L’hôtel particulier (31)
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Chapitre 31 : Tatouage
En dehors du contact glacial de son corps, Diane avait quelque-chose de déjà-vu. Tout en elle sentait le souvenir perdu. Que ce soit dans son regard, dans ses gestes, dans ses baisers ou dans sa façon de jouir, je retrouvais en elle quelqu’un disparu depuis longtemps.
Nous venions de faire l’amour dans sa chambre. Je pouvais dire sa chambre car elle était décorée à sa façon. Le lit à baldaquin, le papier-peint rouge ainsi que la couverture et les meubles sentaient le passé. Nous venions de faire l’amour un peu partout et son parfum survolait là où nous étions. Sur la commode, sur une chaise, bien entendu sur le lit et devant la fenêtre où elle cogna contre le carreau pendant que je la pénétrais en levrette. L’excitation était telle que j’oubliais ma peur de voir le spectre revenir de l’autre côté de la vitre.
Je demeurai allongé sur le lit à regarder Diane se rhabiller. Elle réajusta ses bas, vérifiant au passage s’ils n’étaient pas filés. Puis, elle prit sa robe qu’elle enfila de bas en haut. J’admirai sa façon de se vêtir. Elle rappelait Marion au cours de notre première nuit. Elle s’était rhabillée de la même manière alors que nous étions chez elle. Marion m’invita à sortir peu après prétextant être fatiguée… à cause de l’alcool. Par contre, Diane ne dit rien, elle se contenta de sourire…un sourire qui rappelait des souvenirs.
Soudain, je remarquai sa rose bleue sur la hanche. Durant nos ébats, je ne fixai que ce tatouage qui interpelait au plus profond de mon âme. La rose ressemblait beaucoup au tatouage de Marion ainsi qu’à celles déposées sur le lit aux pieds de Tatiana. Je la regardai se cacher sous la robe noire mais sa présence était toujours visible.
- Quelle est l’histoire de ce tatouage ?
- C’est une longue histoire, répondit-elle.
- J’aimerais bien l’entendre.
Je m’étendis sur le ventre la tête posée sur les mains, j’étais attentif au moindre de ses mots. Elle évita de croiser mon regard, se mit à rire et continua de s’habiller en reboutonnant sa robe, puis elle posa un pied sur la chaise afin de se chausser.
- Je te la fais courte ! C’est un symbole de jeunesse éternelle. Et c’est en hommage à un homme exceptionnel. Il est mon maitre. Chaque jour il m’offre une rose bleue dans le but de réaliser mes rêves et en échange…
Elle se tut, secoua la tête pour dire non. Puis elle mit la seconde chaussure à son autre pied. Je demeurai silencieux, l’observant en train de se pincer les lèvres pour affirmer qu’elle faisait une gaffe. Dès lors, je voulus en savoir plus.
- En échange de quoi ? Elle ne répondit pas. C’est bien chaque matin qu’il apporte les fleurs et les dépose sur ton lit pendant ton sommeil ?
- Comment sais-tu ça ? réagit-elle avec de grands yeux.
- Je sais ! Ainsi il habite ici
Elle finit d’ajuster sa robe, se regarda dans le miroir pour rougir ses lèvres puis elle me fixa d’un regard timide comme si elle attendait quelque-chose de moi. Sur le coup, je pensai à de l’argent mais finalement, elle voulait juste quitter ensemble la chambre pour retourner au bar. Je n’avais pas réalisé mais d’ordinaire, je me réveillai lorsque les fantômes avaient disparus. Cependant, je pris mon temps pour remettre mes vêtements. Elle n’insista pas ni ne montra d’agacement. Elle attendait. Je poursuivis mon enquête.
- J’hésite entre deux endroits. Est-ce qu’il vivrait dans la cave ? demandai-je au culot.
- Il n’y a pas de cave ici ! affirma-t-elle.
- Si, on y accède par la cuisine !
- Je ne crois pas ! Ça nous arrive de cuisiner et on l’aurait vue. Il n’y a qu’une seule porte pour accéder à la cuisine en dehors de celle qui mène à la salle de spectacle.
Soucieuse, elle réfléchit en fronçant les sourcils. Encore une fois, je ressenti une impression de déjà-vu. Le plissement de ses yeux ressemblait beaucoup à celui de Marion quand elle réfléchissait. En fait, elle avait le regard de Marion. Ainsi, je compris que la cave était déjà fermée avant la transformation de la maison en bordel.
- Alors, il vit dans la chambre au grenier, murmurai-je.
Elle sourit sans répondre. Je venais de chausser mes pieds dans mes crocs qui me servent habituellement de chaussons. Aussi, je réalisai qu’elle n’avait rien dit à leur sujet. Bien qu’ils aient la forme de sabots, ils étaient en plastique et n’existaient pas à son époque. Je quittai le lit et l’accompagnai dans le couloir. L’écho du piano résonnait dans la maison. C’était toujours « les roses de Picardie »… à croire que le pianiste ne connaissait que cette chanson. Arrivé devant l’escalier, je la regardai descendre. Elle ne porta pas attention à moi et disparut de ma vision lorsqu’elle atteignit le rez-de-chaussée. Dès lors, je me décidai de grimper au grenier, je voulais rencontrer cet homme qui offrait des roses bleues. J’avais des questions à lui poser, j’avais besoin de réponses.
La grimpette parut si longue que je pus penser à Marion. Ma mémoire joua des tours au point de la confondre avec Diane. Tantôt, Marion aux cheveux longs attendait assise patiemment devant le bar, tantôt, Diane aux cheveux courts attendait devant le portail que je vienne la récupérer. Je ne sus plus distinguer l’une de l’autre. Elles avaient les mêmes manières, la même démarche. Elles portaient les mêmes vêtements, le même tatouage. Elles étaient si blanche si froide, l’une par le contact, l’autre par l’isolement. Tout se mélangea jusqu’à ce que je me retrouve devant l’entrée du grenier.
J’ouvris la porte qui grinça lentement. Une lumière de mauvaise qualité, éclairait l’endroit. Je reconnus le corridor de murailles en carton. Le grenier retrouvait son apparence d’origine. Enfin, l’apparence qu’il avait à ma première visite. J’entrai suivant le couloir. Je ne me sentis pas à l’aise, inquiet par cette ambiance malsaine. Une sensation d’être épié me dérangea si bien que j’avançai presque à reculons.
A chacun de mes pas, je pouvais entendre les battements de mon cœur ainsi que ma respiration. L’atmosphère devint suffocante en raison d’une forte odeur de poussière. Je marchai lentement quand soudain, un grand bruit me figea net ! C’était le bruit d’une corde qui tombait attachée à une poutre. Le fracas puis le mouvement de la corde tendue fit penser à une pendaison. L’idée de me retrouver nez-à-nez avec un cadavre m’angoissa au point d’avoir envie de quitter le grenier.
Pourtant, je devais aller au-delà de mes peurs. Je devais surmonter cette terreur qui me dominait. Je fis de nouveaux quelques pas lorsque le bruit fracassant d’une corde en train de se tendre résonna. Je marchai sur la pointe des pieds afin de ne pas faire craquer le bois du parquet. Je marchai le plus doucement possible, faisant attention à mon entourage. Parfois, j’observai par-dessus la cloison avec la crainte de découvrir les cordes accrochées à la charpente. Les tuiles étaient visibles, elles laissaient passer quelques sifflements du vent alors qu’il n’y en avait pas.
Je continuai de parcourir ce labyrinthe composé de séparations de bricolage. Elles parurent soudainement légères et trop fragiles pour empêcher un monstre d’attaquer en les traversant. Toutefois, je restai déterminé à entrer dans la chambre verte. Malgré la peur, je continuai d’avancer. Les jambes tremblèrent, je fermai les poings. Une troisième corde claqua signe qu’un objet se basculait dans le vide… à moins que ce soit quelqu’un.
La corde vibra fortement composant un mouvement musical grinçant pour les ouïes et le cœur. Je persistai à marcher, je tournai et vis enfin la porte de la chambre verte. Elle était fermée. Une quatrième corde tomba brutalement à quelques mètres derrière moi me faisant sursauter. Je crus mon cœur lâcher tellement le vacarme fut puissant. Cependant rien ne se présenta à mes yeux. Alors, après avoir repris mes esprits, je continuai mon chemin. Il ne restait plus que quelques mètres.
La porte n’avait pas changé. J’attrapai la poignée et ouvris le pêne. Je tirai ensuite afin d’entrouvrir la porte. Une curieuse lumière rouge éclairait la chambre. Je remarquai le lit couvert d’un drap vert bien plié. L’édredon semblait neuf en raison de son apparence lisse. J’ouvris donc entièrement la porte et entrai pour mieux constater l’absence de cet homme invisible.
Quoi que fermée, je devinai le contenu de l’armoire : Rien ! Alors, j’inspectai de plus près, approchant du bureau pour chercher une éventuelle trace de ce personnage. Je découvris quelques papiers sans importance. Des lettres jaunies par le temps, regroupées et attachées par une cordelette poussiéreuse. Je constatai l’absence de liquide dans l’encrier en verre. Toutefois, une plume au bord couvert d’encre noire séchée reposait à côté du petit récipient.
Tout-à-coup un claquement me fit tressaillir. Je m’attendis à le voir à l’entrée de la chambre pour m’empêcher de sortir. Le sang pressa contre mes tympans, mon cœur se transforma en tambour battant la retraite. Seulement, j’étais toujours seul ; un courant d’air venait de fermer la porte.
Ne trouvant rien, je sortis de la chambre. Mais devant le vide que présentait le grenier, je compris que la normale était de retour. Je descendis constater le silence ambiant dans la grande salle puis, je remontai dans ma chambre pour aller me coucher. Au passage, je fis un tour dans la chambre de Diane. Elle avait repris la décoration choisie sur les conseils de mon amie Blandine. Cependant, une étrange odeur imprégnait la chambre. C’était le parfum de Diane…le même que celui de Marion
Alex@r60 – mars 2021
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Emission du 12/02/2020
Sophie Ferjani
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Petit mobilier, luminaires, vaisselle et décoration
Véritable référence de l’art de vivre à la française, Côté Table apporte style et élégance à la décoration d’intérieur en alliant tradition et modernité. Son association subtile de matières nobles sur des collections raffinées qui subliment le style français : art de la table, objets déco, textile, luminaires, meubles… En ville, à la campagne ou en bord de mer, l’esprit Côté Table à la douceur chic est au rendez-vous.
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Luminaires
CHAMBRE ENFANT
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Réf : 32203
Matière : Bois
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Prix public conseillé : 27.50 €
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Nom du produit : Lampe perle
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Matière : Métal et verre
Dimension : 31 x 15 x H34cm
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Nom du produit : Lampadaire Perle
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Matière : Métal et verre
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Nom du produit : Suspension façon Cannage Paula
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Matière : Métal et plastique
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Petit mobilier, luminaires, vaisselle et décoration
Depuis plus de 50 ans, SEMA Design s’impose comme un acteur incontournable du marché de la décoration. Forte de son bureau de création intégré, la marque anticipe et créé les styles de ses collections en proposant sans cesse des nouveautés dans l’air du temps. Ambiances, couleurs et matières sont travaillées par ses équipes pour offrir des créations uniques, ludiques aux motifs toujours plus originaux. La marque continue d’affirmer ses ambitions en proposant une déco urbaine et tendance. Vaisselle, luminaire, textile, meuble et autres accessoires sont autant d’objets qui égayent le quotidien.
Tasse déjeuner Scana
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Matière : Grès
Contenance : 65cl
Prix public conseillé : 10,50 €
Théière Scana
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Luminaires
Société COREP créateur et fabricant d'abat-jour et de luminaires décoratifs. Fabricant d'abat-jour français à Bègles près de Bordeaux (33)
Vous pouvez retrouver nos produits dans la plupart des magasins de bricolage. Plus de renseignements sur www.corep.com
SALLE DE BAIN:
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SÉJOUR:
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Couleur : noir/laiton
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Couleur : noir/laiton
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WC:
Applique MANOR base ronde en métal, abat-jour en verre transparent avec cache ampoule en verre opale. Tête réglable haut/bas.
Dimensions : H.15cm - L.16cm - P. 20cm - GU10 / 5W.
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Applique MAKO base ronde en métal, abat-jour en verre transparent avec cache ampoule en verre opale. Tête réglable haut/bas.
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CUISINE:
Lampe base ronde en métal peint. Cache douille aspect laiton. Dimensions : H.39cm - L.12cm - P. 12cm - E27 / 40W. Couleur : noir/laiton
Design by Corep.
Prix Public : 25,00€
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Pôle D'échanges multimodal, festival Imaginez Maintenant, bordeaux 2010
INTRO
Le public entre et s'asseoit, lumière en salle. (message tel portable ? ), à la vidéo : visuel PEM.1
M et M entre sur scène avec quelqu'un d' Imaginez Maintenant, N baisse la lumière salle (qui reste diffuse) et monte la lumière scène.
IM : introduction du spectacle par l'un des organisateurs qui revient sur le propos d' Imaginez Maintenant, la jeune création, l'engagement, qui présente Monts et Merveilles et finit en demandant aux gens de laisser leurs portables allumés mais en mode silence. La personne rejoint la salle.
(M et M : silence (1mn) )
M (en laissant des blancs entre les phrases, J envoie les images depuis l'ordi) : Bonjour, bienvenue sur le pôle d'échanges multimodal2 (visuel PEM disparaît)
Nous vous proposons une expérience qui partira des caractéristiques, approfondira les attentes et mettra en jeu les modes de relations.
Actuellement, vous constituez un groupe social G 3 (G apparaît avec plan de la disposition du public)
Nous constituons un groupe social H4. (H apparaît avec le plan de la scène, 3 chaises, bureau, face au public)
G et H entretiennent des relations d'échange 5 (deux flèches apparaissent, une dans chaque sens) Au sein d'un ensemble I 6(contour et lettre I apparaissent).
J : Merci.
G est immobile et silencieux.
H produit des mouvements et des sons pour justifier qu'il est objet de contemplation pour G.
H ne représente que 2,8% de I alors que G réunit 97,2% de I 7(séquence 1 disparaît, séquence 2 apparaît).
Le groupe H va mettre en jeu différents modes de relation au sein de I pour tenter de donner sa juste place à la majorité.
N : Soit P le projet qui nous réunit ici et maintenant 8. Soit T0 le début de P il y a 8 minutes 9 et T1 la fin de P dans 56 minutes. 10
En quoi le projet P favorise-t-il l'engagement de toutes les personnes composant l'ensemble I au cours d'une évolution allant de T0 à T1? A T1, compte tenu du facteur P, I devient I'. 11
Pour résumer, si à T0, I=G+H, à T1, I’=(G+H) facteur P (N écrit la formule).
M : ceci est très important car cela va nous simplifier la tâche.
J : Le groupe H est constitué de trois membres, 1 12, 2, 13 et 3 14 (s'affichent au dessus de nous, début séquence 3)
33,33% sont des femmes 15 et 66,66 % sont des hommes. 16(nouveau Powerpoint, les diagrammes arrivent au fur et à mesure)
La moyenne d'âge est de 30 ans. 17
40 % vivent en concubinage18, 30 % sont PACSés 19 , 20 % sont célibataires 20 et 10 % sont mariés. 21
M : En amont du spectacle, le groupe H s'est donné pour objectifs de s'engager lui-même au sein du projet P et de permettre au groupe G de s'engager lui aussi. Le but consiste à favoriser un mouvement allant du quantitatif vers le qualitatif dans les modes de relation 22 (l'axe quantitatif flèche qualitatif apparaît) au moyen d'un axe opérationnel partant du collectif pour aller vers l'individuel 23 (l'axe apparaît). Ainsi, la participation pourra laisser la place à un engagement durable des différents acteurs partenaires 24 dans une confiance partagée 25 (l'axe apparaît).
QUI EST-CE
N : Merci (bien appuyé, regard, silence). Nous allons maintenant définir des sociotypes au sein du groupe G.
Pour cela, veuillez vous lever SVP. (suspens) Le groupe G est constitué de 100 personnes.
N se lève et passe devant à droite de la table, J devant le tableau à gauche, M passe à l'ordi. Nouveau silence. Pendant cette séquence, quand l'un des trois parle, les 2 autres le regardent. Quand c'est au public de réagir, les 3 regardent le public.
M : Y-a-t-il parmi le groupe G, des personnes qui pratiquent une activité artistique ?
J : Oui. Comme vous pouvez le voir ici 26 , 65 % des personnes du groupe G pratiquent une activité artistique même en tant qu’amateur.
N : Cette exactitude est vérifiée lorsque les personnes ne pratiquant aucune activité artistique s’assoient.
(Restent 65 personnes)
M : Y-a-t-il parmi les personnes du groupe G qui pratiquent une activité artistique aujourd’hui, des personnes qui en pratiquaient une pendant leur enfance ?
J : Tout à fait. Nous savons que 58 % de ces personnes pratiquaient une activité artistique dans leur enfance. 27
N : Cette exactitude est vérifiée lorsque les personnes qui ne pratiquaient aucune activité artistique dans leur enfance s’assoient.
(Restent 38 personnes)
M : Y-a-t-il parmi les personnes du groupe G qui pratiquent une activité artistique aujourd’hui et qui en pratiquaient une dans leur enfance, des personnes dont les parents étaient cadres ou exerçant une profession libérale ?
J : Oui. Nous pouvons constater sur ce schéma 28 que 30% des ces personnes ont des parents qui étaient cadres ou exerçaient une profession libérale.
N : Cette exactitude est vérifiée lorsque les personnes dont les parents n’étaient pas cadres ou n'exerçaient pas de profession libérale s’assoient.
(Restent 12 personnes)
M : Y-a-t-il parmi les personnes du groupe G qui pratiquent une activité artistique aujourd’hui, qui en pratiquaient une dans leur enfance et dont les parents étaient cadres, des personnes qui sont les aînés de leur famille ?
J : Oui. Nous pouvons constater sur ce schéma 29 que 32% des personnes qui pratiquent une activité artistique aujourd’hui, qui en pratiquaient une dans leur enfance et dont les parents étaient cadres, sont des aînés.
N : Cette exactitude est vérifiée lorsque les personnes qui ne sont pas des aînés s’assoient.
(On compte le nombre de personnes restantes)
J : Ainsi nous savons que dans le groupe G, il y a (4%) d’aînés dont les parents étaient cadres, qui pratiquaient une activité artistique dans leur enfance et qui en pratiquent une aujourd’hui.
C’est ce que nous retrouvons sur ce schéma (J rajoute un nouveau camembert sous la zone de projection).
M : Le groupe G devient acteur de l'événement. Un sous groupe minoritaire autre que H occupe pendant quelques secondes le centre de l'attention. (attendre quelques secondes).
N : Pour poursuivre notre enquête je demande au groupe G de se lever de nouveau.
J : Y- a- t-il des femmes dans le groupe G ?
M : Oui. Nous savons qu’il y a 57 % de femmes dans le groupe G. 30
N : Les hommes du groupe G s’assoient. (Restent 57 femmes)
J : Y-a-t-il parmi les femmes du groupe G des femmes qui ont les cheveux clairs ?
M : Oui. Nous savons que 65 % des femmes du groupe G ont les cheveux clairs. 31
N : Les femmes aux cheveux foncés s’assoient.
(Restent 37 femmes aux cheveux clairs)
J : Y-a-t-il parmi les femmes du groupe G qui ont les cheveux clairs, des femmes qui sont mariées ?
M : Oui. D’après les statistiques, nous savons que 45 % d’entre elles sont mariées. 32
N : Les femmes non mariées s’assoient.
(Restent 17 femmes aux cheveux clairs et mariées)
J : Y-a-t-il parmi les femmes du groupe G qui ont les cheveux clairs et qui sont mariées des femmes qui sont cadres ou qui exercent une profession intellectuelle ?
M : Oui. D’après les études, nous savons que 23 % d’entre elles sont cadres ou exercent une profession intellectuelle. 33
N : Les femmes non cadres s’assoient.
(Restent 3 femmes aux cheveux clairs, mariées et cadres)
M : Ainsi nous savons que dans le groupe G, il y a 3% de femmes aux cheveux clairs qui sont mariées et qui sont cadres. C’est ce que nous retrouvons sur ce schéma (M dessine un camembert sur le fond, sous la zone de projection).
N : Je vais demander aux (3) personnes qui appartiennent à la catégorie : « femme aux cheveux clairs mariée et étant cadre » de s'avancer jusqu'à l'estrade.
J lance le son 1. Gingle 1
Veuillez maintenant nous donner votre prénom SVP (N leur tend à tour de rôle un micro à main, M écrit les prénoms au tableau).
Merci beaucoup. Vous pouvez regagner votre place.
J lance le son 1. Gingle 2
M et M dansent avec les épaules.
N passe à gauche, M va au bureau côté son, J à l'ordi. Les 2 se regardent.
Pour parfaire notre démonstration, je vais demander au groupe G de se lever encore une fois.34
M : Est-ce que cette personne du groupe G appartient au groupe sanguin A ?
J : Oui. Le groupe sanguin de cette personne est A
N : Les personnes des groupes sanguins AB, B, et O s’assoient.
(Restent 45 personnes)
M : Est-ce que cette personne dont le groupe sanguin est A, est en couple ?
J : Non. Cette personne dont le groupe sanguin est A est célibataire.
N : Les personnes en couple s’assoient.
(Restent 23 personnes)
M : Est-ce que cette personne dont le groupe sanguin est A et qui est célibataire est droitière ?
J : Non. Cette personne dont le groupe sanguin est A et qui est célibataire est gauchère.
N : Les personnes droitières s’assoient.
(Restent 3 personnes)
M : Est-ce que cette personne dont le groupe sanguin est A, qui est célibataire et gauchère est Bill ?
J : Oui. cette personne dont le groupe sanguin est A, qui est célibataire et gauchère est Charles.
N : Les personnes qui ne se nomment pas Charles s’assoient.
2 personnes restent debout (2 barons, prévoir une autre question s'il y avait plus de 2 personnes debout)
N : Il semble qu’il y ait une erreur dans le groupe G qui ne devrait compter qu'un seul Charles.
J et M regardent n et leurs papiers.
J'appelle les 2 Charles à monter près du bureau.
M lance le son 1. Gingle 3
M : Nous allons devoir procéder à un vote pour éliminer un des 2 Charles .
J : A vous de décider quel Charles correspond le mieux à votre identité de groupe, et à ce descriptif : personne du groupe G de groupe sanguin A, célibataire, gaucher et qui se nomme Charles.
N : Veuillez allumer vos portables pour procéder au vote. Au signal, pour éliminer Charles, envoyez oui au 06.86.66.32.62, 35
J : et pour éliminer Charles envoyez oui au 06.59.20.78.56 36
M montre les portables et les pose de chaque côté du bureau.
Les no s’affichent à l’écran derrière les Charles
N : Attention, ils ont besoin de vous…. Allez-y, VOTEZ ! N traverse vers J.
J : allez y votez.
J et N font un geste à chaque sonnerie et les comptent à haute voix au fur et à mesure.
M surenchérit : Prenez position ! Vous avez forcément un avis ! Allez, on vote ! Affirmez votre choix !
M va derrière le bureau entre les 2 bill : C'est donc ce téléphone qui a le plus sonné. Charles, vous pouvez regagner votre place, Charles, vous êtes éliminé ! Veuillez quitter la salle.
J lance le son 1. Gingle 4
bill quitte la salle.
J : Ceci est très important car cela va nous simplifier la tâche.
M : On regarde en direct le témoignage de Charles dans l'isoloir. 37
M avec N et J.
M :Pour affiner encore l'étude, je demande au groupe G de se lever à nouveau.
Après la vidéo, N s'asseoit à l'ordi, J debout au tableau, au centre et M devant l'estrade.
N : Y-a-t-il parmi les personnes du groupe G, des personnes qui ?
J écrit « qui » au tableau
J : Oui. Comme vous pouvez le voir ici 38 (graphique), il y a 44% de personnes qui.
M : Cette exactitude est vérifiée lorsque 56 personnes s’assoient.
(Restent 44 personnes)
N : Y-a-t-il parmi les personnes du groupe G des personnes qui et pour qui ?
J : Tout à fait. Nous savons qu'il y a parmi le groupe G, 31% de personnes qui et pour qui. 39
M : Cette exactitude est vérifiée lorsque les 13 personnes pour qui ne pas s’assoient.
(Restent 31 personnes)
N : Y-a-t-il parmi le groupe G des personnes qui, pour qui, et dont ?
J : Oui. Nous pouvons constater sur ce schéma 40 que parmi le groupe G, il y a 16% de personnes qui, pour qui et dont.
M : Cette exactitude est vérifiée lorsque les 15 personnes dont ne pas s’assoient.
(Restent 12 personnes)
N : Y-a-t-il parmi le groupe G des personnes qui, pour qui, dont, et qui sont des ?
J : Oui. Nous pouvons constater sur ce schéma 41 que parmi le groupe G, il y a 3% de personnes qui, pour qui, dont, et qui sont des.
M : Cette exactitude est vérifiée lorsque les 12 personnes qui ne sont pas des s’assoient.
Je vais demander aux 3 personnes qui appartiennent à la catégorie : « qui, pour qui, dont, et qui sont des» de s'avancer jusqu'à l'estrade.
M lance le son 1. Gingle 5
Vous allez maintenant compléter la phrase : « je suis une personne qui, pour qui, dont, et qui suis un(e)»(J écrit la phrase au tableau). Par exemple : « je suis une personne qui aime le chocolat, pour qui la vie est belle, dont le pantalon est gris et qui suis un écologiste. »
Attention, un instant de réflexion
N lance le son 2. Gingle attente
M leur tend à tour de rôle un micro à main, ils disent leur phrase).
M : Merci beaucoup, vous pouvez les applaudir. Regagnez votre place SVP. 42
N lance le son 1. Gingle 6
M et J reviennent au bureau, J au centre
J : Qui qui dont pour qui sont des qui est un pour qui n'en sont pas des.
M et M hochent la tête en rythme quelques secondes.
B
J : Reprenons notre projet P. Nous allons poursuivre la démonstration et entrer un peu plus dans les nuances. 43 Soit M la majorité relative, Pr le nombre de propositions, x le nombre de suffrages et A l'abstention.
M = Pr (x/100) – A
J dessine au tableau la formule.
N : ceci est très important car cela va nous simplifier la tâche.
M : Autrement dit, nous allons maintenant expérimenter la place de la majorité et de l'abstention.
du choix et celle du non choix.
N : Pour comprendre plus précisément nous vous demandons de bien écouter les questions posées et de lever la main (on lève la main) quand la réponse vous satisfait. 44
M et N avancent devant de chaque côté pour compter, bien ensemble style hôtesses d'accueil. J reste au bureau.
J : Attention, question 1 :
N : n’oubliez pas de lever la main (on lève la main) quand la réponse vous satisfait.
J : En général, quand on vous demande quelque chose vous répondez facilement :
Oui avec plaisir
Oui bien sûr
Oui
Oui pourquoi pas
Oui mais non
M et N comptent les réponses sur des tablettes ?
Ils se rapprochent.
M : D’après les comptes, nous voyons que la majorité des personnes qui constituent le groupe G disent oui à ce qu’on leur demande.
J : Question 2 :
M et N repartent de chaque côté pour compter, J reste au bureau.
J : En particulier, êtes vous prêt à rendre service ?
M et N rappellent de bien lever la main en même temps que J énumère les possibilités (« on ne vous voit pas !)
Oui avec plaisir
Oui bien sûr
Oui
Oui pourquoi pas
Non mais oui
M et N comptent, se regardent.
N : D’après les statistiques, le groupe G est d’accord pour prendre les chaises et les mettre derrière la ligne de fond.
En fonction du degré de votre réponse plusieurs possibilités s’offrent à vous, vous pouvez déplacer votre chaise, vous pouvez déplacer plusieurs chaises, ou vous pouvez dire merde, ou encore vous pouvez faire déplacer votre chaise par quelqu’un d’autre.
Gingle 7
(pendant ce temps M au tableau, J et N devant, à droite et à gauche).
Merci de revenir au centre.
Petite histoire
N : Prenons un deuxième exemple. (à J) : allez-y.
J : À présent, voulez-vous rester debout, ou vous asseoir par terre ?
Pour rester debout, placez-vous de ce côté de la ligne, pour vous asseoir par terre, placez vous de ce côté-ci, pour ne pas vous prononcer, placez vous sur la ligne centrale. (N écrit au tableau)
La majorité a donc choisi de rester debout (regards tableau, puis N passe devant, M traverse le tableau pour effacer, J va de l'autre côté du tableau).
N : Préférez-vous vous asseoir par terre ou suivre un cours de statistiques ?
Pour vous asseoir, placez-vous de ce côté, pour suivre un cours de statistiques, placez vous de ce côté, pour ne pas vous prononcer, placez vous sur la ligne centrale. (M écrit au tableau)
La majorité a donc choisi de suivre un cours de statistiques. (regards tableau)
M se place assis au bureau, J vient effacer de l'autre côté du tableau puis N et J au tableau avec leurs chaises. M déclenche le son 3.
J se met à écrire la première phrase en boucle en haut à gauche.
Après « lisible » (14sec), N se met à dessiner la carte de la France pour y placer ensuite la météo.
M note le théorème, répond à la question : Si vous le permettez je dirais qu’on peut en déduire une nouvelle probabilité que l'hypothèse initiale soit vérifiée en tenant compte de la preuve que l'on a observée.
M note les chiffres suivants sur un cahier.
A la fin : oui mais alors, est-ce qu'il va faire beau demain ?
J et N replacent leurs chaises.
M : Maintenant, préférez-vous vous asseoir par terre ou regarder une vidéo sur le rond-point de Dorval ?
Pour vous asseoir, placez-vous de ce côté, pour regarder la vidéo, placez vous de ce côté, pour ne pas vous prononcer, placez vous sur la ligne centrale. (N écrit au tableau)
La majorité a donc choisi de regarder la vidéo.45 (regards tableau)
(M qui est restée au bureau lance la vidéo et se place à la place de N qui traverse pour effacer)
Après la vidéo, J passe devant.
J : Préférez-vous vous asseoir par terre ou Ne se prononce pas ?
Pour vous asseoir, placez-vous de ce côté, pour ne pas vous prononcer, placez vous sur la ligne centrale. (M écrit au tableau)
La majorité a donc choisi de s’asseoir. (regards tableau)
M : En général, la majorité est calculée en fonction des personnes qui se prononcent.
N : très bien alors asseyons-nous maintenant. M et M s'assoient.
J : Avant de continuer il me semble important de revenir sur ce que nous venons de vivre ensemble. En effet, à l’aide d’une méthode de concertation démocratique, vous avez eu l'opportunité d’influencer le déroulement de l'expérience. A chaque étape, vous avez tenu compte de nos choix. Vous avez décidé de rester debout, de suivre le cours de statistiques, de regarder une vidéo pour finir par vous asseoir.
M : Étudions cela dans le détail : M se lève va devant
Parlé : Vous avez décidé : de rester debout, de suivre un cours de statistiques, de regarder la vidéo, de vous asseoir par terre .
(N déclenche diapo, l'arborescence apparaît, se lève et va devant 46
N : mais vous auriez pu tout aussi bien décider de rester debout, de suivre un cours de statistiques, de vous asseoir par terre, de regarder la vidéo.
J : à moins que vous ayez choisi (J lance le son 4) bande son comptine
à partir de là, les 4 possibilités en rythme : de rester debout, vous asseoir par terre, regarder la vidéo, suivre un cours de statistiques. J va devant côté.
M : Mais pourquoi pas : de rester debout, vous asseoir par terre, suivre un cours de statistiques, regarder la vidéo.
N : Ou vous auriez aussi pu
Vous asseoir par terre, vous mettre debout, suivre un cours de statistiques, regarder la vidéo.
J : Ou encore
Vous asseoir par terre, vous mettre debout, regarder la vidéo, suivre un cours de statistiques.
M : Tout aussi bien que
Vous asseoir par terre, suivre un cours de statistiques, regarder la vidéo, vous mettre debout.
Ou pour finir
N/M/J : Vous asseoir par terre, suivre un cours de statistiques, vous mettre debout, regarder la vidéo.
J parlé sur la musique : les choix que vous avez pris vous ou la majorité nous ont conduit à une certaine situation avec un enchaînement bien particulier. Nous venons de voir que différemment tout serait différent.
Mais vous avez décidé de rester debout, de suivre le cours de statistiques, de regarder une vidéo pour finir par vous asseoir par terre ( on reprend la formule du tableau, fin de la séquence son, petit blanc).
DIAGRAMMES VIVANTS 47
M : A l'instant actuel, T+43 minutes, certains s'interrogent sur le sens du propos. (J et N descendent ensemble en bas de l'estrade). Nous allons en conséquence mesurer votre niveau d'engagement dans le projet P, c'est à dire l'expérience que nous sommes en train de vivre. Pour répondre, placez-vous sur la ligne entre 0 et 100, sachant que 0 correspond au niveau d'engagement minimum et 100 au niveau d'engagement maximum. (N et J de part et d'autre de la ligne, ils se placent)
M : Nous pouvons constater que l'engagement des participants à T+46 minutes est de nature linéaire. Imaginons maintenant quelles sont les formes possibles de l'engagement.
N : Dans les équations sociomathématiques définies depuis T0, il faut prendre en compte les événements extérieurs et les facteurs déclencheurs qui amènent le groupe G à se positionner,
J : En d'autres termes, nos choix donnent forme à notre vie, en d'autres choix, notre forme donne vie à nos termes.
N : Lorsque vous faites un choix, pensez-vous être plutôt influencé par votre catégorie socio-professionnelle, par les ressorts intimes de votre vie ou par les médias ?
J : Pour répondre répartissez vous dans ce cercle en trois tranches. Les personnes dont la réponse est « par ma catégorie socio-professionnelle » s’assoient dans cette zone, ceux dont la réponse est « par les ressorts intimes de ma vie » se mettent à genoux dans cette zone, et ceux la réponse est « par les médias » se mettent debout dans cette zone.
M et M autour du cercle.
N : Nous observons maintenant que les socio-professionnels ont tendance à préférer la position debout, que les médias restent volontiers assis, tandis que les intimes se mettent plutôt à genoux.
M : Toute vie humaine est mue par des ressorts intimes, elle comporte ses hauteurs, ses abîmes, ses aspirations et ses épreuves, ses révélations et ses transformations.
Pour vous, l'art est-il plutôt lié aux révélations, aux abîmes, aux aspirations, aux épreuves ou aux transformations ?
J : Pour répondre placez vous en ligne derrière la lettre R si vous pensez que l'art est plutôt lié aux révélations, derrière la lettre A, si vous pensez que l'art est plutôt lié abîmes, derrière la lettre AS si vous pensez qu'il est plutôt fonction des aspirations, derrière la lettre E si vous pensez que l'art est plutôt lié aux épreuves, et derrière la lettre T si vous pensez qu'il est plutôt lié aux transformations.
M et M au centre.
M : Vous allez maintenant pouvoir échanger avec une autre personne sur ce sujet. Choisissez une personne différente de vous. Pendant une minute, l'un des deux va développer son point de vue, et l'autre écoute. Puis on inversera les rôles.
M et M remontent.
M : Allez-y ! Après une minute : on inverse les rôles.
N : Vous allez maintenant former 7 groupes à peu près équivalents. Vous pouvez y aller, c'est à vous.
M : Observez ici et maintenant et voyez que nous nous rapprochons significativement de T1 qui conclura notre expérience. Sachant qu’à T0, I = G+H , à T1 que devient I compte tenu du facteur P.
N : Vous allez avoir un temps de 15 minutes pour compléter l’enquête que nous avons commencée tout à l’heure. Cela nous permettra d'éclairer le projet P, l'expérience que nous sommes en train de vivre, grâce à de nouvelles statistiques. Pour cela nous allons vous distribuer des enveloppes vous aidant à élaborer cette enquête. (M et J descendent distribuer les enveloppes)
La première étape consiste à élaborer une question d’après le thème qui vous a été attribué. Ensuite votre question sera posée à l’ensemble des autres groupes. Allez-y vous pouvez ouvrir les enveloppes et commencer à lire les instructions.
M : Installez-vous comme vous voulez. Le groupe H reste à votre disposition pour toute question complémentaire.
Recopiez maintenant votre question et la modalité de réponse sur les 7 feuilles vertes prévues à cette effet. Ramenez ensuite vos pages au Bureau.
M : Nous allons maintenant passer à la 2ème étape. Vous allez recevoir successivement les 7 questions conçues par les différents groupes. Vous allez y répondre dans l’ordre en vous sondant entre vous.
(N et J distribuent les papiers).
Répondez donc maintenant à la question n°1 sur le thème du pouvoir dans le projet P.
Merci maintenant de rendre votre papier à un membre du groupe H qui passe parmi vous pour le récupérer. Nous allons passer à la question n°2 sur la place du choix, allez-y c’est à vous !
Merci !! Nous passons maintenant à la question n°3 sur la société dans le projet etc……
Liste du matériel :
Une notice d’instructions avec le thème de l'enquête à formuler
Du papier
Des stylos
Des tablettes cartonnées
papier vert numéroté « résultat de l'enquête » avec le thème
VOUS FORMEZ UN GROUPE, une des personnes du groupe lit ce texte aux autres personnes du groupe qui s’interrogent.
Nous avons 15 min pour apporter des éléments de réponse sur I' et sur le projet P.
Nous allons pour cela sonder les personnes du groupe G, et traduire les réponses en statistiques.
1/Vous mettre d’accord sur une question à poser aux autres personnes du groupe G sur le thème :
1/le pouvoir dans le projet P
2/la place du choix dans le projet P
3/la société dans le projet P
4/le langage dans le projet P
5/les formes de l'engagement dans le projet P
6/les modes de relation dans le projet P
7/le sens du propos dans le projet P
M, N et J récupèrent les résultats à tour de rôle et font les comptes en % à chaque question posée.
N : Le temps de sondage est terminé merci de nous remettre les résultats et les stylos.
Final
N : Venons en aux faits.
M et J effacent au fur et à mesure les éléments du tableau qu'ils citent.
M : S qui a compris à 4% l’équation I= G+H, dont le fait de s’asseoir par terre ne l’a pas dérangé, est restée debout (près de L). (R quand à) Elle attend I’= (G+H)P avec impatience
J : Bill a subi le fait que M=(Pr X x/100)-A, il aurait voir la vidéo près de Z, même si seulement 3% l’intéressait. P pour qui suivre le cours de statistiques n’a rien révélé pense que F est une personne qui est une fille sympa.
N : Venons en à l'essentiel.
M : Dans ce spectacle, l'essentiel est ce que nous ne pouvons pas produire sans vous.
J : Dans cette expérience, l'essentiel est ce que vous ne pouvez pas vivre sans nous.
N : L'essentiel n'est pas d'en débattre.
Pour compléter l'enquête sur le pouvoir, vous avez choisi de demander... x % pensent que...
J : Pour compléter l'étude au sujet de la place du choix, vous voulez savoir si... x % pensent que …, x % pensent que …
M : A propos de la société, vous vous êtes concertés demander : …
N : Au sujet du langage, vous avez demandé...
J : Pour analyser les formes de l'engagement, vous avez voulu savoir... x % pensent que...
N : Pour finaliser l'étude au sujet des modes de relation, vous avez choisi de demander
M : A propos du sens du propos, vous vous êtes demandés …. x % pensent que …, x % pensent que …
N : L'essentiel n'est pas dans les questions posées ou dans les chiffres obtenus mais dans les modes de rencontre que vous avez expérimenté pendant l'enquête.
M : À présent, tout le monde fait partie du sens du propos. Pourtant, et malgré nos efforts communs, c'est toujours le groupe H minoritaire qui détient le pouvoir.
J : Tout au long de ce spectacle, vous avez tenu compte de nos choix. Maintenant, nous allons tenir compte de votre choix.
N : Repensez à ce que nous venons de vivre tous ensemble au sein du projet P depuis T0,
Pensez-vous qu’à T1, qui conclut notre expérience, le pouvoir doit être démagogique ou antipathique ?
J : Si vous pensez qu’à T1 le pouvoir doit être démagogique mettez-vous de ce côté de la ligne, si vous pensez que le pouvoir doit être antipathique mettez vous de côté de la ligne, vous avez la possibilité de ne pas vous prononcer en vous mettant sur la ligne, mais vous connaissez les risques que vous encourez.
Fin no 1. jonathan
J : Vous avez donc décidé qu’à T1 le pouvoir devait être démagogique.
M : Bravo, vous avez fait le meilleur choix. Vous êtes formidables. Vous avez parfaitement compris tous les enjeux du projet P. Grâce à votre choix éclairé, nous allons maintenant pouvoir résoudre l'équation.
J : Formez des duos. Il explique l'échauffement (doigts,poignets, coudes, épaules, relaché, sautillé, poid en arrière par 2...), N et M en démonstrateurs.
A la fin du rock on salue simplement sans reprendre les phrases de conclusion.
Fin no 2
J : Vous avez donc décidé qu’à T1 le pouvoir serait antipathique.
Vous avez fait le mauvais choix. Vous êtes minables. Vous n'avez rien compris au projet P. Vous êtes tous éliminés, veuillez quitter la salle.
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