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coursdefrancais · 1 year ago
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Comment formuler des phrases en français ?
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Maîtriser l'Art de Comment Formuler des Phrases en Français : Guide Complet pour une Communication Élégante.
Introduction : Comment Formuler des phrases en français est un défi passionnant qui peut ouvrir les portes d'une communication riche et élégante. Ce guide exhaustif vous guidera à travers les étapes essentielles pour perfectionner vos compétences linguistiques.
Chapitre 1 : Comprendre la Structure de Base : La base d'une phrase efficace réside dans la compréhension de la structure fondamentale. Explorez la disposition du sujet, du verbe et de l'objet, ainsi que la position stratégique des adjectifs.
Chapitre 2 : Choix des Mots Justes : Découvrez l'importance de choisir les mots appropriés pour exprimer précisément vos idées. Explorez le riche lexique français pour améliorer votre expression et donner une couleur unique à vos phrases.
Chapitre 3 : Accorder les Adjectifs : La maîtrise de la concordance des adjectifs est cruciale pour des phrases grammaticalement correctes et harmonieuses. Plongez dans les règles d'accord pour affiner votre expression.
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Chapitre 4 : Les Conjonctions et Connecteurs : Explorez l'utilisation intelligente de conjonctions et de connecteurs pour relier vos idées de manière fluide. Apprenez à créer des transitions subtiles pour une communication sans heurts.
Chapitre 5 : Varier les Structures : Évitez la monotonie en expérimentant diverses structures de phrases. Maîtrisez l'art de mélanger des phrases simples, complexes et composées pour captiver votre auditoire.
Chapitre 6 : L'Importance de la Ponctuation : Découvrez comment la ponctuation joue un rôle crucial dans la clarté du message. Apprenez à utiliser virgules, points, et points-virgules pour rythmer vos phrases de manière expressive.
Chapitre 7 : Contextualiser pour Plus de Clarté : Adaptez votre langage au contexte pour une communication plus claire et efficace. Comprenez comment ajuster votre registre et ton en fonction de votre public et du contexte.
Chapitre 8 : S'entraîner avec des Exercices Pratiques : La perfection vient avec la pratique. Explorez des exercices concrets qui renforcent vos compétences en formulation de phrases. Des ressources en ligne sont également disponibles pour un apprentissage continu.
Conclusion : En suivant ces étapes, vous êtes prêt à maîtriser l'art captivant de comment formuler des phrases en français. Que votre objectif soit une communication plus claire, une écriture expressive ou simplement une meilleure maîtrise de la langue, persistez dans votre pratique. Laissez la beauté du français s'exprimer à travers vos mots, et offrez-vous la satisfaction de communiquer avec élégance. Bienvenue dans le monde passionnant de l'expression linguistique française !
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plexussolaire · 6 years ago
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Drame, un acte
♪ - Annie and Owen - Dan Romer
Et je pleure. Encore une fois. Et c’est une tristesse pure, une tristesse qui sort du fond du ventre où elle moisissait sous la résistance. Ça faisait des lustres qu’elle traînait là, lancinante: Tu ne jailliras point, tu resteras en deçà de mes yeux car tout le monde t’a intimé à le faire. Tu gènes les autres, avec ta grande peine, avec un grand “p”. Alors tu resteras là, comme une flaque d’eau stagnante.
C’est parce que depuis peu je suis seule. Mais vraiment seule. Le salon est plongé dans le noir. Je pensais qu’il viendrait. Ce n’est plus cette angoisse sombre d’avant. Je n’ai plus peur de disparaître d’un coup de fouet fulgurant causé par le “pas ce soir”. Et même si c’est un “non” froid, blême, glaçant, je prends le temps de m’asseoir, dans ce salon plongé dans le noir. Mon premier réflexe, après l’explosion en sanglot sur le traditionnel sol de la salle de bain, ça a été de mettre la musique “Annie & Owen” de Dan Romer, le plus beau souvenir de ma vie solitaire. C’est celui où j’allais l’amour dans l’âme à travers Paris, à cette réunion d’écrivains en herbe, rue St Augustin. Je traversais le silence de Paris le samedi matin, par la place de la Victoire, et je me lovais dans cette douce odeur de petit déjeuner et de chocolat, pour affronter la page blanche et l’angoisse du travail. Trois heures, dix mille signes, le coeur gros comme une planète. Le seul moment où j’ai été vraiment, purement, et sincèrement heureuse. Sans arrière pensée, sans cette petite voix qui me dit : mais après, après, comment ne va-t-on pas disparaître si on ne fait rien ?
Alors ça fait paradoxe dans ma petite poitrine fragile. La souffrance de l’égo chatiée par l’absence de l’être cher, ce complexe de l’abandon, cette dramatisation aiguë de tous les malheurs de ma vie, concentrés à cet endroit précis en ce instant sur cette latte de parquet précise, à genoux, face à mon meuble flambant neuf, entre les quatre murs qui sont à moi et que j’aime, et puis la musique qui entre dans mon oreille et s’écoule par les canaux du souvenir comme le moka chaud de ces petits matins d’hiver. Et moi dans mon bain qui goûte à nouveau, par petite lampées, la douceur littéraire oubliée, écrasée sous des années de labeur universitaire, la tête ravinée d’intentions d’auteurs, de structures syntaxiques complexes dont la sève s’était éventée. Cette beauté littéraire, par ses chemins imprécis, s’en revient à moi et reprend peu à peu ses couleurs. Mon bel amour, mais c’est ma vie qui repart. Ma vie repart et je ne le vois pas. Pourtant j’ai su, j’ai su respirer, regarder l’émotion, la mettre dans sa petite boite et l’écrire à mort, à défaut de la combattre ! J’ai su. Et je ne pleure plus.
Alors il n’y aura pas de chagrin d’amour dans cette histoire, pas d’abandon, pas de refus, pas de peur, ni de tristesse, pas plus de solitude, de froid mardi d’octobre. Il y aura l’écriture, il y aura la littérature, mon parquet, mes quatre murs, la chaleur de mon coeur.
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eleiakin · 6 years ago
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Prise, retard et politesse
Cela fait très longtemps que je n'ai pas écrit ici . Ce texte doit être aussi bourré de fautes d'orthographe et je m’en excuse d’avance.
J'aimerais vous compter l'histoire de X. X a pris un train aujourd’hui pour passer le jour de l'an chez sa grand-mère maternelle. Entre chez elle et son lieu de vie habituel , cela fait environ 5h de train. X voyage seule , elle se retrouvera donc avec un.e voisin.e qu’elle ne connaîtra pas. X est un peu misanthrope, elle n’aime pas beaucoup le train mais pour sa grand-mère, elle peut bien faire ça. Elle s'est pris de quoi s’occuper et notamment son ordinateur parce qu’elle a des évènements en JDR textuel à préparer. Du coup, autant utiliser à bon escient ces 5 heures captives entourée d’individualité. Pour ne rien arranger, période de vacances oblige, le TGV est bondé. Une prise est à disposition des deux voyageurs de la rangée, X y branche donc son brave ordinateur.
La première partie du voyage se passe bien . X fait ce qu’elle a à faire , coche une à une les cases de sa todolist tout en faisant des grimaces au bébé de la rangée de devant. Le voisin de X, un quinqua plutôt orienté politiquement à gauche au vu de ses lectures, dort pendant la quasi-totalité du trajets. Il descend au premier arrêt du TGV. X profite de son départ pour s’étaler mais cette place ne reste pas longtemps vide , une dame s'y installe avec son sac et son chien. X remballe donc et retourne à ses écrits. Cette dame, que nous appellerons Cacahuète pour la suite de l’histoire, détonne un peu avec son manteau noir à col fourrure en faux imprimé léopard mais passons.
Brusquement, un chargeur de téléphone arrive pile juste sous le nez de notre protagoniste. X , coupée dans sa phrase aussi bien syntaxique que musicale qu’elle écoutait regarde, interloquée ,Cacahuète qui lui tend son câble . « Branche » lui dit cette dernière. X continue de s’interroger , attend quelque chose qui , à ses yeux , structure l’échange humain . Une politesse élémentaire. Comme X ne réagit pas plus, Cacahuète insiste, elle a une heure de retard a cause de soucis de train , son téléphone est à 3% . Ce qu’elle ne semble pas comprendre, c’est que X s’en contrecarre des raisons. La seule chose qu’elle attend , c’est cette foutue politesse qui ne semble pas venir. X a pris des bonnes résolutions , dont celle d’arrêter d’être une bonne poire et de se laisser rouler dessus au rouleau compresseur en pliant l'échine et en mettant ses principes de côté, c'est qu'il n'est pas courageuse à la base, notre personnage. X finit donc par répondre à la logorrhée de son interlocutrice par un franc, net et calme «Non. »
Là, tout dégénère. Cacahuète s’emballe, hausse le ton , déverse des insultes, se plaint à ses amis , à son chien ( ?) qu’elle encourage à mordre ou autre joyeusetés (dommage, ce n'est pas un Rottweiler mais un bichon maltais ), prend à parti des témoins. Les noms d’oiseaux pleuvent dans un seul sens , ils vont des plus enfantins aux plus orduriers. Cacahuète insiste encore, remet son câble sous le nez de X qui s’accroche à sa sacro-sainte formule de politesse qui n’arrive pas . Elle houspille, harcèle , prend une photo de X ( ??). Le casque ,même non allumé, s’avère être une bonne armure, les membres du salon discord sur lequel X discute de bons alliés pour extérioriser ce qu’elle n'exprimera pas comme ça en public, question de caractère. Elle tremble de colère , tente de se concentrer en vain , baisse la luminosité de son écran. Certes sa batterie est à 100% et elle pourrait laisser sa prise à cacahuète mais elle veut juste trois petits mots qui ne semblent jamais effleurer l'esprit du véhément arachide. À un moment, X tient un petit compteur en se disant que si Cacahuète arrête de l’insulter 5 minutes, elle abandonne. Challenge non réussi
Vu que cela ne fonctionne pas, Cacahuète s’attache à se faire une alliée. Pour la suite , on l'appelera Témoin. Témoin donc, commence à s’en mêler . X trouve que la mayonnaise monte un peu vite et tente de nouer le dialogue pour expliquer ce qui ne va pas là présentement. Cacahuète se paie visiblement sa tronche, X laisse tomber et remet son casque. Témoin et Cacahuète insiste, l’évent ne s’écrit pas tout seul, surtout en tremblant ,sans métaphore, de colère . X cède et branche. Toujours pas de politesse. Décidément, elle, elle est restée à quai.
10 minutes plus tard , Témoin descend et Cacahuète réclame son câble. X est trop pressée de se débarrasser d’elle et lui donne. Elle déménage à côté de l'ancien voisin de témoin qui est un trentenaire brun visiblement séduisant. Elle le draguouille et X s’interroge en voyant le câble débranché non rebranché. Elle se questionne . Soit tous les arguments de Cacahuète était un complet cinéma , soit elle possède le portable qui se recharge le plus vite au monde et X veut le même. Puis elle se renconcentre sur sa rédaction.
À la fin de voyage , tandis que X se rhabille, un autre câble lui arrive sous le nez, de la part d’un homme. Je vous le donne en mille, c’est le compagnon de voyage .de Cacahuète. X ignore et s'en va . C’est toujours non . En attrapant sa valise, une mamie, témoin de la scène elle aussi , lui fait un sourire compatissant.
Il manque sûrement des éléments à cette histoire mais ces oublis ne sont pas intentionnels. Comme vous l'avez compris, je suis X et après une longue soirée (et nuit) de réflexion, ainsi que tellement de « et si » que j’aurai de quoi mettre Paris plusieurs fois en bouteille, certaines questions s'offrent à moi.
• La prise ne m’appartenait pas , son utilisation partagée en faisait une « res publicae » , une chose publique régit par des règles d’utilisation. A mes yeux , la courtoisie en fait partie. Pas aux yeux de Cacahuète visiblement. Est-ce la seule ? Est-ce moi qui suis vieux jeu ?
• Est-ce que Cacahuète avait conscience qu’elle parlait mieux à son adorable bichon qu’à moi, être humain ?
• Tout ça pour ça ? Ai-je eu raison de m'accrocher à ce concept archaïque ? Était-ce stupide ?
• Et si j’avais appelé un contrôleur ou un autre passager a l’aide , quel dénouement ? Est-ce puéril de se dire qu’une figure d’autorité aurait mieux fait ?
• Tout ça pour un téléphone ?
• Et si ça n’avait été moi, physique boudiné, 1m67 mais Jean Patrick 100 kg de muscles. Elle aurait fait la même scène ?
Je ne suis pas parfaite, et ma misanthropie n’arrange rien . Mais d’autant que je me souvienne, j’essaie au maximum de conserver des rapports cordiaux avec mes congénères, même quand j’ai eu une mauvaise journée. Ça ne marche pas toujours et je grogne souvent un peu mais la politesse élémentaire est toujours là. Visiblement, la chose n’est pas évidente pour tous . Par moment , elle me faisait penser à mon frère à insister de la sorte pour espérer me voir céder . Seulement, justement, je suis entraînée. Plusieurs fois , je me suis surpris à revoir en notre arachide les gamins dans mes stages en maternelle qui réclamaient avec insistance sans obtenir pour cause d'absence de mots magiques. C'était la même situation sauf que là pitchoune qui gonflait et chouinait de colère avait non pas 4 ans mais 30.
Cette dame m'a probablement déjà oublié mais moi, tout cela me travaille. J’en ai parlé à des amies canadiennes qui, après m’avoir demande dans quel endroit il avait pu m'arriver un truc pareil ( ou plutôt, je cite « Gods... t’étais où pour être pogner avec des sauvages de même??? (okok mis a part le train» ) m'ont ensuite dit , expérience à l'appui, qu’effectivement, la France , c’était parfois un pays peuplés d’être comme cette dame. Je ne jette la pierre à personne et il y a probablement des mal luné.e.s et des malpoli.e.s dans tous les pays. C'est comme ça .
Une question posée par Témoin tourne et retourne dans mon esprit, elle aussi . « Si vous auriez été dans son cas , qu’est ce que vous aurez fait ?». Et c’est mon plus gros regret. J’aurais dû lui dire. Leur dire. Que l’été dernier, j'avais été dans son cas. Moi, ce n’était pas une heure de retard mais plusieurs et j’étais chargée comme un baudet. Après avoir longuement grogné contre les grèves, la SNCF et tout le tintouin et surtout contre mon pauvre Natel a 2% de batterie et la prise non libre, je me souviens avoir pris sur moi et avoir poliment demander à ma voisine de l'époque s’il était possible de brancher mon câble à la prise un petit quart d'heure le temps de gagner quelques pourcents et de pouvoir ainsi localiser mon père à l’arrivée. Cette voisine m’a sourit et m'a proposé de plutôt brancher mon téléphone sur le port USB de son ordinateur si ça ne me dérangeais pas, comme ça il chargerait jusqu’à la capitale sans soucis. Une différence avec la situation plus haut, une seule.
Trois tous petits mots.
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aelclea · 2 years ago
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Reconstructions est un poème infini généré par ordinateur créé par Allison Parrish. Les vers de poésies sont des images miroirs sémantiques et syntaxiques les unes des autres. La structure du poème est la suivante : ABBA. Au fur et à mesure du poème, la structure change et progresse à l’infini (ABCCBA, ABCDDCBA,.) car les nouvelles lignes apparaissent au milieu de chaque paire.
Étant passionnée de poésie concrète, je trouve ce projet très intéressant et cela m’a fait réfléchir à une variante : un programme qui générerait la forme des vers selon leur sens. Par exemple, si le vers parle de vagues, que le vers forme une vague.
J’imagine beaucoup ce projet accompagner un autre. Par exemple projeter les vers qui défilent sur un support, ou alors accompagné par une voix artificielle.
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linguistlist-blog · 2 years ago
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Books: Syntaxe théorique et formelle
Conçu comme une introduction générale à la syntaxe, cet ouvrage présente les notions de base nécessaires à une étude de la combinaison des unités lexicales et grammaticales au sein d’un énoncé. Sans se placer dans un cadre préconçu, l’ouvrage étudie les différentes possibilités pour la représentation des structures syntaxiques, en fonction des principes généraux et des critères particuliers retenus. Élaboré avec l’objectif de fournir une base pour l’enseignement de la syntaxe à l’universi http://dlvr.it/ScVj55
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carnetcritique · 3 years ago
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L’architecture des hangars à sel que nous avons conçus en 2020 pour Cofiroute n’est pas simple, mais elle veut être élémentaire. C’est-à-dire qu’elle émane de la composition de quelques éléments en suivant des règles intelligibles. Dans ces missions d’études sans suivi de chantier, l’objectif premier c’est la cohérence : une claire expression constructive, une intelligibilité formelle et une grande précision des règles syntaxiques. Trouver cette composition, cette formule, est une véritable gageure. L’Architecture est en effet le seul secteur du Design où nous livrons directement le prototype. Engagé sur un marché à bon de commande, nous avons eu la chance relativement unique pour des architectes de pouvoir réaliser six fois le même bâtiment. Sur un projet au programme qui tient en une phrase, n'engageant qu’une couverture et une structure béton-bois, sans fluides, il a fallu honnêtement nous y reprendre à trois fois avant d’avoir un résultat satisfaisant : déterminer les finitions, les détails, les proportions qui nous conviennent. Nous espérons que la réussite de la composition de ces hangars en matériaux objectifs, banals, puisse en faire des objets de contemplation. Pour le grand territoire auquel s’adressent ces grandes nefs de bois posées en bordure d’autoroute, et surtout pour les gens qui fréquentent au quotidien ces zones péri-urbaine ou péri-rurales souvent abandonnées au fonctionnalisme le plus désespérant. Nous espérons avec ces hangars apporter notre petite pierre à l'édifice du beau plaidoyer « L’architecture comme solution » porté par le Conseil national de l'Ordre des architectes, et Christine Leconte.
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gioithieusachaz · 3 years ago
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450 Nouveaux Exercices - Grammaire Niveau Intermediare
450 Nouveaux Exercices – Grammaire Niveau Intermediare
Cet ouvrage présente 450 exercices regroupés en catégories grammaticales. Cet ouvrage s’adresse à un pubic de niveau intermédiire en français; il a pour objectif le réemploi et l’ancrage des structures grammaticales préalablement étuidées: les exercices proposés doivent permettre à l’apprenant de fixer ses acquisitions par le maniement des formes syntaxiques. Complément des méthodes, il offre un…
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christian-dubuis-santini · 4 years ago
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Impasse sanitaire, dictature numérique et psychanalyse
Ce n’est pas une dictature sanitaire mais une dictature numérique, sa finalité n’est pas la "santé publique" mais le traçage, le fichage et le contrôle des populations par le "digital", dont la signification n’est pas ambigüe: vous devrez obéir au doigt et à l’œil.
En 1948, Norbert Wiener définit la cybernétique (naissance de l’informatique) comme une science qui étudie exclusivement les communications et leurs régulations dans les systèmes naturels et artificiels. En 1950, Lacan anticipe déjà le "meurtre du désir" dont la science veut nous affliger: «les animaux mécaniques qu’on est en train de monter un peu partout sur le ressort du feedback [...] ne manqueront pas de manifester d’ici peu une neuve envie de faire l’amour»... En phase avec le savoir de son époque, Lacan critique la notion de "feedback" (très en vogue aux États-Unis) issue des "théories de la communication" comme une théorisation entière de la commande et de la communication ("cyber" veut dire gouvernail) aussi bien dans la machine que chez l’animal...
Dès lors, la menace mécaniste pèse, et en premier lieu sur le formidable travail d’émancipation produit par Freud: «certains, en Amérique même, le tiennent comme nous pour menacé...» (Lacan)
L'idéologie du "cyberspace", le fantasme technocratique de "l’innovation technologique" repose sur le déni qu'il nous est indispensable de nous confronter à la rencontre traumatique du Réel pour pouvoir émerger en tant que sujet.
La "réalité virtuelle", qui se représente le plus souvent comme "réalité augmentée", nous apparaît nimbée d'une certaine "transparence" trompeuse, structurée de façon à ce que nous puissions éluder l'opacité de notre environnement quotidien immédiat. L'erreur est alors croire que ce jeu des apparences chatoyantes caractéristique du cyberespace existe sans un «reste indivisible» caché, en l’occurrence l'arrière-plan de l'univers numérique scientifique, les "bits", les octets, les pixels, la série numérique... qui tient lieu du réel derrière l'écran. Ainsi "l'émergence", l’"événement sensoriel" en quoi consiste "l'apparence pure" des images ne peut être réduit au simple effet de ses causes numériques d’un "Réel digitalisé" ...le réel du sujet de l’inconscient se définissant précisément de ce qui ne peut ni se symboliser ni s’imaginer, raison pour laquelle il est toujours représenté par un signifiant, pour un autre signifiant qui ne le représente pas...
La cybernétique et l’ingénierie sociale auquel elle donne lieu est ainsi au cœur du discours dominant dans la mesure où elle se soutient d’un binarisme (0,1) évacuant le troisième terme qui n’est autre que le réel lui-même.
Nous assistons ainsi à notre époque du capitalisme "digitalisé" à un changement de paradigme où le système calqué sur le modèle numérique dénie non seulement le père en tant que personne, mais congédie aussi la fonction paternelle (les noms-du-père) dans ce qu’elle a comme fiction de "vérité", puisque c’est la place vide du père (la place du pouvoir en démocratie) qui se trouve tout aussi bien évacuée en tant que "trou du réel" (le troisième terme) par l’idéologie dont se fondent les technologies numériques...
La psychanalyse ne laisse pas d’échappatoire car elle exclut la tendresse de "la Belle-Âme", son enseignement s’articule autour de trois principes majeurs: la primauté du signifiant sur le sens, l’aliénation du sujet au langage, la puissance d’illusion (de tromperie) de l’ego.
Dès 1950, Lacan faisait appel â Claude Lévi-Strauss, Roman Jakobson, Ferdinand de Saussure pour statuer sur la linguistique, notamment sur la notion de phonème, afin de démontrer que le langage est à considérer comme une structure dont l’enfant use, dès le début (quelle que soit la société dans laquelle il vit) des formes syntaxiques, des règles grammaticales et du lexique – cette approche s’opposant aux élucubrations foireuses des "théoriciens" du "préverbal"...
La vérité faisant structure de tout discours, il ne saurait y avoir de psychanalyse sans recherche de vérité — à condition de ne pas confondre réalité et vérité, et d’entendre la vérité comme parole émergeant dans la structure du langage: «La vérité qui fera son salut [celui du sujet dans la psychanalyse], il n’est pas en votre pouvoir de la lui donner, car elle n’est nulle part, ni dans sa profondeur, ni dans quelque besace, ni devant lui, ni devant vous. Elle est, quand il la réalise, et si vous êtes là pour lui répondre quand elle arrive, vous ne pouvez la forcer en prenant la parole à sa place.» (Lacan)
Lacan répond ainsi avec une grande force aux tenants de l’ego-psychology (la psychologie), l’ego (le moi) y étant défini comme «une puissance d’illusion, voire de mensonge». Il descend ainsi en flèche toute pseudo-théorie qui donne une prépondérance au moi qui «méconnaît l’esprit même de la thérapeutique freudienne».
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khadiriyazami-enonciation · 7 years ago
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3. Comment étudier l’énonciation?
La redéfinition de l’objet de la linguistique permet de tenir compte des conditions de production des formes linguistiques, et d’expliquer la présence dans la langue de signes linguistiques (comme: ici, maintenant, je, tu, etc.) pour lesquels on ne peut se limiter uniquement à  une analyse formelle.
La question qui a été soulevée par Benveniste, entre autres, concernait la nature de ces formes: S’agissait-il de formes que l’on pouvait appréhender en langue ou en discours? En communication ou hors communication?
En fait, pour approcher l’énonciation, nous devons chercher les formes linguistiques qui en sont les traces, parce que  :
•       La langue met à la disposition des locuteurs des formes, des structures, des règles, des latitudes de combinaison, de dérivation, de composition, etc.
•       Le locuteur, de son côté, dispose de ces outils en fonction des conditions – extralinguistiques – de production/reconnaissance – qui régissent l’usage de tel ou tel terme, de telle ou telle structure, qui lui permettent de respecter ou d’enfreindre telle ou telle règle, etc.
•       L’usage des formes linguistiques rend possible l’échange dans le cadre d’une communication quelle que soit sa nature.
•       La langue offre aux locuteurs des outils pour référer, décrire, nier, affirmer, jouer, agir, se libérer, demander, …il est à chaque fois question d’un certain rapport au monde, à l’altérité ou à soi dans tout acte énonciatif.
L’énoncé est le produit empirique de l’énonciation; c’est un événement unique (qui ne se renouvelle jamais avec la même valeur). Il suppose un énonciateur, un co-énonciateur, un temps et un espace; c’est-à-dire que l’énoncé est le produit concret émis par un énonciateur, s’adressant à un o-énonciateur ; ce produit n’a de valeur qu’au moment où ces partenaires à l’acte d’énonciation sont dans une situation communicationnelle (dont le repère spacio-temporel est T0).
En d’autres termes, étudier l’énonciation ne peut se faire dans l’absolu, mais en observant, d’un côté, le mode de construction de l’énoncé produit ; et de l’autre, en examinant  les conditions de production de ce même énoncé. Tout énoncé est déterminé par rapport à un cadre de repérage : environnement, contexte  physique, social et même psychologique, insertion  dans un espace temporel et spatial réel ou imaginaire. En somme, tout énoncé est saisi dans une situation d’énonciation créée par l’acte même d’énoncer par une instance énonciative (« sujet énonciateur» S0), en un temps et en un espace bien déterminé.
C’est pour cela que chaque énoncé renferme, entre autres,  les traces linguistiques explicites de sa propre production. Il suffit de savoir lire l’énoncé en question, de savoir distinguer les différentes relations syntaxique et sémantique qui traversent l’énoncé, d’avoir une bonne maîtrise de la langue et des règles, de savoir également dégager ce qui n’est pas dit explicitement mais qui est signifié à travers une certaine construction syntaxique, le choix d’un certain mot ou d’un certain mode, le jeu des pronoms, des modaux, le recours aux associations sémantiques, etc. 
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khadiriyazami-syntaxe · 7 years ago
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A. Adjoint de prédicat/circonstant (suite)
Comparons ces données :
1.      Il est venu hier
2.      Il est venu rapidement
3.      Il est déjà venu
Si on considère que « hier » est adverbe ou adjoint de prédicat, comment expliquer dans ce cas que son comportement syntaxique soit différent de celui des deux autres adjoints : « rapidement » et « déjà»?
Parmi les tests (syntactico-sémantiques) auxquels on fait appel pour vérifier les différences de comportement de ces unités, il y a celui de la mobilité (possibilités de déplacement dans différents endroits dans la phrase) ; il s’agit de procédés de mise en relief par le détachement (à gauche ou à droite) renforcé, éventuellement, à l’aide d’une pause ; par l’encadrement par (c’est …que). Cette mobilité peut être marquée aussi par l’adjonction d’un autre adjoint (adverbe ou locution adverbiale). La phrase subit de ce fait une série de transformations syntaxiques.
Ainsi avec « hier » on peut obtenir les transformations suivantes :
Hier, il est venu
Hier en tout cas, il est venu
C'est seulement hier qu'il est venu
Même hier, il est venu
Hier aussi, il est venu
On constate que toutes ces transformations sont possibles et que par conséquent (hier), en occupant la place qu’occupe normalement un syntagme nominal ou expression nominale, se comporte ainsi, non pas comme un « adverbe » ou adjoint, mais comme un circonstant, complément de phrase.
Nous rappelons que le complément de phrase est un constituant périphérique, qui se détermine en dehors de la relation argument-prédicat (sujet-prédicat). Il s’oppose au complément de verbe qui, lui, se détermine dans la relation (argument-prédicat) en tant que constituant du prédicat.
Si on compare le comportement de (hier) avec celui de (rapidement, d’un côté, et de (déjà), de l’autre, il sera très facile de dégager les dissemblances de fonctionnement syntaxique :
* Rapidement, il est venu.
* Déjà, il est venu.
*C’est rapidement qu’il est venu.
*C’est déjà qu’il est venu.
Etc.                          
« Il est facile de constater que ni rapidement dans la deuxième phrase, ni déjà dans la troisième ne se prêtent à de telles transformations. C'est que hier est en fonction de circonstant (et commute d'ailleurs avec des expressions nominales reconnaissables comme telles de par leur structure interne : il est venu la semaine dernière), tandis que rapidement ou déjà occupent un type différent de fonction, désigné ici comme « adjoint de prédicat » ; si l'on préfère, rapidement dans la deuxième phrase et déjà dans la troisième sont de vrais adverbes, alors qu'il n'y a pas la moindre justification à voir dans hier autre chose qu'un substitut de syntagme nominal : le français dit la semaine dernière, le mois dernier, l’an dernier, et si *le jour dernier ne se dit pas, c'est parce qu'il existe pour ce syntagme le substitut hier.[1] » (Creissels, p.209)
Par contre, si on le compare avec celui d’un autre circonstant, comme nous l’avons vu supra, il nous sera plus facile d’en dégager les similitudes d’emplois et de construction :
Sous le pont Mirabeau coule la scène.
C’est sous le pont Mirabeau que la scène coule.
C’est aussi sous le pont Mirabeau que la scène coule.
Sous le pont Mirabeau en tout cas la scène coule.
Même sous le pont Mirabeau la scène coule.
Le syntagme prépositionnel (sous le pont Mirabeau) a pour fonction d’indiquer une circonstance de lieu relative à la réalisation du procès (coule) dont l’argument est (la scène) avec lequel il entretient des relations de nécessité et d’exigence morphosyntaxique et sémantique (voir cours du S5 sur le statut du « sujet » dans la phrase).
Ce circonstant jouit d’une latitude combinatoire particulière :
-          Il accepte le déplacement à l’initiale de la phrase sans qu’il soit pour autant repris, dans le corps de la phrase, par un élément anaphorique (comme il est le cas des compléments de verbe).
-          Il accepte d’être encadré par (c’est…que) ;
-          Il accepte de s’agencer à des adjoints.
-          Il fonctionne ainsi comme un circonstant, complément de phrase.
Au final, ce comportement syntaxique est identique à celui de (hier) tel que explicité dans les phrases précédentes.
Cette confrontation de ces deux types de constituants, qui, même s’ils sont morphologiquement différents, connaissent le même comportement syntaxique, est encore plus renforcée par la confrontation avec le comportement de (rapidement) et (déjà), comme le montrent les mal formations des séquences précédentes.
On peut dire d’emblée que les contextes d’apparition de (hier) excluent (rapidement) et (déjà) ; de même, les contextes d’apparition de ces derniers excluent (hier). Ils sont de ce fait en distribution complémentaire.
Ø  Observons cette  phrase :  
Hier n'existait pas pour elle ; elle vivait dans la plénitude d'aujourd'hui.
-       Dans cette phrase, (hier) fonctionne comme un syntagme nominal : il est antéposé au prédicat ; ce dernier renferme les mêmes marques de personne et de nombre que (hier) qui joue de ce fait le rôle grammatical de sujet (ou argument 1 du prédicat « n’existait pas »).
-          Par ailleurs, (hier) peut même être introduit (ou actualisé) par un déterminant 
Cet hier n’existe plus pour elle, elle vit dans la plénitude aujourd’hui.
Cette construction avec le déterminant démonstratif (cet/ce) atteste encore une fois des particularités syntaxiques de (hier) qui sont similaires à celles d’une expression nominale. Seul le nom a pour propriété syntaxique d’accepter d’être actualisé à l’aide d’un déterminant. Il en résulte que (hier) n’appartient pas à la catégorie des adjoints et qu’il fonctionne comme un nominal.
Ø  D’autres tests prouvent encore une fois ces similitudes d’emploi de (hier) et de l’expression nominale ; prenons le test de la nominalisation (du verbe) :
•      Si on procède à la nominalisation du verbe, l’écart de fonctionnement entre (hier), (rapidement) et (déjà) se reconfirme :
                      Partir hier--- le départ d’hier
« Hier » se comporte comme un déterminant d'association du prédicat nominalisé ; il est commutable avec un nom:
                      Le départ de Paul.
•      l’adverbe « rapidement » par contre se transforme en qualifiant :
                      Le départ rapide
•      « Déjà » résiste, de son côté, à ces transformations et n’apparait pas avec le prédicat nominalisé : il est exclu de ce fait de la fonction de déterminant.
[1] « De la même façon demain = le jour prochain, ici = cet endroit, ailleurs = un autre endroit, partout = tout endroit, qui = quelle personne, etc. ; l'inventaire de tels substituts (qui constituent en somme des abréviations commodes pour la spécification de notions très générales, et non pas une nécessité absolue pour le fonctionne ment des langues) est d'ailleurs variable d'une langue à l'autre : le hongrois aussi bien que le bambara ont un substitut pour l'an dernier (hongrois tavaly, bambara sálòn), ce dont le français est dépourvu ; par contre, ces deux langues doivent exprimer de manière analytique : quel moment?, alors que le français dispose là du substitut : quand? » (note 4 ; Creissels, p. 209)
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buzznessinfo · 5 years ago
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Storytelling marketing, 12 techniques et exemples d’entreprises célèbres
Le storytelling est à votre entreprise ce que le packaging est à votre produit, un formidable outil pour communiquer sur l’histoire de votre marque et sa finalité.
Le consommateur d’aujourd’hui attend du sens dans toutes ses actions, un travail épanouissement, une interaction positive avec la planète, une consommation cohérente avec sa philosophie.
A travers votre storytelling, vous exposez votre philosophie commune et mettez en adéquation votre produit avec les attentes de votre cible.
Face à des indices qualitatifs moins perceptibles sur les produits, la charge émotionnelle de l’achat prend de l’ampleur. Et les mots qui nourrissent votre storytelling sont porteurs d’émotions.
Alors comment bien storyteller pour argumenter ? Comment bien raconter l’histoire d’entreprise pour convaincre ?
Pour vous aider dans cette démarche, voici 12 conseils et exemples de storytelling éprouvés par les experts communicants afin de créer un lien durable et fidéliser vos client. 
Technique° 1 : Transmettre votre dynamisme 
Un petit conseil de style pour commencer :
Que ce soit à l’oral ou à l’écrit. 
La richesse de la langue française permet de bannir les formes passives et de privilégier les formes actives et directes sous la forme simple de : 
Sujet
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verbe
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complément.
De plus, les moteurs de recherche (comme l’humain) décryptent plus facilement les structures syntaxiques simples et leur sens car votre style d’écriture devient percutant. 
A travers de votre storytelling, vous pouvez littéralement basculer d’une simple notoriété à une expérience client inoubliable. 
NIKE, son slogan court et porteur de messages
Avec son slogan « Just Do It », lancé en 1988, Nike a fait exploser ses ventes. 
Les mots n’ont aucun lien direct avec le sport mais transpire de dynamisme. 
Le client, directement interpellé est invité à l’action et au surpassement.
Exemple de storytelling dynamique
“L’entreprise SONNOR naît en 1975. Son créateur, Pierre Durand, est un ingénieur entreprenant, passionné de mécanique. Il invente alors un nouveau système de transport par câble et part à la conquête des centres-villes du monde entier. Aujourd’hui, les plus grandes métropoles offrent à leurs citoyens l’opportunité de se déplacer écologiquement grâce à SONNOR.”
Le dynamisme de vos écrits reflète aussi votre efficacité professionnelle. 
Car dans la tête de vos clients, si votre communication va à l’essentiel, votre service aussi.
Les slogans imagent parfaitement l’impact de l’écriture dynamique. 
Composés de quelques mots, ils véhiculent une émotion et une inspiration.
Technique n°2 : Structurer votre histoire
Parce que votre vie d’entrepreneur n’a pas commencé un matin au réveil sans raison, vous avez forcément une histoire ou un fil directeur qui explique la naissance de votre entreprise ou d’un produit.
Le storytelling de marque ou de produit répond à une construction en 3 étapes :
Un personnage (héros) qui constate une problématique dans la société
Il décide de la challenger et malgré les difficultés
La solution se crée et rencontre un succès
BEN & JERRY’S, conquérir les européens
Cette marque américaine a dû s’adapter pour s’internationaliser. 
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Contrairement aux américains, les européens consomment moins de glaces et sont sensibles aux aspects nutritionnels.
Face à cette problématique, le glacier a contourné les freins et “invité” le consommateur à proposer de nouveaux parfums. 
Ainsi certains des plus grands succès de la marque sont des créations de consommateurs. 
Le client qui se sent impliqué dans la marque en tant que producteur-consommateur.
Régulièrement, la marque veille à rester proche des consommateurs dans leur quotidien en embrassant toutes les causes qui les mobilisent :
2013 OGM ? Non merci,
2015 Ben & Jerry’s is meeting the issue of climate change head on with a global campaign,
2016 Black Lives Matter – we ask you to join us in not being complicit….
Source : site Ben & Jerry’s
Au final, manger régulièrement une glace Ben & Jerry’s n’est plus dramatique, c’est comme passer chez un ami prendre un verre. 
Exemple d’écriture en 3 temps
“Très vite, SONNOR perçoit la croissance des populations citadines. Les collectivités la sollicitent pour augmenter la capacité horaire des installations de transport. Son équipe d’ingénierie met alors au point une cabine téléportable sur tricable débrayable. Cette innovation permet aujourd’hui à 7000 personnes de se déplacer de manière confortable et sécurisée à chaque heure de la journée”.
Comme nous l’avons vu en introduction, l’acheteur a besoin d’apporter du sens à son achat. 
Combler son besoin répond à cette quête de sens et, en même temps, valorise la noblesse de votre mission. 
Technique n°3 : Trouver une accroche pertinente
Vos produits seront différent selon les usages, des saisons, des cibles.
Votre accroche poursuit le même but et doit s’adapter au contexte et prend du sens au fil de votre narration.
Que vous parliez de votre entreprise, de vous, d’un produit ou d’une innovation, vous gardez toujours une trame commune dans votre storytelling
QUICKSILVER, la nature ou rien
Marque de surfeurs depuis 1969, Quicksilver a toujours évoqué sa fibre « nature » dans son storytelling. 
D’abord en adulant sa clientèle au mode de vie sauvage, les pieds dans l’eau. 
Puis plus tard en sensibilisant le public à la préservation de l’eau avec sa campagne « No water sucks ! » (Plus d’eau, ça craint). 
Ou encore en racontant l’histoire de la création de son siège social « Haute Qualité Environnementale » et la généralisation de ses boutiques décorées de bois. 
Aujourd’hui encore, elle avance que 96% de ses vêtements de loisir sont conçus à partir de bouteilles plastique recyclées. 
QUICKSILVER effectue des « cut back » pour rester au contact de l’écologie. 
Chaque marque nous rapporte ainsi à une activité, un pays, un style de vie, etc, qu’elle entretient dans ses storytellings.
Exemple d’écriture sur un thème
Revenons chez SONNOR. 
Cette compagnie est dans le secteur de la construction mécanique, du transport de population, voire même de l’écologie : 3 axes sur lesquels vous pouvez baser votre narration.
Pour ne pas perdre le client, vous allez répéter votre communication en surfant principalement sur l’un de ces axes. 
Prenons l’écologie comme thème porteur de la narration relative :
Au fondateur : “ Amateur de montagne et de nature, Pierre Durand a instinctivement distillé la fibre écologique parmi ses collaborateurs “
A l’entreprise : “ L’entreprise organise une production durable. Les processus favorisent l’usage d’une énergie verte et de consommables réutilisables.”
Au produit : “Pour une planète plus verte, la nouvelle cabine ECOCAB accueille des composants entièrement recyclables. Son ergonomie facilite l’entretien et réduit la consommation de nettoyant. Vos usagers profite d’un moyen de transport agréable, silencieux, non polluant et non invasif pour vos voiries.”
L’objectif est de faire en sorte que les acheteurs se disent « Tiens, ce n’est pas la marque de transport qui fait de l’écologie ? »
Technique n° 4 : Adapter votre langage à l’audience cible
Vous ne vendez pas une Tesla à un client qui veut une Twingo.
C’est la même chose pour votre storytelling et le choix de votre rédaction.
Veillez à garder un vocabulaire reconnu par le dictionnaire, dans une même langue pour une même page. 
Storytelling de FNAC qui parle d’ordinateurs
En lançant une recherche « ordinateur » et en cliquant sur le site FNAC qui apparaît en première page, on constate une compilation de mots-clés :
Source : site de la fnac
Sachez que des études démontrent que les grandes marques influencent votre perception d’un secteur et de vos achats dans ce secteur, y compris pour la désignation des produits. 
Ainsi, si Apple désigne un objet d’une certaine façon, il y a fort à parier que vous allez adopter ce mot-clé référent pour vos futures recherches.
C’est pour cette raison que vous devez choisir un champ lexical autour des mots-clés qui sont pertinent avec votre produit et son positionnement marketing.
Vous pouvez utiliser des sites spécialisés comme rimessolides.
Exemple de recherche du champ lexical pour enrichir son storytelling
Votre objectif est d’utiliser au maximum ces mots-clés concernant votre storytelling pour aider votre audience à vous identifier dans un univers concurrentiel.
Une autre technique est d’effectuer vous-même une recherche Google, en tant qu’internaute, avec les mots-clés principaux et de vous inspirer des marques « locomotives ». 
Technique n°5 : Donner un goût d’aventure à votre marque
Personne ne souhaite une vie morose et plate, faite d’achats uniquement pratiques. 
Vous devez embarquer votre cible dans une expérience.
REDBULL, vivre une aventure
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La marque a plongé dans cet univers de l’exploit et du surpassement.  
Elle sponsorise les évènements les plus fous et communique à ce sujet. Son site web raconte des exploits qui se succèdent. 
Sa campagne média présente un individu lambda qui vit une vie extraordinaire, le temps de la boisson sur fond de slogan « Redbull, la boisson qui donne des ailes »
Exemple d’écriture aventurière
“Les transports SONNOR vous offre une expérience unique. Prenez de la hauteur et faites de votre trajet matinal un moment à part. Profitez d’une bulle de silence, loin des embouteillages et des pollutions.”
Il ne s’agit pourtant que de raconter l’histoire de l’usager qui prend son transport public pour se rendre à son travail.
Le storytelling, art de la narration, permet d’évoquer l’histoire de votre proposition de valeur sous un jour plus attrayant émotionnellement.
Technique n°6 : Pimenter votre histoire avec un obstacle
DISNEY a compris très tôt que le méchant était un faire-valoir du gentil. 
Si votre entreprise se développe au gré d’un long fleuve tranquille, vous n’aurez aucun mérite.
De multiples obstacles peuvent réellement freiner votre parcours, voir mettre en danger l’existence de votre affaire :
Concurrents
Règlementations
Contraintes techniques
Pandémie,…
IKEA rebondit sur les tendances
Ces dernières années, dans un mouvement écologique, la clientèle s’intéresse aux meubles d’occasion. 
IKEA voit là une menace concurrentielle. 
En réaction, le géant du meuble propose désormais son propre service de rachat de mobilier et communique sur ce service innovant.
“ Chez IKEA, on aime tellement les meubles qu’on les reprend !
Nous sommes convaincus que les meubles usagés ont droit à une seconde vie. C’est pourquoi nous vous proposons de reprendre vos anciens meubles IKEA en magasin en échange d’une carte cadeau “.
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La reconnaissance même d’un échec traduit la capacité à se remettre en question, une forme d’écoute. 
La contre-offensive démontre votre aptitude à réagir que le consommateur peut apprécier dans d’autres occasions de la relation commerciale, le SAV par exemple.
Evidemment, comme dans un DISNEY, vous faites preuve d’une résilience à toute épreuve.
Exemple de storytelling pimenté
“SONNOR réalise des installations de transport par câble dans des zones à fort risques sismiques. Le démarrage des travaux impliquent des études préalables chronophages. Pour permettre aux populations de ces zones de bénéficier au plus vite de solutions de transport rapide et écologique, SONNOR a investi dans un partenariat avec le bureau d’étude international Lambda, connu pour ses travaux sur l’usage de la modélisation dans les zones à risques. Cela a permit de protéger de nombreuses habitations lors du tremblement de terre de l’année XYZ”
Votre écriture doit conserver un sens optimiste. 
Si votre marque s’est retrouvée en difficulté et qu’elle a géré l’obstacle avec brio, vous êtes dans du storytelling convaincant.
N’hésitez donc pas à communiquer sur ces défis que vous relevez et dont vous sortez grandi.
Technique n°7 : Faire appel aux sens
Le prospect qui s’intéresse à votre marque ne vient pas seulement chercher des caractéristiques et des prix.
 A la lecture de votre storytelling, il va ressentir des émotions et se projeter personnellement dans certaines situations.
Pensez à habiller votre phrase « sujet verbe complément » de qualificatifs et adverbes qui vont personnaliser votre storytelling.
COCA COLA, être heureux ensemble
La dernière série de slogans de la marque touche à l’émotionnel.
“Crafting Brands and choices people love” (amour)
“Working toward a better shared future” (ensemble)
La boisson n’est donc même plus mise en avant, ni son éventuelle fonction désaltérante ou rafraîchissante. La marque communique sur le relationnel et les responsabilités communes.
Exemple d’écriture émotionnelle
“SONNOR partage votre quotidien. Elle est là aux premières heures de votre journée, ponctuelle, pour vous conduire en toute sécurité. Le soir, elle est encore là pour vous raccompagner auprès de vos proches.”
Bien sûr, on parle d’un transport qui vous emmène d’un point A à un point B mais cette fonction n’est pas centrale. 
La société SONNOR va se positionner comme un service de confiance qui réunit les familles après la journée de travail.
On pourrait aussi imaginer une écriture qui humanise l’équipement sur un ton de l’humour, par exemple :
“Je vous attends à bras ouverts et je vous retrouve chaque matin, essoufflée. Vous vous adossez à ma vitre pour contempler les minuscules immeubles en bas. Nous faisons le trajet en silence avant que je vous libère au point d’arrivée. J’attendrai alors nos retrouvailles de fin de journée pour vous vous raccompagner en toute sécurité  vers vos proches.”
Sachez que l’influence émotionnelle est plus forte que le contenu et qu’elle limite aussi le zapping en prolongeant l’attention de l’acheteur potentiel sur votre proposition. Le bonheur et l’amour sont des moteurs émotionnels fréquemment utilisés.
Technique n°8 : Sortir du “moi, je” et privilégiez le “vous”
Par définition le storytelling implique au moins deux personnes, le narrateur et son auditeur.
Une des clés est qu’il doit donc se sentir impliqué dans votre histoire.
Votre produit ou votre service est très bien, ok, mais quel est son lien avec le consommateur.
Sortez le nez des caractéristiques techniques de votre produit et réfléchissez aux besoins qu’il peut satisfaire, y compris les besoins émotionnels.
CLUB MED et son all -inclusive
Pour sa formule tout compris, le voyagiste décrit les bienfaits des vacances sur son client potentiel.
“Pour vous aider à mieux déconnecter et vous reconnecter, nous avons inventé le all inclusive, un forfait comprenant tous les ingrédients des vacances rêvées. Le transport, le transfert, l’hébergement et des repas savoureux, mais aussi toute une gamme de services attentionnés pour vous et vos enfants. Pas de stress. Pas de contraintes. Juste le bonheur de la spontanéité retrouvée.”
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Le ton de la conversation est focalisé dans l’expérience du client dans ce texte. 
Le lecteur se projette de ce storytelling. 
Exemple d’écriture impliquante :
“Lundi matin 8h, une nouvelle semaine à assurer pour vous. Le plaisir de retrouver les collègues, de raconter son week-end devant la machine à café. Mais avant, il va falloir descendre en sous-sol, jouer des coudes dans les couloirs, rêver d’une place assise puis remonter une série interminable d’escaliers. Une autre solution s’offre à vous : prendre de la hauteur et faire le trajet avec l’ECOCAB de SONNOR. Faites de toute votre journée un moment agréable.”
Ici nous ne parlons quasiment pas de la société ou de son produit mais du cheminement intellectuel que peut faire le client pour décider de changer de mode de transport. 
Technique n°9 : Attiser la curiosité
L’être humain est curieux par nature. 
C’est pour cette raison que détenir une information non publique est valorisant, d’où le succès des scoops. 
Il est donc essentiel d’identifier les questions que pourrait se poser votre audience afin de créer du suspense et d’y répondre subtilement.
Le storytelling est donc un moyen de communication qui appelle à l’imagination de votre lecteur ou interlocuteur.
H&M, l’art de la collaboration
Fréquemment la marque annonce des collaborations avec des personnalités de la mode. 
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es annonces, faites quelques semaines avant ont tendance à provoquer une ruée des consommateurs les premiers jours de lancement.
La marque emploie un vocabulaire dynamique enrichi et émotionnel (dreamy, romantic, empowerment…).
Le site annonçait la collaboration en juillet pour une mise à disposition fin août, le temps de faire monter la pression auprès des fashionista.
Exemple de storytelling pour attirer la curiosité
“SONNOR prépare la sortie d’un nouveau bijou de technologie. Lequel ? Patience ! Nos ingénieurs y travaillent. Chez SONNOR, nous aimons faire avancer les lignes et offrir des services de transport qui améliorent vos journées. Rendez-vous le 15 décembre pour une présentation live en direct sur LinkedIn. Inscrivez-vous ici pour être averti de la mise en ligne du live”
Vous devez inviter votre lecteur à revenir vers vous régulièrement. 
Si le storytelling crée un lien qui aide à vendre, son rythme multiplie les occasions de vendre.
Technique n°10 : Chassez le mensonge
Il est clair que vous n’avez pas pu créer un service ou un produit sur un mensonge puisque vous devez désormais le vendre concrètement.
Certes, vous êtes entrepreneur parce que vous espérez rentabiliser votre activité et vivre de votre aventure entrepreneuriale.
 L’attrait du gain n’est souvent que la traduction d’un besoin de reconnaissance.
N’inventez pas une histoire, racontez-la.
La diversité des parcours et la mobilité imposée ont cassé le mythe du businessman parfait qui franchit toutes les étapes classiques jusqu’au firmament.
Même les plus grands sont remis en question lorsqu’ils trafiquent la vérité.
APPLE, la santé de Steve Jobs dans le flou
A la fin des années 2000, Steve JOBS communique de manière imprécise sur son état de santé. Cette communication variable entame la confiance des investisseurs, des personnels et des places boursières. D’un « common bug » (microbe banal), la firme passe à l’évocation de « problèmes plus complexes ».  
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Même si la majorité estime que les questions de santé relèvent de la vie personnelle, la situation est différente pour un PDG emblématique sur lequel repose une grande partie de la valeur de l’entreprise.
L’authenticité est salvatrice pour vos affaires, surtout si la vérité doit éclater au final.
Exemple de rédaction authentique
“Pierre Durand, fondateur de SONNOR, indique qu’il passe le flambeau à son bras droit, Yannick Pierre, à l’occasion du 30e anniversaire de l’entreprise. Son dynamisme, son flair et son ingéniosité ont participé au succès de SONNOR, deuxième opérateur mondial. Aujourd’hui, il répond à l’appel d’un nouveau challenge, celui d’encadrer le grand projet urbain de transport par câble pour le compte de la région PACA”.
Votre rédaction doit optimiser la situation réelle pour rassurer vos clients, vos créanciers et vos investisseurs.
Dans le silence de l’entreprise, les concurrents et divers détracteurs pourraient répandre des rumeurs sur ce départ : dysfonctionnements internes, fragilité financière, ….
Décryptez donc vous-même la situation pour le compte de vos interlocuteurs et ne les laissez pas broder.
Technique n°11 : Prévenez les oppositions
Votre storytelling présente votre entreprise sous son meilleur jour. 
Il y aura bien quelques rabat-joies apeurés par le bonheur pour contester cette histoire, trop belle pour être vrai.
Vous avez sans doute déjà entendu quelques critiques sur votre entreprise ou le portrait que vous en faites.
Ne délaissez pas ces sujets, intégrez-les dans votre storytelling pour avoir l’opportunité de donner votre version des faits.
FINDUS, une affaire de viande
La marque a essuyé un scandale en 2013 concernant l’usage de viande de cheval au lieu de boeuf dans ses préparations. Sur un ton humoristique risqué, elle a lancé une campagne.
“Chez Findus, nous sommes très à cheval sur la qualité et la provenance de nos ingrédients”, une façon de reprendre la main sur le scandale.
Les entreprises prises en défaut ne s’excusent pas mais reconnaissent des dysfonctionnements ou la nécessité de modifier leurs procédures internes, voire de modifier un produit dont l’avenir en l’état est compromis.
Exemple d’écriture d’argumentation
“Chez SONNOR, nous équipons le ciel. L’entreprise prend en compte l’environnement urbain et la géographie des lieux pour construire un projet intégré, tant sur l’aspect esthétique qu’ergonomique. SONNOR fait le choix de matériaux et de couleurs en adéquation avec les codes couleur des villes qu’elle survole”.
Les marques réagissent très vite aux atteintes à leur e-réputation. Il s’agit d’enrayer le “bad buzz” et de repositionner la marque rapidement autour des valeurs qu’elle souhaite communiquer.
Technique n°12 : Saupoudrer du visuel
La société moderne est visuelle.
Pensez à illustrer vos histoires avec des images de qualité et libres de droit ! Vous pouvez trouver des ressources sur le site Unsplash.
AIR FRANCE, où sont les avions
Chez Air France par exemple, les visuels ne focalisent plus sur l’avion mais sur le bonheur de voyager en famille ou entre amis.
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Les images ont un fort pouvoir émotionnel sur une petite surface car elles contiennent des situations, des effets et des ambiances difficiles à transcrire en texte.
Exemple d’illustrations et sens pour du transport public
Prenez de la hauteur
Voilà ce que nous proposons
Voilà à quoi vous échappez
Vous pouvez donc communiquer votre service de différentes façons à travers les images choisies.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Votre client potentiel ne s’intéresse pas qu’au produit mais aux raisons de son existence et à votre inspiration en tant que créateur.
Le storytelling a son importance à tous les niveaux de la vie d’une entreprise :
Son lancement
Ses évènements (structure, collaborateurs, produits)
Ses gestions de crises
Son environnement économique, social, écologique, géopolitique
Là où encore beaucoup d’entreprises déroulent les classiques catalogues produits & services, vous pouvez faire la différence en racontant non pas des histoires mais VOTRE histoire.
Vous raconter, c’est aussi une marque de respect envers votre client. 
Il n’est pas seulement une source de chiffre d’affaires mais un interlocuteur à qui vous devez une histoire qui satisfait sa quête de sens.
Vos clients ne sont les seuls lecteurs, vos partenaires, investisseurs et même vos collaborateurs sont impactés par cette communication.
Les clients ont besoin de savoir ce qui vous fait vibrer pour estimer s’ils doivent vous suivre ou pas. Les vrais leaders sont inspirants. Livrez votre histoire d’entrepreneur dans un storytelling captivant.
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coursdefrancais · 1 year ago
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gerometaillandier1729 · 5 years ago
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LANGAGE D'HOMO NEANDERTHALENSIS
 LANGAGE D'HOMO NEANDERTHALENSIS
 On sait depuis Martinet que le langage humain se caractérise par la double articulation, notion à vrai dire fort complexe: d'une part l'articulation de groupes de phonèmes, et l'articulation de morphèmes syntaxiques et/ou signifiants et plus subtilement, l'articulation des groupes de phonèmes avec le signifiant, et de groupes de syntagmes avec le signifié, sans parler de l'autre double articulation moins visible: signifiant-signifié-référent.
Il n'est pas difficile de conjecturer que, ce qui est vrai du langage, l'est aussi des outils et plus largement des artefacts, humains par définition.
Une analyse un peu soignée d'un objet aussi simple qu'un marteau ou un clou montre aisément la complexité des doubles articulations qui définissent ces outils.
Il en résulte une question: Etant donné ce que nous connaissons de l'outillage et des artefacts de Neanderthal, est-il possible d'en conclure que ceux-ci présentent la double articulation?
Ce n'est pas entièrement certain sinon sous une forme particulière, en particulier dans les rites de doeuil et d'enterrement des morts.
Si nous admettons l'hypothèse que le langage a la même structure que les artefacts d'une koinè humaine –ou non!, alors, nous devons pouvoir reconstituer la structure d'ensemble du langage de Neanderthal.
 Je me fais un plaisir de vous joindre une magnifique reconstruction d'une petite dame de Neanderthal qui me donne à penser que j'aurais bien aimé la rencontrer autour d'une tasse de thé et plus si affinité.
Nettement plus sympathique que la population des trains de banlieue.
Gérôme Taillandier
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cocostephh · 8 years ago
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Hey guys, this is my first every review that i’ve written in french 🤗 some of it has been corrected by the lovely @nosniam If there are any other mistakes, please feel free to correct!
L'auteur de cette nouvelle: Jean-Marie-Gustave Année- 1940
Titre: David
La nouvelle est à propos d’un petit garçon qui s’appelle David qui parti a la recherche son frère. Tout au long de la nouvelle, l'écrivaine décrit vivement les sentiments de david alors il visite les endroits ou Edward irait d’habitude. Personnellement, je conseille cette nouvelle aux personnes de niveau intermédiaire puisque l’écrivain utilise quelques des expressions idiomatique et des structures syntaxiques difficiles, tels que le subjonctif et le conditionnel, qu'un débutant ne connais pas peut-être. Moi, ce n'était pas difficile à comprendre vu que j’ai compris la plupart de structures syntaxiques et de vocabulaire. Par contre, il y a certains mots de vocabulaire par rapport à la plage que je ne connaissais pas alors je me suis référée à la traduction anglaise sur l’autre page. Selon moi, J’ai aimé comment l’écrivaine a décrit les sentiments de david et les pensées qui passait par sa tête, c’était très créatif. En revanche, je n’ai pas aimé comment l’écrivain a expliqué certains choses, elle a utillisé beaucoup de mots avancées. En conclusion, je conseillerais cette nouvelle aux personnes qui se sont intéressés par les langues.
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lescocasseries · 6 years ago
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Je trouve que c'est super important. Ça m'a moi-même pris beaucoup d'années de désapprentissage pour me sortir de cette ségrégation linguistique là qu'on a entre francophones, entre canadiens et entre québécois aussi. Surtout dans ma position où le français que j'utilise a été construit selon le contexte montréalais académique littéraire et bourgeois (lol k) et qu'on m'a toujours appris à bien prononcer mes A (genre mArdi et non pas mAOrdi) sinon c'était pas du bon français. J'ai toujours été encouragée à corriger les autres, que ce soit a l'oral ou dans les commentaires Facebook, parce que tout ce qu'on pouvait dire qui était syntaxiquement et orthographiquement incorrect invalidait tout propos partagé, comme si j'étais une missionnaire qui avait pour mission le génocide culturel de toutes celles et ceux qui avaient pas aussi bien intégré les notions de français ou qui n'avaient pas eu la chance de les apprendre. Pis en fait, je me suis rendue compte, à travers ma dévotion au culte féministe, que tous ces réflexes et pour acquis là n'étaient que du classisme avec bin bin dla violence symbolique (salut Bourdieu, jfais pu de name dropping promis, je sais que ça gosse). Pis les dernières années, j'ai fait un gros travail sur mes conceptions, une grosse remise en question et j'ai fini par en venir à bout de toutes ces niaiseries là. Le français (et probablement toutes les autres langues du monde, mais what do I know) a toujours été varié, pluriel et évolutif. Genre, JAMAIS dans l'histoire de la vie tous les francophones parlaient avec le même accent, les m��mes expressions et les mêmes structures de phrases, pourquoi est-ce qu'on continue à idolâtrer une seule sorte de français votée par un petit boysclub isolé dans une bulle à l'autre bout du monde quand nos français sont tellement riches? ON SE COMPREND, c'est ça l'essentiel pis si on se comprend pas, on s'explique et on se comprend après, c'est pas compliqué.
  Particulièrement dans ma position, en tant qu'enseignante de français, c'est super important pour moi d'apporter toutes les nuances nécessaires concernant le 'bon francais' et je consacre toujours plusieurs leçons à l'exploration de différents français pour comprendre comment s'approprier la langue et la colorer selon une culture ou une individualité. Comment repérer les points communs entre différents français et ceux qui diffèrent. Et SURTOUT je leur parle de mes vulnérabilités à moi (c'est pas parce que je comprends bien comment on construit des phrases que ça veut dire que je suis une déité avec un savoir suprême), et du fait que pour des besoins pédagogiques, je parle de manière particulièrement articulée mais qu'en réalité, je parle pas ce français là.
Je suis une fière locutrice de franglais montréalais aux tendances franchement néologiques qui a full full de respect pour les locuteurs d'autres français. Je vous aime mes plurifrancos et plurifrancos en herbe et ayez jamais honte de votre singularité ou de votre couleur buccologique 💜
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sarahdidactique-blog · 8 years ago
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Texte 2 : Les futurs enseignants et la didactique du français écrit : l’impact de la compétence perçue et réelle sur l’évolution des représentations à propos de la langue et de son enseignement
J’ai lu un article de Pascale Lefrançois et Isabelle Montésinos-Gelet, sur l’évolution des représentations de futurs enseignants au primaire au sujet de l’enseignement du français écrit. Le texte de ces chercheuses, s’intéressant aux capacités métalinguistiques et à l’appropriation du français écrit, traitait des considérations didactiques étudiées dans le cadre du premier cours didactique de l’écriture. Puis, il était question de la méthodologie et des résultats de leur recherche.
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Cet article m’a permis de comprendre et de me rappeler certains concepts essentiels en didactique du français écrit. D’abord, Lefrançois et Montésinos-Gelet rappellent que les enseignants doivent maitriser la langue française à un niveau supérieur à celui du reste de la population, puisqu’ils représentent un modèle linguistique dans la société. Il est normal que ces professionnels en éducation aient des opinions sur divers sujets rattachés à l’enseignement du français, mais les chercheuses déplorent leur manque d’appui scientifique. Cette réflexion justifie l’importance des cours de didactique dans le curriculum universitaire en éducation.
Parmi les considérations didactiques que les chercheuses ont privilégiées dans le cadre de leur étude se trouvent la prise de conscience des futurs enseignants quant au parcours développemental de l’écrit chez les enfants ainsi que la possible surcharge cognitive de ces derniers en production écrite. À l’évidence, les élèves, qui se trouvent à gérer à la fois l’organisation de leur texte, les contraintes de la tâche d’écriture et le code linguistique à respecter, peuvent laisser des erreurs dans leur texte en dépit de leur maitrise du système de la langue écrite. Les chercheuses enseignent en outre que l’approche inductive permet aux élèves de développer des habiletés réflexives grâce à l’observation et à la manipulation de la langue française. Enfin, Lefrançois et Montésinos-Gelet suggèrent de revoir nos perceptions quant à la dictée en tant que tâche-problème, de même que le rôle des correcteurs orthographiques qui pourraient servir comme assistance à la réflexion métalinguistique des apprenants.
En ce qui concerne les résultats de la recherche, ils démontrent que le niveau de maitrise de la langue écrite chez les étudiants va grandement influencer leurs représentations de l’enseignement de celle-ci. Ainsi, les étudiants plus forts manifestent une plus grande capacité à modifier favorablement leurs représentations initiales, tandis que les étudiants plus faibles peuvent perpétuer certaines représentations erronées. En somme, une meilleure connaissance de la langue facilite l’intégration des modèles linguistiques appris dans le cours de didactique.
Cette lecture m’a permis de faire des liens avec mon propre parcours universitaire. Je comprends effectivement mieux la raison pour laquelle j’avais deux cours axés sur la grammaire lors de ma première année à l’université. Ces cours, qui m’ont permis de mieux maitriser le système écrit de la langue française, ont forcément facilité ma compréhension des modèles théoriques présentés dans le cadre de mes cours de didactique du français. J’ai fait d’ailleurs d’autres liens pendant ma lecture : en ce qui a trait au parcours développemental de l’écrit des élèves, j’ai constaté à nouveau la pertinence de consulter la Progression des apprentissages (2011) pour concevoir mes activités d’enseignement-apprentissage afin de bien respecter l’évolution des notions chez les apprenants selon leurs stades développementaux. De même, la perception de la dictée en tant que tâche-problème m’a fait penser aux nouvelles formes de dictées proposées par Nadeau et Fisher (2006) : la dictée zéro faute, la phrase dictée du jour et l’atelier de négociation graphique désignent de nouveaux dispositifs didactiques s’inscrivant dans la logique syntaxique de la langue. Ces dictées soutiennent l’apprentissage des élèves dans l’acquisition de notions grammaticales au lieu de servir uniquement comme outil d’évaluation.
À la lumière de ma lecture, j’ai l’intention de réfléchir davantage à mes propres représentations de l’enseignement du français écrit. Je comprends encore mieux l’importance d’appuyer notre vision d’après des sources didactiques et scientifiques : j’essaierai de prendre l’habitude de réfléchir aux implications didactiques derrière les activités que je conçois. D’autre part, je vais prévoir dans mon temps d’enseignement un temps précis alloué aux élèves pour qu’ils puissent structurer leurs idées avant la rédaction, et ainsi éviter une surcharge cognitive pendant leurs productions écrites.
Références
Lefrançois, P. et Montésinos-Gelet, I. (2005). Les futurs enseignants et la didactique du français écrit : l’impact de la compétence perçue et réelle sur l’évolution des représentations à propos de la langue et de son enseignement. La revue canadienne d’enseignement supérieur, 35(2), 1-26.
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. (2011). Progression des apprentissages au secondaire : français, langue d’enseignement. Québec : Gouvernement du Québec.
Nadeau, M. et Fisher, C. (2006). La grammaire nouvelle. La comprendre et l’enseigner. Montréal : Gaëtan morin.
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