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#finir avec les mauvais rêves
bahabaki · 2 years
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COMMENT ARRETER LES MAUVAIS REVES ET LES MARIS DE NUIT.
Il y a certaines personnes qui font des rêves pas possibles dans leur sommeil. Il y en a même qui sautent de peur dans leur sommeil à cause des mauvais. Cela est très grave pour certains c'est-à-dire ils voient ces mauvais rêves devenir une réalité dans leur vie.
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Le grand maitre marabout BAH ABAKI vous dit que c'est une chose très grave et cela peut à coup sûr avoir des répercussions négatives sur leur personne physique ou dans leur vie.
Quels rêves appelle-t-on MAUVAIS REVES?
Notez simplement que les mauvais rêves, il y en a plusieurs tels que:
-Rêver et être en train d'être poursuivi par le chat, le chien…
-Rêver et être en train de planer ou voler comme un oiseau
-Rêver et être en train de mourir par noyage c'est-à-dire dans l'eau
-Rêver et en train de faire rapport sexuel dans le sommeil
-Rêver et en train de caresser une femme ou un homme
-Rêver et en train d'être poursuivi par une personne déjà morte….
Si vous êtes dans ce cas ,le mieux est de vite contacter le plus grand marabout du monde ABAKI pour vous séparer définitivement de cela. Grace à ses forces mystiques, talisman, bagues et bien d'autres produits, qui que vous soyez, vous ne ferez plus jamais de mauvais rêves. BAH ABAKI est d'abord le seul marabout reconnu qui résout ces genres de problèmes.
Nom: Bah Abaki Mail: [email protected] Site: https://retourdamour.me.ma/ Tél/ WhatsApp: +229 69553390
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iranondeaira · 9 months
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Et encore on va vers l’été …
Blague à part, bon vent et belle mer à tous, « longue vie et prospérité 🖖 » comme dirait l’autre et que que la force soit avec vous …
🎶 nous vivons une époque épique mais nous n’avons plus rien d’épique 🎶 disait l’autre , « tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris … l’horizon s’assombrit lance un vieux marin sur le môle, une tempête arrive … il va falloir la chevaucher lâche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre à surfer balancerai un sale môme … « à nouvel an, nouvel élan » lui répondrait une optimiste … « Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur … si au moins on pouvait "Apprendre d’hier, vivre pour aujourd’hui, espérer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue … "Je vous apporte mes vœux. - Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose." glousse un renard …
"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaît."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est un succès." Jette un constructeur de voiture ( 😅 si vous saviez Sir le bordel aujourd’hui )
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre l’esprit et le cœur de quelqu’un, ne vous demandez pas ce qu’il a accompli, mais ce à quoi il aspire."
- un vieux sage enturbanné ( quelle ironie 😅)
"Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité." ( c’est sans doute un peu de ce qui explique du cela d’aujourd’hui )
Le monde progresse grâce aux choses impossibles qui ont été réalisées." ( y a de ces progrès 🙃 aujourd’hui 😅 )
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme." Disait un Saint
“Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent.” - un homme de Russie
“Un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 décembre au 1er janvier.” … ils ont essayé … ils ont déjà inventé le désespoir à vendre …
“Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait déserte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.”
“Le meilleur moyen de rester en bonne santé, c’est de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous n’aimez pas faire.” - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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ernestinee · 2 years
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Bon ça va ? Ça ne va pas ? J'en sais rien en fait on est en mars et au lieu de me réjouir du printemps qui va bien finir par arriver, je suis en boucle sur des trucs douloureux, que dis-je, sur un seul truc douloureux qui date d'il y a un an bientôt tout pile quand il a décidé que ce que nous étions chamboulait trop sa vie. Totalement d'accord avec lui. Quel chamboulement. Cela dit, ça reste chamboulé alors que nous ne sommes plus rien donc utilité zéro son ghosting de merde là. En plus je suis sûre qu'il n'est pas fier de lui donc franchement technique de merde le ghosting faites pas ça c'est nul.
Est ce que je laisse un évènement passé prendre l'ascendant sur tous les évènements du moment ? Absolument. Je suis en colère et je déteste ça. Pourtant il y a plein de trucs positifs en ce moment. L'amitié, le boulot, la fin de ma grosse formation qui dure depuis 3 ans et les projets que ça va pouvoir démarrer, la nouvelle formation qui se profile à l'horizon, le challenge que représente le spectacle de trapèze, les nouveaux apprentissages... C'est ça la vie peut-être on laisse des petits trucs prendre trop d'importance c'est normal d'être subjectif on n'est pas des robots. Enfin bref du coup je suis en mode colère tristesse nostalgie, même qd il se passe un truc chouette.
Je pense à tout ce qui n'est plus là. En plus il a fait mauvais pendant mes congés et ensoleillé juste après. En plus mon chat me manque tellement. Oreo et Muffin sont sympas mais bien sûr c'est différent d'un chaton d'amour qui a partagé ma vie pendant 17 ans. Ils m'ont quand même sentie triste depuis quelques jours et dorment près de moi la nuit, du coup j'ai un peu mieux dormi.
J'essaie de me focaliser sur des anciennes sensations. L'autre jour en voiture j'ai bien aimé les ombres entremêlées des branches d'arbres. Quand j'étais petite, je fermais les yeux et ça clignotait rouge noir rouge noir rouge noir super vite.
Bon, je conduisais, j'ai pas fermé les yeux.
Il y a aussi eu la mousse au chocolat de Michel et Célestin, ou Lucien et Augustin ? Qqchose dans le genre, une marque qui joue très fort sur le "comme si c'était fait à la maison il y a longtemps par la grand-mère" et ohlala leur mousse au chocolat c'est pépite.
Ah et il y a aussi eu un rêve familier que j'avais totalement oublié et qui est revenu. Depuis super longtemps, mais genre vraiment longtemps, depuis l'adolescence, je rêvais régulièrement que j'etais étudiante dans une école un peu cosy avec des vieilles boiseries, des petites classes où on étudie des trucs intéressants dans une bonne ambiance. Avant j'avais limite une seconde vie dans ce rêve, je le faisais souvent et il se passait des trucs absolument pas bizarres, j'étais juste étudiante, et ma petite vie d'étudiante avec des potes évoluait la nuit lors de ces rêves. Ça doit faire 15 ans que je n'avais plus rêvé de tout ça. Et la nuit passée hop me revoilà à l'école, toujours étudiante mais il y avait quand même la notion de "ça fait longtemps" pcq une pote me faisait la gueule pcq je n'étais plus venue depuis trop longtemps, et une autre - mon amoureuse - était super contente de me revoir. Je l'avais oubliée aussi mais elle m'a reconnue de dos pcq j'étais arrivée en classe avant elle et elle m'avait fait un bisou sur la joue en frôlant mes omoplates avec ses doigts. Puis alors qu'elle était assise, je me suis assise à côté d'elle en l'embrassant sur la bouche. J'ai encore la sensation du bisou là maintenant en écrivant. J'étais un peu deg de me réveiller du coup.
Puis j'ai fait un autre rêve qui a aussi mis en scène une personne du passé. C'était une longue accolade très douce dont j'essaie de ne pas perdre la sensation parce que j'en avais bien besoin.
Bref mon inconscient a bien compris que j'avais besoin d'ancrage, de retrouver des racines, des socles, parce que trop de choses m'émeuvent en ce moment.
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quentinyhk · 1 year
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La nuit de décembre d'Alfred de Musset [XIXème siècle]
LE POÈTE
Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau : À la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main, Et resta jusqu'au lendemain, Pensif, avec un doux sourire.
Comme j'allais avoir quinze ans Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d'un arbre vint s'asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine. Il me fit un salut d'ami, Et, se détournant à demi, Me montra du doigt la colline.
À l'âge où l'on croit à l'amour, J'étais seul dans ma chambre un jour, Pleurant ma première misère. Au coin de mon feu vint s'asseoir Un étranger vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ; D'une main il montrait les cieux, Et de l'autre il tenait un glaive. De ma peine il semblait souffrir, Mais il ne poussa qu'un soupir, Et s'évanouit comme un rêve.
A l'âge où l'on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevais mon verre. En face de moi vint s'asseoir Un convive vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile. Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ; J'étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père. Au chevet du lit vint s'asseoir Un orphelin vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ; Comme les anges de douleurs, Il était couronné d'épine ; Son luth à terre était gisant, Sa pourpre de couleur de sang, Et son glaive dans sa poitrine.
Je m'en suis si bien souvenu, Que je l'ai toujours reconnu À tous les instants de ma vie. C'est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J'ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaître ou pour en finir, J'ai voulu m'exiler de France ; Lorsqu'impatient de marcher, J'ai voulu partir, et chercher Les vestiges d'une espérance ;
À Pise, au pied de l'Apennin ; À Cologne, en face du Rhin ; À Nice, au penchant des vallées ; À Florence, au fond des palais ; À Brigues, dans les vieux chalets ; Au sein des Alpes désolées ;
À Gênes, sous les citronniers ; À Vevey, sous les verts pommiers ; Au Havre, devant l'Atlantique ; À Venise, à l'affreux Lido, Où vient sur l'herbe d'un tombeau Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux, J'ai lassé mon coeur et mes yeux, Saignant d'une éternelle plaie ; Partout où le boiteux Ennui, Traînant ma fatigue après lui, M'a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré De la soif d'un monde ignoré, J'ai suivi l'ombre de mes songes ; Partout où, sans avoir vécu, J'ai revu ce que j'avais vu, La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins, J'ai posé mon front dans mes mains, Et sangloté comme une femme ; Partout où j'ai, comme un mouton, Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie Je vois toujours sur mon chemin ? Je ne puis croire, à ta mélancolie, Que tu sois mon mauvais Destin. Ton doux sourire a trop de patience, Tes larmes ont trop de pitié. En te voyant, j'aime la Providence. Ta douleur même est soeur de ma souffrance ; Elle ressemble à l'Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange, Jamais tu ne viens m'avertir. Tu vois mes maux (c'est une chose étrange !) Et tu me regardes souffrir. Depuis vingt ans tu marches dans ma voie, Et je ne saurais t'appeler. Qui donc es-tu, si c'est Dieu qui t'envoie ? Tu me souris sans partager ma joie, Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître. C'était par une triste nuit. L'aile des vents battait à ma fenêtre ; J'étais seul, courbé sur mon lit. J'y regardais une place chérie, Tiède encor d'un baiser brûlant ; Et je songeais comme la femme oublie, Et je sentais un lambeau de ma vie Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille, Des cheveux, des débris d'amour. Tout ce passé me criait à l'oreille Ses éternels serments d'un jour. Je contemplais ces reliques sacrées, Qui me faisaient trembler la main : Larmes du coeur par le coeur dévorées, Et que les yeux qui les avaient pleurées Ne reconnaîtront plus demain !
J'enveloppais dans un morceau de bure Ces ruines des jours heureux. Je me disais qu'ici-bas ce qui dure, C'est une mèche de cheveux. Comme un plongeur dans une mer profonde, Je me perdais dans tant d'oubli. De tous côtés j'y retournais la sonde, Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde, Mon pauvre amour enseveli.
J'allais poser le sceau de cire noire Sur ce fragile et cher trésor. J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire, En pleurant j'en doutais encor. Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée, Malgré toi, tu t'en souviendras ! Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ? Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée, Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ; Mais ta chimère est entre nous. Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures Qui me sépareront de vous. Partez, partez, et dans ce coeur de glace Emportez l'orgueil satisfait. Je sens encor le mien jeune et vivace, Et bien des maux pourront y trouver place Sur le mal que vous m'avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle N'a pas tout voulu vous donner. Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle, Et ne savez pas pardonner ! Allez, allez, suivez la destinée ; Qui vous perd n'a pas tout perdu. Jetez au vent notre amour consumée ; - Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimée, Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?
Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre Une forme glisser sans bruit. Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ; Elle vient s'asseoir sur mon lit. Qui donc es-tu, morne et pâle visage, Sombre portrait vêtu de noir ? Que me veux-tu, triste oiseau de passage ? Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image Que j'aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse, Pèlerin que rien n'a lassé ? Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse Assis dans l'ombre où j'ai passé. Qui donc es-tu, visiteur solitaire, Hôte assidu de mes douleurs ? Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ? Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère, Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien. Je ne suis ni l'ange gardien, Ni le mauvais destin des hommes. Ceux que j'aime, je ne sais pas De quel côté s'en vont leurs pas Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon, Et tu m'as nommé par mon nom Quand tu m'as appelé ton frère ; Où tu vas, j'y serai toujours, Jusques au dernier de tes jours, Où j'irai m'asseoir sur ta pierre.
Le ciel m'a confié ton coeur. Quand tu seras dans la douleur, Viens à moi sans inquiétude. Je te suivrai sur le chemin ; Mais je ne puis toucher ta main, Ami, je suis la Solitude.
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[Illustration dessinée par le peintre Eugène Lami au XIXème siècle.]
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claudehenrion · 1 year
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L'UE ''en état de mort cérébrale'' ?
   Le Royaume-Uni a préféré faire face à d'énormes difficultés économiques et politiques plutôt que de rester dans l'étouffoir bruxellois, enrégimenté, pervers, et amoral puisque progressiste... Le pseudo couple franco-allemand bat de l'aile sans avoir jamais existé –sauf dans les rêves d'enfants de cœur... L'Italie est ''sous surveillance'' pour avoir fait un ''mauvais choix'' (?)... Les pays dits ''du Pacte de Visegrad'' ont de plus en plus raison... Ursula poursuit ses dérapages aux relents nauséabonds... Et l'Ukraine souligne la dépendance aux USA de cette soi-disant ''Europe'' qui n'est plus qu'une usine à gaz, normative, liberticide et de plus en plus lourde à subir, à laquelle les peuples tournent le dos.... L'Europe, c'est quoi ?
Le 7 novembre 2019, Emmanuel Macron, pour une fois bien inspiré (c'est si rare qu'il faut le souligner !) avait déclaré : ''l'Otan est en état de mort cérébrale'' (seul ennui, la mort clinique n'a pas suivi : cela nous eût épargné la calamiteuse gestion de la crise du covid et l'actuelle crise ukrainienne qui, de moins en moins limitée, risque d'exploser, à tout instant, en un champignon vénéneux). La tentation est grande, de se demander si ce ne serait pas l'Europe, qui est en état de mort cérébrale... à ceci près qu'il eût fallu qu'elle ait un cerveau... alors que, à la place de cet organe de toute première nécessité, on trouve, et ''c'est vraiment pas de bol'', la pernicieuse Ursula ''Von der des der'' qui est aussi dangereuse (et aussi ''con'', mais des choses comme ça ne s'écrivent pas ! Je ne vais donc pas l'écrire) qu'elle est jolie ! (NDLR : c'est dire combien elle est belle !). Il ne reste guère que la grosse Commission du Berlaymont dont les membres croient encore pouvoir nous persuader que quelque chose de bon pourrait sortir de... rien !
''Couac'' qu'il en soit (orthographe de circonstance), les membres de l'Union s’opposent sur tout. Nous sommes entrés –durablement, semble t-il-- dans une ère du ''chacun pour soi'', au grand dam du président français (qui est le seul à n'avoir rien compris à cette nouvelle distribution des cartes). Même une crise majeure comme la guerre Russie-Ukraine, dont on a pu croire qu'elle allait resserrer les liens entre les nations européennes, n'a pu le faire autrement que ''en façade'' et ''en paroles'', sur des sujets qui peuvent paraître faire consensus, feu artificiel plus que d'artifice dont les excès-mêmes auraient du attirer l'attention (NDLR - J'écrivais ici-même le 27  février dernier, (éditorial n°1375) : ‘'Mourir pour Kiev ?  Après un ''baroud d'honneur'', la réponse est maintenant connue, et c'est NON. L’Union européenne n'est pas prête à sacrifier son bien-être, même pas à avoir un peu froid ! La solidarité avec Kiev, les discours creux ruisselants de pseudo ''valeurs'' réinventées, et les grands serments, la main sur le cœur ? Un tsunami de bluffs''... qu'on essaye de faire oublier, à coup de tanks Abrams de 60 tonnes ou Leopard à 6 millions de US $ l'un... qui sont autant de chiffons rouges qu’on agite pour exciter Poutine ! A force de flirter avec la ''zône rouge'', on va finir vitrifiés ! Les soi-disant ''experts-télé'', ces va-t-en guerre, s'en pourlèchent d'avance les badigoinces !
Après l'illusion des premières années ''post CEE'', la crise larvée qui finira inévitablement par éclater au grand jour (la seule question étant : ''quand ?'') s'est peu à peu structurée, à travers quelques grandes étapes : le rêve des années '60... le réajustement des années '70... le sursaut des années '80... le relâchement des années '90... l'effondrement des années 2000... les mensonges et les promesses intenables des années 2010... et la chute terminale qui sera, tout porte à le croire, pour les années 2020. Contrairement à des espoirs insensés  –dont ceux de notre Président, qui est le dernier (donc le seul) dirigeant européen à rêver encore à cette caricature d'Europe et à une souveraineté européenne qui croyait trouver une excuse dans sa jeunesse et son inexpérience abyssale-- l'union sacrée n'a pas eu lieu... Ces naïfs répétaient qu'ils attendaient un prodige, pendant que, au même moment, ils tiraient chacun de son côté. Ah ! Les cons ! Et... ''pauvres de nous'' !
Devant l'ampleur d'un tel désastre annoncé (voir le prix que paie le Royaume Uni pour s'être libéré de cette hydre –qui est si juteuse, pour les prébendiers qui la servent, qu'ils rendent presque impossible de se libérer de ses griffes), la question qui se pose est, évidemment : ''Que reste-t-il de l'Union européenne voulue par les ''Pères Fondateurs'' ? ''. Cette question paraît incongrue à beaucoup, tant nous sommes imprégnés par une phraséologie qui parle (dans le vide) d'une Union prétendue évidente et dite incontestable, travestie avec emphase et approximation par des formules incroyables telles que : ''La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir'' (ça, c'est du Mitterrand. Ça ne veut rien dire !), ou : ''Il y a une souveraineté européenne à construire'' (celle-là est de Macron. Même remarque). Ces verbiages n'ont aucun sens... Ils peuvent faire illusion et même sembler beaux... tant qu'on ne voit pas qu'ils sont désespérément vides !
Je regardais hier une récente vidéo de la ''sulfurieuse'' Ursula (NDLR - je promets que le ''i'' (bienvenu) dans ''sufurieuse'' est involontaire. Ce n'est qu'à la relecture que je m'en suis aperçu... et ai décidé de le garder : il est trop beau, trop vrai !) : elle était toute vêtue en bleu et jaune, aux couleurs de l'Ukraine, comme une insulte à la neutralité-de-fonction due à son job. J'attends avec impatience le ''thésard'' qui osera lister tout le mal qu'elle a pu causer, à elle toute seule, à l'Europe, à la civilisation, à l'humanité, à la paix dans le monde... et aussi à l'intelligence ! Elle vaut Erdoģan ! Mais contre tout ce qu'elle croit, raconte ou représente, il reste un espoir : l’Histoire nous enseigne que c’est à l’épreuve de la guerre que les peuples prennent conscience de leur identité (l'Ukraine illustrant parfaitement cette vieille sagesse des nations). Un espoir, donc, mais aussi une crainte : dans ce cas précis, il semblerait plutôt que, par une ruse dont l’Histoire est coutumière, la guerre a rouvert les cicatrices mal fermées des précédentes crises.
Un seul point d'interrogation subsiste : y aura-t-il un miracle qui nous sauvera ? Et si ''oui'', nos vieilles nations, épuisées par des décennies –ou par trois siècles, si on prend 1792 pour ''point zéro'' de notre décadence-- d'attaques ininterrompues et de guerres ravageuses entre membres d'une même famille, auront-elles encore la force, le ressort et la santé morale pour rebondir ? Rien ne permet d'en être certain. Et en attendant, ce machin abusivement appelé l'Europe, plus proche d'une déroute programmée que d'un chemin vers l'espoir, s'élargit à l'infini : n'ayant rien de moral, d'intellectuel, de culturel, et surtout pas d'intelligent à proposer comme ''projet à partager'', elle se rabat sur la taille en km² et la contrainte normative des citoyens.
L'arrivée de la Croatie (pays sympathique, mais c'est hors sujet) dans le pervers et mortifère ''espace Schengen'' et sans doute de l'Ukraine, bientôt –qui pourtant ''coche un minimum de cases''-- n'est qu'une étape de plus vers la Turquie, à qui personne n'a jamais osé dire que ce n’est que comme envahisseur indésirable qu’elle a jamais joué un rôle en Europe... qu'elle aimerait tellement torpiller une bonne fois pour toutes, de l'intérieur...  Mais nos européâtres sont si stupides, si incultes et si confits dans leur ''maso-aveuglement''... qu'ils finiront bien par inviter le renard dans le poulailler : ils semblent avoir fait le choix criminel de ne considérer souhaitables que les chemins sans issue et conséquences autres qu'effroyables !
H-Cl.
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annacrlr · 1 day
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Ma maison est en carton. Elle tient pourtant bien. Elle a une charge maximale à ne pas dépasser, comme toutes les maisons, seulement la sienne est moins élevé. C’est une maison dans laquelle vivre à deux est impossible, elle s’effondrerait. Elle ne supporte pas la pluie aussi ai-je fait construire un grand hangar pour la protéger. La lumière n’y entre plus très bien aussi j’use beaucoup des lumières électriques. C’est une maison très dépendante de mes soins. Je ne l’ai pas achetée. Elle m’a été offerte par un ami qui l’avait reçu lui-même de ses parents. Je crois comprendre pourquoi il n’en voulait plus. Mais je n’ai pas d’autre choix que d’y vivre : personne ne veut me l’acheter et je n’ai plus assez d’argent pour habiter ailleurs. Alors chaque jour je fais le deuil du choix. Cela est difficile, cela semble ne devoir jamais finir. Cela m’oblige chaque matin à faire de grands efforts qui m’épuisent tellement que je n’ai pas le courage d’aller ensuite ailleurs, de dire bonjour, de dire merci. À force de ne pas être là on a fini par me signifier que je n’avais plus ma place. Je trouve cela dommage. Mais ce n’est pas moi qui fait les règles et le mauvais état de ma maison me préoccupe trop pour que j’ai la force de me révolter.
Une chose me console : mes plantes aiment infiniment ma maison. Elles font corps avec elle. L’une d’elle s’est agrippée au plafond et y pousse, y plantant ses petits doigts puissants de rampantes. Des trous ont commencé à apparaître mais le hangar me protège. Je ne pars plus en vacances, la maison pourrait s’effondrer. Et comme je ne peux pas recevoir chez moi plus de quelques heures d’affilées sans provoquer des dommages irréversibles, je passe la plupart du temps seule, à lire, coudre, parler aux plantes, faire des mouvements dynamiques et d’autres relaxants. J’apprends beaucoup de mouvements. Tous les matins je les répète en silence puis je sors pour une promenade. C’est la promenade du matin. Elle me secoue le corps des rêves de la nuit, de l’effort qui vient d’être fait, de toutes les mélancolies. C’est une promenade rapide, qui dure entre 15 et 20 minutes. Puis je rentre, secouée, en quelque sorte rafraîchie de moi-même, rassurée, rassérénée. Je fais le tour de la maison pour l’examiner. Certains matins des pans entiers montrent des signes de faiblesse ou bien de nouvelles fissures ont fait leur apparition.  Je fabrique alors une pâte faite à base de papier et d’eau. Et je répare autant qu’il m’est possible. Chacune de ces réparation est notée, consignée dans le cahier de travaux. Il est très épais, il se termine bientôt. Certains matins il n’y a rien à signaler alors je procède à mon divertissement : je compulse des catalogues d’aliments et d’objets à acheter et regarde les maisons à vendre. Vient toujours un moment où j’ai faim. Je me prépare donc à manger. Si je n’ai rien à manger je sors en acheter. Je reçois de quoi, quelques euros à droite et à gauche, un peu du gouvernement un peu de ma famille, pour subvenir à mes besoins. Je mange toujours la même chose. Inventer de nouveaux plats, mettre de l’énergie dans une telle imagination me déplaît, me répugne. Je me fie à ce que je trouve et à mon sens aigu de l’habitude. J’ai beaucoup d’habitudes. La différence d’avec la plupart des autres personnes que je connais c’est qu’elles changent très souvent. J’ai des habitudes qui s’installent puis repartent comme des campeurs ou des camping-caristes. Je ne fais pas attention aux habitudes. Les habitudes ont le droit d’exister. Quand je mange je suis bien, j’aime manger. Je préfère manger seule. Je vis seule, ce qui tombe bien. Je suis fatiguée je vais me coucher un instant.
J’ai bien dormi. Je n’ai pas fait de rêve. En me réveillant j’ai cru voir une souris, j’ai bondi puis j’ai cherché partout. Une souris serait la ruine de la maison et donc ma ruine. J’ai pensé que si une souris amenait d’autres souris et prenait le contrôle de la ruine de la maison je brûlerai tout. J’alerterai les pouvoirs publics et devant les caméras de la télévision départementale je brûlerai tout. Tout mes livres, qui pèsent le poids d’un·e conjoint·e, raison pour laquelle je dois vivre seule, et tout le reste, je brûlerai tout. Devant la caméra je ne pleurerai pas, on me verrai déterminée et calme. Peut-être alors que le département me trouverait une maison en pierre. J’ai pensé qu’au lieu d’avoir peur d’avoir cru voir une souris j’aurai dû me réjouir. J’ai fouillé partout et pas de souris. Demain j’irai en chercher une
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christophe76460 · 5 months
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DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM. LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE
Mercredi 01 mai 2024
THÈME : TENEZ FERME !
BIBLE EN UN AN : 1 Chroniques 26, 1 chroniques 27, 1 Chroniques 28, Marc 5, Marc 6.
ÉCRITURE DE FEU : Nombres 14 : 1-24
VERSET A MÉMORISER :
Hébreux 3:19 - 4:1 : " Aussi voyons-nous qu`ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité. Craignons donc, tandis que la promesse d`entrer dans son repos subsiste encore, qu`aucun de vous ne paraisse être venu trop tard."
CITATION MOTIVANTE:
Les gagnants n'abandonnent jamais et ceux qui abandonnent ne gagnent jamais. Continuer!
LOUANGE ET ADORATION :
Prenez des chants de louange et d’adoration dirigés par le Saint-Esprit.
PAROLE PROPHÉTIQUE DU JOUR :
Recevez l'onction pour ne jamais vous lasser mais pour continuer à avancer fort, posséder votre possession et terminer excellemment, au Nom de Jésus.
LE MESSAGE :
Une des choses tristes qui arrive à certains croyants est qu’ils abandonnent ou font marche arrière au bord de leur percée et de leur plénitude. L’implication de cela est que tous les efforts réels et fastidieux ainsi que les ressources qu’ils ont déployés jusqu’à présent seront vains et qu’il n’y aura rien à montrer pour eux. C'est l'esprit de perte de travail, de non-réussite et de travail acharné sans profit.
Bien-aimés, il existe un esprit qui fait que les gens perdent espoir, se découragent et abandonnent les rêves et les visions qui leur étaient autrefois si chers. Ce mauvais esprit attaque sa victime avec la peur, incrédulité, inquiétude, découragement, erreur et échec. La Bible nous avertit de ne pas ignorer les ruses du diable. Vous devez lutter contre tout esprit qui voudrait que vous abandonniez au seuil de votre épanouissement, de votre percée et de votre plénitude. Le but de cet esprit est de faire de vous un échec et un objet de moquerie. Vous devez abandonner ce programme par la prière et poursuivre votre percée et son accomplissement.
Dans notre Écriture de Feu d’aujourd’hui, nous lisons qu’Israël se détourne de Canaan. Bien qu’ils fussent si proches de la Terre Promise, pleine de lait et de miel, qu’ils aient voyagé si longtemps et qu’ils se soient donné la peine de la posséder, ils finirent par rebrousser chemin. Pourquoi? La Bible dit que c'était à cause de leur incrédulité alimentée par les mauvaises nouvelles qu'ils ont reçues dans Nombres 13 : 25-33. Par la suite, Nombres 14 : 1-24 présente une image graphique et détaillée de la façon dont les Israélites ont démontré leur incrédulité. Le péché d’incrédulité amène les gens à douter de la capacité et de la fidélité infaillibles de Dieu. C’est une insulte à notre Dieu souverain et tout-puissant. Bien-aimés, la base de l’incrédulité est la peur. Lorsque vous accordez une place à la peur dans votre vie, vous couperez les ailes de la foi et serez incapable de voler.
De même que les Israélites ne pouvaient pas entrer en Canaan (leur repos) à cause de l'incrédulité et de la peur, de même tout croyant serait incapable de posséder les promesses de Dieu ou de réaliser la percée souhaitée s'il permettait à l'incrédulité et à la peur de le vaincre.
Bien-aimés, le message que le Seigneur vous apporte aujourd’hui est le suivant : que votre foi soit persévérante ; n'abandonnez pas et ne revenez pas en arrière. Tenez ferme. Vous aurez cette percée et posséderez votre possession !
POINTS DE PRIÈRE :
MATIN
1. Je n'abandonnerai pas au seuil de ma percée, au nom de Jésus.
2. Toute puissance qui rugit et me fait la guerre au seuil de ma percée, ton temps est écoulé, meurs, au nom de Jésus.
3. Feu de Dieu, consume tous les ennemis de mes percées et témoignages, au nom de Jésus.
SOIR
4. Esprit de découragement, je ne suis pas ton candidat, meurs, au nom de Jésus.
5. Je surmonte l'esprit de perte de labeur, par la puissance du sang de Jésus, au nom de Jésus.
6. Esprit de non-accomplissement, éloigne-toi de moi et meurs, au nom de Jésus.
7. Je reçois la grâce d'avancer avec une foi persistante et semblable à un rocher, au nom de Jésus.
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tntky · 3 years
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Dans quoi vas tu encore nous embarquer ma vieille? 
J’y arrive pas putain. C’est trop de pression pour moi. J’ai envie de fuir cette réalité que j’ai créé. Je ne veux plus essayer de rien contrôler, ou est ce que je me débranche le cerveau? 
Je sais meme pas si je veux ce que je veux. C’est vrai pourquoi est-ce que je fais toujours tout   pour gâcher ce qui m’arrive de bien dans la vie alors ? Sur un putain de coup de tete?
 Est-ce que je suis folle ? Dites-moi ?
Est ce qu’au fond le monstre dans tout ça ne serait pas moi? Un monstre qui s’entretue avec ses propres désastres alors qu’il cherche toujours à remettre la faute sur les autres. A passer pour la victime de son propre châtiment. (*note from future self- Lilith in Libra).
Mon entourage est mauvais pour x ou y raisons. Toi parce que tu me mens, lui parce qu’il projette ses traumas sur moi, celui la parce qu’il se croit maitre d’une dictature à son nom, celle-ci parce que ses mots ne match pas ses actions et qu’elle fait preuve d’hypocrisie à m’en rendre malade. Le mal c’est eux et moi je ne suis que figurante dans ma propre vie à laisser toutes ces choses m’infecter. Le monde est fait de gens qui font semblant. Ce mode est tellement faux.
Et moi dans tout ça ? Suis-je plus réel qu’un autre ? Pourquoi est-ce que je suis si mauvaise? Je sais pourquoi. Parce que je passe mon temps à bloquer sur les défauts des autres comme si j’ y pouvais quelque chose. Le monde est tel qu’il est, et si demain j’en creve j’aurais toujours ce putain de ressentiment sur la conscience, j’aurais toujours les questions sans reponses de ma mere qui se demande comment est-ce que j’ai essayer de me suicider. 
A ce stade, tout foutre en l’air ne ferait que me ramener au point de départ. Je ne sais même pas pourquoi je fais ce que je fais. Je ne sais même pas pourquoi je prends les décisions que je prends.
Je dis aimer les gens et tout faire pour les vouloir dans ma vie et qu’ils y soit heureux mais vivre avec moi c’est comme passer un séjour carcérale, au final ça reste une prison. Je vends du rêve que je n'ai même pas les moyens de payer. 
C’est moi qui aimerais m’endormir pour ne plus jamais me réveiller. 
C’est pas tous les jours facile les gars, j’ai pas le droit de jouer la victime parce que je foire aussi. Je sais aussi que ce n’est pas tout ce qui me défini entant que personne et que c’est qu’une étiquette que je m’auto-colle parmis tant d’autre. Ce n’est pas tout ce que je suis, mais c’est un fardeau avec lequel j’ai du mal à vivre. Ca aurait été plus simple de ne jamais prendre de risque pour quoi que ce soit, de ne pas blesser les autres et de finir par se retrouver dans ce sale état. But here we are. And now what? now what Lisa? Tell me what’s next?
Dans quoi vas tu encore nous embarquer ma vieille? 
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lesombresdeschoses · 1 year
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SURGIS DES ABYSSES
Paddington. 17h.
— Je n'ai pas démissionné après cette affaire, mais ma vie en fut très affectée. J'ai quitté Edimbourg pour m'installer à Londres, où vivait ma grand-mère. Dell fut témoin du meurtre de Morgann et d'un des hommes de main de Paddy Le Boureau... Le corps de Morgann fut déplacé pour me montrer qu'ils savaient qui elle était : un flic infiltré. Ma sœur. Un avertissement, pour dire : « rien à foutre des filles Monroe, c'est l’unique sort qu'on réserve aux traîtres »... Après le procès et tout ce merdier, j'ai demandé ma mutation. Loin de tout ça. Bon sang comment ai-je pu oublier que j'étais mariée ?
— Les filles Monroe ? Tu as changé de nom ? demande Félicia à son amie en lui servant une tasse de thé.
— Non, juste Eddy Monroe, un ancien criminel chez qui on traînait quand on était môme. Il nous racontait ses vieilles histoires de gangster : braquages en tous genres sans jamais tuer, des arnaques qui ferait pâlir les plus expérimentés, le Belge etc... Il a vécu en France ! Ce pays qui fait planer certains. Personnellement, ça ne m'attire pas.
— Mais c'est le rêve, cet homme !
— Ah oui, il nous a faites rêver ! C'était une grosse tête ! Imagine, un peu : il s'est payé de grandes études avec ses arnaques et ses braquages très sophistiqués. On n’a jamais pu l’épingler ! Ce type était un génie criminel et, paradoxalement, d'une gentillesse incroyable. Oui, il nous a faites rêver. Et beau gosse avec ça, pour un vieux. Le genre Paul Newman d'un mètre quatre vingt dix !
— Oh mon dieu je vais défaillir ! Bon, ton Monroe tu me le gardes pour une prochaine séance, revenons à Dell. Ce môme n'a vraiment pas eu de chance ! Law tend sa tasse à Félicia, qui s'empresse de refaire du thé.
— Je t'entends d'ou je suis !
Law sourit.
— Un adolescent de treize ans, témoin à charge dans une sale affaire de meurtre. Un règlement de comptes entre mafieux et ma sœur dans le lot. Elle non plus n'a pas eu de chance, lui au moins il est en vie. Il était là au mauvais endroit, au mauvais moment. Son avocate était une véreuse à la solde de cet enfoiré de Paddy. Le Bourreau... avec un surnom pareil t'imagine bien de quoi le type était capable ! Fraîchement transféré à la criminelle d'Edimbourg, on a collé Mac sur l'affaire et comme à chaque fois dans ce genre de cas, il n'arrivait pas à le coincer. Il n'y avait jamais assez de preuve à charge, les témoins gênants était soit éliminés, soit terrorisés par les sbires du malfrat, aussi ils refusaient de témoigner. Jusqu'à Dell. C'est son manque de veine qui nous a permis de boucler cette ordure. Enfin, boucler, façon de parler. C'était sale. Mac m'a couverte.
— Je comprends mieux ce petit truc que tu as avec cet étalon de rêve ! Stupide que tu es de ne pas en profiter. Je ne te comprends pas ! Bref, la suite.
— Environs deux an après, Dell et sa famille déménageaient à Londres. Cette même année il perdait ses parents dans un accident de voiture. C'est son demi-frère, qui dû le prendre en charge. J'ai appris plus tard que se reprochant de n'avoir pu protéger le gamin à l'époque de cette sale affaire, il sombra dans la drogue. A seize ans Dell dû s’occuper dû foyer, trouver du travail au noir et continuer à aller à l'école afin de cacher la déchéance de Connor.
Connor… Griffiths… Non, c’est trop bizarre...
— T’es partie où, ma belle ? lance la colocataire en revenant avec une théière bouillante.
— Pardon… Oui. Il ne voulait pas finir en foyer d'accueil ! Il avait donc toutes les raisons du monde de me reprocher de l'avoir laisser vivre. C'est ma grand mère qui m'a appris tout ça, après ma mutation. Quand je l’ai revu, ses parents vivaient encore. Je ne sait pas ce qui m’a pris de faire ça. J’avais sans doute besoin de savoir qu’il allait bien. Bien… Dans son état… Je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis.
Félicia regarde Law, admirative :
— Une grand-mère héroïne de guerre, ex-agent du MI6, un père à la Royale Navy, neveux de gangster, c'est une famille digne d'un roman. James Bond ne vous arrive pas à la cheville !
— Une mère dépressive et irresponsable. Mon père est mort, j'avais dix ans. On a dû emménager chez un oncle, à Edimbourg.
— Ton père est originaire de Belfast, tu m'avais dit ?
— Oui. La famille a fuit l’Irlande. Certains se sont installés à Glasgow et les autres à Edimbourg. Mon père grandit à Glasgow, il y a rencontré ma mère.
— La vache, on dirait un rapport de police !
— Oui, mais, comme je confonds parfois avec mes rêves, j'ai besoin de récapituler le truc, tu vois ?
— Alors attends ta grand-mère MI6... sinon je perds le fil ?
— C'est la mère de ma mère.
— Famille de dingue, mon dieu, il faut pouvoir suivre !
— Les irlandais sont aussi compliqués que les tragédies de Shakespeare.
— Pire. Mais comment ta grand mère s'est retrouvé à Londres et sa fille à Glasgow ?
— Quand ma mère s'est mariée, Grand-mère est retournée vivre en Angleterre, après le décès de grand-père.
— Une vrai globe trotteuse la vieille !
— Elle n'a jamais vraiment eu l'instinct maternel. Sa fille s'était casée, elle avait fait son boulot. Attention, ce n'est pas une mauvaise femme, mais elle a toujours vu la vie plus grand que mère au foyer élevant ses gosses. Je dois tenir ça d'elle. Ce côté froid.
Félicia s'assoit à côté de l’enquêtrice, puis pose sa main sur son épaule :
— Tu n'es pas froide. Tu n'accordes pas ta confiance à n'importe qui, c'est différent. Et entre nous, je trouve ça admirable. Peu de gens supportent la solitude. C'est ce qui les pousse à faire des erreurs stupides, à impliquer d'autre vie dans le foutoir qu'ils produisent. Ensuite ils jouent les pauvres petites victimes, au lieu de se remettre en question et réfléchir deux secondes aux conséquences de leurs actes. Pense, par contre, à éviter de te foutre en l'air comme tu le fais en ce moment.
Law se retourne brusquement vers Félicia, lui jetant un regard interloqué.
— Tu crois que je ne suis pas au courant pour la drogue ? C'est flagrant pourtant.
L’ex-flic reste silencieuse. Bien sûr que Félicia savait, elle travaille à l'hôpital et un esprit aussi vif ne pouvait pas passer à côté de ça.
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after-being-mad · 2 years
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résonance.
Par les temps qui courent, je ne cesse de m'interroger sur l'avenir et à comment je souhaiterais qu'il soit: un travail que j'aime, une famille heureuse et unie, une grande maison avec une piscine (oui oui, c'est un critère important).
Je peux déjà cocher un élément sur les trois.
J'ai mis du temps avant de trouver ma voie. Et même si on est tous voués à exercer des métiers différents tout au long de sa vie, je suis contente d'en avoir un pour lequel je suis réellement passionnée aujourd'hui.
La famille heureuse et unie, on est y presque. J'ai trouvé LA partenaire avec qui je vois finir mes jours. Elle est comme le soleil. Elle rayonne et elle est si chaleureuse. Mais elle est aussi généreuse, attachante, drôle, jolie et c'est une dormeuse indétrônable.
Elle est ma famille.
Il y a ces jours où je me dis que c'est un rêve, que je n'ai pas réalisé tout ce que j'ai entrepris et qu'il me reste tant de choses à faire. Mais sachez que ces petits nuages dans votre ciel bleu, vous permettent d'apprécier les petits objectifs que vous vous êtes fixés.
N'ayez pas peur d'avoir de mauvais jours. N'ayez pas peur d'être triste ou de mauvais poil. Ca fait parti de la vie.
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madou-dilou · 3 years
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Remarques en vrac sur Lancelot du Lac (spoilers KV1)
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Déjà, j’ai trouvé que Thomas Cousseau, malgré la passivité et le ridicule de son personnage, a quand même tout défoncé. <3 
Il arrive quand même à donner une certaine classe ténébreuse et imposante à un Lancelot paralysé, qui se comporte comme un môme et engoncé dans un costume immonde. (Faut dire que les années lui ont donné une voix plus grave, ce qui n’est pas pour me déplaire, bref)
Thomas, se regardant dans le miroir : ... J’ai pas le choix, c’est ça ?
Alexandre, tout sourires, avec ses cheveux longs et ses tenues de cuir noir moulant hyper classes : Noooooooooon ! Il te va à. RAVIR.
(J’ai si hâte de voir ça dans les bêtisiers.)
Alors on a tous rigolé quand on a vu son armure, et c’est vrai qu’elle est ridicule.
Mais je la trouve extrêmement intéressante à analyser. En traînant sur YT et sur le serveur Discord des Petits Croustillants, j’ai glané quelques idées intéressantes ! Donc la majorité de ce que je dis est un pot-pourri, manifestez-vous si vous reconnaissez vos idées !
Déjà, elle montre un homme qui n’est pas serein et qui sait qu’une lame peut le frapper à n’importe quel moment, car il n’est légitime ni par Excalibur, ni par le consentement des seigneurs, ni par celui du peuple. 
Ensuite, elle a un symbolisme très riche. Et pas seulement parce qu’elle lui donne une vraie tête de gland. 
De la même manière qu’Hercule se drape de la peau du lion de Némée après l’avoir vaincu, Lancelot peut utiliser la peau d’un dragon (et pour ce qu’on sait du personnage, il peut très bien l’avoir tué lui-même) pour montrer à tous qu’il a évincé la lignée des Pendragon et qu’il est donc désormais le souverain légitime. 
Ensuite, nous savons que Lancelot se rêve en prince charmant défenseur des opprimés, sauveur de princesses et tueur de dragons. Ce qu’il a été jusqu’au milieu du livre IV. Mais il est incapable de se rendre compte qu’il oppresse les petites gens, qu’il garde une princesse prisonnière et qu’il se tapit dans l’ombre en attendant qu’un prince armé d’une épée magique vienne l’occire; bref, que le dragon, c’est lui. 
(Voire : le Serpent géant du Lac de l’Ombre.)
(J’ai trop hâte de lire les interviews de Marylin Fitoussi qui s’est occupée des costumes.)
Tout cela, on le voit très bien dans sa relation avec Guenièvre (ne serait-ce que dans le livre IV) : il avait tout pour être le sauveur qu’il a toujours rêvé d’être, mais il a tellement eu peur d’être abandonné qu’il a fini par la persécuter. La vidéo de Sy Play sur le syndrome du sauveur et le triangle de Karpman l’explique tellement bien <3
https://www.youtube.com/watch?v=aiH7RqH0h58&t=272s&ab_channel=SyPlay
Bon, tout ce que je viens de répéter, ça tournait dès la sortie des affiches. Mais en voyant le film, d’autres éléments viennent enrichir le bazar.
Déjà, il réagit comme Scar (et Joe Dalton) en entendant le nom de sa némésis Arthur. Ensuite, il n’arrive pas à consommer son mariage avec dame Mévanwi (élément du film qui manque de développement, je les shippe à mort mais je ne comprends pas pourquoi il a décidé de l’épouser alors qu’il est toujours obsédé par Guenièvre, ce qui établit un parallèle avec Arthur qui choisit de respecter sa promesse à Aconia en s’interdisant d’être heureux avec Guenièvre) : il a peur de n’être qu’un Arthur low-coast. D’être encore comparé à Arthur après avoir récupéré ses pots cassés. Peur qu’il avait déjà avec Guenièvre dans le livre IV, et qui s’est sans doute encore accentuée lorsque Méléagant lui a révélé qu’il était l’élu avant que la Dame du Lac ne l’abandonne. Tout le monde l’a abandonné pour Arthur, et c’est peut-être pour ça qu’il veut le tuer. Ses hurlements et supplications lorsque Méléagant le laisse seul dans le livre V m’ont toujours émue aux larmes.
Pourtant, une fois qu’il tient Arthur à sa merci, il ne parvient pas à se résoudre à l’achever. Peut-être parce qu’Arthur représente le héros qu’il aurait pu être, et assassiner Arthur signifierait la mort de cet idéal. Il a conscience d’être un mauvais roi, et il sait aussi qu’une fois qu’il aura tué Arthur, sa vie n’aura plus aucun sens, il n’aura plus personne avec qui rivaliser.
Bref : comme il est pris entre ces deux feux, il se retrouve complètement passif. Ce que lui reproche son entourage, d’ailleurs (”Réagissez, espèce de lézard moisi!”) D’ailleurs, durant le combat contre Arthur, il n’attaque pas et ne fait que se défendre.
(Son petit sourire sarcastique quand il ouvre le passage secret pour laisser à ses sbires le loisir de s’enfuir <3 : “C’est ça que vous cherchez ?” .On ne peut pas lui enlever qu’il fait preuve de courage en restant pour faire face à un Arthur armé d’Excalibur... mais aussi de mépris, on entend clairement le “bande de lâches” adressé à ses sbires fuyards, qu’il ne dit pas. Courage et arrogance : du Lancelot tout craché.)
On note aussi qu’une fois vaincu, Lancelot traite Arthur de lâche et d’incapable pour avoir refusé de l’achever. C’est intéressant puisque lui même a refusé de tuer Arthur par trois fois : une fois lorsque Méléagant lui a ordonné de brûler le pupi ensorcelé, une fois lorsqu’il lui a sauvé la vie alors qu’il agonisait dans sa baignoire, et une fois en refusant de l’exécuter une fois qu’il l’avait capturé.
Et encore une fois en s’enfuyant de Kaamelott qui s’effondre au lieu de planter Arthur. Enfin si, du coup il le plante au sens figuré, mais pas au sens propre : quatre fois, ça commence à faire beaucoup.
Ce n’est pas si inconsistant que ça en a l’air : les paroles du Juste Judex qui joue à ce moment là sont pleines de contrition. C’est presque comme si il espérait qu’Arthur le punisse. J’en viens à me demander s’il n’y pas un truc psychanalytique à fouiller du côté de la thématique du père -si chère à AA.
Pour finir, il y a ça :
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Est-ce que c’est Lancelot qui hallucine ? Ou pas ?
Il y a un headcanon qui traîne selon lequel Ban était le héros de la résistance face à la tyrannie d’Uther, mais a été vaincu et exécuté. Ca ferait un jeu de miroirs assez intéressant : le fils du tyran devient héros et le fils du héros devient tyran. Auquel cas Ban est en train de passer un énorme savon à Lancelot sur le thème du “Heureusement que le bâtard t’a détrôné, t’étais devenu un monstre, alors prends exemple sur Arthur et ferme ta grande gueule”, ou alors “Regarde en toi, tu vaux mieux que ce que tu es devenu.”
On peut aussi supposer quelque chose de plus proche de Hamlet (car Mufasa ne dit jamais à Simba de venger son meurtre) : Ban demanderait à Lancelot de venger sa mort en tuant le fils d’Uther... ? 
Ca dépend de comment Lancelot interprète la venue du spectre. Est-ce qu’il est définitivement timbré et irrécupérable (auquel cas il se dirigera vers la seconde version) ou est-ce qu’il y a une lueur d’espoir pour une éventuelle rédemption (première version) ? 
Personnellement, j’espère que Lancelot va arrêter ses conneries et se diriger vers une éventuelle rédemption qui ne se conclura pas par sa mort. Je sais que ça serait cohérent avec Dark Vador, mais c’est tellement cliché. J’ai envie qu’il apprenne de ses erreurs et qu’il vive et qu’il souffre. Et qu’il essaie de se racheter.
Et... quel rôle va jouer Méléagant ? 
(dès que j’ai vu quelqu’un manger de la neige, j’ai failli hurler.)
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helshades · 3 years
Note
Je serais fort curieux d'entendre un échange entre feu Brassens et flamme Pratchett. J'ai l'idée qu'ils trouveraient en l'un et l'autre une malice toute respectivement nationale, mais commune.
Vous savez qu'il s'agit d'une idée merveilleuse ? Brassens eût sans doute aimé la lecture d'un remarquable ouvrage à quatre mains concocté par Terry Pratchett soi-même avec Jacqueline Simpson, chercheuse en littérature anglaise (aujourd'hui retraitée, j'imagine, elle est née en 1930) assez connue là-bas, spécialisée dans l'étude des contes et légendes locales, membre éminent de la Folklore Society, fondée à cet effet à la fin du XIXe siècle par des érudits victoriens attachés à la préservation de la sagesse populaire. À ce propos, c'est l'un de ses premiers participants, l'écrivain William Thoms, qui a sans doute inventé le terme de folk-lore. « Lore » désignant des savoirs et traditions transmises à travers les âges par l'éducation ou l'expérience, sachant que le mot vient du vieil anglais lār, issu d'une racine proto-germanique signifiant « enseigner », apparentée à l'anglais contemporain to learn, « apprendre ».
Terry Pratchett a rencontré le professeur Simpson à une séance de dédicace en 1997 ; il était alors en pleine rédaction de Carpe Jugulum et ce jour-là, il demandait à chaque personne parvenue à son bureau combien de vers elle connaissait pour la célèbre comptine anglaise One for Sorrow, où le chanteur compte des pies un peu comme en français on effeuille les marguerites :
One for sorrow, Two for mirth Three for a funeral, Four for birth Five for heaven Six for hell Seven for the devil, his own self (une des plus anciennes versions publiées, qui date de 1846. Il y en a énormément. On peut traduire celle-là comme suit : « Une pour du chagrin, deux pour du bonheur, trois pour un enterrement, quatre pour une naissance, cinq pour le Paradis, six pour l'Enfer, sept pour le Diable soi-même »)
Quand vint le tour de Jacqueline Simpson, la folkloriste se mit à en réciter tellement que l'écrivain la pria de rester, et ce fut le début de leur collaboration. Ils publièrent ensemble The Folklore of Discworld en 2008 chez Doubleday, ouvrage amusant et passionnant qui donne un bon aperçu de la construction d'une œuvre de fantasy non pas inspirée par des récits de chevalerie (Le Seigneur des Anneaux est une chanson de geste qui a eu bien des imitateurs) mais par la magie « ordinaire » qui abonde dans les récits traditionnels saxons et celtiques.
Pratchett, de son propre aveu, ne parlait pas un mot d'une langue étrangère, mais si tant est que l'on pût traduire Brassens en lui rendant justice, je pense qu'il aurait beaucoup ri et applaudi. Il y a chez eux deux un amour sincère de l'humanité qui n'en est pas moins lucide. Pratchett n'est pas seulement un formidable conteur, c'est un excellent juge de la nature humaine, tout en profondeur et jamais en apesanteur au-dessus de la mêlée. Il est évident qu'il s'intéresse aux racines des évènements, raison pour laquelle ses personnages sont si authentiques.
« Ceux qui se rangeaient dans le camp du Peuple finissaient toujours par être déçus, de toute manière. Ils trouvaient que le Peuple était rarement reconnaissant, élogieux, prévoyant ou obéissant. Le Peuple était souvent étroit d'esprit, conservateur, pas très malin et même méfiant envers l'intelligence. Les enfants de la révolution étaient ainsi confrontés au problème ancestral : on n'avait pas le mauvais type de gouvernement, c'était évident, on avait le mauvais type de peuple. »
Ronde de Nuit est probablement l'un des essais politiques les plus finement écrits sur la nature des révolutions, à compléter avec l'inénarrable Les Tribulation d'un mage en Aurient où l'on parodie la Révolution culturelle maoïste (dans une séquence hilarante, un personnage finit par demander à un paysan qui depuis le début du livre se contente de mener son bœuf paissant et bousant dans son champ boueux ce qu'il attend, vraiment, de l'existence – cependant qu'une révolution « populaire » gronde un peu plus loin – et le péquenaud de lui répondre, après délibération interne : « une corde plus longue ? ») et l'excellent Va-t-en guerre, ou dans un vrai moment de comédie vengeresse, un policier arrête deux armées.
Quant à nos trépassés, s'ils ont tous l'âme en peine, C'est pas d'être hors d'état d'mourir d'amour, cré nom de nom, Mais de ne plus pouvoir se faire occire à la prochaine. Au monument aux morts, chacun rêve d'avoir son nom.
Brassens, Les Patriotes.
Bon, je philosophe sur la guerre et ça n'est pas bien rigolo, mais faut comprendre, aussi :
« On peut pas s'amuser à bâtir un monde meilleur pour les gens. Seuls les gens eux-mêmes peuvent se faire ça. Sinon, c'est qu'une cage. »
Ce doit être de Mémé Ciredutemps, dans Mécomptes de fées. On ne peut pas se contenter de dire, il faut le lire, combien Pratchett était un écrivain féministe. Il a créé en 2003 le personnage de Tiphaine Patraque, apprentie sorcière, pour une série de cinq romans (le dernier parut à titre posthume et l'auteur se sachant proche de la mort, il contient un hommage discret mais déchirant à son œuvre) destinés à un public plus jeune que pour le principal des Annales du Disque-Monde. Tiphaine est petite fille dans Les Ch'tits hommes libres et toute jeune femme dans La Couronne du berger, mais son monde est rude, complexe, parfois injuste et frustrant, mais c'est un récit initiatique puissant, drôle et émouvant, qui parle de filiation, de transmission, de tradition, dans un contexte résolument paysan, terre-à-terre, populaire, ouvrier, artisan – parce que chez Pratchett, la magie se fabrique, se bricole, elle se tisse et se concocte. Et elle a un prix. La première et la dernière leçon, c'est que la meilleure chose qu'on ait à faire avec un pouvoir pareil, c'est de ne pas l'exercer.
Une des obsessions de Pratchett, que je partage, c'est le complexe de la rédemption chez ses héros ; très exactement, beaucoup de ses meilleurs protagonistes passent leur temps à s'imaginer que s'ils ne se surveillent pas, ils « vireront méchants », comme diraient les sorcières, qui ont toutes peur de finir au four. Le policier Vimaire lutte d'abord contre lui-même parce qu'il veut empêcher la rage accumulée devant tant d'injustice d'éclater autour de lui, et une vieille citation latine le hante : quid custodies custodiet ? Et l'ancien escroc devenu ministre (!) Moite von Lipwig doit régulièrement se rappeler qu'il peut arrêter d'être honnête quand-il-veut.
À ce sujet, je pense Pratchett moins anarchiste que Brassens, et je dirais que là où Brassens fait preuve d'un certain fatalisme latin, Pratchett est plus influencé par cette idée très anglaise de la common decency chère à George Orwell. Pratchett est un écrivain des Lumières, sans aucun doute.
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nanananerd · 3 years
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La Première Fois
(30 jours pour écrire / Jour 1/ 01.08.2021)
  La première fois que je l’ai vue, j’étais une enfant. Je ne me souviens pas vraiment de ce que je faisais, il est juste passé devant la maison, c’était juste une forme floue, quelqu’un  avec un chapeau melon noir. Je suppose que c’était quelque chose d’important, car encore aujourd’hui, c’est mon plus vieux souvenir. Pas un souvenir flou, un souvenir troublant de vivacité au milieu d’un bouillon d’images floues. 
La première fois que j’ai vu son visage, j’étais à l’école. Je n’aimais pas le maitre d’école. Il était méchant, mauvais. J’ai regardé par la fenêtre, intriguée par une petite musique, presque inaudible. Il était là, dans la cour d’école ;son chapeau melon noir, élimé, avec des rubans colorés poussiéreux. On ne voyait pas ses yeux, les bords du chapeau les cachait. Il fumait le cigare. Ces vêtements, élégants et pourtant trop petits était aussi poussiéreux. J’ai dit que c’tait la première fois que je voyais son visage, mais je suis incapable de le décrire. Pourtant, à chaque fois que je l’ai croisé, je l’ai reconnu. Je savais que c’était lui. 
Ce jour-là, quelque chose m’a dérangé. Quelque chose d’étrange. Mais je n’ai pas osé en parlé à mes parents. Je ne leur parlais pas vraiment, et eux non plus. 
La première fois qu’il m’a fait un signe, j’étais en CM2. Il est entré dans la cour de l’école, en s’appuyant sur une canne. Il ne semblait pas en avoir besoin pour marché, puisqu’il dansait et la faisait tourner dans ses mains. Il s’est approcher juste en dessous de la fenêtre, à rallumer son cigare, e il a levé les yeux vers moi. Il portait un monocle tordu et brisé sur son œil gauche. Il a levé la main vers moi, et là secoué ; elle était couverte de bandages. Tout comme son autre main. Son costume s’arrêtait à la moitié de son avant-bras. Un costume rayé. Il portait différents foulards en guise de cravate, son veston était violet et sa chemise noire. Je lui ai fait coucou à mon tour, et il m’a souri. J’allais lui sourire quand le maitre à commencer à me hurlé dessus. Avec les années de recul, je me souviens qu’il m’a humiliée devant toute la classe. Il m’a traité de menteuse, la classe s’est moqué de moi, car il n’y avait personne. Je n’en ai pas parlé à mes parents, mais l’école leur en a parlé. Ce soir-là, je n’ai rien dit. On a déménagé quand je suis entré au collège. 
Je ne le revoyais que dans mes rêves. Il passait me faire coucou. Je dormais beaucoup, mais j’étais bonne élève, j’avais un groupe d’amis. Tout allé bien jusqu’au jour où mon petit ami est “tombé” dans les escaliers. C’était la fin de l’année de terminal  pendant les épreuves du baccalauréat. Le lycée était désert. Mon copain, Dylan, était au bout du couloir, devant l’escalier, il parlait avec une autre fille. Il la tenait par les hanches. Nos amis étaient à côté d’eux et discutaient entre eux. Personne ne semblait être dérangés par la situation Ils ne m’avaient pas vu. Je les ai vus  s’embrassés. Elle s’est éloignée, je la connaissais de vue, c’était une des secondes qui faisait partie de son club de sport.
Ce jour-là, c’était la première fois que j’allais Le voir interagir avec quelqu’un d’autre ; Il  est sorti d’une des salles de classe, et s’est dirigé vers mon copain en dansant. Cette fois-ci son costume était taché de sang, son monocle pendait sur son veston, ouvert de manière grotesque sur sa chemise, déchirée. Sa canne était beaucoup plus grosse, presque une batte. Il a retiré son chapeau pour me saluait. Ses dreadlocks sont tombées le long de ses épaules, comment pouvait-il en mettre autant dans un si petit chapeau ? 
Il s’est arrêté à côté de Dylan, qui ne le voyait pas, fixant son téléphone portable. IL m’a souri, un nouveau cigare au coin de la bouche. J’étais sous le choc. Il avait changé. Je voyais enfin la texture de sa peau, la longueur de ses dreadlocks. Il a levé sa canne et a fracassé les genoux de Dylan, qui est tombé dans les escaliers, la tête la première. Ses amis se sont précipités en bas. J’ai avancé pour découvrir cette garce en train de hurler, le visage de Dylan écrasé par terre, ses jambes dans une position grotesque, les gens qui accouraient. IL s’est approché de moi et a allumé son cigare. IL a commencé à parler, mais je n’entendais aucun son sortir de sa bouche, bien que je perçusse toujours ces rythmes dansants qui me suivait depuis mon enfance. Il m’a fait une révérence, avant de repartir dans les couloirs en dansant, faisant claquer ses grosses chaussures militaires contre le carrelage. Tout s’est enchainé. En bas les élèves s’était regroupés, les surveillants était arrivés pour disperser tout le monde.
 Dylan est allé à l’hôpital. J’aurai pu aller le voir ; mais je n’en avais pas envie. J’étais en colère. Au moins, il ne me restait aucunes épreuves dans mon établissement. Je n’avais pas à les revoir. Je ne voulais plus les revoir.  J’ai passé une partie de l’été enfermé dans ma chambre, sur internet, à découvrir par les rumeurs et publications sur les réseaux sociaux la vérité. Il est resté avec moi, dansant à mes côtés, sans que personne ne le voit. Et finalement j’ai obtenu une affectation dans une école, très loin d’ici ; tout s’enchaînant parfaitement ; l’appartement, les bourses, en quelques semaines, je déménageais pour entrer dans une faculté d’histoires prestigieuse. Les musiques que j’entendais étaient de plus en fortes, entrainantes, joyeuses. Peu m’importais, j’allais pouvoir démarrer une nouvelle vie, indépendante, avec une nouvelle coupe de cheveux, un nouveau style, quelque chose qui m’appartenait moi, qu’importe ce qu’en pensaient mes anciens amis. 
J’ai déménagé le 25 aout, dans un quartier tranquille de ma nouvelle ville, dans les combles d’un immeuble ancien. Je venais de finir de déballer mes cartons, et je m’installais enfin sur mon balcon pour fumer et admiré les lumières de la ville, quand j’ai entendu pour la première fois sa voix. Je n’ai pas immédiatement compris ce qu’était cette voix que j’avais cru entendre, alors je me suis retourné. Il dansait comme à son habitude  quand la musique s’est arrêté. Il a alors enlevé sa veste et son veston. Ses vêtements semblaient lui allé de mieux en mieux avec les années et semblait aussi plus propre, plus neufs. Il ne portait plus de bandages, sa canne était normale. Il s’est accoudé à côté de moi et a allumé son cigare. 
- “Bienvenue dans ta nouvelle vie !... ” Sa voix était lourde, basse, un peu éraillé. Son ton joyeux. Je ne savais pas quoi lui répondre. On est resté à fumer en silence un moment. La nuit était tombée et les souvenirs de mes rêves de ses dernières années me revenait en mémoire ; il ne m’avait pas seulement salué, il m’avait parlé, m’avais conseillé, avertie. Il m’avait appris à me débrouiller seule, m’avais donné la force quand je ne pensais pas l’avoir. Je réalisais à quels points les événements de ma vie aurait pu être différent si je l’avais entendu. Je le regardais enfin. Je ne savais pas qui Il était, ni ce qu’Il était. Mais je savais que je pouvais lui faire confiance. Il me regardait en souriant. Je réalisais alors que je n’avais plus peur de lui. Pendant des années dans mes rêves, il m’avait aidé, avait combattu à mes côtés mes cauchemars, et à chaque fois,  il m’avait tendu la main, et j’avais toujours eu peur de le suivre. Cette fois-ci, ça serai différent. J’étais à un point de singularité de ma vie. 
-”Montre-moi le chemin”. Il s’est redressé, étiré, à refermer la fenêtre.
-”Ravie que tu acceptes que l’on fasse la route ensemble… ” me répondit-il en me tendant la main. 
C’était la première fois et le début d’un nouvel horizon ...
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Date de l’opération
Il y a 15 jours que le diagnostique est tombé, il y a 15 jours que je sais que j’ai un cancer du sein. Parfois j’ai l’impression que c’est une mauvais rêve, que je vais me réveiller et que tout reprendra sa place, car même si je vis normalement, plus rien ne sera comme avant, même quand j’aurai vaincu ce putain de crabe les choses ne seront plus les mêmes, les priorités, les envies, les rêves. Ce sera une façon différente de vivre, toujours de la même façon ou presque mais avec une autres vision du monde et de son monde.
Ce soir je connais la date de mon opération, c’est le 10 décembre. Le 6 je passe le Pet-Scan, j’attends les rendez-vous chez l’anesthésiste et chez le cardiologue. Le taxi conventionné est réservé pour le Pet. Au tel je lui ai dit que nous allions faire un bout de chemin ensemble pendant quelques mois.
Ce soir je suis sereine, je viens de travailler jusqu’à maintenant pour finir les articles que je vais déposer demain au Brec pour les ventes de Noël. Il y a de jolies choses en cuir et de belles cartes pergamano, j’espère que je vais vendre mes création. L’ironie c’est que je suis opérée le jour où commence le marché de Noël du Brec, pour une fois que j’avais un marché de Noël sur place, gratuit. Je compte sur ma bonne étoile pour vendre quand même un peu.
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christophe76460 · 9 months
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Je continue le texte de Matthieu.
Alors que Joseph réfléchissait comment rompre sans bruit avec Marie, un ange du Seigneur lui apparut en rêve et lui dit : Joseph, descendant de David, ne crains pas de prendre Marie pour femme, car l’enfant qu’elle porte vient de l’Esprit Saint. Elle donnera naissance à un fils, tu l’appelleras Jésus. C’est lui, en effet, qui sauvera son peuple de ses péchés (Matthieu 1:20-21).
⦁ Ici encore une fois on se rend compte que Joseph est quelqu’un de bien, un homme réfléchi, avisé, ne faisant rien par précipitation. Il réfléchit à la situation avant de prendre une décision. C’est alors qu’il reçoit une visite. L’Écriture ne dit pas grand-chose sur l’activité des anges. On sait seulement que lorsque Dieu donne un coup de pouce à son programme pour l’humanité, l’activité des êtres de lumière augmente sensiblement.
⦁ Le mot Jésus veut dire l’Éternel donne le salut. Ce verset explique pourquoi le Fils de Dieu est venu. Il ne s’agissait pas de délivrer le peuple d’Israël de la domination des Romains comme plusieurs l’espéraient, mais de sauver les hommes de leurs fautes et de la condamnation éternelle qui pèse sur chaque individu. Le Christ est venu sur terre afin de nous réconcilier avec son Père, le Créateur et nous donner la vie éternelle. C’est pourquoi le nom de Jésus est précieux à toute personne qui se sait coupable et pardonnée de ses fautes.
⦁ En français, certains jurent par le nom de Dieu ce qui est déjà un grand mal, mais au moins on n’utilise pas Jésus comme en anglais, ce qui est encore pire. Devant le récit des Évangiles, je suis confronté à la divinité du Christ. Soit, il est ce qu’il a dit être, le Fils de Dieu, parfait et éternel, l’envoyé du ciel conçu dans le sein de la vierge Marie par l’action du Saint-Esprit. Ou bien, il est l’enfant illégitime d’un père inconnu. Et par conséquent, ni lui ni aucun de ses disciples n’ont dit la vérité et Noël est une immense blague de mauvais goût. Il me faut choisir. Pour finir j’aime assez la formule d’un certain Ignace d’Antioche qui en l’an 110 de notre ère a dit ceci : Notre Dieu Jésus-Christ a été, selon le plan divin, porté dans le sein de Marie, issu du sang de David et aussi du Saint-Esprit.
⦁ Certains dictons ne sont pas évidents à comprendre comme celui-ci par exemple : On a tant crié, on a tant chanté Noël qu’à la fin il est venu. Cela veut dire que les choses que l’on désire ardemment finissent par arriver. C’est quelques fois vrai, peut-être même assez souvent, mais pas toujours et je suis sûr que vous en conviendrez. Il est exact que pendant 4 000 ans des prophètes ont annoncé aux Israélites la venue du Messie. Pendant tout ce temps, les Juifs pieux ont pris leur mal en patience. Finalement, la promesse de Dieu se réalisait.
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alain-keler · 4 years
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# 95 - Jeudi 10 novembre 2005
Dans le journal Le Monde, je lis l’avis de décès de Frédérique. C’est terrible, mais cela officialise sa mort, comme si avant, et même après le coup de téléphone d’Ulysse, cela ressemblait plus à un mauvais rêve, un cauchemar qu’à la réalité.
Café avec Loraine. Elle veut rester plusieurs mois. C’est elle qui a raison. Par moments, je la trouve un peu baba cool et ça a tendance à m’énerver. Mais elle est sympa, jeune.
Mise en route difficile aujourd’hui.
Bethlehem. Tombeau de Rachel. On construit le mur autour. Les ouvriers s’affairent  car dimanche prochain il y a l’anniversaire de la mort de Rachel et beaucoup de religieux viendront prier sur sa tombe. Les soldats sont nerveux car ils ont repéré quelqu’un non loin.
La tombe de Rachel se trouve sur ce qui était autrefois la route principale Bethlehem Hébron. De très belles demeures ont été construites le long de cet itinéraire. Maintenant, un mur va les séparer de la route. Pour être plus précis, leurs fenêtres vont donner sur un mur en béton assez moche, comme la plupart des constructions en béton. Tout cela pour sécuriser un lieu de dévotion. Pour un état laïc, c’est pas mal. La place faite aux croyants devient exaspérante. Ce n’est certainement pas l’Israël que j’aime !
Le long du mur qui bientôt isolera encore plus Bethlehem la Chrétienne de Jérusalem la ville des trois religions, un olivier a été laissé, prisonnier du bitume sur lequel les patrouilles viendront  voir si personne ne s’approche de l’ouvrage de béton. Un artiste a peint une table entourée de deux chaises avec au milieu une fenêtre qui laisse apparaître un paysage coloré représentant un paysage idyllique à la Suisse, une montagne enneigée avec un lac et des sapins. Sur le mur est écrit : « fear builds walls, hope builds bridges », la peur construit des murs, l’espoir construit des ponts. Nulle part, il est fait mention des attentats suicides. Des guides attendent des touristes qui ne viendront pas, ou en petit nombres. « The wall makes the city like paradise », le mur rend la ville comme un paradis, me dit l’un d’entre eux avec humour. En me montrant un guide plus jeune, il rajoute que cet homme de 25 ans n’a vu que des soldats. « Nous avons du mal à payer l’électricité et l’eau. Cela représente un mois de salaire. Il y avait un mur en Allemagne et il est tombé, et voilà que maintenant on en fait un nouveau. Nous espérons qu’un jour il partira. Nous ne pouvons pas aller voir notre famille à Jérusalem, c’est une vie difficile. »
En attendant, avant de détruire le mur, il faut le finir.
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