras et les jambes ouvertes. Elle dormait, elle était blanche, maculée, les mains posées le plus à plat possible devant son entre-jambes comme pour cacher sa bêtise. J'ai commencé par ouvrir la fenêtre, l'air était frais, le soleil se levait. Et j'ai pensé, quel jour, déjà, avais-je rendez-vous chez le coiffeur ? Après la dispute, je suis sortie faire des courses, il faisait nuit. Sur la route, les illuminations de Noël. Le bruit des parcs, l'hiver. Les corbeaux croassaient dans les arbres noirs comme brûlés par l'absence de lumière. Plaisant sentiment du terrible, de la masse grondante invisible. Alors, je me suis dit sereinement que ça suffisait. Que ça suffisait à me combler. Je suis rentrée et je pouvais l'aimer de nouveau. Parcourir une rue de son enfance, savoir qu'on l'a parcourue un nombre incalculable de fois mais ne pas la reconnaître parce que tout a changé, sans nous. C'est un état étrange. Je ressens ça aussi quand je te retrouve après un long moment. A chaque fois. Comme si je n'arrivais pas à inscrire ton visage, il est toujours diffus quand je pense à toi. J'ai toujours besoin d'un temps (mort ?) à nos retrouvailles. Je sais que je t'aime, je sais que c'est toi. Mais je suis comme ailleurs. Je ne voyage pas entièrement à la même vitesse. Je dois me regrouper et peut être que toi aussi. Quand nous nous retrouvons, nous sommes encore incomplets, lovés quelque part dans notre solitude. Les retrouvailles sont des collisions. La fille de la plage. Sans âge, sans nom, juste un prénom, Caroline, que les hommes connaissaient sur le bout des doigts. Je la voyais perchée sur la dune, elle bronzait ou parfois elle lisait et je trouvais ça ridicule. Puis quelqu'un venait et ils s'en allaient dans la grotte. Tous l'aimaient ou la toléraient, en tout cas, car elle semblait porter sur ses frêles épaules l'équilibre de la ville. Caroline. Moi, je la détestais. Pourtant sûre d'elle, quand elle croisait mon regard, elle baissait les yeux. Jamais elle ne m'aurait ! Tous les jours, je l'imaginais avec ces hommes, abîmée, déchirée, en elle rien ne pouvait plus être sublime. Je ne comprenais pas. Une nuit, j'ai rêvé d'elle. Elle m'avouait être amoureuse de moi, j'ai senti une telle douceur m'envahir qu'au réveil, j'ai pleuré. Quelques semaines plus tard, on a retrouvé Caroline morte dans la grotte, éventrée par un amant, j'ai vu la photo dans le journal et je l'ai découpée. Quelque chose dans la ville était brisé, pesant, plus personne n'allait sur la plage. J'ai déménagé. Caroline. D'un oubli se dévoile une vérité. J'étais chez des amis, je me suis éclipsé un instant dans la salle de bain pour me moucher. J'ai roulé en boule le papier et l'ai lancé vers la poubelle, il a tapé la parois pour tomber à l'extérieur. Je l'ai aperçu du coin de l’œil mais j'étais déjà en train de partir, abîmé dans mes réflexions. Je n'y ai pas pensé le temps de la soirée, pas en riant, pas en buvant, pas en parlant de moi, ni en leur souhaitant bonne nuit, ni en prenant ma voiture, ni en allumant l'auto-radio. Mais après, en me garant. Quand j'ai voulu ouvrir la portière, je n'ai pas pu. J'ai fait une crise d'angoisse. Je me demandais pourquoi je n'avais pas ramassé ce mouchoir, je voulais y retourner mais ça aurait été ridicule. C'était trop tard. Elle ou lui allait le ramasser dégouté.e tout en sachant que c'était moi et ça me semblait terrible. Ils allaient se rendre compte. J'avais passé la soirée à faire le fanfaron, à parler de moi, je n'avais pas vu qu'ils s'évitaient, je n'avais pas vu leurs mines crispées. Je ne prends soin de rien ni de personne. Je me déteste. Je ne vois pas bien de loin, en fait, tout est flou ou plutôt diffus, j'arrive à reconnaître les choses mais elles n'ont pas de contours. J'ai toujours porté mes lunettes pour sortir et je regardais chaque visage. J'avais cette incompréhensible peur de croiser quelqu'un que je connaissais sans le voir ou le saluer. A un moment, j'ai dû changer mes verres car ma vision n'était plus assez nette, alors, pendant plusieurs jours, je n'ai plus eu de lunettes. Il a bien fallu que je sorte même si cela m'angoissait. Cependant, une fois dehors, je me suis senti étrangement bien. Il y avait comme un voile sur tout et sur tout le monde. Mes rues trop connues changeaient d'aspect, devenaient presque dangereuses, excitantes. Les gens n'avaient plus de visages et n'étaient plus que des masses mouvantes, des ombres qui m'étaient totalement étrangères. Je n'avais pas de prise sur elles ni elles sur moi. C'était comme un rêve mais où l'on pouvait ressentir chaque sensation. Je me sentais perdu presque terrorisé par cet état, cette perte de contrôle. Perdu mais libre. J'ai eu soudain cette impression de chaleur dans le bas du ventre alors je suis rentré me masturber. Dans mon iphone, je notais mes conquêtes, je les rencontrais, en général, sur Tinder ou bien au boulot. Elle, je ne l'avais jamais vue, c'est elle qui m'a invité, elle connaissait bien ma réputation mais ça ne la dérangeait pas. Elle ne cherchait pas une histoire sérieuse. Elle m'interpellait, sa douceur, sa joie de vivre me touchait, même si je ne la trouvais pas sublime, j'ai accepté de sortir avec elle. Sans le décider vraiment, nous nous sommes vus tous les jours, on allait au café parler des heures, inventant la vie des passants derrière la vitre. On se promenait en chantant ou en faisant des répliques de séries ou de films connus. J'avais l'impression de rajeunir, d'être revigoré par sa présence. Elle ne m'attirait pas spécialement sexuellement et cela était d'autant plus surprenant. Encore une fois, c'est elle qui, au bout d'un moment, a fait le premier pas. Découvrir son corps menu était comme découvrir quelque chose de beau et de rare. Je ne m'y attendais pas. Je sentais la préciosité du moment et j'en tremblais. On a pris peur, on ne s'est pas revus. Quelque chose en nous et de plus fort que nous. L'intuition de grandeur. Ce n'est que maintenant, plusieurs mois après, que je me rends compte que je l'ai aimée. Qu'est ce que ça peut me faire à moi toutes ces fariboles sur le beau, il croit tout savoir parce qu'il fait de la poésie, je deviendrai tout ce qu'il n'est pas. Les études, les fêtes, les amis, la réussite, la voiture, le mariage, la maison, les vacances, les enfants. Je viendrai le voir pour Noël et il verra à quel point je suis indépendant, à quel point j'ai su mener ma barque. Je ne regretterai rien, pas comme lui, je ne boirai pas, j'aimerai mes enfants, je ferai du sport. Je ne me ferai pas avoir. Je ne veux pas lui ressembler, je ne veux jamais penser à lui. Je suis tellement mieux sans lui. Soudain, ça m'a frappée. J'étais en train de me déshabiller devant lui  et il n'y avait rien d'érotique dans ce geste. On se mettait simplement au lit, fatigués et perdus en nous même. Ça m'a semblé beau et terrible, à la fois. Je me souviens avoir mis du temps avant de réussir à m'endormir. Du village, j'étais la seule pute, alors les hommes on peut dire que je les ai tous connus, au moins une fois. Sauf un. Évidemment il était beau, beau comme une statue et je l'aimais depuis mes 12 ans. Il dégageait tant de noblesse mais il était aussi tellement lointain. A la bibliothèque, je l'observais et empruntais les même livres que lui. Un jour, il a posé un regard tellement doux sur moi que quelque chose s'est allumé dans mon être. Je me sentais exaltée, la pensée de lui me rendait forte, belle. J'étais déterminée à lui demander de s'enfuir, loin d'ici, avec moi. Partir car tout dans cette ville exhalait le malheur et la laideur. Le soir, j'ai vu mon client le plus régulier, je lui ai dit que j'arrêtais, alors il m'a demandée de l'épouser, j'ai refusé, j'aimais quelqu'un d'autre. Alors, il s'est mis dans une colère noire, il a sorti son couteau et il a commencé à me taillader avant d'enfoncer la lame dans mon sexe. Je suis morte, coincée dans cette ville à jamais, mais je voulais tout vous dire avant de n'être plus moi même et d'oublier. Une dernière fois, je m'étends sur la plage, les grains de sable crissent sous mes doigts, me rappent un peu la peau et j'aime ça, la main sur mon sexe, ma dernière pensée est pour lui. Flavio. Mon père m'a toujours, inconsciemment, éloignée de ma mère. Pourtant, elle était là, devant moi. Elle me regardait puis ses mains, sa bouche se tordaient et mon père arrivait et prenait tout l'espace. Il se faisait servir sa bière, alors que le frigo était derrière lui, c'était l'époque. Et il parlait, parlait, déversait, n'attendait aucune sorte de réponse. Ma mère avait tellement intégré le silence que même quand il n'était pas là, elle se taisait ou parlait de lui, se demandait ce qu'il faisait. Un tel renoncement de soi m'a toujours impressionnée mais je ne peux le supporter. Ce que je ne veux pas admettre c'est que cette situation leur convenait à tous les deux, peut être à force, peut être depuis le début. Je ne suis pas ma mère et je n'ai pas à la sauver. Elle a fini dans un fauteuil que mon père se casse le dos à faire rouler car elle est devenue énorme. Sa façon à elle de s'imposer, au final. Je ne veux ni être un poids ni être du silence. Je suis dure et fuyante. Se détacher de ses parents c'est se détacher de soi même. Mais c'est aussi renaître. Quand quelqu'un est à contre-jour et que la lumière est plutôt basse, je vois comme une onde émaner du haut de son corps. J'ai toujours cru que c'était normal, comme une sorte d'effet d'optique ou de persistance rétinienne, et que tout le monde voyait ça. Jusqu'à ce que j'en parle à mon petit-ami et qu'il me traite de sorcière. Il a répandu la rumeur au lycée et tout le monde s'est mis à me fuir. J'ai trouvé, une fois, une grenouille morte dans mon sac. Un jour, bien plus tard, j'ai lu dans un livre la description exacte de ce que je voyais. J'ai suivi leurs conseils, je me suis entraînée, installée face à un miroir et devant un mur blanc. Je perdais souvent pied par trop de concentration, mes oreilles bourdonnaient, l'atmosphère était électrique et je voyais les couleurs danser, se mélanger, voler, briller. Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau que ces phénomènes là. J'aime me promener quand le soleil va se coucher et je me perds dans les autres, la lumière, les couleurs. Parfois, j'ai besoin de m’asseoir un peu, avant de rentrer chez moi, je suis comme asphyxiée. Pourquoi mon frère n'a-t-il plus voulu jouer avec moi ? D'accord, il perdait tout le temps, sans doute préférait-il, donc, m'éviter. J'avais 5 ans et je me sentais déjà rejeté par l'autre. Les gens n'ont pas vraiment d'affection pour ceux qui gagnent, pour ceux pour qui tout est facile. Mon frère s'est toujours senti idiot face à moi. On s'est adapté à ça, on a joué (Ah ! Finalement !) nos rôles sans révolte et rien n'a jamais éclaté. Mais quand j'arrive à sentir toute la rancœur qu'il a pu accumuler envers moi, j'ai le tournis. J'ai eu beau me détruire, m'abîmer, il ne m'en a que plus détesté.   Il me fallut plusieurs jours de marche pour arriver à la cabane perdue dans la montagne. J'étais tellement fatigué et frigorifié que voyant sa petite silhouette entre les arbres je courus pour me prosterner devant elle puis je roulai sur le sol, ivre de joie. Je me calmai et restai couché à regarder le ciel. Ici, chaque pas était dur et fabuleux, arrivé à mon but j'étais presque triste. Le retour, ce n'était pas pareil. Il se mit à pleuvoir, je rentrai alors dans la cabane. Elle était grinçante, austère. Un banc, une table, un hamac pendu. Mais après des jours seul dans la nature, dans la terre et le froid, je retrouvai avec tendresse et bienveillance des objets humains. Oui, derrière ce banc, cette table en bois il y avait des mains aimantes, dans ce hamac il y avait eu un nombre inconnu de dormeurs, qui s'étaient d'abord tenus comme moi sur le seuil et qui avaient, peut être, eu les même réflexions. Je me senti relié à tous les promeneurs, à tous les arbres, à toutes les cabanes de cette terre. Dehors, il pleuvait de plus en plus et l'orage gronda au loin. Je sortis, mon imperméable sur le dos et fis quelques pas pour avoir une meilleure vue. Il faisait nuit et les éclairs répercutaient leurs lumières sur les falaises, le vent sifflait. C'était effrayant. Je me suis alors rappelé que dans la cabane il y avait une gravure de Gustave Doré, accrochée au mur. Et j'étais, en même temps, à l'intérieur de cette gravure. Je frissonnai, dans quelques jours, je serais chez moi et tout son confort m'ensevelirait. Jusqu'à la prochaine cabane. C'était l'enterrement de la tante Léonie. On pouvait aller la voir avant la cérémonie et j'avais peur de rire. Ne croyez pas que je ne respectais pas la tante Léonie, je l'aimais beaucoup, elle ne s'était jamais mariée, n'avait jamais eu d'enfants et avait juste voyagé, durant toute sa vie. Mais ces simagrées de pompes funèbres me faisaient rire, je n'arrivais pas à croire qu'on ne puisse pas disposer réellement de son corps, qu'on ne puisse pas être enterré ou dispersé n'importe où. Le business autour de la mort m’écœurait, je ne serais d'ailleurs pas surpris que Monsanto ou Bayer aient des parts là-dedans. Mais je digresse, j'étais en train de m'approcher du cercueil de Léonie. Elle était toute sèche, Léonie. Mais encore étrangement belle, fine, diaphane. La lumière tamisée faisait des ombres fantastiques le long de son corps habillé de sa robe de soie bleue. Ses mains réunies sur sa poitrine étaient comme deux serres prêtes à la déchirer. Je n'arrivais pas à intégrer le fait qu'elle ne pouvait plus se réveiller, on aurait dit une bonne blague et que c'était elle qui allait se mettre à rire. Allez, allez vas-y, ris, bouge, ne serait-ce que d'un cil, pour moi, tu peux, pour l'amour de moi ! Mais rien. Je suis reparti déçu. J'ai croisé mon reflet dans une vitre, je me suis observé en me creusant les joues. Un jour, mon corps en serait là. Les bouches sont venues m'embrasser et j'ai eu envie de vomir, alors j'ai ri et tout le monde a dit que c'était ce qu'elle aurait voulu. Entre nous, il y a comme une image fantôme en superposition à la vôtre. Ce que vous m'avez donné de vous mélangé à ce que j'ai apporté moi même. Mais ce n'est pas vous entièrement, c'est vous sublimé, interprété. Vous semblez si réel, si proche de moi mais vous n'êtes que ma projection. L'idée de vous me submerge, m'exalte, je  vous attends mais vous n'avez pas de forme, de matière. De corps. Je vis dans un monde tellement irréel, tellement volatile. Je pourrais imaginer tant de magnifiques choses mais je suis incapable de les vivre. De les vivre en dehors de moi, de les partager ou même simplement de les dire. Les mots restent immanquablement coincés dans ma gorge. Essayer de traduire une pensée, essayer de transcrire la beauté, essayer de retrouver cette image en vous, en n'importe qui. Déçue de mon impuissance, de ma petitesse. Fatiguée de devoir jouer tous les rôles pour moi-même. D'être seule dans cette grande salle de jeux. J'ai trente ans passés, je n'y peux rien et bien que tu t'en défendes, parfois tu me détestes. Tu me trouves trop jeune quand je ris, trop vieille quand je parle. Trop laide dans tes bras, trop belle pour les autres. Ton absence d'empathie me glace. Mais pour moi tu as tout abandonné. Si nous avions eu un enfant il aurait été difforme, nous l'aurions caché dans le placard, sous le tapis ou derrière la télévision. Mais des fois, je le veux cet enfant. Il aurait tout l'amour que nous n'arrivons plus à nous donner l'un l'autre. C'est vrai, je sens que je peux enfin l'avoir, j'ai toujours su que je ne pouvais aimer qu'une seule personne à la fois. Et tu le sais et parfois tu veux pleurer mais tu te reprends. Tu es d'accord pour l'enfant. Je ne me trouve pas bien beau, j'ai une vie plutôt monotone mais j'aime bien mon travail. Une fois par an, je vais vérifier la chaudière de chaque appartement. Je la nettoie délicatement, je souffle sur la poussière, je passe un peu de brillant, je ressers les vis, je répare s'il le faut. Les gestes sont mécaniques, bien rodés. De passage, on me confie tellement de choses, je me souviens de tout, j'ai une grande mémoire, les gens en sont soufflés. Souvent, je reprends la conversation là où je l'avais laissée un an plus tôt, très naturellement. Je vois les gens changer, un peu, parfois pas. Certains m'aiment bien, ils m'offrent des chocolats, je les mange avec mes doigts sales. Ils ne savent rien de moi mais ils me montrent la photo de leur petite-fille, en me tapant sur l'épaule ce qui fait voler un peu plus de cette poussière noire qui se mêle à l'air ambiant. Et puis, il y a ces femmes, seules ou malheureuses, qui m'accueillent en petite tenue ou bien trop maquillées. Elles me parlent de sexe, se collent un peu trop à moi quand je travaille, ce qui les fait tousser. J'ai toujours refusé ou ignoré leurs avances. Mais je ne suis pas un cœur de pierre. Quand je vois leur esseulement, les efforts terribles qu'elles font, leurs yeux mouillés qui me promettent. Quand j'entends leurs voix mal assurées, que je sens la chaleur qui se dégage de leurs corps, je voudrais me laisser aller à les consoler. Mais je retrouve ma femme et mon enfant. Je ne peux pas être là pour tout le monde ! Mais parfois, la nuit, quand ils dorment, j'y pense. Surtout à une. Je nous imagine nus sur la table, noirs de crasse, mélangés, bouillonnants. Je dois alors allumer pour voir le visage de ma femme sinon ça me submergerait complètement. Avant de te retrouver, je suis allée boire un café, dans le troquet du coin. Tu me dis que j'ai bien fait. Non, le café me donne mal au ventre. Mais l'idée me plaît. Savoir que j'ai bientôt rendez-vous avec toi, m’asseoir seule parmi tous les autres, commander un expresso, sortir mon livre. Suivre à la fois les lignes et les conversations autour de moi. Savourer mon impatience. L'odeur du café, le bruit des verres qui s'entrechoquent, les grains de sucre que j'écrase sur la table. C'est l'idée, en elle même, de prendre un café ici et maintenant qui me plaît, qui m'électrise délicieusement. Je sue sang et eau pour gagner un peu d'argent. Que d'humiliations subies pour ne pas perdre mon misérable emploi. Mais c'est pour Caroline. Je veux avoir un petit pécule avant de la demander en mariage. Quand je perds espoir, je pense à elle. Elle est la seule qui m'écoute et me comprend. Je vais la voir dans la grotte, je n'aime pas vraiment ça, l'odeur de varech me file des haut-le-cœur. Je me sens toujours un peu sale après mais c'est une heure de moins qu'elle passe avec les autres. Quand j'en vois un qui arrive après moi, je serre très fort mon couteau dans ma poche. Mon patron dit que je n'ai pas de couilles, que je suis ridicule. Il ne se doute pas de l'immensité de ma colère. Mais il y a Caroline. Plus perdue que moi encore, je dois la sauver, c'est ma mission. Elle sera tellement mieux dans une maison, à s'occuper de l'intérieur ou des enfants que nous aurons sûrement. Un jour, j'aurai assez d'argent pour la demander en mariage. Un jour. Ma professeure était une belle et grande femme. J'aimais regarder son corps bouger, écrire au tableau, s’asseoir sur le bureau. Écouter sa voix douce mais assurée. Elle était captivante. J'ai toujours été une élève moyenne mais pas cette année là. Je voulais réussir, pour elle. Et elle rendait, de toute façon, tout passionnant. A cette époque, il y avait peu de femmes devant ou derrière l'estrade, je pense que ça nous a rapproché et nous sommes devenues amies. Nous passions des soirées entières à refaire le monde, on parlait aussi beaucoup de mes études, de mes recherches, elle me conseillait des lectures, des conférences ou même des expositions. Pas besoin de dire que je buvais ses paroles et qu'elle m'a beaucoup aidée à me construire. J'aimais me coller à elle ensommeillée, le soir, et je sentais alors une agréable tendresse m'envahir. A cause de certains problèmes, elle m'avait accueillie chez elle. Un jour, son fils est rentré d'une longue absence. Il passait ses journées enfermé dans sa chambre, muré dans son silence. Elle était inquiète, elle voulait que quelqu'un le réveille et que ce soit moi. Elle ne voyait pas qu'il me détestait, qu'il me prenait pour une rivale. Mais à force de se côtoyer, on est sortis ensemble. Ça l'a tellement soulagée ! Je le trouvais beau, au fond, et je n'ai jamais fait, aussi intensément, l'amour qu'avec lui, il était passionné mais le reste du temps, quand elle ne nous regardait pas, il était dur et sournois. J’espérais encore alors que toute ma tendresse le changerait, l'apaiserait et que nous pourrions vivre, ici, tous les trois, à jamais. C'est fou, quand j'y repense. Nous avons donné, aimé, infligé à l'un quand nous ne voulions qu'atteindre l'autre. Mais je n'ai jamais rien vécu d'aussi fort que ces mois là. Un soir alcoolisé, je suis sortie des toilettes avec ton verre. Je t'ai dit malicieusement que j'avais fait pipi dedans. Tu ne l'as pas bu, bien sûr. Mais, pendant des années, encore ébahi, tu t'es souvenu de ce moment. La nuit, il s'est réveillé en sursaut, inquiet. En effet, elle était tombée sur le carrelage de la cuisine. Ils m'ont racontée ça, quelques jours plus tard. Je leur ai dit qu'il avait de sacrées intuitions. Elle a acquiescé et a affirmé que c'était des anges qui lui parlaient dans sa tête. Il a souri gêné mais ne l'a pas contredite. On est passé à table. Est-ce que la vie c'est pareil ? Sans saveur alors que l'on est pourtant affamé ? Il paraît qu'on s'y brûle, qu'on s'abîme et que rien n'est sublime. Il paraît.
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histoirederaler · 3 years
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HB.
Je l'écris ici parce que je n'aurais pas le courage de le dire à voix haute. Pendant toutes ces années, je n'ai rêvé que d'une chose, t'aimer et vivre une histoire d'amour à tes côtés sans penser à ce qui pourrait arriver ensuite. J'ai passé sur des choses, je me suis excusé mille et une fois pour des choses que je n'avais pas faites. J'ai fait des erreurs et tout le monde en fais, je sais. Tu m'as dit ce que tu as vécu, j'avais peur, j'étais triste, en colère et en même temps je doutais. J'ai commencé à douter davantage quand je t'ai trouvé. Avant de savoir que quelque chose n'allait pas, c'est ce qui m'a intrigué et je suis tombé amoureuse de cette fille que j'ai rencontrée au lycée. Seulement, tu ne m'as pas laissé le temps de t'aimer car tu traversais une mauvais passe et j'avais horriblement souffert. Tu es parti et je ne t'ai pas retenu, je ne le ferais jamais. Au bout de deux ans, quand je t'ai revu, tu as dit que tu étais redevenue qui tu étais vraiment et j'étais troublé par ce changement. Vous voulez la vérité, elle est là mais vous ne la verrez jamais. C'était difficile pour moi d'aimer quelqu'un que je n'avais jamais vu auparavant, quelqu'un que je ne voyais pas sous son vrai jour. Je pensais même que tu jouais un rôle et j'avais peur de devoir jouer aussi, ce qui a causé mon changement à un moment donné mais, je suis incapable de mentir sur ma personnalité. Je ne peux pas dire que tu m'as menti, mais j'ai le droit d'avoir des doutes, comme tu en as eu pour moi. Je n'ai jamais eu de rancune contre toi. Tu avais peut-être raison de douter, c'est pourquoi je ne t'ai jamais demandé d'arrêter de le faire, car je me cachais, je fuyais ma réalité. J'ai arrêtée les crises d'angoisse depuis que je me l'ai avoué mais je le faisais toujours avec toi parce que je ne t'ai rien dit. Tu me l'a reproché, mais je n'ai pas pu m'ouvrir. Cela a pris beaucoup de temps pour moi aussi, je m'en fiche toujours parce que je n'ai toujours pas accepté la plupart des choses que j'ai vécues. Mais je t'aimais.. Et je sais que tu m'aimais. Je me demandais juste comment il était possible de tourner la page après avoir vécu une telle chose alors que je n'en serais jamais capable. Comment vous êtes-vous amélioré et avez-vous cessé d'y penser alors que vous y étiez encore et que c'est quelque chose qui reste malgré tout. Ce n'est pas quelque chose que vous pouvez pardonner ou oublier. C'est ma réalité. Alors j'en ai douté et je suis désolé si ça te fait mal. Je t'ai quitté, parce que je n'ai pas pu m'affirmer devant toi et que je me suis laissé faire alors que j'aurais eu le pouvoir de me défendre. Je t'ai quitté parce que je me sentais vulnérable quand les choses n'allaient pas. Je t'ai quitté parce qu'en voulant toujours tout faire correctement, les choses devenaient toxiques. Je le devenais et toi aussi. J'ai écouté toutes ses années ce que tu as vécu, qu'est-ce qui t'effrayais et tu n'as jamais soupçonné ce que j'aurais pu vivre ? Non, parce que je n'ai rien dit, parce que je ne peux pas le dire. Mes sourires me faisaient plus mal que mes larmes et chacun je t'aime était de plus en plus sincère car je me cramponnais à nos rêves et qu'au final, je ne nous ai pas laissé le choix. Tu ne sauras jamais. Tu ne sauras jamais si j'ai vraiment mal ou pas. Parce que je t'ai fait face, mon regard et moi avons su te mentir d'une manière horrible, et tu l'as cru. Je suis aussi une victime. Je suis victime de mon propre choix, de mes mensonges à moi-même et d'une vérité qui m'a fait nous faire du mal. Je ne m'en remettrai jamais de te quitter. Parce que tu m'as rendue heureux et triste, tu m'as mis en colère, tu m'as fait tomber amoureuse pour la toute première fois de ma putain de vie. Que j'avais l'impression d'avoir des ailes. Et je me suis souvenu que j'avais peur de voler, que j'avais le vertige alors je me suis coupé les ailes et je dois recommencer à marcher. C'est ma décision. Je ne voulais pas que tu me retiennes mais tu la fais. Et pour ma défense, tu es parti la première, nous sommes partis par choix
et je t'ai quitté. Tu es partie deux fois, l'une me causant de la douleur et l'autre parce que nous avions tous les deux décidé de le faire. Cette fois, j'ai décidé moi-même et j'étais consciente des risques. Ça m'a fait mal, de te voir me retenir, de voir tes larmes, de te voir brisé. Je ne voulais pas le dire ce soir mais je ne voulais pas encore plus te faire perdre ton temps comme tu le dis si bien. Vous n'avez pas besoin d'être avec quelqu'un qui utilise votre temps, qui vous utilise, qui vous brise. Et moi pas besoin d'être avec quelqu'un qui me voit comme tel. Comme une personne qui ne se soucie pas des sentiments des autres. De tes sentiments. Tu m'as insulté et je ne l'oublierai pas, mais ce n'est pas ce qui m'a fait le plus souffrir. C'est le fait que tu pensais que je me fichais de ce que tu ressentais. Je n'ai pas caché ma douleur, ma souffrance d'avoir à prendre cette décision. J'étais et je suis dévastée. Je n'oublierai pas tes mots alors n'oublie pas les miens pour ne pas arrêter de me détester. Tu ne m'attendras pas. Et je ne reviendrai pas vers toi. Parce que je l'ai décidée. Parce que je t'ai menti pour que tu partes, pour que tu me haïs, que je puisse jamais me le pardonner.
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orellyepearl · 3 years
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Lily Dawson et les trois renards sauvages
Un conte de fées
par un écrivain aléatoire
Il était une fois une fille méchante appelée Lily Dawson. Elle était en route pour la voir Shane Rockatansky, lorsqu'elle a décidé de prendre un raccourci à travers la forêt de Wyre.
Il ne fallut pas longtemps pour que Lily se perde. Elle regarda autour d'elle, mais tout ce qu'elle pouvait voir, c'était des arbres. Nerveusement, elle chercha dans son sac son jouet préféré, Blankey, mais Blankey était introuvable! Lily commença à paniquer. Elle était sûre d'avoir emballé Blankey. Pour aggraver les choses, elle commençait à avoir faim.
De manière inattendue, elle a vu un renard sauvage vêtu d'une veste violette disparaître dans les arbres.
"Tellement bizzare!" pensa Lily.
Faute de mieux faire, elle décida de suivre le renard particulièrement habillé. Peut-être que cela pourrait lui indiquer le moyen de sortir de la forêt.
Finalement, Lily atteignit une clairière. Elle s'est retrouvée entourée de maisons fabriquées à partir de différentes sortes d'aliments. Il y avait une maison faite de choux-fleurs, une maison faite de caramels, une maison faite de frites et une maison faite de gâteaux.
Lily pouvait sentir son ventre gronder. Regarder les maisons n'a rien fait pour apaiser sa faim.
"Bonjour!" elle a appelé. "Y-a-t-il quelqu'un là-bas?"
Personne n'a répondu.
Lily regarda le toit de la maison la plus proche et se demanda s'il ne serait pas impoli de manger la cheminée de quelqu'un d'autre. De toute évidence, il serait impoli de manger toute une maison, mais peut-être serait-il considéré comme acceptable de grignoter l'appareil étrange ou de lécher l'étrange robinetterie, en cas de besoin.
Un gloussement traversa l'air, faisant peur à Lily. Une sorcière a sauté dans l'espace devant les maisons. Elle portait une cage. Dans cette cage se trouvait Blankey!
«Blankey! cria Lily. Elle se tourna vers la sorcière. "C'est mon jouet!"
La sorcière haussa simplement les épaules.
"Rendez Blankey!" s'écria Lily.
"Pas sur ton ventre!" dit la sorcière.
«Au moins, laissez Blankey sortir de cette cage!
Avant qu'elle ne puisse répondre, trois renards sauvages se sont précipités d'un sentier de l'autre côté de la clairière. Lily reconnut celui dans la veste violette qu'elle avait vu plus tôt. La sorcière semblait le reconnaître aussi.
"Bonjour Big Fox," dit la sorcière.
"Bonjour." Le renard remarqua Blankey. "Qui est-ce?"
"C'est Blankey," expliqua la sorcière.
"Ooh! Blankey aurait l'air adorable dans ma maison. Donne-le-moi!" demanda le renard.
La sorcière secoua la tête. "Blankey reste avec moi."
«Euh… Excusez-moi…» l'interrompit Lily. "Blankey vit avec moi! Et pas dans une cage!"
Big Fox l'a ignorée. "N'y a-t-il rien que vous échangeriez?" demanda-t-il à la sorcière.
La sorcière réfléchit un instant, puis dit: "J'aime être divertie. Je vais le laisser à quiconque peut manger toute une porte d'entrée."
Big Fox a regardé la maison faite de gâteaux et a dit: "Pas de problème, je pourrais manger toute une maison faite de gâteaux si je le voulais."
"Ce n'est rien," dit le prochain renard. "Je pourrais manger deux maisons."
«Il n'y a pas besoin de se montrer», dit la sorcière. Mangez juste une porte d'entrée et je vous laisserai Blankey. "
Lily regarda, se sentant très inquiète. Elle ne voulait pas que la sorcière donne Blankey à Big Fox. Elle ne pensait pas que Blankey aimerait vivre avec un renard sauvage, loin de sa maison et de tous ses autres jouets.
Les deux autres renards ont regardé Big Fox mettre son bavoir et sortir un couteau et une fourchette de sa poche.
"Je vais manger toute la maison", a déclaré Big Fox. "Juste vous regardez!"
Big Fox arracha un coin de la porte d'entrée de la maison en caramel. Il la déglutit en souriant, et revint pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
Finalement, Big Fox a commencé à devenir plus gros - juste un peu plus grand au début. Mais après quelques fourchettes supplémentaires de caramels, il a grandi à la taille d'une grosse boule de neige - et il était tout aussi rond.
"Euh ... je ne me sens pas trop bien", a déclaré Big Fox.
Soudain, il a commencé à rouler. Il était devenu si rond qu'il ne pouvait plus s'équilibrer!
"Aider!" cria-t-il en dévalant une pente dans la forêt.
Big Fox n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de caramels et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorcière.
Le Fox moyen a intensifié et s'est approché de la maison faite de copeaux.
"Je vais manger toute la maison", a déclaré Average Fox. "Juste vous regardez!"
Le Fox moyen a arraché un coin de la porte d'entrée de la maison en copeaux. Elle l'a avalé en souriant, et est retournée pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
Après un certain temps, Average Fox a commencé à avoir l'air un peu mal à l'aise. Elle est devenue plus verte ...
   ... et plus écologique.
Un bûcheron entra dans la clairière. "Que fait ce buisson ici?" Il a demandé.
"Je ne suis pas un buisson, je suis un renard!" dit Average Fox.
"Ça parle!" s'écria le bûcheron. "Ces buissons parlants sont les pires. Je ferais mieux de les enlever avant que quelqu'un ne soit blessé."
"Non attends!" s'écria Average Fox, tandis que le bûcheron la prenait dans ses bras. Mais le bûcheron ignora ses cris et emporta le renard sous son bras.
Le renard moyen n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de chips et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorcière.
Little Fox s'est levé et s'est approché de la maison faite de gâteaux.
«Je vais manger toute cette maison», dit Little Fox. "Juste vous regardez!"
Little Fox a arraché un coin de la porte d'entrée de la maison fait de gâteaux. Il la déglutit en souriant, et revint pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
Après cinq ou six assiettes, Little Fox a commencé à s'agiter mal à l'aise sur place.
Il a arrêté de manger des gâteaux pendant un moment, puis a attrapé une autre fourchette.
Mais avant qu'il puisse le manger, il y eut un rugissement tout-puissant. Un rot de fond plus fort qu'une fusée qui décollait, propulsa Little Fox dans le ciel.
«Aggghhhhhh! s'écria Little Fox. "J'ai peur de la hauteur ..."
Little Fox n'a jamais été revu.
Little Fox n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de gâteaux et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorcière.
"C'est ça," dit la sorcière. "Je gagne. Je garde Blankey."
"Pas si vite," dit Lily. "Il reste encore une porte d'entrée. La porte d'entrée de la maison en chou-fleur. Et je n'ai pas encore eu de tour.
"Je n'ai pas à vous donner un tour!" rit la sorcière. "Mon jeu. Mes règles."
La voix du bûcheron portait à travers la forêt. "Je pense que tu devrais lui donner une chance. C'est juste."
"Très bien," dit la sorcière. "Mais tu as vu ce qui est arrivé aux renards. Elle ne durera pas longtemps."
«Je reviens tout de suite,» dit Lily.
"Quoi?" dit la sorcière. "Où est ton sentiment d'impatience? Je pensais que tu voulais que Blankey revienne."
Lily ignora la sorcière et rassembla un gros tas de bâtons. Elle est revenue dans la clairière et a allumé un petit feu de camp. Avec précaution, elle a cassé un morceau de la porte de la maison fait de choux-fleurs et l'a grillé au-dessus du feu. Une fois qu'il eut cuit et refroidi un peu, elle en prit une bouchée. Elle a rapidement dévoré la pièce entière.
Lily s'assit sur une bûche à proximité.
"Vous échouez!" gloussa la sorcière. "Vous étiez censé manger toute la porte."
"Je n'ai pas fini," expliqua Lily. "J'attends juste que ma nourriture diminue."
Lorsque la nourriture de Lily fut digérée, elle cassa un autre morceau de la porte fait de choux-fleurs. Une fois de plus, elle fit griller sa nourriture sur le feu et attendit qu'elle refroidisse un peu. Elle le mangea à un rythme tranquille puis attendit qu'il digère.
Finalement, après plusieurs séances, Lily se retrouva à la dernière pièce de la porte faite de choux-fleurs. Soigneusement, elle l'a grillé et l'a laissé refroidir un peu. Elle a terminé son dernier cours. Lily avait mangé toute la porte d'entrée de la maison faite de choux-fleurs.
La sorcière tapa du pied avec colère. "Vous devez m'avoir trompé!" dit-elle. "Je ne récompense pas la triche !"
"Je ne pense pas!" dit une voix. C'était le bûcheron. Il retourna dans la clairière, portant sa hache. "Cette petite fille a gagné juste et carré. Maintenant donnez Blankey ou je couperai votre manche à balai en deux."
La sorcière avait l'air horrifiée. Elle attrapa son manche à balai et le plaça derrière elle. Puis, soufflant, elle ouvrit la porte de la cage.
Lily se dépêcha et attrapa Blankey, vérifiant que son jouet préféré allait bien. Heureusement, Blankey était indemne.
Lily remercia le bûcheron, attrapa un souvenir rapide et se précipita pour rencontrer Shane. Il commençait à faire noir.
Quand Lily arriva chez Shane, elle passa ses bras autour d'elle.
"J'étais si inquiet!" s'écria Shane. "Vous êtes très en retard."
Tandis que Lily décrivait sa journée, elle pouvait dire que Shane ne la croyait pas. Alors elle a attrapé une serviette de sa poche.
"Qu'est-ce que c'est?" demanda Shane.
Lily déballa une poignée de porte faite de caramels. "Pudding!" dit-elle.
Shane est presque tombé de sa chaise.
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alien-20 · 4 years
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JOURNAL
15/11/2020
Il y a quelques mois j'ai fait une connerie. Comme un rappel à l'ordre, la vie m'a fait comprendre que je ne pouvais pas en finir ainsi. Il y a quelques mois j'en pouvais plus et tu as décidé de me laisser quand j'étais vraiment mal. Tout cette accumulation depuis des années, je me suis juste écroulée. J'ai fait deux, trois...Cinq pharmacie pour trouver ce qui aurait dû m'achever. En rentrant j'ai prit du temps mais j'ai fini par tout avaler. 120 pilules, moi-même je n’aurais jamais pensé y  arriver. Suite à mes adieux, tout le monde c'est inquiété. Et ma mère a fini par appeler une ambulance. Cher journal je ne pourrais t'expliquer tout ce qui c'est passé, j'ai tout oublié. Je me souviens juste de mes perfusions, de tous mes vomissements tard dans la nuit et de l'inquiétude de ma mère au téléphone avec le médecin. J'ai vraiment merdé...Et depuis ce jour j'ai vraiment essayé de t'oublier, de passer à autre chose. Je suis même partie à Grenoble reprendre les études malgré mes doutes et mes peurs. J'avais l'impression de revivre une fois là-bas. J'étais seule avec mon chien mais j'étais loin de tout ces problèmes dont regorge Strasbourg. Mais tu es revenu, tu m'as dit que tu n'étais pas bien alors je t'ai laissé à nouveau rentré dans ma vie. Et depuis, c'est la décadence. Je meurs sous l'anxiété que cette relation me procure. Apparitions de bouton, d'eczéma et même vomissements. J'ai peur que tu me quittes à nouveau sans aucune raison. Que je me retrouve à nouveau désarmé. La première fois est venue si subitement. Alors que tu me disais des "je t'aime", que tu m'enlaçais, tu as voulu tout finir. Et je ne le supporterai pas une deuxième fois. J'étouffe rien qu'à cette idée, j'ai peur de te perdre…
01/11/2021
Il c'est encore énervé contre moi et cette fois-ci c'est encore allé plus loin que d'habitude... Il m'a lancé une chaise dessus puis m'a frappé à la tête...Je suis tombée contre le lit et j'étais complètement sonné, j'avais mal... Et il a continué il m'a donné un coup au niveau de la jugulaire, j'arrivais plus à respirer. J'étais au sol entrain d'essayer d'attraper sa jambe, j'arrivais littéralement plus à respirer, je lui ai demandé de l'aide et il m'a dit qu'il en avait rien à foutre que je pouvais crever. J'ai vraiment cru que cette fois-ci c'était la fin...Après que j'ai pu reprendre mes esprits, il a saisie un couteau et faisait que se le mettre un sous la gorge en disant qu'il allait en finir. Il se mettait sur le toit en me regardant et en rigolant...
06/12/2021
Ça à recommencer, il a encore commencé à s'énerver contre moi...Il faisait que me dire des trucs dégueulasses, il m'a poussé contre le meuble et j'ai commencé à faire une crise de panique. Il a commencé à dire que je jouais la comédie, qu'il ne m'avait même pas touché. Il m'a craché au visage, je n'ai même pas réagi, c'est comme si plus rien n'avait d'importance à ce moment, je pouvais crever ça ne changerait rien pour personne. Il est parti et j'ai encore voulu de faire de la merde. J'ai commencé à prendre un peu toutes les boîtes de medoc que j'avais comme d'habitude mais j'ai pas réussi à me résoudre d'en finir, mon corps ne pouvait pas. Alors je me suis juste effondrée et j'ai pleuré encore et encore. Je sais plus quoi faire. Que quelqu'un m'aide...
30/12/2021
Encore une fois...C'est encore une fois arrivée, une crise de panique s'en ai suivi de suite. Hier c'était la même chose, c'était sur qu'il allait recommencer. Il ne s'en rend même pas compte et dès que ça arrive, il dit que je joue la comédie, que je n'ai rien fait. Il dit que c'est moi qui et taré,que c'est moi qui le pousse. J'essaie de pas rentrer dans son jeu mais il évoque mol entourage et tout ce qui c'est passé avec certains exs dans le passé. Il me dit d'aller crever et il a raison c'est vraiment ce que je devrais faire. Je sais plus quoi faire, j'ai l'impression de devenir taré. Il essaie de me pousser à bout pour que je lève aussi la main sur lui mais je ne le ferais pas, je ne veux pas. Je ne veux pas faire ça, je sais que je le regretterai automatiquement, il faut que je prenne sur moi, c'est tout ce que je peux faire pour que ça aille.
31/07/2024
Puis un jour c'est devenu trop dur de se lever le matin. De se lever, de prendre une douche, de se coiffer les cheveux et choisir des foutus vêtements. De se rappeler comment respirer. De comment mettre un pied devant l'autre alors que le sol sous mes jambes devenait des sables mouvants. Puis c'est devenu trop compliqué de continuer à sourire alors que tout n'allait pas bien, de fuir le passé et de continuer à avancer. Les choses simples de la vie, ne l'était plus vraiment. Et puis un jour, j'ai juste décidé que tout devait s'arrêter. Ce brouhaha dans ma tête, ces pensées qui fusent. Tout devait s'arrêter car après tout, rien n'avait d'importance. J'aurais pu partir, courir, sans m'arrêter, sans me retourner. Juste pour que ces pensées s'arrêtent. Juste pour que le tam tam dans ma poitrine s'apaise. Je voulais juste que tout s'arrête. Sans peine ni cri. Je voulais juste que ça s'arrête.
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agovie-blog · 7 years
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permission de vivre
cela va faire 7 mois que tu es plus là. Ça commence à faire un petit bout de temps, Il serait temps que tu rentres à la maison ou au moins que tu m appel parce que figure toi que je ne sais toujours pas faire à manger. je part en vacances lundi et les gars m'ont demandé de faire les courses, LES COURSES si tu m a vu je sais déjà que tu étais plié de rire. Quand j entends ce mot j'ai des sueurs froides à la limite de la crise de panique. Finalement quand j'ai honteusement avoué que la seule fois où j'ai fais les courses j'ai acheté 3 côtes de porc pour 8 euros en ayant l'impression d'avoir fait l'affaire du siècle, finalement ils m'ont dit "on va les faire ensemble" je ne suis épargné que à moitié.
Comme tu vois j'ai encore beaucoup à apprendre. J'espère que tu n'étais pas proche de moi quand la semaine dernière il m'a fallu 3 casseroles pour faire cuire des pâtes juste pour moi. Et que en plus j'ai réussi à les cramer. Bah oui j'ai pleuré seule devant cette casserole en me disant à quel point je suis largué sans toi. Des pâtes bordel !! J'ose pas inviter tes parents à manger, bien qu'ils s'attendent pas à grand chose mais tout de même.
Tu vois en 7 mois j'ai pas appris grand chose mise à part dormir seule, et quand je suis malade je dois me débrouiller seule et j'ai personne pour me dire " mon cœur même dans ton état tu es la plus belle du monde" tu avais ce talent de me faire croire que tu pensais des choses absolument incroyable. Maintenant je suis malade je me regarde et je me dis " si tu restes comme ça ma pauvre tu vas finir none" . Et pire ! je dois moi même me lever pour me faire mon petit dej alors qu avant tu attendais que j ouvre les yeux et là hop petit plateau au lit. On ne cesse de me répéter que je vais retrouver quelqu'un quand je serais prête, non mais qui sera à ta hauteur ? il ne faut pas comparer je suis d'accord mais je me suis habitué à être traité comme une reine. Si tu me vois accepter moins bien que toi tu serais peut être un peu déçu "j ai fait tant de efforts alors qu elle aurait pu se contenter de moins". Dis toi que si je rencontre quelqu'un de moins bien c est juste que j'en ai marre de mal manger. 😉
Sera bannie : alcoolique, drogué, ronfleur, égoïste, travailleur en restauration, menteur, inculte, avec une ex insupportable, déprimé, citadin... le temps s écoule et les mecs bien courrent de moins en moins les rues. Je n'ai pas peur de rester seule toute ma vie, j'en ai juste pas envi. Tu ne le voudrai pas.
Avant toi j'étais tombé sur un bon paquet de cons, entre les infidèles, le mec marié qui c est bien caché de me le dire, celui qui a fait un gosse avec une autre quand j'étais avec lui et c'est elle qui m'a prévenu, celui qui sortait de prison et qui me l'a pas dit où je me suis retrouvé dans une situation bien loin de mon univers. Et ceux que j'ai oublié, je t'avais toi j'y croyais pas je pensais pas mérité quelqu un comme toi et je le pense toujours. Mais tu as mis la barre très haute me voilà plus exigeante que jamais.
Depuis ton départ j'en ai rencontré des mecs, je te parle des exs qui ont réapparu du jour au lendemain... non je te parle des autres, mais je me pose la question, suis je pas prête ? personne ne t arrive à la cheville ? ou bien est ce que j'ai un don pour attirer les types bizarre ? j'en 1i bien rencontré un pas mal mais étais ce trop tôt ? trop compliqué ? je ne sais pas, mais les autres... trop bavard (oui plus que moi) , trop sûre de lui, trop premier degré, trop impatient, trop agité....
En tout cas ce que je peux te dire c'est que lundi je part en vacances là où on était et j'ai pas eu le choix et ça va être dur, mais je vais profiter, vivre et laisser mes soucis à la maison. Car mon amour mon cerveau va péter, 7 mois que je vis sans toi et 7 mois que j espère te voir passer la porte et rentrer et reprendre notre vie comme on l avais. Mais c'est impossible et je crois que je m'y ferais jamais.
je t aime plus que la mer et les étoiles et pour toujours
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fallenrazziel · 6 years
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Les Chroniques de Livaï #362 ~ UN CHOIX SANS REGRET (juillet 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Je déambule dans les rues d'Erhmich depuis déjà pas mal de temps, sans savoir si je veux rentrer ou non. Après l'annonce d'Erwin, je me suis lâchement enfui, n'en croyant pas mes oreilles. Et pourtant, je peux pas dire que je m'y attendais pas.
J'ai dormi dans un petit bois sur la route du nord, à la belle étoile, et ça m'a fait du bien. J'avais besoin de m'isoler des autres, et de faire le point. J'ai juste réussi à me coller un sérieux mal de crâne. Alors j'ai arrêté de penser et essayé sérieusement de dormir sinon mes yeux seraient tombés. Je me suis réveillé ce matin un peu moins fatigué et j'ai repris la route vers Ehrmihc.
Je connaissais pas tellement la ville alors j'en ai profité pour faire le touriste, tout en continuant de ruminer. Je me suis retrouvé près d'un champ de course et j'ai regardé les cavaliers galoper à fond de train sur la piste tandis que les bourgeois parieurs autour de moi gueulaient comme des gorets... En les regardant faire comme si de rien n'était, je me suis vraiment rendu que je vivais pas du tout dans le même monde. J'avais pas la tête à me mêler à eux. Mais c'était hypnotisant. Pendant quelques minutes, j'oubliais mon sujet d'inquiétude. Mais sitôt quittée cette foule bruyante, c'est revenu me hanter.
Je voulais pas que Erwin devienne major. Même si je me suis dit que c'était inévitable, ça me mettait en rogne. Et puis avec l'autre connard que j'avais chopé hier sans trouver le courage de lui faire sa fête devant sa petite famille... J'étais au bout du rouleau, j'avais envie de frapper quelqu'un, juste pour me calmer. Alors je suis entré dans le premier bar sur mon chemin, j'ai relevé mes manches et j'ai défié le premier venu de me battre au bras de fer. Deux se sont proposés, mais après les avoir vaincus sans difficulté, plus personne s'est présenté. J'avais encore de l'énergie à revendre, mais je savais pas quoi en faire. Alors, je suis revenu à Trost, à mon rythme.
Je traîne les pieds près du fleuve, tandis que la lumière baisse. Ca fait presque une journée entière que je me suis tiré. Et je suis pas plus avancé. Y a trop de trucs qui se bousculent dans ma tête. Je savais que nos vies allaient changer, mais certaines choses auraient pu rester les mêmes. Un major, ça mène pas son escouade, ça chevauche devant tout le monde en donnant des ordres ; ça se bat pas non plus, ça reste bien assis sur son cheval sans dévier de la route. Je connais Erwin, ça va l'emmerder d'en être réduit à ça. Ca me fait chier aussi... Je veux pas être sous les ordres d'un autre chef d'escouade... S'il m'inflige ça, je pourrais pas continuer à être explorateur... C'était pas ce que j'avais prévu, le jour où je me suis dit que...
C'était quand ? J'essaie de me remémorer le jour où je me suis fait cette promesse. C'était après la mort d'Isabel et Furlan, peut-être un mois plus tard, je sais plus. Erwin était en train de donner des instructions dans la cour et j'étais assis dans un coin à me morfondre en attendant l'instructeur des cours équestres. Mais je pouvais pas m'empêcher de remarquer à quel point il menait parfaitement tout le monde, avec toujours un temps d'avance, plein de prévoyance et... Je ne l'ai pas formulé directement comme ça mais je me suis dit qu'il avait quelque chose qui me manquait ; quelque chose que je n'arrivais pas à définir mais que je voyais très clairement en lui. Et je me suis promis de le suivre jusqu'à ce que je comprenne ce qu'était cette chose.
Je ne l'ai toujours pas trouvée mais la quête est grisante. Je veux pas qu'elle s'arrête. Mais tout ça... ce nouveau poids sur ses épaules... Quand je vois ce que Shadis est devenu, je veux pas que ça lui arrive... Je devrais lui dire de pas le faire, que c'est trop lourd... Mais je trahirai sa confiance si je faisais ça. Et puis, merde, il est le seul qui peut le faire, je le sais bien !
Je m'assois sur un trottoir, sous un réverbère qu'un type vient juste d'allumer et je pose mes bras sur mes genoux et ma tête sur mes bras. Toute ma vie me repasse devant les yeux, par bribes. Toutes ces vies que j'ai perdues... Maman... Clem... Isabel... Furlan... Greta... Et y'en a eu d'autres. Ils sont tous morts à cause de moi, d'une façon ou d'une autre. Je porte la poisse, j'y peux rien. Dès que je m'attache à des gens, ils disparaissent. Ma seule existence est une calamité...
Ces idées noires me traversent maintenant, alors que Erwin vient de nous annoncer sa nomination, le moment le plus important de sa carrière, de sa vie peut-être, et je ne peux que m'apitoyer sur mon sort. Je me sens nul. Erwin est à la hauteur, mais moi ? Est-ce que je suis encore prêt à subir des pertes douloureuses à cause de cette malédiction qui s'attache à moi ? Est-ce que je veux recouvrir de mon ombre tous ces gens qui ont foi en ce qu'ils font ?
Mon ombre... Non, ma fierté. Ca a toujours été ça ! Merde, v'là qu'il flotte ! Je me relève et va m'abriter sous une porte cochère en attendant que ça passe. Le son de la pluie me calme et je jette un oeil nouveau sur tout ça.
Réfléchis, Livaï. Pourquoi ils sont morts ? Clem m'avait demandé de rejoindre le gang et j'ai refusé ; par fierté parce que je voulais être libre. J'aurais pu accepter... et il serait peut-être vivant aujourd'hui. Ou pas, mais comment en être sûr ? J'aurais peut-être pu le sauver. Et Furlan et Isabel ? Ils sont morts parce que j'ai pensé qu'à moi, à mon envie de tuer Erwin, plutôt qu'à leur sécurité. Si j'avais écouté Furlan, ils seraient encore vivants je suppose... ou alors ils seraient morts à un autre moment, mais encore une fois, je ne le saurais jamais.
Et si j'avais pris de force le gaz de ce type au lieu de me laisser distraire par ses gémissements, Greta serait rentrée avec moi.
On ne peut pas savoir quelles seront les conséquences de nos actes. On peut juste avancer en espérant faire au mieux... C'est comme ça que Erwin fonctionne. Il avance toujours, même si tout s'écroule autour de lui. Il peut changer les choses car il n'a pas peur. Et moi, j'ai peur ?
Je me rends compte que je me suis menti pendant tout ce temps. Ce n'est pas mon existence qui porte malheur à mes proches ; j'ai juste fait... de mauvais choix. Des choix égoïstes. Je suis le seul à pouvoir décider de ce que je veux faire. Si je voulais être égoïste, je quitterai le bataillon maintenant, car ça sent tellement mauvais que je veux pas encore souffrir. Mais si je le fais... combien de gens vont encore mourir ? Peut-être plus, ou moins que si je restais ? Je n'en sais rien... Erwin le saurait peut-être...
Le tout c'est de ne pas regretter. Avancer, sans oublier les sacrifices, mais sans se retourner. Faire au mieux, faire ce qu'on peut... De toute façon, on ne peut pas savoir à l'avance de quoi l'avenir sera fait. Alors je vais m'en remettre à lui, car il en sait plus que tout le monde. Plus que moi en tout cas.
Pourquoi je me pose toutes ces questions alors que je sais que ma décision est déjà prise ?
Il a besoin de moi. Ses ennemis le cernent déjà, ils vont en profiter pour lui nuire... Je dois veiller sur ses arrières, c'est dans mes cordes. Et puis je ferais quoi de ma vie ? Bordel, Erwin serait même foutu d'oublier de manger si je suis pas là ! Avec tout ce qu'il va devoir gérer... Je dois rentrer, leur montrer que je suis là ; même si je suis toujours en colère parce qu'il a gardé ça pour lui sans nous en parler aussitôt.
Comme si le temps reflétait mon état d'esprit, la pluie cesse et l'air se fait plus clair. Je note au loin les fenêtres illuminées du QGR au dernier étage. Ca bosse encore là-bas ou bien... la bigleuse a pas organisé cette putain de fête, quand même ?! Elle en serait bien capable. Elle va fatiguer Erwin avant même qu'il ne prenne son poste ! Va falloir que je m'en mêle. Quoique... un verre ou deux me feraient du bien...
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losersetalors · 7 years
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ça a commencé des le cp, c'est pas les élèves qui ont commencer a me harceler, mais une prof, ma prof de co, je ne sais pas pourquoi, je ne sais plus ce que j'avais fait de "mal" peut être que je parlais juste trop, mais elle a décidée que je n'étais pas au niveau des autres, elle me mettait a l'écart des autres, quand les autres ont du passer aux cahier aux petits carreaux, elle n'a pas voulu que j'en ait aussi parce qu'elle disait que j'étais pas assez doué, ce qui est vrai, j'écrivais, et écrit toujours, très mal, elle m'as dit de recopier des lettres en boucle jusqu'à ce que j'y arrive, ça m'a tellement mis la pressions que j'ai rien réussi. Mais, le pire dans tout ça, ce qui m'a le plus marqué, c'est le "surnom" qu'elle m'a donné : "Poison" elle m'appelait comme ça, même devant les élèves, et, a cet âge, la, on est persuadé que les adultes ont toujours raisons, donc les autres élèves faisaient comme elle, ils m'appelaient poison, et me mettaient a l'écart. L'année d'après ne c'est pas trop mal passé, j'avais une prof fantastique, des "copains" et j'étais dans une classe double de ce1/ce2, il y avait les deux. A la fin de l'année, tous les ce1 avaient finit le programme de ce2, ils ont tous sauté une classe, sauf moi, parce que j'écrivais mal, et que j'étais de fin d'année, donc "trop jeune". Ne pas sauté de classe ne me dérangeait pas tant que ça dans le fond, ça m'a permis d'avoir une prof géniale. Mais c'est a partir de l'année suivante que ça a commence a vraiment allé mal, j'étais donc en ce2, et mes camarades de classe étaient en cm1, et a chaque fois que je les voyaient, c'était  des moqueries, ou des emmerdes, pendant des mois, on m'a engueulé parce que j'étais sensé donné un paquet de bonbons a quelqu'un, alors que je lui avait déjà donné, ça n'a l'air de rien, mais se faire insulter régulièrement pour un putain de paquet de bonbons, c'est fatiguant. Je crois que c'est aussi cette année la que j'ai commencé a me faire d'autres "amis" mais, je n'ai pas pu passer beaucoup de temps avec eux, parce qu'un de leurs amis,  m'empêchait d'aller leurs parler, il m'empêchait physiquement de les approcher, quand j'essayais d'aller leur parler, d'aller "jouer avec" il me repoussait. Du coup, je passais du temps avec deux autres mecs de ma classe, on jouait a se battre, enfin, c'était plus souvent moi qui me faisait taper, mais ça ne me dérangerait pas, je me disais que si au moins, c'était moi qui "demandait" a me faire taper, ils me laisseraient tranquille en dehors de ces moments. Je me disait que si je me rabaissait moi même, eux ne le ferait plus, comme si je leurs disait "hey, regardez, vous me détestez, je me déteste, on est du même côté !" à ce pour la, j'avais abandonné l'idée de me faire des amis, je voulais juste qu'on me laisse tranquille. Je ne me rappelle plus bien des années suivantes, elles sont assez flou, je sais que j'ai fais pas mal de conneries, j'essayais d'attirer l'attention a tout pris pour me faire apprécier, je pense que c'est peut être ça qui a encore plus repoussé les gens.. Je me souviens que je passait une bonne partie de mes recréés a marcher en silence dans la cour, en regardant le sol, pour ne pas croiser les regards je sais que les mêmes problèmes étaient toujours la, je trainais avec les plus jeunes, parce que comme j'étais plus âgé, ils "m'admiraient" mais, je me sentais profondément mal, je sais que, je me demandais "pourquoi ?" d'abord je me suis demander "a quoi ça sert d'avoir des amis si ça vous fait juste souffrir" puis, en observant les autres, je me rendais bien compte qu'il y avait plus que ça, alors je me suis mis a me demander "pourquoi moi je peux pas être comme eux ?" "pourquoi ils ne veulent pas de moi" j'en venait a penser que j'étais un monstre, que je ne méritait rien, je me disait que si personne ne m'appreciait, il devait bien y avoir une raison ! Non ? Ça a continué comme ça, et après d'autres années a me faire appelé "pleurnichard" "débile" "taré" la primaire c'est finit, et je suis passé au collège. J'ai fait une grosse connerie en choisissant mon collège, parce que, je sais pas pourquoi, mais une partie de moi était persuadée que j'avais encore des "amis" et que je voulais pas les perdre, je suis donc aller dans le même collège que tous les autres. La sixième ne c'est pas si mal passé il me semble, je m'étais fait quelques potes, mais je me sentais quand même très seul. J'étais dans la même classe que mes amis de sixième en cinquième, mais ce n'était pas pareil, elles étaient chacune ensembles, et n'en avait rien a foutre de moi, j'ai commencé a me faire insulté dans mon dos, a cause de la façon dont je m'habillais, tous le temps, et puis, c'était le même rengaine, je n'avais pas d'amis, tous les midis a la cantine j'étais seul, je me suis encore plus mis a penser que je ne méritais pas d'amis. Cette solitude m'a détruite, elle m'a bousillée le cerveau, je me m'étais a me dire que je m'infligeais ça a moi même que de toute façon, on s'en foutait de ce que je ressentais, parce que ma vie n'avait pas d'importance. Je me suis fait une amie au collège, qui est encore mon amie aujourd'hui, elle est la personne qui m'a permis de tenir, je pense que sans elle, je ne serais plus la. Parce que a part cette amie, tout ce que j'avais c'était des conversation sans âmes ou j'essayais de faire le malin pour montrer que je pouvais être utile, je donnais tout ce que je pouvais aux autres pour essayer de me faire accepter des autres, mais je savais que ça ne servait a rien, je savais que dans mon dos, ils se foutaient de moi, qu'ils s'en branlaient totalement de moi, mais j'ai continuer a me plier en quatre pour eux. Je passait mes recréés seul, a marcher en silence, assis sur un bac, ou au CDI, toujours les yeux baissés, parce que j'avais trop peur des regards des gens. Je me rappelle avoir entendu les mêmes choses des milliards de fois "si tu prenait soins de toi, tu pourrais être belle" et je me rappelle que tout en moi me criait de répondre "et pourquoi je voudrais être belle pour des gens qui me méprisent ?" je crois même que je l'ai répondu une fois. J'ai passer mon collège entier a me dire que le monde était laid, et que la vie ne valait pas la peine d'être vécue, je ne sais pas ce qui m'a fait continuer, je sais juste que c'est de que j'ai fait, j'ai tenu. Avec du recul, j'ai pardonné, je me dit "ils étaient jeunes et cons, c'est normal de faire ce genre de connerie, ils on sans doute grandit, changer, et ne referont plus ce genre de conneries, après tout moi aussi j'en ait fait des conneries, moi aussi j'en ait insulter des gens. Par contre, il y a une personne que je n'arrive pas a pardonner, ma prof de CP, c'est elle qui a lancé tout ça, une prof putain, je n'arrive pas a comprendre, et même si je pourrais trouver des explications, je n'arrive pas accepter qu'une prof ait pu fait subir ça a un élève. Et aujourd'hui, je suis là, je vais mieux, je ne vais toujours pas "bien" mais je vais mieux. Ces histoires m'ont laissés des séquelles, j'ai toujours peur qu'il y ait des moqueries cachée derrière les sourires des gens, toujours peur de foirer et qu'à ce moment les gens arrête de me parler, peur d'avoir l'air con, le ridicule ne tue pas, mais putain qu'est ce qu'il peut me faire du mal. Y'a des moments ou j'ai l'impression que chaque jour est juste un obstacle de plus en plus haut a franchir. Des jours ou j'ai envie de mourir. Mais, c'est seulement quelques jours, je vais mieux, mais, je suppose que ce que j'essaye de dire, c'est que je n'arrive pas a me débarrasser de cette peur, cette peur de vraiment être "Poison" de vraiment être quelqu'un qu'on ne peut pas aimer, de vraiment n'être qu'un raté et un taré, mais je continue d'avancer. Et puis, les vieilles habitudes ont la peau dure, j'ai passé tellement de temps a me rabaisser pour qu'on me laisse tranquille, que je n'arrive plus a penser autrement de moi même. Je suis encore en train de guérir de ces blessures, il y a des hauts et des bas, mais je m'accroche, et même si a certains moments la vie me mets par terre, je ferais toujours mon mieux pour me relever parce que, je me dit que, même si ma vie n'es pas importante a mes yeux, peut être que je peux aider quelqu'un, je veux pas perdre ma vie comme ça, je compte la garder, pour pouvoir la partagée avec les autres, leur permettre de se relever, comme certains on pu faire avec moi. Je guéris, lentement mais sûrement.
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