#exceptions grammaticales
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coursdefrancais · 1 year ago
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natequarter · 1 year ago
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aussi il faut dire que mon français, c'est pas excellent, ma langue natale est évidemment l'anglais. mais j'adore le français, c'est une belle langue quand on ignore toutes les exceptions grammaticales
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christophe76460 · 10 months ago
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QUI EST CHRÉTIEN SELON LES ÉCRITURES ?
#_Qui_est_chrĂ©tien_selon_les_Écritures ? #Samuel_Matthews Qc_0788
I Pierre 4.15-18 : « Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, comme voleur, comme malfaiteur ou comme se mĂȘlant des affaires d'autrui ; mais si c'est comme chrĂ©tien, qu'il n'en rougisse pas ; qu'il glorifie plutĂŽt Dieu Ă  cause de ce nom.
Car c'est le moment oĂč le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il dĂ©bute, quelle sera la fin de ceux qui n'obĂ©issent pas Ă  l'Évangile de Dieu ? Et si le juste est sauvĂ© difficilement, que deviendra celui qui est impie et pĂ©cheur ? Ainsi, que ceux qui souffrent selon la VolontĂ© de Dieu, remettent leur Ăąme au fidĂšle CrĂ©ateur en faisant le bien. »
Bien-aimĂ©s dans le Seigneur et chers amis lecteurs, l’appellation de « chrĂ©tien » est largement utilisĂ©e comme catĂ©gorie de personnes. Mais en fait qui est(et qui n’est pas) chrĂ©tien ?
Un chrĂ©tien est un saint, (voulant dire, mis Ă  part), (Romains 1.7), un disciple ou apprenti (Actes 11.26), un membre du Corps ou de l’Église du Christ (I Corinthiens 12.27).
Romains 1.7 : « Ă  tous ceux qui, Ă  Rome, sont bien-aimĂ©s de Dieu, appelĂ©s Ă  ĂȘtre saints : Que la grĂące et la paix vous soient donnĂ©es de la part de Dieu notre PĂšre et du Seigneur JĂ©sus-Christ ! »
Actes 11.25-26 : « Barnabas partit ensuite pour Tarse, afin de chercher Saul ; et aprĂšs l’avoir trouvĂ©, il le conduisit Ă  Antioche. Pendant une annĂ©e entiĂšre, ils participĂšrent aux rĂ©unions de l’Église et enseignĂšrent une foule assez nombreuse. Ce fut Ă  Antioche que, pour la premiĂšre fois, les disciples furent appelĂ©s chrĂ©tiens. »
I Corinthiens 12.27 : « Vous ĂȘtes le corps de Christ, et vous ĂȘtes ses membres, chacun pour sa part. »
Le terme « chrétien » apparaßt trois fois dans le Nouveau Testament. Il est employé initialement en collaboration avec le ministÚre de Barnabas et Saul à Antioche de Syrie. « C'est à Antioche que les disciples furent d'abord appelés chrétiens. » (Actes 11.26).
Le terme chrematizo, traduit par « furent appelĂ©s » est employĂ© neuf fois dans le Nouveau Testament. Il est, sans exception, utilisĂ© dans des contextes oĂč l'appel est celui de Dieu. Certains suggĂšrent que la construction grammaticale de ce passage indique que le nom a Ă©tĂ© accordĂ© par Barnabas et SaĂŒl – par autoritĂ© divine.
Plus tard, lorsqu’on lui a demandĂ© des preuves de la validitĂ© du systĂšme chrĂ©tien, HĂ©rode Agrippa II a dit Ă  l’apĂŽtre Paul en Actes 26.28 : « Encore un peu, tu vas me persuader de devenir chrĂ©tien. »
La version King James suggĂšre un homme aux prises avec sa conscience. D’autres estiment que la remarque du dirigeant est cynique : « Pensez-vous qu’en si peu de temps vous pourrez me persuader de devenir chrĂ©tien ? » La VĂ©ritĂ© se situe peut-ĂȘtre quelque part entre les deux. Le commentaire du roi peut reflĂ©ter une Ă©vasion respectueuse.
Enfin, Pierre Ă©crit en I Pierre 4.16 : « Si quelqu’un souffre en tant que chrĂ©tien, qu’il n’en ait pas honte ; mais qu'il glorifie Dieu en ce nom. »
cf. Jacques 2.5-7 : « Écoutez, mes frĂšres bien-aimĂ©s : Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres selon le monde, pour qu'ils soient riches en la Foi et hĂ©ritiers du Royaume qu'il a promis Ă  ceux qui l'aiment ? Et vous, vous avez dĂ©shonorĂ© le pauvre ! Les riches ne vous oppriment-ils pas et ne vous traĂźnent-ils pas devant les tribunaux ? Ne sont-ils pas ceux qui blasphĂšment le beau nom invoquĂ© sur vous ? »
Paul a réprimandé les frÚres corinthiens pour avoir porté des noms humains, par exemple Paul, Apollos et Céphas, parce que, dit-il, ces hommes n'ont pas été crucifiés pour eux, ni immergés dans leurs noms. (I Corinthiens 1.12-13).
COMMENT IDENTIFIER UN CHRÉTIEN ?
Avant d’aborder ce thĂšme de maniĂšre positive, considĂ©rons quelques fausses normes selon lesquelles certains sont perçus comme chrĂ©tiens.
Un Américain
Certains pourraient raisonner ainsi : "L’AmĂ©rique est une nation chrĂ©tienne ; mais je suis citoyen de cette nation ; donc, je suis chrĂ©tien". La principale prĂ©misse de l’argument est fausse. L'AmĂ©rique n'est pas une nation chrĂ©tienne. Aucune nation (Ă  l’exception de cette nation sainte et spirituelle, l’Église – Matthieu 21.43 ; I Pierre 2.9) n’est chrĂ©tienne. On n’est pas chrĂ©tien du fait de notre lieu de rĂ©sidence.
Un moraliste
D’autres diraient que si quelqu’un vit selon des principes moraux Ă©levĂ©s, il ou elle est sĂ»rement une personne chrĂ©tienne. Si l’on est un pĂšre attentionnĂ©, une mĂšre aimante ou un voisin bienveillant, alors l’individu est perçu comme un chrĂ©tien. Mais qu’en est-il du juif ou du musulman qui tente de mener une vie Ă©thique ? Sont-ils chrĂ©tiens ? Ils renonceraient certainement Ă  cette dĂ©signation ! On n’est pas chrĂ©tien simplement parce qu’on souscrit Ă  certains principes moraux enseignĂ©s dans les Écritures.
Un théiste
Certains diront peut-ĂȘtre que celui qui croit simplement en Dieu est un chrĂ©tien. Certes, tous les chrĂ©tiens croient en Dieu, mais tous ceux qui croient en Dieu ne sont pas chrĂ©tiens. Encore une fois, les Juifs et les Musulmans croient en Dieu, mais ils ne sont pas non plus chrĂ©tiens et ne prĂ©tendent pas non plus l’ĂȘtre.
Nous devons nous rappeler que la croyance en Dieu, sans une Foi correspondante et agissante en Christ, ne vaut rien.
Jésus a déclaré en Luc 10.16 ; Jean 12.48 : « Celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé. » Le Seigneur était inflexible dans sa déclaration : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie : Personne ne vient au PÚre que par moi. » (Jean 14.6).
Un croyant est « de l'UNIQUE Foi en Christ, dĂ©finie dans les Écritures et dĂ©montĂ©e par la pratique. »
Il existe un vaste groupe de personnes qui approuvent le concept selon lequel quiconque croit en Christ (c'est-à-dire qu'il souscrit à la Vérité selon laquelle Jésus est le Fils de Dieu) est une personne chrétienne et sauvé ... Ce n'est simplement pas le cas.
Notez ce principe ... Durant le ministÚre personnel de Jésus, il y avait des Juifs qui observaient ses miracles et qui croyaient au message qu'il proclamait ; pourtant, ils étaient toujours identifiés comme des enfants de Satan.
CONSIDÉREZ LE CAS DÉTAILLÉ DANS JEAN CHAPITRE 8 :
Le rĂ©cit indique que, comme le Seigneur l’a enseignĂ©, « beaucoup crurent en Lui. » (verst 30). Le Christ parlait ainsi Ă  ceux qui « avaient cru en Lui. » (verset 31). Alors que le dialogue s’échauffait, JĂ©sus a dĂ©clarĂ© : « Vous avez pour pĂšre le diable, et les convoitises de votre pĂšre, vous les accomplissez ... » (verset 44). Ils Ă©taient croyants dans un certain sens, mais toujours non rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s.
Ou rĂ©flĂ©chissez davantage Ă  l’épisode du chapitre douze.
« NĂ©anmoins, mĂȘme parmi les dirigeants, beaucoup crurent en Lui ; mais Ă  cause des pharisiens, ils ne l'avouĂšrent pas, de peur d'ĂȘtre exclus de la synagogue ; car ils aimĂšrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. » (Actes 12.42-43).
Quelqu’un sera-t-il assez imprudent pour prĂ©tendre que ces « croyants » Ă©taient sauvĂ©s parce qu'ils avaient cru seulement, par la doctrine de "sauvĂ© par la foi seule". ? Il faut plus qu’une simple croyance mentale au Seigneur pour parvenir au salut :
cf. Jacques 1.22 : « Pratiquez la Parole et ne l'écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. »
Personnes baptisées
Beaucoup croient sans aucun doute que quiconque s’est soumis Ă  une forme de « baptĂȘme dit chrĂ©tien » est Ă©videmment un chrĂ©tien. Le problĂšme est le suivant ... Toutes les personnes qui se sont soumises au « baptĂȘme » n’ont pas cĂ©dĂ© au vĂ©ritable rite, comme l’ordonnance est Ă©noncĂ©e dans le Nouveau Testament.
Par exemple, certains se sont fait asperger d’eau, croyant qu’il s’agissait d’un baptĂȘme, alors qu’en fait, asperger (ou verser) n’est PAS du tout un baptĂȘme par sa dĂ©finition. Le baptĂȘme est une immersion ou un ensevelissement dans l'eau (Colossiens 2.12), et rien de moins n'est en harmonie avec la VolontĂ© de Dieu.
Colossiens 2.12 : « Ensevelis avec Lui par le baptĂȘme, vous ĂȘtes aussi ressuscitĂ©s en Lui et avec Lui, par la foi en la puissance de Dieu qui l'a ressuscitĂ© d'entre les morts. »
En dehors de cela, il est possible d’ĂȘtre immergĂ© et de ne pas ĂȘtre chrĂ©tien, dans la condition que l’enseignement reçu avant l’acte soit soit incomplet, soit inexact.
Le cas dans Actes 19 dĂ©montre que des personnes, par ignorance, enseignaient encore le baptĂȘme de Jean le Baptiste aprĂšs la rĂ©surrection de notre Seigneur :
Lorsque Paul est arrivĂ© Ă  ÉphĂšse, il a rencontrĂ© douze hommes qui avaient Ă©tĂ© immergĂ©s dans le baptĂȘme qui Ă©tait en vigueur pendant le ministĂšre de Jean le Baptiste.
De toute Ă©vidence, cependant, ils s’étaient soumis au baptĂȘme de Jean alos qu’il Ă©tait devenu obsolĂšte Ă  cause du baptĂȘme en Christ venant de la Mission Apostolique (Matthieu 28.18-20 ; Marc 16.15-16).
Ainsi, mĂȘme si la forme (c’est-Ă -dire l’immersion) Ă©tait correcte, leur comprĂ©hension de la repentance seulement Ă©tait dĂ©ficiente. Ces hommes n’étaient donc pas chrĂ©tiens. Cependant, ils le sont devenus lorsqu’ils ont Ă©tĂ© baptisĂ©s au nom du Seigneur JĂ©sus. (Actes 19.5 ; cf. Actes 2.38 ; Actes 22.14-16; Romains 63-4).
Il est impĂ©ratif d’avoir un enseignement prĂ©cis et une bonne comprĂ©hension (par exemple, le but de l’ordonnance – Romains 6.17 ; Galates 3.27) avant de se soumettre au baptĂȘme, si l’on espĂšre ĂȘtre reconnu par Dieu comme chrĂ©tien.
Romains 6.17 : « Mais grùce à Dieu, aprÚs avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la rÚgle de doctrine qui vous a été transmise. »
Galates 3.27, 29 : « Vous tous, qui avez Ă©tĂ© baptisĂ©s en Christ, vous avez revĂȘtu Christ. [...] Et si vous ĂȘtes Ă  Christ, alors vous ĂȘtes la descendance d'Abraham, hĂ©ritiers selon la promesse.»
Un membre de l'Église
Certains pensent que tant qu’une personne est membre d’une Ă©glise, elle doit ĂȘtre chrĂ©tienne. Qu’en est-il de ceux qui sont membres de l’Église unitarienne universaliste ? Ces gens ne croient mĂȘme pas que JĂ©sus-Christ est le Fils de Dieu. Sont-ils chrĂ©tiens simplement parce qu’ils sont membres d’une « Ă©glise ou assemblĂ©e locale ou organisationnelle » ? Des centaines d’églises peuplent notre pays dont Dieu n’est pas l’auteur.
Chers amis, avec tout l’amour de notre coeur (ÉphĂ©siens 4.15), nous vous disons que ...
Il n’y a AUCUNE Église baptiste dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église Adventiste dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église catholique dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église pentecîtiste dans la Bible !
Il n’y a PAS d'Église des TĂ©moins de JĂ©hovah dans la Bible !
Il n’y a PAS d’Église Mormone (saints des derniers jours) dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église anglicane dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église mĂ©thodiste dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église de Dieu de ProphĂ©tie dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église bouddhiste dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église de rĂ©veil dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église sioniste dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église musulmane dans la Bible !
Il n’y a AUCUNE Église orthodoxe dans la Bible – etc. etc. !
Il n’y a AUCUNE autre Ă©glise dans la Bible, Ă  l’exception de l’Église que JĂ©sus a bĂątie ( Matthieu 16.18 ), pour laquelle il est mort (I Corinthiens 15.1-4) et qu’il a rachetĂ©e avec son propre sang (Actes 20.28 ). C'est l'Église qui est dĂ©crite, Ă©crite et enregistrĂ©e dans le ciel (HĂ©breux 12.22-25). C'est l'Église du Christ ! (Romains 16.16).
HĂ©breux 12.22-25 : « Mais au contraire vous vous ĂȘtes approchĂ©s de la montagne de Sion et de la CitĂ© du Dieu vivant, la JĂ©rusalem cĂ©leste, des myriades d'anges ; de la rĂ©union et de l'assemblĂ©e des premiers-nĂ©s inscrits dans les cieux ; de Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parvenus Ă  la perfection ; de JĂ©sus, MĂ©diateur d'une Nouvelle Alliance et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel. Prenez garde ! Ne repoussez pas Celui qui vous parle. »
Romains 16.16 : « Toutes les Églises du Christ vous saluent. »
Tous les vĂ©ritable chrĂ©tiens font partie de l’Église de JĂ©sus-Christ, mais tous les « membres des Ă©glise diversifiĂ©es du monde » ne sont pas devenus chrĂ©tiens. S’il vous plaĂźt, soyez sage et humble. Sortez de tout faux groupe religieux créé par l’homme (que vous appelez Ă©glise). ObĂ©issez Ă  l'Évangile de JĂ©sus-Christ (Romains 10.16) et le Seigneur vous ajoutera Ă  Son Ă©glise selon Actes 2.47.
Romains 10.16 : « Mais tous n'ont pas obĂ©i Ă  la bonne nouvelle. Aussi ÉsaĂŻe dit-il : Seigneur, qui a cru Ă  ce que nous avons fait entendre ? »
Actes 2.41-42, 47 : « Ceux qui acceptĂšrent sa parole furent baptisĂ©s ; et en ce jour-lĂ , furent ajoutĂ©es environ trois mille Ăąmes. Ils persĂ©vĂ©raient dans l’enseignement des apĂŽtres,dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les priĂšres. [...] "ET" le Seigneur ajoutait chaque jour Ă  l’Église ceux qui Ă©taient sauvĂ©s. »
Devenir chrétien
Comment devient-on chrétien ? La réponse à cette question importante ne dépend pas de vaines spéculations. Des preuves bibliques claires et convaincantes révÚlent la Vérité à ce sujet ...
Considérez le récit de Matthieu 28.19-20 sur la Mission Apostolique : « Allez donc, et faites de toutes les nations des disciples, en les baptisant au nom du PÚre, du Fils et du Saint-Esprit ; apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé : Et voici, je serai avec vous toujours, jusqu'à la fin du monde. »
« Faites des disciples » est dans le commandement ; suivi de ceux qui ont exposĂ© la maniĂšre dont l'action doit ĂȘtre exĂ©cutĂ©e. Ainsi, une personne devient « disciple » (dans cet usage spĂ©cialisĂ© du terme) en Ă©tant immergĂ©e d'eau, dans une relation avec la TrinitĂ© sacrĂ©e – la DivinitĂ©. Les disciples ultĂ©rieurs sont appelĂ©s « chrĂ©tiens » (Actes 11.26). Ainsi, on devient disciple (au sens technique) ou chrĂ©tien lorsque l'on est immergĂ©, plongĂ© dans l'eau, lorsque l'on s'identifie Ă  la mort et la rĂ©surrection du Christ.
Ceux qui refusent l’immersion comme ordonnance est prĂ©cisĂ©ment dĂ©crite dans le Nouveau Testament, ne sont tout simplement pas des chrĂ©tiens, aussi sincĂšres soient-ils. Une inclination Ă©motionnelle envers le Fils de Dieu ne remplace pas une vĂ©ritable obĂ©issance Ă  l'Évangile de Christ :
Hébreux 5.9 : « AprÚs avoir été élevé à la perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'Auteur d'un Salut éternel »
Paul a clairement indiquĂ© que porter le nom du Christ (c’est-Ă -dire ĂȘtre chrĂ©tien) dĂ©pendait de l’acceptation du fait que le Seigneur a Ă©tĂ© crucifiĂ© pour soi et de l’immersion d'eau en confessant son nom (I Corinthiens 1.13). Quiconque nĂ©glige l’une ou l’autre de ces composantes ne peut ĂȘtre reconnu comme chrĂ©tien :
I Corinthiens 1.13 : « Christ est-il divisé ? Est-ce que Paul a été crucifié pour vous, ou bien est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »
Une analyse de I Pierre 4.16-17 clarifie davantage cette question. Nous reproduisons le passage comme suit : « Mais si quelqu'un souffre en tant que chrĂ©tien, qu'il n'en ait pas honte ; mais qu'il glorifie Dieu en ce nom. Car le temps est venu oĂč le jugement doit commencer par LA MAISON DE DIEU : Et s’il commence d’abord par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obĂ©issent pas Ă  l’Évangile de Dieu ? »
Il existe plusieurs termes Ă©quivalents, comme le rĂ©vĂšlent les accents prĂ©cĂ©dents. Être chrĂ©tien, c’est ĂȘtre dans la maison de Dieu. Mais la maison de Dieu, c'est l'Église (I TimothĂ©e 3.15). Il est donc clair que les chrĂ©tiens sont dans l’Église :
I TimothĂ©e 3.15 : « mais si je tarde, tu sauras ainsi comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la Colonne et l'Appui de la VĂ©ritĂ©. »
Mais l’appartenance Ă  l’Église Ă©quivaut Ă  l’appartenance au Corps (Colossiens 1.18, 24). Les chrĂ©tiens sont donc ceux qui sont dans le Corps du Christ. Cependant, on est baptisĂ© dans le corps (I Corinthiens 12.13 ; Romains 6.3-4).
Nous sommes ainsi conduits Ă  la conclusion que seuls ceux qui ont Ă©tĂ© immergĂ©s dans la Bible sont chrĂ©tiens. Notez Ă©galement, comme suggĂ©rĂ© ci-dessus, que le chrĂ©tien contraste fortement avec ceux qui n’ont pas obĂ©i Ă  l’Évangile. (cf. Romains 10.16).
Les considĂ©rations qui prĂ©cĂšdent montrent clairement qu’il existe des conditions des Écritures saintes strictes pour DEVENIR chrĂ©tien. La maniĂšre vague dont le terme « chrĂ©tien » est employĂ© aujourd’hui n’est pas du tout cohĂ©rente avec l’usage biblique de cette dĂ©signation sacrĂ©e.
Porter le nom avec fidélité
Est-il possible qu’un enfant de Dieu puisse vivre de maniĂšre Ă  devenir indigne de porter le nom du Christ ? Peut-il atteindre un Ă©tat oĂč l’appellation « chrĂ©tien » ne s’applique mĂȘme plus ? Il y a une indication qu'une chute de la grĂące est possible. (cf. Galates 5.4).
Le mot « chrĂ©tien » tel qu’il apparaĂźt dans le Nouveau Testament grec, est Christianos. Le suffixe « ianos » n'est pas rare dans la littĂ©rature du premier siĂšcle. Cela signifie essentiellement « appartenir Ă  » ...
« ChrĂ©tien » pourrait suggĂ©rer Ils suivent l'Agneau partout oĂč il va. Les chrĂ©tiens Ă©taient ainsi nommĂ©s parce que servir Christ et son oeuvre Ă©tait leur activitĂ© principale. La question est : "Vous, vous faites-vous vraiment un devoir de servir fidĂšlement le Seigneur chaque jour" ?
Le nom chrĂ©tien signifie que vous vous identifiez complĂštement au Christ parce que vous ĂȘtes son disciple. Mais pour de nombreux soi-disant chrĂ©tiens, cette identification semble s’appliquer uniquement au culte du dimanche en contemplatifs. Au cours de la semaine, de nombreux chrĂ©tiens semblent avoir mis de cĂŽtĂ© l’insigne chrĂ©tien qu’ils arborent le dimanche.
Comment vivent certains chrĂ©tiens ? Certains vivent pour l’argent ; d’autres sont en train de dĂ©truire leur corps par dĂ©pendance chimique ; et d’autres encore utilisent un langage ignoble et profane dans le cadre de leur discours quotidien. « Pourquoi es-tu chrĂ©tien ? » est une question personnelle et pertinente. Y rĂ©pondre pourrait vous faire rougir.
En conclusion, il y a une autre question que nous devrions soulever briĂšvement. Puisqu'il est possible pour un enfant de Dieu de tomber de la foi (II Thessaloniciens 2.3 ; I TimothĂ©e 4.1), de dĂ©river dans l'erreur et ainsi d'ĂȘtre digne d'ĂȘtre exclu (Romains 16.17 ; II Thessaloniciens 3.6 ; Tite 3.10), lorsque cela se produit, est-il appropriĂ© de continuer Ă  qualifier ces personnes de « chrĂ©tiens » ?
Nous ne comprenons tout simplement pas le raisonnement selon lequel il y a des « chrĂ©tiens » dans « pratiquement toutes les dĂ©nominations connues aujourd’hui » comme beaucoup le prĂ©tendent.
Quand on cesse d’embrasser l’enseignement de JĂ©sus-Christ (cf. Matthieu 12.50), on n’est plus digne du nom du Seigneur. Chaque chrĂ©tien devrait prendre la rĂ©solution de ne pas porter le nom du Christ de maniĂšre vaine ou dĂ©gradante.
Puissions-nous en effet glorifier Dieu en ce nom (I Pierre 4.16) :
cf. Matthieu 12.50 : « En effet, quiconque fait la volonté de mon PÚre qui est dans les cieux, celui-là est mon frÚre et ma soeur et ma mÚre. »
I Pierre 4.16 : « mais si c'est comme chrétien, qu'il n'en rougisse pas ; qu'il glorifie plutÎt Dieu à cause de ce nom. »
Le Dieu du Ciel et de la Terre est si bon. Il est donc de notre devoir de veiller Ă  vous communiquer fidĂšlement cet amour.
Samuel Matthews
ÉvangĂ©liste et prĂ©dicateur
ORIGINAL ENGLISH LESSON : WHO IS A CHRISTIAN?
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Texte traduit, édité et adapté par Gilles Boucher
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Groupe public : AssemblĂ©e de l'Église du Christ, Ste Foy, QuĂ©bec
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INDEX alphabĂ©tisĂ© d'Études Bibliques :
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INDEX alphabétisé de Chants :
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laiamundorio · 1 year ago
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Des outils de meilleure performance qui accroissent nos incompétences
Mots clĂ©s : Outils numĂ©riques, dĂ©pendances, GPS, cognition spatiale, sens de l’orientation, correcteurs, traducteurs.
Les outils numĂ©riques sont devenus indispensables et permettent d’optimiser nos rendements dans les diverses sphĂšres de nos vies. Cela est indĂ©niable, mais est-on en train de crĂ©er une dĂ©pendance Ă  ces technologies? On parle de plus en plus de la cyberdĂ©pendance, du stress numĂ©rique et du besoin d’éducation pour faire face au manque de « [
] capacitĂ©s d’analyse et de rĂ©flexion qui devraient accompagner l’utilisation de ces outils » (Caza, P.-E.). Cependant, l’inquiĂ©tude de la dĂ©pendance aux outils numĂ©riques semble ĂȘtre tombĂ©e dans l’oubli depuis la pandĂ©mie. Cette baisse de prĂ©occupation reflĂšte-t-elle une sous-estimation des rĂ©percussions ou l’acceptation de cette dĂ©pendance? L’utilisation des outils numĂ©riques est en augmentation constante. Ces outils nous aident Ă  accomplir de plus en plus de tĂąches, mais nous rendent-ils incompĂ©tents?
La dépendance au GPS
On part tous de chez nous, assez frĂ©quemment, avec l’adresse de notre destination rapidement entrĂ©e dans le GPS de notre tĂ©lĂ©phone. On ne prend pas le temps de regarder la carte, de visualiser notre chemin, ainsi que les virages ou les embranchements principaux pour se rendre. Lorsqu’un imprĂ©vu survient (une batterie vide, une perte de connexion web ou cellulaire, etc.) et qu’on ne peut plus compter sur notre GPS, on se sent un peu perdu. On expĂ©rimente possiblement un sentiment de panique Ă  l’idĂ©e d’avoir Ă  retrouver notre chemin sans l’aide du GPS. En 2016, StĂ©phane Roche, professeur au dĂ©partement de gĂ©omatique de l'UniversitĂ© Laval, disait que « l’individu moyen n’a[vait] jamais Ă©tĂ© aussi peu en capacitĂ© lui-mĂȘme de naviguer dans un espace sans avoir un support [GPS]. » et que « [
] la recherche en sciences sociales dĂ©montr[ait] qu’il y a[vait] lĂ  un risque d’appauvrissement intellectuel ». Une recherche plus rĂ©cente confirme que « la dĂ©pendance aux applications de navigation basĂ©es sur le GPS [est] associĂ©e Ă  une cognition spatiale altĂ©rĂ©e [
] » (Yan W.) Cette mĂȘme recherche ne confirme pas si le sens de l'orientation peut ĂȘtre affectĂ© de maniĂšre significative (Yan W.). Cependant, il semble que ces deux aspects sont corrĂ©lĂ©s.
Correction et révision de textes
Les outils de corrections comme Antidote, Grammarly et chat GPT, sont indispensables dans le monde professionnel et Ă©tudiant, car nous savons tous que l’Ɠil « est humain » et qu’il omet souvent de repĂ©rer certaines fautes dans un texte. MĂȘme avec l’aide du correcteur automatique, les fautes dans les textos se multiplient assez rapidement. Certainement, les langues sont compliquĂ©es, et contiennent plusieurs rĂšgles et exceptions qui peuvent ĂȘtre difficiles Ă  mĂ©moriser. Le temps est peut-ĂȘtre venu de simplifier certaines rĂšgles grammaticales et orthographiques pour donner une meilleure chance de succĂšs aux jeunes, mais c’est un tout autre sujet sur lequel je vous invite Ă  lire ici. Le danger, mis en Ă©vidence dans cet article, est la dĂ©pendance au numĂ©rique et de ne plus ĂȘtre capable de rĂ©diger sans l’aide d’un correcteur. Bien sĂ»r, nos habiletĂ©s changent et Ă©voluent. Nous n’avons plus la nĂ©cessitĂ© de savoir rĂ©diger Ă  la dactylo, mais conserver l’habiletĂ© de l’écriture Ă  la main semble fondamental.
De multiples dépendances au numérique
De mĂȘme, on a de la difficultĂ© Ă  faire des additions et multiplications simples sans une calculatrice. Nos mĂ©moires semblent ĂȘtre affaiblies par le manque de mĂ©morisation nĂ©cessaire dans la vie de tous les jours, ne plus avoir Ă  mĂ©moriser des numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone et l’information qu’on trouve maintenant si facilement en « cliquant du doigt ». La nouvelle tendance est probablement la peur d’ĂȘtre remplacĂ© par l’intelligence artificielle. Sur plusieurs aspects, elle n’est pas encore Ă  la hauteur de l’humain, mais sur bien d’autres points, elle nous dĂ©passe.
En conclusion, les outils numĂ©riques sont un ajout positif dans nos vies. Ils facilitent des tĂąches, nous rendent plus performants et productifs. Ne pas savoir les utiliser nous dĂ©savantagerait Ă©normĂ©ment dans les milieux scolaires, de travail et de relations sociales. Cependant, il est important de rester conscient et de ne pas agir systĂ©matiquement, d’avoir un plan B, d’observer la route avant de partir ou d’acheter une carte papier avant de voyager dans une nouvelle rĂ©gion. On se doit aussi d’observer les corrections des correcteurs, et les traductions des traducteurs, dans le but de nous amĂ©liorer, au lieu d’appauvrir nos habiletĂ©s. Faisons aussi l’effort de mĂ©moriser quelques numĂ©ros importants, du moins le code d’accĂšs de nos comptes, et de faire certains calculs dans nos tĂȘtes ou sur papier pour pratiquer nos fonctions cĂ©rĂ©brales. Et n’oublions surtout pas de prendre le plaisir d’écrire Ă  la main, soit une simple liste d’épicerie ou bien un petit mot pour nos proches.
Pour terminer, je vous invite Ă  partager vos commentaires sur la dĂ©pendance aux outils numĂ©riques. J’aimerais connaitre votre opinion et vos anecdotes sur ce sujet.
Bibliographie :
Duval, A. (2016, 4 décembre). Et si Google Maps nous rendait ignares? Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003797/google-maps-gps-consequences-utilisation
Yan W, Li J, Mi C, Wang W, Xu Z, Xiong W, Tang L, Wang S, Li Y, Wang S. (2022, 6 octobre). Does global positioning system-based navigation dependency make your sense of direction poor? A psychological assessment and eye-tracking study. Front Psychol. doi: 10.3389/fpsyg.2022.983019. PMID: 36275274; PMCID: PMC9582945. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9582945/
Caza, P.-E. (2020, 14 mai) LittĂ©ratie numĂ©rique: ça s’enseigne ! De la petite enfance Ă  l’ñge adulte, il faut apprendre Ă  utiliser les outils numĂ©riques. ActualitĂ©sUQAM. https://actualites.uqam.ca/2020/litteratie-numerique-apprendre-a-utiliser-les-outils/ Shauking. Image de femmes perdu libre de droits d’auteurs. Pixabay. https://pixabay.com/fr/photos/perdu-femmes-femme-fille-personne-2607118/
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patoune-prod · 3 years ago
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Boules de neige WIP
Contexte ! Nan, pas de contexte, c'est plus rigolo comme ça.
Yuffie leva les yeux de ses rĂ©visions quand la fenĂȘtre de sa chambre s’ouvrit. Elle reconnut Vincent qui s’accroupit dans l’ouverture et lĂącha le kunai cachĂ© sous son livre. “Barret va encore rĂąler que tu n’utilises pas les portes.” “Tu as envie d’aider Ă  dĂ©manteler une organisation sexiste et abusive des Taudis?” demanda Vincent. L'adolescente referma son livre d’un geste. Les exceptions grammaticales du commun attendraient. “J’ai cru que tu ne me demanderais jamais ! On commence par quoi?” “DĂ©voyer Jessie.” “Ce sera pas dur.”
Mais en vrac, dans ce chapitre, il y aura les frÚres Tribal, les *tousse* frÚres Hamasaki *tousse*, des OCs, les Turks qui se feront tout petit et beaucoup plus d'explosifs que Barret l'autoriserait s'il savait ce que Vincent prépare.
Heureusement, il ne saura pas.
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chertoi · 5 years ago
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Quand vous Ă©crivez, qu’est-ce qui est plus facile? Expliquez.
Lorsque l’écris, ce qui est le plus facile est de trouver des idĂ©es. J’ai une opinion sur tout et n’importe quoi. Donnez-moi un sujet, je vous Ă©cris un texte de 1000 mots lĂ -dessus. Le syndrome de la page blanche, je ne connais pas ça. 
Quelles sont les difficultés les plus importantes quand vous écrivez? Expliquez.
Lorsque j’écris, mes plus grandes difficultĂ©s sont mes erreurs d’orthographe. J’écris rapidement et ne porte pas attention Ă  mes fautes d’orthographe ou Ă  ma syntaxe. Ça fait en sorte que mes textes sont remplis d’erreurs. Puisque mes textes sont gĂ©nĂ©ralement trĂšs longs, la correction l’est Ă©galement. L’un de mes enseignants m’a dĂ©jĂ  dit : « AmĂ©lie, Ă©cris un minimum de mots. Ça va t’empĂȘcher de faire plein de fautes et tes textes vont ĂȘtre de meilleure qualitĂ©.  ». Je ne l’ai jamais Ă©coutĂ©. Pour moi, un texte de qualitĂ© ne se rĂ©sume pas Ă  l’encre qui a coulĂ© sur le papier, il s’agit surtout de la qualitĂ© de la plume. 
Pour bien écrire, il faut avoir un talent spécial ou juste travailler? Expliquez.
DĂ©pendamment ce que l’on entend par « bien Ă©crire », ma rĂ©ponse ne sera pas la mĂȘme. Si cela signifie ne pas faire d’erreur de français, je vous dirais que la majoritĂ© du temps, bien Ă©crire se travaille. Il faut apprendre les rĂšgles grammaticales, syntaxiques, etc. Cependant, si par « bien Ă©crire » on considĂšre le contenu du texte, le talent; la passion et  l’imagination sont primordiales. MĂȘme en Ă©lĂšve dyslexique / dysorthographique peut Ă©crire un texte formidable. Savez-vous ce qui est magique dans tout ça? C’est que plus en enfant aime Ă©crire, plus il Ă©crira. Plus un enfant Ă©crit, meilleur il deviendra. Donc, au final, l’important pour « bien Ă©crire », ce n’est pas de travailler ou d’avoir un talent. L’important c’est d’aimer Ă©crire. 
Qu’est-ce qui pourrait vous aider Ă  mieux Ă©crire? Expliquez.
Ce qui pourrait m’aider Ă  mieux Ă©crire serait de simplifier le français. Enlevez toutes les exceptions de la langue française, ça pourrait ĂȘtre bien. Ah oui et les verbes... Parlons des verbes! Pourquoi faire 361 verbes qui s’accordent de maniĂšre alĂ©atoire? Ce n’est pas extraordinaire comme dĂ©cision. On va se le dire. Sans faire de blague, ce qui m’aiderait Ă  mieux Ă©crire serait de plus lire. Les rĂšgles de français me viendraient plus naturellement et mon vocabulaire serait plus Ă©laborĂ©.
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aaeessss · 5 years ago
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TOUT TOUS TOUTE TOUTES
Nom : ok
Adverbe : ok (bien que...)
Pronom : ok (mais test difficile “il remplace qqch” pas clair pr Ă©lĂšve) → https://www.cairn.info/revue-travaux-de-linguistique-2008-1-page-7.htm “pronom indĂ©fini”
Déterminant et adjectif : gros pb
Parfois la distinction n’est pas reprise, dans le site suivant on ne dit que dĂ©terminant;
http://ameliorersonfrancais.com/grammaire/homophone/tout-tous-toux/
Mais ici, on ne dit que dĂ©terminant, il n’est pas possible qu’il soit adjectif
https://books.google.be/books?id=KxN8DAAAQBAJ&pg=PA6&lpg=PA6&dq=%22classe+grammaticale%22+tout&source=bl&ots=pfhhWpXazz&sig=ACfU3U0C_wf0ZLlxGXdsWtFYPmyaLksrPg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjquvLd6LXpAhWP3KQKHSDZCuAQ6AEwD3oECAgQAQ#v=onepage&q&f=false
Quand elle est bien reprise
Parfois on nous dit que “tout” peut ĂȘtre adjectif qualificatif ou indĂ©fini. Parfois cette seconde distinction est omise (ici que adjectif qualificatif, l’adj indĂ©fini Ă©tant tĂ©lĂ©scopĂ© sous la nature de dĂ©terminant : https://parlez-vous-french.com/tout-tous-toutes-toute-comment-choisir/ → “il s’agit du dĂ©terminant, plus spĂ©cifiquement de l’adjectif indĂ©fini.”)
→ idem adjectif indĂ©fini = dĂ©terminant ici  “ TOUT est adjectif ou dĂ©terminant (adjectif indĂ©fini) donc variable s'il se rapporte Ă  un nom ou Ă  un pronom prĂ©cĂ©dĂ© ou non d'un dĂ©terminant. Toute notre classe est en retenue.” (https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-60231.php)
MON PROBLEME c’est que dans le tableau de Nath, ils sĂ©parent dĂ©terminant indĂ©fini et adjectif indĂ©fini :-/
>>>  En grammaire, un adjectif indéfini s'oppose à l'article défini et est une sous-catégorie de déterminant indéfini, ajoutant à l'actualisation du nom noyau, un caractÚre incertain, imprécis, vague.
adjectif indéfini
Cas particulier de l'adjectif « tout »[
La principale particularitĂ© de l'adjectif « tout » est qu'il n'a pas exactement le mĂȘme sens au singulier qu'au pluriel. Par ailleurs, en cas de pluralitĂ© de dĂ©terminants, « tout » est toujours en premiĂšre position, au singulier comme au pluriel.
Adjectif « tout » au singulier
Employé sans article, l'adjectif indéfini « tout/toute » équivaut souvent à « chaque », « n'importe quel » :
Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Toute histoire a une fin.
Il peut également signifier « seul », mais dans ce cas, certains grammairiens considÚrent qu'il n'est pas adjectif indéfini, mais simple adjectif qualificatif :
Le mendiant avait un chien pour tout compagnon.
Suivi d'un article et d'un nom collectif, il signifie alors « dans son entier » :
Tout l'orchestre s'est mis à jouer. Toute la vaisselle est cassée.
Au pluriel, l'adjectif indéfini « tous/toutes » signifie « sans exception ».
La plupart du temps il est immédiatement suivi de l'article « les » :
Tous les hommes sont mortels. Toutes les rues sont barrées.
Il s'emploie parfois sans article (surtout dans des expressions figées) :
À tous Ă©gards. Toutes voiles dehors. S'enfuir Ă  toutes jambes. En tous sens.
***
Mon pb.
Dans "tout le grain a Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©", "tout" est-il un adjectif qualificatif, la phrase signifiant "l’entiĂšretĂ© du grain a Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©e". ou un adjectif indĂ©fini (donc un dĂ©terminant) puisqu’elle peut ĂȘtre comprise comme "chaque grain a Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©".
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“Le dĂ©terminant indĂ©fini (appelĂ© aussi adjectif indĂ©fini)” (https://www.jerevise.fr/determinant-indefini-adjectif-grammaire.html
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OK le tableau part du principe qu’un dĂ©terminant devant un dĂ©terminant, c’est impossible et que donc, si le “tout” est suivi d’un dĂ©terminant, il est adjectif (indĂ©fini). 
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leblogdemarinaetjm · 6 years ago
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SAMEDI 16 NOVEMBRE 2019 (Billet 3/3)
Nous ne la maĂźtrisons jamais complĂštement. La langue française est trompeuse, ses rĂšgles nous Ă©chappent, son orthographe est Ă  l’origine de nombreux doutes et sa grammaire, de sueurs froides. Bien imprudent celui qui prĂ©tend l’avoir domptĂ©e. Les exceptions abondent, la graphie des mots varie, les principes Ă©voluent.
Un exemple parmi (beaucoup) d’autres : l’accord de «tout».
Ah, le «tout» ! C’est un petit malicieux, un garnement qui nous joue des tours. Ce mot tient en une syllabe mais appartient Ă  plusieurs catĂ©gories grammaticales. Ainsi, il s’accorde diffĂ©remment selon sa nature. Voyons voir un peu...
Si «tout» est un nom, alors, il s’accorde en nombre. En l’occurrence : un tout, des touts. Mais une fois placĂ© devant un nom, le voilĂ  dĂ©terminant. Dans ce cas, il s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rĂ©fĂšre. Exemples : tout homme, toute femme ; tous les jours, toutes les minutes.
Place Ă  la rĂšgle suivante : lorsque «tout» est un pronom, il s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rĂ©fĂšre. Ainsi, l’on Ă©crit tout ce qu’il te plaĂźt ; tous ceux qui partent ; il les achĂšte tous. Enfin, lorsqu’il est adverbe, «tout» est invariable comme le prĂ©cise Julien SouliĂ©. Ainsi Ă©crit-on «il est tout entier dĂ©voué» ou encore, «ils sont tout entiers dĂ©vouĂ©s». En effet, «tout» est ici synonyme de «tout Ă  fait», «complĂštement».
Soyons attentifs : la liaison peut nous faire perdre nos bonnes habitudes. En effet, on Ă©crit bien «La France tout entiĂšre est tout Ă©tonnĂ©e». Le «tout» est ici un adverbe. Et, souvenez-vous, il reste invariable dans ce cas. DerniĂšre prĂ©cision : «tout» reste invariable devant un h muet («Elle est tout hĂ©sitante.») Alors que devant une consonne, tout a gardĂ© trace d’un ancien accord et s’accorde avec l’adjectif fĂ©minin, note Julien SouliĂ©. Exemple : Elle est toute mignonne ; elles sont toutes mignonnes. Elle est toute honteuse ; elles sont toutes honteuses. »
(Source : Le vivifiant livre de Julien SouliĂ© “Objectif zĂ©ro faute en 5 minutes par jour” aux Editions First)
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Imaginez 2 secondes le stress de Marina et JM, 2 Ă  3 fois par semaine, lorsqu’ils doivent Ă©crire leurs Billets
 et parfois mĂȘme corriger les fautes faites par les journalistes dans les articles qu’ils citent sur le Blog !
Sans vouloir vous influencer ou sous-entendre quoique que ce soit, sachez que le livre est en vente sur Amazon (ou ailleurs) pour la modique somme de 2,99 €.
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babelinguiste · 7 years ago
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COMBIEN Y A-T-IL DE GENRES ?
La semaine derniĂšre, nous avions parlĂ© des genres dans la langue française et notamment de la disparition du neutre au Moyen-Âge, et de la tentative de sa rĂ©introduction ces derniĂšres annĂ©es. Nous avions Ă©galement vu briĂšvement le parallĂšle avec les systĂšmes existants dans d’autres langues indo-europĂ©ennes. Je vous propose de revenir sur ces systĂšmes, et d’étendre le sujet pour essayer d’établir une liste la plus exhaustive possible des genres (grammaticaux, ai-je besoin d’encore le prĂ©ciser ?) possibles.
Le genre est donc une classe grammaticale arbitraire, qui donne une information sur le mot au mĂȘme titre que le nombre. Et si en français il n’y a que deux nombres grammaticaux – le singulier et le pluriel –, d’autres langues telles que le grec ancien, l’arabe, le breton ou l’hĂ©breu possĂšdent le duel, nombre dĂ©signant deux unitĂ©s, mais on peut Ă©galement rencontrer des langues distinguant le partitif (une partie d’un tout indĂ©nombrable, comme « de l’eau ») le paucal (un petit nombre d’unitĂ©s) ou bien d’autres

Vous comprendrez donc aisĂ©ment que si le systĂšme binaire singulier/pluriel, trĂšs rĂ©pandu et trĂšs connu, est loin d’ĂȘtre le plus prĂ©cis pour dĂ©composer les nombres, il en est de mĂȘme pour le systĂšme de genre masculin/fĂ©minin ; tout dĂ©pend Ă©galement de la nĂ©cessitĂ© demandĂ©e par la langue. Ainsi, mĂȘme si une classification « tout ce qui est bleu » / « tout ce qui n’est pas bleu » est techniquement un systĂšme de genres valable, il est loin d’ĂȘtre pratique et son utilitĂ© peut ĂȘtre dĂ©battue.
Un « systĂšme de genres » est le nom donnĂ© Ă  une sous-catĂ©gorie de ce qu’on nomme plus globalement les « systĂšmes de classes grammaticales » : en gĂ©nĂ©ral, si votre systĂšme comporte moins de cinq classes, et qu’elles reposent en partie ou totalement sur des distinctions basĂ©es sur le physique et/ou le social, ce seront des genres ; s’il y en a plus, on prĂ©fĂšrera parler de classes grammaticales.
Si l’on veut rester sur la question « combien y a-t-il de genres ? », il va donc falloir restreindre nos recherches sur les langues qui possĂšdent un petit nombre de ces classes grammaticales : les langues chinoises deviennent hors-catĂ©gorie car elles possĂšdent entre 120 et 150 classes diffĂ©rentes (pour rappel, les langues bantoues que j’ai rapidement mentionnĂ©es la semaine derniĂšre possĂšdent 18 Ă  21 classes). À noter Ă©galement que les langues avec des genres ne les utilisent pas tous Ă  la fois. Tout dĂ©pend de la nĂ©cessitĂ© demandĂ©e par la langue.
Commençons par le couple animĂ©/inanimé : il s’agit sĂ»rement d’un des plus vieux systĂšmes, que l’on suppose ĂȘtre Ă  la base des genres de l’indo-europĂ©en avant l’introduction du fĂ©minin, et que l’on retrouve Ă©galement en hittite, une langue antique parlĂ©e sur le territoire de l’actuelle Turquie il y a plus de 3000 ans. La distinction est simple Ă  faire : l’animĂ© correspond aux choses qui se meuvent, qui sont en vie (animare en latin veut dire « donner la vie », lĂ  oĂč anima signifie Ă  la fois « souffle » et « esprit, Ăąme ») ; Ă  l’inverse l’inanimĂ© relĂšve du domaine des choses immobiles, mortes, qui ne possĂšdent pas d’ñme ou d’esprit. Cependant, en fonction des cultures, il est possible d’associer une Ăąme ou une divinitĂ© Ă  des objets immobiles ou Ă  des concepts, comme les arbres, la nuit ou la Terre. La distinction est alors culturelle et arbitraire.
Sans rentrer dans les dĂ©tails Ă  nouveau, les systĂšmes masculin/fĂ©minin/neutre : la diffĂ©rentiation masculin/fĂ©minin va souvent se faire sur base de critĂšres physiques ou sociaux, tandis que le neutre sera souvent un genre « fourre-tout » pour caser tout le reste (Ă  quelques exceptions prĂšs : en allemand, tous les mots finissant par -chen ou -lein (comme « MĂ€dchen » ou « Fraulein », signifiant « demoiselle ») sont neutres) ; les langues excluant le neutre rĂ©partiront alors les objets, les concepts, et les ĂȘtres ni masculins ni fĂ©minins entre ces deux catĂ©gories tant bien que mal ; les langues ne voyant pas ou plus l’intĂ©rĂȘt grammatical de diffĂ©rentier le masculin du fĂ©minin les regrouperont souvent sous un genre dit commun, comme c’est le cas en nĂ©erlandais (oĂč le genre commun est marquĂ© par l’article dĂ©fini « de », par opposition au neutre indiquĂ© par « het »).
Viennent ensuite le personnel/impersonnel : on distingue ici les ĂȘtres humains du reste du monde. Dans ce systĂšme, un homme, un enfant, une chanteuse, une retraitĂ©e seraient tous de genre personnel, tandis qu’un arbre, un chien ou un avion seraient tous de genre impersonnel. Il est possible de coupler ce systĂšme avec l’animĂ©/inanimĂ© pour dĂ©gager trois genres : animĂ© personnel (les ĂȘtres humains), animĂ© impersonnel (les autres ĂȘtres vivants), inanimĂ© (le reste des objets). Le polonais va plus loin en combinant ces deux systĂšmes avec son systĂšme masculin/fĂ©minin/neutre et crĂ©e une des rares langues d’Europe Ă  5 genres : le masculin animĂ© personnel, le masculin animĂ© impersonnel, le masculin inanimĂ©, le fĂ©minin et le neutre. Le slovĂšne quant Ă  lui en marque quatre : le masculin animĂ©, le masculin inanimĂ©, le fĂ©minin et le neutre (je ne m’attarderai pour l’instant pas sur les raisons qui ont poussĂ© le masculin plus que les autres genres Ă  se spĂ©cifier).
Pourtant, dans notre liste des genres et des systĂšmes existants, Ă  trop nous concentrer sur les langues marquant telle ou telle classe, nous risquons d’oublier les langues ne catĂ©gorisant pas leurs noms en genres. C’est le cas par exemple du hongrois, du finnois, de l’estonien et de l’anglais qui, si l’on voulait vraiment faire des pointilleries, distinguent un seul genre : le commun. Notez Ă©galement que le mandarin, malgrĂ© toutes ses classes grammaticales et ses marqueurs, fonctionne pour les ĂȘtres vivants sur ce modĂšle, mĂȘme si le pronom personnel de la troisiĂšme personne est, Ă  l’instar de l’anglais, encore diffĂ©rent entre l’ancien masculin et l’ancien fĂ©minin (Ă  l’écrit seulement, la langue orale ne faisant plus de distinctions).
Ne serait-ce pas là le systùme le plus simple ? Ne pas marquer le genre et ne pas se compliquer la vie sur ces histoires ? Aprùs tout, comme le disait l’humoriste britannique Eddie Izzard :
Is it masculine or feminine or neuter, the apple? It’s a fucking apple. Stop fucking around. « Est-ce masculin ou fĂ©minin ou neutre, la pomme ? C’est une putain de pomme. ArrĂȘtez avec vos conneries. »
En espĂ©rant vous retrouver la semaine prochaine malgrĂ© les vacances, nos rendez-vous de l’étĂ© continuent ne vous inquiĂ©tez pas de ça !
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montrealjobsx · 5 years ago
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Rédiger un CV québécois efficace (ModÚles gratuits à télécharger)
Toute personne sur le marchĂ© de l’emploi est appelĂ©e Ă  rĂ©diger un CV au moins une fois pendant sa carriĂšre. Que ce soit pour un premier emploi, ou pour un poste de haute responsabilitĂ©, apprendre la rĂ©daction d’un CV efficace est une nĂ©cessitĂ©.
Dans cet article, vous saurez comment prĂ©parer et rĂ©diger votre CV adaptĂ© Ă  votre domaine d’emploi et Ă  l’offre d’emploi Ă  laquelle vous postulez.
Qu’est ce qu’un CV?
Le Curriculum vitae (CV), ou resume en anglais, est l’outil indispensable Ă  l’employeur pour prendre connaissance de votre expĂ©rience de travail, de votre formation et de vos compĂ©tences.
Quelle est la longueur idĂ©ale d’un CV?
Faites court ! Deux pages suffisent largement. Il n’est pas nĂ©cessaire de dĂ©passer cette longueur. Il faut surtout adapter votre CV et le rĂ©diger spĂ©cialement pour les emplois auxquels vous postulez.
Si vous avez une carriÚre avancée, pas besoin de revenir à des emplois occupés il y a plus de 15 ans.
Comment rĂ©diger un CV adaptĂ© Ă  une offre d’emploi?
Prouvez que vous savez ce que les recruteurs attendent de vous ! Mettez de l’avant des expĂ©riences de travail ou des rĂ©alisations connexes au poste pour lequel vous souhaitez postuler.
La description du poste ou le site Web de l’employeur peuvent vous aider Ă  ce propos. N’hĂ©sitez pas Ă  reprendre les termes utilisĂ©s dans l’offre d’emploi.
Voici un exemple de CV rĂ©digĂ© pour une offre d’emploi prĂ©cise.
Image d’un CV rĂ©digĂ© pour une offre d’emploi prĂ©cise
Conseils à suivre pour rédiger un CV efficace
Imaginez le nombre de curriculums vitae que peut recevoir un recruteur pour chaque poste affichĂ©. Beaucoup, vraiment beaucoup ! Pensez Ă  susciter l’intĂ©rĂȘt d’un recruteur afin de dĂ©crocher l’entrevue tant attendue.
Quand vous écrivez un CV, prenez ces points en considération:
RĂ©digez un CV pour chaque offre d’emploi;
Montrez et quantifiez vos accomplissements professionnels;
Vérifiez votre orthographe, encore et encore;
Évitez certaines erreurs.
1.RĂ©digez un CV pour chaque offre d’emploi
Votre CV se doit d’aller droit au but. Il doit ĂȘtre clair et bien structurĂ©. MĂȘme si vous ĂȘtes qualifiĂ© pour le poste, sachez qu’un employeur passe en moyenne 30 secondes Ă  survoler un curriculum vitae.
Pendant que vous aurez Ă  rĂ©diger votre CV, n’hĂ©sitez pas Ă  mettre en avant des expĂ©riences de travail ou des rĂ©alisations qui sont apparentĂ©es au poste. L’employeur vous donne des indices sur ce qu’il recherche, servez-vous en!
Expliquez pourquoi vous ĂȘtes la bonne personne pour rĂ©pondre aux exigences mentionnĂ©es dans l’offre d’emploi.
Ainsi, vous serez capable d’adapter votre CV en fonction du poste offert.
Si vous envoyez votre CV par courriel, mentionnez l’objet de celui-ci. Évitez tout ce qui peut ressembler Ă  du pourriel et qui inciterait le recruteur Ă  supprimer votre candidature sans mĂȘme l’avoir lue. n’utilisez pas de points d’exclamation, ni de majuscules. Incluez votre nom, le titre du poste et le numĂ©ro de rĂ©fĂ©rence du poste (s’il en existe un) et des mots-clĂ©s qui rĂ©sument votre mĂ©tier ou vos qualifications.
Pour vous donner un exemple, cela pourrait ressembler Ă :
«Emploi n° 12345 – Karl Carlos, MĂ©canicien.»  
2. Montrez et quantifiez vos accomplissements professionnels
Durant votre carriĂšre, vous avez certainement dĂ» faire face Ă  plusieurs situations dans lesquelles vous avez mis vos compĂ©tences Ă  contribution. N’hĂ©sitez pas Ă  les citer de façon Ă  montrer que vous ĂȘtes en mesure d’apporter des solutions face Ă  des dĂ©fis.
Ces exemples devraient illustrer ce que vous avez accompli dans le cadre de votre poste et le type d’employĂ© que vous ĂȘtes. Il est prĂ©fĂ©rable d’inclure ces renseignements dans la section « ExpĂ©rience de travail ».
IdĂ©alement, vous pouvez utiliser des nombres concrets qui sauront impressionner l’employeur.
Pendant la rĂ©daction de votre CV, dites combien de personnes vous avez supervisĂ©es, combien de produits vous avez vendus, combien d’argent vous avez rapportĂ© Ă  votre entreprise et de quel pourcentage vous avez augmentĂ© les ventes de l’entreprise, etc.
Aussi, n’hĂ©sitez pas Ă  mentionner un stage ou du bĂ©nĂ©volat au sein d’une organisation rĂ©putĂ©e ou si vous avez travaillĂ© gratuitement pour une cause importante.  Si ces tĂąches sont liĂ©es aux exigences du poste convoitĂ©, ajoutez-les aux sections « ExpĂ©rience de travail » ou « BĂ©nĂ©volat ».
Attention
Les chiffres ont leur importance ! Il faut savoir que les chiffres de un Ă  dix doivent ĂȘtre Ă©pelĂ©s, alors que les montants en chiffres devraient ĂȘtre utilisĂ©s Ă  partir de 11. Exception faite des dates, des pourcentages, des proportions et de l’heure. Restez cohĂ©rent dans la mise en forme de votre curriculum vitae.
3. Vérifiez votre orthographe et votre syntaxe, encore et encore!
Exprimez- vous dans un langage clair et simple, employez des verbes actifs et persuasifs tels que « gérer », « diriger », « développer », « augmenter », etc.
La personne qui lira votre curriculum vitae n’est pas toujours celle qui vous embauche. Souvent, un premier tri est effectuĂ© par des recruteurs ou des spĂ©cialistes en ressources humaines qui ne sont pas toujours familiers avec votre domaine.
Bien entendu, votre CV ne doit comporter aucune faute de grammaire ou d’orthographe. Vous pouvez toujours vous faire relire par une tierce personne. Une simple erreur d’orthographe dans un CV fera certainement mauvaise impression auprĂšs d’un employeur et pourrait vous coĂ»ter un poste.
Vous aurez beau vous présenter sous votre meilleur jour, avec des fautes sur votre CV, vous compromettez sérieusement vos chances de décrocher une entrevue. Relisez-vous, donnez votre texte à une de vos connaissances. Vous pouvez aussi utiliser des logiciels de correction orthographique et grammaticale.
Pour vous donner une idĂ©e sur l’importance d’un CV bien orthographiĂ©, un sondage menĂ© par Independent.co.uk (en anglais) auprĂšs de plus de 40 000 candidats rĂ©vĂšle que 67 % des CV ou lettres de prĂ©sentation contenaient au moins une faute d’orthographe!
4. Évitez certaines erreurs

L’adresse courriel farfelue, telle que [email protected] est Ă  proscrire. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, elle devrait ĂȘtre composĂ©e de votre nom et de votre prĂ©nom. Une adresse avec un surnom n’a pas de place dans votre CV.
Ne mettez pas de photo sur un CV, mĂȘme si dans certains pays cela fait partie des normes. Incitez l’employeur Ă  ne se concentrer que sur vos compĂ©tences professionnelles.
Évitez de vous Ă©taler sur vos loisirs et vos passe-temps.
Conservez vos rĂ©fĂ©rences dans un document sĂ©parĂ© et ne les fournissez qu’à la demande de l’employeur.
Évitez les listes Ă  puces trop longues. Ne dĂ©passez pas les 7 puces pour que l’employeur puisse lire votre CV plus facilement.
Personnalisez la description de vos expĂ©riences de travail en Ă©vitant les affirmations vagues. Des titres comme : responsable de la stratĂ©gie Ă©ditoriale multi plateforme ne fournissent pas d’informations sur vos fonctions.
Un CV doit ĂȘtre rĂ©digĂ© de maniĂšre impersonnelle. Évitez les pronoms personnels tels que « Je », « Moi » ou « Mon ». PrĂ©fĂ©rez les verbes Ă  l’infinitif et les verbes d’actions.
Gardez-en un peu pour l’entrevue
Selon une Ă©tude de ERE Recruiting Intelligence, un responsable RH reçoit en moyenne 250 CV pour chaque offre d’emploi affichĂ©e.
La rĂšgle gĂ©nĂ©rale est qu’un CV ne doit pas dĂ©passer deux pages. C’est ce Ă  quoi les recruteurs s’attendent, il est trĂšs peu probable qu’ils lisent au-delĂ .
C’est pour ces raisons qu’il est important d’ĂȘtre bref et direct lors de la rĂ©daction de votre CV.
Exemple de CV généraliste
Voici un modÚle de CV que vous pouvez rédiger pour tous les postes . Vous constatez que le texte est une suite de recommandations que vous pouvez appliquer à votre situation.
Exemple-de-CVTélécharger
Types de CV
Il existe trois principaux types de CV. Vous pouvez faire votre choix selon le genre d’emploi que vous visez et selon les qualitĂ©s que vous voulez mettre en valeur. Pour rĂ©diger un CV, utilisez le type qui vous convient. Inspirez-vous des modĂšles gratuits et tĂ©lĂ©chargeables que nous vous offrons ici.
Le CV chronologique
Le CV chronologique retrace vos expériences au fil de votre carriÚre, en allant de la plus récente à la plus ancienne.
Vous devez y mettre les diverses expĂ©riences que vous avez acquises dans le mĂȘme secteur d’activitĂ© ou dans le mĂȘme domaine d’emploi.
Ce type de CV vous convient si vous souhaitez rester dans le mĂȘme domaine d’activitĂ© et/ou si l’évolution de votre carriĂšre est rĂ©guliĂšre.
Si vous ĂȘtes dans ce cas, Ă©vitez le CV chronologique:
Votre parcours comporte beaucoup de changements d’emploi ou de longues pĂ©riodes sans emploi que vous auriez du mal Ă  expliquer.
Vous ne voulez pas vous étaler sur le dernier emploi occupé.
Il n’existe pas de lien Ă©vident entre vos anciennes expĂ©riences de travail et votre nouvel objectif professionnel.
ModĂšle de CV chronologique
Voici un modĂšle de CV chronologique qui vous permettra de vous familiariser avec ce type de CV.
Image expliquant comment rédiger un CV chronologique
Le CV fonctionnel ou par compétences
Ce type de CV met l’accent sur ce que vous avez Ă  offrir comme compĂ©tences. Il fait ressortir vos rĂ©alisations et les compĂ©tences que vous avez acquises pendant votre parcours professionnel.
Voici quelques exemples de compétences:
Savoir rédiger des rapports.
Être bilingue.
Maütriser la terminologie d’une science.
Pour rĂ©diger un bon CV fonctionnel, vous devez dĂ©crire vos compĂ©tences en commençant par celles qui ont un rapport avec l’emploi que vous cherchez.
Pour ĂȘtre plus clair, voici quelques cas oĂč il serait intĂ©ressant de choisir un CV par compĂ©tences si vous:
Avez peu d’expĂ©rience professionnelle dans un seul domaine.
Voulez mettre en valeur des compétences transférables dans un domaine professionnel qui a peu de rapport avec vos anciennes expériences.
Souhaitez insister sur un ou des talents que vous n’avez pas mis en valeur auparavant.
Si vous souhaitez mettre en évidence votre progression de carriÚre, évitez de choisir ce genre de CV.
ModÚle de CV fonctionnel ou par compétences
Voici un modĂšle de CV fonctionnel ou par compĂ©tences tĂ©lĂ©chargeable. Évitez de rĂ©diger un CV fonctionnel, sauf si vous ĂȘtes certain que ce modĂšle correspond Ă  votre profil.
Image expliquant comment rédiger un CV fonctionnel ou par compétences
Le CV mixte
C’est le type de CV le plus courant. Comme son nom l’indique, c’est une combinaison de vos compĂ©tences suivant un ordre chronologique (toujours de la plus rĂ©cente Ă  la plus ancienne)
Vous pouvez rĂ©diger le CV mixte si vous avez souvent changĂ© d’emploi, ou si vous avez beaucoup d’expĂ©rience dans un domaine, mais que vous avez travaillĂ© pour plusieurs employeurs.
ModĂšle de CV mixte
Voici un modĂšle de CV mixte tĂ©lĂ©chargeable qui allie les deux modĂšles prĂ©cĂ©dents. Vous pouvez vous en inspirer et rĂ©diger ce type de CV si vous pensez qu’il vous convient.
Image expliquant comment rédiger un CV mixte
Que doit contenir un CV?
Les renseignements personnels
Vous devez indiquer les informations suivantes:
Nom;
Adresse complĂšte;
Numéro de téléphone;
Adresse courriel;
Adresse Web, si vous avez un site personnel.
Prenez note que vous devez en tout temps ĂȘtre prudent en ce qui concerne vos renseignements personnels lorsque vous postulez.
Les objectifs de carriĂšre
RĂ©digez un rĂ©sumĂ© de votre objectif de carriĂšre ou dĂ©crivez ce que vous souhaitez faire. Il suffit d’une phrase ou deux pour permettre Ă  l’employeur de savoir quel genre de travail vous cherchez. Essayez par la mĂȘme occasion de faire ressortir un lien avec l’emploi auquel vous postulez.
Les formations ou études
Indiquez les études générales et spécialisées que vous avez faites, tout en précisant:
Le nom des Ă©coles ou autres Ă©tablissements d’enseignements que vous avez frĂ©quentĂ©s et la ville oĂč ils se trouvent;
Votre niveau de scolarité et la date à laquelle vous avez obtenu vos diplÎmes;
Les cours de perfectionnement ou les autres formations que vous avez suivis et qui sont reliĂ©s Ă  ce que vous voulez faire; cours de langues, d’informatique ou autres;
Les mentions spéciales et les prix que vous avez reçues
Les compĂ©tences reliĂ©es Ă  l’emploi
ÉnumĂ©rez les compĂ©tences qui font de vous la personne dĂ©signĂ©e pour occuper le poste.
Il s’agit de l’une des Ă©tapes les plus importantes de la construction de votre CV. Pour attirer l’attention d’un recruteur, assurez-vous de relier vos compĂ©tences aux exigences du poste.
DĂ©crivez les compĂ©tences que vous avez acquises dans le cadre d’un travail rĂ©munĂ©rĂ©, d’une expĂ©rience bĂ©nĂ©vole ou d’un stage.
Les expériences de travail
ÉnumĂ©rez les emplois que vous avez occupĂ©s en prĂ©cisant pour chacun:
Le nom de l’entreprise et le lieu de travail;
Le titre de l’emploi;
La date d’embauche et la date de cessation d’emploi;
Les fonctions ou les tĂąches reliĂ©es Ă  l’emploi.
N’hĂ©sitez pas Ă  mentionner vos stages ou expĂ©riences Ă  titre de bĂ©nĂ©vole.
Ne mentionnez que les tùches les plus importantes ou vos tùches préférées. Celles-ci doivent avoir un lien direct avec le poste que vous convoitez.
Ne pas dépasser cinq fonctions pour chaque emploi. Au besoin, vous pourrez toujours détailler vos tùches en entrevue.
PrivilĂ©giez les verbes d’action comme analyser, diriger, informer

Les renseignements supplémentaires
En examinant l’offre d’emploi, vous pourrez voir quels sont les dĂ©tails pertinents Ă  ajouter pour appuyer votre candidature.
Langues étrangÚres : énumérez les langues que vous connaissez (parlées et écrites)
Connaissance informatiques : listez les logiciels et les technologies que vous savez utiliser et indiquez votre niveau de connaissance pour chacun.
Prix et rĂ©alisations : pour certains mĂ©tiers, surtout les crĂ©atifs, n’hĂ©sitez pas Ă  crĂ©er un portfolio pour montrer des exemples de votre travail.
Les centres d’intĂ©rĂȘt et activitĂ©s
Vos centres d’intĂ©rĂȘt ou vos activitĂ©s de loisir rĂ©vĂšlent certains traits de votre personnalitĂ© et peuvent constituer des avantages lors d’une embauche. Vous pouvez indiquer si vous cuisinez, si vous lisez, si vous pĂȘchez, etc.
Vos références
Les rĂ©fĂ©rences sont les personnes auxquelles un employeur potentiel s’adressera pour obtenir des renseignements Ă  votre sujet, ça peut ĂȘtre un ancien employeur ou un enseignant.
Évitez de mentionner vos rĂ©fĂ©rences dans votre CV, ayez la liste au moment de votre entrevue.
TrĂšs important de vous assurer d’obtenir l’autorisation de la personne que vous citez comme rĂ©fĂ©rence.
Pour finir:
Écrire un CV, c’est lister toutes ses compĂ©tences professionnelles et ses formations pertinentes pour un poste.
Votre CV est votre premiĂšre chance de rĂ©pondre aux attentes du recruteur, celui-ci doit toujours ĂȘtre pris au sĂ©rieux.
Un CV bien rédigé est un CV qui répond aux exigences spécifiques du poste disponible, tout en ayant un style clair, concis et percutant.
Si ces conditions sont rĂ©unies, cela aura un impact extrĂȘmement bĂ©nĂ©fique sur les responsables RH et aidera Ă  dĂ©montrer que vous ĂȘtes la bonne personne pour le poste.
Maintenant que vous savez comment rĂ©diger un CV, il ne vous reste plus qu’à rĂ©diger une bonne lettre de prĂ©sentation. Ainsi, vous augmenterez considĂ©rablement vos chances d’ĂȘtre embauchĂ©.
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reseau-actu · 6 years ago
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Chercheur en biotechnologie au CNRS, Marcel Kuntz juge que la thĂ©orie du genre tient dĂ©sormais le haut du pavĂ© au sein du prestigieux Ă©tablissement. Or quand une thĂ©orie aussi fragile impose une «ligne officielle» qu'il est prudent de respecter si l'on veut la paix, il y a de quoi ĂȘtre inquiet pour l'esprit critique, souligne le scientifique.
Marcel Kuntz est biotechnologiste végétal et directeur de recherche au Laboratoire de physiologie cellulaire végétale du CNRS à Grenoble.
Le 26 octobre 2017, l'Académie française a adopté à l'unanimité une déclaration contre l'écriture dite «inclusive», qui explique que «la multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu'elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l'illisibilité» et que «la langue française se trouve désormais en péril mortel».
Une circulaire du Premier ministre avait aussi banni l'usage administratif de l'écriture inclusive, en tout cas de la «graphie» dénoncée par l'Académie française, en rappelant que «le masculin est une forme neutre qu'il convient d'utiliser pour les termes susceptibles de s'appliquer aussi bien aux femmes qu'aux hommes», tout en demandant de recourir à des formules telles que «le candidat ou la candidate» ce qui permettrait «de ne marquer de préférence de genre».
On peut s'étonner de trouver dans des documents officiels de la recherche publique, du CNRS par exemple, des monstruosités grammaticales.
Dans un tel contexte, on peut s'étonner de trouver aujourd'hui dans des documents officiels de la recherche publique, du CNRS par exemple, des monstruosités grammaticales telles que «technicien.ne.s, ingénieur.e.s et chercheur.e.s». Essayons d'en analyser les raisons.
L'objectif affichĂ© de l'Ă©criture inclusive est d'imposer une Ă©galitĂ© des «reprĂ©sentations» entre les femmes et les hommes. En rĂ©alitĂ©, il s'agit d'un champ de bataille idĂ©ologique, oĂč resurgit la dialectique marxiste des rapports exploiteurs/exploitĂ©s, oppresseurs/opprimĂ©s, revisitĂ©e par l'idĂ©ologie postmoderne - oĂč la sociĂ©tĂ© est vue comme une juxtaposition de communautĂ©s, la plupart rangĂ©es en catĂ©gories victimaires (dont les femmes).
De ce fait, l'introduction de l'écriture inclusive, en supprimant le neutre, prend le risque de communautariser les deux sexes, et d'aboutir non à une égale représentation, mais d'inciter les «victimes» à se vivre comme telles, et à faire endosser aux mùles (hétérosexuels) le statut de bourreau.
En France, la diffĂ©rence salariale demeure une insupportable discrimination contre les femmes. Mais cela ne concerne pas les institutions scientifiques oĂč s'applique la grille indiciaire des fonctionnaires.
A titre personnel et aprĂšs trente annĂ©es de carriĂšre, je n'ai pas pu identifier d'exemple de discrimination Ă  l'embauche contre une femme qui voudrait s'engager dans une carriĂšre scientifique. Ni pour une promotion. La raison est que ce milieu est culturellement tournĂ© vers la prise en compte de la «production scientifique», et non pas vers d'autres critĂšres (sexuels, ethniques, etc.). S'il y a des exceptions, qu'elles soient mises en lumiĂšre. Il peut y avoir, bien sĂ»r, comme dans tous les milieux, des harcĂšlements inacceptables. Et mĂȘme s'ils sont rares, il faut y remĂ©dier. Mais, disons-le clairement, rien ne justifie de laisser croire qu'il existe une inĂ©galitĂ© professionnelle dĂ©libĂ©rĂ©e au sein d'organisme de recherche comme le CNRS.
L'existence d'une «Mission pour la place des femmes au CNRS» mérite un examen critique.
Dans ce contexte, l'existence d'une «Mission pour la place des femmes au CNRS» mĂ©rite un examen critique. MĂȘme si on peut en douter, admettons que son objectif d'«agir pour l'Ă©galitĂ© professionnelle au sein du CNRS» puisse avoir une utilitĂ©. Cette Mission n'en reste pas moins influencĂ©e par l'idĂ©ologie du genre, impulsĂ©e par des sciences humaines et sociales, thurifĂ©raires du postmodernisme. Parmi les «dĂ©constructions» du postmodernisme (Les LumiĂšres, la science, la vĂ©ritĂ©, la nation, la transmission) figure aussi l'altĂ©ritĂ© des sexes. Et pour ces idĂ©ologues, s'il n'y a pas une paritĂ© absolue dans telles ou telles disciplines scientifiques, ou dans tels ou tels postes, cela ne peut ĂȘtre dĂ» qu'Ă  des «discriminations» ou Ă  des «stĂ©rĂ©otypes genrĂ©s» inculquĂ©s par la sociĂ©tĂ©.
Ainsi, pour revenir Ă  l'Ă©criture inclusive, son usage est portĂ© par ce mythe constructiviste: l'ĂȘtre humain est Ă  l'origine une page blanche et chacun pourra noircir sa page comme il l'entend (y compris choisir son genre) pourvu qu'il ne soit pas formatĂ© par un hĂ©ritage civilisationnel. Il s'agit en rĂ©alitĂ© d'un rĂȘve despotique, peut-ĂȘtre doux, de bobos bien-pensants, mais une forme de despotisme quand mĂȘme, portĂ©e par des inquisiteurs qui veulent nettoyer la grammaire et le langage et Ă©liminer tout comportement non-politiquement correct.
Il est contestable que le CNRS soutienne, dans sa communication institutionnelle, des constructions idéologiques comme celles qui appellent à « en finir avec la fabrique des garçons » (sic).
Les discriminations sur la base du sexe existent encore en France (prĂ©cisons nĂ©anmoins qu'elles sont beaucoup moins vives dans les pays occidentaux que dans certaines autres parties du monde...). Il ne s'agit donc pas de nier l'utilitĂ© d'Ă©tudes sur leurs causes. Ce qui est contestable est que le CNRS soutienne dans sa communication institutionnelle des constructions idĂ©ologiques comme celles qui appellent Ă  «en finir avec la fabrique des garçons» (sic). De mĂȘme est-il bien raisonnable d'allĂ©guer de but en blanc dans un Ă©ditorial que «la vision androcentrique de la sociĂ©tĂ© a pu influencer les approches expĂ©rimentales et biaiser les interprĂ©tations scientifiques»?
Une vision politisée dénonçant comme «réactionnaire antigenre» toute critique à l'encontre de la «théorie du genre» (en fait il s'agit d'une idéologie du genre) doit-elle avoir sa place dans la communication institutionnelle du CNRS? L'esprit critique faisant partie intégrante de la démarche scientifique, de telles réactions ne peuvent que confirmer que, en la matiÚre, le pouvoir a été pris au CNRS par des tenants d'une approche non scientifique de problÚmes par ailleurs bien réels.
A l'heure oĂč les choix politiques et budgĂ©taires sont difficiles, la science a-t-elle intĂ©rĂȘt Ă  obĂ©ir aux injonctions des minoritĂ©s agissantes, au risque de se couper d'une autre partie de la sociĂ©tĂ©?
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a-fuzzycollectiongiver-stuff · 7 years ago
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Kanji for today 03-03-2018 ä»Šæ—„ăźæŒąć­—
Kanji for today 03-03-2018Â ä»Šæ—„ăźæŒąć­—
Buongiorno, Hi all, Minnasan Ohayou gozaimasu
I propose to you the following agenda:
Japanese Words – Vocabolario
Japanese article by Wikipedia, traduzione di un articolo dal giapponese in italiano fonte wikipedia
Today no grammar except , Oggi non riportero’ alcun elemento grammaticale eccetto:
です– desu, this is bit formal, in colloquial japanese very often it is omitted when it is clear by the

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christophe76460 · 5 years ago
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7 conseils pour dĂ©buter l’apprentissage du Grec biblique - ToutPourSaGloire.com
Des objectifs réalisables
Si vous continuez Ă  lire cet article aprĂšs le premier paragraphe, cela peut signifier deux choses : soit vous ĂȘtes en train d’apprendre le grec par vous-mĂȘme ou bien vous aidez d’autres personnes Ă  le faire en les encourageant ou en les enseignant. Dans tous les cas, je vais vous donner mes meilleurs conseils pour apprendre le grec biblique. Je vous donne ces conseils non pas pour rendre les choses plus faciles, mais pour rendre le processus d’apprentissage plus faisable et plus plaisant. Ne passez surtout pas Ă  cĂŽtĂ© du dernier conseil!
1. Trouvez d’autres personnes afin d’apprendre ensemble 
Travailler Ă  plusieurs est plus motivant que de travailler seul. Nous ne sommes pas faits pour la solitude et l’apprentissage de nouvelles langues (qui nous permettent d’ailleurs de communiquer avec les autres!) ne sera pas chose facile. Je ne connais que quelques personnes qui ont brillamment rĂ©ussi Ă  apprendre le grec (ou l’hĂ©breu) seuls; j’en ai vu beaucoup d’autres qui ont essayĂ© et n’ont pas rĂ©ussi Ă  persĂ©vĂ©rer.
De plus, il est prĂ©fĂ©rable d’ĂȘtre physiquement dans une mĂȘme piĂšce, plutĂŽt que de se retrouver virtuellement, mĂȘme si cela vaut mieux qu’un isolement total.
2. Soyez ambitieux, soyez réaliste 
Non, il ne s’agit pas de deux conseils fusionnĂ©s en un: ils se complĂštent. Soyez ambitieux dans le sens oĂč vous voulez lire les paroles exactes par lesquelles les apĂŽtres ont enseignĂ© l’Église Ă  propos de JĂ©sus.
Soyez rĂ©alistes et ne vous attendez pas Ă  comprendre tous les dĂ©tails et subtilitĂ©s dĂšs le premier mois d’apprentissage. Apprendre le grec biblique, ce n’est pas « tout blanc ou noir » ou « tout ou rien ». Il s’agit plus d’un processus d’à peu prĂšs. Avec chaque nouvelle connaissance acquise, vous dĂ©couvrirez de nouvelles choses en grec; bien que vous les connaissiez dĂ©jĂ  grĂące Ă  votre lecture en français. 
3. Ne vous inquiĂ©tez pas trop de votre ‘‘mĂ©thode’’
Il existe diffĂ©rents manuels et les enseignants utilisent diffĂ©rentes approches d’apprentissage. Ce qui est important c’est que votre professeur soit Ă  l’aise avec la mĂ©thode utilisĂ©e. Je sais en effet qu’il y a des pour ou contre telle ou telle mĂ©thode, mais en fin de compte l’efficacitĂ© de l’apprentissage d’une personne dĂ©pend plus de l’enseignant que du manuel. 
Ceci dit, les mĂ©thodes ne se valent pas toutes; certaines sont plus arides que d’autres. Telle mĂ©thode demandera beaucoup d’apprentissage par cƓur, une autre se rĂ©clamera de l’approche « naturelle »: les Ă©tudiants peuvent atteindre un niveau convenable en grec simplement en faisant des activitĂ©s et en rĂ©pondant Ă  des questions au fil du texte (sans aucun travail supplĂ©mentaire).
4. Attendez-vous Ă  ce que cela soit difficile
Apprendre le grec peut parfois ĂȘtre dĂ©courageant. On se rend compte que notre mĂ©moire n’est plus ce qu’elle Ă©tait et que l’on oublie des mots et des rĂšgles grammaticales malgrĂ© le fait qu’on soit rĂ©guliers. C’est comme lorsque l’on grimpe une montagne et qu’on a l’impression que l’on n’atteindra jamais le sommet. Il n’est pas toujours facile de garder le mĂȘme enthousiasme tout le long. Mais ne vous inquiĂ©tez pas, apprendre le grec biblique c’est un peu comme le sport: on n’a rien sans rien. L’effort est lĂ©ger comparĂ© aux grands bĂ©nĂ©fices que l’on en tire.
5. Sachez que le grec, comme toute langue, est plus flexible que ne le sont ses rĂšgles
Le grec « n’obĂ©it » pas Ă  des rĂšgles grammaticales, il tend plutĂŽt Ă  les suivre la plupart du temps. Il est bon d’apprendre ces rĂšgles, surtout dans la premiĂšre phase d’apprentissage du grec, mais attendez-vous Ă  ĂȘtre perplexe face aux ‘‘exceptions’’. Une langue ne fonctionne pas de la mĂȘme maniĂšre que les mathĂ©matiques.
6. Plongez-vous dans le texte autant que possible
Bien sĂ»r, il est bon de faire des exercices et d’apprendre vos paradigmes, mais c’est encore mieux d’ĂȘtre guidĂ© Ă  travers un verset de l’Écriture, mĂȘme si vous n’avez pas encore vu toutes les caractĂ©ristiques grammaticales. Quelle plus grande rĂ©compense y a t-il que de lire Jean 1.1 dans les paroles mĂȘmes dans lesquelles elles ont Ă©tĂ© transmises Ă  l’origine? Il est difficile de se rapprocher plus prĂšs de la voix authentique du disciple bien aimĂ©.
7. Apprendre le grec n’est pas principalement un outil pour le ministùre 
J’aurai aimĂ© que quelqu’un me dise ça il y a longtemps: apprendre le grec est plus une maniĂšre de s’approcher des pieds du vĂ©ritable maĂźtre qu’un outil pour devenir un meilleur prĂ©dicateur. Si la raison principale qui vous pousse Ă  apprendre le grec est d’avoir un nouvel outil pour l’exĂ©gĂšse du texte pour prĂ©parer de bonnes prĂ©dications, vous aurez du mal Ă  garder votre motivation. Bien entendu, votre connaissance du grec influera sur toutes ces choses, mais seulement aprĂšs plusieurs annĂ©es et probablement sans que vous ne vous en rendiez vraiment compte.
Cependant, une fois que vous aurez dĂ©couvert que la difficultĂ© de lire le nouveau testament en grec est en fait un acte de soumission pratique ainsi qu’une discipline spirituelle, vous trouverez dans ce processus une joie et un Ă©panouissement personnel difficile Ă  Ă©galer. Vous n’apprenez pas le grec seulement pour servir les autres; vous apprenez le grec pour ĂȘtre proche de la voix du MaĂźtre.
An introduction to the Greek New Testament (non traduit), Dirk Jongkind, produit par la Tyndale House, Cambridge
Ce petit livre donne aux étudiants en grec des réponses aux questions cruciales concernant le grec du nouveau testament de maniÚre générale.
Merci à Laurie Maleka pour la traduction de cet article.
Pour aller plus loin:
Apprendre le grec quand on est francophone
6 ressources pour apprendre gratuitement le grec et l’hĂ©breu
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la-princesse-de-cleves · 7 years ago
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Nous avons Ă©tĂ© heureux et cela nous crĂ©e des obligations Ă  l’égard du bonheur.
Seul l’OcĂ©an a les moyens vocaux qu’il faut pour parler au nom de l’homme. Romain Gary, Clair de femme
C’est lorsqu’il est arrivĂ© Ă  la clinique que mon pĂšre a compris que tout ne s’était pas exactement passĂ© comme prĂ©vu.
Comment va mon fils ?
Il va bien. Mais il a un violon dans la tĂȘte.
J’avais six ans et les gens s’émerveillaient de tout ce que je connaissais, de ma maniĂšre de m’exprimer, de mon vocabulaire. Parce que ça leur permettait de ne pas me parler du violon que j’avais dans le crĂąne et dont personne ne s’expliquait la prĂ©sence.
Je m’appelle Stradi.
C’est pas mon vrai prĂ©nom, c’est mon surnom. Parce que j’ai un violon dans la tĂȘte.
Amour, dĂ©lice et orgue, trois mots qui sont masculins au singulier et fĂ©minins au pluriel. Elle n’est pas magnifique cette exception ? Pourtant, comme toutes les exceptions, elle rĂ©sonne comme une anomalie de la langue. Et les anomalies de la langue font sa beautĂ©. C’est comme ton violon, Stradi, tu es seul au monde Ă  en avoir un. Ton instrument, c’est ton exception grammaticale. Il est ta petite poĂ©sie. Tu es un fĂ©minin pluriel, nous pourrons te fournir toutes les explications du monde, rien n’y changera.
A vrai dire, je me suis toujours senti comme un funambule. J’ai avancĂ© dans cette sociĂ©tĂ© en prenant mille prĂ©cautions. LĂ©gĂšrement au dessus, un peu au dessous ou complĂštement Ă  cĂŽtĂ©, je ne sais trop oĂč, mais jamais en son sein. Je me suis maintenu en Ă©quilibre tant bien que mal, sachant que je pouvais chuter Ă  tout instant. J’aurais pu considĂ©rer mon violon comme un don de la nature mais il est trop lourd Ă  porter. J’ai avancĂ© dans la vie comme un funambule sur le sable, avec un don que je ne pouvais pas utiliser, empĂȘtrĂ© et maladroit.
Et pour conclure, une adresse amicale et admirative Ă  tous ceux qui ont un violon dans la tĂȘte.
Let’s play... et rendez-vous au tas de sable.
Un funambule sur le sable Gilles Marchand
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apostrophes-en-anglais-blog · 7 years ago
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Comment utiliser correctement les apostrophes en anglais
L'apostrophe est utilisĂ©e pour deux raisons principales : 1 - pour montrer que certaines lettres d'un mot sont absentes, 2- pour indiquer la propriĂ©tĂ© de quelque chose par quelqu'un. Les rĂšgles de l'apostrophe varient en fonction du type de mot. Utilisez des apostrophes pour que votre Ă©criture soit claire et concise. Attention : cet article ne concerne que la langue anglaise ! Utilisez une apostrophe pour indiquer le (la) propriĂ©taire de la chose en question. Si un objet ou un lieu appartient Ă  une personne, on mettra une apostrophe, suivie d'un « s » aprĂšs le nom de la personne, le tout suivi de la mention de l'objet ou du lieu. Par exemple, « Mary's lemons » (les citrons de Marie). Nous savons que les citrons appartiennent Ă  Mary grĂące au s. Autres exemples : « China's foreign policy » (la politique Ă©trangĂšre de la Chine) et « the orchestra's conductor » (le chef d'orchestre). La notion de propriĂ©tĂ© peut prĂȘter Ă  confusion avec certains noms. La locution « Sunday's football game » (le match de football de dimanche) n'est pas pas correcte grammaticalement (car dimanche n'est pas propriĂ©taire du match !), mais on peut dire et Ă©crire : « A hard day's work » (une grosse journĂ©e de travail). La locution est tout Ă  fait correcte, mĂȘme si la journĂ©e n'est pas propriĂ©taire du travail.
Soyez cohĂ©rent(e) lorsque vous utilisez les apostrophes aprĂšs des mots qui se terminent par un « s ». Lorsque le nom d'une personne se termine par un « s », on met l'apostrophe, mais pas le « s » qui suit habituellement, pour indiquer la propriĂ©tĂ©, mais les linguistes qui vĂ©nĂšrent le Chicago Manual of Style et d'autres, prĂ©fĂšrent quand mĂȘme ajouter un « s » aprĂšs l'apostrophe [1][2]. Notez les diffĂ©rences Écriture acceptable : Jones' house, Francis' window, Enders' family.
Écriture recommandĂ©e : Jones's house, Francis's window, Enders's family.
En fait, peu importe le style que vous adoptez, mais soyez fidÚle à ce style du début à la fin de votre prose.
Il n'y a pas d'apostrophe possessive aprĂšs le pronom « it ». « China's foreign policy » (la politique Ă©trangĂšre de la Chine) est correct, Ă  la condition que vous parliez de la Chine pour la premiĂšre fois dans votre texte ou votre discours. Par la suite, dans ce mĂȘme discours ou note, il faudra dire : « its foreign policy » (sa politique Ă©trangĂšre). La raison est qu'il y a une confusion potentielle entre « its » (possession) et « it's » (contraction de « it is »). Si vous ne savez pas s'il faut mettre une apostrophe ou pas, essayez de dire la phrase en remplaçant « it's » par « it is » ou « it has ». Si votre phrase n'a aucun sens (« it is foreign policy » ne veut rien dire !), ne mettez pas d'apostrophe.
Sachez comment utiliser une apostrophe aprĂšs un nom au pluriel. Cela arrive, par exemple, quand un groupe de personnes possĂšde en commun quelque chose ou un lieu. Vos voisins, la famille Smart, possĂšdent un bateau : on dira « the Smarts' boat » et non « the Smart's boat ». Parce que vous parlez de tous les membres de la famille Smart, on dit et Ă©crit : les « Smarts ». Et parce que le bateau est celui des Smart (vraisemblablement !), vous ajoutez l'apostrophe aprĂšs le « s » de Smarts. Si le nom de famille se termine par un « s », mettez le nom au pluriel avant d'ajouter l'apostrophe. Par exemple, si vous voulez parler de la famille Williams, on dit : « the Williamses ». Si vous voulez parler de leur chien, vous direz : « the Williamses' dog ». Si ça vous Ă©corche les oreilles, contournez le problĂšme en disant : « the Williams family » et « the Williams family's dog ». Le tour est jouĂ© ! En cas de multiples possesseurs d'une chose, sachez oĂč mettre l'apostrophe. Par exemple, si John et Mary ont un chat en commun, vous pouvez Ă©crire : « John and Mary's cat » et non « John's and Mary's cat ». « John and Mary » est une locution globale et homogĂšne (bref, forme un groupe indissociable !) et ne doit donc prendre qu'une seule apostrophe.
En rÚgle générale, n'utilisez pas d'apostrophe pour indiquer un pluriel. L'utilisation abusive et fausse grammaticalement d'une apostrophe pour un pluriel est appelée greengrocer's syndrome (syndrome de l'épicier), du fait que c'est chez eux qu'on trouve le plus souvent ce genre de pataquÚs [3]. Si vous avez plusieurs pommes, écrivez apples et non pas apple's. Il est une exception à cette rÚgle : c'est quand on doit mettre une lettre unique au pluriel. Ainsi, la phrase suivante : Why are there so many i's in the word « indivisibility « ? (Pourquoi y a-t-il tant de i dans le mot indivisibilité ?) est correct [4]. On fait cela pour des raisons de clarté, ainsi le lecteur ne risque pas de confondre avec le mot « is ». Cependant, aujourd'hui, on met la lettre unique entre guillemets, puis l'apostrophe, puis le « s » : Why are there so many i's in the word « indivisibility » ?
Évitez complĂštement le problĂšme avec de petits nombres en Ă©crivant le mot. « ones » au lieu de « 1's », « fours » au lieu de « 4's » ou « nines » au lieu de « 9's ». Ne faites ça qu'avec les chiffres !
Sachez utiliser les apostrophes avec les acronymes et les années. Prenons le cas de l'acronyme CD. Le pluriel est « CDs » et non pas « CD's ». Pareil pour les années. Au lieu d'écrire : « Spandex was popular in the 1980's », écrivez « in the1980s ». La seule exception à cette rÚgle pour les années est quand vous la raccourcissez. Ainsi, 2005 devient '05. Dans ce cas, l'apostrophe marque le raccourci.
Utilisez les apostrophes en cas d'Ă©lision. Parfois, surtout dans l'Ă©criture dans tous les jours, on utilise des apostrophes pour indiquer une ou plusieurs lettres manquantes. Par exemple, le mot « don't » est la contraction de « do not » (idem pour « isn't », « wouldn't » et « can't »). Cela marche aussi pour les formes verbales « is », « has » et « have ». Par exemple, nous pouvons Ă©crire : « She's going to school » au lieu de « She is going to school » ou « He's lost the game » au lieu de « He has lost the game ». Attention Ă  la confusion its/it's. N'utilisez une apostrophe avec le mot « it » que lorsque vous voulez indiquer une contraction de « it is » ou de « it has ». It est un pronom et les pronoms n'ont pas d'apostrophe. Prenons l'exemple suivant : « That noise ? It's just the dog eating its bone ». Il pourrait y avoir confusion, mais its suit la mĂȘme rĂšgle que les autres pronoms possessifs : his, hers, its, yours ours, theirs.
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L’Agence (2)
Traduction de The Agency, de Adrian Chen. Paru dans le New York Times Magazine le 2 juin 2015.
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Ludmila Savchuk, activiste et ancienne taupe infiltrĂ©e Ă  l’Internet Research Agency. Photographie par James Hill.
Sept mois aprĂšs le canular de Columbian Chemicals, je me trouvais dans restaurant mal Ă©clairĂ© de Saint-PĂ©tersbourg. Par la fenĂȘtre, j’observais un immeuble de bureau situĂ© au 55 rue Savushkina, derniĂšre adresse connue de l’Internet Research Agency. J’étais au nord-ouest de Saint-PĂ©tersbourg, dans le district de Primorsk, un quartier calme fait d’immeubles rĂ©sidentiels soviĂ©tiques laids et de nouveaux complexes de bureaux tout aussi hideux. Parmi eux se trouvait celui du 55 rue Savushkina. Vu d’en face, sa grise symĂ©trie parfaite et son entrĂ©e encadrĂ©e de piliers rectangulaires suggĂ©raient la sinistre impĂ©nĂ©trabilitĂ© d’une forteresse mĂ©diĂ©vale. DerriĂšre les portes de verres, dans le hall d’entrĂ©e, deux portiques de mĂ©tal montaient la garde au sommet d’une volĂ©e marches. À 21 heures, ce vendredi d’avril, le bĂątiment Ă©tait entiĂšrement Ă©teint, exception faite de l’entrĂ©e et de la cage d’escalier.
Cela laissait ma vis-Ă -vis perplexe. C’était Ludmila Savchuk, une ancienne employĂ©e de l’agence. Tout en secouant la tĂȘte, elle souleva l’épais rideau aux motifs floraux pour jeter un autre coup d’Ɠil. Nous Ă©tions dans un restaurant russe traditionnel, avec une salle principale Ă©clairĂ©e comme les salons des annĂ©es 1900, des chaises en bois cintrĂ© et une vieux globe terrestre selon lequel l’Alaska faisait partie de la Russie. ÂgĂ© de 5 ans, le fils de Mme. Savchuk Ă©tait assis Ă  cĂŽtĂ© d’elle et engloutissait un bol d’ukha, une soupe de poisson traditionnelle. Mme. Savchuk me dit que, pendant 2 mois et demi, elle avait travaillĂ© par tranches de 12 heures dans le bĂątiment, toujours de 9 heures Ă  21 heures ; elle et ses collĂšgues s’empressaient alors de quitter le bĂątiment. « À 21 heures prĂ©cises, il y a toute une foule qui sort du bĂątiment, » dit-elle. « 21 heures prĂ©cises. » Un journal russe a estimĂ© que l’agence employait 400 personnes et disposait d’un budget mensuel d’au moins 20 million de roubles (environ 300.000€). Lorsqu’elle faisait encore partie de l’agence, on pouvait y trouver de nombreux dĂ©partement spĂ©cialisĂ©s dans la crĂ©ation de contenu pour tous les rĂ©seaux sociaux populaires : LiveJournal, toujours populaire en Russie, VKontakte, la version russe de Facebook, Facebook, Twitter, Instagram, et les commentaires des articles de journaux russes. Un employĂ© a estimĂ© que l’opĂ©ration occupait 40 piĂšces.
Selon Mme. Savchuk, Ă  l’Internet Research Agency, les jours se ressemblent. Avant toute chose, les employĂ©s commencent leur journĂ©e en activant un service de proxy qui masque leur adresse IP ; ces adresses digitales permettent parfois de rĂ©vĂ©ler l’identitĂ© rĂ©elle d’un usager. Mme. Savchuk recevait une liste d’opinion qu’elle se devait de promouvoir pendant la journĂ©e. Les employĂ©s reçoivent un flux constant de « missions techniques » : des exĂ©gĂšses dĂ©taillĂ©es des thĂšmes Ă  aborder, tous liĂ©s Ă  l’actualitĂ©. La guerre civile entre sĂ©paratistes soutenus par la Russie et l’armĂ©e ukrainienne faisait de l’Ukraine un thĂšme majeur ; Mme. Savchuk et ses collĂšgues publiaient des commentaires contre Petro Poroshenko, le prĂ©sident ukrainien. Ils insistaient sur les atrocitĂ©s commises par l’armĂ©e ukrainienne. Les affaires domestiques russes Ă©taient aussi de premiĂšre importance. L’annĂ©e derniĂšre, aprĂšs la chute du rouble due Ă  l’impact de la crise financiĂšre sur la Russie, les trolls professionnels avaient laissĂ© des messages optimistes sur la vitesse de reprise Ă©conomique. Mme. Savchuk me dit aussi qu’en mars, aprĂšs le meurtre du leader d’opposition Boris Nemtov, elle et toute son Ă©quipe furent mutĂ©s au dĂ©partement des commentaires de sites d’information russes et ordonnĂ©s de suggĂ©rer que l’opposition elle-mĂȘme avait commanditĂ© ce meurtre.
Mme. Savchuk me dit avoir partagĂ© un bureau avec une demi-douzaine de coĂ©quipiers. C’était un bureau plus petit que les autres, car elle travaillait pour le dĂ©partement d’élite des Projets SpĂ©ciaux. Tandis que d’autres dĂ©bitaient de simple commentaires pro-Kremlin, son dĂ©partement crĂ©ait des personnalitĂ©s internet plaisantes, censĂ©es sortir du lot. Mme. Savchuk endossait trois de ces identitĂ©s inventĂ©es, avec un blog LiveJournal pour chacune. L’un de ces alter egos Ă©tait une voyante nommĂ©e Cantadora. Le monde des esprits permettait Ă  Cantadora de comprendre les relations humaines, la perte de poids, le feng shui — et, parfois, la gĂ©opolitique. Les Ă©nergies qu’elle observait dans l’univers rĂ©vĂ©laient invariablement qu’il se recourbait vers la Russie. Elle annonçait gloire pour Vladimir Poutine et dĂ©faite pour Barack Obama et Petro Poroshenko. L’idĂ©e Ă©tait d’insĂ©rer de la propagande avec discrĂ©tion au sein des rĂȘveries prĂ©tendument apolitiques d’un individu lambda.
Mme Savchuk Ă©tait un troll. Le mot “troll” a Ă©tĂ© popularisĂ© dans les annĂ©es 90 pour dĂ©signer ceux qui faisaient dĂ©railler les discussions Usenet, les transformaient en d’interminables flamewars (NdT : dĂ©bats envenimĂ©s), ou inondaient les salons de discussion d’images rĂ©pugnantes afin d’étouffer les utilisateurs dans une nuĂ©e d’ordures. Avec la croissance d’Internet, le problĂšme des trolls est toujours autant d’actualitĂ©, mais leurs tactiques sont remarquablement constantes. Aujourd’hui, un soutien de l’Etat islamique adoptera peut-ĂȘtre un pseudonyme pour harceler un journaliste sur Twitter, ou un agitateur d’extrĂȘme droite AmĂ©ricain s’infiltrera dans une manifestation contre les brutalitĂ©s policiĂšres et se fera passer pour un manifestant violent et voleur. Tout conflit majeur s’accompagne de batailles en lignes, avec des trolls dans les deux camps.
À en croire les descriptions de Mme. Savchuk et d’autres ex-employĂ©s, l’Internet Research Agency a industrialisĂ© l’art de troller. La direction Ă©tait obsĂ©dĂ©e par les statistiques : pages vues, messages envoyĂ©s, la position d’un blog au classement des sites LiveJournal les plus populaires ; et les chefs d’équipe faisaient usage de bonus et de pĂ©nalitĂ©s pour intensifier le travail. « C’était comme de travailler pour une grande entreprise », dit Mme. Savchuk. Elle devait travailler deux journĂ©es de 12 heures de suite, suivies de 2 jours de repos. Chaque jour, elle devait remplir un quota de cinq articles politiques, dix articles apolitiques, et entre 150 et 200 commentaires sur les articles des autres employĂ©s. Les horaires Ă©taient Ă©prouvants. Elle commença Ă  s’interroger : elle publiait des articles au vitriol sur des opposants au sujet desquels elle n’avait pas vraiment d’opinion, et elle Ă©crivait des remarques cinglantes sur les Ukrainiens, alors mĂȘme que certaines de ses connaissances les plus proches, comme son ex-mari, Ă©taient Ukrainiens.
Les employĂ©s avaient pour la plupart entre 20 et 30 ans, mais avaient des origines diverses au sein de la sociĂ©tĂ© russe. On aurait dit que la mission de l’agence Ă©tait si vaste qu’elle Ă©tait prĂȘte Ă  embaucher tous ceux et toutes celles qui rĂ©pondraient aux nombreuses publicitĂ©s qu’elle plaçait sur les sites d’emploi - et ce peu importe leur manque d’instruction ou leur ignorance politique. Les messages fourmillaient d’erreur logiques et grammaticales. « Ils sont tellement stupides, » me dit Marat Burkhardt, qui fut employĂ© pendant deux mois au dĂ©partement des forums et envoyait 135 commentaires par jour sur des forums peu frĂ©quentĂ©s consacrĂ©s Ă  des petites villes russes isolĂ©es. « Il y a tous ces gens trĂšs tatouĂ©s. Super cools, comme s’ils venaient de New York avec leurs vĂȘtements tendance, leurs tatouages tendance, comme s’ils venaient de Williamsburgh. Mais ils sont stupides. » Pendant les conversations de bureau, ils faisaient des remarques homophobes en parlant de Petro Poroshenko et traitaient Barack Obama de singe. La direction essayait de remĂ©dier Ă  leur ignorance en organisant des cours de grammaire. D’autres suivaient des cours de “politologie” pour apprendre le point de vue russe “correct” sur le monde actuel.
MalgrĂ© tout, ils comprenaient mal le but exact de leur travail. Les quelques employĂ©s auxquels j’ai parlĂ© ne connaissaient mĂȘme pas le nom du directeur de l’entreprise. Ils avaient signĂ© un accord de confidentialitĂ© mais pas de contrat de travail. Les salaires, en regard des tĂąches accomplies, Ă©taient Ă©tonnamment Ă©levĂ©s ; Mme. Savchuk gagnait 41.000 roubles par mois (620€), soit le salaire d’un professeur titulaire. « Je ne peux pas dire qu’on nous expliquait clairement ce qu’on faisait, » me dit Mme. Savchuk. « Mais ils ont construit une atmosphĂšre qui permet aux gens de comprendre que leur travail est important, secret, et trĂšs bien payĂ©. Et qu’ils ne trouveront pas d’emploi comme celui-ci ailleurs. »
Mme. Savchuk a 34 ans, mais ses goĂ»ts vestimentaires tendent vers l’adolescence : le soir de notre dĂźner, elle portait une robe jaune en tissu Ă©cossais avec une grande veste jaune nĂ©on, la tĂȘte enveloppĂ©e dans une capuche en fourrure surmontĂ©e d’oreilles d’animal. Selon elle, cet air innocent explique la facilitĂ© avec laquelle elle a infiltrĂ© l’Internet Research Agency sans Ă©veiller les soupçons. Avant de quitter son emploi, elle avait copiĂ© des dizaines de documents vers son adresse email personnelle et cherchĂ© Ă  extraire des informations de ses collĂšgues. Elle avait rĂ©alisĂ© une vidĂ©o clandestine de son bureau, qu’elle avait envoyĂ© en fĂ©vrier Ă  un reporter pour Moi Raion, un journal local rĂ©putĂ© pour ses enquĂȘtes indĂ©pendantes. Ces documents et l’histoire de Mme. Savchuk offrent la description la plus dĂ©taillĂ©e Ă  ce jour de la vie quotidienne d’un troll pro-Kremlin. Bien qu’elle ait quittĂ© l’agence le jour de la publication de son reportage, elle avait continuĂ© sa surveillance depuis l’extĂ©rieur. Elle avait amenĂ© une camĂ©ra au dĂźner dans l’espoir de documenter les changements d’horaires de travail et de publier la vidĂ©o sur la page VKontakte d’Information Peace, le groupe qu’elle avait fondĂ© pour combattre l’agence. Son but ultime Ă©tait la fermeture dĂ©finitive de l’agence, nĂ© de la conviction que cette guerre de l’information contribue Ă  l’atmosphĂšre toujours plus sombre qui rĂšgne en Russie. “La paix de l’information est le dĂ©but de la vĂ©ritable paix”, me dit-elle.
Mais Ă  21h10, personne devant le 55 rue Savushkina. Enfin, vers 21h30, un groupe de cinq jeunes s’approchĂšrent du bĂątiment et y entrĂšrent. Mme. Savchuk se leva, camĂ©ra en main, et commença Ă  filmer la scĂšne. D’autres arrivaient, et chacun s’arrĂȘtait briĂšvement devant le bureau du gardien pour montrer son badge. J’en comptais au moins 30. Mme. Savchuk m’annonça fiĂšrement qu’elle pensait que l’agence avait modifiĂ© ses horaires pour rendre plus difficile le travail des journalistes qui avaient commencĂ© Ă  surveiller les lieux depuis son reportage.
Mme. Savchuk est habituĂ©e Ă  s’attirer l’ire des puissants. Elle fut longtemps activiste pro-environnement Ă  Pushkin, une banlieue de Saint-PĂ©tersbourg oĂč elle vit ; sa plus grande cause, avant les fermes Ă  trolls, Ă©tait la sauvegarde des forĂȘts et parcs menacĂ©s d’ĂȘtre recouverts de bĂ©tons par des promoteurs immobiliers bien connectĂ©s. L’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, elle s’était mĂȘme prĂ©sentĂ©e aux Ă©lections du conseil municipales en tant qu’indĂ©pendante, ce qui, en Russie, requiĂšre un niveau d’optimisme Ă  la limite du dĂ©lire. Elle me dit que le jour de l’élection, les employĂ©s de l’état (professionnels de santĂ©, enseignants, policiers, etc) se prĂ©sentĂšrent tous aprĂšs avoir Ă©tĂ© “encouragĂ©s” Ă  voter pour certains candidats, tous associĂ©s au parti de Vladimir Poutine, Russie Unie. Elle avait perdu l’élection. Mme. Savchuk avait intentĂ© un procĂšs contre l’Internet Research Agency pour non-respect des lois du travail, en particulier pour ne lui avoir fait signer aucun contrat de travail. Elle avait fait appel Ă  l’aide d’un cĂ©lĂšbre avocat des droits de l’Homme, Ivan Pavlov, qui s’est battu pendant des annĂ©es pour la transparence en Russie ; il avait acceptĂ© le dossier de Mme. Savchuk dans l’espoir de forcer l’agence Ă  parler de son fonctionnement interne en public.
Selon plusieurs mĂ©dias russes, l’agence a Ă©tĂ© fondĂ©e par Evgeny Prigozhin, un oligarque de la restauration surnommĂ© « le chef du Kremlin » par la presse indĂ©pendante en raison de ses contrats lucratifs avec le gouvernement et de sa proximitĂ© Ă  Poutine. Lorsqu’une journaliste du journal d’opposition Novaya Gazeta infiltra l’agence, elle dĂ©couvrit qu’une chef d’équipe Ă©tait une employĂ©e de l’entreprise de M. Prigozhi, Concord holdings (la journaliste la connaissait bien car cette femme Ă©tait cĂ©lĂšbre dans le milieu de la presse : elle avait autrefois Ă©tĂ© envoyĂ©e espionner Novaya Gazeta pour le compte de M. Prigozhin). Les soupçons autour de M. Prigozhin furent renforcĂ©s le jour oĂč des emails fuitĂ©s par des pirates montrĂšrent qu’un comptable de Concord ratifiait des paiements Ă  l’agence. Si les spĂ©culations Ă©taient correctes, cela n’aurait pas Ă©tĂ© la premiĂšre fois que M. Prigozhin faisait usage de son immense fortune pour financer d’étranges machinations contre ses ennemis : selon Novaya Gazeta, il avait financĂ© un documentaire, plus tard diffusĂ© sur NTV, une chaĂźne contrĂŽlĂ©e par le Kremlin, selon lequel les participants aux Ă©normes manifestations anti-Poutine de 2011 Ă©taient des agents provocateurs, certains soudoyĂ©s par des employĂ©s du gouvernement amĂ©ricain, et qui les nourrissaient de cookies. « Pour moi, c’est une sorte de Dr. Denfer, » me dit Andrei Soshnikov, le journaliste de Moi Raion Ă  qui Mme. Savchuk avait envoyĂ© ses documents (mes appels Ă  Concord sont restĂ©s sans rĂ©ponse).
Les rĂ©vĂ©lations de Mme. Savchuk au sujet de l’agence avaient fascinĂ© la Russie, pas parce qu’ils Ă©taient surprenants mais parce qu’ils confirmaient ce que tout le monde soupçonnait depuis longtemps : l’Internet russe Ă©tait inondĂ© de trolls. Selon Platon Mamatov, « ce troll Ă  Ă©chelle industrielle est plus populaire d’annĂ©e en annĂ©e ». Il dit avoir gĂ©rĂ© sa propre ferme Ă  trolls dans les montagnes de l’Oural de 2008 Ă  2013. Il aurait employĂ© entre 20 et 40 personnes pendant cette pĂ©riode, pour la plupart des Ă©tudiants et des jeunes mamans, afin d’exĂ©cuter des commandes issues de ses contacts au Kremlin et d’autoritĂ©s locales et rĂ©gionales associĂ©es Ă  Russie Unie. Selon M. Mamatov, le pays regorge d’entreprises de ce genre, toutes au service d’autoritĂ©s gouvernementales de tout grade. Avec ses fonds redirigĂ©s Ă  travers un labyrinthe de contrats en apparence anodins et de sociĂ©tĂ©s-Ă©crans, cette industrie et ses secrets rendent trĂšs difficile une estimation de nombre de personnes employĂ©es pour troller. Mais M. Mamatov dit qu’ « il y en a des milliers, je ne sais pas combien exactement mais oui, vraiment, des milliers. »
L’explosion du troll pro-Kremlin trouve ses origines dans les manifestations anti-gouvernement de 2011, lors desquelles des dizaines de milliers de personnes descendirent dans les rues aprĂšs la rĂ©vĂ©lation d’irrĂ©gularitĂ©s dans le scrutin des Ă©lections parlementaires. Les manifestations avaient en grande partie Ă©tĂ© organisĂ©es sur Facebook et Twitter, menĂ©es par des figures telles qu’Alexei Navalny, croisĂ© de l’anticorruption, qui utilisait des blogs LiveJournal pour motiver ses soutiens. L’annĂ©e suivante, lorsque Vyascheslav Volodin entra en fonction comme directeur adjoint de l’administration Poutine, l’une de ses tĂąches principales en tant qu’architecte de sa politique domestique fut de contenir Internet. M. Volodin, un avocat qui avait poursuivi des Ă©tudes d’ingĂ©nieur, aborda le problĂšme comme s’il s’était agi d’un dĂ©faut de conception dans un systĂšme de refroidissement. Selon Forbes Russie, M. Volodin installa dans son bureau un ordinateur fait sur mesure, Ă©quipĂ© d’un logiciel appelĂ© Prism et capable de superviser le sentiment populaire en ligne grĂące Ă  60 millions de sources d’information. Selon le site internet de son concepteur, Prism « suit activement les agissements sur les rĂ©seaux sociaux qui dĂ©bouchent sur une tension sociale augmentĂ©e, des troubles Ă  l’ordre publique, des vellĂ©itĂ©s de manifestation et de l’extrĂ©misme. » Ou, comme l’écrit Forbes : « Prism voit les mĂ©dias sociaux comme un champ de bataille ».
La bataille fut menĂ©e sur des fronts multiples. On vota des lois obligeant les bloggeurs Ă  s’enregistrer auprĂšs de l’état. Une liste noire permit au gouvernement de censurer les sites internet sans ordonnance judiciaire. On exerça des pressions politiques sur des plateformes en ligne comme Yandex, tandis que des alliĂ©s du Kremlin prenaient le contrĂŽle d’autres comme VKontakte. Poutine fournit une justification idĂ©ologique Ă  cette rĂ©pression en disant d’Internet dans son ensemble que c’était un « projet de la CIA » - un projet dont il fallait protĂ©ger la Russie. Les restrictions en ligne s’accompagnĂšrent d’une nouvelle vague de propagande. Le gouvernement fit appel aux spĂ©cialistes en relations publiques qui travaillaient avec de grandes marques mondiales sur leur stratĂ©gie de rĂ©seaux sociaux. Selon Yelizaveta Surnacheva, une journaliste du magazine Kommersant Vlast, le gouvernement commença Ă  payer des bloggeurs mode et fitness pour insĂ©rer du contenu pro-Kremlin au milieu d’articles innocents sur les chaussures et les rĂ©gimes. Lors d’une discussion Skype, Mme. Surnacheva me dit que le gouvernement cherchait mĂȘme Ă  faire diffuser la propagande par des bloggeurs gays ; un choix Ă©tonnant face Ă  la cĂ©lĂšbre nouvelle loi contre la « propagande gay » qui condamne Ă  une amende tous ceux qui promeuvent l’homosexualitĂ© auprĂšs des mineurs.
Pour les journalistes et activistes russes avec qui je me suis entretenus, tous ces changements donnent le sentiment qu’Internet n’est plus un moyen naturel d’exprimer son opposition politique. Selon Leonid Volkov, politicien d’opposition et directeur de campagne d’Alexei Navalny, « c’est un trĂšs, trĂšs vieux mythe qui dit qu’Internet est contrĂŽlĂ© est contrĂŽlĂ© par l’opposition. C’est faux depuis au moins trois ans ». L’explication tient en partie Ă  une raison dĂ©mographique simple : l’audience d’Internet est passĂ©e des adeptes prĂ©coces, souvent membres d’une Ă©lite intellectuelle d’opposition, Ă  la Russie dans son ensemble, qui soutient Poutine dans son Ă©crasante majoritĂ©. De plus, leur travail quotidien de propagande pro-Kremlin a permis aux trolls professionnels de rendre impossible de sĂ©parer la vĂ©ritĂ© de la fiction pour l’utilisateur moyen d’Internet.
« L’idĂ©e est d’endommager Internet, de crĂ©er une atmosphĂšre de haine, de le rendre si puant que les gens normaux ne voudront pas s’y rendre, » me dit M. Volkov lorsque nous nous rencontrĂąmes dans les bureaux de la Fondation anti-corruption de M. Navalny. « Il faut se rappeler que le niveau de participation en ligne en Russie est juste au-dessus de 50 pour cent. Les autres ne sont pas encore arrivĂ©s, et quand ils viendront, leur premiĂšre impression sera d’une importance capitale. » Internet demeure le seul mĂ©dia oĂč l’opposition peut se faire entendre avec certitude. Mais leurs messages sont Ă  prĂ©sent ensevelis sous des dĂ©tritus venus de trolls, si bien que les lecteurs peuvent devenir rĂ©fractaires avant mĂȘme que le message ne les ait atteints. Pendant les manifestations, une tactique de l’opposition consistait Ă  crĂ©er des effets de mode avec des hashtags anti-Poutine. Aujourd’hui, des vagues de trolls et de bots mettent rĂ©guliĂšrement en avant des hashtags pro-Poutine. Ce qui Ă©tait jadis un acte exaltant de revendication populaire est aujourd’hui vidĂ© de son sens. « Ça a un peu discrĂ©ditĂ© l’idĂ©e des hashtags politiques, » me dit Ilya Klishin, Ă©diteur web pour la station de tĂ©lĂ©vision indĂ©pendante TV Rain, et crĂ©ateur en 2011 de la page Facebook dĂ©diĂ©e aux manifestations anti-gouvernement.
La guerre de l’information en Russie peut ĂȘtre vue comme la plus grande opĂ©ration de troll de l’histoire, et elle ne cible rien moins que l’utilitĂ© d’Internet en tant qu’espace dĂ©mocratique. Au milieu de cette guerre, le Runet (nom souvent donnĂ© Ă  l’Internet russe) peut ĂȘtre fort dĂ©plaisant pour tous ceux qui se retrouvent pris dans les tirs croisĂ©s. Peu aprĂšs ma rencontre avec Leonid Volkov, il Ă©crivit un message sur son mur Facebook au sujet de notre interview, et il prĂ©cisa avoir parlĂ© avec un employĂ© du New York Times. Un ancien bloggeur pro-Kremlin me mit en garde. Il m’expliqua que les alliĂ©s du Kremlin surveillaient la page de M. Volkov et qu’ils seraient Ă  prĂ©sent sur leurs gardes. Il ajouta : « ce n’était pas trĂšs malin ».
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