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#débat économie
thebusylilbee · 2 months
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[...] Preuve qu’il n’a pas pour idée de se remettre en cause, le président de la République a invité ce jeudi 25 juillet à l’Élysée pour déjeuner un parterre de grands patrons internationaux venus pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) et paralympiques (JOP) afin de les rassurer sur ses intentions pro-business. Un signal politique clair de la part de celui qui est accusé, bien au-delà des rangs de la gauche, de faire sécession avec les plus riches. Étaient présents à l’Élysée Elon Musk, patron du groupe automobile Tesla et soutien de Donald Trump, James Quincey (Coca-Cola), Joseph Tsai (Alibaba), Brian Chesky (Airbnb), Shou Zi Chew (TikTok), Lee Jae-yong (Samsung) Aditya et Lakshmi Mittal (ArcelorMittal), ou encore Neal Mohan (YouTube). Côté français, Bernard Arnault (LVMH), Nicolas Namias (BPCE), Alexandre Bompard (Carrefour) ou encore Sébastien Bazin (Accor) étaient également conviés. [...] Pas de remise en cause  Selon une conseillère élyséenne qui a parlé à l’AFP, Emmanuel Macron a, lors du déjeuner, voulu « rassurer » tous les patrons inquiets après des élections législatives désastreuses pour son camp politique, en se portant garant que ses réformes structurelles (baisse de la fiscalité sur le capital et les plus riches, flexibilisation du marché du travail, chômage, retraites…) ne seraient pas remises en cause.  Une conseillère de l’Élysée a précisé à l’AFP qu’Emmanuel Macron avait « expliqué les choix qui ont été les siens, avec notamment la dissolution » de l’Assemblée nationale, tout en les « invitant à continuer à investir dans notre pays ». Elle a aussi précisé qu’Emmanuel Macron leur avait donné « des gages » sur le fait qu’il a, lui, « l’attractivité chevillée au corps », et que cet élément serait « non négociable » lors des débats parlementaires à venir. [...] [C’est] cette idée « d’attractivité » qui gouverne la politique d’Emmanuel Macron et lui permet de justifier sa politique de l’offre, sans jamais questionner les plus de 160 milliards d’euros d’aides publiques distribuées chaque année aux entreprises qui creusent le déficit. Pacte législatif sans compromis  Autre preuve du déni démocratique en matière d’économie : ce mardi 30 juillet, Les Échos ont révélé les grandes lignes du « pacte d’action » prévu par le toujours premier ministre Gabriel Attal pour travailler avec d’autres forces politiques sur un « pacte législatif commun »... qui n’a de commun que le nom.  Le groupe macroniste, qui s’est renommé Ensemble pour la République (EPR), propose certes d’améliorer le pouvoir d’achat, principale préoccupation de la population. Mais nulle idée, pour ce faire, de rehausser le Smicà 1 600 euros net, comme le propose la gauche, ou de réinvestir dans les services publics. Il s’agit juste de poursuivre la politique déjà engagée depuis 2017.   Le groupe EPR propose en effet, selon Les Échos, une revue des exonérations de cotisations sociales pour rapprocher le salaire net du salaire brut et inciter aux augmentations. Soit ce qui était déjà prévu depuis l’automne dernier, via la mission qui avait été confiée par Élisabeth Borne aux économistes Antoine Bozio et Étienne Wasmer. Le parti présidentiel planche aussi sur une mesure visant à un meilleur « partage de la valeur » et à une amélioration de la « prime d’activité », également dans les tuyaux bien avant la dissolution de l’Assemblée nationale. Les Échos nous apprennent enfin que le groupe EPR promouvra la « continuité sur la politique économique, avec une stratégie activité, emploi et croissance pour accélérer la réindustrialisation et inciter à la reprise d’emploi avec une réforme de l’assurance-chômage ». Bref, de compromis en économie, il n’y aura pas du côté de la Macronie. 
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claudehenrion · 8 months
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Les faux modèles de la Gauche... et leur échec programmé...
Pendant le lamentable quinquennat de hollande, et même avant --lorsqu'un destin sinistre avait mis jospin à Matignon--, on nous bassinait avec les ''modèles'' (?) des pays scandinaves, comme si quoi que ce soit permettait de nous comparer à eux (nos gaucho-pseudo-modernistes'' oubliant de préciser qu'il s'agissait de petits royaumes, mais la présence d'un Roi / d'une Reine, ne les gênait pas : en Socialie, on prend ce qu'on veut, et on jette le reste !).
Souvenez-vous...Pendant toute la sinistre période mitterrandienne, il ne se passait pas de jour sans qu'une comparaison avec un pays scandinave ne vienne alimenter –ou fausser, plutôt-- tout débat. Cette comparaison tendait exclusivement à soutenir la thèse qu'ils étaient ''vachement'' en avance sur nous, qu'ils étaient drôlement plus intelligents, plus ''dans le coup'', et que nous devions impérativement avoir honte de ne pas faire comme eux.. Et (cela coulait comme de source) nous avions bien de la chance d'avoir porté au pouvoir un gouvernement tellement excellent que grâce à lui, nous n'aurions bientôt plus de raisons de remâcher notre honte méritée de ne pas être nés danois ou suédois...
Quelques années plus tard, c'est l'Allemagne qui est devenue le seul objet des fantasmes de nos politicards... (avoir Madame Merkel comme fantasme ne saurait être le signe d'un grand équilibre mental ou psychologique, surtout qu'à partir de 2015, elle s'est mise à ''yoyoter'' dans les grandes largeurs, en ouvrant toutes grandes les portes de l'Europe à ''toute le misère du monde'', sans rien demander à personne, ce qui prouve en quelle piètre estime elle tenait ses soi-disant ''partenaires'' --dont le petit coq gaulois (généralement… le ''coq ''U'', si on me permet, lorsque Marianne décide de tenir tête --temps moyen : 2 minutes-- à Germania, l'une offerte seins nus et l'autre casquée et armée de la tête aux pieds !).
Mais fi ! des réalités et de l'expérience : seule compte la théorie, et celle là était catégorique : l'Allemagne, c'est bien... et on doit faire comme elle (ou plutôt : ce qu'elle permet qu'on fasse comme elle !). Après qu'elle nous ait fait payer, dans notre naïveté persistante de puceaux-par-système (et par vocation), la totalité des premières places qu'elle nous raflait... il a fallu continuer. Et lorsque tout son système s'est bloqué (leur Europe masochiste ne pouvant plus se payer tant de folies et de stupidités), et que leurs paysans (ex-exemplaires), leurs cheminots (ex-parfaits), leurs syndicats (ex-modèles) et leur économie (ex-''de-rêve'') sont partis en ''quenouille'' comme de vulgaires gaulois (ex-prêts à être bouffés tout crus), nous n'en avons rien déduit, rien tiré, rien conclu, alors que, comme le titrait Valeurs Actuelles, notre voisin d'outre-Rhin n'est pas encore le nouvel ''homme malade de l'Europe'', mais c'est la grande pagaille, au pays de l'ordre et de la discipline. On a attendu, pour faire comme eux, une fois de plus. Une fois de trop ? 
Car pendant qu'on faisait du sur-place en marche arrière, en passant du hollandisme au macronisme --sic !-- le monde a continué à vivre, lui (et à l'opposé complet de nos visions gelées --comme j'aimerais oser écrire : ''con-gelées''!). Les autres ont bougé, compris, mûri, pigé où ils avaient vraiment ''joué aux cons'', en imitant notre gauche donneuse de leçons contre-productives. Les pays scandinaves ont oublié leurs fausses belles intentions (toutes suicidaires), et l'Allemagne est en passe de devenir un pays normal, avec grèves et bordel (d'ici qu'elle tourne le dos à ce qui subsistera de la fausse Europe si coûteuse... il n'y a pas loin !). En attendant, Paris et Berlin sont assiégées par des Panzer agricoles –bavure collatérale de la formidable idée de nos nuls d'un ''blocus de Poutine'' (qu'est-ce qu'il doit se marrer, celui-là!).
La "vague populiste" qu'ont évoquée avec terreur ces derniers mois nos ravageurs-destructeurs n'a pas encore submergé l'Europe, mais on sait que 2024 est une année faste pour les élections et l'espoir de salut : 46 % de la population théorique du monde va devoir se rendre aux urnes, dans les mois qui viennent, et cela pourrait signifier –enfin-- un vrai changement radical. Histoire de sourire un instant... imaginez une majorité enfin conforme aux souhaits des populations qui se présenterait à Strasbourg ou au Berlaymont, avec des attitudes et des comportements exactement opposés à ceux qui rendent irrespirables les faits et gestes de la grosse Commission actuelle, celle de Madame von der.... Imaginez (on peut toujours rêver!) un Parlement européen où les Verts seraient enfin ramenés à ce qu'ils sont, des néfastes et rien d'autre (de vrais écologistes sont, en revanche, ardemment désirés, en petit nombre)... et qui lèverait enfin l'interdit qui frappe l'utilisation du mot ''immigration'' lorsque c'est lui (ou elle !) qui est la source presque unique de tous nos problèmes... Rien que d'y penser, on a les larmes aux yeux (enfin... un peu !). Car la situation est grave, et plus on attendra pour changer tout lee système de référence à la mode et plus l'atterrissage sur une Terre redevenue amicale à l'homme sera difficile.
Les graves problèmes démographiques de l'Europe sont à peine mentionnés, au quotidien. Le changement de population en cours (qui est nié, contre toute évidence, par ''ceux qui refusent de voir et de savoir'') est traité comme un fantasme "de l'extrême droite". Les faits, cependant, sont indiscutables : en Europe continentale, les taux de fécondité sont très inférieurs au seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme : 1,45 en Italie, 1,48 en Allemagne, 1,5 en Espagne, 1,4 en Hongrie et 1,38 en Pologne. En France (1,97) il est moins catastrophique, mais c'est le pays qui a la plus importante population musulmane d'Europe, et toutes les données disponibles montrent que les taux de natalité sont plus élevés dans les familles musulmanes. Résultat : l'Italie perd 250 000 habitants par an, et l'Allemagne a cru malin d'accueillir des millions d'immigrés en 2015 ''pour mettre fin au déclin de sa population'' (sic !), et cet afflux massif d'immigrants musulmans a été un désastre. L'intégration n'a bien sûr pas eu lieu et la plupart de ces nouveaux arrivants sont toujours sans emploi et dépendent des aides sociales pour survivre. Géniale, la Merkel !
Parallèlement, le nombre d'agressions sexuelles et de violences antisémites a beaucoup augmenté rendant la situation inquiétante, et pas qu'en Allemagne : les enquêtes montrent que la plupart des violences urbaines, du trafic de drogues et des attaques antisémites sont le fait d'immigrés musulmans, ce qui a conduit les pays scandinaves à devenir plus intelligents et à renoncer à leur ancien faux angélisme de bazar. Pas la France... où la situation n'est pas très différente, pourtant : pour le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), "le coupable est musulman dans presque toutes les attaques antisémites''. Le gouvernement français, qui raconte qu'il veut lutter contre l'antisémitisme, ne veut connaître que "l'antisémitisme de droite et de gauche", mais interdit de mentionner l'antisémitisme musulman, dans cette mortelle ''spirale de l'échec'' à laquelle le condamne une stupide ''omertà'' : énoncer la vérité ? Vous n'y pensez pas !
Dans cette ''spirale du pire'', nos paysans ont pour une fois réussi à faire aussi bien que l'Allemagne –où les tracteurs ont tout de même été autorisés à bloquer la Porte de Brandebourg, notre pouvoir anti-démocratique ayant fixé des ''lignes rouges'' (on voit la différence !). Les dirigeants français en profitent pour accumuler les erreurs, les fautes, les ratages en tous genres avec ces pauvres agriculteurs. C'est terrible, de voir une camarilla de nuls passer à côté d'un problème aussi grave, aussi structurant pour notre futur... sans être capable, une seule seconde, de se sortir de ses mauvaises analyses, de son mauvais vocabulaire et de ses mauvaises idées... ne sachant que répéter, en boucle, son catalogue de fausses solutions qui n'ont jamais marché nulle part, et brandir le spectre de leur fausse Europe dont personne ne veut, sous son déguisement actuel... Où tant de nullité bornée et endoctrinée va-t-il nous mener ? On peut redouter le pire, demain ou... dans quelques jours.
H-Cl.
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alainverdi · 1 year
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Corse: Mafia or not Mafia? Un sommaire des articles déjà publiés
En Mars 2022, j’ai débuté la publication d’une série d’une trentaine d’articles, sur le blog du site mediapart,  pour tenter de répondre à une question : existe-t-il une Mafia corse ?  La somme de ce travail entend, en partie, fournir un maximum d’éléments de réflexion autour du thème des mafias. Nous retrouvons, ici, un sommaire avec des liens menant à ces articles. D’autres articles pourraient suivre.
            Alain Verdi  7 Avril 2023                       
   Autant l’écrire, tout de suite, la réponse à une question aussi délicate est loin d’être évidente. Après des années de réflexion et d’enquête, une seule certitude s’impose : décider de l’existence d’une Mafia, n’est pas le résultat  d’une simple réflexion intellectuelle et/ou juridique.  L’exemple de l’Italie est là pour illustrer, de jure,  le long travail mené par plusieurs instances de la société italienne.
Le mot Mafia, apparait dès la seconde moitié du 19ème siècle. Pourtant, des lois s’insérant dans un corpus législatif cohérent, ne seront votées qu’au début des années 1980. Il s’agit d’un choix politique. C’est logique, puisque les mafias sont des objets politiques. C’est ce que nous verrons, tout au long de mes articles.
En d’autres termes, cela veut dire qu’une Mafia peut exister  -in vivo-   sans être désignée comme un danger à abattre pour protéger la société. C’est exactement ce qui c’est passé, en Italie, durant un siècle.
Cela étant dit, la reconnaissance  -de jure- d’une Mafia et l’application de lois répressives, à son encontre, n’a pas à ce jour débouché sur son éradication. Le phénomène mafieux est profondément inscrit dans certaines sociétés, ce qui rend la séparation entre Légal et Illégale particulièrement difficile. L’exemple de la Mafia japonaise (yakuza), que j’aborde dans un des articles, est une illustration presque caricaturale de l’intégration d’une Mafia dans une société humaine.  
De plus, l’évolution des sociétés et le tri, compliqué, entre la légalité et l’illégalité, ont accentué le développement de « zones grises ». D’où une très grande confusion.
Nous pouvons dire, aujourd’hui, que les méthodes mafieuses semblent se généraliser. Nous observons ainsi une « mafiosisation » sans Mafias.
A moins que cela ait été toujours le cas et que les moyens contemporains de communication et l’échange d’informations nous rendent l’importance de cette « mafiosisation » plus visible.
Le contenu des articles, déjà mis en ligne, peuvent être complétés en fonction de nouveaux articles et/ou de nouvelles informations que je pourrai découvrir, au fur et à mesure de ma réflexion. 
Vous trouverez, ci-dessous, les liens vers les différents articles.
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Autonomie de la Corse : les réalités cachées et les intentions non exprimées
20 mars 2022
Qu’est-ce qui déclenche l’ouverture de discussions politiques sur le principe d’un statut d’autonomie de la Corse ? En apparence, ce sont les émeutes, dans l’île, consécutives à l’agression (2 Mars 2022) contre Yvan Colonna, l’assassin du préfet Claude Erignac. Il reste à donner un contenu au mot « autonomie ». Les partenaires ont eu des dizaines d’années pour y réfléchir, et pourtant…
L' AUTONOMIE DE LA CORSE : REALITES CACHÉES ET INTENTIONS NON EXPRIMÉES-SUITES
25 mars 2022
Dans mon article du 20 Mars, j’ai négligé quelques points. Notamment la répartition des rôles entre les politiques insulaires nationalistes et la classe dite « traditionnelle ». De plus, un constat apparait : le débat se focalise sur un statut « plus particulier » au moment où la société corse ressemble le plus au « modèle français » rejeté par certains. Les contradictions ne sont qu’apparentes.
Corse: quelle économie pour une autonomie?
5 avril 2022
Quelle est la situation économique et sociale de la Corse ? Répondre à cette question peut aider à ouvrir des pistes pour un statut d’autonomie. Une autonomie aide-t-elle une région à se développer ? Pour se faire une idée, j’ai essayé de comparer certaines données économiques et sociales de plusieurs régions autonomes méridionales. Il n’y a pas de réponse tranchée. Chaque île doit s’adapter.
 Corse : un si long dimanche de fiançailles
8 avril 2022
Après trois articles longs et difficiles à digérer, il faut laisser l’esprit se reposer. En attendant, des articles, également longs et aussi difficiles, je vous propose un conte sur le thème : La valse hésitations dans les rapports entre le gouvernement et la Collectivité De Corse. Pour plagier Marivaux, il pourrait s’appeler « De la double inconstance ».
La « 6ème République » sans changer la constitution Essai sur l’impuissance politique
23 avril 2022
Le 1er tour des présidentielles confirme une série d’évolutions: Pour la 3ème fois en vingt ans, l’extrême droite remplace la droite républicaine. Les partis « de gouvernement » explosent et se dirigent vers une « refondation ». Face au libéralisme triomphant, les idéologies sont toujours présentes. Comment en sommes-nous arrivés là ? Est-ce un « tournant » ou un habillage ?
Corse: mafia or not mafia? Décoder pour comprendre
10 août 2022
Une session de l’Assemblée de Corse, consacrée au « phénomène mafieux dans l’île» devrait se tenir en Octobre 2022 (finalement, elle se tiendra le 18 Novembre). Voir article, plus loin.  Ce débat est réclamé par une partie de la société civile et du monde politique. Avant la tenue de ce débat, je vais publier une série d’articles sur le phénomène mafieux. Ils sont issus d’un travail que je mène depuis plusieurs années sur le thème : Corse, mafia or not mafia ?
Une Mafia corse ? D’abord, définir le terme
13 août 2022
Corse, Mafia or not Mafia? Le premier article d’une longue série consacrée à ce thème, porte sur la définition d’une Mafia. Principal constat : sa pérennité. En France, l’idée qui prédomine est que ce serait une « super criminalité organisée en bandes… éphémères. En Italie, le droit reconnaît deux types de criminalité, le droit français un seul. L’ambigüité commence là.
Efficacité des lois anti-mafia et indépendance des magistrats, France-Italie
14 août 2022
L’Italie est le seul pays de l’UE à posséder un arsenal judiciaire « anti-mafia ». Ce dispositif montre une certaine efficacité, mais rencontre une opposition du monde politique. En France, les Procureurs n’ont pas le niveau d’indépendance statutaire des Italiens. Les deux pays manquent de moyens, mais la Justice italienne reste efficace contre les mafias, avec des limites et jusqu’à quand ?
 Mafias et affaires criminelles : juger avec ou sans jury ?
18 août 2022
Les jurys populaires sont-il compétents pour juger des affaires de grande criminalité ? Des magistrats français demandent leur remplacement par des cours composées de juges professionnels. Cela fait suite à une série d’acquittements dans des procès, notamment sur des « dossiers corses ». Ces échecs ne viennent-ils pas, aussi, de la faiblesse de l’appareil juridique français? Le débat est ouvert.
Confiscation des biens mafieux : intérêt et limites
19 août 2022
A l’exemple de l’Italie, la France saisit les avoirs de la grande criminalité. Ces organisations se voient touchées « au portefeuille ». Les mafias sont affaiblies par ces confiscations, mais la gestion des biens saisis par les Justices n’est pas aisée. Seule une petite partie des immenses valeurs est utilisée. Les mafias trouvent des solutions pour limiter les conséquences des confiscations.
Italie, un régime de « prison dure » pour les mafieux
21 août 2022
L’Italie possède un régime spécial d’incarcération pour les mafieux et les terroristes. C’est l’article 41bis du code carcéral. Les détenus sont placés en isolement sévère. L’État italien a fait construire plusieurs prisons équipées en ce sens, elles comptent plusieurs centaines de détenus. Plusieurs fois saisie, la justice européenne ne condamne pas, entièrement, ce « régime dur ».
Étude comparée des statuts des « repentis »
22 août 2022
Cet article porte sur les limites de la protection des collaborateurs de Justice, en France et compare les lois françaises à celles des pays qui possèdent un statut plus développé : Italie, USA, Canada. Article publié en 2017, j’ai tenté de l’actualiser. Le droit français continue à contenir des lacunes dans les moyens juridiques accordés. Une certaine frilosité politique semble dominer.
Criminalités comparées, Corse-mafias, suite du programme
3 sept. 2022
Après la description juridique des mafias italiennes et l’analyse des systèmes judiciaires français et italiens, voici venu le temps de faire connaissance avec certaines mafias (Italie, Japon…). En attendant d’observer le « cas corse », nous regarderons les conséquences politiques économiques et sociales des criminalités mafieuses et non mafieuses dans plusieurs régions du monde.
‘Ndrangheta, la puissance d’une mafia
4 sept. 2022
Avec cet article sur la ‘Ndrangheta, débute une série de descriptions de différentes mafias. L’organisation calabraise est de plus en plus citée. La comparaison avec la criminalité corse a ses limites. Nous allons tâcher de voir si nous pouvons extraire des éléments de la situation en Calabre, pour mieux comprendre le « cas corse ».
Yakuza, la Mafia du Pouvoir japonais
11 sept. 2022
Les yakuzas sont connus, car leurs activités criminelles sont quasi « officielles ». Les observateurs parlent de « liens organiques » avec les Pouvoirs politiques et économiques. Les yakuzas font la synthèse entre gangstérisme, nationalisme, extrême droite et gouvernements. Plusieurs clans avaient leurs bureaux, connus de tous. Les temps changent, mais le poids ce cette puissante Mafia demeure.
Banditisme, Mafia: la Sardaigne un cas à part ?
16 sept. 2022
La Sardaigne n’a pas de Mafia endogène. Cela n’empêche pas l’Île de posséder SA criminalité « ordinaire » et même une criminalité « typique » dans une des cinq provinces de la région. Cette criminalité peut-elle se transformer en Mafia ? C’est une question que posent les autorités italiennes en charge de la lutte contre les délits mafieux. La Sardaigne est située à 20 Km de la Corse.
Baléares : pas de mafia locale, mais gare à la corruption
20 septembre 2022
Les Baléares, un archipel pauvre devenu riche. Le moteur du développement économique est le tourisme. Les Baléares n’ont pas de Mafia endogène, mais le marché immobilier qui accompagne le développement touristique attire des mafias étrangères qui veulent blanchir leur argent. Ce constat n’est pas sans effet sur le niveau de corruption.
Délits financiers, criminalité : les arrangements avec les États
24 septembre 2022
Les États ont une position ambigüe avec les organisations criminelles. Idem pour les malversations financières, quand des banques sont impliquées. Les amendes pleuvent, mais les condamnations pénales sont rares. Les banquiers profitent de cette zone grise. Le système a besoin de l’argent sale. Protéger les banques, c’est aussi protéger les mafias. Un renvoi d’ascenseur politique et économique.
Deux Italie : extrême droite, division politique et économique Le terreau des mafias
26 septembre 2022
Comment s’étonner du résultat des élections italiennes de ce mois de Septembre 2022 ? La victoire d’une coalition Droite-Extrême Droite est la conséquence d’un pays, de longues dates, divisé en deux : d’abord sur le plan économique et social (Nord-Sud) et par conséquence sur le plan politique. Une division qui favorise la grande criminalité.
État Italien-Mafias : tractations secrètes et liens inavoués
11 octobre 2022
Je poursuis, ici, la série d’articles sur les rapports ambigus entre des organisations criminelles et les Pouvoirs. Cet article aborde des « négociations » inavouées entre l’État italien et des boss mafieux (fin années 80-début 2000). Cette période a particulièrement défrayé la chronique, mais ces liens ambigus semblent consubstantiels à l’Italie, de sa création à nos jours.
Unité des pays européens : l’exemple italien, vraiment hors-normes ?
23 octobre 2022
Au 19è siècle l’Allemagne et l’Italie deviennent des États unifiés. Seule la péninsule héritera de mafias. Motif : « une étatisation manquée ». Ces organisations criminelles sont en « symbiose » avec une partie de la société. Des élites politiques et économiques forment un triangle avec la criminalité. On les retrouve au sein de loges maçonniques « dévoyées », dans une clandestinité… apparente.
Misère en Italie, grande pauvreté en Corse – Criminalité » et pauvreté
2 novembre 2022
Aujourd’hui, la Corse demeure la plus pauvre des régions françaises métropolitaines. Cependant, les indicateurs économiques la situent en meilleure place que certaines régions italiennes. Du 19è siècle à aujourd’hui, plusieurs régions du Mezzogiorno souffrent d’une véritable misère. La présence de mafias conforte cette situation. Nous observerons l’intérêt d’une comparaison et ses limites.
La criminalité en Corse, une illustration de la situation méditerranéenne ?
10 novembre 2022
La criminalité, en Corse, est-elle d’un genre « original » ou bien s’inscrit-elle dans le droit file de ce qui se passe dans les « régions mafieuses » du Mezzogiorno, particulièrement en Sicile ? L’éloignement de l’État, la présence de familles délinquantes, sont des points semblables. Mais le niveau de violence et les conditions socio-économiques sont dissemblables.
Criminalité en Corse. 1è partie : connaître l’Histoire pour comprendre l’actualité
14 novembre 2022
En Corse, selon des médias, l’association voyous, Politiques, entrepreneurs serait « nouvelle ». Un coup d’œil dans le rétro dément cette assertion. Déjà, entre le 19è et 20è siècle, des journaux faisaient souvent des impasses. Le vieux système claniste a-t-il ouvert la voie à un système mafieux, comme en Sicile par exemple ? Le monde change.
Criminalité en Corse. 2è partie : le clanisme, un pas vers la Mafia ?
16 novembre 2022
Le clanisme n’est pas une organisation criminelle. Mais il s’appuie parfois sur la violence. Il ne défend pas, officiellement, une idéologie et s’adapte au Pouvoir du moment. Il peut critiquer un projet national et le récupérer localement. Le système est, à la fois, dans l’Histoire et en marge de celle-ci. Mais le monde change, le clanisme est-il toujours efficient ?
Pas de Mafia corse. A défaut, la CDC reconnait une « dérive mafieuse »
20 novembre 2022
La séance de l’Assemblée de Corse, consacrée à la Mafia, attendue depuis des mois, s’est finalement tenue, fait remarquable, sans heurts majeurs. Comme prévu, il n’y a pas eu de surprises. Les élus se sont exprimés, de manière convenue. La session fut cathartique, les coups furent retenus. L’État en a pris pour son grade, le plus élevé, car lui seul peut réellement régler le problème.
Criminalité en Corse. 3è partie : du 20ème au 21ème siècle
16 décembre 2022
La criminalité corse remplit une fonction. Elle est instrumentalisée et instrumentalise. Ce faisant, l’État donne le mauvais exemple. Après avoir bien servi dans les colonies, le Milieu est rentré vivre et travailler au pays, toujours en partie « protégé ». De la French Connection au « Petit Bar », le principe semble, presque, le même.
Corse : Rapport du SIRASCO, Mafia ou « méthodes mafieuses » ?
20 décembre 2022
Un rapport « confidentiel » du SIRASCO (Service d'Information, de Renseignement et d'Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée) a « fuité » dans les médias. Les enquêteurs parlent de « 25 équipes criminelles » qui sévissent en Corse. Cet ensemble représente-t-il une Mafia, ou bien s’agit-il d’une criminalité atomisée ? Finalement, cette nuance est-elle si importante ?
Criminalité en Corse. 4è partie : nationalisme, violence et banditisme
23 décembre 2022
La violence politique en Corse est souvent associée à la grande criminalité, qu’en est-il ? Les autorités ont longtemps combattu la violence politique et minimisé, voir « protégé » le Milieu. Des « nationalistes » ont alimenté la confusion. Que veut l’État ? Les autonomistes sont au pouvoir régional, d’éventuelles négociations divisent le mouvement « nationaliste ». Est-ce l’heure des choix ?
Entretien avec Gilles Simeoni Président de l’Exécutif de Corse
23 décembre 2022
Mafia et violence politiques sont-ils des obstacles à des négociations entre le gouvernement et les dirigeants de l’Assemblée de Corse ? Quid d’une « Mafia » et quels sont les freins à un statut d’autonomie, suggéré par le ministre de l’Intérieur ? Pour le président de l’Exécutif régional : « Il n’y a pas d’autre chemin que celui du dialogue, que celui d’un processus au bon niveau, qui réussit ».
Alain VERDI 7 Avril 2023
    Vous pouvez lire cet article et les autres, sur le blog de Mediapart:
je vous signale que vous pouvez envoyer un avis et/ou une question en  cliquant sur l’onglet Posez vos questions et remarques en cliquant sur ce lien.
Vous pouvez retrouver une série d’articles sur différents thèmes, en lien avec la Corse, sur mon ’autre blog de Tumblr,: E Pericoloso Sporgersi
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yespat49 · 15 days
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USA. Immigration, économie, avortement, gauchisme…un petit résumé du débat entre Trump et Harris [Le revoir en vidéo et en français]
Le débat entre Donald Trump et Kamala Harris, tenu cette nuit à Philadelphie, a mis en lumière leurs positions divergentes sur des questions clés comme l’immigration, l’avortement, et la politique étrangère, notamment Israël. Trump s’est montré plus concentré que d’habitude, martelant ses thèmes favoris : la sécurité économique et la lutte contre l’immigration massive. Harris, quant à elle, a…
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lonesomemao · 26 days
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DORENAVANT
Keir Starmer
Nouveau premier
Ministre du Royaume-Uni
Nous avons hérité
D'un trou noir
En économie en société
Pour le résorber
Sortir de la troisième voie
Du Brexit
Et s'ouvrir aux nouvelles visions
Quelles qu'elles soient
Dans la démocratie dans le débat
Le populisme on l'aura
Samedi 31 août 2024
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pafpontcroix · 2 months
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L'ancien abattoir se dresse avec deux visages, deux âmes aux atmosphères contrastées.
Le premier, au rez-de-chaussée, est celui que tous les Capistes connaissent. Il s'ouvre sur la route qui relie Audierne à Pont-Croix, révélant le centre technique, les pompiers, la brocante aux accents des années 70 et ATP Armor. Les camions y font halte pour livrer et charger les bières de la Pinte du Raz, utilisant encore les quais jadis dédiés à la logistique de la viande.
Le second, au rez-de-jardin, est plus secret, moins entretenu. Il se tourne vers un sentier discret, où les oiseaux nichent à l'abri des regards. Ce chemin conduit au Youtar, à la lagune du Goyen. La façade, craquelée et envahie par les hautes herbes et les plantes grimpantes, témoigne de son abandon depuis plusieurs décennies. Depuis deux ans, les côteaux de Lanéon, une association viticole, se sont installés sous un bail précaire. Les cellules juxtaposées servent également de stockage pour le service Nature du centre technique voisin. Là, sur les anciennes paillasses carrelées où l'on façonnait autrefois des saucissons, s'amoncellent des tas de bûches et des bouts de clôtures.
C’est dans une de ces cellules à la double hauteur, reliant les deux visages de l’abattoir, que s'est décidée la restitution de ces six semaines de résidence. Les réflexions collectives, les recherches de terrain, les débats passionnés autour de la gouvernance d’un futur lieu dédié aux entreprises nourricières du Cap Sizun y ont trouvé un écho. Un lieu où l’alimentation tisse une synergie entre nature et économie, entre terre et humanité.
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how-liberty-dies · 2 months
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( THE CONFEDERACY OF INDEPENDENT SYSTEMS )
Dooku avait raison au final. Il savait que la République était corrompue, qu'elle s'effondrerait et deviendrait quelque chose de pire. Il l'a vu venir.
En totale opposition avec les valeurs républicaines, le mouvement séparatiste nait de la division du Sénat durant la crise économique de -44 qui engendra une pénurie de bacta dans toute la Galaxie. Scandalisé par le manque d’autorité et de moyens militaires de la République, un groupe de sénateurs se désolidarisa des autres en protestant contre son incapacité à venir en aide aux monde mineurs et isolés. Ils furent rejoints par de nombreuses corporations lorsque le Chancelier Valorum renforça la taxation des routes marchandes de la Bordure Extérieure, puis, par des milliers de systèmes à la suite du Blocus de Naboo.
C’est sur ce terreau fertile de défiance, de doutes et de tensions que la CSI est officialisée en 24 avant la Bataille de Yavin, avec comme promesse fondatrice :
• le développement de modèles d’alliances à petite échelle au profit d’une autonomie locale plus forte, • l’armement des planètes membres afin de lutter efficacement contre les menaces pirates et Hutt trop agressives dans certaines régions, • la suppression des subventions et taxes sociales ternissant les économies des mondes les plus fortunés, • l’instauration de zones de libre-échange au profit des institutions commerciales.
Organisation
La CSI est avant tout une alliance de mondes et d’institutions désireuses de s’affranchir de politiques imposées par un organe décisionnaire central. Son organisation repose donc essentiellement sur le développement de son influence au sein de la Galaxie :
• CONSEIL EXÉCUTIF SÉPARATISTE : C’est l’instance gouvernante de la CSI, composée des plus importants soutiens du Comte Dooku de Serenno. Ils détiennent leur place de droit du fait de leur rôle majeur dans l’effort de guerre, que ce soit grâce à leurs capacités de financement, économiques ou industrielles. C’est pourquoi on y retrouve essentiellement des représentants de techno-syndicats et méga-corporations. Son rôle est avant tout de décider des orientations stratégiques et militaires du mouvement.
• SÉNAT SÉPARATISTE : Tous les systèmes et organisations de la Confédération détiennent un siège au Sénat Séparatiste. Ils ont pour principale mission d'arbitrer les disputes entre dirigeants, d’entretenir les relations diplomatiques et humanitaires avec les mondes neutres (et parfois même de la République), tout comme d’approuver ou de s’opposer à certaines mesures prises par le Conseil Exécutif. Très peu de lois sont réellement votées du fait de la décentralisation du pouvoir aux leaders séparatistes, rendant le rôle des sénateurs bien plus représentatif que législatif. Les débats sont gérés par le Président du Sénat Séparatiste.
Le siège du Conseil Exécutif et la majorité des usines de production de droïdes sont basés sur Géonosis, et le Sénat à Raxulon, capitale de Raxus. Il s’agit de deux emplacements stratégiques car proches de routes commerciales importantes et encadrant le cadrant Est de la Bordure Extérieur.
Courants politiques
Bien que tous les membres de la Confédération des Systèmes Indépendants aient adhéré à ses valeurs, nombreuses sont les divisions quant à ses orientations. Trois courants se démarquent, rassemblant l’essentielle majorité des sénateurs séparatistes :
• PARTI LIBERTARIEN : Les libertariens sont des fervents défenseurs de leur autonomie libérale-capitalistique originelle et de la lutte pour la reconnaissance de la CSI comme régime galactique indépendant. En cela, ils s’opposent régulièrement aux projets de taxes pour soutenir l’effort de guerre séparatiste ou de renforcement des pouvoirs du Comte Dooku. Bon nombre d’entre eux espèrent un jour pouvoir signer un traité de paix avec la République, quitte à l’obtenir par la force…
• PARTI SOUVERAINISTE : Souvent considérés comme révolutionnaires, les souverainistes militent pour leur totale indépendance et la dissolution du Conseil Exécutif au profit d’une plus grande place accordée à l’auto-régulation des états membres. On retrouve parmi eux de nombreuses planètes affiliées à la CSI par défaut, envahies au début de la guerre ou uniquement pour défendre leurs propres intérêts.
• PARTI PROTECTIONNISTE : Ses partisans prônent les bienfaits de la paix armée pour arriver à bâtir une Galaxie plus sûre ainsi qu’une lutte offensive contre la République qu’ils perçoivent comme une menace pour leur prospérité. Ils sont à l’origine d’une proposition d’alliance de la Confédération avec le Nouvel Ordre et du renforcement des pouvoirs détenus par le Conseil Exécutif.
Armée
Depuis ses débuts, la CSI s’appuie sur une immense armée droïde. Initialement mise à disposition par la Fédération du Commerce, l’infanterie désuet et très dépendante de son commandement s’est peu à peu modernisée pour inclure de nouveaux modèles de combat plus autonomes.
Bien que les membres de la Confédération disposent tous de leurs propres bataillions pour assurer la protection de leurs systèmes, l’armée terrestre demeure sous le commandement du Général des Armées Séparatistes. La Marine est quant à elle sous la responsabilité du Conseil Exécutif Séparatiste. A cette force de frappe s’ajoute également les soldats de certains mondes qui n’ont jamais cessé d’entrainer leur propre armée.
icons by @natashowlet, @nervouschocolatemilk and @vasquaros
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loriannewolff · 5 years
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Des hauts et débats - L'intermodalité au service du franchissement
Réflexion sur les aménagements urbains suivant un transect métropolitain. Trois échelles de conception : celle d’un réseau d’espaces publics (approche territoriale), celle d’un espace public vivant (approche urbaine) et celle d’une micro-situation ordinaire (approche architecturale portant sur un fragment plus minuscule)
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Enjeux :
Créer de nouvelles circulations douces et permettre des franchissements dans une vraie logique de multimodalité .
Investir les espaces délaissés et les espaces de transition (arrêts de train et de tram) pour créer une économie de quartier, et des espaces culturels.
Retrouver un accès à la Loire et ses berges et les réintégrer dans le paysage.
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Logiciels utilisés : QGIS_AutoCAD_Photoshop
Projet réalisé en Licence 3 par Victor Malecki, Praew Nichanan et Lorianne Wolff, dans le cadre du studio de projet Mais qu'est-ce donc qu'un espce public ?, encadré par P. Amphoux, D. Coriou, P. Ouvrard et B. Plisson - ensa Nantes
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charlottalaregion · 2 years
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Décembre 2022 : budget, passe Navigo, insertion professionnelle
mon compte-rendu subjectif du conseil régional des 12 et 13 décembre
La séance commence par la remise du label Région contre le sida, car l’IDF est mobilisée depuis longtemps sur le sujet.
On démarre le mini marathon de la séance budgétaire. Je dis mini, car on passe de 3 jours de débats à 2. Comment est-ce possible ? Facile : V. Pécresse a changé le règlement intérieur et amputé de 40% les temps de parole, donc évidemment celui de l’opposition. En plus on change de nomenclature comptable : on n’y comprend rien et les infos budgétaires sont particulièrement opaques. Par exemple, pour le budget Transports (près de 2 milliards), j’aurai 3 mn ! Va falloir parler vite.
V. Pecresse présente le budget 2023 : elle vante son “bouclier tarifaire” : en gros elle va payer les factures de chauffage des lycées (et encore !) en oubliant bien sûr le passe Navigo qui augmente de 12%. Elle veut faire 220 M€ d’économies pour ne pas augmenter les impôts. Donc des coupes budgétaires et l’austérité : sur le service public évidemment, par la fermeture de lycées professionnels par exemple et en fragilisant les structures d’aide. On profite de l’occasion pour signaler que le lycée Voillaume d’Aulnay n’avait pas d’électricité ni chauffage, sans parler de la vétusté des locaux. La honte.
Après c’est une bataille de slogan, V. Pécresse parle de budget “solide et solidaire”. Nous lui rétorquons que c’est un budget d’austérité, de casse du service public et qui fait payer le prix fort aux usagers des transports. 
Nouveau : les 4 groupes de gauche et écolo ont travaillé ensemble pour faire un contre-budget, avec des amendements communs sur les secteurs transports, lycées, administration générale et formation. Avec une vraie coordination ! On garde nos spécificités et différences, mais ensemble on est plus forts dans l’opposition.
Côté recettes, on propose un amendement sur la taxe des carburants des jets privés et d’affecter les revenus des amendes de la ZFE aux transports en commun. Le PC a aussi proposé de taxer les SUV. Tout est rejeté.
On examine le budget Lycées. V. Pécresse veut faire de la jeunesse “la grande cause régionale 2023” mais la réalité c’est la fermeture de 7 lycées pro et du lycée Rabelais dans le 18e, et le ralentissement des travaux de rénovation, c’est -17M€ pour les lycées publics. Et le gel du tarif des cantines risque de retomber sur les budgets des établissements : on va devoir faire avec des produits de mauvaise qualité ou réduire les portions !
En parlant de cantine, on va déjeuner. Juste avant, on fait une photo des élus des 4 groupes de gauche et écolo pour mettre en scène notre contre-budget. On se fait hacker le moment, par une internationale chantée par le PC et LFI… On aurait préféré l’hymne des femmes.
Vient ensuite le budget Transports. Tout le monde intervient pour regretter la hausse du pass Navigo (+ 12%) en se rejetant la faute. Il n'empêche que lorsque nous présentons un amendement pour une mobilisation exceptionnelle de la région pour geler le prix du pass à 75€ pendant 3 mois, LR vote contre. Intéressant : l’UDI et LREM s’abstiennent.
Sinon je défends un amendement pour augmenter le budget vélo afin de faire un RER V transitoire (idem coronapistes), rejeté mais sans vraiment d’explications. Idem pour l’accessibilité des transports. 
Sur le développement économique, on est encore dans l'auto satisfecit d’aides assez massives aux entreprises sans vraiment de contreparties. On entend quand même une perle à la tribune : “vous n’avez pas le monopole de l’écologie”. MDR.
Concernant l’administration générale, nous dénonçons les coupes budgétaires notamment sur les organismes associés. On fait des économies sur le dos des agents et du service public. Nous demandons l’arrêt du projet caméras pour que ces 2M€ servent plutôt à la rénovation des lycées. Et une petite victoire : la reprise par l’exécutif de notre demande de rembourser à 75% le passe Navigo des agents de la Région.
Concernant la sécurité, nous défendons la prise en compte des violences sexuelles et sexistes. On assiste atterrés à un discours hyper facho du RN avec des expressions assez horribles sur la ‘racaille étrangère”. La droite se vante de financer les armes létales pour les policiers municipaux, et plein plein de caméras. On leur dit que c’est quand même le job de l’Etat ?
Concernant la formation professionnelle, on assiste à un démantèlement des espaces insertion et de défis métiers. L'exécutif dit qu’il va faire un dispositif équivalent, mais avec le soutien “à l’acte”, c’est carrément le modèle hyper libéral qui est à l'œuvre (c’est vrai que ça marche tellement bien à l’hôpital!).
Sur le logement, nous reprochons à la région de ne pas faire assez pour le logement social, ni pour les rénovations thermiques. Il est 22h30, je rentre et rate les budgets aménagements et environnement. Sur la culture, notons un budget qui stagne voire même en baisse. 
Sur l’agriculture et la ruralité, le RN fait beaucoup d’amendements, dont un sur la condition des animaux d’élevage. Nous dénonçons l'hypocrisie du RN qui défend par ailleurs la chasse et la corrida !
Sur la santé, l’action sociale et le sport, je n'ai pas suivi et j’ai dû m'absenter.  
Sur la citoyenneté, un amendement indigne du RN veut supprimer tous les crédits aux quartiers populaires. 
Le PC dénonce le manque de crédits pour la formation des policiers à l’accueil des femmes victimes de violence, notamment en réaction à V. Pécresse qui menaçait de couper les subventions sur le sujet, dans un bras de fer avec l’Etat. Petit chantage entre amis…
Sur l’enseignement supérieur et à la recherche, il y a une baisse des crédits si on le rapporte par étudiant. L’IDF n’a pas de locaux suffisants pour accueillir tous les étudiants.
Concernant le volet Europe, on parle des fonds européens (FEDER) qui sont gérés par la région, mais sans grande lisibilité sur ces fonds. 
On parle ensuite des 32 nouveaux indicateurs d’évaluation des politiques publiques. Il manque des indicateurs qualitatifs (par exemple, pas d’indicateur de qualité des logements). Le choix des indicateurs est orienté. Le PC dénonce l'influence et la place des cabinets de conseil. On s’abstient sur le rapport.
310 M€ : c’est le montant des aides aux entreprises privées. Pas de critères d’attribution sociaux ou environnementaux. Avec la baisse de la CVAE, c’est une sacrée baisse de la fiscalité des entreprises (1 milliard en IDF). Pourquoi alors continuer ces aides publiques ?
On vote ensuite un fonds relais pour le CPER Mobilité, pour prolonger d’un an les projets de transports décidés en cofinancement avec l’Etat en 2015. Comme le nouveau CPER se fait attendre, on prolonge, on prolonge. Je défends un amendement pour mettre le paquet sur les RER B et D en 2023. Il est rejeté, car la région pense qu’elle fait suffisamment (perso j’ai pas vu le résultat).
On examine ensuite le “Titre 3”, en français : c’est le fourre-tout des amendements un peu hors sujet, mais qui permettent d’affirmer des priorités de politiques, mais sans forcément d’effet direct sur les euros du budget. On a parlé de budget genré, de conditionnalité des aides publiques, de taxation de la publicité du métro et des grands projets inutiles.
C’est aussi l’occasion de dire notre opposition à la proposition de la droite (en plein accord avec le RN) de priver les étrangers de la tarification sociale des transports. Honteux. 
Le vote du budget final est franc : on vote contre ce budget opaque, ultralibéral, qui casse le service public et qui est insuffisant côté lycées et transports et côté rénovation thermique des bâtiments. C’est un budget d’austérité, à côté de la plaque.
On finit par des rapports complémentaires : un particulièrement scandaleux sur le démantèlement des espaces insertions, missions locales et autres dispositifs d’aide aux jeunes. Beaucoup de tensions autour de visions de l’insertion professionnelle opposées.
la vidéo de mon intervention sur les transports : https://youtu.be/ZXcLrrd19rc
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mohamedlaminekaba · 4 months
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La crise migratoire dans l’espace UE et la dissonance des politiques étatiques
Au cœur des débats et des politiques étatiques depuis des décennies de la gouvernance mondiale, la question migratoire a tendance à devenir de plus en plus un instrument pas moindre de la guerre par procuration, au même titre que la prolifération des armes occidentales dans le théâtre de l’Ukraine depuis le 24 février 2022. L’instrumentalisation des vagues migratoires pour affecter les économies…
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mongolitofragola · 4 months
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Ukraine, Économie, Immigration... Les Échanges Surprenants Des Candidats...
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entomoblog · 5 months
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Écologie : La diversité engendre la stabilité, mais la perte de biodiversité peut accélérer la déstabilisation des écosystèmes
See on Scoop.it - EntomoNews
A new study from McGill University and the Max Planck Institute and published recently in Science suggests an answer to this question that has stood unanswered for half a century among ecologists.
Species diversity promotes ecosystem stability | Newsroom - McGill University
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NDÉ
Traduction
  Qu'est-ce qui maintient la stabilité d'un écosystème et empêche un seul et meilleur concurrent d'évincer d'autres espèces d'une communauté ? La stabilité d'un écosystème dépend-elle de la présence d'une grande variété d'espèces, comme le pensaient les premiers écologistes, ou la diversité a-t-elle l'effet inverse et conduit-elle à l'instabilité, comme le prédisent les théories modernes ?
  Résoudre un débat de longue date parmi les écologistes
  Une nouvelle étude de l'Université McGill et de l'Institut Max Planck, publiée récemment dans Science, suggère une réponse à cette question qui est restée sans réponse pendant un demi-siècle parmi les écologistes.
  Les chercheurs ont abordé la question de la croissance de la population à l'aide d'un modèle qui, jusqu'à présent, n'avait pas été utilisé dans ce contexte, bien qu'il corresponde à la sagesse conventionnelle et à la façon dont les gens ont traditionnellement modélisé la croissance individuelle (de la naissance à la maturité).
Les chercheurs ont utilisé des données sur l'abondance, la croissance et la biomasse des populations de diverses espèces (insectes, poissons et mammifères) recueillies au cours des 60 dernières années dans le monde entier. Leurs résultats, basés sur une analyse approfondie, suggèrent que, contrairement à la théorie écologique contemporaine, la diversité des espèces conduit à la stabilité de l'écosystème, comme l'ont cru les premiers écologistes.
La croissance des populations ralentit avec la densité
  « Alors que la quasi-totalité des théories antérieures partent du principe que les populations connaissent une croissance exponentielle, il apparaît de plus en plus clairement que les espèces suivent en réalité une trajectoire légèrement différente, dans laquelle la croissance exponentielle ralentit continuellement. C'est un peu comme la loi des rendements décroissants en économie", explique Ian Hatton, chercheur associé au département des sciences de la terre et des planètes de l'université McGill et auteur correspondant de l'article.
« Ce qui est étonnant, c'est qu'une si petite différence dans la croissance de la population puisse avoir un effet aussi important sur les interactions communautaires, renversant complètement les prédictions de décennies de théorie. »
Les dangers d'une rupture d'équilibre
  Leurs conclusions soulèvent des questions alarmantes sur les effets potentiels à grande échelle de la perte de biodiversité.
« Cette recherche devient de plus en plus urgente étant donné les taux actuels d'extinction des espèces et de perte de biodiversité », déclare M. Hatton. « En plus de mieux aligner la théorie sur les données, le modèle fait une prédiction troublante : les pertes de biodiversité peuvent déstabiliser davantage un écosystème et l'empêcher de se rétablir après une perturbation. »
  Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
  Diversity begets stability: Sublinear growth and competitive coexistence across ecosystems | Science, 15.03.2024 https://www.science.org/doi/10.1126/science.adg8488
  [Image] From tropical rainforests to coral reefs, some of Earth’s most diverse ecosystems are also the most stable.
  This staggering diversity stands in opposition to ecological theory, which for decades has predicted that diversity begets instability. We show that a small difference in how population growth is formulated can reverse these classic predictions and match theory with observation.
  [Photos: Rhett Butler and MPI MiS]
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LA MORT SUR COMMANDE-
Par Bernard Bujold -
Depuis quelques années, j'apprends régulièrement, toujours avec une grande tristesse, que des connaissances, des voisins et même des amis ont demandé l'aide médical à mourir, ou un suicide assisté.
Il faut savoir qu'au Québec, seul l'aide médical à mourir administrée par un médecin est légal, tandis qu'ailleurs au Canada on peut choisir entre l'acte d'un médecin ou le suicide assisté et appliquer nous-mêmes le traitement de fin de vie.
Personnellement, je ne suis pas en faveur d'aucune de ces deux méthodes de mourir, car je me dis que la vie mérite d'être vécue jusqu'à la fin, mais je changerai peut-être mon opinion un jour lorsque je serai devenu totalement moribond. Je choisirais cependant la formule du suicide assisté, car j’aime contrôler.
Mais au final, je crois aux miracles et devant des obstacles de la vie, lorsque je ne peux pas les vaincre, je laisse le destin décider.
Le chanteur français Johnny Halliday a déjà déclaré que des gens comme lui ne devraient pas mourir et posséder une sorte de vie éternelle! Je ne sais pas si je voudrais être éternel, mais pour le moment ce n'est pas une option qui s'offre...
Quoi qu'il en soit, ce sujet sur la mort provoquée avant la fin de la vie est un nouveau débat de société et on peut dire qu'en 2024, la mort peut être commandée comme une sorte de produit de consommation, et c’est gratuit… Les spécialistes disent même que l’aide médicale à mourir n'engendre pas de coûts supplémentaires pour le système de santé et qu'au contraire génère des économies.
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savoir-entreprendre · 7 months
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L'Union européenne (UE) est largement reconnue pour son soutien substantiel au secteur agricole à travers différentes formes de subventions et de paiements directs. Ces soutiens visent à garantir la stabilité économique des agriculteurs tout en contribuant à la sécurité alimentaire et au développement rural. Parmi les pays membres de l'UE, certains se distinguent en tant que principaux bénéficiaires de ces subventions agricoles. Examinons de plus près les pays qui reçoivent le plus de fonds de l'UE pour leur secteur agricole. France : En tant que leader agricole de l'UE, la France est souvent en tête de liste des pays recevant des subventions. Le pays a une longue tradition agricole et une diversité de productions allant des céréales aux produits laitiers, ce qui justifie en partie son importante part de subventions. Espagne : L'Espagne occupe également une place de choix parmi les bénéficiaires des subventions agricoles de l'UE. Son climat diversifié permet une variété de cultures, de fruits et de légumes, faisant de l'Espagne un acteur majeur dans la production alimentaire européenne. Allemagne : En dépit de son économie diversifiée, l'Allemagne reste un acteur clé dans le secteur agricole. Les subventions agricoles de l'UE jouent un rôle crucial dans le maintien de la compétitivité des agriculteurs allemands sur le marché mondial. Italie : L'Italie, avec son riche patrimoine agricole, bénéficie également de fonds significatifs de l'UE. La production de vin, d'olives et de céréales contribue à son statut de bénéficiaire majeur. Pologne : En tant que l'un des plus grands pays de l'UE en termes de superficie, la Pologne reçoit une part importante des subventions agricoles. Son secteur agricole est diversifié, allant des céréales à l'élevage, ce qui renforce sa demande de soutien financier. Grèce : Malgré sa taille relativement modeste par rapport à d'autres pays bénéficiaires, la Grèce bénéficie de subventions agricoles substantielles. L'agriculture, y compris la production d'huile d'olive, est cruciale pour son économie. Roumanie : En tant que l'un des nouveaux membres de l'UE, la Roumanie a connu une augmentation des subventions agricoles au fil du temps. Son secteur agricole, principalement axé sur les céréales, les fruits et les légumes, est un contributeur essentiel à l'économie nationale. Hongrie : La Hongrie reçoit également une part notable des subventions agricoles de l'UE. L'agriculture hongroise, avec son accent sur la production de céréales et de produits laitiers, bénéficie de ces fonds pour stimuler son développement. Il est important de noter que la distribution des subventions agricoles de l'UE est basée sur divers critères, y compris la taille des exploitations, la diversification des cultures et les pratiques agricoles durables. Bien que ces pays reçoivent une part importante des fonds, d'autres membres de l'UE bénéficient également de ces soutiens pour maintenir la vitalité de leurs secteurs agricoles respectifs. La question de la répartition équitable des subventions reste un sujet de débat au sein de l'Union européenne, soulignant la nécessité continue d'ajuster les politiques agricoles pour répondre aux défis actuels.
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uneaffairequiroule · 9 months
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30km de vélo par jour : un objectif réalisable pour améliorer la mobilité et l'environnement ?
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Le débat sur la limitation à 30 km/h en ville et l'utilisation du vélo comme mode de transport quotidien continue de faire parler, tant chez les automobilistes, cyclistes et piétons. Dans cet article, nous allons aborder les bénéfices d'un passage aux 30km de vélo par jour ainsi que les points de vue des différents acteurs concernés. Les bénéfices des 30 km de vélo par jour Adopter le vélo comme moyen de transport principal permettrait de réduire considérablement notre impact carbone, favoriserait la pratique régulière d'activités physiques et inciterait à repenser l'aménagement urbain en faveur des modes de transport doux. Voici quelques-uns des avantages majeurs : - Réduction des émissions de CO2 : le transport routier est responsable d'une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Choisir le vélo plutôt que la voiture contribue donc à la lutte contre le réchauffement climatique. - Amélioration de la santé : la pratique quotidienne du vélo permet de rester en forme, de prévenir certaines maladies chroniques et de limiter les risques liés à la sédentarité. - Décongestionnement des villes : avec plus de cyclistes et moins de voitures, la circulation s'en trouve fluidifiée et les embouteillages diminués. - Économies : utiliser un vélo coûte bien moins cher qu'une voiture en termes d'achat, de carburant et d'entretien. Les obstacles à surmonter Si l'idée des 30km de vélo par jour séduit de plus en plus de personnes, des défis restent à relever pour la rendre possible et attractive : Aménagement des espaces urbains Pour inciter les usagers à privilégier le vélo, il est essentiel d'améliorer et d'étendre les infrastructures dédiées aux cyclistes : pistes cyclables sécurisées, parkings à vélos, signalisation spécifique... Un travail qui doit être mené par les collectivités locales en concertation avec les habitants et associations concernées. Changement de mentalités Il est aussi indispensable de faire évoluer les mentalités et les habitudes. Utiliser un vélo au quotidien peut demander une certaine adaptation (temps de trajet, effort physique, conditions météo...), mais offre également une réelle qualité de vie (moins de stress, meilleure santé...). Sensibiliser les citoyens, notamment via des campagnes de communication et des actions pédagogiques dans les écoles, est donc primordial. Accompagnement des entreprises Encourager les employeurs à mettre en place des mesures favorisant le vélotaf (remboursement des frais, vestiaires et douches sur site, prime vélo...) permettrait d'inciter davantage de salariés à opter pour ce mode de transport. Les avis des citoyens Bien que les arguments en faveur des 30 km de vélo par jour soient nombreux, certaines personnes demeurent réticentes face à cette idée. Certains automobilistes craignent une trop grande limitation de la circulation et dénoncent un risque d'accidents accrus avec les cyclistes. De leur côté, certains cyclistes redoutent une surveillance accrue et l'imposition d'amendes pour excès de vitesse sur leurs trajets quotidiens. Dans tous les cas, il est évident qu'un dialogue ouvert et constructif entre tous les acteurs concernés est nécessaire pour envisager sereinement ce passage aux 30 km de vélo quotidien. Prendre en compte les préoccupations de chacun, adapter progressivement les infrastructures et encourager la transition vers une mobilité plus durable et écologique sont autant d'actions qui peuvent contribuer au succès de ce projet ambitieux. Read the full article
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yes-bernie-stuff · 9 months
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Par Ta Lumière 23/12/2023
C’est auprès de toi qu’est la source de la vie, et c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Psaume 36.10
À Noël, tout est mis en œuvre pour éblouir le regard. Les enfants sont émerveillés par les illuminations ; les parents sont en joie de voir la lumière dans les yeux de leurs bambins. La lumière accompagne la fête, elle est fête.
La lumière est aussi l’objet de polémiques : artificielle, elle débouche sur la nécessité des économies d’énergie ; naturelle, c’est la nécessité de changement d’heure entre l’été et l’hiver qui fait débat !
La lumière était aussi exceptionnelle lors de la naissance de Jésus que nous célébrons à Noël. C’était pourtant le milieu de la nuit d’après la tradition.
Mais l’apôtre Jean déclare à propos de Jésus : La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. Et encore : Cette lumière était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain ¹. Dieu a créé la lumière² et cette lumière naturelle nous est précieuse ; il est lui-même la lumière qui veut éclairer notre vie. Quand toutes les lumières artificielles se seront éteintes, Dieu sera encore pour nous la lumière de la vie³.
Que la vraie lumière de Noël, celle de Jésus le Sauveur du monde, illumine votre joie de Noël !
Bernard Smagghe
¹ Jean 1.5, 9 ; ² Genèse 1.3 ; ³ Apocalypse 22.5
__________________ Lecture proposée : Psaume 36
L’impie et son châtiment
1 Au chef des chantres. Du serviteur de l’Éternel, de David. 2 La parole impie du méchant résonne au fond de mon cœur ; La crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux. 3 Car il se flatte à ses propres yeux, Pour consommer son iniquité, Pour assouvir sa haine.
4 Les paroles de sa bouche sont fausses et trompeuses ; Il renonce à agir avec sagesse, à faire le bien. 5 Il médite l’injustice sur sa couche, Il se tient sur une voie qui n’est pas bonne, Il ne repousse pas le mal. 6 Éternel ! ta bonté atteint jusqu’aux cieux, Ta fidélité jusqu’aux nues. 7 Ta justice est comme les montagnes de Dieu, Tes jugements sont comme le grand abîme. Éternel ! tu soutiens les hommes et les bêtes. 8 Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! À l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. 9 Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes délices. 10 Car auprès de toi est la source de la vie ; Par ta lumière nous voyons la lumière. 11 Étends ta bonté sur ceux qui te connaissent, Et ta justice sur ceux dont le cœur est droit ! 12 Que le pied de l’orgueil ne m’atteigne pas, Et que la main des méchants ne me fasse pas fuir ! 13 Déjà tombent ceux qui commettent l’iniquité ; Ils sont renversés, et ils ne peuvent se relever.
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