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#Les Braunstein
aurevoirmonty · 7 months
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Au nom de la lutte contre les discriminations, une vague d’intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : médias et culture, entreprises, écoles, universités.
De la théorie du genre à la théorie critique de la race, le but des wokes est de « déconstruire » tout l’héritage culturel d’un Occident accusé d’être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Leur enthousiasme évoque bien plus les « réveils » religieux protestants américains que la philosophie française des années 1970. C’est la première fois dans l’histoire moderne qu’un culte prend naissance dans les universités. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du « bien » et de la « justice sociale ».
Jean-François Braunstein s’appuie sur des textes, des conférences et des essais afin de dénoncer cette religion nouvelle et destructrice pour la liberté. Un essai choc.
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Il y a une semaine, j’ai relayé ici une conférence de Jean-François Braunstein sur "la religion woke" telle qu’il la nomme lui-même.
Or, Rudy Goubet-Bodart, psychanalyste à Singapour, me fait remarquer que Braunstein, qui a le mérite de faire le point sur la prolifération de l’idéologie woke aujourd’hui dans les universités et au-delà jusqu’aux écoles maternelles, reste cependant lui-même en deçà des enjeux en assimilant le wokisme à la religion, ne voulant peut-être pas voir en l’occurrence la responsabilité des philosophes Deleuze, Foucault et Derrida dans cette formidable dérive [si Lacan les appelait les universitaires, il ne s'y trompait pas: ils ont toujours été le soutien du discours du Maître (capitaliste)].
Rudy nous rappelle à l’occasion que ce qui s'appelle aujourd'hui wokisme est l'extension hors université américaine des "cultural studies" qui sont elle-mêmes issues de la réception tout à fait particulière aux États-Unis de l'effervescence intellectuelle française de l'après-guerre, abusivement simplifiée en "French Theory" (la somme des lectures approximatives des textes de Deleuze, Foucault, Derrida …et Lacan!)
Déjà bien avant le "wokisme" les "cultural studies" avaient été critiquées, moquées et même surnommées ‘"cult stud" (cult signifiant secte en anglais…) par les penseurs américains qui se confrontaient encore au marxisme…
Les Cult Stud manifestent la pleine acceptation du capitalisme et de son "self-made man" (qui est aujourd'hui poussé à son paroxysme avec le transgenrisme…)
Pour les Cult Stud les antagonismes sont avant tout culturels au sein même de l'indépassable paradigme capitaliste. Autant dire qu’à la lutte des classes s’est substituée la lutte des races et celle des sexes au sein d'une société capitaliste décrite et décriée comme présentant un racisme et un sexisme systémique. Le capitalisme lui-même est donc décrit comme une matrice culturelle plutôt que comme un procès de production et d'exploitation économique et sociale (c'est pour ça que l'identité de l'homme blanc hétérosexuel centralise toutes les critiques, cela se trouve déjà sous la plume de Deleuze…). Le capitalisme est donc critiqué mais jamais réellement remis en cause puisque ce que veulent les wokistes c'est simplement accéder aux places de pouvoirs qui existent déjà — et ils y arrivent!
Tout cela est intimement lié à "l'histoire" des États-Unis, et à ce titre des penseurs comme Deleuze (qui définit le désir comme constructiviste…), Foucault (qui affirme la disparition de l'Homme…) et Derrida (qui fournit à Deleuze la notion de déconstruction empruntée à Heidegger…) ont bel et bien apporté leur pierre à l'édifice (pour peu que l’on nous passe l’expression), car si tout peut se construire tout peut se déconstruire …et surtout l'homme blanc! C'est là l'ironie du sort car Derrida et Deleuze sont eux-mêmes critiqués par les wokistes car ils étaient des hommes blancs hétérosexuels, Foucault en tant qu’homosexuel restant intouchable…
La French Theory est donc une sorte de cheval de Troie intellectuel réalisé par les intellectuels made in USA pour pouvoir prétendre s'appuyer sur une pseudo-extériorité afin de légitimer leur tentative d'effacement de la lutte des classes de Marx…
Bref, comme nous l’avons déjà vu, toute la merde discursive continue de nous arriver par flots des États-Unis, sans que nous n’y opposions une grande résistance, ce que Céline avait déjà remarqué dans son Voyage au bout de la nuit dès 1932: «On n’échappe pas au commerce américain.»
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double-croche1 · 2 years
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[BERLIN 2023] SÉLECTION
La Berlinale débute ce jeudi et se déroulera jusqu’au dimanche 26 février. Rendez-vous à partir de jeudi sur notre page dédiée pour suivre en direct notre couverture de cette édition ! COMPÉTITION Films datés : 08/03 : ‘Music’ d’Angela Schanelec 12/04 : ‘Suzume’ de Makoto Shinkai 19/04 : ‘Sur l’Adamant’ de Nicolas Philibert 03/05 : ‘Disco Boy’ de Giacomo Abbruzzese 06/09 : ‘Le Ciel Rouge’ de Christian Petzold 06/09 : ‘Le Grand Chariot’ de Phillipe Garrel 11/10 : ‘Mal Viver’ de João Canijo 13/12 : ‘The Survival of Kindness’ de Rolf de Heer 13/12 : ‘Nos vies d’avant’ de Celine Song 14/02/24 : ‘20 000 espèces d’abeilles’ d’Estibaliz Urresola Solaguren Films non datés : ‘Someday We’ll Tell Each Other Everything’ d’Emily Atef ‘Manodrome’ de John Trengove ‘Ingeborg Bachmann – Journey into the Desert’ de Margarethe Von Trotta ‘BlackBerry’ de Matt Johnson ‘Till the End of the Night’ de Christoph Hochhäusler ‘The Shadowless Tower’ de Zhang Lu ‘Limbo’ d’Ivan Sen ‘Art College 1994’ de Liu Jian ‘Tótem’ de Lila Avilés ENCOUNTERS Films datés : 11/10 : ‘Viver Mal’ de João Canijo 17/04/24 : ‘White Plastic Sky’ de Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó Films non datés : ‘In Water’ de Hong Sang-soo ‘Orlando, ma biographie politique’ de Paul B. Preciado ‘The Adults’ de Dustin Guy Defa ‘The Echo’ de Tatiana Huezo ‘The Klezmer Project’ de Leandro Koch et Paloma Schachmann ‘Here’ de Bas Devos ‘In the Blind Spot’ d’Ayse Polat ‘The Cage Is Looking for a Bird’ de Malinka Mustaeva ‘Mon pire ennemi’ de Mehran Tamadon ‘Family Time’ de Tia Kuovo ‘The Walls of Bergamo’ de Stefano Savona ‘Samsara’ de Lois Patiño ‘Eastern Front’ de Vitaly Mansky et Yevhen Titarenko ‘Absence’ de Wu Lang PANORAMA Films datés : 28/06 : ‘Passages’ d’Ira Sachs 28/06 : ‘La Sirène’ de Spidah Farsi 05/07 : ‘Au cimetière de la pellicule’ de Thierno Souleymane Diallo 16/08 : ‘La Bête dans la jungle’ de Patric Chiha 23/08 : ‘Reality’ de Tina Satter 20/09 : ‘Silver Haze’ de Sacha Polak (DVD) 18/10 : ‘A l’intérieur’ de Vasilis Katsoupis 25/10 : ‘Sisi & I’ de Frauke Finsterwalder 29/11 : ‘Kokomo City’ de D. Smith Films non datés : ‘Perpetrator’ de Jennifer Reeder ‘Adversaire’ de Milad Alami ‘After’ d’Anthony Lapia ‘All the Colours of the World Are Between Black and White’ de Babatunde Apalowo ‘Al Murhagoon’ d’Amr Gamal ‘Ambush’ de Chhatrapal Ninawe ‘And, Towards Happy Alleys’ de Sreemoyee Singh ‘El Castillo’ de Martin Benchimoi ‘Do You Love Me?’ de Tonia Noyabrova ‘Drifter’ de Hannes Hirsch ‘The Eternal Memory’ de Maite Alberdi ‘Femme’ de Sam H. Freeman et Ng Choon Pin ‘Green Night’ de Han Shuai ‘Hello Darkness’ de Soda Jerk ‘Heroic’ de David Zonana ‘Joan Baez I Am a Noise’ de Karen O’Connor, Miri Navasky et Maeve O’Boyle ‘Matria’ d’Álvaro Gago ‘Property’ de Daniel Bandeira ‘Sages-femmes’ de Léa Fehner ‘Sira’ d’Apolline Traoré ‘Stams’ de Bernhard Braunstein ‘Stille Liv’ de Malene Choi ‘Transfarina’ de Joris Lachaise ‘The Teachers’ de Loungeİlker Çatak ‘Under the Sky of Damascus’ de Heba Khaled, Talal Derki et Ali Wajeeh BERLIN SPECIALS Films datés : 31/03 : ‘Kill Bok-soon’ de Byun Sung-hyun (Netflix) 07/04 : ‘Du tennis à la prison : l’histoire de Boris Becker Pt. 1’ d’Alex Gibney (AppleTV+) 07/06 : ‘Dernière nuit à Milan’ d’Andrea Di Stefano 26/07 : ‘La Main’ de Danny Philippou et Michael Philippou Films non datés : ‘Infinity Pool’ de Brandon Cronenberg ‘Laggiù qualcuno mi ama’ de Mario Martone ‘She Came to Me’ de Rebecca Miller ‘Superpower’ de Sean Penn et Aaron Kaufman ‘Golda’ de Guy Nattiv ‘Kiss the Future’ de Nenad Cicin-Sain ‘Loriots große Trickfilmrevue’ de Peter Geyer et Loriot ‘#Manhole’ de Kazuyoshi Kumakiri ‘Ming On’ de Soi Cheang ‘Seneca’ de Robert Schwentke ‘Sonne und Beton’ de David Wnendt ‘Der vermessene Mensch’ de Lars Kraume A&B
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mariepascaleremy · 6 months
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RELIGION WOKE, RELIGION DE SATAN ?
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Au nom de la lutte contre les discriminations, une vague d’intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : médias et culture, entreprises, écoles, universités. De la théorie du genre à la théorie critique de la race, le but des wokes est de « déconstruire » tout l’héritage culturel d’un Occident accusé d’être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Leur enthousiasme évoque bien plus les « réveils » religieux protestants américains que la philosophie française des années 1970. C’est la première fois dans l’histoire moderne qu’un culte prend naissance dans les universités. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du « bien » et de la « justice sociale » (J-F Braunstein s’appuie sur des textes, conférences et essais afin de dénoncer cette religion nouvelle et destructrice pour la liberté).
Lors d'une conf. du 4 avril 1916, R. Steiner avait dit : "Il ne faudra pas attendre longtemps après l'an 2000 pour voir apparaître, venant d'Amérique, une sorte d'interdiction de penser, non pas directe mais indirecte ; une loi qui aura pour but de réprimer tout penser individuel (...) On traitera l'être humain comme une machine, en ne se basant que sur l'expérimentation extérieure."
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lignes2frappe · 1 year
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« THE CHRONIC » FÊTE SES 30 ANS : TOUTES LES RÉFÉRENCES DE L'ÉPOQUE EXPLIQUÉES
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The Chronic ou le disque qui a fait basculer le rap dans l’ère de la musicalité.
Synthétiseurs, basses lourdes, instrumentation live… le 15 décembre 1992 marque un avant et un après en termes en production.
Et comme si ce n’était pas assez, le bon docteur Young a habillé son premier solo de toute une imagerie qui colle parfaitement à cette vibe nouvelle, transformant la ville de Los Angeles en antre du gangstérisme et de l’hédonisme.
L’un dans l’autre, The Chronic se révèle donc incroyablement facile d’accès tout en étant truffé de détails qui s’apprécient à chaque écoute un peu plus.
Largement de quoi donner envie de se replonger dans cette époque bénie, non ?
Les feuilles à rouler Zig-Zag
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La ref’ ? La pochette de l’album qui imite le logo de la marque
En 1853, l’Empire français, le Royaume-Uni et le royaume de Sardaigne s’allient pour aller en découdre avec l’Empire Russe qu’ils soupçonnent de vouloir envahir l’Empire ottoman. Ainsi débute la guerre de Crimée qui se terminera trois ans plus tard.
Lors du siège de Sébastopol (1854-1855), une ville du sud-ouest de la péninsule de la Crimée, la légende raconte qu’un soldat français membre du régiment des zouaves (ces unités d’infanterie légère recrutées au sein de l’Empire colonial d’Afrique du Nord) s’assit pour fumer. Sur le point d’allumer sa pipe, cette dernière fut traversée par une balle ennemie.
Lui vint alors l’idée de récupérer son tabac et de le rouler dans une feuille de papier.
À la fin du siècle, deux frères originaires de Thonon-les-Bains, Jacques et Maurice Braunstein, perfectionnèrent le concept en mettant au point un papier à rouler spécialement conçu à cet effet dont les feuilles s’entrelaçaient entre elles – d’où le nom de la marque, d’où le logo qui rend hommage audit soldat.
Entreprise française jusqu’en 2000, Zig-Zag a depuis été revendu à un consortium américain.
Notez que la marque n’est name droppé qu’une petite fois de tout The Chronic, et qui plus est, non pas par Dr. Dre, mais pas RBX (« Now, get me a motherfuckin’ Zig-Zag and we’re straight » sur The Roach).
George Clinton
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La ref’ ? Les samples de Fuck Wit Dre Day, Let Me Ride, The Roach et Bitches Ain’t Shit, les « Bow-wow-wow /yippie-yo-yippie-yay » de Snoop Doggy Dogg sur Fuck With Dre Day
Sans le leader des Parliament et des Funkadelic, c’est peu dire que The Chonic aurait sonné très (très) différemment.
Inventeur dans les années 70 du P-Funk (la contraction de Parliament et Funkadelic), ce dérivé du funk mélange de rock progressif et de soul enregistré sous acide, son nom apparaît à onze reprises dans les crédits – ne serait-ce que Fuck With Dre Day échantillonne cinq de ses morceaux !
L’histoire d’amour se poursuivra notamment avec les incroyables prod’ de Can’t C Me de 2Pac et Who Am I (What’s My Name)? de Snoop.
Tim Dog
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La ref ? Le second couplet de Fuck With Dre Day (And Everybody’s Celebratin’) qui lui est entièrement dédié.
Rempli jusqu’à ras bord de menaces de relations homosexuelles non consenties à l’encontre du binôme Eazy-E/Jerry Heller et de Luke Skyywalker du 2 Live Crew, le second single de The Chronic n’en oublie pas de tirer à boulets rouges sur le new-yorkais Tim Dog.
Son tort ? Avoir un an plus tôt déclaré la guerre à toute la côte ouest avec son brûlot Fuck Compton dans lequel il accusait ses représentants de voler la vedette à la côte est de travestir « le vrai rap ».
Cette irrévérence lui vaut de se faire insulter dans les grandes largeurs par Snoop, tandis que sa mère se fait traiter de « gouinasse LGBT » (« ‘Frisco-dyke ») et accuser à demi-mot d’avoir le Sida…
Tim Dog répliquera ensuite avec Dog Baby et Bitch with a Perm, avant de tomber dans l’oubli.
Il est décédé en 2013.
La Chevrolet Impala 1964
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La ref’ ? Le clip et les paroles de Let Me Ride (« As I groove in my four on D’s, hittin’ the switches », « Rollin’ in my six-four»…).
Née en 1958, la Chevy Impala est à l’origine destinée à un usage familial. Au fil des générations, ses lignes sont cependant redessinées pour lui donner une allure plus ronde et dynamique, attirant là un nouveau public.
De toutes les déclinaisons, c’est celle de 1964 qui devient rapidement la plus convoitée en raison de ses innombrables possibilités de customisation.
Niveau look, la carrosserie, les pneus (les fameux « D’s », alias les Dayton Tires) ou les jantes sont très facilement interchangeables. Niveau conduite, l’espace offert par le coffre permet d’installer un système de suspensions hydrauliques afin de modifier la hauteur de conduite via des commandes installées sur le tableau de bord (« hittin’ the switches »).
Notez toutefois que si la mode des lowriders a été popularisée par les gangsta rappeurs, tout comme leur style vestimentaire (bandanas, pantalon Dickies, chemises à carreaux…), ce sont leurs voisins chicanos qui ont initié le mouvement (eux parlent de « ranflas »).
Le parrain de la mafia John Gotti
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La ref’ ? « Un coup de fil et mes renois arrivent comme les Gotti boys » dans Let Me Ride
Boss de la famille Gambino dans les années 80, il était tantôt surnommé le ‘Dapper Don’ pour la flamboyance de son style, tantôt le ‘Teflon Don’ pour son habileté à échapper aux mailles de la justice.
Adepte de l’adage « mieux vivre un an comme un lion que cent comme un agneau », il mettait un point d’honneur à parader dans les rues de New-York telle une célébrité.
Chevelure argentée, costumes croisés sur-mesure, chemises en soie, cravates à 400$… plus encore que la figure du dernier grand parrain, John Gotti est avec le temps devenu une figure de la pop culture.
Et tant pis si c’est précisément ce folklore autour de sa « persona » qui lui vaudra de finir ses jours dans une cellule de deux mètres sur trois.
Sa biographie, c’est ici.
Les émeutes de Los Angeles d’avril 1992
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La ref’ ? Les extraits du documentaire Birth Of A Nation 4-29-92 qui entrecoupent The Day the Niggaz Took Over et Lil’ Ghetto Boy.
3 mars 1991. Rodney King, un automobiliste noir, est arrêté par quatre policiers blancs. Ivre, coupable d’excès de vitesse, de délit de fuite et de refus d’obtempérer, il est plaqué au sol et reçoit plus de 50 coups de matraques.
La scène est filmée par un habitant du quartier
Le 29 avril 1992, un jury de Los Angeles acquitte lesdits policiers.
Sitôt le verdict connu, les ghettos noirs et latinos de la ville s’embrasent. S’ensuivent six jours d’émeutes au cours desquels 63 personnes trouvent la mort, 2 383 sont blessées et 1 200 arrêtés.
En parallèle, plus de 2 000 commerces tenus par la communauté coréenne sont mis à sac.
Présent sur les lieux, Matthew McDaniel s’immerge en direct au sein de ce chaos sans autre moyen que sa caméra. Le résultat s’appelle Birth Of A Nation 4-29-92, un témoignage unique en son genre.
Bien que The Chronic ne soit pas engagé pour un sou, en 2012, McDaniel louait l’album pour son réalisme.
« The Chronic est une archive audio. Certes, il y a une grosse part de créativité et de divertissement, et certains peuvent penser que c’est mal de faire ça, mais c’est de l’art, de la poésie. The Chronic permet de s’immerger en plein cœur des émeutes, de les ressentir au plus près. »
The D.O.C.
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La ref’ ? « Like my nigga D.O.C., no one can do it better » dans Nuthin’ But a G Thang
Tracy Lynn Curry ou le seul rappeur à avoir enregistré un album produit de A à Z par Dr. Dre, No One Can Do It Better sorti en 1988 sur Ruthless Records.
Certifié platine, il n’a cependant pas le temps de savourer son succès : quelques mois plus tard, il est victime d’un accident de voiture qui lui broie les cordes vocales.
Sur son lit d’hôpital, son ancien garde du corps, un certain Marion ‘Suge’ Knight, le convainc alors de quitter Ruthless pour l’aider à fonder un label rien qu’à eux, Death Row Records.
Reconverti en ghostwriteur, The D.O.C. participe abondamment à l’écriture de The Chronic.
Auteur du couplet de Dr. Dre sur Nuthin’ But a G Thang, il ne résiste ainsi pas au plaisir de mentionner leur collaboration passée. Mieux, dans le clip, lorsque Dre prononce son nom, il apparaît à l’écran au même moment (le type avec la casquette blanche, NDLR).
La pornstar Mercedes Ashley
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La ref’ ? Le passage ci-dessus du clip Nuthin’ But a G Thang
La fille qui tombe le haut malgré elle lors de la partie de volleyball, c’est elle (Latin Adultery 12, Putas mexicanas de la calle, Secret Bisexual Stories, Double Air Bags 10…).
Aujourd’hui âgée de 52 ans, Mercedes est toujours active dans le milieu, quand bien même elle a délaissé les plateaux de tournage pour se concentrer sur son site internet (vidéo à la demande, sexting, simulation au téléphone…).
PS : les plus nostalgiques peuvent la booker pour un enterrement de vie de garçon.
Le boxeur Evander Hollyfield
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La ref’ ? « And that’s realer than Real-Deal Holyfield/And now you hookers and hoes know how I feel » dans Nuthin’ But a G Thang
Quatre ans avant de se faire dévorer l’oreille par Mike Tyson, Evander Holyfield, 30 ans, était déjà un boxeur de classe mondiale, détenteur des ceintures WBA, WBC et IBF chez les lourds.
Ironiquement, après avoir remporté 28 victoires de rang, il est défait pour la toute première fois le 13 décembre 1992, deux jours avant la sortie de The Chronic.
Donny Hataway
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La ref’ ? Le refrain de Lil Ghetto Boy
Contrairement à une rengaine qui a la vie dure (et à des vidéos Youtube mal taguées), Nate Dogg n’est absolument pas l’auteur du refrain de Lil Ghetto Boy.
Inspiré du Little Ghetto Boy de 1972 Donny Hataway (le sample, plus le thème), le Lil Ghetto Boy de 1992 de Dr. Dre reprend en effet les vocaux d’Hataway.
Chanteur soul des seventies, il est resté dans le mémoire pour son timbre de voix chaud et profond, ses duos avec Roberta Flack et sa mort tragique dans un accès de folie à 33 ans à peine.
Sa trop courte carrière ne l’a néanmoins pas empêché d’influencer jusqu’à aujourd’hui encore quantité de chanteurs et chanteuses (Amy Winehouse, Stevie Wonder, Anthony Hamilton, George Benson, Justin Timberlake, Alicia Keys…).
Lil ½ Dead
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La ref’ ? « Je suis dans une cellule pour deux avec mon homie Lil 1/2 Dead » dans Lil Ghetto Boy
Second couteau de la scène West Coast des années 90, il est l’auteur de deux albums assez injustement passés sous le radar, l’excellent The Dead Has Arisen en 1994 et Steel on a Mission en 1996, qui tous deux poussent à fond la vibe G-funk (grosses sirènes, lyrics de gangbanger et lazy flow).
Lil ½ Dead disparaît ensuite complètement (la rumeur veut qu’il ait pris en grippe le gangsta rap), avant de revenir en 2012 avec un troisième opus intitulé Dead Serious.
Cousin de Snoop (et de ce fait cousin de Nate Dogg, RBX et Daz), il fût un temps où ce dernier le citait régulièrement dans ses lyrics (en 1999 sur Fuck You le Grand Iench’ racontait qu’il « posait sa teub sur la tête des bitches », en 2001 il le dédicaçait au côté de Shaquille O’Neal sur Hennesey N Buddah….).
The Mack
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La ref’ ? L’intro de Rat-Tat-Tat-Tat qui reprend sur fond de Brother’s Gonna Work It Out de Willie Hutch un dialogue entre le personnage principal, Goldie, un maquereau, et son frère, Olinga, un militant noir nationaliste, qui tente de le convaincre de se mettre au service de sa communauté.
Film culte de la blaxploitation, The Mack de Michael Campus suit les pérégrinations de John ‘Goldie’ Mickens (Max Julien), un dealeur de seconde zone tout juste libéré de prison après avoir passé cinq ans à l’ombre.
Désireux de se refaire, il apprend les ficelles du proxénétisme (contrôler l’esprit, garder les filles fauchées…), et devient rapidement l’un des trafiquants de chair les plus en vue de sa ville.
Si tout ça se termine évidemment très mal, son ascension exerce néanmoins une forme de fascination, quand bien même son activité est l’une de plus répugnantes qui soit – lire à ce sujet Pimp, mémoires d’un maquereau d’Iceberg Slim.
R.E.P. Max Julien qui nous a quittés ce 1er janvier à 88 ans.
Le jeu télévisé The $20,000 Pyramid
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La ref’ ? L’interlude The $20 Sack Pyramid où sont conviés Snoop et D.O.C.
Créé dans les années 70 aux États-Unis, il mettait en scène deux binômes où chacun devait faire deviner à son partenaire un mot sans le prononcer.
Très populaire, le concept a été ensuite décliné sur différentes chaînes avec à chaque fois des sommes à gagner de plus en plus importantes – la version actuelle diffusée depuis 2016 sur ABC offre jusqu’à 100 000 dollars de récompense.
[Notez que chez Dre il est question d’empocher un sac d’herbe et un coupon de 35 dollars à dépenser au marché de Compton.]
The $20,000 Pyramid a également été adapté dans nos contrées de 1991 à 2003. Rebaptisé Pyramide, le programme a dernièrement refait l’actualité pour son supposé racisme lorsqu’ont ressurgi des images d’archives où l’une des présentatrices étaient la cible de blagues sur sa couleur de peau.
Le pistolet mitrailleur MAC-10
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La ref’ ? « And I’m strapped with a semi-tone milli-ten Mac » dans Lyrical Gang Bang
New-York 1997, Scarface, Commando, Robocop, Le Syndicat du crime 2, Boyz N the Hood, El Mariachi, No Country for Old Men… pour peu que vous ayez laissé traîner un œil distrait sur l’un de ces films, vous êtes forcément tombé dessus.
Star des écrans depuis sa commercialisation en 1964, le Military Armament Corporation Modèle 10 (son nom complet) ne doit toutefois pas être confondu avec le Uzi.
Déjà parce que contrairement à son cousin israélien, le MAC-10 est made in USA, et n’est donc à ce titre pas utilisé exclusivement par les méchants.
Plus sobre dans son design, il est également plus compact, plus léger, tire des cartouches de plus gros calibre, et ce, en plus grande quantité à la minute.
Clairement, Vincent Vega n’avait aucune chance de s’en sortir face à Bruce Willis dans Pulp Fiction.
Kris Kross
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La ref’ ? « Not from Kris Kross but they call me Mac Daddy » sur Deez Nuts
Un an avant Dr. Dre, les rois des charts s’appelaient Mac Daddy et Daddy Mac.
Découverts par Jermaine Dupri dans un centre commercial, les deux mini emcees s’imposent en quelques mois à peine comme le plus gros groupe de rap du moment : un tube explosif (Jump), un premier album écoulé à quatre millions d’exemplaires (Totally Krossed Out), un jeu vidéo sur Mega Drive (Kris Kross: Make My Video), la première partie du Dangerous World Tour de Michael Jackson…
On vous raconte tout dans notre épisode dédié de la série Ce jour où.
La marijuana
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La ref’ ? « Cannabis Sativa or in the heart of L.A. known as the chronic » sur The Roach
Impossible de conclure ce papier sans mentionner l’herbe verte, et plus particulièrement cette variété mythique qu’est la chronic.
Enfin, pas si mythique que ça puisqu’il s’agit en réalité de l’hydroponic, une herbe somme toute banale cultivée en intérieur.
Initié aux joies du calumet de la paix par Snoop peu de temps avant l’enregistrement de l’album, Dre a tout simplement repris le surnom que le Grand Chien lui donnait, « hydroCHRONIC », pour titrer son opus.
LE THREAD TWITTER
Article publié initialement le 21 décembre 2022 sur Booska-p.com.
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bspolink1348 · 2 years
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Les nouveautés de la semaine (07/11/2022)
À la une : Les grands défis économiques : l'urgence du long terme / Olivier Blanchard et Jean Tirole
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Cote de rangement : HC 59 .3 B 265591 / Domaine : Economie
"Cet ouvrage présente et explique les principales conclusions du Rapport Blanchard-Tirole. En 2020, le président Emmanuel Macron proposait en effet aux auteurs de constituer une commission indépendante pour explorer les grands défis à venir. Le travail de cette commission internationale de vingt- quatre économistes aboutit à un rapport portant sur trois défis structurels pour l'économie mondiale : le changement climatique, les inégalités et l'évolution démographique. Ces trois défis sont véritablement existentiels car si nous ne les relevons pas, nous mettons en péril l'avenir de nos sociétés. Et pourtant, les gouvernements ne cessent de repousser l'heure des décisions. La question est donc simple : comment faire adopter des solutions nécessaires mais coûteuses et sans retombées positives immédiates ? Il faut s'efforcer de dépasser la stricte rationalité économique : pour chacun de ces défis, la réponse doit consister en un ensemble de réformes complémentaires, qui prennent en compte les perceptions et, surtout, les multiples dimensions de la question. Il est impératif que nos politiques reflètent enfin l'urgence du long terme." - Quatrième de couverture
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Sociologie
Le travail de l'habitus dans l'œuvre de Pierre Bourdieu / André Mary
Cote de rangement : HM 479 .B68 M 265582
La valeur des personnes : preuves et épreuves de la grandeur / Nathalie Heinich
Cote de rangement : HM 681 H 265584
The origins and dynamics of inequality : sex, politics, and ideology / Jon D. Wisman
Cote de rangement : HM 821 W 265596
La religion woke / Jean-François Braunstein
Cote de rangement : HM 1176 B 265573
Invisible weapons : infiltrating resistance and defeating movements / Marcus Board Jr
Cote de rangement : HN 49 .R33 B 265592
Sans classe ni place : l'improbable histoire d'un garçon venu de nulle part / Norbert Alter
Cote de rangement : HT 612 A 265590
Comment agir face au cyberharcèlement / Bruno Humbeeck
Cote de rangement : HV 6773 .15.C94 H 265578
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Sciences politiques
Géopolitique des États-Unis / Jean-Éric Branaa
Cote de rangement : JC 319 B 265575
Le malheur militant / sous la direction de Olivier Fillieule, Catherine Leclercq et Rémi Lefebvre
Cote de rangement : JC 328 .3 M 265574
Philosophie des relations internationales : anthologie / Frédéric Ramel
Cote de rangement : JZ 1242 R 265581
Revolutionary contagion and international politics / Chad E. Nelson
Cote de rangement : JZ 1315 N 265593
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Sciences du travail
Le droit du travail en sociologue
Cote de rangement : K 1705 D 265576
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Gestion
Adoptez l'esprit proofmaking : dépassez l'incertitude, innovez, et propulsez vos projets / Mathias Béjean, Stéphane Gauthier, Constance Leterrier, Matthieu Cesano
Cote de rangement : HD 45 B 265577
Le commun comme mode de production / Francesco Brancaccio, Alfonso Giuliani, Carlo Vercellone
Cote de rangement : HD 1286 B 265580
À bout de flux / Fanny Lopez
Cote de rangement : HF 5548 .2 L 265588
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Économie
Essays on liberalism and the economy / F. A. Hayek
Cote de rangement : HB 171 H 265595
Commerce, argent, pouvoir : l'impossible avènement d’un capitalisme en Chine, XVIe-XIXe Siècle / François Gipouloux
Cote de rangement : HC 427 C 265587
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Histoire
Un empire de velours : l'impérialisme informel français au XIXe siècle / David Todd
Cote de rangement : DC 252 T 265586
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Santé
Sortir des crises : One Health en pratiques / sous la direction de Sébastien Gardon, Amandine Gautier, Gwenola Le Naour et Serge Morand
Cote de rangement : RA 643 S 265579
Servitudes virtuelles / Jean-Gabriel Ganascia
Cote de rangement : RC 569 .5.I54 G 265589
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Psychologie
Nostalgie : histoire d'une émotion mortelle / Thomas Dodman
Cote de rangement : BF 575 .N6 D 265585
Le juste équilibre : entre plaisir et souffrance / Paul Bloom
Cote de rangement : BF 789 .S8 B 265583
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Communication
Politicians' reading of public opinion and its biases / Stefaan Walgrave, Karolin Soontjens, Julie Sevenans
Cote de rangement : HM 1236 W 265594
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Tous ces ouvrages sont exposés sur le présentoir des nouveautés de la BSPO. Ceux-ci pourront être empruntés à domicile à partir du 21 novembre 2022.
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northwestofinsanity · 2 years
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Stalk Forrest Group (early Blue Oyster Cult) featuring one of twenty-seven supposed cats in the band house
(Another picture sourced from the Gil Blanco 1969 video Albert posted: https://youtu.be/figU89kGeSw)
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Enthusiastic Nonsense: Great swimmers `cause they'll have his feet
https://thegroupwbench.blogspot.com/2021/11/enthusiastic-nonsense-great-swimmers.html
"I'm in love with a big blue frog.
A big blue frog loves me.
Perfect for a Lovecraft horror film.
Transpose it to a minor key."
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unblogparaloschicos · 3 years
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TV: Xandir P. Wifflebottom
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“Estoy en una contienda interminable para salvar a mi novia“, es el grito de guerra de este muchacho de 19 años, personaje de un videojuego, que forma parte de esta delirante aventura. Ese era el motivo principal de su existencia: rescatar a su princesa de las garras de un infame villano de fantasía. Entonces sucede lo imprevisto: se da cuenta de que lo que en verdad le atrae no es su novia... ni ninguna otra chica.
Xandir es uno de los personajes esenciales de ese desmadre llamado “La casa de los dibujos” (o, “Drawn Together”: “Dibujados juntos”), una producción que el canal Comedy Central (en Latinoamérica también fue emitido por MTV) emitió durante tres temporadas, desde el 2004 al 2007. Un show que no respeta a nada ni a nadie y que no ha dudado en meterse en temas delicados con un humor corrosivo, definitivamente no apto para cualquier estómago. La premisa es simple: utilizar una parodia de “Gran Hermano” para burlarse de todo y de todos. Así, un grupo variopinto de personajes, algunos de ellos con poca o nula brújula moral, son encerrados en una casa por mucho tiempo y grabados para el entretenimiento popular: Capitanazo (Captain Hero), una parodia desvergonzada e idiota de Superman; Princesa Clara (Princess Clara), que se burla de toda princesa Disney, en especial de Ariel, y posee convicciones fuertemente religiosas y homófobas; Morocha Amorocha (Foxxy Love), que parodia a Valerie Brown, de la serie “Josie and the Pussycats” y es tan desprejuiciada en lo sexual como despreciativa de las conductas racistas de la princesa Clara; Mueble O'Algo (Wooldoor Sockbat), que es probablemente el personaje más aniñado de la serie, además de ser una copia muy imperfecta de Bob Esponja; Lulú D'Cartón (Toot Braunstein), el único personaje en blanco y negro, parodia de Betty Boop y con un constante problema de sobrepeso y alimentación; Ling-Ling, la aguerrida imitación de Pikachu, y el asqueroso e irreverente Puerquísimo Chancho (Spanky Ham), una caricatura flash de internet.
Leal, hipersensible y muy amanerado, de él casi podría decirse que es el más sano en un entorno absurdo. Al principio, como podemos advertir en este ejemplo, toma muy a mal la novedad del descubrimiento de su sexualidad porque siente que toda su vida ha perdido sentido, pero sus nuevos amigos (entre ellos el genio de una lámpara muy parecido al de “Aladdin”, a quien le pide que lo “cambie de bando”) le darán una nueva opción de vida. 
Mención de honor para Eduardo Garza, la voz en español latino de este tierno personaje; la original es de Jack Plotnick.
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«Mourir pour une satisfaction parfaite, on peut parfaitement venir le faire valoir comme étant un geste pas moins riche et précieux: la Dame chérie enfin saisie dans une étreinte mortelle, qu'y a-t-il de plus beau?
J.-P. L. - J'entends bien ce que vous dites.
Mais en nous transmettant l'enseignement de Freud et de Lacan, vous nous avez quand même amenés à penser qu'il y avait une limite à tout cela. Que cela devait toujours être tempéré. Or, aujourd'hui, vous êtes en train de me dire que le champ de la jouissance s'élargit tellement, qu'il arrive à tellement s'amplifier, que le parlêtre est en passe d'obtenir ce qu'il veut, et que de ce fait, nous ne savons plus comment le concilier avec le champ du désir, dont nous savons bien qu'il n'est pas construit de la même façon, ou en tout cas qu'il ne peut exister, lui, qu'à se soutenir de la limite.
Ch. M. - Est-ce que l'on va concilier les deux?
Vous avez été frappé comme moi par le fait que, durant cette pandémie, il y en a qui manifeste-ment, et comme si c'était un geste bravache, un geste de bravoure, de défi, témoignaient qu'ils n'entendaient pas choisir le parti de la vie, c'est-à-dire ce qui se résume banalement dans les gestes de protection et dans la vaccination, mais qu'ils choisissaient délibérément l'aspiration vers la mort.
C'est quand même un phénomène surprenant de voir qu'aient pu se tenir, grâce aux réseaux sociaux, des réunions de milliers de personnes... pour venir provoquer des contaminations massives, venues ensuite encombrer les hôpitaux. Je suis frappé aussi que dans un grand pays comme le Brésil, par exemple, le président Bolsonaro ait clairement pris le parti de privilégier le maintien de l'économie sur la préservation de la vie. Le Brésil est sûrement le lieu où le nombre non pas officiel mais réel des morts de la Covid est le plus considérable. C'est un choix qui a été fait. Et qui mérite de nous interroger.
Il faut croire que l'humanité - pardonnez-moi puisque je sais que vous en êtes un ardent et actif défenseur - semble en avoir assez d'elle-même. C'est vrai qu'on est mal foutu»…
Le Ch. M. c’est Charles Melman, le J.P. L. Jean-Pierre Lebrun.
Tout ça pour ça! Quelle prose aberrante de bêtise socio-moralisatrice... On dirait Bouvard et Pécuchet...
Melman qui démontre qu’il n’a jamais rien compris à "l’enseignement de Freud et de Lacan" qu’il "transmet" au point de n’avoir pas la moindre idée du désir comme désinence du dire, à savoir que la psychanalyse est une clinique du discours et un Discours… Il ne comprend manifestement pas que la notion de "discours" est le nerf de l’enseignement lacanien, que le discours dans son acception lacanienne c’est le lien social dégagé de toute nécessité de groupe… Il nous avait gratifié d’une consternante confusion entre Discours de l’Analyste et …Discours Capitaliste! Rien que ça! Au prétexte que "l’objet a" est en position d’agent… après avoir repris à son compte l’élucubration universitaire délirante d’un certain Nestor A. Braunstein…
Et ce crétin de Lebrun qui s'est vanté d'avoir dénoncé des jeunes qui jouaient dehors pendant le "con-finement".
Lacan avait raison: la psychanalyse est sans effet sur la connerie.
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(source : @cheminer-poesie-cressant​)
(petite histoire poétique des villes)
une ville ceinte de murailles de lumière qui parfois apparaissent dans la lente observation de ce que l’on prend pour un horizon, une méditation, la perspective ouverte sur un portique, dans ce que l’on croit être une ouverture resserrée ; lumière de défense contre les assauts et autres débordements du réel, contre ses tempêtes expressives qui frappe l’illusion, l’élévation, l’affaissement d’un recul ; d’où ce sentiment, dès l’arrivée en ce lieu, d’entrer en clarté comme on pénètre un rêve ; inévitablement revenir dans cette ville consiste à briser un élan du jour ou bien de son reflet la nuit par l’étincelle ciblée de son regard ; et on pénètre dans un arrière jour, un jour à côté du jour, la doublure de la nuit, une nuit en réserve de la première, un décalé toujours remarquable et préservé ; parce qu’au final on a franchit là une muraille du temps pour en retrouver un autre, un temps du retour sur l’inconnu, guidé par une vague tranquille et silencieuse qui nous soufflerait à l’oreille le passage
sous le doge Ziani, l’année 1175, les murailles de lumières ont remplacé celles de pierre que l’on trouve partout ailleurs, celles de lumière toujours en place de nos jours, que l’on admire encore
« Depuis qu’elle a abattu ses tours et ses murs sous le doge Ziani en 1175, Venise est protégée du monde par d’invisibles murailles » (Philippe Braunstein et Robert Delort, Venise, portrait historique d’une cité, au sujet de la transformation du palais des Doges)
© Pierre Cressant
(jeudi 1 mars 2012)
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a-room-of-my-own · 5 years
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Le Figaro a publié un article sur les enfants trans "Changement de sexe pour les mineurs : l'emballement de la logique des droits" qui a été brièvement mentionné dans la revue de presse de France Inter ce matin. Malheureusement, il faut être abonné au site du Figaro pour le lire, l'article n'est pas dans la version papier :(
Suffit de demander !
UNE - Olivier Rey, chercheur à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques*, et Jean-François Braunstein, professeur de philosophie à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne**, s’inquiètent de voir les mineurs décider eux-mêmes de s’engager sur la voie d’une «transition» d’un sexe à l’autre.
Par OLIVIER REY et JEAN FRANCOIS BRAUNSTEIN
Olivier Rey, chercheur à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques, et Jean-François Braunstein, professeur de philosophie à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne
Ces dernières semaines, à l’occasion de l’«affaire Matzneff», on s’interroge: comment a-t-on pu, dans les années 1970 et 1980, se montrer aussi bienveillant à l’égard d’adultes revendiquant avoir des rapports sexuels avec des enfants ou de très jeunes adolescents? Question pour le moins biaisée. Il est faux en effet de dire que, dans les années 1970 et 80,«on» se montrait particulièrement bienveillant à cet égard. Une minorité, qui prétendait incarner le progrès et le sens de l’histoire, trouvait cela très bien, et reléguait l’ensemble de ceux qui ne pensaient pas comme elle dans le camp des pauvres types, des coincés, des réactionnaires moisis. Bernard Kouchner, en bonne place parmi la prestigieuse liste de signataires d’une pétition qui, en 1977, défendait le droit d’avoir des relations sexuelles avec des enfants, invoque une ambiance d’époque: «Autre temps, autres mœurs. La période était bêtement laxiste, permissive.»
La période a bon dos. Si la population avait été si laxiste et permissive que cela (si dépourvue de«common decency»), il n’y aurait pas eu besoin de pétitions pour lui faire admettre ce que, dans sa majorité, elle réprouvait. Kouchner aurait dû dire: le petit milieu auquel j’appartenais, qui dans sa lutte contre l’«ordre moral» faisait la morale à la France, était «bêtement laxiste, permissif».
Il y a plus grave. Ceux qui se disent aujourd’hui «progressistes» sont les premiers à s’indigner des errements passés. Nombre d’entre eux n’en sont pas moins les promoteurs zélés ou, à défaut, les accompagnateurs bienveillants de violences inédites contre les enfants. Ainsi, par exemple, avec cette nouvelle merveille: les enfants certifiés sans père par l’État. Généalogie tronquée, organisée par la puissance publique: il y a un droit de la femme à avoir un enfant sans homme, mais «il n’y a pas de droit de l’enfant à avoir un père, à quelque moment que ce soit» (déclaration du député Jean-Louis Touraine, rapporteur du projet de loi relatif à la bioéthique, lors des auditions de la commission parlementaire, le 11 septembre 2019). Évidemment, les enfants sans mère ne vont pas tarder à arriver - la «GPA pour tous» est déjà sur les rails.
Lesdits enfants seraient bien ingrats de se plaindre: non seulement ils viendront au monde avec une qualité minimale garantie par la sélection des gamètes et le diagnostic préimplantatoire, mais, en plus, ils pourront changer de sexe si celui qui leur a été «assigné» à la naissance ne leur convient pas. Or, la différence sexuelle, ce n’est pas rien: puisque l’humanité est composée d’hommes et de femmes, personne ne peut prétendre être, à soi seul, dépositaire de l’humanité. La sexuation dément le fantasme de toute-puissance et de complétude personnelle, elle inscrit en chacun la limite. On comprend que la confrontation de l’enfant à la différence sexuelle puisse engendrer des difficultés. Et même, dans certains cas, de grandes difficultés. Il revient aux parents, aux adultes, aux institutions d’aider de leur mieux les enfants à les surmonter. Mais depuis peu a germé une autre idée: proposer à toute personne mécontente de son sexe d’en changer. Et cela, à un âge de plus en plus précoce.
«Blocage de puberté»
Ainsi, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe du Nord, un enfant d’une douzaine d’années affecté de«dysphorie de genre» peut-il se voir proposer, si ses parents y consentent, un traitement«bloqueur de puberté» - le temps de réfléchir. Ensuite, à 15 ou 16 ans, l’adolescent demeuré en réalité enfant peut de son propre chef, s’il est toujours résolu à changer de sexe, se lancer dans une«transition» pilotée par hormones, aux effets en grande partie irréversibles (sans qu’on sache si une telle médication, qui devra être poursuivie à vie, n’aura pas d’effets néfastes sur la santé), et éventuellement en passer par la chirurgie à partir de 18 ans.
Dans les faits, il s’avère que le «blocage de puberté» est suivi, dans la quasi-totalité des cas, d’une«transition» effective. Ce qui est logique: en empêchant la maturation du corps, le traitement empêche aussi la maturation de la pensée - il prétend donner le temps de la réflexion mais ne fait que figer la situation en attendant que l’âge légal où la «transition» peut être entreprise soit atteint. Autrement dit, c’est bien sur la volonté affichée d’un enfant de 11 ou 12 ans qu’un processus de changement de sexe se trouve enclenché.
Trop jeunes pour que leur consentement à une relation sexuelle avec un adulte en soit vraiment un, mais assez mûrs pour s’engager sur la voie d’une « transition » d’un sexe à l’autre?
Comparons avec la sévérité avec laquelle sont condamnés aujourd’hui les rapports sexuels entre adultes et enfants ou jeunes adolescents. Quand bien même ces rapports seraient-ils«consentis», la loi estime qu’enfants et jeunes adolescents sont trop jeunes pour que le«consentement» en question, quand il existe, autorise l’adulte à avoir des relations sexuelles avec eux. Mais dans ce cas, que faut-il penser des personnes pour qui le désir exprimé par des enfants du même âge, ou encore plus jeunes, de changer de sexe, fait loi, et qui considèrent qu’il convient d’y répondre en leur fournissant les traitements appropriés? Trop jeunes pour que leur consentement à une relation sexuelle avec un adulte en soit vraiment un, mais assez mûrs pour s’engager sur la voie d’une«transition» d’un sexe à l’autre?
Pour l’instant, dans l’ensemble, les médecins et l’administration du ministère de la Santé restent en pratique plus prudents en France qu’en Amérique et en Europe du Nord. On peut cependant faire confiance aux contempteurs du «retard français» pour obtenir rapidement un alignement sur ce qui est d’usage dans les pays les plus«avancés».
Au Royaume-Uni, la multiplication des cas traités par le système national de santé au sein du Gender Identity Development Service (GIDS) est spectaculaire: de 97 en 2009-2010 à 2 590 en 2017-2018 - et la liste d’attente ne cesse de s’allonger devant l’afflux des demandes. Des vidéos sur internet se chargent de la promotion auprès des enfants, et les parents sont de moins en moins en mesure de résister, tant le message qui leur est martelé est que des bons parents sont des parents qui«accompagnent». Les films le montrent, la télé aussi.
Aux États-Unis, un enfant, Jazz Jennings, a mis en scène sa«transition» de garçon en fille dans «I Am Jazz», une émission de téléréalité de la chaîne TLC (The Learning Channel) qui le montre en famille, avec ses amis, à l’école. La première saison a été diffusée en 2015, la cinquième, diffusée début 2019, a accompagné Jazz jusqu’à la clinique où a eu lieu l’opération de«confirmation de genre». Alors que Jazz n’avait encore que 7 ans, ses parents ont lancé la TransKids Purple Rainbow Foundation, qui soutient les jeunes transgenres. Voilà les parents qui sont donnés en exemple. Ceux qui agiraient autrement seraient des monstres - pires que les Thénardier qui, aussi méchants qu’ils fussent, ne se seraient sans doute pas opposés à ce que Cosette devînt Nicolas.
Le documentaire «Trans Kids: It’s Time to Talk», réalisé par la psychothérapeute Stella O’Malley et diffusé au Royaume-Uni en novembre 2018 par Channel 4, donne à entendre le témoignage poignant d’une mère piégée par ce contexte: comment pourrait-elle être la marâtre transphobe, qui s’oppose à la«transition» que sa fille réclame et que le système de santé britannique propose? Mais en même temps, elle imagine son enfant qui, plus tard, risque de regretter sa transformation et lui reprochera d’y avoir souscrit: «Est-ce que Matt ne va pas nous dire, à vingt-cinq ans: “Mais j’étais un enfant! J’avais onze ans! Pourquoi m’avez-vous fait cela? Vous ne me laissiez pas manger du chocolat, ou faire ceci ou cela, pourquoi avez-vous pris cette décision de me donner des inhibiteurs de puberté?” »
J’en ai émergé en tant que femme, et je suis heureuse d’être une femme
Stella O’Malley
Elle a raison de se poser la question: un certain nombre de personnes, des années plus tard, déplorent leur«choix», et souhaitent revenir à leur sexe d’origine -«détransitionner». Cependant, évoquer les difficultés que rencontrent des transsexuels après leur«transition» est quasiment impossible - ce serait«faire le jeu» des transphobes. Quand James Caspian, un psychothérapeute qui a accompagné un grand nombre de jeunes au cours de leur«transition», a souhaité mener une étude sur ceux qui regrettent plus tard d’avoir suivi cette voie, l’université de Bath Spa a refusé le projet au motif qu’il était «potentiellement politiquement incorrect» et pouvait nuire à la réputation de l’université sur les réseaux sociaux. Une université doit être du côté du progrès et le progrès, c’est le bonheur assuré dans la«transition».
Pour Stella O’Malley, il y avait des raisons très personnelles de réaliser ce documentaire sur les enfants«trans». Née dans les années 1970 à Dublin, elle vécut toute son enfance en se sentant un garçon, en se vivant comme garçon. Lorsque la puberté arriva, ce fut une tragédie: la transformation de son corps démentait ce qu’elle voulait et prétendait être. Pourtant, cette tragédie fut aussi un passage. Avec le recul, Stella O’Malley constate: «J’en ai émergé en tant que femme, et je suis heureuse d’être une femme. Je suis mariée et j’ai deux enfants que j’aime, et je n’arrive pas à reconnaître ce petit garçon que j’ai été.»
Les temps chaotiques
Assurément, l’évolution n’est pas toujours aussi favorable. Il n’en reste pas moins que la plupart du temps, avant l’existence des«traitements», les rares cas de«dysphorie de genre» étaient des états temporaires qui se résorbaient dans le passage à l’âge adulte. Sans doute serait-il bon d’en tenir compte: la féministe historique Camille Paglia accuse les«propagandistes transgenres» d’«abus sur enfants», et affirme que «des parents ne devraient pas faire cela à leurs enfants» (entretien à la radiotélévision brésilienne Roda Viva Internacional, 22 octobre 2015). Stella O’Malley mesure la chance qu’elle a eue: «Si j’étais née trente-cinq ans plus tard, je suis certaine que j’aurais été cet enfant qui va sur internet, qui choisit de recevoir des traitements hormonaux et qui transitionne, j’en suis sûre.» Elle pense que la plupart des enfants qui s’engagent dans une transition se trompent - comme elle se serait elle-même trompée: «On les égare. Je crois qu’ils sont perdus et je crois qu’on les égare.»
Dans les temps chaotiques dans lesquels nous sommes entrés, se projeter quelques décennies dans le futur est devenu très difficile. Si des effondrements surviennent, comme certains le prédisent, les gens se rappelleront avec incrédulité, dans les débris, cette mode«trans» qui agitait le monde au bord du gouffre. Si la trajectoire se maintient encore un moment, les«progressistes» de 2050 s’effareront que, en 2020, il ait pu paraître progressiste de proposer des«transitions» d’un sexe à l’autre à des êtres très jeunes - de la même façon que les«progressistes» de 2020 s’effarent de la libre sexualité avec les très jeunes qu’il était«tendance» de prôner quelques décennies plus tôt. Ceux qui, aujourd’hui, encouragent ou simplement admettent les«transitions» précoces diront alors: c’était la période. Mais non, ce n’était pas la période, c’étaient eux.
* Olivier Rey, ancien élève de l’X, a enseigné les mathématiques à Polytechnique et enseigne la philosophie à Paris-I Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de nombreux essais salués par la critique, comme «Quand le monde s’est fait nombre» (Stock, coll. « Les Essais », 2016). Son dernier ouvrage, «Leurre et malheur du transhumanisme» (Desclée de Brouwer, 2018) a obtenu le prix Jacques-Ellul 2019.
** Jean-François Braunstein, agrégé de philosophie, est spécialiste de l’histoire et de la philosophie des sciences biologiques, médicales et humaines. Auteur ou coauteur d’une dizaine d’ouvrages, il a en particulier publié «Canguilhem: histoire des sciences et politique du vivant» (PUF, 2007), «Textes clés de l’histoire des sciences: méthodes, styles et controverses» (Vrin, 2008) et, plus récemment, un essai très remarqué, «La Philosophie devenue folle. Le genre, l’animal, la mort» (Grasset, 2018
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krispyweiss · 5 years
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Quarter Notes: Blurbs & Briefs from Sound Bites
THE INNOVATIVE JONI MITCHELL: Joni Mitchell will receive the Les Paul Innovation award recognizing artists who “set the highest standards of excellence” in the spirit of the award’s namesake.
“(Mitchell) has pushed the boundaries of what it means to be a female singer-songwriter over the course of her four-decade career, and like Les Paul, she’s never been scared to take creative risks,” Les Paul Foundation Executive Director Michael Braunstein said in a statement.
The award ceremony is slated for Jan. 18, 2020, in California.
MCCARTNEY GETS HIGH (IN THE CLOUDS): Paul McCartney is working with Netflix and Gaumont to create an animated movie based his and Philip Ardagh‘s 2005 children’s novel “High in the Clouds.”
“I’ve always loved animated films and this is a hugely important passion project for me,” McCartney said in a statement. “I can’t wait for the world to see it.”
No release date was announced.
WHEELS OF SOUL TO ROLL ON IN 2020: The Tedeschi Trucks Band rolled out dates for its 2020 Wheels of Soul tour - June 26-Aug. 1 - featuring opening sets from St. Paul and the Broken Bones and TTB keyboardist Gabe Nixon.
Dates and ticketing info here.
JUBILEE SET: Dark Star Orchestra’s annual Jubilee is set for May 22-24 in Ohio. Opening acts include Jorma Kaukonen, the Infamous Stringdusters, Oteil & Friends, Galactic, Zero, Holly Bowling and others. Info here.
12/10/19
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airmanisr · 6 years
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Vaudezilla! Chicago Burlesque - Poppy Le Pousse
flickr
Vaudezilla! Chicago Burlesque - Poppy Le Pousse by Vaudezilla Productions Via Flickr: The Best in Chicago Burlesque! - www.Vaudezilla.com Want to learn burlesque? Here's where you can start! - www.vaudezilla.com/chicago_burlesque_classes.html Photo by Jenna Braunstein
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espanolnews · 2 years
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EXCLUSIVO: El Festival de Cine de Woodstock otorgará premios honorarios a Ethan Hawke, Awkwafina, No dejar rastro la directora Debra Granik y la presidenta de IFC Films, Arianna Bocco, este otoño. La 23.ª edición anual del festival se llevará a cabo del 28 de septiembre al 2 de octubre. La ceremonia de entrega de premios, un atractivo constante de la industria a lo largo de los años dada la ubicación del festival a dos horas al norte de la ciudad de Nueva York, también contará con la participación de las actrices Amanda Seyfried y Vera Farmiga y la cineasta Marina Zenovich. Hawke recibirá el premio Maverick de Woodstock, que se otorga a "un líder y un visionario en las artes cinematográficas y de los medios que exhibe un espíritu feroz e independiente, una fuerte visión artística y la búsqueda de un cambio positivo". El cuatro veces nominado al Oscar también es guionista, director, productor y novelista de gran éxito de ventas. Recientemente dirigió la bien recibida docuserie de HBO Max. Las últimas estrellas de cine, sobre Joanne Woodward y Paul Newman. Los papeles en pantalla recientes de Hawke fueron en la serie de televisión. Caballero Lunat, la película de terror el telefono negroy el norteño. Pronto se le podrá ver en Raymundo y Ray y Dejar el mundo atrás. Awkwafina obtendrá el Premio al Talento Trascendente, que se otorga a “un creativo que rompe los límites de su campo artístico, ya sea actuando, escribiendo, dirigiendo o más”. La actriz, escritora, productora y nativa de Queens, Nueva York, recientemente interpretó un papel en Universal's Los chicos malos, apareció en dos temporadas del programa Comedy Central, Awkwafina es Nora de Queens, que ella creó, así como de Disney Shang Chi y La Leyenda de los Diez Anillos. Próximamente se la verá en Renfield el próximo abril. Bocco, que recibirá el Premio Trailblazer, encabezó las adquisiciones en IFC Films antes de ser nombrada presidenta de la distribuidora especializada en 2020. Supervisó la adquisición de más de 800 películas en la empresa. Antes de IFC, dirigió la división de empaquetado de largometrajes independientes de Gersh Agency y fue vicepresidenta sénior de adquisiciones en Miramax Films y vicepresidenta de adquisiciones y coproducción en New Line y Fine Line. Granik está listo para recibir el premio Fiercely Independent de Woodstock. Dirigió y coescribió Hueso de invierno, que ganó el Gran Premio del Jurado en Sundance en 2010 en camino a cuatro nominaciones al Oscar, incluida una a Mejor Película. En 2015, su largometraje documental, Perro callejero, fue nominado para un premio Independent Spirit. Su película más reciente, No dejar rastro, se estrenó en Sundance 2018 y fue incluida en la Quincena de Realizadores de Cannes 2018. Actualmente está editando un documental longitudinal filmado durante los últimos cinco años sobre las experiencias de las personas que vuelven a la vida en la ciudad de Nueva York después del encarcelamiento. Su próximo proyecto es una adaptación del best-seller de no ficción de Barbara Ehrenreich, Níquel y Dimed. Además de revelar los ganadores de los premios honorarios, los organizadores del festival también dijeron que el Premio a la Mejor Película Documental ha sido renombrado por el difunto documentalista Leon Gast. El Premio al Mejor Cortometraje Narrativo será renombrado por Mark Braunstein, uno de los primeros benefactores del festival. El festival también entrega el Premio Change Maker a un cineasta cuyo trabajo narrativo o documental “profundice de manera más efectiva en un tema contemporáneo apremiante y genere una conversación constructiva”. Los ganadores de premios adicionales, así como la lista para el festival de este año, se anunciarán en las próximas semanas.
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northwestofinsanity · 5 years
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I had to put the picture itself up, because it’s just too cute and innocent.  The way Buck is peaking up from the blanket!  And Albert bedded down between Allen and Andy!
Picture sourced from this: https://www.youtube.com/watch?v=figU89kGeSw&feature=emb_title 
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