Tumgik
#donc imaginez à 2 ce qu'on peut économiser
jezatalks · 5 months
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Dire à mon compagnon quand il était avec moi au Japon que j'en avais marre d'encore vivre comme des étudiants.
> il se remet en question
> se dit que ce serait bien qu'on déménage pour plus grand à mon retour (on a quasi aucun rangements) et que ce serait un bon point de départ.
> moi qui lui dit que tant qu'à faire. Y rester 6mois à 1 an de plus pour économiser afin d'acheter. Vu qu'on paye un loyer hors catégorie rapport aux prix sur le marché
> lui dire que ce serait bien de se pacser car c'est plus facile pour monter un dossier
> lui qui me dit qu'il y réfléchissait mais qu'il connaît pas le tour de mon annulaire
> Moi qui lui répond qu'un autre type de bijou ou une épée c'est très bien.
> Il adore l'idée d'une arme et insinue qu'une dague c'est pas mal, et tant qu'à faire, lui rendre la pareil le moment venu (pk ce serait qu'un des deux qui aurait un objet de fiançailles ???)
Résultats : je vais probablement recevoir une arme lors de sa demande en pacse >:)) (et lui trouver une arme cool ou une bague gadget/à double fonction)
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drypauli · 4 years
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Comment accomplir ses projets
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Résumé
Je vous propose de découvrir 4 stratégies pour accomplir vos projets. Pour se sentir heureux et épanoui dans la vie, il faut être capable d’avancer, de concrétiser des choses qui nous tiennent à cœur. Or beaucoup de personnes restent dans le rêve, la projection sans passer réellement à l’action.
Pour créer quelque chose que vous désirez manifester dans votre vie, que ce soit un projet personnel, de couple, financier, lié au travail ou dans n’importe quelle catégorie de votre vie, il est important de concrétiser votre idée, votre projet dans la matière. Détachez-vous de l’anticipation, développez un plan d’action, dépassez vos limites et protégez votre projet des personnes qui veulent vous freiner par peur ou par jalousie.
Transcription
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir quatre stratégies pour accomplir vos projets.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie. Vous le savez, chaque semaine, je vous propose des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui nous permet d’évoluer en tant qu’être humain et de vivre une vie pleinement vécue.
Aujourd'hui, j'avais envie de discuter avec vous de notre capacité à accomplir nos projets. C'est très important car dans notre vie, tout ce dont on a envie est de se sentir heureux et comblé, et l'un des facteurs importants de ce bonheur est notre capacité à progresser, à ne pas avoir l'impression de faire du surplace. Pour cela, il faut qu'on puisse créer les choses dans la matière. Ça commence toujours par une idée, mais pour pouvoir progresser, on doit pouvoir aussi la matérialiser dans notre vie. Aujourd'hui, le but de cette vidéo est de partager 4 stratégies très importantes pour parvenir à matérialiser les choses, à accomplir ses projets, peu importe ce qu'ils sont, que ce soit au niveau professionnel, personnel, financier comme gagner plus d'argent, se marier, trouver un nouvel appartement, un nouveau travail, etc.
Stratégie 1 : Se détacher de l’anticipation
Lorsqu’on a envie de créer ou d'obtenir quelque chose, on va toujours se projeter. On sait aujourd'hui, grâce aux études psychologiques, que l'anticipation au niveau émotionnel est très souvent beaucoup plus intense que l'événement lui-même. Pensez à plusieurs événements de votre vie, qu'ils soient positifs ou négatifs. Par exemple, vous allez faire un voyage et vous êtes surexcité à l'idée de ce voyage. Une fois que vous êtes en voyage, vous l'appréciez mais finalement… bon, voilà. L'intensité émotionnelle de l'anticipation était beaucoup plus vive que l'événement lui-même. Peut-être que vous aviez envie d'une nouvelle voiture et que pendant 6 mois, vous avez mis de l'argent de côté. Vous êtes excité, vous achetez cette voiture. Maintenant vous conduisez cette voiture, le 1er jour, c'est génial et au bout du 3ème jour, l'excitation de l'anticipation, l'enthousiasme a un peu fondu. Du côté négatif, peut-être que vous devez avoir une conversation difficile avec quelqu'un, peut-être que vous demandez une augmentation à votre chef. Ça tourne dans votre tête, vous vous faites toute une histoire, vous créez une forme de peur dans cette anticipation mais finalement, une fois que vous vous lancez, que ça se passe, vous voyez que finalement, ce n'était pas si terrible que ça.
C'est un point essentiel. L'idée de l'anticipation est très puissante et ça ne se passe que dans notre tête en fait. C'est très important de comprendre que si vous souhaitez accomplir ou réussir quelque chose, il faut prendre conscience du danger de l'idée du succès ou du projet. Très souvent, on anticipe et finalement, on se nourrit juste de cette idée. Cette idée nous satisfait et peut-être qu'on perd la niaque de la matérialiser, de faire le travail nécessaire pour la créer. C'est facile de rêver. On se crée des mondes dans notre tête et on est tout à fait satisfait de l'idée qu'on s'est créée et finalement, on ne passe jamais à l'action. On se dit que ça serait génial d'écrire un livre mais on ne s'assoit jamais devant son ordinateur pour commencer. On se fait des films de toute la promotion qu'on pourrait faire, de passer à la télé et du nombre de livres que l'on va vendre. Ça nous satisfait. Chaque jour, on rêve, on pense, on stratégise dans notre tête mais on ne se met jamais au travail d'écrire ce livre. Ça peut durer des années comme ça pour tous les projets. Soyez très précautionneux, faites vraiment attention à cette anticipation, détachez-vous de ça. C'est bien de mettre une vision pour créer un plan d'action et des stratégies mais le travail doit être fait. Ne restez pas dans la rêvasserie.
Stratégie 2 : Développer un plan
Il faut donc que vous ayez la vision de ce que vous avez envie de créer avec votre projet, la vision finale. Ensuite, imaginez déjà tous les obstacles. Il y aura des obstacles. Ce sont ces obstacles qui vont nous permettre d'accomplir ce projet. On va transformer les obstacles en stratégies. Imaginons que vous voulez acheter cette voiture qui coûte 10 000 euros mais que vous n'avez pas l'argent. Quelle va être la stratégie ? Je vais mettre de l'argent de côté pour me permettre de financer petit à petit cette voiture. Quand vous développez ce plan et que vous avez transformé ces obstacles en actions, devenez très granulaire. Développez des tâches que vous pouvez faire au quotidien. Si on reprend l'exemple de cette voiture, ce n'est pas juste une question de voir l'obstacle comme un manque d'argent et d'adopter comme stratégie d'avoir de l'argent, mais de devenir plus granulaire. J'ai besoin d'argent, donc que dois-je faire ? Je dois économiser. Pour cela, je peux ouvrir un compte et mettre 150 euros par mois de côté. On peut être encore plus granulaire : pour ouvrir un compte, il faut que j'appelle ma banque, etc. Soyez vraiment granulaire au point d'avoir suffisamment d'actions très spécifiques que vous pouvez faire chaque jour. Ça ne doit pas rester à un état flou, non clair, vague et où on ne sait pas très bien ce qu'on doit faire. Surtout, mettez une date. S'il n'y a pas de date limite à votre projet qui se traduit par une forme de livraison, par exemple la date à laquelle je remets le manuscrit à l'éditeur, ou j'envoie le manuscrit pour le faire imprimer, ou un événement se passe, on reste toujours dans la rêvasserie. Il faut un plan mais il faut aussi que ce plan ait un moment final.
Stratégie 3 : Embrasser la résistance
Dans n'importe quel projet, il va y avoir de la résistance. On s'arrête trop souvent au moment de cette résistance alors que ce qui devient vraiment magique, le moment où on se sent vraiment vivant, c'est lorsque l'on transcende cette résistance. Il est très intéressant de voir qu'aux Etats-Unis, les Navy SEALs, ces forces armées hyper spécialisées, ont la règle des 40%. J'en ai entendu parlé la première fois dans un livre de Jesse Itzler, Vivre avec un SEAL. Jesse était vraiment au fond du trou dans sa vie. Il admirait quelqu'un qui avait participé à l'entraînement des SEALs et il l'a invité à vivre chez lui pendant un mois. Le 1er jour, le SEAL lui a dit qu'une des choses qu'ils allaient faire était de l'activité physique. Ils font donc des pull-ups, des tractions, etc. Le SEAL demande à Jesse de faire pendant une minute le plus de tractions possibles. Jesse y va et arrive à faire 8 tractions en une minute, ce qui est déjà magique. Il se dit « Super ! », il est très fier de lui. Le SEAL lui répond alors « Parfait, maintenant refais-en le plus que tu peux ». Alors Jesse y va, il arrive à en faire quatre. Il commence à être épuisé. Le SEAL lui dit d'en faire encore. Il essaye et il arrive à peine à en faire une. Il redescend et c'est fini. Le SEAL lui dit « Parfait, maintenant, on ne part pas d'ici avant que tu en aies fait 100. » Jesse se dit que c'est juste impossible. C'est la règle des 40%. La plupart des gens vont jusqu'à 40% de leurs capacités, tapent contre la résistance et s'arrêtent là. Pour Jesse, au bout de 8 + 4 = 12 + 1 = 13, c'était fini. 
Le SEAL aborde alors cette notion des 40% et dit à Jesse qu'il n'est qu'à 40% de ses capacités, qu'il peut faire plus et aller jusqu'à 100. Ils sont restés là, ça a pris du temps, jusqu'à ce que Jesse ait fait 100 tractions. Il en a fait une à la fois, en se reposant 2-3 minutes s'il le fallait entre chaque mais il les a faites, il est arrivé jusqu'à 100. La résistance est un petit peu votre ticket d'entrée dans le jeu. Les vrais joueurs jouent dans la zone de résistance, ils sont à l'aise avec l'inconfort et ils sont prêts à aller au bout des choses, peu importe le temps que ça prend. Même si vous vous êtes donné une date limite et que vous ne l'atteignez pas, c'est une résistance mais vous n'allez pas abandonner. Vous allez finir le projet, peu importe ce qu'il en coûte en matière d'énergie, de temps et d'argent.
Stratégie 4 : Protéger votre projet
Si vous êtes vraiment dédié, engagé dans ce que vous voulez faire, il faut prendre cette chose au sérieux. Cela veut dire qu'il faut vous donner du temps pour faire ce qu'on appelle du travail profond. Le travail profond correspond à des moments dans la semaine ou dans la journée, des blocs de temps qui sont protégés, pendant lesquels vous allez vraiment travailler sur votre projet. Ce ne sont pas les moments où vous répondez à des e-mails ou vous surfez sur Facebook ou les réseaux sociaux, ce sont des moments dans la journée qui sont bloqués. Réservez des rendez-vous avec vous-même pour vous donner le temps de travailler sur votre projet et de réduire au maximum les distractions. Protégez votre projet des distractions. Si vous voulez faire 2 heures de travail profond, déconnectez le téléphone. C'est un moment pour vous, vous n'êtes pas là pour être disponible pour les autres. N'hésitez pas à prévenir votre entourage qu'il s'agit d'un moment important, c'est un rendez-vous pour vous, vous avez besoin des 2 prochaines heures pour vous dédier complètement à avancer. Plus vous pouvez mettre ces blocs de travail profond dans votre journée ou dans votre semaine, plus vous allez pouvoir créer rapidement.
La dernière protection est la protection par rapport aux personnes toxiques. Cela peut être des personnes qui vous aiment profondément mais peut-être que votre projet leur fait peur et consciemment ou inconsciemment, elles vont tout faire pour vous retenir, pour ne pas vous laisser aller à la poursuite de votre projet. Soyez donc très attentif à ces personnes qui sont envieuses, jalouses ou qui ont peur pour vous et qui envoient une mauvaise énergie, créant une friction supplémentaire. Protégez votre projet de ces personnes-là. Si vous avez des personnes, même si vous les aimez ou les adorez et qui vous aiment aussi mais qui sont trop négatives, trop toxiques par leur négativité et que c'est un projet qui vous tient à cœur parce que c'est peut-être le projet de votre vie, ayez suffisamment d'estime de vous-même pour avoir une conversation avec ces gens-là pour leur dire : "Stop, tu ne me sers plus donc pour le moment, si tu n'es pas capable d'être une source qui me soutient, j'ai besoin de protéger ce projet parce qu'il est l'extension de qui je suis et de ce que j'ai envie de créer dans ma vie".
Voilà donc ces 4 stratégies : détachez-vous de l'anticipation, développez un plan, embrassez la résistance, souvenez-vous de la règle des 40% avec Jesse et ses 100 tractions, et protégez votre projet.
Partagez-moi comment ça se passe pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 7 years
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Comment surmonter une tragédie
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Résumé
Je vous propose de découvrir des stratégies pour pouvoir surmonter les tragédies et traumatismes de la vie.
Evitez les réactions suivantes: la personnalisation, c'est-à-dire la croyance qu’on y est pour quelque chose, la « pervasivité », c'est-à-dire la croyance que ce traumatisme touche toutes les sphères de notre vie, la permanence, c'est-à-dire la croyance que cette tragédie va nous affecter pour le reste de notre vie. Identifiez ces croyances que vous avez et cherchez des éléments qui vous montrent que ces croyances sont fausses.
Demandez-vous : comment cela aurait pu être pire ? Il existe toujours une tragédie pire que celle que vous vivez. En en prenant conscience, vous ouvrez les portes de la gratitude qui est un état guérisseur puissant. Il s’agit de décatastrophiser la situation, aussi terrible soit-elle.
Demandez de l’aide à des personnes qui ont vécu la même chose que vous. Cherchez du soutien ensuite auprès de vos proches, votre famille, des professionnels. Mais contactez des personnes qui ont vécu une situation similaire à la vôtre, parler avec elles vous sera d’un grand soutien. Et si vous ne savez pas à qui parler ou si vous avez peur d’être jugé, écrivez dans un journal, c'est libérateur sur le long terme.
Si vous avez fait face à un stress, un challenge, une tragédie, utilisez ces stratégies pour trouver des pistes pour avancer de nouveau dans la vie de façon positive.
Texte intégral
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir 4 stratégies pour surmonter une tragédie ou des circonstances de vie vraiment difficiles, afin que vous puissiez vite vous remettre sur pied et améliorer votre résilience. Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie. Vous le savez, chaque semaine, je vous propose des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui nous permet d’évoluer en tant qu’être humain et de vivre une vie pleinement vécue.
Je vous propose aujourd'hui de découvrir des stratégies pour pouvoir surmonter les challenges ou les circonstances, voire même des tragédies, dans notre vie, parce que personne n’est à l’abri de se retrouver dans ces situations.
Avant de commencer les 4 stratégies qui sont tirées d’un livre, j’aimerais vous parler brièvement de l’histoire de l’auteur de ce livre, Sheryl Sandberg, qui vit aux États-Unis. Elle est mariée, ils sont au début de la quarantaine, ils ont 2 enfants. C'est un couple vraiment soudé. Ils ont un rêve : ce rêve est d’aller passer des vacances au Mexique. Donc, pendant plusieurs années, ils économisent pour pouvoir financer ce rêve. Lors de leurs vacances au Mexique, son mari va à la salle de gym faire un peu de musculation, de cardio, et il fait une crise cardiaque et meurt sur le coup. Imaginez la tragédie pour Sheryl Sandberg et ses 2 enfants. Elle est prise dans les turbulences de cette tragédie, et pour pouvoir s’en sortir, elle demande l’aide d’un ami proche qui est en fait un chercheur sur la résilience, c'est-à-dire notre capacité à surmonter des évènements difficiles dans notre vie. Grâce à cet ami chercheur, elle va développer un certain nombre de stratégies qu’elle décrit dans un livre « Option B » dont elle est le co-auteur avec ce chercheur. Je vais vous donner 4 stratégies issues de ce livre.
Stratégie 1 : Evitez les 3P
La première des choses que recommandent ce chercheur et Sheryl Sandberg, de sa propre expérience car c'est ça qui est important pour nous, non pas juste rester dans les sphères académiques, mais avoir vraiment des solutions qui nous aident, c'est d’éviter les 3 P : - Le premier est ce qu'on appelle la Personnalisation. C'est la croyance que ce qui est arrivé est de notre faute. Bien évidemment, il y a certaines circonstances où on va être beaucoup plus pris dans cette croyance. Dans le cas de Sheryl, le problème cardiaque que son mari avait était lié à des problèmes d’arythmie, découvert plus tard quand ils ont ramené le corps, et à ce niveau-là, elle n’était pas responsable de ce qu'il se passait au niveau de son mari. Mais on n'est jamais à l’abri de se dire « Si j’avais eu une meilleure relation avec lui, si je l’avais moins engueulé, etc., peut-être que son cœur aurait tenu le coup… » La première croyance dans laquelle il ne faut pas tomber est celle de croire que c'est notre faute. - Le 2e élément à éviter est un peu difficile à traduire, c'est Pervasiveness, on pourrait dire « pervasivité » en français, mais je ne sais pas si cela existe. C'est la croyance que cette tragédie va toucher absolument toutes les sphères de notre existence. - le 3e P à éviter est la Permanence, c'est-à-dire la croyance que cette tragédie va nous affecter de manière éternelle pour le reste de notre vie. Donc ce sont les 3 choses à éviter.
Vous me direz « Quand on est pris dans l’émotionnel de la situation, comment fait-on ça ? » Si on prend par exemple une des croyances de Sheryl notamment au niveau de cette permanence et de cette pervasivité, c'était la croyance que, depuis que son mari est mort, ses enfants ne vont jamais pouvoir avoir une enfance heureuse. Donc la première étape qu'on va faire est d’identifier les croyances, en commençant par celles qui vous touchent le plus. Bien évidemment, ça demande de prendre un moment pour soi et de faire un peu d’introspection. Ensuite, il faut identifier les éléments qui nous démontrent que la croyance est fausse. Pour Sheryl qui croyait que ses enfants n’allaient jamais pouvoir avoir une enfance et une adolescence heureuses sans leur père, ça a été de pouvoir parler avec des gens qui étaient passés par là, qui avaient des enfants, de parler à ces enfants qui ont pu lui dire « Ça fait partie de la vie, mais ça nous a aussi permis de nous développer de cette manière-là, ça ne nous a pas empêchés d’être heureux. » Donc, identifiez d’abord la croyance, puis identifiez les éléments qui montrent que cette croyance est fausse, notamment en allant chercher des individus qui, eux, ont pu continuer de vivre à l’opposé de la croyance que vous avez initialement. Donc voici pour cette première stratégie des 3 P.
Stratégie 2 : « Comment cela aurait-il pu être pire ? »
La deuxième stratégie est de se poser la question : « Comment cela aurait-il pu être pire ? » C’est une question vraiment intéressante, parce que quand vous êtes comme Sheryl dans une situation de tragédie où vous perdez la personne que vous aimez le plus au monde, c'est très difficile de se dire « Comment est-ce que cela aurait pu être pire ? » Ce qui est très intéressant en fait, la recherche appelle ça « décatastrophiser ». Ça se met vraiment en opposition de la méthode Coué, de positiver les choses, de dire « Tu verras, ça va aller mieux, ne t’inquiète pas. » Le fait de voir que la situation aurait encore pu être pire, ça permet tout à coup d’ouvrir des portes et d’entrer dans la gratitude qui est un des états physiologiques les plus puissants, pour pouvoir guérir et surmonter une tragédie.
Pour Sheryl, dans un premier temps, cette question qui lui avait été posée par son ami chercheur, pour elle, c'était vraiment impossible de voir. Et il lui a dit : « Ton mari, au lieu d’avoir sa crise cardiaque dans la salle de gym, il aurait pu avoir  cette crise cardiaque en roulant sur l’autoroute avec les 2 enfants dans la voiture et les 3 auraient pu y passer. » À ce moment-là, le simple fait de se dire « OK, j’ai perdu mon mari, mais c'est vrai qu’au vu des circonstances dans lesquelles il est mort, ça aurait pu aussi créer un accident avec mes enfants et les 3 seraient partis. » À ce moment là, pour Sheryl, une espèce de poids s’est levé, et ce ressenti de gratitude « J’ai encore mes 2 enfants ! »
Donc décatastrophiser, beaucoup plus efficace dans un premier temps, surtout quand la charge émotionnelle est lourde, essayez de positiver les choses « Ça va aller mieux dans le futur. »
Stratégie 3 : Oser demander de l’aide
Troisième élément, c'est oser demander de l’aide. Les personnes les plus efficaces pour vous donner de l’aide, dans un premier temps après une grosse tragédie comme ça, ce ne sont pas nécessairement les personnes les plus proches de vous, mais ce sont les personnes qui ont vécu la même chose que vous. Si vous faites un peu de recherche ou regardez dans les journaux, vous verrez qu'il y a des gens qui ont très certainement vécu les mêmes circonstances, et n’hésitez pas à les contacter pour leur demander un soutien. Bien évidemment, après, vous avez vos proches, votre famille, les professionnels s’il le faut, la main tendue, etc. Mais osez demander de l’aide.
Stratégie 4 : Écrire
Quatrième stratégie qui est vraiment très efficace, c'est d’écrire. C'est très intéressant parce que le fait d’écrire pour soi-même dans un journal, c'est très puissant. Une étude avait été faite par une chercheuse, Jenny Pennbecker. Elle avait pris des étudiants dans un collège et leur avait demandé d’écrire 4 jours d’affilée pendant 15 minutes sur des évènements très traumatisants de leur vie : viols, abus, etc. Elle avait comparé avec un autre groupe qui écrivait sur des évènements neutres. Au bout de 2 jours, en mesurant le bien-être émotionnel et le bien-être physique de ces personnes, le groupe qui écrivait sur leurs traumatismes se sentait moins bien parce qu’évidemment, ils ont fait ressortir un peu les choses. Mais au bout de 6 mois lorsqu’elle les a suivis, le groupe qui avait écrit sur les traumatismes avait une nettement meilleure santé physique et émotionnelle que le groupe qui avait juste écrit sur des éléments qui étaient de type neutre.
Donc, utilisez l’écriture. L’avantage que ça a, c'est que lorsque vous pensez aux choses, vous risquez d’entrer dans la rumination, à force de penser à ces mêmes choses. Cette rumination est un élément majeur qui favorise la dépression. Donc on ne veut pas commencer à ruminer  les choses. Deuxième chose que vous pouvez faire, c'est en parler. On a dit oser demander de l’aide, mais vous prenez toujours le risque, quand vous parlez à quelqu'un que ce soit un proche ou même un professionnel, que cette personne ne soit pas complètement dans l’acceptation et qu’elle vous juge. Et ce n’est vraiment pas ce dont on a besoin. Donc si vous parlez, assurez vous que l’autre personne ne soit pas dans l’émotionnel non plus, qu’elle puisse, elle, être dans l’acceptation totale, car sinon vous allez prendre ce risque de finalement être jugé, ce qui n'est pas une bonne chose. L’avantage justement de l’écriture, c'est que vous le faites pour vous-même, ça a cet effet cathartique, mais sans prendre le risque de vous faire juger et sans être dans la rumination. Le fait d’écrire va vous aider à structurer vos émotions et vos pensées, et il y a déjà une forme d’action.
Donc voilà les 4 stratégies. Ce qui est très intéressant avec ça, pendant très longtemps lorsque les gens faisaient face aux tragédies, on avait l’impression qu'il y avait toujours 2 groupes de gens : ceux qui arrivaient à les surmonter, et ceux qui n’y arrivaient pas et qui entraient dans ce qu'on appelle un syndrome de stress post-traumatique. Depuis quelques années, grâce à ces stratégies de résilience, les chercheurs ont découvert qu'il y a en fait un 3e groupe de gens qu'on appelle « de la croissance post-traumatique », c'est-à-dire des gens qui ont eu un traumatisme, mais qui ont compris ce qui se passait, qui ont appris de ça et qui, finalement, au-delà de ce traumatisme, ont pu grandir à la suite de ce traumatisme. La grande différence chez ces gens qui sont capables de transcender ça, de croitre après une tragédie, par rapport à ceux qui tombent dans un stress post-traumatique ou ceux qui s’en sortent juste et restent neutres, c'est que ces gens-là cherchent, sont en quête du message, de ce qu'ils peuvent apprendre de cette tragédie et de ce qui leur permet de grandir encore plus et être un meilleur être humain dans la vie.
Si vous avez fait face à un stress, un challenge, une tragédie, je vous propose d’utiliser ces stratégies. Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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