#Waipu gorge

[polwarth]

Piroa Falls

[mysteriis-moon666]

RETURN TO THE ABYSS WITH SUFFO

« Aucun arbre ne peut pousser jusqu'au ciel si ses racines ne descendent pas jusqu'en enfer. » Carl Gustav Jung

Le 28 janvier 2024, le film du dimanche soir était bien craspec, le tout pour une soirée copieuse en torgnole sonique…au Rex, organisé par Noiser, made in Tolosa.

Notre trio composé de Waz, Caro et oim finira totalement asphyxié, rôti, écrasé, tranché, et à chaque groupe une violence sonique singulière de death metAl s’est répandu goulûment, inexorablement, avec tout ce magma de riffs, rythmiques de fonte, ces chants de gorge raclant le gore dans les cavernes brutales, et tous ses solis qui finissent en feux de bengale, venant mourir leur sonorité dans le confins des cieux de l’enfer !

Toulouse comme toutes les métropoles ne cesse de se transformer, quand tu viens de province c’est d’un chiant, et à la fois, comme pour tout, rien n’est immuable. Oui et à la fois, il y a de la loyauté à certaines saveurs que le temps ne peut alterner, effacer. Souviens-toi de la première secousse de death metal que tu as entendu, révolutionnaire nan ? Quel chaos ! ça dure encore, et cette fascination pour cette musique tu n’en démords pas au point d’être présent pour cette soirée. Nous nous déplacions dans le corridor qui mène à la salle, dans un coin du merch nous zieutons vite fait. Dans la salle les visages avaient une pâleur mortuaire tout en employant un langage non-discriminant, il y a plusieurs générations, fils du metal, sacrifiée, modèle trendy, virtuelle. Pour savoir laquelle c’est facile, quand une personne te répond « quoi ? » et que tu lui réponds « feur » c’est que tu es de la génération X et Y, si tu dis « coubé » c’est Millennials.

Es-tu prêt au sacrifice suprême ?

Kickoff ✘ ORGANECTOMY

Vasectomy ça les filles connaissent bien, mais quand est-il d’Organectomy ? Quatuor de Nouvelle-Zélande qui existe depuis 2010. Leur terrain de jeu c’est du slam death, lent, profond, avec du groove, un chant de gorge hypra caverneux. Apparemment le chanteur ne connaît pas le vicks, fluidifiant bronchique pour toux grasse, je dis ça pour t’aider mec si tu te retrouves devant le guichet pour commander du pop-corn au cinoche de Fenouillet.

Ce soir c’est la cuisine des mousquetaires avec les kiwis, Maïté est au haut fourneau façon Jonah Lomu et la métallurgie sonique est épaisse, grasse, mais grasseeeeeeeeeeeeeee, et lourrrrrrrrrrrrrrde, pit#n ! C’est simple, les enceintes ont dégorgé des breaks mi-tempo hyper groovy, bien fat, claquants des riffs accrocheurs et brutaux à souhait, un régal, miam, miam.

Pour les lyrics, il fallait pencher la tête sur le côté comme un bisounours, et humecter à tâtons plus que déchiffrer les hiéroglyphes lardés (et en plus pas de vicks je te le remémore).

Les mots que tu ne dis pas, tu les ravales sans cesse, tu ne les digères jamais, tu les gardes dans ta bouche. Dans l’univers du death, grind, tout sortira, d’un jet. Après il faut le recevoir hein ! Le death et le grind ont cette particularité. C’est un peu ce gars qui t’avoue tout ce qui se passe dans son cosmos cérébral avec un sourire malicieux, et dans ses iris tu peux voir un sanatorium psychiatrique à ciel ouvert. Inutile de juger, l’essentiel de cet art, de cette culture, est relative à une seule question : Pourquoi se restreindre ?

Dans son final le groupe déploie la fibre maori metal, entre Alien Weaponry (Originaire de Waipu, en Nouvelle-Zélande) et le « Roots » de Sepultura (brasil), et c’était cool, ce truc dans le groove et la rythmique que j’avais vu apparaître était beaucoup plus significatif sur ce dernier titre. Une babydoll s’accordait un headbangding féroce aussi hardcore que son regard sur le pit, pendant qu’une bande au bras tout tatoués déclenchait un mosh pit final. L’encre du tattoo nous oblige à divulguer des fragments d’existence, les rythmes de certains cœurs, des regards qui s’éclipsent du monde, à cet instant où bascule l’émoi de son enveloppe terrestre et sa pleine réalisation avec le cosmos.

Sinon leur discographie est très succincte, un premier album éponyme en 2017 et pis c’est tout, que tu ne retrouves même pas au merch, j’ai posé la question, pas de CD pas de vinyle, nada, que des t-shirts, du coup en soutien, et bien j’ai pris un t-shirt, moche.

Attention si vous allez voir ce groupe de death metal.

Mais pourquoi ???

Parce qu’il file de l’herpesss !! Il a dégazé son death bien gras après un week-end certainement passé dans le lauragais et notamment à Castelnaudary, réputé pour son plat méridional, le cassoulet. Tiens sens-tu ce picotement au coin des lèvres ?

Ah ouaieeee, chouette de l’herpès !

Fumble ✘ SANGUISUGABOGG

Leur nom n’est pas plus illisible que ceux d’un groupe de black metal lambda (pas lambada hein). Sanguisugabogg c’est du Death lourd et moderne, ce soir-là nous attendions uniquement la caisse claire. Style Matts Wilander contre Ivan Lendl en fond de court mais en accéléré façon woody woodpecker (tu l’entends son air moqueur bien chiant au woody ? j’espère bien).

L’anagramme d’Axl Rose est oral sex, celui de SANGUISUGABOGG si on enlève 3 voyelles et que l’on rajoute 2 consommes ça fait : Citron en feu ; comme l’un des 2 gratteux. Le son des guitares étant noyé dans un nuage très peu audible, il s’avère totalement regrettable pour apprécier les ricains. L’équilibrage des séquences sonores, l’ingé son n’a pas capté. Toutefois, la jeunesse venu en nombre a apprécié grandement la souplesse du mouvement, le jeu de jambe altier de Sanguisugabogg. Notre bande resta assez dubitative du rendu initial, nous nous retournons à de nombreuses reprises derrière la console, tant la définition du son nous parait disgracieuse. Sinon ça blaste, ça tartine, mais ce n’est pas épais, pas gras du tout, la poutrelle tant attendu ne viendra pas, c’est-à-dire que le son est tellement réduit que c’en est ridicule. Je n’ai aucune aversion pour le groupe à la mode. L'on conservera dans le sel quelques étreintes fugaces dans sa chair de ce set et ce qu’il y avait de plus obscur pour s'éclairer. Le chanteur est taillé à la salle de muscu, massif biceps, épaules larges, chant puissant et encrassé. Ced Davis à la gratte mouline vaillamment mais nous n’entendons pas les émoluments de son riffing qui est puissant sur disque. Je le regrette fortement mais le set stagne dans le brouillon, en pelotes d'anagramme dans le froid et notre dépit éternel. Les thèmes abordent le gore, les drogues, la perversion et l’anti-autorité. Devant je constate que le groupe plonge son auditoire dans un trou noir bien gore, déclamant sa faux mortuaire telle une expiration transformant l'espace-temps en un puits de néant, capable d'avaler tous les atomes de tous les temps. La musique live met indistinctement en communion avec les autres tout en étant jumelé à la houle de l’oubli.

J’étais très étonné de voir autant de jeunes, et ils étaient venus pour Sanguisugabogg nul doute. Après ils ont aimé Enterprise Earth et pris une déculottée nucléaire avec Suffo, même si certains sont partis avant la fin, groogy !

Set list

Black Market Vasectomy

Face Ripped Off

Pissed

A Lesson in Savagery

Mortal Admonishment

Necrosexual Deviant

Dragged By a Truck

Dead as Shit

Dans le rayon vieillerie moitié siècle, nous croisons son imminence Carlos el christo de Mazamet et sans la chemise à fleur, Guy coroner et Nathalie bolt thrower anciennement Albigeois, et Gratte napalm death ancien Carcassonnais. Toujours cool de tcharer avec les ami.es !

First down ✘ENTERPRISE EARTH

L’enfer venait à nous, dans une épaisseur de brume paisible, de froid sépulcral et d’hémoglobine sonique veineuse, avec le rampement d’un reptile attentif. Enterprise Earth prenait la scène avec son mélange de fioul death, de rouge thrashy, d’essence Heavy. Est-ce du crossover ? C’est du moins une forme de plusieurs styles en copulation mise en portion pour sculpter des titres de Deathcore façon star trek. Mais Capitaine kirk quelle est votre connaissance du trou noir death metOl ? et la réponse sera : un death metal global, je suis Galactus, je gobe tout et tout devient malström de tous les univers, qu’il soit trekkie, marvel, Dc Comics, Pif gadget…

Formé en 2014, ne subsiste que le guitariste Gabe Mangold présent depuis 2017, le chanteur Dan Watson s’étant retiré en 2022, plus aucuns membres originaux. Le contenu actuel persiste à aligner une variation musicale qui englobe, malaxe, duplicate pour que chacun, avec sa culture, y retrouve ses petits. Le set n’est pas du tout monochrome, c’est un mix de dj Meshuggah, The Acacia Strain, Pantera. Je ne connaissais pas ce groupe, c’est une surprise, assez bonne. Leurs solos heavy ont retenu mon attention, un côté Accept, bien vif, cartouchière inclue. Autant c'est bien d'avoir des surprises musicales, autant je crois qu'elles ne sont qu'une vaste chasse aux trésors perpétuelle, que le mélomane recherche dans sa quête de sensations quotidiennes. Leur set était cool, le public a planté sa semence nucléaire dans la terre du groupe, une germination dans les années prochaines devrait portée ces fruits. Les jeunes ont fait des circle pit, un peu de slam-diving, ça puait le coulis de sueur et les hormones de croissance post-ado, bouton de sébum inclus. Mention spéciale au chanteur et son excellente fragmentation vocale, avec un grain à double épaisseur, en plus de distiller une réelle bonne énergie dans le pit. Ce groupe a été déterminé, capable de s’enfoncer un compas dans l’œil s’il avait fallu.

Nous arrivions au platas de résistance, avec au menu de cette éternité, une fournaise sur son lit de gémissements, le brasier avec sa rivière de souffrance, le feu ardent et son briseur d’os, et pour rafraîchissement, vos propres larmes.

Touchdown ✘ SUFFOCATION

Premier groupe de Brutal Death formé en 1988 à New York, les vétérans ne reposent nullement leur suaire musical sur la confiance aveugle de son public. D’ailleurs le line-up est remanié et la jeunesse s’affiche sur scène, Terrance Hobbs est l’unique rescapé, et il n’a rien perdu, tant il va satelliser ses solos et riffing dans la stratosphère. Le dernier passage à Toulouse de Suffo avait détruit les cervicales au @feu le Connexion Live, avec en levée de rideau macabre le groupe Kharkov dont Waz est guitariste.

Ricky Myers au chant est impressionnant de punch, de force et de déflagration, que le groupe suit au micron de seconde, techniquement c’est absolument imparable, l’on ne parle pas de claque, de mandale, mais d’un choc névralgique. Le batteur est une pieuvre, le bassiste est fléau de ligne, et le second guitariste une version death de Kerring King.

MAIS COMMENT FONT CES GARS POUR JOUER DES TITRES AVEC AUTANT DE VARIATIONS, DE CONTRASTES, etc…???

En 2 titres c’est plié, tout le monde est infesté, un suffo et au lit, bonne nuit les petits, pour des cauchemars agités à se faire fracasser la tronche, nuque brisée incluse. D’ailleurs dans le pit le gars au physique d’armoire normande en gaïac de Guadeloupe (c’est le bois le plus dense du monde avec une densité de 1,30 par m3, ce qui signifie qu'il ne flotte pas mais qu'il coule, le con) à pratiquer des mornifles sur des gaziers cotons-tiges pratiquant le jeune intermittent.

Dans les cendres, dans l'éclatement, dans le cratère, nous avons traîné dans le fiel et la lave de Suffocation. Le groupe perçait les tympans renfermant sa nuit en donnant l'impression de nous plonger dans une obscurité opaque au milieu d'un cri rauque, telle une lave incandescente. Le petit plus, un chouia de volume sonore aurait été préférable pour se faire transpercer ou transplanter les omoplates à la place de la mâchoire. Je ne mets même plus de bouchons de protection, les faux-plafonds qui s’écroulent, les amplis à 11 s’est terminé alors ?

Le dernier opus de Suffo « Hymns From The Apocrypha » est sorti via Nuclear Blast le 3 Novembre 2023, c’est un pavé sanguinolent, compact, un bélier de technicité, de bravoure, et Suffo en a délivré le suc et la massue. Juste sur notre gauche un petit moustachu en version Rudi Voller au Wacken se trémoussait possédé par je ne sais quel dieu des profondeurs. Heyyyy vous avez capté depuis le début de ce report les ref au fin 80’s/90’s j’espère bien (coup de coude dans les hanches). Ce gars s’est défoncé la nuque avec un tel engouement qu’il a dû avoir un hérisson bourru dans la pigne le lendemain ! Dans le fight des jeunes gens glabres du pit il ne fallait pas y mettre ta carcasse à leur portée de main, j’aurais rajouté du savon surtout. Le public était relié selon plusieurs mouvements en artère, et de ces entrechocs veineux renvoyaient un va et vient émotif incessant de la scène à la fosse comme relié à la main Luciférienne, loge maçonnique New-Yorkaise. Sur scène ça a dépiauté sauvagement, ce fut d’une violence peu commune, si ce groupe était un médicament, se serait un laxatif cathartique en suffositoire, fa f’est fur !

Pour ce final et ce set il fallait passer au crible la folie, dépasser la ligne de confort, suivre le chemin des abysses. Ce qui comptait le plus dans cette folle nuit déchirée, c’était la façon dont nous pouvions traverser le feu vers le nirvana des enfers…et putain nous y étions, ivres de jouir de ce fracas éternel d’une musique avec laquelle nous nous sommes bâtis et mûrissons encore.

Set List

Seraphim Enslavement

Cataclysmic Purification

Breeding the Spawn

Dim Veil of Obscurity

Pierced From Within

Funeral Inception

Perpetual Deception

Effigy of the Forgotten

Catatonia

Hymns From the Apocrypha

Liege of Inveracity (avec le feat de Devin Swank Sanguisugabogg)

Infecting the Crypts

Bind Torture Kill

Suffocation a été monstrueux, saignant, techniquement insupportable tellement qu’il est hors normes, hors-jeu, merci qui ? Merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, merci à NOISER, bref merci à NOISER 666 fois !

[opelman]

Rallye Nouvelle Zelande 1998 by Ste Tit Via Flickr: Photo by Phil Walter/Getty Images

[underthehillinthemist]

Yesterday, after Dargaville, Georgia and Emmett decided that they wanted to go to Piroa falls to swim. I, of course, had to come along. Piroa falls is my favourite place in the world, after all. 

But, halfway down the bush walk to get there we discovered that swimming was ‘not recommended’, due to a bacterial contamination... Which I don't think has fully sunk in yet how awful that is...

But here it is anyway. 

[morelovemoreadventure]

New Zealand Part I: The North Island

Turns out living out of your car means a lack of electricity and wifi… who knew?! ;) So as much as we have wanted to share all of our pictures with you, it’s been a bit tougher than it was in Asia (Again, who knew?!)

Because we have spent so much time in our van listening to our Kiwi playlist, we picked one of our favorite songs and matched the lyrics to our pics… Enjoy! If you want to listen while you read... https://www.youtube.com/watch?v=g5emG6pvNPY 

"Life's What You Make It" by Graham Colton 

Take in all the sunshine, Bottle up the rain


                                                                                                Te Paki Sand Dunes

Go where the winds blow...

                                                                             Our 1st Campsite, Puketi Forest  

Let it show the way
...

Open up the window... 

                                                                                        Driving on 90 Mile Beach

Let in all the light
...

                                                                            Sunrise, Cape Reinga, Northland

You can pull the stars down... 

                                                                                  Glow worms in Waipu Caves

Paint the perfect sky...

                                                                        Camping outside of New Plymouth

So go and write your song

                                                                                   Whangarei Falls, Whangarei 

The world will sing along

                                                                                  Whangarei Falls, Whangarei


Ahhh
... Life‘s what you make it


                                                                                Sunset, Spirits Bay, Northland

Ahhh
 .... It’s yours for the taking

                                                                                       Fig Tree Loop Trail, Maitai

You can test the water
...

                                                                                                              Merita Bay 

You might as well jump in
...

We all know where we’ll end up...

                                                                   The Pinnacles, Coromandel Peninsula

Might as well begin...


                                                                   The Pinnacles, Coromandel Peninsula

Memories your making...

                                                           Tongariro Crossing, Tongariro National Park

                                                                                 View from Tongariro Crossing

Framed inside in your heart...

                                                                   Lack of views from Tongariro Crossing

In the middle of a nowhere...

                                                             A steaming mountain, Tongariro Crossing 

Is somewhere you can start...

                                                                                                           Cape Reinga

So go and write your song

                                             Te Paki Sand Dunes - lake in the middle of nowhere!

The world will sing along

                                                                                                   Hokianga Harbour


Ahhh
... Life‘s what you make it

                                                                                                  Hokianga Harbour


Ahhh... It’s yours for the taking

                                                                                                       Cathedral Cove

So go and write your own song

                                                                                                                 Hobbiton

All the world will sing along....

                                                                                                                Hobbiton

When you find your melody!

                                                                                                  Rainbow Mountain Ahhh
... Life‘s what you make it

                                                                                                    Huka Falls, Taupo

Ahhh
... Life‘s what you make it

                                                                                              Tarawera Falls Track

Take in all the sunshine...

                                                                                                           Cape Palliser

Bottle up the rain


                                                     Driving between New Plymouth and Wellington

Go where the winds blows...

                                                                                                             Mt. Taranaki

Let it show the way
...

                                                                                                            Mt. Taranaki

Ahhh
.... Life‘s what you make it

                                             Top of Mt. Taranaki - the circular tree line around the                                                                            mountain is a natural occurrence 

Ahhh
...Life‘s what you make it

                                                                                                Karangahake Gorge

Ahhh...It’s yours for the taking

                                                                                                       Awakino Beach

So go and write your own song

                                                                                                            Tongaporutu

All the world will sing along

                                                                                                           Tongaporutu

When you find your melody

                                                                                                           Tongaporutu

We’ll join in harmony

                                                                                                           Cape Palliser

Ahhh
...Life‘s what you make it

We are spoiled. We still look at each other in wonder asking ourselves if this is real life... Realizing that we might never have another time in our lives that our “job” is to hike, to read, to explore and well, to play, has made this time in New Zealand incredibly precious. It has reinforced that when we return to “regular” life, we want to keep travel and adventure a priority. It has taught us (once again) that we thrive as a couple when we are outside. It has also reminded us how important laughing is. And that we always have time to appreciate the incredible world we live in. 

[blogdescience]

Day Thirty Five (79)

Whangarei to Maungaturoto, 58km, five hours I packed up a wet tent, put on my rain gear and headed south. There was a large car crash about 10km from Whangarei, which was quite sobering. And it was a day's riding through rain, the kind where no matter how much you try, things still get wet. I may have said before that I'd rather ride in the rain than the wind, but it's not like I love riding in the rain… Took the turnoff and went along Waipu Gorge Rd. This was gravel and very quiet, and rather beautiful in the light rain. Stopped off at Piroa Falls, and eventually got into Maungaturoto. A very draining ride, and I was glad to get to the pub where I was staying. It was pretty dingey, but I was able to shower and get *dry*, which felt like a rare thing. My phone hadn't liked the rain either, and bit the dust - pretty concerning when I use it for so much organisation. The Big Dummy had gotten filthy riding through roadworks in the rain, so gave it a clean, and the gearing a good scrub. Had an incredible veggie burger before heading to the venue. Be honest: had your ever heard of Maungaturoto? I hadn't before planning this Tour. So I was amazed when *sixty people* came along! They were an incredible, warm crowd, and I had a fantastic time. Grabbed a beer at the pub and crawled into bed Milestone - 4,000 kilometers cycled! Body Talk - various issues of right leg still being bothersome

[expeditom]

A blind date that neither she nor I expected.

Time to Go

After the surreal experience of the most beautiful gorge in New Zealand, my time with Fish&Game in New Zealand was coming to an end. So, I drove towards Auckland with a brief stop at the Blue Springs, which have drastically changed since I have visited them last time. Many new restrictions regarding access, bathing and drone use made it less enjoyable to me. Continuing towards Auckland, I also paid a visit to the stunningly beautiful Wairere waterfall. Then, I visited my host parents in Auckland, who made my stay back in 2015 to the memorable experience that it was.

Blue Springs Putaruru

Wairere Falls

Aerial Wairere Falls

Having one more night until my departure from New Zealand, I wanted to make the most of the remaining time. Therefore, I opted to try something new.

All I need – camera, outdoor and fishing gear.

Waipu Caves Northland

To be honest, I have an aversion against caves or being underground in general. This might have to do with my military service where I spent countless days in bunkers or with the fact that I got stuck in one as a kid. Nonetheless, the reward of being able to go into a cave by myself and photograph glow worms as long as I wanted persuaded me to give it a go.

Glow Worm Caves New Zealand

Glow worms are not actually worms but a kind of maggot. They live in dark humid places such as forests and caves, where they attract insects with their distinct blue-greenish light. If an insect or other glow worm comes to close, they get caught in its sticky web and are eaten. This is also the reason they keep a safe distance to one another.

Glow worms can be seen at various places in NZ. Among the most famous ones are the Waitomo caves as well as in Te Anau. However, I undertook a tour in Waitomo and was disappointed by the missing time to photograph these stunning creatures. Although I must admit that I lacked the photographic skills at this point anyhow.

As a result of their glowing and distance between one another, their appeareance in a cave make an awe-inspiring gaze to the human eye. They look as if you were standing under the night sky with hundreds of stars. The difference between stars and glow worms is primarily their cold blue-greenish color, which looks just out of this world.

Regarding photography, another difference is that in contrast to stars, glow worms stand still. This allows to take extreme long exposures without getting (star) trails. These long exposures (4+ minutes) are needed to catch the faint light of these stunning creatures, because they live in truly dark places.

Darkness Falls

Arriving at the Waipu caves in Northland, which is about two hours drive from Auckland, I parked my vehicle amongst five others. It has become a pretty popular spot recently due to Instagram and other social media. I prepared by packing everything as waterproof as possible including myself. You should definitely bring gum boots or other footwear suitable for (cold) water. I entered the cave, which is clearly designated, and darkness fell imediately. In the same wake I opted to not use my torch in order to allow my eyes to adapt and fell into a small hole. Luckily, I did not get hurt. So be careful.

The darkness left me blind for some time

Subsequently, I turned on my red light on the torch in order to see a little more but remain my night vision. I crossed a little creek, then another one and a third time. Was it the same creek?

The cave was almost as quiet as it was dark.

It was quiet apart from the occasional water drops echoing through the vault. The cave was massive. Massively big, windy, and dark. Wet, dripping wet from the walls. Carefully I put one step in front of another on the slippery stone. The cave was almost as quiet as it was dark. There was no light source besides the narrow beam of my torch. Nothing really compares to the darkness in a cave and I have never been in such place all by myself. In the distance, I saw a faint blueish light.

As if there was a night sky in the cave, the glow worms emitted this wonderful greenish-blue light.

Pretty Blind Date

Approaching the faint light in front of me, I came around the corner and there it was. The entire roof of the cave was covered with hundreds of glow worms. Struck by this sight, I glanced in awe at this wonder of nature. It was truly mesmerizing:

The Waipu caves in Northland New Zealand with its mesmerizing glow worms

When I caught my breath again, I began taking pictures and exploring compositions. This took me more than an hour. Meanwhile, I heard voices of people twice. Yet, both times they apparently turned around at one of the creek crossings.

Finally, a courageous soul attempted the same path as I did. The beam of the torch approached carefully and as soon as it was closer, I greeted. The person replied with a French accent. Given the darkness and the fact that the person’s torch had blinded me, I could not make out the face at all. According to my hearing the voice belonged to a woman. I asked her whether I could take another 4-minute exposure, but it would require us to turn off the torches. She agreed and introduced herself as Sabrina.

There, I was standing in the pitch-black Waipu cave, with someone I had never met before. The only thing we knew from another was the voice. We were total strangers left blind in the dark. We chatted and got along very well. I just thought to myself, this must be what a true blind date would be like. After a while, we continued exploring the cave together. To be honest, I was scared of going any further by myself, so I was glad to have company. Eventually, the way was obstructed so we turned around.

Farewell

We left the cave and were left blind again for another few moments due to the harsh sunlight. It was not until now that I finally saw Sabrina’s face. She is a pretty young woman with a contagious smile. Our meeting was an interesting experience. We got to know someone by voice first, rather than visually. Nowadays we are so focussed on appearance that it made me realize we should give more attention carefully listening. Whereas appearance is outside, only conversations allow access to thoughts.

Ears perceive what the eyes cannot grasp.

Sabrina

While Sabrina continued her journey north, I opted to stay at the Uretiti Campground. I urgently needed to sort and clean things but most of all I wanted to enjoy my very last sunrise of this amazing journey with a sea view.

Last sunrise in New Zealand which drew me into its spell once again

Last sunrise in NZ for this time

Stunning aerial seascape near Uretiti Campground

Last supper – Burgerfuel what else?

A blind date that neither you, she nor I expected and how I learnt that ears perceive what the eyes cannot grasp #newzealand #glowworms #nz #travel A blind date that neither she nor I expected.

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A post shared by Megan Elmendorf Hopson (@mme_meets_world)

This #beautiful #island, this #country of #mountains and #beaches, #gorges and #ricepaddies, #cities and #countryside; this place that #reflects the many #cultures and peoples of not only #asia but also of numerous #western ones as well; this #isle of #formosa that I've called #home: I will miss it with every fiber of my #soul. #taiwan #expat #abroad (at Waipu District)

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Piroa Falls

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Stairs at Waipu Gorge

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mossy rock, bring your eevees here!