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#comment gagne 2000€ par mois
savoir-entreprendre · 2 months
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Aujourd'hui, on parle, certes du web à ne pas en finir. On vente les mérites de cet univers tel à ne pas s'en lasser. Le digital est devenu le siège en or très plébiscité sur lequel tout le monde voudrait poser ses fesses, soit pour être informé d'une situation, soit pour apprendre de nouvelles choses, découvrir de nouvelles thématiques.... Alors, analyse avec moi : - 45 % des recherches produits dans le monde commence sur Google ; - 84 % des personnes utilisent Google 03 fois par jours, ou plus ; -  Plus d'1 milliards de question posées sur Google Lens en 2019 ; - 99.000 recherches sont effectuées sur Google chaque seconde ; - 8,5 millions de recherches sont faites sur Google chaque jour ; - Google a été consulté 89,3 milliards de fois en 2021 ; - Google possède 91,9 % des parts du marché des moteurs de recherche. Google est le pionnier en termes de moteur de recherche dans le monde. Il est énormément consulté et les données émises précédemment le démontre très bien. Google n'est pas légal de quelqu'un. Chaque jour, des tonnes d'articles, de contenus y sont partagés. Alors dis moi, qui sont ces personnes qui mettent tous ces contenus que tu vas lire constamment sur Google ? Est-ce le miraculé ?Est-ce le coup du hasard ?Est-ce la nature ?Est-ce l'océan ? NON, c'est bel et bien des personnes comme toi et moi qui postent tous ces contenus sur Google. Et si aujourd'hui, Google détient tous ces records en termes de statistiques, tu imagines pas combien il arrive à empocher chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, pour ne pas dire chaque mois et chaque année ? C'est énorme... Mais malheureusement, tu ne réfléchis pas à comment tu peux faire pour tirer ta part aussi. - Tu as acheté un téléphone à 50.000fcfa voir plus ; - chaque jour tu active forfait internet 200f ce qui fait 5600f par mois juste pour faire des recherches sur Google et consulter ou traîner sur les réseaux sociaux de façon générale. Certains prennent carrément un forfait illimité de 15.500f par mois pour les mêmes utilisations voir plus ; - Tu as un petit boulot où tu gagnes à peine 50.000f par mois. Avec cet argent, en dehors des dépenses liées aux réseaux sociaux, tu dois manger, te soigner, te vertir, payer le loyer, les transports. Combien te restera-t-il à la fin du mois ? Auras-tu encore la possibilité de pouvoir épargner pour espérer ouvrir un grand business plus tard avec ce petit revenu et ces dépenses journalières ? Je ne pense pas... 1- Aller quémander de l'argent à ton entourage quand tu n'en as plus ? 2- Chercher à multiplier tes sources de revenus ? A toi de choisir ! Beaucoup de personnes se retrouvent quotidiennement dans cette situation. En prenant la meilleure solution aujourd'hui, tu leur donneras l'exemple à suivre. Tout compte fait, si aujourd'hui, je peux te conseiller quelque chose de perspicace, ce serait de chercher à multiplier tes sources de revenus. Et pour ça, il n'y a pas deux solutions. Tu peux donc choisir de suivre une formation en rédaction web. Grâce à cette formation, tu pourras écrire des contenus qui seront postés sur Google. Les prix de la formation diffèrent. Tu en trouveras qui seront à 25 000f, 75.000f, 100.000f voire plus. Tu choisis juste celle qui cadre avec ton budget. Une fois ta formation achevée, tu gagnes des marchés sur lesquels tu peux travailler en étant chez toi, sur ton canapé. Pas besoin donc de dépenser pour le déplacement. Pas besoin de dépenser pour le repas de dehors. Lorsque, tu gagnes un marché où tu est payé à 3f le mot par exemple et que tu rédiges 4 articles de 500 mots par jour, ça te donne ceci 500 mots x 4 articles = 2000 mots 2000 mots x 3f = 6.000f /jour 6.000f x 7 jours = 42.000f / semaine Tu vois, avec la rédaction web déjà pour commencer, tu peux gagner près de 168.000f voir plus, ajouté à ton salaire de base. Ça te fait plus de revenus mensuels.C'est le rêve de tout le monde. https://savoirentreprendre.net/?p=12720&feed_id=10276
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djaboo-app · 10 months
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Introduction Si vous êtes un entrepreneur en France, vous savez que les charges sociales Urssaf sont un élément important de votre entreprise. Vous devez les calculer correctement pour vous assurer que vos employés sont payés correctement et que votre entreprise est en conformité avec les lois et règlements. Qu'est-ce que l'Urssaf ? L'Urssaf, ou l'Union de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales, est une organisation française chargée de collecter les cotisations sociales auprès des employeurs. Ces cotisations sont utilisées pour financer les prestations de sécurité sociale, telles que les soins de santé, les allocations familiales et les pensions de retraite. Les différents types de charges sociales Urssaf Il existe plusieurs types de charges sociales Urssaf que vous devez payer. Voici les plus courantes : - Cotisations de sécurité sociale : les cotisations de sécurité sociale financent les prestations de sécurité sociale telles que les soins de santé et les pensions de retraite. - Contribution sociale généralisée (CSG) : la CSG est une taxe prélevée sur les revenus pour financer la sécurité sociale. - Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) : la CRDS est une taxe prélevée sur les revenus pour rembourser la dette Sociale. - Cotisations d'allocations familiales : les cotisations d'allocations familiales financent les allocations versées aux familles. Comment calculer les charges sociales Urssaf ? Le calcul des charges sociales Urssaf dépend de plusieurs facteurs, notamment le salaire de vos employés et le type de contrat qu'ils ont. Voici les étapes pour calculer les charges sociales Urssaf : - Étape 1 : Calculer le salaire brut de votre employé. - Étape 2 : Déterminer le taux de cotisation sociale applicable à votre entreprise, en fonction de votre activité. - Étape 3 : Calculer le montant des cotisations sociales à payer sur le salaire brut de votre employé en utilisant le taux de cotisation applicable. Par exemple, si vous avez un employé qui gagne 2000 euros par mois et que le taux de cotisation sociale applicable est de 25 %, vous devrez payer 500 euros de charges sociales Urssaf pour cet employé. Comment payer les charges sociales Urssaf ? Vous devez payer les charges sociales Urssaf chaque mois. Vous pouvez payer en ligne via le site de l'Urssaf ou en utilisant un bordereau de paiement envoyé par courrier. Vous pouvez également choisir de payer les charges sociales par prélèvement automatique. Cela peut simplifier le processus et éviter les sanctions pour paiement tardif. Conclusion Le calcul des charges sociales Urssaf est crucial pour garantir que votre entreprise est en conformité avec les lois et règlements français. En suivant les étapes décrites dans cet article, vous pouvez calculer les charges sociales Urssaf de manière adéquate et éviter les sanctions pour paiement tardif.
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jeux-raconte · 1 year
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En (pas si) bref : Diablo 4
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Diablo 4 aurait sûrement mérité que je lui fasse un vrai post entier et détaillé. Mais ça commence à faire un moment que je l'ai "fini", un moment que je n'y ai pas joué, donc autant en parler avant de perdre le fil.
Je vais être totalement disruptif et commencer par la conclusion : j'ai beaucoup aimé jouer à ce jeu. Il m'a accroché, j'y suis retourné souvent et avec plaisir ; si vous lisez un peu mes billets, vous savez que je peux avoir des soucis pour jouer une période de temps étendue au même jeu, et que j'ai peur de le lâcher. Eh bien pas celui-là.
Un paragraphe pour contextualiser, pas plus : 4e jeu (si on ne compte pas le jeu mobile) d'une série qui a inventé un genre (la presse jeux-vidéo des années 90/2000 aimait tant parler de Diablo-like). Genre à qui on a pu reprocher sa répétitivité, mais il faut tout de suite admettre quelque chose : les joueurs de diablo aiment la répétitivité, et ce n'est pas forcément un point négatif. Le jeu est en vue du dessus, on clique pour déplacer un personnage issu d'une classe de jeu de rôle médiéval-fantastique plutôt classique, on tue des monstres, on ramasse du butin, on gagne des niveaux, et on continue !
Je vais m'étendre un peu sur la répétitivité. Certains jeux ont été critiqués pour leur répétitivité, Death Stranding par exemple. Mais cela ne veut pas dire que certains ne peuvent pas en faire leur point fort. Dans ce Diablo IV (oui je fais l'effort des chiffres romains), la répétitivité m'a mis à l'aise. Je m'explique : les différents systèmes, levels-designs, interactions, tout est très logique et fonctionnel. On comprend bien les rouages, et quand on les a compris une fois, on sait que ça fonctionnera comme ça, et ça premet de ne plus avoir à se perdre en permanence dans les menus, pnjs, activités à faire... Le jeu propose beaucoup de choses, un peu à la manière d'un BOTW (calmons nous quand même hein), c'est-à-dire que sur la route pour aller d'un point A à un point B, je vais croiser un événement, un sous-sol à fouiller, un world boss et une quête annexe. Mais je vais tout faire, parce qu'une fois que j'ai tout testé une fois, je sais comment ça fonctionne : l'event va me donner une monnaie qui me servira auprès d'un pnj en ville pour acheter des pièces d'équipement aléatoires, le sous-sol est composé d'une pièce unique avec un coffre à la fin, ça va vite ; le world boss va bien se passer parce que je vais sûrement croiser d'autres joueurs dessus, et la quête annexe est appréciable parce qu'elle fait avancer la réputation, qui donnera des avantages à d'autres de mes personnages même pas encore créés !
Vous l'aurez compris, j'ai été conquis par ce jeu. Conquis par son enchevêtrement de mécaniques qui s'imbriquent si bien, et qui donnent envie de l'explorer dans les recoins. Et ce n'est pas peu dire, parce qu'avec ma peur de passer trop de temps sur le même jeu, rares sont ceux où je prends du plaisir à "perdre du temps".
Pour ne rien retirer au plaisir, le jeu est somptueux, le scenario nous embarque même s'il se dilue un peu vers le dernier tiers du jeu, et surtout je l'ai trouvé très dynamique ! Je n'ai testé qu'une classe de personnage, je ne peux donc pas parler du gameplay dans son intégralité, cependant je peux faire un parallèle avec Diablo III. Dans D3, jusqu'à atteindre la fin du jeu et le niveau max, le jeu n'était pas vraiment trépidant. Pas vraiment de difficulté, de reflexes particuliers à avoir où de réflexion. Alors que dans D IV, presque tous les boss m'ont demandé un moment de concentration particulier et une utilisation consciente des sorts que j'avais choisi de mettre dans ma barre, une réflexion sur les points de talents dans les passifs que j'investissais, bref de penser mon build même au cours du jeu (le nerd en moi a frémi de plaisir en voyant l'arbre de talents pour la première fois, du moment que ce n'est pas celui de Path of Exile, au moins on personnalise un peu plus que les pauvres runes de Diablo 3).
Je suis allé avec plaisir jusqu'au bout de l'histoire principale, j'ai un peu commencé la valse du grind / farm de haut-niveau inhérent à ce type de jeux, où le but est de monter toujours plus la difficulté pour ramasser du butin toujours meilleur, et ainsi de suite. Mais même là, les différents systèmes de quêtes / événements de fin de jeu fonctionnent très bien ensemble, et le jeu nous fait miroiter un challenge corsé sur le boss de fin en difficulté plus élevée, ce qui peut donner un objectif et une raison de continuer à jouer une fois le scenario terminé.
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espritmillionnaire · 3 years
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Jeudi 24 juin 2021
Andy, Truman et les autres
Il fait un temps de novembre, c'est terrible. J'ai ressorti mon bon vieux sweat-shirt David Bowie, celui qui affiche une photo semblable à celle de la pochette de Heroes. Je crois me rappeler que le photographe qui a réalisé la photo de cette pochette est japonais. Par respect pour son travail, je me dois de le nommer, alors voilà, il s'agit de Masayoshi Sukita. Merci Google ! Bowie est beau comme un dieu ici. C'était vraiment un extraterrestre ! Si j'avais pu choisir mon physique, j'aurais choisi d'avoir celui de David Bowie. Hélas...
Si j'écris en ce moment même, c'est vraiment parce que je n'avais pas le choix. Une force surnaturelle m'a poussé à allumer mon ordinateur portable et à ouvrir la page du traitement de texte. Je ne saurais l'expliquer autrement. Parfois j'ai cette envie folle d'écrire, ou de saisir ma guitare et jouer, c'était d'ailleurs le cas il y a encore quelques heures. J'ai joué beaucoup aujourd'hui. En ce moment, j'aime chanter Holidays, de Michel Polnareff. Les accords sont si simples, pourquoi est-ce que je ne l'ai pas joué avant ? Pourquoi ai-je attendu l'an 2021 pour le faire ? Toujours est il que j'aime la chanter celle-ci, elle se chante très haut, j'aime bien chanter haut, c'est dans ma nature. Oh, je sais bien que je n'ai pas la voix de Polnareff mais lorsque je chante j'ai tendance à aller vers le haut comme ça.
Les journées sont longues ici à la campagne. Alors je lis beaucoup. En temps normal, je ne lis que la nuit dans mon lit mais là, l'ennui me pousse à lire beaucoup en journée. Il faut dire que j'ai de quoi faire, mon tas de livres grandi de jour en jour. J'ai terminé il y a peu la biographie de Andy Warhol que m'a offerte Justine. J'ai dévoré ce bouquin avec un appétit immense, comme on se jetterait sur un repas après avoir passé deux jours sans manger. Le monde de Warhol m'a totalement scotché, j'ai aimé passer ces quelques jours avec lui. Maintenant, je l'ai intégré en moi, Andy Warhol est devenu mon ami. C'est l'effet que j'attends d'une bonne biographie, lorsque je passe des jours, voir des semaines à lire la vie d'un artiste, alors je fini par avoir l'impression qu'il est un de mes proches. Une fois le livre terminé, j'éprouve une certaine frustration, en effet, j'aurais voulu que le livre dure plus longtemps. Alors pour prolonger le plaisir, j'ai acheté d'autres bouquins sur Andy Warhol. Enfin, ceux là sont plutôt des livres d'arts. J'ai fait une affaire particulièrement bonne l'autre nuit en tombant sur un ouvrage magnifique, sur internet, à un prix défiant toute concurrence. Un énorme pavé qui contient plus de 2000 photos et documents concernant la vie de Warhol. Le bouquin est trouvable à un prix relativement élevé un peu partout sur internet et moi je l'ai chopé à seulement 25 euros ! Un beau livre de plus dans ma collection qui devient d'année en année aussi magnifique qu'importante (au grand dam des déménageurs).
Donc, voilà, ces livres sur Andy Warhol auront vraiment marqués mon année 2021. Et puis, qu'est ce que je lis d'autre, en ce moment ? Il y a ce livre qui m'a été offert par l'adorable petite bruxelloise, intitulé Mr Gwyn, par Alessandro Baricco. C'est un livre plein de poésie, un récit assez spécial parce que j'ai l'impression de ne rien avoir lu de semblable avant. Je l'aurais bientôt terminé, je suis content de l'avoir entre les mains ! Merci Dilara (me liras tu ce soir?). Et puis il y a ce livre acheté à Paris dans une librairie anglaise : Then It Fell Apart, par Moby, qui est la suite de son ouvrage précédent, qui est un livre de souvenirs, bref, encore une autobiographie quoi, on ne se refait pas...
Et puis vient Truman Capote, la faute à Warhol : en effet, en lisant la biographie de ce dernier, j'ai appris qu'il admirait beaucoup Truman Capote qui était de quatre ans son aîné. Il l'aimait et l'admirait au point de quasiment le stalker, en l'attendant devant chez lui et en allant jusqu'à contacter sa mère. Capote ne répondit pas à ce moment là mais des années plus tard, Warhol devenu célèbre, il finit par fréquenter Capote et devenir son ami. Voilà, c'est comme ça que j'ai eu envie de me pencher sur lui. Je connaissais Capote depuis la sortie, du film hollywoodien dans lequel il est interprété par le génial Philipp Seymour Hoffman. Et ça faisait un moment que je songeais à me pencher sur son cas. Il faut dire que le bonhomme avait de quoi m'intéresser, c'était un sacré personnage : du genre comme je les aime, un peu excentrique, brillant, pas bien beau, homosexuel de surcroît, bref, un individu qui se distingue de la masse, tout ce que j'aime ! J'ai donc filé sur amazon et j'ai commandé Musique Pour Caméléons, un recueil de textes divers, le dernier sorti du vivant de Capote. Et puisque je ne suis jamais satisfait, j'ai aussi commandé sa biographie, chez Folio. J'ai vraiment hâte de la recevoir ! Et puis plus tard j'enchaînerais avec son chef d'oeuvre, De Sang Froid, dont je n'ai entendu que des louanges.
Hier soir, sur une app de rencontres, j'ai matché avec une femme, 40 ans, plutôt mignonne, qui m'a abordé en me disant qu'elle me trouvait vraiment charmant. « Tu es sérieuse ? », ,ai-je répondu, avec ma légendaire confiance en moi... Elle m'a écrit que oui, elle était sérieuse, s'en est suivie un début d'échange, qui me ravissait au plus haut point jusqu'à qu'elle aborde LE sujet tabou, à savoir « comment tu gagnes ta vie ? »... J'ai pris des pincettes et lui ai expliqué que je bénéficiais d'une allocation suite à quelques soucis d'ordre psychiques, mais que, « haha, rassure toi, je ne suis pas fou », et puis vous vous en doutez bien, à ce moment là elle a tout simplement annulé le match brutalement. Eh BAM, dans ma gueule. Oh, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, ce ne sera pas la dernière non plus, mais c'est un peu douloureux. Je ne m'y habitue pas.
Voilà, je crois que j'ai satisfait ma soif d'écriture pour ce soir. Et me vient, du coup, cette éternelle crainte d'écrire dans le vide, de ne pas être lu... Dites, vous me lisez encore n'est-ce pas ? J'espère que vous le faites sans ennui et si d'aventure vous y prenez une once de plaisir, alors je serais le plus heureux des écrivains amateurs !
Bande son : The Snake, Shane MacGowan and The Popes
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[Solutions] Amour Sucré Campus Life #4
J’ai pendant longtemps hésité, mais je tenais vraiment à vouloir poster les solutions de cet épisode 4 ailleurs que dans les Amino français d’Amour Sucré.
Sachez que je n’ai que retranscris et traduit les réponses, tout le travail je le dois à @sakurina-mcl, thank you very much for agreeing at translating the solutions for this new episode !
Avant de commencer, je voulais préciser certaine chose:
/ signifie que tu ne gagnes ni perds de points
- signifie que tu perds des points
+ signifie que tu gagnes des points
~ signifie que ça a été traduit et que les textes ne seront pas exactes OU que les réponses ne sont pas forcément exacte (ce qui reste très minime et que c’est vraiment la traduction qui comptera mais faites quand même attention aux réponses)
PA à débourser:
Entre 2000 et 2500 PA
Prix des tenues:
Priya: 150$ 
Rayan: 160$
Hyun & Nathaniel: 120$
Vous aurez aussi à acheter quelque chose à 25$ pendant l’épisode et avant d’acheter votre tenue donc faites attention ! Sur ce, bon courage à vous !
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Sucrette se réveille avec beaucoup de pensée en tête sur les cours. Yeleen lui annonce qu’il y a un test aujourd’hui que Sucrette avait totalement oublié l’existence. Yeleen se montre donc narquoise face à cet oubli jusqu’à recevoir un appel.
Yeleen: Quoi? Mais tu m’avais promis !
A. (Je me demande à qui elle parle…) -5
B. (Ça ne me regarde pas, je vais rejoindre Rosa et Alex.) /
Tu sors de ta chambre pour te rendre au self. Sucrette enverra un message à Chani sur la route pour savoir si Yeleen lui disait la vérité ou non.
Au réfectoire, tu rencontreras Rosalya.
Rosalya: Il ne semblait pas avoir l’habitude de boire. Il a peut-être exagéré parce qu’il était stressé…
A. Stressé ? Pourquoi ? /
B. Je pense qu’il a des vues sur moi. /
Alexy se montrera après.
A. Après ce qu’on a fait pour organiser la soirée ? Je te rappelle que c’était dans l’unique but de te faire rencontrer Morgan ! +5 avec Alexy
B. Dis-nous en plus ! /
Alexy: Au moment de se laisser, on s’est prit dans les bras, il a glissé  ses bras autour de ma taille, sous ma veste. Et on s’est donné rendez-vous la semaine prochaine au concert de Crowstorm. C’est tout.
A. T’aurais du foncer Alexy ! /
B. Le concert de Castiel promet d’être intéressant. +5 avec Alexy
Après quelques dialogues, Chani se montrera. Elle offrira de l’aide pour réviser ce que notre Sucrette n’a pas su comprendre à la bibliothèque pour la sauver de la mouise dans laquelle elle s’est mise.
Si tu choisis de te rendre au concert avec Nathaniel:
Rosalya: À quoi tu joues, [Nom de ta Sucrette]? J’ai essayé de te prévenir mais il n’a pas qu’une mauvaise réputation. C’est avéré et il traine dans des business vraiment louches. Tu devrais faire gaffe.
A. Je sais ce que je fais. Rosa. /
B. T’exagères pas un peu ? /
Alexy: Pas très grand, non, mais y aura pas mal de monde. J’espère bien vous voir, oui ! Ça me détendra certainement…
A. Je t’ai jamais vu stressé comme ça, d’habitude t’es plutôt détendu pour ce genre de choses… /
B. Dis-toi que lui aussi est stressé, Alex. +5 avec Alex
Après avoir un peu parler avec Rosalya et Alexy, tu te rendras à la librairie rejoindre Chani. Tu rencontres Hyun.
Hyun: Oui, oui, ça va… Bien remises de la soirée ?
A. C’est plutôt à toi qu’il faudrait demande ça, non ? +5
B. Très bien, c’était presque trop court comme soirée. /
C. Oui. Tu ne t’y es pas trop ennuyé ? /
A. Rien ? Tu ne viens pas pour te promener et regarder les étagères, j’imagine. /
B. Je comprends… C’est agréable d’avoir un moment à soi sans être obligé de subir le bruit ambiant. /
C. Qu’est-ce que tu caches dans ton sac ? +5
Chani: Tu es prête à découvrir les mythes et histoires incroyables de l’art monumental du Moyen Âge ?
A. Oh oui, j’ai vraiment hâte, je n’attends que ça. +5
B. Merci encore pour ton aide. /
C. J’ai du mal à comprendre ta fascination pour cette matière, je t’avoue. /
Chani: Donc, c’est pas compliqué. On va démarré par le Roc-aux-Sorciers, c’est un de mes favoris 
A. Ça m’aurait étonné. /
B. Et pourquoi ça ? -5
C’est l’heure du test ! Rends-toi à l’amphi principal !
“Quel grand personnage a favorisé le développement des arts au Moyen Âge ?”
A. (Louis XIV) -5 avec Chani
B. (Vercingétorix) -5 avec Chani
C. (Charlemagne) / ← Bonne réponse
“Quel est le livre sacré, étudié par de nombreux historiens en art pour ses motifs ornementaux somptueux ?”
A (Le livre de Kells) / ← Bonne réponse
B. (Le livre des Purânas) /
C. (L’Avesta) /
“Quel grand courant artistique s’est développé sous le règne de Charlemagne ?”
A. (L’art carolingien) / ← Bonne réponse
B. (L’art ottonien) /
C. (L’art anglo-saxon) /
Après un peu de dialogue, quittes l’amphi principal et rends-toi en salle de repos pour y trouver Chani.
Chani: Alors, ce devoir? Je t’ai vue transpirer au-dessus du test, tu t’en es sortie ?
A. Franchement j’en ai pas la moindre idée, on verra bien. /
B. J’ai eu la meilleure professeure qui existe pour m’aider a réviser, évidement que j’ai réussi. +5
C. Je pense que je me suis complètement loupée. /
A. Haha, je ne savais pas que j’avais affaire à une vraie sorcière. +5
B. Je ne connaissais pas du tout. /
C. J’ai du mal à croire à ce genre superstitions, mais pourquoi pas. C’est original au moins. /
Quand tu quittes la salle, tu vas entendre Yeleen parler avec une autre fille et tu auras l’option de les suivre aux toilettes ou non.
A. (Hmm… Après tout, rien ne m’empêche de faire un petit tour aux toilettes, là, tout de suite, maintenant.) /
B. (Ça sert à rien d’essayer d’en savoir plus avec Yeleen. Autant que je trace ma route.) 
Si tu choisis la réponse A, tu vas pouvoir écouter la conversation que Yeleen aura avec l’autre fille sauf qu’en sortant Yeleen te verras.
Yeleen: [Nom de ta Sucrette]?
A. (Vaut mieux que je fasse semblant de n’avoir rien entendu et que je sorte d’ici. Ça peut passer vu le brouhaha ambiant tout à coup.) /
B. Yeleen ? /
Si tu choisis la réponse B: Yeleen ?
Yeleen: Oui, mais t’es en train d’en sortir, alors qu’il n’y avait personne quand je suis entrée. Tu me suis ou quoi ?
A. Tu te fais des films. J’étais venue pour me laver les mains, je repars. -5
B. Pourquoi je te suivrais ? /
Après, la route continue comme si tu avais pris la réponse B. Tu devras donc te rendre dans ta chambre. Après encore quelques pensées de Sucrette, tu recevras un message de ta maman et quelques temps après un message d’Alexy. Rends-toi au parc pour pouvoir le rejoindre.
A. T’as demandé à ce qu’on vienne d’urgence et je suis là. Donc explique au lieu de t’énerver ! /
B. Ah bon ? Je n’avais pas remarqué. qu’est-ce qui se passe ? +
C. Alex je t’ai rarement vu dans un état pareil, qu’est-ce qui se passe ? /
Alexy: Je surjoue une attitude détendue en allant à la fac alors que je suis ultra stressé par cette histoire de concert !
A. Oh, c’est trop chou ! -5
B. C’est juste un petit rendez-vous. /
Rosalya va se montrer juste après.
Rosalya: Il n’y a qu’une solution à ça…
A. Des copines pour t’aider en cas de problèmes ! -5 avec Alexy, +10 avec Rosalya
B. Te mettre à l’aise, bois un coup avant de le rejoindre !
C. Une bonne session shopping ! / avec Alexy, +5 avec Rosalya
Alexy: En tout cas, merci les filles d’avoir accouru…
A. Mais y a pas de quoi ! Tu peux compter sur nous. /
B. C’est la première et dernière fois qu’on fait ça, par contre ! +5 avec Alexy, / avec Rosalya
Retournes au campus et quand tu te rendras à l’entrée du campus, tu auras un autre dialogue avec Rosa.
Rosalya: En fait, en parlant de réviser, comment s’est passé ton devoir ? Vu ta détermination tout à l’heure au réfectoire, t’as dû tout déchirer.
A. J’aurais mieux ”déchiré“ si tu m’avais un peu plus laissée réviser tant que je pouvais ! -5 avec Rosalya
B. Pas dingue. Heureusement que Chani était là. /
Alexy: Allez, on fait le concert et après te laisse bosser, promis !
A. J’ai un doute sur ta capacité à tenir cette promesse, Alexy. /
B. À vrai dire je préfèrerais largement augmenter le nombre de soirées à la semaine, mais… J’essaie de faire preuve de sérieux. +5 avec Alexy
Si tu choisis la B: 
Alexy: Comme disait Oscar, le seul moyen de résister à la tentation…
A. C’est d’y accéder. / ← “Bonne”* réponse. 
B. C’est de tenir bon. /
*A vrai dire, la vraie traduction de la citation est: “Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. “ alors ils l’ont… mal traduit?
Bref, Rosalya va partir rencontrer Leigh tandis que tu vas te rendre au dortoir en compagnie d’Alexy. Tu te rendras dans ta chambre seule et tu recevras en cours de route un autre message de ta mamoune. Après ça de fait, rends-toi dans ta chambre ou tu te trouveras nez à nez avec Yeleen.
Yeleen: Oh oui ! Depuis le temps que j'attends, ça m'était complètement sorti de l'esprit.
A. Si ça t'était sorti de l'esprit, c'est peut-être que finalement tu n'en avais pas besoin aussi vite que tu le clamais. /
B. Eh bien voilà, j'ai enfin eu le temps de m'en occuper. -5
C. Un merci aurait suffi. /
Yeleen: Pour Alexy et Morgan… Ça s’est terminé comment ?
A. Je ne sais pas. (J’ai pas envie de lui raconter la vie d’Alexy, après tout c’est mon pote, ça ne la regarde en rien.) -5
B. Pourquoi ça t’intéresse ? /
C. Ah… Tu as remarqué ce qui se tramait… ? +5
Le lendemain, rends-toi au campus. Tu as un cours de Développement personnel, tu auras le choix de t’y rendre ou pas.
Chani: Moi, j’ai dis ça ? Oui. Mais le positif attire le positif ! Il faut toujours positiver.
A. C’est marrant d’entendre ça de la bouche d’une fille qui passe son temps habillée en noir à me parler de films d’horreur. +5
B. Tu as complètement raison. Je tenterais de m’en rappeler. /
Après quelques dialogues, rends-toi dans le hall du bâtiment d’art.
Chani: Tu es sûre de vouloir savoir ?
A. Oui. /
B. Non, finalement il ne vaut mieux pas que je sache. Je m’attends à un truc farfelu te connaissant.
Diriges-toi vers l’amphi principal ou tu tomberas sur Priya. Elle expliquera que le cours se déroulera à l’amphi 2 et sors de la salle pour plus de dialogue.
Priya: T’es pas bien réveillée ? Qu’est-ce qu’on est en train de faire, là ?
A. Non, je veux dire… Par rapport à ce qu’il s’était passé la dernière fois… J’étais pas sûre de t’y croiser aujourd’hui. +5 avec Priya
B. Oui, pardon ! (Je voulais lancer le sujet sur ce qui s’était passé la dernière fois… Mais c’est peut-être pas le bon moment.) /
A. (Non, pas cette fois, il vaut vraiment mieux que je retourne réviser.) / ←Tu es obligé(e) de répondre ça pour pouvoir récupérer le cadeau de ta Tâta… :/
B. (Je vais en cours.) /
Si tu choisis la A. (Non, pas cette fois, il vaut vraiment mieux que je retourne réviser.):
Après avoir fait ton choix, AVANT de te rendre à la librairie, rends-toi au dortoir ou tu peux recevoir un cadeau de sa part: Un sac rond.
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A. Écoutes Tâta, c'est vraiment gentil de ta part mais je n'ai pas vraiment envie de l'avoir… / ~
B. Tâta, tu devrais arrêter de traîner ici. Tu n'as pas autre au chose à faire ? ~
Rends-toi à la librairie. Après quelques monologue venant de Sucrette, rends-toi vers le Hall du bâtiment d’art pour revoir Chani et Priya. Chani est pressée donc tu arrêteras de parler avec Priya. Ensuite, Mélody viendra vous saluer et Priya s’excusera et se rendra à ses cours de droit.
A. Il a l’air d’être quelqu’un de sympathique ! /
B. J’adore les roux. +5 avec Mélody
Mélody va donc te proposer de parler dehors et c’est à ce moment-là que l’histoire continuera de la même manière.
Ou alors...
Si tu choisi la B. (Je vais en cours.):
Rends-toi vers l’amphi 2. Un autre professeur sera là et tu apprends que c’est en fait le directeur de l’université.
Directeur: Bon, désolé de revenir aux bonnes vieilles méthodes, mais quelqu’un aurait-il un sujet à proposer ? Un qui soit un poil plus sérieux.
A. Revenir sur le sujet de la dernière fois ? Priya avait témoigné des problèmes de liberté d’expression dans son pays d’origine. /
B. La dictature ? Comme la Corée du Nord… Je sais pas. /
C. (Je passe mon tour pour cette fois… J’ai pas d’idée.) /
Si tu choisi la réponse A. Revenir sur le sujet de la dernière fois ? Priya avait témoigné des problèmes de liberté d’expression dans son pays d’origine:
Priya: Je rigolais, détends-toi ! Je pense aussi que le sujet est intéressant. Merci de le suggérer. Désolée si je t'ai énervée. ~
A. Je ne savais rien de tout ça pendant tout ce temps. Tu as dû te sentir tellement seule. +10 ~
B. D'accord… Je pensais que je disais encore quelque chose de stupide. ~
A. Il a l’air pas mal ce directeur. +5 avec Chani
B. Étrange, ce directeur… /
Quand la classe prends fin, rends-toi dehors et tu auras une discussion avec Priya.
Priya: Parce que tu avais autre au chose en tête ?
A. Peut-être. +5
B. Je sais pas, tu aurais pu m’aider à arrêter de stresser comme une idiote pour tout et n’importe quoi ! -5
C. Haha, merci pour la proposition. Si j’ai besoin je saurais vers qui me tourner. /
Mélody viendra vous saluer et s’incruster à la conversation.
Priya: Si, mais à de très rares occasions.
A. Il a l’air d’être quelqu’un de sympathique ! /
B. J’adore les roux. +5 avec Mélody
Tu vas parler un peu avec les filles jusqu’à ce que Mélody suggère de continuer la discussion dehors. Priya s’excusera et se rendra à ses cours de droit. C’est à ce moment-là que l’histoire continuera de la même manière.
Mélody: Non… J’ai autre au chose.
A. Un rendez-vous galant ? /
B. (J’ai pas envie d’insister.) /
C. Tu ne veux pas me dire quoi ? -
Si tu choisis la A:
Mélody: Je ne sais pas. J’aimerais bien, à vrai dire.
A. Avec qui ? +5
B. Pourquoi vous ne venez pas au concert ? C’est un endroit sympa pour un rendez-vous ! /
Après ça, tu te rendras de nouveau au hall du bâtiment d’Art pour assister à des cours de Sociologie. Après quelques bref monologue de Sucrette au centre du hall, rends-toi dans ta chambre.
Dans le hall des dortoirs, tu recevra un message de quelqu’un venant d’un numéro inconnu.
A. (J’ai répondu aussitôt: “C’est qui ?”) -5 avec Kim
B. (J’ai ignoré le message.) /
Rends-toi dans ta chambre pour enfiler tes vêtements de sport que tu as acheté dans l’Épisode 2. Tu seras ensuite envoyé dans la salle de gym directement.
Kim: Je vois que tu as bien retenu les règles.
A. En tout cas, merci pour ton message. Sans ça, j’admets que je ne serais peut-être pas venue… +5
B. J’avais envie de revenir, mais je galéjais un peu avec les cours… Difficile de trouver du temps. -5
Kim propose à Sucrette de s’inscrire à la gym pour le trimestre, ce qu’elle acceptera. Sucrette se souvient qu’elle avait perdue sa carte d’identité dans l’épisode précédents. Après quelques dialogue avec Kim, Sucrette payera 25$.
A. Et donc… Nathaniel te prête des livres policiers ? /
B. Il est pas là Nathaniel ? /
Kim: Bon c’est pas mal. On passe aux pompes. On y va ?
A. Maintenant ? On ne fait pas une petite pause ? /
B. Wow, on enchaîne un peu vite à mon goût. +5
A. Nath et toi vous vous voyez souvent ? -5
B. Tu vas au concert demain soir ? /
Après le sport fini, tu te rendras dans ta chambre et la journée se finira. Après quelques dialogues le lendemain matin, rends-toi dans le campus où tu reverras un visage que tu n’avais plus vu depuis longtemps…
A. J’ai besoin de votre aide, s’il vous plaît, c’est vraiment important. -5
B. Je ne vous ai même pas dit ce que je cherchais ! /
Il se trouve qu’il avait trouvé ta carte d’identité… avant de remarquer qu’il avait un trou dans la poche de son jeans et que tu vas donc devoir chercher par toi-même ta carte d’identité. Il se trouve dans les toilettes dans une des cabines.
Avec ta carte d’identité en main, tu vas devoir retourner au hall du bâtiment d’art et Sucrette parlera de ses cours d’Archéologie.
Si tu te rends au concert avec Nathaniel, tu le rencontreras là-bas:
Nathaniel: Oh, salut. Je ne m’attendais pas à tomber sur toi.
A. Tu ne t’attendais pas du tout à tomber sur moi ? Une matinée de cours, dans le bâtiment d’Art où il se trouve que je passe justement mon diplôme… Comme c’est étrange.
B. Et moi encore moins sur toi. Mais bon, apparemment, j’ai le droit à une petite surprise dans le genre chaque jour, avec toi. +5
C. C’est bien la première fois que je te vois ici… ! /
Nathaniel: Mais ça tombe bien qu’on se croise. Ce soir déjà dans les dortoirs avant de te retrouver, donc je passe toquer à ta porte pour qu’on ait le temps de prendre l’air frais avant d’y aller, si ça te dit toujours ?
A. Tu seras déjà dans les dortoirs ? /
B. Ok, ça me va. +5
Ou alors...
Si tu te rends au concert avec Hyun, tu le rencontreras là-bas:
Hyun: Enfin… Disons que je passais à côté du bâtiment d'art et que je me suis dit qu'avec un peu de chance j'allais tomber sur toi, c'est toujours plus sympathique qu'un sms.
A. C'est gentil d'être venu jusqu'ici. /
B. Pourquoi est-ce que tu me cherchais ?
Hyun: Je venais pour te dire que ce soir, je peux venir te chercher dans les dortoirs pour qu’on marche jusqu’à la salle... J’ai pas envie que tu fasses le trajet seule.
A. Merci Hyun, c'est très attentionné. /
B. Tu es sûr ? Ne t'en fais pas sinon, je sais qu'Alexy et Rosa y vont aussi, je peux très bien marcher avec eux. -
Ensuite, rends-toi à l’amphi principal pour participer au cours d’archéologie. À la fin du cours, Chani ira te rejoindre.
Chani: Hey, salut !
A. Alors, tu m’as pas raconté ! Comment ça s’est passé avec le directeur ? /
B. Tu veux qu’on aille au réfectoire ensemble ? /
Si tu choisi la A:
Chani: Il est tout simplement génial, figure toi qu'il était professeur à l'institut Métapsychique international ! Je suis quasi certaine qu'il a vu des choses classées secret défense.
A. Haha, il est parfait donc, si je comprends bien ? /
B. Vous avez les mêmes lubies étranges, alors. +
Après quelques dialogues, vous vous rendez au self.
A. (J'ai bien envie de soulever la première page, juste pour y jeter un coup d'oeil rapide.) /
B. (J'ai repoussé le carnet et j'ai fermé le zip du sac.) /
Chani: Cette aprèm on a le cours avec M. Zaidi.
A. J'ai hâte. /
B. Chouette, encore un cours que j'aime. +5
Sors du réfectoire et rends-toi à la cours du campus où tu auras un peu plus de conversation avec Chani.
Chani: Oui, des sushis !
A. J'ai jamais trop aimé ça. /
B. J'adore ! /
Sucrette va soudainement recevoir un appel de Rosalya qui raccroche directement après avoit dit qu'elle allait nous rejoindre. Chani s’éclipse pendant que tu attends Rosalya. Rosalya lui dit qu'Alexy prévoit d'annuler son rendez-vous avec Morgan et elle veut que tu viennes l'accompagner pour le convaincre de ne pas le faire.
Rosalya: Je te propose qu'on aille faire du shopping maintenant, comme ça il y aura moins de monde. Et qu'on passe le début de la soirée ensemble, histoire de pas laisser Alexy seul à se torturer l'esprit pour rien du tout.
A. Ça va être compliqué Rosa... J'ai mal commencé l'année, je peux pas sécher comme ça. -5
B. Hmm… OK, pas de soucis. /
Quoique vous disiez, vous allez quand même devoir accompagner Rosalya qui vous forcera à vous rendre avec elle au réfectoire.
A. …Arrête de te remettre en question alors que tu as enfin ce que tu voulais. +10 avec Rosalya, +5 avec Alexy
B. …Essaye au moins ce soir. Rien ne t'empêche de tout stopper après. Il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal. +5 avec Rosalya
Vous sortirez du réfectoire pour faire votre shopping à la boutique de Leigh.
A. On aura des réductions j'espère, vu que tu travailles de temps en temps ici ! +5 avec Rosalya
B. C'est un peu cher pour moi… Je sais pas si… /
C'est à ce moment-là que vous allez devoir choisir votre tenue pour le concert ! Les tenues présentent dépendront de la personne avec qui vous vous rendrez au concert.
Si tu y vas avec Nathaniel ou Hyun : La tenue de Nathaniel/Hyun & la tenue de Rayan
Si tu y vas avec Rosalya, Chani, ou Priya: La tenue de Priya & la tenue de Rayan
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Rosalya: Hiiiiii ! Tu vois ! Je te l'avais dit.
A. Tu vas passer une bonne soirée Alexy. +5 avec Alexy
B. C'était bien la peine de s'inquiéter, Alex. +5 avec Rosalya
Retourne dans ta chambre où tu tomberas nez à nez avec Yeleen.
A. Excuse moi, je ne voulais pas te réveiller, mais… -5
B. Je ne pensais pas que tu étais là. /
Sucrette va donc se préparer pour le concert.
Si tu y vas avec Rosalya, rends-toi directement au bar.
Si tu y vas avec Nathaniel, tu as le choix entre:
A. (J'en ai marre, j'y vais.) /
B. (Je vais l'attendre.) /
Si tu choisi A. (J'en ai marre, j'y vais.):
Rends-toi au couloirs des dortoirs où tu vas tomber sur Nathaniel.
Nathaniel: Tu pars sans moi ?
A. Ça ne se voit pas ? /
B. J'ai cru que tu n'allais jamais arriver. /
Si tu choisi la A. Ça ne se voit pas ? : 
A. Ça ira pour cette fois. /
B. Ça ne suffit pas. /
Si tu choisi la B. J'ai cru que tu n'allais jamais arriver. :
A. Kim ? / ~
B. (Je préfère ne rien lui demander.) ~
Ou alors...
Si tu choisi la B. (Je vais l'attendre.):
Nathaniel se rendra dans ta chambre sans frapper après 40 minutes d’attentes.
A. Il était temps…. / ~
B. Je t’ai attendue, Nath… / ~
Si tu choisi encore la B:
A. (Je lui ai prise la main.) / ~
B. (J’ai commencé à marcher sans prendre la peine de lui prendre la main.) / ~
Si tu choisi la A:
Nathaniel: Oh, si tu veux, on peut rester sur ton lit. ~
A. (Je l’ai repoussé.) ~
B. C’est une idée très alléchante. / ~
Si tu te rends au concert avec Hyun:
Hyun: Je suis rassuré, tu ne tombes pas qu'au café alors. C'est simplement dans tes gènes.
A. Haha, on dirait bien. -
B. Ou alors c'est toi qui attire ça, à chaque fois que tu es dans les parages il m'arrive une catastrophe.
Si tu te rends au concert avec Chani:
Chani: Il y en a quelques uns de très mélodieux, celle-ci est particulièrement rythmique ! ~
A. Rythmique, oui. C’est le mot le plus approprié ! + ~
B. Ça fait mal aux oreilles. ~
Si tu vas au concert avec Priya:
Priya: Cette tenue te va à ravir. ~
A. Tu trouves ? Je n’étais pas vraiment sûre… ~
B. Tu n’es pas mal non plus. + ~
Quand tu te rendras en face du Snake Room, tu auras plus de dialogue.
Si tu vas au concert au Nathaniel:
Ambre: Vous êtes ensemble ? 
A. Oui. - avec Nathaniel
B. Non ! +5 avec Nathaniel
Si tu vas au concert avec Hyun:
Hyun: J'aime bien tes amis. Je les ai trouvé géniaux à la dernière soirée. Donc, vraiment, c'est comme tu veux.
A. Ok allons la voir.
B. C'est gentil, mais j'ai dit que je passais la soirée avec toi, donc, tu es ma priorité. +
Si tu vas au concert avec Chani:
Chani: Un vieux film de vampire. ~
A. Les vampires ne sont pas vraiment ma tasse de thé. + ~
B. J’adore les films de vampires. / ~
Si tu vas au concert avec Priya: 
A. Je te suis, j’ai envie de passer un bon moment ce soir. / ~
B. Tout dépendra des boissons qu’on aura. - ~
Rends-toi à l'intérieur du bar. Après quelques dialogue, tu vas pouvoir obtenir l'illustration de Castiel à ce moment-là.
Après encore quelques dialogues, tu vas avoir une discussion avec la personne avec laquelle tu t'es rendue au concert.
Si tu es avec Rosalya:
A. J'ai beaucoup aimé. +5
B. C'était pas mal... Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
Si tu es avec Nathaniel: 
A. J'ai beaucoup aimé. +5
B. C'était pas mal... Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute. /
Si tu y vas avec Hyun:
A. J'ai beaucoup aimé. +
B. C'était pas mal… Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute. -
Si tu y vas avec Chani:
A. J'ai beaucoup aimé. /
B. C'était pas mal… Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
Si tu es avec Priya:
A. J'ai beaucoup aimé. +
B. C'était pas mal… Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
Sucrette aura envie d'aller au toilette. En chemin, elle tombe sur Mélody.
Si tu as prit le temps de demander à Mélody si elle avait un rendez-vous galant un peu avant dans l'épisode:
Mélody: Oh, [Nom de ta Sucrette], ça va ?
A. Je croyais que t'étais pas censée venir ce soir, tu as changé d'avis finalement ? /
B. Tu es venue avec ton fameux ''rendez-vous'' ? Où est-il ? -5
Après avoir fini avec tes petites commissions, Castiel va stopper ta Sucrette pour pouvoir lui parler.
A. (Je lui ai fait un geste de la main avant de suivre Castiel.) -10
B. (Je me suis contentée de détourner le regard avant de le suivre.) /
Si tu sortais avec Castiel:
A. Je suis contente de te revoir. /
B. Je ne t'ai pas prévenu parce que... Je ne savais pas comment m'y prendre... -5
A. C'est ce que tu veux ? /
B. La relation à distance a été compliquée, tu le sais aussi bien que moi. -5
A. Je ne pensais pas que vous étiez connus au point d'avoir besoin de vous cacher dans un débarras pour discuter. /
B. J'ai beaucoup aimé le concert. /
Si tu choisi la A:
A. Tu n'apprécies pas la célébrité ? /
B. Les tournées, la musique, les filles, c'est plutôt la vie que tu voulais. -
Castiel: Lysandre n'était plus là pour chanter et écrire… Et j'ai jamais réussi à trouver quelqu'un pour le remplacer, donc c'était la seule solution si je voulais continuer…
A. C'est mieux que ce que vous faisiez au lycée. +5
B. Dommage que Lysandre ne soit plus là. /
Si tu sortais avec Castiel et que tu t'es rendue au concert avec Nathaniel:
Castiel: Ah.
A. Je m'attendais à une réponse plus virulente de ta part. /
B. Ça ne te dérange pas… ? /
C. Oui… Il a beaucoup changé. ~
Si tu sortais avec Castiel et que tu t'es rendue au concert avec quelqu'un d'autre:
A. Je suis contente de te revoir. / ~
B. Je ne t'ai pas prévenu parce que... Je ne savais pas comment m'y prendre... / ~
Que tu viennes avec Rosalya ou non, elle se montrera et tu auras quelques bref dialogues avec elle.
Tout en étant bourré, elle t'emmènera vers Castiel.
Si tu ne sortais pas avec Castiel:
Rosalya: Et c'est pas très gentil ça, je suis en train de parler !
A. Rosa, ça sert à rien d'insister… -5 avec Castiel
B. Stop, viens maintenant, on va prendre l'air. +5 avec Castiel
Si tu sortais avec Castiel:
Rosalya: Vous deviez vous remettre ensemble et on ferait des sorties en couple et on serait tous heureux et on pourrait faire la et [Nom de ta Sucrette] était tellement triste quand…
A. Allez viens Rosa, on va prendre l'air. /
B. Hahaha, elle est drôle quand elle a bu. - avec Castiel
Alexy et Morgan s'occupera de Rosalya tandis que tu vas pouvoir sortir du bar.
Si tu t'es rendue au concert avec Rosalya, tu vas apercevoir Ambre et Nathaniel devant le bar:
A. (Il faut que je l'aide.) -10 avec Nathaniel
B. (Je préfère attendre un peu et observer de loin pour voir ce qu'il se passe.) /
Si tu t'es rendue au concert avec Hyun, tu vas tomber sur lui en face du bar:
Hyun: Je me suis bien dit qu'on aurait du mal à se retrouver.
A. Oui c'est vrai, je t'ai cherché pendant hyper longtemps… Avec la foule, impossible de te retrouver. -10
B. À vrai dire, j'ai retrouvé… une connaissance du lycée, et j'ai discuté, ça a traîné pour en longueur que je ne le pensais. / ← Proche pour obtenir l'Illustration
Si tu choisi la B:
Hyun: Tu veux qu'on rentre ?
A. Oui… Rentrons.
B. (Je vais peut-être retourner voir si Castiel est toujours là avant… On a pas fini notre conversation.) ← Illustration si tu as l’o’m à 65 ou plus.
Si tu t'es rendue au concert avec Nathaniel, Sucrette va commencer à partir du bar jusqu'à ce qu'elle tombe sur Nathaniel et Ambre plus loin dans la rue:
A. (Il faut que je l'aide.) / ← Proche de l'obtention de l'Illustration
B. (Je préfère attendre un peu et observer de loin pour voir ce qu'il se passe.)
Nathaniel: Je t'ai dit de dégager le passage. On a besoin de personne !
A. Elle a besoin d'aide, je ne partirai pas sans être certaine que tout va bien. / ← Illustration si tu as l’o’m à au moins 65 
B. (J'ai lâché Ambre…) Tu es sûr que ça va aller ?
Si tu t'es rendu au concert avec Chani:
Chani: Alors quand je suis sortie, tu étais nulle part et je suis tombée sur un garçon qui m'a complimentée sur mes chaussures, et beaucoup de choses en ont emmenés d'autres… ~
A. J'espère que tu n'as pas passé une mauvaise soirée par ma faute… ~
B. Un futur rencard à prévoir ? + ~
Si tu t'es rendu au concert avec Priya:
Priya: Et ? ~
A. Et… Je me suis retrouvée ici, j'allais retourner au bar. / ~
B. Et… Je viens juste d’apercevoir Ambre… Et Nath. ~
Priya : Oui… C'est possible… Mais il y a des rumeurs… ~
A. Quels genre de rumeurs ? -5 avec Priya ~
B. Hmm… Dans tout les cas, j'avais vraiment peur… J'ai déjà appelé les 112* par moi-même. ~
NB: Dans la version anglaise il s’agit de la 911 qui est un appel d’urgence en Amérique du nord principalement, je l’ai donc traduit en 112 qui est son équivalant.
Priya: J'espère qu'on aura une autre opportunité pour se retrouver, cette nuit a été un peu… bâclée ! ~
A. Avec plaisir, quand tu veux ! / ~
B. J'ai vraiment besoin de me focaliser un peu plus dans mes études et faire moins de fêtes… Mais… Je ferrais de mon mieux. / ~
A. De quoi voulait-elle parler ? ~
B. Étiez vous ensemble pendant un long moment ? ← Illustration si l’o’m est à 60 ou plus
Si tu t’es rendu au concert avec Rosalya ou Chani, tu te rendras au campus seule ou tu tomberas nez à nez sur Rayan:
Rayan: Par ailleurs… en parlant de ça, j'ai remarqué que vous étiez absente cet après-midi… ~
A. Je suis désolée, quelque chose d'important mes parvenues et je regrette de ne pas avoir pu participer à votre classe. / ~
B. Oui, je prévois de me rattraper au plus vite dans la semaine. / ~
C. C'était inévitable. - ~
Si tu choisi la B:
Rayan: Dans l'absence.* ~
A. Haha, c'est étrange. Dans une note meilleure ? + ~
B. Comme ? ~
*Je vous avoue ne pas avoir compris cette partie... Vous le découvrirez par vous même... J'essayerais de trouver une meilleure traduction très prochainement.
Rayan: N'est-ce pas ? Je trouve que le professeur est très doué pour trouver les sujets. ~
A. Je ne voudrais pas être impoli voire méchante, mais “le professeur” parle de lui-même à la troisième personne. +5 ~
B. C'est sûr qu'il l'est. / ~
Rayan: Mais même moi. Tu ne sais vraiment pas qui je suis… ~
A. Mais ça ne me dérangerait pas d'en savoir un peu plus… + ~
B. C'est très gentil à vous de vous inquiéter. Je serais prudente. / ~
A. C'est vous qui êtes unique… Monsieur. ← Proche d'obtenir l'Illustration ~
B. Moi unique… Vous voulez dire ? / ~
Si tu choisi la A:
Rayan: Et ceci… M'intrigue… Cela m'a intrigué depuis le premier jour. J'ai envie de savoir… A quoi penses-tu, ici et maintenant… ?
A. Je pense à vous…  +5 ← Proche de l'obtention de l'Illustration ~
B. Je suis en train de me dire intérieurement que je ne devrais pas avoir cette conversation avec vous. ~
A. (Je lui ai tendu la main.) / ou + ← Illustration si l’o’m est à 65 ou plus ~
B. (Je l'ai laissé partir.) ~
Pour finir l'épisode, il va falloir te rendre au campus et te dirigé vers les dortoirs pour aller dans ta chambre.
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Pour les nombreux experts en expertise, chaque début d’année est l’occasion de livrer au monde ce que leur boule de cristal leur a révélé entre la bûche et le Nouvel An. Tendez l’oreille…bienvenue en 2030, 2050, voire 2070 pour les plus chanceux d’entre nous !
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“Internet ? On s’en fout, ça ne marchera jamais” (Pascal Nègre, alors PDG d’Universal Music, en 2001)
Illustration ci-dessus : extrait d’une série de cartes postales imaginant en 1910 la France de l’an 2000
Pour les nombreux experts en expertise, chaque début d’année est l’occasion de livrer au monde ce que leur boule de cristal leur a révélé entre la bûche et le Nouvel An. Tendez l’oreille…bienvenue en 2030, 2050, voire 2070 pour les plus chanceux d’entre nous !
Ces généreuses confidences sont d’autant plus pratiques pour leurs auteurs qu’il leur arrive rarement de devoir rendre des comptes a posteriori. Il est vrai qu’à l’heure des bilans, il est souvent plus excitant de se tourner vers…l’avenir, encore une fois.
Une fois n’est pas coutume, rembobinons la pellicule. Signaux Faibles vous invite ici à une rétrospective de certaines des plus belles prédictions formulées depuis l’ère industrielle… :
Personne n’est immunisé contre un joli loupé
Ni les économistes, Prix Nobel ou pas
« La croissance d’Internet va ralentir drastiquement, car la plupart des gens n’ont rien à se dire ! D’ici 2005 environ, il deviendra clair que l’impact d’Internet sur l’économie n’est pas plus grand que celui du fax. »
Ce pronostic a été formulé par Paul Krugman en 1998, dans un article intelligemment intitulé « Pourquoi la plupart des prédictions des économistes sont fausses ». Sûr de son fait, il ajoutait ensuite : « avec le ralentissement du taux de changement technologique, le nombre d’offres d’emploi pour spécialistes IT décélèrera, puis se renversera ; dans dix ans, l’expression « économie de l’information » semblera stupide ». 
Dix ans plus tard exactement, en 2008, Paul Krugman remportait le prix Nobel d’économie…pour d’autres analyses fort heureusement.
Ni les plus prestigieux cabinets de conseil en stratégie
Un exemple est resté célèbre en la matière : le cas AT&T et McKinsey.
Au début des années 1980, l’opérateur téléphonique AT&T demanda au (très réputé) cabinet McKinsey d’estimer combien de téléphones portables seraient utilisés dans le monde au tournant du siècle. La conclusion de McKinsey fût sans appel : en raison de défauts rédhibitoires (poids trop important, batteries trop faibles, coût exorbitant …), le téléphone portable ne risque pas de devenir un succès.
McKinsey estima que seules 900 000 personnes environ utiliseraient en l’an 2000 un téléphone portable ; plus encore, le cabinet pronostiqua que personne n’utiliserait ce type d’appareil si une ligne téléphonique fixe était disponible à proximité. McKinsey recommanda donc à AT&T de se retirer du marché des téléphones portables (coûtant à AT&T, des années plus tard, plusieurs milliards de dollars). Au tournant du siècle, le téléphone portable compta finalement plus de 100 millions d’utilisateurs, soit plus de cent fois le pronostic initial.
Ni les PDG de grandes entreprises
•« Le cheval est là pour rester, mais l’automobile est juste une nouveauté, une mode » – le Président de la Michigan Savings Bank conseillant le juriste d’Henry Ford de ne pas investir dans la Ford Motor Company en 1903. • « Il n’y a aucune chance que l’Iphone gagne la moindre part de marché significative » – Steve Ballmer, PDG de Microsoft en 2007 • « Netflix, je n’y crois pas. La vidéo à la demande par abonnement, ça ne marchera jamais, il n’y a pas de marché en France » – Bertrand Méheut, PDG de Canal+ en 2013
Ni les dirigeants pourtant pionniers dans leur domaine • « Ce “téléphone” a trop de défauts pour être considéré sérieusement comme un moyen de communication » – William Orton, Président de Western Union [alors leader mondial de la radiocommunication] 1876 • «La télévision ne tiendra sur aucun marché plus de six mois. Les gens en auront rapidement assez de regarder tous les soirs une boîte en contreplaqué » – Darryl Zanuck, 20th Century Fox, 1946 • « L’idée d’un outil de communication personnel dans la poche de chacun est une chimère, favorisée par la cupidité » – Andy Grove, CEO d’Intel, 1992 • « Le modèle de souscription par abonnement pour acheter de la musique est une mauvaise piste. Les gens nous l’ont dit et répété : ils ne veulent pas louer leur musique » – Steve Jobs en 2003 • « Je n’ai pas envie de regarder tant de vidéos que cela » – Steve Chen, cofondateur de YouTube exprimant en 2005 ses doutes sur le potentiel de sa plateforme. Ni même les plus grands scientifiques ou inventeurs • « Le phonographe n’a absolument aucune valeur commerciale » ; « l’engouement pour la radio s’éteindra avec le temps » – Thomas Edison (inventeur de l’ampoule électrique, du phonographe qui deviendra un succès commercial à l’origine de l’industrie du disque, etc.) • « Bien que la télévision soit possible théoriquement et techniquement, elle est pour moi impossible commercialement et financièrement » – Lee DeForest, pionnier des radiocommunications, 1926 • « Le cinéma parlant est une invention très intéressante, mais je doute qu’elle reste à la mode bien longtemps » – Louis-Jean Lumière, inventeur du cinématographe, 1929 • « Il n’y a pas la moindre indication que nous puissions un jour utiliser l’énergie nucléaire » – Albert Einstein, 1932 • « La téléphonie mobile ne remplacera jamais la téléphonie fixe » – Martin Cooper, inventeur du premier téléphone mobile, 1981 • « Je prédis qu’Internet sera LA grande nouveauté de 1995 et s’effondrera avec fracas en 1996 » – Robert Metcalfe, co-inventeur d’Ethernet, 1995
***
Si ces prédictions ratées abordent ici surtout l’innovation, en particulier technologique, bien d’autres exemples auraient pu être présentées (finance, politique, etc.) ; pensons par exemple à toutes celles formulées juste avant 2007 qui évacuaient l’hypothèse d’une crise. Mais plutôt que de chercher à rallonger la liste, tentons d’en comprendre les raisons…
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Les raisons de ces erreurs
Daniel Jeffries, blogueur américain, a mis en avant dans un article plusieurs facteurs pour expliquer pourquoi les « experts » se trompent ainsi dans leurs prédictions :
1/ Ils consacrent trop peu de temps à un sujet avant de se forger une opinion
…parfois en raison d’excès de confiance en soi. L’effet Dunning-Kruger, dit de la surconfiance, montre ainsi que les moins qualifiés dans un domaine donné ont tendance à y surestimer leur compétence. Ce biais les empêche de reconnaître qu’ils ne maîtrisent pas le sujet en question. Le phénomène a été démontré par les chercheurs Kruger et Dunning dans un article paru en 1999.
…parfois en raison de paresse intellectuelle. C’est ce qu’explique Nadia Maizi, directrice de recherche aux Mines ParisTech et spécialiste de prospective sur le climat et l’énergie, qui regrette chez de nombreux décideurs une « perte d’effort intellectuel dans les réflexions sur le long terme » (interview sur France Culture dans l’émission Le Grain à Moudre du 3 janvier 2019 : « Peut-on modéliser le futur ? »). Elle insiste sur l’importance, « quand on est dans des réflexions sur le long terme », d’éviter de « capter un chiffre ou un autre parce que c’est celui qui nous intéresse, ou parce que c’est celui qu’on avait au départ », et de bien considérer « l’ensemble des possibles ».
2/ Le futur va à l’encontre de tout ce qu’ils comprennent du monde
Un exemple typique est celui des choix de la France
-de ne pas avoir considéré avec sérieux les travaux du chercheur français Louis Pouzin dans les années 1970, qui préfiguraient pourtant les fondations d’Internet. Poussé par les PTT (ancêtres de France Telecom et La Poste), l’Etat a choisi de couper le financement de ses travaux, qui ont été ensuite en partie repris par le chercheur américain Vinton Cerf pour la mise au point du protocole TCP/IP, fondement d’Internet.
-de s’être obstinée jusque dans les années 1990 à ne pas croire en Internet. Rappelons ici les conclusions du rapport Théry, intitulé « Les autoroutes de l’information », et remis en 1994 au gouvernement (qui voulait se faire un avis sur le potentiel d’Internet) : « il n’existe aucun moyen de facturation sur Internet, si ce n’est l’abonnement à un service. Ce réseau est donc mal adapté à la fourniture de services commerciaux. Le chiffre d’affaires mondial sur les services qu’il engendre ne correspond qu’au douzième de celui du Minitel. Les limites d’Internet démontrent ainsi qu’il ne saurait, dans le long terme, constituer à lui tout seul le réseau d’autoroutes mondial ».
La même année, Jeff Bezos lançait Amazon.
Durant toutes ces années, certaines voix avaient pourtant plaidé pour considérer le potentiel d’Internet. Mais les autorités ont choisi de ne pas en tenir en compte. Pour l’économiste Pierre Sabatier, « entre le Minitel et Internet, ce n’était pas une technologie contre une autre, mais une vision du monde contre une autre. Pour des technocrates français, formés dans une culture centralisatrice et autoritaire, où tout doit venir d’en haut, il était évident que la seule solution viable était la solution centralisatrice et autoritaire du Minitel.
Internet misait au contraire sur l’autonomie des individus, leur esprit d’initiative et d’innovation, hors de tout contrôle, excepté celui qu’ils s’imposent d’eux-mêmes. Un tel système, bordélique et anarchisant, où l’on progresse par essais et erreurs et non selon un plan préétabli, leur était simplement incompréhensible. Logique du contrôle et de la planification contre logique de la liberté individuelle. Dès lors, comment pouvaient-ils prévoir l’explosion de créativité d’Internet, qui est une créativité individualiste ? ».
Il n’est dès lors pas étonnant que le rapport remis en 1994 au premier ministre de l’époque, Edouard Balladur, ait été commandé à trois technocrates français dont l’un était…l’un des inventeurs du minitel ! De l’art de choisir ses experts pour son travail de prospective…
3/ Le futur remet en cause leur position de pouvoir
Un exemple phare est celui de Kodak qui a refusé de voir la puissance du numérique parce que l’entreprise avait tout bâti sur l’argentique. Contrairement à une idée répandue, Kodak n’a pas découvert en retard le numérique : comme l’explique Philippe Silberzahn, professeur d’innovation à l’EM Lyon, « en réalité, Kodak est l’un des tous premiers à avoir activement travaillé à la photo numérique : l’entreprise était très active dans le domaine et est à l’origine de très nombreux brevets. Parfaitement au courant du développement du numérique, puisqu’elle en était l’instigateur, Kodak n’a pas voulu le promouvoir de manière déterminée pour une raison simple : protéger son activité principale de l’époque, la vente de films argentiques ».
Les autres exemples ne manquent pas. Pensons ainsi, de façon plus récente, aux réactions de certains banquiers face aux cryptomonnaies. Jamie Dimon (CEO of JPMorgan Chase, l’un des vétérans de Wall Street) considérait ainsi en 2017 les cryptomonnaies comme une « escroquerie » (avant de « regretter » début 2018 l’emploi du terme quand les cours sont montés, puis de parler de nouveau d’ « arnaque » en août 2018, quand les cours sont redescendus…). Comme l’écrit Daniel Jeffries, « il ne peut pas concevoir un futur avec des cryptomonnaies parce qu’il fait partie des principaux bénéficiaires du système actuel. Il ne veut pas voir, et donc se ment à lui-même. Ce n’est rien d’autre qu’un mécanisme de défense mentale. Interroger ces gens sur les cryptomonnaies, c’est comme demander à un chauffeur de taxi ce qu’il pense d’Uber ou d’un fabricant de calèches ce qu’il pense des voitures. »
Au fond, si l’on en revient au rapport Théry cité plus haut, son raté peut se comprendre aussi sous l’angle de la position de pouvoir menacée : comme l’écrit Philippe Silberzahn, « ce ne serait pas l’histoire d’une erreur, mais d’une tentative désespérée d’empêcher l’avènement d’une technologie pour en défendre une autre » et pour « défendre des intérêts » plutôt que d’autres. Autrement formulé, par Franck Lefevre : « Internet versus Minitel n’est pas un dilemme technique mais un choix politique, idéologique. La position de Thery vise à défendre l’intérêt des systèmes supervisés versus les systèmes auto-organisés, l’intérêt de l’approche interventionniste versus celle misant sur la liberté des acteurs ».
4/ Ils confondent leur opinion avec la réalité
« En France, on n’a pas cru en l’informatique. On a dit que c’était une mode et que ça allait passer. Dans les années 80, dans les grandes écoles, on se demandait si l’informatique était un sujet ou pas. En 1985, à Polytechnique, on se demandait encore s’il fallait l’enseigner » (Gérard Berry, professeur au Collège de France, médaille d’or 2014 du CNRS)
Les biais d’opinions peuvent tordre fortement la capacité à anticiper le futur (ainsi qu’à comprendre le présent…et le passé !). Nadia Maizi (Mines ParisTech) raconte ainsi qu’elle obtient parfois au cours de ses recherches « des résultats pertinents sur le long terme mais qui sont peu audibles », ce qu’elle illustre par un exemple : « en 2011 la Commission Besson a été mise en place juste après Fukushima pour évaluer la politique énergétique française après 2050. Dans les premiers scénarios réalisés avec notre modèle, il était apparu clairement qu’une sortie brutale du nucléaire faisait rentrer des technologies à base de charbon, donc émissives. Mais quand on a montré ça, ça n’a pas plu ».
5/ Ils font preuve d’un grand manque de patience
Dans le domaine de l’innovation, plusieurs décennies sont parfois nécessaires pour qu’une invention prenne toute sa mesure (trouve son usage, rencontre son marché, soit utilisée au mieux). Dans certains cas, ce temps est incompressible en raison de la nature même du processus d’innovation, qui implique de tâtonner dans l’usage d’une invention donnée. Deux exemples, parmi de multiples autres, l’illustrent :
-Le microscope : comme l’explique Philippe Silberzahn, « le microscope a permis de découvrir les microbes et de changer notre vision du monde du vivant, mais il a fallu presque 200 ans entre l’invention du premier microscope et l’émergence de la théorie des microbes ; 200 ans pour adapter notre modèle mental à la nouvelle technologie et ses possibles ! ».
-Le Velcro (scratch) : « L’idée est venue à son inventeur pour la première fois en 1941. Le concept n’a pleinement pris racine dans son esprit que sept ans plus tard. Il a commencé à créer les petits crochets en 1948 et il lui a fallu dix ans pour le faire fonctionner et le produire en masse. Après avoir ouvert son entreprise à la fin des années 1950, il s’attendait à une forte demande immédiate. Ce n’est pas arrivé. Il a fallu cinq autres années avant que le programme spatial dans les années 1960 ne perçoive le Velcro comme un moyen de résoudre un problème : comment faire entrer et sortir les astronautes de combinaisons spatiales encombrantes et peu maniables ? Peu de temps après, l’industrie du ski a remarqué qu’il pouvait fonctionner sur les chaussures. De l’idée initiale à la réussite commerciale il aura fallu 25 ans. » (Daniel Jeffries)
***
Ces facteurs explicatifs ne sont certainement pas exhaustifs. D’autres pourraient être avancés : par exemple, il arrive fréquemment qu’un interlocuteur ait un intérêt particulier à mettre en avant un certain futur plutôt que d’autres – quitte à l’exagérer sciemment, parfois en tordant des chiffres pour en prendre les plus extrêmes. Citons par exemple le fameux chiffre de 47% des emplois qui seraient menacés par l’automatisation. Il est issu d’une étude de deux chercheurs de l’Université d’Oxford, qui a été extrêmement partagée, avec parfois peu de pincettes. Or de nombreuses autres études parviennent à des chiffres bien différents. L’OCDE, en revoyant la méthodologie de cette même étude, est arrivée au chiffre bien moins spectaculaire – qui reste tout de même préoccupant – de 9%. Un chiffre bien moins vendeur pour un certain nombre d’acteurs (cabinets de conseil en transformation digitale, essayiste jouant sur les peurs liées à la technologie…) qui peuvent avoir intérêt à accentuer la réalité.
Les leçons à en tirer
Les facteurs cités ci-dessus conduisent à plusieurs leçons en matière de prospective.
Sans chercher à être exhaustif, citons-en 4 ici.
1. Se méfier des jugements hâtifs
Savoir faire preuve d’humilité et de patience aussi bien dans ses recherches (cf l’excès de confiance) que dans l’observation d’un phénomène (exemple du Velcro) : cette règle, qui semble évidente en théorie, n’est pas toujours appliquée en pratique comme le montrent les multiples prédictions très assertives citées plus haut. Dans bien des cas, le problème ne tient pas tant à l’erreur d’analyse, qui peut tout-à-fait s’entendre, qu’à l’absence de doutes sur les prédictions exprimées.
En particulier, il convient d’être très prudents avant d’affirmer qu’une innovation donnée ne connaîtra pas la réussite, qu’un changement spécifique ne pourra pas se produire, qu’un événement potentiel ne pourra pas survenir…
Dans le New York Times en 1939, un article explique « pourquoi la télévision ne marchera pas » : « la famille américaine moyenne n’a pas le temps pour ça »
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Au fond, il s’agit plus simplement de ne pas rejeter trop vite ce qui peut sembler anecdotique au premier regard…
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Ainsi, pour l’investisseur Chris Dixon, « la prochaine “big thing” commence toujours par être vue comme un gadget. C’est l’un des principaux enseignements de la théorie de Clay Christensen sur les « technologies de rupture » [Christensen est l’auteur du « Dilemme de l’innovateur » paru en 1997 et considéré comme une référence sur l’innovation]. Cette théorie part d’une observation : les technologies tendent à s’améliorer à un rythme plus rapide que le développement des besoins des usagers. De ce simple enseignement suivent un ensemble de conclusions intéressantes. (…) Les technologies de ruptures sont vues comme des gadgets car quand elles sont lancées, elles ne répondent pas encore aux besoins des usagers. »
Les grandes innovations sont toujours vues au départ comme des gadgets (Chris Dixon)
Parmi de multiples exemples (l’ordinateur personnel, la téléphonie sur IP, etc.), il cite celui du « premier téléphone », qui « ne pouvait porter des voix que sur deux ou trois kilomètres » : « le leader en télécommunication de l’époque, Western Union, n’a pas voulu s’y lancer parce qu’il ne voyait pas comment le téléphone pouvait être utile aux entreprises et aux chemins de fer – leurs principaux clients. Western Union n’a pas anticipé la rapidité avec laquelle la technologie du téléphone et son infrastructure se sont améliorées ».
2. Ne pas croire que les évolutions sont forcément linéaires
Ce que Western Union n’a pas saisi à l’époque, écrit Chris Dixon, tient à une caractéristique du secteur technologique : l’adoption des technologies s’effectue souvent de façon non-linéaire, en raison des effets de réseau capable d’accélérer cette adoption.
Or cette non-linéarité se retrouve dans bien d’autres domaines que la technologie.
Prenons par exemple le cas du climat. Contrairement à une idée (parfois) reçue, le dérèglement climatique n’est pas amené à progresser de façon linéaire (« + 1 degré tous les x années », si la trajectoire actuelle reste la même). Deux phénomènes permettent de l’expliquer.
D’une part, le dérèglement franchit des effets de seuil à partir desquels peuvent s’activer brutalement certains phénomènes. Pablo Servigne et Raphaël Stevens citent deux exemples dans leur ouvrage évoqué précédemment sur Signaux Faibles :
« Un lac peut passer rapidement d’un état translucide à totalement opaque à cause d’une pression de pêche constante. La diminution progressive du nombre de grands poissons provoque, à un moment précis, un effet de cascade sur tout le réseau alimentaire, ce qui en bout de course mène à une prolifération très soudaine et généralisée de microalgues. Ce nouvel état, très stable, est ensuite difficile à inverser ».
« Dans les forêts des régions semi-arides, il suffit de dépasser un certain niveau de disparition du couvert végétal pour que les sols s’assèchent un peu trop et provoquent l’apparition brutale d’un désert, qui empêche toute végétation de repousser. C’est ce qui s’est passé pour le Sahara lorsqu’il y a 5000 ans la forêt est soudainement devenue un désert, ou actuellement en Amazonie où une transition similaire est probablement en train de s’amorcer ».
D’autre part, le dérèglement produit des « effets en cascade ». « Une équipe de climatologues a recensé 14 « éléments de basculement climatique » susceptibles de passer ces points de rupture (permafrost de Sibérie, forêt amazonienne, calottes glaciaires…). Chacun d’eux est capable – à lui seul – d’accélérer le changement climatique…et en plus de déclencher les autres. (…) Un système complexe vivant est en effet constitué d’innombrables boucles de rétroaction entrelacées. A l’approche d’un point de rupture, il suffit d’une petite perturbation pour que certaines boucles changent de nature et entraînent l’ensemble du système dans un chaos imprévisible et souvent irréversible ».
Quiconque s’essaie à l’exercice périlleux de la prospective en matière climatique (notamment pour tenter d’anticiper ses impacts sociaux, migratoires, économiques, géopolitique, etc.) ne saurait donc miser sur une progression linéaire du dérèglement en cours.
De façon générale, l’essayiste Nassim Taleb souligne bien dans son ouvrage « Le Cygne Noir » – paru quelques mois avant l’éclatement de la crise de 2007 – l’importance des événements aléatoires, hautement improbables et à ce titre trop souvent exclus des raisonnements d’anticipation, alors qu’ils jouent un rôle considérable dans l’Histoire. Il montre la quasi-impossibilité de calculer avec des méthodes scientifiques la probabilité de ces événements : « c’est le travers des économistes et des scientifiques que de vouloir soumettre leurs observations aux règles mathématiques et prétendre ainsi prévoir les événements avec la certitude des lois de la probabilité. Or le monde n’est pas prévisible. L’histoire est plutôt déterminée par des événements extraordinaires et imprévus, mais dont le caractère surprenant disparaît dès que l’événement est survenu », considère-t-il (extrait d’une note sur l’ouvrage sur cairn.info).
Taleb définit ainsi trois critères définissant un cygne noir : « l’événement est une surprise pour l’observateur (a), a des conséquences majeures (b), et est rationalisé a posteriori comme s’il avait pu être attendu (c). Cette rationalisation rétrospective vient du fait que les informations qui auraient permis de prévoir l’événement étaient déjà présentes, mais pas prises en compte par les programmes d’atténuation du risque ».
La notion de cygne noir n’est finalement rien d’autre que l’illustration d’un biais cognitif, celui qui rend aveugle à l’incertitude, lui-même lié à d’autres biais (surconfiance ; biais de confirmation ; etc.). Taleb va jusqu’à dire que « l’avenir est un pur hasard : on perd son temps à le prédire », car il y aura toujours des variables qui nous échappent. Il recommande tout de même cependant :
d’une part d’envisager le maximum de possibilités (par opposition à l’attachement à une seule vision des choses, quand bien même celle-ci apparaîtrait comme la plus probable)
d’être le plus conscient possible de notre rationalité limitée et de l’existence d’informations dont nous n’avons pas connaissance.
C’est cette méthode qui permet selon Taleb non pas de « prédire l’avenir » mais d’anticiper au mieux les risques, et en définitive de nous aider à faire de meilleurs choix pour l’avenir – ce qui est, finalement, l’un des objectifs de la prospective.
3. Reconnaître et surmonter ses biais
L’exercice de la prospective implique d’être lucide sur ses a priori, d’avoir conscience de ses biais et d’essayer de les surmonter. Comme l’explique Cécile Wendling, sociologue des risques et directrice de la prospective du groupe Axa : « Il faut très bien connaître l’histoire et le présent pour faire de la prospective. Il faut regarder autant d’années en arrière qu’on regarde en avant, pour éviter le biais de surévaluer l’activité récente. [De façon générale] il est essentiel d’avoir conscience de ses propres biais, par exemple le biais présentiste (surévaluer l’actualité) ou le biais culturel (sa sphère géographique, son secteur d’activité, les médias que l’on suit, etc.), et de les surmonter (s’informer sur d’autres aires géographiques, etc.) » (interview sur France Culture le 3 janvier dernier).
Un biais classique de prospective, dans lequel tombent parfois les acteurs de l’innovation, est ainsi de faire de la technologie le moteur de la plupart des (r)évolutions, ce qui est loin de se vérifier (lire plus bas « Ce qui pêche souvent »).
Un autre biais, courant, consiste à voir le monde de façon statique… :
Le biais d’un monde statique – ou l’importance de reconnaître et dépasser ses croyances obsolètes : « Quand les experts se trompent, c’est souvent parce qu’ils sont experts d’une version précédente du monde. (…) Pouvez-vous vous protéger contre des croyances obsolètes ? Dans une certaine mesure, oui. La première étape est de croire au changement. Les personnes qui sont victimes d’une confiance excessive dans leurs propres opinions concluent implicitement que le monde est statique. Si vous vous rappelez consciencieusement qu’il ne l’est pas, vous commencez à chercher le changement ».Paul Graham
4. Etendre son regard
« Quand on me demande en interview de prédire le futur, j’ai toujours du mal à dire quelque chose de plausible. Mon astuce habituelle est de parler d’aspects du présent que la plupart des gens n’ont pas encore remarqués. Les croyances sur le futur sont si rarement correctes que la meilleure stratégie [pour anticiper ce futur] consiste simplement à être extrêmement ouvert d’esprit. Au lieu d’essayer de vous diriger dans la bonne direction, admettez que vous n’avez aucune idée de la bonne direction et essayez plutôt d’être extrêmement sensible au vent du changement ». Paul Graham
Etendre son regard, notamment pour tenter de repérer des mouvements émergents, implique ainsi souvent d’observer les marges – qu’il s’agisse de personnes en marge ou de façons de vivre, de lieux ou de temporalités qui ne sont pas (encore) sous le feu des projecteurs.
L’investisseur Chris Dixon estime par exemple que « les hobbys sont ce dans quoi les gens les plus intelligents passent leur temps quand ils ne sont pas contraints par des objectifs financiers de court terme. Leurs hobbys d’aujourd’hui constituent ce qui nourrit les industries de demain. Ce que font les gens les plus intelligents pendant leurs week-ends est ce que tous les autres feront durant leurs semaines dans 10 ans ».
Pensons ainsi à cette phrase écrite en 1991 par Linus Torvalds, créateur du système d’exploitation Linux, au moment d’annoncer son modeste projet personnel afin d’obtenir des premiers avis : « Je suis en train de faire un système d’exploitation (gratuit, c’est juste un hobby, ça ne va pas devenir grand et professionnel) ».
Etendre son regard peut aussi passer par des œuvres fictionnelles, notamment de science-fiction ou d’anticipation. Les exemples d’auteurs de romans ayant prédit ou anticipé des accomplissements futurs (voire contribué à leur émergence ?) sont multiples, de Jules Verne à H.G. Wells. Il est évidemment facile de revenir après coup sur des œuvres passées en y voyant la trace de prédictions avérées justes. La science-fiction ou l’anticipation ne doivent pas être vues comme des boules de cristal mais comme des moyens d’ouvrir son regard et de concevoir, par l’imaginaire, des situations encore impensées.
Dans la littérature contemporaine, un auteur français comme Alain Damasio est reconnu pour son travail autour de futurs possibles et dystopiques liés à l’avènement d’une société de contrôle, tandis que du côté américain, un roman comme « Dans la forêt » de l’auteure Jean Hegland, sorti dans les années 1990 (étonnamment traduit en français seulement en 2017), offre une vue remarquable – inatteignable par des essais, rapports, conférences – de ce que donnerait concrètement, humainement, un effondrement de civilisation, bien loin des représentations spectaculaires véhiculées par Hollywood. 
Au-delà de la fiction, c’est toute la sphère de l’imaginaire qui est actionnable, ce qui peut aussi passer par des voyages, des rencontres, etc. L’imaginaire permet de se représenter des actions ou événements en apparence inconcevables en réalité – comme, par exemple, l’attaque de Pearl Harbor en 1941… :
« Dans ses travaux pionniers sur l’attaque surprise de la base américaine de Pearl Harbor par les japonais le 7 décembre 1941, la chercheuse américaine Roberta Wohlstetter a montré que cet échec ne pouvait pas être mis sur le compte d’un manque d’attention aux signaux faibles. En effet, la marine américaine avait déchiffré les codes de la marine japonaise. Elle disposait donc de signaux massifs sous la forme de conversations des amiraux japonais. Mais elle trouvait l’hypothèse d’une attaque de Pearl Harbor tellement absurde qu’elle a refusé de l’envisager. Un exercice sur ce thème au printemps 1941 a même été refusé. » Extrait de l’ouvrage « Bienvenue en incertitude ! » de Philippe Silberzahn
Enfin, étendre son regard peut – si ce n’est doit – passer par étudier l’Histoire, en particulier les façons dont les populations ont réagi à certains événements ou périodes donnés.
Cependant, gare, là encore, aux jugements hâtifs…
Ce qui pêche souvent
« La futorologie se trompe presque toujours car elle prend rarement en compte les changements de comportements », selon l’historienne Judith Flanders. Nous ne regarderions pas les bonnes choses : « le transport pour aller au travail, plutôt que la forme du travail ; la technologie, plutôt que les changements de comportement engendrés par la technologie » ; etc.
Dans la première moitié du XXe siècle, les États-Unis encadraient juridiquement les endroits où il était permis de cracher dans les trains, les gares et les quais. Un colloque tenu à Washington en 1917 ordonnait ainsi qu’« un nombre suffisant de crachoirs soit prévu » dans les wagons de train. Aujourd’hui, le terme américain « cuspidor » (« crachoir ») et l’objet ont pratiquement disparu. Sa disparition n’est pas due à l’obsolescence de certaines technologies, mais bien parce que les comportements ont évolué.
Dans l’histoire plus contemporaine, Terry Grim, professeur au sein du programme « Etudes du futur » à l’Université de Houston, se rappelle d’une vidéo des années 1960 sur le « bureau du futur » : « tout était presque juste, avec la vision de l’ordinateur et d’autres outils technologiques à venir. Mais il manquait une chose : il n’y avait pas de femmes dans le bureau ».
En France, les archives de l’INA sont une mine d’or pour se (re)plonger dans l’état d’esprit qui prévalait dans la société de la deuxième moitié du XXe siècle. On y retrouve des vidéos parfois stupéfiantes – en témoigne, par exemple, ce reportage de 1976 qui demande à plusieurs hommes leurs avis les viols de jeunes femmes en autostop.
Le président de la cour d’appel de Paris en 1976 : « Il faut tenir compte du fait que la victime a pris un risque en montant dans une voiture avec un garçon qu’elle ne connaissait pas. Pensons à un automobiliste qui voit passer sur la route une jeune fille dont la silhouette lui plaît, qui s’arrête et qui la viole : il est certain que la peine doit être plus forte pour celui qui n’a pas été provoqué. L’attitude de la victime doit entrer en compte. [Parfois] c’est une provocation indirecte. Les hommes sont ce qu’ils sont : il faut éviter d’allumer un garçon et de lui faire espérer une suite favorable. »
La société des années 1970 pouvait-elle s’imaginer que de tels propos, qui manifestement ne semblaient alors pas choquer particulièrement, deviennent inconcevables quarante ans plus tard, a fortiori venant d’un magistrat ?
Pour l’auteur Lawrence Samuel, le progrès social est le « talon d’Achille » de la futurologie. Il estime que l’on oublie trop souvent cette remarque de l’historien britannique Arnold Toynbee : ce sont les idées, et non la technologie, qui ont entraîné les plus grands changements historiques.
Parfois, les éléments déclencheurs de changements culturels semblent d’abord insignifiants. Dans son ouvrage « Le Pouvoir des habitudes », l’auteur Charles Duhigg montre que l’évolution des droits des homosexuels aux États-Unis a été accélérée par un changement en apparence anecdotique : la bibliothèque du Congrès américain (considérée comme la bibliothèque nationale américaine), qui classait jusqu’alors les livres sur le mouvement homosexuel dans la catégorie «Relations sexuelles anormales, dont crimes sexuels », a décidé de les déplacer dans une catégorie intitulée « Homosexualité, lesbianisme, libération gay ». Ce petit changement a créé un effet d’entraînement. Un an plus tard, l’American Psychiatric Association cessa par exemple de définir l’homosexualité comme une maladie mentale.
On le voit bien : envisager le futur ne peut se faire sans étude des mouvements sociaux et des évolutions de mentalités, et plus globalement sans prise en compte des sciences sociales, au-delà du suivi des avancées technologiques. Un exemple est éloquent en la matière : lorsque les premiers ascenseurs automatiques sont apparus, les usagers étaient inquiets à l’idée de les utiliser. Malgré la supposée fiabilité de ces appareils, ils ne pouvaient s’empêcher de craindre de possibles accidents. A l’aune de ces réactions, on devine par exemple qu’à l’avenir, l’usage massif de voitures entièrement autonomes ne démarrera pas seulement le jour où ces véhicules seront prêts et la législation adaptée, mais aussi et surtout lorsque les individus se sentiront sereins à l’idée de les utiliser.
Si l’évolution des comportements est parfois sous-estimée à l’heure d’envisager l’avenir, il arrive donc aussi qu’elle soit tenue pour acquise un peu rapidement.
A cet égard, un exercice intéressant consiste à réfléchir à ce qui reste stable dans le temps…ce qui n’est pas forcément intuitif : « nous faisons plus attention à ce qui change qu’à ce qui joue un plus grand rôle mais ne change pas » écrit ainsi Nassim Taleb dans son ouvrage « Antifragile ».
Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, a un jour expliqué qu’il déterminait la stratégie du géant du e-commerce en fonction de ce qu’il appelle les « signaux stables » : «  On m’a souvent posé cette question : ‘Qu’est-ce qui changera dans les dix prochaines années ?’. C’est une question très intéressante, mais très commune. En revanche, on ne m’a jamais demandé : ‘Qu’est-ce qui ne va pas changer dans les dix prochaines années ?’. Or pour moi, cette deuxième question est la plus importante puisqu’elle permet de construire une stratégie autour de ce qui reste stable dans le temps. Toute l’énergie et les efforts que nous mettons chez Amazon dans ces signaux stables porteront encore leurs fruits dans dix ans ».
Conclusion
La prospective, qui consiste à investiguer des futurs possibles, n’est pas l’art de la prédiction. Si les prédictions s’avèrent souvent fausses, c’est simplement parce que vouloir prédire l’avenir est vain, comme le souligne Nassim Taleb (et bien d’autres).
La prospective n’est pas non plus la prévision. Prévoir, c’est « modéliser le réel pour en déduire un futur probable » (Bernard Georges), souvent à court ou moyen terme. « A la différence de la prévision, liée à des modèles de continuité, la prospective est liée à des modèles de rupture » explique Cécile Wendling, responsable de la prospective du groupe Axa. « Sur le sujet du travail, par exemple, il est possible d’effectuer des prévisions d’évolution du taux de chômage à horizon deux semaines ou deux mois ; la prospective sur le travail, elle, nécessite de réinterroger les CSP que l’on utilise ».
Les deux exercices sont complémentaires, et la prospective se nourrit d’ailleurs d’une part de « récits, où l’on combine tendances et signaux faibles pour comprendre comment un sujet donné peut évoluer dans le temps », d’autre part de « modèles mathématiques de prévisions sur le court et moyen terme ».
Oser penser le temps long
Aujourd’hui, la prospective, cet exercice qui demande de « détecter dans le présent des […] germes du futur, déjà là » comme le formule la spécialiste Édith Heurgon, n’a pas forcément bonne presse. Elle est pourtant vitale pour anticiper au mieux les risques (et opportunités) de moyen et long terme, les mouvements de fond parfois discrets mais structurels, les ruptures à venir.
L’époque est à la croyance – parfois immodérée – dans le pouvoir du Big Data et de l’intelligence artificielle. Leur puissance ne saurait être négligée ; mais ces outils statistiques et technologiques relèvent de la prévision, du domaine de l’estimation probable. Ils butent sur l’incertitude, sur les fameux « cygnes noirs » dont la sous-estimation a conduit à la stupéfaction lors de l’éclatement de la crise de 2007/2008.
La prospective doit être réhabilitée et refaire place à tous les niveaux (l’échelon de l’entreprise, d’un secteur économique, de l’Etat…). Il en va de notre capacité à penser l’incertitude et à anticiper les enjeux qui dépassent le temps politique et les contraintes économiques de court terme.
Certaines puissances, comme la Chine, l’ont bien intégré. En France, l’organisme France Stratégie, placée sous l’autorité du Premier Ministre, est censé remplir ce rôle. Il peine toutefois à s’y consacrer pleinement, ayant également d’autres missions essentielles à remplir, de plus court terme (organisation de concertation, évaluation des politiques publiques…). La France manque d’un centre de pointe entièrement dédié à la prospective. Le coût d’opportunité en est probablement considérable et se paiera sur le long terme.
Ce coût se manifeste d’ailleurs dès aujourd’hui, par exemple dans le numérique, domaine longtemps sous-estimé (et ce depuis ses débuts, puisque dans les années 70 « Internet était considéré en France comme un gadget de chercheur : il n’y avait pas d’argent, pas de reconnaissance » raconte le chercheur Louis Pouzin). Or le fait qu’en 2019 l’innovation de rupture soit, globalement, vue en France sous le seul angle de l’intelligence artificielle n’incite pas à l’optimisme pour la suite…
Diversifier
Le monde de l’entreprise, lui aussi, peine parfois à mener des réflexions prospectives. Le réflexe d’externaliser ce travail à des cabinets de conseil, de façon parfois systématique, en est un signe révélateur. S’appuyer sur des expertises extérieures peut être utile, mais il importe alors
d’une part de faire appel à différentes façons de penser et d’anticiper l’avenir.
d’autre part de développer en parallèle, en interne, une culture favorable à la diversité de points de vue – ce qui passe souvent par une diversité d’expériences, de cultures, de personnalités.
La transformation d’une entreprise ne peut se faire sans esprits capables de penser différemment. Si cette évidence relève aujourd’hui presque du lieu commun, poussé notamment par une communication corporate se voulant « disruptive », la réalité est souvent différente en pratique, comme l’exprime Philippe Silberzahn avec justesse ici :
« En filtrant les outsiders, les marginaux et ceux qui ne rentrent pas dans le cadre, l’entreprise gagne une fiabilité et une prédictibilité, gage de sa performance. (…) Et puis un jour survient une rupture. La révolution digitale, le big data, l’uberisation, les barbares sont à nos portes! Et quand la bise fut venue, l’entreprise se trouve fort dépourvue. Car tout d’un coup Boum! Crack! Elle veut des innovateurs! Des gens qui sortent du cadre! « Innovez! » comme lançait récemment devant moi un PDG à son assemblée d’employés médusés. (…) Mais il n’y a pas de miracle en management. Seulement des choix stratégiques. Et rien n’est plus stratégique que de décider qui on recrute, qui on garde et qui on promeut. »
Dès lors, comme il l’écrit, « le recrutement de profils fonctionnels et conformes au modèle en place est une nécessité, mais le développement d’une diversité est indispensable si l’entreprise veut pouvoir évoluer et se transformer. La création de cette diversité, et non le filtrage des marginaux, telle devrait être la mission stratégique de la RH ».
Terminons sur deux remarques pour ouvrir le débat…
…au niveau de l’entreprise, quel crédit accorder aux cabinets qui conseillent les entreprises sur leur transformation digitale lorsqu’eux-mêmes ne l’ont pas réalisée ?
…au niveau de l’Etat, quel crédit accorder, par exemple, au jury de l’ENA qui déplore publiquement le « conformisme », le « manque d’imagination » et « la pensée stéréotypée » de ses candidats alors même que tout écart de pensée et toute tentative de créativité se voient souvent sévèrement réprimés lors du concours ?
Ces incohérences, parmi d’autres, doivent nous interroger. Pour les décideurs du public comme du privé, si prédire l’avenir est vain, tenter d’anticiper des futurs possibles reste un impératif, dont la bonne exécution est en large partie une question de choix de personnes. Ces choix sont ceux qui permettent – ou non – d’éviter de dire, un jour, qu’« Internet, on s’en fout, ça ne marchera jamais »…
Clément Jeanneau
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luma-az · 6 years
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La colère des assistés
Attention : ça va parler de politique, aka LE meilleur moyen de s'engueuler avec des inconnus. Du coup j'ai un peu peur de me faire pourrir, ou de heurter des gens. Mais puisque je n'ai encore presque personne qui me suit sur Tumblr, c'est le moment de poser ça là et de partir en courant.
J'ai retrouvé ce texte que j'ai écrit d'une traite, dans un coup de colère, et jamais publié. Trop dur de dépasser ma propre honte, j'imagine... C'était à l'époque où je me suis retrouvée très précaire, au RSA avec mon compagnon. C'était avant l'élection de Macron et les Gilets Jaunes. A l'époque où j'avais l'impression d'être très seule avec ma colère.
Aujourd'hui, j'ai un CDI, le Graal suprême. Et ma conclusion reste exactement la même. Et à la lumière des évènements récents, prend encore plus son sens.
 J'ai envie d'écrire cette note suite à une énième conversation, avec une amie d'amie que je connaissais peu, sur les assistés. Je suis une assistée qui survit grâce à l'argent que me donnent les aides de l'Etat. Mon compagnon aussi. Et toutes les discours sur pourquoi ce sont des parasites qui n'en ont rien à foutre de rien ni de personne et qui n'ont même pas honte de ne pas bosser comme des gens honnêtes, bien sûr, ça me blesse. Et comme d'habitude, je n'ai rien dit. Qu'est-ce que je peux dire ? "Ben si, j'ai honte ! Mais je le fais quand même, parce que c'est ça ou rien, et que rien, ça veut dire finir à la rue. Donc j'ai honte mais je prends. Et à ma place tu ferais pareille."
Parce qu'en même temps que j'ai envie de dire ça, j'ai aussi envie de dire "On ne devrait pas avoir honte. Ce sentiment nous pourrit la vie et ne sert à rien. Et si vraiment comme tu dis il y a des gens qui arrivent à prendre l'argent et à s'en foutre, et bien je les admire, parce qu'ils ont réussi à passer au-dessus de tous vos jugements, et c'est ce que j'essaye de faire - parce que franchement, essayer de ne pas fondre en larme à chaque fois qu'on m'explique que je suis une merde de parasite, ça n'apporte absolument rien à ma vie. Et non, ça ne me "motive" pas plus à cherche du boulot, non. On est plutôt sur de l'enfonçage violent dans la dépression".
Donc, en plein conflit entre moi et moi-même et ne voulant surtout pas plomber l'ambiance de la soirée avec mes états d'âmes et me mettre à pleurer (ou crier. Je ne l'ai jamais fait, crier devant des gens. Mais un jour ça va sortir), je n'ai rien dit. A coté de moi, mon copain laissait couler. Il a juste, à un moment, fait une correction. La fille en question parlait des montants pharaoniques des aides, à coup de 2000 euros par mois. Je me suis un petit peu étranglée, et mon copain a demandé, tranquillement, comment on pouvait réussir ça, parce qu'on était en pleine demande de RSA et qu'à nous deux on ne pourrait pas avoir plus de 650euros pour le coupe, et qu'ils enlèveraient de cette somme les APL et tout ce qu'on pourrait gagner en bossant à droite à gauche. Et elle d'expliquer que "c'est normal". Ben oui. Normal qu'on considère qu'un quart du seuil de pauvreté c'est déjà bien. Normal qu'on te demande de déclarer toutes tes économies pour te retirer 3% de celles-ci. Normal qu'on te retire l'argent que tes parents pourraient t'envoyer pour t'aider. Normal normal normal... quand on trouve que l'idée de base, payer les gens à ne rien faire, c'est déjà généreux, alors que chacun est responsable de lui-même et n'a qu'à travailler.
Revenons donc un peu sur le "y a qu'à travailler" et sur la motivation.
Déjà, pourquoi est-ce qu'on n'est pas motivé à travailler, comme ça, spontanément ? Parce que nous avons la paresse chevillée au corps ? Dans ce cas, pourquoi autant de gens font tant de choses sur leurs temps de repos ? Alors, parce que les boulots sont chiants ? Allez, prenons comme idée de départ "les boulots sont chiants". On la retrouve beaucoup chez les gens qui estiment que tous ceux qui ont un métier-passion n'ont pas à prendre de pause ni à se plaindre de quoi que ce soit, puisqu'ils ne font pas un vrai travail, puisque le vrai travail est chiant. Donc, si on part de ce principe, on est motivé à faire ce truc chiant parce qu'on veut gagner de l'argent. C'est le contrat social de base de notre société : tu travailles en échange d'argent. Avec sa sous-règle officieuse : tu peux mépriser tous ceux qui gagnent de l'argent à ne rien faire et ceux qui gagnent beaucoup par rapport à ce qu'ils font comme travail, parce que quand même c'est de la triche. Sans oublier que ceux qui en gagne en aimant leur travail, et bien c'est aussi de la triche puisque ce n'est pas du vrai travail qui fait souffrir !
Du coup, on se secoue les puces les paresseux, y a qu'à travailler, et toutes les aides sociales ne font que briser l'unique motivation qui pousserait les gens vers le travail ! Donc autant qu'elles restent faibles, voir même qu'on les supprime. Comme ça, plus de tricheurs, tout le monde bosse et on respecte notre contrat social sain et égalitaire. D'ailleurs, les personnes qui défendent la suppression des aides sont en général d'accord pour garder tout ce qui peut aider les personnes qui ne sont pas en état de travailler (retraites, femmes enceintes, maladies, handicap...), parce que ça c'est normal. Ce n'est plus de la triche, c'est de la solidarité. Alors qu'on refuse d'être solidaire des tricheurs. On se fait arnaquer, si on est solidaire des tricheurs. Et ça nous ulcère et on leur crache dessus.
Sauf qu'on est pas en plein emploi. On est même en période de chômage structurel. Ce qui veut dire : de plus en plus de boulots ont été remplacés par des machines. Une seule personne peut faire un travail qui aurait demandé dix personnes dans les années cinquante. Les dactylos ont été remplacées par des logiciels, les voitures sont montées par des robots, etc... Parce que si les salariés restent dans le contrat travail = argent, pour les employeurs travail = production. Et du moment qu'ils ont exactement le même nombre de produits finis à revendre à la fin (ou plus, ou moins, bref ce qu'ils peuvent écouler), les propriétaires d'entreprise ne vont pas en faire faire plus pour le plaisir de payer toujours le même nombre de personnes. Ils n'y ont aucun intérêt (et notre planète non plus, mais ça c'est un autre débat). Sérieusement, il n'y a que moi que ça choque que quand on parle de licenciements économiques, on dise toujours que virer des gens permet de gagner de l'argent, comme si c'était une évidence ? Sauf que virer des gens ne fait gagner de l'argent que si on a trouvé le moyen de payer moins cher la même production (oui, ça peut aussi être de délocaliser dans le tiers-monde), vu que sans production il n'y a pas d'argent qui rentre du tout (bon, je vais laisser de coté les particularités des services publics, et rester de la règle très générale). Il faut être logique. Les entreprises ne font pas de la magie.
Du coup, il y a moins de boulots, par rapport au nombre de personnes qui les demandent (et ne les veulent pas, mais il faut travailler pour gagner sa vie, donc ils les demandent quand même). Mais il y en a. Donc il est POSSIBLE de travailler. On n'est plus tout à fait dans le yaka, mais ça reste la solution. Sauf qu'il va quand même falloir marcher un peu sur les autres en mode compétitif, mais la compétition c'est sain, c'est naturel, comme ça on n'a que les meilleurs qui sont récompensés, donc c'est juste. Ben oui. Sauf qu'on ne parle pas de petite médaille ou de valorisation sociale. On parle de gagner de quoi vivre. Si seuls les meilleurs ont un travail, les autres doivent avoir de quoi vivre autrement.
(je dis "les meilleurs" pour simplifier. Vu l'importance du réseau (nom politiquement correct du piston), la sélection est quand même de plus en plus biaisée à mesure que le nombre de places diminuent. Mais ils restent "les meilleurs" dans le discours valorisant le travail, ce qui est important pour la suite de la démonstration).
Et là, on a un premier paradoxe : on récompense les meilleurs d'un travail, et on assure aux autres de quoi vivre sans travailler. Si le travail est chiant et motivé par l'argent, on renverse totalement l'échelle de valeur, et la récompense devient une punition ! A l'échelle morale, si on reste sur bon comportement = récompense et mauvais comportement = punition, tout le système des aides sociales se plante donc violemment. Et on parle d'une échelle évidente, de celles qu'on utilise pour apprendre la vie aux petits enfants de trois ans. Personne ne pense à le remettre à en question.
Supposons qu'on garde le système actuel, en supprimant les aides parce qu'elles ne seraient pas justes. Nous avons donc les meilleurs qui sont sélectionnés pour les postes. Et les autres ? Ils deviennent quoi ? Parce que par définition, tout le monde ne peut pas être le meilleur. J'insiste, parce que j'ai l'impression que les gens ont du mal avec cette notion. TOUT LE MONDE NE PEUT PAS ETRE LE MEILLEUR. Cette place est ouverte à tous. Et un seul l'aura. Sinon, tout le monde est identique. Et même les clones de Star Wars ne sont pas identiques à ce point.
Les autres, ceux qui sont refusés pour le poste donc, vont tenter leur chance ailleurs. Il y en a d'autres, des places. Mais il y a toujours une sélection. Au fil du temps, de nouveaux postes se libèrent ou se créent. Et au fil du temps, de nouveaux concurrents sont formés ou prennent de l'expérience. On essaye de se placer au-dessus des autres : on fait des stages, du bénévolat, on se forme, on soigne son réseau, sa garde-robe... Et tous les autres font pareils. A la fin, que ce soit le plus compétent, le plus expérimenté, le plus charmant, le plus docile, peu importe : il n'y en aura qu'un de pris. Et les autres ? Il y a de moins en moins de places, je le rappelle. Mais on n'est pas de moins en moins nombreux. Qu'est-ce qu'on en fait, des autres ?
C'est assez révélateur de voir à quel point cette question est occultée. On dirait qu'elle ne peut pas prendre forme dans la tête des gens. Peut-être parce qu'ils n'ont pas en tête les échelles de valeur dont je viens de parler. Ou ils ne veulent pas l'avoir en tête. Les chiffres du chômage par rapport au nombre d'emplois, c'est un couperet qui fait mal : ça ne passe pas, peu importe comment tu tournes ça, ça ne rentrera jamais. Du coup, on dit oui à tout ce qui pourrait changer ces chiffres, sans se demander pourquoi on ne nous parle jamais de chômage structurel ou de délocalisation. Pourquoi plus on applique des politiques libérales, pire c'est. Pourquoi les pays où ces lois sont déjà passées sont en train de crever.
En attendant que la fée Économie nous ait résolu ce malheureux problème de chômage, donc, on bricole. Et on reproche aux chômeurs ne pas faire mieux. Après tout, on est chacun responsable de sa vie, il faut s'accrocher, se donner à fond, et si on joue le jeu honnêtement, au maximum de ses capacités, on y arrivera.
C'est là que je vais faire le lien avec la fiction (oui, je l'annonce dans le titre mais ça n'arrive que maintenant) : cette histoire-là, elle est partout. Le héros ou l'héroïne, peu importe ce qu'il ou elle affronte, y arrivera. (ou sinon c'est une tragédie ou un drame. L'échec, c'est une tragédie ou un drame. Mais on prévient les gens avant qu'ils aillent voir le film, pour ne pas qu'ils soient choqués). On est tous invités à se voir comme les héros de nos propres histoires. Et pourquoi pas ? Quoi de plus cool que d'être le héros ? Même pour faire des choses de bien moins épiques que de sauver le monde voir la galaxie, juste arriver à trouver sa place, construire son foyer, gagner sa vie. Si on fait ce qu'il faut faire, on ne peut qu'y arriver. Non ?
Ben non. Il y a moins de places et toujours autant de gens.
Car la différence majeure avec les héros des histoires, c'est que soit ils sont adaptés au monde qui les entoure - leurs attentes, leurs désirs sont accessibles et valorisées dans leur environnement immédiat, une place où ils seront heureux les attend - soit ils sont libres. Et nous, si nous n'arrivons pas à atteindre cette place qui nous semblait bien pour nous (gagner de l'argent, avoir un toit, se mettre en couple et faire pousser des tomates, par exemple), on est coincé. Tu n'arrives pas à trouver un travail qui te permet de gagner de l'argent, ni dans ta branche ni dans une autre : tu fais quoi ? Tu ne vas pas attraper ton épée et passer à la taverne chercher des quêtes. Tu ne peux pas te poser sur un terrain et y construire ta maison de ton mieux avec quelques copains : le terrain n'est pas à toi, et vu que tu n'as pas d'argent les matériaux de construction non plus, et de toutes façons tu ne sais pas construire une maison vu que ce seuls les gens qui vont travailler à construire des maisons apprennent à construire des maisons. Tu ne peux pas bricoler des trucs dans ton coin et les vendre, c'est illégal - ou entre les taxes et les normes, tu es mal barré pour que ce soit rentable. Et même en illégal, pourquoi on voudrait de tes petits trucs fait maison quand on a de l'industriel bon marché de tous les cotés ? Quand à cultiver sa terre pour se nourrir (en supposant que tu choppes de la terre), tout seul sans argent et à la main : bon courage. On ne peut pas papillonner, saisir des opportunités à droite et à gauche, donner un coup de main ici et là, puisque le travail est déjà fait.
On nous laisse croire que si, on a des opportunités qu'il suffit d'avoir le courage de saisir. Tu n'as qu'à créer ta propre entreprise, dans ton domaine ! Oui, tu n'as toujours pas d'argent, mais fait un prêt, convainc les business angels ! Sauf que si le domaine n'embauche pas plus, c'est un peu parce qu'il est déjà saturé, hein. A part des dettes, il y a peu de chances que tu en récoltes quoi que ce soit. Et si tu y arrives, que tu réussis à partir de rien à te faire ta place au soleil et à embaucher, c'est que d'autres boites ont coulés car tu les as dépassées. Donc bravo à toi, mais du point de vue global, on reste sur le même problème. Même en créant artificiellement de l'envie, il y a une limite au nombre de vêtements qu'on peut porter, de produits qu'on peut se mettre sur le visage, de divertissements qu'on peut pratiquer, etc... On ne peut pas faire monter la consommation à l'infini (sans même parler du fait que ça n'a rien de souhaitable...).
Ou alors tu peux tenter ta chance comme artiste, créer de la valeur à partir de rien ? Mais même en changeant de milieu, on retombe sur le "tout le monde ne peut pas en vivre". Surtout que si tous les chômeurs sont sans argent, les produits culturels sont bien la dernière chose qu'ils vont acheter, et les secteurs artistiques vont passer par une sacrée crise. Avoir l'idée du siècle qui deviendra une start-up prometteuse, pareille. Ce qui peut marcher pour les uns ne peut pas marcher pour tous. Et les petits boulots, la précarité des mini-contrats qu'on tente d'enfiler comme des perles, ça peut aider, par ci par là. Pas sauver tout le monde.
Bref, quand on ne trouve pas de travail, on est coincé. D'où les aides sociales. Soit on aide les gens coincés, soient ils font péter toute la structure pour se sortir de là. Les gens restent rarement coincés sans rien faire. En achetant la paix sociale, le système garde le statu quo. Ceux qui sont hors-sytème le resteront. Ils n'ont plus qu'à s'y faire et ne pas en plus avoir le culot de se plaindre.
Je sais qu'il y a d'autres personnes qui savent tout ça depuis longtemps, et qui ont déjà totalement laissé tomber l'idée de réinsertion. Ils savent qu'ils n'y arriveront pas, et que de leur position économique, ils n'obtiendront jamais une identité considérée comme ayant de la valeur, ni de la reconnaissance de ce qu'ils font. Donc non, ils ne font pas d'efforts pour se conformer à ce qui est présenté comme le modèle d'une société qui les rejette. Au contraire, ils se feront un plaisir de cracher sur toutes les valeurs mises en avant par le modèle. Ils sont des marginaux, des cassos, souvent nés dans une famille de cassos, n'en ont plus rien à foutre de rien. Ils prennent ce qu'ils peuvent prendre. Et ceux qui sortent de ce milieu, malgré tout, ont intérêt à être à la fois souple et avec un mental d'acier. Parce qu'eux qui ne savent pas comment parler comme il faut, comment proposer son aide ou l'accepter comme il faut, comment marcher dans la rue comme il faut, il falloir qu'ils apprennent. Être "bien élevé", quand on ne t'as visiblement pas élevé bien, ça demande un sacré travail d'adaptation. Basé sur l'observation, parce qu'autant on peut avoir une formation diplômante, autant pour avoir les bons codes sociaux, personne ne t'aidera. Et ils le savent.
Moi je fais parti de l'autre groupe d'assistés : ceux qui débarquent. On est de plus en plus nombreux dans ce cas là, mais on le cache. On a honte, on est mauvais, on a échoué. Et pourtant, on avait tout bien fait comme on nous avait dire de faire. Milieu plutôt éduqué, diplômes, on sait bien parler et bien écrire, on se tient bien et on est charmant. Bien élevés, bien formatés, prêts à se plier en quatre pour rentrer dans le moule du marché du travail.
(Ce qui me rappelle une blague que j'adore : "A force de vouloir rentrer dans le moule, on a l'air d'une tarte."
J'y pense à chaque fois que j'ai l'expression "rentrer dans le moule" qui me vient en tête. Et maintenant vous aussi.
De rien.)
Quand tu as bien suivi toutes les instructions pour trouver du travail et que tu n'en trouves pas, la chute est rude. Alors qu'on le sait tous, on nous le chante sur tous les tons, qu'il y  a plus de chômeurs que d'emplois... Mais on est tous le héros de nos propres histoires et on garde tous au fond du cœur cette petite certitude que ça ira, pour nous tout se passera bien.
Personnellement, je pensais surtout échouer beaucoup plus tôt. Je n'aurais pas cru réussir la sélection pour entrer en master 2, ou valider mon master. Je savais qu'il y avait beaucoup de chômage dans ma branche et j'ai tenté de multiplier mes chances : stages en rab, bénévolat, plein de formations supplémentaires (au fait : être étudiant, même pour un DU à deux jours par mois, ça supprime ton RSA. Normal !!!). J'ai accepté tous les boulots liés au milieu de près ou de loin, sous-payés, payés juste assez pour me rembourser le trajet, et surtout j'ai fait tout ce que j'ai pu pour m'y faire bien voir (y compris revenir bénévolement, six mois après la fin de mon CDD, passer l'après-midi à régler un truc plus ou moins lié à mon CDD et pas de ma responsabilité, même à l'époque). J'ai sollicité mon réseau, j'ai essayé de le développer avec des associations. Et franchement, je ne pense pas être mauvaise. Tous ceux qui ont travaillé avec moi m'ont dit que j'étais plutôt bonne. Mais je ne suis pas la meilleure (ou la plus solide, ou la plus grande gueule, ou la plus assurée, ou quel que soit le critère des recruteurs).
Je n'ai plus d'allocations chômage. Je me suis lancée en indépendante (pardon, auto-entrepreneur, super classe) pour gratter quelques sous, et en enlevant les frais j'arrive à me faire entre 200 et 300 euros par mois. Ben oui, il n'y a pas assez de clients pour que mon activité soit rentable. Je le savais en la lançant. Je n'ai pas trop eu le choix. Et sans aides, je n'ai pas de quoi vivre. On n'a pas de quoi vivre. Je tente de me reconvertir, mais ça va prendre du temps. Et si j'échoue encore... Je tenterai autre chose ? Avec, à chaque fois, re-formation mais en attendant il faut bien vivre. Jusqu'à ce que je réussisse à me caser quelque part. Et si jamais je suis virée, on recommence tout depuis le début. Parce que le problème de base n'est pas résolu. Et que j'aurais beau me contorsionner dans tous les sens, me plier et me déplier et faire ma plus belle danse du ventre, même si j'arrive à avoir un putain de job, le problème de base ne sera toujours pas résolu, j'aurai juste piqué la place de quelqu'un d'autre qui restera un peu plus sur le carreau.
 Bref, je suis une assistée mais ce n'est pas de ma faute (en résumé). On est nombreux à être des assistés et on sera de plus en plus nombreux, et réduire nos aides, pourrir nos conditions de vie ne fera que faire exploser tout le système.
Ce qui ne veut pas dire que j'ai super envie de rester dans ce système. Parce que franchement, si le contrat social qui dit travail = argent ne fonctionne plus, ce ne sont pas les gens qu'il faut briser. C'est le contrat social. Pour en proposer un autre, mieux adapté.
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caitlinsworkdump · 6 years
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Young People & Slang Language: 2016 (French/Français)
Pensez-vous que le langage des jeunes d'aujourd'hui en France enrichit ou appauvrit la langue française ?
Avec chaque génération, les adultes ont des plaints à propos des jeunes (les gens âgés de 12 à 20 ans). L'un des plaints le plus populaire est que le langage des jeunes (les argots comme les abréviations et le verlan) appauvrit la langue. Selon l'Académie Française, « L’argot d’autrefois était un code secret, celui du milieu. L’argot d’aujourd’hui, véhiculé par la toute-puissance des médias, s’impose bien au-delà des banlieues et l’attraction qu’il exerce sur les milieux scolaires de toutes classes sociales, ne fera que confirmer, au XXIe siècle, la force grandissante du langage parlé. » Il faut demander si les adultes ont des raisons : est-ce que le langage des jeunes aujourd'hui en France enrichit ou appauvrit la langue française ? Nous commencerons par voir deux raisons comment le langage des jeunes enrichit la langue française, puis deux raisons pour lesquelles le langage des jeunes appauvrit la langue française. Enfin, je vais vous proposer ma conclusion.
En France en 2009, 20 % des élèves ont des difficultés de la lecture. Nous devrions encourager les jeunes à créer des mots d'argot, parce que cela pourrait les rendre plus intéressés à la langue, ainsi que la lecture et l'écriture. Ils mélangent le langage formel et les argots pour dire exactement ce qu'ils veulent dire, ce qui est un moyen pour eux d'engager à la langue. Ce n'est pas facile de créer de nouveaux mots, en particulier ceux qui sont devenus une tendance. De plus, une étude récente a montré que, en envoyant des textes sur leur portable, les jeunes améliorent leur lecture, l'écriture et l'orthographe . Ils ont envoyé vers 2500 textes chaque moins : cela signifie beaucoup de lecture et d'écriture. Les jeunes peuvent utiliser leur créativité en créent de nouveaux mots, ou en utilisent les mots dans des moyens nouveaux – s'ils préfèrent écrire ou lire un texto qu'un livre, nous devrions encourager cette activité pour les garder intéressés à la langue. En utilisent le langage des jeunes dans le contexte de l'éducation, nous avons l'occasion d'intéresser les jeunes dans leur apprentissage plus, ce que n'est jamais une mauvaise chose. Le langage des jeunes enrichit la langue française en gardent les jeunes engagés dans le langage. Et après tout, si plus de gens parlent le français (même si c'est le langage des jeunes), il y a plus de gens contribuent à l'évolution de la langue.
Il y avait une fois, tous les mots que nous utilisons aujourd'hui étaient nouveaux : par exemple, le mot « dissertation » n'existe pas avant le XVIIe siècle. Si on arrête le développement de nouveaux mots, on sera coincé dans le passé et si nous voulons rester pertinent dans le monde, nous devons évoluer avec le temps. Les jeunes sont au point de ce changement et développement de la langue, parce qu'ils créent de nouveaux mots chaque semaine. Un autre exemple est le mot « selfie », ce qu'était fait populaire par des jeunes à la première de 21e siècle : maintenant ce mot est dans le dictionnaire Oxford et des jeunes et des adultes l'utilisent. Le langage des jeunes enrichit la langue française parce qu'ils contribuent des nouveaux mots qu'on peut utiliser dans des livres, dans la conversation et dans la vie quotidienne : le langage des jeunes améliore la communication.
Mais, il y a une autre vue : si on utilise des mots « hype » tous les temps, on pourrait oublier la langue formelle et le vocabulaire. Le nombre des élèves qui utilisent des argots et la langue parlée dans leurs examens est à la hausse : en utilisent ce langage, ils ont de mauvaises notes. Par ailleurs, 44% des 18-24 ans ont des problèmes de grammaire en France et si les jeunes ne peuvent pas utiliser le vocabulaire et la grammaire, ça mènerait a des problèmes sérieux pour eux après avoir quitté l'école. En 2009, près de 5 % des jeunes âgés de 17 ans et 9 % des gens âgés d'entre 18 et 65 ans étaient analphabète. C'est plus difficile de trouver du travail sans des compétences en lecture ou en rédaction, et ces compétences commencent à l'école. Le langage des jeunes appauvrit la langue française, car quand les jeunes utilisent ce langage tous les temps, ils trouvent qu'il est plus difficile d'utiliser la grammaire et le vocabulaire, ce qui peut mener à des problèmes après avoir quitté l'école.  
En outre, avec les nombres des anglicismes dans le français, on pourrait dire que la langue deviendra l'anglophone plus que francophone : par exemple, « hype », « un has-been », « in » et de nombreux autres.  Le nombre des francophones sont en régression dans le monde et l'anglais est devenu de plus en plus populaire – en l'Afrique et au Canada, où le français était très populaire il y a seulement dix ans, les étudiants préfèrent apprendre l'anglais parce qu'ils la trouvent plus pertinent dans le monde que le français, alors qu'en Europe 41 % des gens parlent l'anglais, mais seulement 19 % des gens parlent le français. L'Académie Française pense qu'il y a un problème aussi : « Le français est en déclin… l’anglo-américain gagne du terrain dans l’économie, la publicité, la recherche, les services publics, l’armée, l’enseignement, les institutions internationales. » Le langage des jeunes appauvrit la langue française parce que les jeunes utilisent les anglicismes souvent, ce qui contribue à la baisse de la langue française et augmenter la popularité de l'anglais  : nous avons besoin de préserver le français.
En conclusion, à mon avis le langage des jeunes aujourd'hui enrichit la langue française. J'ai dit qu'il y a des plaintes à propos du langage des jeunes, mais c'est les adultes qui ont ces plaintes : peut être parce qu'ils se sentent laissés quand ils écoutent le langage des jeunes, dont ils ne le peuvent ni comprendre, ni utiliser (bien sûr, je pense qu'il y avait des plaintes à propos du langage des jeunes quand les adultes d'aujourd'hui étaient jeunes aussi). Selon Martin Belanger, un professeur depuis six ans, les jeunes font la distinction très claire entre la langue parlée et le langage formel et l'idée que les jeunes ne peuvent pas utiliser le langage formel est simplement une mythe. Quant à la situation de français dans le monde, selon une étude de 2010, le français sera la langue la plus parlée en Europe d'ici 2025.  C'est intéressant de voir l'évolution des mots, et nous pourrions être témoin du prochain groupe de nouveaux mots pour l'entre dans l'histoire de la langue, mais seulement si nous permettons à la langue des jeunes à développer aussi bien.
References:
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∞ Radulova, L. (2015, April 30). Australia revealed to have invented the word 'selfie' as more than 2000 Aussie phrases and words are added to Oxford Dictionaries. Retrieved April 13, 2016, from http://www.dailymail.co.uk/news/article-3061118/Australia-revealed-invented-word-selfie-2000-Aussie-phrases-words-added-Oxford-Dictionaries.html  
∞ Henry, J. (2003, October 12). Low marks for pupils who use soap opera slang in their exams. Retrieved April 9, 2016, from http://www.telegraph.co.uk/education/educationnews/3320069/Low-marks-for-pupils-who-use-soap-opera-slang-in-their-exams.html  
∞ Sérès, A. (2013, November 6). Grammaire et conjugaison, le cauchemar des jeunes Français. Retrieved April 14, 2016, from http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/grammaire-et-conjugaison-le-cauchemar-des-jeunes-francais-3316/  
∞ Top 50 des anglicismes qu’on emploie parce que le français, c’est trop has-been. (2015, March 16). Retrieved April 14, 2016, from http://www.topito.com/top-anglicismes-francais-has-been  
∞ Girod, G. (2011, August 25). The Decline and Fall of the French Language? Retrieved April 14, 2016, from http://www.newgeography.com/content/002387-the-decline-and-fall-french-language/  
∞ Le cyberlangage chez les jeunes : Un danger pour le français? (2011, March 2). Retrieved April 12, 2016, from http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/02/24/001-langue-edu-un.shtml
∞ The status of French in the world. (n.d.). Retrieved April 14, 2016, from http://www.diplomatie.gouv.fr/en/french-foreign-policy/francophony/the-status-of-french-in-the-world/
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angieunterwegs · 3 years
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Le retour des histoires de viols au cinéma, attention ça dérange toujours autant
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L’affiche du film Revenge (2017) de Coralie Fargeat @ REZO FILMS
 Comment écrire une scène de viol ? À quels obstacles se heurte-t-on en produisant un film racontant un viol et la vengeance, la violence qu’il génère, est-ce compliqué de réaliser un” rape & revenge movie “ ? Une nouvelle génération de films à base de viol et de vengeance est en train d’émerger, et avec elle, de nouveaux questionnements sur ce sous-genre controversé.
«Mon éveil sexuel s’est fait à la fin des années 1970, et à l’époque, les scènes de viol, c’était surtout l’occasion de voir un bout de téton. D’ailleurs, c’était clairement l’objectif de ces scènes, d’arracher le haut de l’actrice». David Birke, scénariste de Elle, n’aime pas les rape & revenge. Trop «boring». Il est pourtant parfaitement conscient que son film, réalisé par Paul Verhoeven et adapté d’un roman de Philippe Djian, coche toutes les cases du genre: une femme est violée, brutalement. Puis elle se venge – à moins d’être vengée par un proche. Dans ces films, le plaisir du spectateur repose sur le renversement du pouvoir; la satisfaction de voir la victime reprendre le contrôle sur ses agresseurs. Mais aussi sur la fétichisation des violences sexistes.
«Pour être cynique, je dirais que la première génération de rape & revenge était juste une manière de prendre du plaisir en voyant des gens souffrir», analyse David Birke. «Si l’on veut une femme sexy comme protagoniste, qui répand la mort et la violence, alors le viol est un excellent élément déclencheur, parce qu’on a une double dose de sexe et de violence. (...) Aujourd’hui, ce cynisme existe toujours, mais il faut l’équilibrer avec un discours “nous ne sommes pas maléfiques et nous sommes conscients des problématiques sociales ».
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(De droite à gauche) 
Albert Dupontel, Monica Bellucci et Vincent Cassel dans le film Irréversible de Gaspard Noé (2002) @StudioCanal 
Paul Verhoeven dirigeant Isabelle Huppert dans le film Elle (2016) @ Film Society Lincoln Center
Coralie Fargeat et Matilda Lutz, l’héroine du film Vengeance lors de la première du film aux cinéma UGC les Halles, 1er Février 2018, @FaustoMarci, Alami banques d’Image
Taxé de misogynie, de sensationnalisme ou carrément d’apologie du viol (comme ce fut le cas de Elle), le rape & revenge traîne une réputation sulfureuse. Ce sous-genre cinématographique s’est développé au cours des années 70, avec des classiques comme I Spit On Your Grave ou La Dernière maison sur la gauche qui, effectivement, ne lésinaient pas sur les tétons, ni sur la violence gratuite. Au début des années 2000, la France a produit son propre cru, avec Irréversible de Gaspar Noé, et surtout Baise-Moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi, taxé de pornographie et retiré de l’affiche quelques jours après sa sortie. Philippe Godeau, son producteur, «ne regrette rien», mais se souvient encore de l’affaire comme d’un «traumatisme».
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 Last house on the left 1972 de Wes Craven @American international Pictures
Une démarche féministe de jeunes metteurs en scène ?
Pourtant, depuis quelques années, le genre attire à nouveau, et connaît une résurgence qui l’éloigne du cinéma d’exploitation de ses débuts: au Elle de Birke et Verhoeven, viennent s'ajouter M.F.A., Revenge, The Nightingale, Violation, ou encore Promising Young Woman, qui a carrément remporté l’Oscar du meilleur scénario en avril 2021. Fait rare pour une femme puisque cela faisait 13 ans que cela n’avait pas eu lieu. Ils sont en majorité produits, écrits et réalisés par des femmes, et généralement plus soucieux des dynamiques de genre.
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 Emerald Fennel gagne l’Oscar du meilleur scénario en 2021 pour Promising Young Woman, avril 2021, @CHRIS PIZZELLO-POOL, GETTY IMAGES
Si les cinéastes se tournent encore vers le rape & revenge, malgré son héritage ambigu, et sans forcément en apprécier les codes, c’est parce qu’il peut fournir un riche terreau scénaristique. Le genre, proche du cinéma d’horreur, permet d’explorer les dynamiques de domination de manière viscérale. Leah McKendrick, scénariste, productrice et actrice, a passé un an et demi sur le script de M.F.A., l’histoire d’une étudiante aux Beaux Arts qui se lance dans une quête sanglante de revanche après avoir été violée. Elle espérait offrir, à travers son film, une justice qui manque cruellement aux victimes de viol dans la vie réelle. «Je voulais présenter une histoire très familière, avant de dévier vers un chemin plus fantastique, qui soit cathartique pour les survivantes. Peut-être que le système judiciaire nous a abandonnées, mais Noelle, mon héroïne, ne nous abandonnera pas.»
Comme Leah McKendrick, la scénariste et réalisatrice Coralie Fargeat ne connaissait pas les codes du rape & revenge lorsqu’elle a décidé de faire Revenge, un thriller sanglant où une jeune bimbo pourchasse ses agresseurs en plein désert. Inspirée entre autres par Mad Max et Rambo, la cinéaste française voulait avant tout faire un revenge movie, sur la renaissance d’une jeune femme sous-estimée de tous. «Je voulais décrire un ensemble de violences qui pouvaient avoir lieu à l’encontre des femmes. Et c’est l’image du viol qui m’est venue comme la pire des violences, en tout cas celle qui, cinématographiquement, a un symbole et englobe presque toutes les autres.»
 Comment filmer un viol ?
Mais inclure un viol dans un film comporte ses propres spécificités. Avant la sortie de Elle, David Birke était inquiet: «J’étais conscient du fait qu’avoir un viol dans un film allait attirer une certaine attention qui dépasserait le cadre du film». Le scénariste n’a donc pas été surpris par l’édito taxant le film d’«apologie du viol», publié dans le Huffington Post par la co-fondatrice d’une association féministe – au contraire, c’est l’absence d’un plus grand nombre de retours négatifs qui l’a étonné. «Si on avait fait un film sur une femme qui se venge d’un meurtre, jamais de la vie il n’y aurait eu d’édito dessus. Comme il s’inscrit dans un contexte de domination masculine, le viol est un crime qui aura toujours une dimension politique, c’est indéniable.»
L’un des questionnements les plus épineux du rape & revenge porte sur la représentation même du viol: faut-il le filmer, et si oui, comment? «Certains cinéastes ne filment pas le viol de manière très graphique, ou le filment du point de vue de l’homme, de manière voyeuriste ou fétichisante, ce qui rend ces scènes plus faciles à consommer», analyse Leah McKendrick. «Parfois ils font un raccord sur un visage, ou un gros plan sur une boucle de ceinture que l’on défait». D’autres, comme Emerald Fennell avec Promising Young Woman, choisissent carrément d’occulter ce moment.
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Paul Verhoeven dirigeant Isabelle Huppert dans le film Elle (2016) @ Film Society Lincoln Center
Dans Elle, David Birke et Paul Verhoeven ont eu recours à plusieurs outils pour éviter de rendre les scènes de viol érotiques. Le film s’ouvre sur un chat qui observe, de loin, le viol de sa maîtresse, «pour que dès le départ, on soit dans la position d’un spectateur distant. Et puis, on arrive à la toute fin de la scène.» Plus tard dans le film, Michèle suit Patrick, son violeur, au sous-sol, et provoque un rapport sexuel aussi ambigu que violent. Au début de la scène, Patrick frappe violemment le crâne de Michèle contre un mur. «Les effets sonores ont été créés pour en faire plus clairement une scène de coups et blessures», explique David Birke. Le bruit du crâne fracassé était tellement fort que le père du scénariste, après une projection, est d’ailleurs allé s’en plaindre auprès de Verhoeven, arguant que ce n’était pas réaliste. «J’étais un peu gêné que ce soit la seule chose que mon père ait retenu du film».
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Interview d’Isabelle Huppert sur son rôle dans le film “Elle” de Verhoeven, 
CNEWS · May 21, 2016 @DailyMotion
Coralie Fargeat, elle, a préféré ne pas montrer frontalement le viol de son héroïne, s’appuyant plutôt sur des symboles, et sur la puissance du hors-champ. «Comme pour moi, le viol en lui-même n’était pas le sujet du film, je n’avais pas la nécessité de le montrer crument. Je voulais que la mise en scène puisse mettre en valeur la violence de ce moment, mais différemment.» À la place, on voit la main de Jennifer qui tape contre la vitre, ou l’ami du violeur qui, dans la pièce d’à côté, monte le son de la télé pour couvrir les cris. L’image la plus forte, c’est ce très gros plan sur la bouche du complice, qui mâche au ralenti des oursons en guimauve, «comme si toute la violence de la scène était vue dans cette mâchoire, qui écrabouille les oursons comme l’héroïne est en train de se faire écrabouiller».
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La scène de viol dans le film Revenge (2018) de Coralie Fargeat @ Rezo films
 Pour M.F.A., Leah McKendrick et sa réalisatrice Natalia Leite ont au contraire opté pour une scène graphique et sans fard, avec un plan moyen qui montre la violence de l’acte dans son ensemble, avant de se focaliser sur le visage tétanisé de la victime. «Je pense qu’il est plus facile pour nous de consommer des images que l’on a déjà vues. Et c’est peut-être pour ça que la scène est si dure à regarder, parce que les films ont l’habitude de nous ménager lorsqu’il s’agit de viol. Mais si la scène vous met mal à l’aise, c’est normal», explique Leah McKendrick. La scénariste, qui a retravaillé une quinzaine de versions de son script pour le rendre moins sombre, se souvient avec douleur de la phase d’écriture. À l’origine, sa scène de viol ne tenait que sur quelques lignes. «Natalia m’a dit “j’ai besoin que ça soit beaucoup plus détaillé, je veux voir toutes les étapes et savoir ce qu’il se passe dans sa tête.” Elle a vu que cette scène me faisait peur, parce que c’était trop douloureux pour moi, et c’est tout à son honneur de m’avoir dit “tu te dérobes, va l’écrire pour de bon”.»
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 Bande Annonce du film M.F.A. de Natalia Leite (2017) @youtube
Des films qui font peur aux financiers
 Pour elle, l’étape la plus difficile aura été le financement. La scénariste garde le souvenir amer de réunions blessantes, au cours desquelles les investisseurs potentiels ne s’adressaient qu’au producteur masculin du film, sans la regarder. «On m’a aussi beaucoup dit que mon film était trop controversé, trop féministe, et trop haineux envers les hommes.»
Si Promising Young Woman, produit par Margot Robbie, a récemment bénéficié d’un budget d’un peu moins de dix millions de dollars, la grande majorité des rape & revenge sont des films à micro-budget. Philippe Godeau, qui a produit Baise-moi en 2000, relativise: «Si on fait un film différent comme l’était Baise-moi, moi je trouvais ça normal qu’on prenne une part de risque importante. Il y a des films qui doivent se faire avec moins d’argent pour avoir plus de liberté.»
Coralie Fargeat, elle aussi, a eu du mal à obtenir le budget nécessaire pour Revenge, mais elle l’attribue plus au fait qu’il s’agissait d’un film de genre. La cinéaste se dit cependant marquée par les retours de certains financiers, «qui disaient que le scénario était très misogyne, parce que mon héroïne était une fille qu’on qualifierait de “légère”, et que tout le monde aurait été beaucoup plus à l’aise si c’était une fille plus éduquée, plus “respectable”. On m’a suggéré plein de fois de changer le personnage, de la rendre “un peu plus smart”, et je disais que non, mon propos, justement, c’est qu’on projette cette violence sur cette figure-là, et ce n’est pas pour rien.»
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Le film La source de Ingmar Bergman raconte le viol et le meurtre d’une jeune paysanne par trois bergers, 1960, Copyright: Carlotta Films / Svensk Filmindustri (S.F.)
Dans les rape & revenge traditionnels, les violeurs sont souvent des voyous terrifiants, des hommes masqués ou des rednecks dégénérés. Les victimes, elles, sont passives et virginales. Coralie Fargeat avait bien en tête les tropes féminins de l’horreur lorsqu’elle a écrit son personnage: «je ne voulais surtout pas que ce soit la scream queen qui n’arrête pas de crier. Et je ne voulais pas non plus que ce soit quelqu'un d’autre qui la sauve». Pour Leah McKendrick, c’est le personnage du violeur qui méritait d’être revisité; elle en a ainsi fait quelqu’un de charmant, discret et respectueux. «C'était très important pour moi qu’il ne s’agisse pas d’un inconnu caché dans un buisson pendant qu’elle rentre tard la nuit. Souvent, le violeur, c’est ton ami. C’est un garçon sur qui tu avais un crush, ou bien juste un mec du cours d’Histoire.»
  Le viol sous la loupe #MeToo
David Birke, lui, n’a pas trop eu de mal à construire le personnage de Michèle, qu’il a... basé sur sa propre mère. Mais cela n’a pas empêché le scénariste de prendre des précautions inédites, à cause de la barrière de la langue (son script a été écrit en anglais puis traduit en français). En lisant la traduction, il s’est rendu compte qu’une bonne partie de l’humour ne transparaissait pas, et que le sarcasme et l’ironie de Michèle tombaient à plat. «Surtout qu’elle est déjà très nonchalante avec tous les traumatismes qu’elle a subis. Je suis repassé avec Paul sur l’intégralité du script, et j’ai dû faire quelque chose que je ne fais jamais. J’ai rajouté des parenthèses pour indiquer: “(ironiquement)”.» Heureusement pour lui, Isabelle Huppert (film Elle) porte l’ironie comme une seconde peau, et a instinctivement compris le ton du script. «Mais je me souviens que ça m’a beaucoup inquiété. Comme le film parlait de viol, oui, probablement, nous avons voulu être un peu plus prudents et nous assurer que les intentions étaient claires.»
youtube
Bande Annonce de Promising Young Woman de Emerald Fennel  (2021)
Soucieux de la réception de son travail, le scénariste admet une certaine prise de conscience au cours des dernières années: «Je suis préoccupé par la question du male gaze, et comment cela pourrait être perçu. Avant, j’avais la même insouciance que Paul [Verhoeven], mais je pense que ça s’est un petit peu insinué dans mon esprit depuis.»
La résurgence du rape & revenge dans les années post-Me Too n’a certainement rien d’anodin. Lorsqu’elle travaillait sur son script en 2016, Leah McKendrick dit avoir reçu le conseil d’un grand producteur hollywoodien: «Il m’a dit “C’est le moment. Fais ton film maintenant”. Je me demande ce qu’il savait». Son film est sorti en salles le 13 octobre 2017, six jours après l’article du New York Times accusant le producteur Harvey Weinstein de viol et de harcèlement sexuel. Coralie Fargeat, dont le film est sorti quelques mois plus tard, a aussi été frappée par cette concomitance. «Il y a eu la rencontre d’un sujet avec son époque, qui a permis au film de s’envoler.»
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aimeidees · 3 years
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dalexandremeriguet · 3 years
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Storytelling
Pour commencer, je me permets de te faire découvrir un court extrait du début de l’autobiographie que j’avais commencé à écrire début d’année 2021.
Tout a commencé en 2017
Une année si critiquable. Si critiquable puisque innocente. L’année où je commençais à me dire qu’il serait intéressant de se comprendre soi. Je ne savais pas vraiment quoi chercher, ni où. Je n’avais quasi aucune responsabilité, hormis d’aller en cours ou au travail. Je n’avais aucune réelle contrainte ni raison quelconque de m’inquiéter le soir avant d’aller me coucher. Je ne pensais pas vraiment. Je vivais lentement, mais sûrement. J’avançais tête baissée.
Demain, peu importe ce que je ferai, personne n’aurait vraiment besoin de moi. On ne m’appelait pas pour urgence, j’étais un être remplaçable. Une âme errante.
Même si la société dans laquelle j’étais en alternance me plaisait, je n’y voyais pas forcément de passion. Je ne voyais pas en quoi j’étais utile, en quoi je pouvais aider à contribuer à mon épanouissement personnel ou au monde. Ce n’était même pas une question de temps, d’âge. Je n’arrivais pas à visualiser un avenir, à l’heure où je contemplais ceux qui, à mon âge, développait de grands projets entrepreneuriaux.
En dehors de ça, j’avais encore mes rêves de bâtisseurs d’empire capitalistes. Je me voyais m’associer à des personnes pour fonder de grandes sociétés. Je me voyais toucher du bout des doigts, les formes matérialistes de mes rêves les plus profonds. Conduire ces derniers bolides, offrir à mes parents les choses qu’ils idolâtrent depuis trop longtemps, qu’ils sont passées de rêves à légendes. Ces choses qui étaient rêves à 20 ans, des légendes à 60. L’envie de pouvoir aider les gens à la hauteur de ce que je voudrais, et non pourrais. Pouvoir rendre heureux le plus de gens qui m’entourent, pouvoir être utile, avoir pu laisser une trace fluorescente de bonheur dans ce bas monde.
Ses rêves, entassées par mes peurs d’échecs et celles de mes parents, étaient menacés de s’éteindre à jamais. Le temps passait et je me devais d’arrêter de croire que j’avais encore une chance en école de commerce, moi qui m'étais vu refuser l’entrée. Le temps passait et je devais avancer. Finir ce BTS, avoir ce diplôme, chercher du travail et gagner ma vie, et vite. Le temps passait et je me voyais vieillir salarié. Mais je le devais, puisque c’était la seule échappatoire pour avoir la chance d’un jour être patron. Ce n’était pas dans mes plans idéaux, mais je devais faire face à cette réalité qui m’attendait.
Je t’épargne donc la lecture d’une quarantaine de page. Et voici désormais un condensé du parcours.
Fin 2017
J’ai une chaine YouTube avec une communauté de 3500 abonnés, ma dernière vidéo a fait 100.000 vues, mais j’ai envie de tout arrêter. Et j’ai tout arrêté. Étant maintenant en alternance dans un service juridique, j’ai préféré tout arrêter et commencer à me professionnaliser. Je me voyais plus rentrer chez moi tard le soir, et faire des vidéos claquées au sol, alors que j’ai passé toute la journée à dire bonjour à des juristes et des grands patrons. C’est beaucoup trop humoristique, ça ne me ressemble plus, je veux du sérieux.
Je vous épargne aussi mon boulot d’intérimaire chez Weldom. Où je vendais des écrous, des chiottes, des gouttières, des lavabos... alors que je n’arrivais moi-même pas, chez moi, à bricoler.
Je vous épargne aussi mes 6 mois de fac de droit. Arrêté parce que j’ai loupé un partiel. 
Je vous épargne aussi mes soirées jusqu’à 6h du matin, à jouer à Counter Strike.
Début 2018
Alternant en BTS AM, ça me plaît pas du tout. La vidéo me manque mais plus particulièrement le montage. Je ne savais pas comment en faire, à qui proposer ça, de quelle manière, à quel prix, et surtout quel type de vidéo wtf?
Janvier
Inscription 5euros.com, je propose mon service. Je trouve 2-3 clients, il m’arrive de passer un dimanche entier à bosser pour une vidéo à 5 balles, mais j’suis content.
Février 
Maurad me demande des vidéos de bricolage, une fois, deux fois, trois fois (…) et on restera en contact comme ça jusqu’en… Retenez bien son prénom.
Mars
Alors que j’allais baisser les bras (parce que bon, entre toi et moi, c’est ridicule de bosser énormément pour gagner 30€/mois, alors qu’avec l’alternance je gagne assez bien (et qu’en plus, ça me rapporte un diplôme))… un mec prénommé Pierre Evrard, me contacte et me propose 3 montages vidéo par semaine à 15 balles chacune. Je calcule, j’accepte.
C’était des vidéos pour des clients comme Amacker, Enzo Honoré… le business en ligne. J’me rends compte alors avec le temps, qu’ils aiment mon style de montage puis, qu’ils ont besoin de vidéo pour vendre. 
Ils ont de l’argent, et pas le temps. Poua, parfait.
Je cherche alors sur YouTube : business en ligne, entrepreneuriat.. et je me mets à contacter tous ceux qui ont des montages « claqué au sol » pour leur proposer mes services. Bingo, un mord à l’hameçon.
Avril 2018, je commence à toucher environ 300€/mois avec la vidéo.
Mai
Cet entrepreneur m’a présenté Cédric Beau, pour qui j’ai négocié bordel de merde 28€/vidéo, et ce, une vidéo par jour. J’ai l’impression d’avoir trouvé du pétrole. 
Je monte progressivement aux 700€/mois.
Juin
Vous vous rappelez de Maurad le bricoleur? Je lui écris « mec… je dois faire un stage en France, pour un mois.. tu connais quelqu’un qui peut me prendre ?
oui… mon frère ».
Et là… première fois que je vais faire mon premier « voyage d’affaires ». Vous vous doutez bien que le stage n’était pas vraiment un stage. J’suis venu pour faire des vidéos avec lui.
Hop, juillet arrive, je rencontre Maurad à Montpellier, super mec, super famille. On discute, il se rend compte que j’aime pas du tout mon école et arrive à me convaincre de réfléchir, penser à mon avenir et suivre mon instinct. 
Au même moment… j’ai besoin d’un ordi plus puissant, j’ai besoin de cash RIGHT NOW, je ne sais pas comment faire. J’appelle Cédric beau (mon client à 28€/vidéo) et lui propose un package de 50 vidéos à 1000 balles. Hop accepted, je reçois la thune et je file me payer mon macbook pro.
Je fête mon premiers 1000€/mois grâce à Internet WADAFUC.
Aout
Retour à la réunion (chez moi, chez mes parents), suite à ce stage en France. J’explique à mon père que j’veux plaquer mes études pour entrer dans une école de digital parce que bon, BTS AM le diplôme j’m’en fous, et là j’vais enfin rejoindre quelque chose qui me correspond. 
Il m’dit « non, sinon tu dégages de la maison ». J’ai réfléchi une heure et je lui ai confirmé ma position. Bref, engueulade...
...j’ai jusqu’au 30 septembre pour faire mes affaires et dégager.
Bordel.. j’texte plein de potes pour demander à être hébergé… les jours passent… ok j’ai trouvé et là… lumière du seigneur j’en sais trop rien, mon ex petite amie m’dit « ma mère a un appartement vide à Saint-Denis (de la réunion) ». Bordel de ***.
Sauvé, improbable. À quel moment… bref.
Octobre 
J’emménage, j’claque toute ma thune de côté en meuble, bureau (bon ok, ps4 et télé aussi), et c’est parti. Merci Yassin pour la putain de précieuse aide pour meubler mon appartement.
Je n’ai toujours pas de nouvelles de mon père.
Novembre 
J’fais de la vidéo. Lui des sites web, lui du dropshipping et lui du trading. Venez on s’associe (lol), première grosse expérience, première boite. Un mois après ma rentrée des classes ça commence à parler business.
De novembre 2018 à mai 2019 je prends mes marques, je continue à bosser… je touche le plafond des 2000-3000€/mois je pense, ou un peu moins, ça rentre dans la société (…) l’argent est censé être investi en drop (oulala…) 
Je dois faire un stage avec l’école donc je suis pris chez iFocus de par ma petite expérience dans le domaine des vidéos du business en ligne. Je fais quasiment 2h de route par jour pour m’y rendre. Et là, j’ai the fucking declic.
Ok, maintenant j’gagne assez de fric pour habiter n’importe où dans le monde et bosser depuis mon PC. Mais, si j’suis bon aussi en tournage… peut-être que des mecs pourraient me payer pour voyager avec eux…? Et en + ils paieront ma bouffe et tout GAD DAMN OKKKKK.
Et c’est là que j’me suis rendu compte qu’en fait oui, je pouvais vivre de ma passion. Et écoutez-bien, tout va s’enchaîner.
Juin 2019
Cédric Beau fait une story de recherche de stagiaire à Bangkok. Je lui écris direct « mec.. on bosse déjà ensemble, paie moi le billet + l’hébergement + 2-3 sous pour manger et je viens ». Et devinez quoi? Validé.
Juste avant le voyage. Un entrepreneur réunionnais me convie à son congrès, je m’occupe d’une vidéo importante. David Laroche, Alec Henry et Alexandre Roth sont présents. La belle brochette. J’ai intérêt à ne pas foirer du tout.
Ok, la vidéo que j’ai pondu en live en fin de séminaire était plutôt cool, je shoot tout le monde, Alec me félicite (…)
Le lendemain j’porte mes couilles et j’vais le voir à table « mec, je veux bosser pour toi, emmène-moi partout ». Il sourit. J’l’ai pas lâché d’une semelle. Il ne vient pas à la Réunion tous les 6 du mois.
Ok. Juillet Aout, parti pour deux mois de Stage en Thailande pour Cédric Beau. Excellent. 80 vidéo/vlog de monté. Damn. 
Je pars aussi à Bali et en Malaisie aussi avec un autre client, très très bon dans son domaine. J’ai réussi à négocier ça de manière très subtil. On ne peut pas rester en Thailande avec un simple visa touriste pendant 31 jours, et je m’y rendais pour 2 mois. On m’a fait chier à l’aéroport pour que je quitte la Thaïlande au bout d’un mois, j’ai donc pris dans l’urgence un billet pour Kuala Lumpur. J’ai appelé donc ce fameux client, en lui annonçant que :
“Écoute, je dois partir à KL, j’ai pas envie de dépenser d’argent. Si tu me paies l’hôtel et la bouffe, je m’occupe de tes vidéos”. Et c’est comme ça que j’ai vraiment commencé à voyager.
Je n’ai toujours pas de nouvelles de mon père.
Aout 
(Pendant mon séjour), Alec m’appelle et me demande si je suis disponible pour venir avec lui à Londres, Marrakech, Dubai, Paris, Monaco (…) pendant deux semaines en octobre. « Bah, ouai mec, qui va dire non? ».
Et là BOOM MFFFF.
J’enchaine les vidéos, je rencontre du monde. Putain la prouesse. J’ai pas dormi une nuit en deux semaines. J’enchaînais les tournages la journée et le soir montage. Il a eu tous ses vlogs de montés, et publiés sur YouTube, pendant le séjour. Je suis rentré chez moi, j’avais déjà TOUT FINI. 
Bref… j’enchaîne depuis ce mois d’Octobre 2019, plusieurs aller-retour entre la Réunion et l’hexagone. Quasiment tous les 2-3 mois.
Et mon niveau sur YouTube s’est encore + amélioré quand j’ai commencé à bosser avec Yomi. Il connaissait les codes de YouTube. Quand cut, quoi ajouter, quel effet (…) et j’ai ajouté ma pâte par-dessus. Et depuis début 2020 d’ailleurs, on bosse toujours ensemble.
Mars 2020, je fais le tour de France jusqu’à Marbella avec Lucas Bivert, putain d’expérience aussi.
Au même moment, je discute avec mon ex petite amie, qu’il serait peut-être temps que j’aille revoir mon père. Je met mon égo de côté, et je l’appelle. Et nous avons compris tous les deux, que ça faisait un moment qu’on avait envie de re-prendre des nouvelles. C’était assez bref.
Papa... Je peux passer à la maison...?
Mais oui fils, tu sais que c’est toujours ouvert... Mardi...?
Ce jour là, je suis arrivé chez lui (mon ancien chez moi), il m’attendait de l’autre côté du portail, debout, avec son short militaire, torse nu (comme d’habitude), et une larme à l’oeil. On avait tous les deux la gorge noué. On ne s’est pas embrassé, à cause du COVID, mais on est rentré ensemble à la maison. Sur la table à manger, étaient assis ma belle-mère, mes frères et ma soeur, sourire aux lèvres.
Je leur ai montré mes photos de voyage à Dubai, en Malaisie, à Marrakech, à Bali, à Londres... et je leur ai fais comprendre qu’ils n’avaient plus besoin de s’inquiéter désormais.
Lui qui ne croyait pas en moi, qui pensait que j’allais tout foirer, que je n’allais pas réussir à me débrouiller seul. Vivre seul, manger seul, faire des démarches administratives seul, réparer des fuites d’eau seul, emmener la voiture au garage seul... je voyais enfin dans son regard, un élan de fierté.
Et depuis ce jour-là, on se donne des nouvelles chaque semaine.
Le confinement arrive. Le burn out arrive. Je bosse beaucoup trop, pour si peu… ma boîte, on est 4 dedans. L’argent rentre dedans, et ressort en salaire. Je bosse comme un chien, je trouve les clients, je voyage, je négocie les prix, je gère les problèmes… et en contre-partie, rien. L’argent est divisé en plusieurs salaires pour tout le monde, je suis le seul à faire de la vidéo. 
Mais j’y crois encore, donc en juillet je prends la décision de prendre des bureaux sur Saint-Paul en pensant que ça allait croître notre productivité. Donc on dépense 400€/mois dans ses bureaux, ça nous troue le cul, sérieusement.
J’embauche pour la première fois deux personnes pour m’aider dans le montage, en stage. Mais, ça se passe mal, très mal, je n’arrive pas du tout à gérer cette première expérience. Donc on remercie la première recrue au bout de 4 mois, et le second, a tenté de nous suivre jusqu’en décembre.
Résultat, je chute une fois. Et je re-chute une seconde fois en été 2020. Quand on a des associés toxiques, on n’ose pas s’en séparer. Alors malgré tout, malgré tout ce travail, je prends la décision de partir malgré tous les problèmes qui allaient me tomber dessus. Alors j’ai pris.
Octobre 2020, je rencontre pour la première fois à Dubai Raphael Gnn et je lui fais une f*cking vidéo.
2021 arrive en trombe
Décembre 2020, janvier 2021, je vends mes parts et m’associe avec Cédric. Ce mec avec qui je bossais depuis le début de 5euros.com. On avait des clients en commun, une vision commune, une faim énorme. On se comprenait. On a créé notre société à Londres le 12 février 2021.
Et depuis ce jour-là, j’ai tout quitté. J’ai vendu ma voiture, rendu mon appart, dit au revoir à mes amis à La Réunion. Cette belle île, ses soirées, son climat, et surtout putain ses nanas. M’enfin, ce n’est pas le plus important. Faut penser à l’avenir. Depuis ce 12 février, j’ai décidé d’habiter où je voulais. Je glisse mon doigt, oh, la Grèce, ok. Espagne, Hollande, Uk, Grèce, France, Émirats (…). J’ai bougé d’hôtel en hôtel pendant plus de 6 mois. Je mange à ma faim, je ne stresse plus.
Et là, j’ai enfin le plaisir après tout ça, de rechercher un appartement à Dubai. On a une quinzaine de collaborateurs et une trentaine de clients.
Ne baisse pas les bras. Si tu veux quelque chose, tu l’auras. Tu l’auras si tu y crois, si tu mets en place chaque action qui pourrait te permettre d’atteindre ton objectif. C’est par toutes ces actions que vont se créer des opportunités. Et à partir de là, saisis-les et mange-les, tendrement, et n’oublie pas ta serviette.
Mon histoire ne s’écrit qu’à peine. Je suis TRÈS loin encore de mes objectifs, mais à l’heure où j’écris ces lignes, je peux oui, te dire que j’ai atteint des Check Point. 
Et si tes parents ne croient pas en toi. Fais-le et montre leur.
Mais j’espère que ce parcours déjà, aura pu inspirer certains.
Alexandre M.
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djaboo-app · 10 months
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Introduction Si vous êtes un entrepreneur en France, vous savez que les charges sociales Urssaf sont un élément important de votre entreprise. Vous devez les calculer correctement pour vous assurer que vos employés sont payés correctement et que votre entreprise est en conformité avec les lois et règlements. Qu'est-ce que l'Urssaf ? L'Urssaf, ou l'Union de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales, est une organisation française chargée de collecter les cotisations sociales auprès des employeurs. Ces cotisations sont utilisées pour financer les prestations de sécurité sociale, telles que les soins de santé, les allocations familiales et les pensions de retraite. Les différents types de charges sociales Urssaf Il existe plusieurs types de charges sociales Urssaf que vous devez payer. Voici les plus courantes : - Cotisations de sécurité sociale : les cotisations de sécurité sociale financent les prestations de sécurité sociale telles que les soins de santé et les pensions de retraite. - Contribution sociale généralisée (CSG) : la CSG est une taxe prélevée sur les revenus pour financer la sécurité sociale. - Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) : la CRDS est une taxe prélevée sur les revenus pour rembourser la dette Sociale. - Cotisations d'allocations familiales : les cotisations d'allocations familiales financent les allocations versées aux familles. Comment calculer les charges sociales Urssaf ? Le calcul des charges sociales Urssaf dépend de plusieurs facteurs, notamment le salaire de vos employés et le type de contrat qu'ils ont. Voici les étapes pour calculer les charges sociales Urssaf : - Étape 1 : Calculer le salaire brut de votre employé. - Étape 2 : Déterminer le taux de cotisation sociale applicable à votre entreprise, en fonction de votre activité. - Étape 3 : Calculer le montant des cotisations sociales à payer sur le salaire brut de votre employé en utilisant le taux de cotisation applicable. Par exemple, si vous avez un employé qui gagne 2000 euros par mois et que le taux de cotisation sociale applicable est de 25 %, vous devrez payer 500 euros de charges sociales Urssaf pour cet employé. Comment payer les charges sociales Urssaf ? Vous devez payer les charges sociales Urssaf chaque mois. Vous pouvez payer en ligne via le site de l'Urssaf ou en utilisant un bordereau de paiement envoyé par courrier. Vous pouvez également choisir de payer les charges sociales par prélèvement automatique. Cela peut simplifier le processus et éviter les sanctions pour paiement tardif. Conclusion Le calcul des charges sociales Urssaf est crucial pour garantir que votre entreprise est en conformité avec les lois et règlements français. En suivant les étapes décrites dans cet article, vous pouvez calculer les charges sociales Urssaf de manière adéquate et éviter les sanctions pour paiement tardif.
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ginobusiness · 4 years
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5 investissements accessibles pour gagner de l’argent en ligne
Je vous présente aujourd’hui cinq petits investissements accessibles à tous qui pourront vous aider à devenir libre financièrement.
Vous allez voir qu’il n’existe pas d’investissement qui vous rapporte avec un risque nul. Donc, le but de cet article est de vous présenter non pas l’investissement parfait puisqu’il n’existe pas mais de vous présenter un investissement qui vous correspondra avec votre profil d’investisseur.
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De même, je fais un point d’information important : il n’existe pas d’investissement 100% passif c’est à dire qu’il n’existe absolument pas d’investissement dans lequel vous mettez de l’argent une fois et vous n’avez plus à vous soucier de votre vie de ce qu’il se passe ; et vous allez gagner de l’argent aveuglément. Cela n’existe absolument pas du tout.
Il y a en fait différents investissements qui vont demander moins de temps que d’autres et qui vont vous rapporter plus ou moins en fonction des types d’investissements ; et en fonction du temps que vous allez impliquer et de l’argent que vous allez investir. Mais concrètement, que ce soit, l’immobilier, la bourse, ou l’investissement dans des business en ligne, le revenu 100% passif n’existe pas.
Je pense que la quête du revenu 100% passif est un mirage et il est préférable de se concentrer sur comment créer des business qui sont un maximum passif par exemple l’immobilier qui est un business extrêmement passif, la bourse qui est un business extrêmement passif ou encore l’affiliation.
Le business doit être une manière pour s’enrichir et réinvestir dans des investissements style immobilier et bourses et de pouvoir vivre de ses investissements en échange.
Donc, faire travailler l’argent pour soi oui, mais être conscient que le revenu 100% passif n’existe pas.
Maintenant que j’ai fait ce point d’information, attaquons le cœur de notre sujet : quels investissements pour avoir des revenus complémentaires ou pour devenir libre financièrement.
Investissement accessible N°1 : la bourse avec effet de levier
Le premier petit investissement accessible à tous, c’est d’investir sur les marchés financiers avec des effets de levier. Prenons un exemple : j’ai 100 euros à investir et bien, ces 100 euros je les mets sur une plateforme de trading. Je vais ensuite mettre un effet de levier x 10 pour me permettre d’acheter des actions avec peut-être plus de levier.
Qu’est ce que cela signifie réellement ? c’est à dire que j’ai mis mes 100 euros et en fait je vais faire une espèce d’emprunt à la plateforme qui veut dire que si jamais je gagne dix ou vingt fois mon investissement, je gagne plus.
Cependant dès que je vais perdre, ne serait-ce que 10 % comme l’effet de levier est x 10 et bien la totalité de l’investissement va disparaître en un claquement de doigts.
Donc les effets de levier sont intéressants pour ceux qui savent les utiliser.
Le premier petit investissement accessible à tous c’est aussi un investissement qui est dangereux dans le sens où vous pouvez perdre rapidement votre argent. Si cela vous tente, formez-vous avant de vous lancer.
Investissement accessible N°2 : Investir dans les garages et les parkings.
Les garages et les parkings peuvent se vendre approximativement entre 2000 jusqu’à 20000 euros en fonction de la localisation.
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Mais j’aimerais tout de même vous éveiller sur un point : pourquoi investir dans des parkings et des garages si c’est juste une histoire de capital ?
En effet, puisque finalement si vous avez ce petit capital de deux à vingt mille euros, pourquoi ne pas les investir dans un appartement avec un effet de levier de la part de la banque ce qui vous permettra de trouver un locataire qui remboursera les mensualités de votre crédit à votre place tandis que avec vos deux mille à 20000 euros.
Je pense que les parkings et les garages peuvent être intéressants pour les personnes qui ne peuvent absolument pas du tout accéder au crédit bien qu’il est toujours possible d’accéder au crédit même si on est étudiant ou intérimaire ou chômeur. il y a toujours un moyen d’emprunter de l’argent que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel (c’est-à-dire au travers d’une entreprise où vous allez vous associer avec des personnes, ce qui va faire augmenter le revenu moyen de la boîte et vous permettre d’investir dans l’immobilier).
Investissement accessible N°3 : le crowdfunding ou l’investissement participatif
Le crowdfunding ou encore l’investissement participatif, qu’est ce que c’est ?
Admettons que j’ai 100 euros à investir. Plutôt que de les mettre en bourse ou dans un bien immobilier, ce que je vais pouvoir faire, c’est me rendre sur des sites qui vont proposer des projets d’investissement communs. C’est à dire que plusieurs personnes vont se réunir et vont investir des petits montants tous ensemble via une plateforme qui va proposer des investissements et va prendre des commissions sur le fait qu’ils vont rechercher des projets intéressants à soumettre aux investisseurs comme vous et moi. Du coup, on va investir ensemble pour pouvoir mettre en place des projets qui ne peuvent pas être financés par la banque par exemple. Admettons qu’un promoteur immobilier vend des biens immobiliers par exemple à monsieur madame tout le monde au cas par cas, admettons qu’il n’en ait pas vendu et bien dans ce cas là, il va pouvoir proposer ses biens immobiliers à des plateformes d’investissement participatif pour que eux les revendent derrière aux clients.
Même chose, avec des entreprises qui ont besoin de financement et pour qui la banque a refusé les prêts. Ces entreprises ou les startups viennent voir les plates formes d’investissement participatif et soumettre ces projets là aux investisseurs particuliers qui ont des petits capital à investir.
Cependant, faites attention. L’investissement participatif dans l’investissement immobilier n’est pas aussi rentable que l’investissement dans l’immobilier avec un emprunt ou en capitaux propres. En effet, dans l’immobilier il y a deux moyens de s’enrichir. Vous avez non seulement le fait que votre bien va prendre de la valeur dans le temps donc si vous le revendez 5, 10, 15, 20 ans après l’achat, vous aurez gagné de l’argent ne serait-ce que sur la valeur du bien.
Même chose avec les loyers donc tant que vous conservez votre actif, vous allez gagner de l’argent c’est à dire que tant que je garde un appartement qui est à moi, je vais toucher les loyers tout le temps, chaque mois et je pourrais le revendre.
Donc, j’ai deux effets d’enrichissement : la valorisation et les loyers que je vais toucher.
Sur le crowdfunding immobilier, le seul levier va être les loyers puisque un rendement approximatif sur l’investissement participatif est plus aux alentours de 7 à 8,5%. Donc, ce que vous devez comprendre, c’est que, en plus de prendre des commissions lorsqu’ils vont analyser le projet et vous présenter le bien, malheureusement vous ne pourrez vous enrichir que sur une des deux parties du tableau. Mais cela reste plus sûr et plus passif, car vous n’aurez à vous occuper de rien.
Investissement accessible N°4 : les cryptomonnaies
L’investissement dans les cryptomonnaie rivalise énormément avec la bourse aujourd’hui.
Il n’y a qu’à voir comment évolue la cryptomonnaie la plus emblématique à savoir le bitcoin pour comprendre de quoi on parle.
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Mais, il est très important de savoir non seulement à quel moment acheter, savoir étudier un projet pour y investir. Mais il faut aussi être patient puisque l’investissement dans les crypto monnaie peut être très liquide et très rapide et je pense que c’est là le piège.
En effet, beaucoup de personnes, parce qu’un investissement peut être liquide c’est-à-dire peut être vendus rapidement, et bien les personnes s’empressent de le vendre.
Ne pensez pas que les crypto monnaie sont un moyen un petit peu aléatoires de jouer au loto. C’est une analyse qui doit être fait et de la patience.
Ce que je vous recommande, c’est vraiment d’acheter de conserver longtemps et de revendre mais tout ça basée sur une analyse fondamentale et pas simplement des graphiques.
C’est mon expérience en tant qu’investisseur qui parle.
En tout cas, je ne vous conseille pas du tout le trading de crypto mais pkutôt, d’analyser, d’investir et d’attendre le temps qu’il faut.
Investissement accessible N°5 : Vendre des ebooks
Le dernier investissement accessible à tous, ça va être le fait de déléguer la rédaction d’un livre numérique et de le vendre ensuite sur amazon.
Admettons, j’ai envie d’écrire un livre dans le domaine de la santé et je n’ai pas le temps ni l’énergie ou alors j’ai pas envie de le faire tout simplement. Mais, j’ai envie que ça me rapporte ce que je vais faire, je vais trouver des prestataires, ce qu’on appelle également des ghost writer qui sont des écrivains fantômes. Ils vont écrire ce que vous allez dicter et vont rédiger un livre pour vous. Il vous suffira ensuite de trouver un graphiste et quelqu’un qui va le mettre en forme pour pouvoir ensuite le vendre sur des plateformes comme kdp sélect de Amazon. Vous êtes cela, une fois. Vous avez votre livre sur Amazon et bien chaque fois qu’il y aura une vente automatiquement, les taxes nouvelles vont se payer d’elle-même sur Amazon. Ils vont gérer ça eux mêmes. Ils vont même s’occuper de la délivrabilité si vous souhaitez écrire un livre au format papier et vous, depuis chez vous vous aller encaisser les revenus du livre.
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Cependant, sachez une chose c’est que cela va demander un petit peu d’implication en termes de temps et d’énergie puisque forcément, même si vous déléguez tout de A à Z, il va falloir un minimum d’implication ne serait-ce que pour vérifier le travail délégué.
Cela va vous coûter un petit peu plus cher forcément que les autres types de petits investissements, mais c’est un très bon investissement car cela va vous rapporter tous les mois si vous basez la stratégie de rédaction de livres numériques sur des mots clés qui sont spécifiques et demandé du marché.
Pour finir, je rappelle qu’un investissement doit se faire exclusivement avec de l’argent dont vous n’avez pas besoin pour vivre au quotidien. Autrement, vous risquez de vous retrouver sur la paille. ET ce n’est pas le but recherché.
Notre objectif commun est de générer des revenus passifs, des revenus complémentaires, de devenir libre financièrement.
Bonne chance pour vos futurs business en ligne ou non.
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syruppawnao · 4 years
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Story Obey me FR 2-8 suite
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Beel -… Tu sais quoi ? Ce n’est pas t’es affaires, humain.  Je pars. De toute façon, j’ai déjà mangé tout ce qu’il y avait dans le réfrigérateur. Je suis presque sûr que Lucifer cache une pomme empoisonnée dans son bureau… ... ??? -… psst… hé! MC - C'est toi, mon Dieu… ? ??? - Sérieusement ? Non ! Par ici ! Regarde ! MC – Qu’est-ce que tu fais à te cacher là ? Levi – Qu’est-ce que tu crois ? Beel était juste ici ! Je ne peux pas qu’il me trouve avec toi, non ? Alors, c’est vraiment vrai, non? Lucifer a définitivement utilisé le mot "gelé" ? Dans ce cas, il doit être caché ici. MC - Dans le congélateur ? Levi - Hmm… Tout ce que je vois, c'est un tas de glace à l'intérieur… Oh, attends, regarde ! C’est la crème glacée que Satan a caché à Beel il y a environ un siècle. J'ai totalement oublié ça. Et je n’irais pas le lui dire. Ça gâcherait la blague. Il le comprendra probablement dans environ 2000 années, je dirais… Attends une seconde. Il y a autre chose derrière la glace.
Atteignant le congélateur, Levithan sort la carte de crédit de Mammon.
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Levi - Trouvé ! Lucifer ne mentait pas. C'était vraiment gelé ! Ugh, c'est super lourd ! Et grand aussi ! Je vais le mettre aux micro-onde et le décongeler. Voyons voir, je suppose qu'environ deux minutes en auto devraient faire l'affaire. Maintenant, je vais appuyer sur le bouton de démarrage et laisser le dégivrage commencer ! Mammon - Qu'est-ce que c'est que vous fabriquer, vous deux ? … Hé, attendez une minute ! Là, aux micro-ondes ... Ça ressemble à ma Goldie, ma carte de crédit ! Mon bébé ! La seule chose plus importante pour moi que la vie elle-même… ! Sortez-la de là avant que le micro-onde ne le démagnétise et le rend inutile! Levi - Ooh, je n’ai pas pensé à ça. Mieux vaut arrêter le cycle de dégivrage, je suppose ! Mammon - Levi, espèce d'idiot ! Comment as-tu pu faire quelque chose d'aussi stupide?! T’es bête comme t’es pieds, tu sais ça ? Levi - Hmm, tu es SÛR que tu devrais me parler comme ça, Mammon ? Après tout, c'est moi qui ai trouvé la carte de crédit que Lucifer ta prise. Mammon - …! Levi - Alors, tu veux que je te rende ta carte ? Mammon - TU FERAIS MIEUX ! … Euh, je veux dire, oui, s'il vous plaît. S'il vous plaît, rendez-le moi, Monsieur Leviathan… !
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Levi - Oh wow, c'est embarrassant ! Je ne peux pas croire que c’est tout ce qu’il t'a fallu pour abandonner ta fierté ! T’es même à genoux ! T’es censé êtes l’un des sept souverains du Devildom. Mammon. Ne devrais-tu pas avoir honte de toi-même ? Bien, peu importe… Ok alors, si tu veux récupérer ta carte, tu dois me donner la figurine Seraphina que tu as gagnée au magasin. Mammon - Le Sera… Quoi ? De quoi tu parles ? Je ne me souviens pas avoir gagné quelque chose. Levi – J’y crois pas ! Tu as oublié que tu l'avais ! Comment ose-tu ?! Mammon - Ugh, allez, assez ! Tout ce que tu veux, je te le donnerai ! Juste rend moi ma carte de crédit ! Levi - Très bien, mais il y a encore une condition : je veux que tu conclu un pacte avec cet humain. Mammon - C'est vrai, un pacte, très bien. Je suis plus qu'heureux de faire tout ce que tu ... Attends, QUOI?! Pourquoi veux-tu que JE fasse un Pacte?! Levi - Pense-y : si tu fais un pacte avec MC, tu devras faire tout ce qu'on te dit, non ? Ensuite, MC t’ordonnera de me rembourser immédiatement. Et comme tu ne peux pas refuser une commande directe de ton maître, c'est exactement ce que tu feras. Game over, je gagne !
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Mammon - Pff, je ne crois pas ça. C’est juste de l’argent, Levi, je ne peux pas croire que tu utilise ce genre de méthode. Levi - Excuse-moi ? Rappel moi encore lequel de nous a jeté le peu de fierté qu'il lui restait, juste pour mettre la main sur une carte de crédit? Mammon- Hé, la ferme ! Et toi, humain ! Qu'est-ce que tu penses, en laissant Levi t'utiliser comme ça ? T’es stupide ? Allez, dis quelque chose ! MC - Fait un pacte avec moi, Mammon. Mammon - UH-UH-, PAS POSSIBLE ! PAS INTÉRESSÉ ! Je suis le Grand Mammon, Avatar of Greed, l'un des sept dirigeants du Devildom ! Idiot… Penses-tu vraiment que je laisserais un humain être mon boss? Levi - Oh Luuuuuuucifer! Mammon est en train de décongeler sa carte de crédit ! Mammon - Je veux dire, bien sûr, je vais faire le pacte avec toi, humain ! J'en serais ravi !
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frenews24h · 5 years
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Blocage de l’écrivain lors d’un blog? 5 conseils
Fre News 24h Blocage de l’écrivain lors d’un blog? 5 conseils
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Que vous travailliez sur un blog, avec les mailings que vous envoyez à vos clients ou avec les textes de votre page d’accueil: vous pouvez vous bloquer subitement. Vos doigts sont au-dessus du clavier et rien ne vient. Nada.
Comme c’est bizarre qu’hier soir, sur le tapis roulant de votre club de sport, vous ayez toujours dit avec enthousiasme ce que vous faites, cela est sorti en un rien de temps et l’autre a répondu avec enthousiasme! Et maintenant, vous vous sentez soudain si mal à l’aise, vous avez mal au ventre. Eh bien, vous pensez, qu’est-ce que cela représente réellement ce que je fais avec mon entreprise?
Dans de telles situations, je glousse toujours les objectifs de l’Ajax après 2 minutes sur Instagram. Ou sur volkskrant.nl, je suis soudain très curieux des critiques de cabaret. Ou dois-je soudainement savoir combien de points Kiki Bertens doit encore rattraper pour devenir le numéro 1 dans le monde (beaucoup), et attendre (!!) combien de calories sont réellement dans les tranches de pommes de terre? Le savez-vous?
Mais en attendant, il ronge … ce document est toujours vide.
Bloc d’écrivain
Résistance. Nous le savons vraiment tous. Bien que je tape des milliers de mots par semaine et que j’écris des blogs toujours bien, j’ai récemment remarqué le total arrêter quand j’ai commencé à travailler sur le concept de ma master class.
Je retourne sur scène. Je pense que c’est très amusant et c’est vraiment important pour moi. Et voilà: si c’est vraiment important pour vous, alors la résistance reste au coin de la rue comme un vieil homme souriant édenté. Tu as peur de mourir.
Reconnaissable? Aimez-vous aussi écrire pour votre propre entreprise, ressentez-vous souvent le besoin de raconter votre histoire à des milliers de personnes, mais connaissez-vous les heures de doute et bloquez-vous?
Comment pouvez-vous en faire un bloc d’écrivain surmonter, alors écrire beaucoup plus de blogs ou d’articles et vivre une meilleure vie créative?
Voici les 5 conseils que j’ai recueillis, ce qui vous permet de manipuler plus facilement l’échantillon et, surtout, d’écrire beaucoup plus.
1. Faites le travail
La première étape que vous prenez est peut-être très difficile: dites adieu à l’idée romantique que vous n’écrivez que si vous avez de l’inspiration. Ou quand il est sec. Ou si vous avez passé une merveilleuse soirée avec votre partenaire hier.
Non: asseyez-vous et écrivez, même si vous ne vous sentez pas bien. Faites-le.
Si vous attendez les moments où cela se sent bien et se passe bien, il n’y aura jamais de livre, de blog ou de bonne page Web.
Souvent, écrire votre blog est un travail très dur. Asseyez-vous et appuyez pendant que vous trouvez que les phrases ne sont pas du tout parfaites. Et toujours en marche.
Dans un article de l’antiquité (2000), Helga Ruebsamen dit:
« Le premier écrivain qui a inventé qu’il avait un bloc d’écrivain a ma sympathie, car c’est une bonne excuse et lorsque vous l’entendez pour la première fois, cela semble crédible. Mais si vous y réfléchissez, tout le processus d’écriture peut être considéré comme une bataille constante contre le bloc d’un écrivain et celui qui gagne est un écrivain. Comparez-le à l’escalade d’une montagne, la montagne est le bloc de l’écrivain. À quoi bon gravir une montagne si elle manque? Et que penser d’un alpiniste qui se plaint et se plaint parce que la montagne se trouve sur son chemin? « 
« Faites le travail« C’est aussi le titre d’un des livres de Steven Pressfield. Lisez ce livre et aussi La guerre de l’art de lui.
2. Écrivez à votre meilleur ami
Connaissez-vous le sentiment: « Mais qui suis-je complètement que j’ai une opinion ou une vision à ce sujet? »
Ce qui peut vous aider, c’est d’imaginer que vous adressez votre histoire à un bon ami. Votre meilleur ami! Ou votre meilleur et meilleur client préféré!
Regardez, en tant qu’entrepreneur, votre écriture concerne souvent les problèmes de vos clients. Ou les rêves. Imaginez donc que vous écrivez à une personne sympa qui aimerait vraiment avoir de vos nouvelles. Qui est même dans le besoin et vous avez une réponse à sa question.
Quelqu’un attend votre histoire, car il ou elle prendra cette décision importante à cause de votre histoire ce soir.
3. Quelqu’un a besoin de vous entendre
Je trouve une belle phrase. Où, non?
« Oui, mais il y a déjà tellement d’entrepreneurs qui discutent de ces sujets! Qui suis-je alors? « 
Personnellement, je trouve très inspirante la coach d’affaires américaine Marie Forleo. Ce qu’elle dit n’est guère nouveau ou vraiment original. Aux Pays-Bas, 10 coachs d’affaires expliquent également comment créer une entreprise. Comment formuler votre message marketing, comment construire une liste de diffusion, que les blogs sont une très bonne idée (d’accord!) Et plus de ces choses.
Mais la façon dont Marie dit que c’est unique. Et personnellement, je ne connais personne qui mette l’accent sur l’authenticité de votre marque et qui fait des choses pour servir les autres. Avec Marie, je suis fasciné, je veux continuer à regarder et à écouter. D’autres crient: « Oh, terriblement américain! » Et je pense que c’est cool.
Il y a aussi des gens qui veulent vous entendre. Qui doit l’entendre de vous. Parce que vous pouvez le dire exactement pour qu’ils pensent: oh, ça veut dire! Je le comprends de cette façon. C’est comme ça que ça me fait du bien!
Alors écrivez ce blog écrasé aujourd’hui. Non, vous n’êtes pas original, mais personne ne le voit de votre point de vue, avec votre arrière-plan, avec votre vision originale des choses.
4. Personne ne s’en soucie
Délicieux, non? Personne ne s’intéresse à toi. Personne ne se soucie de ce que vous avez lancé ou lancerez pour une nouvelle formation en ligne. Personne ne se soucie que vous ayez un super blog.
Ça a l’air stupide? Non, c’est une vérité libératrice. Les gens sont tous très occupés avec eux-mêmes. Vous pouvez obtenir leur attention sans partage pendant dix minutes, mais ensuite ils se demandent comment mettre de l’ordre dans leur propre merde.
Dans l’ensemble, tout cela importe peu. Et cela me donne certainement la liberté de m’amuser écrire, aller, créer.
Cet exemple ne concerne pas la rédaction de blogs, mais je travaille actuellement sur le développement d’un package, à un prix assez important à mes yeux. Je me suis surpris à fantasmer sur les critiques que je recevrais. J’étais complètement inquiet que les gens pensent que c’est stupide. Dans mon fantasme, non? Mais je me disputais déjà. (hilarant)
En réalité, bien sûr, quelqu’un peut penser plus tard: « Quel genre d’invité est-ce? Quel genre de prix sont-ils?! »Mais 3 minutes plus tard, la personne s’inquiète de ce qu’il fera pour le concert classique de ce soir et il m’a complètement oublié à nouveau.
Personne ne s’en soucie, alors commencez.
Soyez gentil avec vous-même. Ne fixez pas des exigences trop élevées. Et forcez-vous à travailler. Après cinq minutes, vous avez oublié ce qui vous a arrêté. – Ronald Giphart
5. Soyez gentil avec vous-même.
Sur Twitter, j’ai demandé à Ronald Giphart quelle était sa réaction à quelqu’un qui avait l’âme dans le bloc de son écrivain. Ronald a répondu: « Soyez gentil avec vous-même. Ne fixez pas des exigences trop élevées. Et forcez-vous à travailler. Après cinq minutes, vous avez oublié ce qui vous a arrêté. « 
Et? Sur quoi allez-vous écrire aujourd’hui? Laissez votre commentaire dans les commentaires!
Astuce bonus: lire le livre Grande magie sur la vie créative par Elizabeth Gilbert. Parfois un peu trop sur « l’univers », mais à part ça: c’est beau!
Il vous met à votre place de manière agréable. Que vous venez de vous asseoir et d’écrire et de rendre joyeux et joyeux. Embrassez cette peur et allez-y.
Fre News 24h Blocage de l’écrivain lors d’un blog? 5 conseils
http://frenews24h.com/blocage-de-lecrivain-lors-dun-blog-5-conseils/ Source: http://frenews24h.com/
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