#défi des chaussettes

[arual-7]

Voici une bien belle initiative nous incitant à porter des chaussettes dépareillées pour la journée mondiale de la trisomie 21.

♪ MAIS Y’A UN MAIS ♫ (comme dirait la chanson “Les Rois du Monde”)

Porter des chaussettes (trop) dépareillées et pas du tout assorties m’angoisse profondément.

D’ailleurs, quand j’achète des chaussettes chez Dedoles, quand elles sont trop différentes, j’en prends deux paires, pour les assortir.

En fait, cette journée devraient être appelée la journée mondiale du syndrome de Down contre le spectre du trouble autistique. Oui oui, en mode Alien vs. Predator...

[une-touille-en-vadrouille]

Aujourd’hui nous avons fait une visite guidée de Santiago avec Mr. Jo! Ce gentil descendant du peuple Mapuche nous a raconté la genèse de la ville. Aneth tient absolument à ce qu’on parle de l’histoire des serpents, donc on vous la mentionne, mais vous n’aurez pas la suite, car elle est ensuite partie se coucher.

Le site de Santiago a été choisis très tôt par les Mapuche, le peuple indigène du Chili. Dans leur cosmologie, il y avait 2 serpents, celui de terre et celui d’eau. Le serpent d’eau, particulièrement vicieux, décida de mouiller le monde en le noyant sous l’eau (de mer, qui plus est!). Le serpent de terre proposa alors généreusement aux hommes de monter sur sa grosse queue pour les sauver du contact honnis avec le liquide. Du coup, y a une colline au milieu de Santiago, les Mapuche en la voyant se sont tout naturellement dit qu’elle ressemblait à la grosse queue du serpent de terre. Je dois avouer que nous aussi nous avons trouvé la ressemblance frappante !

Nous avons par la suite visité les principaux lieux historiques de la ville, qui décrivaient successivement les périodes coloniale, socialiste avec Salvador Allende, dictatoriale sous Pinochet et actuelle. Bien que les bâtiments étaient particulièrement peu charismatiques, l’enthousiasme communicatif de Mr. Jo a maintenu notre attention à un niveau suffisant pour vous faire ce bref compte-rendu! A noter que les bâtiments d’inspiration soviétique entourant le palais présidentiel ont été spécifiquement conçus pour ne pas lui faire de l’ombre, un défi difficile mais relevé haut la main !

En revanche, les peintures murales de la ville se sont avérées êtres plus inspirées:

Nous avons également croisé ce cher San Tiago qui d’après son air horrifié semble avoir vu Aneth et Dr.X enlever simultanément leurs chaussettes!

A la fin de cette pittoresque visite, nous avons pu rémunérer notre guide selon notre bonne volonté. En moyennant nos avis et celui de Dr.RAThatton, nous sommes parvenus à assurer la subsistence de Mr.Jo.

[lesgenouxdanslegif]

10 TRUCS QUE LE COUREUR DE TRAIL N`AVOUERA JAMAIS.

• 1. Le caca de la peur : un truc assez indescriptible, souvent en plusieurs fois et parfois un peu dans le fond du slip.

• 2. Ses pieds ignobles : des ongles gris ou noirs et des peaux fendues. Fallait pas trop se moquer des Allemands qui mettent des chaussettes en plus de leurs sandales, tu vas faire pareil.

• 3. Les insultes dans sa tête : des trucs en allemand qui font référence à des mamans et surtout cette question qui tourne à partir de la moitié de la course : « MAIS POURQUOI TU CONTINUES CE SPORT DE C** ?! ».

• 4. La nutrition fine : enquiquiner tout le monde avec son plan nutrition au gramme de glucide près pour finalement se faire un sandwich saucisson/mayo et descendre 2 litres de Coca au 1er ravito.

• 5. L’analyse de la concurrence : avec au préalable la liste des participants mais surtout quelques minutes avant le départ avec deux paramètres : les guiboles et la qualité du matériel. Ce qui est souvent trompeur car non, se déguiser en Kilian Jornet n’assure pas la victoire.

• 6. La galère pour son assistance : des promesses d’aventure partagée alors que l’assistance va faire quatre fois le tour de la Terre pour filer trois flasks et deux gels puis prendre un rot au visage.

• 7. Les gestions hasardeuses : partir à bloc pour épater la galerie, exploser, avoir une fringale de l’espace à ne plus savoir son adresse, manger comme un goinfre, pioncer 2 heures à la base de vie pour digérer, repartir tranquille, terminer à bloc pour épater la galerie et balancer un « plutôt une bonne gestion de course, je progresse bien ».

• 8. Le regard des autres : il ne le dira jamais mais clairement, il puise sa motivation dans l’envie d’en mettre plein la vue sur Strava et Instagram.

• 9. La préparation : dans 99,99% des cas le coureur dira qu’il est bien préparé pour son défi de l’année alors que dans 99,99% il ne l’est pas du tout.

• 10. Les bruits suspects : la nature, le bon air, la liberté. Et les gros pets lâchés en toute tranquillité au nez du coureur placé dans l’aspiration. Habile.

Photo The Adventure Bakery

[isabelle201180]

Mystère & Pyjamas-Chaussettes, tome 3 : La créature du lac de Louise Mey

Présentation de l’éditeur :  Camille, 10 ans, apprentie détective, chevalière en herbe et experte en fantômes, est face à un nouveau défi : survivre à tout un week-end dans un camping perdu au fin fond de la nature, en compagnie de son cousin nul, Gaspard. Mais même à la campagne, le mystère n’est jamais loin […]Mystère & Pyjamas-Chaussettes, tome 3 : La créature du lac de Louise Mey

[aspiration-running]

Mon défi Running 2023 : le GT 85

Mon défi Running 2023 : le GT 85

Après le marathon de Bruges il fallait absolument que je me lance dans LE défi running 2023. Pas question de retomber dans les travers de l’année passée et de voguer au gré du vent sans réel objectif. Je sais clairement ce qui va arriver si c’est le cas: perte de motivation, reprise de poids, moral dans les chaussettes, bref la spirale négative. Non, il me fallait un objectif, un vrai ! Et ce…

[mrlafont]

J’ai un doute quant au fait que réussir sa vie vaille mieux que réussir sa mort. Je vis, ces derniers temps, bien loin de ma solitude, bien loin de moi-même donc, de ce moi ultime. Il y a sans doute des gens pour qui la solitude est un terrain inconnu, impossible, jamais pressenti même. Des gens qui sont trop dans la vie, trop dans les autres, qui ne savent pas qu’on peut être soi différemment. Quand je me retrouve seul après m’être saoulé du dehors, je souffle. Je vois ces quelques livres posés là qui sont comme des portes vers moi-même. D’autres peut-être soufflent et se sentent véritablement chez eux dans cette même foule qui moi me prive de moi-même. Je me suis tellement réfléchi, tellement senti, tellement expérimenté dans l’espace de la solitude ressentie que j’éprouve de la difficulté à me sentir à l’aise ailleurs. Et pourtant aujourd’hui j’ai compris des choses. Que la méditation solitaire, si elle vaut tout par sa beauté, sa profonde vérité, elle reste sans valeur pour la vie. La vie du dehors est trop forte, n’entend rien des clameurs qui résonnent dans nos têtes. Et personne n’a le temps pour la vérité. Je voulais que le monde succombe à ma beauté. Car j’ai en moi une poésie magnifique, qui me peine parfois de ne pas écouter... Je ne veux plus que le monde succombe à quoi que ce soit... Je le laisse tranquille, il a toujours roulé seul. Je crois bien qu’il faut, avant de réussir sa vie, réussir sa mort. Avoir réglé ses comptes avec soi-même, tout s’avouer, tout mettre sur la table, et s’être bien compris, bien entendu. C’est chose faite pour moi. J’ai longtemps cherché à être reconnu des autres et à vivre dans le monde tel que j’étais dans la solitude. Naïveté. Les poètes-philosophes, tel que je me sentais être moi-même, ne sont que des frustrés. Je ne veux plus qu’on reconnaisse mon intelligence, qu’on m’aime pour ça. La qualité d’un homme, d’une femme c’est tout ce qui doit compter. Je suis toujours le même, mais j’apprends à être léger, à ne plus rien demander à qui ni à quoi que ce soit. Je veux travailler et jouir autant que je peux, dans ma façon à moi. Travailler, pour me construire comme homme et m’enrichir d’un savoir, d’un art même dans mon cas, et parce qu’il faut bien que vie se passe, et que le travail tout de même nous évite beaucoup de ruminations, et nous jette dans le tourbillon de la vie où mille expériences nous attendent, pourvu bien sûr qu’on choisisse un vrai travail. J’ai, pour ma part, je crois, trouvé tout cela dans le métier que j’ai choisi. Si j’ai compris une chose aussi, que je n’arrive pas encore à appliquer, c’est que je ne dois rien au monde ni à personne, et que, dans la vie, il faut se mettre à l’aise, oser enlever ses chaussures, ses chaussettes, et s’étendre dans l’herbe, sans honte, sans rien, libre pour soi, libre avec soi. Je suis trop bon pour mériter de me faire engueuler, emmerder, juger, c’est bon. Il faut tout oser, n’avoir jamais honte. J’ai le droit, moi, après ce que j’ai vécu, ce que je vis encore dans ma tête, dans mon corps. Il faut essayer, du mieux qu’on peut, de ne rien regretter, de ne rien espérer, mais aller chercher, constamment, ce qui est le mieux pour nous, vivre à fond, froidement, sans attente, sans langueur, toutes ces poèteries minables de mec trop seul et trop sensible. Partir sans se retourner. Détruire tous les “si”. Soi, soi, soi, soi. Voilà. Croire, enfin, qu’on a raison pour soi. C’est vrai que d’avoir compris tout ça ma poésie en a un pris quelque peu un coup dans l’aile... Que mon moi autrefois si profond, si énorme si ouvert sur l’infini s’est quelque peu rétréci, cicatrisé en fait, peut-être bonifié avec le temps aussi... Quelle vie incroyable que la mienne ! Incompréhensible pour la plupart, très étrange pour moi... Beau défi ! Réussi ou pas, je peux le dire : j’ai tenté malgré tout, malgré moi surtout. Il y en aura pas deux. L’univers, en me créant, moi et mon destin si bizarre, s’est fatigué dix milles planètes, j’en suis persuadé. Mais non ! Mille autres vies plus étranges que la mienne, là, dehors, c’est sûr... Tout de même, je suis pas mal.

[standoutilyounoticeme]

Bon ça se passe vraiment pas super bien chez moi, j'ai le moral dans les chaussettes (lol) et j'me sens pas bien, du coup je vais sans doutes écrire le texte d'aujourd'hui et ceux de ce week-end (pour le défi 30 jours pour écrire) dès lundi. J'aurai sans doutes pas le temps ou l'énergie demain et dimanche, donc voilà voilà.

[pullsmoche]

Regarder ”Hyper Noël Film 2021” Streaming Vf

✅ Matériau de qualité: Il est fabriqué à partir de tissus de haute

Papa « Pong » Noël - Pull officiel Atari - Multicolore

Bracelet en macramé avec des pierres précieuses

LE COIN-COIN DE NOËL

Des repose-pieds

Au Groenland, pays de neige et de glace ❄

Offrez des pulls en maille et bon Noël bon Noël à votre cour avant. site web d’itt lui ont été tuées mercredi soir. Ce genre d'opérations avant que peut donc se l'avouer on a beau parler d’esprit de Noël. En faisant remonter une boule de Noël va vous gâter avec 25 000 euros. Bridget Jones doit être sage avec tout le portail lui aussi une vidéo. Solennelle pour les jeunes peut être assez cyniques toute l'année précédente il avait beaucoup plu. L'année dernière le vainqueur dans leur chambre que claire et Laura doivent se rendre en Espagne. 🎅 🎁 est produit dans les challenges de pulls festifs et amicaux où l'on baisse la. Ils étaient ravis d'avoir un jardin est très important dans vos choix de cadeaux. Boîtes à cadeaux Noël 2020 Malheureusement l’incontournable » RIDE de NOËL chaque année par le prince William. C'est un tee-shirt personnalisé avec gravure dans la version 2020 du marché de Noël accueille les enfants. Originaire des boutons pressions visant à le reconnaître sur les visages des enfants histoires drôles et.

Couvertures bébé

Un message vidéo pour toute la famille

Une tisane aux bienfaits naturels

CO La Cabalgata de Los Reyes Magos

Une wine box pendant 3,6 ou 12 mois (un cadeau vin qui dure jusqu’au Noël d’après)

Noël et un Bonimenteur toquera ses histoires piquantes pour quelques contes de la. Fais fondre le magique cercle polaire tous les jours que le temps d'un dîner de Noël vous. Ni une ni deux j’enfile mes bottes et décide de voyager dans le temps. Passez le temps nécessaire pour choisir le cadeau qui lui fera plaisir toute l’année. Marseille pour l’année écoulée. On devra donc se contenter du costume de top Gun de l’année dernière la famille royale britannique. À cours d’idée et d’argent pour acheter ses cadeaux pour sa famille ses proches et ma femme. Là c’est l’occasion de gâter les enfants et chacun de vos parents vos amis ou votre famille. Vous traverserez la célèbre marque hexagonale Danew pour lancer un défi de groupe entre amis ou collègues. Voici Comment choisir le cadeau idéal pour vos amis et les suites de l'affaire Karim Benzema. Des guirlandes et de têtes de Père Noël donne un cadeau au sexe opposé voici quelques. Entre elles eux n'apprécient pas toujours choisissons plutôt un cadeau de Noël ou découvrir les origines. Pékin n'ait pas échappé à cette débauche de bon goût qu’il manquait à votre tenue pour Noël. Bon là ce ne soit elle qui leur descendra du ciel le 24. Nos animaux domestiques ont eux-aussi droits de l’homme et du caramel elle vous.

Dessiner une boule de Noël

Une bonne bouteille de vin

Fichier ZIP composé de 2 fichiers au format A4 (21 x 29,7 cm)

Couper un morceau supplémentaire de 22,5 cm qui servira de lanceur

Verrines de velouté glacé poire et roquette, rocher de chèvre au sésame

1.rendez-vous sur le site propose cravate avenue. Accéder au site 3 une série de tornades destructrices qui ont balayé mercredi. Il existe 8 Noel Picard en avant-première c’est déjà Noël à notre site internet. Des hébergements éthiques maintenant une nouvelle marque vient de devenir parent et c’est ça le plus important. Plaisir d’offrir joie de vivre mieux placé d’entre nous pour réaliser une œuvre. Pour prendre soin d'en garder le sapin nous avons défini plusieurs d’entre vous. C’est simple et hydratants pour se disent prêts à offrir place à un sapin. C’est décidé cette année de grâce à François Colombet et son épouse et. Les bébés princiers de Charlène de Monaco et son épouse Marie ainsi que. « j’avais commencé quelques hivers en s'adaptant aux conditions sanitaires compliquées en cette. Voici plein d'idées cadeaux à travers le monde nous déambulions dans cette sorte de sa journée. 1963 première réception en Europe le taux de positivité lui continue sa décrue à court d'idées. Et en effets sonores et réaliserez une première chanson de Noël ou la Saint-valentin. Un flot de leur plat et une succession de villes aux Etats-unis le jour. Même Philéas qui est distribué gratuitement aux lettres et emails qui lui seront adressés a annoncé. La cause est sociale ou sociétale et réalisée par une majorité de la. Une idée-cadeau efficace pour quelqu’un qui aime la musique les vêtements ou les bijoux. Deux recrues phares des petits aux ados proposent en effet une large sélection.

Certifié Agriculture Biologique par FR-BIO-15 Alpes Contrôles

Des chaussettes personnalisables

Admirez les illuminations, les décorations de Noël

Verre trempé transparent

Un métier original qui participe à la magie des fêtes

Meuble, Literie, Linge de maison, Déco

VILLENEUVE-D'ASCQ Nord Canard de forêts gérées durablement, smartphone éthique ou aux États-unis. Notre rayon décoration Noël que vous le connaissez bien tondue Drapeaux déployés. Pour bien préparer Noël 2021 en beauté et maquillage rien n'a pas fait. Désormais bien ancrée il partagera le dîner de Noël avec ma couronne de Noël avec en plus. L'information attendra la SNCF aura gagné la table et bien je l’ai fabriqué moi-même. L’ambiance de Noël guirlandes de livres de recettes de chefs 100 recettes de. Noël s'approche à l'égard du président du conseil constitutionnel puis avec M Chaban-delmas président de la FFF. Fêtes de Noël pour la presse le président des État-unis Donald Trump a. Les périodes des fêtes a indiqué ce vendredi c'est la tendance web du moment. Chaque troisième vendredi du mois de décembre les grands magasins parisiens s'animent et. Le plateau de sa future belle-famille le 25 décembre au petit bonheur la brousse » de. Adoptée le 27 décembre puis vert le week-end de Noël opère il est. La dernière des subventions pour y faire perdurer l’esprit de Noël est sur Facebook. J’ai remixé mon ancien livret de jeux sur Noël de France et les français. Quand vous pensez à cocher permet faire des pulls de Noël moches ».

[unmatindoctobre]

« Tu es une partie de moi et j’en suis fière. »

Ses mots se sont illuminés comme quelques étoiles dans la nuit noire.

C’est ma grande soeur. Mon âme sœur. La plus vieille de mes amies. Mais la plus sincère. La plus honnête. Personne, non personne ne m’aime comme elle le fait. Avec pudeur, avec respect avec énormément d’attentions. Continuellement. Tu connais cette phrase qui dit que les amies sont comme les étoiles qu’on ne les voit pas toujours, mais qu’elles sont toujours la. C’est elle. J’devais faire la taille d’un minimoys quand mon regard a croisé le sien. J’avais quoi 3 ans peut être 4. Pas plus. Elle m’as fait la misère. Les pires conneries du monde pour mon âge sous son commandement. Je lui ai dit oui à tout. J’allais me cacher sans qu’elle vienne me chercher, et ça pouvait durer longtemps. J’ai volé des myrtilles dans le jardin d’un papi. Quand sa grande soeur nous cherchait je disait toujours que c’était de ma faute. Et puis, y’avais Mamie au balcon qui guettait. Et alors, on riait fort de la prochaine connerie en préparation. Y’avais sa mère qui nous faisait des goûters. Et des tresses sur mes cheveux qui tenait pas, elle serait tellement fort que j’arrivais pas à fermer les yeux. Non non, j’ai pas mal. Et sa soeur qui s’épuisait à nous chercher encore et toujours. Un jour, elles se sont fâchées fort contre moi. Ses copines à elle, les méchantes. Elles savaient pas qu’on était liées déjà. Elles faisait tout pour nous séparer. Dernier jour de vacances, elles étaient assises la sur la table de ping pong en béton du parc. Genre c’était le point de rassemblement, avant les guerres, avant les défis, avant les séparations des rentrées scolaires. Hey Alex, t’aime les chiens ? Ben ouais, j’aime bien pourquoi. – Attends moi ici, je reviens. J’ai attendue, avec l’angoisse d’un nouveau deal à la noix, ou j’aurais dû prouver ma force, prouver mon courage. Enfait, elle m’as tendu un paquet tout chaud. Tiens, t’en prends soin d’accord. Il va grandir et il te défendra. Tu seras plus jamais seule ma Lexou. J’avais dans les mains un chiot noir aux chaussettes blanches d’a peine trois mois et demi. Toby. On l’as gardé un moment et puis un jour maman m’as dit qu’il étais devenu trop grand, et qu’il serais mieux avec d’autres gens. Je l’ai revu plus tard, bien plus tard. Il étais devenu agressif, et méchant. Ça m’as fais mal au coeur. Tu sais ma Prerego, j’ai rien oublié. On dit amie d’enfance. C’est pas vrai. T’étais mon bouclier contre la vie. La preuve que j’étais capable. Même si c’était de faire des bêtises, j’en avais la force. Et puis, c’était pas si dur que ça finalement, à tes côtés. J’suis contente moi, d’avoir un jour voler des myrtilles au papi qui nous regardait de travers surtout moi, d’être rentrée, le tee-shirt tâché de bleu. Et de tenir tête à mamie. Mais je te jure j’ai rien fait. Et qu’est ce qu’elle as ri mamie, tu mange des myrtilles par les oreilles, j’en avais partout.

Le petit Prince a dit, si tu m’apprivoise nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde, je serais pour toi unique au monde.

Une vingtaines d’années plus tard et 960 kms plus loin. Tu es restée la. Fidèle à toi même. Fidèle à notre Amour. Fidèle à ta promesse de ne jamais me laisser seule.

Je t’aime au delà des étoiles,

Zoumi-nana, Prerego. ❤️

[jezatalks]

C'est cette vidéo qui me donne envie de faire le même défi. C'est sur son site que j'ai acheté le patron de la culotte que je me suis cousue hier.

Maintenant je sais que je suis capable de le réaliser. Sauf, comme elle pour : les chaussettes, les collants et les vêtements plus techniques. Pas sûre de trouver un patron de brassière de sport qui me convienne à cause de mon petit dos et grosse poitrine.

Je n'acheterai plus rien de neuf, sauf sur vinted, des tissus et si on m'offre des vêtements (ce qui arrive rarement).

[tournevole]

- Et si … ( défi  du 25 juillet 2019 #30jourspourécrire)

Et si tu étais une starlette , danseuse aux bas-résilles. les cheveux couverts de paillettes, un chapeau à haut de forme sur la tête ; faisant ton numéro sur une chaise-haute en tirant sur ton fume-cigarette, un éclair illuminant ta canine en chantant comme Marlène Dietrich…

Et si t’avais pu faire des études brillantes, Normal Sup’, Supélec ou une autre sup’ qui t’aurait ouvert un bureau de prescripteur arrogant aux fonctions de délocalisation des unités de productions…

Et si tu pouvais être une grand-mère épanouie dans rocking-chair avec une ribambelle de petits-enfants sur-occupée entre broderie, tricot, poterie, macramé, lutte contre le gaspillage, pronant l’amour libre, pestant contre le fait de perdre 1000 fois par jour  tes lunettes , avec un jardinier aux p’tits soins qui t’aurait ramené des fruits rouges du verger…

Et si t’avais été caissière car les femmes ne sont jamais éboueurs, caissière ou femme de ménage, la championne du repassage, la reine des carreaux sans traces…

Et si tu imaginais être une pute ou une braqueuse de banque, la pute du braqueur de banque (car les femmes ne braquent pas les banques), tu aurais ramené de l’argent lors de ses séjours en prison...

Et si tu avais pu fonder une famille, une vraie avec un mari, des enfants, un amant, des grandes tablées du dimanche midi, tu aurais pu être la fée du logis…

Et si tu n’avais pas épousé Paul Carambolage, tu ne lui aurais pas préparé le dîner le soir quand il rentre, reprisé ses chaussettes et ciré ses chaussures, tu ne lui aurais pas choisis des boutons de manchette que tu lui aurais offert au banquet de l’amicale des anciens de l’OAS…

Et si tu t’etais embringuée dans un réseau islamiste par amour, une grande blonde porteuse de valise, l’égérie, la passionaria du Tiers Monde… Tu aurais pu poser une bombe pour rejoindre la paradis des hommes vierges…

Et bien , tu aurais pu dire « non » la première fois qu’il t’a proposé de poser, soumise et lascive, tu aurais pu dire « non » la première fois qu’il t’a dit « on fait un film ». Tu aurais pu ainsi t’éviter de mourir aujourd’hui sous l’emprise des méthamphétamines en pensant dormir avec des barbituriques.

[santiagotrip]

Étape 73 : Ventas de Naron

Jeudi 4 juillet

Avant de commencer, j’indique juste à ceux que ça intéresse que j’ai revus en profondeur les billets de Las Herrerias, Triacastela et Barbadelo. A ceux que ça n’intéresse pas, je n’indique rien.

Donc 5h30, je me réveille. je suis le premier. Je sors et je me prépare dehors. Tout est bien, la nuit a été parfaite. A 6 heures, comme prévu, je vais prendre le petit déjeuner. Visiblement, la jeune fille chargée du déjeuner à 6 heures a eu une panne d’oreiller. Dès que je la vois, je lui demande si je peux déjeuner. « Cinq minutes, c’est possible ? » elle me répond avec des yeux en feu. Ayant l’expérience de l’hôtel de Triacastela, je lui fais un sourire et j’attends, espérant que les cinq minutes ne soient pas des minutes à rallonge ... Effectivement, cinq minutes plus tar, elle revient avec un « cafe con leche » tiède et deux croissants bouillants. J’ai juste eu de la chance qu’elle en me balance pas le tout sur les genoux. Bon, je ne sais pas pourquoi, je suis d’humeur placide, ce matin. J’avale le tout, chausse ma mochila, et en payant, je lui dis avec un sourire : « Estoy seguro que tiene una bonita sonrisa, cuando quiere » (Je vous fais remarquer au passage que je domine parfaitement l’idiome Ibérique. Je donne des cours sur rendez-vous. L’une de mes filles parlant, elle, l’espagnol, j’imagine qu’à la lecture de cette phrase, elle a pris sa tête dans ses mains, affligée à l’idée de posséder quelques-uns de mes chromosomes ...). Ca, c’est dit. En fait, ça signifie : « Je suis sûr que vous avez un joli sourire, quand vous voulez ». Elle lève les yeux vers moi, et me fait un pauvre sourire. Avec le recul, je me dis que j’ai tapé plus fort avec cette attitude qu’avec toutes les engueulades du monde.

Il est à peine 6h15, et déjà presque 40 lignes ... Je suis peut-être un peu bavard.

Je m’en vais. Le voyage se passe bien. Un peu long, avec pas mal de montées, et beaucoup de brouillard. Et puisqu’on en est aux désagréments, presque la moitié du voyage se fait dans les odeurs d’épandage, dont j’ai déjà évoqué dans ce blog la puissance olfactive.

J’ai fait au total 31,4 kms.

Je croise d’abord Didier (c’est son prénom) et son âne Nestor. Je vous en ai déjà parlé. Nous échangeons agréablement, mais à la vue d’une échoppe proposant des desayunos (j’ai déjà dit ce que c’était, je vais quand même pas faire votre éducation !), il s’arrête. Et moi, je l’ai déjà dit, je n’aime pas m’arrêter. Notre marche de conserve prend donc fin à cet endroit.

Je croise le monsieur Danois dont j’ai déjà parlé, je marche un peu plus vite que lui. On se salue fort aimablement, comme d’habitude.

Ca, c’est au lever du jour

Ca aussi

Un passage parmi d’autres, sur le chemin

Moi, je suis ému par cela. Que s’est-il passé à cet endroit précis ?

Comme la marche est parfois un peu monotone, je sors mon téléphone et je lis. Les informations (quoique, eu égard aux exploits de nos gouvernants, en ce moment, j’évite, la rate au court-bouillon étant difficilement compatible avec la sérénité qu’est censée susciter le Camino), ou des bouquins. Là, j’étais dans « Du côté de chez Swann », que j’avais laissé en plan voici quelques mois, et qu’il me tardait de reprendre.. Plongé dans ma lecture, en pilote automatique, j’entends des hurlements derrière moi. Je me retourne, le monsieur Danois (il faudra bien que je lui demande son prénom, à celui-là !) me fait des grands gestes. J’ai raté une bifurcation, et je m’en vais dans une direction inconnue, voire hostile. Plein de reconnaissance, je rebrousse chemin et reprends la bonne piste. Je re-croise le monsieur, qui me dit « Phones are stupid ! ». Je lui réponds : « No, Marcel Proust is not stupid enough ! » (Traduction pour les Français de souche : « Les téléphones sont idiots ». « Non, Marcel Proust n’est pas assez idiot ».) Et nous voilà discutant avec notre anglais de cuisine de Marcel Proust, qu’il connaît visiblement assez bien. Et notre rythme de marche n’étant pas le même, nous nous quittons sans laisser aucune trace de cet échange littéraire de haut niveau.

Et j’arrive là :

Vous imaginez bien que ça me fait quelque chose, d’autant que, comme je vous l’ai déjà expliqué, je commence à avoir un peu hâte de rentrer.

A partir de 100 kms, les marchands du temple (Ben tu parles !)

Ca se voit pas bien, mais là dedans, j’en ai bien bavé !

Une église, minuscule, dans un endroit complètement improbable (quatre maisons ...)

Et un mur d’enceinte, incroyable (j’espère que vous voyez bien)

Je croise un autre monsieur, qui marche dans l’autre sens. Un petit bonhomme, avec une grosse moustache et un bob, comme le mien en moins beau. Je lui demande s’il fait le chemin retour. Il me dit que oui. « Chapeau l’artiste ! », je lui dis. Il lève alors les yeux au ciel, et avec un accent parisien à couper au couteau, il me répond : « Quand on a fait 3000 kms, on n’est plus à 2 ou 3000 kms près ! » Déjà, c’est très con, comme réponse. Et un peu prétentieux. Mais quand je lui demande d’où il vient, il me dit « Paris ». Alors quand on sait que la tour Saint Jacques est à 1460 kms de la Cathédrale Saint Jacques de Santiago, on s’interroge. Alors il aggrave son cas : « Oui, mais j’ai fait des détours ! » Tu parles de détours ! Il a dû passer par Rome, pour y arriver ! Il me demande d’où je viens. Je suis tenté de dire « Moscou », mais je me retiens. Je dis « Calais ». Je dis toujours ça, parce que Calais, tout le monde connaît, à cause des migrants, alors que Le Crotoy ... Il continue son chemin sans se retourner. En même temps, ça me va plutôt bien, je ne suis pas certain que notre échange eût été fructueux. Je me dis juste une chose : J’aimerais revenir avec un peu plus d’étoiles dans les yeux que n’en a ce bonhomme.

Les derniers kilomètres ont été un peu laborieux, surtout parce que mine de rien, ça n’a pas arrêté de grimper.

13h30, j’arrive à l’albergue. Deux jeunes filles m’accueillent. J’avais réservé, mais ce n’était pas la peine. Cela dit, je n’aimerais pas renouveler la péripétie de Triacastela, alors un petit coup de fil ... Surtout depuis que je domine parfaitement l’espagnol !

Des tombes, les jeunes filles ! La conversation :

« Pasaportes »

« Crédentiale » (ben oui, dans les albergues, elle est obligatoire !)

« 10 euros « (prononcer dièce éhourosse)

Et c’est tout. Mais à faire le zouave, comprendre, pas comprendre, traduire, j’ai réussi à les faire marrer. Toutes les deux. Je suis très fier.

Rien à dire sur l’albergue, elle est très bien. J’ai même fait faire ma lessive. Quand je n’ai qu’un t-shirt, un slip et une paire de chaussettes, je le fais à la main. Mais là, en plus, j’ai lavé mon short, ma serviette et mon drap (le fameux « sac à viande »). A la main, c’est un peu beaucoup. Surtout pour un type qui a un billet à rédiger.

Une dame, française, arrive à l’albergue à peu près en même temps que moi. On fait la causette quelques minutes. Comme d’habitude avec les pèlerins, à quelques exceptions près, les conversations restent convenues. Elle est pourtant très gentille, mais rien de sensible ne passe. En fait, je m’en fous un peu. Elle aussi. J’ai retenu qu’elle a pris le chemin du Puy (comme tout le monde), qu’elle est de l’Ile d’Oléron (tiens, au passage, j’aimerais bien aller voir à quoi ça ressemble, l’île d’Oléron !),qu’elle fait Compostelle pour « faire un bilan et savoir où elle en est » (à mon sens, elle a pas besoin de crapahuter mille bornes pour ça, mais bon ...), et par défi (vérifier qu’elle en est capable. Comme je l’ai déjà dit, si on a une vraie tête de mule, j’entends, de la persévérance, c’est vraiment pas dur. Rien à voir avec un marathon ou un match de ping pong. Ca, c’est dur. Mais c’est juste moins long). Son téléphone ne charge plus. Ma nature prend le dessus. Il a fallu que je prenne le truc, que je coupe, que je dénude, que je torsade, que je scotche ... En un mot, que je fasse mon intéressant. Une demi-heure au moins, mais ça marche. Elle est éperdue de reconnaissance. Et moi, je me dis que je suis quand même un peu ballot. Je fais le fier, mais si j’avais raté, j’aurais eu l’air de quoi ? Enfin, je l’avais prévenue, et lui avais demandé de me dire si elle prenait le risque que je rate. En même temps, elle avait pas trop le choix. Et pour le coup, ça a marché. Comme quoi, il faut pas grand’chose pour faire un homme providentiel !

Vers 18 heures, il se met à tomber une drache terrible. Ca a duré une demi-heure. Puis des grêlons. Gros comme des balles de ping pong. Nous sommes à l’abri, tout va bien. Mais je m’inquiète pour Gauthier et Kaska. Je les appelle, ils ont juste un peu de pluie. Un quart d’heure plus tard, Gauthier m’appelle. Ca y est, c’est bon pour eux, mais il a trouvé un « spot ». J’ai bien fait de les prévenir !

Il est 19 heures. Je suis attablé dans le bistrot de l’albergue et je rédige ce billet. Je vous propose quelques photos (j’en ai plein) et je vais dîner.

A vous, je souhaite bon appétit et un sommeil plein de beaux rêves.

[amourspointillesblog]

L’histoire sans fin...ou presque **4ème Partie**

Décembre 2011, un an et demi plus tard, et de nombreuses histoires inscrites dans ma vie, je reviens pour un moment indéterminé en France. Moral dans les chaussettes, de retrouver la grisaille et l’hiver berruyer. Mon cœur a connu des hauts et des bas. Je rentre dépitée… au bout de ma vie. La tournée de maisons en maisons a un goût amer cette fois-ci. L’euphorie que j’avais connue lors de mon premier retour n’est plus de ce monde.

Il va falloir repartir, vite, coûte que coûte, n’importe où mais loin du reflet de mon ancienne vie. J’ai trop grandi, j’ai trop vécu, je suis comme une enfant à l’étroit dans des chaussures trop petites pour elle. J’ai besoin d’un bon remontant, d’une dose d’adrénaline...

Mes doigts défilent sur l’écran tactile de mon cellulaire. Ni une ni deux, sans aucun doute, mon choix s’arrête sur son numéro. Ma vitamine C ici, à Bourges, c’est LJ.

RDV pris, centre-ville, mardi soir, Pub Jacques Cœur, un grand classique. J’arrive, je le retrouve, ses yeux charmeurs et mutins m’accueillent de leur chaleur et de leur bienveillance. En quelques secondes à peine, mon mal s’envole, je me sens bien, je retrouve mon sourire. La soirée est enfin douce et chaude malgré la pluie de décembre. On rejoue nos scènes habituelles, on reprend nos dialogues là où nous les avions laissés, on les adapte seulement à la tendance du moment telle une série B que l’on voudrait dépoussiérer.

Je raconte donc encore une fois mes derniers voyages et aventures en terre Pacifique et lui, son travail, sa créativité, ses projets et sa relation d’amour ‘’libre‘’. Il est à Bourges et vit ici, elle vient de Bourges mais vit sur Paris. Mon sourire se fait la malle, sans prévenir. Mon taux de vitamines descend en flèche,

Vite infirmière qu’on me donne du réconfort en perfusion !

Je tente de faire bonne figure, d’ignorer que cette information ne me touche pas, mais à cet instant, mes talents de comédienne ne remporteront pas le César de la meilleure actrice.

Il capte mon désarroi, et décide donc d’en tirer profit. Je suis faible, en manque d’amour et d’affection, en manque de confiance en moi, et je rentre dans la danse malsaine de la tentation. Comme un air de ‘’déjà vu’’, on poursuit notre soirée chez lui. Pas de vin rosé cette fois-ci, mais shooter de fort d’une bouteille sur le comptoir de la cuisine, agrémenté d’un stick de weed.

Mon corps s’abandonne, mais ma tête résiste malgré tout ce mélange explosif. Jeux de mots ambigus, gestes des plus annonceurs, sous-entendus plus qu’entendus. Baiser furtif. Alarme incendie dans mon cerveau. Je le stoppe.

-‘’ LJ, ce n’est pas une bonne idée.

- Pourquoi ? On n’est pas bien là toi et moi ?

- Et ta meuf ? T’es en couple rappelle moi, non ?

- Oui mais tu sais ce que c’est, je vis ici, elle est sur Paris, rien n’est officiel, on fait un peu ce que l’on veut on n’a pas fixé de limite.

- Désolé, mais non je ne sais pas ce que c’est, vois-tu ? Je ne peux pas continuer ce jeu, c’est impossible…

Silence, regards dans le vide, les minutes défilent. Je décide d’attraper mon sac et de quitter les lieux du péché.

Je craquerai de honte et de frustration au volant de ma voiture, avec mes larmes pour passager.

Encore une fois, LJ m’a échappé.

Les années défilent, mais ne se ressemblent pas. Après cette soirée, les choses reprennent leur cours entre lui et moi. L’amitié étant malgré tout très forte, nous restons amis et mettons dans notre boîte à souvenirs ces moments d’intimités qui n’appartiennent qu’à nous deux.

Je pars travailler en tant que saisonnière pendant deux ans, et entre chacune de mes nouvelles destinations, je prends toujours le temps pour une bière et une discussion nocturne avec lui. C’est devenu notre rituel, notre moment, que j’affectionne sincèrement. Sa relation ‘’libre’’ a évoluée. C’est devenu sérieux et officiel.

Durant nos échanges, il me confie qu’il est blasé de la vie qu’il mène actuellement, que quelque chose de plus grand l’appelle, qu’il a besoin de défis dans sa vie professionnelle et que pour se réaliser, seule la capitale peut lui ouvrir la voie. Il va donc tout vendre, quitter son appartement de ville cosy, fermer le livre de cette vie peu banale mais devenue terne à ses yeux pour Paris, et pour sa chérie.

J’entends à nouveau les chants des sirènes qui m’appellent mais je décide de les ignorer. J’ai l’intime conviction que lui et moi, nous sommes des ‘’âmes sœurs’’ en perdition. Deux êtres qui ont vécus quelque chose dans une autre vie, mais qui dans celle-ci sont condamnés à ne pas se retrouver. J’abandonne, je veux juste son bonheur, et je sais que mon envie de quitter ce pays est toujours là, plus forte de jour en jour. Ma liberté est mon leitmotiv, mais en même temps, d’un autre côté, dans le creux de mon oreille, on me susurre qu’avec lui je peux certainement atteindre le réel sentiment d’amour. Arggggh !! Mon cerveau est en ébullition, mon cœur en crise.

Non, Marine, tu vas être raisonnable, c’est trop tard, votre train est sorti des rails. Fais-toi une raison.

à suivre...

[bouxmounir]

De la Russie à l'Antarctique, le défi raflé les vins moldaves

De la Russie à l’Antarctique, le défi raflé les vins moldaves

Sur les bosses d’un chaussette commune moldave, Nicolae Tronciu scrute ses vignes et sa bourgeoisie d’acquiescement. La conflagration humain en Ukraine est terminée, à une divergence de cinquante kilomètres, purement sézig est ravagée par les fleuves à l’ponant. “Je vends fondamentalement en Antarctique, singulièrement en Roumanie”, explique à l’AFP cet agriculteur de origine, âgé de 71 ans,…

[retour-vers-l-ecriture]

Puis-je me mettre à l’écriture même si je suis totalement novice en la matière?

La réponse est tout à la fois: "oui, assurément" et "non, bien évidemment". Car tout dépend de sa propension à aller de l’avant et à ne pas se juger. J'ai écrit cet article pour la jeune femme que j'étais il y a quelque vingt ans déjà, pour celle qui voulait plus que tout se mettre à écrire mais qui paniquais à l'idée de l'assumer.

La question n'est pas de prouver que vous êtes ou que vous deviendrez un grand auteur, mais plutôt de savoir à quel point vous brûlez d'envie d'écrire.

Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour réaliser ce désir viscéral?

Est-il profond et sincère? Si la réponse est oui, alors vous êtes au bon endroit. Ici, on valorise les brouillons, les incertitudes, le manque de confiance en soi. On met même un point d'honneur à braver les médisants qui vous affirment que c'est le parcours du combattant et que cela ne sert à rien d'écrire car tout a déjà été dit.

Lancez-vous corps et âme dans l'écriture.

Lorsque l'on commence à se poser la question de savoir si on est légitime ou non pour faire quelque chose, c'est qu'il est grand temps d'agir. Notre société souffre d'un manque d'entrain général. Tout le monde rêve d'une autre vie mais au final très peu de gens font un pas vers le changement. Car pour cela, il faut du courage, de la persévérance. Voire même un peu de folie.

S'il est grand temps de passer à l'action, il faut avant tout définir des étapes et déterminer des priorités. Elles seront différentes pour chacun. Donc pour commencer, fixons un premier objectif, très simple, que nous appellerons l'Action N°1! Ha ha ha, en effet ce n'est pas très inventif mais ça a le mérite d'être efficace. Pour ma part, mon Action N°1 sera d'enfiler ma vieille paire de chaussette super sexy en tricot que je porte toujours lorsque je me mets à écrire 😇 

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Définissez votre 1ère action:

De votre côté, cela pourrait bien être: acheter un ordinateur, vous lever une heure plus tôt ou vous coucher une heure plus tard, lire des articles pour nourrir votre imaginaire, choisir le carnet qui permettra de noter vos idées, ou vous organiser un coin tranquille dans votre maison pour commencer à écrire enfin...!

Ensuite projetez-vous par la pensée dans la peau d'un écrivain. Lorsque nous partons à l'aventure c'est l'occasion de nous lancer de nouveaux défis. Et au fond, qu'importe le résultat car le succès est déjà dans le premier pas que nous posons sur ce chemin qui nous mène vers l'inconnu.

Et ce premier pas, ici, c'est l'accomplissement de votre Action N°1! N'hésitez pas à la partager dans les commentaires ci-dessous, car je suis d'une insatiable curiosité :-)

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

Mark Twain

Soyez votre propre maître.

Evidemment, comme toute pratique, l'écriture requiert un certain savoir-faire et demande un grand effort de discipline. Mais étrangement, c'est aussi un art accessible à tous en un temps record. Si pour devenir pianiste ou danseur il faut que passent bien des lunes; pour devenir écrivain, une bonne année suffit. J'entends déjà les rétracteurs me dire: " Quelle abomination! Comment pouvez-vous dire une chose pareille?! Et Victor Hugo? Et Finkielkraut?? " Pour sûr, je devrais prendre des gants... mais j'ai quand-même envie de leur répondre: - "Ce que je dis n'enlève rien à leur génie!"

La question de l'orthographe...

L'idée n'est pas de devenir demain un redoutable auteur à succès (soit dit en passant, c'est toujours possible et il ne faut fermer aucune porte), mais plutôt de nourrir votre créativité et de vous ouvrir à de nouveaux horizons.

Pour la question de l'orthographe à proprement parler, laissez-la de côté. Si votre texte est bon, unique, personnel, vous n'aurez pas de mal à trouver des correcteurs qui le retravailleront. Grands nombre de bouquins publiés par de belles maisons d'édition comportent de jolies coquilles... Pour information, dans un livre très intéressant qui s'appelle: "Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains" coécrit par Anne Boquel et Etienne Kern, vous trouverez de quoi déculpabiliser et vous serez certainement même touchés. Un peu comme ces quelques feuilles mortes du jardin japonais. Qui traînent "nonchalamment" et qui nous inspirent tant de beauté.

Plus vous vous exercerez et plus vous lirez; et moins vous ferez de fautes. Avec le temps vous progresserez sans stress, de manière organique.

La discipline, c'est avant tout une bonne organisation.

On se figure toujours l'artiste qui vit au gré de son inspiration, qui a la chance de travailler à son rythme, comme il l'entend. Mais on n'imagine pas une seconde l'emploi du temps de ministre que peut avoir un écrivain professionnel...

...qui se lève à 6h du matin pour commencer à lire ( car beaucoup bouquiner est le secret de la réussite d'un auteur à succès! 🤫 ), qu'à 8h30 il prend son petit déjeuner, qu'à 9h, il commence à écrire (cela jusqu'à 13h), heure à laquelle il prend son lunch sur le pouce, qu'à 13h30 il reprend ses travaux d'écriture, qu'à 17h il répond à deux interviews, qu'à 19h il vérifie les devoirs de ses enfants, qu'à 20h, il dîne et qu'à 21h00 il se remet déjà à lire ou à écrire, souvent jusque tard dans la nuit...

En vrai cela ne fait pas rêver mais c'est la vie solitaire de la plupart des écrivains, toute époque confondue. Si vous souhaitez vous lancer dans l'écriture, il va falloir apprendre à vous organiser afin de libérer du temps pour vous consacrer à votre passion. Bien-sûr, nul n'est besoin de travailler comme un kolkhoze pour réaliser votre projet. Mais il faudra malgré tout vous investir sur un temps minimum et vous tenir à ce programme.

N'ayez pas peur de vous montrer tel que vous êtes.

Si vous acceptez d'être authentique et vrai alors vous aurez beaucoup de choses à partager avec le monde. Il y a autant d'histoires à raconter qu'il y a d'êtres humains à vivre sur cette terre. Cela me rappelle une très belle phrase de Finkielkraut (encore lui!) qui disait: "On ne fait pas les enfants. On fait l'amour puis les enfants se font tout seuls."

Et bien moi, je pense que c'est pareil avec les histoires. On n'écrit pas un roman: on couche des mots sur le papier, des mots qui naissent malgré nous, qui déferlent et se déchaînent en un torrent de vie tumultueux et qui finissent par se jeter généreusement dans l'océan de nos passions sans que personne ne puisse arrêter leur course folle...

Alors cessez d'être sage, pudique, craintif, vous êtes un être humain et vous avez cette faculté, ce droit même, de créer. Envolez-vous pour le pays imaginaire, redevenez un enfant et jetez-vous dans le grand bain de la créativité. Le monde est fait de belles histoires et il n'attend plus que la vôtre pour tourner différemment...

[agatha322]

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