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#Règles grammaticales
coursdefrancais · 9 months
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itsdanielaasblog · 1 year
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Saalut tout le monde ! Welcome back to itsdanielasblog 😊
Aujourd’hui j’aimerais bien parler d’un sujet sur lequel je me questionne depuis quelques temps : la féminisation des noms de métiers. Pour commencer, il faut bien se demander quel est le pouvoir de la langue dans la perception humaine : un exemple que je trouve très puissant en matière concerne la tribu Himbas. Cette tribu namibienne n’a que cinq mots pour décrire les couleurs : la conséquence est la complète différence de perception des couleurs mêmes. En effet, le manque de distinction entre les mots pour « vert » et « bleu » mène à l’impossibilité de distinguer les deux couleurs. Cette réalité confirme l’ « hypothèse de Sapir Whorf », qui soutien – brièvement – que les représentations mentales dépendent des catégorie linguistique et que, donc, la façon dont on perçoit le monde dépend aussi de la langue qu’on utilise.
Là, après avoir constaté l'importance de la langue, il faut s’interroger sur qu’est-ce que c’est le genre linguistique même. Le genre dans la langue est l’exemple le plus évident de la dichotomie linguistique homme/femme et est souvent lié aux anciens Grecs et surtout à Protagoras ; le « genre » concernait la division des noms grecs dans les trois différentes classifications : masculin/féminin/neutre. Dans les langues indo-européennes, le genre des noms n’a rien à voir avec le signifié, mais avec la forme : un élément important est, par exemple, la terminaison des mots.  Déjà pendant le Moyen Âge on parlait de certaines profession au féminin comme dans les cas d’ « inventeure », « chirurgienne », « commandante » – ou, plus souvent, des substantifs féminisés par l’intermédiaire du suffixe « -esse », comme dans « venderesse ». Ce phénomène s’est amplifié au XIXe siècle, avec l’avènement de l’âge industriel ; il s’est accéléré depuis le début du XXe siècle, où les nécessités sociales liées au premier conflit mondial ont amené les femmes à exercer des activités jusqu’alors réservées aux hommes. La question du genre dans la langue dans l'histoire moderne remonte au XVIIème siècle avec Vaugelas qui, en 1647, a introduit la règle « le masculin l’importe sur le féminin » étant le masculin le genre le plus noble. Est-ce qu’on parlait de noblesse grammaticale ou sociale ? Je crois que c’est déjà une bonne question de départ ! Mais Vaugelas n’était pas le seul (bien suuur) : déjà Bouhours avait soutenu sans réserve Vaugelas, mais c’est avec Beauzée qu’on se rend compte que le sujet est aussi social et pas que linguistique : il soutenait que le masculin est plus noble à cause de la supériorité du mal sur la femelle. Même Maurice Druon, ex-secrétaire perpétuel de l’Académie française, a défendu l’idée que les noms de fonction devraient être masculins « puisqu’en français, l’espèce homme, ou le genre humain si l’on préfère, est masculin ».
En 1998, la Commission générale de terminologie et de néologie a publié le Rapport sur la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre dans lequel elle ne s’oppose pas à la féminisation des noms de professions mais manifeste son désaccord avec la féminisation complète. Parmi ceux qui s’occupent de la problématique de la féminisation en France, la place la plus importante a été prise par la Commission de féminisation qui a travaillé de décembre 1983 à février 1986.
On peut donc soutenir que la féminisation des noms de métier n’est pas un problème du XXIème siècle !  
L’Académie française s’en est occupée en 2019, moment dans lequel on a reformulé le dictionnaire, en le pensant – aussi – au féminin. Ça a été le moment où on a reconnu la version féminine de la plupart des noms de métiers. Cet effort intellectuel nait d’une prise de conscience collective : il faut reconnaitre aux femmes une place dans la langue ainsi que dans la société. Toutes les évolutions qui vont dans cette direction peuvent être envisagées : ça suffit qu’elles ne contreviennent pas aux règles élémentaires et fondamentales de la langue. Ce n’est pas possible, donc, de changer ou bien de « bouleverser le système de la langue ».
D’un point de vue linguistique, il est possible de féminiser presque tous les substantifs, en particulier les substantifs désignant les professions. Dans le lien que je vous ai laissé en pièce jointe il y a quelques exemples de règles utilisées par l’Académie française !
Mais pourquoi est-il si important féminiser les noms de métiers ?
On peut contextualiser ce thème dans le domaine du sexisme langagier : selon les études de Michard, le sexisme du langage est caractérisé par la dévalorisation généralisée des termes de genre féminin et par l’exclusion, l’invisibilisation des femmes dans les discours en raison de la fausse valeur générique du masculin. Le sexisme langagier se nourrit de même de la méconnaissance de l’effet des rapports de pouvoir sur les processus de symbolisation et des représentation socio-cognitives et idéologiques qui en résultent. La féminisation des noms dans le sexisme langagier, se présente comme une valorisation de ce qui d’habitude est dévalorisé : l’utilisation du masculin en tant que spécifique (mâle) représente la tentative de rétablir la symétrie linguistique. Dans cette perspective, il faut aussi prendre en considération le concept de masculin générique : le féminin s’oppose au masculin en tant qu’humain, sous-entendant le genre féminin comme humain relatif. Par contre, la féminisation des noms peut jouer le rôle opposé : ça pourrait conduire à la dé-humanisation de mots en soi, en les représentant seulement pour le genre exprimé. Pour autant, la question qui se pose est : faut-il féminiser ou humaniser ? 
Pour revenir aux métiers, la notion absolue de profession ou de fonction est formalisée par le masculin sans différence de sexe : cependant, si on utilise des féminins dans ces exemples, le sens femelle envahit celui de profession ou de fonction, le relativise, le restreint, le dévie. Ce procès peut conduire à l’effacement complet de la fonction/profession et arrive à signifier « épouse ».
Pour conclure, on peut expliquer la volonté de féminiser comme une tentative de suivre une évolution sociale qui est marquée par l’accès des femmes à des métiers ou à des positions hiérarchiques dont elles avaient été longtemps écartées. Citons Marie-Jo Mathieu et Jean-Marie Pierrel: « la féminisation n’est ni une mode passagère, ni un programme politique, mais une revendication fondamentale, essentielle, existentielle de tout individu dans notre société : ce qui n’est pas nommé n’existe pas ».
J’ai cherché à résumer les questions fondamentales concernant la pratique de la féminisation des noms de métiers, qu’est-ce vous en pensez ? On en parle dans les commentaires !
P.S. L’usage est une réalité complexe : certains points de résistance doivent être pris en compte. Les raisons qui, en certains cas, s’opposent à la féminisation ne peuvent pas être a priori considérées comme irrecevables.
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traducteur-russe · 1 year
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talkandchalkidiomas · 22 days
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Apprendre une nouvelle langue en 6 mois : Mythe ou Réalité
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Apprendre une nouvelle langue Est-il possible d'apprendre une nouvelle langue en 6 mois ? Dans un monde de plus en plus globalisé, la maîtrise de plusieurs langues est devenue une compétence précieuse, tant sur le plan personnel que professionnel. Que ce soit pour décrocher un emploi à l'étranger, voyager en toute confiance, ou simplement élargir ses horizons culturels, parler une nouvelle langue peut ouvrir de nombreuses portes. Cependant, le temps nécessaire pour atteindre la maîtrise d'une langue est souvent un sujet de débat. De nombreuses institutions promettent des résultats rapides, prétendant qu'il est possible de parler couramment une langue en seulement six mois. Mais est-ce vraiment réaliste ? Apprendre une nouvelle langue 1. La réalité derrière les promesses de six mois Les programmes qui promettent une maîtrise complète d'une langue en six mois sont souvent basés sur des hypothèses idéales : une immersion totale, une dévotion complète à l'apprentissage, et une méthode d'enseignement intensive. Si certains apprenants très motivés, en particulier ceux qui ont déjà une base solide ou qui sont immergés dans un environnement où la langue cible est parlée quotidiennement, peuvent atteindre un bon niveau de compétence en six mois, il est rare de parvenir à une véritable maîtrise. La langue n'est pas simplement une collection de mots et de règles grammaticales ; elle est aussi un reflet de la culture, des nuances et des subtilités qui nécessitent du temps pour être pleinement comprises et intégrées. 2. Les défis de l'apprentissage accéléré Il est important de considérer les défis inhérents à l'apprentissage accéléré. Le stress et la pression peuvent parfois nuire à l'efficacité de l'apprentissage. De plus, la plupart des apprenants doivent jongler avec d'autres responsabilités telles que le travail, la famille ou les études, ce qui rend difficile la dévotion nécessaire pour atteindre une maîtrise rapide. L'apprentissage d'une langue est un processus qui demande de la patience, de la pratique régulière, et surtout, un cadre d'apprentissage qui respecte le rythme de chaque individu. 3. Les cours particuliers : une solution personnalisée et efficace Face aux défis de l'apprentissage rapide, les cours particuliers apparaissent comme une solution de plus en plus prisée. Contrairement aux cours en groupe, qui suivent un rythme standardisé et ne tiennent pas toujours compte des besoins individuels, les cours particuliers offrent une approche entièrement personnalisée. L'enseignant peut adapter le contenu, le rythme, et les méthodes d'enseignement en fonction des objectifs spécifiques de l'élève. Que vous ayez besoin de vous concentrer sur la conversation, la grammaire, ou la préparation à un examen, les cours particuliers permettent de cibler les compétences clés pour maximiser l'efficacité de l'apprentissage. 4. L'avantage des cours particuliers chez Talk and Chalk Idiomas Chez Talk and Chalk Idiomas, nous comprenons que chaque apprenant est unique. C'est pourquoi nous proposons des cours particuliers, que ce soit en présentiel ou en ligne, pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève. Nos enseignants qualifiés sont non seulement experts dans leur domaine, mais ils sont également formés pour offrir un soutien personnalisé, en tenant compte des forces et des faiblesses de chaque apprenant. Que vous soyez débutant ou que vous cherchiez à perfectionner vos compétences, nos cours sont conçus pour vous aider à atteindre vos objectifs linguistiques de manière efficace et agréable. 5. L'importance de la motivation et de l'engagement dans l'apprentissage L'apprentissage d'une nouvelle langue en six mois nécessite plus que des compétences et des ressources ; il nécessite également une motivation constante et un engagement de la part de l'apprenant. Les cours particuliers offrent un environnement qui encourage cet engagement. Avec un enseignant dédié, l'élève reçoit non seulement des leçons personnalisées, mais aussi un suivi régulier qui aide à maintenir la motivation. De plus, les cours particuliers permettent de créer un lien de confiance entre l'élève et l'enseignant, ce qui est essentiel pour un apprentissage réussi. 6. Les outils et méthodes modernes pour un apprentissage optimal Aujourd'hui, l'apprentissage des langues est facilité par une variété d'outils et de technologies modernes. Chez Talk and Chalk Idiomas, nous intégrons ces technologies dans nos cours particuliers pour offrir une expérience d'apprentissage enrichie. Que ce soit par l'utilisation de plateformes interactives, de ressources en ligne, ou de matériel pédagogique adapté, nous veillons à ce que chaque leçon soit engageante et adaptée aux besoins de l'élève. De plus, l'apprentissage en ligne offre une flexibilité inégalée, permettant aux élèves d'étudier à leur propre rythme, de n'importe où dans le monde. 7. Pourquoi choisir Talk and Chalk Idiomas ? En choisissant Talk and Chalk Idiomas, vous optez pour une école de langues qui place l'élève au centre de son approche. Nous croyons fermement que chaque élève mérite un parcours d'apprentissage sur mesure, qui prend en compte ses objectifs, son rythme, et ses préférences. Nos cours particuliers offrent non seulement une flexibilité totale en termes d'horaires et de lieux, mais aussi la possibilité de progresser rapidement tout en assurant une compréhension profonde et durable de la langue étudiée. Conclusion : Une approche réaliste pour des résultats durables En fin de compte, la promesse d'apprendre une nouvelle langue en six mois peut être séduisante, mais elle est souvent irréaliste pour la majorité des apprenants. Cependant, avec une approche personnalisée, un enseignant dédié, et une méthode d'apprentissage adaptée à vos besoins, il est tout à fait possible de faire des progrès significatifs en peu de temps. Chez Talk and Chalk Idiomas, nous sommes là pour vous accompagner tout au long de votre parcours linguistique, en vous offrant les outils, le soutien, et l'expertise nécessaires pour atteindre vos objectifs. Contactez-nous dès aujourd'hui pour découvrir comment nos cours particuliers peuvent transformer votre expérience d'apprentissage des langues. Apprendre une nouvelle langue  France - USA - Brasil - Viagem Read the full article
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formationonline · 2 months
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𝐋𝐞𝐬 𝟓 𝐌𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐏𝐥𝐚𝐭𝐞𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐑𝐞́𝐝𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐖𝐞𝐛 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐃𝐞́𝐛𝐮𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬
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La rédaction web ne se résume pas à écrire des mots. Pour exceller, il est crucial de comprendre les techniques de copywriting, le SEO, et les meilleures pratiques de rédaction. Une bonne formation peut vous aider à :
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6. Comprendre toutes les facettes du métier de rédacteur : Le métier ne se limite pas à l’écriture. Vous apprendrez également à utiliser des outils, à insérer des articles sur des plateformes, et à détecter le plagiat.
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En somme, la formation en rédaction web renforce vos compétences et votre légitimité auprès des clients.
𝐅𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐑𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞́𝐞, 𝐓𝐞𝐬𝐭𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐀𝐩𝐩𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞́𝐞 : 𝐂𝐚𝐝𝐫𝐚𝐧 𝐒
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Conclusion
La rédaction web est un domaine passionnant et en constante évolution. Que vous soyez débutant ou expérimenté, il y a toujours de nouvelles choses à apprendre et des opportunités à saisir.
Alors, quelle plateforme allez-vous essayer en premier ?
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Droit:Les méthodes d'interprétation de la loi.
L’interprétation de la loi est un domaine essentiel du droit qui implique de comprendre et d’appliquer les règles légales correctement. Voici quelques-unes des méthodes d’interprétation les plus courantes utilisées par les juristes et les juges : 1. **Interprétation littérale ou grammaticale :** Consiste à interpréter la loi en se basant principalement sur le sens ordinaire des mots utilisés dans…
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5oclockcoffees · 5 months
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"Ce qu´on dit aux gens ´je vais au coiffeur´ c´est pas français ou c´est mal ou ça ce dit pas, c´est populaire, peu importe, mais en tout cas c´est mauvais de le dire et il faut dire "je vais chez le coiffeur". Pourquoi, mais pourquoi?
Quand on remonte un petit peu l´histoire là aussi, on voit qu´au 17e siècle on disait aller au roi, aller au pape, aller au ministre, et chez c´était le domicile: on va chez mamie, on va chez le voisin, chez la voisine. Et on allait chez le boucher ou chez le coiffeur mais parce que ça boutique était chez lui, à son domicile tout simplement, donc ça devrait changer parce qu´on allait pas chez le ministre précisément, on allait pas chez le roi dans sa chambre à son domicile, on allait le voir.
On a réinterprété cette règle, on a complètement affaibli le sens dans la prepostion chez, mais en même temps on la garde quand même par ailleurs quand on dit chez mamie on imagine quand même son domicile, mais on a affaibli parce qu´en disant chez le coiffeur, chez le boucher, etc., c´est plus leur domicile, donc ça veut dire qu´on a perdu le lien avec l´étymologie de ce mot qui était casa. Et en coupant l´evólution logique de la langue et grammaticale, on a commencé à dire au coiffeur précisément quand les gens ont arrêté de travailler chez eux, dans le salon de coiffure, c´est un vrai salon de coiffure, donc justement c´était pas chez le coiffeur."
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franckdoutrery · 5 months
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Chronique des débuts avortés
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On ne pense pas assez à ces choses-là. On oublie toujours qu’au commencement (la Genèse de la Bible), Adam et Ève étaient orphelins. Du moins en gros. Certes ils se promenaient tout nus dans les allées de l’Éden, cueillant une cerise par-ci, une baie par-là, mais n’avaient ni parents, ni grands-parents. Même pas d’oncle Eliezer ou Nathan. Ni de tante Abigaïl ou Jézabel. Avec des conséquences inouïes, que le Créateur, malgré son insondable providence, n’avait pas prévues. Car non seulement Adam ne fut jamais le fils de son père, comme nous le sommes la plupart du temps, mais même pas le petit-fils de son grand-père. Si bien que il ne put jamais hériter de la montre gousset de ce dernier. De même, cette pauvre Ève n’obtint jamais en héritage une parcelle cadastrale exposée plein sud, avec un coquet château et une partie arborée traversée d’une rivière poissonneuse. Tout simplement parce qu’aucun paternel ne l’avait couchée sur son testament. Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que nos premiers ancêtres n’eurent eux-mêmes pas d’ancêtres. Pas le moindre ! De nos jours, l’homme a un arbre généalogique, avec un géniteur putatif sur une branche porteuse. Et avec des grands-pères, grands-mères et bisaïeuls. Avec des oncles et tantes, des neveux et nièces, des cousins et cousines un peu partout, jusque sur les tiges les plus hautes de la couronne. Tandis que nos premiers ancêtres furent privés de cette arborescence touffue.
On voit par là à quel point les choses ont mal tourné depuis le début. Car si Jahvé avait modelé l’homme après mûre réflexion, il aurait commencé par lui donner des ancêtres. Pour qu’ils puissent élever leur progéniture, leur apprendre à s’habiller correctement, à se tenir à table, à ne pas parler la bouche pleine, à respecter les règles grammaticales du Bon Usage et à honorer père et mère. Pour qu’enfin ceux-ci puissent transmettre par héritage leurs terroirs et vignobles, leur château médiéval, leur commanderie, leur buffet Henri II, que sais-je ? 
A la réflexion, on peut d’ailleurs se demander pourquoi Jahvé les façonna dans la force de l’âge, avec des corps bien fuselés pleins de biceps, de triceps (et même de quadriceps), qui ont tellement fait suer Michel-Ange sur les voûtes de la Chapelle sixtine. Tant qu’à faire, il aurait pu les créer non en taille adulte, mais en modèles réduits. En nourrissons, par exemple. Mais ce serait oublier que, depuis toute éternité, Jahvé avait été seul, avec personne à qui parler. On conçoit dès lors qu’il ait préféré créer non seulement des athlètes aux corps parfaits, mais aussi des gens avec un minimum de conversation, parfois des réparties spirituelles, peut-être même des réflexions théologiques. Et non des bébés en couches-culottes qu’il faut langer et biberonner, et qui ne parlent pas encore l’hébreu, le grec ou le latin, comme tout le monde. Des gosses qui n’ont d’ailleurs pas la moindre idée de la Torah, du Talmud, des dix commandements ou du péché originel. 
Ce qui est plus grave, et qui est d’ailleurs la cause de tous nos malheurs, c’est que, si Adam et Ève avaient eu des ancêtres, ils n’auraient jamais été expulsés de l’Éden. Parce qu’ils n’auraient pas goûté au fruit défendu. Leurs parents les auraient mis en garde. Ils leur auraient dit de ne pas écouter les bobards des serpents à sornettes. De ne pas aller flâner du côté du seul arbre que Jahvé avait marqué «  Interdit de cueillette et de consommation ! ». Mais on connaît les femmes : il a suffi qu’un boa constricteur s’enroule autour de ce tronc et dise à Ève : « T’as de beaux yeux, tu sais ! », pour qu’elle oublie l’interdiction, cueille une de ces pommes délicieuses, la croque et en donne un morceau à Adam, qui ne se fit pas prier. Or, avec des parents dignes de ce nom, Ève aurait appris que, de toute façon, les serpents ne parlent pas. Jamais ! Et que si on a l’impression qu’ils parlent quand même, c’est que « ça va pas la tête ! ». Qu’il faut se faire soigner chez le rabbin ou le psychiatre. " D’ailleurs si tu as envie de pommes, auraient dit leurs parents, pourquoi t’acharner sur cet arbre-là ? Il y a plein d’autres pommiers dans l’Éden, qui donnent des reinettes, des boskoop, des goldens, des galas. Vous n’avez toujours pas compris que celui-là est interdit ? Défendu ? Prohibé ? »
Si, ils avaient compris. Mais ils désobéirent. Ils cueillirent et mordirent à belles dents. Non parce que cette pomme-là était plus juteuse ou incarnate, mais parce que c’était interdit. Et comme nous sommes leurs lointains descendants, nous n’avons de cesse d’en faire de même depuis des millénaires. A preuve, qu’on nous interdise de mentir, de voler et de tuer et bientôt nous trompons, dérobons et massacrons. Le plus beau dans cette histoire, c’est qu’en mai 68, on inventa le slogan paradoxal : « Il est interdit d’interdire ! » Pas étonnant que personne n’en ait voulu. Car s’il n’y avait plus d’interdits, où serait l’intérêt ? Surtout, où serait le plaisir ? Après tout, n’est-ce pas ainsi que les hommes vivent ?  
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laiamundorio · 10 months
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Des outils de meilleure performance qui accroissent nos incompétences
Mots clés : Outils numériques, dépendances, GPS, cognition spatiale, sens de l’orientation, correcteurs, traducteurs.
Les outils numériques sont devenus indispensables et permettent d’optimiser nos rendements dans les diverses sphères de nos vies. Cela est indéniable, mais est-on en train de créer une dépendance à ces technologies? On parle de plus en plus de la cyberdépendance, du stress numérique et du besoin d’éducation pour faire face au manque de « […] capacités d’analyse et de réflexion qui devraient accompagner l’utilisation de ces outils » (Caza, P.-E.). Cependant, l’inquiétude de la dépendance aux outils numériques semble être tombée dans l’oubli depuis la pandémie. Cette baisse de préoccupation reflète-t-elle une sous-estimation des répercussions ou l’acceptation de cette dépendance? L’utilisation des outils numériques est en augmentation constante. Ces outils nous aident à accomplir de plus en plus de tâches, mais nous rendent-ils incompétents?
La dépendance au GPS
On part tous de chez nous, assez fréquemment, avec l’adresse de notre destination rapidement entrée dans le GPS de notre téléphone. On ne prend pas le temps de regarder la carte, de visualiser notre chemin, ainsi que les virages ou les embranchements principaux pour se rendre. Lorsqu’un imprévu survient (une batterie vide, une perte de connexion web ou cellulaire, etc.) et qu’on ne peut plus compter sur notre GPS, on se sent un peu perdu. On expérimente possiblement un sentiment de panique à l’idée d’avoir à retrouver notre chemin sans l’aide du GPS. En 2016, Stéphane Roche, professeur au département de géomatique de l'Université Laval, disait que « l’individu moyen n’a[vait] jamais été aussi peu en capacité lui-même de naviguer dans un espace sans avoir un support [GPS]. » et que « […] la recherche en sciences sociales démontr[ait] qu’il y a[vait] là un risque d’appauvrissement intellectuel ». Une recherche plus récente confirme que « la dépendance aux applications de navigation basées sur le GPS [est] associée à une cognition spatiale altérée […] » (Yan W.) Cette même recherche ne confirme pas si le sens de l'orientation peut être affecté de manière significative (Yan W.). Cependant, il semble que ces deux aspects sont corrélés.
Correction et révision de textes
Les outils de corrections comme Antidote, Grammarly et chat GPT, sont indispensables dans le monde professionnel et étudiant, car nous savons tous que l’œil « est humain » et qu’il omet souvent de repérer certaines fautes dans un texte. Même avec l’aide du correcteur automatique, les fautes dans les textos se multiplient assez rapidement. Certainement, les langues sont compliquées, et contiennent plusieurs règles et exceptions qui peuvent être difficiles à mémoriser. Le temps est peut-être venu de simplifier certaines règles grammaticales et orthographiques pour donner une meilleure chance de succès aux jeunes, mais c’est un tout autre sujet sur lequel je vous invite à lire ici. Le danger, mis en évidence dans cet article, est la dépendance au numérique et de ne plus être capable de rédiger sans l’aide d’un correcteur. Bien sûr, nos habiletés changent et évoluent. Nous n’avons plus la nécessité de savoir rédiger à la dactylo, mais conserver l’habileté de l’écriture à la main semble fondamental.
De multiples dépendances au numérique
De même, on a de la difficulté à faire des additions et multiplications simples sans une calculatrice. Nos mémoires semblent être affaiblies par le manque de mémorisation nécessaire dans la vie de tous les jours, ne plus avoir à mémoriser des numéros de téléphone et l’information qu’on trouve maintenant si facilement en « cliquant du doigt ». La nouvelle tendance est probablement la peur d’être remplacé par l’intelligence artificielle. Sur plusieurs aspects, elle n’est pas encore à la hauteur de l’humain, mais sur bien d’autres points, elle nous dépasse.
En conclusion, les outils numériques sont un ajout positif dans nos vies. Ils facilitent des tâches, nous rendent plus performants et productifs. Ne pas savoir les utiliser nous désavantagerait énormément dans les milieux scolaires, de travail et de relations sociales. Cependant, il est important de rester conscient et de ne pas agir systématiquement, d’avoir un plan B, d’observer la route avant de partir ou d’acheter une carte papier avant de voyager dans une nouvelle région. On se doit aussi d’observer les corrections des correcteurs, et les traductions des traducteurs, dans le but de nous améliorer, au lieu d’appauvrir nos habiletés. Faisons aussi l’effort de mémoriser quelques numéros importants, du moins le code d’accès de nos comptes, et de faire certains calculs dans nos têtes ou sur papier pour pratiquer nos fonctions cérébrales. Et n’oublions surtout pas de prendre le plaisir d’écrire à la main, soit une simple liste d’épicerie ou bien un petit mot pour nos proches.
Pour terminer, je vous invite à partager vos commentaires sur la dépendance aux outils numériques. J’aimerais connaitre votre opinion et vos anecdotes sur ce sujet.
Bibliographie :
Duval, A. (2016, 4 décembre). Et si Google Maps nous rendait ignares? Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003797/google-maps-gps-consequences-utilisation
Yan W, Li J, Mi C, Wang W, Xu Z, Xiong W, Tang L, Wang S, Li Y, Wang S. (2022, 6 octobre). Does global positioning system-based navigation dependency make your sense of direction poor? A psychological assessment and eye-tracking study. Front Psychol. doi: 10.3389/fpsyg.2022.983019. PMID: 36275274; PMCID: PMC9582945. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9582945/
Caza, P.-E. (2020, 14 mai) Littératie numérique: ça s’enseigne ! De la petite enfance à l’âge adulte, il faut apprendre à utiliser les outils numériques. ActualitésUQAM. https://actualites.uqam.ca/2020/litteratie-numerique-apprendre-a-utiliser-les-outils/ Shauking. Image de femmes perdu libre de droits d’auteurs. Pixabay. https://pixabay.com/fr/photos/perdu-femmes-femme-fille-personne-2607118/
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montravailean2022 · 1 year
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GUIDE 3 :)
Apprendre une nouvelle langue, c'est bien plus que l'apprentissage de mots et de règles grammaticales. C'est une immersion dans une nouvelle culture. Mon voyage d'apprentissage du français m'a permis de découvrir la richesse de la culture francophone, des arts à la cuisine en passant par la musique. Cela a élargi ma perspective et enrichi ma vie d'une manière que je n'aurais jamais imaginée.
Audio de l’activité 7, page 57
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fb20232024 · 1 year
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La Xaintrie méconnue / 08
FLOATING WALL
par Barbara Sten
«En français, mur est au masculin, fenêtre au féminin. Pour une fois qu’une règle grammaticale est juste!»
(étang de Malesse. St Privat)
Crédits : IA - Juillet 2023
Source photographique : Pascal Osten - 2023
Prompt : Pascal Osten - 2023
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coursdefrancais · 9 months
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espresso-notes · 1 year
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24 juillet. 2023
  En français, mur est au masculin, fenêtre est au féminin. Pour une fois qu’une règle grammaticale est juste, champagne! Champagne! Champagne!
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stevelucienrodrigue · 2 years
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=Passée et futur=
Lorsque nous ferons contact avec une civilisation extra système solaire, nous devrons faire un vocabulaire partagé avec notre nouveau voisin de la même manière que le fit l’Empire romain avec ses différentes provinces conquises. Dans notre passé européen riche, ce respect des communautés donna l’apparition à l’espagnol, au français et au portugais tous ayant comme racine le latin de mère Rome. Nous nous devons de privilégier les mots avec un minimum de syllabes pour verbaliser une chose. Une fois les règles grammaticales établies avec Sirius, ceci verra la naissance d’une nouvelle langue où exprimer "amour" aura une consonance universelle!
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Photo de Pixabay
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kafunel · 2 years
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Comment ethnographier les pratiques de communication. L’un des principaux concepts de l’anthropologie de la communication est celui de compétence de communication. Contrairement à la notion de compétence linguistique au centre des approches formelles du langage, celle-ci ne porte pas sur la seule maîtrise des règles grammaticales, mais plus largement sur les normes socioculturelles qui régissent les usages de la langue. Modèle SPEAKING : la méthode de communication efficace de Dell Hymes Le modèle Speaking de Hymes En communication générale, ou aussi en communication d’entreprise, il faut une rétroaction ou un feed-back pour que tout fonctionne au mieux. Les spécialistes de l’école Palo Alto ont fait une analyse de la communication, sur les points à analyser pour une communication sans faille. C’est en 1967 que le sociolinguiste anthropologue Dell Hymes a mis en place le modèle SPEAKING, la méthode d’analyse de communication efficace. Les parties théoriques de ce modèle sont déjà nombreuses sur internet, donc dans cet article, je miserai surtout sur les illustrations pour être plus explicite. Le modèle SPEAKING est un modèle pour optimiser la communication pour éviter les malentendus et les failles communicationnelles. Pour cela, nous avons le modèle de communication efficace, comprenant 8 paramètres. Ethnographier les pratiques de communication speaking de dell hymes ok Il s’agit de savoir parler correctement, mais également de pouvoir déterminer quand parler, de quoi, avec qui et de quelle manière. De manière corrélative, l’anthropologie de la communication ne s’intéresse pas à une communauté linguistique abstraite, mais à ce que l’on appelle à la suite de Gumperz une communauté langagière (speech community). On entend par là tout groupe de personnes qui partagent une même langue, mais aussi les mêmes façons de parler et un même ensemble de normes à propos des usages du langage. On étudiera alors par exemple les façons de parler propres à un groupe social donné (ce qu’on appelle des sociolectes), à l’image du travail pionnier de Labov sur le parler noir américain. A lire aussi Modèle d'expression orale de Dell Hymes ou Speaking Model Seule l’enquête de terrain permet d’identifier et de décrire une communauté langagière et d’en cerner les contours. Cela exige d’adopter un principe de relativisme méthodologique concernant les critères d’inclusion ou d’exclusion au groupe. Si, dans une société, certaines espèces animales ou les esprits des ancêtres sont considérés comme des interlocuteurs légitimes, alors il faut les compter parmi les membres de cette communauté langagière. Dans cette perspective, les anthropologues se sont employés à étudier les moyens (tant linguistiques qu’extralinguistiques) par lesquels, dans un contexte rituel notamment, les participants sont amenés à prêter une voix à une entité invisible ou non humaine ou à un artefact chargé d’incarner sa présence (tels un masque, une statue ou un instrument de musique). L’anthropologie de la communication a élaboré un ensemble de concepts et de méthodes pour définir le plus précisément possible les façons de parler à l’intérieur d’une communauté langagière donnée. Selon Hymes, l’unité d’analyse la plus pertinente est ce qu’il appelle l’événement de communication (communicative event ou speech event). Il entend par là toute séquence d’activité où le langage (ou plus largement la communication) joue un rôle constitutif et non pas seulement accessoire. Cela peut être une prière religieuse, une plaidoirie judiciaire, une conférence savante, une joute verbale ou encore des brèves de comptoir. Hymes a proposé un modèle pour guider l’analyse des événements de communication en les décomposant en une série de paramètres socialement pertinents. Il lui a donné un nom en forme d’acronyme : SPEAKING. Pour illustrer la présentation de ce modèle, nous nous appuierons sur un bref exemple (tiré de The Ethnography of Communication.
An introduction de Muriel Saville-Troike, 1982) : une assemblée villageoise chez les Bambara du Mali. S comme Situation : quand et où l’événement peut-il avoir lieu ? speaking Une assemblée coutumière se tient généralement en journée sur la place publique du village, sous l’arbre à palabres, car il s’agit d’un événement qui intéresse toute la communauté. Le paramètre « S » ou Setting Le premier paramètre détermine le cadre de la communication, on peut parler du cadre physique et du cadre socioculturel. LE CADRE MATÉRIEL OU PHYSIQUE Le cadre physique prend en compte la scène de communication. Les paramètres et les attitudes à adopter dépendent des conditions physiques. Pour cela, le temps et le lieu sont les paramètres à identifier. En gros, il faut bien choisir le « bon moment, au bon endroit ». Le lieu peut varier de formel à informel. Il y a des endroits qui nécessitent des contraintes particulières comme un tribunal par exemple, qui est un endroit formel. Le temps est aussi très important pour la réussite d’un échange. Par exemple, pour l’organisation d’un événement en mois d’octobre, par rapport au climat à Madagascar, il n’est pas trop conseillé d’opter pour un style champêtre, un événement à l’extérieur. LE CADRE SOCIOCULTUREL Cela prend en compte le domaine où se déroule la communication. On peut aussi l’appeler cadre psychologique, car l’attitude dépendra de la scène culturelle et sociale. Il faut pour cela bien analyser le domaine et la culture, suivant le cadre physique comme disait Paul Watzlawick : « on ne communique pas, on participe à une communication ». On peut prendre en compte différents degrés de domaine comme le domaine familial, le domaine professionnel, le domaine religieux, etc. Par exemple, vu le problème de la sécurité à Madagascar, on ne va pas se balader ou aller chez les marchands de friperies en portant des bijoux en or ou valeureux, même les bijoux fantaisie pas cher attirent les pickpockets. C’est ça prendre en compte le cadre social. P comme Participants : qui peut participer à l’événement ? Pour répondre à cette question, il convient d’enrichir le modèle dyadique de l’émetteur et du récepteur pour envisager, à la suite de Goffman, l’ensemble des statuts et des rôles que les participants peuvent assumer au cours de l’événement. Du côté de l’émetteur, le locuteur (celui qui parle) peut différer de l’énonciateur (celui au nom de qui on parle). Du côté du récepteur, le destinataire principal se distingue du public, ce dernier pouvant inclure des personnes à portée de voix, mais auxquelles le message n’est pas principalement destiné. Les stratégies d’adresse indirecte (qui servent par exemple à critiquer quelqu’un de manière détournée) sont une bonne illustration du fait que le destinataire réel d’un message peut différer de son destinataire apparent. Dans le cas d’une palabre bambara, tous les hommes du village peuvent participer, mais en principe pas les femmes. « P » ou Participant dell hymes - speaking ok Lors d’une communication, on peut avoir plusieurs interlocuteurs. Mais les participants ne sont pas seulement ceux qui participent directement aux échanges. Dell Hymes dans son étude a confirmé qu’on qualifie de participants ceux qui participent directement ou indirectement à la communication. En effet, on peut distinguer plusieurs types de récepteurs dans l’analyse du modèle SPEAKING. LES TYPES DE RÉCEPTEURS Le récepteur allocutaire et le récepteur non-allocutaire. On peut qualifier de récepteur allocutaire toute personne directement ciblée par le message. Évidemment, un récepteur non-allocutaire est donc celui qui reçoit le message malgré le fait que l’émetteur ne s’adresse pas directement à lui. Pour être plus claire, voyons un exemple : lors d’une annonce écrite pour la distribution d’appareil auditif gratuit au sein d’une commune, on cible ceux qui ont un problème auditif. A lire aussi Dell Hymes et le projet de l’anthropologie de la communication
Mais tous ceux qui passent peuvent lire l’annonce, même s’ils ne sont pas ciblés.On peut donc dire que ces personnes sont des récepteurs non allocutaires. On peut aussi distinguer le récepteur ratifié et non ratifié. On qualifie de ratifiées les personnes dont la présence est acceptée pendant la communication. Les récepteurs non ratifiés sont ceux qui reçoivent la communication sans y être invités. Par exemple, lors d’une réunion administrative au sein d’une entreprise ou au sein d’une société, une décision est prise par les responsables administratifs. Ces personnes sont des récepteurs ratifiés. Mais à ce moment, la femme de ménage passe et entend cette décision à travers la porte, donc c’est un récepteur non ratifié. A lire aussi 30 millions de PC de Dell présentent des dysfonctionnements sécuritaires Le récepteur peut aussi être anonyme ou personnalisé. Un récepteur est dit anonyme lorsqu’il ne présente aucune relation personnelle avec l’émetteur du message. Même si cette relation existe, on le qualifie d’anonyme lorsque la relation n’est pas manifestée. Par exemple lors du discours du président de la République, le peuple est un récepteur anonyme, car personne ne manifeste aucune personnalisation de la communication. LES CARACTÉRISTIQUES DES PARTICIPANTS Ces caractéristiques sont vraiment importantes. On peut distinguer l’importance numérique et la répartition. L’importance numérique qualifie le nombre de participants et on peut en distinguer 3 sortes : ♦ la communication interpersonnelle ou interindividuelle, entre deux personnes ♦ la communication de groupe, entre plusieurs personnes ♦ la communication médiatique, sur les médias comme la radio, la télévision ou la presse écrite. Pour la répartition, il y en a aussi 3 sortes : ♦ la communication unilatérale, par le modèle linéaire de Shannon et Weaver, c’est à dire de l’émetteur au récepteur sans feed-back. ♦ la communication réciproque, suivant le modèle de Ferdinand de Saussure qui favorise l’échange. ♦ la communication médiatisée qui utilise un média quelconque. Il y a la diffusion minoritaire comme un appel téléphonique et la diffusion majoritaire, comme une émission de télé-réalité par exemple. LA PRÉSENCE ET LA NON-PRÉSENCE La présence détermine les situations de face à face, c’est-à-dire quand les interlocuteurs se voient directement. Tandis qu’on parle de non-présence les situations qui nécessitent des intermédiaires. Ends ou objectifs pour « E » speaking2 Dans une communication d’entreprise, l’objectif contribue beaucoup aux enjeux. C’est pourquoi le modèle SPEAKING prend en compte les objectifs de la communication. Pour cela, nous avons les 6 fonctions de communication établies par Jackobson. Selon ce linguiste, la communication présente 6 fonctions, selon les éléments du message. Les voici : ♦ la fonction référentielle : fait référence au contexte général de la communication ♦ la fonction expressive ou émotive : correspondant à l’émetteur. Ce dernier communique ses sentiments, ses ressentis. On peut voir une fonction émotive dans la phrase : « j’ai faim » ♦ la fonction conative : également appelée impressive, cette fonction va susciter une réaction au récepteur. La fonction conative vise à inciter le récepteur à réagir comme dans « ferme la porte ! » ♦ la fonction métalinguistique : au niveau du code linguistique, c’est donner plus d’explication, d’améliorer les codes communicationnels. Par exemple, au lieu de « j’ai faim », on peut dire « je n’ai rien mangé depuis ce matin, c’est normal si j’ai faim » ♦ la fonction phatique : elle sert à commencer, à maintenir et à mettre fin à la communication. Il y a le phatique d’appel comme « allô », le phatique de maintien comme « ne quittez pas la ligne » et le phatique de clôture comme « je vous souhaite une bonne journée, au revoir » ♦ la fonction poétique : c’est la beauté du message à proprement dit. Cette fonctio
n concerne surtout les figures de style et les petits jeux de mots pour améliorer un message. Les 6 fonctions de Jackobson « A » ou Acts du modèle SPEAKING dell hymes - speaking Le terme « acts » est un peu implicite pour ce paramètre. En effet, il s’agit des différentes séquences de la communication par ordre chronologique. Ce paramètre prend aussi en compte le fond et la forme de la communication. On peut distinguer pour cela la communication ritualisée et la communication non ritualisée. La communication ritualisée est celle qui suit un cours logique et qui nécessite quelques rituels à suivre. Par exemple lors d’une inauguration, il y a un programme à suivre qui ne sera pas interrompu par d’autres. Par contre, lorsque la communication est libre, on la qualifie de non ritualisée. Par exemple lors d’une réunion entre amis, plusieurs sujets de discussion peuvent avoir lieu et en couper d’autres. Le paramètre « K » pour Key speaking de dell hymes Key ou tonalité, en communication désigne en quelque sorte l’atmosphère de communication. On peut donc distinguer : ♦ la tonalité positive lorsque l’atmosphère est détendue, voire joyeuse comme lors d’une fête de fin d’année ♦ la tonalité neutre comme lors d’une simple discussion ou d’une réunion d’information ♦ la tonalité négative lors d’un conflit Instruments pour le paramètre « I » prise-de-parole-bien maitriser C’est l’ensemble des instruments qu’on peut utiliser pour communiquer. Il y a plusieurs instruments, mais je tiens à noter que dans une communication, on peut utiliser simultanément plusieurs instruments. On peut distinguer : ♦ la communication verbale, c’est-à-dire tout moyen utilisant la langue comme la parole, les écrits, etc. ♦ la communication non verbale qui n’emploie pas le langage. Par exemple les gestes, les attitudes, la posture, etc. ♦ il y a aussi la communication numérique qui peut être verbale ou non-verbale. C’est dans le cas où on emploie des outils numériques comme les réseaux sociaux, les médias ou seulement la technologie pour communiquer. Le paramètre « N » ou Norms prise-parole-public Il s’agit des règles à suivre lors des échanges. En termes de normes, on peut en distinguer 3 sortes de normes communicationnelles : ♦ les normes langagières, c’est le langage utilisé dépendra de la situation de communication. ♦ Pour cela, nous avons les différentes sortes de langage : soutenu, courant, familier et technique ♦ les normes interactives ou appelées normes d’interactions qui est la connexion et les effets conatifs des uns envers les autres ♦ les normes d’interprétation qui est surtout présent au niveau du récepteur. Il s’agit du sens du message. On peut inclure la connotation et la dénotation dans ces normes d’interprétation. Le dernier paramètre du modèle SPEAKING : Gender pour G Anthropologie de la communication Notre sociolinguiste Dell Hymes n’a pas vraiment rendu cette partie de son étude assez explicite. C’est en gros le genre de communication, le type d’activité selon le langage. Le type de discours peut déterminer le genre de la communication. Par exemple, pour une conférence de presse, le genre de communication utilisé est la communication journalistique. Pour conclure, le modèle SPEAKING est le modèle de communication à ne pas négliger pour une communication réussie. Elle est aussi importante pour la mise en place des différentes stratégies marketing avec les autres formes d’analyse comme SWOT, QQOQCP, etc. D’ailleurs, ce modèle est le plus prisé à la filière STICOM dans l’étude de la communication organisationnelle. Alors, parce que « tout est communication », n’hésitez pas à appliquer ce modèle même dans la vie quotidienne.
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reflexionsfle · 2 years
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La place de la grammaire dans l’enseignement du FLE
Introduction
Lieu d’interrogations et de controverses permanentes, l’enseignement de la grammaire est encore aujourd’hui indissociable de celui des langues étrangères. Soit parce que la grammaire « a toujours été considérée comme le passage obligé pour l’enseignement d’une langue étrangère » (BERTOCCHI; COSTANZO, p.1), soit par le fait que « pendant 2 500 ans, enseigner la grammaire était synonyme d’enseigner une langue » (CELCE-MURCIA apud ORTALE;FERRONI, 2015, p. 69), cet objet d’enseignement perdure encore dans notre imaginaire de ce que serait un « cours de langue », car, comme le dit Courtillon (2001), nous ne pouvons pas penser un enseignement significative sans penser à l’enseignement-apprentissage de cet objet mystique appelé « grammaire ».
Considérée par de nombreux enseignants comme un « havre de paix » (ORTALE ; FERRONI, 2001, p.75, traduction de l’auteure) ou un « terrain sûr » (COURTILLON, 2001, p.154), la grammaire se voit attribuer le statut de grand objet d’enseignement qui garantirait l’apprentissage de la langue étrangère (LE), entraînant des affirmations radicales telles que « il n’y a pas d’enseignement de FLE sans l’enseignement explicite de la grammaire du français ». En effet, comme le souligne Vigner (2007), se faire comprendre dans une langue suppose de savoir respecter ses règles d’usage, ce qui implique nécessairement une référence à la grammaire ; cependant tout enseignement « à visée grammaticale » ne passe pas « forcément par une ‘leçon’ de grammaire ou par des activités grammaticales classiques’ (VIGNER, 2007, p.9). Le problème se pose donc dans la supposée nécessité d’une « grammaire explicite ».
Étant donné la centralité et la complexité de ce phénomène, cet essai se concentrera sur une brève discussion à propos de la transformation historique de l’enseignement de la grammaire à partir de trois cadres – la méthode grammaire-traduction, l’approche communicative et la « grammaire du sens » des années 1970, et la perspective actionnelle –, en soulignant les différents points de vue sur la langue qui sont à la base de la compréhension de chaque méthodologie de la place de la grammaire dans la classe de FLE. 
Des exemples tirés de mon expérience d’étudiante en Français Langue Étrangère (FLE) et en Anglais Langue Étrangère (EFL) illustreront ces trois types de points de vue. En guise de conclusion, je présenterai mon opinion d’étudiante de premier cycle sur le sujet, en soulignant certains aspects qui doivent encore être approfondis.
De la méthode grammaire-traduction à la perspective actionnelle : un bref aperçu historique de l’enseignement de la grammaire en LE
Afin de comprendre la complexité actuelle des points de vue sur l’inclusion de la grammaire en tant qu’objet de l’enseignement des LEs, il est nécessaire de remonter dans le temps et de comprendre son émergence comme ressource et, par conséquent, sa relation avec l’enseignement des langues.
L’intérêt pratique de la grammaire comme « technique d’apprentissage » ou comme « instrument pédagogique » qui va façonner la méthode dite grammaire- traduction est un phénomène lié à la révolution technologique de la grammaticalisation massive des langues vernaculaires européennes (AUROUX, 1992). Héritée de l’enseignement des langues anciennes (grec et latin) et massivement pratiquée jusqu’au XXe siècle, la méthode grammaire-traduction conçoit la langue comme un « ensemble de règles et d’exceptions observables dans des phrases ou des textes » et, par conséquent, apprendre une langue c’est « avoir accès à » une culture étrangère « au moyen de la traduction de textes littéraires » (STOEAN, 2006, p.7).
Ainsi, l’enseignement est basé sur l’explication des règles grammaticales (métalangage), suivie d’exemples (tirés de textes littéraires) et de l’application de ces règles (exercices grammaticaux). Mais, comme le souligne Stoean (2006), même dans la méthode dite ‘traditionnelle’, la grammaire n’occupait pas toujours la même place et n’était pas enseignée de manière explicite : à partir du XVIII siècle, l’enseignement de la grammaire se limitera aux besoins réels des apprenants, adoptant une méthode d’apprentissage inductive, expérimentale et active (STOAN, 2007, p.8). La grammaire ne perd pas en importance, mais sa priorité chronologique dans l’enseignement change.
Malgré les changements épistémologiques produits dans l’enseignement des LEs tout au long des XXe et XIXe siècles, cet enseignement centré sur l’explication métalinguistique de la langue cible est toujours une réalité dans les écoles de langues. Une grande partie de mon apprentissage d’EFL était basée sur des listes de conjugaison exhaustives, des méthodes qui expliquaient en détail les règles grammaticales de l’anglais et leurs exceptions. Aujourd’hui encore, les cours préparatoires à la certification sont, à de rares exceptions, composés de leçons visant à réviser le contenu grammatical.
En faisant un saut chronologique, on arrive à l’approche communicative (AC) qui sera consolidée à partir des années 1970. En dialogue avec la problématique de la méthodologie audiovisuelle des années 1950-60, et en réponse aux exigences politiques européennes de l’époque, l’AC introduit de profondes modifications aux pratiques précédentes, en se basant sur la linguistique de l’énonciation, sur l’analyse du discours et sur la pragmatique. Concevant la langue comme une pratique sociale composé « d’actes de parole », c’est-à-dire comme un moyen d’agir sur le réel, l’enseignement d’une langue consisterait à amener l’apprenant à apprendre à communiquer dans une langue étrangère, développant ainsi une compétence communicative.
Cela donne lieu à deux notions fondamentales, entre autres, pour l’AC : celle de « besoin langagier » et celle de « centration sur l’apprenant » (CUQ;GRUCA, 2002). La première met en évidence l’hétérogénéité des publics auxquels s’adresse l’enseignement des langues et, par conséquent, les actes de parole à mobiliser dans chaque contexte. La deuxième opère un enseignement-apprentissage envisagé du point de vue de l’apprenant, où la grammaire disparaît comme objectif en soi : l’objectif devient la compétence grammaticale, « la capacité d’organiser des phrases pour transmettre du sens » (COURTILLON, 2001, p.153).
La composante grammaticale ne disparaît pas, mais elle est configurée par l’enseignement inductif, à partir de la perspective notionnelle, qui se concrétise dans ce qu’on appelle la « grammaire du sens » (CHARADEAU apud COURTILLON, 2001, p.154) : « – un mouvement de pensée qui doit traiter les faits de langue comme résultant d’intentions de communication. [...] – une méthodologie particulière qui doit aboutir à catégoriser ces notions d’une manière propre […]. – un type d’explication qui doit être adéquat à ce nouveau genre de description […] ». Il s’agit donc d’une grammaire sémantique qui s’intéresse au sens du contenu grammatical, et non simplement à sa forme.
En tant qu’étudiante, je n’ai pas été en contact avec l’approche communicative proprement dite – lorsque j’ai commencé mes études de FLE, la méthode utilisée était déjà basée sur la perspective actionnelle, et mes études d’EFL, même à l’école, étaient axées sur l’apprentissage de la grammaire d’abord. En analysant la méthode de référence (l’Archipel) dans le cours, il a cependant été possible d’observer un caractère de « grammaire minimale », c’est-à-dire des questions ponctuelles à des fins de systématisations. Passons donc à la perspective actionnelle.
Le dernier cadre que nous présenterons brièvement ici est la perspective actionnelle, annoncée par le Cadre Européen de Référence pour les langues (2001). Selon Bourguignon (2006, p.62), la nouvelle perspective rompt avec la version notionnelle/fonctionnelle de l’approche communicative, ouvrant la salle de classe à la société, « puisque c’est ne plus seulement l’apprenant de la langue qu’il faut s’adresser [...] mais à l’apprenant/usager de la langue ». Abandonnant le paradigme de la simplification pour celui de la complexité, la perspective actionnelle est ancrée dans la mobilisation des connaissances par l’apprenant-usager en action, c’est-à-dire la « compétence ». La langue cesse donc d’être un objet extérieur au sujet, une réalité préconstruite, et la communication est mise au service de l’action.
Cette perspective travaille également avec la notion de compétence grammaticale, en définissant la grammaire de la langue comme ‘l’ensemble des principes qui régissent la combinaison d’éléments en chaînes significatives marquées et définies (les phrases) », par conséquent la compétence implique « la capacité de comprendre e d’exprimer du sens en produisant et en reconnaissant des phrases bien formées selon ces principes et non de les mémoriser et de les reproduire comme des formules toutes faites » (CECR, 2001, p.89). Dans le contexte de ce cadre, l’enseignement du contenu grammatical devrait être contextualisé plutôt qu’exhaustif et détaillé.
Comment travailler la grammaire : telle est la question
C’est dans cette dernière perspective qu’a eu lieu mon contact avec l’enseignement du FLE, et à partir de multiples approches du contenu grammatical : à certains moments déductives, à d’autres inductives ; certains aspects ont été abordés à partir d’une grammaire explicite, tandis que d’autres par un enseignement implicite. Et c’est là, pour moi, la question centrale pour définir la place de la grammaire dans l’enseignement du FLE. Si la grammaire doit, comme le souligne Vigner (2007, p. 15), être comprise comme un « outil au service de l’enseignement », il importe moins de se demander si l’enseignement de la grammaire a encore sa place dans le FLE que de s’interroger sur les formes que peut prendre l’enseignement de cette compétence à différents moments du cours, en fonction des difficultés et des facilités présentées par les apprenants par rapport au métalangage acquis dans l’enseignement de la lague maternelle.
Le fait est que, si l’enseignement des langues implique toujours un regard sur la question grammaticale, celui-ci ne doit pas nécessairement être explicite. De nouvelles discussions sur le phénomène pourraient donc se baser sur des expériences concernant les nouvelles approches possibles de l’enseignement de la grammaire aujourd’hui, élargissant le débat dans le sens d’une réflexion sur le « comment » travailler avec la grammaire et non sur le « pourquoi ».
RÉFÉRENCES
BERTOCCHINI, Paola ; COSTANZO, Edvige. Fiche pédagogique : À propos de grammaire. FDLM nº 389.
BOURGUIGNON, Claire. De l’approche communicative à l’approche communic’actionnelle : une rupture épistémologique en didactique des langues-cultures. Synergie Europe, v. 1, n. 1, p.58-73, 2006.
CONSEIL de l’Europe. Cadre européen commun de référence pour les langues. Paris : Les Éditions Didier, 2001.
COURTILLON, Janine. La mise en œuvre de la « grammaire du sens » dans l’approche communicative. Analyse de grammaires et de manuels. Études d linguistique appliquée, n. 122, p.153-164, 2001.
CUQ, Jean-Pierre ; GRUCA, Isabelle. Cours de didactique du français langue étrangère et seconde. Saint-Martin d’Hères : PUG, 2002.
ORTALE, Fernanda Landucci ; FERRONI, Roberta. O ensino da gramática: porto- seguro? EntreLínguas, Araraquara, v. 1, n. 1, p.67-84, 2015.
VIGNER, Gérard. La grammaire en FLE. Hachette, 2007.
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