Tumgik
#cer rebecca
ciccerone · 9 months
Text
Tumblr media
330 notes · View notes
femondoetus · 8 months
Text
Tumblr media
meeting Rebecca at the bar 🍑
286 notes · View notes
directmag · 1 month
Text
[VOIR] Dune : Deuxième Partie (2024) explore de manière pointue les idées les plus subversives des livres
Regarder Dune => https://papadustream.cfd/film-streaming/dune-2-2024/
La fin du premier film Dune de Denis Villeneuve a rendu possible une lecture de cet opus de Frank Herbert comme une récit sombre mais ouvrant de manière optimiste sur le destin d'un jeune homme qui embrasse sa destinée pour devenir un libérateur. Le film a encadré la sagesse de Paul Atreides comme son outil le plus précieux, et a présenté sa clarté morale comme un signe de son cheminement sur le chemin de la droiture. Comme dans le livre, vous étiez censé voir Paul comme une figure compliquée mais sympathique au début de son périple héroïque à la manière de Shakespeare. Mais Dune : Deuxième Partie met à nu ce qu'il faut pour qu'une personne devienne une figure mythique et vous met au défi de comprendre à quel point ce récit a toujours été profondément sombre.
Reprenant essentiellement là où se termine Dune, Dune : Deuxième Partie explore plus en profondeur les conséquences de la chute de la Maison Atreides et relate le combat continu de Paul Atreides (Timothée Chalamet) et de sa mère Lady Jessica (Rebecca Ferguson) pour leur survie sur la planète désertique Arrakis. Même avec les puissantes techniques de concentration mentale des Bene Gesserit de Jessica à leur disposition, être échoué sur Arrakis équivaut à une mort entre les tempêtes brutales et les titanesques vers des sables. Et après avoir vu ses amis et sa famille massacrés par les Harkonnens, Paul a toutes les raisons de ressentir un désespoir presque inimaginable.
Mais après n'avoir pu voir que des aperçus de Chani (Zendaya) dans ses rêves de plus en plus prophétiques, la rencontrer en personne remplit Paul d'un sentiment de merveille écrasant - à la fois par sa force individuelle et la force qu'elle incarne en tant que membre des Fremen, les seuls à savoir survivre dans le paysage désertique d'Arrakis. Bien que Dune : Deuxième Partie continue à développer le mystère complexe du premier film sur la manière dont Paul est presque certainement l'élu destiné à mener les Fremen au paradis, le nouveau film utilise Chani et ses compagnons du Nord comme Shishakli (Souheila Yacoub) pour illustrer ce à quoi ressemble réellement le travail de maintien d'une révolution.
Villeneuve et le directeur de la photographie Greig Fraser présentent une fois de plus Arrakis comme un endroit d'une beauté et d'un danger à couper le souffle. Mais Dune : Deuxième Partie utilise son temps sur la planète pour explorer de manière plus réfléchie comment les Fremen voient le désert comme faisant partie d'eux-mêmes. Cette idée est tissée dans le rythme et la chorégraphie de presque tous les affrontements tendus du film entre les soldats du Baron Vladimir Harkonnen (Stellan Skarsgård) et les Fremen, dont la connaissance approfondie du paysage d'Arrakis fait d'eux des guerriers inégalés.
Des Fremen comme Chani et Shishakli voient leur combat contre leurs oppresseurs comme une bataille qu'ils doivent remporter pour eux-mêmes, et ils trouvent absurde à quel point les sudistes comme le chef de tribu Stilgar (Javier Bardem) ont foi en des mythes anciens sur un messie. Mais en Paul, Stilgar ne peut s'empêcher de voir une réponse aux prières de son peuple pour la délivrance. Et lorsque le jeune prince insiste sur le fait qu'il veut servir les Fremen plutôt que de les contrôler comme le faisait autrefois sa famille avec la planète, même Chani est obligée de se demander s'il n'y a pas quelque chose de spécial en lui.
Tumblr media
Surtout à travers sa représentation des femmes les plus proches de Paul, Dune : Deuxième Partie dresse un tableau plus détaillé de l'interconnexion profonde des systèmes culturels de pouvoir de cet univers au-delà de leur dépendance commune à l'épice d'Arrakis. Malgré leur caractère incroyablement insulaire, il existe des liens religieux qui relient les Fremen aux Bene Gesserit de manière fascinante. Et tandis qu'il y a certains membres de la sororité machiavélique qui veulent la mort de Paul, d'autres, comme la fille de l'Empereur Shaddam IV (Christopher Walken), la Princesse Irulan (Florence Pugh), sont secrètement fascinés par son ascension apparemment inévitable au sein des rangs des Fremen.
En plus de complexifier davantage l'histoire en cours, le développement des Bene Gesserit par l'intermédiaire d'Irulan et d'autres nouveaux venus comme Lady Margot Fenring (Léa Seydoux) fournit encore plus d'informations sur l'histoire profonde de la sororité et ses objectifs. Tout comme le film met l'accent sur la façon dont les Fremen ont maîtrisé l'art de la survie dans le désert, il est également clair que les Bene Gesserit sont presque toujours dans leur élément, grâce à des millénaires d'ingénierie politique soigneusement planifiée.
Cela est vrai pour Irulan alors qu'elle chronique secrètement les événements de l'histoire aux côtés de son père, et pour Margot alors que la Mère Révérende Gaius Helen Mohiam (Charlotte Rampling) l'envoie en mission importante sur la planète Harkonnen en grande partie sans couleur. Mais l'aptitude des Bene Gesserit à la survie et au complot est le plus brillamment personnifiée chez Lady Jessica alors qu'elle, tout comme son fils, est rapidement acceptée par les Fremen, qui voient ses capacités comme un autre signe de la divinité de Paul.
En mettant en avant Chani et Jessica de manière si forte dans l'histoire de Dune : Deuxième Partie et en utilisant leurs arcs pour ajouter plus de contexte à la transformation de Paul en Muad'Dib, Villeneuve et le co-scénariste Jon Spaihts rendent presque impossible d'interpréter le film comme un récit simpliste de sauveur blanc. Herbert a écrit Dune comme une critique multifacette de ce trope avec Paul servant de représentation ultime de la
capacité du néo-impérialisme à connecter mais aussi à détruire des civilisations entières sous l'égide du progrès social ou économique. Parfois, il était plus difficile de voir ces concepts à l'œuvre dans le premier Dune en raison de la manière dont vous étiez censé être emporté par le mystère et la nouveauté de la vie de Paul sur Arrakis. Mais la Deuxième Partie est bien plus explicite dans son articulation de la dangerosité de l'idée même d'un Kwisatz Haderach, et le film prend soin de souligner combien de joueurs veulent utiliser ce concept comme une arme.
Les intentions d'auteur de Herbert et de Villeneuve ne peuvent être ignorées en pensant à la présentation de Dune : Deuxième Partie d'un prince blanc devenant une figure messianique pour un groupe de personnes intentionnellement codées comme musulmanes à travers presque tous les aspects de leur culture fictive. Cela dit, le film est toujours un divertissement, dans lequel des acteurs musulmans et MENA réels sont largement relégués à l'arrière-plan ou à la périphérie de batailles à grande échelle où un nombre incalculable de Fremen perdent la vie.
Ces batailles et leur art font partie de ce qui rend Dune : Deuxième Partie un spectacle si efficace et une démonstration magistrale de la capacité de Villeneuve à réaliser des mondes aussi beaux que terrifiants. Malgré toute sa solennité pesante, le film est catégoriquement époustouflant et dominé par des performances nuancées rendues encore plus puissantes par la bande-son richement texturée de Hans Zimmer. Mais ce qu'il y a de plus impressionnant dans Dune : Deuxième Partie, c'est la manière dont il parvient à tisser tous ses fils ensemble dans une tapisserie fascinante - dont l'histoire est sur le point de devenir encore plus monumentale et porteuse de sens si Villeneuve a la chance de continuer à l'élargir.
Dune : Deuxième Partie met également en vedette Josh Brolin, Austin Butler, Dave Bautista et Anya Taylor-Joy. Le film est actuellement en salles.
Regarder Dune : Deuxième partie streaming, voir Dune : Deuxième partie 2024 complet, télécharger Dune : Deuxième partie complet HDLight, voir Dune : Deuxième partie streaming, Regarder Dune : Deuxième partie streaming VF, voir Dune : Deuxième partie streaming VF, Regarder Dune : Deuxième partie 2024 HD, Dune : Deuxième partie streaming VF, voir Dune : Deuxième partie streaming gratuit, Dune : Deuxième partie streaming vf, Regarder Dune : Deuxième partie 2024 Streaming, voir Dune : Deuxième partie 2024 en streaming, Regarder Dune : Deuxième partie 2024 Gratuitment, Voir Dune : Deuxième partie streaming, Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire complet, Regarder Dune : Deuxième partie Streaming complet, Dune : Deuxième partie 2024, Regardez Dune : Deuxième partie streaming VostFR, Voir Dune : Deuxième partie streaming VOSTFR
1 note · View note
bmhasdeu · 1 month
Text
Tumblr media
Lista cărților din cadrul concursului „Bătălia cărților” 2024, pentru cele trei categorii de vârstă: 𝟏𝟎-𝟏𝟐 𝐚𝐧𝐢; 𝟏𝟑-𝟏𝟓 𝐚𝐧𝐢; 𝟏𝟔-𝟏𝟖 𝐚𝐧𝐢.
𝐏𝐞𝐧𝐭𝐫𝐮 𝐜𝐚𝐭𝐞𝐠𝐨𝐫𝐢𝐚 𝐝𝐞 𝐯𝐚̂𝐫𝐬𝐭𝐚̆ 𝟏𝟎-𝟏𝟐 𝐚𝐧𝐢:
„O minune de copil” de Roy Jacobsen;
„Focul de gheaţă” de Kai Meyer;
„Colț Alb” de Jack London;
„Când mă vei întâlni” de Rebecca Stead;
„Pasăre cântătoare” de Kathryn Erskine;
„Anne de la Green Gables” de Lucy Maud Montgomery;
„Coliba unchiului Tom” de Harriet Beecher Stowe.
𝐏𝐞𝐧𝐭𝐫𝐮 𝐜𝐚𝐭𝐞𝐠𝐨𝐫𝐢𝐚 𝐝𝐞 𝐯𝐚̂𝐫𝐬𝐭𝐚̆ 𝟏𝟑-𝟏𝟓 𝐚𝐧𝐢:
„Castelul de sticlă” de Jeannette Walls;
„Magee, zis Maniacul” de Jerry Spinelli;
„Librăria de investigații magice” de Garth Nix;
„O întâmplare ciudată cu un câine la miezul nopții” de Mark Haddon;
„Războiul lumilor” de Herbert George Wells;
„Moby Dick” de Herman Melville;
„Tokyo pentru totdeauna” de Emiko Jean.
𝐏𝐞𝐧𝐭𝐫𝐮 𝐜𝐚𝐭𝐞𝐠𝐨𝐫𝐢𝐚 𝐝𝐞 𝐯𝐚̂𝐫𝐬𝐭𝐚̆ 𝟏𝟔-𝟏𝟖 𝐚𝐧𝐢:
„Orașe de hârtie” de John Green;
„Din cer au căzut trei mere” de Narine Abgarian;
„Ultima princesă a Daciei” de Zuzana Kuglerová;
„Marele Gatsby” de Francis Scott Fitzgerald;
„Oscar și Tanti Roz” de Eric-Emmanuel Schmitt;
„Războiul ciocolatei” de Robert Cormier;
„Trei într-o barcă fără a mai socoti şi câinele” de Jerome K. Jerome.
Citește și fii învingător!
0 notes
liviu2006 · 3 years
Text
În căutarea vinului pierdut
Ioan T. Morar România literară nr. 25/2021 Mi s-a întîmplat, nu de puține ori, la discuțiile în jurul unui pahar de vin cu francezii, să fiu întrebat dacă „se face vin în România“ sau, mai nuanțat, „cam ce vin se face în România?“ Uneori, tonul e sincer, alteori e amestecat cu un fel de superioritate a celor care produc cele mai bune vinuri din lume. Cel puțin în sistemul lor de valori. Mărturisesc, abia aștept întrebarea asta, pentru că am un răspuns care-i uimește pe interlocutori, mai ales pe cei mai instruiți. „Păi, cum să nu se producă? Nu știați că vinul preferat al lui Proust era unul românesc, de la Corcova?!“ De cele mai multe ori reacția este o tăcere, apoi, cu un fel de neîncredere, mi se cere o confirmare: „Proust, Marcel Proust?“ Da, le spun eu, începînd povestea despre marea prietenie a lui Marcel Proust cu Antoine Bibesco (adică prințul Anton Bibescu,1878-1951), o prietenie în urma căreia a rămas ca probă (printre altele) un volum de epistole ale scriitorului francez către boierul român, apărut la o editură din Geneva. Un volum pe care, din nefericire, nu l-am găsit (încă). Astfel încît citatele de mai jos din scrisorile lui Proust sunt preluate de pe site-ul domeniului viticol Catleya. Proust și Bibesco s-au împrietenit nu neapărat pentru că au locuit, amîndoi, pe Rue de Courcelles, în arondismentul 8 al Parisului, ci pentru că frecventau același mediu monden. Apropierea locuințelor a facilitat, mai apoi, întîlnirile dese dintre cei doi, ducând la o prietenie foarte puternică, în care își luaseră ca nume de cod Ocsebib și, respectiv, Lecram. Nu, nu e ceea ce v-ați putea imagina, gîndindu-vă la sexualitatea lui Proust. Antoine se plasa tocmai la celălalt pol. Era un afemeiat notoriu sau, cum l-a numit o fostă amantă, scriitoarea Rebecca West, un „atlet de budoar“. Aceasta a relatat că, aflată la o recepție într-un salon al Ambasadei Marii Britanii la Paris, a constatat că aproape toate doamnele prezente trecuseră prin patul lui. Diplomat de primă clasă (a fost, printre altele, ambasadorul României la Washington), Antoine Bibesco a avut și o carieră artistică semnificativă, scriind mai multe piese de teatru, dintre care una i s-a jucat, cu oarecare succes, chiar pe Broadway. Dacă opera sa literară a căzut în uitare, Antoine Bibesco va rămîne în literatura universală prin trăsăturile pe care le-a împrumutat pesonajului proustian Robert de Saint-Loup. Căsătoria lui cu poeta și viitoarea actriță Elisabeth Charlotte Lucy Asquith, fiica Lordului Asquith, prim-ministru al Marii Britanii, a fost evenimentul monden al anului 1918. La nuntă au participat, printre alții, și regina mamă, și George Bernard Shaw. Priscilla Helen Alexandra Bibesco, unicul copil al cuplului, l-a avut ca naș pe Marcel Proust. După obiceiul pămîntului, prințul oltean se ducea din când în când încărcat cu vin la cumătrul Proust. Vin de Corcova, Mehedinți, unde, pe colinele moșiei sale, Anton Bibescu orînduise o podgorie cu specialiști francezi. Un vin care i-a plăcut atît de mult ilustrului scriitor francez, încît visa să ajungă să viziteze locurile. Ba chiar voia să petreacă o iarnă întreagă la moșia Bibeștilor de la Strehaia. Starea fragilă a sănătății nu i-a permis să călătorească și totul a rămas doar o dorință prezentă în corespondență: „Mais ne peux-tu me faire dire par quelqu’un tes intentions et si ma proposition d’aller à Corcova passer mars, avril, mai, juin t’irait.“ („Poți să-mi transmiți prin cineva intențiile tale și dacă propunerea mea, să merg la Corcova unde să petrec lunile martie, aprilie, mai, iunie, îți convine.“) În altă scrisoare: „J’avais justement écrit dernièrement à Mme de Noailles pour lui demander de croire et de te dire que de chers noms comme celui de Corcova m’étaient aussi familiers et doux que Senlis et mille fois plus chers que Bonnetable, et que je tremblais toujours de les voir dans un communiqué“. („Tocmai i-am scris Doamnei de Noilles să-i cer să mă creadă și să-ți spună că nume scumpe precum cel al Corcovei îmi sînt tot atît de familiare și de dulci precum Senlis și de-o mie de ori mai dragi decît Bonnetable, și că tremuram mereu când le vedeam în câte-o misivă.“) Istoria s-a contorsionat urît și moșiile boierului Bibescu, printre care și podgoria de la Corcova, au fost confiscate de comuniști și distruse. De cîțiva ani, trei francezi pasionați de vin (și de literatură) au reconstituit și replantat viile care produceau vinul atît de drag lui Marcel Proust. Au botezat domeniul cu numele Catleya, orhideea preferată a marelui romancier francez. Acum putem să bem și noi vinul lui Proust. Păcat că talentul nu se transmite pe această cale! Pour la bonne bouche, am să închei cu un alt citat dintr-o scrisoare adresată prințului român: „Cher Antoine, je t’ai toujours considéré comme le plus intelligent des Français; je te prie de me croire maintenant un peu Roumain“. („Dragă Antoine, te-am considerat mereu cel mai inteligent dintre francezi. Acum te rog să mă consideri și tu pe mine un pic român.“) Hai noroc, cumetre Marcel! Sursa: e-mail- ul lui Mitu din 24 Iulie 2021 https://ro.wikipedia.org/wiki/Marcel_Proust Wikipedia- Marcel Proust https://ro.wikipedia.org/wiki/Anton_Bibescu Wikipedia- Anton Bibescu https://editiadedimineata.ro/print-diplomat-seducator-anton-bibescu-si-lumea-lui-proust/ editiadedimineata- Prinț, diplomat, seducător, Anton Bibescu și „lumea lui Proust”
0 notes
Photo
Tumblr media
E essa minha mania de postar capítulos na quinta-feira a noite por pura preguiça? Ai ai. Finge que já é sexta, ok? Todo mundo queria que fosse </3 Bem, escrevi esse capítulo especialmente pra quem adora OTPs problemáticos, hihihi. Espero que gostem <3 Me digam o que acharam!
CAPÍTULO 8
Eu seria capaz de jurar que ouvi os lábios de Shelby se estendendo em um sorriso do outro lado da linha quando pedi a ela que me emprestasse a lista. A Lista de Shelby. Parece nome de filme de terror. Bem, não era. Era uma espécie de catálogo telefônico abrigando o endereço e o número de telefone pessoal, comercial e residencial de todos os garotos do colégio.
“Estava me perguntando quando você pediria.”
Foi o que Shelby respondeu. Disse que era um material extremamente importante e que não daria para ninguém que não fosse eu; além de ser feita à mão, páginas escritas arduamente com uma única caneta preta.
“Onde está tentando chegar, Shelby?” Perguntei, pensando que aquele havia sido o monólogo mais intelectual da sua vida.
“Você precisa vir aqui pegar.”
Então, fui. Ela me deu um abraço sincero e me perguntou por que eu não havia ido à escola na última semana, ainda que a resposta fosse óbvia. Só fiz dar de ombros, observando a garota pequena em minha frente.
Ela era uma boa pessoa. E esse era o problema. O mundo não sabe lidar com boas pessoas e, por isso, as boas pessoas não sabem lidar com o mundo.
Tínhamos uma amizade estranha. Não tínhamos festas do pijama para fofocar sobre os garotos bonitos da turma e não assistíamos Bonequinha de Luxo juntas. Na verdade, eu nunca mais levei nenhuma amiga para casa desde aquele dia com Rebecca.
“Você está bem?” Ela questionou.
Há uma lista de perguntas que sustentam uma amizade. Não são as festas do pijama ou as fofocas. Mas se você pode responder as perguntas com sinceridade, tudo bem. E isso inclui “Você está se drogando?”, “Você tem absorvente?”, “Você está pegando o meu namorado?” e “Você está bem?”.
Novamente, mexi os ombros. Não havia como responder em palavras.
Shelby e eu não nos divertíamos juntas, ela tinha um péssimo gosto musical e um namorado horrível, mas nós tínhamos uma relação amigável e consideravelmente verdadeira. Era incrível.
Ela suspirou e entrou na casa pouco mobiliada na qual eu já estivera algumas vezes, mas me permiti esperar na sacada. Se eu entrasse, talvez acabasse ficando e, se ficasse, poderíamos ter uma festa do pijama, fofocar ou assistir Bonequinha de Luxo e isso estragaria nossa amizade estamental.
Não, obrigada.
“Noah vai dar uma festa.” Gritou de algum cômodo, enquanto eu esperava. “Por que você não vai? Está perdendo muita coisa, Allie.”
Gemi baixinho. Não sabia ao certo o que era pior: me encontrar com Iraque no terraço do hospital ou ir a uma festa.
“Tenho um compromisso hoje à noite.” Gritei de volta, contrariada.
Ela apareceu novamente, um caderno vermelho nas mãos.
“Aqui. Faça bom uso.” Cantarolou, me entregando a lista.
“Não vai fazer falta?”
“Não enquanto eu continuar fingindo que não sei que Noah fica com outras garotas.”
A naturalidade com que as palavras saíram de sua boca era tão triste que quase fiquei. Shelby fingia estar bem, mas isso a feria e eu não era capaz de perguntar por que ela não o deixava. Ela precisava que eu ficasse. Mas eu era egoísta. E jamais ficaria. Pisquei uma vez.
“Espero que a casa dele seja devorada por cupins.” Falei. Ela sorriu.
“E que seu cabelo seja devorado por piolhos.”
“Piolhos não comem cabelo.” Disse eu.
“Um tubarão, então. Talvez acabe comendo a cabeça enorme também.” Eu ri, ri uma das únicas risadas sinceras que rira para Shelby. "São todos iguais, não são?"
“Sim, são.” Falei distraidamente, olhando para o pequeno caderno e tocando sua lombada que já estava um pouco bamba.
“Quero dizer, Avedis é legal, é uma boa pessoa, eu acho. Mas os outros têm dito ultimamente que ele… certo, você está bem interessada nessa coisa.” Olhei para ela, confusa e percebi que a ignorara por completo, vidrada no caderno. Corei. “Está procurando alguém em especial?”
“Não realmente.” Dei de ombros, fechando a Lista. “Todos em especial.”
“Vai dar uma bela festa.”
“Mando para você o convite pelo correio.”
Shelby ergueu o polegar, se virando em direção a porta.
“Vou devolver.” Prometi, dando as costas e erguendo o caderno vermelho acima dos ombros. Folheei o objeto, incerta de por onde começar. As ideias se formavam em minha cabeça, mas eram muitos nomes e muitos números, enchendo todas as páginas do caderno. Resolvi começar de trás para frente.
Não havia nenhum registro de garotos com sobrenomes iniciados por Z, Y ou X; o último da lista de Shelby era Adam Williams. Acho que sabia quem era. Estava em minha turma de Biologia. Amanhã ligaria para ele.
A ideia me assustava, porém, tanto quanto o fato de que o horário combinado com Iraque seria em menos de sete horas. Caminhei um pouco até perceber que estava em frente à sorveteria que ia com a minha mãe e Caribe. Talvez como uma tentativa desesperada de superação, entrei no estabelecimento e comprei um sorvete de morango. Igual o dele. Infelizmente, eu odiava morango.
O que me trazia novamente a outro tópico na lista do Ódio: Iraque. O pensamento me atormentou o resto da tarde.
E, quando subi o último degrau, ele realmente estava lá, como prometido. Porém, quando me viu, não sorriu ou demonstrou qualquer emoção. Apenas se levantou, se aproximando.
"Vamos rápido.” Falou, segurando meu cotovelo e me fazendo voltar para a escada antes que desse dois passos. “Meia noite acontece a troca de vigilância. Há um guarda a cada lado do prédio.”
“Mas já é meia noite e doze.” Disse eu, olhando de esguelha para o fraco brilho esverdeado em seu pulso.
“Porque você fez a gentileza de se atrasar.” Não havia sarcasmo em sua voz. Ele estava realmente insinuando que o meu atraso era uma coisa boa.
“E por que isso nos favorece?”
“Você vai ver. Agora, anda.”
Sem questionar, fiz o que ele pediu e me dirigi à armação de metal. Iraque foi primeiro e, logo a seu encalço, desci com cuidado para não acertar sua cabeça. Finalmente, pulei o último degrau. Contudo, ao me virar, me deparei com alguém alto que não era Iraque. Arregalei os olhos quando o segurança sorriu para mim com o canto do lábio. Ou estaria rindo de mim?
Mas contrariando as expectativas de ser arrastada até a prisão, Iraque sorriu também, cumprimentando-o.
“Australia, conhece o Russell?”
"Não oficialmente.” O segurança respondeu por mim. Ele não cobria o peito com os braços cruzados como o habitual.
“O que está havendo aqui?” Perguntei, aturdida.
“Shhh, vão ouvir você.” Repreendeu Russell.
“Você o está deixando fugir?” Ergui uma sobrancelha.
“Ele não está fugindo.” O segurança se volta para Iraque. “Vocês vão voltar antes das quatro, certo?”
“Certo.”
“Você é um segurança corrupto.” Acusei, pressionando meu dedo contra peito. Ele olhou para baixo com desgosto.
“Cada vez que você faz isso, amassa um pedaço diferente da minha camisa.”
“Cara, isso é tão gay.”
“Eu sou gay.”
Iraque revirou os olhos.
“Que seja. Temos que ir.”
Eu estava confusa, mas não houve tempo para perguntas. Iraque segurou a minha mão e me puxou consigo.
“Onde vamos?”
“Praia Juno. Não fica longe.”
“Espera.” Exclamei, parando de andar. Estávamos na rua paralela ao hospital, composta por residências mal iluminadas, de maneira que era difícil localizar seu olhar questionador.
“Eu sou o tipo de garota que tem unhas quebradas.” Ergui as duas mãos para que ele visse todas as dez unhas tortas e irregulares. “Acontece sempre que eu fico nervosa e começo a morder a pontinha. Acontece quase sempre.”
“Tudo bem.”
“Eu também sou o tipo de garota que tem namorados que as negligenciam ou transam com outras. Já aconteceu.”
“Tudo bem.”
“E eu já tomei Prozac. Mas eu parei porque me fazia vomitar. Eu perdi três quilos em uma semana e passei tão mal que o meu irmão teve que me levar ao hospital no meio da aula porque eu não conseguia dirigir.”
Ele desviou o olhar, sério.
“Quer que eu console você?”
“Não. Mas se você tem algum problema com isso, eu volto para casa e nós fingimos que isso nunca aconteceu.”
“Eu não tenho problema algum com isso.” Ele respondeu de imediato. “Você tem algum problema com o fato de eu morar em uma clínica psiquiátrica, falar latim e não tomar os meus remédios?”
Arqueei as sobrancelhas.
“Não toma seus remédios?”
“Eu vou até o banheiro e cuspo.”
Por alguma razão, o canto do meu lábio se repuxou em um sorriso.
“Você é louco.”
Iraque sorriu de volta.
“Acho que começamos com o pé esquerdo.” Ele estendeu a mão para mim. “Meu nome é Iraque. Se não estiver ocupada, gostaria de nadar no Oceano Atlântico comigo?”
Torci o nariz e soltei um suspiro.
“Por que não?”
O som distante das ondas se quebrando na praia atingiu meus ouvidos, seguido do ligeiro cheiro salgado da maré.
“Ainda há tempo para desistir.” Lembrei, esperançosa.
“Sem chance. Muito embora eu esteja honrado em saber que, quando escreveu aquilo, queria me ver de roupas íntimas.”
Revirei os olhos.
“Garanto a você que não era a ideia principal”
Não faço a menor ideia de qual era a ideia principal. Eu já disse. Estava furiosa. E deprimida.
Tirei os sapatos para pisar na areia quando o Oceano Atlântico finalmente surgiu em minha visão periférica. A alguns metros de distância, podiam-se ver chamas de uma fogueira e um grupo de adolescentes ao seu redor. De vez em quando, uma gargalhada era mais alta e conseguíamos ouvi-la, ainda que já estivéssemos caminhando pelo píer.
Iraque parou de andar e eu estanquei em sua frente. Ele ergueu as sobrancelhas, esperando que eu fizesse alguma coisa. Pular, talvez.
“Odeio você.” Falei, me envolvendo em um auto abraço devido ao vento forte da praia. Um sorriso manchou o canto de sua boca. “Pode fechar os olhos?”
“É claro que eu posso.”
Respirei fundo e olhei para a lua crescente; nossa única fonte de luz. Relutante, tirei a camiseta, deixando-a de qualquer jeito no piso de madeira junto com as minhas calças jeans. Eram novas, e agora estavam cheias de grãos de areia.
“Certo. Estou indo.”
“Certo.”
Hesitei, olhando para o oceano de aparência gelada.
“Odeio você.” Repeti.
“Já disse isso.”
"Ok” Mordi o canto do lábio. “Não olhe, tá?”
“Ok.”
“Ok.”
Então, reunindo toda a coragem de uma garota furiosa e deprimida, corri o mais rápido que pude. Não hesitei ao chegar no final. Fechei os olhos com força, tampei o nariz e passei as pernas desnudas pelas barras da cerca de madeira do píer, gritando enquanto meu corpo se chocava com a água escura e sobrenaturalmente gelada.
“Merda.” Disse eu. “Merda, está gelada, está gelada, Deus, Iraque, está muito gelada!”
Bati os braços loucamente, como se estivesse em meio a uma convulsão e tentando me acostumar com a temperatura. Quando minha respiração finalmente voltou ao normal e tive a certeza de que não estava tendo uma hipotermia, algo despencou no mar, espirrando uma grande quantidade de água e provocando uma onda que afundou minha cabeça. De novo.
Debaixo d'água, me esforcei para voltar à superfície. Meus pés não alcançavam o chão e se mexiam com rapidez. O frio me acolhia no fundo. Era bom. Não podia escutar as ondas ou as gargalhadas ao redor da fogueira ou Iraque, e o silêncio era bom também. Por um momento, até mesmo a falta de oxigênio me pareceu algo bom.
Senti a correnteza contra meu corpo, tentando me levar, me misturar às ondas. O que difere uma onda da outra? Quando era pequena, gostava de tentar separar uma da outra mentalmente, mas sempre chegava ao mesmo lugar. Eram todas a mesma coisa. Era tudo água salgada e fria e que me tocava e me preenchia. Era bom.
E aí eu surtei de novo. Eu estava me afogando. Pessoas que sabem nadar não se afogam. Balancei as pernas, e percebi que estava fundo demais. Merda, qual era o meu problema? Que espécie de pessoa mergulha com tamanha intensidade em seus próprios pensamentos que acabam se afogando no Oceano Atlântico?
Então, de repente, dedos firmes envolveram meus pulsos e me puxaram para cima novamente. Inalei o ar frio da noite com força, aliviada. Comecei a tossir. Iraque olhava para mim em uma mescla de curiosidade e horror. O que havia acontecido ali?
“Você é louca?” Ele perguntou, sem me soltar. “Não me disse que não sabia nadar!”
“Eu sei nadar.” Retruquei, a voz ainda fraca, e lutei para me desvencilhar de suas mãos. Finalmente, com um grunhido, ele me largou, e balançou a cabeça.
“Cacete, está frio, por que não me falou?”
“Eu falei!"
“Devia ter usado um termo mais auto expressivo.”
“Como o que?”
“Sei lá.” Ele tirou o cabelo molhado da testa “Cacete?”
Olhei para ele e ele olhou para mim por um longo tempo.
E de repente comecei a rir. Desesperadamente, de uma forma como não ria há tempos.
“Por que você não me esperou lá em cima?”
“E perder toda a diversão?”
Respirei fundo e era tudo o que podíamos ouvir. Ele inspirava e eu expirava e eu inspirava e ele expirava. Até que não dava para saber qual respiração era de quem.
“Você abriu os olhos quando eu me virei?”
Ele piscou uma vez, impassível.
“Não.”
Não sei dizer se estava mentindo ou não. Percebi que ainda havia um sorriso meio bobo na minha boca, e joguei um pouco de água no rosto, como que para levá-lo de lá. A água gelada pinicou minha face e eu disse que estava com frio. Iraque me ajudou a escalar a amurada do píer e veio logo depois.
Meu queixo tremia e vesti minha blusa enquanto Iraque vestia seu jeans, largado no chão junto com o meu. Deixei meu corpo exausto desabar na areia que grudou em minhas pernas molhadas. Foi tudo muito menos horrível do que eu pensei que seria.
Iraque se abaixou perto de mim.
“Então você fala latim.” Comentou ele.
“Não, eu não falo.” Olhei para baixo, sorrindo. “Decorar provérbios em latim é só um hobby. Começou quando eu tinha doze anos e meu pai colocou o DVD de ‘Sociedade dos poetas mortos’. Sabe a cena na qual Robin Williams conta aos garotos o significado de “Carpe diem”? Bem, tinha um livro na casa da minha avó com as mesmas palavras escritas na capa, mas eu nunca soube o que queria dizer. O filme atiçou a minha curiosidade e eu abri o livro pela primeira vez. Era um livro de provérbios latinos. Eu me apaixonei. No ano seguinte, minha avó embrulhou o livro em papel de presente e me deu de Natal.”
“Você ainda tem o livro?”
“Tenho. Posso emprestar, se quiser.”
“Não precisa. Eu já sei todos os provérbios em latim que existem.”
“Você é fluente em latim?” Arregalei os olhos, e ele fez que sim. “Por que?”
Iraque deu de ombros.
“Meu pai me fez assistir a aulas de latim desde os sete anos.”
Não respondi. Olhei para ele, deitado ao meu lado, e cheguei mais perto.
“Me conta.” Eu pedi baixinho.
“Contar o quê?”
“Causa debet praecedere effectum.”
“Não há efeito sem causa.” Traduziu, mexendo os lábios de leve como se quisesse sorrir.
“Você sabe porque vou ao hospital, mas eu não sei nada sobre você.”
Olhando para o horizonte, Iraque passou a mão no cabelo como se sua intenção fosse exatamente fazer uma bagunça nos fios escuros.
Ele não me disse coisa alguma por muito tempo. A fogueira do outro lado da praia havia se apagado e não se ouviam mais as risadas do grupo. O vento se acalmara e o frio se fora, junto com o uivo das rajadas. O único som que restava era o das ondas, que acabava sendo confundido com as batidas do meu coração. Sentia tudo dentro de mim, tudo mais forte naquele momento. Em algum lugar, meu coração batia diferente. Eu respirava, mas sentia como se houvesse tanto oxigênio estocado quanto lágrimas.
O que havia de diferente? A praia? As estrelas que pareciam mais brilhantes, como na noite em que eu e Caribe fugimos de casa? Iraque?
“Começou quando a minha mãe sofreu um acidente, há uns três meses.” Ele iniciou, olhando para o mar. “Ela havia brigado com o meu pai minutos antes. Quando eles brigavam, subiam para o sótão para que eu não ouvisse. Mas eu ouvia, eu sempre ouvia. Eu não compreendia as palavras, mas ouvia os ruídos sussurrados que vinham lá de cima. Naquele dia, os gritos foram mais altos e as palavras foram mais agressivas. E, pela primeira vez na minha vida, eu subi as escadas.”
Ele fez uma pausa, formando um montinho de areia com os dedos para, de repente, o destruir com um movimento curto.
“Não vi muito do que acontecia. Mas o que vi foi suficiente. Minha mãe chorava com o rosto escondido nas mãos e gritava que sabia de tudo, dando tapas no vazio na esperança de acertar o meu pai. Mas ele não estava mais lá. Estava nas escadas, e agora gritava comigo. Sequer ouvi o que disse. Meus olhos estavam vidrados. Ver tudo aquilo era diferente de escutar do meu quarto durante todos aqueles anos. Ver as lágrimas escorrendo em litros dos olhos dela era diferente de olhar o seu rosto inchado pela manhã. Não vi o movimento rápido de quando ele me empurrou para fora, batendo a porta atrás de si. Por um momento, não me importei com a dor ou com o sangue.”
Em um movimento instintivo, percebi que Iraque mexeu devagar o pé esquerdo, aquele que andava com certa dificuldade. Então, era por isso que ele mancava.
“Ela gritou ainda mais e ainda mais alto. Corri para a cozinha. Não sabia se ligava para a polícia, para a emergência, para o meu avô, para os bombeiros. Temia que ele a machucasse, física, verbal ou emocionalmente. Mas tudo o que fiz foi colocar um monte de guardanapo na perna como um idiota. Segundos depois, ouvi passos na escadaria. Minha mãe passou pela porta e, como não me viu; continuou andando em direção à saída.
“Eu a chamei, mas ela não escutou. Manquei o mais rápido que a perna ferida permitia. Não saiu muito sangue, mas acho que fragmentou o osso. Nunca tive coragem de ir ao hospital e meu pai não percebeu que eu andava diferente. Mas andava. E não conseguia alcançá-la. Por mais que tentasse, eu não conseguia alcançá-la. Ela tropeçava nos próprios pés de vez enquanto e chorava e parava para respirar, mas eu não podia alcançá-la.”
Iraque enterrou a cabeça nas mãos, frustrado, e grãos de areia se misturaram com o cabelo desgrenhado. Eu ouvia tudo em silêncio, incapaz de demonstrar qualquer emoção.
“Piorou quando ela começou a correr. Era como se eu estivesse em um naufrágio. A merda já estava feita e o pior: eu não podia fazer nada para evitar. No escuro, só vi o caminhão quando os faróis ofuscantes atingiram seu corpo desesperado no meio da rua.”
Abri a boca. Para falar o quanto aquilo era horrível, talvez. Embora isso fosse óbvio. Mas não fui capaz de dizer nada.
“Eu surtei, depois disso. Eu tinha pesadelos todas as noites. Comecei a me automedicar com remédios para hipertensão.” Ele soltou uma risada seca, olhando para mim. “Não apareci no colégio por uma semana. Me isolei na casa de Arvo. É meu avô, mas só o chamo pelo nome desde que me lembro. Então, recebi uma mensagem. Todo o terceiro ano estaria em uma festa de comemoração ao fim das provas daquele semestre. A partir daí, seria estudo e estudo e estudo para o vestibular. E eu fui, ainda que não tenha feito metade das provas. Não sei porquê. E bebi, bebi muito. Me envolvi em uma briga com uns garotos idiotas. E fui parar lá no 5º andar, diagnosticado com alcoolismo, agressividade e depressão suicida.”
Ele revirou os olhos, como se alcoolismo, agressividade e depressão suicida fosse besteira.
“Foi quando se internou no hospital?”
“Mais ou menos isso?”
“É muito ruim? Na clínica?”
“Não se preocupe, é melhor do que parece. Temos pijamas, direito a doces trazidos pela família, muito embora minha família não me traga nada, três refeições por dia, drogas medicinais injetáveis ou não, um colchão fino como papel, temos o GAP, que normalmente não expulsa garotas bonitas da sala, psicoterapia, psicodrama, psicopercussão, psicoliteratura, psicomarcenaria, psicoqualquerporcariaquevocêquiser.”
Assenti. Suspirei, e olhei para ele.
“Eu sinto muito.” Eu sabia que não podia dizer nada que o fizesse se sentir melhor sobre tudo, mas isso foi tudo o que se arrastou para fora da minha boca.
“Pelo meu diagnóstico, pela minha perna ou pelo babaca do meu pai?”
“Por tudo. Acho.” Iraque assentiu em um movimento quase imperceptível. “E por ter feito você entrar na água de roupas íntimas.” Um sorriso surgiu no canto de seu lábio, e só por isso valeu a pena. “E porque terá de encontrar uma forma de me deixar em casa.”
“Aut viam inveniam aut faciam.” (Acharei um caminho, ou criarei um.) Ele falou. Retribui o sorriso e me levantei.
Terminamos de nos vestir e caminhamos sem pressa pelas ruas escuras que nos levariam de volta até o hospital. O assunto mórbido morreu, mas o silêncio morreu também. Era estranho conversar com alguém que não era meu irmão. Inalei uma grande quantidade de ar. A última vez que eu o vira foi há quase uma semana. Sentia o peso da sua falta nas minhas costas, como houvesse se passado décadas.
Russell terminava o seu turno noturno no horário que chegamos e aceitou me dar uma carona. Ele dirigia em direção ao meu pai e em direção à Lista de Shelby, e isso me assustava. A janela estava aberta e me recostei no banco deixando meus cabelos serem arrastados pelo vento.
“Você não parece ser gay, sabia?” Ainda com as mãos no volante, o segurança olhou para mim.
“Só porque eu não uso o tipo ‘fofa’ que usa calcinhas cor de rosa?”
“Meu Deus, você não usa calcinhas?” Exclamei, unindo as mãos performaticamente sobre o peito.
“Cor de rosa, não.” Replicou, e eu ri, esperando pretensiosamente que não estivesse falando sério.
Agradeci e pedi que dissesse a Iraque que eu me diverti. Porque, estranhamente, era a verdade.
Ele esperou que eu caminhasse até a porta para arrancar o carro. Quando girei a maçaneta, porém, não me deparei com a casa escurecida. Meu pai estava bem ali, sentado diante do nosso velho piano. Estanquei no batente da entrada e ele parou de tocar. Eu devia saber. Fazíamos isso todas as segundas, desde que eu me entendia por gente.
A noite nem parecia noite com o papai na ponta grave do piano, eu tropeçando na aguda e Caribe pedindo com a cabeça enterrada nos livros para que tocássemos mais baixo. O que nós não fazíamos. De propósito, é claro, até que ele resolvesse se unir a nós. E ficávamos ali até mamãe chegar em casa. Quando ela não estava tão mal assim, ficava quinze minutos com a gente e então todos iam para a cama. Não existia tempo. Tudo parecia para sempre.
Caribe e eu nunca chegávamos tarde nas segundas e minha mãe sempre voltava. Era um dia especial. Mas hoje, ela não apareceu. E nem eu. E nem o Caribe.
Quase me senti mal pelo meu pai sentado sozinho no banco largo onde geralmente se sentavam dois. Espremidos, três, no fim da noite. Cabia até mais uma, se ela quisesse. Mas ela não queria. Nunca quis.
“Onde você estava?” Fechei a porta atrás de mim.
“Na praia.” Disse eu, com cautela. Ele estava chateado. Mas eu estava mais.
“Sozinha?” Balancei a cabeça negativamente, tentando atravessar a sala o mais agilmente possível.
“Estava com um amigo.” E, percebendo que abria a boca outra vez, contei tudo com o máximo de sinceridade que minha sensatez natural permitiu. “Nós caminhamos até lá, entramos no mar, usando roupas, e depois pegamos um táxi. Viu? Estão molhadas.”
Apontei para minha camiseta, torcendo para que a fraca iluminação da lâmpada da cozinha não fosse suficiente para que ele percebesse que as únicas áreas realmente molhadas tinham o formato dos meus seios.
“Quer conversar?”
“Com você?” Arqueei uma sobrancelha, subindo as escadas. “Não, obrigada.”
“Não pode me ignorar para sempre, Australia.”
Ele parou no primeiro degrau, olhando para mim com o olhar de Caribe. Quis desviar meus olhos, mas não fui capaz. Eles estavam presos naquela armadilha nostálgica, todo o meu corpo petrificado. Tudo o que eu ainda parecia controlar, era a minha boca.
“Eu posso tentar.”
18 notes · View notes
Text
Fish and Ships: What's On Your Plate?
Back in early 2017, I wrote a blog, 2016 in review: What I Got Up To and What Happens Next, about what I’d been working on, and who I had been working with. It was a way of thanking everyone I had collaborated with during the year, to take stock and to get me thinking about  the future.
I also wanted to explore how people really use social media tools like LinkedIn. Despite time spent – or wasted – making connections on digital social networks, we often have no idea what our friends, and colleagues – and even family are working on. I wanted to see who was engaged, and what ideas could be fired up.
Friends and former colleagues responded; we caught up, shared stories, talked about families, and where we were living. In the maelstrom of daily life, time passes quickly – we can easily miss how our friends change careers, countries, even continents. I found that we can all end up working in silos – assuming that everyone else is too busy to talk.
A few days after I sent the message out, a message popped up from Steve Campbell, a former colleague at both the Antarctic Ocean Alliance and Greenpeace. Steve asked me if I knew someone who could help with EU Comms. I responded – yes, I did, me. Steve, a funding partner at Funding Fish, put me in touch with another ex-Greenpeacer, policy whirlwind Rebecca Hubbard.
In the following months, Bec and I developed and launched Our Fish, a rapidly expanding campaign aimed at pushing EU countries to achieve sustainable fish stocks in European waters. Put simply: stop overfishing, and stop tossing perfectly edible fish back into the sea. It’s not just a good idea, it’s actually EU law, as we keep reminding policymakers.
Our Fish has been getting up to shenanigans in Brussels, Luxembourg and Malta,  being a thorn in the side of those responsible for depleting Europe’s fish stocks in return for a quick buck. As I write, Our Fish has just had its second visit to Luxembourg for the annual AGRIFISH meeting on Baltic fish stocks, where we condemned decisions made by EU fisheries ministers for setting Baltic fishing limits at unsustainable levels.
Our Fish and Maltese street artist Twitch create a spectacular light painting, depicting a swordfish leaping from of the waters surrounding Valletta while being consumed by humans. Twitch, in collaboration with Our Fish and Dancing Fox and has created the artwork to send a message to 20017 Our Ocean conference delegates that they must help protect Mediterranean sea life. Photo: Dave Walsh Photography
The Our Fish team has expanded to include Dutch, German and Danish campaigners; we’ve got a petition calling on EU fisheries ministers to #EndOverfishing (with help from More Onion). We’re producing a series of cool animations in partnership with filmmaker and animator Daniel Bird, and a new website built by Barcelona-based web cooperative Jamgo.
Our Fish campaigners offers chocolate herring and satirical newspaper The Daily Catch to delegates attending AGRIFISH meeting in Luxembourg, 15 October 2018, where EU fisheries ministers will decide on Baltic fishing quotas for 2018. Our Fish is calling on EU governments to fulfill their commitment to end overfishing and the discarding of fish in EU waters. The fishmonger stand was accompanied by pictures of German and Danish actors from the Fishlove campaign. Photo: Dave Walsh
Our Fish has collaborated with many NGOs across Europe, as well as creative troublemakers Brian, Tommy and co at Dancing Fox, and Camille at Green Exchange (who is based near me here in Barcelona), and Fishlove, along with many other artists and doers and fixers and experts. You can follow Our Fish on Twitter: @our_fish
Another person who noticed my blog post was Maike Nicolai at GEOMAR, the German marine science institute in Kiel. I met Maike in Svalbard back in 2010, when GEOMAR collaborated with Greenpeace on an ambitious ocean acidification research project; Greenpeace had provided its ship, the Esperanza to ferry tonnes equipment from Kiel to the Arctic and back; I was on board to provide communications support.
Seven years, and a massive body of research later, the BIOACID project was near completion, so Maike, and Ulf Riebesel – who had led the initiative from the outset – drafted me in help edit the final project brochure (which was presented at COP23) and to get the story into the media (check out this BBC story and this Guardian story: in short, CO2 in the ocean is not a good thing, as it tends to play havoc with food webs. Action required? Quit burning fossil fuels. Maike has since departed GEOMAR and is clearly busy shaking things up, with the recent, devastating 1.5C report from the IPCC – the call to action the world needs.
When not doing fishy stuff, I’m working on shipping – as communications advisor to the Clean Arctic Alliance, which brings together organisations stretching from Alaska to Brussels to Moscow. We’re campaigning for a ban on the world’s dirtiest marine fuel, heavy fuel oil (HFO) from Arctic shipping, because of its black carbon emissions, and the risk of oil spills – basically impossible to clean up in Arctic conditions.
The campaign has chalked up considerable success. Although HFO is already banned from Antarctica and Svalbard, a year ago, the idea of an Arctic HFO ban could barely be spoken about in the shipping world, never mind within the International Maritime Organization (IMO) – the UN body that governs shipping. Yet this April, the IMO’s Maritime Environment Protection Committee (MEPC72) in London, a number of countries pushed forward with a ban, with backing from many other member states. They sealed this agreement in October 2018, by sending the ban for development to a technical meeting early next year.
Along with my colleague, Dr Sian Prior, I wrote this article about the campaign win – what it means, how it was achieved, how the ban will come about. More recently, Sian and I co-authored an article for the journal Environment: Science and Policy for Sustainable Development. The article, A Vision for a Heavy Fuel Oil-Free Arctic goes deeper into why heavy fuel oil must be banned in the Arctic.
I also wrote What Does a Communications Advisor Do All Day?, also examines how communications played a role shifting the narrative on the heavy fuel oil issue – and how it can contribute to change on other matters too:
“To do this, I have had to pull the HFO issue out of the rarefied environment of the IMO into public discourse, so that it could be discussed in shipping, environmental and Arctic media not just as a nice to have (that we might phase it out) but as a must have – then continuing the discussion so that the inevitability of a ban becomes rooted in people’s minds. Decision-makers and their advisors – hopefully – come to see the ban, not as some weird fringe topic being wielded by a bunch of polar-bear-loving-hippies, but as a win-win solution; as something achievable, politically desirable and quite simply, a good thing.”
During the recent MEPC73 meeting in London, the Clean Arctic Alliance hosted a photography exhibition: The Arctic on Our Watch, to remind delegates of what’s at stake in the Arctic. The exhibition featured  several of my images:
_psEmbed("https://davewalshphoto.photoshelter.com");
I’ve been keeping up with other polar work –  I continue to serve on the board of The Arctic Institute, a Washington DC-based think tank, and have been getting involved in, CER-Arctic, a new Arctic Research Centre at the Universitat Autònoma de Barcelona.
Finally, my partner, Nathalie Parès, launched her website, The Ingredient, as part of her organic food consultancy – and has dragged me out of the oceans, and into the world of food and farming. Check out her interview on Spanish newswire EFEAGRO, about the performance of Spanish organic sector and details of her forthcoming appearance on Catalonia’s TV3.
So what happens next? Our Fish has a busy couple of months coming up, with a major fisheries meeting coming up in December. I’m also busy developing communications plans for clients, and laying out some new projects for 2019. What’s on your plate? Let me know, and perhaps we can find a way to collaborate!
Fish and Ships: What’s On Your Plate? was originally published on Dave Walsh
0 notes
takebackthedream · 6 years
Text
The Right Lashes Out at Uprising Teachers by Jeff Bryant
As mass teacher walkouts and protests ebb in Arizona and Colorado, bold new actions are ramping up in North Carolina. This spring’s teacher uprisings may well last through the end of this school year.
On the whole, teachers across the nation have strung together an impressive series of victories, including salary raises, pension reforms, and school funding increases. And teachers have vowed to take their unmet demands into November elections to contest their opponents at the ballot box.
But the instincts of retribution that tend to drive rightwing politicians and their operatives have already spurred them to craft ways to strike back against teachers.
Rightwing Retributions
Even during the walkouts, Republican lawmakers and their supporters have tried to intimidate and silence teachers. But these teacher uprisings have a widely accepted moral standing that will be very difficult for their opponents to undermine, despite the big money aimed at opposing teachers.
Leading into the two-day teacher walkout in Colorado, Republican legislators introduced a bill that would lead to fines and potentially up to six month’s jail time for the striking teachers. The bill was pulled, when it became clear even some Republicans weren’t too keen on the measure.
In Arizona, a libertarian think tank sent letters to school district superintendents threatening them with lawsuits if they didn’t reopen closed schools and order striking teachers to return to work. It’s unclear how or whether the threat will actually be carried out now that teachers are back on the job.
In West Virginia, where teachers used a nine-day strike to secure a five percent raise, Republicans have vowed to get their revenge by cutting $20 million to Medicaid and other parts of the state budget to pay for the increase. No doubt, when the axe falls on these programs, Republican lawmakers will be quick to blame the “greedy” teachers.
In Kentucky, Republican Governor Matt Bevin accused striking teachers of leaving children exposed to sexual assaults or being in danger of ingesting toxic substances because teachers weren’t at school. Now that the uprising has ended, Bevin has turned his revenge against teachers into an effort to take over the largest school system in the state and take away local control of the schools.
A Zero for DeVos
U.S. Secretary of Education Betsy DeVos, in her contribution to the right-wing backlash against teachers, has spurned the strikes as being about “adults’ interests,” and scolded teachers for not thinking about “what’s best for kids.” In her recent, closed-door meeting with Teachers of the Year from across the country, she “expressed opposition to teachers going on strike for more education funding,” HuffPost’s Rebecca Klein reports.
When the Arizona Teacher of the Year asked the Secretary about her views of the strikes, DeVos reportedly told her she preferred that “adults would take their disagreements and solve them not at the expense of kids and their opportunity to go to school and learn.”
“For her to say at the ‘expense of children’ was a very profound moment,” one of the teachers told Klein. “That is so far from what is happening.”
The Rightwing Messaging Guide
Indeed, the Right’s counteroffensive to teacher uprisings extends beyond the affected states.
The Guardian reports about a “messaging guide” conceived by a network of libertarian think tanks that conveys tips for how to portray the walkouts as “harmful to low-income parents and their children.”
The manual, entitled “How to Talk About Teacher Strikes,” has “dos and dont’s,” including the claims, “Teacher strikes hurt kids and low-income families,” and, “It’s unfortunate that teachers are protesting low wages by punishing other low-wage parents and their children.”
The guide is provided by the State Policy Network, a network of 66 rightwing think tanks funded by the Koch brothers, the Walton Family Foundation, the DeVos family, the Bradley Foundation, and other conservative megadonors.
Other talking points included in the guide are to “emphasize the damage done to ‘good’ teachers by the strikes” and counter claims of education funding cuts by calling out money being spent on “red tape and bureaucracy” and “administrators and other non-teaching staff.”
‘Union-Led Shenanigans’
This advice from SPN is already being taken to heart by conservative operatives like the Center for Education Reform, a pro-privatization organization and SPN member pushing for charter school and vouchers.
In a press release, CER warns of the “true nature of these protests and ramifications of supporting union backed rallies, walkouts, and strikes.”
The release quotes CER leader Jeanne Allen saying, “the real fight” is not whether teachers are paid well enough and schools are adequately funded but how to “ensure money follows students and doesn’t continue to get wasted on a bloated bureaucracy and top-heavy school districts that have grown dramatically faster than enrollment.”
Allen also riffs off the SPN manual by claiming walkouts are “union-building activities, pushing charter school teachers to follow them, while at the same time fighting to limit the growth of charters, impose restrictions and, worst of all, fighting to make sure charters are funded at lower levels than traditional schools.”
In its weekly newsletter, CER smears the walkouts as “union-led shenanigans” and argues, “The unions want to make teacher pay a defining issue. But it’s not, or at least it shouldn’t be.”
The Real Defining Issue
What is happening, which is hard for these critics to undermine, is that teachers are not making their pay the defining issue of their uprising. Contrary to what Betsy DeVos asserts, they’re focused on improving the lives of their students.
Indeed, they are asking for what their students really need: Teachers who aren’t distracted, stressed out, and spiritually spent because of poor wages and lack of affordable healthcare or retirement security. Schools that aren’t bereft of teaching materials, textbooks, and safe and functioning facilities; and full support of public services that have positive impacts on how well students achieve in schools.
0 notes
ciccerone · 7 months
Text
Tumblr media
321 notes · View notes
femondoetus · 7 months
Text
Tumblr media
Rebecca smasher 👊 by Lewdpoi
188 notes · View notes
femondoetus · 7 months
Text
Tumblr media
124 notes · View notes
femondoetus · 7 months
Text
Tumblr media
Rebecca smasher by 鲤人liren
92 notes · View notes
ciccerone · 7 months
Text
Tumblr media
69 notes · View notes
femondoetus · 7 months
Text
Tumblr media
73 notes · View notes
ciccerone · 8 months
Text
Tumblr media
79 notes · View notes
ciccerone · 8 months
Text
Tumblr media
what if it was all just a bad dream...
92 notes · View notes