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#fédération Chiite de France
gauchedecombat · 6 years
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Le fondateur du centre #Zahra, Pt du Parti antisioniste de #Dieudonné / #Soral arrêté ? #terrorisme #antisemitisme
Le fondateur du centre #Zahra, Pt du Parti antisioniste de #Dieudonné / #Soral arrêté ? #terrorisme #antisemitisme
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Yahia Gouasmi, fondateur du Centre Zahra à Grande-Synthe, de la Fédération chiite de France et Président du Parti antisioniste, en 2013. Source
Quand on étudie d’un peu plus près que les seules dépêches d’agence le cas du centre Zahra, que je ne connaissais pas avant qu’une vague d’interpellations  ne touche certains de ses dirigeants (11 personnes interpellées pour un “soupçon de soutien à des…
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christophe76460 · 2 years
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Qu'est-ce que la foi Bahá'íe ?
En photo : le temple du lotus Bahá’íe de Dehli, Inde.
 
En 1995, Gérard Dagon, le fondateur de la Fédération Évangélique de France (devenue depuis le Réseau FEF), publiait le premier tome de son ouvrage, Les sectes à visages découverts. Les données datent un peu, mais elles sont toujours utiles. Nous avons pris la décision d’en publier quelques extraits à partir de cette semaine, que nous commenterons ou augmenterons en fonction des nécessités.
Après les témoins de Jéhovah, les mormons, puis les scientologues la semaine dernière, tournons-nous aujourd’hui vers la foi Bahá’íe.
Nom
Voici le nom de la “religion de l’unité”, “la dernière née des religions”, une religion mondiale indépendante. Elle se veut basée sur une révélation émanant directement de Dieu, ayant ses propres écritures sacrées, ses propres lois, ses propres institutions et ses propres lieux saints.
 
Origine
Le 20 octobre 1819, naît à Shiraz, en Iran, Mirza Ali Muhammad, surnommé plus tard le Bab, c’est-à-dire la Porte. Jeune marchand dans sa ville natale, influencé par le messianisme chiite, il se révèle le 23 mai 1844 comme précurseur d’un fondateur de religion. Ce message lui vaut de nombreuses persécutions. Il est arrêté en 1846. L’année suivante, il est enfermé d’abord dans la forteresse de Mah-ku, à la frontière russo-turque, ensuite à Chihriq. Sur ordre du shah, il est fusillé le 9 juillet 1850, vers midi, à Tabriz.
À sa mort, on compte déjà près de 20 000 disciples. Depuis le 21 mars 1909, ses cendres sont ensevelies sous le mausolée du Mont Carmel, près de Haïfa, devenu depuis le lieu saint de la Foi Mondiale Baha’ie.
Ses disciples forment bientôt deux partis: les uns suivent Subh’i Azal jusqu’à sa mort le 4 avril 1912 dans l’île de Chypre, les autres, beaucoup plus nombreux, s’attachent à Mirza Husayn Ali.
Ce dernier déclare être le fondateur annoncé, le “Promis” de tous les âges, la grande manifestation prédite par le Bab. Il naît le 12 novembre 1817 à Téhéran, dans une très riche famille noble, fils d’un ministre d’État. Très tôt, il devient disciple du Bab. Il fait de nombreux voyages. Il se sent appelé par Dieu dès 1848, mais ne se révèle au monde que le 21 avri11863, lors de la fête du Ridvan, à Bagdad, sous le nom de Baha’u’llah, ce qui signifie: la gloire de Dieu. Ce nom lui fut attribué déjà en 1848, à Badacht, avant le martyre du Bab.
Il déclare être la manifestation de Dieu pour notre époque. Par une énorme correspondance, il annonce sa mission aux rois, aux dirigeants et aux chefs religieux du monde. Ainsi, depuis Edirne, en 1868, il écrit au pape Pie IX, à la reine Victoria d’Angleterre, à Napoléon III, au tsar Alexandre II de Russie et à beaucoup d’autres, pour se présenter comme apparition divine.
A cause de sa révélation, Baha’u’llah est très vite dépouillé de ses biens, emprisonné et banni. Il est exilé à Bagdad en 1853, puis à Istanbul et Edirne en 1863, enfin à Saint-Jean d’Acre en 1868. Dans cette ville, il est incarcéré dans la grande forteresse et passe ses dernières années au manoir de Bahji où il meurt le 29 mai 1892.
Dans son testament écrit, Baha’u’llah désigne son fils aîné Abdu’l Baha, connu sous le nom d’Abbas Effendi, comme son successeur et l’interprète de sa révélation. Celui-ci naît le 23 mai 1844 à Téhéran. Après la mort de son père, il demeure prisonnier des Turcs jusqu’en 1908 lorsque le nouveau régime décrète une amnistie. Il voyage beaucoup pour propager la Foi Mondiale Baha’ie. Il passe même à Paris, à Marseille et à Thonon-les-Bains. Il codifie définitivement la révélation de son père. Il meurt le 28 novembre 1921 à Saint-Jean d’Acre après avoir désigné son petit-fils aîné Shoghi Effendi comme successeur. Né en 1897, futur étudiant au Collège Balliol à Oxford, celui-ci devient le gardien de la foi et la seule autorité pour interpréter les écrits sacrés. Durant 36 ans, Shoghi Effendi contribue au développement mondial de la Foi Baha’ie. Il achète de vastes terrains à Saint-Jean d’Acre, à Haïfa et au Mont Carmel où de merveilleux jardins entourent les mausolées du Bab et de Baha’u’llah. Le mausolée du Bab est l’édifice bien connu au dôme doré sur le Mont Carmel.
Shoghi Effendi meurt le 4 novembre 1957 à Londres. Dorénavant, et jusqu’en 1963, la Foi Mondiale Baha’ie est administrée par des personnes désignées avant sa mort et appelées les Mains de la Cause.
Le 21 avril 1963, ces Mains de la Cause réunissent les membres des 56 institutions administratives nationales pour élire la “Maison universelle de justice”. Signalons en passant que la maison du Bab, lieu saint en Iran, à Shiraz, est détruite le 8 novembre 1973, par ses détracteurs.
Doctrine
Les nombreux livres et brochures édités par la Foi Baha’ie permettent aisément d’en établir la doctrine. Quelques livres: Le livre très saint, Le livre de la loi, Bonnes nouvelles, Paroles du paradis, Le livre de la certitude, Les paroles cachées, Le but d’un nouvel ordre mondial, Sécurité pour un monde en désarroi, Baha’u’llah et l’ère nouvelle et La civilisation mondiale.
La vérité religieuse n’est pas absolue, mais relative. La révélation divine est un processus continu et progressif. La vérité est dévoilée périodiquement par l’intermédiaire des grands instructeurs et des fondateurs de religion.
Toutes les grandes religions sont divines dans leur origine. Elles sont d’authentiques messages de source divine. Les principes de base de ces religions sont en complète harmonie, leurs buts et leur objet sont les mêmes, leurs enseignements ne sont que des facettes d’une seule vérité, leurs fonctions sont complémentaires, elles ne diffèrent que par les aspects non essentiels de leurs doctrines; leurs missions représentent des stades successifs dans l’évolution de l’humanité.
Dieu a envoyé sur la terre d’innombrables prophètes ayant fondé chacun une religion. La théologie doit être simple et rationnelle. La Foi Mondiale Baha’ie est une révélation d’origine divine, c’est une religion révélée, Baha’u’llah est le messager divin pour notre époque. Cette foi est la grande clé de voûte de “l’arche du progrès humain”, l’âge d’or, le millenium, le royaume de Dieu sur la terre.
Cette foi mise en pratique doit aboutir à la réalisation des douze principes suivants:
Unité de Dieu et de ses prophètes,
Unité du genre humain,
Recherche personnelle et indépendante de la vérité,
Religion, cause de l’union des peuples,
Accord de la religion avec la science et la raison,
Abandon des préjugés de toutes sortes,
Éducation universelle et obligatoire,
Égalité de l’homme et de la femme,
Langue auxiliaire universelle,
Solution spirituelle des problèmes économiques,
Tribunal international,
Paix universelle.
La Foi Mondiale Baha’ie conduit la race humaine à l’âge adulte. L’unité de la race humaine implique l’établissement d’une communauté universelle où toutes les nations, races, classes et religions sont étroitement et définitivement unies, où l’autonomie des États membres et la liberté personnelle, ainsi que l’initiative des individus qui la composent, sont complètement et pour toujours sauvegardées.
Il faut abolir les préjugés, établir l’égalité des sexes, lutter contre l’esclavage et répartir équitablement les richesses de ce monde. Cette communauté universelle comporte une législature universelle dont les membres, en tant que représentants de la race humaine, ont le contrôle suprême sur toutes les ressources des nations qui la composent, et édictent les lois nécessaires pour régler la vie, répondre aux nécessités et harmoniser les relations de tous les peuples et de toutes les races.
Un pouvoir exécutif universel, s’appuyant sur une force internationale, veille à l’exécution des décisions arrêtées par cette assemblée, à l’application des lois qu’elle a votées, et à la sauvegarde de l’unité de la communauté tout entière.
Le monde forme en somme un seul pays dont tous les humains sont les citoyens. Chacun doit obéir strictement au gouvernement de son propre pays. Un tribunal universel se prononce en dernier ressort dans tous les conflits et les disputes qui peuvent s’élever entre les membres de ce système universel.
Un mécanisme d’intercommunication mondiale qui embrasse toute la planète sera créé, il sera affranchi de toutes les restrictions nationales et fonctionnera avec une merveilleuse rapidité et régularité. Une capitale universelle jouera dans cette civilisation mondiale le rôle de centre nerveux, elle sera le foyer où convergeront toutes les forces universelles de la vie et d’où rayonneront toutes les influences vitalisantes.
Une langue universelle sera inventée, ou choisie parmi celles qui existent déjà, et enseignée dans toutes les écoles des nations fédérées, comme langue auxiliaire de la langue maternelle.
Une écriture universelle, une littérature universelle, un système universel et uniforme des monnaies, poids et mesures vont simplifier et faciliter les relations et la compréhension entre les peuples et les races.
Dans cette société, les grandes dominantes de la vie humaine, la religion et la science, étant réconciliées, coopèrent et se développent dans l’harmonie. La prêtrise, les pratiques ascétiques, la mendicité et le monachisme sont abolis.
La presse, tout en donnant libre champ à l’expression des vues et des convictions diversifiées du genre humain, cesse d’être livrée à des intérêts privés ou publics. Elle est libérée de l’influence des gouvernements et des peuples en conflit.
Les ressources économiques du monde sont organisées, toutes les sources de matières premières sont exploitées à plein rendement, tous les marchés sont coordonnés et développés, la distribution des produits est réglée équitablement.
Rivalités, haines et intrigues cessent entre toutes les nations. Animosités et préjugés raciaux font place à l’amitié raciale, à la compréhension réciproque et à la coopération. Les causes de luttes religieuses sont à jamais écartées, les barrières et les restrictions économiques abolies, et l’anormale distinction entre les classes éliminée. L’indigence d’une part, et l’accumulation démesurée des richesses d’autre part, disparaissent. Les immenses énergies englouties et dispersées par la guerre économique ou politique, sont consacrées aux inventions humaines, au développement de la technique industrielle, à la productivité du genre humain, à la guérison des maladies, aux recherches scientifiques, et à la santé.
La Foi Mondiale Baha’ie permet de rendre le cerveau humain plus aigu et plus subtil, d’exploiter les ressources de la planète jusque-là inemployées et insoupçonnées, de prolonger la vie humaine et de développer tout autre moyen propre à stimuler la vie intellectuelle de la race humaine tout entière.
Cette Foi croit en l’efficacité de la prière, l’immortalité de l’âme et la nécessité pour l’homme de vivre en obéissance aux lois de Dieu comme elles sont énoncées par ses messagers dans chaque dispensation: Adam, Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet et Baha’u’llah.
Parmi les innombrables prophètes, Jésus-Christ est l’une des neuf manifestations de la divinité. Il est le seul chemin, mais pour son temps. Le Consolateur qu’il annonce est Baha’u’llah. Dieu n’est connu que par ses prophètes.
L’homme obtient un salut éventuel s’il a réalisé de bonnes uvres durant sa vie et s’il a essayé de mettre en pratique les douze principes.
Terminons par cette déclaration solennelle de Shoghi Effendi: « Un système de fédération universelle qui régira la terre entière et exercera sur ses ressources, d’une inimaginable ampleur, une autorité à l’abri de toute discussion, qui incarnera tout ensemble l’idéal de l’Orient et celui de l’Occident, qui sera affranchi de la malédiction de la guerre et de ses misères, et qui tendra à l’exploitation de toutes les sources d’énergie disponibles à la surface de la planète, un système dans lequel la Force sera mise au service du Droit et dont la vie sera soutenue par la reconnaissance universelle de Dieu et le ralliement à une Révélation unique, tel est le but vers lequel les forces unifiantes de la vie poussent l’humanité! »
 
Organisation
La Foi Mondiale Baha’ie est dirigée, depuis 1963, par la Maison Universelle de Justice, un conseil de 9 membres élus pour cinq ans, comprenant uniquement des hommes. C’est le siège mondial spirituel et administratif, P.O. Box 155 à Haïfa. Un somptueux édifice en marbre blanc, entouré de splendides jardins perses, au Mont Pentélique, abrite, depuis 1984, la Maison Universelle de Justice.
Les groupes locaux sont dirigés par un conseil local et l’ensemble des membres d’un pays est dirigé par un conseil spirituel national.
 
Diffusion et statistiques
La Foi Mondiale Baha’ie connaît un développement impressionnant, malgré la persécution dont elle est l’objet dans certains pays totalitaires ou musulmans. Elle est présente dans 340 pays. Dans 165 d’entre eux, elle a constitué une Assemblée Spirituelle Nationale.
Dans 119 000 localités résident des Baha’is, mais on ne compte que 13 000 assemblées spirituelles locales organisées. Ils totalisent près de 6 000 000 de membres, répartis dans les cinq continents. Ils sont déjà 1 300 000 en Inde, 60 000 à Téhéran et 300000 en Iran. L’Europe n’abrite pas trop de Baha’is. Ils ne sont que 1 000 en Suisse et 2 000 en Allemagne, par exemple.
La littérature baha’ie est traduite et publiée dans 705 langues et dialectes. Les Baha’is possèdent dans le monde 120 écoles et instituts. Ils ont acheté plus de 60 emplacements en vue d’y ériger des temples.
Travail en France
[Nota : ces données, antérieures à 1995, ont pu considérablement évoluer. Si l’un de nos lecteurs possède des informations et/ou des statistiques à jour, nous sommes preneurs]
Les premiers Baha’is sont venus en France dès 1899. Ils sont 1 200 répartis en 280 localités, ayant 90 centres organisés. Après avoir été situé de longues années au 11, rue de la Pompe, à Paris, le siège de l’Assemblée Spirituelle Nationale se trouve actuellement 45, rue Pergolèse, dans le seizième arrondissement. Cette Assemblée Spirituelle Nationale est mentionnée au Journal Officiel du 24 novembre 1993 comme organisation administrative et de direction de toutes les affaires de la religion baha’ie en France.
Propagande
Elle n’est pas tapageuse, mais discrète. La Foi Mondiale Baha’ie diffuse des tracts, des brochures et organise des conférences publiques et des expositions. Sa revue Bahaï France est peu connue.
Pour devenir Baha’i, il faut simplement en faire la demande par écrit.
Culte et pratiques
La Foi Mondiale Baha’ie insiste beaucoup sur la monogamie, la chasteté et la décence, elle décourage le divorce et encourage la vie de famille. Elle exige une haute moralité et la droiture dans toutes les affaires. Tout travail doit être accompli dans un esprit de service et d’adoration.
Les Baha’is se réunissent le dimanche et en semaine pour la lecture et la méditation de la littérature baha’ie. Dans certains groupes, la prière rituelle et les ablutions occupent une grande place. En priant, on se prosterne vers Saint-Jean d’Acre. Il n’y a ni baptême, ni sainte cène, mais 19 jours de jeûne par an. Les membres s’abstiennent d’alcool, de drogue et refusent de participer aux jeux de hasard. Le mouvement vit grâce à la générosité des fidèles.
Là où le nombre de Baha’is est important, l’organisation érige des maisons d’adoration. Elles sont ouvertes à tous, ont neuf côtés, neuf portes et un dôme central, elles sont situées en général dans un beau parc. Elles sont ouvertes à la prière, à la lecture et à la méditation des écrits sacrés de toutes les religions. Quelques-unes de ces maisons: à Kampala (Ouganda), Sydney, Wilmette (États-Unis), Langenhain (Allemagne), New-Delhi en Inde depuis 1986, Panama City et Apia (Samoa Occidentales).
Activités
Les Baha’is veulent inaugurer un nouveau calendrier avec une année de 19 mois de 19 jours chacun, la période supplémentaire du 26 février au 1er mars étant réservée pour le repos et la méditation. Rappelons en passant que leurs nombres sacrés sont le 9 et le 19.
Ils fêtent l’an nouveau le 21 mars. Ce jour fait partie des neuf fêtes annuelles:21 et 29 avril, 2, 23 et 29 mai, 9 juillet, 20 octobre et 12 novembre. Elles commémorent des événements de l’histoire baha’ie. Dans 64 pays, ces fêtes sont reconnues comme des fêtes légales.
Depuis 1948, la Foi Mondiale Baha’ie est accréditée auprès de l’O.N.U. comme organisation internationale non-gouvernementale. Elle a un statut consultatif auprès du Conseil Économique et Social et de l’U.N.I.C.E.F.
À cause de leurs activités en vue de la paix et l’établissement d’une communauté universelle, les Baha’is sont considérés comme hérétiques par les musulmans, leurs immeubles sont détruits, les fidèles sont torturés, condamnés à mort et exécutés dans certains pays, surtout depuis 1978.
Les uvres sociales, les projets internationaux pour la santé, l’éthique, la pratique médicale et la gestion de dispensaires sont regroupés dans l’Association Médicale Baha’ie.
 
Principales erreurs
La Foi Mondiale Baha’ie n’est pas une communauté chrétienne, elle est en opposition flagrante avec la Bible, Parole de Dieu. Voici quelques erreurs majeures: On ne parle pas du péché. En lisant tous les projets préconisés par ce mouvement, on reste rêveur. Voilà des siècles, voire des millénaires où la paix est impossible sur terre, parce que les hommes refusent de faire la paix avec Jésus, le Prince de paix.
L’homme non régénéré est entièrement corrompu. Il est incapable par lui-même de réaliser I ‘harmonie entre les races et les classes.
Il n’est pas possible de mettre sur un pied d’égalité le Christ et les fondateurs de religions. Lui seul s ‘ est offert en sacrifice, lui seul est ressuscité !
Tout le nivellement doctrinal des Baha’is, leurs illusions et leur optimisme quant au futur de l ‘homme sur la terre manquent vraiment de réalisme !
La parole du Seigneur Jésus-Christ est vraiment à propos: «Sans moi, vous ne pouvez rien faire!» (Jean 15:5).
 
 
Tiré de Les sectes à visages découvert, G. Dagon, Editions Barnabas
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reseau-actu · 5 years
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Surveillance, constitution de dossiers, fermetures, procédures judiciaires… Dans le Nord, l’Isère ou les Bouches-du-Rhône, les pouvoirs publics mènent un âpre combat de terrain.
Île-de-France, Bouches-du-Rhône, Nord, Isère… À l’ère de «l’imam Google», de la propagande sur Internet et de l’adhésion des terroristes, comme celui de Lyon, aux thèses de Daech «en leur for intérieur», la lutte contre l’islam radical se joue encore dans le monde réel et passe toujours par la fermeture de mosquées ou de centres communautaires tombés aux mains de prédicateurs de la haine.
Un exercice délicat, réclamant vigilance et prudence. Et une procédure complexe, en vertu de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme adoptée en novembre 2017, qui doit respecter l’État de droit face à des adversaires qui savent se montrer procéduriers. Ces derniers mois, trois fermetures ont notamment été ordonnées à Grande-Synthe, Hautmont (Nord) et Grenoble (Isère).
Le Nord est, avec les Bouches-du-Rhône, le Rhône ou l’Île-de-France, un des territoires les plus touchés par la radicalisation islamiste. Pour mieux la prévenir, Michel Lalande, préfet du Nord, a mis en place depuis son arrivée en 2016 un dispositif unique en France, avec, sous son autorité, une déconcentration du signalement et du suivi des cas de radicalisation au niveau de groupes d’évaluation départementaux dans les six arrondissements du département (Lille, Dunkerque, Avesnes-sur-Helpe, Cambrai, Douai, Valenciennes). Chose plutôt inhabituelle, les deux fermetures qu’il a décidées ont visé des extrémistes chiites et sunnites.
» LIRE AUSSI - Sept mosquées radicales ont été fermées en un an
De façon imagée, Michel Lalande explique la méthode: «Identifier le mal, l’observer et le soigner.» Et les conditions nécessaires: une procédure validée par la justice, une stratégie au long cours défendant les valeurs de la République et un dialogue serein avec les autorités religieuses. Le 15 octobre 2018, treize jours après des visites domiciliaires ayant mobilisé près de deux cents policiers, le préfet du Nord annonçait ainsi la fermeture administrative, pour une durée de six mois, du lieu de culte et du siège de l’association Centre Zahra France, d’obédience chiite. Une action engagée après une longue surveillance et des inquiétudes face à de possibles dérives, notamment antisémites.
La fermeture est validée par le tribunal administratif le 19 octobre puis par le Conseil d’État le 22 novembre 2018. Enfin, le 22 mars dernier, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, propose au chef de l’État de dissoudre les associations Centre Zahra France, Fédération chiite de France, Parti anti sioniste et France Marianne télé. Ces associations sont accusées de légitimer «de façon régulière le djihad armé tant par les prêches dispensés que par les écrits mis à la disposition des fidèles et des internautes» et d’endoctriner «la jeunesse du Centre Zahra dans la perspective de la guerre sainte et d’une apologie constante, notamment via Internet, des actions d’organisation telles que le Hamas, le djihad islamique palestinien et la branche armée du Hezbollah, toutes inscrites sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne».
«Sur la soixantaine de mosquées et salles de prière qui sont répertoriées en Isère, deux ou trois attirent l’attention des services»
Quelques mois après le coup porté aux ultras chiites, le préfet Lalande décidait, le 13 décembre 2018, de fermer pour une durée de six mois la salle de prière salafiste As-Sunnah d’Hautmont. Motif invoqué: «Les idées qui y sont diffusées et les activités qui s’y déroulent provoquent à la violence, à la haine et à la discrimination et font l’apologie d’actes de terrorisme.» L’imam saoudien qui y officiait aurait notamment prononcé des prêches ayant «clairement provoqué à la haine et à la violence envers les non-croyants». Des conférences ont par ailleurs été organisées au sein de la salle de prière, ouverte en 2014 dans un ancien café, et des intervenants «ont tenu des propos de même nature».
L’association Assalem, responsable de la salle, saisit aussitôt le tribunal administratif de Lille qui, le 18 décembre, valide la fermeture. Six mois plus tard, la situation est des plus claires: l’imam est reparti pour l’Arabie saoudite et l’association ne semble plus être en état de poursuivre ses activités. À noter qu’en amont de la décision de fermeture, l’État et la mairie s’étaient déjà inquiétés des questions de sécurité dans un lieu de culte de 97 places accueillant 150 à 200 fidèles. Des risques d’incendie et le non-respect des règles pour les établissements recevant du public avaient entraîné la fermeture d’une partie du bâtiment. Après Grande-Synthe et Haumont, la lutte contre les prêcheurs de la haine a été poursuivie plus au sud en 2019.
À la différence du Nord, l’Isère ne figure pas au nombre des départements les plus touchés par le fléau de l’islam radical. Il n’empêche. «Sur la soixantaine de mosquées et salles de prière qui y sont répertoriées, deux ou trois attirent l’attention des services», confie-t-on en préfecture.
Des barnums pour permettre aux fidèles de prier
Le préfet Lionel Beffre a décidé le 4 février dernier de fermer pour une durée de six mois la mosquée al-Kawthar de Grenoble, drainant près de 400 fidèles parmi les plus «rigoristes» de l’agglomération. Fermeture confirmée par le tribunal administratif. Dans son mémoire de défense, observent les magistrats, le préfet de l’Isère a mentionné «des références religieuses qualifiées de radicales» proférées dans la mosquée et reprises à de nombreuses reprises sur la chaîne YouTube «comportant de nombreux passages incitant à la haine et à la violence envers les chrétiens et les juifs, légitimant la discrimination et la charia, et justifiant le djihad armé».
Au total, au moins une «vingtaine d’individus radicalisés» aurait fréquenté al-Kawthar «dont certains ont été interpellés, parfois condamnés pour des faits d’apologie du terrorisme». «Une petite dizaine est partie en 2013 et 2014 pour faire le djihad dans les zones de combat et d’autres en avaient la velléité», confie au Figaro un fonctionnaire de haut rang. Pointé du doigt pour ses virulents discours «antirépublicains, antichrétiens et antijuifs» qui «légitiment la charia, la supériorité du Coran sur la loi des hommes et la discrimination envers les femmes sommées de porter la burqa», l’imam algérien a préféré s’exiler vers son pays d’origine.
«Très courtois, très habiles, sans jamais un mot qui dépasse, les défenseurs de la mosquée ont mené un travail de lobbying pour plaider leur cause, mais le mal est trop profond»
Soucieux de mettre un terme au gel des avoirs, particulièrement pénalisant à l’approche du hajj , le très lucratif pèlerinage à La Mecque en août prochain, des responsables musulmans ont tout tenté pour rouvrir cette mosquée de la discorde. En réponses aux menaces de prières de rue brandies par certains de ses partisans, des «barnums» ont été installés par la mairie afin de permettre aux fidèles de prier sous des tentes à proximité du village olympique de Grenoble.
Avant le ramadan, un nouveau «collectif musulman métropolitain» a plaidé en faveur d’une réouverture au nom du «vivre ensemble». Les responsables de la mosquée sont remontés au créneau pour défendre la mise en place d’une «charte républicaine». Mais cette stratégie de la «main tendue» n’a pas convaincu. Même la proposition d’installations des caméras sur l’édifice, formulée par l’association qui la gère, a été recalée le 23 mai par la commission administrative de vidéoprotection présidée par un magistrat de l’ordre judiciaire. Motif? «Dossier mal ficelé», lâche un expert.
«Très courtois, très habiles, sans jamais un mot qui dépasse, les défenseurs de la mosquée ont mené un travail de lobbying pour plaider leur cause, mais le mal est trop profond pour changer la situation en quelques semaines», juge un haut fonctionnaire, assurant que le «plus grand flou» régnerait encore sur l’identité des futurs imams, que la «composition de l’association gérant le lieu de culte ne s’est guère renouvelée» et qu’aucun «message correctif» n’aurait été envoyé aux fidèles depuis la fermeture administrative. Elle est prévue pour durer jusqu’au mois d’août.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 14/06/2019.
Source: premium.lefigaro.fr
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#Qatar - #Russie : une lune de miel énergétique à l’ombre de la crise de #Syrie  - Bouger les lignes #énérgie #gaz
L'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, et le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. ublié le 26 février 2017 par Caroline Galactéros 
 l est parfois des couples improbables et discrets qui se forment à l’abri du tumulte du monde, sur la base d'intérêts tactiques bien compris voire de long terme. Ainsi en va -t-il de la Russie et du Qatar. L’idylle est aujourd’hui de nature d’abord énergétique, mais pourrait toucher demain l’industrie et la coopération militaires. A première vue, tout donne l’impression que la Russie sépare de manière étanche sa politique économique de sa politique diplomatique, dans la mesure où le Qatar et la Russie sont officiellement opposés sur le dossier syrien (le Qatar soutenant les Frères musulmans en Syrie, notamment le groupe Ahrar Al-Sham, quand la Russie défend mordicus le régime syrien alaouite, membre de l’axe chiite). Le présent article tend à montrer la complexité et les nuances qui viennent tempérer cette doxa et démontrent qu’il n’y a pas de réel hiatus entre la politique économique et la politique étrangère de Moscou mais une manœuvre stratégique fort habile, qui voit et vise loin.
Rosneft, Novatek, accord de coopération militaire … une corbeille de la mariée richement dotée
Quelques points de chronologie d’abord. Le 20 février, l’ambassadeur de Russie au Qatar, Nurmakhmad Kholov, a annoncé à l’agence russe Tass que « le Qatar investissait près de 2 milliards de dollars dans les activités de l’entreprise russe Novatek, plus important producteur indépendant de gaz de Russie ». Kholov a précisé que « la Russie et le Qatar ont réussi ces trois dernières années à obtenir de bons résultats en matière d’économie et d’échanges commerciaux grâce au travail conjoint de la commission intergouvernementale pour le commerce, l’économie, la science et la coopération technique » entre les deux pays. Avant de conclure : « Le Qatar exprime un grand intérêt pour les produits agricoles russes ainsi que pour les projets russes en matière de pétrochimie et de sources énergétiques, autant que dans le domaine de la construction ».
Ceci est dans la droite ligne de la privatisation du géant public russe du pétrole, Rosneft, qui a eu lieu au début du mois de décembre dernier. L’Etat russe qui possédait 50% de Rosneft, première entreprise pétrolière mondiale, en a cédé 19,5% du capital au fonds d’investissement Glencore ainsi qu’au fonds souverain du Qatar (dans une proportion que l’on ignore) pour un montant de 10,5 milliards de dollars, qui doivent servir au renflouement du budget russe via l’entreprise publique Rosneftegaz. Précisons que le Qatar est lui-même majoritaire au sein du fonds Glencore.
Précisions enfin, pour illustrer cette « lune de miel » qu’au delà de l'énergie, un embryon de coopération militaire existe entre les deux pays. Le 6 septembre 2016, Moscou et Doha ont en effet signé un accord militaire après une visite du ministre qatari de la Défense, Khalid bin Mohammad Al Attiyah à son homologue russe Sergueï Choïgou, lors du Forum international militaire et technique de Moscou « ARMÉE-2016 ». Cet accord faisait suite à la rencontre, en mai de la même année, du vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov avec l’émir Tamim ben Hamad al-Thanin. « Nous avons signé un accord de coopération militaire avec la Russie, mais il ne comprend pas l’achat d’armes », a indiqué Saoud Bin Abdallah al-Mahmoud, Ambassadeur du Qatar à Moscou. Comme l’explique le site Opex360, « s’agissant d’éventuels contrats d’armement, rien n’est fermé du côté de Doha, le diplomate ayant assuré que son gouvernement examinerait cette ‘possibilité’ ». Dans ce nouveau contexte marqué par les progrès en matière de coopération énergétique, il n’est pas à exclure que des armes russes soient vendues au Qatar dans les deux ans, d’autant plus qu’elles ont, au grand dam de Doha, démontré toute leur efficacité en Syrie et que Moscou engrange déjà de précieux contrats d’armement dans la région (nous ferons un point d’ici peu sur ces contrats tous azimuts).
Une vieille discorde entre la Russie et le Qatar, aggravée par la crise syrienne
Le passif entre Moscou et Doha est pourtant ancien. La Tchétchénie fut un premier motif de discorde. Au commencement de la décennie 2000, le Tchétchène Zelimkhan Iandarbiev, alors au Qatar, était accusé par la Russie de financer des rebelles tchétchènes liés à Al-Qaïda et d’avoir participé à l’organisation de la prise d’otages dans un théâtre moscovite en octobre 2002 qui s’était soldée par 129 morts. Mais Doha a refusé à la Russie son extradition. En février 2004, toujours en exil à Doha, Zelimkhan Iandarbiev trépassa après qu’une bombe placée dans sa voiture eut explosé. Comme l’explique le site Opex360, « les services russes (SVR et GRU) furent accusés d’avoir commis cet assassinat, qui sera, plus tard, à l’origine de la première loi anti-terroriste adoptée par l’Emirat. En tout cas, deux suspects de nationalité russe appartenant effectivement au GRU furent interpellés et jugés à Doha pour assassinat et trafic d’armes. Après avoir été torturés selon Moscou, les deux hommes furent condamnés à la prison à vie, avant d’être finalement transférés en Russie pour y accomplir leur peine. On y a perdu leur trace ».
La relation russo-quatarie se dégrade brutalement dès le début de la Guerre civile syrienne en 2011. Alors que la Russie joue des circonstances pour consolider son alliance avec le régime syrien (pour ne pas laisser les mains libres à Téhéran), et vole ouvertement à son secours en septembre 2015 en intervenant militairement (une première pour Moscou depuis l’invasion de l’Afghanistan en 1979), le Qatar, proche des Frères musulmans, est en fait dès le début de la Guerre syrienne à la manœuvre pour faire tomber le régime de Bachar al-Assad et installer, en coopération avec les Turcs – eux aussi très liés aux Frères musulmans – et en concurrence avec les wahhabites d’Arabie Saoudite, un régime sunnite à Damas sous la forme d’un “Etat islamique”. Les Frères musulmans financent et arment les rebelles syriens (moins le Front al-Nosra, émanation wahhabite d’Al-Qaïda, qu’Ahrar al-Sham et la coalition du Front islamique, dominés par les Frères musulmans et parrainés par Doha et Ankara).
En 2012, alors que les Occidentaux pensent que le régime de Bachar al-Assad va tomber en quelques semaines, le ministre qatari des Affaires étrangères Hamed Ibn Jassem aurait déclaré à l’ambassadeur russe auprès des Nations Unies : « Je vous mets en garde contre toute utilisation du veto sur la crise en Syrie; la Russie doit approuver la résolution, sinon elle perdra tous les pays arabes ». Mais l’intéressé, Vitali Tchourkine, qui vient de décéder brutalement, aurait alors rétorqué au Qatari : « Si vous me reparliez sur ce ton de nouveau, il n’y aurait plus une chose qui s’appelle le Qatar » avant de lancer directement au Premier ministre du Qatar : « Vous êtes ici au Conseil de sécurité en tant qu’invité, respectez-vous et reprenez votre taille initiale, d’ailleurs je ne m’adresserai plus à vous, je parle au nom de la grande Russie, et qu’avec les Grands ». Ces propos peu diplomatiques ont été bien sûr démentis par la Fédération de Russie, mais ils illustrent bien les certitudes de l’époque : les puissances sunnites du Moyen-Orient, fortes de leurs soutiens occidentaux, pensent alors réellement pouvoir parvenir à leurs fins en profitant des « Printemps arabes » pour écarter le très gênant Assad tandis que les Russes, cherchant à rattraper l’humiliation endurée en Libye - où ils n’ont pu empêcher les Occidentaux d’outrepasser leur mandat initial pour provoquer la chute du régime libyen et la fin terrifiante du Colonel Kadhafi -, se promettent alors de ne plus rien céder aux Occidentaux ou à leurs alliés du Golfe, tant sur le terrain diplomatique, en dégainant leur veto au Conseil de Sécurité que sur le terrain militaire, en volant directement à la rescousse d’Al-Assad dans sa guerre contre-insurrectionnelle l’opposant aux « rebelles » syriens.
Sur fond de crise syrienne, mais aussi de guerre du pétrole et du gaz, il faut donc convenir qu’aujourd’hui, en concluant ces accords avec Moscou, le Qatar, à l’instar de la Turquie l’été dernier, prend acte de la domination stratégique russe sur la région et « va à Canossa », tandis que Moscou consolide son approche diplomatique éminemment pragmatique et basée sur du « win-win » consistant à parler à tous - même à ses adversaires voire à ses ennemis - et à trouver avec chacun des bases d'accord diversifiées permettant d’exercer un effet de levier sur d’autres partenaires-concurrents (en l’espèce sur Téhéran qui ne peut que s’inquiéter fortement de l’actuel rapprochement Moscou-Doha)
La prophétie qatarie, partagée à l’époque par bien des analystes occidentaux – « vous allez voir, en protégeant Bachar al-Assad, les Russes vont se mettre à dos tous les pays de la région, particulièrement les puissances sunnites, et ils s’enliseront en Syrie comme les Soviétiques (ou les Américains…) en Afghanistan » – ne s’est pas révélée exacte. Contrairement à la France, qui, seule contre tous, semble encore vouloir pousser en Syrie les rebelles contre le régime – il faut lire la passionnante enquête de Georges Malbrunot du Figaro sur ce point –, les Qataris, comme les Turcs, ont pris acte de leur échec pour déstabiliser le régime de Bachar al-Assad et souhaitent désormais exercer leur influence autrement sur la région. Si le processus d’Astana n’a pas encore porté ses fruits politiques, il y a fort à parier que les Turcs, mais aussi les puissances du Golfe, font tout pour disposer en Syrie d’une zone d’influence qui comporte la région d’Idleb (aujourd’hui aux mains des rebelles, essentiellement djihadistes) mais aussi la région de l’extrême Nord du pays, symbolisée par la ville d’Al-Bab, récemment reprise à l’Etat islamique, où l’Armée turque aidée des rebelles syriens occupe, dans le cadre de l’opération « Bouclier de l’Euphrate », un espace stratégique et pourrait souhaiter s’étendre plus au sud vers Raqqa, moins au détriment du régime syrien (les Russes n’accepteraient pas) qu’au détriment des Kurdes du PYD, qui servent encore une fois, dans l’histoire du Levant, de variable d’ajustement régionale à l’usage des Russes comme des Américains... Une telle influence sunnite en Syrie ne gênerait d’ailleurs pas Moscou qui, contrairement à Damas ou Téhéran, ne souhaite pas un contrôle unitaire de l’ensemble de la Syrie. La Russie pourrait se satisfaire d’une solution fédérale avec une Syrie utile alaouite protégeant les intérêts stratégiques russes (base navale de Tartous et aérienne de Hmeimim).
Pour comprendre les raisonnements russe, turc et qatari, il faut s’intéresser aux enjeux gaziers et pétroliers. Non que la Syrie soit un producteur important d’hydrocarbures. Les réserves onshore au Nord et à l’Est du pays n’ont rien d’exceptionnel. Quant aux possibles réserves off-shore, elles se situent au large de Lattaquié, sous contrôle des Alaouites : les sociétés russes placent déjà leurs pions pour les exploiter ultérieurement. L’enjeu est moins dans la production d’hydrocarbures que dans le transport d’hydrocarbures des riches régions du Moyen-Orient (Iran, Qatar, Arabie Saoudite) vers l’Europe. Pour le dire en une phrase, les puissances sunnites, en s’alliant aux Occidentaux, pensaient pouvoir doubler les Russes dans l’approvisionnement en hydrocarbures du Sud de l’Europe avec la Turquie servant de « hub » énergétique à cette opération d’envergure. Une Syrie sous contrôle sunnite aurait facilité un tel projet… et introduit une sévère concurrence pour les Russes sur le marché européen des hydrocarbures. Mais ce rêve sunnite a vécu. Le 9 août dernier, le président turc Recep Erdogan qui, pour asseoir son pouvoir autocratique, a besoin de l’influence russe pour contrebalancer celle des Américains, est lui aussi « allé à Canossa » en rencontrant Poutine à Saint-Pétersbourg (cf. l’excellente analyse de Jean-François Colosimo dans une interview au Figaro). Le lendemain, Vladimir Poutine se rendait à Istanbul et les deux présidents relançaient le projet de gazoduc « Turkish Stream », qui permet aux Russes de passer par la Turquie (et de contourner l’Ukraine !) pour vendre du gaz à l’Europe via le sud du continent. En investissant dans Rosneft et dans Novatek, les Qataris comprennent à leur tour qu’ils ne peuvent avoir sérieusement accès au marché européen sans l’aval de Moscou. Une aubaine financière pour le président russe friant de l’argent qatari pour assainir ses finances publiques et réduire le déficit public du pays (même si la dette publique russe n’atteint que 20% du PIB quand la nôtre frôle les 100%...).
Je prends la liberté de citer longuement le Général (2S) Jean-Bernard Pinatel qui résume parfaitement, dans Atlantico, la nouvelle donne géostratégique : « Trois pays – la Russie, l’Iran et le Qatar – possèdent 50% des réserves mondiales de gaz naturel. Les trois sont désormais alliés économiquement et stratégiquement, ce qui marque l’échec de la stratégie de l’Union européenne de diversification de ses sources d’approvisionnement de gaz naturel inspirée et voulue par les Etats-Unis et l’Otan. En effet, la Russie est déjà le premier fournisseur de l’Union européenne avec 40% des importations, qui représentent 20% de la consommation totale de gaz de l'Union européenne. Compte tenu de la hausse de la consommation dans l'Union européenne et de l'épuisement du gisement gazier en Mer du Nord, cette dépendance énergétique de l'UE vis-à-vis de la Russie devrait fortement s'accroître dans les prochaines années. La Commission européenne estimait en effet que, d'ici 2040, 70% des besoins énergétiques de l’UE devraient être assurés par les importations, contre 50% aujourd'hui. Cette dépendance était inacceptable pour les stratèges américains pour lesquels la création d’une Eurasie annoncerait la fin de leur suprématie mondiale et l’arrivée d’un troisième grand acteur sur la scène mondiale qui perturberait leur tête-à-tête d’adversaire-partenaire avec la Chine. Pour les stratèges américains et les atlantistes européens, le Qatar, avec 24300 milliards de m3 de réserves prouvées qui lui assurent 154 ans de production au rythme actuel, était la solution. A condition toutefois de construire un gazoduc, car la liquéfaction et le transport en bateau via le détroit d’Ormuz et le canal de Suez rendaient le gaz qatari non concurrentiel avec le gaz russe. Selon des informations du journal libanais Al-Akhbar publiées en 2012, les Qataris avaient établi un plan, approuvé par l’administration Obama et l’UE visant à construire un gazoduc vers l’Europe via la Syrie. Ce gazoduc terrestre aurait traversé l’Arabie Saoudite, puis la Jordanie, en évitant l’Irak pour arriver à Homs en Syrie, d’où il aurait bifurqué dans trois directions : Lattaquié sur la côte syrienne, Tripoli au nord du Liban, et une troisième branche via la Turquie vers l’Europe. Mais Bachar El-Assad refusait d’autoriser ce transit ».
J’avais moi-même publié un article dans la Revue des Affaires sur les enjeux énergétiques de la Guerre de Syrie. Ce que j’entrevoyais commence de se réaliser et nous voyons les prémisses d’une politique énergétique moyen-orientale directement pilotée par Moscou. Alors qu’avant 2011, deux projets de gazoducs entraient en concurrence – un “tracé chiite” permettant d’exporter le gaz iranien via la Syrie et un “gazoduc sunnite” permettant d’exporter le gaz qatari via la Turquie – la Russie a joué un jeu à la fois ferme (via ses Soukhoï...) et souple (en ne fermant pas la voie d’une influence sunnite dans une future Syrie fédérale) de sorte à devenir le pivot central et l’honest broker du Levant pour que le gaz tant iranien que qatari transite vers l’Europe sans déposséder Moscou via le futur gazoduc russo-turc Turkish Stream, la Syrie marquant dans ce périple gazier une étape essentielle.
La Russie, acteur régional et global de coordination et de médiation.
Quid de la suite ? Tandis que la Guerre de Syrie commence de se stabiliser avec une zone chiite formée par la Syrie utile et une percée vers l’Est à Deir Ezzor, une zone sunnite et une zone kurde servant de levier à l’influence croisée américano-russe, des compromis politiques pourraient être trouvés peu à peu à Astana où les véritables négociations de paix devraient supplanter celles de Genève sur le fond du dossier. Dans le même temps, une coordination des différents acteurs régionaux (Iran, Turquie, Qatar, Arabie Saoudite) se matérialise sous les auspices de la Russie qui, négocie parallèlement son action à un niveau supérieur de gouvernance avec les Etats-Unis, eux-mêmes désireux de conserver leur « leadership from behind » - en matière de non-interventionnisme, Trump pourrait paradoxalement agir en continuité avec la politique de B. Obama -, et avec la Chine qui, elle, devrait jouer à l’avenir un rôle essentiel au Moyen-Orient via son projet de « Nouvelle route de la Soie ». Un projet pharaonique qui constitue l’armature de ce que je nommerai le « pivot vers l’Ouest » chinois en miroir du « pivot vers l’Est » américain.
En-deça de de ce “grand jeu” stratégique, les yeux du tacticien Poutine se tournent vers la Libye où la Russie déploie discrètement son jeu diplomatique et là encore énergétique. Alors que le désormais Maréchal Haftar, maître de la Cyrénaïque et concurrent du soi-disant « gouvernement d’Union nationale » qui règne sur la Tripolitaine, a pu faire main-basse sur les installations pétrolières du Golfe de Syrte, on apprend que Rosneft passera un accord avec la National Oil Corporation libyenne dont le PDG, Mustafa Sanalla, a rencontré Igor Sechin, son homologue de Rosneft, à Londres lors de la Conférence internationale de l’énergie le 20 février dernier. Un “signal faible” intéressant dont je vous conterai les tenants et les aboutissants prévisibles d’ici peu…
Publié dansGéopolitique, Moyen-Orient, Russie, Dossier de Fond
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reseau-actu · 6 years
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Une réunion d’experts sur la situation humanitaire au Yémen doit se tenir à Paris mercredi 27 juin.
Dès ses débuts, l’initiative, lancée par le président français et le prince héritier saoudien, était contestée.
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Photo prise le 7 juin 2018 à 50 kilomètres de la ville de Hodeida.      / NABIL HASSAN/AFP
Controversée dès son annonce, une conférence sur le Yémen doit s’ouvrir mercredi 27 juin après-midi, à Paris. Objectif : « examiner la situation humanitaire » dans le pays et « trouver des solutions », d’après le Quai d’Orsay, qui se réfère aux Nations unies pour rappeler qu’avec 8,4 millions de personnes en insécurité alimentaire, la crise au Yémen est « l’une des plus graves au monde ».
Le pays, 27 millions d’habitants et affublé du triste record d’État le plus pauvre du Moyen-Orient, est éprouvé par la guerre depuis 2014. Celle-ci oppose les rebelles houthistes, une milice chiite, aux forces loyales au président internationalement reconnu, Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu depuis 2015 par une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite.
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Des armes françaises tuent au Yémen
Position ambiguë des parrains de la conférence
Une conférence sur le Yémen aurait pu être applaudie tant un tel événement est rare. Mais elle a plutôt donné lieu à des préparatifs chahutés, révélateurs de la complexité des intérêts et des enjeux du conflit.
La conférence a d’abord été évoquée par le président français Emmanuel Macron et le prince hériter saoudien, Mohammed Ben Salmane, lors du séjour de ce dernier à Paris, en avril. Le calendrier s’est ensuite précisé après un entretien téléphonique entre les dirigeants, le 22 mai.
« La conférence humanitaire sur le Yémen (…) a été confirmée pour la fin du mois de juin à Paris », a indiqué dans la foulée un communiqué de l’Élysée.
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Hodeida, enjeu stratégique et humanitaire de la guerre au Yémen
Cet attelage entre Riyad et Paris a fait réagir les ONG, que la dimension « humanitaire » de la conférence avait conduites à se sentir concernées. L’Arabie saoudite joue un rôle de premier plan parmi les belligérants au Yémen, dirigeant la coalition de pays arabes venus porter secours au président légal, Abd Rabbo Mansour Hadi.
Quant à la France, elle a été montrée du doigt à plusieurs reprises pour ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, membres de la coalition arabe au Yémen.
Appel pour l’annulation de la conférence
Première ombre au tableau, donc, la position ambiguë des deux parrains de l’événement. L’actualité du conflit a ensuite fait planer une nouvelle menace sur la conférence. Le début de l’offensive de la coalition et des forces yéménites sur Hodeida, mercredi 13 juin, a conduit les ONG à en appeler à l’annulation. La bataille pour reprendre cette ville portuaire stratégique, sous le contrôle des houthistes, pourrait affecter 250 000 personnes d’après l’ONU.
Dans ces conditions, « il serait inconcevable de maintenir la conférence comme prévu », avait alerté une coalition d’ONG (dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, CARE International, Norwegian Refugee Council, Action contre la Faim, Médecins du monde…), dans une lettre ouverte au président français, espérant une condamnation française de l’offensive.
L’Élysée a finalement maintenu la conférence, considérant que l’actualité à Hodeida était un facteur d’urgence humanitaire supplémentaire.
En revanche, il a été décidé qu’elle ne se tiendrait pas à un niveau ministériel comme prévu mais rassemblerait des experts représentant les États parties – Arabie saoudite, Émirats arabes unis (EAU), gouvernement yéménite légitime… – et les agences de l’ONU au Yémen. Une manière d’évacuer tout caractère politique des discussions.
Les ONG n’ont, quant à elles, pas été invitées. « Nous avons été beaucoup consultés pour la préparation, on nous a notamment interrogés sur nos difficultés d’accès, indique Fanny Petitbon, responsable du plaidoyer au sein de CARE France. Mais nous avons appris par la suite qu’aucune ONG ne serait invitée le Jour J. »
Une source diplomatique rappelle que les ONG ont été « consultées en amont » et qu’il ne s’agit pas d’organiser une « conférence politique ».
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Attentes des ONG
L’objectif de la réunion est d’« identifier les moyens de lever les obstacles liés à l’accès et à la distribution de l’aide », a précisé le Quai d’Orsay.
De leur côté, les ONG attendent, curieuses et perplexes, les résultats de la rencontre en espérant un « impact réel » pour les civils. « Nous attendons trois choses de la France, précise Fanny Petitbon. Qu’elle condamne l’attaque sur Hodeida, qu’elle utilise tous les leviers à sa disposition, notamment en tant que membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU, pour faire cesser les hostilités et qu’elle soutienne les efforts de l’envoyé spécial de l’ONU au Yémen. »
Ce n’est pas tout. « On ne pourra faire l’économie d’un débat réel sur la nature des engagements de la France », prévient Jean-François Corty, directeur des opérations internationales de Médecins du monde, constatant « une volonté politique de ne pas faire de la dynamique du conflit un sujet ».
Marianne Meunier
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