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#Stéphanie Chaillou
prosedumonde · 10 months
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anaisbahadi · 4 years
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Il me semblait que le défaut majeur pour un homme ou une femme, c’était le mensonge. Mentir aux autres, mais se mentir à soi surtout. Ne pas oser se voir. S’éviter. Faire comme si l’on pouvait effacer la réalité, prétendre qu’elle n’existait pas.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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bibliocroze · 4 years
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Une page au hasard (extrait 52)
“Je les observais avec prudence. Les anciens et les nouveaux. Ceux de mon village et les autres, ceux que je ne connaissais pas.
Je les observais.
Il y avait ceux qui se battaient dans la cour, pendant la récréation. Ceux qui crachaient et juraient. Les grands, qui étaient en troisième. Ils avaient un duvet au-dessus des lèvres, fumaient en cachette et roulaient en mobylette. Il y avait les filles qui embrassaient les garçons. Celles qui avaient un amoureux, et tout le monde le savait dans le collège. On parlait d’eux comme s’ils étaient déjà en couple, une chose publique. Celles qui avaient de gros seins et qui étaient dispensées de sport. Ou encore celles dont on se moquait, parce qu’elles étaient laides ou trop lentes, un peu idiotes.”
page 56
Un jour d’été que rien ne distinguait / Stéphanie Chaillou. Notabilia, 2020.
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indomesticable · 3 years
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Ça se passe comme ça sur le visage de ma mère, ce jour-là, dans la cuisine. Les larmes coulent de ses yeux mécaniquement. Sans bruit. Sans émotion. Comme s’il s’agissait seulement pour elles - les larmes - de tomber, se déverser, réguler un trop-plein, quelque chose qu’il faut vider.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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raffaelapflueger · 6 years
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Les voix de Stéphanie Chaillou, Laurent Sauvage et Julien Gosselin à l’unisson - Club de Mediapart
Les voix de Stéphanie Chaillou, Laurent Sauvage et Julien Gosselin à l’unisson - Club de Mediapart bit.ly/…
https://raffaelapflueger.com/home/web01001/public_html/cli/29-news/theatre-2018/14597-les-voix-de-stephanie-chaillou-laurent-sauvage-et-julien-gosselin-a-l-unisson-club-de-mediapart.html
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jdtortil · 6 years
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Julien Gosselin nous donne un formidable coup de poing avec Le Père d’après l’Homme Incertain de Stéphanie Chaillou : un monologue puissant et dérangeant magnifiquement interprété par Laurent Sauvage A voir..... #mc93 #festivaldautomne #theatre #juliengosselin #lepere #stepahniechaillou #weloveart (à MC93) https://www.instagram.com/p/Bnw7IN_BO0Y/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1izcgduxmohpx
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andthewinneris23 · 7 years
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22 e cérémonie des prix lumières
Meilleur film
Elle de Paul Verhoeven, produit par Saïd Ben Saïd et Michel Merkt
La Mort de Louis XIV de Albert Serra, produit par Thierry Lounas
Nocturama de Bertrand Bonello, produit par Edouard Weil et Alice Girard
Les Ogres de Léa Fehner, produit par Philippe Liégeois
Rester vertical' de Alain Guiraudie, produit par Sylvie Pialat et Benoît Quainon
Une vie de Stéphane Brizé, produit par Miléna Poylo et Gilles Sacuto
Meilleur réalisateur
Paul Verhoeven pour Elle
Bertrand Bonello pour Nocturama
Stéphane Brizé pour Une vie
Léa Fehner pour Les Ogres
Alain Guiraudie pour Rester vertical
Albert Serra pour La Mort de Louis XIV
Meilleur acteur
Jean-Pierre Léaud pour le rôle de Louis XIV dans La Mort de Louis XIV
Pierre Deladonchamps pour le rôle de Mathieu dans Le Fils de Jean
Gérard Depardieu pour le rôle de l'homme dans The End
Nicolas Duvauchelle pour le rôle de Eddie dans Je ne suis pas un salaud
Omar Sy pour le rôle de Rafael Padilla et James Thiérrée pour le rôle de George Foottit dans Chocolat
Gaspard Ulliel pour le rôle de Louis dans Juste la fin du monde
Meilleure actrice
Isabelle Huppert pour le rôle de Michèle Leblanc dans Elle
Judith Chemla pour le rôle de Jeanne Le Perthuis des Vauds dans Une vie
Marion Cotillard pour le rôle de Gabrielle dans Mal de pierres
Virginie Efira pour le rôle de Victoria Spick dans Victoria
Sidse Babett Knudsen pour le rôle d'Irène Frachon dans La Fille de Brest
Soko pour le rôle de Loïe Fuller dans La Danseuse
Meilleur espoir masculin
Damien Bonnard dans Rester vertical
Corentin Fila et Kacey Mottet Klein dans Quand on a 17 ans
Finnegan Oldfield dans Bang Gang
Toki Pilioko dans Mercenaire
Sadek dans Tour de France
Niels Schneider dans Diamant noir
Meilleur espoir féminin
Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena dans Divines
Paula Beer dans Frantz
Lily-Rose Depp dans La Danseuse
Manal Issa dans Peur de rien
Naomi Amarger et Noémie Merlant dans Le ciel attendra
Raph dans Ma Loute
Meilleur scénario
Ma vie de Courgette – Céline Sciamma
Elle – David Birke
Les Ogres – Léa Fehner, Catherine Paillé et Brigitte Sy
Le ciel attendra – Émilie Frèche et Marie-Castille Mention-Schaar
Rester vertical – Alain Guiraudie
Frantz – François Ozon
Meilleur film francophone hors de France
Hedi, un vent de liberté de Mohamed Ben Attia Tunisie Belgique
Belgica de Felix Van Groeningen Belgique
La Fille inconnue de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne Belgique
Juste la fin du monde de Xavier Dolan Canada
Mimosas : La Voie de l'Atlas de Oliver Laxe Maroc Espagne Qatar
Les Premiers, les Derniers de Bouli Lanners Belgique
Prix Heike Hurst du meilleur premier film
Divines de Houda Benyamina
Apnée de Jean-Christophe Meurisse
La Danseuse de Stéphanie Di Giusto
Diamant noir de Arthur Harari
Gorge Coeur Ventre de Maud Alpi
Mercenaire de Sacha Wolff
Prix de la meilleure photographie
Jonathan Ricquebourg pour La Mort de Louis XIV
Christophe Beaucarne pour Mal de pierres
Benoît Debie pour La Danseuse
Antoine Héberlé pour Une vie
Léo Hinstin pour Nocturama
Pascal Marti pour Frantz
Prix de la meilleure musique
Ibrahim Maalouf pour Dans les forêts de Sibérie
Sophie Hunger pour Ma vie de Courgette
Laurent Perez del Mar pour La Tortue rouge
Robin Coudert pour Planetarium
Philippe Rombi pour Frantz
Gabriel Yared pour Juste la fin du monde
Prix du meilleur documentaire
Voyage à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier
Le Bois dont les rêves sont faits de Claire Simon
Dernières nouvelles du cosmos de Julie Bertuccelli
Merci Patron ! de François Ruffin
La Sociologue et l'Ourson de Etienne Chaillou et Mathias Théry
Swagger de Olivier Babinet
Prix du meilleur film d'animation
Ma vie de Courgette de Claude Barras
La Jeune Fille sans mains de Sébastien Laudenbach
Louise en hiver de Jean-François Laguionie
La Tortue Rouge de Michael Dudok de Wit
Tout en haut du monde de Rémi Chayé
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ael59 · 8 years
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Alice ou le choix des armes
Alice ou le choix des armes
Quatrième de couverture : Dans une prose hypnotique, Alice ou le choix des armes inventorie les faits, les motifs et les conséquences de la violence au travail. “Quand j’interroge Alice Delcourt, le premier jour, elle me dit qu’elle ne sait pas vraiment comment ça a commencé. Par quoi. Si c’est un agacement particulier qui s’est produit soudain et qui a tout déclenché. Ou autre chose.” Un homme,…
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prosedumonde · 1 year
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Retrouvez mon avis sur Un jour d’été que rien ne distinguait de Stéphanie Chaillou ! 
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prosedumonde · 4 years
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Il me semblait que le défaut majeur pour un homme ou une femme, c’était le mensonge. Mentir aux autres, mais se mentir à soi surtout. Ne pas oser se voir. S’éviter. Faire comme si l’on pouvait effacer la réalité, prétendre qu’elle n’existait pas.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 4 years
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J’aimais apprendre, lire des livres, découvrir des idées. Mais, surtout, j’aimais l’intelligence. Je mettais l’intelligence en avant. Au-dessus du reste, de tout le reste. Pas seulement le savoir, mais l’intelligence. Avoir une idée de ce qui se passe en soi. À l’intérieur de soi. Ne pas suivre l’opinion majoritaire. Questionner les pensées qui arrangent. Ne pas se leurrer. S’efforcer de regarder les choses en face.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 4 years
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Je me souviens que c’était surtout ça qui se passait, quand j’étais enfant. Cette chose-là que je percevais. Leur détresse. Leur peine. Les difficultés qu’ils rencontraient et qu’ils s’efforçaient de nous cacher. Ces sentiments qui floutaient leurs yeux. Comme si une vie se passait à l’intérieur d’eux. Qu’une histoire se prolongeait en eux.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait 
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prosedumonde · 4 years
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Je ne vivrais pas cette tristesse, cet abandon. Je ne me laisserais pas enserrer par le désarroi. La réalité ne me ferait pas ce que je voyais qu’elle faisait aux autres, aux adultes, à mes parents. Je ne serais ni pauvre, ni triste, ni résignée.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 4 years
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Une sorte d’usure généralisée. Usure des corps, des sentiments. Usure des gestes, des horizons. Usure des matériaux.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 4 years
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Avec leurs mots [ceux de Flaubert, Ionesco, Beckett], ils parvenaient à nommer ce qui m’agitait, ces mouvements de fond, remous souterrains, que je n’identifiais pas, mais que je soupçonnais pourtant et dont je voyais soudain la trace inscrite, indélébile, sur la page.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 4 years
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Ça se passe comme ça sur le visage de ma mère, ce jour-là, dans la cuisine. Les larmes coulent de ses yeux mécaniquement. Sans bruit. Sans émotion. Comme s’il s’agissait seulement pour elles – les larmes – de tomber, se déverser, réguler un trop-plein, quelque chose qu’il faut vider.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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