Des vagues d'amour.
Ma main dans la tienne, j'ai envie de faire comme dans les films et de m'enfuir loin de tout avec toi. Tu es mon adrénaline, ma dopamine, ma drogue. Si j'arrête de t'aimer, ma vie s'arrête aussi. Et il n'a suffi que d'un baiser pour que tu m'emportes dans les vagues virulentes de l'amour.
Je t'aime tout simplement, et si je devais approfondir mes sentiments pour toi, tout ne serait qu'une tornade de sensations et d'émotions que je n'arrive pas à contrôler, ou plutôt, que je ne veux pas contrôler. Oui, parce que j'aime sentir mon cœur se contracter quand je vois ton visage, j'aime quand mon estomac se remplit de papillons, quand tu me frôles même du petit doigt. J'aime savoir que mes yeux n'arrivent pas à se plonger dans les tiens parce que tu me rends dingue d'amour. Complètement dingue. Mon amour pour toi serait la seule raison pour laquelle on m'ouvrirait la porte à un asile. Mais ce n'est pas grave parce que je suis un fou heureux et amoureux. Je roucoule telle une colombe en ta simple présence, comme si l'amour était juste au bout de ma langue.
Je t'aime tellement que je me retrouve à imaginer ma vie avec et jamais sans toi. Amoureux et sans problèmes, on survivrait ensemble aux aléas de la vie. C'est niais, c'est cucul la praline. Mais qui a dit que l'amour n'était pas supposé être ainsi ? Les regards qui s'évitent, les rires gênés, la distance qui en dit long, n'est-ce donc pas ça l'amour de jeunesse ? Un amour qu'on pense indestructible, qui ressortirait toujours aussi fort même après le plus violent des tsunamis. C'est ça, l'Amour.
Je t'aime, et ceci est mon amour pour toi. Laisse-le donc se porter à toi dans les violentes vagues de douceur de ton cœur, et viens à moi, ma belle muse.
J.A
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Gala Québec Cinéma 2023: les nominations
Animé par Jay Du Temple, le 25e Gala Québec Cinéma sera diffusé le dimanche 10 décembre prochain à 20h sur les ondes de Noovo et Noovo.ca, en direct des studios Grandé de Montréal. Le Gala Artisans, animé par Fabiola Nyrva Aladin, aura lieu le 7 décembre à 19h30 au Studio TD.
Voici la liste complète des nominations:
IRIS HOMMAGE
Rémy Girard
MEILLEUR FILM
Arsenault et Fils | La maison de prod — Stéphanie Morissette, Charles Stéphane Roy
Babysitter | Amérique Film — Martin Paul-Hus, Catherine Léger ; Phase 4 Productions — Pierre-Marcel Blanchot, Fabrice Lambot
Falcon Lake | Metafilms — Nancy Grant, Sylvain Corbeil ; Onzecinq — Dany Boon, Jalil Lespert ; Cinéfrance Studios — Julien Deris, David Gauquié, Jean-Luc Ormières
Le plongeur | Sphère Média — Marie-Claude Poulin
Les chambres rouges | Némésis Films — Dominique Dussault
Noémie dit oui | Productions Leitmotiv — Patricia Bergeron
Viking | micro_scope — Luc Déry, Kim McCraw
MEILLEUR PREMIER FILM
Falcon Lake | Charlotte Le Bon
Farador | Édouard Albernhe Tremblay
Les hommes de ma mère | Anik Jean
Noémie dit oui | Geneviève Albert
Rodéo | Joëlle Desjardins Paquette
MEILLEURE RÉALISATION
Monia Chokri | Babysitter
Stéphane Lafleur | Viking
Francis Leclerc | Le plongeur
Rafaël Ouellet | Arsenault et Fils
Pascal Plante | Les chambres rouges
MEILLEUR SCÉNARIO
Eric K. Boulianne, Francis Leclerc | Le plongeur
Stéphane Lafleur, Eric K. Boulianne | Viking
Catherine Léger | Babysitter
Rafaël Ouellet | Arsenault et Fils
Pascal Plante | Les chambres rouges
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | PREMIER RÔLE
Larissa Corriveau (Steven) | Viking
Kelly Depeault (Noémie) | Noémie dit oui
Hélène Florent (Rose Lemay) | Une femme respectable
Léane Labrèche-Dor (Elsie) | Les hommes de ma mère
Sara Montpetit (Chloé) | Falcon Lake
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | PREMIER RÔLE
Guillaume Cyr (Adam) | Arsenault et Fils
Patrick Hivon (Cédric) | Babysitter
Steve Laplante (John) | Viking
Henri Picard (Stéphane) | Le plongeur
Luc Picard (Gérald Gallant) | Confessions
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | RÔLE DE SOUTIEN
Laurie Babin (Clémentine) | Les chambres rouges
Élise Guilbault (Soeur Monique) | Le temps d’un été
Ève Landry (Josée) | Bungalow
Julie Le Breton (Isabelle) | Tu te souviendras de moi
Nadia Tereszkiewicz (Amy) | Babysitter
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | RÔLE DE SOUTIEN
Maxime de Cotret (Greg) | Le plongeur
Charles-Aubey Houde (Bébert) | Le plongeur
Denis Houle (Liz)| Viking
Steve Laplante (Jean-Michel) | Babysitter
Guy Nadon (Maître Jean-Pierre Genin) | Le temps d’un été
RÉVÉLATION DE L’ANNÉE
Fabiola N. Aladin (Janet) | Viking
Emi Chicoine (Léa) | Noémie dit oui
Virginie Fortin (Elsa) | 23 décembre
Juliette Gariépy (Kelly-Anne) | Les chambres rouges
Joan Hart (Bonnie) | Le plongeur
François Pérusse (Alain) | Niagara
MEILLEURE DISTRIBUTION DES RÔLES
Nathalie Boutrie — Nathalie Boutrie Casting | Arsenault et Fils
Marilou Richer — Marilou Richer Casting | Les chambres rouges
Lucie Robitaille, Dandy Thibaudeau — Casting Lucie Robitaille | Viking
Annie St-Pierre, Antoinette Boulat | Babysitter
Brigitte Viau — Casting Brigitte Viau | Le plongeur
MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE
André-Line Beauparlant | Viking
Sylvie Desmarais| Bungalow
Mathieu Lemay | Le plongeur
Laura Nhem | Les chambres rouges
Colombe Raby | Babysitter
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE
Steve Asselin | Le plongeur
Vincent Biron| Les chambres rouges
Kristof Brandl | Falcon Lake
Josée Deshaies | Babysitter
Sara Mishara | Viking
MEILLEURS EFFETS VISUELS
Marc Hall — A.A. Studios | Babysitter
Marc Hall — A.A. Studios, Alex GD — RGB124 | Farador
Marc Hall — A.A. Studios | La cordonnière
Marie-Claude Lafontaine, Simon Beaupré — Alchimie 24 | Viking
Mathilde Vézina-Bouchard | Mistral spatial
MEILLEUR SON
Sylvain Bellemare, Bernard Gariépy Strobl, Pierre Bertrand | Viking
Olivier Calvert, Stéphane Bergeron, Martyne Morin | Les chambres rouges
Olivier Calvert, Luc Boudrias, Yann Cleary | Le plongeur
Stephen De Oliveira, Séverin Favriau, Stéphane Thiébaut | Falcon Lake
Daniel Fontaine-Bégin, Luc Boudrias, Henry Jr Godding | Arsenault et Fils
MEILLEUR MONTAGE
Pauline Gaillard | Babysitter
Sophie Leblond| Viking
Myriam Magassouba | Arsenault et Fils
Jonah Malak | Les chambres rouges
Isabelle Malenfant | Le plongeur
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
Viviane Audet, Robin-Joël Cool, Alexis Martin | Arsenault et Fils
Daniel Bélanger | Confessions
Christophe Lamarche-Ledoux, Mathieu Charbonneau | Viking
Martin Léon | Tu te souviendras de moi
Dominique Plante | Les chambres rouges
MEILLEURS COSTUMES
Mariane Carter | La cordonnière
Guillaume Laflamme | Babysitter
Sophie Lefebvre | Une femme respectable
Sophie Lefebvre | Viking
Annabelle Roy, Delphine Gagné | Farador
MEILLEUR MAQUILLAGE
Kathryn Casault, Bruno Gatien | Confessions
Marie-Josée Galibert | Viking
Marie Salvado | Les chambres rouges
Lyne Tremblay, Faustina De Sousa, François Gauthier, Michael Loncin | Farador
Adriana Verbert | Babysitter
MEILLEURE COIFFURE
Vincent Dufault | Viking
André Duval | Une femme respectable
Nermin Grbic | Les chambres rouges
Richard Hansen, Réjean Forget, Johanne Hansen | La cordonnière
Ann-Louise Landry | Babysitter
MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
Dear Audrey | Réalisation : Jeremiah Hayes | Scénario : Jeremiah Hayes | Office national du film du
Canada — Jeremiah Hayes, André Barro, Annette Clarke
Gabor | Réalisation : Joannie Lafrenière | Scénario : Joannie Lafrenière | Tak films — Line Sander Egede
Geographies of Solitude | Réalisation : Jacquelyn Mills | Scénario : Jacquelyn Mills | Rosalie Chicoine
Perreault, Jacquelyn Mills
Je vous salue salope : la misogynie au temps du numérique | Réalisation : Léa Clermont-Dion, Guylaine
Maroist | Scénario : Léa Clermont-Dion, Guylaine Maroist | La Ruelle Films — Eric Ruel, Guylaine Maroist
Rojek | Réalisation : Zaynê Akyol | Scénario : Zaynê Akyol | Metafilms — Sylvain Corbeil, Audrey-Ann
Dupuis-Pierre ; Zaynê Akyol
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE | FILM DOCUMENTAIRE
Geoffroy Beauchemin | Humus
Nicolas Canniccioni, Arshia Shakiba | Rojek
Joannie Lafrenière | Gabor
Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude
Maude Plante-Husaruk | Au-delà des hautes vallées
MEILLEUR SON | FILM DOCUMENTAIRE
Mélanie Gauthier, Jeremiah Hayes, Isabelle Lussier | Dear Audrey
Maxime Lacoste-Lebuis, Eric Shaw, Jean Paul Vialard | Au-delà des hautes vallées
Andreas Mendritzki, Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude
Jean-François Sauvé, Martin M. Messier, Bruno Pucella | 305 Bellechasse
Catherine Van Der Donckt, Jean Paul Vialard | Au-delà du papier
MEILLEUR MONTAGE | FILM DOCUMENTAIRE
Mathieu Bouchard-Malo| Rojek
Jeremiah Hayes | Dear Audrey
Emmanuelle Lane | Gabor
Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude
Oana Suteu Khintirian | Au-delà du papier
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE | FILM DOCUMENTAIRE
Olivier Alary, Johannes Malfatti | Twice Colonized
Gervaise | Gabor
Walter Grimshaw | Dear Audrey
Maxime Lacoste-Lebuis | Au-delà des hautes vallées
Delphine Measroch | Humus
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | ANIMATION
A night for the dogs | Max Woodward | Confettis Production — Guillaume Dubois, Camille Lequenne
Harvey | Janice Nadeau | Folimage – Reginald de Guillebon, Pierre Méloni ; Office national du film du
Canada — Marc Bertrand, Christine Noël, Julie Roy
Madeleine | Raquel Sancinetti | Production : Raquel Sancinetti
Marie · Eduardo · Sophie | Thomas Corriveau | Production : Thomas Corriveau
Triangle noir | Marie-Noëlle Moreau Robidas | Embuscade Films — Nicolas Dufour-Laperrière
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | DOCUMENTAIRE
Belle River | Guillaume Fournier, Samuel Matteau, Yannick Nolin | Kinomada — Jean-Pierre Vézina
Fire-Jo-Ball | Audrey Nantel-Gagnon | Office national du film du Canada — Nathalie Cloutier
Notes sur la mémoire et l’oubli | Amélie Hardy | Club Vidéo de Montréal — Isabelle Grignon-Francke
Oasis | Justine Martin | Déjà Vu — Louis-Emmanuel Gagné-Brochu
Zug Island | Nicolas Lachapelle | Production : Guillaume Collin, Nicolas Lachapelle
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | FICTION
Invincible | Vincent René-Lortie | Telescope Films — Élise Lardinois, Samuel Caron
Nanitic | Carol Nguyen | Coop Vidéo de Montréal — Marie Lytwynuk ; Carol Nguyen
Nuit blonde | Gabrielle Demers | Cinquième maison — Nellie Carrier
Pas de fantôme à la morgue | Marilyn Cooke | La 115e — Kélyna N. Lauzier, Macha Houssart
Simo | Aziz Zoromba | Scarab Films — Rosalie Chicoine Perreault
PRIX DU PUBLIC
23 décembre | Immina Films — Patrick Roy | A Média Productions — Guillaume Lespérance |
Réalisation : Miryam Bouchard | Scénario : India Desjardins
Confessions | Les Films Opale — Christian Larouche, Sébastien Létourneau | Christal Film Productions —
Christian Larouche | Réalisation : Luc Picard | Scénario : Sylvain Guy
Katak le brave béluga | Attraction Distribution — Xiaojuan Zhou, Maison 4:3 — Chantale Pagé | 10e Ave
Productions — Nancy Florence Savard | Réalisation : Christine Dallaire-Dupont, Nicola Lemay | Scénario :
Andrée Lambert
Le temps d’un été | Immina Films — Patrick Roy | Attraction — Antonello Cozzolino, Brigitte Léveillé |
Réalisation : Louise Archambault | Scénario : Marie Vien
Les hommes de ma mère | Immina Films — Patrick Roy | Jessie Films — Patrick Huard, Anik Jean |
Réalisation : Anik Jean | Scénario : Maryse Latendresse
FILM S’ÉTANT LE PLUS ILLUSTRÉ À L’EXTÉRIEUR DU QUÉBEC
Cette maison | Embuscade Films — Félix Dufour-Laperrière | Réalisation : Miryam Charles | Scénario :
Miryam Charles | La Distributrice de films — Serge Abiaad
Dounia et la princesse d’Alep | Tobo — Judith Beauregard | Réalisation : Marya Zarif, André Kadi |
Scénario : Marya Zarif | Maison 4:3 — Chantale Pagé
Falcon Lake| Metafilms — Nancy Grant, Sylvain Corbeil ; Onzecinq — Dany Boon, Jalil Lespert ;
Cinéfrance Studios — Julien Deris, David Gauquié, Jean-Luc Ormières | Réalisation : Charlotte Le Bon |
Scénario : Charlotte Le Bon | Sphère Films — Ariane Giroux-Dallaire
Katak le brave béluga | 10e Ave Productions — Nancy Florence Savard | Réalisation : Christine Dallaire-
Dupont, Nicola Lemay | Scénario : Andrée Lambert | Attraction Distribution — Xiaojuan Zhou,
Maison 4:3 — Chantale Pagé
Viking | micro_scope — Luc Déry, Kim McCraw | Réalisation : Stéphane Lafleur | Scénario : Stéphane
Lafleur, Eric K. Boulianne | Les Films Opale — Christian Larouche, Sébastien Létourneau
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The escape from the Red Flag Fleet ship is scored with the first movement of Mozart's Symphony #25, aka "Little G Minor."
I feel like someone involved in choosing classical music this season is riffing on a set of movies that were released in the 1980s and '90s, focused on figures from classical music history, developing fictional narratives of their lives scored by their music.
Beethoven's Symphony #7, 2nd movement, scored an attempted suicide in Immortal Beloved, a 1994 Gary Oldman vehicle that my teachers hated for the liberties it took with Beethoven's life ("but the soundtrack is obviously very good"). In OFMD it scores the last encounter we've seen between Ed and Izzy.
"La Folia" is an indelible part of Tous les Matins du Monde (1991), a movie that spins a complicated relationship between two musicians and their families. (I don't remember my music history prof being irritated by this one, possibly because composers Marin Marais' and Jean de Sainte-Colombe's lives are less thoroughly documented than Beethoven's or Mozart's, and their music is likelier to be new to an audience. The soundtrack is also great. If you watch this film, also please note that it includes a completed suicide, because apparently we could not have a classical music biopic in these two decades without that.)
Mozart's Symphony #25 scores the [CN: attempted suicide] opening scene and credits of Amadeus (1984), a fictionalized biography of Mozart from the perspective of one Antonio Salieri, an unreliable narrator who hates the younger composer's guts. The opening of Amadeus juxtaposes Salieri's suicidal despair against the madcap whirl of a court that has rejected him in favor of Mozart. (Teachers: "Enjoy this as a movie with a great soundtrack. If you think it's actual history your exams will not go well for you.")
Immortal Beloved and Amadeus both try to defamiliarize deeply familiar music so we can better imagine it as the popular music it once was. And-- much like a lot of Edward Teach-focused fanfic!-- they treat their central figures like deeply troubled rock stars with tension between their personalities and their personae. Whatever their regard for the historical record, they want to feel the personal stake of historical conflicts. We may not be in an asylum as Salieri is, but we probably know what it is like to envy someone's talent. We have almost certainly experienced a complicated teacher-student relationship that includes both admiration and hostility. And we probably have at some point alienated a person close to us, or have been alienated by someone close to us.
I can't say with certainty that folks working on music for OFMD asked themselves, "What classical music will remind audience members of a certain age of films that had a great deal of respect for the music they included, but a cheekily irreverent approach to history that we share?" But if they did, cheers to them-- they did well! And they chose references that share conflicts with OFMD.
Also? These films each have at least one character whose life is so unbearable to them that they seek to end it-- and in two cases, that happens while music that scores scenes in Our Flag episodes is playing. I think, given Ed's state in s2 so far, that is also relevant.
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Le monde heureux.ytsaac, à réellement cru en la paix. Et il s'est fait assassiner.
.
Et c'est sur les jambes à Yoav
.
Pour me rappeler de sa colombe
.
Et sur les épaules à David
.
Pour me rappeler
De son harmonie
.
Que j'écris ce texte
.
Un jour un enfant écrit des poèmes
.
En 1995
.
Pour la paix
.
Contre les guerres
.
Et sous le viseur
Il appelle le libéralisme
.
Et dans son poème
Il pose une plainte contre son pays
.
De dire qu'il y a trop de guerre
.
Mais il ne vit pas Israël
.
Alors le commanditaire
D'un service spécial
.
Lui laisse un message
.
Mais pas de manière écrite
.
4 véhicules
L'attende sous son immeuble
.
Et le film
Sans rien dire
.
Il comprend que le commanditaire lui laisse pour message
.
On sait que tu existes
Puisque là
Tout ce monde s'est montré à lui
.
À cet enfant
.
Mais si tu veux te mêler à ces problèmes de guerre
Par la poésie
.
C'est une porte blindée
.
Que tu devras franchir
.
Parce que sinon
Ils auraient filmé cet enfant
Sans qu'il le sache
Puisque c'est des services spéciaux
.
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– 2 TIMOTHÉE 1.7 (LA COLOMBE)
« Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais (un esprit) de force, d’amour et de sagesse. »
Paul, l’apôtre adresse cette déclaration à son fils dans la foi Timothée. Pour bien saisir le message de Paul à Timothée, lis avec moi le texte avec le verset qui précède et celui qui suit le verset du jour.
« 6 C'est pourquoi, je t'exhorte à ranimer la flamme du don de Dieu que tu as reçu par l'imposition de mes mains. 7 Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais (un esprit) de force, d'amour et de sagesse. 8 N'aie donc pas honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi, prisonnier pour lui. Mais souffre avec moi pour l'Évangile, par la puissance de Dieu. »
Au verset 6, Paul demande à Timothée de ranimer la flamme du don de Dieu. De la même façon qu’il faut entretenir la braise pour que le feu ne s’éteint pas; tu dois utiliser le don que Dieu t’a donné. Tu te dis « Je ne sais pas faire avec ce don. » Je comprendstrès bien.
La première prédication que j’ai préparée était un véritable échec. C’était pourtant devant quelques étudiants de la Parole et le pasteur. Le thème était tiré de 1 Jean 4.18 : « l'amour parfait bannit la crainte. » Et pourtant, j’étais rempli de crainte.
Quelques années plus tard, j’étais de retour au cégep. J’avais organisé la projection d’un film sur l’arche de Noé. À la fin du film, J’ai présenté brièvement ce que les évangéliques appellent le plan du salut. Cela n’a pas été facile. J’ai fait un court message, avec un appel à donner sa vie à Jésus. Cette fois encore je n’ai vu aucun résultat.
Tu te poses peut-être la question pourquoi je raconte mes échecs ? J’y viens. Le verset 7 déclare que Dieu ne donne pas un esprit de timidité. La Nouvelle Bible Segond utilise plutôt le mot lâcheté. Je suis heureux car je n’ai pas été lâche. Donc Dieu ne donne pas un esprit de timidité ou de lâcheté.
Le Dieu Créateur donne un esprit de force. Tu sais que la force est utile pour traverser des tempêtes, des tribulations et des échecs. Sinon comment Dieu forgera un nouveau caractère, une version 2.0 de toi-même.
Dieu donne aussi un esprit d’amour. Si tu es un enfant de Dieu, le Saint-Esprit qui habite en toi t’enseignera le véritable amour qui vient du Père. Un amour tellement immense que tu devras le partager.
Finalement, Il donne un amour de sagesse pour discerner quoi dire ou comment agir dans les différentes situations que tu rencontreras.
Le Père céleste t’équipe ainsi pour que tu puisses vivre le verset 8, comme se fut le cas pour Timothée.
« 8 N'aie donc pas honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi, prisonnier pour lui. Mais souffre avec moi pour l'Évangile, par la puissance de Dieu. »
Le but de Dieu : être équipe pour présenter et témoigner l’amour, la grandeur ainsi que la puissance de Dieu. Et cela malgré d’éventuelle souffrance et difficulté.
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Film: "Le Collier Perdu de la Colombe": bozzetto del costume per personaggio Le Vendeur de Parfums di Edwin Alexander Francis (gessetto su cartoncino 35x50cm, 1991)
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2. Petit historique - partie 2 (pseudossier : le phénomène ovni)
À lire avant pour ne pas être trop perdu :
1. Petit historique - Partie 1
Pseudocomplément : l'affaire Roswell
Je remercie les chercheuses et chercheurs cité·e·s dans ce pseudossier pour leurs travaux. Pour réaliser ce pseudossier, je me suis appuyé sur des films documentaires, des interviews vidéos, des ouvrages, des articles de presse ou de sites internet. Je remercie les pseudosphéristes passionnés qui en sont à l’origine.
Principales pseudosources :
Je me suis appuyé sur l’ouvrage suivant pour l’ensemble de ce pseudossier : Franck Maurin, Les mystères du phénomène ovni - de la préhistoire à nos jours, Éditions La Vallée Heureuse, 2016
Pour ce chapitre, je me suis également appuyé sur la page Wikipédia qui recense de manière chronologique les principaux cas d’ovni, il est possible à partir de cette page, d’accéder à des articles plus détaillés :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27ufologie
Mutilations animales :
Gildas Bourdais, ovnis : vers la fin du secret ?, Édition Le Temps Présent, 2010 (pages 211 à 223)
Malmstrom :
Paranormal Channel, L'incident de la base militaire de Malmstrom (USA) - 1967 (https://www.dailymotion.com/video/x3oeiia)
Leslie Kean, Ovnis, des généraux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 202 et 203)
Egon Kragel et Yves Couprie, Ovnis - Enquête sur un secret d'États, Éditions Le cherche midi, 2010 (pages 196 à 198)
Minot AFB :
https://minotb52ufo.com/
Stephen Michalak :
(en anglais) https://www.cbc.ca/news/canada/manitoba/falcon-lake-incident-book-anniversary-1.4121639
https://lesrepasufologiques.org/stephen-michalak-et-le-cas-de-falcon-lake-1967/
Chaîne Muloot X-files "MYSTERES - Emission N°14 - L'OVNI de Falcon Lake" (https://www.dailymotion.com/video/x18dip0)
Oanis au Vénézuela :
Henry Durrant, Les dossiers des ovni, Éditions Robert Lafont, 1973 (pages 52 et 53)
Shag Harbour et oanis :
https://www.barringtonmunicipality.com/Visiting-Us/shag-harbour-ufo-incident
https://inexplore.inrees.com/articles/oanis-mysteres-dans-mysteres-armee
http://www.dramatic.fr/colomb-p746.html
Observation de Taizé :
https://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Taize/
Thibaut Canuti, Histoire de l'ufologie française, Le temps des soucoupistes, Éditions Le temps présent, (pages 276 à 279)
Travis Walton :
Chaîne de Nuréa TV, Disparitions Mystérieuses : Le cas Travis Walton (https://www.youtube.com/watch?v=k78W_DdMOps)
Ovni de Téhéran :
Leslie Kean, Ovnis, des généraux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 116 à 124 et page 210)
Ovni de Colares :
Chaine Nuréa TV OVNIs en Amazonie : L' Affaire Colares (https://www.youtube.com/watch?v=4b1zei8giSs)
https://ufologie.patrickgross.org/htm/colaresf.htm
Chaine SANTIAGO Didier, Les mystères des Ovnis de Colares avec Elisabeth De Caligny (https://www.youtube.com/watch?v=O1h6_5B_w2M&t=6702s)
Incident de Rendlesham :
Il y a eu plusieurs confusions au niveau des dates et de l'enchaînement des évènements dans ce dossier complexe. Je me suis appuyé sur les sources suivantes :
(en anglais) https://en.wikipedia.org/wiki/Rendlesham_Forest_incident
https://theunredacted.com/rendlesham-forest-ufo-the-christmas-invasion/
Leslie Kean, Ovnis, des généraux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 249 à 261)
Autres sources :
https://ufologie.patrickgross.org/htm/rendlesf.htm
https://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Bentwaters/
https://www.therendleshamforestincident.com/2023/01/how-rendlesham-binary-code-message.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_de_Rendlesham
https://www.theyworkforyou.com/wrans/?id=2001-01-25a.22.3&s=speaker%3A13225
https://hansard.parliament.uk/Lords/1997-10-28/debates/829bc73d-7e53-4412-8ae6-0c1be8942f77/RafBentwatersAndWoodbridgNuclearWeaponsAllegations
Betty Cash :
(En anglais) https://en.wikipedia.org/wiki/Cash%E2%80%93Landrum_incident
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THE TENDER TRAP (Le Tendre piège) - Charles Walters (1955)
Unique rencontre à l’écran de Frank Sinatra et de Debbie Reynolds, ce film réalisé en 1955 par Charles Walters bénéficie également des talents de David Wayne et de la trop rare Celeste Holm.
Confirmant son grand come-back au cinéma, Frank Sinatra est à l’affiche de quatre films en 1955, dont deux sortent à une journée d’intervalle : Guys and Dolls (Blanches colombes et vilains messieurs),…
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Philip Glass: les 100 musiciens les plus inspirants de tous les temps
Philip Glass: les 100 musiciens les plus inspirants de tous les temps
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Philip Glass - Metamorphosis | complét
METAMORPHOSIS ONE - Philip Glass (with sheet music)
Philip Glass bio
Philip Glass: les 100 musiciens les plus inspirants de tous les temps
Philip Glass (né le 31 janvier 1937 à Baltimore, Maryland, États-Unis) est un compositeur américain de musique instrumentale, vocale et lyrique innovante, qui a diversement utilisé des éléments minimalistes, atonaux et non occidentaux, dans son travail.
Philip Glass a étudié la flûte dans son enfance et s'est inscrit à l'âge de 15 ans à l'Université de Chicago, où il a étudié les mathématiques et la philosophie et a obtenu son diplôme en 1956. Son intérêt pour la musique atonale l'a amené à étudier la composition à la Juilliard School of Music (M.S., 1962 ) à New York, puis à Paris pour étudier avec Nadia Boulanger. Sa rencontre là-bas avec le sitariste indien Ravi Shankar a influencé de manière décisive le style de composition de Glass, et il a temporairement abandonné des qualités formelles traditionnelles telles que l'harmonie,
tempo et mélodie dans sa musique.
Au lieu de cela, il a commencé à créer des pièces d'ensemble dans un style monotone et répétitif, ces œuvres consistaient en une série de rythmes syncopés ingénieusement contractés ou prolongés dans une structure diatonique stable. Une telle musique minimaliste, jouée par un petit ensemble utilisant un clavier et des instruments à vent amplifiés électroniquement, a valu à Glass un public restreint, mais enthousiaste à New York à la fin des années 1960.
L'opéra Einstein on the Beach (1976) de Philip Glass, composé en collaboration avec Robert Wilson, lui a valu un succès plus large ; ce travail a montré un regain d'intérêt pour les éléments harmoniques occidentaux classiques, bien que son intérêt pour les changements rythmiques et mélodiques surprenants soit resté le moteur de l'œuvre élément le plus dramatique. L'opéra Satyagraha (1980) de Glass était une représentation plus authentiquement « opératique » des incidents de la jeunesse de Mohandas K. Gandhi.
Dans cette œuvre, la répétition bourdonnante de séquences d'accords symétriques atteint un pouvoir obsédant et hypnotique bien accordé aux thèmes religio-spirituels du livret, adapté de l'écriture hindoue la Bhagavadgītā.
L'opéra The Voyage (1992) a eu des critiques mitigées, mais le fait qu'il ait été commandé par le New York Metropolitan Opera (pour commémorer le 500e anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb dans les Amériques) a confirmé l'acceptation croissante de Glass par la musique classique.
établissement.
Philip Glass - Metamorphosis | complét
https://www.youtube.com/watch?v=M73x3O7dhmg&t=7s
"Metamorphosis One" – 00:00 "Metamorphosis Two" – 06:54 "Metamorphosis Three" – 13:59 "Metamorphosis Four" – 19:09 "Metamorphosis Five" – 26:29
'Metamorphosis' (1988), fait référence à la nouvelle de 1915 La Métamorphose de Franz Kafka et s'en inspire. Alors que toutes les pièces ont été écrites en 1988, certaines ont été écrites pour une mise en scène de Metamorphosis, tandis que d'autres étaient pour un film documentaire intitulé The Thin Blue Line réalisé par Errol Morris. 'Metamorphosis One' est joué dans un épisode de Battlestar Galactica par Kara 'Starbuck' Thrace.
Dans le récit, son père a composé et interprété la pièce. Il est également joué dans la finale de la série Person of Interest, Return 0. 'Metamorphosis Two' a constitué la base de l'un des principaux thèmes musicaux du film The Hours. C'est aussi la chanson que le groupe de rock américain Pearl Jam utilise comme musique d'introduction aux concerts.
METAMORPHOSIS ONE - Philip Glass (with sheet music)
https://vimeo.com/474699463
Philip Glass bio
Il est né en 1937 et a grandi à Baltimore. Il a étudié à l'Université de Chicago, à la Juilliard School et à Aspen avec Darius Milhaud. Se trouvant insatisfait d'une grande partie de ce qui passait alors pour la musique moderne, il s'installe en Europe, où il étudie avec la légendaire pédagogue Nadia Boulanger (qui a également enseigné à Aaron Copland, Virgil Thomson et Quincy Jones) et travaille en étroite collaboration avec le virtuose du sitar et compositeur Ravi. Shankar. Il est retourné à New York en 1967 et a formé le Philip Glass Ensemble - sept musiciens jouant des claviers et une variété de bois, amplifiés et alimentés par une table de mixage.
Le nouveau style musical que Glass développait a finalement été surnommé «minimalisme». Glass lui-même n'a jamais aimé le terme et a préféré parler de lui comme d'un compositeur de « musique aux structures répétitives ». Une grande partie de ses premiers travaux était basée sur la réitération prolongée de fragments mélodiques brefs et élégants qui se tissaient dans et hors d'une tapisserie sonore. Ou, pour le dire autrement, il plongeait l'auditeur dans une sorte de météo sonore qui se tord, tourne, entoure, se développe.
Il n'y a rien de « minimaliste » dans sa production. Au cours des 25 dernières années, Glass a composé plus de vingt-cinq opéras, petits et grands ; douze symphonies, treize concertos; des bandes sonores de films allant de nouvelles partitions pour les classiques stylisés de Jean Cocteau au documentaire d'Errol Morris sur l'ancien secrétaire à la Défense Robert McNamara; neuf quatuors à cordes ; un nombre croissant d'œuvres pour piano solo et orgue. Il a collaboré avec Paul Simon, Linda Ronstadt, Yo-Yo Ma et Doris Lessing, entre autres. Il présente des conférences, des ateliers et des performances de clavier solo dans le monde entier et continue de se produire régulièrement avec le Philip Glass Ensemble.
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JEUDI 18 MAI 2023 (Billet 1 / 3)
« JEANNE DU BARRY » (1h 56min)
Un film de Maïwenn, avec Maïwenn, Johnny Depp, Benjamin Lavernhe, Pierre Richard…
Comme annoncé dans notre dernière Newsletter, nous y sommes allés hier à 14h, jour de sa sortie en salle, influencés par l’article d’Eric Neuhof dans le Figaro.
Mais après avoir vu le film et lu toutes le critiques « Pro » (qui sont loin d’être unanimes, dans un sens ou dans un autre) et celles des spectateurs (idem), c’est finalement celle de l’Obs qui se rapprochait le plus de ce qu’on en a pensé et nous n’avons presque rien à rajouter.
Peut-être, pour les amoureux de Versailles, dire qu’il y a des plans sublimes du château, les cadrages, les décors et les costumes sont exceptionnels, Maïwen incarnant la Comtesse est très bien, Johnny Depp, litote : « on l’a connu mieux dans d’autres rôles »… mais Benjamin Lavernhe est exceptionnel et nous avons bien apprécié certaines caricatures, très drôles, les filles du Roi, entre autres. Dommage que les colombes blanches de la bande-annonce lorsque Jeanne fait son entrée à la Cour aient disparu dans le film.
Marina a donné au film ❤️❤️❤️ et JM, ❤️❤️❤️,5 sur 5 (un demi-point de plus parce qu’il fait partie de ceux qui sont amoureux de Versailles et qu’il trouve que c’est le plus beau château du monde !).
Maintenant, c’est à vous de voir… ou pas.
Une chose est sûre, les positions de Maïwen sur certains sujets de société sont clivantes, le féminisme par exemple… ou plutôt son anti-féminisme (principalement ses excès), le fait qu’elle ait tiré les cheveux d’un journaliste de Gauche de renom (que personnellement nous détestons) dans un grand restaurant parce qu’il avait écrit des horreurs sur le premier amour de sa vie (Luc Besson) et père de son premier enfant (nous, on trouve ça très gonflé, très romantique)… bref, après l’avoir eue, « elle n’a plus la carte » comme on dit. Cela vous amusera, en lisant les critiques « Pro », à part l’Obs, de constater que tous ceux qui l’ont descendue sont des journalistes de Gauche.
CE QUI EST NUL ! Comme si le talent pouvait avoir une couleur politique !
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Même le château de Versailles, ce vieux beau, retrouve, à la voir, une nouvelle jeunesse. Elle le charme, l’encanaille, l’oblige à l’audace et à bouleverser le protocole. Il cède. Elle, c’est Maïwenn, l’actrice-réalisatrice de « Polisse », qui passe ainsi des bureaux de la brigade de protection des mineurs, où officiait Joey Starr, à la Galerie des Glaces et au parc à la française, où officiait André Le Nôtre. Elle, c’est la courtisane qu’elle incarne, Jeanne Vaubernier, de son vrai nom Jeanne Bécu, une « fille des rues » que le comte du Barry (Melvil Poupaud) épouse pour mieux l’offrir, par l’entremise du duc de Richelieu (Pierre Richard), au roi Louis XV, ce lovelace blasé. Et voici qu’il se ressaisit, s’éprend de la belle et en fait sa favorite, au grand dam de la cour, scandalisée, de ses trois furies de filles, et de la dauphine de France, Marie-Antoinette d’Autriche, toutes choquées de voir une « moins que rien », une opportuniste, succéder à Madame de Pompadour. On connaît l’Histoire. Maïwenn, dont on sent bien qu’elle s’identifie à cette transfuge de classe de l’Ancien Régime, la restitue en grâce et… majesté. Elle filme Versailles, ses ors, ses lustres, ses perspectives au cordeau, avec des yeux de midinette émerveillée, mais sans jamais chercher à moderniser ce conte de fées, qui se terminera mal.
Si elle a découvert Jeanne du Barry sous les traits d’Asia Argento dans le « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola, Maïwenn ne glisse dans ses plans ni Converse ni macarons Ladurée. Il lui suffit, sans renier ses origines, d’être téméraire et amoureuse, de croire les sentiments plus forts que l’étiquette, de se moquer du qu’en-dira-t-on, pour montrer combien ce destin d’autrefois a des accents d’aujourd’hui. Farouche devant la caméra, respectueuse derrière, Maïwenn signe un portrait royal de la maîtresse royale. On guettait évidemment Johnny Depp, ce pirate des Caraïbes, dans les habits dorés de Louis XV : marmoréen et silencieux, il fait le job. Mais c’est son premier valet de chambre et rabatteur délicat qui emporte ici le morceau : dans le rôle de La Borde, Benjamin Lavernhe est exceptionnel. A la fois intraitable, impénétrable et attendrissant, il initie Jeanne du Barry au protocole de la cour et la protège des avanies dont elle est la victime. On dirait parfois que, dans les coulisses, il conduit le film jusqu’à son épilogue dramatique. Un film en forme de plaidoyer et aux allures de tragi-comédie, tourné en 35 mm, qu’on croirait éclairé aux chandelles.
Loin de sa zone de confort, Maïwenn montre qu’elle a, comme Jeanne, de l’aplomb. Elle ose même le classicisme !
(Source : « Jérôme Garcin, critique cinéma à l’Obs »)
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THE KILLER (2024) de John Woo : Encore une fois, si vous permettez
Toute discussion à propos des meilleurs réalisateurs d’action du monde se doit d’inclure John Woo, qui a mis en scène plusieurs sommets du genre, dont bien sûr The Killer (1989). Il peut sembler sacrilège de produire un remake de ce qui est considéré comme un chef-d’œuvre par la plupart des observateurs, mais quand c’est Woo lui-même qui orchestre la « réinvention radicale » de son film, notre curiosité est attisée.
Écrit par Brian Helgeland et Josh Campbell & Matt Stuecken, le scénario de The Killer (2024) remplace l’assassin Jeffrey par la tueuse à gages Zee (Nathalie Emmanuel) et transpose le récit de Hong Kong à Paris. À la suite d’une tuerie dans une boîte de nuit où la chanteuse américaine Jenn (Diana Silvers) perd la vue, Zee ressent le besoin de protéger cette dernière, en plus de lutter pour sa propre survie alors que se déploie une intrigue impliquant la disparition de 100 kilos d’héroïne, un prince saoudien (Saïd Taghmaoui), un caïd français (Éric Cantona) et son lieutenant (Sam Worthington), ainsi que des flics ripoux…
Mais il y a au moins un policier honnête à Paris, l’inspecteur Sey (Omar Sy), que tout semble opposer à Zee, jusqu’à ce que ces deux adversaires réalisent qu’ils ont plusieurs trucs en commun et qu’ils unissent leurs forces. Cela s’apparente à la relation entre les personnages de Chow Yun-Fat et Danny Lee dans le film original, sauf qu’il y a ici un soupçon de comédie romantique dans les interactions entre les protagonistes. De même, The Killer (2024) adopte une approche plus ludique que son prédécesseur, autant au niveau du ton que du style visuel, qui inclut notamment un usage répété de split-screen et d’extrêmes gros plans.
À travers les photogéniques décors parisiens, on a droit à une multitude de poursuites haletantes et de fusillades sanglantes, où l’on renoue avec plaisir avec le sens du chaos contrôlé de John Woo, qui sait exactement quand recourir aux ralentis pour accentuer l’intensité. Le tout culmine par un climax épique dans une église abandonnée, où volent les iconiques pigeons et colombes du cinéaste hongkongais au son de la musique aux accents morriconesques de Marco Beltrami.
Sans surprise, ce remake n’égale pas son inspiration, mais c’est néanmoins un très bon film d’action où Nathalie Emmanuel et Omar Sy sont à la fois charmants et badass.
The Killer (2024) sort aujourd'hui sur Peacock aux États-Unis, et sur Prime au Canada.
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Dominique Besnehard, born February 5, in Bois-Colombes, is a #French #film #agent, #producer and #actor He was a #casting director before becoming one of the greatest French #artistic agent, representing numerous actresses, actors and #directors within the Artmedia #agency. He is the author of many books on cinema and a beautiful autobiography "Casino d'hiver" and the series 10% drawn from his life as a talent agent. He is with Marie-France Briére the founder of the extraordinary Angouleme Film Festival 🎥 We wish him a speedy recovery after being treated for a serious heart problem 🙏 after the television show "Miss France", he is now after the friend of the actors the friend of the nurses. (On the photo with friend Jean-Luc Battini) ✨ #DominiqueBesnehard, né le 5 février à Bois-Colombes, est un #producteur de #cinéma et #acteur français. Il fut directeur de casting avant d'être un des plus grands agents artistiques français en représentant de nombreux acteurs, actrices, et metteurs en scène au sein de l'agence #Artmedia. 🕶️ Auteur de nombreux ouvrages sur le #cinéma et d'une belle autobiographie "#Casinod'hiver" et de la #série10% tirée de sa vie comme agent artistique. 🌟 il est avec Marie-France Briére le fondateur de l'extraordinaire #FFA Festival du film #francophone d’#angoulême 🎞️ Nous lui souhaitons un prompt rétablissement apres avoir été soigné pour un sérieux problème #cardiaque 👌à la suite de l’émission de #télévision « #MissFrance », il est désormais après l'ami des acteurs l'ami des infirmieres. (Sur la photo en compagnie d’un de ses amis le #créateur #JeanLucBattini) 🎬 (à Visualcinefilms) https://www.instagram.com/p/CnH7rZgslxI/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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So, here are a few things I like:
Cartoons:
- Carmen Sandiego
- Shera and the princesses of power
- Kipo and the age of wonderbeasts
- The dragon prince
- Steven Universe
- Miraculous Ladybug
- Avatar :The last Airbender
- The legend of Korra
- ....
Series :
- Madre Solo hay Dos
- Grace and Frankie
- Dead to me
- Sherlock
- Lucifer
- Russian doll
- I am not okay with this
- Sex education
Films :
- Almost all Ghibli movies ( fav: those with beautiful landscapes, like Howl's Moving Castle, Porco Rosso, Spirited Away, ...)
- Violet Evergarden ( at the moment i don't watch anime anymore but this movie stays in my heart)
- My Little Pony : Rollercoaster of Friendship (I was too lazy to watch all the seasons in order but I watched a lot of episodes since my childhood, enough to ship Rarijack so ... of course I love this mini movie)
- The Half of It
- ....
Anime/Manga (even if I'm not currently into it):
- My Hero Academia ( spoilers on Instagram, but I like it)
- Violet Evergarden
- UQ Holder
- Pokemon (only manga and video games, even if I like the season in Kalos)
- Bride's stories
- Fruit basket
- Naruto ( Tsunade, fav character ever)
- xxx HOLIC (Yuuko ❤)
- Kakegurui/ Gambling school
- Lost song
-....
Books (since I'm French, these are mainly French books):
- La Passe-miroir (tr: The Mirror Visitor)
- Les Colombes du Roi-Soleil (I think that these books are only available in French)
- Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (tr: A Series of Unfortunate Events. I unfortunately do not have all the books but the series allowed me to know globally the content of those that I missed)
-...
Also, I like The legend of Zelda, beautiful landscapes, Lou !, fanfictions and fanarts...
It's just a list of the things I like, it doesn't really matter 😅 but I just wanted to write this down, so ... there you go
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L'ironie de la vie fait qu'à l'instant même
Où mon encre pose les premiers mots de ce poème
J'aurai tant aimé qu'elle puisse l'écouter
Il y a une heure, petite maman, le ciel vient de te rappeler
Sur mon t-shirt quelques larmes se dessinent
J'ai vu l'abeille, la colombe, Dieu, j'ai vu les signes
Ma mère a voué sa vie aux autres et les autres ont voué leur vie à eux-mêmes
Lui laissant leurs chariots de peine
Ses patrons, des fonctionnaires
S'demandaient comment ils pouvaient stopper les actions de cette petite militante
Ils l'ont assise un an et demi sous une trappe ouverte
D'où tombait sans s'arrêter une pluie d'amiante
Eux ont su dorer leur parapluie
À cinquante ans, maman est tombée dans la maladie
Elle m'a laissé ces quelques mots en héritage
Alors je marche sur le champ d'honneur pour un combat véritable
C'est l'économie qu'on vante et qu'on canonise
Les forêts s'couchent et les animaux agonisent
D'vant la télé, chacun veulent sauver la Terre
Et ça pleure quand on prend dix eus' sur leur salaire
Alors le poison est dans l'air, il en tue cinquante mille
Mais c'est plus simple de fixer la peur sur le Covid
C'qui nous arrive, c'est pas étonnant, c'est logique
C'est la course poursuite où l'économie tue l'écologie
J'crois toujours en Dieu si tu en doutes mais comme
Ces vers l'expriment, j'ai fini d'avoir foi en l'homme
Faut croire que c'est ainsi, faut croire qu'on le mérite
De la toundra s'évadera la huitième plaie d'Égypte
Quand je suis né, j'ai pas ri, j'ai pleuré
Au fond, j'devais savoir où je mettais les pieds
Un sacrifice, autel de la bêtise humaine
Les insectes qu'on écrase font plus pour l'homme que l'homme lui-même
Le système du capital tiendra
Si les plats posés sur la table ont un partage injuste
Capitalisme 2020
C'est Judas qui boit tout le vin, mange tout le pain et Jésus qui l'excuse
De nos jours, on décrie des hyper-marchés
Y a cinquante ans, le peuple a fait leur succès
Et pour tirer les prx ils ont fait de la bouffe "chio"
Comment les croire eux et leurs fausses étiquettes Bio
Nous sommes responsables de cette situation
On vote, on manifeste, on hait ce qui arrive
On hait ceux qui arrivent, on rame à la dérive
Mais la révolution s'fait par la consommation
En France, santé, prévention, c'est divorce
Du coup patient, client, c'est la même chose
L'alimentation n'est pas c'médicament cher
La sécu sera plus tard la consolation à ton cancer
Combien de fois j'ai parlé au docteur vaniteux
Combien de fois j'ai erré dans l'hôpital miteux
Combien d'fois les miens ont subi la calamité
De lutter pour leur vie en ces lieux privés d'humanité
Notre médecine est à un tournant fragmenté
Les docteurs fidèles à leur serment d'un côté
De l'autre ceux que les labos ont transformés
En associés du plus grand cartel du crime organisé
Notre superbe, un homme sous stéroïde
Qui ne veut pas mourir ni souffrir se shoote aux opioïdes
Le dealer a une blouse blanche, un chercheur
Qui ne trouve rien sur une terre de souffrance
Quand tout se barre, seules comptes les intentions
On peut se tromper si longtemps sans bouger d'position
C'est que le plan alors diffère du remède
J'pense à nos enfants, putain ! On est dans la merde
Un carnaval consenti étalé sur le long terme
Un bal masqué où les gamins sont déguisés pareil
Un naufrage où survivent ceux qui peuvent
La réussite de la répétition ratée de 2009
Des plateaux où les docteurs deviennent journalistes
Et des journalistes docteurs en tenue affoliste
Ca crucifie, ça juge, ça dépend qui
On aimerait tout cet entrain pour Mediator et Dépakine
Il n'y aura jamais d'entente
Si certains cherchent le buzz et d'autres font de la science
J'aurais jamais cru y assister
Voir des sommités dénigrées par des amateurs matelassiers
Le nul de la classe s'autoproclame génie
Un peu d'ADN en commun avec les méchants terroristes
Où la crème de la télé imbécile
Chant de merde, la Star Academy d'la médecine
Si on n'sait pas, on applique pas la mesure
Dont les conséquences peuvent être la pire des choses
Le mal est à venir, ce n'sera pas le virus
Les perroquets ne sauront pas lier les dégâts à la cause
À la vue de ces rageux athées je ris
Inconscients que la peur de la mort est devenue leur Église
La course au vaccin rend le monde solidaire ?
Non, c'monde a faim et alimente un ver solitaire
Ils veulent que pour les anciens, rien n'aille mal
Et dépensent des milliards pour l'atome dans l'arsenal
Les maths remplacent les mots, veulent expliquer les maux
Quand ça les arrange, nos vies sont rangées dans les tableaux
Lorsque ça les dérange, hop, coup d'éponge efface
Les chiffres des vérités que leurs lettres voient les masques
Où sont les procès ?
S'il y en a pas, rideau, allez on a capté
On vit avec des drogues dures légales dans l'armoire
On peut insulter, menacer mais pas parler d'armoise
Nos villes subissent la loi de douze salopards
J'allume la télé, j'vois vociférer un cluster de connards
Prise d'otage de l'émotion en live
Le doute vient quand on chasse la raison pour la peur primale
Portes ouvertes aux fachos, vannes ouvertes au max
Arme absolue sur les terres du Xanax
Monsieur l'ministre, nos mains n'arrêteront pas le sable
Combien d'gens dorment dehors par ce froid ? Vous êtes irresponsables
Tour de force des comploteurs
Dénoncer leurs détracteurs comme des vilains complotistes
Tout au long de l'histoire, tout n'est que guerres, pleures, beurs
Désolé, le complot ça existe
Ses pieds foulent nos corps, son destin est funeste
Habillé en gentil, il s'appelle business
Mensonge, arme de distraction massive
Deux millions de morts, le complot ça existe
On vend la guerre propre, sale, chirurgicale
Chirurgie du pétrole lors d'opérations brutales
Ça crie "sus à la drogue" et puis "sus au communisme"
La drogue attendra, on tue les cocos contre la cocaïne
Le crack dépasse les ghettos, rien ne les maîtrise
Années 80 j'y étais, le complot ça existe
Au mois d'mars débutèrent les analyses
Aux heures de grandes écoutes ils annonçaient l'apocalypse
Genre : "un million de morts c'est p't-être c'qui nous attend"
Et eux alors, dis-moi, c'est pas des charlatans ?
Alerte rouge au mercure, neige, à la pluie et au vent
Ils font trembler les gens avec un souffle d'harmattan
Un peu d'ramadan, la main sur la gégène
C'est faux philosophes mènent un Milgram à grande échelle
Tant de mensonges qui chacun ne croient plus en rien
Chacun a sa vérité qui lui va bien
Et ouais, la peur, la paranoïa sont addictives
À chaque échec elles fouillent et trouvent un motif
La division est telle que l'espoir est mince de recoller
Notre société du verre brisé
Honnêtement si t'as le temps de poster mille avis dénigrants
C'est que t'en fous très peu dans ta vie des migrants
Tu dis "pourquoi chez moi la Terre est vaste ?"
T'y a pensé bourré à deux-cent sur l'autoroute avec ton masque
Avec le masque tu porteras la veste
Pour mieux la retourner quand le vent soufflera de l'Est
Et Veust, j'ai encore la main sur le bouton
Les porcs, les moutons, t'inquiète, j'ai leur temps d'cuisson
Si c'est la mort qu'ils veulent nous éviter
Un pour cent du budget de l'armement mondial suffit à sauver chaque année
Huit ou neuf millions de vies
En donnant accès à l'eau potable et pas contaminée
Va faire accepter ça aux ploucs à carabine
Les ventes de rafales ont de beaux jours en Arabie
On fait un feu d'artifice en séjour mortifère
La BST c'est pas Blake et Mortimer
La vie, c'est pas blanc ou noir, c'est un joyeux bordel
Vive la vie, l'amour la joie, car la vie c'est mortel
Sur la selle qu'on chevauche le sort
Combien sont morts de la mort en attendant le vaccin contre la mort ?
Hypocrisie sur le visage
On va aux enterrements de gens qu'on détestait pour lisser sa propre image
Il me semble que beaucoup ont oublié qu'on n'est pas des ordis
On ne peut pas nous réparer à souhait
Dans nos pays, l'enchaînement des années belles
A ancré dans les cœurs le sentiment d'être immortel
Et lorsque tout bascule on dit "l'artiste est-il utile ?"
Et pour traverser les épreuves la musique est trop futile
Ca veut des noms pour collecter les fonds
Quand ça va mal, on s'essuie les pieds sur nous comme sur un paillasson
C'n'est pas nouveau, non, même pas ça m'éprouve
Dans c'pays, un vrai métier, c'est un taf où on souffre
Peu importe, si on coule, on filme
La détresse de chacun est l'illusion d'sa couronne d'épine
Il y a vingt ans les enfants du commerce ont violé la musique
Le schéma s'est répété pour l'hôpital public
Devant les yeux, l'unité un faux cil
Dis merci aux philanthropes de la clique à Sarkozy
Nos filles ne respirent plus et nos fils de respirent plus non plus
Marche sur le fil, un futur de funambule
J'vois le monde de main sur leurs visages
On les trie, on les frappe et moi je sens qu'je m'ensauvage
Parqués entre clichés, terreur et hommage
Tôt ou tard déferlera un tsunami de dommage
Car la France du papier est un tas de belles phrases
Notre France du réel, on la subit de guerre lasse
Ok, ne versons pas dans le communautarisme
Les chiffres de l'INSEE sont là et l'État fait du walouisme
À l'image d'un p'tit ministre mesquin
Qui fait passer notre avenir bien après son destin
Coincés dans un bras de fer infantile
On est pas forcés d'blesser les autres pour montrer qu'on est libre
Comme tous ces gens qui s'croient de gauche car
Ils vont boire un coup assis au bar au milieu des noirs
Et croisent ces gens tous les jours, ignorent tous d'eux
Seulement, ici le loyer est divisé par deux
Jusqu'au soir où ça reçoit une claque
Une grosse tarte et ça passe de gauche direct à l'extrême-droite
Je juge pas, enfin chacun peut changer
J'suis un enfant de la violence donc un adulte de la paix
Mes impôts s'évadent pas, ils restent
Ouais, j'me sens plus français que tous ces chanteurs de Marseillaise
Fais ton p'tit livre sur le roi du Maroc
Et peu d'choses sur tes potes, qu'ont des lois et les fuck
Insupportable ces leçons à l'Afrique
Clientélisme.fr, bananière devient la République
"Nous sommes égaux" : pipeau ; "Nous sommes frères" : pipeau
"Écoutez" : pipeau ; "Considérez" : pipeau
Méprisé comme un seul bloc dans la balance
Y a pas égalité des chances mais fatalité d'échéances
Libéraux réacs grimés en socialistes ou gaullistes
Inventent des mots de merde genre "islamo-gauchistes"
Si j'fais l'idiot j'réponds "athéo-fascistes"
Étrange comme la guerre des pauvres garantit la paix des riches
Déforestation, démantèlement d'usine
Un œil sur la bourse et l'index pointé sur le crime
Capitaux forgés par les travaux d'esclaves
Palaces en Amérique avec en Afrique une escale
Entassés dans ces rafiots, c'monde se fout d'eux
On a tout pris dans leurs pays, ils doivent crever chez eux
Nous on signe des contrats, on s'démène
On s'en fout, on encaisse, amen, tant pis pour le Yémen
Mais qui veut de l'obus ou du canon César
Combien de gamins morts par jour, pourtant aucun ministre crie Allahu Akbar
Comme le Cambodge, avec le temps ils digèrent
Que c'monde a statufié Kissinger sans le juger
Comme quoi on peut tuer quatre cent mille d'innocents
Et être Nobel de la paix, décoré pour autant
Les civils effrayés n'ont que faire de la théorie
Ca s'appelle pas la guerre, ça porte un nom : le terrorisme
Articulé des idées devient compliqué
Dans ces situations où l'émotion est impliquée
Et que demain, ce seront des larmes qu'on versera
Oui, pour revenir ne serait-ce que là où on est aujourd'hui
Je repense au pilote de la Germanwings
Et à celui qui a foncé dans la foule à Nice
Même colère, même folie derrière un pare-brise, suivez la flèche
"Lui c'est la dépression et le bronzé là c'est Daesh"
C'est la culture de nos contrées qui est en cause
Où il faut faire le buzz, être quelque chose
À être quelqu'un, sortir enfin de l'anonymat
Où la mauvaise nouvelle dope la courbe de l'audimat
Où on met ses chiottes sur Facebook, pour du vent on tweet
Photos d'vacances, on scénarise sa vie
On montre cette plage, on y a vu la cour
Diaporama, mise en scène de notre amour, puis
Mots d'insultes pour un scénario de rupture
Exhibe sur YouTube un pauvre talent sans futur
Et quand la dépression et la haine s'abordent
Ils tuent, scénario glorieux de la mort
Ne cherche pas de causes, de convictions à tout ça
L'incendie se cache derrière un feu de broussailles
Et tout ce qui importe, c'est que reste le nom
Pour ne pas crever à la piaule, seul comme un con
J'y réfléchis, ne vois pas le remède
Face à une armée de cons tous centrés sur eux-mêmes
Qui confondent leur vie avec le Big-Bang
Inspiré par le destin de mythes de brigands
Aux infos, les hooligans moi j'les ai pas vu
Anglais et Russes, à Marseille criaient "ISIS où es-tu ?"
Depuis des mois sur le net, ils planifiaient la bastonnade
Qui devait terminer en ratonnade
Ca n'fait même pas une ligne, même pas un mot
Et si des gars les avait shooté, c'était Guantanamo
Nous aussi on en a marre, chaque fois batailler
On n'veut pas la main au fion et parler comme Tatayet
Du coup, silencieux en cent-quarante caractères, j'm'exprime en rimes
Avec un flot d'amour dans les artères
À l'heure où le discours fasciste est banal
C'n'est pas dans les stades mais à l'Assemblée qu'on nous jette des bananes
Depuis les tours jumelles en 2001, l'esprit étriqué
Me sachant musulman de confession me somme de m'expliquer
À chaque tuerie, le téléphone sonne
Comme si j'connaissais les raisons d'ce foutu boxon
Les mêmes actes, différentes chroniques
Joseph Kony tue en silence, sur Arte à minuit
Peu à peu, on prend le siège du rival
La France ignorante nous regarde comme si on priait Shiva
Dans la victoire, peu importe la peau
C'est dans le sport et le rêve qu'on se rallie au drapeau
Je suis fatigué de chanter les mêmes problèmes trente ans
Vendre un monde binaire est tentant
Si on lit l'histoire en bloc, ça devient easy
Artisan de notre défaite, auto-biaisés
On n'fait plus rien en public, on sécurise les cœurs
Et chaque seconde qu'on vit est régie par la peur
C'est l'but du terroriste, non ? Effrayer
Si c'est ça, on y est, on peut le dire : "les armes, elles ont gagné"
Et on nous hèle comme des Français honnis
Avec des mots de maîtres d'école méprisants dans les colonies
Et la liste des crimes auxquels il n'y a pas d'solution
À part les châtiments corporels
Sans bruit aucun, loin de votre réalité
Combien de potes portés en terre et que j'ai dû pleurer ?
Combien de proches trop jeunes, brutalement fauchés ?
C'n'est pas un pays en guerre, mais vie et mort dans les quartiers français
Pour qui n'a pas vécu ça, dur de comprendre
Comme de se faire contrôler au faciès sans arrêt
Voilà donc le monde par le "no future" menacé
Sauf que la douleur, c'est vers les autres qu'elle dirigée
On ne l'inflige plus à soi, ça suscite
Des futurs assassins, ex-candidats au suicide
Discriminés à l'emploi, aux études aux logements
Aux loisirs, au sport et à la culture
Les mômes finissent par croire qu'être français n'est pas possible
Et s'tournent peu à peu vers la culture des origines
En même temps, par les écrans émerveillés
Copies de délinquant en col blanc au pays des yéyés
Les bons sentiments ont tellement été moqués
Que même les plus jeunes pouffent à la lecture des mots de Guy Môquet
Les mots, on nous les a volés
Et les fachos, ils en ont joué
Kidnappeurs de la laïcité, ils l'ont changé en laïcisme
Le fondamentalisme athée
Une société où eux seuls sont bien
Et ceux qui croient en Dieu sont des crétins
Vraie guerre d'imbéciles, je refuse d'y adhérer
Comme à la mécanique brutale et sanguinaire de petits bandits ratés
Il ne peut y avoir que deux camps en tout
"Je suis Charlie ou ne le suit pas", mec, je suis, c'est tout
Comment des blessés ont-ils pu shooter l'ambulance ?
Comment un peuple si fin a pu gommer les nuances ?
Changer sa vie en chronique nécrologique
Avec l'esprit inondé de négativité pathologique
Depuis qu'j'suis né, j'entends "on est en crise"
Les anciens me disent qu'c'est pareil depuis 46
La compassion fuit, déserte les villes
On retrouve la nation qui avait peur de l'an mil
Face au drame, le peuple cherche des coupables
Telle religion, tel élu, l'ENA est responsable
Il serait sage de dire qu'il n'y a pas de parade
On est libre et quand on est libre, on est vulnérable
Imagine si j'disjoncte, rien n'arrêtera le massacre
On me tuera mais mon arme aura craché la salve
Je sais c'est navrant
Consolation, l'opinion dira "il s'est radicalisé cinq minutes avant"
On prend note, la ferme et subit
La police n'est plus ici pour jouer au rugby
Les assos sur le terrain n'ont plus un sou et le crient
Aujourd'hui, la société entière en paie le prix
Quel système pour s'faire entendre, je n'sais pas
Aucun candidat nous ressemble, ni nous rassemble
Nos vies c'est comme les feux du 31 décembre
Et même si on a rien à voir on nous prie d'balayer les cendres
Trois-quarts des gens croient le pays en guerre
Mais la guerre c'est quand sur les têtes il pleut du fer
Où sont les sages qui ont subit les méfaits nazis ?
Les vieux aujourd'hui ont connu la guerre, oui, mais celle d'Algérie
Sur les sujets sécurité, économie
À demi-mot j'entends qu'il était bon le temps des colonies
Tout est ramené au choc des civilisations
Violence globale, effet d'mondialisation
Le fric passe les frontières, l'info passe les frontières
La drogue passe les frontières, le brut passe les frontières
L'argent ne voyagera seul alors sans surprise
Le sang et les larmes aussi passent les frontières
En treize ans et trois présidents
On a rejoint les ricains autour du globe dans le rôle du méchant
On demande pas grand chose vraiment
Si c'n'est que mère France aime tous ses enfants
Merci d'avoir accueilli si bien les miens
Quand ils ont quitté le pays alors qu'ils crevaient de faim
À chaque fois que des personnes meurent, des larmes pleuvent
Et nous on chante avec les tripes les couplets d'United
De la paix seulement, j'ferai l'apologie
Je pense juste qu'on subit le poids d'la technologie
En dix ans, on a prit un siècle, c'est la gifle, l'échec
Les mœurs n'ont pas réussi à suivre
Les générations ne parlent pas le même dialecte
J'imagine trente ans en arrière avec Internet
On peut débattre et affirmer c'qu'on veut
Les membres d'Action Directe auraient été mille fois plus nombreux
Les politiques ne passeront pas à l'action
On ne touche pas à la toile par peur du vote sanction
Donc les idées tordues ont l'espace pour ramper
Les intolérants du globe peuvent y gerber en paix
Et chacun veut réduire tous les autres au silence
Les comptes au Panama et tous leurs grands laïus en France
On prend leurs minerais, "pas grave, c'est des nègres"
Et ouais, notre appétit d'oiseau, c'est celui d'un aigle
Avec la téléréalité ils ont vidé les têtes
Avec des amalgames, ils ont vidé les cœurs
Avec YouTube, Facebook, ils ont dopé l'égo
Et ont comblé tout ce vide avec des mots de fachos
Est-ce que ce monde va plus mal ? J'en doute, c'est que notre mal-être
Et le mauvais en nous qui passe en boucle
Ils tournent dans nos âmes et ce pendant des heures
On entend rien des autres, juste l'écho de leur peur
Assis d'vant un doc, pensées bleues, j'préfère voir des singes
Que des hommes parce que j'y ressens Dieu en eux
Si je meurs, c'est en aimant sans arme ni bombe
J'attends toujours la fin de ce monde
Akhenaton - La faim de leur monde
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Pour faire pousser un arbre, il faut des décennies, et seulement dix minutes pour le couper. Pour faire périr une civilisation, il faut un peu plus de temps. Il faut surtout d’autres méthodes. La plus sûre ? Convaincre cette civilisation de se suicider. Concernant l’Europe, certains s’y emploient depuis longtemps, à un rythme toujours accéléré.
Ce sont les « déconstructeurs », c’est-à-dire ceux qui ont entrepris de déconstruire tout ce que cette culture avait bâti. Quand on veut faire une greffe, c’est bien connu, il faut d’abord détruire les défenses immunitaires. Dans le cas d’une culture, cela signifie : saper les bases des certitudes les plus élémentaires, casser la libre expression des instincts naturels, jeter le doute sur ce que l’on croyait assuré ou immuable, convaincre de ne plus voir ce que l’on voit, faire apparaître les anciennes évidences comme autant de conventions dépassées.
L’idéologie du progrès a joué de ce point de vue un rôle essentiel, car elle véhicule avec elle le rejet méprisant du passé : ce qui est d’hier est nécessairement de moindre valeur que ce qui sera demain. Il faut donc donner tort à ceux dont le souvenir fait injure à ce que nous croyons. Comme à l’époque soviétique quand on retouchait les photos officielles, on réécrit les œuvres du passé, on censure Molière et Shakespeare, on change les noms des rues, on déboulonne les statues (Américains) ou on les fait sauter (djihadistes).
« Du passé, faisons table rase » : toutes les idéologies totalitaires ont formulé le vœu que le monde (re)commence avec elles. Dans cette optique, le passé constitue un constant reproche, un poids dont il faut se libérer. Parallèlement, on incite à ne se souvenir que de ce dont il faudrait se repentir. Réduire l’histoire de l’Europe à l’esclavage, au colonialisme et aux camps de concentration est une bonne manière d’empêcher les racines de repousser.
En peu d’années, l’« antiracisme » s’est transformé en une sorte de bulldozer qui écrase tout sur son passage. Le contraire du racisme s’avère ainsi être un racisme en sens contraire. Quand on a compris cela, tout s’éclaire : un espace réservé aux Blancs est une manifestation de racisme, un espace réservé aux Noirs une légitime exigence « post-coloniale ». Au cinéma, donner le rôle de Nelson Mandela à un Européen ferait scandale ; faire jouer par un Africain le rôle d’Achille dans un film sur la guerre de Troie, donne lieu à des applaudissements.
Quand on regarde comme « sexiste » tout compliment fait à une femme, quand l’« islamophobie » commence avec les tirelires en forme de cochonnet, quand on menace de sanctions pénales ceux qui s’adressent aux « transgenres » au moyen de pronoms personnels les « assignant » à leur sexe biologique, quand on assimile Colbert et Christophe Colomb à Hitler, on quitte le politique pour entrer dans le psychiatrique.
Inculquer la haine et le mépris de soi au nom de l’« ouverture », faire disparaître tout sentiment d’identité au nom de la proscription des « phobies », faire croire qu’il faut détester les siens pour aimer l’humanité, c’est ce que fait l’idéologie libérale, le patronat, une certaine gauche extrême, mais aussi le pape François, pour qui « tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ » (ajoutant, au mépris du bien commun, qu’il faut « toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale »).
La morale aujourd’hui envahit tout au détriment de la vérité. Il n’y a plus que deux catégories : le royaume du Bien et les ténèbres du Mal. Le Bien, c’est la haine de soi ; le Mal, c’est le désir de racines. Et le terrorisme, qui pourrait amener à se demander pour quoi nous sommes encore prêts à mourir, ne stimule plus que la vente des cierges et l’industrie des ours en peluche.
Ainsi prospère le nihilisme contemporain, facteur de « décivilisation ». Une société qui ne veut plus savoir qui elle est, ni d’où elle vient, qui n’a ni fierté ni mémoire, qui bat sa coulpe et n’a plus de volonté de se battre, est mûre pour la conquête. Nous avons jusqu’ici eu la crise. Ensuite, ce sera le chaos.
Alain de Benoist
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