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#Musique enregistrée
ppwbm-blog · 10 months
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Musique, IA et Valeurs : Protéger la créativité dans un monde algorithmique
La musique est un tournant majeur avec l’essor de l’IA générative, soulevant des questions fondamentales sur la valeur artistique et la façon dont elle est produite. Certains redoutent que l’IA ne dilue l’authenticité créative, la transformant en simple marchandise rapide et jetable. D’autres y découvrent un outil novateur pour explorer de nouveaux horizons créatifs, s’appuyant sur l’IA comme un…
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sabinerondissime · 4 months
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J'ai 56 ans. Bien sûr que quand j'étais ado, j'ai enregistré mes musiques préférées sur une K7. C'était le début des radios libres, il fallait rester le doigt prêt à appuyer dès le début de la chanson, en priant pour que l'animateur ne parle pas et ne coupe pas la chanson avant la fin. Et puis, quand la K7 était pleine de mes musiques préférés et que je l'écoutais en boucle, il y avait toujours ce moment ou la bande se coinçait où ne se rembobinait pas ! Et là, munit de mon stylo, je tournais minutieusement le stylo dans l'orifice à cran, en priant pour que la bande-son ne soit pas trop abîmée.
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vinylespassion · 7 months
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John Slade, directeur des opérations de WJMO.
Lancée le 1er juin 1947, WJMO était une station de radio basée à Cleveland, Ohio, opérant sur la fréquence 1540. Wentworth J. Marshall en était le propriétaire originel, avec David M. Baylor comme directeur général. Connue pour sa musique enregistrée, elle a vu des animateurs renommés comme Gene Carroll. En 1952, United Broadcasting du Maryland a racheté la station.
Avec le temps, WJMO a modifié sa programmation pour se concentrer davantage sur la musique et les sujets pertinents pour la communauté noire. En 1970, des tensions ont émergé en raison de l'absence de Noirs dans des postes clés et des conditions de travail précaires, entraînant l'intervention de groupes tels que la Southern Christian Leadership Conference. Ces tensions ont mené à la nomination de Ken Hawkins comme directeur général, faisant de lui le premier Afro-Américain à occuper ce poste dans une station de radio à Cleveland.
Dans les années 1990, WJMO a été acquise par Zapis Communications, marquant une première à Cleveland avec une station de radio passant sous propriété afro-américaine significative. Bien que cette vente ait été contestée, elle a été finalement validée par la FCC en 1993. La station a continué d'évoluer, s'adaptant aux changements du secteur radiophonique et aux besoins de sa communauté.
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Astrud Gilberto - THE GIRL FROM IPANEMA en 1965
Décès de la chanteuse Astrud Gilberto, l’artiste brésilienne, figure de la bossa nova, s’est éteinte à l’âge de 83 ans le 5 juin 2023, a annoncé sa famille «J’apporte la triste nouvelle que ma grand-mère est devenue une étoile aujourd’hui et qu’elle se trouve aux côtés de mon grand-père Joao Gilberto», également chanteur, mort en 2019, a écrit leur petite-fille Sofia Gilberto.
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Née en 1940 à Salvador, dans le nord-est du Brésil, elle a été pendant plusieurs années l’épouse de Joao Gilberto, autre icône de la musique brésilienne. La «reine de la bossa nova», dont la discographie compte 19 albums, a immortalisé «Garota de Ipanema», de Tom Jobim et Vinicius de Moraes, en interprétant le refrain en anglais dans une version enregistrée à New York avec le saxophoniste Stan Getz, et intitulée «Girl form Ipanema».
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Cela lui a valu de devenir la première chanteuse brésilienne à remporter un Grammy, avec le disque de l’année 1964. Éloignée de la scène depuis 2002, elle a vécu les dernières années de sa vie aux Etats-Unis
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jpbjazz · 1 month
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LÉGENDES DU JAZZ
DON BYRON, AGENT PROVOCATEUR
"Nobody calls up Eric Clapton and says, 'Yo, Clapton, you're the white guy that plays all that black {expletive}, right? Why don't you come play at a rally?' What makes them think they can do that to me?"
- Don Byron
Né le 8 novembre 1958 à New York, Donald Byron était issu d’une famille musicale. Son père, Donald Byron Sr., était postier et jouait de la contrebasse dans des groupes de calypso. Sa mère Daisy White travaillait comme téléphoniste et était aussi pianiste. Sous l’influence de sa mère, Byron avait été initié à une musique diversifiée allant de la musique classique à la salsa et au jazz. Exposé à la musique de Dizzy Gillespie, du percussionniste cubain Machito et de Miles Davis durant ja jeunesse, Byron avait également assisté à des spectacles de ballet et de musique classique.
Même si le fait d’avoir été familiarisé avec une musique aussi éclectique l’avait aidé Byron à bâtir un style très personnel, il n’avait pas toujours pu exploiter tout son potentiel en raison de ses origines afro-américaines. Il expliquait: "Nobody wanted to believe I was capable of doing the classical stuff. I'd show up and they'd say, 'You want to play jazz.' In the classical pedagogy, I had teachers telling me my lips were too big."
Byron ayant été atteint d’asthme durant son enfance, un médecin lui avait recommandé d’apprendre à jouer d’un instrument à vent afin de développer ses capacités respiratoires. C’est ainsi qu’il avait commencé à jouer de la clarinette.
Byron avait grandi dans le sud du Bronx aux côtés de jeunes juifs qui avaient contribué à développé son intérêt pour le klezmer, la tradition musicale des Juifs ashkénazes d’Europe centrale et d’Europe de l’Est. Décrivant son intérêt pour la musique juive, Byron avait commenté: ‘’I was playing Jewish music 15 years before all of this downtown [radical Jewish culture] activity. [Klezmer] is just a music that uses clarinet; it’s just one of the musics that I play that uses clarinet. I was interested in the chord changes and the scales. There’s lots of little musics around the world where the clarinet is kind of like the lead instrument.”
Parmi les autres influences de Byron à cette époque, on remarquait Joe Henderson, Artie Shaw, Jimmy Hamilton et Tony Scott. À l’adolescence, Byron avait pris des cours de clarinette avec Joe Allard. Il avait aussi écrit des arrangements pour le groupe de son high school. George Russell avait également été un de ses professeurs durant ses études au New England Conservatory of Music de Boston où il avait décroché un baccalauréat en musique en 1984. Durant cette période, Byron avait également fait partie du Klezmer Conservatory Band dirigé par Hankus Netsky. À l’époque où il avait obtenu son diplome, Byron était d’ailleurs devenu le leader du groupe. Il avait aussi joué avec des groupes de jazz latin. Byron avait également étudié à la Manhattan School of Music de l’Université de New York.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Byron avait quitté le Klezmer Conservatory Band en 1987 pour travailler avec de grands noms du jazz comme Reggie Workman, Hamiet Bluiett et Bill Frisell. Il avait aussi joué avec des musiciens d’avant-garde comme Craig Harris et David Murray.
En 1991, Byron avait publié un premier album comme leader intitulé Tuskegee Experiments. Le titre de l’album faisait référence à une série d’expériences médicales et psychologiques hautement discutables sur le plan éthique tentées sur des Afro-Américains en 1932. Enregistré avec Frisell et Workman, l’album comprenait des versions de "Auf Einer Burg" du compositeur classique Robert Schumann et de ‘’Mainstem’’ de Duke Ellington. Le Penguin Guide to Jazz avait qualifié l’album de chef-d’oeuvre et d’un ‘’des premiers albums les plus excitants en plus d’une décennie." 
L’album suivant de Byron, Plays the Music of Mickey Katz, avait été une surprise pour les amateurs de jazz qui ne connaissaient pas les antécédents de Byron avec la musique klezmer. Tentative de témoigner de la contribution des traditions yiddish à la culture populaire américaine, l’album avait été décrit en ces termes par Byron qui avait expliqué en entrevue: "People today think that Jewish musicians of the 20's, the generation that could have been klezmers, had the greatest attitude about their own music. But really, those cats didn't want to know... klezmer. They wanted to play jazz or symphony --anything to avoid being stereotyped by klezmer." Malheureusement, plutôt que de mieux faire accepter la culture yiddish, l’album avait eu pour résultat de l’enfermer dans certains stéréotypes. Comme Byron l’avait expliqué plus tard au cours d’une entrevue accordée au magazine Down Beat: "I run into people all the time who don't know I made anything after the Mickey Katz record. No matter how much I've done before and after, it always seems to be that stuff they want to talk about and hear. Sometimes I'm sorry I did it." 
ÉVOLUTION RÉCENTE
Peu avant la publication de l’album Music for Six Musicians en 1995, Byron avait expliqué la démarcation qui existait entre le jazz dit ‘’mainstream’’ et l’avant-garde. Comme il l’avait déclaré au cours d’une entrevue accordée au magazine New York Times:
"Me and most of the cats I hang with, we're too left-wing to be around {mainstream jazz institution Jazz At} Lincoln Center. They should be presenting the freshest, baddest stuff. I don't even exist in jazz the way these people perceive it to be.... I've gotten to the point where I can't care what other jazz cats think." L’album Music for Six Musicians était un hommage à la musique afro-cubaine qui avait marqué la jeunesse de Byron dans le Bronx. La musique latine formait d’ailleurs un volet important de la personnalité musicale de Byron. Continuant de témoigner d’une grande conscience sociale, Byron avait ouvert l’album sur un extrait du poème d’Haji Sadiq Al Sadiq "White History Month," qui contenait des affirmations comme: "You think it fair if there was a white history month? ... I picture a kind of underground railroad, Delivering us in the dead of night from the inner city to the suburbs, Yea, like right into the hands of the Klan?" 
En 1996, Byron avait fait une apparition dans le film Kansas City de Robert Altman aux côtés d’autres grands noms du jazz comme Geri Allen et James Carter. Même si le film était un hommage à la musique du début au milieu des années 1930, la bande sonore avait laissé une grande place au jazz contemporain. Selon le directeur musical Hal Willner, "If you listen to records like 'Lafayette' {by Count Basie} or 'Prince of Wails', there was as much energy as any punk-rock I've ever heard." Dans le film, Byron avait interprété un solo sur la pièce d’Eddie Durham "Pagin' the Blues."
En 1996, Byron avait d’ailleurs publié un album intitulé Bug Music dans lequel il avait rendu hommage à la fois aux compositions classiques de Duke Ellington et aux oeuvres des compositeurs John Kirby et Raymond Scott, qui avaient souvent été discrédités par les critiques malgré leur succès commercial et la complexité technique de leur musique. Comme Byron l’avait expliqué dans l’ouvrage Music and The Arts, "Even in Gunther Schuller's The Swing Era, {he says} it's not really good music.... When you look at the era those cats came up in, that was the stuff that was turning everybody out." Byron avait ajouté que le titre de l’album était inspiré d’un épisode du dessin animé The Flintstones qui comprenait une parodie des Beatles avant que la musique du groupe ne soit considérée comme acceptable par les critiques de la musique ‘’mainstream.’’
En suivant sa propre inspiration et en ignorant les préjugés subjectifs des critiques, Byron était devenu une des voix les plus intéressantes de la musique des années 1990. Dénonçant la façon stéréotypée dont les musiciens noirs étaient traités dans le cadre d’un profil publié dans le magazine New York Times, Byron avait déclaré: "Nobody calls up Eric Clapton and says, 'Yo, Clapton, you're the white guy that plays all that black {expletive}, right? Why don't you come play at a rally?' What makes them think they can do that to me?"
En 1999, lors de la promotion de son album Romance With the Unseen, Byron avait expliqué pourquoi il avait toujours eu des goûts aussi éclectiques. Byron, qui détestait les étiquettes, avait commenté:
‘’I think lots of people listen to that range of music. Ultimately, intellectually, I’m very connected to that range of idioms. The clarinet puts you in a situation that’s kind of unique. There’s no way you can play the clarinet without playing classical music, so well all have that, even some of the cats like Greg Tardy. To play as much clarinet as he plays, you can’t without going to school and studying Mozart. People are just not used to seeing black folks to do that. It just takes that involvement in that kind of music to get to a point where you can even finger some jazz.’’
Byron croyait d’ailleurs que sa jeunesse dans le Bronx l’avait préparé à manifester une grande ouverture face aux autres cultures. Il expliquait:
‘’In terms of trying to put together a poetry project {Nu Blaxploitation}, I grew up in the South Bronx (Eddie Daniels didn’t grow up in the South Bronx) so I saw Grandmaster Flash and DJ Cool Herc; these cats were all around the neighborhood, so I witnessed the beginning of {hip-hop}. My parents are of Afro-Carribean descent so we were into the calypso, and Afro-Carribean stuff and Cumbia... and my father was a jazz musician too, so we even knew some cats who were in and out of the Basie and Ellington bands. So I’m not really doing anything that I didn’t hear before I was 18. I didn’t grow up in a sheltered way, like I didn’t hear before I was 18. I didn’t grow up in a sheletered way, like ‘We’re from the Dominican Republic and we only listen to meringue’’; that’s not the way I grew up.’’
Évoquant son implication sociale et politique, Byron avait déclaré:
‘’I just have a certain politic. I think a lots of people have a polioc, but I think in the past, certainly since the Young Lions era, there hasn’t been a lot of politics in the music. But compared to what Mingus was talking about it’s not excessive, compared to what the hip hop cats are talking about, or the Last Poets, I don’t think it’s excessive. People that know me know what if we’re gonna talk for an hour, we’ll spend 20 minutes talking about stuff that I have in my pieces. When I think about putting that politic and that feeling in the music I think back to the Gary Bartz Ntu Troop. That for me was a model of how to do it, just feeling ike when you put out a thing you want to put out some kind of gestalt picture of what you are. I think we’re at a point in history where people don’t want to think about those things because it profits them to think, or at east to let you think, that all of this stuff is over and we don’t need to be talking about biases of race and gender. And it’s never over, either you want to talk about it or you don’t, so if the fact that you want to talk about it means that you’re controversial. If you read where I was coming from doing the Mickey Katz and doing Bug Music, there’s even a politic to those particular projects.’’
Membre de la Black Rock Coalition, une organisation qui affirmait que le rock n’ roll était inspiré de la musique noire, Byron avait interprété la pièce "Bli Blip" dans la compilation de la Red Hot Organization intitulée Red Hot + Indigo en 2001. Hommage à la musique de Duke Ellington, l’album avait pour but de recueillir des fonds pour prévenir et combattre le SIDA. Dans le cadre de l’album, Byron avait joué aux côtés de Bill Frisell, Joe Henry, Marc Ribot, Vernon Reid et Allen Toussaint. Dans les années 1990, Byron avait également dirigé le quintet de musique classique Semaphore. De 1996 à 1999, Byron avait aussi été directeur musical de la Brooklyn Academy of Music où il avait dirigé une série de concerts pour le Next Wave Festival et présenté en première son spectacle pour enfants intitulé Bug Music for Juniors.
De 2000 à 2005, Byron avait été artiste-en-résidence au New York's Symphony Space où il avait dirigé l’Adventurers Orchestra, lancé la série de concerts Contrasting Brilliance et tranmis sa vision de compositeurs et d’artistes comme Henry Mancini, Sly Stone, la compagnie de hip-hop Sugar Hill Records, Igor Stravinsky, Raymond Scott, Herb Alpert et le groupe Earth, Wind and Fire.
Également professeur, Byron avait enseigné la composition, l’improvisation, l’histoire de la musique, la clarinette et le saxophone à la Metropolitan State University of Denver (2015), l'Université d'Albany (2005–2009) et le Massachusetts Institute of Technologie (MIT) de 2007 à 2008. Historien du jazz reconnu, Byron avait tenté de recréer dans ses albums des moments importants de l’histoire des de la musique populaire, notamment dans le cadre d’albums comme Plays the Music of Mickey Katz (1993) et Bug Music (1996).
Don Byron a remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière, dont une bourse de la Fondation Guggenheim en 2007. La même année, Byron avait été nommé USA Prudential Fellow et avait décroché une bourse de United States Artists, une organisation caritative qui soutient et encourage le travail des artistes américains. En 2009, l’American Academy de Rome lui avait également décerné un Rome Prize Fellowship. La même année, la composition de Byron intitulée Seven Etudes for solo piano, qui lui avait été commandée par la pianiste Lisa Moore, lui avait valu d’être mis en nomination pour un prix Pulitzer en composition. Byron avait aussi été mis en nomination en 2005 pour un prix Grammy pour le meilleur solo de jazz instrumental pour son solo de clarinette basse sur le standard "I Want to Be Happy" tirée de l’album Ivey-Divey en 2004. Byron avait également été juge lors du 2e gala des Independent Music Awards. Élu artiste de jazz de l’année par le magazine Down Beat en 1992, Byron avait également remporté le prix de meilleur clarinettiste dans le cadre des sondages des critiques du magazine Down Beat de 1992 à 1997.
Musicien et compositeur très éclectique, Byron a travaillé dans des contextes diversifiés allant de la musique classique à la salsa, en passant par le be bop, le swing, le hip-hop, le funk, le rhythm & blues et la musique klezmer. Il s’est également produit dans plusieurs festivals de musique à travers le monde, y compris à Vienne en Autriche, San Francisco, Hong Kong, Londres en Angleterre, Monterey en Californie, en Nouvelle-Zélande et à Broadway. 
Byron a collaboré avec les plus grands noms du jazz au cours de sa carrière, de Mario Bauza au Duke Ellington Orchestra, en passant par John Hicks, Tom Cora, Bill Frisell, Vernon Reid, Marc Ribot, Cassandra Wilson, Hamiet Bluiett, Anthony Braxton, Geri Allen, Jack DeJohnette, Hal Willner, Marilyn Crispell, Reggie Workman, Craig Harris, David Murray, Leroy Jenkins, Bobby Previte, Gerry Hemingway, DD Jackson, Douglas Ewart, Brandon Ross, Ed Neumeister, Tom Pierson, Steve Coleman, Living Colour, Ralph Peterson, Uri Caine, Mandy Patinkin, Steve Lacy, les Kansas City All-Stars, les Bang On A Can All-Stars, Medeski Martin & Wood, Angelique Kidjo, Carole King, Daniel Barenboim et Salif Keita. Il a également collaboré avec l’Atlanta Symphony, Klangforum Wien (un orchestre de chambre autrichien), le guitariste auteur-compositeur Joe Henry, l’écrivain Paul Auster, la poète, bassiste et autrice-compositrice Meshell Ndegeocello et plusieurs autres.
Évoquant sa collaboration avec Jack DeJohnette, Byron avait expliqué: ‘’I like those loud, interactive drummers, all of which are coming out of Jack, even Joey Baron and Ralph Peterson - they’d all say in a heartbeat that they’re coming out of {Jack}. So it was just interesting to experience Jack firsthand.’’ Au sujet de sa collaboration de longue date avec le guitariste Bill Frisell, Byron avait ajouté: ‘’We have a sense of line that’s similar and a sense of harmony and how to attack it. I think that we’ve used all of the indefinite qualities of our instruments together in a really kind of unusual way.’’
Un des derniers projets de Byron était un duo avec le pianiste Uri Caine. Il expliquait:
‘’I’m doing this duo thing, gathering songs together that have the kind of control over harmony and the drama of lyrics that an aria from an opera has. I had to try to find some stuff that did that. There’s the obvious stuff, like the Schumann that I love, Puccini, but then I pulled in some Stevie Wonder or some L.A. and Babyface, and we’re gonna have different singers come in and guest. It’s a duo between me and Uri with a few guest singers, some Broadway, some pop, some jazz.’’
Grand amateur de musique classique, Byron appréciait particulièrement la Symphonie No 1 de John Corigliano. Il expliquait: ‘’An excellente performance, great music that actually encourages classical players to make improvisational choices without they knowing it.’’ Parmi ses autres albums de prédilection, Byron citait La Sonora Poncena, un disque de jazz afro-cubain dEdward Simon la Bikina, Musical Conquest de Mike Nichols et Elaine May et Sonny Meets Hawk, de Sonny Rollins et Coleman Hawkins.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Don Byron.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Don Byron.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Don Byron Biography.’’ Net Industries, 2023.
JENKINS, Williard. ‘’Don Byron: Range and Vision.’’ Jazz Times, 25 avril 2019.
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carraways-son · 3 months
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Dimanche
Amours du matin, de l'après-midi, et du soir.
Les deux films de Maurice Dugowson trouvés vendredi sont encore meilleurs que dans mon souvenir, avec le frais parfum des seventies, et un Patrick Dewaere totalement irrésistible. Une nuit, sur France Inter, il avait interprété au piano la musique qu'il venait de composer pour "F comme Fairbanks", une mélodie aussi belle que poignante que j'avais enregistrée en direct sur un magnétophone à bande. Je n'ai jamais retrouvé la grande bobine métallique de cet enregistrement, d'où mon émotion en entendant et voyant Patrick Dewaere la jouer dans une scène du film, tendrement rejoint par Miou-Miou (qui venait de le quitter dans la vraie vie). Tout se bouscule...
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Iland 2 : Le niveau est-il vraiment faible ?
Coucou, ici Constance ✨
Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'iland 2 et de toutes les critiques que reçoivent les trainees suite à leurs performances d'entrée. Alors qu'on soit bien clair : Est-ce que certaines trainees ont montrées un niveau plutôt faible ? La réponse est oui. Est-ce que le niveau en général est faible ? La réponse est non. Je vais donc prendre plusieurs critiques qui reviennent sur les réseaux et vous expliquer en quoi elles ne tiennent pas la route.
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1. Elles chantent en live :
Soyons claire une bonne partie de ce que vous appelés mal chanter, c'est juste que vous ne savez plus a quoi ça ressemble de chanter en live. Non, ce n'est jamais comme la version en enregistré et oui la voix n'est pas toujours constante. Je vous rappelle que ces filles n'utilisent pas leur souffle uniquement pour chanter, mais pour danser aussi. Elles ont fait ce que beaucoup d'idoles ne prennent même plus la peine de faire, raison pour laquelle vous n'avez aucune idée d'a quoi chanter en live ressemble.
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2. Les trainees d'iland saison 1 n'étaient pas meilleurs :
J'ai vu ça passer plusieurs fois alors je suis allée regarder à nouveau ces performances d'entrée. Pour être exacte, j'en ai regardé trois, je n'ai pas que ça à faire. Et franchement, ce n'était pas fameux, alors oui la danse était impressionnante, mais coté chant, c'est une catastrophe. Entre les fois où il doit y avoir à peine trois phrases de chantées, celles où il y a clairement un chant préenregistré par-dessus et de l'autotune très remarquable (et puis pourquoi pas tout en même temps), on ne peut pas dire que c'était vocalement impressionnant. Alors non, ces filles n'ont pas fait moins bien, elles ont chantées et vraiment essayés.
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3. Elles sont toujours trainees :
Mine de rien, il ne faut pas oublier que ce n'est que le début de l'aventure. Je trouve que c'est l'équipe de cake qui nous le rappelle le plus. Quand la performance commence, j'ai la même réaction que les juges et je me dis que c'est pas mal et bien vite les filles essoufflent. Pour la majorité, c'est la première fois qu'elles se retrouvent à devoir performer dans de telles conditions de production tout en sachant que par la suite, ce sera diffusé et vu par des milliers de personnes. Évidemment que dans ces conditions elles seront amenés à faire des erreurs, à faire preuve de trop d'enthousiasme, laissons leur le temps de grandir.
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4. Elles n'ont pas à être excellente partout :
J'ai une question, est ce que vous pouvez m'affirmer que vos idoles savent parfaitement danser, chanter et raper ? Parce que moi non, comme tout le monde, ils ont des point fort, des endroits où ils excellent et d'autres ou ils sont acceptables. Alors, oui, il me semble important qu'elles sachent un minimum chanter, mais je peux me contenter d'un niveau en chant acceptable si elles ont une excellente présence sur scène, un niveau impressionnant en danse ou qu'elles rapent merveilleusement bien. Ici, c'est un groupe qui est formé et j'ose espérer qu'au final elles se compléteront, j'espère que ce sera un groupe où chaque individu apportera quelque chose et qu'ensemble, ce sera parfait.
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5. Les chansons ne sont pas simple :
Aespa dont les capacités en chant sont indéniables, Itzy qui a des chorégraphies exigeante, "Sweet Venom" qui est excessivement aigu, "Unforgiven" que même Le Sserafim ne chantait pas en live… Je ne pense pas qu'une seule personne puisse remettre en question ce point et il me semble évident que la difficulté d'une chanson joue sur le résultat final. Honnêtement, je trouve ça cruel de les avoir jetées dans le bain en choisissant ces musiques, elles ont directement commencé au niveau 10 sans passer par le 1…
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6. Ce qu'évalue les juges
De toute évidence, ce ne sont pas les capacités en danse ou en chant qui étaient évalués ici. Ce n'est jamais le cas, sinon tout ne se jouerait pas sur une seule performance. Elles ont été évaluées durant des mois, leurs points forts et leurs points faibles, ils les connaissent déjà. Non ici ce qui est évalué, c'est leur capacité à performer dans de telles conditions. C'est pour cette raison que des personnes que vous trouvez douées se retrouvent au ground. Ici, elles devaient tout donner, ne pas éviter les obstacles et se démarquer. Honnêtement, à aucun moment de l'épisode, j'ai trouvé les juges incohérents.
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Honnêtement, j'ai été agréablement surprise par ce premier épisode, autant par les filles, les juges ou l'enrobage. Au-delà des capacités des filles, c'est l'attitude des juges que j'ai aimée. Ils sont des professionnels, ils savent ce en quoi ils sont bons et les domaines qui concernent plutôt leurs collègues. J'ai hâte de voir la suite et je n'ai aucun doute que les performances des filles seront cools. En revanche, j'ai bien peur que mnet face machine arrière et que sans aller au lypsinc, les filles est un support enregistré quand elles chantent en performant.
Bisous et à bientôt ! 🎶🎵🎶
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rapport1984 · 10 months
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Le coffret « La musique du hasard ».
Une série ultra limitée de 10 exemplaires numérotés faits à la main.
Chaque coffret contient un tirage différent enregistré en novembre 2023, chaque cassette est donc une pièce unique et ne sera écoutable nulle part ailleurs.
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ppwbm-blog · 10 months
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Rappel : Connaissez vos identifiants dans l'industrie musicale
Il existe plusieurs identifiants utilisés dans l’industrie musicale pour identifier les personnes, les entreprises et la propriété intellectuelle. Connaître les identifiants qui ont été attribués et s’assurer qu’ils sont inclus lorsque les informations sont communiquées peut aider les titulaires de droits à obtenir le crédit qu’ils méritent et à être payés plus rapidement et plus précisément. Il…
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amandineandre · 4 months
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Lecture au CIPM 15. 06. 2024 à 16h
Je suis invitée par Patrick Beurard-Valdoye à lire au centre international de poésie à Marseille.
Titre du texte lu: Treize mille fois dix mondes tombent et renaissent.
Présentation:
Je vais secouer un de mes textes pour que tombe un monde, pour que meurt un monde pour que naisse un monde. Tout est enregistré dans l'espace, le son du big bang, le cri du premier homme, le cri de la dernière femme, les poèmes non écrits de Jack Spicer, ma correspondance avec Patrick Beurard-Valdoye, mes livres théoriques. J'écris toujours sous hypnose pour échapper à la succube langue straight. Tous mes rêves sont codés pour rester une ressource libre de droit.
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Extrait:
Ce soir Amandine sera un personnage poétique comme un autre et si elle se présente sous sa forme humaine, elle n'en reste pas moins imaginaire et fictive. C'est une manière pour elle de jouer et d'expérimenter plein de choses comme la vie.
Ce poème a des personnages et beaucoup de problèmes qu'il faut redistribuer. Le poème décrit tout ce n'a eu pas lieu afin de fonctionner comme un projecteur et ainsi transformer le réel. 
Le réel est composé d'ondes c'est pourquoi pour communiquer avec lui il faut jouer de la musique et dormir.
Le réel peut être un texte morcelé, prendre diverses apparences, modifier le rythme de ses apparitions. Il peut être tout cela. Il peut ne pas être tout cela. Je peux moi aussi être tout cela car tout objet poétique est à la fois une balle de tennis et à la fois une vague. Il rebondit partout et en même temps. Il cesse d'être et tout et pas tout lorsqu'on le regarde et le mesure.
Je suis donc comme un cylindre, parfois je me comporte comme un cercle, parfois je me comporte comme un rectangle. Ce qui prouve bien que le poème est aussi un objet quantique, comme moi.
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swedesinstockholm · 8 months
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13 janvier
cette nuit, obligée de rester allongée sur le dos comme une morte sous peine de douleur atroce j'ai décidé de construire un pipeline dans mon cerveau qui dévie toute pensée en lien avec r. vers mon show/ma performance je sais pas comment l'appeler, parce qu'avec tout le temps que je passe à penser à lui mon show devrait être monté en moins de deux. si j'avais commencé à faire ça au mois de juin à l'heure qu'il est je serais en pleine tournée mondiale et non dans le lit de m. avec mon dos cassé et ma tristesse.
14 janvier
ça va un peu mieux aujourd'hui, je suis sortie pour aller filmer des plans de la ville pour accompagner mon truc bizarre que j'ai fait sur garageband en décembre avec des accords de synthé superposés mal synchronisés et une de mes tentatives d'enregistrement de note vocale pour r. par dessus. c'est un peu moche mais ça m'a touchée alors je l'ai gardé tel quel. je voulais mettre la vue sur bruxelles depuis le palais de justice dessus mais il a commencé à neiger et on y voyait rien donc j'ai filmé la vue bouchée par le ciel blanc et la neige qui tombe et c'est beau aussi.
en marchant dans les rues je me suis dit que c'était vraiment pas une bonne idée d'être venue, ce mois de janvier est un désastre, j'arrive même plus à travailler. j'ai plus envie d'écrire, la poésie me sort par les yeux et tous les poètes et les poétesses sur instagram aussi, j'ai regardé des vidéo-poèmes sur youtube et je trouvais ça nul et trop cringe. alors je me suis embarquée dans une deuxième interview fleuve de chris weisman en duo avec blake mills et puis j'ai enchainé sur la série documentaire sur les beatles de peter jackson et des vidéos sur les enregistreurs cassette quatre-pistes et mille tutos sur le microkorg et d'autres trucs chiants parce que je suis en train de perdre la tête.
mais quand chris weisman parle de sa façon extrêmement prolifique de faire de la musique et d'enregistrer des albums ça m'a fait penser à ma pratique du journal et aux raisons pour lesquelles je le préfère parfois tel quel aux textes plus aboutis, plus travaillés, plus polis que j'écris ou que je pourrais écrire. il dit qu'il aime laisser les morceaux dans l'ordre dans lequel il les a enregistrés pour rester fidèle à la chronologie, parce qu'y a une continuité. le mec du podcast dit que ses albums sont comme une documentation de ses progrès, ou des photos de lui à un moment précis. il compose plusieurs albums par an comme moi je remplis plusieurs carnets et y en a un qui fait plus de 80 morceaux. il m'intrigue. il a un trouble obsessionnel compulsif et de l'anxiété mais il dit que quand il fait de la musique ses symptômes disparaissent, ils s'inversent même puisqu'il est pas du tout perfectionniste et qu'il est très rapide à faire confiance à ce qui vient et à dire c'est bon c'est bouclé et à passer au prochain morceau. il dit: i care about music but i'm not concerned. i'm very very concerned about taking an uber though. ça me fascine comment l'art peut modifier le comportement, comment il peut faire disparaitre tous les trucs qui nous bloquent dans la vie de tous les jours, parce qu'on est hors du cadre de la société justement. à un moment en parlant du fait qu'il fait pas trop de tournées et qu'il joue pas trop en live il dit it was very natural for me to stay home and dream et yes chris weisman.
a. m'a invitée à une soirée karaoké mais j'ai du lui dire que j'étais exilée ici, où je fais pas d'efforts non plus, je fais pas d'effort pour écrire aux gens que je connais vaguement, je fais pas d'effort avec les applis de rencontre, les trucs de meet up, etc, j'ai pas le courage. je préfère m'occuper toute seule et attendre que le temps passe. fierté de la semaine tout de même: jeudi en arrivant j'ai appelé ma toute première élève de luxembourgeois pour fixer un rdv pour notre premier cours et quand je me suis rendu compte qu'on l'avait fixé à ce dimanche et non le prochain je l'ai rappelée pour le reporter, sans me démonter. mais je me suis rendu compte qu'ils faisaient payer 49 euros le cours d'une heure en ligne et que moi j'étais payée que 27, ce qui est un peu de l'arnaque. mais ma vraie victoire de la semaine c'est que cet après-midi au palais de justice j'ai pas versé une seule larme, j'étais même pas mélancolique, et depuis quand ça m'était pas arrivé ça?
16 janvier
hier je suis pas sortie de nouveau alors que mon dos va mieux et quand je sors pas j'angoisse de pas être dehors. j'angoisse d'être dépressive. alors je fais des listes de ce que je fais dedans. je me suis lavé les cheveux, je les ai lissés, j'ai cuisiné, j'ai fait la vaisselle, j'ai envoyé un texte à la revue transat' et son rédacteur en chef m'a ajoutée sur ig dans la foulée, j'ai écrit à sylvain de la chorale, j'ai fait une vidéo d'extraits de la poétique de l'espace pour mettre sur mon site et j'ai écrit un petit texte pour l'accompagner parce que le film fund me demandait un lien vers mon oeuvre cinématographie ou audiovisuelle ayant connu une diffusion publique lol et puis j'en ai profité pour mettre mon site à jour et lui refaire une beauté (il est magnifique). et puis vers onze heures r. m'a envoyé un truc sur ig et je savais plus quoi faire. j'arrête pas de penser à la phrase the brain is a muscle. c'est une histoire d'entrainement. mon cerveau s'est trop habitué à voir régulièrement des notifs de lui sur mon téléphone et puis quand je les vois pas de plusieurs jours c'est comme un début de sevrage et ça me met dans la détresse. mais il me laisse jamais le temps d'aller jusqu'au bout et je dois recommencer du début à chaque fois.
bon à part ça aujourd'hui je suis sortie parce qu'y avait un grand ciel bleu soleil qui faisait une lumière très photogénique mais j'ai pas pris beaucoup de photos, j'ai marché jusqu'à tropismes où j'ai feuilleté un livre de maud joiret (je tombe toujours sur elle dans les librairies, la dernière fois chez exc j'étais tombée sur son texte en feuilletant sabir et ça m'avait bouleversée) et un de laurence vielle, ils étaient côte à côte, et en ouvrant celui de laurence vielle sur une page au hasard je suis tombée sur un poème où elle parle de son enfant et que parfois elle a la flemme de ressortir pour faire les courses le soir et elle peut pas laisser son enfant seul à la maison mais il faut bien manger et je sais plus ce qu'elle disait encore mais tout d'un coup j'ai pensé à r. et j'ai senti des larmes qui pointaient au fond de ma gorge. et puis je suis montée à l'étage et j'écoutais le libraire qui était au téléphone avec une revue et j'ai tendu l'oreille et c'était sabir! mais il était pas très sympa et il a transféré l'appel vers le rez-de-chaussée donc je suis redescendue pour suivre la conversation et j'entendais le téléphone sonner mais personne répondait et j'avais envie de leur dire mais répondez bordel! c'est sabir!
après j'ai essayé des sweats dans des friperies et j'ai acheté un petit pull sans manches rayé fluo à 3 euros 85 et puis je me suis retrouvée dans la rue des magasins de musique mais j'y voyais rien à cause du soleil et j'en garde un souvenir d'éblouissement blanc et de synthés intimidants (j'ai touché le korg minilogue) alignés dans la pénombre. au fond du magasin y avait un garçon qui jouait du piano moyennement bien mais mieux que moi. y avait pas de micro et j'ai pas osé rentrer dans l'autre magasin. et puis je suis passée à côté d'une voie ferrée et en arrivant en haut je me suis rendu compte que l'église que je voyais d'en bas c'était l'église qui restera pour toujours l'église où j'ai tenté de réparer mon coeur brisé en cherchant l'amour de jésus à une messe polonaise le lendemain de mon non date avec r. aujourd'hui ça fait un an tout pile qu'il est entré dans ma vie en me faisant des signes de la main dans l'obscurité.
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Jazz sur le vif : Airelle Besson " Try ! "
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jpbjazz · 1 month
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LÉGENDES DU JAZZ
WADADA LEO SMITH, UN INNOVATEUR MÉCONNU
Né le 18 décembre 1941 à Leland, au Mississippi, Ishmael Wadada Leo Smith avait d’abord joué de la batterie, du mellophone (une sorte de cornet) et du cor français avant de passer à la trompette. Enfant prodige, Smith a composé sa première pièce musicale à l’âge de douze ans. Durant ses études secondaires, Smith avait joué et occupé le poste d’assistant-directeur des ensembles de cors et clairons de son high school sous la direction de Henderson Howard.
Smith avait reçu sa première formation musicale de son beau-père, le compositeur et guitariste Alex “Little Bill” Wallace, un des pionniers de la guitare électrique avec le groupe Delta Blues. À l’âge de treize ans, Smith avait d’ailleurs commencé à jouer avec Delta Blues et d’autres groupes traditionnels locaux. Smith avait poursuivi sa formation musicale lors d’un séjour dans l’armée à Fort Leonard Wood, au Missouri en 1963, puis à la Sherwood School of Music de 1967 à 1969 et à la Wesleyan University de 1975 à 1976 où il avait décroché un diplôme en ethnomusicologie.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir joué avec différents groupes de rhythm & blues, Smith était devenu membre de l’Association for the Advancements of Creative Musicians (AACM) en 1967 avant de co-fonder la Creative Construction Company, un trio mettant en vedette le violoniste Leroy Jenkins et le saxophoniste Anthony Braxton. Dn 1971, Smith avait fondé Kabell, sa propre maison de disques. Smith avait également formé un autre groupe appelé New Dalta Ahkri avec des musiciens d’avant-garde comme Henry Threadgill, Anthony Davis et Oliver Lake.
Dans les années 1970, Smith, tout en pousuivant ses études en ethnomusicologie à l’Université Wesleyan avait continué de jouer avec Braxton. Il avait aussi enregistré avec la Derek Bailey's Company. 
ÉVOLUTION RÉCENTE
Devenu Rastafarien au milieu des années 1980, Smith avait commencé à utiliser le nom de Wadada. Également professeur, Smith avait enseigné dans de nombreuses institutions scolaires au cours de sa carrière, dont l’Université de New Haven (1975-76), le Creative Music Studio de Woodstock, dans l’État de New York (1975-78) et le Bard College (1987-93). À partir de 1994,  Smith avait enseigné à la Herb Alpert School of Music du California Institute of the Arts, où il avait dirigé le programme d’improvisation afro-américaine jusqu’à sa retraite en 2013.
Malgré sa retraite de l’enseignement, Smith avait continué d’animer des ateliers, des résidences et des classes de maîtres dans des institutions comme l’Université Harvard, le New England Conservatory, la New School of Music, l’Ithaca College et la Georgetown Day School. Smith est également l’auteur de plusieurs traités musicaux, dont Source a New World Music: Creative Music, qui a été publié au Japon en 1976 après avoir été publiée initialement par Kiom Press en 1973. Publiées d’abord en 1981, ses Notes (8 Pieces) ont été rééditées dans une version élargie en Italie en 2015. En 1996, Smith avait également présenté une conférence à Copenhague, au Danemark, sur le concept d’Ankhrasmation devant plusieurs artistes, scientifiques et philosophes. Enregistrée pour la télévision danoise, son entrevue avait été télédiffusée en septembre 1996.
En plus de la trompette et du flugelhorn, Smith jouait de plusieurs instruments non occidentaux comme le koto, le kalimba et l’atenteben, une flûte de banbou originaire du Ghana. Il enseignait également des techniques de fabrication de certains instruments. Très intéressé aux musiques du monde, Smith avait particulièrement étudié les musiques africaines, japonaise, indonésienne, européennes et américaine.
En 1998, Smith et le guitariste Henry Kaiser avaient publié Yo, Miles!, un hommage aux compositions les moins connues de la période électrique de Miles Davis. Dans le cadre de cet album, Smith, Kaiser et les autres membres du groupe avaient enregistré leurs propres versions de classiques de Davis ainsi que des compositions originales inspirées de l’oeuvre du trompettiste.  Si les albums suivants de Smith, Sky Garden (2004) et Upriver (2005) avaient été enregistrés avec un autre groupe de musiciens, Michael Manring était toujours le bassiste de la formation. Smith avait également publié plusieurs albums avec son Golden Quartet composé à l’origine d’Anthony Davis aux claviers, de Malachi Favors à la contrebasse et de Jack DeJohnette à la batterie. Après plusieurs changements de personnel, l’alignement permanent du groupe est maintenant formé de Davis au piano, de John Lindberg à la contrebasse et de Pheeroan akLaff à la batterie.
Dans les années 2000, Smith avait enregistré pour la compagnie de disques Tzadik de John Zorn, ainsi que pour Pi Recordings. En 2008, Smith avait enregistré avec son quartet un DVD intitulé Freedom Now. Résident de New Haven, au Connecticut, durant plusieurs années, Smith a contribué à y développer un environnement propice au développement de la musique créative, un concept basé sur l’harmonie spirituelle et l’unification des cultures à travers le monde.
Dans ses compositions, Smith utilisait souvent un système de notation graphique qu’il appelait "Ankhrasmation" et qu’il avait développé à partir de 1965. Smith avait utilisé ce concept pour la première fois en 1967 dans le cadre de l’album ‘’The Bell: Three Compositions of New Jazz’’ d’Anthony Braxton. Le concept d’Ankhrasmation avait joué un rôle déterminant dans le développement de Smith comme artiste, chef d’orchestre et éducateur.
Les concepts musicaux d’Ankhrasmation ont été exposés dans des musées américains majeurs comme The Renaissance Society de l’Université de Chicago qui avait présenté en octobre 2015 la première exposition de ces langages musicaux. En 2016, le Hammer Museum a présenté une exposition intitulée Made in L.A. mettant en vedette les compositions de Smith et lui avait décerné un Mohn Award for Career Achievement en guise de reconnaissance pour son talent et sa résilience. Les compositions de Smith ont également été présentées au Kalamazoo Institute of Arts au Michigan, à la Kadist Art Foundation de San Francisco, au Museum of Rhythm Łódź, en Pologne, et à la Clemente Gallery de New York.
Lauréat de nombreux prix, Smith a notamment remporté en 2008 un FONT (Festival of New Trumpet) Award of Recognition. Il a aussi été finaliste en 2013 pour un prix Pulitzer pour l’album Ten Freedom Summers, une collection de compositions regroupée dans un coffret de 4 CD inspiré du mouvement des droits civiques. L’album s’était mérité plusieurs honneurs, dont un MAP Fund Award (2011), un Chamber Music America New Works Grant (2010) et un National Endowment for the Arts Recording Grant (2010). L’oeuvre était commanditée par la James Irvine Foundation, la Clarence E. Heller Charitable Foundation et de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation Fellowship (2009-2010). 
Élu compositeur de l’année par le magazine Down Beat en 2013, Smith avait remporté trois ans plus tard un Doris Duke Artist Award et un doctorat honorifique de l’Université CalArts. En 2018, l’American Academy of Religion avait aussi décerné à Smith un Religion and The Arts Award. L’année suivante, Smith s’était également mérité la UCLA Medal, le plus important honneur pouvant être décerné par l’Université de Californie à Los Angeles. La Jazz Journalists Association a accordé plusieurs honneurs à Smith, dont celui de musicien de l’année en 2013 et de duo de l’année (pour sa collaboration avec le pianiste Vijay Iyer), de compositeur de l’année en 2015 et de trompettiste de l’année en 2017 et 2022. En 2022, Smith avait également remporté le Vision Festival’s Lifetime Achievement Award. Il avait aussi obtenu trois bourses du National Endowment for the Arts (en 1972, 1974 et 1981).
Smith a également été élu compagnon de plusieurs institutions comme l’Atlantic Center for the Arts (2001), la Civitela Foundation (2003), la Jurassic Foundation (2008), la United States Artists en 2021 et la  Yale Center for the Study of Race, Indigeneity and Transnational Migration (RITM) en 2022. Smith a aussi reçu plusieurs commandes du Los Angeles Philharmonic. L’album de Smith ‘’America’s National Parks’’ avait également été sélectionné comme un des meilleurs albums de 2016 par le New York Times, le NPR Jazz Critics Poll et le magazine The Wire. L’album a aussi été choisi album de l’année dans le cadre du 65e sondage des critiques du magazine Down Beat. Smith avait d’ailleurs fait la couverture du magazine à deux reprises: en novembre 2016 et en août 2017. Smith a également été élu artiste de l’année par le sondage des critiques du magazine Jazz Times en 2016.
En plus d’avoir été interprétées par le groupe de Smith, le Nda-Kulture Ensemble, les compositions du trompettiste ont été interprétées par plusieurs groupes de musique contemporaine dont le RedKoral Quartet, l’Orkiestra Symfoniczna NFM (de Wroclaw, en Pologne), l’AACM-Orchestra, le Kronos Quartet, la Da Capo Chamber Players, le New Century Players, le LA Phil New Music Group, la Chicago Symphony Orchestra Association, la San Francisco Contemporary Music Players, la Contemporary Chamber Players de l’Université de Chicago, le S.E.M. Ensemble, le Southwest Chamber Music, le Del Sol String Quartet, le New York New Music Ensemble et le California E.A.R. Unit. 
Durant plus de deux décennies, Smith avait également écrit de la musique pour de nombreux groupes, y compris des oeuvres de longue durée qui prenaient quelques jours pour être interprétées en entier, comme ‘’Ten Freedom Summers’’ (2011, RedCat, Los Angeles), et “Tabligh” pour double ensemble (Golden Quartet and Classical Persian ensemble à Merkin Concert Hall, à New York, en 2006) (Golden Quartet and Suleyman Erguner’s Classical Turkish ensemble (Akbank Music Festival à Istanbul en 2007). La composition la plus imposante de Smith intitulée “Odwira” avait été écrite pour un grand total de douze orchestres et avait été interprétée au California Institute of the Arts en mars 1995. Les oeuvres pour piano solo de Smith ont été interprétées par de nombreux artistes, dont Ursula Opens, Marilyn Crispell, Mr. David Rosenboom and Ms. Vickie Ray. Smith a également composé pour des ensembles de musique classique.
Reconnu à la fois comme trompettiste, multi-instrumentiste, compositeur et improvisateur, Smith a collaboré avec plusieurs sommités du jazz au cours de sa carrière, dont Anthony Braxton, Leroy Jenkins, Roscoe Mitchell, Henry Threadgill, Lester Bowie, Joseph Jarman, Cecil Taylor, Steve McCall, Anthony Davis, Carla Bley, Don Cherry, Jeanne Lee, Tadao Sawai, Muhal Richard Abrams, Ed Blackwell, Kazuko Shiraishi, Han Bennink, Marion Brown, Charlie Haden, Malachi Favors Magoustous, Jack DeJohnette, Vijay Iyer, Ikue Mori, Min Xiao Fen, Bill Laswell, John Zorn, Ronald Shannon Jackson et Frank Lowe. Smith a enregistré plus de cent albums comme leader ou co-leader au cours de sa carrière. Parmi ses plus récentes parutions, on remarque Wadada Leo Smith String Quartets Nos. 1-12 (2022) et The Emerald Duets (avec Pheeroan akLaff, Andrew Cyrille, Han Bennink et Jack DeJohnette également en 2022)
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sabinerondissime · 2 years
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James Blunt - Goodbye My Lover (Official Music Video)
J'ai envie de partager avec vous les musiques de ma playlist, enregistrées sur un bon vieux MP3 depuis des années
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jeanetjeannepatin · 1 year
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Mercredi 28 juin 2023 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque autour de Philippe Sollers, un compagnon de tant d'années et probablement l'auteur le plus représenté dans la bibliothèque. Il a tellement écrit ! Au delà du romancier, au delà du théoricien restera peut-être ses prises de position toujours à contrepied et son côté pamphlétaire.
Cette émission a été enregistrée et montée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.
Programmation musicale : 1) Dix musiques (Michèle Reverdy) Guy Comentale / Laurent Verney / Dominique de Williencourt 2) Casta Diva (Vincenzo Bellini) Maria Callas / Orchestre de la Scala / Tullio Serafin 3) Continuum (Georg Ligeti) Antoinette Vischer 4) Agitato a due venti (Antonio Vivaldi) Cécilia Bartoli / Senatori de le gioiosa marca / Jean-Yves Thibaudet 5) Choeur à bouche fermée de Madame Butterfly (Giacomo Puccini) Choeur et orchestre de l'opéra de Vienne / Wilhelm Loibner + extrait de H (Philippe Sollers) lu par Yaël Dosquet + extrait de la vidéo Sollers au Paradis (Jean-Paul Fargier)  + extrait de Lire #11 (Gérard Courant) Le coeur absolu
Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/sollers-au-paradis-pbf-202310/
Sus aux Béotiens !
photographie Frédéric Stucin
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maximusdicarter · 1 year
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"Vers La Beauté" est mon nouvel EP sorti ce 1er Septembre. Trois titres rendant hommage à cette fille que j'ai eu la chance de rencontrer sur mon lieu de travail. Elle a le nom d'une pierre semi-précieuse comme sa meilleure amie (le gang des pierres précieuses). J'ai voulu parler de cet évènement dans ma vie. Cela devait être une musique pour au final devenir un projet. Pour celui-ci j'ai travaillé avec les beatmakers suivants : Alijah4k, Mon, Space Pirate & 1jae. Mixé et masterisé par Kindred au AnalogWhisperStudio. Enregistré par mon cousin Brendon dans son studio. Artwork réalisé par slump2019.
Vers La Beauté est disponible à l’écoute via les différents liens suivants :
Spotify / Deezer / Apple Music / Youtube / Soundcloud / Bandcamp / Linktree
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Ils parlent du projet :
Radio France (Mouv') - Radio France (Mouv') -  Frères De Chaussures - Radio France (Mouv')
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