✨Tarot de Gwendalavir✨
Je suis pas morte, les gens! 🥳
Depuis longtemps je suis fascinée par le Tarot, et depuis encore plus longtemps je suis passionnée par La Quête d'Ewilan. Donc logiquement, il fallait bien que ces deux intérêts se rencontrent. Après une première tentative de liste de cartes, et deux ans à ne plus penser à ce projet, je viens de m'y remettre!
Attention, je ne garantie absolument pas que ce projet aboutira... mais j'espère vraiment vraiment que je le mènerais à bien ^^
Voici la liste des cartes prévues:
0- Le Fou: le premier Grand Pas d'Ewilan
1- Le Magicien: Ewilan et le cercle noir
2- La Grande Prêtresse: Ellana
3- L'impératrice: Elicia
4- L'Empereur: Bjorn
5- Le Hiérophante: Duom
6- Les Amoureux: Ewilan et Salim
7- Le Chariot: Edwin
8- La Force: Salim et le loup
9- L'Ermite: Merwyn
10- La Roue de Fortune: les trois piliers de l'Imagination
11- La Justice: Eejil
12- Le Pendu: la chute de Salim dans les Dentelles Vives (choix de la Voie du Marchombre)
13- La Mort: Ewilan à l'Oeil d'Otolep
14- La Tempérance: la Dame et le Dragon
15- Le Diable: Nillem
16- La Tour: Al-Poll
17- L'Etoile: le premier dessin d'Ewilan à Ombre Blanche
18- La Lune: Ellana chevauchant la brume
19- Le Soleil: Salim et sa greffe
20- Le Jugement: le Rentaï
21- Le Monde: Avalon
Cette liste est ouverte aux suggestions si vous en avez!
Explication de mes choix sous le cut~
0- Le Fou/Grand Pas: début du voyage, découverte de nouveaux horizons, changement, opportunité à saisir
1- Le Magicien/Ewilan-cercle noir: apprentissage, grand potentiel, exploiter son potentiel, maitrise des quatre éléments
2- La Grande Prêtresse/Ellana: connaissances arcanes et mystiques, clairvoyance, intuition, compréhension des lois intimes de l'univers
3- L'Impératrice/Elicia: figure maternelle, création, nature - c'est surtout parce que aucun autre personnage ne correspond
4- L'Empereur/Bjorn: figure paternelle, confiance en soi, autorité - Edwin marcherait mieux mais je voulais avoir Bjorn quelque part et c'est là qu'il allait le moins mal
5- Le Hiérophante/Duom: expérience, sagesse, mentor de la communauté, conseils éclairés et soutien par la sagesse
6- Les Amoureux/Ewilan&Salim: union, soutien mutuel, aller de l'avant ensemble, relation fusionnelle, un choix
7- Le Chariot/Edwin: volonté, courage, détermination, victoire, guider les autres
8- La Force/Salim&le Loup: force intérieur, endurance, domination des instincts, souvent représenté par une personne domptant une bête sauvage
9- L'Ermite/Merwyn: retrait du monde, repli sur soi-même, reflexion, prise de conscience, sagesse, entreprise à long terme
10- La Roue de Fortune/3 Piliers: je savais pas quoi mettre d'autre et ça collait à peu près
11- La Justice/Eejil: équilibre, impartialité, instinct, vérité, présente les faits sans biais
12- Le Pendu/Salim&les Dentelles Vives: abandon/lâché prise, pause, temps suspendu, période de transition, confiance
13- La Mort/Oeil d'Otolep: mort et renaissance, grand bouleversement, changement inévitable
14- La Tempérance/Dame&Dragon: équilibre, harmonie, révélation, échange équitable, inspiration créatrice, une nouvelle
15- Le Diable/Nillem: désir, tentation, soif de pouvoir; représente souvent la part d'ombre ou le reflet négatif de la personne qui lit
16- La Tour/Al-Poll: grande catastrophe, vanité, échec; fait référence à la Tour de Babel (vanité des hommes qui ont voulu aller trop haut)
17- L'Etoile/Ombre Blanche: retour de l'espoir, régénération, plénitude (j'hésite encore à faire une deuxième version de cette carte avec la greffe de Salim sauvant les marchombres lors de la bataille du Chaos)
18- La Lune/Ellana-chevaucher la brume: intuition, prémonitions, sensibilité, secrets, choses cachées
19- Le Soleil/Salim: joie, bonheur, enthousiasme, générosité
20- Le Jugement/Rentaï: jugement divin, révélation, renouveau, consécration, récompense obtenue pour ses mérites, reconnaissance finale
21- Le Monde/Avalon: accomplissement, triomphe, très grand bonheur, idéalisme; aussi Avalon est littéralement un monde et j'ai pas cherché plus loin
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Voilà un livre délicieux. Je l’ai savouré en regrettant de ne pas avoir les thés évoqués sous la main pour pouvoir ajouter cette dimension à ma lecture. Mais après l’avoir fini j’ai passé commande pour essayer des crus inconnus de moi, car au fond, je n’y connais pas grand chose, même si j’en ai toujours bu, ou presque. Étudiante, je buvais du thé au jasmin, puis j’ai découvert à Istanbul le thé noir à la pomme dans ses petits verres évasés, que j’ai ramené en France, perdant à l’arrivée presque tout le plaisir tant celui-ci était associé au bazar dans lequel on les dégustait, les causeurs et leur narguilé, les joueurs de backgammon… il y a aussi eu une époque où j’ai pris le thé vert en grippe car j’avais trouvé qu’il me donnait de la tachycardie et m’asséchais la bouche. J’ai traversé une longue période d’infusions, mais j’ai fini par revenir au Grand Yunnan, que je trouve velouté et si beau.
Mais quand on lit Lucie Azema, on comprend que cette boisson est bien plus riche et passionnante que mon sachet de Yunnan ou d’Earl Grey même accompagné de son nuage de lait.
On part de la légende de la naissance de la boisson, une feuille de théier tombée dans une tasse d’eau chaude, en Chine, et on fait un voyage complet. Voyage géographique, historique et linguistique qui s’attache aux noms de la boisson, qui montre remarquablement comment le thé s’accommode et se modifie au contact des lieux et des cultures qui le découvrent progressivement, de l’Inde à la Russie en passant par l’Iran (comme je rêverais de visiter ce sublime pays s’il ne faisait pas si peur) ; au passage on comprend deux trois choses sur l’histoire géopolitique qui a secoué l’Asie. Et comment le monopole chinois du thé a été rompu par les aventures (dignes de Tintin) du britannique Robert Fortune, botaniste devenu espion de la Couronne, qui vole des plants, des graines, élucide le mystère des méthodes de séchage et d’oxydation de la feuille de thé, et les expédie en Inde pour y faire fleurir un commerce qui dépassera l’entendement et remplira les poches anglaise.
Voyage sensoriel également, qui explore les différentes couleurs des thés, montrant que leur perception change d’un pays à l’autre (on parle de thé sombre, le pu-erh, de thé rouge en Chine, pour le thé qu’on appelle thé noir ici), mais on découvre avec ravissement le thé bleu, jaune ou blanc. Et les sens qui sont aussi recensés et explorés (n’ayez pas la naïveté qu’il ne s’agit que de goût et d’odorat ! La vue, le toucher et l’ouïe comptent aussi : le battement du fouet qui prépare le matcha, la cuillère contre le samovar… pour ne citer que quelques exemples). A ces couleurs et sensations se mêlent les habitudes de convivialité, qui prolongent le voyage avec sa dimension émotionnelle ; j’ai adoré la coutume iranienne autour de l’offre d’une tasse de thé qui doit être déclinée plusieurs fois selon un rituel codifié.
Bref, vous l’aurez compris, ce petit livre érudit est merveilleux. Vous voyagez au fil de la prose délicate de Lucie Azema, qui raconte avec un vrai talent des choses très compliquées mais les rend accessibles, et n’oublie jamais les émotions dans son récit, les petites anecdotes et les grandes, le tout petit et le très grand du destin de la feuille de thé. Elle passe de l’intime à l’universel avec aisance ; et on a envie de partager avec elle une tasse de thé, et de s’ancrer dans l’instant et dans l’histoire, tout ensemble.
L’autrice n’oublie pas non plus d’évoquer les « petites mains » qui cueillent, la misère cachée derrière le ravissement du palais, les oubliés du luxe, les destins broyés par les exigences du commerce.
Bref c’est un livre qui paraît léger et qui semble effleurer le sujet (tant celui-ci est ample) mais qui dit énormément en peu de mots, et me parait au contraire très intelligent et astucieux pour avoir synthétisé aussi brillamment des thématiques aussi différentes et complexes. Cerise sur le gâteau, le livre donne envie de lire Pierre Loti (je me souviens de son café charmant sur la colline stambouliote) et bien d’autres auteurs de tous horizons.
NB : j’ai notamment commandé du thé vert japonais, le sencha, loué par l’autrice, et qui promet des arômes marins et iodés ! Comment résister à une telle promesse ? Je vous dirai mon ressenti.
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