Tumgik
#France Marianne Télé
gauchedecombat · 6 years
Text
Le fondateur du centre #Zahra, Pt du Parti antisioniste de #Dieudonné / #Soral arrêté ? #terrorisme #antisemitisme
Le fondateur du centre #Zahra, Pt du Parti antisioniste de #Dieudonné / #Soral arrêté ? #terrorisme #antisemitisme
Tumblr media Tumblr media
Yahia Gouasmi, fondateur du Centre Zahra à Grande-Synthe, de la Fédération chiite de France et Président du Parti antisioniste, en 2013. Source
Quand on étudie d’un peu plus près que les seules dépêches d’agence le cas du centre Zahra, que je ne connaissais pas avant qu’une vague d’interpellations  ne touche certains de ses dirigeants (11 personnes interpellées pour un “soupçon de soutien à des…
View On WordPress
1 note · View note
claudehenrion · 4 years
Text
14 juillet 2020 : une anti-fête si peu nationale…
  Sinistre… J'ai beau chercher, je ne trouve pas un seul autre mot pour décrire la succession de spectacles qui n'en sont pas qui nous ont été proposés, ou plutôt imposés, par nos “leaders” qui sont aussi sinistres que leurs œuvres. Nous venons de ne pas vivre un non-anniversaire, repeint en triste avec de drôles de coloris pas drôles : toutes les nuances de gris plutôt que de notre habituel “bleu-blanc-rouge”…
  “Notre 14 Juillet”, si cher au cœur des français de toute couleur (politique, bien évidemment : surtout “Pas d'amalgame” !), est le symbole d'une date et d'un drapeau que nous aimons, même si c'est un peu déraisonnable… C'est un des rares jours de l'année qui parlent de notre Histoire nationale, si belle et tellement cabossée à la fois, sans la travestir sous les oripeaux affreux de l'anti-“tout ce que nous avons été’'’ à la mode. C'est la commémoration ’‘tout en un” des inutiles horreurs liées à la prise de la Bastille, de l'émotion naïve de la Fête dite ‘’de la Fédération’’, et du remplacement de l'héritage de nos Rois (qui dépasse tellement le prix qu'il a fallu parfois payer pour le mériter…) par les atrocités commises par les Septembriseurs et la Terreur, ces années les plus sombres de notre Histoire.
  Depuis ma jeunesse, si fort traumatisée par la Guerre de 1939/1945, j'ai appris à prononcer ce mot, “LA FRANCE” avec piété, émotion et amour, comme celui d'une volonté têtue de surmonter fièrement ses blessures et de vouloir croire en l’avenir…Et je suis certain que, dans ces temps, troublés comme rarement, nous aurions besoin de nous replonger dans des images d’Epinal, d'être heureux d'être français, malgré les errements actuels qui nous font douter de notre propre futur en tant que “ce que nous sommes” et ce que nous voudrions tellement être ou redevenir, au lieu d'être condamnés à nous retrouver dans une douloureuse et laide parodie de Marseillaise mal chantée par une femme sans voix, tellement peu ‘‘Marianne’’ et qui n'a ostensiblement rien à foutre de la France et des français non-bi nationaux…
  Un ersatz de défilé a donc eu lieu. Sans public, sans Champs-Elysées, sans ferveur (même si une émotion vraie a été palpable, en deux occasions) et surtout sans la moindre joie. Le “concert de Paris”, minable, s'est tenu, devant un Champ de Mars déserté. Un feu d'artifice a été tiré, comme en plein Sahara : pas âme qui vive ! Mais on voudrait nous faire croire, contre toute logique, à la possibilité de l'occurrence d'une “deuxième vague”, qui n'est que la conséquence statistique de la multiplication du nombre de tests : plus on en effectue, plus on trouve de gens plus ou moins “atteints”. Ce nombre ne peut qu'augmenter, c'est une loi incontournable.     On peut se cacher derrière cette “épidémie” et prôner la prudence sanitaire, mais les faits sont têtus : ce que nous ont montré nos écrans, c'est ‘’une France sans le peuple de France’’ ! Le divorce entre les dirigeants et les dirigés est consommé. Pourtant, le peuple ne demande qu’à exister avec la force, l’endurance et l’honnête simplicité qui ont été en lui pendant tant de siècles et pendant l'inutile et coûteuse “congélation” récente, forcée, bien trop longue, bien trop violente…
  Les instructions officielles invitaient les français à “faire la fête devant leur télé”. On reste dans la logique illogique du confinement : restez chez vous, Big Brother s'occupe du reste ! Ce triste programme est à l'image de nos dirigeants actuels… qui seraient bienvenus de fêter notre beau pays autrement. Par exemple, en dénonçant officiellement la sinistrose culpabilisante dans laquelle des médiocres incultes et des cuistres masochistes tiennent à nous enfermer. Autre suggestion (in petto, pour ne pas faire froncer les sourcils susceptibles de M. Erdogan, le satrape que rien n'arrêtera jusqu'à sa chute) : on pourrait se souvenir d’un autre 14 juillet, vieux de de 3 siècles, le 14 juillet 1683, quand débuta le siège de Vienne qui allait s’achever par la reconquête triomphante de l’Europe chrétienne contre l’armée ottomane. O tempora, o mores ! Sic transit gloria mundi (en gros : ‘’c'était mieux, avant’’ !). Quel beau programme serait de nous laisser gagner par par la fierté qui devrait nous submerger à l’évocation du formidable héritage reçu et à transmettre, au lieu de courber l'échine sous la honte de n'avoir pas bougé un petit doigt devant la profanation de Sainte Sophie… Jusqu’où allons-nous accepter de descendre ?
  Dans l'interminable “satisfecit” que s'est auto-décerné notre Président (qui accepte “de tout changer, et lui le tout premier”, à la seule condition que, les 360° de la révolution accomplis, il se retrouve exactement tel qu'en lui-même !) il n'a même pas effleuré les vrais problèmes que sont l'immigration, la délinquance, la drogue, les “quartiers perdus de la République” en feu et en sang, le séparatisme en voie de généralisation, les dégradations de statues et les mensonges qui vont avec, tellement répétés que ceux qui les colportent finissent par les croire vrais, les profanations d'églises et ''sa'' funeste PMA, les exigences de plus en plus folles d'un islam qui se croit tellement fort (ou qui nous voit tellement faibles !) qu'il n'avance même plus caché… pas plus que sur les bobards qui fondent le mythe honteux de la famille Traoré qui égalera bientôt en notoriété les Curie, les Bach ou les Dumas.
  Et pas un mot, non plus, pour contrer la faute de Gilles Bouleau citant cette vieillerie de Toubon, reconnue approximative depuis, selon laquelle “les profils de "jeune homme perçu comme noir ou arabe” auraient une probabilité 20 fois plus élevée que les autres d’être contrôlés"… à ceci près que les chiffres justifient l'attitude de la Police : il y a bien plus de 20 fois plus de violences civiles, d'insultes, de comportements inacceptables, de haine et de rébellion de la part de ces “profils”. On pourrait dire que, avec “+ 20 % seulement”, ce sont “les autres” qui devraient s'estimer discriminés… On aurait aussi espéré du Président des mots sentis sur l'assassinat de la jeune gendarme Mélanie Lemée, et sur la dénonciation du racisme anti-blanc qui gangrène le pays. Mais “faut pas rêver’’ : il ne sait pas !
  Dieu, que ça peut être triste, de vivre en France en ce moment, quand le pseudo antiracisme invoqué sans cesse et partout est en vérité le pire des racismes, qui se dit humanisme en sous-entendant que tout Blanc est mauvais, et que tout noir serait une victime (ce qui est très humiliant, pour eux !). Tout ça est très inquiétant : comment voulez-vous que de telles attitudes se terminent autrement que très mal ? Le nouveau premier ministre, disent certains, va nous sauver de ces menaces, oubliant qu'il est constitutionnellement aux ordres de la Présidence… qui l'a, sans pudeur, flanqué de deux chiens de garde, contrôleurs vigilants de son obéissance à la doctrine… Il est bien plus ligoté que son prédécesseur qui, moins ’'grande gueule”, avait pourtant obtenu que cette  grosse humiliation lui soit évitée… 
H-Cl.
PS – Le seul sujet sur lequel Emmanuel Macron a été indiscutablement clair, dans son discours du 14 Juillet, c'est “qu'il n'y aura aucune hausse d'impôts”. Depuis, toutes les “Unes” de la Presse nationale tournent autour de la question : “les français échapperont-ils aux hausses d'impôt ?”. C'est dire la confiance qu'il y a dans la parole présidentielle ! A propos… c'est aujourd'hui la fête de la “libération fiscale des français’' : jusqu'à ce jour avons travaillé pour, exclusivement pour, le fisc…Le pire est qu'il n'y a, a calculé l'IEM-Institut Economique Molinari, aucune adéquation entre les dépenses de l'Etat et la qualité du service public, ni un surplus de bien-être. Pauvre France. Et pauvres de nous… dit-on ‘’avé l’accin’’ dans le Midi
2 notes · View notes
helshades · 5 years
Link
« On ne sait par où commencer, tant là aussi la désolation est totale. Il y aurait en effet énormément de choses à dire sur l’état de la liberté d’informer en France depuis l’élection du petit Prince du CAC 40, où en deux ans et demi, ce ne sont pas moins de trois lois liberticides touchant directement l’exercice de la profession qui auront désormais été présentées au Parlement français.
La « loi sur le secret des affaires » tout d’abord, entrée en vigueur dès l’été 2018, transposition d’une directive européenne visant à protéger les deals avouables ou inavouables des grandes entreprises et autres banques contre la curiosité des enquêteurs et des lanceurs d’alerte. La loi dite sur « les fake news », adoptée en catimini juste avant Noël 2018, alors que la France était dans un climat quasi insurrectionnel, et que tous les regards étaient anxieusement tournés ailleurs, vers l’Arc de Triomphe et les autres ronds-points de France. Et bien sûr la Loi Avia dite « loi contre les contenus haineux sur internet », en seconde lecture à l’Assemblée, objet en ce moment même d’une bataille acharnée du Sénat, mais qui sera néanmoins très probablement adoptée, l’Assemblée nationale n’étant plus, on le sait, qu’une chambre d’enregistrement des exigences présidentielles, et au-delà, européennes.
Il y aurait énormément de choses à dire donc, on concentrera néanmoins ce propos sur les répercussions sur la profession de journaliste du plus grand soulèvement populaire connu par la France depuis au moins cinquante ans, à savoir le mouvement des Gilets jaunes. Depuis ce surgissement inattendu, proprement miraculeux en termes de réveil de l’intelligence collective, de remise en marche de l’Histoire, autant que de révélation de la dégénérescence terminale d’un système, notre métier s’est vu en effet soumis à une remise en question publique d’une profondeur inédite.
On croyait pourtant que tout avait été dit, depuis des années, en termes de critique de médias. Et d’une certaine façon, tout avait été dit, sur les journalistes devenus simples agents gouvernementaux, toutous du capital, domestiques posant aux héros du monde libre. Seulement voilà, et c’est là la grande nouveauté, ce qui se disait à bas bruit, sur des sites de bourdieusiens revêches et de complotistes radicalisés – c’est comme ça qu’ils nous voient et nous ont longtemps dépeints – a commencé à se dire partout. Dans la rue. Sur des groupes Facebook de centaines de milliers de personnes. Jusqu’aux pieds des locaux de groupes de médias, devant les immeubles de la télévision nationale parfois, où ont pu se regrouper des manifestants certains samedis depuis fin 2018.
Ainsi des pans entiers de la population, jusqu’ici tenus éloignés de ces questions sulfureuses, objets d’un déni massif de la part des professionnels du secteur, ont commencé à parler couramment de « médias du CAC 40 », de « médias mainstream », par opposition aux médias indépendants, de « Charte de Munich », autant de références qui, il y a trois ans encore, valaient mise au ban professionnelle, et quasi procès en psychiatrie – nous sommes quelques-uns à pouvoir en témoigner. Désormais le roi est nu. Plus personne ne peut nier, sans se discréditer intellectuellement, la toxicité d’un système médiatique où les journalistes, supposés gardiens de la vérité, sont salariés par les oligarques les plus puissants du pays, les maîtres des télécoms et autres Goliaths du luxe, qui ont un intérêt direct à ce que celle-ci ne soit jamais dite. Il aura fallu toute l’innocence d’un peuple soulevé pour rendre à nos constats leur évidence, en même temps qu’une consistance irrécusable – désormais acquise, c’est là le point.
Les conséquences de cette déflagration sont multiples. La valeur de la sacro-sainte carte de presse – brevet actant en quelque sorte votre appartenance irrécusable à la profession – s’en est trouvée fortement chahutée. Comment aurait-il pu en aller autrement ? Si le sens du métier, si sa morale même, est de chercher la vérité et de la dire, quoiqu’il en coûte, comment les reporters en première ligne auraient-ils pu ne pas être soudainement considérés comme tout aussi journalistes que les poussahs des plateaux télé grassement payés pour déjeuner avec des attachées de presse ? Comment les plumes engagées ne seraient-elles pas désormais plus soutenues par la ferveur populaire que les plantes vertes télévisées servant de simple relai à la parole ministérielle ?
On a ainsi vu pousser sur le pavé ou sur les réseaux des dizaines de nouveaux journalistes. Des agences de presse obscures, ou jusqu’ici marginales, sont devenues plus scrutées certains week-ends que l’AFP elle-même. Des titres jusqu’ici nains ont parfois plus pesé sur le cours des événements depuis deux ans que des géants subventionnés à coups de millions d’euros par l’argent public et les subventions des GAFAS. Des noms de journalistes inconnus ont surgi sur les bandeaux de BFM. Des titres jusqu’ici confidentiels ont pris une ampleur inattendue, ou sont sortis de terre en à peine quelques mois.
Cette situation a bien sûr suscité un certain affolement dans les étages directoriaux des grands médias, où on a ainsi pu observer plusieurs types de réactions.
La première d’entre elle, quand on était encore dans le vif de l’événement, fut une tentative d’adaptation sauvage. Ainsi a-t-on vu au cours de l’hiver 2018-2019, un des présentateurs de la première chaîne française d’information française en continu, Thomas Misrachi, citer à l’antenne « Le Nombre jaune », instance autonome de comptage des manifestants, comme une source d’information crédible face aux chiffres du Ministère de l’Intérieur. Le temps a suspendu son vol quelques minutes sur l’antenne de BFMTV lors de ce magnifique et terrible hiver. On a pu même avoir parfois l’impression d’être passé dans un univers parallèle. Durant quelques semaines en effet, les plus zélés des serviteurs de l’ordre se sont en effet eux aussi aperçu que le fait de se borner à donner les chiffres d’un gouvernement éborgneur, pouvait les ranger dans le camp des bourreaux, suscitant un puissant malaise. Ces moments de pur vertige –  qui prouvent d’ailleurs au passage les effets pédagogiques de la peur – n’ont toutefois guère duré. Rapidement on est revenu à la routine de la place Beauvau, ultime arbitre des chiffres et du discours.
Le second type de réaction fut bien sûr la disqualification et les ricanements. Des journalistes qu’on n’avait pas vu sur le terrain depuis des années – si on les y avait jamais vu un jour –, ont ironisé lourdement sur ces nouveaux venus s’imaginant qu’une GoPro tenait lieu de sauf-conduit professionnel. Policiers et éditorialistes, main dans la main, se sont alors transformés en vigiles pour déterminer qui avait le droit ou non de rendre compte de la réalité du terrain.
Parmi d’innombrables exemples possibles, on n’en prendra qu’un, très récent. Le 19 janvier 2020, le fameux correspondant du quotidien Libération à Bruxelles, Jean Quatremer, connu pour ses opinions européistes et macronistes vindicatives, écrivait sur le réseau social Twitter: « Le goût d’une partie de la profession pour le suicide est fascinant : affirmer que n’importe qui peut se proclamer journaliste, c’est tuer notre raison d’être, c’est affirmer que la profession n’a aucune valeur ajoutée. »
Ce faisant, l’éditorialiste ne faisait d’ailleurs que paraphraser, comme souvent, les propos d’Emmanuel Macron, lui-même, dont les vœux à la presse de début 2020 furent entièrement articulés autour d’une obsession phare : « L’information est une affaire de professionnels. » Ainsi la carte de presse serait une sorte de Jockey club. Ce qui tuerait la raison d’être du journalisme, ce ne serait pas sa soumission aux puissances d’argent ou au pouvoir politique, pour reprendre les mots mêmes du CNR dans les ordonnances de 1944 sur la presse, mais l’autorisation donnée à des manants de chasser sur des terres jusqu’ici soigneusement protégées de barbelés.
Cerise sur le gâteau, ce tweet de Jean Quatremer a aussitôt été brandi offensivement par un certain Denis Olivennes, factotum d’un des oligarques nouveaux venus dans la presse française, Daniel Kretinsky, magnat tchèque de l’énergie fossile. Après avoir racheté le journal Marianne, ce dernier est devenu un puissant actionnaire du groupe Le Monde aux côtés de Xavier Niel, et continue désormais son marché dans le domaine des médias français. Récemment il a pu ainsi entrer au capital de Polony TV, une de ces web télés qui se faisait fort de réinventer un paysage médiatique détruit par la pensée unique, et finit donc à la même mangeoire que tous.
Après avoir présidé la FNAC, Air France, puis le groupe L’Obs, et enfin le groupe de médias d’Arnaud Lagardère, les mauvais résultats de la station Europe 1 l’en ayant prématurément chassé, Denis Olivennes se retrouve aujourd’hui bombardé directeur opérationnel des médias dudit milliardaire Kretinsky. Rien ne se perd, tout se recycle au royaume des oligarques. Et voici ce que cet « ex » de la Fondation Saint-Simon, couvert de stock-options et de parachutes dorés, se permet aujourd’hui d’écrire : « Le journalisme militant est absolument contraire à la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes (Charte de Munich) qui impose notamment de « ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui de propagandiste ». Si ce n’était simplement dérisoire, ce serait d’une rare perversité. Une des incarnations les plus décomplexées du pouvoir oligarchique dans les médias, Denis Olivennes, se réclamant aujourd’hui de la Charte de Munich, c’est El Chapo brandissant le Code Pénal, ou Gabriel Matzneff, citant Au pays de Candy.
Qu’est-ce que la Charte de Munich, en effet ? Une déclaration de 1971, adoptée par la Fédération européenne des journalistes, non contraignante hélas, et bien évidemment. L’une des seules protections, purement indicative donc, que les journalistes puissent mettre en avant contre leurs actionnaires. Un des seuls remparts qu’ils puissent brandir face à leurs maîtres.
À la ligne 3 de la Charte de Munich, on lit la puissante phrase suivante : « La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics ».
Quelle plus belle perspective que d’autoriser le journaliste à brandir la souveraineté du simple citoyen face à celle des propriétaires de médias, et face aux intérêts nationaux ? Il y a donc de quoi ressentir un certain vague à l’âme à voir Denis Olivennes, un de ces personnages dont l’unique raison d’être, où qu’ils soient parachutés, est de faire régner inflexiblement la loi des actionnaires, tenter de détourner à son profit la fameuse Charte.
Ainsi les plus cyniques des médiacrates, les véritables Stormtroopers du capital, loin de prendre la mesure de la gravité de la crise des médias en cours, ont-ils au contraire tenté de pousser le désastre à leur avantage, en mettant toujours plus de vigiles à l’entrée du night club de la presse, plutôt que d’accompagner son indispensable réforme. Fort heureusement, certains signaux sont plus prometteurs, voire annonciateurs de grands bouleversements dans notre métier.
Un seul exemple là encore. Les services de fact checking, qui servaient jusqu’ici très souvent de simple alibi commode aux médias mainstream, se sont, eux aussi, trouvés pris dans la bourrasque de l’Histoire. Leur cas est particulièrement intéressant.
Ces îlots de vérification au sein des rédactions, très à la mode depuis les années 2010, étaient littéralement en train de transformer le métier de journaliste en celui de simple garde-barrière des petites vérités factuelles. Le fact checking permettait en effet de cantonner le journalisme à l’exercice d’une apparente neutralité, de ne surtout jamais aborder la vérité autrement que par petits bouts disparates, sans jamais s’intéresser au tableau d’ensemble. Nul hasard à cet égard si les GAFAS en sont venu à les rémunérer au sein des médias à coups de millions d’euros, et à nouer des accords avec eux pour patrouiller sur les réseaux sociaux, afin de séparer le bon grain du journalisme de préfecture, de l’ivraie des sites séditieux.
Pourtant, même ces services modèles de l’information pasteurisée, et globalement inoffensive, se sont eux aussi retrouvés piégés par ces temps nouveaux. Face à l’afflux de nouvelles affolantes venues de la rue durant le grand hiver des Gilets jaunes, les fact-checkeurs ont dans un premier temps appliqué les vieilles méthodes, celles qu’on leur avait inculqué en écoles. Ils ont recalculé la taille de la casquette du préfet Lallement, pas si énorme qu’on le disait sur les-réseaux-sociaux. Ils ont ergoté sur le véritable prix d’une bouteille que s’était un jour offert le clan Macron au pied des remonte-pentes, pas si chère qu’on le disait sur les-réseaux-sociaux. Rien que des exemples authentiques là-dedans hélas.
Et puis, au bout d’un moment, sous la pression des sollicitations multiples venues de leurs lecteurs, ils se sont mis à faire vraiment le job. Et là, les résultats ont été ravageurs. La vérité est un maître tyrannique quand on commence à la prendre au sérieux. Les fact-checkeurs se sont ainsi vus obligés de confirmer des censures, de démentir des communiqués ministériels, de reconnaître des violences commises contre les citoyens. Durant quelques mois, on les a vus au pied du mur, dans l’obligation littérale de contredire les pouvoirs qu’ils servaient jusqu’ici avec bonne conscience.  
Il y aurait encore énormément de choses à dire encore sur la façon dont ce métier a été percuté par l’Histoire depuis la fin de l’année 2018. Finissons toutefois par une touche optimiste. La situation est sinistre, la France est en position toujours aussi peu reluisante dans le classement de la liberté de la presse mondiale, l’étau des oligarques ne cesse de se resserrer sur les grands titres nationaux. Mais répétons-le : la vérité est un maître tyrannique quand on commence à la prendre au sérieux. Quand les temps deviennent violents et injustes, la simple honnêteté factuelle, le simple constat, la froide observation, deviennent en effet tout aussi dangereux pour le pouvoir que le plus enflammé des tracts. Le pouvoir macroniste aura réussi à refaire des journalistes dans leur ensemble une corporation dangereuse. Chapeau l’artiste, ce n’était pas gagné.
5 notes · View notes
reseau-actu · 6 years
Link
«Vendus» pour les uns, «superficiels et approximatifs» pour les autres. La critique des journalistes est aussi vieille que la presse elle-même. Ce qui est cependant saississant dans la crise des «gilets jaunes» est que ces deux critiques fusionnent et s'appliquent à un seul et même objet.
«Les “gilets jaunes” sont du côté de la vérité monsieur. Et vous êtes du côté du mensonge et de la manipulation.» C'est par cette phrase, d'un manichéisme glaçant, qu'un homme se présentant comme un «journaliste gilet jaune» a interpellé Jean-Michel Aphatie, couvrant d'invectives le journaliste qualifié de «millionnaire». Cette séquence lunaire n'est qu'une manifestation parmi d'autres de la haine et de la défiance qu'inspirent désormais les journalistes à une part majoritaire de la population. Selon le baromètre du Cevipof, 23 % des personnes interrogées ont confiance dans les médias, avant-dernière place du classement, juste avant les partis politiques (9 %). Ce chiffre, s'il est très bas, n'est pas nouveau: comme le montre encore le Cevipof, ce décrochage dure depuis au moins une décennie (moyenne de 25 % entre 2009 et 2019), malgré l'éphémère remontée de la confiance à 30 % au moment des attentats contre Charlie Hebdo en 2015.
La critique des médias est aussi vieille que la presse elle-même: «peuple» ou «élite» ont toujours eu le goût de critiquer les journalistes, «vendus» pour les uns, «superficiels et approximatifs» pour les autres. Ce qui dans la crise des «gilets jaunes» est saisissant est que ces deux critiques fusionnent et s'appliquent à un seul et même objet. Les «gilets jaunes» accusent les médias d'être au service du gouvernement, alors que les macronistes se désolent que ces mêmes médias laissent table ouverte aux manifestants. BFMTV se voit traitée, en même temps, de «télé Macron» et de «télé “gilets jaunes”». La chaîne est accusée par les révoltés d'avoir créé le phénomène Macron et par le gouvernement d'avoir permis l'essor d'un mouvement incontrôlable. Ainsi ses reporters, menacés sur les lieux des manifestations, se voient ensuite reprocher de donner trop d'importance à un mouvement finalement marginal.
» LIRE AUSSI - «Gilets jaunes»: colère et lassitude dans les rangs de BFMTV
Autre exemple: le 29 décembre dernier, le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, s'était indigné de la une du M Magazine, l'accusant de reprendre les codes graphiques de la propagande nazie avec l'intention inavouée de dépeindre Macron en dictateur, quelques jours plus tard quelques «gilets jaunes» attendaient les journalistes à la sortie de leur rédaction pour les intimider. Dans cette affaire «le parti des médias», c'est toujours celui des autres.
L'accusation de «fake news», popularisée par Trump pour dénoncer des médias qui lui étaient unanimement hostiles, est un piège
Longtemps ignorée, la France périphérique s'est installée sur les ronds-points et sur les écrans 24 heures sur 24. Elle n'était rien, et voici qu'elle est tout. Plus une émission sans «gilets jaunes», et pourtant les «gilets jaunes» n'ont jamais autant conspué la télévision. Toute contradiction est considérée par eux comme une agression, toute distance comme une nouvelle preuve de mépris. Mais dans le camp d'en face, leurs détracteurs considèrent qu'essayer de comprendre, c'est déjà excuser.
Comment répondre à cette double défiance? La question croise inévitablement celles que posent l'information continue fondée sur la puissance de l'image, la recherche de l'émotion, l'énergie des débats. Elle rejoint aussi la critique commune du conformisme médiatique, comme l'omniprésence des réseaux sociaux. Le «fact checking» systématique ne peut à lui seul contenir ce torrent.
«Le journaliste et son journal sont-ils vraiment responsables devant leurs lecteurs ou devant l'Histoire ?»
L'accusation de «fake news», popularisée par Trump pour dénoncer des médias qui lui étaient unanimement hostiles, est un piège. À mesure que les médias déconstruisent les fausses vérités qui se propagent sur les réseaux sociaux, la moindre erreur de leur part leur est renvoyée comme un signe évident de partialité. Ainsi quand des journalistes relèvent un fantasme complotiste ou un photomontage truqué leur sont immédiatement opposés mensonges invétérés sur la guerre en Irak ou la déclaration de tel ministre qui voit partout la main russe.
Jean-François Kahn, lui, ouvre une autre perspective. Dans Le Monde, le fondateur de Marianne a appelé les médias à l'autocritique: «Pourquoi, à l'occasion de cette crise, qui nous interpelle tous, chacun, grands médias compris, ne mettrait pas ses erreurs sur la table?» La question de l'irresponsabilité médiatique a été posée par Soljenitsyne dans son discours de Harvard: «Le journaliste et son journal sont-ils vraiment responsables devant leurs lecteurs ou devant l'Histoire? Quand il leur est arrivé, en donnant une information fausse ou des conclusions erronées, d'induire en erreur l'opinion publique ou même de faire faire un faux pas à l'État tout entier - les a-t-on jamais vus l'un ou l'autre battre publiquement leur coulpe?»
Une juste autocritique permettrait-elle de surmonter cette défiance? C'est en étant à la hauteur de sa mission civique que le journalisme peut répondre à ceux qui n'y voient qu'une «grande catapulte mise en mouvement par de petites haines» (Balzac).
Tumblr media
1 note · View note
qub-corse · 5 years
Text
La Série Rose
21/02/2020 - Erotisme et sexualité
Tumblr media
« Dans le secret des bibliothèques, derrière les reliures sévères et précieuses, se cachent bien des mystères. Les plus doux de ces mystères nous viennent des grands écrivains eux-mêmes. Loin, bien loin de leurs œuvres officiellement reconnues, nombre d'auteurs célèbres, sous leur nom ou un pseudonyme, se divertirent à écrire des récits où les jeux de l'amour et de la beauté s'épanouirent. Ces récits, la Série rose est allée les découvrir pour vous, public sensible et averti. Nous allons pour vous tourner les pages de ces livres secrets dont les années n'ont pas effacé le parfum. La Série rose s'ouvre à vous... » 
Si cette courte introduction vous rappelle quelque chose, c’est qu’outre le fait de ne plus être tout jeune, vous faisiez partie de ceux qui le samedi soir en 1986, sur FR3 (qui n’était pas encore France 3) tentaient de s’encanailler avec cette série dont l’ambition était de nous faire découvrir des petits trèsors inédits de la littérature érotique.
La série compte 26 épisodes d’une demi-heure et s’ouvre, à tout seigneur, tout honneur par une nouvelle du Marquis de Sade: Augustine de Villebranche On retrouve des auteurs comme Guy de Maupassant, Bocacce, Mirabeau, La Fontaine, Théophile Gautier, Anton Tchekov ou Daniel Defoe (l’auteur de Robinson Crusoe).
Tumblr media
On y croise au détour d’une histoire, des acteurs comme les regrettés Thierry Redler (Marc, des Filles d’à-côté), Philippe Khorsand et Didier Pain (décédé le 10 février 2020), et le toujours vert (89 ans quand même) Michel Robin (souvenez-vous, c’était lui dans Fraggle Rock),
Tumblr media
les sculpturales Jeanne Bauvencourt et Lucienne Bruinooge, Olivia Bruneau, la zozoteuse Catherine Lachens, la future réalisatrice Anne Fontaine (Cooc avant Chanel) ou Marianne Basler qui sont autant de second rôle connus du cinéma et de la télé.
Tumblr media
Mais la Série Rose est aussi l’occasion de voir pour la première fois à l’écran une toute jeune Penelope Cruz:
Tumblr media
Avec une réalisation soignée, des décors et costumes recherchés et malgré un jeu d’acteur très inégal, cet ovni audiovisuel se laisse encore regarder sans déplaisir. Après, force est de constater que la série prend son temps, traîne en longueur et que l'archaïsme des dialogues est un peu perturbant; et aussi que l’érotisme est très discret, le téton timide et la fesse prudente.
Le forum Francomac (http://kebekmac.forumprod.com/serie-rose-26-26-t3898.html) propose un résumé complet, de nombreuses photos et la fiche technique des 26 épisodes. Il propose même des liens streaming des épisodes.
Et en amuse-bouche, le générique:
dailymotion
1 note · View note
claudehenrion · 6 years
Text
Il ne faut pas confondre “Fiche S” et précipitation !
  La victoire apparente de la pensée administrative sur l'intelligence (qui, par contre-coup, devient la denrée la plus chichement disponible en France), est souvent dénoncée ici, à chaque occasion. C'est que, voyez-vous, un technocrate croit, parmi tant d'autres inepties, qu'il suffit de transformer un problème quelconque en paperasse pour le résoudre. “Untel est ’‘fiché S ’' ? Autant dire qu'il n'est plus un souci pour la société : il est cuit, ipso facto ! Leur naïveté feinte ou leur duplicité réelle deviennent criminelles quand elles entraînent la mort de héros –et d'autres…
 Qu'oser dire, juste deux semaines après les horreurs commises le 23 mars dernier à Trèbes et à Carcassonne ? Rien…. sinon que l'émotion ne doit pas retomber, et qu'il faut entretenir la jolie petite flamme que le don de lui-même de cet homme d'honneur a fait renaître.  Rien… sinon que ’'on” avait stupidement offert la nationalité française à un islamiste marocain qui ‘’n’en avait rien à foutre’’ et qui haïssait la France. Pas seulement une première fois à l'âge de 12 ans, par pure idiotie normative, mais une seconde fois (bis repetita placent !), pile avant de le classer “S”. Nous sommes tombés sur la tête !  Rien… sinon que “'on” a laissé en liberté un ’'fiché S’’ archi-fichu, foutu, même, qui aurait dû être expulsé ou en taule.
 Et nos pleureuses ministérielles, prenant leur tête de circonstance, gémissent que l’assassin ne les avait même pas prévenus qu’il s’était radicalisé ! Trèbes pleure ses morts et toute la France salue l’héroïsme du colonel Arnaud Beltrame, cet authentique chrétien, ex franc-mac (mais d'une obédience théiste, tout de même) qui avait, à 33 ans passés, trouvé une foi qu’il vivait  intensément, depuis.      (NDLR : je serai sans doute un des rares à insister sur cet élément qui a sans nul doute une place parmi tous les facteurs “déclenchants”, mais j'ai l'habitude !  Vox clamantis in deserto... c'est presque devenu une seconde nature. Je m'en fiche : idéaliste, je ne doute pas.que la “Vérité” et la ‘’Justice immanente’’ existent et sont incontournables, puisqu'elles sont éternelles ! Les modes passent, elles restent.)…
 En relisant ce que raconte la Presse, on voit que cet homme exceptionnel est mort de (je cite) “blessures au cou” (sic !). Mais dites donc, les gars, vous êtes sûrs que“poignardé au cou”  ça ne voudrait pas un peu  dire “égorgé”, par  hasard ?           Parce que si c'est ça, c'est que vous vous êtes pliés à la nouvelle “norme’’, dans la ligne insupportable qui fait traiter d'islamophobe quiconque dit autre chose que la pseudo-vérité officielle. Cette ligne vient de refaire surface avec la récente prise de position de Dalil Boubaker (dans le Point  du 22 mars. C'était hier) : cette ’'Tribune”, en tous points désespérante, reprend les poncifs les plus éculés de l'habituelle bouillie manichéenne et communautariste qui semble être devenue la règle pour les musulmans invités à s’exprimer dans les médias : ce bon citoyen français n'oublie ni la scission entre “nous” et “eux”, ni la culpabilité ontologique de la population dite “majoritaire” (qui est coupable, bien sûr, sans jugement), ni le couplet sur les pauvres musulmans victimes à jamais de la barbarie de leurs hôtes… En revanche, tout se passe comme si les vieilles dames juives assassinées aux cris de Allahou Akbar ne faisaient pas partie de son système de référence ! Et ça, ça fait désordre !
 La télé-aux-ordres nous a montré avec complaisance un ruban rouge posé sur un pauvre cercueil, une promotion inutile et les honneurs militaires aux Invalides où Macron a lu des mots soigneusement choisis un par un par ses “plumes” pour émouvoir les téléspectateurs. Tous y étaient, et dits avec exactement le ton qu'il fallait : des années de pratique théâtrale, ça laisse de belles traces, tout de même, et Brigitte a du être fière de son élève. ‘‘Parole, parole, parole…’’ dit la chanson.  
 Car hélas, derrière tout cela, il n'y a rien… si ce n’est de mauvaises analyses qui induisent de mauvaises politiques : alors que toutes les victimes d’attentats sont tombées sous les coups des seuls fous d’Allah, alors que le terrorisme prospère sur le terreau de l’immigration de masse et sur la lâcheté de nos élites, tout est fait, au nom d'une idéologie catastrophique que rien  de réel ne justifie, pour encourager la déferlante migratoire en cours. C'est tout de même bien sous la Présidence de Macron que ce sont 262 000 primo-titres de séjour qui ont été accordés, que les demandeurs d'asile ont dépassé la barre des 100 000 (records pulvérisés), et que le Parlement majoritairement à gauche (avec “En Marche), s'apprête à voter une loi ’'Asile” (ils ont ajouté “et Immigration”, sans raison mais pour faire avaler la pilule.) !
 Voyons ce qu'il en est exactement : pendant que notre Président faisait pleurer Marianne et prônait la lutte contre des ‘’forces obscures’’, lui-même, et les autres multi-diplômés qui règnent, s'apprêtent à accorder des bourses aux migrants alors qu’ils diminuent l’APL de nos étudiants… à ouvrir les portes de la fonction publique non régalienne (Poste, SNCF etc. ) aux étrangers alors que nous avons 6,5 millions de chômeurs… à ouvrir un accès facilité aux professions de santé à tous les réfugiés, alors que nos enfants (et nos régions) crèvent du numerus clausus…. à offrir des cours de français aux étrangers qui sont  en France depuis 5 ans… mais qui ne disent toujours pas deux mots de notre langue… Dans un pays dont la dette s'allonge chaque minute (à cause de ça, aussi), ils offrent aux communes une prime de 1000 euros par “migrant” hébergé, et ils exonèrent de toutes taxes les entreprises qui les embauchent… Cerise sur le gâteau, les nuls surpayés de Bruxelles interdisent de pratiquer des tests osseux sur les “mineurs” pour vérifier leur âge (alors qu'il est de notoriété publique que 70% d’entre eux sont majeurs).
 Tout cela porte un nom, qui donne des sueurs froides quand on sait qu'il y a, en arrière plan, toute la population de l’Afrique : c'est un énorme “appel d'air”. Et pour être certains de foncer dans le mur, au lieu de supprimer cette cause de  désordres, “on’'annonce un regroupement familial élargi (parents, frères et sœurs –même déjà mariés) accordé à ces ’'mineurs-souvent-majeurs” isolés qui, de 27 000 en 2017, devraient, du coup, passer le cap des 40 000 en 2018 (pour mémoire : le coût pour les départements s'élève à 60 000 euros par “mineur”, soit quelque 2,5 milliards en 2018. Mais on s'en fout, comme disait l'autre imbécile, “c'est l'Etat qui paye”!).
 Et pendant qu’ Edouard Philippe se fait acclamer dans l'Hémicycle par des députés totalement inconséquents… sans doute pour le féliciter de la violence de l'appel d'air que tout cela va entraîner… personne ne va vous avouer que, en complément des 260 000 et des 100 000 nouveaux entrants mentionnés plus haut, 97% des déboutés du droit d’asile restent en France, ni que le coût de l’AME (qui soigne les sans papiers) va dépasser le seuil de 1 milliard en 2018… et personne ne va vous dire, non plus, que, trois jours seulement après les horribles assassinats commis par un musulman sur notre sol (car c’est en tant que musulman qu’il a revendiqué son crime : ‘’Allahou Akbar’’ n’est pas franchement une mantra laïque), Emmanuel Macron a reçu une ‘’imame’’ (?) danoise, seule au monde de son genre, Sherin Khankan, pour évoquer ‘’la place et l’avenir de l’Islam en Europe’’ (de quoi je me mêle ? C’est ça, la laïcité revendiquée ?) ! La dite ‘’imame’’ (sic !) a ensuite expliqué que ‘’le président Macron a une conception très souple de la laïcité’’... Ben voyons !
 Je n'arrive pas à comprendre à quelles motivations morbides et à quelles pulsions suicidaires ils obéissent. La situation devient si dramatique que la réforme des tristement fameux “Fichier S” n'est presque plus un problème prioritaire. La vraie priorité c'est de “se réveiller” et, accessoirement, de “changer la totalité des nuls en place’' : on se prend à comprendre le succès de Trump, de Beppe Grillo, et de ce qu'ils (dis)qualifient de ’'populisme” pour monter leur mépris pour les peuples. !
 Mais en attendant, et quoi qu'en ait dit notre Président, je crains que le Colonel à titre posthume Arnaud Beltrame n'ait donné pour rien sa belle âme : ce n'était pas pour avoir des obsèques nationales qu'il a donné sa vie. C'est  vraisemblablement, pour éviter que, demain, d'autres jeunes pouvant se prétendre français ne tuent d'autres français au nom de la victoire hypothétique d’une ‘‘nation islamique’‘.            Tout est très simple, au fond : il suffirait de faire ce qu'il faut, au lieu de continuer à faire tout ce qu'il ne faut pas faire  –et qui, on le voit chaque jour, ne débouche sur rien que sur des discours larmoyants dans la cour des Invalides, devant des cercueils où reposent à jamais les meilleurs de nos frères. Pardon, mon Colonel !  
H-Cl.
1 note · View note
vieuxblog · 7 years
Text
Huit femmes (... ou Neuf) !
Rappel des personnages :
-       Grace, 20 ans, habite à Bordeaux et étudie l’infographie dans une école privée tout en faisant des petits boulots pour aider ses parents à payer ses études. Elle votera Poutou. A 50 ans, elle votera pour la vraie gauche qui veut gouverner OU s’abstiendra mais fera des campagnes publicitaires « stop l’extrême-droite » pour des magazines de mode. Parents agriculteurs dans le Gers. Mère d’origine espagnole catholique. Père français de souche athée. Hétérosexuelle célibataire athée en passe de devenir déiste. Enceinte, se demande si elle va garder l’enfant. N’est plus avec le garçon géniteur.
-       Amna, 24 ans, habite à Clichy dans le 92 et étudie le droit international à l’université de Nanterre. Elle s’abstiendra. A 50 ans, elle votera pour le parti qu’elle aura elle-même crée. Empowerment ! Père menuisier, mère, fonctionnaire dans une crèche. Parents d’origine marocaine de confession musulmane. Elève assez brillante qui a été scolarisée dans un lycée ZEP qui est en train de sortir de ce dispositif d’éducation prioritaire. Hétérosexuelle célibataire musulmane pratiquante. Sans enfants.
-       Nathalie, 58 ans, habite à Avignon. Elle est infirmière et votera Marine Le Pen. A 60 ans, elle votera encore Marine Le Pen. Père cévenol ouvrier et mère immigrée italienne catholique, caissière. Tous les deux décédés. Hétérosexuelle mariée à un infirmier et athée. Trois enfants.
-       Caroline, 41 ans, habite à Lyon. En reconversion professionnelle. De la stratégie commercialo-financière à la musicothérapie. Elle votera Fillon. A 50 ans, elle pourra voter au centre si sa reconversion professionnelle a été concluante. Père ancien militaire et mère au foyer. Français de souche et catholiques. Hétérosexuelle et mariée à un cadre sup dans la finance. Catholique pratiquante. Sans enfant.
-       Yaëlle, 37 ans, habite à Paris 14ème. Elle est professeur des écoles. Elle votera Mélenchon. A 50 ans, elle s’abstiendra. Père cadre supérieur dans le privé (les assurances) et mère secrétaire médicale. Grands-parents juifs pieds noirs d’Algérie. Homosexuelle et pacsée avec une ingénieure du son. Juive non pratiquante. Un enfant d’une précédente union avec un homme.
-       Nasilla, 43 ans, habite à Paris 20ème. Elle est chargée de communication dans la culture. Elle est hésitante mais par dessus tout, elle déteste le militantisme qui gangrène toute élection. A 50 ans, elle votera pour la gauche qui ne se déchire pas et sait accepter « toutes nos différences ». Père ancien médecin et mère, ancienne psychologue, d’origine iranienne. Hétérosexuelle divorcée. En concubinage. Musulmane non pratiquante. Deux enfants.
-       Gladys, 30 ans. Habite à Paris 3ème. Musicienne et membre active du comité visible de destruction oisive. Elle votera blanc. Anarchiste désespérée par le simulacre de démocratie qui entache la politique. A 50 ans, elle votera pour le parti d’extrême-gauche que son comité et elle-même auront fondé. « Soyons ingouvernables » … Sauf par nous-mêmes. Parents britanniques. Père d’origine irlandaise, appartenant à une famille aristocratique ruinée, qui a vécu chichement de son écriture et a côtoyé des gens très cultivés et très connus. Gladys n’a pas vraiment connu son père, mort prématurément. Mère qui a élevé seule ses enfants après la mort du père de ses enfants. Elle est partie habiter en France et est devenue prof de musique. Hétérosexuelle célibataire et intéressée par les spiritualités indiennes et asiatiques. Un enfant.
-       Marion, 34 ans, habite à Lille. Elle est agrégée d’économie reconvertie dans le journalisme et enseigne aussi à l’ESJ. Elle votera Hamon. A 50 ans, elle votera au centre gauche si le PS n’existe plus. Grands-Parents d’origine polonaise, italienne et française. Père professeur à l’université et mère prof de français en collège. En concubinage avec un médecin. Catholique non pratiquante. Deux enfants.
-       Clarisse, 27 ans, habite à Montpellier et est web data strategic analyst marketing pour une marque de cosmétique. Va bientôt habiter à Paris pour travailler dans le groupe Krys aux études data marketing et pub. Fat poste en vue. Elle aimerait bien un jour travailler à la radio ou à la télé. Elle va voter Macron. Grands-Parents qui habitent au Burkina. Père travaillant à la radio comme chargé d’études, bientôt à la retraite. Mère décédée. Hétérosexuelle flexible. Catholique non pratiquante. Sans enfants.
 ____________________________________________________________________
 8 femmes occupent les deux carrés d’un TGV en direction de Bruxelles. On ignore ce que chacune d’elle va y faire : prétexter un déplacement de travail pour rejoindre un amant en secret, se faire avorter, aller visiter une ville seule sur un coup de tête, rendre visite à des amis belges, rendre visite à un de ses enfants qui étudie à Bruxelles,  entreprendre un protocole de PMA en Belgique, rejoindre son compagnon et ses enfants déjà en vacances avant de tous filer à Amsterdam pour un séjour touristique …
Plan du train :
Tumblr media
Gladys, 30 ans, s’abstiendra. Elle n’a pas de billet car elle a décidé d’être ingouvernable et de vivre dans l’illégalité. ANARCHAYYYY, faudrait faire sauter les trains tiens ! Elle est assise par terre dans le couloir qui relie deux compartiments. De là où elle est, elle peut observer un des deux carrés.  Mais elle s’en fiche. Les gens ne l’intéressent pas. Seule elle-même et ses idées valent vraiment la peine.
 Sherlomes hock, détective, est assis derrière un des carrés. Il lit un roman policier qui s’appelle 8 femmes. Soudain, il s’arrête et se dit en lui-même. « 8 femmes assassinées, le 8 couché mathématique … comme les femmes savent le faire et c’est comme l’infini … à la portée des caniches. » Il rit ! Il reprend « Mais, je compte pourtant 9 femmes assassinées. Erreur involontaire ou délibérée du narrateur ? J’ai une demi-molle.»
 Caroline lit Madame Figaro d’un air concentré. Elle a aussi apporté un livre pour le voyage « La musique ou l’art de soigner ». Clarisse pianote sur son Iphone 15 tout en clignant des yeux pour allumer son Mac Little Book SpaceAir, son MLBSA donc. Elle décroche un appel sur son troisième téléphone et parle à gorge déployée. « Oui, bien sûr, je vous envoie ça. C’est moi qui vous remercie monsieur ». Elle sourit de ses 153 dents de requin. Grace regarde vaguement par la fenêtre, les yeux perdus dans son dilemme. Elle a oublié son livre mais a eu le temps d’acheter les Inrocks. Nathalie fait des mots fléchés dans Maxi et compte bien reprendre la lecture de son bouquin « Les oiseaux blancs vont tous au paradis » de François Masso.
 Yaëlle écoute de la musique tout en corrigeant les évaluations de ses CM1. Une fiche de pastilles rouge, orange et jaune jonche la petite tablette rabattue sur laquelle elle travaille. C’est pas pratique ! La prochaine fois, elle prendra un billet en première et une place seule. On est pas à 15 euros près quand même ! Amna converse sur Facebook avant de continuer la lecture d’un livre qu’un des membres du collectif auquel elle milite lui a conseillé « La France m’a tuer. Autopsie d’une République en lambeaux » Nasilla lit Elle. Elle a aussi apporté le dernier prix littéraire de la rédaction Lifestyle sur les conseils d’une de ses amies qui y travaille. On y raconte l’histoire d’un couple à la dérive, entre satisfaction d’une vie parfaite et frustration d’un désir inassouvi au milieu d’un environnement où les tentations sont légions et les envies d’évasion viennent égayer un quotidien confortable guetté par l’ennui rassurant. Cette quatrième de couverture met l’eau à la bouche de Nasilla. Dans la langue des éditeurs de ce genre de livre, un couple, ça signifie un homme et une femme. Marion lit le nouveau Goncourt. Une pile de journaux trône sur la tablette rabattue. L’éventail de ses lectures est large, allant du Monde à La Croix en passant par le Figaro, Libé, Les Echos, Marianne, l’Obs, les Inrocks et Challenges. Elle a un cours à préparer pour ses étudiants en journalisme. Elle a valeurs actuelles dans son sac mais n’ose pas le sortir dans cet endroit à la merci des regards et des jugements. On pourrait penser que sa lecture pourtant strictement professionnelle émanerait d’un choix idéologique personnel. Quelle honte ! Elle est de gauche (morale) !
 Gladys, toujours dans le couloir de transition, lit le recueil de poésie d’un ami de son père.
 Nathalie lève les yeux pour chercher « matériel nautique » en 5 lettres. Elle voit Amna et rage en elle-même contre cet invasion des voiles islamisto-fondamentalistes dans l’espace public car cela fait le jeu du terrorisme musulmano-Daechien. Elle est fière de voter Le Pen. Et puis, elle n’a toujours pas digéré le racket du fils de sa voisine par une bande de racailles à Avignon, défigurée depuis des années par  les immigrés étrangers et surtout maghrébins. Et puis, la complaisance des profs est inadmissible. Ils ont préféré mettre 15 à une étudiante arabe dont les parents savent à peine écrire le français plutôt que la moyenne à sa fille, 25 ans et multi redoublante, qui, du coup, n’a pas obtenu son BTS MUC. Nathalie ne peut plus financièrement aider sa fille et cette dernière va devoir trouver un petit boulot à Carrefour. De son temps, y’avait déjà plus de boulot et en plus, on était pas concurrencé par des bras cassés étrangers qui sont pourtant valorisés par ce système ahurissant qui discrimine positivement des gens qui n’ont rien à faire en France. Elle a bien entendu Marine Le Pen le dire à la télé et à la radio et elle est complètement d’accord avec elle. La France doit bien être aux français. Pour autant, Nathalie vient de trouver son mot « Voile ».
 Nasilla pose son magazine et sort de son sac une barre chocolatée à -00000% de sucre. Elle regarde Amna et se dit que c’est dommage qu’à son âge, cette jolie jeune fille se cache derrière un voile. Elle pense à sa famille qui a réussi à fuir l’Iran pendant la révolution en 1979. Elle est tellement reconnaissante envers la France. Même si ces parents étaient des notables très riches au pays et qu’ils ont pu la scolariser dans un établissement privé très renommé à Paris, elle s’est  toujours sentie accueillie par tous les français. Enfin tous les français qu’elle a pu côtoyés à Paris intra muros où elle n’a jamais cessé d’habiter. C’est vrai que la banlieue, elle connaît pas trop. Sauf quand elle assiste à des courses hippiques à Saint-Rueil de Lonchamp dans les hauts-ouest de Paris.
 Yaëlle range sa chemise dans son cartable et pousse un soupir de soulagement. Elle regarde sa voisine en face. Elle trouve cette jeune fille très jolie. Elle se demande si elle a déjà flashé sur une musulmane. Une ancienne copine de fac peut-être, d’origine algérienne. Elles avaient sympathisé car leurs grands-parents à toutes les deux venaient d’Alger avant que la guerre ne frappe. Leurs parents s’étaient d’ailleurs rencontrés par leur entremise à elles, copines de fac. Elle se rappelle cette soirée avec un sourire nostalgique : Des juifs et des musulmans partageant une culture assez semblable et évoquant des noms de rues qu’ils connaissaient pour les avoir entendus dans la bouche des vieux. Ils avaient même parfois fréquenté ces rues avant de partir pour la France. Mais Yaëlle n’était jamais sortie avec une musulmane. « Je sais pas si ça pourrait le faire. Je suis tellement anti religion que l’acceptation du voile de ma meuf me mettrait hors de moi. Jalouse mais pas non plus foldingue ! Bah et si c’est son choix ? Bah non, trop compliqué. On s’engueulerait trop. J’aimerais bien que cette jeune fille se dévoile. Elle est si jolie ! Comment peut-elle accepter cette soumission dans le pays de la liberté et de la République ! »
 Amna pose son téléphone sur la tablette mais à cause d’un faux mouvement, elle le fait tomber. Yaëlle le ramasse et le lui tend avec un grand sourire. Amna dit merci. Elle se demande si cette femme est arabe ou juste un peu foncé de peau avec des cheveux noirs bouclés. Par contre, nul doute que sa voisine n’a pas des origines européennes. Elle sent néanmoins qu’elle n’a pas des origines maghrébines. « ça sent le moyen-orient ça ! Mais vu sa dégaine, elle doit pas être dans le din. » Amna doit absolument lire l’essai d’un des membres du collectif dans lequel elle milite pour pouvoir nourrir sa réflexion pour son sujet de master. Et dire qu’on lui a refusé son stage de M1 parce qu’elle portait le voile ! Ce pays est dingue ! Elle a toujours bien travaillé à l’école pour s’en sortir et montrer à ses modestes parents immigrés qu’elle pouvait devenir quelqu’un dans cette société française et elle a pourtant toujours ressenti un mépris de la part de certaines étudiantes blanches issues de la classe moyenne supérieure. Pas démesurément friquée non plus. Non, ça, c’est le cas dans les grandes écoles de commerce payantes ou les grandes écoles élitistes de la République. « Je ne suis pas Najat Belkacem. Je ne vais pas gommer mon appartenance religieuse ni mes convictions politiques pour rentrer dans le moule de la République. » Amna a des copines de son quartier qui n’ont pas vraiment continué les études après le lycée. Elles en sont réduites à travailler comme esclaves pour les blancs sans avoir le droit de mettre leur voile si elles ont fait le choix de le porter ou celles qui travaillent comme caissières sont mal vues par les gens qui font leurs courses si elles ont le malheur de jurer en arabe. Elle connaît pleins de frères du quartier qui ont été victimes de discrimination à l’embauche. Elle en connaît aussi qui ont un boulot stable payé 2000€, ce qui est déjà pas mal. Mais elle se sent toujours plus révoltée par les échecs que les réussites de ses amis d’enfance. Pourquoi ça doit être huit fois plus dur quand on est arabe ?
 Nasilla décroche son téléphone. Sa mère au bout du fils. Très discrètement, elle lui parle en arabe et en français. Nathalie tourne la tête à gauche et voit la femme qui parle cette langue qui la dégoute. « Bizarre, elle a pas l’air très intégriste celle-là. Pas comme l’autre. Et en plus, elle lit Elle. Une bourgeoise parisienne ! Vraiment bizarre. Pour une arabe, je veux dire ! »
 Amna a la réponse à sa question. Elle reconnaît que c’est du persan littéraire. De toute façon, c’est clair que c’était pas une saoudienne ! Trop occidentalisée ! Enfin, ça ne résout toujours pas son problème. Elle est la seule de tout le compartiment à porter le voile et elle sent bien les regards étonnés ou pesants sur elle. A part celle qui est en face mais bon, son regard à elle est trop dans la séduction. Elle a l’air quand même sacrément homo. Ça se voit.
 Nasilla raccroche. Elle note un rendez-vous dans son agenda. Le 12 mai, elle et son fils sont invités dans la maison secondaire de ses parents à Dinard. Son actuel compagnon aussi. Mais, au vu de son rythme effréné de travail au cabinet ministériel, elle est quasi sûre qu’il devra rester à Paris ce début de week-end.
 Yaëlle sort le programme de la France Insoumise et se met à relire des passages stabilotés. Amna jette un coup d’œil au titre du livre. Elle peut pas saquer Mélenchon qui insulte à longueur de temps les femmes comme elles qui portent le voile. « Accoutrement, je t’en foutrais ! » Yaëlle relit le passage sur la laïcité. Elle est vraiment d’accord avec cette vision républicaine qui fait toute la grandeur et l’exception de la France. La religion doit rester privée et surtout pas être instrumentalisée par la politique. Comment vivre ensemble si on se regarde tous avec méfiance où le jugement n’est jamais loin. Elle regarde Amna et ne comprend toujours pas pourquoi cette fille qui a l’air cultivé se perd dans de telles lectures clivantes et un besoin revendicatif d’imposer sa religion au regard de tous. Une religion qui est aussi tellement discriminante à l’égard des homos comme elle.
 Marion observe Yaëlle et n’est pas étonnée. Avec son accoutrement et ses copies d’instit, elle a bien la dégaine de quelqu’un qui vote pour Mélenchon. Marion est de gauche mais elle n’aime pas les extrêmes. Elle est contre cette égalitarisme communiste qui n’aime ni l’argent ni la réussite sociale ni l’élitisme. Elle a de l’argent, elle a réussi et elle appartient à l’élite à en croire son carnet d’adresses remplis de gens connus dans le milieu de la presse et ses diners, ses apéros, ses invitations à des événements culturels. Elle a plus de 12K abonnés twitter, elle est suivi par tout le gotha médiatique et est respecté dans la profession. Elle déteste les militants mélenchonistes ravagés par l’aigreur de leur bile anti-merdias de gens moyens, fachés avec la grandeur digne. La presse appartient à de riches actionnaires qui façonnent l’opinion et maintient ce petit monde dans le giron oligarchique grâce à des prérogatives de classe très rassurantes. Et alors ? Elle a toujours beaucoup travaillé pour en arriver là où elle en est. Rien n’est tombé du ciel. Elle votera Hamon par fidélité pour le PS. Contrairement à beaucoup de ses connaissances qui voteront Macron, elle n’abandonne pas le bateau. Ce n’est pas un rat mais une femme clairvoyante et intelligente. Qui plus est, c’est un vote de conviction.
 Yaëlle pose le programme et regarde par la fenêtre, le cœur battant à l’idée de voir Mélenchon passer le premier tour. Elle remarque la pile de journaux sur la tablette qui ceint Marion. « Encore une macroniste qui en a rien à foutre de sauver la dignité des faibles. Encore une bourgeoise élitiste qui est soumise aux puissances d’argent et se fout de la précarisation des classes moyennes. Non ! Elle doit voter Hamon. Elle a bien une gueule de bobo du 4ème qui a squatté des apéros PS en veste Zadig et voltaire et sac Nathalie machin chose ! »
 Nasilla tourne la tête à droite  et lit dans sa tête le titre du livre « La France Insoumise » Elle se fiche un peu de la politique. Son actuel compagnon, énarque, en est féru et travaille dans cette « branche » mais elle ne comprend pas trop pourquoi les gens militent et se déchirent pour des programmes que personne n’appliquera et des promesses inatteignables. Elle hésite entre Macron et Hamon. Voter Hamon énerverait son compagnon. Elle va sans doute voter Hamon. Il est charmant. Et elle va sans doute quitter Marc. Elle a peur car elle a 43 ans. Elle mange peu, étale sur sa peau l’équivalent du PIB d’un pays pauvre mais elle a peur de vieillir et de ne plus être désirable ni désirée par les hommes.
 Soudain, on entend un passager éternuer avec la virulence d’un chien de garde à l’approche d’inconnus. Tout le monde sursaute. Sherlommes Hock se lève et s’excuse. Il semble comprendre pourquoi le titre du livre est 8 femmes et non 9 et capturé dans les tourbillons mentaux de ses échafaudages alambiqués (ou le contraire), il a oublié qu’il était dans un train entouré de gens.
 Clarisse tape frénétiquement sur son MLBSA aka Mac Little Book SpaceAir tout en faisant des selfies d’elle qu’elle laisse sur Snap, Instagram, Twitter, Facebook, Successful, Astaplouf et ModernLife. Elle est méga bonne et elle le sait. Pour autant, elle n’a jamais accordé qu’une place très limitée aux sentiments qu’elle est parvenue très jeune à refouler. Oui ! La femme moderne ne doit pas tomber amoureuse des hommes ni tomber enceinte ni faire la cuisine ni faire le ménage si elle veut se hisser aussi haut que possible. Le statut social est son marche pied et les hommes sont des tremplins qu’elle parvient à sauter sans difficulté. Elle veut gérer sa vie comme une success story, comme une start-up nation et elle croit en la France nouvelle de la chance et du mérite pour aller de l’avant, en marche avant, au volant de sa ferrari de vie ! Elle a la conviction intime de sa future réussite. Pourquoi stopper cette course folle et ce travail acharné en se laissant distraire par un homme qui la piétinerait ou lui ferait un enfant ?!? Beurk ! Un enfant ! Comment être amoureuse d’un homme qui aurait un meilleur poste qu’elle ?!? Non ! Elle est une warrior célibattante qui n’agit uniquement que par bénéfice et rentabilité « impactants » pour sa carrière. Elle a une seule target et c’est devenir milliardaire. Elle regarde la jeune en face d’elle et se surprend à être traversée par un frisson de dégoût. Comment peut-on être aussi peu respectueux de soi-même ? Comment peut-on ne pas se maquiller quand on est une fille ? Et puis, ce regard bovin est tout simplement écoeurant. Y’a vraiment des filles qui n’ont pas de chance. Tant pis pour elles. C’est leur vie. Clarisse compte bien profiter de la vie à sa manière.
 Grace se réveille brusquement. Son regard est morne et ses pensées vagues, errantes, improductives. Elle ne sait pas si elle garde l’enfant qu’elle porte. Elle a l’impression que la vie est un rouleau compresseur qui lui dicte de suivre les mauvais choix et les chemins de traverse. Elle a des nausées. Dans une semaine, il sera trop tard. Elle sent des larmes qui sillonnent ses joues et des spasmes qui l’étouffent. Elle repense à ce salaud. Elle l’aime encore. Elle en est même folle. « Tu gardes l’enfant comme ça te chante mais sache que je le reconnaitrai jamais t’entends ? Tu n’as jamais été rien d’autre qu’un coup d’un soir sous alcool et MDMA » Ver de terre amoureuse d’un salaud de mec !
 Clarisse regarde cette fille pleurer sans éprouver la moindre compassion. Cette fille qui représente son antithèse lui fait pitié. C’est tout ! Comment les gens arrivent-ils à se laisser avoir par la vie, l’amour, la pauvreté et toutes ces conneries ! Quel manque d’ambition !
 Caroline fait discrètement rouler ses yeux vers la gauche pour vérifier si les petits bruits sont bien des petits sanglots. Elle lit les mots écrits sur la couverture de son magazine d’hipster « le garder ou pas ? ». Grace lui demande pardon car elle veut aller aux toilettes. « Je suis enceinte et j’ai des nausées. Vous savez peut-être ce que c’est.»
 Caroline se lève et laisse passer cette jeune fille débrayée. Ce mot « enceinte » lui fait immédiatement grincer les dents. Si elle n’avait pas fait ce long travail sur elle, elle pourrait aussi en pleurer et dire à cette jeune fille qu’elle ne connaît pas de garder l’enfant coûte que coûte. Caroline se rappelle cette année difficile où elle a appris sa maladie. « Je voulais avoir des enfants comme mes frères et sœurs. Comme dans toutes les familles. Je voulais que mes parents assistent à tous les évènements de mes enfants : baptême, communion, anniversaire … » Caroline croit en la famille comme pilier majeure et phare qui guide les brebis égarés dans la tempête. Elle n’a jamais pu obtenir la reconnaissance de son père. Qu’elle devienne une mère comblée était son paternel but. Non ! Elle n’est qu’une  femme sans ovaires. Elle se rappelle cette année difficile où elle a été contrainte de se mettre en arrêt maladie comme ces vulgaires fonctionnaires qui créent de la dette. Et puis, elle se rappelle ses heures passées au piano pendant sa longue convalescence et le moment où elle a décidé d’en faire son métier. Son mari lui a payé sa formation. Son salaire comme cadre dans la finance le lui permettant. Elle a découvert les bienfaits de la musique pour apaiser les douleurs et combler les trous de malheur laissés par le destin.
 La voix de sa voisine de droite la tire de ses sombres réflexions. Amna jure en arabe. Caroline lève les yeux au ciel et retrouve un peu ses esprits en pensant à dimanche quand elle mettra son bulletin de vote dans l’urne. « Seul Fillon est capable de vaincre le totalitarisme islamique ! Seul Fillon est capable de remettre la France au cœur de ses valeurs comme la famille.» Elle votera Fillon après avoir hésité et voter pour Dupon-Aignan qui semble davantage se soucier des plus faibles. Et puis, cet assassinat politique dont a été victime le candidat des Ripouxblicains a fini de la convaincre face au complot socialiste.
 Grace revient des toilettes. Elle reprend sa place pour quelques minutes car le train arrive en gare de Bruxelles.
 Sherlommes Hock se lève et s’apprête à rejoindre le compartiment de transition où se trouve Gladys. En arrivant au niveau des deux carrés de femmes, il regarde à gauche puis à droite et s’exclame « Huit femmes ! Bon vote, chères mesdames ! » Il rit puis s’avance jusqu'à sortir du compartiment.
 Encore un taré fanatique pense Nathalie. Pourtant, il est blond ! Bizarre !
 En rangeant le magasine dans sa besace, Grace relit sa question griffonnée au crayon. « Le garder ou pas ? GARDEZ-LE ! » Elle regarde sa voisine de droite qui s’est déjà levée pour rassembler ses affaires.
 Yaëlle regarde Amna une dernière fois. Elle aurait bien aimé la voir sans voile et dans la lueur d’une chambre tamisée.
 Marion regarde Yaëlle une dernière fois. Qu’elle est mal habillée ! Non, vraiment, les mélenchonistes, c’est non ! On peut pas gouverner ensemble ! On n’est pas du même monde ! On n’a pas les mêmes valeurs !
 Amna regarde Nasilla une dernière fois.  Elle se demande si elle doit la regarder comme une sœur ou non. « Tu es vraiment comme tous ces gens qui méprisent la religion et son exercice car ça ne respecte pas les lois de la République ?  Ou tu comprends ma difficulté à vivre sereinement ma foi dans ce monde liberticide ? »
 Nasilla regarde Amna une dernière fois. Elle croit n’avoir jamais vu sa mère porter le voile.
  Ces huit femmes sortent enfin du train pour reprendre leur trajectoire.
 Gladys les suit.
    MAIS QUI EST GLADYS, LA NEUVIEME FEMME ?!?
 Vous le saurez peut-être dans le prochain épisode !
2 notes · View notes
axel-sgd · 7 years
Text
Aliénation, surconsommation, désillusion face au monde qui nous entoure, jeunesse égarée, perdue dans la société capitaliste qui la surplombe. Dès l’enfance, on a inventé des rêves à des enfants caddies : puis est venu l’âge adulte. Amertume, incompréhension, maladie, prescriptions, dépendance. Du mauvais côté des murs de l'Hôpital Psychiatrique. Tentative de fuite dans des bonheurs évanescents, puis retour à la réalité. Tous les matins sont mornes, comme après une soirée sous coke. Café, cigarette, routine, café cigarette, routine. Café cigarette routine. Routine, et puis la rue attire, et puis la roue tourne, et puis la rue tue. Et puis tu hurles, mais c’est trop tard.  
Des drogues partout à l’horizon moderne. Faut des pilules pour pioncer, des pilules pour s’éclater, des pilules baiser, des pilules pour crever. Faut des nouvelles pilules pour arrêter la précédente.  Entre coke et lexomil, qui viendra nous sauver? Ton père sous somnifère, ta mère sous anxiolytique face au monde moderne. Un appart en location, une bagnole à crédit, un taff que tu détestes et des anti-douleurs pour ton clebs. Dans ton bédo du soir, tu penses oublier que tout est noir. La maladie à tes trousses, la vie qui à chaque carrefour, te colle une rouste. Pourquoi faudrait-il que l’on vive, pourquoi faudrait-il que l’on s’aime? Quand la vie se résume au pile ou face sans réponse, danser face au désespoir, sous la lumière des néons, la mâchoire incontrôlable. La vie à pile ou face.  Premier consommateur d'antidépresseur, jeunesse cannabis malgré la prohibition, pays des malheurs. Tous fils de france, mélancoliques anonymes, tous fils de Marianne, tous fils de rien, tous fils du monde, tous fils de ton fils, tous fils de Jacques Brel, tous fils de pute. Refuser dans tous les cabinets psychiatrique de la ville, t’as fait toutes les pharmacies en quête de codéine sans ordonnance. Même la cigarette ne te fais plus rien, si bien que tu t’en passes et la remplace. Tu regardes sur internet la demi-vie de tes benzodiazépines achetés sur le deep-web. Tu veux planer sans prendre l’aéroport à Denver. Au fond tu veux juste aller mieux, c’est juste la pilule rouge ou la pilule bleu, au fond tu veux juste être heureux. T’aimerais lire la fin du livre pour en savoir le dénouement, regarder la table des matières et compter les chapitres. T’apprends à être anxieux depuis que t’es môme, t’es toujours dans l’attente. T’es formaté aux notes, à la patience, à la partialité. Tu sais jamais ce que tu fous là et pourquoi tu le fais. T'aimerais pouvoir te gargariser dans des soupirs matérialistes, savoir te contenter du canapé, de la télé, du mobile dernier cri. Mais tu cherches un véritable but à ta vie, où la peur du lendemain est le mobile du crime à toi-même.   Suspect comme un suicide avec deux balles dans la tête, on ne se tue jamais soi même. On meurt à petit feu sous les coups de boutoirs de la réalité.
1 note · View note
17anstoujours · 8 years
Text
Parce que la candidature d'Hugues Auffray nous aurait plu ; Parce que les journalistes de Marianne sont beaucoup trop sérieux ; Parce que les membres du Lys noir ont 17 ans pour toujours ; Et parce que certains n'oublient pas que la vie est un jeu ; Réponse du Cercle des Gens de Peu à l'article de Marianne :
« Créé en 2014 à l'initiative des poètes de la Bienheureuse décadence, le cercle des gens de peu (en référence à l'expression si chère au sociologue “réac” Pierre Sansot si justement vénéré par Michel Onfray) rassemble aujourd'hui, sous le secrétariat d'une “Cellule Noire” organisée par quelques étudiants et professeurs de Sciences-Po/Paris, la plupart des écrivains, poètes, historiens, et essayistes français de l'école réactionnaire anti-moderne fermement opposée à la “mégamachine capitaliste” identifiée en premier par le regretté Jaime Semprun et les situationnistes.
Le cercle des gens de peu est un cercle politico-littéraire clandestin dans la mesure où il a vocation à nouer, contre la République et le Capital qui la structure, des alliances inédites, “simultanéistes” et périlleuses avec l'extrême gauche, les Frères Musulmans, les décroissants, les Indigênes de la République ou toute autre forme organisée de dissidence à la République, et à publier en interne des “brochures express” et des “romans performatifs”, c'est-à-dire des romans conditionnant l'orientation générale des actions politiques du cercle par des textes rédigés dans une parfaite liberté de langage et de pensée, toutes choses aujourd'hui guère appréciées par la police et les journalistes.
Le principe de ces publications clandestines étant de ramener la réalité au contenu du roman et non l'inverse ; et de dresser ainsi devant chaque “complot” un “plan de marche” idéal dont le jeu, littéraire et politique à la fois, consiste à s'écarter le moins possible.
Toutefois, malgré ce caractère discret et romanesque, à la suite d'un article paru dans l'hebdomadaire Marianne, le cercle ne peut et ne veut chercher à nier plus longtemps que Rodolphe Crevelle et quelques rédacteurs de la revue amie Lys Noir sont effectivement membres du Cercle, et que Rodolphe Crevelle est un membre évidemment éminent et écouté de notre cercle. Pourquoi ne le seraient-ils pas, lui et ses camarades, et cela malgré leur parti-pris radical de soutien aux Khmers rouges que nous ne partageons pas de façon majoritaire ?
Il reste cependant que, comme le déclare Hugues Aufray qui est le seul à avoir pu rencontrer, mi-octobre, dans une appartement du quartier Saint-Lazarre, une délégation de notre cercle et la dite “Cellule Noire de Sciences-po”, la plupart des membres du Cercle ne sont pas membres du Lys Noir, loin s'en faut !!! En revanche notre Cercle des gens de peu voyait en Hugues Aufray le plus apte à porter sur la scène publique les convictions suivantes : - La République ne fait pas le bonheur du peuple français, le coup d'état bourgeois de 93 a porté au pouvoir une ploutocratie qui profite de la démocratie avec l'appui du système médiatique. Nous crachons à la gueule, comme une bonne partie de notre peuple, de cette élite qui ne manoeuvre que pour maintenir prébendes et privilèges. - La modernité qui forme le second volet de cette soft-tyrannie est l'agent économique de cette domination, chacun voit bien que ce vent de progrès n'apporte à l'homme aucune liberté. C'est pourquoi nous soutenons tout projet qui permette aux nôtres de retrouver une espérance à taille humaine. Nous n'avons pour cela aucun a priori, décroissants s'il le faut, monarchiste par fidélité à notre histoire, anticapitaliste par raison…
Dans un article de Marianne daté d'hier, désormais repris par tous les médias français, le cercle relève avec amusement que le Lys Noir, sorte de “gulénisme” français, est désormais tellement assimilé à l'idée de complot et de coup d'Etat qu'il suffit de le voir participer, parmi d'autres, à une bien ordinaire tentative de monter discrètement “une candidature différente et anti-système” pour voir cette tentative -pour une fois démocratique ! qualifiée aussitôt de terrible “complot royaliste-rouge” par tous les Erdogan de la presse française !
Hugues Aufray, monarchiste de famille et écolo anti-moderne de convictions et de lectures, est un lecteur assidu et déclaré de Philippe Muray et c'est comme cela que notre rencontre intellectuelle a eu lieu à la faveur de la remise solennelle à Monsieur Aufray de “La France contre les Robots”, de Georges Bernanos, et à la condition que Monsieur Aufray approuve que sa candidature éventuelle se fasse en alliance avec l'équipe dirigeante de Nuit Debout ainsi qu'avec le groupe communiste La Cigale de Pierre Blondeau avec lequel nous avons effectivement “sous-traité” la partie militante de notre opération, avec en retour l'assurance plusieurs fois renouvelée auprès de Pierre Blondeau que si désistement de vote il devait y avoir, celui-ci ne pourrait se faire qu'en faveur de Jean-Luc Mélenchon dont le camarade Blondeau est un soutien déclaré.
De là, ce qualificatif de “royalistes d'extrême gauche” employé par Hugues Aufray à notre sujet, puisqu'il nous connaît assez peu, il est vrai. Nous remercions Hugues Aufray de nous avoir maintenu sa confiance jusqu'au bout malgré les perches tendues pour nous accuser d'avoir abusé de sa confiance, ce qui est faux et contraire à notre admiration pour lui et ce qu'il laissé dans l'inconscient collectif des Français. Nous saluons ici son élégance morale, son talent de plateau télé ou radio qui aurait fait assurément merveille “si on nous avait laissé aller jusqu'au bout”, ainsi que son refus de paniquer dans le tourbillon médiatique, y compris quand le journaliste de Marianne lui soumet une Une du Lys Noir comprenant le mot “bougnoule”, en titre d'une brochure où, voulant s'en prendre justement au mot d'ordre extrême-droitier traditionnel des “Bougnoules à la mer”, les rédacteurs de cette brochure contre-attaquent sur le même ton avec la formule choc et opposée : “Faire la paix avec tous les Bougnoules de France !” ; en avançant, c'est exact, leur projet de partition qui a su impressionner jusqu'à François Hollande puisque celui-ci, depuis qu'il l'a demandé à ses services (dixit : Frédéric Haziza) est abreuvé de littérature “Lys Noir” et évoque désormais fréquemment l'option de la “partition” pour mieux la redouter.
Quoi qu'il en soit du sort désormais compromis de la candidature de Hugues Aufray, et contrairement au Lys Noir qui fait campagne depuis de nombreuses années pour François Fillon présenté à plusieurs reprises par la direction collégiale de l'OGB (Lys Noir) comme “le général Monck d'un futur coup de force royaliste intérieur au système”, le cercle des Gens de Peu, qui n'a pas la même confiance putschiste dans l'ancien premier-ministre de Sarkozy, maintient quant à lui avec force son engagement de soutien à Jean-Luc Mélenchon signé avec nos alliés gauchistes de la Cigale. Nous publierons donc prochainement de nouveaux textes à ce sujet, partiellement à travers notre revue épisodique Pazoc.
Quant aux 176 maires gagnés en quelques semaines d'un harassant travail souterrain de visite des maires (Nous étions si bien partis !), notamment dans les plus petites communes, exploit accompli beaucoup par la Cigale et un peu par nous qui avons moins l'habitude de ce genre d'exercice et moins de réseau aussi, nous les appelons, puisque Jean-Luc Mélenchon a obtenu tous les parrainages nécessaires avec le soutien du PCF, à parrainer, sans autre engagement de leur part, le militant écologiste décroissant Clément Witman avec lequel nous avions convenu, en novembre dans une ferme du Larzac, un accord de réciprocité -ratifié par La Cigale- dont la date avait été fixée au 20 janvier, jour où celui qui aurait eu le plus de parrainage devait les céder à l'autre (à Hugues Aufray, donc…).
Pour le reste, qu'il nous soit enfin permis de rire de la démesure folle avec laquelle notre pacifique projet Hugues Aufray a été traité par tous les médias de France depuis une semaine ! C'est vraiment trop d'honneur et de tapage pour les Gens de peu ! Hugues a trop parlé de nous “en bien” ! Cela ne le méritait pas ! Nous pouvons vous l'assurer ! Et enfin bravo à nos remarquables amis Lys Noir pour tour ce qu'ils parviennent à suggérer et à remuer d'angoisses républicaines par simple apparition furtive de leur ombre, et même de ce qui parfois y ressemble seulement un peu !
PS - Contrairement à certaines affirmations colportées, le Cercle conteste fermement que Philippe De Villiers, Eric Zemmour ou le dénommé Buisson puissent, malgré certains contacts, faire partie de nos membres. Tous les trois ne sont pas assez anti-capitalistes pour cela, trop bourgeois, voilà tout.
La direction du cercle. »
6 notes · View notes
kaypic-sports-blog · 5 years
Video
instagram
Marianne Mako, première femme à parler foot à la télé française est décédée à 54 ans From France 🇫🇷 (à France) https://www.instagram.com/p/B0i8umjAbpM/?igshid=5vzup6wo4t4f
0 notes
reseau-actu · 5 years
Link
Surveillance, constitution de dossiers, fermetures, procédures judiciaires… Dans le Nord, l’Isère ou les Bouches-du-Rhône, les pouvoirs publics mènent un âpre combat de terrain.
Île-de-France, Bouches-du-Rhône, Nord, Isère… À l’ère de «l’imam Google», de la propagande sur Internet et de l’adhésion des terroristes, comme celui de Lyon, aux thèses de Daech «en leur for intérieur», la lutte contre l’islam radical se joue encore dans le monde réel et passe toujours par la fermeture de mosquées ou de centres communautaires tombés aux mains de prédicateurs de la haine.
Un exercice délicat, réclamant vigilance et prudence. Et une procédure complexe, en vertu de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme adoptée en novembre 2017, qui doit respecter l’État de droit face à des adversaires qui savent se montrer procéduriers. Ces derniers mois, trois fermetures ont notamment été ordonnées à Grande-Synthe, Hautmont (Nord) et Grenoble (Isère).
Le Nord est, avec les Bouches-du-Rhône, le Rhône ou l’Île-de-France, un des territoires les plus touchés par la radicalisation islamiste. Pour mieux la prévenir, Michel Lalande, préfet du Nord, a mis en place depuis son arrivée en 2016 un dispositif unique en France, avec, sous son autorité, une déconcentration du signalement et du suivi des cas de radicalisation au niveau de groupes d’évaluation départementaux dans les six arrondissements du département (Lille, Dunkerque, Avesnes-sur-Helpe, Cambrai, Douai, Valenciennes). Chose plutôt inhabituelle, les deux fermetures qu’il a décidées ont visé des extrémistes chiites et sunnites.
» LIRE AUSSI - Sept mosquées radicales ont été fermées en un an
De façon imagée, Michel Lalande explique la méthode: «Identifier le mal, l’observer et le soigner.» Et les conditions nécessaires: une procédure validée par la justice, une stratégie au long cours défendant les valeurs de la République et un dialogue serein avec les autorités religieuses. Le 15 octobre 2018, treize jours après des visites domiciliaires ayant mobilisé près de deux cents policiers, le préfet du Nord annonçait ainsi la fermeture administrative, pour une durée de six mois, du lieu de culte et du siège de l’association Centre Zahra France, d’obédience chiite. Une action engagée après une longue surveillance et des inquiétudes face à de possibles dérives, notamment antisémites.
La fermeture est validée par le tribunal administratif le 19 octobre puis par le Conseil d’État le 22 novembre 2018. Enfin, le 22 mars dernier, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, propose au chef de l’État de dissoudre les associations Centre Zahra France, Fédération chiite de France, Parti anti sioniste et France Marianne télé. Ces associations sont accusées de légitimer «de façon régulière le djihad armé tant par les prêches dispensés que par les écrits mis à la disposition des fidèles et des internautes» et d’endoctriner «la jeunesse du Centre Zahra dans la perspective de la guerre sainte et d’une apologie constante, notamment via Internet, des actions d’organisation telles que le Hamas, le djihad islamique palestinien et la branche armée du Hezbollah, toutes inscrites sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne».
«Sur la soixantaine de mosquées et salles de prière qui sont répertoriées en Isère, deux ou trois attirent l’attention des services»
Quelques mois après le coup porté aux ultras chiites, le préfet Lalande décidait, le 13 décembre 2018, de fermer pour une durée de six mois la salle de prière salafiste As-Sunnah d’Hautmont. Motif invoqué: «Les idées qui y sont diffusées et les activités qui s’y déroulent provoquent à la violence, à la haine et à la discrimination et font l’apologie d’actes de terrorisme.» L’imam saoudien qui y officiait aurait notamment prononcé des prêches ayant «clairement provoqué à la haine et à la violence envers les non-croyants». Des conférences ont par ailleurs été organisées au sein de la salle de prière, ouverte en 2014 dans un ancien café, et des intervenants «ont tenu des propos de même nature».
L’association Assalem, responsable de la salle, saisit aussitôt le tribunal administratif de Lille qui, le 18 décembre, valide la fermeture. Six mois plus tard, la situation est des plus claires: l’imam est reparti pour l’Arabie saoudite et l’association ne semble plus être en état de poursuivre ses activités. À noter qu’en amont de la décision de fermeture, l’État et la mairie s’étaient déjà inquiétés des questions de sécurité dans un lieu de culte de 97 places accueillant 150 à 200 fidèles. Des risques d’incendie et le non-respect des règles pour les établissements recevant du public avaient entraîné la fermeture d’une partie du bâtiment. Après Grande-Synthe et Haumont, la lutte contre les prêcheurs de la haine a été poursuivie plus au sud en 2019.
À la différence du Nord, l’Isère ne figure pas au nombre des départements les plus touchés par le fléau de l’islam radical. Il n’empêche. «Sur la soixantaine de mosquées et salles de prière qui y sont répertoriées, deux ou trois attirent l’attention des services», confie-t-on en préfecture.
Des barnums pour permettre aux fidèles de prier
Le préfet Lionel Beffre a décidé le 4 février dernier de fermer pour une durée de six mois la mosquée al-Kawthar de Grenoble, drainant près de 400 fidèles parmi les plus «rigoristes» de l’agglomération. Fermeture confirmée par le tribunal administratif. Dans son mémoire de défense, observent les magistrats, le préfet de l’Isère a mentionné «des références religieuses qualifiées de radicales» proférées dans la mosquée et reprises à de nombreuses reprises sur la chaîne YouTube «comportant de nombreux passages incitant à la haine et à la violence envers les chrétiens et les juifs, légitimant la discrimination et la charia, et justifiant le djihad armé».
Au total, au moins une «vingtaine d’individus radicalisés» aurait fréquenté al-Kawthar «dont certains ont été interpellés, parfois condamnés pour des faits d’apologie du terrorisme». «Une petite dizaine est partie en 2013 et 2014 pour faire le djihad dans les zones de combat et d’autres en avaient la velléité», confie au Figaro un fonctionnaire de haut rang. Pointé du doigt pour ses virulents discours «antirépublicains, antichrétiens et antijuifs» qui «légitiment la charia, la supériorité du Coran sur la loi des hommes et la discrimination envers les femmes sommées de porter la burqa», l’imam algérien a préféré s’exiler vers son pays d’origine.
«Très courtois, très habiles, sans jamais un mot qui dépasse, les défenseurs de la mosquée ont mené un travail de lobbying pour plaider leur cause, mais le mal est trop profond»
Soucieux de mettre un terme au gel des avoirs, particulièrement pénalisant à l’approche du hajj , le très lucratif pèlerinage à La Mecque en août prochain, des responsables musulmans ont tout tenté pour rouvrir cette mosquée de la discorde. En réponses aux menaces de prières de rue brandies par certains de ses partisans, des «barnums» ont été installés par la mairie afin de permettre aux fidèles de prier sous des tentes à proximité du village olympique de Grenoble.
Avant le ramadan, un nouveau «collectif musulman métropolitain» a plaidé en faveur d’une réouverture au nom du «vivre ensemble». Les responsables de la mosquée sont remontés au créneau pour défendre la mise en place d’une «charte républicaine». Mais cette stratégie de la «main tendue» n’a pas convaincu. Même la proposition d’installations des caméras sur l’édifice, formulée par l’association qui la gère, a été recalée le 23 mai par la commission administrative de vidéoprotection présidée par un magistrat de l’ordre judiciaire. Motif? «Dossier mal ficelé», lâche un expert.
«Très courtois, très habiles, sans jamais un mot qui dépasse, les défenseurs de la mosquée ont mené un travail de lobbying pour plaider leur cause, mais le mal est trop profond pour changer la situation en quelques semaines», juge un haut fonctionnaire, assurant que le «plus grand flou» régnerait encore sur l’identité des futurs imams, que la «composition de l’association gérant le lieu de culte ne s’est guère renouvelée» et qu’aucun «message correctif» n’aurait été envoyé aux fidèles depuis la fermeture administrative. Elle est prévue pour durer jusqu’au mois d’août.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 14/06/2019.
Source: premium.lefigaro.fr
0 notes
terrecorse · 6 years
Text
La liste présentée par le PCF aux élections européennes, conduite par Ian Brossat,  soutenue par "République et socialisme"
Tumblr media
Voici la liste sur laquelle les adhérents communistes seront appelés à voter du 31 janvier au 2 février, sachant que nous n'avons pas renoncé à poursuivre les discussions que nous avons engagées avec d'autres formations de gauche en vue d'un éventuel rassemblement (avec Génération.s. notamment, avec qui des contacts sérieux ont eu lieu, EELV et FI ne voulant pas du rassemblement).
1. Ian Brossat (38 ans)
Professeur de français, Maire adjoint de Paris chargé du logement et de l'hébergement d'urgence, auteur de plusieurs livres, dont le dernier sur la nouvelle économie "Airbnb, la ville ubérisée". Outre son combat pour la régulation des géants du numérique, Ian Brossat a ouvert le premier centre d'hébergement pour sans-abris dans le 16e arrondissement de Paris".
2. Marie-Hélène Bourlard (61 ans)
Ouvrière textile pendant 43 ans à Poix dans le Nord et figure du documentaire "Merci Patron!". Marie-Hélène Bourlard a été à la tête du combat face à Bernard Arnault, première fortune de France (57 milliards de patrimoine) afin d'éviter la délocalisation de son usine. Le 26 mai prochain, elle deviendra la première femme ouvrière à siéger au Parlement européen.
3. Patrick Le Hyaric (61 ans)
Directeur du journal L'Humanité, député européen sortant et conseiller municipal d'Aubervilliers.
4. Marie-Pierre Vieu (51 ans)
éditrice, mobilisée sur les sujets de culture et engagée dans sa ville de Tarbes, députée européenne.
5. Mamoudou Bassoum (35 ans)
"J'avais pris deux choses en partant: le drapeau français et mon gilet jaune". Médaillé d'or aux championnats d'Europe de Taekwendo, le 1er décembre dernier, Mamoudou Bassoum est monté sur le podium des championnats d'Europe avec son gilet jaune sur les épaules, en soutien au mouvement qu'il a rejoint dès les premières heures. Ingénieur dans le Loiret.
6. Julie Pontalba (40 ans)
Enseignante au collège à Saint-Leu (La Réunion), Julie Pontalba est membre du Parti Communiste réunionais (PCR). Elle a été candidate de rassemblement des forces de gauche, et militante pour la paix.
7. Anthony Gonçalves (47 ans)
Cancérologue et enseignant à la faculté de Médecine de Marseille. Il milite contre les fermetures d'hôpitaux de proximité. A l'échelle européenne, il plaide pour la création d'un pôle public du médicament.
8. Maryam Madjidi (38 ans)
Prix Goncourt du premier roman (2017) et Prix Ouest-France étonnants voyageurs (2017) pour "Marx et la poupée". D'origine iranienne, Maryam n'est pas seulement une écrivaine reconnue et nouvelle figure de la littérature française: elle est aussi bénévole dans une association d'apprentissage de la langue française pour les réfugiés.
9. Arthur Hay (28 ans)
Livreur (Deliveroo), Arthur Hay est à l'initiative du premier syndicat de France des coursiers à vélo. Face à l'ubérisation de la société, il milite pour la régulation à l'échelle européenne et une protection des salariés de la nouvelle économie.
10. Barbara Filhol (45 ans)
Aide-soignante, secrétaire générale du syndicat des EHPAD du Val-de-Marne, investie pour l'amélioration des de l'accueil de nos aînés et des conditions de travail du personnel soignant. Dans un pays comptant 14 millions de retraités, il s'agit d'un sujet de société majeur.
11. Franck Saillot
Ouvrier de la papeterie Arjowigins de Wizernes dans le Pas-de-Calais, il a occupé avec ses collègues durant 3 ans, jour et nuit, son usine pour en éviter la fermeture et la délocalisation. Grâce à leur lutte, Franck Saillot et ses collègues ont trouvé un repreneur à l'automne 2018, et sauvé une centaine d'emplois.
12. Claire Cemile Renkliçay
Co-présidente du Conseil démocratique kurde de France, militante pour la paix et élue à Grigny.
13. Michel Jallamion (44 ans)
Président de la Convergence nationale des services publics, conseiller régional d'Ile-de-France. Membre du mouvement République et Socialisme.
14. Sophia Hocini
Salariée de l'économie sociale et solidaire à Paris, militante associative dans les quartiers populaires.
15. Stanislas Baugé
Chauffeur routier à La Rochelle (17), Stanislas Baugé s'est mobilisé avec ses collègues devant le Parlement Européen pour défendre les conditions de travail des routiers et éviter le dumping social et le travail détaché.
16. Manuela Dona (48 ans)
Douanière et syndicaliste au Havre. Militante pour la création d'une Douane européenne.
17. Michel Branchi
Économiste, élu à l'Assemblée de Martinique, dirigeant du Parti communiste martiniquais, conseiller territorial de Martinique.
18. Elina Dumont (50 ans)
SDF pendant 15 ans, Elina Dumont est de ceux qui plaident pour le retour de l'ISF et un meilleur partage des richesses en France et en Europe. Désormais comédienne et chroniqueuse régulière aux "Grandes gueules" (RMC), elle soutient le mouvement des Gilets Jaunes.
19. Benjamin Amar (42 ans)
Professeur d'histoire-géographie au lycée Gutemberg de Creteil, débatteur reconnu sur les plateaux télés, responsable syndical dans le Val-de-Marne
20. Sarah Chaussy
Paysanne, conseillère municipale à Sceautres, petit village de 150 habitants en Ardèche.
21. Loïc Pen
Médecin à l'hôpital de Creil, il a démissionné de son poste de chef de service des urgences pour protester contre la fermeture de la maternité. Lanceur d'alerte.
22. Christine Mequignon
Cheminote en Auvergne-Rhônes-Alpes, représentante des salariés à la SNCF.
23. Pascal Pontac
Grutier au port de Saint-Nazaire, responsable du syndicat des ports et docks.
24. Michèle Picard (51 ans)
Restauratrice, maire de Vénissieux.
25. Ralph Blindauer
Avocat au barreau de Metz, il a défendu de nombreux salariés en lutte dans toute la France, comme les 300 salariés marseillais d'une chaîne de fastfood, les métallos dijonnais contre TRW, ou encore les embouteilleurs aux Pennes-Mirabeau. Il a contribué au film "En Guerre" présenté au dernier Festival de Cannes.
26. Anne Laure Perez
Artiste sculptrice, maire-adjointe à Gennevilliers.
27. Franck Merouze
Salarié de la grande distribution, il a également accompagné les salariés de la biscuiterie Jeannette dans leur combatr victorieux pour sauvegarder les emplois (Calvados)  
28. Marianne Journiac
Infirmière syndicaliste à l'Assistante publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Dirigeante de "République et Socialisme".
29. Belaïde Dedreddine
Vice-président du Conseil départemental de Seine St Denis en charge de l'écologie urbaine.
30. Amandine Miguel
Ancienne porte-parole de l'inter-LGBT, Amandine Miguel est militante féministe engagée contre l'homophobie? Paris.
31. Nacim Bardi
Ouvrier métallurgiste à Saint-Saulve et représentant syndicaliste.
32. Cinderella Bernard (40 ans)
éducatrice spécialisée, première adjointe de sa commune, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d'Armor, militante associative
33. Jean Luc Bou
Enseignant, militant Droits Humains à SOS Méditerranée en Occitanie (34).
34. Isabelle Liron
Salariée à Pôle Emploi en Bourgogne Franche Comté, syndicaliste
35. Dominique Pani
Employé dans le secteur de l'énergie (26).
36. Hulliya Turan
Assistante sociale, militante des droits humains à Strasbourg.
37. Khaled Bouchajra
Employé chez Amazon. Syndicaliste sur le site de Saran dans le Loiret
38. Katja Krüger (43 ans)
comédienne-chanteuse franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes
39. Pierre Lacaze (53 ans)
Infirmier, élu à la Métropole de Toulouse
40. Aicha Dabale
Militante féministe et altermondialiste vivant à Bagnolet (93), Aïcha Dabale est engagée sur la scène internationale dans la lutte contre les violences faites aux femmes
41. Jean Mouzat
Paysan, président du Modef (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux). Elu à Tulle
42. Delphine Pietu (48 ans)
Directrice de l'école primaire de la commune de Thénioux où elle est maire-adjointe (18)
43. Denis Lanoy
Metteur en scène de théâtre à Nîmes. militant des droits sociaux des artistes, des écrivains et intermittents du spectacle.
44. Charlotte Blandiot-Faride (37 ans)
Maire de Mitry-Mory (77)
45. Arnaud Petit
Ouvrier métallurgiste, maire de Woincourt dans la Somme
46. Virginie Neumayer (44 ans)
Technicienne, syndicaliste à EDF
47. Aurélien Gall (36 ans)
Représentant des salariés de l'agriculture. Conseiller prud'homal. Président de la Fédération colombophile de Picardie.
48. Patricia Tejas
Agent administratif des Finances Publiques. Secrétaire générale d'une fédération des Finances. Militante auprès des sans-papiers (67)
49. Aurélien Aramini
Professeur de philosophie au Lycée Gustave Courbet à Belfort
50. Sandrine Macigno
Travailleuse de l'Etat sur la base navale de Cuers dans le Var, syndicaliste (83)
51. Cyrille Bonnefoy
Infirmier, maire de la Ricamarie (42)
52. Emilie Lecroq (37 ans)
Militante de l'éducation populaire à Saint-Ouen (93).
53. Emmanuel Trigo (44 ans)
Enseignant et responsable syndical dans le Var (83
54. Cathy Apourceau Poly
Attachée territoriale, sénatrice du Pas-de-Calais
55. Michel Stefani
Secrétaire régional du PCF de Corse (20)
56. Lucie Martin (18 ans)
Étudiante syndicaliste à Sciences-Po Grenoble.
57. Youssef Benamar
éducateur spécialisé, artiste et élu de la ville d'Allonnes (72)
58. Christelle Dumont
Aide-soignante de l'hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer (Morbihan), syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l'hôpital public
59. Sébastien Nugou
Cheminot dans le Loiret. Secrétaire régional syndicat SNCF
60. Laëtitia Maure
Aide à domicile dans les Pyrénées-Orientales
61. David Blaise
Ouvrier métallurgiste et syndicaliste en Meurthe-et-Moselle
62. Lamya Kirouani
Fonctionnaire territoriale. Vice-présidente du Conseil Départemental du Val-de-Marne (94)
63. Aurélien Crifo (37 ans)
Auteur et interprète. Gilet Jaune (68)
64. Maryline Lucas
Maire de Guesnain (59)
65. Yves Dedevec
Salarié Airbus en Loire-Atlantique
66. Mina Idir (43 ans)
Responsable d'exploitation dans le transport de marchandise, secrétaire départementale PCF Vaucluse, militante associative
67. Glenn Le Saout (20 ans)
étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (syndicat lycéen), bénévole dans une association sportive
68. Geneviève de Gouveia (56 ans)
Militante au Secours Populaire à Montluçon, conseillère départementale de l'Allier
69. Alain Pagano
Enseignant chercheur en écologie et biologie à l'université d'Angers, conseiller municipal à Angers
70. Sandra Blaise (45 ans)
Formatrice, syndicaliste (88)
71. Edmond Baudouin (76 ans)
Dessinateur de BD et écrivain. Alpes-Maritimes
72. Ghislaine Noirault
Ouvrière retraitée à Trimouille (86)
73. Florian Monteil
Ingénieur agronome. Syndicaliste agricole du Lot-et-Garonne
74. Nathalie Fabre (45 ans)
Présidente d'un club de Rugby en Dordogne et du club Agenais. Maire de Beaumont-du-Périgord
75. Fréderic Boulanger
Psychiatre à Nancy
76. Cécile Cukierman (42 ans)
Professeur d'histoire-géographie, sénatrice de la Loire, porte-parole du PCF avec Ian Brossat
77. Gilbert Garrel
Cheminot syndicaliste, président de l'Institut d'Histoire Sociale
78. Odette Nilès (94 ans)
Grande résistante française arrêtée par les Nazis en août 1941. Fiancée de Guy Môquet. Doyenne de la liste
79. André Chassaigne (68 ans)
Principal de collège, président du groupe communiste GDR à l'Assemblée Nationale
Extrait de l’article,  “Le chiffon rouge”:
http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2019/01/decouvrez-la-liste-presentee-par-le-pcf-aux-elections-europeennes-et-conduite-par-ian-brossat.html
1 note · View note
digital-strategy · 6 years
Link
https://ift.tt/2yRVP0J
A RETENIR CETTE SEMAINE  :
On se souvient : en 2016, Facebook avait avoué avoir surévalué son audience vidéo. Entretemps, nombre de rédactions avaient entamé leur “pivot to video”, la vidéo (virale et sociale) semblant la clé pour la survie des rédactions, malgré des chiffres contradictoires. Mais des annonceurs américains ont porté plainte contre Facebook l'accusant de les avoir trompés en ayant gonflé ses performances publicitaires sur les vidéos. Les plaignants avancent que l'indicateur de Facebook était en réalité faussé de 150 à 900 % (au lieu des 70 avoués), et que Facebook a délibérément attendu plus d'une année avant d'admettre cette irrégularité. Le pivot des médias vers la vidéo a-t-il été provoqué par ces chiffres bidons de Facebook ? 
This is especially maddening because the “pivot to video” is not, as this proves, necessarily a consumer-led initiative. This is more likely behavior being forced on us by pressure from advertisers who prefer video ads to avoid ad-blockers and guarantee viewability. https://t.co/NKgTf7P6qG
— Phillip Picardi (@pfpicardi) 17 octobre 2018
Certains estiment que ces mensonges ont coûté leurs emplois à des centaines de journalistes tandis que Facebook dément avoir caché la vérité. D'autres éditeurs affirment, que leur bascule vers la vidéo n’a pas été (uniquement) influencée par Facebook. Une preuve supplémentaire en tout cas (s'il en fallait une) qu’il ne faut pas vouer une confiance aveugle aux données publiées par nos "frenemies". La série de scandales n'empêche pas la firme de Menlo Park de vouloir brancher une box équipée d'une caméra sur la TV de notre salon. Et surtout de nommer en fin de semaine son nouveau lobbyste en chef, Nick Clegg, ex vice-premier ministre britannique chargé de réparer son image (tout en gagnant une fortune!) tandis que le New York Times demande à Facebook d'arrêter aussi de compter sur les journalistes pour nettoyer son mess systémique.
Pendant ce temps, l'action Netflix s’envole en bourse : Netflix a gagné près de 7 millions de nouveaux clients au 3ème trimestre !  Mais les conditions de travail dans l'entreprise et la culture interne font l'objet de questionnements. 
Un milliardaire tchèque (déjà propriétaire de Marianne, Elle, Télé 7 jours…) veut aussi racheter Le Monde. 
3 CHIFFRES
61% des Français utilisent un assistant vocal plus ou moins occasionnellement, 19% sont des utilisateurs réguliers
10 milliards $ - c’est la somme que l’Arabie Saoudite a investie dans les start-ups de la Silicon Valley depuis 2016
77% des internautes français ont consommé au moins un bien culturel dématérialisé au cours des 12 derniers mois
LE GRAPHIQUE DE LA SEMAINE (en partenariat avec Statista)
Vous trouverez plus de infographies sur Statista
Le patron de Google justifie son retour en Chine par l’incroyable potentiel de l’Internet chinois. En effet, d’après le CNNIC, le nombre d’utilisateurs d’Internet en Chine a passé la barre des 800 millions en août. En comparaison, c’est déjà près de 100 millions de plus que dans l’ensemble de l’Europe alors que le taux de pénétration en Chine n’est que d’environ 58 %. 
DIGNE DE VOTRE TEMPS
Écrans, environnement, consommation... et si le problème, c'était nous ?
La blockchain - un désert sémantique ?
Le Deep Fake va-t-il détruire la démocratie ?
Pourquoi notre capacité à nous projeter dans le futur est menacée
Vers 3 Internet séparés
DISRUPTION, DISLOCATION, MONDIALISATION
Futur de la TV: six scénarios
Les télés britanniques veulent continuer à être trouvées sur les écrans
Quand les TV locales US se mettent aux séries numériques pour ... Facebook et YouTube 
Conseil de Netflix aux TV : concentrez vous sur l’info et le sport, laissez tomber le reste !
Android : Google va faire payer les constructeurs de smartphones en Europe
Les acteurs désormais immortels
Les créateurs de la série Sherlock vont produire une mini-série Dracula pour la BBC et Netflix
Comme Amazon, Walmart se met au cinéma
Amazon se lance dans l'immobilier
Orange investit dans une nouvelle série internationale
Ralentissement spectaculaire de la croissance mondiale de l'accès à Internet
Les transports en 2045
USAGES ET COMPORTEMENTS
Vous voulez rajeunir de 10 ans, essayez Twitch
SVoD : nette accélération des usages en France
Chute du visionnage vidéo sur Facebook
TV payante : Netflix passe devant Sky en Allemagne
En Chine aussi, lnternet dépasse la TV
Le pouvoir caché du design de récompense
Adobe lance une interface de design de conversation
Le nouveau palm, tout petit, pour vous faire oublier les smart phones
SURVEILLANCE, CONFIANCE, DONNEES
Facebook reconnaît que son écran Portal peut vous espionner  
Instagram a un problème de harcèlement
Facebook utilisé en Egypte pour oppresser les femmes
Nouveau record pour DuckDuckGo, l’anti-Google américain
Twitter visé par une enquête liée aux données personnelles
Twitter a une nouvelle technique contre les trolls
Apple fait la chasse aux arnaques sur l’App Store
LEGISLATION, REGLEMENTATION
Netflix critique les quotas européens
PLATEFORMES VIDEOS, OTT, SVOD
SVoD: Netflix et Amazon laissent vraiment peu de place aux nouveaux entrants ; ITV en lancera quand même une l'an prochain
MTV s’associe à Facebook Watch
Le futur du sport live sur l'OTT
YouTube lance un partenariat avec Eventbrite pour aller voir des concerts en vrai
Hulu veut un bouquet encore plus simplifié
FuboTV indique près de 250 000 abonnés à son service de streaming TV
Vudu de Walmart utilise des émissions originales pour se démarquer sur un marché vidéo saturé de publicités
STORYTELLING, NOUVEAUX FORMATS
Ce que les journalistes de la presse écrite peuvent apprendre des podcasts
IMMERSION, 360, VR, AR
Une start-up norvégienne va proposer un casque d’AR à 99 $
Jaunt abandonne la VR pour l’AR
FAKE NEWS
Twitter suspend des centaines de comptes dont certains saoudiens
Twitter dévoile des millions de tweets liés à la Russie et l’Iran
Pen America porte plainte contre Trump pour usage de fonds publics contre la presse
Les fausses infos perdent du terrain sur Facebook ; Facebook parviendra-t-il à stopper les fake news ?
Mid-terms : Facebook censurera les contenus faux sur le mode de scrutin
Les militaires birmans seraient derrière les faux posts Facebook
Une #IA du MIT pour effacer n'importe quoi (ou n'importe qui) sur vos photos
JOURNALISME
Londres condamne les propos de Trump approuvant la molestation de journalistes
Les méthodes du NYTimes pour identifier un proche du prince héritier saoudien #Kashoggi
La protection des sources, mission impossible sous Trump ?
La blockchain à l’épreuve du journalisme
AUDIO, PODCAST, BORNES
Les charts des podcasts d’Apple bidonnés
Spotify va aider à mettre la musique sur d’autres plateformes
Après le NYT, Slate est le prochain média à se lancer dans un podcast quotidien
DATA, AUTOMATISATION, INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, BLOCKCHAIN
Le MIT va ouvrir une nouvelle université dédiée à l’IA 
Baidu rejoint le programme Partnership on AI
Le Congrès américain se lance dans la régulation de l'Intelligence Artificielle
5G / TELCOS
5G : la multiplication des antennes pose problème
Samsung acquiert la start-up d'analyse de réseau Zhilabs pour l'aider à passer à la 5G
PUBLICITE, MONETISATION
La levée de fonds de CIVIL n'atteint pas son objectif de 8 millions de dollars
YouTube permet à ses annonceurs de cibler la télévision
Facebook veut jouer la carte de la transparence pour la publicité politique
Mode d’emploi pour gagner des abonnés
L’effet Facebook : le marketing temps réel
Le New York Times se lance dans un abonnement en commun avec Scribd
Comment faire de l'argent neuf avec des vieilles vidéos ? 
TECH, STARTUPS, SMART
Avec Watch GT, Huawei abandonne Google pour son propre système d'exploitation
Apple acquiert la start-up d'analyse de musique Asaii
EDUCATION, FORMATION, MOOC
La narration sur Twitter
OUTILS
Un drone commandé par Apple Watch dans les boutiques
Réalité augmentée : Adobe présente de nouveaux outils de dessin
  Retrouvez la sélection des outils Méta-Media sur jTools
ES avec l’équipe Méta-Media
  via Meta-media | La révolution de l'inf...
0 notes
Cher Paul,
je suis très heureuse d'avoir fait ta connaissance à l'autre bout du monde !
Je vais essayer de faire un poste pour clôturer ce blog, dont la mission touche à sa fin ! Je ne suis pas sur qu'il ne resservira jamais, mais il restera consacré au Canada. Il sera dans un sommeil profond sauf si un Québécois est de passage en France, ou si je suis de passage chez un Québécois !
Cette longue escapade m'a permis de découvrir plein de nouvelles choses :
Tumblr media
Pour commencer, j'ai trouvé une sœur québécoise vraiment sympathique, je te raconte pas ! A-DO-RABLE ! Ma vraie expérience sur pattes !  Par contre c'est pas sur que vous vous endenteriez bien, c'est un peu une hippie végé et c'est pas trop ta tasse de thé …
Tumblr media
On a vécu avec 9 personnes !
Tumblr media
C’était génial, y'avais des batailles de nerf, des voles de poireaux, des discussions dans la cuisine, des jambes cassées, des têtes cassées, des sorties au cinéma, au restaurant, des soirées devant des films avec du pop-corn au caramel, un biscuit de la honte et une envie jamais assouvi de résine époxy, des potlucks, des gâteaux, du pain, des soupes  …
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Je n'ai plus peur du froid. Pourtant déjà quand j'ai quitté Brest pour Paris j'avais très très peur de l'hiver. Et en fait, ça va l'hiver québécois. Pas si pire. J'ai pas porté de tuque, mes oreilles ne sont jamais tombées !
Tumblr media Tumblr media
Je me suis rendue compte que j'aimais la poutine, jusqu'à en faire le repas officiel du vendredi soir, parfois du jeudi soir, parfois du mardi soir, etc.
Mais j'ai réalisé que j'aimais aussi le pain, les croissants, le fromage, la pâtisserie, le vin rouge …
J'ai découvert stak the cup et j'ai perdu avec Gabi.
Tumblr media
J'ai perdu mon Ipod pendant 3 mois dans un canapé. J'en ai racheté un. J'en ai deux maintenant.
On vu des ratons laveurs, plusieurs fois. Et j'ai un déguisement-pyjama de raton laveur, des chaussons-chaussettes raton laveur, une bouillotte raton laveur !
Je me suis teint les cheveux en bleu. Ça a très moyennement marché mais c'était une première.
J'ai fait de la luge avec Marianne dans la nuit pour mon anniversaire !
J'ai eu le droit à un cours 101 sur la politique québécoise <3 merci encore.
Tumblr media
J'ai fait prendre l'avion à ma cape dans la valise de mon père.
J'ai aimé beaucoup trop d'émissions de télé pas si bien. Mais je ne regrette pas.
Mais je n'ai pas aimé occupation double et Adamo </3 …
J'ai fais un tarte au sucre avec Gabrielle.  
On a vu un match de Hockey et un match d'impro.
Tumblr media
Le disque dur de mon ordinateur est mort, juste avant d’avoir pu sauvegarder mes documents dans mon disque dur externe tout neuf :/ .
On est allée au spa en plein air entre filles !
J'ai aimé la magie de Noël et la playlist de chansons de Marianne !
Je me suis baignée dans un lac au Canada.
Tumblr media
J'ai peint un pistolet en plastique et acheté des balles en mousse.
J'ai pris un cours d'art et j'ai regretté.
On a parlé Québec, indépendance, politique, reine d’Angleterre ...
J'ai vu Pierre Lapointe. 
Tumblr media
J'ai rencontré beaucoup de gens.
J'ai eu hâte au JO. J'ai aimé les JO. Je ne savais plus quel pays supporter. J'ai bouffé de la publicité patriotique canadienne, on est tous Canada, vivons Canada, Canada foreever, ... La France a eu l'argent en patinage artistique ... J'ai eu hâte à la fin des JO ! Bravo appli.
J'ai fais une citrouille Dalek. 
Tumblr media
J'ai cassé beaucoup de pots de fleurs sur la cheminé :/ désolée.
J'ai aimé Céline <3 et cœur de rockeur ! 
J'ai dis "magasiner", "ustensiles", "chaudrons", "char", "laveuse", "c'était vraiment le fun", "bon matin".
J'ai comploté avec Gabi pour trouver LA vengeance parfaite (et tu as ramassé des verres d'eau à ton réveil).
Tumblr media
J'en passe et des meilleures
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Mais ça m'a permis également d'avoir envie de revenir en France.
En partant, je ne supportais plus de faire 1 heure de trajet pour aller à l'université. J'en avais marre du métro, du RER, de la fac, de ne jamais voir l'horizon derrière les bâtiments haussmanniens …  J'avais même envie d'être en hiver, lorsqu'il faisait 36 degrés à Paris et que je ne savais plus ou me mettre. Et puis j'avais envie de rencontrer de nouvelles personnes !
Et en revenant j'aime la façon d'enseigner des universités en France (cours magistraux, pas trop de travail à la maison …) J'aime Paris, les théâtres, les cinémas, les pâtisseries, l’actualité vécu sur place, les musées, les livres, les parcs, les rues, mes amis. J'aime l'été ! Et j'aime ma famille !! 
Tumblr media
Heureusement que ces cocos sont venus me voir à Montréal.
Tumblr media
Bien-sur, je vais regretter d'avoir dis cela, quand l’effervescence Champion du monde sera passée. Je détesterai le métro dans 6 mois, lorsque je serai coincée par un incident voyageur, dans une rame à 30 degrés, entre des touristes et des maudits parisiens, et je rêverai d'une balade avec Gabrielle à 22 heure autour du lac des nations. Je n'ai d'ailleurs pas besoin d’être coincé dans le métro pour rêver de ces balades la <3 ! 
Tumblr media Tumblr media
Je vais regretter la rivière, les arbres partout dans la ville, les 12 heures de cours par semaine, le snack, le vent du nord …
Tumblr media
Mais surtout les rhum and coke de Marianne, la famille de Gabi, le parfum de Marc dans tout le Chato, les pot luck, les contes de Val, Montréal et Québec, les métaphores à la fraise de Miguel … L'accent, les sacres, les expressions farfelues, la vraie expérience !
Tumblr media Tumblr media
Mais je suis sur que j'y retournerai, et que des petits bouts de Québec viendront faire un voyage en France. En tout cas ils sont les bienvenus !
Tumblr media
En conclusion, je ne regrette pas d'avoir fait ce détour pour finir ma licence <3
Clap de fin ?
À ce soir,
Aziliz
1 note · View note
zoosfluides-blog · 7 years
Text
Billet d’humeur humide
Je suis une meuf cis-blanche qui ne croit pas spécialement dans les religions. Mai j'ai envie de dire des trucs à toutes les personnes blanches cathos ou non religieuses, aux mecs blancs qui ont le pouvoir aussi, aux personnes blanches et non religieuses qui encore une fois vont se mettre au coeur du débat prenant la place et la parole à la place de. Un peu comme un jeu de chaises musicales où on prévoit beaucoup, beaucoup moins de chaises que de participant-e-s et bien sûr on ne va pas établir les mêmes règles pour tou-te-s.
On ne sait pas bien parce que dans cette question (qui d'ailleurs est-elle vraiment une question?) on n'y comprend pas grand chose. Si ce n'est que s'opèrent de la violence et de la stigmatisation qui se voudraient salutaires.
Ça me donne envie d'aller au magasin tout ça, peut-être m'acheter des bottes? Je serais une bonne consommatoyenne comme ça, participante active à la Macronomie. Ceci dit, si tu as envie de t'acheter des bottes, je m'en fiche. C'est l'hiver alors c'est pratique.
Bref, sans nier que dans ces situations, l'oppression des femmes concernées puisse être une réalité, déguiser la question du "port du voile" en une lutte pour l'égalité avec pour objectif de rétablir les femmes dans leur droits et un simulacre mala-droits. Pour le coup, vous auriez-pu trouver mieux, y serait peut-être tant de jouer franc-jeu! Je sais pas moi, changez la constitution, lâchez-le ce truc enfin ! Combien de temps on va appeler notre gouvernance une république laïque, alors que ça ressemble de plus en plus à un régime totalitaire-capitaliste-sécuritaire laïcatho? Puis y'a pas à dire ça serait vachement plus pratique pour vous. Plus obligés d'affabuler, de transformer les concepts, de manipuler nos cerveaux déjà ramollos. Une parole libre, ça serait super pour vous non? Plus de transparence ça fait plus de temps pour les brunchs aussi. Fuck la politesse, optez pour une politique d'une autre trump.
Bon déjà, j'ai plusieurs questions :
Pourquoi le traitement de cette question, envisagé par les pouvoirs publics (ou les déboires civiques?) exclu systématiquement de droits et de faits les personnes concernées? Vous savez, ces "femmes voilées" que vous voulez protéger. Vous en connaissez beaucoup? Cachez ce voile que je ne saurais voir, s'écrie Marianne après avoir piqué et s' être approprié le bonnet phrygien d'un-e autre. Ah non, puisque déjà depuis 2010, elles n'ont plus le droit de cité. Grâce à qui, grâce à bibi ! Allez au placard, mais c'est pour vous protéger et protéger la République. Cette loi, c'est un peu la capote géante, pas de grossesse et pas mst, sauf qu'on s'est jamais vraiment posé la question sur le consentement. On a du prendre le soleil pour une lumière suffisante ce jour-là.. Depuis mon extériorité, les femmes qui portent le voile doivent depuis porter aussi le voile de la République, assignées en lieu et place "d'objet" de Droit et non plus de "sujet" de droits. Dans quel espace social et à quel moment interroge-t-on l'autodétermination des personnes?
La mascarade politique nous donne à voir autant qu'à croire que l'enjeu de cette question est l'oppression. Sachant qu'à l'heure actuelle, 10h23, y'a toujours une meuf nue dans l'encard publicitaire de mon arrêt de bus, parce que OUI, le corps féminin est représenté dans l'espace public et privé, comme un "objet marketing arme de ventes massives", elle serait pas un poil à défaut d'être à poils, démago et néocolonialiste cette perception de la "femme voilée"? Si c'est une question de liberté, c'est clair que le corps il est vachement plus libre dans son injonction à être déshabillé, hein? Attends je me tâte les boobs, mmmh, liberté, liberté, je crie ton nom.
Admettons, que dans l'hypothèse où le port du voile relèverait d'une oppression, rappelons que les personnes concernées sont également les premières victimes des actes islamophobes (plus de 80% selon certains chiffres publiés par Politis ou encore par le Collectif contre l'Islamophobie en France). Du coup, je comprend pas bien, même après avoir mangé un mars, en quoi une loi coercitive a pour effet de les protéger sans constituer une double violence et une double peine. Bon c'est pas vraiment formulé comme une question ça, mais je me dis que si l'état veut protéger des personnes, c'est un bizarre de produire des lois à l'encontre des intérêts de celles qu'on qualifie de "victimes", non? Non?
Après, je me dis qu'elle veut dire quoi cette logique d'association systématique entre voile et oppression. Tiens bon la voile et tiens bon le vent, Hisse et Oh. J'en appelle à Hugues Aufray que pendant longtemps je croyais qu'il s'appellait Hugo Frais. Ça se base sur quels contenus, quel matériel analy-stique, quelle réalité tangible? Hé, ho tu l'as réfléchi comment ton truc? Parce que bon oui tu es un grand professionnel de la politique avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de savoir durement payé avec tes finances , tes paradise paper ton père ou ton chien, euh ton labeur, Messire. Après ça fonctionne pas mal, je veux dire, si l'effet escompté c'était de produire massivement et de véhiculer des représentations systématiques sur le rapport de sexe entre les personnes musulmanes et le rapport à la religion en soi, ben Bravo! Parce que ça marche plutôt bien.
Une télé réalité avec tout ça tu y as pensé?
ET sinon, aussi vous avez pas pensé à interdire carrément l'Islam? Ah merde, c'est vrai, encore la Constitution...
Ah et merci qui, merci la R é p u b l i q u e !
Xoxo.
0 notes