Tumgik
#Le tombeau scellé
birbliothecaire · 1 year
Text
Il est temps de lire Harrow la neuvième et de continuer à s'arracher les cheveux en se demandant si la thanergie est un euphémisme pour la radioactivité
15 notes · View notes
rown-cheese · 5 months
Text
LECTURE DE 2024 : Nona la Neuvième - Tamsyn Muir
Lecture terminée le 7 mai 2024 (52/70)
Alors. Alors, alors, alors. Cette 52ème lecture de l'année, qui est aussi mon 15ème roman de l'année, s'avère être le troisième tome de la tétralogie Le tombeau scellé, nommé Nona la Neuvième, roman écrit par Tamsyn Muir !
Je suis trop content d'enfin pouvoir parler de ce roman!!
Tumblr media
Résumé: Tout le monde semble devenir fou, autour de Nona, à cause de la sphère bleue qui gravite au-dessus de la ville, mais Nona, elle, s'en fiche. Elle veut juste être une fille comme les autres et vivre jusqu'à son anniversaire pour le fêter sur la plage, avec tous ses amis et les chiens du quartier, car elle ne sait pas quand elle devra rendre le corps dans lequel elle est née six mois plus tôt et qui ne lui appartient pas.
CW/TW: morts, meurtres, tentatives de meurtres, pensées suicidaires, tentatives de suicide, décomposition, cadavres, folie, nécromancie, violences verbales et physiques, mention de prositution, trouble de l'alimentation, cicatrices, guerre, ...
BONJOUR, BONSOIR, LAISSEZ-MOI VOUS PARLER DU TROISIEME TOME DE MA SAGA PRÉFÉRÉE !!
Je ne peux pas trop en dire, parce que c'est un tome trois et qu'il y a énormément de choses qui se passent, alors c'est difficile de ne pas spoiler, mais je ne peux que vous inciter à découvrir les premiers tomes, Gideon la Neuvième et Harrow la Neuvième. L'histoire est incroyable, et le fait qu'il y ait à chaque tome des narratrices différentes - mais l'histoire se suit, ils ne sont pas indépendants ! - nous permet de découvrir tout l'univers dans lequel l'histoire évolue, ce qui est génial.
Mais parlons de ce tome 3, avec le moins de spoilers possible. Pour ceux qui ont lu les tomes précédents, ont retrouve pleins de personnages qu'on a déjà vus, vous allez être servis! Et si vous ne connaissez pas, sachez que chacun des personnages de ce roman est incroyable (/srs), extrêmement bien écrit!!
J'ai adoré suivre Nona, voir sa douceur et sa naïveté trancher brutalement avec l'univers violent et dégueulasse du Tombeau Scellé. Et suivre sa vie, sa gentillesse, la voir au milieu de sa famille, des gens qu'elle aime... Vraiment, c'est incroyable à quel point même si elle ne comprend pas grand-chose à ce qu'il se passe, on en apprend énormément sur l'histoire.
Sincèrement, si je ne dois conseiller qu'une seule œuvre de ma vie, c'est celle-ci. Nona la neuvième a été incroyable, à la hauteur des tomes précédents, si ce n'est encore meilleur, et si vous voulez une lecture qui va totalement vous changer, n'hésitez surtout pas !! C'est LA meilleure œuvre que j'ai lue, vraiment, et j'ai si hâte de lire le prochain tome, dès qu'il sortira enfin!
2 notes · View notes
thelockedtombstuff · 1 year
Text
Bounjour les fans du tombeau scellé, Harrow la neuvieme vient de sortir en librarie en vf! Celebrons ensemble les petites victoires meme si très très late c’est pas grave.
Im not sure I have that many french followers but im so happy my friend finally gets to read it I must make a celebratory post about it. Im very happy about the small tlt community on tumblr and discord, but getting to scream about my disgusting rat wives irl is just something else entirely.
30 notes · View notes
rizwans · 1 year
Text
j’y pense (un forum tombeau scellé/jujutsu kaisen)
(je conseille à tou.te.s les fans de science-fiction de lire la trilogie du tombeau scellé si vous aimez la nécromancie, les subversions de genre - dans TOUS les sens du terme - les relations bien TOXIQUES et l’espace <3)
9 notes · View notes
francepittoresque · 1 year
Photo
Tumblr media
ANECDOTE | Un vin de 1500 ans découvert à Bordeaux en 1910 ➽ https://bit.ly/Vin-Gallo-Romain Les découvertes de vins antiques ne sont pas très nombreuses. La première se rapporte à l’analyse que fit Berthelot, en 1877, d’un vin romain contenu dans un tube de verre recourbé et scellé découvert dans un tombeau des Alyscamps, nécropole romaine arlésienne. Mais il s’agissait de vin ordinaire. En 1910, on découvrit une fiole de « tout premier Bordeaux »
2 notes · View notes
christophe76460 · 4 months
Text
Tumblr media
Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de l'entrée du tombeau... Elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus ...
Voici, deux hommes se tinrent devant elles, en vêtements éclatants de lumière ... Ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici, mais il est ressuscité. Luc 24: 2-6
La crucifixion de Jésus Christ : La résurrection (3)
Quelques femmes, qui avaient suivi Jésus Christ durant sa vie, ont assisté avec douleur à sa crucifixion et à sa mise au tombeau. Un tombeau taillé dans le roc et fermé par un énorme disque de pierre. Les chefs religieux craignent que les disciples de Jésus ne dérobent son corps : des scellés sont apposés, des soldats montent la garde.
Ces femmes dés l'aube du premier jour de la semaine ( dimanche ), retournent au tombeau pour embaumer le corps de Jésus avec des aromates. Elles se demandent : " Mais qui nous roulera la pierre ? " A leur arrivée, stupéfaction, la pierre est roulée et la tombe est vide ! Des anges leur déclarent :
" Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? ... Il est ressuscité ! " Elles quittent le tombeau remplies de joie, et se souviennent que Jésus avait effectivement annoncé sa résurrection. Ainsi les plans de Dieu se sont accomplis.
l'apparente défaite publique de Jésus sur la croix a succédé sa victoire sur la mort : elle est vaincue ! Jésus, vivant, rencontre Marie, puis des disciples (Jean 20: 11-23). Ensuite, plus de 500 personnes à la fois l'ont vu (1 Corinthiens 15: 6).
Ignace, historien du deuxième siècle, écrit : " Jésus mourut réellement, fut enseveli et il est ressuscité d'entre les morts ". Le Fils de Dieu est vivant à toujours ! La résurrection de Jésus Christ est la preuve et la garantie de la résurrection des croyants et d'une vie éternelle de bonheur auprès de lui.
Voyant qu'il ne gagnait rien, mais plutôt que cela tournait à l'émeute, Pilate prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : je suis innocent du sang de ce juste (Jésus Christ). Matthieu 27: 24
0 notes
titou-nz · 1 year
Photo
Tumblr media
Vallée des Rois, Tombeau de Toutânkhamon - Égypte
La découverte
En 1902, l'Américain Theodore Monroe Davis obtient la concession de fouilles dans la vallée des Rois. Pendant une douzaine d’années, il découvre une trentaine de sépultures d’importances diverses. Mais quand il cède sa concession à Lord Carnarvon au tout début de 1915, il est persuadé que « la vallée des Tombes est désormais épuisée ».
À plusieurs reprises, il est pourtant passé tout près de la tombe de Toutânkhamon. En particulier en 1905-1906, en 1907 (découverte de KV54, cache utilisée après les funérailles du jeune roi contenant les vestiges de l'embaumement de Toutânkhamon) et surtout en janvier 1909. À partir de l'automne 1917, Howard Carter reprend le travail de fouille avec l’unique objectif de trouver enfin la tombe de Toutânkhamon, choisissant comme lieu de prospection un triangle délimité par les tombeaux de Ramsès II, de Mérenptah et de Ramsès VI (vallon comblé par les déblais de creusement de ces tombes, les niveaux antiques antérieurs à ces tombes étant virtuellement intacts). Les résultats sont cependant peu encourageants et après la décevante campagne de 1921-1922, Lord Carnarvon est sur le point d’abandonner à son tour. C’est l’opiniâtreté de Carter qui seule parvient à le convaincre d’entreprendre une ultime campagne de fouilles en automne 1922. Il s'attaque aux cabanes d'ouvriers (abris en pierre sèche érigés par les artisans qui ont travaillé à l'aménagement de la tombe de Ramsès VI) construites sur deux mètres d'épaisseur de déblais, pour fouiller dessous.
Le mercredi 1er novembre 1922, le travail de fouille commence. Le 4 novembre, Hussein Abdel-Rassoul, un porteur d'eau, découvre la première marche d'un escalier qui s'enfonce dans le sol. Le lendemain, douze marches sont dégagées, laissant apparaître le haut d'une porte dont les sceaux sont estompés et peu lisibles. Le 6 novembre, Carter envoie un télégramme crypté à Lord Carnarvon alors en Angleterre : « Avons enfin fait une découverte extraordinaire dans la vallée : une tombe somptueuse dont les sceaux sont intacts ; l'avons refermée jusqu'à votre arrivée ; félicitations ». Carnarvon arrive à Louxor le 23 novembre 1922, accompagné de sa fille Evelyn Herbert.
Le 24 novembre, les fouilles reprennent : la totalité de la rampe d'escalier est rapidement dégagée et les sceaux apparaissent très lisiblement sur le bas de la porte scellée et murée à la chaux : il s'agit bien de la tombe de Toutânkhamon. Malheureusement, des traces de maçonnerie sur la partie supérieure gauche de la porte laissent penser que la tombe a été « visitée » dès l'Antiquité.
Le 25 novembre, la première porte murée est ouverte et le couloir sur lequel elle donne porte les traces d'un tunnel creusé par la seconde intrusion des pillards (boyau rempli par la suite par des pierres plus grosses et patinées). Le dimanche 26 novembre, ce corridor est dégagé. Un trou dans la deuxième porte scellée (avec le sceau de la nécropole « le chacal couché et les neuf prisonniers ») est percé avec une barre à mine. Carter utilise une bougie pour s'assurer qu'aucun gaz carbonique toxique n'émane de cette brèche et est le premier à jeter un œil dans « l'antichambre ». Il devine dans la pénombre le carphanaüm correspondant à un important mobilier funéraire et décrit dans son journal l'échange mythique : « Voyez-vous quelque chose ? » demande avec impatience Carnavon. « Oui, des merveilles ! » bredouille Carter.
Le 28, un passage est creusé dans la troisième porte qui ferme la « chambre funéraire » puis celui-ci est rebouché avec du plâtre frais, Carter utilisant des copies de sceaux antiques de la nécropole pour imprimer dans l'enduit la fausse preuve que l'endroit est intact : l'ouverture officielle de la porte n'a lieu que le 17 février 1923, devant l'inspecteur des Antiquités. Carter décide de révéler officiellement la découverte le 29 novembre, mais le moment est assez mal choisi : depuis la proclamation unilatérale d'indépendance de mars 1922 par le roi Fouad Ier, la situation politique est tendue et les autorités britanniques en Égypte sont confrontées à une vague de meurtres de leurs ressortissants. La cérémonie se déroule donc en petit comité, mais Carter a eu la présence d'esprit de joindre à l'invitation d'Arthur Merton, le représentant du journal The Times, un petit résumé sur Toutânkhamon et la XVIIIe dynastie : le 30 novembre, le journal londonien consacre deux pleines pages à l'événement. Même le célèbre égyptologue Flinders Petrie, sollicité par The Times, se fend d'un commentaire élogieux.
Dans les jours qui suivent, l'agence Reuters et les journalistes égyptiens transmettent leur propre version de la découverte. La nouvelle se répand dans le monde. Aussitôt, des visiteurs de plus en plus nombreux affluent à Louxor et veulent déjà visiter le fameux tombeau : dès le 6 décembre, Carter profite d'un déplacement au Caire pour acquérir du matériel technique et photographique et pour commander une porte en fer pour fermer la tombe. Cette popularité va pourtant servir l'égyptologue : de nombreuses institutions scientifiques se proposent spontanément pour l'aider à exploiter la découverte, à commencer par le Metropolitan Museum of Art de New York qui attend sa part du butin.
Rapidement, Carnarvon et Carter comprennent qu'ils ne parviendront pas seuls à exploiter la découverte et qu'ils ont besoin du support d'une équipe renforcée, laquelle se constitue progressivement de plusieurs chercheurs et spécialistes, qui souvent proposent spontanément leur assistance : le chimiste Alfred Lucas, l'égyptologue Arthur Mace, James Henry Breasted, les architectes Walter Hauser et Lindsay Hall, le philologue britannique Alan Gardiner, le photographe Harry Burton, Arthur Callender, l'égyptologue Percy Newberry…
Le dégagement total de la tombe demande dix ans, délai qui exaspérait la presse ; celui de l'antichambre commence le 27 décembre 1922. Carter procède avec beaucoup de minutie et manière systématique : numérotation de tous les objets découverts, photographies nombreuses, croquis, relevés, descriptions, etc. Les tombes avoisinantes servent d'abri, de studio photographique ou d'atelier de restauration. Les pièces dégagées sont envoyées au Caire par bateau ou par train.
0 notes
baishayuinjapan · 3 years
Text
01&08/05 : Koya-san, Horyu-ji et Muro-ji - L’arrivée du Bouddhisme au Japon
Lors de ces deux jours fériés en France je me suis permis des petites excursions dans les alentours de Osaka en voiture, entre 1h et 2h de route de l’appartement. Vous noterez les noms compliqués de ces sites, sachez que le suffixe “san” signifie au Japon “Monsieur”, mais également “Montagne” d’où les maintes répétitions de “Fuji-san” il y a quelques semaines. Le suffixe “ji” quant à lui signifie “Temple”, mais peuvent également être utilisés “dera” ou “in”. Ce billet sera particulièrement long mais pas moins intéressant je l’espère !
Pour commencer, un petit aperçu d’où je suis allé et quand : en bleu le 1er, en rouge le 8.
Tumblr media
Les routes au Japon ne sont vraiment pas passionnantes : on est loin des beaux paysages naturels français, ici ça se résume à des autoroutes survolant la ville d’Osaka (c’est malgré tout fascinant de conduire à grande vitesse entre les buildings à plusieurs dizaines de mètres de haut), ainsi qu’à des traversées de zones industrielles. 
Koya-san est célèbre pour son ensemble monastique bouddhiste au milieu de 8 montagnes recouvertes de forêt, apparentant le tout à une fleur de lotus. De plus (et je ne l’appris que sur place), il est possible de passer la nuit dans des temples pour goûter la cuisine végétarienne et assister aux rituels matinaux des moines (mais cela a un prix, globalement 100 euros la nuit). Ce site est par ailleurs classé au Patrimoine Mondial. Pour la petite histoire : Kobo Daishi, moine de Shikoku (une île du Japon) étudie en Chine le bouddhisme ésotérique en 804 et commença à la promouvoir à son retour au Japon deux ans plus tard. Il a beaucoup de succès dans la capitale mais aspirant vivre dans les montagnes, il fût autorisé à fonder un monastère en 816 pour fonder une école de bouddhisme. Selon la légende, l’emplacement de Koya-san résulterait d’un lancer de son vajra (objet rituel) dans les airs. S’égarant dans les montagnes, Kobo Daishi rencontra un chasseur et son chien (qui serait en réalité le dieu de la Montagne) qui le conduisit face à un arbre dans lequel serait logé son vajra, à l’emplacement donc des temples installés aujourd’hui. 
Je commence par le premier site, Garan regroupant 8 temples dont la plupart ont brûlé et furent reconstruits. Le principal monument est une pagode de 50m de haut à l’intérieur de laquelle de nombreux bouddhas sculptés et peints sont représentés.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
On retrouve d’ailleurs dans ce complexe le Sanko no Matsu, pin dans lequel le vajra a été retrouvé.
Tumblr media
Un peu partout dans la ville on ressent très clairement l’atmosphère religieuse de cette zone, avec un grand nombre de temples et de petites habitations privées qui servent certainement encore de lieu de prière ou de méditation. Parmi les temples encore en activité on retrouve aussi le Kongobu-ji datant du 19è siècle sur lequel on peut apercevoir des gravures dans le bois d’une incroyable précision
Tumblr media Tumblr media
Je me dirige à pieds en direction du site principal de la ville et profite à la fois du beau temps, des beaux paysages ainsi que des jolis temples que je croise. 
Tumblr media Tumblr media
Je déjeune par ailleurs dans un petit restaurant tenu par un Japonais et sa femme venant de République Tchèque avec laquelle je discute un peu : cet endroit est généralement très très fréquenté par des touristes Japonais et internationaux mais bien entendu malgré le soleil, peu de gens prennent le “risque” de se déplacer trop loin. Tenir un restaurant est donc compliqué pour eux, le gouvernement leur ayant déjà versé des aides l’an dernier et réitéreront cette année : une année de plus et ils se voient déjà changer de domaine dans moins d’un an...une raison de plus pour espérer que les frontières rouvrent vite et que les restrictions soient allégées.
Après une marche au travers de la petite ville de Koya, j’arrive à Ichi-no-hashi (hashi signifiant pont), une petite passerelle permettant d’accéder à ce site se découpant en plusieurs partie. Tout d’abord un chemin pavé long de 2km serpentant dans une grande forêt de cèdres multi-centenaires. Ce chemin est bordé...de tombes. Plus de 200 000 tombes formant un cimetière bouddhique, appartenant à de grands seigneurs et moines Japonais leur permettant d’être présents au moment où Kobo Daishi sortira de sa méditation (explication un peu plus tard). 
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Vous remarquerez que ça ne ressemble pas au cimetière du Père Lachaise mais bien à une promenade un peu austère dans les bois. Pendant ce chemin on peu faire face à de nombreuses légendes, telle que croiser une pierre près de laquelle on peut entendre les pleurs des gens en enfer, ou bien un puis au fond duquel si notre visage ne se reflète pas on risque de mourir dans les 3 ans. A énormément d’endroit on retrouve aussi des gorinto. “Go”, signifiant 5, ce sont des ouvrages en pierre représentant les 5 éléments de bas en haut : la terre (carré), l’eau (boule), le feu (triangle), le vent (demi lune) et le ciel (larme). Les symboles de ces éléments sont gravés sur chaque partie de ces Gorinto.
Tumblr media Tumblr media
On arrive finalement à la zone la plus sacrée du site et probablement du Japon, dont l’entrée est marquée par le Mizumuke Jizo, une ligne de statues en métal sur lesquelles les pèlerins versent de l’eau afin d’apaiser les âmes des ancêtres.
Tumblr media Tumblr media
La photo juste au dessus est la vue du pont Kobo-no-hashi avec ses revers de planches en bois sur lesquelles figurent le nom des 37 divinités de Kongokai. A partir de ce point, il devient interdit de prendre des photos mais également de regarder son téléphone, courir et même parler! J’ai vu un grand nombre de restrictions mais c’est la première fois que j’en vois autant d’un coup, preuve de l’importance de ce site. Pourquoi ce site est-il si sacré? Car en 835, Kobo Daishi entama après un jeûne puis une méditation d’une semaine au terme de laquelle il avait prévu de s’éteindre. Son tombeau fût scellé et fût rouvert au 10è siècle par des moines curieux qui le trouvèrent vivant avec une longue barbe et cheveux. La légende raconte donc qu’il attend seulement l’arrivée du Bouddha du Futur pour se réveiller et c’est pourquoi tous les matins, des moines viennent apporter un repas rituel près de cette tombe. Aujourd’hui, l’école bouddhique compte 3500 temples et plus de 10 millions de fidèles. 
Le pavillon principal est le pavillon des Lanternes, dont plus de 10 000 recouvrent les murs et le plafond. Le mausolée est situé derrière ce pavillon mais il est bien sûr impossible de s’approcher de bien près. J’ai d’ailleurs vu une personne chanter devant le mausolée et les centaines de fleurs qui le garnissent, c’était poignant. Cette dernière étape est donc très chargée en histoire et l’atmosphère est vraiment unique, marquée par le respect et la mysticité, bien que l’endroit en lui même ne soit pas mémorable pour son architecture. 
Une des particularités de ce temple est l’interdiction d’accès aux femmes jusqu’au 20è siècle, période assez tardive à partir de laquelle la gente féminine fût autorisée à y accéder. La raison est que la présence de femmes risquerait de déranger les moines dans leur travail quotidien. Au contraire (préparez-vous à la transition) de Muro-ji où je suis allé le 8 mai qui a pour surnom le “Koya-san des femmes”. Cet endroit est également à l’abri d’une épaisse forêt et est dédié à la même école bouddhique que Koya-san à la différence que les femmes peuvent y accéder depuis de 12è siècle. Aujourd’hui encore environ 80% des personnes fréquentant ce temple sont des femmes (et je peux confirmer que bon nombre de femmes gravissent les plus de 700 marches permettant d’accéder au temple principal, l’Oku-no-in). Bien que l’atmosphère soit moins pieuse, le site vaut le détour pour son emplacement, ses nombreux temples et statues
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Bon, il ne faut tout de même pas oublier que mêmes les endroits religieux nécessitent un peu de maintenance, ce n’est donc pas impossible de tomber sur des scènes assez originales, entre tradition et modernité
Tumblr media
Je me suis également promené dans cette petite ville, ça fait du bien de voir qu’il existe des zones encore assez rurales avec des familles, logements et champs authentiques. 
Tumblr media Tumblr media
J’ai par ailleurs été assez surpris de voir sur la route une petite zone peuplée d’une 30aine de silhouettes étrangement immobiles, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il s’agissait en fait de poupées grandeur nature! Un peu flippant mais également attendrissant, je pense que c’est une petite attraction touristique amateur qui doit en faire sourire plus d’un :)
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Je termine enfin par un autre temple que j’ai fait dans la même journée, le Horyu-ji qui est tout simplement le plus ancien du Japon fondé en 607 par le prince Shotoku dont on retrouve nombre de ses représentations partout sur le site, acteur majeur de l’implantation du bouddhisme au Japon. Certaines constructions seraient parmi les plus vieilles constructions en bois au monde ce qui lui valu d’être le premier site classé au Patrimoine Mondial en 1993. Parmi elles, le Kondo (à gauche, le pavillon principal) et la pagode (à droite). Admirez encore une fois les créatures sculptées dans le bois!
Tumblr media Tumblr media
A l’intérieur de ces bâtiments on retrouve des triades de Bouddhas, des fresques ainsi que des statues toutes plus précieuses les unes que les autres du fait de leur âge. Parmi elles la Triade du Bouddha Sakyamuni réalisé par un célèbre sculpteur en 623
Tumblr media
On trouve aussi dans un musée une statue de Kudara Kannon, mondialement célèbre pour sa forme fine élancée et son air “présentant un mélange de grâce et de miséricorde”. Elle est seule dans sa pièce et intrigue beaucoup de touristes ce qui me faisait étrangement penser à notre chère Joconde.
Tumblr media
Enfin, le reste du complexe est composé de beaux pavillons, statues et édifices dont chacun ont leur histoire, mais je ne vais pas rentrer dans le détail historique car on en aura pas fini !
Tumblr media Tumblr media
Et voilà pour ce billet sur l’arrivée du Bouddhisme au Japon. Tout se passe dans la préfecture de Nara dont la ville principale porte le même nom (Nara). Je n’y suis pas encore allé, mais je n’y manquerai pas. C’est en tout cas passionnant de voyager dans le passé et de découvrir que chaque bâtiment, chaque statue possède sa propre histoire! 
2 notes · View notes
blanche-page · 5 years
Text
Littérature mon amour
“Il y a des choses tristes en ce monde dont la vue porte des réflexions lugubres ; je n’en connais pas de plus laide et de plus triste qu’une porte de prison : cela donne froid au cœur plus qu’une porte de tombeau ; les morts sur lesquels une pierre est scellée ne sentent plus ; les prisonniers, eux, sont enterrés vivants.”
                                                           Hector Malot, Sans famille, 1878.
Tumblr media
9 notes · View notes
yes-bernie-stuff · 2 years
Text
Il est ressuscité !
Ne soyez pas effrayé ! Il est ressuscité !
17/04/2022
“Elles sortirent du tombeau et s’enfuirent… Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur” Mc 16. 8 Le dimanche de Pâques débute dans la peur. Il fait à peine jour et trois femmes se hâtent vers le tombeau de Jésus, pour accomplir le rituel de préparation du corps avant que la tombe ne soit scellée. Au lieu d’y trouver le corps du crucifié, elles découvrent un jeune homme habillé tout de blanc qui leur déclare, comme si de rien n’était : “Il n’est pas ici, Il est ressuscité. Allez Le retrouver en Galilée.” Alors elles s’enfuient, épouvantées, sans rien dire à personne ! Pourquoi cette peur ? Pensaient-elles que ce jeune homme était un menteur et se moquait d’elle ? Qu’il était à la solde des Romains et profitait de la situation pour s’amuser à leur dépens ? Ou étaient-elles effrayées à l’idée que cette promesse de Jésus, qu’elles n’avaient pas comprise auparavant, venait en fait de s’accomplir ? Et nous, avons-nous peur de Jésus ressuscité ? Peur qu’Il n’exige trop de notre vie, peur de Le sentir trop proche de nous, même si nous ne Le voyons pas ? Peur de comprendre que Sa résurrection va transformer notre vie ? Jésus crucifié pour nos péchés, cela ne nous engage pas trop. Mais Jésus ressuscité, c’est une autre affaire. Allons-nous tenter de nous enfuir comme le firent ces 3 femmes loin de la réalité de ce Jésus qui a conquis la mort ? Et nous arrivons à l’étrange conclusion de l’évangile de Marc. La conclusion courte se termine avec le verset 8 : “Elles ne dirent rien à personne car elles avaient peur.” La fin du texte est-elle vraiment aussi désespérante ? Mais la conclusion longue se termine par des rencontres entre Jésus et Ses disciples au cours desquelles Jésus leur confie la mission de prêcher partout la Bonne Nouvelle. Ne soyons donc pas effrayés à la découverte de la résurrection, mais encourageons-nous ensemble et faisons preuve de courage afin de poursuivre la mission que Jésus nous a confiée. Héritiers de la résurrection de notre Seigneur à Pâques, nous avons reçu l’autorité que Jésus a conférée à Ses disciples (Mc 16. 17, 18, 20). Réjouissons-nous, Il est ressuscité !
0 notes
birbliothecaire · 1 year
Text
Et puis Harrow est folle donc franchement il est possible qu'il n'y ait aucune morte dans le tombeau scellé finalement
1 note · View note
whileiamdying · 4 years
Text
NOA NOA
[ ... ]
PARAHI TÉ MARAË [Là réside le Temple]
   _Passant, l'âme divine anime jusqu'aux lieux    Où s'accomplirent les ineffables mystères.    Comme Hina est la lune et, Téfatou, la terre,    Passant! le Temple vit, passant! le Temple est Dieu.
   Or, plus d'un sage a vu s'ouvrir sur les hauts lieux    Des bouches que la soif de notre sang altère:    Garde-toi des sommets qu'on croirait solitaires,    Toute cime est un Temple et tout Temple est un Dieu.    O passant! garde-toi de marcher sur la terre    Où s'épancha le vin rouge et noir des mystères,—    Tu sentirais dans tes talons la dent d'un Dieu.
   Car, tandis qu'en nos coeurs le culte pur s'altère,    Un Temple indestructible habite les hauts lieux,    Et les Dieux éternels y rêvent, solitaires._
I
   _Sommet d'horreur de l'Ile Heureuse, là réside    Le Temple, lieu vivant, ouvert, sauvage, avide.    Là sont les pieds des Dieux qui supportent le poids    Des cieux, là vient mourir la richesse des bois,    Tout en haut de l'Aroraï, cimier des cimes,    Là s'égouttait le sang, autrefois, des victimes    Où les vivants communiaient pieusement,    Et ce rite était cher aux Atuas cléments    Qui, gouvernant selon leur sagesse profonde,    Autrefois! l'effroyable expansion des mondes,    Pardonnaient à la vie en faveur de la mort.    Alors l'Ile était riche, et le peuple était fort,    Et connaissait l'amour, et connaissait la joie.    Qui buvait, au sommet d'où le soleil flamboie    Et rayonne sur l'univers, le flux vital    De la douleur. Splendeur d'autrefois féodal!    Alors Otahiti riait dans la lumière.    Fille franche des eaux, délicieuse et fière.    Qu'illustraient de son sang les sacrificateurs,    Quand, de toute l'ardeur du ciel, sur les hauteurs    Sublimes, Taora, que sa gloire contemple,    Entretenait la flamme homicide du Temple    Où venaient les héros allumer leur vertu.
II
   Or, voici que le cri des victimes s'est tu,    Et voici que partout, dans les langueurs de l'Ile,    Coeurs de mâles et flancs de femmes sont stériles.    La prudence, la peur et l'épargne ont tari    Le sang dont le sommet sacré n'est plus fleuri    Et qui stagne aux longs bords des siestes énervantes.    Et la vieille Forêt, dont la sève fervente    Prodigue éperdument ses flots insoucieux—    Palmiers fins dont le front frémit au bord des cieux,    Tamaris, hibiscus, fougères gigantesques,    Lianes sinuant leurs souples arabesques.    L'arbre de rose et le manguier qui chargent l'air    D'un faste d'ombre et de parfum, l'arbre de fer,    Le santal odorant dont l'écorce étincelle,    Et toute la Forêt généreuse, où ruisselle    En nappes d'ombres par les lourdes frondaisons    Et s'évapore en amères exhalaisons    La puissante liqueur de l'éternelle vie,    La Forêt douloureuse et la Forêt ravie,    Où la nature naît, meurt et renaît sans fin,—    Dénonce et blâme avec le tumulte divin    De l'amour la folie et le crime de l'homme,    Qui, de ses pâles jours lâchement économe,    Et corrompu d'orgueils interdits aux mortels,    S'empoisonne du sang qu'il dérobe aux autels!
III
   _Vers la cime à jamais déserte et diffamée,    Où ne s'exhale plus la féconde fumée    Du sang, vers le lieu mort ou régnèrent les Dieux,    Où l'homme pria, seuls font les arbres pieux,    De leurs rameaux légers agités par la brise,    Un geste d'encensoir vaste qui s'éternise.
   Vers le rivage ému de frissons argentés    Rit et chante, aime et dort toute une humanité    Puérile, ingénue, oublieuse, frivole,    Rayonnante au soleil, comme les vagues molle.    Et jouissant du jour tant qu'il luit.—Iméné!    Glas de la vie! Echo du passé profané!    Chant immémorial de gaîté démentie    Par la menace de très haut appesantie!_
IV
   _Les Dieux sont mort, et Tahiti meurt de leur mort.    Le soleil autrefois qui l'enflammait l'endort    D'un sommeil désolé d'affreux sursauts de rêve,    Et l'effroi du futur emplit les yeux de l'Eve    Dorée: elle soupire en regardant son sein,    Or stérile scellé par les divins desseins.
Les Dieux sont morts.—Mais quand, sur son char de ténèbres,
   Le Soir, pourpre d'amours et de meurtres célèbres,    Apparaît, pourchassant le Soleil furieux.    Du fond de leur tombeau se relèvent les Dieux    Qui, sur la cime, en un formidable concile,    Durant toute la nuit demeurent, immobiles,    Les bras dardés vers la mer. Et, du haut du mont,    Par milliers vers la grève essaiment les démons,    Tupapaüs, esprits des morts, larves cruelles,—    Qui, dans l'étroite case, en repliant leurs ailes,    Vers la couchette où la peureuse ne dort pas,    Se glissent, froids frôleurs, et chuchotent tout bas:
   C'est l'heure des Dieux, c'est soir des Dieux, c'est Soir!    Viens: pour les servir c'est toi qu'ils ont élue.    C'est soir de la mort et de l'amour, c'est Soir!    Viens: pour les aimer c'est toi qu'ils ont voulue.
   Tu n'iras plus danser au bord de la mer,    Cueillir en chantant la fleur des lauriers-roses,    Baigner l'or de ton corps à l'or de la mer,    Fondre ton rêve au vague rêve des choses.
   Tu ne dormiras plus sous les pandanus,—    Nous allons te saisir entre nos mains creuses:    Les vivants qui t'aimaient sous les pandanus    Ont-ils su féconder ta chair amoureuse?
   Ton sang est condamné! Le temps est venu    Où l'homme doit mourir pour ne pas revivre!    Il a trahi ses Dieux: le temps est venu    Où dans la nuit de la mort il doit les suivre—    Afin que le Roi, le seul Roi, Taora,    Couve à nouveau l'oeuf de l'éternel mystère,    Afin que le Roi, le seul Roi, Taora,    Partage à de plus grands que l'homme la terre.
   Et comme une femme était, au premier jour,    De qui procéda la vie et l'espérance,    Qu'une femme aussi se lève, au dernier jour.    De qui vienne la mort et la délivrance.
   Tu n'échapperas pas à l'amour des Dieux!    Ils te possèderont dans ta juste joie,    Téhura, glorieuse amante des Dieux,    Ou tu seras dans ton désespoir leur proie!
   C'est l'heure des Dieux, c'est soir des Dieux, c'est Soir!    Viens: pour les servir c'est toi qu'ils ont élue.    C'est soir de la mort et de l'amour, c'est Soir!    Viens: pour les aimer c'est toi qu'ils ont voulue.
   Et l'enfant voit dans sa terreur le sanctuaire    Antique, l'appareil des rites mortuaires,    L'autel, le prêtre rouge, et l'oeil phosphorescent    Des démons, et les Dieux au geste menaçant,    Et sa race au grand coeur d'autrefois, qui succombe    Et gravit humblement les rampes de la tombe    Où l'appellent les Dieux qu'elle a mis en oubli:    Sommet d'horreur de l'Île Heureuse, là réside    Le Temple, lieu toujours vivant, toujours avide._
V
   L'enfant voit—et déjà les temps sont accomplis.    L'homme est mort. Il est mort pour ne jamais renaître.    Les Îles et les Eaux servent un autre maître,    Meilleur, et dont les yeux sont des foyers d'amour    Et de joie,—et l'enfant, qui s'étonne du jour    Nouveau, songe qu'elle est morte,—et la mort est douce    Comme la sieste, au bord de la mer, sur la mousse.
* * * * *
   _L'Aroaï tonnait dans la nuit du déluge,    Inaccessible et seul, phare, temple, refuge,    Parmi l'horreur de l'épouvantable marée,    Et, lui dédiant leurs âmes désespérées,    Quelques uns, les meilleurs de tes fils, race impie,    Race oublieuse du vrai chemin de la vie,    Atteignirent la Cime et purent voir encore    Sur l'abîme des eaux se lever les aurores.
   Bientôt recommença la coutumière extase:    Lumière! Amour! Bientôt le seuil fleuri des cases    Sonna du rire clair des enfants. L'Ile Heureuse    Respirait à nouveau la lumière amoureuse,    Et du sommet sacré les Dieux veillaient sur elle.    Car elle fut durant de longs âges fidèle,    Et, gravissant aux jours marqués la cime rude,    Aux Invisibles de la haute solitude    Les générations longtemps, selon le rite,    Versèrent le flots des libations prescrites.    Vint le crime et vint la peine.
       Ceux qu'on oublie,    Les Dieux se sont vengés sur ta gloire, abolie,    Race défaite, race réduite et captive,    Et tu ne mires sur l'enchantement des rives    Que l'indolence d'un sourire nostalgique    Où le ressouvenir de ta grandeur tragique,    Écrit en traits d'inaltérable orgueil, demeure.
   Qu'attends-tu, sachant la fatalité de l'heure    Et que les Dieux trahis ignorent l'indulgence?
   Ah! reconquiers ton vieil honneur dans leur vengeance!    Hors du temps lâche qui lentement te décime,    Bondis jusque vers l'éternité de la Cime    Qui tonne encore comme en la nuit de l'antique    Désespoir, et plus haut que le flux méphitique    De l'injure, de l'esclavage, de la honte,    Retourne à tes Dieux, race expirante: remonte!_
Ces derniers vers, hier l'actualité, aujourd'hui l'Histoire les souligne d'une singulièrement émouvante coïncidence.
La fière race maorie n'a pas attendu nos conseils pour se résoudre à l'héroïsme du suicide, et si elle ne remonte pas, littéralement, à la Montagne du Sacrifice, si elle accepte le mode, plus moderne, de la fusillade, c'est tout de même à la mort qu'elle va, pour l'amour de son propre et national idéal, et c'est donc à ses Dieux qu'elle retourne.
Tel, du moins, l'exemple de grandeur que donna au monde—mais la presse là-dessus soigneusement fit le silence—la population de Raïatéa, l'une des Iles-sous-le-vent.
Les spécialistes qui dirigent notre "expansion coloniale", ayant décidé d'annexer à nos possessions océaniennes ce petit groupe d'îles, usèrent d'abord, humainement, des moyens diplomatiques. Mais ils commirent une lourde faute en confiant ce soin au nègre qui gouvernait Tahiti, Lacascade.
Celui-ci envoya à Raïatéa un messager, qui réussit, par la ruse, à amener sur la plage le chef de l'île, accompagné de chefs subalternes. A peine étaient-ils en vue que, du navire de guerre qui attendait à distance le résultat de cette première tentative, on dépêchait à terre des embarcations armées, tandis que, sur le navire-même, on braquait en sourdine les canons.
Les indigènes, qui ont la vue très perçante, conçurent de ces manoeuvres quelque défiance, et se retirèrent en bon ordre. Les troupes de débarquement furent reçues à coups de fusil et obligées de retourner à bord au plus vite. Plusieurs matelots et un enseigne expièrent la maladresse de Lacascade et de son messager.
A quelque temps de là, un des spécialistes dont nous parlions, M. Chessé, s'étant fait fort de venir à bout des révoltés par la simple persuasion, le gouvernement l'en crut. Cela coûta une centaine de milliers de francs à la Colonie, capital dépensé en de nombreux envois de messagers aux différents chefs insoumis et en une infinité de petits cadeaux aux femmes indigènes: ballons rouges, boites à musique, etc.
Ces moyens de séduction n'ayant produit aucun résultat, il fallut recourir aux armes.
Le feu commença le 1er janvier 1897.
Il devait durer, les montagnes pouvant cacher les Maories pendant longtemps.
—Pourquoi ne voulez-vous pas être, comme ceux de Tahiti, gouvernés par les lois françaises?—demandait-on à un indigène quelques jours avant l'action.
—Parce que nous ne sommes pas à vendre, parce que nous nous trouvons très bien comme nous sommes, et parce que nous voulons rester nos maîtres. Nous savons, du reste, par l'exemple de Tahiti précisément, en quoi consistent les bienfaits de votre civilisation. A peine installés, vous prenez tout, la terre et les femmes, et sous prétexte d'ivrognerie, de vol, vous nous envoyez en prison pour nous donner, sans doute, le goût des vertus dont vous parlez beaucoup et que vous ne pratiquez pas. Et les amendes! et les papiers timbrés! et les impôts! et les gendarmes! et les fonctionnaires!….
—Mais qu'espérez-vous?
—Rien. Nous savons que nous serons vaincus. Qu'importe! Si nous nous rendions, les principaux de nos chefs seraient envoyés à Nouméa, au bagne, et comme, pour un Maorie, la mort loin de la terre natale est ignominieuse, nous préférons mourir chez nous. Ce n'est pas nous qui avons provoqué les troubles, mais il n'y aura pas de repos durable tant que Maories et Français seront côte à côte. Il faut donc nous tuer tous. Vous n'aurez plus alors à vous disputer qu'entre vous. Pour nous, nous n'avons d'autre recours que la fuite quotidienne dans la montagne.
0 notes
sadie-lage-blog · 5 years
Text
J’admire beaucoup ta face de prudence au sens où nous avons tous un devoir de limites. Mais un tel silence a en fait accru ma tension intérieure par lettre.
Abel pouvait remplir. Caïn lui il avait les os. Caïn fit d’Abel un horizon de fumée. Comme Caïn je veux changer les apparences, raser la barbe, détacher les cheveux, palper la peau, son coeur, ses seins. Mais je ne peux participer à cela, aux autres par les mains.
Je t’imagine dans le ciel te couvrant les yeux, Eux vibrent de voir des armes d’eaux percuter leur frères. Je n’ai pas été coulé par les butées J’attends cette nouvelle vie comme une lettre veut être scellée par la cire.
Un siège obstrue ce même regard, il l’empêche de te voir. Mais en ai-je même besoin ? Mes yeux se soulagent derrière ce dôme. N’est-ce pas la nuit que l’on prie le mieux ? Lorsque jour fredonnant relaie tes adieux, jamais.
Je vais essayer d’écrire ici pour la première fois la plage de ton être.  Perceval J’ai traversé ta haine sur les hanches, Le gris de la nuit sous le charme des rails La musique du monde est des plus étanches Muraille de feu monticule de flammes.
Que serait une vie d’homme sans usurpation du hasard ?  Mais donc qui suis-je pour prolonger le temps ? Refuser de croire fait mieux promettre. Mon souffle dans la lune S’affaisse Horizon est vertical. Lorsque je penche la tête Une forêt d’ivoire Partout me tient sur le sol. On me parlait de la ronde, comment se sent-on dans une ronde ? Ce ne sont que des gouttes de pluie mais cela brûle En croisez-vous des mondes ?
Non seulement m’as-tu accordé de l’être mais tu m’y fais accéder parfois. Je n’ai jamais été autant que dans mon cœur.
Travers de l’imaginaire Travailler la blancheur de l’automne Évader la poussière de tes reins Algèbre agraire, astre et corps métronome Je suis un danger pour moi-même L’harcèlement m’a destiné à l’étrier.
J’ai mal, je ne suis plus où aller.
Un soupçon turquoise au retour d’une autoroute m’a renversé, Ébahi par l’attention des maisons je furetais. Pourquoi de la violence ? Meurtre accule rose La terre est brillante et fumante dans son drap moulé d’épines. Olympie d’amour, à un sens tombeau  Voyelles se mentent en écho du tunnel où Hécatombe de rocher. C’est un feu de bois qui traverse la nuit Pourquoi cours-tu ainsi ?
0 notes
m4xth3gh0st · 7 years
Text
CHAPITRE 28
LA LUNE DE SANG Max était frustré. Il n'avais pas contrôlé son corps depuis qu'il avait rencontré le mur magique de la Sentinelle. Il se débattait avec son parasite mais n'arrivais pas à savoir qui il était. Syna semblait heureuse que Max ai lancé ce sort. La Sentinelle se remis en position devant la porte du tombeau. - Bienvenue, enfant de la Lune. Plantant sa lame dans le sol, la Sentinelle fit apparaître un porte-armure devant elle. Dessus, une armure noire et rouge (daedra mais plus minimaliste) attendait et semblait vibrer de magie. - Cette armure était celle de Maga lors des premiers temps. Si tu survie à son toucher, tu es un véritable enfant de la Lune. Le sort d'erelium n'était qu'une ruse pour voir la résistance de ton âme et ton lien avec l'ancien enfant. Ton âme n'aurai pas survécu à mon pouvoir si Syna ne t'avait pas aidé. Syna sourit à Max. Il lui était reconnaissant mais il trouvait sa professeure un peu trop proche de lui. Se remettant les idées en place il s'approcha de l'armure. Elle était pleine de traces de combats, de plis et griffures dans le matériaux aussi noir que la nuit. Malgré tout ces dégâts, elle semblait neuve. Max effleura une grande déchirure sur le plastron, allant de l'épaule droite jusqu'au bassin, sur la gauche. Son torse le brûla, le forçant à tomber dans le sable blanc. À genoux, il respirait fort et dechira ses vêtements pour voir une cicatrice se dessiner sur son torse, allant de l'épaule jusqu'au bassin, sur la gauche. - Que ton âme soit scellée... - Et que la puissance de Maga te parcoure. Syna n'avait pas oublié ce moment. Cette armure lui avait dessiné une cicatrice en forme de S derrière la cuisse gauche. Les mots de l'ancien enfant de la Lune avait résonné dans sa tête et lui avait gravé la phrase pour le prochain enfant dont elle aurait la charge. - Comment avez vous pu me faire croire à de la peur? J'aurai dû remarqué l'illusion. Dit Max à la Sentinelle, toujours à genoux devant l'armure. - Sous mon contrôle, tu n'a pas pu voir l'illusion car tu essayer de te débarrasser de ma présence. Je doit bien avouer que tu as une force psychique épique. J'ai faillit lâcher prise après ton passage dans le Vide. - Vous m'avez téléporté dans le Vide? Comment? - Je suis la Sentinelle. Répondit simplement le gardien de lumière. J'ai accès à tout les plans. Le clan vous attend pour la cérémonie. Myna et Max remontairent les escaliers menant au feu alors que Yling commençait l'invocation de Maga dans le feu. Même s'il est banni dans le Vide, le Créateur peux faire apparaître un avatar sur Terre mais pour une durée limitée. - Ah, Max. Bienvenue à la maison. Dit Maga, Ne t'inquiète pas tu n'est pas obligé de rester en contact avec le clan, Syna s'occupera de ton éducation. Pour ce qui est de la cicatrice... Tu est le premier enfant à supporter la blessure de la lame Créatrice de Trénion. Beaucoup on essayé de survivre à cette cicatrice, mais aucun ne l'a fait sans en connaître les conséquences. Toi tu as osé la toucher sans savoir. Par conséquent, tu as survécu. Mon temps commence à diminuer. Max. Tu doit retrouver les artefacts des anciens, ils sont plus vieux que moi, ils connaissent la vérité et ce qui s'est passé des millénaires de ça. Rétablis la vérité. Fait le en ton nom pas le mien. Maga donna un coup de poing enflammé qui arriva au niveau du visage de Max. Il se protègea avec son avant bras gauche dont le tissus brûla. Max fut marqué par le feu puis la cicatrice sur son torse disparu tout comme la brûlure. - Tu fait maintenant partie du clan, Max. Dit Yling. Aujourd'hui, 16 du mois de Rald, la lune rousse... Éclaire. Un sort lancé vers le ciel assombri la lune et lui donna un teint rouge particulier. La Lune de Sang était ranimée.
4 notes · View notes
christophe76460 · 6 months
Text
Tumblr media
LAISSONS PARLER LA BIBLE
JOSEPH PRIT LE CORPS... ET LE DEPOSA DANS UN TOMBEAU NEUF.
Matthieu 27.57-66
MISE AU TOMBEAU DU CORPS DE JESUS
57 Le soir venu arriva un homme riche d'Arimathée, du nom de Joseph, qui lui aussi était un disciple de Jésus.
58 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.
59 Joseph prit le corps, l'enveloppa dans un drap de lin pur
60 et le déposa dans un tombeau neuf qu'il s'était fait creuser dans la roche. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
61 Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.
62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et les pharisiens allèrent ensemble chez Pilate
63 et dirent: «Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore: 'Après trois jours je ressusciterai.'
64 Ordonne donc que le tombeau soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas voler le corps et dire au peuple: 'Il est ressuscité.' Cette dernière imposture serait pire que la première.»
65 Pilate leur dit: «Vous avez une garde. Allez-y, gardez-le comme vous le souhaitez!»
66 Ils s'en allèrent et firent surveiller le tombeau par la garde après avoir scellé la pierre.
LA BIBLE
0 notes
titou-nz · 3 years
Photo
Tumblr media
Saint-Sépulcre, Jérusalem - Israël
Description du tombeau
Au centre de la Rotonde se trouve l'édicule qui a pour dimensions 8,25 mètres de long, 5 mètres de large et 5 mètres de haut. Ses parois latérales, ornées de seize pilastres, supportent une petite terrasse à balustrade en colonnettes, surmontée d'une petite coupole en oignon.
L'entrée de l'édicule est précédée de grands cierges plantés dans des candélabres de bronze et d'argent et sa façade est ornée d'une peinture du Christ (scène de la Résurrection, tableau de Paolo de Matteis) cachée en partie derrière un rideau de lampes à huile. Cette entrée est gardée par un pope grec orthodoxe, le statu quo reconnaissant de facto la prééminence, toujours actuelle, du Patriarcat orthodoxe sur les autres communautés. Devant l'afflux de personnes, la visite est très réglementée : file d'attente, timing assuré par un factionnaire qui presse les visiteurs et pèlerins à avancer, le pope pouvant aller jusqu'à réclamer des offrandes. Le tombeau du Christ, couvert d'ex-votos et à la voûte percée (l'orifice a pour fonction d'évacuer la fumée des lampes, des cierges et de l'encens) et ornée de lampes éternelles suspendues, comprend deux pièces successives, comme dans les sépultures juives de gens aisés de l'époque du Second Temple :
La chapelle de l’ange, vestibule de 3,5 mètres de long et quatre mètres de large où selon la tradition se tenait l’ange de l'Annonciation de la Résurrection. Cette pièce correspondant peut-être à une antichambre où le corps était préparé (lavé, parfumé, embaumé), est ornée de panneaux sculptés en marbre blanc alternés par des colonnes et des piliers. Elle n'est pas creusée dans la roche naturelle mais est entièrement maçonnée, l'antichambre originale ayant déjà été détruite du temps de Constantin, qui pensait créer un espace en face de la chambre funéraire sans murs et entouré de balustrades. Entre les deux salles basses, une porte en marbre blanc, ornée d'un bas-relief de la Résurrection, symbolise l'entrée scellée de la chambre funéraire par la pierre roulée par Joseph d'Arimathie à l'entrée du sépulcre.
La chambre du Sépulcre, chapelle du tombeau proprement dite, est taillée dans la pierre « meleke » pour ses murs nord et sud, ses murs est et ouest étant bâtis. La pièce est recouverte par des plaques de marbre blanc et des piliers de marbre rouge. Du plafond ouvert sur la coupole sont suspendues 43 lampes votives appartenant aux différentes communautés qui gardent le tombeau. La chambre contient dans sa partie nord (à droite) un arcosolium avec une table de pierre posée à 60 cm au-dessus du pavé sur laquelle aurait été déposé le corps du Christ. Sur la plaque de marbre, est posé un vase rempli de bougies qui marque l'emplacement de sa tête, comme le relatent les voyageurs en Terre sainte dès le XIXe siècle. Le mur au-dessus de la dalle est orné d'ex-votos, peintures encadrées et bas-reliefs incrustés d'argent représentant le triomphe du Christ Ressuscité qui sort du Sépulcre.
0 notes