Tumgik
#Yézidis
rojinfo · 1 year
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Les YPG-YPJ libèrent deux soeurs yézidies enlevées par l’EI
Deux sœurs yézidies ont pu rentrer chez elles après avoir été libérées par les YPG-YPJ. Enlevées par l’EI à Shengal en 2014, elles se trouvaient dans le camp d’Al-Hol, au nord-est de la Syrie. Les combattants des Unités de Protection du Peuple et des Femmes (YPG-YPJ) ont libéré Besê et Aliya Xidir Xelef Şemo, deux soeurs yézidies qui étaient retenues jusque là par des réseaux de l’État islamique…
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lephenixkurde · 6 months
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"Le combat des femmes kurdes est universel", explique Nazand Begikhani
"Jin Jiyan Azadi est l'equivalent de la devise française Liberté Egalité Fraternité pour les Kurdes" explique Nazand Begikhani, prof à Sciences Po Paris et poétesse franco-kurde, qui participera à une conférence débat au festival Un week-end avec elles le 6 avril, de 9h30 à 13 heures, salle Arcé à Albi.
Webdoc sur le génocide yezidi en lien dans cette interview parue dans les pages régionales de la Dépêche du Midi le lundi 1er avril 2024.
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aradxan · 2 years
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whencyclopedfr · 3 months
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Yézidisme
Le yézidisme est une religion syncrétique et monothéiste pratiquée par les Yézidis, un groupe ethnoreligieux qui réside principalement dans le nord de l'Irak, le nord de la Syrie et le sud-est de la Turquie. Le yézidisme est considéré par ses adeptes comme la plus ancienne religion du monde et la première foi véritablement monothéiste. Selon le calendrier yézidi, la religion, ainsi que l'univers, ont près de 7 000 ans, soit 5 000 ans de plus que le calendrier grégorien et 1 000 ans de plus que le calendrier juif. Le yézidisme a connu une riche histoire de développement syncrétique. Pendant des milliers d'années, le yézidisme a incorporé des éléments du zoroastrisme, du manichéisme, du gnosticisme, du christianisme et de l'islam, qui ont tous fusionné entre 1162 et le XVe siècle. Ce processus finit par donner naissance à la culture et à l'identité ethnique yézidies. Toutefois, pour comprendre le yézidisme, il faut d'abord en expliquer l'histoire.
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roseclavie · 3 months
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"Conjurer le silence" : les massacres de Sinjar contre les Yézidis racontés dans un documentaire - Geo.fr
https://www.geo.fr/geopolitique/les-massacres-de-sinjar-contre-les-yezidis-racontes-par-golshifteh-farahani-dans-un-documentaire-220791
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thebusylilbee · 10 months
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La scène a choqué. Samedi 25 novembre, encerclées par un cordon de CRS, environ 200 manifestantes juives rassemblées à Paris pour la marche contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), coorganisée par plusieurs collectifs désunis dont #NousToutes ou Grève féministe, n’ont pas pu rejoindre le cortège. Avec leurs joggings tachés de faux sang et leurs pancartes arborant des slogans – dont «MeToo Unless You Are a Jew» – ces militantes étaient venues dénoncer les meurtres, les agressions sexuelles et les viols perpétrés par le Hamas en Israël, qui font l’objet d’une enquête israélienne, et un supposé silence autour du sujet dans les milieux féministes français.
L’épisode est à ce jour le point d’acmé d’un débat abrasif qui a grossi peu à peu depuis le 7 octobre. Sur les réseaux sociaux et par tribunes interposées, deux camps semblent s’opposer, l’un appelant à condamner ces violences, et l’autre à soutenir massivement les Palestiniens, victimes de décennies de colonisation et de la riposte militaire de l’Etat hébreu, soutenue au départ inconditionnellement par les pays occidentaux. La cause palestinienne aurait-elle pris le pas sur la défense des droits des femmes, dans un contexte où tout silence sonne comme un aveu de complicité et toute prise de position apparaît comme une focalisation invisibilisant les autres causes ? La controverse semble rejouer un énième épisode du clash entre les tenants d’un féminisme intersectionnel face aux «universalistes», les deux camps s’écharpant sur la nécessité ou non d’articuler la logique sexuelle à la logique raciale et anticoloniale, sans substituer l’une à l’autre, et sur la difficulté à se mettre d’accord sur l’adversaire principal, dans l’un de ces moments dont l’histoire du féminisme est pavée.
En cause notamment, deux tribunes en soutien au peuple palestinien publiées sur Mediapart, signées par des dizaines d’organisations féministes et LGBT +, et des personnalités comme l’actrice et militante Adèle Haenel, le cofondateur d’Act Up Didier Lestrade ou la chorégraphe Gisèle Vienne. Dans la première, les actes du 7 octobre s’y trouvent condamnés en une phrase, «comme l’ensemble des attaques visant des civils israélienNEs». Une formulation qui peut sembler minimiser le caractère genré des crimes du 7 octobre, tout comme les billets de blog de l’essayiste féministe Mona Chollet qui ne les mentionnent pas, l’absence de condamnation publique par les grandes organisations comme Osez le féminisme ! ou #NousToutes, ou tardive comme celle de la Fondation des femmes. En face, des figures comme l’écrivaine – et chroniqueuse à Libé – Lola Lafon se sont inquiétées de l’invisibilisation des femmes juives dans la marche de samedi.
Une détresse et un sentiment d’isolement partagé
Pour Maya Ter-Minassian, trentenaire engagée à la Wizo France, organisation féminine juive (non militante), le soutien aux Palestiniennes ne doit pas conduire à mettre sur le même plan les violences sexuelles du Hamas et les bombardements israéliens indiscriminés sur Gaza. «Ce n’est pas moins grave, mais ces actes ne relèvent pas de la même nature. On dénonce ces crimes sexuels quand ils sont commis par des soldats russes à Boutcha en Ukraine, ou par l’Etat islamique contre les femmes yézidies, pourquoi pas là ?» s’interroge-t-elle. Pour celle qui fut proche un temps des Colleuses et de #NousToutes, «c’est comme si en tant que juive, on nous associait à la politique d’oppression d’Israël et qu’on nous déniait le droit d’être victime», conclut-elle. Une détresse et un sentiment d’isolement partagé par Léa Hanoune, trésorière de l’Union des étudiants juifs de France. «En tant que femmes, et juives, ces victimes pâtissent d’une double invisibilisation dans l’attaque du 7 octobre», analyse l’étudiante qui se revendique de gauche et mobilisée contre les extrêmes.
Les deux ont tenu à être présentes à la manifestation du 25 novembre, contrairement à d’autres comme Olivia Cattan, présidente de l’association Paroles de femmes, dont l’appel pour la reconnaissance d’un féminicide de masse a été signé par plus de 30 000 signataires. Parmi les premières se trouve la députée EE-LV Sandrine Rousseau, signe que la division ne recoupe pas toujours les clivages politiques. En réponse à cet appel publié dans Libé, un groupe de féministes et d’universitaires – dont les philosophes Elsa Dorlin ou Emilie Hache, qui n’ont pas donné suite à nos sollicitations, Silvia Federici ou le sociologue trans Sam Bourcier – ont fait paraître une tribune sur le site le Média pour dénoncer une «propagande pro-israélienne» manipulant un féminisme jugé faussement «apolitique». Du reste, l’invocation du féminisme par la droite extrême à des fins politiques non féministes est qualifiée par certains militants de femwashing (contraction de feminism washing) – voire de pinkwashing qui élargit la notion aux luttes LGBT. «Nous refusons l’instrumentalisation de nos luttes», s’est aussi insurgée Grève féministe, qui vient de condamner les crimes du 7 octobre dans un communiqué daté du 28 novembre.
Si ces condamnations, à l’instar de celle de la sénatrice socialiste et ex-ministre Laurence Rossignol, actuelle présidente de l’Assemblée des femmes, semblent insuffisantes, «c’est peut-être car elles le sont toujours», observe Lila Djelali, élue EE-LV à Paris, pour qui c’est la première fois que cette manif est aussi divisée : «D’habitude, on est ensemble, sans cortège séparé. Toutes solidaires, que ce soit dans le cas des femmes afghanes, iraniennes ou sahéliennes. Il faut soutenir les Israéliennes sans en faire un cas particulier, car l’oppression masculine est partout la même. Dans chaque guerre, le corps des femmes est à conquérir. Quand ce combat est recouvert par des positions politiques – s’afficher pro-israélien par exemple –, c’est là que les problèmes peuvent survenir», alerte celle qui note que le sort des Palestiniennes depuis des décennies ne fait pas l’objet de la même préoccupation, et qui craint surtout une récupération par l’extrême droite. Solidaire des féministes juives, elle invite à s’emparer politiquement du sujet en portant le cas de ces victimes devant les juridictions européennes et françaises.
La politisation des enjeux est précisément le cœur de l’approche intersectionnelle qui veut articuler lutte anticoloniale et féministe. Pour l’écrivaine Kaoutar Harchi, penser l’émancipation des Palestiniennes et des Israéliennes implique de penser leur rapport : «Les unes sont colonisées, les autres ne le sont pas. [Elles] sont liées par un rapport de pouvoir inégalitaire qui n’est pas réductible au genre mais engage la matrice raciale elle-même. La moindre des choses est d’appeler à la pleine égalité entre les femmes ; ce qui implique l’abolition du colonialisme et du patriarcat», et de ne pas dénier aux Palestiniennes, estime-t-elle, la capacité à s’exprimer en tant que sujet pleinement politique. Elle alerte contre une grille de lecture féministe qui serait trop «occidentalo-centrée».
«Distinguer la compassion envers les civils et l’analyse du conflit»
Ce déplacement de la focale se ferait-il plus facilement dans certains cas que dans d’autres ? «Contextualiser, ce n’est pas excuser la violence de ces crimes sexuels, que nous dénonçons», précise Luna, membre (qui a souhaité rester anonyme) du collectif Du pain et Des roses, organisation LGBT+ d’obédience communiste révolutionnaire et co-organisatrice de la marche de samedi. Leur objectif ? Introduire la défense des droits des femmes dans les manifestations pro-palestiniennes, et vice-versa. «On peut soutenir un féminisme anticolonialiste et anti-impérialiste sans être complaisant avec le Hamas. Il faut distinguer la compassion envers les civils et l’analyse politique du conflit», revendique celle qui a été heurtée par les pancartes «Féminicides de masse, féministes à la Hamas» brandies par les manifestantes juives samedi, à destination explicite de certains groupes jugés trop pro-palestiniens dans le cortège. On ne peut saisir, selon elle, l’origine de l’attaque du 7 octobre qu’en la reliant au contexte colonial, qui aurait contribué à radicaliser le Hamas.
Spécialiste des sexualités en contexte colonial, l’historienne Christelle Taraud a aussi du mal à comprendre l’injonction à prendre position quand elle émane de figures qu’elle juge d’habitude totalement absentes de la lutte contre les féminicides, voire opposées à leur reconnaissance juridique. «Qui peut imaginer qu’une féministe puisse se réjouir de ces atrocités ?» Celle qui a dirigé la somme Féminicides : une histoire mondiale (la Découverte, 2022) qualifie pourtant les crimes du 7 octobre de «féminicide de masse». «Ce n’est pas le nombre qui compte mais la nature de l’acte : à l’inverse du “fémicide”, qui consiste à tuer une femme simplement du fait de son sexe ou de son genre, le “féminicide” se double d’un “surmeurtre”, c’est-à-dire d’un acharnement spécifique. Le crime ne vise pas seulement la personne physique mais touche à l’identité de la victime, selon une logique de mort genrée.» Pour l’historienne, la violence du Hamas contre les femmes n’est pas exceptionnelle, la même se déploie actuellement en république démocratique du Congo dans une indifférence quasi générale. «Attention à ne pas instrumentaliser le corps des femmes au service d’une guerre de civilisation qui opposerait de manière manichéenne la société israélienne à une barbarie palestinienne», alerte cette militante de longue date de la cause.
«L’empathie doit se doubler d’une même compassion»
Paradoxalement, une convergence des luttes se réalise plus facilement en Israël, selon Hanna Assouline, coprésidente et fondatrice du mouvement des Guerrières de la paix. [...] «C’est précisément via les luttes féministes qu’on a réussi là-bas à faire un front commun, qu’on ne parvient pas à créer ici, déplore-t-elle. Sans doute car la question s’y pose différemment, que le soutien à une cause ne conduit pas nécessairement à avoir l’impression d’en trahir une autre. Penser les deux ensemble reste le seul horizon possible. L’empathie pour les Israéliennes ne vaut pas soutien à la politique israélienne et doit se doubler d’une même compassion pour le sort des Palestiniennes. Et la défense des droits des Palestiniens à la dignité, à l’autodétermination, doit être portée haut et fort», revendique cette trentenaire dont l’action est particulièrement médiatisée en France depuis début octobre.
Face au conflit, ces divisions féministes [...] sont-elles insurmontables ? Pour Marylie Breuil, ancienne porte-parole de #NousToutes officiant désormais auprès de Sophie Binet à la CGT (co-organisatrice de la marche), ces scissions qui s’affichent sur les réseaux et dans certains médias sont plus circonstancielles que profondes. [...] Derrière les tensions politiques, un seul horizon semble immuable : défendre les droits des femmes.
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remiguiet · 1 year
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J'ai découvert cet été un documentaire sur le projet Scoring Girls qui a pour but d'aider des jeunes filles issues de l'immigration à s'émanciper à travers le foot. Je trouvais ça beau de leur offrir un cadre pour les intégrer quand certaines cultures ou religions interdisent même celles-ci de toucher un ballon. Ce projet a d'ailleurs été fondé par Tugba Tekkal, ex-footballeuse professionnelle, et elle-même fille de parents immigrés kurdes yézidis.
Du coup en tant que passionné de foot je trouve l'initiative vraiment touchante et très importante.
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claudehenrion · 1 year
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Et si on parlait de  l'islam ? – ( II ) : Et ensuite ? Demain ?
    Le XXI ème siècle a mal commencé : des nuls incompétents dont la seule ''qualité (?)''  serait d'être ''progressistes'' –ce qui est une tare, mais ils ne le savent pas-- ont des responsabilités dont ils sont indignes ! Obama, Hollande, Fabius, ou d’autres, plus récents, ces nullités devant l'Eternel, ont livré les armes les plus modernes, à tout ce qui disait être contre Bachar el Assad... déchaînant ainsi les grandes eaux du tsunami actuel, qui est en train de tout entraîner avec lui, et nous avec, bien sûr.
Retour sur images : la nébuleuse dite Al Nosra, cette pseudo ''Armée Syrienne Libre'', franchisée d’Al Qaïda, avait les faveurs d'un Occident si bête qu'il méritait d'être cocu. Ces salopards recevaient des cadeaux inconditionnels que ses membres revendaient aux djihadistes (quand ils ne les rejoignaient pas tout de suite, avec armes et munitions).
Contre toute logique, les prêches d’al-Baghdadi étaient plus séduisants pour la Gauche française, imbécile,  que pour les ''croyants'' : il ne faut jamais oublier Fabius et son ''Al-nosra fait du bon boulot'', stupidité criminelle... qui méritait une promotion rue Montpensier !) (NDLR : on peut déplorer que, mutatis mutandis, leurs successeurs reproduisent un scénario similaire en Ukraine : au nom de grands (?) sentiments (?), on fait ''comme si''... On sait qu' il ne se peut pas qu'une générosité aussi inconsidérée n'ait aucune conséquence !).
Les ignorants qui promeuvent le concept onirique d'un ''islam-religion pacifique'', nous serinent que ''ce n'est pas ça, l'islam'', et que ''le seul danger est l'amalgame'', qui serait un crime, plus qu'un péché ! Le sinistre Cazeneuve nous a saoûlé avec son dada : ''Tous les musulmans ne sont pas islamistes'', oubliant le principal : ''Mais tous les islamistes sont musulmans... et  pour eux, ils sont les seuls ''vrais'' croyants puisque, disent-ils, les musulmans que l'Occident qualifie de ''modérés'' ne pratiqueraient que 20 % des lois islamiques et seraient presque aussi mécréants que les juifs et les chrétiens, et doivent donc être exterminés ès-qualités'', et vite !
Les lecteurs de ce blog savent que la différence entre ''islam'' et ''islamisme'' est une invention masochiste –mais fausse-- de l'Occident : rien de tel n'existe en arabe, où il n'y a qu'un seul mot, ''islami''. En revanche, tout ''musulman assimilé'' est excommunié par les puristes. Dans la foulée (si j'ose !) du génocide des Yézidis, celui des quelque 200 millions de chi'ites  programmé par ces dingos, ainsi que l'assassinat de tous les chefs d’État musulmans ayant promulgué des lois non-conformes à la charia'a vue par eux, et tous les musulmans qui auraient voté à des élections démocratiques… comme devaient mourir aussi ceux qui avaient rasé leur barbe ou porté des habits européens ! Une religion d'amour et de paix, disent les inconscients ? Mais où en voient-ils l’ombre d’une ?
Pour eux, tout manquement serait ''apostasie'', et les coupables condamnés d'avance, en raison de leurs péchés, le but officiel étant de revenir à un islam fantasmé et totalement inventé, dit ''du 7 ème siècle'', et aux pratiques guerrières de Mahomet , qu’ils copiaient strictement dans la méthode (mais pas dans les armes : une bonne ''Kalach' '', c'est tout de même mieux qu'un cimeterre !) : les prisonniers devaient être décapités ou crucifiés, et les femmes et les filles vendues comme esclaves sexuelles... ou tuées, pour les trop âgées. Un exemple d'actualité : les attaques  de bureaux de tabac, vite attribués à la petite délinquance, ce qui est un mensonge. Fumer est interdit en Islam (Cn 5-12 ou Cn. 2-164, entre autres), et ces attaques vont donc se multiplier... jusqu'à la suppression de ce ‘’péché–haram''.
Et pendant ce temps, le réseau en France de la nébuleuse turque  Milli Görüs poursuit son entrisme : ce mouvement – pourtant dit ''confrérie fondamentaliste'' par le Conseil d’État– contrôle plus de 75 mosquées en France et en construit 3 nouvelles, gigantesques. Son fondateur, Necmettin Erbakan, alors premier ministre de Turquie, répétait ''Les Européens sont malades... Nous leur donnerons les médicaments dont ils ont besoin, et l’Europe entière deviendra islamique. Nous conquerrons Rome''. Si ça n'est pas une déclaration de guerre...
Tout cela était annoncé dans les vidéos de Mohamed Al-Adnani (abattu très récemment) que nos dirigeants avaient stupidement interdites ''pour ne pas faire d’amalgame avec le vrai islam'' --sic ! Mais qu'ils sont cons !). Il y est précisé que ''Nous briserons vos croix et nous asservirons vos femmes. Et si nous n’y parvenons pas, nos enfants et nos petits-enfants y parviendront et vendront vos fils sur le marché aux esclaves après les avoir émasculés''. ”Sympa non ?’’
Il faut, pour être honnête, dire que de nombreux musulmans bien intégrés en Occident renient mollement tout cela... Cependant, ils finissent toujours par reconnaître que le califat est le seul gouvernement légitime pour un musulman... pendant que la Gauche, elle, préfère se perdre dans ses contradiction, comme d'habitude ! Ses membres les plus illogiques trouvent même que le programme social des islamistes leur convient :  ''logement, soins, nourriture et vêtements gratuits et travail pour tous'' : ''L’islamisme est une idéologie portée par le progrès'', affirme le plumitif très à gauche  Antoine Menuisier. Au secours ! Ils sont fous !
La suite est du même tonneau. Je cite, car il faut le savoir : ''Il est écrit qu'il n’y aura que douze califes et il en reste donc quatre, dont le dernier exterminera l’Iran et Israël. La suite est plus compliquée : Jésus (qui est le deuxième prophète de l’islam, ne l'oublions pas) reviendra, et mènera les combattants de l’islam à la victoire finale... (NDLR : le fait que la victoire finale du Coran soit ''du seul fait'' de Jésus m'a fasciné depuis mon enfance : j’y voyais un clin d’œil ! Passons !).
D'un côté, il existe une tentation d'ironiser sur la précision, littéraire plus que littérale de ces projets qui tournent tous autour d'une Apocalypse finale... mais il convient d’observer que ce récit est rendu ''auto-réalisateur'' par l'absence de réaction des Occidentaux, et par la liaison indiscutable qui existe entre les mouvements migratoires et l'existence d'un islam ''pas exclusivement paisible ni politiquement correct'' comme le démontre chaque jour la provenance de 50% des terroristes liés aux attentats depuis 2015, et dont les récits créent souvent de véritables ''vocations'' par exemple brûler les églises et y détruire statues et peintures (puisque Allah seul peut reproduire l'Homme !).
On devrait écouter les conseils éclairés des lanceurs d’alerte comme Lydia Guirous et  Boualem Sansal qui expliquent le simulacre du ''recyclage'' de l’UOIF en ''Musulmans de France'' (2017), pour mettre en avant un ''côté citoyen'', n'a berné que le président et le gouvernement, les musulmans sachant qu'il s'agissait de ''taqqi'ya'' (ce mensonge permis par Allah). ''Musulmans de France'' est resté affilié aux Frères Musulmans.
Quand on voit, en France, fleurir des vœux de ''Bon Ramadan'' --formule qui n'existe pas en terre d'islam, où ce vœu n'a aucun sens : c'est le mois du Saoûm (le jeune), de Laylat al-Qadr (la Nuit du Destin), et de la Zankhat al-Fitr (l'aumone)--, quand on constate l'inconséquence de ces faux laïcs qui interdisent les crèches et ignorent le Carême mais se ruent aux festins de clôture du ramadan, cela doit dégoûter ou faire peur. Et quand L’Élysée, Matignon et le Quai d'Orsay n'ont, en ce qui concerne l'islam, les arabes et les musulmans, que des idées géostratégiques qui datent du siècle dernier, alors que la plus grande prudence est seule de mise... cela devrait inciter nos élus à la plus grande précaution au lieu d'imposer, au nom de grands principes qui n'en sont pas, une immigration dont les populations ne veulent pas, et qui présente des inconvénients sans commune mesure avec des avantages souvent affirmés mais jamais démontrés. Et pour cause. Pour parler en Véran (Beurk !) ''le bilan avantages / inconvénients est globalement bla, bla, bla...''. 
Faisons un rêve :  nos démocrates de salon –qui n’aiment rien tant qu'imposer leurs mauvais ‘’dadas’’ à ceux qu’ils méprisent et dont ils refusent d'entendre les appels au secours (plus sensés que leurs idées fumeuses)-- s’ouvriraient aux vertus du  ''savoir écouter''.... Mais je déraille :  ''A l'impossible, nul n'est tenu''. (à suivre)
H-Cl.
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sanscompromis · 7 years
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Il y a 3 ans à Shingal, l'EI massacraient les Yézidis
Il y a 3 ans à Shingal, l’EI massacraient les Yézidis
Il y a 3 ans à Shingal (Sinjar), Daesh (EI) massacraient les Yézidis, tuaient les hommes et vendaient les femmes. 3000 femmes et enfants sont encore retenus en esclavage par les jihadistes. Que justice soit faite et Daesh traduit en justice pour toutes les atrocités perpétrées à l’encontre des Yézidis.  #YezidiGenocide  Ne les oublions pas. Trois ans après le massacre, beaucoup de Yezidis…
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rojinfo · 2 years
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Nouvelle attaque aérienne de l’armée turque sur Shengal
La Turquie a de nouveau bombardé la région majoritairement yézidie de Shengal. Le raid aérien a visé un véhicule des forces de sécurité autonomes yézidies, créées après le génocide perpétré par l’EI. La Turquie a de nouveau bombardé la région de Shengal, dans le nord de l’Irak. La frappe aérienne, qui aurait été effectuée au moyen d’un drone, est survenue mercredi matin. Elle a visé, selon les…
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lephenixkurde · 1 year
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Retour sur une journée sacrée pour les Yézidis, "Mercredi rouge", qui a eu lieu le 19 avril
Le 19 avril 2023 est à marquer d'une pierre blanche pour les défenseurs de la diversité culturelle et cultuelle en Irak. Le nouveau gouvernement irakien vient en effet de faire un geste en direction des Yézidis en décrétant le « Mercredi Rouge » comme jour férié.
L'institut kurde de Paris nous en dit plus sur la première religion des Kurdes, le yézidisme, dont il reste 600.000 adeptes au nord de Irak - pour la plupart répartis entre Duhok, au Kurdistan, et Shingal - d'après les derniers chiffres. Rappelons que les Yézidis ont été victimes du 74e génocide de leur histoire entre 2014 et 2017 sous l'égide de Daesh et que plus de 2000 d'entre eux sont toujours portés disparus, tandis que 88 charniers avaient été mis au jour entre 2017 et 2022.
Pour lire le communiqué de L'institut kurde de Paris sur son site et decouvrir les autres publications de l'IKP, cliquez sur le lien
Les Kurdes de confession yézidie célèbrent ce 19 avril leur « mercredi rouge », une fête traditionnelle marquant le début du printemps et de l’année nouvelle.
La fête est célébrée le premier mercredi du calendrier julien, qui est décalé de 13 jours par rapport au calendrier grégorien en usage actuellement un peu partout dans le monde.  Ce calendrier est encore utilisé par les églises orthodoxes et celles d’Orient où, par exemple, le Noël est célébré le 7 janvier au lieu  du 25 décembre.  Jusqu’à une date récente le calendrier julien était asez couramment utilisé dans une grande partie du Kurdistan comme « calendrier kurde ».
Cette année, le premier mercredi d’avril tombe au 19 avril.  A cette occasion des festivités de « Mercredi Rouge » (Çarşema sor) sont organisées dans toutes les communautés yézidies du Kurdistan et de la diaspora (Arménie, Géorgie, Allemagne).  La plus spectaculaire se déroule autour du Temple de Lalesh, situé dans la province de Dohuk au Kurdistan irakien et considéré comme « la Mecque » des Yézidis.  A cette occasion les jeunes en habits traditionnels festifs bleus, couleur fétiche des Yézidis, portent des guirlandes de fleurs du printemps et fêtent l’événement par des danses.  On colorie aussi des œufs durs, à l’instar des voisins chrétiens pour la Pâques appelée en kurde « fête de la Résurrection » (cejna vejînê ou qiyamê) connu aussi populairement sous le nom de « cejna hêkesore » (la fête des œufs rouges).  Chez les Yézidis, les oeufs teints en rouge en les faisant bouillir avec des oignons rouges, sont ensevelis dans des champs afin qu’il leur apporte abondance et fertilité.
On ne sait pas si le nom de « mercredi rouge » chez les Yézidis vient de la couleur des oeufs teints en rouge à cette occasion ou des fleurs rouges comme les coquelicots qui couvrent soudainement les prairies en ce mois d’avril qu’ils considèrent comme « la reine de l’année ».
Chez les autres Kurdes ainsi que chez les Iraniens le « mercredi rouge » est un jour important du calendrier qui correspond au dernier mercredi avant le Newroz célébré le 21 mars.  Cette année, le mercredi rouge tombait le 15 mars.  A cette occasion d’immenses feux sont allumés sur les places ou sur les hauteurs autour desquels on danse pour fêter la fin de la sombre saison d’hiver et pour fêter le printemps qui s’annonce.  Le rouge de ce mercredi est la couleur du feu, objet de vénération dans le zoroastrisme qui a été, avant l’arrivée de l’islam, la religion dominante des Kurdes dont les ancêtres, les Mèdes, fournissaient le clergé, et de l’ensemble du monde iranien.
Le yézidisme, dont le livre sacré, Mishefa Res (La Bible noire), les prières et les cantiques sont tous en kurde, contient de nombreuses survivances du zoroastrisme, du culte des Anges et du mithraïsme, antiques religions du monde iranien.  Au fil des siècles, cette religion éclectique a également intégré des éléments du christianisme voire de l’islam même si les adeptes fondamentalistes de ce dernier stigmatisent les Yézidis comme des « Adorateurs du Diable » donc des « mécréants » à convertir ou à éliminer en cas de refus.  C’est au nom de cette idéologie barbare que Daech a mené une véritable campagne génocidaire contre les Yézidis.
Selon les estimations récentes, il y aurait actuellement environ 600.000 Yézidis au Kurdistan irakien, notamment dans la région de Sinjar (Sengal en kurde) il y a aussi d’importantes communautés yézidies en Syrie, en Turquie, en Géorgie et en Arménie.
En dépit de tous les bouleversements démographiques intervenus au cours d’un 20ème siècle où les régimes nationalistes (turcs, arabes) ont fait beaucoup de dégâts, le Kurdistan demeure encore un « musée ethnographique » où des Sabéens aux Zoroastriens en passant par les Assyro-chaldéens et juifs parlant encore l’araméen, la langue du Christ, aux Fidèles de la Vérité (Ehli Heqq) et autres Yarsan, Alevis et diverses obédiences musulmanes ont réussi à survivre et à vivre ensemble.
Après le Gouvernement du Kurdistan, le nouveau gouvernement irakien a affirmé vouloir préserver cette extraordinaire diversité.  Il vient de faire un geste en direction des Yézidis en décrétant le « Mercredi Rouge » comme jour férié.
https://www.institutkurde.org/info/-1232552283#:~:text=Les%20Kurdes%20de%20confession%20y%C3%A9zidie,et%20de%20l'ann%C3%A9e%20nouvelle.
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melikemordemjaponi · 3 years
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*Protéger les femmes est un combat. Nous le portons ensemble Nadia Murad Basee.Comme au G7 de Biarritz ou au Forum Génération Égalité à Paris. Au moment de nous retrouver ici, en Irak, et demain aux côtés de vos sœurs kurdes, yézidies, je redis avec force : nous ne lâcherons rie.
Emmanuel Macron/Président de la France(+ photo)
*Protecting women is a struggle. We are fighting it together Nadia Murad Basee.Like at the G7 in Biarritz or at the Generation Equality Forum in Paris. As we meet again here in Iraq, and tomorrow alongside your Kurdish and Yezidi sisters, I repeat forcefully: we will not give up.
Emmanuel Macron/President of France(+ photo)
*Kadınları korumak bir mücadeledir. Bunun için Nadia Murad Basee’le birlikte mücadele ediyoruz. Biarritz'deki G7'deki veya Paris'teki Generation Eşitlik Forumu'ndaki gibi. Burada Irak'ta ve yarın Kürt ve Yezidi kardeşlerinizin yanında tekrar buluşurken, şiddetle tekrarlıyorum:Biz pes etmeyeceğiz.
Emmanuel Macron/Fransa Cumhurbaşkanı (+foto)
*-女性を守ることは戦いです。私たちはビアリッツでのG7や,パリでの"平等を目指す全ての世代のためのフォーラム"で行ったように,ナディア・ムラド・バセエと共に戦っています。ここイラクで再会したとき,そして明日クルド人やヤズィディ教徒の姉妹と一緒に会うとき,私はもう一度言います:私たちはあきらめません-
エマニュエル・マクロン仏大統領(画像とも)
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info247fr · 5 years
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france : Irak : le périlleux retour des yézidis au Sinjar info247
france : Irak : le périlleux retour des yézidis au Sinjar info247
Par Hélène Sallon
Publié aujourd’hui à 13h16, mis à jour à 13h32
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ReportageChassé de la région en 2017, l’Etat islamique a laissé ce territoire stratégique en proie aux règlements de compte entre milices et à la rivalité opposant Bagdad au Kurdistan d’Irak. Entre destructions et insécurité, rien n’incite la population à retourner chez elle.
Sur la route qui…
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2023 - Les Kurdes sortent le grand jeu en Irak… à leurs risques et périls
2023 – Les Kurdes sortent le grand jeu en Irak… à leurs risques et périls
19 Juillet 2017 , Rédigé par Caroline Galactéros 
Massoud Barzani a annoncé un référendum d’autodétermination du Kurdistan irakien qui se tiendra en septembre.
En préambule : Un aparté de C. Calactéros sur la situation française
«Les hommes raisonnent toujours avec une ‘guerre de retard’. Tel est le constat tristement lucide de Marc Bloch dans L’étrange défaite», rappelait il y a…
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David Eubank, protestant de 58 ans et ancien membre des forces spéciales américaines, est engagé depuis 25 ans auprès des peuples chrétiens de Birmanie. Depuis 2016, son organisation des Free Burma Rangers intervient régulièrement en Irak et en Syrie, où nous l’avons suivi lors de sa dernière mission, tenant son fusil d’une main, la Bible de l’autre.
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De nos envoyés spéciaux Vincent Jolly (texte) et Antoine Agoudjian (photos)
«Les hommes de Daech et moi, on a un point en commun. Ils sont prêts à mourir pour leur dieu. Comme moi. Simplement, eux, ils ont choisi le mauvais.» Assis dans la fraîcheur bienvenue d’un Range Rover blindé, fusil d’assaut coincé contre le fauteuil passager, David Eubank s’interrompt quelques instants pour répondre au talkie-walkie grésillant accroché au pare-soleil. Derrière les épaisses vitres poussiéreuses du véhicule défilent des steppes tapissées de champs de blé au milieu desquels se dressent, picorant frénétiquement le sol, les pompes à tête de cheval des forages pétroliers du Kurdistan syrien.
Nous passons Hassaké en direction de Deir ez-Zor, ville à une centaine de kilomètres du dernier bastion de l’Etat islamique où, quelques semaines auparavant, les Forces démocratiques syriennes livraient l’ultime bataille contre l’organisation terroriste. «Ça a l’air calme comme ça, mais il ne faut pas s’y tromper, reprend David en soulevant l’accoudoir pour y attraper une canette de soda. Depuis qu’on est arrivés, il y a un mois, le rythme des attentats et des accrochages a augmenté dans la région.»
Ancien béret vert
A 58 ans, cet ancien militaire a la voix de ceux que l’on écoute avec attention lorsqu’il parle, des muscles tendus comme la corde d’un arc et des traits qui inspirent naturellement le respect. Baghouz, David y était. Ainsi qu’à Raqqa et Mossoul où, aux côtés des soldats kurdes et irakiens, il apporta le soutien de son organisation, les Free Burma Rangers (FBR). Engagé depuis vingt-deux ans auprès des différents peuples chrétiens en Birmanie, cet ancien ranger du second bataillon et ancien béret vert de l’armée américaine a décidé en 2016 d’exporter son action au Proche et au Moyen-Orient. «Nous nous sommes d’abord rendus à Sinjar, en Irak, après avoir reçu l’e-mail d’un ami nous demandant de venir en aide aux Yézidis, raconte Eubank. A partir de ce moment, nous avons accompagné la bataille contre l’Etat islamique.»
David Eubank sur le front à Mossoul, après avoir porté secours à une fillette prise sous le feu des snipers. - Crédits photo : ANTOINE/AGOUDJIAN
A Mossoul, ce vétéran passe près de neuf mois sur la ligne de front à combattre dans cet entrelacs meurtrier de venelles et de maisons piégées par les hommes de Daech. Avec lui, sa femme Karen, ses deux filles Sahale et Suuzanne, son fils Peter et une dizaine de membres des FBR, composée de rangers birmans et de volontaires venus du monde entier. «Pendant que j’étais sur le front pour me battre, ils apportaient un soutien médical et logistique aux soldats et aux civils.»
Installée à Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande où David passa son enfance avec ses deux parents missionnaires chrétiens, l’ONG Free Burma Rangers compte plus de 450 rangers bénévoles, une quinzaine d’employés à plein temps et opère sur un budget d’environ 2 millions de dollars par an - exclusivement rassemblés via des donations privées. «Lorsque nous avons besoin de fonds pour une opération, en Birmanie ou ailleurs, nous prions Jésus et espérons que le Seigneur nous réponde, ajoute ce Texan de naissance sans rentrer dans plus de détails. Mais j’ai aussi la chance d’avoir des amis qui ont beaucoup d’argent.»
«Quand j’ai débuté ma carrière de militaire, je me suis posé cette question : est-ce possible d’être chrétien tout en étant quelqu’un qui prend des vies ? J’ai prié. Et j’ai réalisé que l’on pouvait servir Jésus en étant un bon soldat»
David Eubank
Chrétien convaincu, David assure voir la main de Dieu dans ses choix et dans les événements qui ponctuent sa vie. «Je n’aime pas galvauder son nom quand je raconte mon histoire, poursuit celui qui ne se réclame d’aucune obédience particulière, mais un disciple de Jésus. Mais je sais que c’est Lui qui guide mon cœur.» Et de poursuivre: «Quand j’ai débuté ma carrière de militaire, je me suis posé cette question: est-ce possible d’être chrétien tout en étant quelqu’un qui prend des vies? J’ai prié. Et j’ai réalisé que l’on pouvait servir Jésus en étant un bon soldat.»
Sur la ligne de front de Mossoul, alors qu’il apporte un soutien logistique aux hommes de l’armée irakienne, il se retrouve nez à nez avec quatre combattants de Daech qui ouvrent le feu sur eux. L’un des soldats est touché six fois, le casque de David reçoit deux autres balles dans son casque en kevlar. «Tout s’est passé en un instant, raconte-t-il. Je me suis relevé et mis à couvert alors qu’ils continuaient de nous arroser. J’ai visé, j’ai tiré. Le premier est tombé, puis le deuxième, puis le troisième… et le quatrième a pris la fuite.» L’Evangile selon saint Colt. «Ce jour-là, Jésus m’a sauvé la vie. Et celle du soldat blessé aussi car il a survécu à ses blessures.»
Base militaire du FDS, près de Raqqa, composée exclusivement de combattantes kurdes du YPG, (milice kurde inféodée au FDS). Dave Eubank s’agenouille et effectue une prière à la gloire de femmes kurdes pour célébrer leur courage et leur engagement. - Crédits photo : Antoine Agoudjian pour le Figaro Magazine
Une enfance dans la jungle
Intervention divine ou non, c’est aussi sa formation d’élite qui l’a tiré de cette situation et de toutes celles qu’il a connues auparavant. Pour ce seul garçon d’une fratrie de quatre, éduqué par un vétéran de la guerre de Corée et une chanteuse de Broadway, l’entraînement a débuté dès l’enfance passée à courir dans la jungle thaïlandaise aux côtés des tribus chrétiennes. «J’ai appris à tirer dès l’âge de 5 ans, se souvient Eubank. J’étais boy-scout, et j’ai passé le plus clair de mon temps avec des soldats américains engagés dans la guerre du Vietnam, ou avec des peuples tribaux. Ça m’a appris que plus on en sait, moins on a besoin de choses.»
Les années passent et il est alors temps de rentrer aux Etats-Unis. 1979, direction son Texas natal et Texas A & M, l’une des plus prestigieuses universités militaires du pays où il devient cadet. Engagé en 1983 dans l’infanterie, il intègre le 2nd Ranger Battalion puis le 1st Special Forces Group des bérets verts. Son premier théâtre d’opérations? L’Amérique latine, en pleine guerre des narcos. «J’étais de retour dans la jungle, s’amuse Eubank. C’était comme la Thaïlande, mais avec des gens qui parlent espagnol.» Puis il rencontre sa femme, Karen, qu’il épouse sur une plage de Malibu, en Californie, une semaine avant de repartir en Thaïlande où le couple fonde les Free Burma Rangers en 1997 - la junte birmane repousse alors l’armée vers la frontière birmano-thaïlandaise.
«Ce voyage, cette mission, c’est surtout pour créer des liens avec la communauté chrétienne et essayer de consolider les remparts face à Daech»
David Eubank
Le talkie-walkie se remet à grésiller, interrompant Eubank dans son récit: «Changement de programme: nous avons trouvé un endroit où dormir à Hassaké finalement. Et demain, nous irons au camp d’al-Hol.» Le convoi de sept véhicules se dirige alors vers le centre-ville où les FBR ont rendez-vous avec la communauté chrétienne et les responsables de l’organisation de la Croix syriaque, une ONG locale qui tente notamment de construire un centre pour enfants. «L’idée est de construire un parc de jeux pour qu’ils puissent avoir un endroit où se retrouver, et ne pas traîner n’importe où», explique Malek Jakoud Hanna, responsable de la Croix syriaque pour la ville d’Hassaké lors d’une visite d’un terrain vague d’où nous apercevons les dômes d’une église assyrienne. «Les combats sont terminés, mais l’emprise idéologique de l’Etat islamique est toujours très forte ici. Particulièrement sur les jeunes.»
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Plus tard dans la soirée, David et Karen donneront 25.000 dollars pour aider à la construction de ce centre pour enfants. Une transaction en espèces sonnantes et trébuchantes faite devant témoins. Une semaine plus tôt, c’est une liasse de 7000 dollars que le FBR remettait à la petite communauté chrétienne de Raqqa pour la reconstruction d’une église détruite. En un peu moins de deux mois sur place, David aura distribué près de 80 000 dollars.
David n’hésite pas à distribuer de l’argent pour aider à la reconstruction du pays. - Crédits photo : ANTOINE/AGOUDJIAN
«Ce voyage, cette mission, c’est surtout pour créer des liens avec la communauté et essayer de consolider les remparts face à Daech, résume Eubank. Il y avait 200 000 chrétiens dans cette zone avant, maintenant ils seraient moins de 60 000. Alors on fait ce que l’on peut, mais ce n’est pas assez. Ils ont besoin d’un lion pour les aider face à l’islamisme, et nous, nous sommes une souris.»
Conscient que, depuis la chute de Baghouz, l’attention du monde et des médias sur la situation en Syrie s’est, - comme d’habitude -, considérablement résorbée, et que les combats ne sont finalement que l’écume de la guerre, David a souhaité retourner sur le terrain pour poursuivre son action. Pour lutter contre les courants de fond qui, eux, sont toujours en œuvre.
Alors qu’une lumière vespérale vient caresser les toits écorchés de la ville d’Hassaké, les rangers préparent le camp pour la nuit. Les Birmans cuisinent dans la petite cour du bâtiment que la Croix syriaque leur a prêté pour la nuit tandis que les enfants de David font leurs devoirs sur des canapés. Les autres volontaires s’offrent un moment de repos, consultent leurs e-mails et écoutent de la musique.
«Tu n’as pas besoin de croire en Dieu pour voir les bonnes actions qu’ils font. Je voulais faire de l’humanitaire, et je suis tombé sur eux»
Adam, un soldat dano-américain
Beaucoup sont chrétiens, d’autres non. C’est le cas d’Adam, un Dano-Américain membre de l’armée danoise qui a pris une année de congé pour venir aider les Free Burma Rangers. «Tu n’as pas besoin de croire en Dieu pour voir les bonnes actions qu’ils font, témoigne ce soldat de 28 ans. Je voulais faire de l’humanitaire, et je suis tombé sur eux. Ce n’est pas une énorme machine, mais justement: ils sont plus libres et plus efficaces.»
Chaque matin, le FBR débute la journée par les dévotions. David, Karen ou un ranger y prononce un sermon avant de demander s’il y a des requêtes de prières. «Aujourd’hui, nous allons dans un endroit plein de petits démons, s’amuse Eubank pour conclure la prière, debout au centre de la pièce où la vingtaine de membres du FBR est rassemblée. Ce sont les femmes et les enfants des combattants de Daech. Je sais qu’ils ne sont pas sympathiques, qu’ils nous détestent. Mais nous n’avons pas à être comme eux. Et les enfants sont innocents.»
Venir en aide aux réfugiés
Nous filons vers le camp d’al-Hol, près de la frontière irakienne, où 73.000 personnes vivent dans un champ de tentes blanches surplombées par des réservoirs d’eau en plastique rouge. David, qui souhaite se concentrer sur les orphelins, négocie l’accès à l’intérieur du camp avec les autorités kurdes. «Ailleurs, les gens seraient ravis d’avoir de l’aide en plus, commente-t-il en s’amusant. Mais ici, c’est toujours compliqué. Ils nous disent de leur donner l’argent et de les laisser faire.» Une heure plus tard, l’accès est autorisé.
A l’intérieur d’une tente plombée par la chaleur, les rangers rencontrent les orphelins, leur donnent des gâteaux, montent une pièce de théâtre et procurent des fournitures aux responsables du centre. L’un des Birmans, guitare à la main, entonne Take Me Home, Country Roads, de John Denver. Parmi les enfants, des étrangers. Et une Française: Amina Amedjar. Elle a 12 ans, vient d’Angers et a été emmenée en Syrie par sa mère, Rahma Amedjar, tuée dans les combats à Baghouz. En 2009, Rahma Amedjar protestait avec Réseau éducation sans frontières contre l’expulsion au Maroc de son mari (et père d’Amina), dénonçant «la condamnation de toute une famille», sept ans avant d’emmener sa fille en Syrie. A ce jour, les grands-parents et la tante d’Amina manquent à l’appel en France. «Nous n’arrivons pas à les retrouver», explique un membre de l’association de l’antenne du Maine-et-Loire.
Suuzanne, la cadette de la famille, aide à la distribution de matériel dans le camp d’Aïn Issa. - Crédits photo : ANTOINE/AGOUDJIAN
De retour aux véhicules garés dans les allées du camp, les rangers se font interpeller par plusieurs femmes vêtues de niqab. «On nous laisse là sans nouvelles de nos maris», déplore l’une d’entre elle. «Il fait chaud, on n’a pas assez à boire et à manger», ajoute une autre. «On ne sait pas ce qu’on va devenir», témoigne une dernière. «Je me demande si elles se souciaient de ça pour les esclaves yézidies de leurs maris», commente, amer, l’un des rangers tout en continuant de distribuer des bouteilles d’eau en arborant un sourire forcé.
«Le souci, c’est que, dans ces camps, une sorte de mafia s’est organisée, analyse David. Des femmes nous ont raconté qu’elles ne pouvaient pas retirer leur niqab par peur de représailles, d’autres sont toujours fidèles à l’idéologie de Daech.» Un témoignage qui rejoint celui d’une autre Française, Anissa Bruneau, que nous avions retrouvé en février dernier lors du siège de Baghouz. Toujours enfermée dans le camp de Roj, elle et sa famille en France tentent toujours d’obtenir son retour dans l’Hexagone.
Sur la question du retour éventuel des combattants et de leurs familles dans les pays d’origines, David Eubank avoue ne pas avoir d’opinion tranchée. «Mais l’Europe doit agir, observe le vétéran. En gardant ces gens dans cette situation, on laisse l’idéologie de Daech végéter et incuber. On sait ce qu’il se passe lorsque l’on abandonne des populations après les conflits.»
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Deux jours plus tard, près de Qamichli, le FBR rencontre Elizabeth Koriya, responsable de l’Association culturelle syriaque et très proche de l’administration kurde. Au détour de la conversation surgissent l’Europe et la France. «On ne compte plus sur eux pour l’avenir, assène cette femme d’une soixantaine d’années. On a rencontré des membres du Parlement européen de passage dans la région, ils n’ont apporté aucune réponse. C’était juste de la communication.»
«Aujourd’hui, l’Europe est trop faible face à l’islamisme. Il n’y a que les Etats-Unis qui peuvent nous aider»
Elizabeth Koriya, responsable de l’Association culturelle syriaque
Et d’ajouter sans transition: «L’histoire se répète. Le Sayfo (le génocide assyrien de 1915 par l’Empire ottoman), c’était il y a un siècle. Ils ont juste recommencé. Et aujourd’hui, l’Europe est trop faible face à l’islamisme. Il n’y a que les Etats-Unis qui peuvent nous aider.»
Et David Eubank de renchérir: «C’est terrifiant de voir l’inertie des pays occidentaux. Ils ne se rendent pas compte de ce qui se passe ici.» Le FBR quittait la Syrie peu de temps après pour retourner en Thaïlande et s’occuper d’une nouvelle session de formation de rangers. «Je ne sais pas quand nous reviendrons en Syrie, admet Eubank. Dans un an, sans doute, si rien de grave n’arrive avant.»
Avant de le quitter, quelques jours après l’opération de libération des otages au Bénin ayant coûté la vie aux soldats français Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, nous lui faisons part de la situation alarmante au Sahel qui voit grandir le danger islamiste. «Peut-être que nous interviendrons là-bas un jour, répond Eubank. Si Dieu le veut.»
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verite-jesus-libre · 2 years
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