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#Sola Gratia part 13
christophe76460 · 9 months
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LES 5 SOLAS
Sola Gratia
La doctrine du Sola Gratia signifie que le salut est par grâce seulement. L’église catholique enseignait au XVIème siècle, comme elle le fait encore aujourd’hui, que le salut dépend de la grâce de Dieu ainsi que des œuvres humaines.
Bien que les catholiques puissent argumentaient qu’ils croient que nous sommes sauvés par la foi et qu’ils obéissent à la Bible, si vous vous demandez ce que l’enseignement catholique répond à la question : Comment aller au paradis ? La réponse sera invariablement que c’est une grâce de Dieu mais aussi que le catholique doit mériter notre place en pratiquant de bonnes œuvres.
Or, la Bible enseigne que le salut est Sola Gratia, seulement par la grâce de Dieu sans dépendre des œuvres : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ […] l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3:23-24,28).
En effet, « si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre » (Romains 11:6 ; cf Tite 3:5). Contrairement aux hérésies de son temps, Martin Luther crut en la Parole et enseigna « [qu’en] vérité, donc, nous sommes sauvés par seule grâce, sans les œuvres ou d’autres mérites ».
La Bible ne laisse en effet aucune place aux mérites humains dans la cause du salut qui est seulement une grâce et une faveur imméritée de Dieu : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1:7).
Sola Fide
Sola Fide, d’autre part, résume un autre aspect de notre salut, à savoir qu’il est par la foi seulement : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).
Le salut est en effet une grâce divine qui se manifeste par le don de la foi que Dieu dispense aux élus (Actes 13:48 ; Romains 12:3 ; Philippiens 1:29 ; Hébreux 12:1-2). À nouveau, c’est n’est pas par nos œuvres de justice qui nous sommes justifiés devant Dieu et sauvés de Sa colère (Tite 3:5 ; Psaume 130:3) ; c’est seulement par la foi (Romains 3:28, 4:5, 5:1 ; Galates 2:16, 3:8,11,24).
Les réformateurs et les protestants qui les suivirent enseignèrent que la foi en Christ et son sacrifice est le seul instrument pour notre justification. Leur slogan était : « Nous sommes sauvés par la foi seulement, mais pas par une foi qui est seule », puisque la vraie foi qui sauve est toujours accompagnée pas les œuvres (comparez Éphésiens 2 :8-9 et 2:10, Tite 3:5-7 et 3:8, Jacques 2:17).
Solus Christus
En outre, la Bible enseigne que nous sommes non seulement sauvés par grâce seulement, par la foi seulement, mais aussi par la foi en Christ seulement – Solus Christus. Tous les chemins mènent peut-être à Rome, mais tous les chemins ne mènent pas au Paradis. Jésus notre Maitre nous a averti :
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé… » (Jean 10:9), « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il n’y a ni plusieurs vérités, ni plusieurs portes, ni plusieurs chemins pour avoir la vie éternelle. Jésus est la porte, le chemin, la vérité, et la vie, « car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Il n’y a aucun autre intermédiaire humain entre nous et Dieu, aucun prêtre et aucun saint, « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme » (1 Timothée 2:5). Christ est le grand sacrificateur qui « peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).
Comprenant la suffisance de Christ pour nous sauver, le réformateur Jean Calvin écrivit dans son ouvrage intitulé l’Institution de la religion chrétienne : « [Christ] prit le châtiment sur Lui-même and porta le jugement dû aux pécheurs. Avec son propre sang il expia les péchés qui nous rendaient ennemis de Dieu and ce faisant Le satisfit […] nous regardons à Christ seul pour la faveur divine et l’amour paternel ! ».
Sola Scriptura
La première sola, Sola Scriptura, signifie que seule l'Écriture peut et doit diriger notre foi et notre pratique chrétienne. La doctrine du Sola Scriptura répond aux questions suivantes : Quelle est la source de la vérité spirituelle qu’il nous faut croire et pratiquer ? Qui a autorité dans l’Église ?
L’église catholique romaine répond qu’il y a trois autorités dans la vie du chrétien : (1) le pape, (2) la tradition de l’église (les écrits des saints catholiques et les conciles passés), et (3) la Bible. L’église catholique romaine enseigne que l’église catholique ainsi que le pape sont infaillibles et ne pèchent jamais, ils ne peuvent jamais errer et sont donc des guides supposés parfaits.
Voici ce que la Bible dit de la supposée infaillibilité des hommes formant la tradition catholique, y compris les papes (un concept anti-biblique puisque seul Christ est le chef de l’Église – Colossiens 1:18 ; Éphésiens 5:23) : « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3:4). En vérité, tous les hommes ont péchés (Romains 3:23 ; Ecclésiaste 7:20).
En revanche, Dieu nous enseigne par l’Écriture que Lui seul est l’autorité spirituelle et infaillible qui doit gouverner notre vie : « Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple » (Ésaïe 8:19b-20a).
Les protestants ayant compris cette vérité essentielle confessèrent une seule et absolue autorité : la Bible – Sola Scriptura. Ainsi, Luther accuse d’hérésies en défendant le vrai Évangile a fameusement dit en 1521 à la Diète de Worms :
« À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou clairement par la raison (car je ne me fie ni au Pape ni aux les conciles seulement, car on sait qu'ils se sont souvent trompés et se sont contredits), je suis lié par les Écritures que j'ai citées et ma conscience est captive à la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux rien renier, puisqu'il n'est ni sûr ni juste d'aller contre la conscience. Que Dieu m'aide. Amen ».
En effet, « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’Éternel « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance » Sa Personne dans Sa Parole (2 Pierre 1:3).
Sola Gratia
La doctrine du Sola Gratia signifie que le salut est par grâce seulement. L’église catholique enseignait au XVIème siècle, comme elle le fait encore aujourd’hui, que le salut dépend de la grâce de Dieu ainsi que des œuvres humaines.
Bien que les catholiques puissent argumentaient qu’ils croient que nous sommes sauvés par la foi et qu’ils obéissent à la Bible, si vous vous demandez ce que l’enseignement catholique répond à la question : Comment aller au paradis ? La réponse sera invariablement que c’est une grâce de Dieu mais aussi que le catholique doit mériter notre place en pratiquant de bonnes œuvres.
Or, la Bible enseigne que le salut est Sola Gratia, seulement par la grâce de Dieu sans dépendre des œuvres : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ […] l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3:23-24,28).
En effet, « si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre » (Romains 11:6 ; cf Tite 3:5). Contrairement aux hérésies de son temps, Martin Luther crut en la Parole et enseigna « [qu’en] vérité, donc, nous sommes sauvés par seule grâce, sans les œuvres ou d’autres mérites ».
La Bible ne laisse en effet aucune place aux mérites humains dans la cause du salut qui est seulement une grâce et une faveur imméritée de Dieu : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1:7).
Soli Deo Gloria
Qui est responsable du salut des hommes ? Qui doit recevoir la gloire, l’homme, Dieu, ou les deux ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi des événements tragiques se produisent dans nos vies ? Pourquoi Dieu permet-il la présence du mal dans le monde ?
Toutes ces questions, et bien d’autres, ont leur réponse dans la dernière Sola : Soli Deo Gloria – À Dieu seul soit la gloire. Il est écrit : « Tout a été créé par [Dieu le Fils] et pour lui » (Colossiens 1:16b), ou encore : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).
Faisant partie de l’héritage de la Réforme, le Catéchisme protestant de Westminster publiée en 1648 commence par poser la question suivante : « Quel est le but suprême de l’homme ? », et y répond ainsi : « Le but suprême de l’homme est de glorifier Dieu et de l’aimer pour toujours »,[4] en citant trois passages bibliques à méditer (1 Corinthiens 10:31; Psaume 73:24-26; Jean 17:22,24).
Au regard du salut, le fait que ce soit par grâce que nous sommes sauvés par le moyen de la foi indépendamment de nos œuvres, nous est révélé « afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » pour Sa gloire (Éphésiens 2:8-10).
De plus, contrairement aux pratiques catholiques, la Bible nous enseigne donc de ne pas vénérer Marie, « les saints » (tous les chrétiens sont des saints selon la Bible – Éphésiens 1:1, Colossiens 1:2 ; Philippiens 1:1, etc), les icônes, ou tout autre idole. « À Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » (Jude 25).
Source: connaître pour vivre
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rastronomicals · 11 months
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1:13 AM EDT June 15, 2023:
Jozef Van Wissem & SQÜRL - "Sola Gratia (Part 1)" From the Soundtrack album Only Lovers Left Alive (April 2014)
Last song scrobbled from iTunes at Last.fm
File under: Vampire Blues
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darksunrising · 4 years
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Sola Gratia (13/?)
Masterlist
Rating / Warnings : No particular warning.
Fandom : Bram Stoker’s Dracula, BBC’s Dracula, various Dracula and vampire lore.
Part 13/? (3475 words)
Author’s notes : Final episode of Act II ! I’m taking a little break to work on the plotline and real life stuff, but trust that I’ll stay active, and will be back soon with more chapters !
~ - ~ - ~ - ~ - ~ - ~ - ~ - ~ - ~ - ~ - ~ - ~
The Dark Knight came up to me, and Leah gave me a knowing look. The fiend. I stood up, nervously glancing around me, and handed him my handkerchief. He took hold of it, and carried it to his helmet as to kiss it. The crowd cheered loudly. They must have thought it was part of the entertainment. I still felt the heat rise to my cheeks. Gods, maybe it actually was a calculated plot, damn Leah and her scheming. If I trusted the look of the 'Royals', over on the opposite bleachers, not everyone knew... He tied the scarf around the grip of his lance, and I could swear I saw two lights gleam into the darkness of the helmet. I sat back down as he left, feeling dozens of looks on me as I tried to maintain some composure. Act the part. Be a noble lady. Think... Catherine de' Medici. There.
Vlad had his horse come into place with ease, as I barely saw him touch the reins. His adversary, ironically, was wearing red, mounted on a white horse, and looked massive compared to the slender, elegant silhouette of the dark rider at the other end of the jousting lists. I couldn't help but feel worried. He supposedly didn't risk anything, but the lances were wooden, for hell's sake. That's just taunting the Devil. Or God, maybe, in his case. Taking a deep breath, I waited anxiously for the sound of the horn.
The riders spurred their horses. They passed each other, once, twice, and a third time. The Red Knight made a move, and I saw his lance miss Vlad by inches. Not miss, exactly, as I saw him lean slightly to the side. I could picture his smug smile. That poor guy had no idea what was coming. Turning back in a cloud of sand, glimmering in the air, they galloped to meet again. This time, Vlad ran his spear into the Red Knight's pauldron, nearly having him fall off his horse. He caught on at the last moment, and I could swear I heard Vlad laugh.
They waited a second at the end of the lists, the Red Knight making his shoulder roll, brushing off his coach as he apparently came to make sure he was alright. He sent his his horse full speed at the sound of the horn, his best efforts insufficient to avoid him the lance that crashed into his shield, throwing him back into the dust, almost into the stands, which had a few people stand back.
Without a second look for his adversary, Vlad untied the handkerchief from his lance, and raised his arm in the air in celebration, under the loud cheers of the crowd. He jumped down from the horse, giving the steaming beast an affectionate pat on the shoulder. He walked straight towards me, and took off his helmet. The dark waves of his hair cascaded onto his shoulders, prompting a few audible gasps. I could feel my heart close to beating out of my chest. He was a conqueror, a cocky smile on his lips, the sun playing on his hair and the gold on his armor. He discarded his gauntlets and gloves, leaving them behind in the dust, eyes locked on mine. I stood up, almost knocking over my chair, playing into the role I had been given. He dropped his helmet at my feet with a loud clang of metal, and knelt down. He held up the handkerchief, and I laid my hand on his, allowing him to rise. He gently placed the shawl on my shoulders, lingering along my neck, enough that I could feel my veins pulsing against the tip of his fingers. His eyes hadn't left mine since he took off his helmet, and even under the midday heat, I felt goosebumps spread all over my body. He trailed along my arms, and took hold of both my hands, which he kissed, still not breaking his gaze. My chest heaving, I understood a little bit better why ladies tended to faint more often in corset-wearing time periods.
He then stepped back, leaving the jousting area after a last look, a wink, and a hand gesture at a young groom, who rushed to pick up his discarded pieces of armor after him. A bit overwhelmed, I sat back down, as the presenter closed the event over the cheering of the crowd.
“He wanted it to be a surprise”, Leah told me, eyes glimmering.
“Well, it certainly worked.”
She laughed, and dragged me along to the contender's tents. I caught a glimpse of the Red Knight, armor off. His shoulder had a massive purple bruise, and I couldn't help but wince. I sympathetically smiled at him, and he responded with a little wave. A bit further along, in a white and blue tent, the groom was helping Vlad undo the last pieces of armor, and carefully packing them up in a suitcase similar to the ones that had been Leah and I's dresses. He noticed us and flashed us a smile.
“That was great, Vlad !”, Leah exclaimed, coming up to give him a congratulatory slap on the shoulder. “Damn, you didn't even break a sweat, did you ?”
“It takes a lot for that to happen”, he smugly replied, taking off his gambeson.
His shirt was open, and I found myself staring at his chest.
“Is everything alright, Eris, darling ? You seem a bit... hot”, he mocked, slipping on his vest.
“I'm fine”, I replied, looking away from both of them, as Leah seemed to revel in the whole situation.
He buttoned himself up, and I couldn't help but sneak a few peeks.
“Where did you learn to joust anyway, Vlad ?”, Leah asked, understandably curious.
“Well, I enjoy horseback riding, and the Middle Ages, what can I say ?”, he replied as the groom clasped on his livery collar.
The kid looked up to him in awe, which had me a bit suspicious. I narrowed my eyes at Vlad, and stepped closer to him, putting myself so that Leah couldn't see my gestures. I pointed at the boy with a nod, discreetly tapping on my neck. He took an almost wounded expression for a second.
“Eris, I care about my diet, I don't run around taking drinks from stable boys”, he whispered, falsely offended.
I hummed, not entirely convinced, and he draped himself in his cape.
“Aren't you guys hungry ?”, Leah asked, putting down the bracer she was trying on. “I'm starving, and I heard there's a huge buffet in the castle hall !”
“I have to say, I worked up my apetite”, Vlad replied, looking down on me.
I loudly sighed, and took his arm, following Leah outside.
~ ~ ~
The rest of the day was tiring, at least for me, as Vlad obviously didn't ever feel fatigued, and Leah was endlessly fueled by what could only be rainbows and kitten unicorns. Night started falling the sky taking vivid colors as we made our way to the town square, lit by candles and a large bonfire. A band was playing dancing music, and the air was filled with indistinct chattering and laughter. Leah holding onto my arm, Vlad taken in one of his heist stories, my heart felt so full, I was physically unable to stop smiling.
“Oh, I see something that needs my attention”, Leah suddenly exclaimed. “See you later, you two.”
She let go of my arm, freed a few strands of hair to frame her face, and cheerfully strolled to the bar. Her confidence astounded me.
“I like her”, Vlad told me with a little laugh.
“Yeah, me too.”
“Tell me, did you ever get to practice your dancing ?”, he asked, innocently.
“Oh, no.” I tried to get away. “I'm not dancing ! You got me once, but not twice !”
“Oh, I think I am.”
He caught my hand, and brought us close to the fire, indifferent to my protestation. Once arrived, he had me spin around, and brought me back against his chest. Feeling his breath against my neck, I forgot how to speak a second.
“Follow my lead, I promise I will be less... Boorish than last time.”
I groaned, and relaxed in his arms. I had to focus every fiber of my being not to trip on the pavement with my shoes, but Vlad actually supported me so much I felt half my weight was lifted off. I never liked dancing, to be honest. I had a terrible sense of rhythm, and it reminded me awfully of some family gatherings I'd rather forget.
With Vlad, it felt... Different. Not great, mind you, it still was a bit aggravating, but I started to understand why people like it so much. Vlad picked me up like I weighed nothing, and spun me around. I couldn't help but laugh, and he joined me. His eyes were gleaming with the light of the flames. The music faded out to a slower tune. Vlad slowly put me down, keeping a hand on my waist, the other looking for mine. I intertwined my fingers with his, letting him pull me close, trying to breathe away the erratic beating of my heart.
“I can hear that, you know”, he teased.
I pouted at him. “Then close your ears, it's embarrassing.”
“I would rather say endearing.”
I looked up at him. He wanted to look smug, but most of his expression was tender, calm. I could have looked into his eyes for hours, the deep blue, washed over with the bright gold of the fire. Every step, he kept me close, only letting me go to spin me around, slowly, only enough to make the skirt flare. It might have looked beautiful to watch, if we hadn't been the only two people there, dancing around the candles.
“I want you to feel safe, with me.”
His voice was gentle, his gaze, even more so.
“I do”, I told him, moving my hand from his shoulder to cup his face.
He closed his eyes a second, leaning into my palm. I brushed my thumb across his cheekbone. Cold, soft.
“I have come to... care a great deal about you”, he continued.
“I can see that happening, me being a giant, walking Bloody Mary”, I retorted.
“Do you always resort to humor when someone tries to be serious with you ?”
He was smiling.
“I just- I don't know how to respond to that-”
“Then don't.”
He let go of my hand, leaving it placed on his chest, and slid his into my hair.
“You're going to mess up the-”
“I don't care.”
Freeing his arms, he lifted me up. I was so close I couldn't focus on the details of his face. The tip of his nose brushing against mine, his breath, short, trembling. He was waiting, expectantly. Whispered my name. My feet hovering above ground, my heart beating so hard in my chest it was almost painful, I closed my eyes, and- got a phone call.
“It's Leah's ringtone”, I said.
She never called if it wasn't urgent. Vlad put me down, and I glanced around. She was nowhere to be seen, which would explain why she felt the need to call at that exact moment. When I reached my phone through the layers of fabric, it already stopped ringing.
“It's not like her”, I started, starting to get nervous.
“Eris, do not panic”, Vlad told me, his voice somewhat calming my nerves. “She was with someone, wasn't she ?”
I did get a glimpse at her, while we were still dancing. She was at the bar, chatting up a woman in men's period costume.
“Yeah, but not well. She had very long, silver-ish hair, I think. Fair skin.”
If it was possible, Vlad paled, and gripped my shoulders.
“Call her again, now.”
His tone beckoned urgency, and I obeyed immediately. She picked up fast, but her voice didn't greet me.
“She looks so pretty, don't you think ? Better run fast, before it flows out. Garden overlooks, ten minutes.”
The hanging up tone knocked the wind out of my chest, and I almost fell to my knees. Vlad enquired about the call. I didn't even reply, and ran to the bar, asking for a map of the city, almost hysterical. Someone handed me a folded over leaflet. I thanked him, and quickly tried to find my way around the maze of streets. Right, left, left, up stairs, big door, left, and straight across. I tucked the map in the lacing of my dress, and started running, Vlad following without question. I cursed when I almost fell, and slipped off the cursed shoes, running barefoot into the streets. Thankfully, most of the tourists were gone, and no one crossed my way.
“Tell me where to go, I can get there faster”, Vlad told me.
“Garden overlook”, I hissed.
He nodded, and next thing I knew, he vanished. I kept on running, cursing at the corset making my breath short. I don't think I ever climbed stairs that fast in my entire life, and hurried through the huge door, carved into the high walls surrounding the gardens. As I tried to work the handle, to find it locked. Fuck !
Considering the height of the wall, I looked around for another way in. Luckily for me, it wasn't higher than a dozen feet, and I was a decent climber. Hiking up my skirts, I  placed a foot on a ledge, and caught on to a space made by a missing brick. As I was almost halfway up, the door creaked on its hinges, and Vlad appeared in the frame.
“What in the name of all things Unholy do you think you are doing ?”, he cursed.
“Finding a solution !”
He urged me to jump down, and I did, leaving him to catch me. Not losing any time, we rushed into the gardens. Left, straight across. I finally found two silhouettes, standing next to the wall, on the overlook. I tried to cry out Leah's name, came out empty. As I arrived, she turned to face me, a look of utter incomprehension on her features. She was fine. Fine ! Panting, I tried to catch my breath. She let go of the other woman's hand, and rushed towards me, putting her hands to the sides of my face.
“Eris, what happened ? What's wrong ?”
What's wrong ? Leah, you- Oh. I can't speak. I tried breathing in, wheezing, and  started feeling lightheaded. Vlad's arms wrapped around me, and I noticed I was falling. Going limp, I looked over at Leah. Her lips were moving, yet I couldn't hear her words. I felt a cool hand slip under my bodice, a ripping sound, and air rushed to my lungs. I took a moment to take my breath back, and glanced around. Vlad was holding me, but his look was directed elsewhere. Sitting on the parapet, the woman stared right back. The more I regained consciousness, the more I could make out her features. She was athletic, tall, and had incredibly long, silver hair, gleaming under the moonlight. Her eyes were an icy blue, and her pupils were two tiny specs of light at the center of the iris. A glance, and she terrified me. As I took some of my strength back, I slipped my hand into my skirts, and pulled out my gun. Leah had an exclamation of surprise, and I directed the barrel directly at the woman.
“Oh, Eris”, she laughed. “You must be much more naïve than I thought, to think this would do you any good.”
She hopped off, and started walking toward us.
“And you, too cocky”, I replied, pulling the hammer back, finger on the trigger.
“Carmilla, stop.”
Vlad's voice was much darker than I had ever heard it. I had never heard him angry, and I never really wanted to. The woman, obeyed, standing at a respectable distance from us. I didn't lower my weapon, still leaning against Vlad for support. For once, Leah seemed completely speechless.
“What do you want ?”, he asked, seemingly calm, holding an arm around me.
“What do I want, Drac ?”, she purred, taking a step forward. “Well, for starters, some introductions. If I didn't know you better, I'd almost think you didn't want me meeting your latest pets.”
“Don't”, he snapped at her.
“Fine, your friends, if that's what you call your snacks, these days”, she sighed, shrugging.
“Carmilla, I am giving you one, and only one warning. Leave.”
I felt his hand clench.
“Leave ? I'm not here because I enjoy your company, especially when you're in one of your phases, Drac.” She crossed her arms over her chest, her face taking a deadly serious expression. “I'm here because the Council sends me, because they know I'm the only one who has the slightest chance of making you come to your fucking senses.”
“What I do in my free time is no concern of the Council, which I preside, might I remind you ?”
He spoke through his teeth, seething with anger. His arm coiled tighter around me, almost hurting me.
“That you presided, past tense”, she jabbed. “Since that stupid fucking incident, more than a century ago, you haven't gone to any meeting, any reunion, not even responded to any damn fucking letter ! I had to do your job, while you what ? Sulked and brooded in your castle, and flirted around with mortals ?”
“Do not push me, Carmilla.”
She ran her hands through her hair, grasping at it, and started pacing.
“No, I think I will push you !”, she shouted. “You left us alone, for your own selfish fucking reasons, and the moment you finally decide to get out of your what, ongoing midlife crisis ? You start wreaking havoc, and putting MINA back on our asses, when we spent decades putting them off track !”
“'Wreaking havoc' ? You call going to Renaissance faires 'wreaking havoc' ?”, he snapped with a dry laugh.
“I call butchering mortals by the dozen wreaking havoc !”
She was seething with anger, but her face betrayed a complete, and utter disbelief. She thought it was him too. Vlad seemed to have regained some composure, his grip on me softening as evidence.
“Does everyone here think I am some sort of rabid animal ?”, he asked.
He was met with silence.
“I don't, but again, I don't understand what the fuck is going on”, Leah intervened.
“Well, that's one out of three”, Vlad sneered.
“Are you denying it, Drac ?”
“Contrary to popular belief, I am neither an idiot, nor some kind of un-tamed blood-thirsty beast”, he snapped. “I haven't killed anyone in some time, actually, if that's of any interest to you.”
Carmilla seemed to consider Vlad's response. My hand was shaking from holding the gun so long. She threw her hands up.
“Fine. Let's say I believe you.” She stepped forward, glowering at me when I raised the gun again. “I've seen the pictures, I've been to half the scenes. No mortal was behind those murders.”
She suddenly looked worried, and Vlad softly had me lower the gun. A glance at him made me realize he had the same look, which was not reassuring.
“In truth, I wanted to believe it was you”, she admitted. “I didn't want to think about the alternative.”
“It is impossible, though”, Vlad flatly stated. “We made sure of it.”
“Alright, are you ever going to tell us what the fuck is going on ?”, Leah snapped, fists on her hips.
Carmilla turned towards her, lowly hissing.
“What is going on”, Vlad interrupted. “Is that the Elder is back.”
“The Elder ?”, I asked, not sure I really wanted a response.
“He created most of us”, Vlad explained. “I have no idea how old he is, could be millenia. He started going mad, wanting more power, and planned a human genocide.”
“He turned Vlad to be his most powerful weapon”, Carmilla continued. “The legendary Impaler, infused with the strength and unending life of immortals. As for me, I was made by one of the Elder's first creations. As I was apparently the only one figuring out that a world without humans let very little dinner opportunities, I knocked some sense into this one, and we murdered the Elder.”
“Not very well, it seems”, Vlad somberly commented. He held me a bit tighter against him.
“Well, at least, the reason why he came back now is obvious”, Carmilla stated, looking straight at me. “He found the perfect way to torture you.”
She took a pause, and looked up at him, a hint of disappointment behind her cold eyes.
“He finally found someone you love.”
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Lutherans are one of the largest branches of Protestantism that identifies with the teachings of Martin Luther, a 16th-century German reformer. Luther's efforts to reform the theology and practice of the church launched the Protestant Reformation. Lutherans believe that humans are saved from their sins by God's grace alone (Sola Gratia), through faith alone (Sola Fide), on the basis of Scripture alone (Sola Scriptura). Orthodox Lutheran theology holds that God made the world, including humanity, perfect, holy and sinless. Christianity  Wisdom: belief in the virgin birth of Jesus, his miracles and healings, and they also share the belief that he ascended bodily into heaven. believe there's only one God, and he created the heavens and the earth. This divine Godhead consists of three parts: the father (God himself), the son (Jesus Christ) and the Holy Spirit. The  prayer called   the "Lord's Prayer", is used as foundational prayer in their tenents of  Belief.  Its account can be found inccord  the gospel accounts (e.g. Matthew 6:9-13) In the Bible itself...The Bible and Chrisitianity talks  abouthow Jesus taught his disciples to pray. "The Lord's Prayer" and the Bible a model for prayers of adoration, confession and petition in Christianity. About more than  2.1 billion consider themselves Christians..https://opentextbc.ca/introductiontosociology2ndedition/chapter/chapter-15-religion/ https://www.history.com/topics/religion/history-of-christianity https://www.mercyhillchurch.info/ See five worship places 1. Mercy Hill Christian Church/Sunday worship 10:30 am/Hazelgrove Elementary School/7057 191 St, Surrey, BC/604-595-1390 2.    SUNDAY SERVICE @10:30am/Life Church: call#604-531-8301 (White Rock Christian Academy) https://www.lifechurchwr.com/ 3.  Gracepoint Community Church/3487 King George Blvd, Surrey BC V4P 1B7//: 604.538.1825 4. 5. Chisit is King SEE the following to Come in MIRACLE--COUCH SPIRITUAL  traditions of the world include Christianity, Judaism, Buddhism, Hinduism, Islam, Taoism, and Confucianism or others.   Each tradition or path may include various branches and also vary on a liberal to conservative continuum on Life and the World https://opentextbc.ca/introductiontosociology2ndedition/chapter/chapter-15-religion/ Look for MIRACLE--COUCH & LIFE--COUCH HANDOUTS NEW GROUP FOR HAZELMERE LODGE : LIFE--COUCH1. “The purpose of our lives is to be happy.” — Dalai Lama2. “Life is what happens when you’re busy making other plans.” — John Lennon3. “Get busy living or get busy dying.” — Stephen King4. “You only live once, but if you do it right, once is enough.” — Mae West5. “Many of life’s failures are people who did not realize how close they were to success when they gave up.”– Thomas A. Edison.
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ssdoctrina-blog · 6 years
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3 Clásicos Imprescindibles Lutero - John - Knox 95 Tesis y la esencia de la Iglesia Martin Lutero El 31 de octubre de 2017 se celebraron los quinientos años desde que el monje agustino Martín Lutero clavara en la puerta de la iglesia del castillo de Wittenberg sus noventa y cinco tesis de protesta contra la doctrina de la Iglesia católica dando así inicio a lo que luego se llamó "La Reforma Protestante". Los cinco pilares sobre los que se asienta esta reforma son: Sola Fide - Solo fe Sola Scriptura - Solo la Biblia Solus Christus - Solo Jesucristo Sola Gratia - Solo gracia Soli Deo Gloria - Solo gloria a Dios "Las 95 tesis y la esencia de la Iglesia" es la voz del gran precursor y más destacado personaje de la Reforma: Martín Lutero. La obra es un compendio de los primeros principios de la Reforma y el tratado de la cautividad babilónica de la Iglesia. Es estos escritos aparece todo el genio reformador en su forma más completa y vigorosa. Lutero descubrió que la verdadera liberación para todos los hombres no podría venir de las acciones humanas, sino de un acto divino. Percibió que la puerta estrecha era intransitable para cualquier virtud humana. Entonces fue ahí que descubrió y compartió la solución para la liberación sobrenatural ofrecida por la fe, y así lo expresó: "Por fin, y por la misericordia de Dios, meditando de día y de noche observé que la justicia divina se revela de principio a fin por la fe, así como está escrito: 'el justo por la fe vivirá'". Parte 1: Los primeros principios de la Reforma Las 95 tesis Carta introductoria. Página 7 Disputación del Dr. Martín Lutero respecto de la penitencia y las indulgencias. Página 13 Protesto. Página 27 Parte 2: Del cautiverio babilónico a la Iglesia Jesús. Página 31 En cuanto a la Santa Cena. Página 45 En cuanto al sacramento del bautismo. Página 99 En cuanto al sacramento de la penitencia. Página 137 De la confirmación. Página 153 Del matrimonio. Página 157 De las órdenes. Página 177 Del sacramento de la extremaunción. Página 193 270 pp. Rústica Ref. 1666 - 9,99€ Oración: El Ejercicio Continuo de la Fe Juan Calvino Juan Calvino fue el reformador más prominente de Suiza y Francia.
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newstfionline · 6 years
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Luther’s reformation
The Economist, Nov 4th 2017
ALMOLONGA, GUATEMALA--In the summer of 1974, a 26-year-old Mayan villager lay drunk in a town square in the Guatemalan highlands. Suddenly he heard a voice that was to change the course of his life and that of his home town, Almolonga. “I was lying there and I saw Jesus saying, ‘I love you and I want you to serve me’,” says the man, Mariano Riscajche. He dusted himself down, sobered up and soon started preaching, establishing a small Protestant congregation in a room not far from the town’s ancient Catholic church.
Half a millennium earlier, a 33-year-old German monk experienced something similar. At some point between 1513 and 1517, Martin Luther had a direct encounter with God and felt himself “to be reborn and to have gone through open doors into paradise”. His moment of being born again was private. The day on which he is said to have nailed a list of 95 complaints about ecclesiastical corruption to the church door in Wittenberg, Saxony--widely thought to have been October 31st 1517--made the private public and, soon, political. A mixture of princely patronage, personal stubbornness and chance led what could have ended up as just another minor protest in a remote corner of Europe to become a global movement.
At the heart of this Protestant faith were, and are, three beliefs resting on the Latin word for “alone”: sola fide (that people are saved by faith in Jesus alone, not by anything they do); sola gratia (that this faith is given by grace alone, and cannot be earned); and sola scriptura (that it is based on the authority of the Bible alone, and not on tradition or the church). In a way that complemented the broader themes of the Renaissance, Luther wanted Christianity to go back to the “pristine Gospel”: the teachings of Jesus and the apostles. This return offered a new sort of freedom, one centred on the individual, which helped pave the way for modernity. “The separation of powers, toleration, freedom of conscience, they are all Protestant ideas,” says Jacques Berlinerblau, a sociologist at Georgetown University.
Protestantism continues to change lives today; indeed, over the recent decades the number of its adherents has grown substantially. Since the 1970s, about three-quarters of Almolonga’s 14,000 residents have converted; more than 40% of Guatemala’s population is now Protestant. Its story is a microcosm of a broader “Protestant awakening” across Latin America and the developing world. According to the Pew Research Centre Protestants currently make up slightly less than 40% of the world’s 2.3bn Christians; almost all the rest are Roman Catholics. The United States is home to some 150m Protestants, the largest number in any country.
In Luther’s native Germany roughly half the Christians follow his denomination. But today Europe accounts for only 13% of the world’s Protestants. The faith’s home is the developing world. Nigeria has more than twice as many Protestants as Germany. More than 80m Chinese have embraced the faith in the past 40 years.
There are many ways to be a Protestant, from the quietist to the ecstatic. The fastest-growing varieties tend to be the evangelical ones, which emphasise the need for spiritual rebirth and Biblical authority. Among developing-world evangelicals, Pentecostals are dominant; their version of the faith is charismatic, in that it emphasises the “gifts” of the Holy Spirit, held to be a universally accessible and sustaining aspect of God. These gifts include healing, prophecy and glossolalia. According to the World Christian Database at Gordon-Conwell Theological Seminary in Massachusetts, Pentecostals and other evangelicals and charismatics account for 35% of Europe’s Protestants, 74% of America’s and 88% of those in developing countries. They make up more than half of the developing world’s Christians, and 10% of all people on Earth.
Changed lives change places. Almolonga’s Pentecostal believers have brought new energy to their town. Where once the prison was full and drunks slumped in the streets, there is now a buzz of activity. A secondary school opened in 2003; it sends some of its graduates, all members of the indigenous K’iché people, to national universities. “We want one of our students to work at NASA,” says Mr Riscajche’s son, Oscar, who chairs the school board.
Scholars have been surprised by the developing world’s Protestant boom. K.M. Panikkar, an Indian journalist, spoke for many when he predicted in the 1950s that Christianity would struggle in a post-colonial world. What might survive, he suggested, in both Protestant and Catholic forms, would be a more modern, liberal form of the faith. The Pentecostal expansion proved him quite wrong.
To some extent, this growth of Pentecostalism among the global poor marks a loss of faith in political and secular creeds. As Mike Davies, an American writer and activist, put it in 2004, “Marx has yielded the historical stage to Mohammed and the Holy Ghost.” But it is worth noting that between 2000 and 2017 the 1.9% annual growth in the number of Muslims was mostly due to an expanding population, whereas a significant part of Pentecostalism’s expansion of 2.2% a year was due to conversion. Half of Latin America’s Protestants did not grow up in the faith.
Their emphasis on personal experience makes Pentecostalism and similar beliefs culturally malleable; their simplicity and ability to dispense with clergy gives them a nimbleness that suits people on the move. They tend to erode distinctions of faith based on ethnicity or birthplace. To Berger, that made this sort of Protestantism a modernising force. It is, he argued, “the only major religion which, at the core of its piety, insists on an act of personal decision.” Its mixture of distinctive individualism and strong, supportive communities, he wrote, makes it “a very powerful package indeed”.
It is a bootstrapping faith. Anyone pulling himself up in the world can join. Many of those who do are from the margins of society. Churches provide migrants in their congregations with employment, support and the possibility of advancement. Where the faith is not part of the establishment, as in Latin America or China, it carries the potential for disruption.
“In Guatemala the Pentecostal church is just about the only functioning organisation of civil society,” says Kevin O’Neill of the University of Toronto. Almost all the drug-rehabilitation centres in Guatemala City, of which there are more than 200, are run by Pentecostal volunteers. Throughout Latin America, there are hints of the faith’s socioeconomic impact. A recent study of Brazilian men by Joseph Potter of the University of Texas and others found that Protestant faith was associated with an increase in the earnings of male workers over a 30-year period, especially among less educated people of colour.
In Almolonga itself, in the first decade of this century, farmers on average earned twice as much as those in the next village, where Protestantism had not taken off. Sceptics attribute this to the more fertile soil or new methods of farming. But according to Berger, “Max Weber is alive and well and living in Guatemala.”
When searching for Mr Riscajche’s church in Almolonga, the Evangelical Church of Calvary, your confused correspondent thought he had arrived when he discovered the Mount Calvary Church. Not at all the same thing, it turned out. Almolonga, small though it is, has at least a dozen Pentecostal churches. But if the individual congregations for each are small, their cumulative effect is not.
Until the 1970s Guatemala was a staunchly Catholic country. When Protestant aid agencies rushed in after a massive earthquake in 1976, the faith gained a substantial foothold. After the country’s bloody civil war ended in 1996 it spread as if unshackled. With a low bar to entry and almost no hierarchy, new Pentecostal churches matched the entrepreneurial spirit of the times.
The message has resonated elsewhere. In China, a modernising population is looking for a moral framework to go with its new mobility. Yang Fenggang of Purdue University predicts that there could be at least 160m Protestants in China by 2025. He expects the country will soon be home to more Protestants than America.
As in early modern Europe, women in developing countries have often been especially affected by Protestantism. Having studied churches in Colombia, Elizabeth Brusco, author of “The Reformation of Machismo”, was surprised to find that evangelicalism was a women’s movement “like Western feminism”, explaining that “it serves to reform gender roles in a way that enhances female status.” Male Colombian converts had previously spent up to 40% of their pay in bars and brothels; that money was redirected to the family, raising the living standards of women and children. Temperance helped employment, too. Scholars also argue that the voice this has given women helps consolidate democracy; Mr Martin sees parallels with England’s 19th-century Methodists.
That does not mean the faith is egalitarian. Pentecostalism reforms traditional gender roles rather than abolishing them; it tends to be robustly patriarchal. But a sober patriarch committed to a moral code that, crucially, treats domestic violence as sinful can provide stability.
More stable, economically active households and well-knit communities have undoubtedly made places like Almolonga more agreeable for most who live there. But what effect do they have on a grander scale? Can they remake not just villages but whole countries and their economies?
Pentecostals have traditionally been suspicious of politics as too “worldly” and of development work as too long-term. But in Guatemala and elsewhere some are now mobilising for social change. Witness a rap battle in a community hall in one of the areas of Guatemala City known as “red zones”. Teenagers take it in turns to get up on stage and rap against each other, with judges deciding who goes through to the next round. The event has been organised by Angel, a local man who joined one of the city’s notorious gangs when he was 14. By the age of 22, he had shot “a lot of people”, he says. When he found himself about to be executed by a rival gang, he called out to God for help; he escaped death and was born again. For the past ten years, in a typically Pentecostal bottom-up initiative, he has been saving kids from gangs.
As yet, it is hard to see a broader impact from these individual transformations. Guatemala remains poor and desperate. Many people do not vote or pay tax; only a tiny fraction of murder investigations lead to convictions. The country lags behind the rest of Latin America on many development indicators. “Guatemala tests the limits of religion as an agent of change,” says Kevin O’Neill of Toronto University. “It’s not that the religion is ineffectual. It has changed a lot in society. It’s just that it has not changed things measurable by the metrics we use, such as security, democracy and economy.”
Perhaps the sort of change that can be measured will arrive in due course. Guatemala’s history has left it poor and oligarchic. “Five percent of the population controls 85% of the wealth,” says Mr O’Neill. More than three-quarters of the cocaine from South America heading for the United States now passes through it; many gang members have been deported from Los Angeles. Any society, never mind one recovering from a 36-year civil war, would struggle. “Guatemala is like a 400lb man who has lost 100lb in weight. He is getting better, but he is still in a bad state,” says Ms Garrard, who first visited in 1979. She ascribes much of the progress to the churches.
Unlike Catholics, Pentecostals have no unified theology of the state, nor any well-formulated programme for sociopolitical reform. To the extent that they are political at all, they merely think that their co-religionists should be elected and that their countries should be Christian.
In some places Protestantism may settle down, with Pentecostals perhaps shifting to more staid denominations--or, indeed, fading into secularism. Some Protestants have understood that when they become the dominant religion, their faith’s power--its here-I-stand refusal to accept orders from any source but God or conscience--tends to seep away.
The places where Protestantism is most alive and seems politically most salient--where its churches continue to argue about who is right and what the Bible means, issuing statements and counterstatements just as Luther did--are often those where it has retained its outsider status. The growth of evangelical faith in China, for example, is taking place in a context of disapproval from which it seems to draw strength. In 2015 Wang Yi, a leading pastor, issued his own 95 theses on “Reaffirming our Stance on the House Churches”--the congregations outside the control of the government. It reiterated the need for freedom of conscience and for house churches to be allowed their independence, while protesting against the distortion of scripture and attacking state-approved churches for collusion with the Communist Party authorities. Wherever overweening rulers clash with people demanding their right to religious freedom, Luther’s divisive, dynamic spirit will remain an inspiration for a long time to come.
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dvreis · 7 years
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Vemos como é grande a responsabilidade de cristão. O compromisso com um Deus que é justo e Soberano em toda a sua existência. Como as vezes levamos uma vida sem qualquer responsabilidade e ainda acreditamos que podemos justificar as nossas falhas com desculpas ou terceirizar as falhas cometida por nós mesmo. Com isso, percebemos desde o principio: Adão culpou a Eva, Eva por sua vez a serpente e assim vai. Homens sempre serão falhos em todos tempo. E pelo incrível que pareça, esquecem com uma facilidade aquilo que não lhe convêm. Ainda existem aqueles que dizem: "Deus vê algo bom em mim!" Aí me pergunto: será? Não existe nada de bom, exite somente a graça comum a todos os homens que certamente expressará a bondade de Deus com gestos nobres vindo do próprio Deus, mas não que isso justifique o homem. Pois, o homem ainda continua sendo mal. Responsabilidade faz parte da vida Cristã, somo chamados para as boas obras. observamos a o que a Bíblia nos diz: "Se alguém quiser acompanhar-me, negue-se a si mesmo, tome diariamente a sua cruz e siga-me. Pois quem quiser salvar a sua vida a perderá; mas quem perder a sua vida por minha causa, este a salvará. (Lc.9:23-24); "Acaso não sabem que o corpo de vocês é santuário do Espírito Santo que habita em vocês, que lhes foi dado por Deus, e que vocês não são de vocês mesmos?" (1 Co.6:19). Contudo, ainda muitos acreditam na fábula de que "eu me mando", "eu faço, porque sou livre". Até onde somos de fato livres? A liberdade e a nossa responsabilidade é "Não deixemos de reunir-nos como igreja, segundo o costume de alguns, mas procuremos encorajar-nos uns aos outros, ainda mais quando vocês veem que se aproxima o Dia. (Hb.10:25); por isso "Seja o seu 'sim', 'sim', e o seu 'não', 'não'; o que passar disso vem do Maligno. (Mt.5:37), Lembrando que por Cristo corremos o risco de padecer por Ele, mas o mesmo nos diz: "Não tenha medo do que você está prestes a sofrer. O Diabo lançará alguns de vocês na prisão para prová-los, e vocês sofrerão perseguição durante dez dias. Seja fiel até a morte, e eu lhe darei a coroa da vida. (Ap.2:10). Esta é a nossa responsabilidade sermos Sal e luz na Terra. (Mt.5:13-14). observe o que nos diz Clark: "A Escritura indica em várias passagens a base para a responsabilidade: não é o livre-arbítrio... o conhecimento é a base da responsabilidade." _____ Gordon Clark 👈 _______________________________// Fonte: #EzequielSeixas 👈 Sola Scriptura, Sola Gratia, Solus Christus e Sola Fide.
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christophe76460 · 10 months
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LES 5 SOLAS DE LA RÉFORME
Sola Gratia
La doctrine du Sola Gratia signifie que le salut est par grâce seulement. L’église catholique enseignait au XVIème siècle, comme elle le fait encore aujourd’hui, que le salut dépend de la grâce de Dieu ainsi que des œuvres humaines.
Bien que les catholiques puissent argumentaient qu’ils croient que nous sommes sauvés par la foi et qu’ils obéissent à la Bible, si vous vous demandez ce que l’enseignement catholique répond à la question : Comment aller au paradis ? La réponse sera invariablement que c’est une grâce de Dieu mais aussi que le catholique doit mériter notre place en pratiquant de bonnes œuvres.
Or, la Bible enseigne que le salut est Sola Gratia, seulement par la grâce de Dieu sans dépendre des œuvres : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ […] l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3:23-24,28).
En effet, « si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre » (Romains 11:6 ; cf Tite 3:5). Contrairement aux hérésies de son temps, Martin Luther crut en la Parole et enseigna « [qu’en] vérité, donc, nous sommes sauvés par seule grâce, sans les œuvres ou d’autres mérites ».
La Bible ne laisse en effet aucune place aux mérites humains dans la cause du salut qui est seulement une grâce et une faveur imméritée de Dieu : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1:7).
Sola Fide
Sola Fide, d’autre part, résume un autre aspect de notre salut, à savoir qu’il est par la foi seulement : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).
Le salut est en effet une grâce divine qui se manifeste par le don de la foi que Dieu dispense aux élus (Actes 13:48 ; Romains 12:3 ; Philippiens 1:29 ; Hébreux 12:1-2). À nouveau, c’est n’est pas par nos œuvres de justice qui nous sommes justifiés devant Dieu et sauvés de Sa colère (Tite 3:5 ; Psaume 130:3) ; c’est seulement par la foi (Romains 3:28, 4:5, 5:1 ; Galates 2:16, 3:8,11,24).
Les réformateurs et les protestants qui les suivirent enseignèrent que la foi en Christ et son sacrifice est le seul instrument pour notre justification. Leur slogan était : « Nous sommes sauvés par la foi seulement, mais pas par une foi qui est seule », puisque la vraie foi qui sauve est toujours accompagnée pas les œuvres (comparez Éphésiens 2 :8-9 et 2:10, Tite 3:5-7 et 3:8, Jacques 2:17).
Solus Christus
En outre, la Bible enseigne que nous sommes non seulement sauvés par grâce seulement, par la foi seulement, mais aussi par la foi en Christ seulement – Solus Christus. Tous les chemins mènent peut-être à Rome, mais tous les chemins ne mènent pas au Paradis. Jésus notre Maitre nous a averti :
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé… » (Jean 10:9), « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il n’y a ni plusieurs vérités, ni plusieurs portes, ni plusieurs chemins pour avoir la vie éternelle. Jésus est la porte, le chemin, la vérité, et la vie, « car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Il n’y a aucun autre intermédiaire humain entre nous et Dieu, aucun prêtre et aucun saint, « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme » (1 Timothée 2:5). Christ est le grand sacrificateur qui « peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).
Comprenant la suffisance de Christ pour nous sauver, le réformateur Jean Calvin écrivit dans son ouvrage intitulé l’Institution de la religion chrétienne : « [Christ] prit le châtiment sur Lui-même and porta le jugement dû aux pécheurs. Avec son propre sang il expia les péchés qui nous rendaient ennemis de Dieu and ce faisant Le satisfit […] nous regardons à Christ seul pour la faveur divine et l’amour paternel ! ».
Sola Scriptura
La première sola, Sola Scriptura, signifie que seule l'Écriture peut et doit diriger notre foi et notre pratique chrétienne. La doctrine du Sola Scriptura répond aux questions suivantes : Quelle est la source de la vérité spirituelle qu’il nous faut croire et pratiquer ? Qui a autorité dans l’Église ?
L’église catholique romaine répond qu’il y a trois autorités dans la vie du chrétien : (1) le pape, (2) la tradition de l’église (les écrits des saints catholiques et les conciles passés), et (3) la Bible. L’église catholique romaine enseigne que l’église catholique ainsi que le pape sont infaillibles et ne pèchent jamais, ils ne peuvent jamais errer et sont donc des guides supposés parfaits.
Voici ce que la Bible dit de la supposée infaillibilité des hommes formant la tradition catholique, y compris les papes (un concept anti-biblique puisque seul Christ est le chef de l’Église – Colossiens 1:18 ; Éphésiens 5:23) : « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3:4). En vérité, tous les hommes ont péchés (Romains 3:23 ; Ecclésiaste 7:20).
En revanche, Dieu nous enseigne par l’Écriture que Lui seul est l’autorité spirituelle et infaillible qui doit gouverner notre vie : « Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple » (Ésaïe 8:19b-20a).
Les protestants ayant compris cette vérité essentielle confessèrent une seule et absolue autorité : la Bible – Sola Scriptura. Ainsi, Luther accuse d’hérésies en défendant le vrai Évangile a fameusement dit en 1521 à la Diète de Worms :
« À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou clairement par la raison (car je ne me fie ni au Pape ni aux les conciles seulement, car on sait qu'ils se sont souvent trompés et se sont contredits), je suis lié par les Écritures que j'ai citées et ma conscience est captive à la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux rien renier, puisqu'il n'est ni sûr ni juste d'aller contre la conscience. Que Dieu m'aide. Amen ».
En effet, « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’Éternel « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance » Sa Personne dans Sa Parole (2 Pierre 1:3).
Soli Deo Gloria
Qui est responsable du salut des hommes ? Qui doit recevoir la gloire, l’homme, Dieu, ou les deux ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi des événements tragiques se produisent dans nos vies ? Pourquoi Dieu permet-il la présence du mal dans le monde ?
Toutes ces questions, et bien d’autres, ont leur réponse dans la dernière Sola : Soli Deo Gloria – À Dieu seul soit la gloire. Il est écrit : « Tout a été créé par [Dieu le Fils] et pour lui » (Colossiens 1:16b), ou encore : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).
Faisant partie de l’héritage de la Réforme, le Catéchisme protestant de Westminster publiée en 1648 commence par poser la question suivante : « Quel est le but suprême de l’homme ? », et y répond ainsi : « Le but suprême de l’homme est de glorifier Dieu et de l’aimer pour toujours »,[4] en citant trois passages bibliques à méditer (1 Corinthiens 10:31; Psaume 73:24-26; Jean 17:22,24).
Au regard du salut, le fait que ce soit par grâce que nous sommes sauvés par le moyen de la foi indépendamment de nos œuvres, nous est révélé « afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » pour Sa gloire (Éphésiens 2:8-10).
De plus, contrairement aux pratiques catholiques, la Bible nous enseigne donc de ne pas vénérer Marie, « les saints » (tous les chrétiens sont des saints selon la Bible – Éphésiens 1:1, Colossiens 1:2 ; Philippiens 1:1, etc), les icônes, ou tout autre idole. « À Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » (Jude 25).
Source: connaître pour vivre
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christophe76460 · 1 year
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LES 5 SOLAS DE LA RÉFORME
L'enseignement biblique sur le Salut que ravivèrent les réformateurs durant la Réforme Protestante est aujourd’hui connu sous le nom des cinq Solas. Les cinq Solas (ou solae, du mot latin sola signifiant seul), sont cinq slogans latins sur le Salut.
En réponse aux hérésies catholiques sur le salut, les protestants enseignèrent la simplicité de l’Évangile de Christ. Voyageons donc dans le temps pour découvrir les magnifiques Solas issues de la Réforme :
Sola Scriptura : par l’Écriture seulement (notre foi est régie)
Sola Gratia : par grâce seulement (notre âme est sauvée)
Sola Fide : par la foi seulement (et non par les œuvres)
Solus Christus : par Christ seulement (et personne d’autre)
Soli Deo Gloria : À Dieu seul soit la gloire (car tout vient de Lui !)
Sola Gratia
La doctrine du Sola Gratia signifie que le salut est par grâce seulement. L’église catholique enseignait au XVIème siècle, comme elle le fait encore aujourd’hui, que le salut dépend de la grâce de Dieu ainsi que des œuvres humaines.
Bien que les catholiques puissent argumentaient qu’ils croient que nous sommes sauvés par la foi et qu’ils obéissent à la Bible, si vous vous demandez ce que l’enseignement catholique répond à la question : Comment aller au paradis ? La réponse sera invariablement que c’est une grâce de Dieu mais aussi que le catholique doit mériter notre place en pratiquant de bonnes œuvres.
Or, la Bible enseigne que le salut est Sola Gratia, seulement par la grâce de Dieu sans dépendre des œuvres : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ […] l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3:23-24,28).
En effet, « si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre » (Romains 11:6 ; cf Tite 3:5). Contrairement aux hérésies de son temps, Martin Luther crut en la Parole et enseigna « [qu’en] vérité, donc, nous sommes sauvés par seule grâce, sans les œuvres ou d’autres mérites ».
La Bible ne laisse en effet aucune place aux mérites humains dans la cause du salut qui est seulement une grâce et une faveur imméritée de Dieu : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1:7).
Sola Fide
Sola Fide, d’autre part, résume un autre aspect de notre salut, à savoir qu’il est par la foi seulement : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).
Le salut est en effet une grâce divine qui se manifeste par le don de la foi que Dieu dispense aux élus (Actes 13:48 ; Romains 12:3 ; Philippiens 1:29 ; Hébreux 12:1-2). À nouveau, c’est n’est pas par nos œuvres de justice qui nous sommes justifiés devant Dieu et sauvés de Sa colère (Tite 3:5 ; Psaume 130:3) ; c’est seulement par la foi (Romains 3:28, 4:5, 5:1 ; Galates 2:16, 3:8,11,24).
Les réformateurs et les protestants qui les suivirent enseignèrent que la foi en Christ et son sacrifice est le seul instrument pour notre justification. Leur slogan était : « Nous sommes sauvés par la foi seulement, mais pas par une foi qui est seule », puisque la vraie foi qui sauve est toujours accompagnée pas les œuvres (comparez Éphésiens 2 :8-9 et 2:10, Tite 3:5-7 et 3:8, Jacques 2:17).
Solus Christus
En outre, la Bible enseigne que nous sommes non seulement sauvés par grâce seulement, par la foi seulement, mais aussi par la foi en Christ seulement – Solus Christus. Tous les chemins mènent peut-être à Rome, mais tous les chemins ne mènent pas au Paradis. Jésus notre Maitre nous a averti :
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé… » (Jean 10:9), « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il n’y a ni plusieurs vérités, ni plusieurs portes, ni plusieurs chemins pour avoir la vie éternelle. Jésus est la porte, le chemin, la vérité, et la vie, « car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Il n’y a aucun autre intermédiaire humain entre nous et Dieu, aucun prêtre et aucun saint, « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme » (1 Timothée 2:5). Christ est le grand sacrificateur qui « peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).
Comprenant la suffisance de Christ pour nous sauver, le réformateur Jean Calvin écrivit dans son ouvrage intitulé l’Institution de la religion chrétienne : « [Christ] prit le châtiment sur Lui-même and porta le jugement dû aux pécheurs. Avec son propre sang il expia les péchés qui nous rendaient ennemis de Dieu and ce faisant Le satisfit […] nous regardons à Christ seul pour la faveur divine et l’amour paternel ! ».
Sola Scriptura
La première sola, Sola Scriptura, signifie que seule l'Écriture peut et doit diriger notre foi et notre pratique chrétienne. La doctrine du Sola Scriptura répond aux questions suivantes : Quelle est la source de la vérité spirituelle qu’il nous faut croire et pratiquer ? Qui a autorité dans l’Église ?
L’église catholique romaine répond qu’il y a trois autorités dans la vie du chrétien : le pape, la tradition de l’église (les écrits des saints catholiques et les conciles passés), et la Bible. L’église catholique romaine enseigne que l’église catholique ainsi que le pape sont infaillibles et ne pèchent jamais, ils ne peuvent jamais errer et sont donc des guides supposés parfaits.
Voici ce que la Bible dit de la supposée infaillibilité des hommes formant la tradition catholique, y compris les papes (un concept anti-biblique puisque seul Christ est le chef de l’Église – Colossiens 1:18 ; Éphésiens 5:23) : « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3:4). En vérité, tous les hommes ont péchés (Romains 3:23 ; Ecclésiaste 7:20).
En revanche, Dieu nous enseigne par l’Écriture que Lui seul est l’autorité spirituelle et infaillible qui doit gouverner notre vie : « Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple » (Ésaïe 8:19b-20a).
Les protestants ayant compris cette vérité essentielle confessèrent une seule et absolue autorité : la Bible – Sola Scriptura. Ainsi, Luther accuse d’hérésies en défendant le vrai Évangile a fameusement dit en 1521 à la Diète de Worms :
« À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou clairement par la raison (car je ne me fie ni au pape ni aux les conciles seulement, car on sait qu'ils se sont souvent trompés et se sont contredits), je suis lié par les Écritures que j'ai citées et ma conscience est captive à la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux rien renier, puisqu'il n'est ni sûr ni juste d'aller contre la conscience. Que Dieu m'aide. Amen ».
En effet, « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’Éternel « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance » Sa Personne dans Sa Parole (2 Pierre 1:3).
Soli Deo Gloria
Qui est responsable du salut des hommes ? Qui doit recevoir la gloire, l’homme, Dieu, ou les deux ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi des événements tragiques se produisent dans nos vies ? Pourquoi Dieu permet-il la présence du mal dans le monde ?
Toutes ces questions, et bien d’autres, ont leur réponse dans la dernière Sola : Soli Deo Gloria – À Dieu seul soit la gloire. Il est écrit : « Tout a été créé par [Dieu le Fils] et pour lui » (Colossiens 1:16b), ou encore : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).
Faisant partie de l’héritage de la Réforme, le Catéchisme protestant de Westminster publiée en 1648 commence par poser la question suivante : « Quel est le but suprême de l’homme ? », et y répond ainsi : « Le but suprême de l’homme est de glorifier Dieu et de l’aimer pour toujours », en citant trois passages bibliques à méditer (1 Corinthiens 10:31; Psaume 73:24-26; Jean 17:22,24).
Au regard du Salut, le fait que ce soit par grâce que nous sommes sauvés par le moyen de la foi indépendamment de nos œuvres, nous est révélé « afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » pour Sa gloire (Éphésiens 2:8-10).
De plus, contrairement aux pratiques catholiques, la Bible nous enseigne donc de ne pas vénérer Marie, « les saints » (tous les chrétiens sont des saints selon la Bible – Éphésiens 1:1, Colossiens 1:2 ; Philippiens 1:1, etc), les icônes, ou tout autre idole. « À Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » (Jude 25).
Conclusion : le Salut du début à la fin dans les Solas
Dieu nous a révélé comment être sauvé de nos péchés par l’Écriture seulement (Sola Scriptura) et Sa Parole doit régner suprêmement sur notre foi et notre pratique de la vie chrétienne. Cette fondation retrouvée par les réformateurs renversa les hérésies catholiques romaines sur le salut.
La Parole nous enseigne alors que nous sommes sauvés par grâce seulement (Sola Gratia), par la foi seulement (Sola Fide), en Christ seulement (Solus Christus), pour vivre à la gloire de Dieu seulement (Soli Deo Gloria).
« En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé […] En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:4-6, 13-14).
Prions que ces vérités continues à transformer les églises locales pour le salut des élus, amen.
Source: connaître pour vivre.com
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christophe76460 · 1 year
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LES 5 SOLAS DE LA RÉFORME
Sola Gratia
La doctrine du Sola Gratia signifie que le salut est par grâce seulement. L’église catholique enseignait au XVIème siècle, comme elle le fait encore aujourd’hui, que le salut dépend de la grâce de Dieu ainsi que des œuvres humaines.
Bien que les catholiques puissent argumentaient qu’ils croient que nous sommes sauvés par la foi et qu’ils obéissent à la Bible, si vous vous demandez ce que l’enseignement catholique répond à la question : Comment aller au paradis ? La réponse sera invariablement que c’est une grâce de Dieu mais aussi que le catholique doit mériter notre place en pratiquant de bonnes œuvres.
Or, la Bible enseigne que le salut est Sola Gratia, seulement par la grâce de Dieu sans dépendre des œuvres : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ […] l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3:23-24,28).
En effet, « si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre » (Romains 11:6 ; cf Tite 3:5). Contrairement aux hérésies de son temps, Martin Luther crut en la Parole et enseigna « [qu’en] vérité, donc, nous sommes sauvés par seule grâce, sans les œuvres ou d’autres mérites ».
La Bible ne laisse en effet aucune place aux mérites humains dans la cause du salut qui est seulement une grâce et une faveur imméritée de Dieu : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1:7).
Sola Fide
Sola Fide, d’autre part, résume un autre aspect de notre salut, à savoir qu’il est par la foi seulement : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).
Le salut est en effet une grâce divine qui se manifeste par le don de la foi que Dieu dispense aux élus (Actes 13:48 ; Romains 12:3 ; Philippiens 1:29 ; Hébreux 12:1-2). À nouveau, c’est n’est pas par nos œuvres de justice qui nous sommes justifiés devant Dieu et sauvés de Sa colère (Tite 3:5 ; Psaume 130:3) ; c’est seulement par la foi (Romains 3:28, 4:5, 5:1 ; Galates 2:16, 3:8,11,24).
Les réformateurs et les protestants qui les suivirent enseignèrent que la foi en Christ et son sacrifice est le seul instrument pour notre justification. Leur slogan était : �� Nous sommes sauvés par la foi seulement, mais pas par une foi qui est seule », puisque la vraie foi qui sauve est toujours accompagnée pas les œuvres (comparez Éphésiens 2 :8-9 et 2:10, Tite 3:5-7 et 3:8, Jacques 2:17).
Solus Christus
En outre, la Bible enseigne que nous sommes non seulement sauvés par grâce seulement, par la foi seulement, mais aussi par la foi en Christ seulement – Solus Christus. Tous les chemins mènent peut-être à Rome, mais tous les chemins ne mènent pas au Paradis. Jésus notre Maitre nous a averti :
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé… » (Jean 10:9), « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il n’y a ni plusieurs vérités, ni plusieurs portes, ni plusieurs chemins pour avoir la vie éternelle. Jésus est la porte, le chemin, la vérité, et la vie, « car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Il n’y a aucun autre intermédiaire humain entre nous et Dieu, aucun prêtre et aucun saint, « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme » (1 Timothée 2:5). Christ est le grand sacrificateur qui « peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).
Comprenant la suffisance de Christ pour nous sauver, le réformateur Jean Calvin écrivit dans son ouvrage intitulé l’Institution de la religion chrétienne : « [Christ] prit le châtiment sur Lui-même and porta le jugement dû aux pécheurs. Avec son propre sang il expia les péchés qui nous rendaient ennemis de Dieu and ce faisant Le satisfit […] nous regardons à Christ seul pour la faveur divine et l’amour paternel ! ».
Sola Scriptura
La première sola, Sola Scriptura, signifie que seule l'Écriture peut et doit diriger notre foi et notre pratique chrétienne. La doctrine du Sola Scriptura répond aux questions suivantes : Quelle est la source de la vérité spirituelle qu’il nous faut croire et pratiquer ? Qui a autorité dans l’Église ?
L’église catholique romaine répond qu’il y a trois autorités dans la vie du chrétien : (1) le pape, (2) la tradition de l’église (les écrits des saints catholiques et les conciles passés), et (3) la Bible. L’église catholique romaine enseigne que l’église catholique ainsi que le pape sont infaillibles et ne pèchent jamais, ils ne peuvent jamais errer et sont donc des guides supposés parfaits.
Voici ce que la Bible dit de la supposée infaillibilité des hommes formant la tradition catholique, y compris les papes (un concept anti-biblique puisque seul Christ est le chef de l’Église – Colossiens 1:18 ; Éphésiens 5:23) : « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3:4). En vérité, tous les hommes ont péchés (Romains 3:23 ; Ecclésiaste 7:20).
En revanche, Dieu nous enseigne par l’Écriture que Lui seul est l’autorité spirituelle et infaillible qui doit gouverner notre vie : « Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple » (Ésaïe 8:19b-20a).
Les protestants ayant compris cette vérité essentielle confessèrent une seule et absolue autorité : la Bible – Sola Scriptura. Ainsi, Luther accuse d’hérésies en défendant le vrai Évangile a fameusement dit en 1521 à la Diète de Worms :
« À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou clairement par la raison (car je ne me fie ni au Pape ni aux les conciles seulement, car on sait qu'ils se sont souvent trompés et se sont contredits), je suis lié par les Écritures que j'ai citées et ma conscience est captive à la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux rien renier, puisqu'il n'est ni sûr ni juste d'aller contre la conscience. Que Dieu m'aide. Amen ».
En effet, « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’Éternel « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance » Sa Personne dans Sa Parole (2 Pierre 1:3).
Soli Deo Gloria
Qui est responsable du salut des hommes ? Qui doit recevoir la gloire, l’homme, Dieu, ou les deux ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi des événements tragiques se produisent dans nos vies ? Pourquoi Dieu permet-il la présence du mal dans le monde ?
Toutes ces questions, et bien d’autres, ont leur réponse dans la dernière Sola : Soli Deo Gloria – À Dieu seul soit la gloire. Il est écrit : « Tout a été créé par [Dieu le Fils] et pour lui » (Colossiens 1:16b), ou encore : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).
Faisant partie de l’héritage de la Réforme, le Catéchisme protestant de Westminster publiée en 1648 commence par poser la question suivante : « Quel est le but suprême de l’homme ? », et y répond ainsi : « Le but suprême de l’homme est de glorifier Dieu et de l’aimer pour toujours »,[4] en citant trois passages bibliques à méditer (1 Corinthiens 10:31; Psaume 73:24-26; Jean 17:22,24).
Au regard du salut, le fait que ce soit par grâce que nous sommes sauvés par le moyen de la foi indépendamment de nos œuvres, nous est révélé « afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » pour Sa gloire (Éphésiens 2:8-10).
De plus, contrairement aux pratiques catholiques, la Bible nous enseigne donc de ne pas vénérer Marie, « les saints » (tous les chrétiens sont des saints selon la Bible – Éphésiens 1:1, Colossiens 1:2 ; Philippiens 1:1, etc), les icônes, ou tout autre idole. « À Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » (Jude 25).
Source: connaître pour vivre
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christophe76460 · 1 year
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Le crédo catholique:
La Grâce + mes oeuvres
La Foi + les mérites
Jésus + Marie
La Bible + la tradition
La Gloire de Dieu + la gloire du pape
Sola Gratia
La doctrine du Sola Gratia signifie que le salut est par grâce seulement. L’église catholique enseignait au XVIème siècle, comme elle le fait encore aujourd’hui, que le salut dépend de la grâce de Dieu ainsi que des œuvres humaines.
Bien que les catholiques puissent argumentaient qu’ils croient que nous sommes sauvés par la foi et qu’ils obéissent à la Bible, si vous vous demandez ce que l’enseignement catholique répond à la question : Comment aller au paradis ? La réponse sera invariablement que c’est une grâce de Dieu mais aussi que le catholique doit mériter notre place en pratiquant de bonnes œuvres.
Or, la Bible enseigne que le salut est Sola Gratia, seulement par la grâce de Dieu sans dépendre des œuvres : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ […] l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3:23-24,28).
En effet, « si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre » (Romains 11:6 ; cf Tite 3:5). Contrairement aux hérésies de son temps, Martin Luther crut en la Parole et enseigna « [qu’en] vérité, donc, nous sommes sauvés par seule grâce, sans les œuvres ou d’autres mérites ».
La Bible ne laisse en effet aucune place aux mérites humains dans la cause du salut qui est seulement une grâce et une faveur imméritée de Dieu : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1:7).
Sola Fide
Sola Fide, d’autre part, résume un autre aspect de notre salut, à savoir qu’il est par la foi seulement : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).
Le salut est en effet une grâce divine qui se manifeste par le don de la foi que Dieu dispense aux élus (Actes 13:48 ; Romains 12:3 ; Philippiens 1:29 ; Hébreux 12:1-2). À nouveau, c’est n’est pas par nos œuvres de justice qui nous sommes justifiés devant Dieu et sauvés de Sa colère (Tite 3:5 ; Psaume 130:3) ; c’est seulement par la foi (Romains 3:28, 4:5, 5:1 ; Galates 2:16, 3:8,11,24).
Les réformateurs et les protestants qui les suivirent enseignèrent que la foi en Christ et son sacrifice est le seul instrument pour notre justification. Leur slogan était : « Nous sommes sauvés par la foi seulement, mais pas par une foi qui est seule », puisque la vraie foi qui sauve est toujours accompagnée pas les œuvres (comparez Éphésiens 2 :8-9 et 2:10, Tite 3:5-7 et 3:8, Jacques 2:17).
Solus Christus
En outre, la Bible enseigne que nous sommes non seulement sauvés par grâce seulement, par la foi seulement, mais aussi par la foi en Christ seulement – Solus Christus. Tous les chemins mènent peut-être à Rome, mais tous les chemins ne mènent pas au Paradis. Jésus notre Maitre nous a averti :
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé… » (Jean 10:9), « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il n’y a ni plusieurs vérités, ni plusieurs portes, ni plusieurs chemins pour avoir la vie éternelle. Jésus est la porte, le chemin, la vérité, et la vie, « car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Il n’y a aucun autre intermédiaire humain entre nous et Dieu, aucun prêtre et aucun saint, « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme » (1 Timothée 2:5). Christ est le grand sacrificateur qui « peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).
Comprenant la suffisance de Christ pour nous sauver, le réformateur Jean Calvin écrivit dans son ouvrage intitulé l’Institution de la religion chrétienne : « [Christ] prit le châtiment sur Lui-même and porta le jugement dû aux pécheurs. Avec son propre sang il expia les péchés qui nous rendaient ennemis de Dieu and ce faisant Le satisfit […] nous regardons à Christ seul pour la faveur divine et l’amour paternel ! ».
Sola Scriptura
La première sola, Sola Scriptura, signifie que seule l'Écriture peut et doit diriger notre foi et notre pratique chrétienne. La doctrine du Sola Scriptura répond aux questions suivantes : Quelle est la source de la vérité spirituelle qu’il nous faut croire et pratiquer ? Qui a autorité dans l’Église ?
L’église catholique romaine répond qu’il y a trois autorités dans la vie du chrétien : (1) le pape, (2) la tradition de l’église (les écrits des saints catholiques et les conciles passés), et (3) la Bible. L’église catholique romaine enseigne que l’église catholique ainsi que le pape sont infaillibles et ne pèchent jamais, ils ne peuvent jamais errer et sont donc des guides supposés parfaits.
Voici ce que la Bible dit de la supposée infaillibilité des hommes formant la tradition catholique, y compris les papes (un concept anti-biblique puisque seul Christ est le chef de l’Église – Colossiens 1:18 ; Éphésiens 5:23) : « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3:4). En vérité, tous les hommes ont péchés (Romains 3:23 ; Ecclésiaste 7:20).
En revanche, Dieu nous enseigne par l’Écriture que Lui seul est l’autorité spirituelle et infaillible qui doit gouverner notre vie : « Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple » (Ésaïe 8:19b-20a).
Les protestants ayant compris cette vérité essentielle confessèrent une seule et absolue autorité : la Bible – Sola Scriptura. Ainsi, Luther accuse d’hérésies en défendant le vrai Évangile a fameusement dit en 1521 à la Diète de Worms :
« À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou clairement par la raison (car je ne me fie ni au Pape ni aux les conciles seulement, car on sait qu'ils se sont souvent trompés et se sont contredits), je suis lié par les Écritures que j'ai citées et ma conscience est captive à la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux rien renier, puisqu'il n'est ni sûr ni juste d'aller contre la conscience. Que Dieu m'aide. Amen ».
En effet, « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’Éternel « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance » Sa Personne dans Sa Parole (2 Pierre 1:3).
Soli Deo Gloria
Qui est responsable du salut des hommes ? Qui doit recevoir la gloire, l’homme, Dieu, ou les deux ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi des événements tragiques se produisent dans nos vies ? Pourquoi Dieu permet-il la présence du mal dans le monde ?
Toutes ces questions, et bien d’autres, ont leur réponse dans la dernière Sola : Soli Deo Gloria – À Dieu seul soit la gloire. Il est écrit : « Tout a été créé par [Dieu le Fils] et pour lui » (Colossiens 1:16b), ou encore : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).
Faisant partie de l’héritage de la Réforme, le Catéchisme protestant de Westminster publiée en 1648 commence par poser la question suivante : « Quel est le but suprême de l’homme ? », et y répond ainsi : « Le but suprême de l’homme est de glorifier Dieu et de l’aimer pour toujours »,[4] en citant trois passages bibliques à méditer (1 Corinthiens 10:31; Psaume 73:24-26; Jean 17:22,24).
Au regard du salut, le fait que ce soit par grâce que nous sommes sauvés par le moyen de la foi indépendamment de nos œuvres, nous est révélé « afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » pour Sa gloire (Éphésiens 2:8-10).
De plus, contrairement aux pratiques catholiques, la Bible nous enseigne donc de ne pas vénérer Marie, « les saints » (tous les chrétiens sont des saints selon la Bible – Éphésiens 1:1, Colossiens 1:2 ; Philippiens 1:1, etc), les icônes, ou tout autre idole. « À Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » (Jude 25).
Source: connaîtrepourvivre
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christophe76460 · 2 years
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LES 5 SOLAS DE LA RÉFORME
L'enseignement biblique sur le salut que ravivèrent les réformateurs durant la Réforme Protestante est aujourd’hui connu sous le nom des cinq Solas. Les cinq Solas (ou solae, du mot latin sola signifiant seul), sont cinq slogans latins sur le salut.
En réponse aux hérésies catholiques sur le salut, les protestants enseignèrent la simplicité de l’Évangile de Christ. Voyageons donc dans le temps pour découvrir les magnifiques Solas issues de la Réforme :
Sola Scriptura : Selon l’Écriture seule (notre foi est régie)
Sola Fide : Au moyen de la Foi seule (et non par les œuvres)
Sola Gratia : Par la Grâce seule (notre âme est sauvée)
Solus Christus : En Christ seul (et personne d’autre)
Soli Deo Gloria : Pour la Gloire de Dieu seul(car tout vient de Lui !)
Sola Scriptura
La première sola, Sola Scriptura, signifie que seule l'Écriture peut et doit diriger notre foi et notre pratique chrétienne. La doctrine du Sola Scriptura répond aux questions suivantes : Quelle est la source de la vérité spirituelle qu’il nous faut croire et pratiquer ? Qui a autorité dans l’Église ?
L’église catholique romaine répond qu’il y a trois autorités dans la vie du chrétien : (1) le pape, (2) la tradition de l’église (les écrits des saints catholiques et les conciles passés), et (3) la Bible. L’église catholique romaine enseigne que l’église catholique ainsi que le pape sont infaillibles et ne pèchent jamais, ils ne peuvent jamais errer et sont donc des guides supposés parfaits.
Voici ce que la Bible dit de la supposée infaillibilité des hommes formant la tradition catholique, y compris les papes (un concept anti-biblique puisque seul Christ est le chef de l’Église – Colossiens 1:18 ; Éphésiens 5:23) : « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3:4). En vérité, tous les hommes ont péchés (Romains 3:23 ; Ecclésiaste 7:20).
En revanche, Dieu nous enseigne par l’Écriture que Lui seul est l’autorité spirituelle et infaillible qui doit gouverner notre vie : « Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple » (Ésaïe 8:19b-20a).
Les protestants ayant compris cette vérité essentielle confessèrent une seule et absolue autorité : la Bible – Sola Scriptura. Ainsi, Luther accuse d’hérésies en défendant le vrai Évangile a fameusement dit en 1521 à la Diète de Worms :
« À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou clairement par la raison (car je ne me fie ni au Pape ni aux les conciles seulement, car on sait qu'ils se sont souvent trompés et se sont contredits), je suis lié par les Écritures que j'ai citées et ma conscience est captive à la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux rien renier, puisqu'il n'est ni sûr ni juste d'aller contre la conscience. Que Dieu m'aide. Amen ».[1]
En effet, « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’Éternel « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance » Sa Personne dans Sa Parole (2 Pierre 1:3).
Sola Fide
Sola Fide, d’autre part, résume un autre aspect de notre salut, à savoir qu’il est par la foi seulement : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).
Le salut est en effet une grâce divine qui se manifeste par le don de la foi que Dieu dispense aux élus (Actes 13:48 ; Romains 12:3 ; Philippiens 1:29 ; Hébreux 12:1-2). À nouveau, c’est n’est pas par nos œuvres de justice qui nous sommes justifiés devant Dieu et sauvés de Sa colère (Tite 3:5 ; Psaume 130:3) ; c’est seulement par la foi (Romains 3:28, 4:5, 5:1 ; Galates 2:16, 3:8,11,24).
Les réformateurs et les protestants qui les suivirent enseignèrent que la foi en Christ et son sacrifice est le seul instrument pour notre justification. Leur slogan était : « Nous sommes sauvés par la foi seulement, mais pas par une foi qui est seule », puisque la vraie foi qui sauve est toujours accompagnée pas les œuvres (comparez Éphésiens 2 :8-9 et 2:10, Tite 3:5-7 et 3:8, Jacques 2:17).
Sola Gratia
La doctrine du Sola Gratia signifie que le salut est par grâce seulement. L’église catholique enseignait au XVIème siècle, comme elle le fait encore aujourd’hui, que le salut dépend de la grâce de Dieu ainsi que des œuvres humaines.
Bien que les catholiques puissent argumentaient qu’ils croient que nous sommes sauvés par la foi et qu’ils obéissent à la Bible, si vous vous demandez ce que l’enseignement catholique répond à la question : Comment aller au paradis ? La réponse sera invariablement que c’est une grâce de Dieu mais aussi que le catholique doit mériter notre place en pratiquant de bonnes œuvres.
Or, la Bible enseigne que le salut est Sola Gratia, seulement par la grâce de Dieu sans dépendre des œuvres : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ […] l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3:23-24,28).
En effet, « si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre » (Romains 11:6 ; cf Tite 3:5). Contrairement aux hérésies de son temps, Martin Luther crut en la Parole et enseigna « [qu’en] vérité, donc, nous sommes sauvés par seule grâce, sans les œuvres ou d’autres mérites ».[2]
La Bible ne laisse en effet aucune place aux mérites humains dans la cause du salut qui est seulement une grâce et une faveur imméritée de Dieu : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1:7).
Solus Christus
En outre, la Bible enseigne que nous sommes non seulement sauvés par grâce seulement, par la foi seulement, mais aussi par la foi en Christ seulement – Solus Christus. Tous les chemins mènent peut-être à Rome, mais tous les chemins ne mènent pas au Paradis. Jésus notre Maitre nous a averti :
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé… » (Jean 10:9), « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il n’y a ni plusieurs vérités, ni plusieurs portes, ni plusieurs chemins pour avoir la vie éternelle. Jésus est la porte, le chemin, la vérité, et la vie, « car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Il n’y a aucun autre intermédiaire humain entre nous et Dieu, aucun prêtre et aucun saint, « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme » (1 Timothée 2:5). Christ est le grand sacrificateur qui « peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).
Comprenant la suffisance de Christ pour nous sauver, le réformateur Jean Calvin écrivit dans son ouvrage intitulé l’Institution de la religion chrétienne : « [Christ] prit le châtiment sur Lui-même and porta le jugement dû aux pécheurs. Avec son propre sang il expia les péchés qui nous rendaient ennemis de Dieu and ce faisant Le satisfit […] nous regardons à Christ seul pour la faveur divine et l’amour paternel ! ».[3]
Soli Deo Gloria
Qui est responsable du salut des hommes ? Qui doit recevoir la gloire, l’homme, Dieu, ou les deux ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi des événements tragiques se produisent dans nos vies ? Pourquoi Dieu permet-il la présence du mal dans le monde ?
Toutes ces questions, et bien d’autres, ont leur réponse dans la dernière Sola : Soli Deo Gloria – À Dieu seul soit la gloire. Il est écrit : « Tout a été créé par [Dieu le Fils] et pour lui » (Colossiens 1:16b), ou encore : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).
Faisant partie de l’héritage de la Réforme, le Catéchisme protestant de Westminster publiée en 1648 commence par poser la question suivante : « Quel est le but suprême de l’homme ? », et y répond ainsi : « Le but suprême de l’homme est de glorifier Dieu et de l’aimer pour toujours »,[4] en citant trois passages bibliques à méditer (1 Corinthiens 10:31; Psaume 73:24-26; Jean 17:22,24).
Au regard du salut, le fait que ce soit par grâce que nous sommes sauvés par le moyen de la foi indépendamment de nos œuvres, nous est révélé « afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » pour Sa gloire (Éphésiens 2:8-10).
De plus, contrairement aux pratiques catholiques, la Bible nous enseigne donc de ne pas vénérer Marie, « les saints » (tous les chrétiens sont des saints selon la Bible – Éphésiens 1:1, Colossiens 1:2 ; Philippiens 1:1, etc), les icônes, ou tout autre idole. « À Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » (Jude 25).
Conclusion : le salut du début à la fin dans les Solas
Dieu nous a révélé comment être sauvé de nos péchés par l’Écriture seulement (Sola Scriptura) et Sa Parole doit régner suprêmement sur notre foi et notre pratique de la vie chrétienne. Cette fondation retrouvée par les réformateurs renversa les hérésies catholiques romaines sur le salut.
La Parole nous enseigne alors que nous sommes sauvés par grâce seulement (Sola Gratia), par la foi seulement (Sola Fide), en Christ seulement (Solus Christus), pour vivre à la gloire de Dieu seulement (Soli Deo Gloria).
« En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé […] En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:4-6, 13-14).
Source: ConnaîtrePourVivre
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darksunrising · 4 years
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As promised, Carmilla in her Ren Faire outfit ! The background killed me dead, but it was fun !
I’ll get to work on the next chapters, and you’re in for a little surprise ;)
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christophe76460 · 2 years
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LES 5 SOLAS DE LA RÉFORME
L'enseignement biblique sur le salut que ravivèrent les réformateurs durant la Réforme Protestante est aujourd’hui connu sous le nom des cinq Solas. Les cinq Solas (ou solae, du mot latin sola signifiant seul), sont cinq slogans latins sur le salut.
En réponse aux hérésies catholiques sur le salut, les protestants enseignèrent la simplicité de l’Évangile de Christ. Voyageons donc dans le temps pour découvrir les magnifiques Solas issues de la Réforme :
Sola Scriptura : Selon l’Écriture seule (notre foi est régie)
Sola Fide : Au moyen de la Foi seule (et non par les œuvres)
Sola Gratia : Par la Grâce seule (notre âme est sauvée)
Solus Christus : En Christ seul (et personne d’autre)
Soli Deo Gloria : Pour la Gloire de Dieu seul(car tout vient de Lui !)
Sola Scriptura
La première sola, Sola Scriptura, signifie que seule l'Écriture peut et doit diriger notre foi et notre pratique chrétienne. La doctrine du Sola Scriptura répond aux questions suivantes : Quelle est la source de la vérité spirituelle qu’il nous faut croire et pratiquer ? Qui a autorité dans l’Église ?
L’église catholique romaine répond qu’il y a trois autorités dans la vie du chrétien : (1) le pape, (2) la tradition de l’église (les écrits des saints catholiques et les conciles passés), et (3) la Bible. L’église catholique romaine enseigne que l’église catholique ainsi que le pape sont infaillibles et ne pèchent jamais, ils ne peuvent jamais errer et sont donc des guides supposés parfaits.
Voici ce que la Bible dit de la supposée infaillibilité des hommes formant la tradition catholique, y compris les papes (un concept anti-biblique puisque seul Christ est le chef de l’Église – Colossiens 1:18 ; Éphésiens 5:23) : « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3:4). En vérité, tous les hommes ont péchés (Romains 3:23 ; Ecclésiaste 7:20).
En revanche, Dieu nous enseigne par l’Écriture que Lui seul est l’autorité spirituelle et infaillible qui doit gouverner notre vie : « Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple » (Ésaïe 8:19b-20a).
Les protestants ayant compris cette vérité essentielle confessèrent une seule et absolue autorité : la Bible – Sola Scriptura. Ainsi, Luther accuse d’hérésies en défendant le vrai Évangile a fameusement dit en 1521 à la Diète de Worms :
« À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou clairement par la raison (car je ne me fie ni au Pape ni aux les conciles seulement, car on sait qu'ils se sont souvent trompés et se sont contredits), je suis lié par les Écritures que j'ai citées et ma conscience est captive à la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux rien renier, puisqu'il n'est ni sûr ni juste d'aller contre la conscience. Que Dieu m'aide. Amen ».[1]
En effet, « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’Éternel « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance » Sa Personne dans Sa Parole (2 Pierre 1:3).
Sola Fide
Sola Fide, d’autre part, résume un autre aspect de notre salut, à savoir qu’il est par la foi seulement : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).
Le salut est en effet une grâce divine qui se manifeste par le don de la foi que Dieu dispense aux élus (Actes 13:48 ; Romains 12:3 ; Philippiens 1:29 ; Hébreux 12:1-2). À nouveau, c’est n’est pas par nos œuvres de justice qui nous sommes justifiés devant Dieu et sauvés de Sa colère (Tite 3:5 ; Psaume 130:3) ; c’est seulement par la foi (Romains 3:28, 4:5, 5:1 ; Galates 2:16, 3:8,11,24).
Les réformateurs et les protestants qui les suivirent enseignèrent que la foi en Christ et son sacrifice est le seul instrument pour notre justification. Leur slogan était : « Nous sommes sauvés par la foi seulement, mais pas par une foi qui est seule », puisque la vraie foi qui sauve est toujours accompagnée pas les œuvres (comparez Éphésiens 2 :8-9 et 2:10, Tite 3:5-7 et 3:8, Jacques 2:17).
Sola Gratia
La doctrine du Sola Gratia signifie que le salut est par grâce seulement. L’église catholique enseignait au XVIème siècle, comme elle le fait encore aujourd’hui, que le salut dépend de la grâce de Dieu ainsi que des œuvres humaines.
Bien que les catholiques puissent argumentaient qu’ils croient que nous sommes sauvés par la foi et qu’ils obéissent à la Bible, si vous vous demandez ce que l’enseignement catholique répond à la question : Comment aller au paradis ? La réponse sera invariablement que c’est une grâce de Dieu mais aussi que le catholique doit mériter notre place en pratiquant de bonnes œuvres.
Or, la Bible enseigne que le salut est Sola Gratia, seulement par la grâce de Dieu sans dépendre des œuvres : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ […] l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3:23-24,28).
En effet, « si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre » (Romains 11:6 ; cf Tite 3:5). Contrairement aux hérésies de son temps, Martin Luther crut en la Parole et enseigna « [qu’en] vérité, donc, nous sommes sauvés par seule grâce, sans les œuvres ou d’autres mérites ».[2]
La Bible ne laisse en effet aucune place aux mérites humains dans la cause du salut qui est seulement une grâce et une faveur imméritée de Dieu : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1:7).
Solus Christus
En outre, la Bible enseigne que nous sommes non seulement sauvés par grâce seulement, par la foi seulement, mais aussi par la foi en Christ seulement – Solus Christus. Tous les chemins mènent peut-être à Rome, mais tous les chemins ne mènent pas au Paradis. Jésus notre Maitre nous a averti :
« Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé… » (Jean 10:9), « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il n’y a ni plusieurs vérités, ni plusieurs portes, ni plusieurs chemins pour avoir la vie éternelle. Jésus est la porte, le chemin, la vérité, et la vie, « car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Il n’y a aucun autre intermédiaire humain entre nous et Dieu, aucun prêtre et aucun saint, « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme » (1 Timothée 2:5). Christ est le grand sacrificateur qui « peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).
Comprenant la suffisance de Christ pour nous sauver, le réformateur Jean Calvin écrivit dans son ouvrage intitulé l’Institution de la religion chrétienne : « [Christ] prit le châtiment sur Lui-même and porta le jugement dû aux pécheurs. Avec son propre sang il expia les péchés qui nous rendaient ennemis de Dieu and ce faisant Le satisfit […] nous regardons à Christ seul pour la faveur divine et l’amour paternel ! ».[3]
Soli Deo Gloria
Qui est responsable du salut des hommes ? Qui doit recevoir la gloire, l’homme, Dieu, ou les deux ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi des événements tragiques se produisent dans nos vies ? Pourquoi Dieu permet-il la présence du mal dans le monde ?
Toutes ces questions, et bien d’autres, ont leur réponse dans la dernière Sola : Soli Deo Gloria – À Dieu seul soit la gloire. Il est écrit : « Tout a été créé par [Dieu le Fils] et pour lui » (Colossiens 1:16b), ou encore : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).
Faisant partie de l’héritage de la Réforme, le Catéchisme protestant de Westminster publiée en 1648 commence par poser la question suivante : « Quel est le but suprême de l’homme ? », et y répond ainsi : « Le but suprême de l’homme est de glorifier Dieu et de l’aimer pour toujours »,[4] en citant trois passages bibliques à méditer (1 Corinthiens 10:31; Psaume 73:24-26; Jean 17:22,24).
Au regard du salut, le fait que ce soit par grâce que nous sommes sauvés par le moyen de la foi indépendamment de nos œuvres, nous est révélé « afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » pour Sa gloire (Éphésiens 2:8-10).
De plus, contrairement aux pratiques catholiques, la Bible nous enseigne donc de ne pas vénérer Marie, « les saints » (tous les chrétiens sont des saints selon la Bible – Éphésiens 1:1, Colossiens 1:2 ; Philippiens 1:1, etc), les icônes, ou tout autre idole. « À Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » (Jude 25).
Conclusion : le salut du début à la fin dans les Solas
Dieu nous a révélé comment être sauvé de nos péchés par l’Écriture seulement (Sola Scriptura) et Sa Parole doit régner suprêmement sur notre foi et notre pratique de la vie chrétienne. Cette fondation retrouvée par les réformateurs renversa les hérésies catholiques romaines sur le salut.
La Parole nous enseigne alors que nous sommes sauvés par grâce seulement (Sola Gratia), par la foi seulement (Sola Fide), en Christ seulement (Solus Christus), pour vivre à la gloire de Dieu seulement (Soli Deo Gloria).
« En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé […] En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:4-6, 13-14).
Source: ConnaîtrePourVivre
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rastronomicals · 6 years
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2:54 PM EST January 13, 2018:
Jozef Van Wissem & SQÜRL - "Sola Gratia (Part 1)\" From the Soundtrack album Only Lovers Left Alive (April 2014)
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File under: Vampire Blues
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