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#d’inflation et déficit budgétaire
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Perspectives économiques en Afrique centrale 2023 : l’Afrique Centrale a enregistré la meilleure performance économique en termes de croissance, d’inflation et déficit budgétaire, en 2022 par rapport aux autres régions d’Afrique
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aurevoirmonty · 2 years
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Pour l’économiste Philippe Herlin, les mesures envisagées par le gouvernement pour soutenir le pouvoir d’achat risquent de faire « exploser le déficit budgétaire » et d’entretenir l’inflation. « Plus il y a d’inflation, plus on donne des aides, plus il y a de déficits, plus on fait tourner la planche à billets pour financer ces déficits publics. C’est sans fin, et ça peut se terminer par de l’hyperinflation, c’est extrêmement dangereux. »
"https://www.breizh-info.com/2022/07/24/193302/philippe-herlin-les-penuries-arrivent-interview/"
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seneweb · 4 years
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Assemblée nationale : les députés adoptent la LFR 2020 qui s’établit à environ 27 mille milliards GNF – Guinée Matin
L’Assemblée nationale guinéenne, réunie en séance plénière ce mardi, 24 novembre 2020, a adopté le volet dépenses et le rapport final de la loi de finances rectificative 2020. Ce sont au total, 99 députés sur les 114 inscrits qui ont pris part à ce travail qui a enregistré la présence du ministre du budget Ismaël Dioubaté, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses journalistes.
Selon le rapporteur général de la commission économique, financière, plan et coopération, Aboubacar Adama Sylla, les recettes et les dépenses sont équilibrées au compte de la Loi de finances rectificative 2020, à 26 mille 829 milliards 327 millions 87 mille 855 francs guinéens.
Les recettes révisées sont estimées à 21 mille 364 milliards 139 millions 24 mille 737 GNF, un montant qui a connu une baisse de plus de 334 milliards de francs guinéens. Les dépenses révisées se chiffrent à 26 mille 829 milliards 33 millions contre une enveloppe projetée de 26 mille 730 milliards 72 millions, soit une augmentation de 98 milliards 61 millions de francs guinéens. Le déficit de la LFR 2020 est chiffré à 5 mille 465 milliards 188 millions 63 mille 405 francs guinéens.
Ainsi donc, et vu les contraintes économiques imposées par la pandémie du coronavirus, les députés ont autorisé le gouvernement à combler ce déficit par la contraction des emprunts pour 6 919 582 149 675 GNF ; le recouvrement des créances sur les entreprises et autres redevables pour 224 605 913 444 GNF et la procédure au remboursement du capital des emprunts pour 1 679 000 000 000 GNF, dont 913 000 000 000 en emprunts intérieurs et 766 000 000 000 en emprunts extérieurs.
Pour la réalisation de ces objectifs, des mesures nouvelles ont été initiées notamment :
l’ouverture d’un Budget d’Affectation Spéciale (BAS) dénommé Fonds Commun de l’Éducation pour 35 379 300 000 GNF sur financement de l’Agence Française de Développement (AFD) et de l’UNICEF (Art 6 et 7) ;
l’accompagnement fiscal des entreprises dans le cadre de la mise en œuvre du plan de riposte économique à la crise sanitaire du coronavirus (Art 8 à 14) ;
la réduction du taux de la taxe  sur les assurances (Art 15) ;
la déductibilité des primes d’assurance-vie (Art 16) ;
la réduction à 0% de la taxe  sur l’importation des matières premières de l’industrie (Art  17);
la suspension au titre de l’exercice 2020 de l’application du tarif de la taxe sur les boissons alcoolisées produites en Guinée (Art 18).
Les projections budgétaires révisées, tant au niveau des recettes, des dépenses ainsi que le financement du solde, sont bâties sur :
Un taux de croissance économique de 5,2% du PIB contre 6,3% dans la LFI ;
Un taux d’inflation moyen de 9,7% contre 8,3% en LFI ;
Un taux de pression fiscale de 12,70% contre 13,50% en LFI.
Au terme des débats, les responsables des groupes parlementaires ont pris la parole pour réitérer les observations et les recommandations des députés avant d’insister sur la nécessité de préserver la cohérence des objectifs économiques poursuivis et définis par le plan national du développement économique et social, (PNDES).
A partir de demain, mercredi 25 novembre jusqu’au 30 décembre 2020, les députés vont se consacrer à l’examen du projet de Loi de finances initiale 2021. Sa présentation sera faite ce mercredi, à 10 heures, par les ministres responsables du pool économique et le Gouverneur de la Banque centrale.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
Tél : 628 08 98 45
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Commentaires
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nteetime · 5 years
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it’s the Dinar, stupid!
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Le cours du dinar a toujours été fixé politiquement et non pas commercialement. Cela a toujours fait partie de notre "orthodoxie économique", même si ce n’est pas orthodoxe du point de vue d’un économiste liberal. Et l'erreur fatale de ce gouvernement de la #gabéji a été de vouloir changer abruptement cela en Avril 2017, déséquilibrant totalement notre économie. 
Si on veut avoir une analogie : notre économie est depuis des décennies une table bancale, avec des cales sous chaque pied pour la maintenir horizontale. En 2017, on a brusquement retiré une cale (celle du cours du dinar), faisant pencher la table et déséquilibrant tout ce qui se trouvait dessus : Inflation, déficit budgétaire, déficit commercial, effondrement du BIP comparatif, etc, etc ...
Entretemps, cette très grave erreur qu’on ne peut qu’expliquer qu’avec du dilettantisme politique, a été corrigée et nous sommes revenu à un cours “politique” du dinar* qui s’est stabilisé à 3,4 € (contre 2,4€ en mars 2017).
Mais le mal est fait et la conséquence directe de ce désequilibrage économique a été l’aggravation de la situation sociale des tunisiens. Et comme celui qui engendre l’inflation ne récolte que la gréve, notre pays pays connait actuellement une deuxième vague d’inflation car logiquement, les salariés demandent des augmentations pour compenser l’inflation liée à la dérive du dinar (passage d’une inflation d’environ 4% à presque 8%). Et c’est une chaine qui n’est pas prête de se terminer, car dés qu’on donne une augmentation à un groupe, les autres demandent automatiquement la même chose. Il est donc fort improbable que le taux d’inflation ne retombe au dessous du taux de 2016 avant 2021.
Ceci, sans compter sur toutes les autres conséquences negatives dont on ne peut pas évaluer l’aspect, car le déficit budgétaire qui a aussi explosé va obliger l’état à réduire encore plus ses investissements dans les services publics, la santé, l’éducation, le transport etc. Et on a vu les dégâts mortels que cela cause, touchant principalement les classes les plus défavorisées et dépendantes du service public. 
La facture des pots cassés par la #gabéji va donc continuer à s’accroitre ...
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salimsellami · 7 years
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LES PLAIDEURS QUÉRULENTS DE LA DICTATURE ET LES DÉLIRES DES REVENDICATEURS STÉRILES DU 102. – RipouxBliqueDesCumulardsVentrusGrosQ                             Avant d’expédier le président parrain, d’el Mouradia à El Alia,,l’oligarchie et son véritable parrain en activité depuis 2013, ont requit le savoir faire de l’alchimiste du mensonge,de la fraude et de l’illusionnisme pour prolonger la vie de ce régime toxique,en fin de cycle.L’exécuteur des plus basses et ignobles besognes,revenu sans être jamais parti, se voit confier la mission de démultiplier l’argent comme avait fait le prophète Jésus avec le pain qu’il distribuait aux apôtres créant ainsi un miracle pour apaiser les morsures de leur faim qui malheureusement s’approche à grands pas de notre pays et que nous ne pourrons éviter.Malgré 850 milliards de dollars encaissés et dilapidés en 16 ans, la régence des janissaires a réussi à catapulter notre pays dans le carré d’AS des pays les plus corrompus ,les moins bien gérés du monde avec un déficit budgétaire abyssal.Ainsi nous sommes dans le peloton de tête avec l’Irak,l’Arabie saoudite et le Venezuela dont nous rejoindrons bientôt les 700% d’inflation.
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dakaractu · 5 years
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QUI A OSE PARLER DE 3eme MANDAT ?
Jusqu’ici, je m’étais résolu de n’en piper un mot, car agité le plus souvent, par une opposition en mal d’inspiration, qui ne s’est pas encore remise de sa déroute du 19 Février 2020 passé.   L’invocation du 3eme mandat par le camp présidentiel, apparait à nos yeux nous citoyens, nous inconditionnels gratuits du Président Macky, comme une insulte à notre intelligence d’abord, à notre engagement sans faille auprès de ce dernier.   Ceci est encore plus grave, quand c’est posé par un homme comme Monsieur Mbaye NDIAYE, vu son accointance politique avec l’homme, et de par sa position dans l’appareil d’état.   Vous n’avez pas besoin d’installer ce débat puéril qui ne profite en rien le Sénégal, soulevé uniquement pour assouvir vos intentions pernicieuses, voire coupables.   Cette réaction renseigne à suffisance l’état d’esprit opportuniste et profiteur de son auteur, tel une sangsue sur sa proie dodue, qui ne saurait la quitter avant d’avoir bu son sang jusqu’au dernier millilitre.   Vous ne pouvez pas ternir le bilan reluisant du Président, avec vos aspirations fétides, mues par des intérêts personnels Mr Ndiaye. Qu’on se le tienne pour dit !!!!   Macky SALL est déjà rentré par la GRANDE PORTE dans l’histoire géopolitique de ce pays, vous ne pouvez pas l’en faire sortir par la petite. Rien à faire !!!!   Il est l’artisan du progrès économico-social de cette nation, malgré les délires journaliers d’une opposition mécanique, censurant chez elle toute objectivité, la plongeant dans une négativité qui frise la paranoïa.   Je ne me lasserai jamais de vous ressasser, que les critères macroéconomiques qui mesurent les performances économiques d’un pays sont les mêmes partout dans le monde, y compris le Sénégal.   C’est : le déficit budgétaire ; le taux de croissance ; le taux d’inflation ; le déficit de la balance commerciale.   Interrogez ces chiffres en ce jour de Février 2020 avec comme période de référence 2012. La réponse va de soi, des bonds remarquables à tous les niveaux. Des prouesses qui relèvent de l’utopie, ne sauraient être entamées par des calculs opportunistes dignes de la volaille en quête de pitance.   Le Président Macky SALL est notre CHE GUEVARA, notre LECH WALESA, qui a su révolutionné positivement notre quotidien, qui nous a rendu notre fierté Sénégalaise. C’est lui qui a fait jaillir ce début de lumière qui commençe à briller sur notre tissu économique, notre diplomatie, bref sur l’avenir promettant de notre pays.   www.dakaractu.com http://j.mp/2VresFC
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frtodaynews · 6 years
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Pour autant, il n'est pas question d'en profiter pour dépenser plus, a tempéré Agnès Buzyn, ministre de la Santé…
L'Assurance maladie est l'une des cinq branches de la Sécurité sociale. — PHILIPPE HUGUEN / AFP
La Sécu a bénéficié d’un effet d’aubaine. Profitant d’une croissance meilleure que prévue, la Sécurité sociale sera « quasiment à l’équilibre » cette année, avec un déficit au plus bas depuis 2001.
Après un déficit de 5,1 milliards d’euros en 2017, son solde sera « en nette amélioration » à moins de 300 millions en 2018, selon le rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale publié mardi. Un montant nettement inférieur aux 2,2 milliards d’euros inscrits dans le budget fin 2017, grâce au rebond inattendu de l’économie française.
La réalité ayant dépassé les pronostics de Bercy, l’exécutif a revu à la hausse en avril ses prévisions de croissance, d’inflation et d’emploi. Conséquence mathématique, la Sécu devrait récupérer 2,8 milliards d’euros supplémentaires en cotisations, impôts, taxes et autres prélèvements. Un gain providentiel qui effacera le dérapage de 700 millions des dépenses de prestations sociales.
Trois branches en bonne santé financière
Malgré une « incertitude » fiscale qui pourrait porter le déficit à 900 millions d’euros en fin d’année, 2018 sera le meilleur millésime depuis 2001. Symbole de ce rétablissement financier, le régime général affichera son premier excédent depuis 17 ans. Trois branches seront bénéficiaires (vieillesse, famille, accidents du travail), le déficit de l’Assurance maladie va être divisé par dix, à moins de 500 millions d’euros. La Commission des comptes table sur un résultat positif de 2,5 milliards.
En revanche, le Fonds de solidarité vieillesse (FSV), qui finance notamment le minimum vieillesse pour les retraités pauvres, ne réduira que « légèrement » son déficit, à 2,8 milliards d’euros. L’amélioration des comptes devrait se confirmer après 2018 : 3,3 milliards d’euros d’excédents prévus en 2019 et 7,7 milliards en 2020.
La Sécu n’échappera pas à la réforme
Pour le gouvernement, pas question d’en profiter pour augmenter les prestations sociales. « Cela ne veut pas dire qu’on utilise cet argent de la croissance pour redistribuer sans objectif », a tempéré Agnès Buzyn, ministre de la Santé ce mercredi sur RTL. « Si la croissance diminue un peu nous risquons d’avoir à nouveau ce trou qui se creuse », a-t-elle prévenu.
Pour éviter de nouveaux dérapages budgétaires, « nous avons besoin de travailler à des réformes structurelles qui font que les dépenses s’accélèrent moins vite que ce n’est le cas aujourd’hui », a-t-elle ajouté.
20minutes Economie
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j2bestblog · 7 years
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Haïti enregistre le taux d'inflation le plus élevé dans la région
Haïti enregistre le taux d’inflation le plus élevé dans la région
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“ Estimation de l’impact du financement du déficit budgétaire sur l’inflation”, un des thèmes traités dans le troisième numéro du Cahier de recherche de la Banque de la République d’Haïti (BRH), a été au cœur du débat, ce matin, au Centre de convention et de documentation, dans le cadre du Mercredi des réflexions de la Banque interaméricaine de développement (BID).
Avant de lancer le…
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smanyach · 7 years
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Cet audit des finances publiques de la Cour des comptes vient à point nommé pour justifier le changement de politique du gouvernement. Une grande partie des promesses sont oubliées au nom de la discipline budgétaire. Pourquoi ? L’argument du « dérapage » est commode. En réalité, Édouard Philippe savait pertinemment que l’objectif du gouvernement était trop ambitieux, il l’a dit à de nombreuses reprises. Pourquoi, alors, avoir accepté de rallier le président de la République et son programme sans prendre en compte cette donnée qu’il connaissait ? Pourquoi s’étonner aujourd’hui de ce « dérapage » qui souligne en creux bien davantage l’insincérité du programme présidentiel que celle de la loi de finances ? De surcroît, il est étonnant que l’ancien ministre de l’économie de François Hollande, ayant participé à la préparation de ce budget, puisse se déclarer surpris de son manque de sincérité. D’autant qu’une grande partie du « dérapage » relève de la recapitalisation d’Areva (dont le coût ne sera d’ailleurs pas forcément intégré au calcul du déficit par la Commission européenne) qui ne peut être ignorée d’Emmanuel Macron, qui a largement géré ce dossier. En réalité, on assiste bien à un comportement habituel dans la politique française : celui d’utiliser une « fausse surprise » pour solder ses engagements politiques. Ici, cependant, l’affaire n’est pas sans risque. Mener à marche forcée la consolidation budgétaire au moment où l’on se lance dans une politique ambitieuse de réformes du marché du travail comporte, comme le souligne Éric Dor, directeur des études économiques de l’IESEG à Lille, « des risques ». « Mener des politiques de flexibilisation qui pourraient, de l’avis de tous les économistes, avoir d’abord des conséquences négatives, en même temps qu’une politique de consolidation budgétaire, pourrait affaiblir la croissance, en réalité encore fragile », explique-t-il. Emmanuel Macron semble d’ores et déjà avoir abandonné l’équilibre de son programme en plaçant en priorité la consolidation budgétaire et la réforme du marché du travail. La raison en est simple : il place sa stratégie européenne avant l’intérêt de l’économie française. Avait-il le choix ? Le chiffre de 3,2 % du PIB pour le déficit public n’a rien d’alarmant. Il se situe en deçà des 3,4 % du PIB de 2016. La trajectoire de baisse du déficit est donc maintenue. La France n’est pas plus « vulnérable » à cause du 0,2 point de PIB de déficit supplémentaire par rapport aux 3 % de Maastricht. Les marchés sont aujourd’hui bien davantage inquiets du resserrement de la politique monétaire de la BCE que du 0,4 point de PIB du déficit français. La dramatisation de la Cour des comptes et d’Édouard Philippe (qui évoque une dette qui augmente « chaque seconde ») est trompeuse : un État est solvable tant qu’il trouve des acheteurs de sa dette et la France n’est pas menacée de les perdre en raison d’un tel « dérapage » budgétaire. Le vrai problème du budget de 2017 est sans doute qu’il prévoyait une réduction du déficit de 0,6 point beaucoup trop ambitieux pour le pays compte tenu du taux d’inflation et de la croissance de la France. Accélérer le mouvement comporterait des risques pour l’économie française. Ignorant des leçons du passé, en particulier de la crise de la dette européenne, le gouvernement s’engage déjà dans une voie périlleuse.
Romaric Godin. Mediapart.
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utopiedujour · 8 years
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LE GRAND ARTISAN DU DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE PERSÉVÈRE, par François Leclerc
Billet invité.
Quelle est la plus grande menace qui pèse sur l’Europe ? Certes, les négociations à propos du Brexit vont tourner plus ou moins à l’avantage de l’Union européenne dans sa nouvelle configuration, les mesures protectionnistes de l’abominable Donald Trump vont affecter à un degré ou à un autre les exportations vers les États-Unis et l’autocrate turc peut encore rouvrir ses frontières maritimes avec la Grèce aux réfugiés, mais c’est au sein même de l’Europe qu’il faut la rechercher.
Pour aller droit au but, aucun signal d’une évolution de sa politique européenne ne se manifeste outre-Rhin, d’ici les élections législatives de septembre prochain ou à leur suite. Symbolisant au contraire son renforcement à venir, Wolfgang Schäuble a déjà annoncé qu’il entendait continuer dans ses fonctions de ministre des finances, multipliant dès à présent les avertissements au Portugal et à la Grèce, les principaux points faibles.
L’été dernier, il n’a pas résisté à jeter de l’huile sur le feu au Portugal en évoquant un nouveau plan de sauvetage, intervenant dans le but manifeste de raidir les marchés sur lequel le gouvernement socialiste, appuyé par le parti communiste et l’extrême-gauche, se finance désormais. Ce qui lui a valu de se faire traiter de « pompier pyromane » par le président du groupe parlementaire socialiste, Carlos Costa…
Le ministre allemand a été plus loin, venant de prévenir la Grèce que si le FMI ne participait pas au plan de sauvetage en cours – faute d’obtenir de ses partenaires une baisse des objectifs des excédents budgétaire grecs – le programme s’arrêterait et il n’en soutiendrait pas un nouveau, le Bundestag ayant conditionné la participation du FMI à son acceptation. Il entend ainsi imposer ses conditions et continuer de faire plier le gouvernement grec, précipitant la tenue d’élections dont Syriza sortira défait. Le compte à rebours est à nouveau lancé, le gouvernement grec a d’importantes échéances de remboursement à honorer l’été prochain, et il ne pourra pas y faire face si un déblocage de la situation n’intervient pas entretemps.
Le ministre a de grands projets pour après les élections. Critiquant la Commission de Bruxelles pour sa souplesse et ses complaisances dans l’exercice de sa mission de surveillance des budgets nationaux – elle en a particulièrement fait preuve envers le gouvernement italien de Matteo Renzi – il entend la transférer au Mécanisme européen de stabilité (MES), qui est en de meilleurs mains, celles de Klaus Regling, disposant pour ce projet du soutien de la Bundesbank. Avec les mêmes intentions, il voudrait faire du MES une sorte de « FMI européen », afin de ne plus avoir à faire à ce partenaire devenu dérangeant.
Une fois ce plan concrétisé, Wolfgang Schäuble disposerait de tous les leviers lui permettant de continuer à mener sans obstacle sa politique. Ou presque, car il resterait l’os de la BCE. La tension à l’égard de la politique poursuivie par celle-ci monte fortement en Allemagne. Mario Draghi est accusé de rogner les revenus des retraités allemands en favorisant les bas taux obligataires, qui ont également comme effet de soulager la pression sur les gouvernements européens et de moins les inciter à réduire leur déficit. La montée du prix du pétrole est largement à l’origine de la montée de l’inflation et ne résulte pas de la poursuite de la politique accommodante de la BCE qui a évité la déflation, mais peu importe…
Il y a cependant un hic ! la BCE a pour mission d’atteindre une cible d’inflation pour toute l’Europe et doit tenir compte de fortes disparités de situation entre l’Allemagne et les pays du sud de l’Europe. Ceux qui exigent, afin que les taux remontent, que la BCE entame sans tarder la diminution de ses programmes non conventionnels font passer avant tout la défense des retraités allemands. Plus que tout autre, ils mettent en cause la cohésion de l’eurozone. Et en leur for intérieur ils attendent le fin de mandat de Mario Draghi qui leur résiste…
Quelle magistrale leçon se prépare à être donnée ! Quelle réponse y apporter ? Celle du commissaire Pierre Moscovici mérite d’être rapportée : « Jamais la France n’obtiendra quoi que ce soit de ses partenaires européens, Allemagne en tête, si elle joue l’arrogance, si elle joue la brutalité, si elle joue le rapport de force obstiné, avec des propositions brutales et une économie convalescente ». Confondant de clairvoyance pour un expert qui préconise comme politique le suivi d’une « trajectoire de désendettement par la croissance »…
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utopiedujour · 8 years
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QUE FAIRE D’UNE DETTE ABYSSALE ? par François Leclerc
Billet invité.
Tels ces phénomènes inexorables et dérangeants que l’on affecte de ne pas voir, pour ne pas y faire face, la dette mondiale continue de croître. En 2014, elle pesait 286% du PIB mondial, selon Mc Kinsey qui l’avait sept ans auparavant chiffrée à 269%. Selon l’Institute of Internationale Finance, elle représente désormais 325% de ce même PIB… Les dettes publique et privée sont cumulées, car les distinguer n’a pas de sens à ce stade du constat : toutes deux sont des anticipations sur la richesse future et progressent plus vite que la croissance, il y a un indéniable vice de construction.
Deux évènements vont empirer la situation. Le gouvernement chinois a tenté de maitriser la décélération de la croissance de l’économie – conséquence de la diminution des exportations – en pratiquant une politique de relance par le crédit afin de rééquilibrer son modèle de développement en faveur de son marché intérieur. Selon l’Académie chinoise des sciences sociales, la dette globale atteignait 22.960 milliards d’euros fin 2015, soit 249% du PIB. La dette des particuliers représentait plus de 40% du PIB chinois, contre 28% cinq ans auparavant et pourrait au rythme actuel rapidement atteindre 70%, selon le cabinet GaveKal-Dragonomics.
De son côté, Donald Trump prévoit de simultanément réduire les recettes de l’État – en baissant massivement les impôts des entreprises et des plus fortunés – et d’augmenter les dépenses budgétaires en lançant un gigantesque programme d’investissement dans les infrastructures dont il n’a pas précisé le financement. Mais, à elle seule, la réforme fiscale amputerait les recettes du budget fédéral de 6.200 milliards de dollars sur la prochaine décennie, a calculé le Tax Policy Center, faisant sur la même période s’envoler de 36% la dette publique qui atteindrait 7.200 milliards de dollars, intérêts compris. Un effet qui n’aura plus rien à voir avec la comédie annuelle du déplafonnement de la dette, à condition toutefois que les membres républicains du Congrès, d’habitude si sourcilleux à ce sujet, mangent leur chapeau à l’ère Trump…
La dette enfle sans que cela soit freiné, l’Europe étant rivée à une politique destinée à stopper sa progression qui ne fonctionne pas. L’endettement de la zone euro n’était que de 85% du PIB en 2015, selon Eutelsat, mais de fortes disparités ont conduit la Commission à relever, à l’automne dernier, que la dette de nombreux pays membres – parmi lesquels la Belgique, l’Irlande, l’Espagne, la France, l’Italie et le Portugal – risquait de déraper dans les dix prochaines années. Paradoxe, la dette européenne est mieux contenue que l’américaine ou la japonaise, mais elle se révèle être le maillon le plus faible de la chaîne.
Comment se débarrasser d’une dette qui devient de plus en plus insoutenable, quand elle ne l’est pas déjà ? Le débat à ce sujet est peu avancé en Europe, là où il a le mérite d’exister, et où la question est pourtant l’objet d’affrontements en Grèce comme si cela ne concernait qu’elle seule. Les esprits ne voient pas si loin, obnubilés par l’euro qui symbolise dorénavant la politique d’austérité. Pourtant, seule l’intervention de la BCE tient le Portugal – le cas le plus flagrant d’insoutenabilité de la dette après la Grèce – le nez hors de l’eau. Entre le gouvernement socialiste minoritaire et ses alliés communiste et d’extrême-gauche qui le soutiennent, le débat publiquement engagé est appelé à se développer cette année, mais il reste portugais.
Pourtant, la politique des autorités européennes ne tient pas la route, et c’est le FMI qui l’a dévoilé en excipant l’irréalisme des excédents budgétaires requis du gouvernement grec (1). Le Fonds avait auparavant reconnu que son estimation du « multiplicateur budgétaire » était erronée. Un tel constat d’irréalisme pourrait sans difficultés être élargi à d’autres pays, comme l’Italie, d’autant que la période est durablement marquée par de faibles taux de croissance et d’inflation qui n’aident pas au désendettement.
Ne pouvant se résoudre à entrer dans le vif d’une restructuration – dans le but de timidement assouplir leurs exigences pour s’en tenir à ce solde de tout compte – les autorités politiques ont reprofilé la dette grecque en diminuant ses taux et en allongeant ses délais de remboursement. Mais la diminution de la charge qui en a résulté ne rend toujours pas la dette soutenable, des limites au reprofilage vite trouvées étant imposées du fait que les capitaux prêtés ont été dans une large mesure eux-mêmes empruntés sur les marchés (2).
Une fois la référence aux hasardeux « effet multiplicateur » (3) et au reprofilage écartés, la restructuration ordonnée ainsi que la monétisation restent seules en lice. Selon une variante de cette dernière option, les banques centrales pourraient acheter la dette dont elles garderaient les titres à leur bilan, les échangeant ensuite contre des titres de dette perpétuelle sans intérêt, évitant ainsi d’avoir à constater des pertes.
La monétisation de la dette a ses fervents partisans, Adair Turner en a pris la tête et une longueur d’avance en s’appuyant sur le cas du Japon, dont la dette diminue en raison des achats annuels de 80 milliards de yens de la Banque du Japon qui représentent le double des émissions gouvernementales de nouveaux titres dans la même période. Mais l’on ne voit pas ce mécanisme adopté aux États-Unis et en Europe. Il a l’avantage – au prix d’une nouvelle incursion dans les territoires inconnus, faisant suite aux taux négatifs – d’escamoter purement et simplement la dette, afin que les affaires puissent ensuite reprendre comme si de rien n’était, permettant en particulier la relance de la machine qui la produit. Nous sommes désormais habitués à de telles propositions iconoclastes, comme l’a été celle de l’Helicopter Money qui fait l’impasse sur la distribution inégale de la richesse tout en prétendant y remédier le temps d’une relance, mais décidément la monnaie est mise à toutes les sauces, surtout quand les solutions alternatives sortent du cadre capitaliste.
Dernière option, l’effacement partiel de la dette européenne publique se heurte à sa large détention par la BCE et les banques centrales nationales de l’Eurosystème, imposant de revenir sur son précédent transfert du privé vers le public. En application du schéma du FMI selon lequel un tribunal international serait amené à arbitrer toute restructuration, protégeant ceux qui doivent l’être pour charger des pertes les autres. Après avoir été enfouie dans un tiroir, l’en ressortir permettrait de poursuivre la démarche là où elle avait été laissé.
La restructuration ordonnée de la dette publique nécessite de distinguer les créditeurs afin de différencier leur sort, et c’est pour cette raison que passer devant des juges s’impose afin que leurs jugements deviennent indiscutables, la dette pouvant être jugée illégitime. L’endettement répond à des emplois très différents, finançant aussi bien les investissements que les déficits budgétaires. Pays par pays, elle peut être ventilée selon différentes approches, selon son usage mais aussi ses détenteurs. C’est au terme d’une telle analyse que les principes et les modalités de la restructuration d’une dette donnée pourraient être adoptés par une instance internationale spécialisée.
Elle n’aurait pas comme unique objet de soulager les finances des États d’une charge qui va s’accroissant. Elle conforterait aussi la soutenabilité de la dette souveraine résiduelle et la renforcerait dans son rôle de collatéral, ou bien lorsque sa détention conforte les fonds propres des établissements financiers. La dette n’est donc pas en soi une calamité, tout est question de proportion et de répartition, comme pour la richesse !
Selon l’économiste autrichien Markus Schuller, le capital mondial représentait 512.000 milliards de dollars en 2015, dont un peu plus d’un tiers constitué de créances publiques et privées. C’est sept fois le PIB mondial, estimé à 74.000 milliards de dollars. De telles données permettent d’appréhender le montant de la cure d’amaigrissement du système financier qui résulterait d’une opération de restructuration effaçant une part des créances publiques.
La perspective d’une telle opération semble lointaine, mais des étapes intermédiaires pourraient être envisagées. Ce qui a d’ailleurs débuté, d’une certaine manière : un groupe de travail du FMI étudie actuellement la possibilité d’insérer des clauses d’action collective dans l’énorme stock existant de titres de la dette qui en sont dépourvus. L’objectif est d’empêcher que dans l’avenir des hedge-funds fassent obstacle à toute restructuration, n’étant pas juridiquement liés par de telles clauses qui imposent à tous les créditeurs d’accepter une restructuration si une majorité qualifiée d’entre eux en a décidé ainsi. Cela a dernièrement été le cas avec la dette argentine.
Convenons-en, une telle solution ne pourra intervenir que lorsque le poids de la dette sera devenu si lourd que plus rien d’autre ne sera envisageable. Ce moment est-il si lointain ? Une conférence internationale extraordinaire sur le mode de celle qui s’est tenue à Bretton-Woods en 1944 sur les questions monétaires pourrait en être l’occasion. Pour faire bonne mesure et tout mettre à plat, elle réformerait également le système monétaire international.
Une question mérite cependant d’être posée : le capitalisme dispose-t-il en lui-même du ressort nécessaire pour procéder à une telle refondation ? Après un départ en fanfare, il n’en a jusqu’à maintenant pas donné le signal, ce qui peut laisser présager d’un avenir chaotique…
——— (1) Si l’on prend le cas du Japon, son déficit budgétaire primaire de 6 % du PIB en 2014 devrait être transformé d’ici 2020 en un excédent de 5,6 %, puis maintenu à ce niveau, si le gouvernement veut en 2030 ramener sa dette nette au seuil de 80 % du PIB. Adair Turner a effectué ce calcul dans le cadre d’une démonstration par l’absurde, un tel objectif condamnant le pays à une profonde récession permanente…
(2) Ce mécanisme permet aux banques créditrices de gagner de l’argent sur les crédits accordés à la Grèce pour combattre les effets de leurs propres turpitudes…
(3) Arnaud Montebourg, candidat aux primaires de la gauche française, se réfugie magistralement derrière lui pour se défendre de tout dérapage des finances publiques.
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