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#grande flemme
semena--mertvykh · 1 year
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Gros Big Up - suite
@ Lolotte, qui me suggère "d'investir d'autres valeurs que le travail, comme la famille ou le couple ?" = >
Chère Lolotte, tu vois la mère et la sœur d'Hillary Swank, dans "Million Dollar Baby" ? Bon : si tu avais grandi avec ce genre là, l'idée "d'investir la famille"... voilà, voilà.
j'ai voulu mettre un gif pour te répondre, mais je ne veux pas transformer cette histoire en plaisanterie parce qu'il m'a fallu des années pour réparer les dégâts. Des années durant lesquelles j'aurais bien voulu faire autre chose : aller à l'Université, par exemple, devenir la scientifique que je rêvais d'être à 15 ans, fonder une famille, me marier, tout çà...
Quant à investir "le couple", je ne demande pas mieux. Un jour, peut-être, un miracle va se produire. Un jour, peut-être, les dieux me prendront en pitié et lèveront la malédiction ; car Céline avait raison, il est plus facile de renoncer à la vie que de renoncer à l'amour. En attendant, je fais comme tout le monde, je joue avec les cartes qu'on me donne.
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J'investis la "valeur travail", comme tu l'appelles, parce que je pense qu'à la fin, c'est çà qui reste : la fierté d'avoir fait un bon travail. Et çà doit tenir tout seul, comme raison.
Et je suis sûre que Tyler, the Creator a vécu la même chose, avec "IGOR" : d'abord il tombe amoureux, l'élu de son cœur ne le lui rend pas - ou pas bien, pas comme il faudrait - alors il pleure des larmes de sang, et puis un jour il rentre en studio parce qu'il en a marre de soûler son entourage ; et un soir, sur le chemin du retour, il s'aperçoit qu'il est en train de faire quelque chose qui tient la route. Que le disque ait du succès ou pas, à ce stade, reste accessoire. C'est un bon travail parce que Tyler s'est donné du mal pour que ce le soit, il a été honnête avec les autres et exigeant avec lui-même. Et si j'ai plongé dans son album avec un tel enthousiasme, si je me suis sentie aussi proche d'un Afro-Américain bisexuel de 30 ans, c'est bien parce que le sentiment amoureux finalement est un peu le même partout sur la planète, et l'art sert à nous le dire.
@ leroiestnu, qui m'interpelle : "'Pourquoi tu m'as dit l'autre jour que ton blog n'était pas un journal intime ? Pourquoi tu ne veux pas admettre la réalité ?" =>
Bonne question, mon ami : pourquoi je prétendrais être la mieux placée pour caractériser ma forme, puisque c'est moi qui l'ai créée ?
Quand tu écoutes une chanson de hip-hop, les gars racontent leur vie, c'est souvent très salace, c'est saturé de samples de chansons, d'extraits de film, de discours, de sons non musicaux... Tu n'appellerais pas çà un journal intime, tu appellerais çà le summum de la virilité. Parce que, dans le jugement collectif, journal intime = truc féminin = idiot, narcissique et superficiel.
Pourtant, ces deux formes sont très proches l'une de l'autre.
Pour ne rien dire du désir, de la douleur, du grand amour, de la frustration, de la honte, du chagrin... dont j'ai repeint ce blog ; les journaux intimes des femmes en sont remplis, et - oh ! surprise - ces expériences humaines majeures sont constitutives de l'ethos de toutes les musiques qui ont fait avancer le schmilblick depuis un siècle : blues, jazz, rock, soul, disco...
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mndvx · 1 year
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griffingluck just got my film back from last night @celine 🇫🇷🇫🇷 merci et a bien tot x
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leleaulait · 2 years
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Mes grand parents qui viennent scoiter quelques jours ici, ma première pensée "FAUT QUE JE RANGE LA CARAVANE !!!" 😱
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emiliemaria · 2 years
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micanicals · 1 year
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perduedansmatete · 4 months
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j'ai pleuré une bonne partie de la nuit, je savais que j'aurais du aller dormir chez Y plutôt que de rentrer avec le dernier bus dans lequel je me sentais comme une merde, lui non plus n'était pas bien en plus, il m'a dit qu'il avait pleuré toute la soirée, il voulait pas vraiment me déranger trop tôt et quand je lui ai proposé de lui ramener une pizza il m'a dit de profiter de ma soirée, toujours est-il qu'en me sentant totalement lamentable et pathétique dans le bus à minuit passé après avoir séché mon cours de l'après-midi en partie parce que tia n'était pas bien et qu'on ne s'était pas beaucoup vu dernièrement comme elle sèche encore plus que moi, et aussi en grande partie parce qu'on avait déjà commencé à boire, qu'il faisait beau et que la flemme bref, je demande à Y si je peux lui dire un truc qui risque de lui donner envie de me gronder, sachant qu'on avait déjà eu une discussion en début de semaine qui avait résulté sur: je vais te dire de manger de boire on va prendre rendez-vous chez un psy c'est plus possible je vais pas te laisser tomber moi aussi je vais me reprendre et si tu fais tout bien tu auras un gros cadeau (motivant), je lui dit donc que je n'ai fait que boire toute la journée (encore) et il me demande juste pourquoi je ne lui ai pas dit plus tôt, qu'il m'avait dit d'y aller doucement, que c'était pas grave mais que j'aurais du lui dire et rentrer dormir chez lui, puis on a parlé très longtemps quand je pleurais dans mon lit sans m'arrêter des raisons pour lesquelles c'était plus facile de boire et de faire de la merde continuellement ces derniers mois que de faire face au vacarme dans ma tête que ce n'était pas juste la dépression comme il m'avait dit en début de semaine mais qu'il y avait eu un déclencheur dernièrement qui me ramenait à des choses que j'essayais déjà d'oublier avant sans y arriver, il m'a dit qu'il fallait que j'arrête de toujours tout garder pour moi, que non je n'étais pas une pomme pourrie avec rien d'intéressant à l'intérieur comme je le pense et que quand on prendra rendez vous pour aller voir quelqu'un il m'accompagnera et m'attendra pour que je ne sois pas toute seule parce que ça me fait trop peur et que j'ai pas envie
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ernestinee · 6 months
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J'ai terminé la nuit dernière de lire Memento Mori de Solédad Cayuela, et c'était sympa. C'est un recueil d'explications à propos des objets et techniques magiques ainsi que la nécromancie. C'était intéressant mais je ne me vois pas pratiquer ce genre de choses. J'ai envie et puis j'ai la flemme parce que je ne suis pas totalement convaincue. Et puis j'ai envie quand même, fin je sais paaaas.
Exemple, le livre débute sur la consécration des objets. Je crois que sans magie, juste par le pouvoir de la persuasion et de la visualisation, c'est possible de donner des intentions aux objets, par exemple un bracelet qui rappellerait que "tu es capable" "ose, fonce", ou "du calme" ou que sais-je. Juste parce qu'en le mettant, on se concentre, on visualise la situation qu'on recherche, on fait le point sur les moyens à mettre en œuvre, sur ce qu'on a déjà essayé et qui n'a pas fonctionné, sur ce qu'il faut changer, et on signe un contrat avec soi-même, et à la vue du bracelet, de l'objet, on se recentre sur ce travail d'introspection et on redevient acteur.ice.
Enfin c'était ma lecture ésotérique de l'année, j'avais mis dans mes objectifs de l'année de faire une recherche sur le plan spirituel et la recherche est toujours d'actualité. Je vais peut-être me diriger un peu sur une sorte d'harmonie à avoir avec la nature. Peut-être dans la lignée de la slow life qu'on a entamée, peut-être en allant marcher plus régulièrement et en notant des observations, peut-être en jardinant avec la Lune comme mon grand père faisait, je ne sais pas encore dans quelle direction ça ira.
La lecture de l'ebook dont je parlais ci-dessus m'a rappelé des événements passés il y a super longtemps. Ma grand-mère paternelle était coupeuse de feu (elle cessait la douleur des brûlures rien qu'en posant les mains) et elle est décédée quand j'avais deux ans. Elle guérissait aussi les verrues, et d'autres choses dont on n'a jamais voulu me parler. J'ai la sensation d'un souvenir très réel où elle me dit qu'un jour elle m'apprendra tout ça. Évidemment elle est décédée avant. J'ai aussi un souvenir plus étrange qui m'est revenu, tout aussi réel alors que celui-là ne peut pas être réel, de moi, adolescente, assise à une table avec ma grand mère décédée depuis des années et mon père décédé depuis peu, papotant avec eux en sachant que la conversation ne durerait pas car ils repartaient juste après. C'est très probablement juste un rêve que j'avais fait à l'époque mais ça m'est revenu en lisant les explications sur la nécromancie.
Bref voilà pour la dernière lecture de l'année, ça clôt le hashtag livres 23 et le billet avec tous les résumés restera épinglé jusqu'au premier livre de 2024 ^^
Ah et rien à voir mais si vous avez un vêtement ou un fauteuil en velours et que ça accroche absolument tous les poils, le truc qui fonctionne le mieux, après une étude approfondie et le test d'une dizaine d'outils, c'est.......
⭐ la brosse raide pour les poils de chats avec des petits pics coudés ⭐ Voilà c'était mon conseil de daronne.
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swedesinstockholm · 4 months
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20 février
en revenant du dentiste je suis passée au workshop d'afterwork du casino, j'étais en retard et je me suis trompée d'endroit et je suis arrivée toute échevelée. y avait deux médiatrices (mon ancien job, si j'avais pas tout gâché avec mon autosabotage j'aurai peut être fini par avoir un vrai poste fixe au casino, je me demande si la femme à l'accueil m'a reconnue) et donc y avait les deux médiatrices et un type qui s'amusait tout seul avec un synthé moog, il parlait anglais et d'après ce que j'ai entendu il était étudiant. il est parti avant la fin parce qu'il était invité à une fête qu'il appelait steak party mais je sais pas si c'était une blague ou pas. la médiatrice non plus elle savait pas. il leur a demandé ce qu'elles faisaient après le travail et la blonde a dit: rentrer chez moi, manger, dormir et recommencer le lendemain d'un ton très lassé de la vie. la brune devait déménager ses quinze paires de chaussures et ses trois cent kilos d'habits dans son nouvel appartement depuis chez ses parents.
j'aurais aimé leur demander ce qu'elles faisaient à côté de leur job de médiatrice, comment elles payaient leur loyer, pourquoi elles y étaient arrivées et pas moi, mais j'ai pas levé la tête de mon moog. de son moog. c'était le moog de la brune, elle s'en sert dans ses perfs, je sais qui c'est maintenant, elle avait fait une perf dans la cave du casino pour la nuit des musées mais on était pas rentrées parce que c'était trop cher. je crois qu'elle est curatrice aussi. elle a racheté le moog à un ami à moitié prix (300 euros). je lui ai dit que je voulais m'acheter un synthé moi aussi. j'aurais bien aimé lui demander ce qu'elle faisait comme musique aussi, mais mes capacités sociales sont au plus bas et je savais pas comment m'y prendre. j'arrivais même pas à parler clairement, sans bafouiller. c'était plus simple de rester plongée dans mes expérimentations sonores sur le moog, j'avais l'impression d'être une magicienne en tournant tous les petits boutons qui faisaient des sons trop COOL je suis obligée de m'acheter un korg maintenant.
mais je dois aussi me faire extraire une dent et ça coûte 650 euros et j'avais envie de pleurer dans la voiture quand maman m'a dit que je devrais vraiment trouver un moyen de gagner de l'argent, ça me semble tellement impossible comme tache que j'ai dit ou je peux sauter d'un pont, ce serait plus simple. j'ai pas réussi à contrôler mes pulsions morbides, elles m'ont échappé et elles se sont déversées sur l'autoroute de la frontière belge. elle m'a dit de me RENSEIGNER pour voir si je pouvais pas avoir des aides c'est pas COMPLIQUÉ quand même et dans ma gorge ça poussait parce que j'arrivais pas à lui expliquer que si c'était compliqué, que ça faisait partie du problème, que j'arrivais pas à faire ces choses-là parce que quelque chose cloche très profondément dans mon fonctionnement, c'est pas juste de la phobie administrative ou de la flemme ou que sais-je, j'avais envie de lui crier oui mais pour pouvoir faire ça d'abord il faudrait que j'aie envie de vivre! c'est de l'autosabotage comme avec tout le reste. je veux pas vraiment me sortir de La Situation. y a quelque chose à l'intérieur de moi qui veut pas, qui veut pas avancer.
j'avais l'impression d'être complètement à l'ouest chez le dentiste en plus. j'étais pas à l'ouest, mais je donnais cette impression. j'avais l'impression que la secrétaire avait pitié de moi. sinon j'ai bien aimé sentir les doigts du dentiste me tenir la mâchoire, quand la machine dans ma bouche commençait à devenir trop désagréable je me concentrais sur la sensation de ses doigts contre ma peau. ce weekend j'ai lu un livre qui s'appelle vierge de constance rutherford, j'ai lu jusqu'à trois heures du matin puis toute la matinée pour le finir. l'écriture était pas terrible terrible et j'y ai trouvé plein de maladresses mais je pouvais plus m'arrêter. ça parle d'une fille de 25 ans qui habite avec sa grand-mère et qui est toujours vierge, mais elle finit par se rendre compte qu'en fait elle est lesbienne et quand elle s'en rend compte elle couche avec une fille et hop c'est fait elle est plus vierge et elle se sent normale et on la respecte à son travail elle prend des initiatives et elle décide de quitter sa coloc avec sa grand-mère et elle arrive enfin à jouer la scène de théâtre qu'elle arrivait pas à jouer parce que la prof lui disait qu'elle était pas assez sensuelle. elle s'est inscrite à des cours de théâtre parce qu'on lui disait qu'elle avait pas de corps. mais à la fin c'est le sexe qui lui a donné un corps.
tout d'un coup j'ai été prise d'un énorme doute concernant cette histoire de perf. non mais pour qui je me prends? j'ai pas de corps moi non plus. enfin personne m'a jamais confirmé que j'en avais un en tout cas. ça me fait penser à une interview de vincent dedienne où il disait que son premier spectacle était pas terrible parce qu'à l'époque il avait jamais fait l'amour et donc il avait pas de corps lui non plus. ça me semble être un passage obligé pour monter sur scène. est-ce que ça veut dire que je dois trouver quelqu'un qui veuille coucher avec moi avant de pouvoir considérer cette histoire de show? mais avant de pouvoir coucher avec quelqu'un je dois faire une psychothérapie. et avant de pouvoir faire une psychothérapie je dois trouver une psy qui prend des nouveaux patients. autrement dit c'est pas près d'arriver.
dans le livre sa vulve se met à chanter pour lui signifier qu'elle en peut plus et que ça commence à être une question de vie ou de mort. moi la mienne elle chante pas mais elle se manifeste sous forme de flash visuels. des flash intempestifs dans lesquels je me jette sur des gens pour les embrasser à pleine bouche et presser mon corps nu contre le leur. pas le dentiste, mais beaucoup de gens. principalement r. ces derniers mois. parfois je le mords. c'est son premier roman, elle l'a écrit dans le cadre de son master de création littéraire à paris 8. je me suis dit que je pouvais faire mieux. depuis j'ai commencé drifts de kate zambreno, c'est un peu chiant (je peux faire mieux) mais j'ai appris que les jours où elle travaillait pas à l'université, son quotidien ressemblait trait pour trait au mien: beaucoup de canapé et d'internet et de lecture et de email checking et de masturbation et de vidéos d'actrices interviewées dans des talk shows et même des séries, ce que je m'interdis pendant la journée, et parfois au milieu de tout ça, des moments d'écriture.
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ldngwkshsbnd · 3 months
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aller go me refaire réveiller par Queen tout les matins. grande flemme. « 🎶don’t try suicide, nobody’s worth it. don’t try suicide, nobody cares 🎶💃» .
est-ce que je suis en larmes, et en plus j’ai mes vêtements pour demain qui sèchent au dessus de ma tête, et je prie pour que demain je m’habille pas avec du mouillé? oui, complètement. bonne soirée à vous mes petits.
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chifourmi · 6 months
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J'ai fêté le nouvel an avec Ju'! Je suis d'abord allée chez elle et on a soupé ensemble, la table était trop belle, on aurait dit qu'on était en date. On a mangé des petites verrines et une lasagne faite par sa mère, tout était trop bon.
Puis on s'est dit qu'on devait aller dans telle ville sauf que le temps de marcher jusqu'à la gare, on allait rater le train qui nous amenait à temps là-bas. On avait le seum donc on a pensé à faire du stop. Finalement j'ai fait un post sur Facebook pour voir si quelqu'un faisait le trajet. 1 minute après avoir fait mon post, une pote de Ju' a appelé et lui a demandé ce qu'elle faisait, etc. Elle n'a PAS vu le post!!! Et finalement elle a proposé de nous conduire et de venir avec nous, avec sa pote!! Donc on est parties toutes les 4 et on a fait le décompte sur une place où y avait pleins de gens, c'était très mims mais après l'ambiance est assez vite retombée donc on a fini la soirée dans un bar avec piste de danse. Y a un gars qui m'a bien serré et en a profité pour me toucher le cul évidemment puis il m'a demandé comment je m'appelais. J'ai direct dit que j'avais un copain parce que FLEMME. Puis là il me sort quoi?? "Mais est-ce que ton copain est plus grand que toi?" J'ai dit oui. Il me dit "bien plus grand ou juste la même taille?".
BREF le gars se sentait trop frais parce qu'il faisait une tête de plus que moi. En fait faut arrêter d'encenser les mecs grands, ils savent très bien que c'est un critère qu'on aime bien et après ils se croient irrésistibles puréeeee???
On a fini la soirée assez tôt parce qu'on est quand-même toutes les 4 en période de révision de nos exams. J'ai pas dormi chez Ju' finalement parce que je me suis dit que le réveil serait trop dur et qu'il faudrait trouver un moyen de rentrer et tout. Je suis rentrée vers 1h30 et ma famille fêtait toujours donc je les ai rejoints et on a joué à blanc manger coco. C'était trop bien, on a joué jusque 2h30. Puis j'ai parlé avec mon frère pendant loooongtemps. Je lui ai parlé de ma soirée et du fameux mec collant. Il est à chaque fois choqué parce que je reviens presque tout le temps avec ce genre d'histoire. C'est vraiment désespérant. Mais je suis contente d'être là pour lui expliquer la réalité des choses et qu'il en prenne conscience. Je l'ai vraiment bien éduqué et je suis contente parce que ça donnera la chance à une meuf de sortir avec un gars déconstruit!
Bon bref, BONNE ANNÉE LES GARS 🥳🎉🎊
(01/01/2024)
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e642 · 11 months
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exemple d’un truc qui pour le coup me met hors de moi Le mec que je vois a des symptômes sans réelle gravité pour le moment depuis une semaine (mal de ventre, de tête, fatigue extrême, ect). Depuis le premier jour, je lui dis de prendre rdv chez le médecin histoire d’être prévoyant et annuler si ça venait à aller mieux dans les jours qui arrivent. Il me répond que ça va passer tout seul, que pour un petit mal de ventre il ne va pas aller chez le médecin, qu’il a surtout trop d’égo pour y aller (??). En parallèle de ça, il a zéro médicament chez lui et refuse d’aller à la pharmacie parce que “j’ai la flemme”, soit. Ça va faire une semaine qu’il a toujours les mêmes symptômes et qu’il s’en plaint TOUS LES JOURS. Et tous les jours je lui dis de prendre rdv, passer à la pharmacie, ect. Ce matin, il m’envoie un vocal de bébé où il se plaint que ça ne passe pas, qu’il est plié en deux ect ect ect. Mais moi la seule chose que ça m’inspire ce n’est pas de l’empathie, c’est surtout un immense mépris. T’as quel âge en fait ? 20 piges et t’es pas capable de prendre rdv et faire les choses à temps. Tu refuses toutes les solutions qu’on te propose pour attendre de craquer sous la douleur. Littéralement pourquoi aller chez le médecin quand tu peux aller aux urgences hein. Je trouve ça profondément bête et immature de sa part et ça me crée de la colère. De la colère parce que tu fais rien pour améliorer la situation et que tu me fais m’inquiéter pour rien. Ce n’est pas comme si on était en France avec un super système de santé, noooon. A partir de là, il n’y a plus rien à dire, moi ça me braque que tu te permettes d’inquiéter la France entière et rien faire pour autant à côté. J’ai été très cinglante et il l’a mal pris, mais pourtant je le pense toujours autant. Arrête de te plaindre, tu n’en as fait qu’à ta tête pour au final te rabattre sur ce que je suggère depuis une semaine, bah tant pis pour toi. Ne viens pas polluer mes messages avec ça, tu ne peux t’en prendre qu’à toi même. Pompon sur la Garonne, le mec me dit “j’attends que ma maman prenne rdv pour moi”. Oh mais fr réveille toi non ? T’es grand, bouge. C’est très grave la gestion de la maladie par les hommes, vraiment. Et ça me dégoûte un peu en fait. Je sais pas pourquoi il y a certaines personnes assez débile pour penser qu'aller chez 'e médecin et prendre des médicaments ça touche leur ego. Encore si les raisons étaient louables mais même pas. Ma foi, attends de crever pour consulter si ça te rend heureux. Putain que ça m'énerve. Ça m'a toujours énormément énervée ça, je ne sais pas bien pourquoi, sûrement parce que je suis égoïste. Je supporte mal l’inquiétude surtout lorsqu’elle est inutile ou qu’on ne fait rien pour la soulager.
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gintama-news-fr · 2 months
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Je vais parler un peu plus en détail de Gintama pour le présenter à des non-fans. Vous connaissez peut-être seulement de nom ou d'image mais je suis sûre que vous ne savez pas ce que c'est réellement.
Gintama est méconnu du public français et étranger car c'est un manga "trop"japonais, il y a de nombreuses références et de nombreuses blagues que seuls les japonais peuvent comprendre. Cependant avec l'aide des traducteurs qui nous expliquent en même temps les références, on peut tout de même passer un bon moment.   C'est un manga comique saupoudré de combats badass, d'émotion, drame et de mort. Il y a approximativement 70 % comédie et 30 % de sérieux avec combats et émotions. Les deux premiers épisodes sont des HS, donc vous pouvez les sauter si vous le désirez ou les regarder en sachant que ce n'est pas dans le scénario. Car, même s'il n'est pas visible au début, il y a bien un scénario qui tourne autour du héros. Il faut s'accrocher car le début est lent à se mettre en place, mais on rencontre petit à petit chaque personnages dans des épisodes comiques, l'auteur utilise aussi ces épisodes pour approfondir les liens entre les personnages dans des faits quotidiens (ce qui est différent avec les autres mangas où les liens sont approfondis par les combats) et pour qu'on voit d'autres facettes des personnages. Au début, le héros rencontre les personnages mais Sorachi (le mangaka) met déjà en place les bases dès les 30 premiers épisodes où on rencontrent les Harusame (pirates de l'espace), le Tendoushuu et Takasugi, qui sont les principaux antagonistes. D'ailleurs le petit arc avec les Harusame a une conséquence sur l'arc Benizakura qui arrive 30-40 épisodes plus tard. 
Il mélange divers humour: absurde, vulgaire, grossier, salace, noir, enfantin, ect...Ils font de nombreuses parodies des autres mangas du Shonen Jump, mais tout en restant dans l'histoire et sans citer le nom du manga en question. En fait, déjà dans le manga, le Shonen Jump existe (et les autres aussi) et le héros est un grand lecteur. Donc par exemple, l'auteur de Gintama a créé un personnage le représentant en tant que gorille dessinant le manga Gintaman. Bref, il y a donc des parodies, des comparaisons, critiques ou exemples avec les autres mangas, mais aussi avec des films, acteurs, présentateurs TV, chanteurs, politiciens. Gintama brise tout le temps le 4ème mur, c'est-à-dire que les personnages parlent de leur manga (une fois par saison, les personnages se retrouvent pour parler de ce qu'il faut améliorer ou autres. Il y a même eu un arc entier consacré au top des personnages du manga où ils combattent les uns contre les autres pour augmenter leur rang donné par les fans), de la prod (qui manque de sous, qui a la flemme de faire un épisode, ect...), de leur mangaka (qui comme je l'ai dit au dessus est un gorille). Ils n'hésitent pas lors d'une blague de dire "Ne dites pas ça, on va nous retirer le droit à l'antenne", des trucs du genre.  Je crois que c'est le manga qui brise le plus le 4ème mur.
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Mis à part l'aspect comique (qui est principal), il y a de nombreux combats badass (avec du sang, des morts, ect...c'est pas des combats gentillets comme dans certains shonen), des moments émouvants, moralisateurs ou psychologiques. Il y a un léger fil conducteur qui s'épaissit au fil des arcs et qui tourne autour du passé du héros. Ci-dessus, vous pouvez voir quelques combats de Gintama, bien sûr, il y en d'autres. Par contre, j'ai remarqué qu'ils ont mis beaucoup de combats dans lesquels les héros perdent même si après, il y a une revanche. J'aurai bien voulu un autre top pour que vous puissiez voir d'autres combats, vous n'aurez qu'à les voir directement dans l'anime.
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Les personnages sont tous charismatiques, badass et drôles.   Les personnages principaux: Gintoki, Kagura et Shinpachi, ne sont pas comme d'autres personnages principaux des mangas nekkutsu (shonen du genre One piece, Dragon ball, Fairy Tail, Naruto, Bleach, ect...). On va comparer avec les autres mangas très connus.   Les héros dans OP, FT, Naruto, Bleach sont tous des héros avec un objectif, ils ont tous envie de devenir plus fort, ils s'entraînent donc, ect...Dans Gintama...il n'en est rien.
Gintoki est fainéant, n'a pas vraiment l'envie de se battre, il le fait seulement lorsqu'il voit des gens en dangers, lorsque ça va à l'encontre de sa morale, lorsque ça touche ses proches. Il n'a pas d'objectif, on peut dire qu'il a déjà l'objectif de terminer correctement les choses qu'on lui demande de faire, de tuer (vaincre) le méchant. De plus, Gintoki est plus âgé que les héros basiques (mis à part Goku, mais il est très immature, donc c'est comme un gosse). Gintoki agit puérilement mais peut être aussi mature. Vous l'avez compris, c'est un personnage complexe mais très bien écrit, réaliste (mis à part sa force sur-humaine) et bien développé. Après réflexion, Gintoki est tout de même un héros nekketsu mais il a vécu ses aventures nekketsu pendant son adolescence (comme les autres héros nekketsu) et au contraire de ces héros, il a perdu. On suit donc un héros nekketsu adulte qui a perdu. Il cache ses traumatismes derrière une attitute désinvolte, puérile et marrante. Sur la fiche présentation du personnage, j'en dis plus.   Les héroïnes des mangas nekkutsu sont souvent sexualisées qu'elles aient de grosses ou petites poitrines ou/et intelligentes/sages. Dans Gintama, il n'en est rien.
Kagura est forte et mignonne, mais elle n'est pas intelligente, ou n'a pas une intelligence supérieure aux autres, elle est même assez stupide. Bon elle a 14 ans, donc elle est assez naive sur certaines choses d'adultes, même si elle en parle comme si elle savait ce que c'était (par exemple, avoir un petit copain). Elle est vraiment sans gène et sadique (d'ailleurs Gintoki aussi est sadique). Elles est la seule et unique héroine à vomir...Bon après l'influence de Gintoki n'a pas arrangé les choses pour son caractère (il est son autre père (père de la Terre). Comme c'est une extra-terreste, elle a un père biologique qui voyage dans l'espace pour son boulot mais elle vit sur Terre avec Gintoki en tant que tuteur).   Shinpachi, le troisième personnage principal. En général, ce genre de personnages sont cool et taciturnes (Sasuke ou Vegeta par exemple). Mais lui, il est...juste Shinpachi, limite comme Usopp mais en plus courageux et fort. On peut dire qu'il ressemble un peu à une héros nekketsu basique: un adolescent qui a objectif et qui devient plus fort, qui s'entraîne pour le devenir et qui a un mentor. Il est celui que les personnages malmènent un peu (vu qu'il est avec 2 sadiques, c'est logique), mais aussi le tsukkomi de la bande, celui qui est le plus sérieux et rationnel. Il a tout de même un grain aussi. Il est un très grand fan d'une idole, ayant créé le premier fanclub de cette dite idole dès ses débuts qu'il dirige comme un camp militaire. Il suit les autres dans leur délire aussi de temps en temps. Il ne semble pas très fort mais c'est juste qu'il est entouré de personnages très puissants. Comme je l'ai dit ci-dessus, il devient plus fort au fur et à mesure des arcs et nous surprends à plusieurs reprises.
Il y a donc une bonne ambiance familiale entre ces trois là.   Bref, ensuite...d'après moi, il n'y a que 2% de fan-service (mais pas de fan service avec des boobs, il y a seulement un épisode à la piscine et encore, c'est assez soft, et 1 fille seulement a des gros seins les autres, c'est des seins normaux ou petits). Quand je parle de fan-service, je parle de choses qui sont faites pour les fans (par exemple des scènes sur les couples les plus aimés) ou des moments que les fans voulaient voir. Et si on parle de fan-service pervers cela se passe surtout sur les mecs, il y a quelques scènes mettant en avant la sensualité des hommes (dont 1 ending). Bien sûr, c'est aussi légèrement le cas pour les filles vu qu'une des filles bossent dans un host club et l'autre dans le quartier des courtisanes (même si elle a le rôle de protectrice, elle a quand même été élevé comme courtisane) puis une autre a des tendances sado-masochistes. Il n'y a pas de gros plans sur leur poitrines ou sur leur fesses, quoi que, très rarement. Donc en gros, cela fait en tout 2 à 3%. Donc c'est rien du tout par rapport à d'autres mangas.   Les personnages féminins récurrents savent toutes se battre, s'imposent souvent plus que les garçons et seulement 2 sont amoureuses du héros. Bref, comme dit auparavant les personnages sont tous charismatiques, badass, attachants et ont tous un grain.   Bon voilà, c'est un manga qu'on met du temps à décrire et encore je n'ai pas tout dit. Il est difficile à catégoriser, finalement. Bon, les dessins ne sont pas aussi bons que dans d'autres mangas mais cela s'améliore au fil des saisons. Les 3 derniers arcs sont très sérieux et tristes mais toujours avec un peu d'humour. Vous allez me dire "Tu dis très sérieux et humour, ça ne va pas ensemble" mais c'est aussi ce qui rends Gintama si intéressant, cette différence de ton et de genre dans un même arc, même dans une page. Tout ce que je peux dire pour conclure, c'est que ce manga est totalement différent des autres.
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fuckuuufuckingfuck · 9 months
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Aventure, tome 2 : jour 29
Cette après-midi l’adjointe a dit « oh j’ai la flemme de faire la console ce soir ». Ce à quoi j’ai répondu « bah je peux le faire moi ». Et elle m’a dit « ok ben tu la fais » et elle a quitté la pièce.
Je n’avais encore JAMAIS touché cette console.
J’ai passé l’aprem à m’entraîner. Je tremblais de stresse et d’impatience.
J’ai fait la console ce soir.
C’était génialissime.
J’ai géré.
Ils me reveulent à la console demain.
Cet aprem l’adjointe est passée voir comment je m’entraînais. Elle m’a félicité (beaucoup de fois wsh??) et elle m’a dit que j’étais talentueux et que j’allais faire de grands opéras.
De grands opéras.
De grandes choses.
Vous allez voir.
Regardez moi bien.
Ne me lâchez pas des yeux.
Parce que je lâcherai pas, je ne lâcherai jamais.
Sissy that walk.
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purplebonestoughts · 2 months
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Diagnostic
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[TW : Psychiatrie, TS, psychophobie, psychophobie internalisée (?)]
Nos souvenirs sont un vaste océan d'abysses dont les vagues s'écrasent brutalement contre les rochers, contre les brise-lames de notre conscience. Quand on était petits, on ne réalisait pas qu'on était fous. Mais ça a finit par devenir évident dès le début du collège. Ça ne s'est pas arrangé avec le temps. Un jour, durant nos années lycée, la mère de notre copain de l'époque a dit : "Mais tu es complètement folle !" Je ne me souviens plus de ce qu'on avait fait. Les vagues ne me l'ont pas ramené et, dans les embruns, il n'y a qu'un parfum de peine. Ce n'est pas tant d'être fou qui fait de la peine. On le savait depuis longtemps. Ce qui fait de la peine c'est ce "Mais tu es complètement folle !" craché comme un venin, comme une insulte, avec ce petit rictus de mépris. On a longtemps évité la psychiatrie. Je ne saurais pas dire pourquoi exactement. Je crois qu'on craignait, si on y allait, de réaliser que ça y était. Que c'était réel. Qu'on ne pourrait plus jamais se voiler la face à ce sujet. On n'avait pas peur d'être fous parce qu'on savait qu'on l'était. Mais on avait peur que le monde entier nous perçoive comme fou. Parce qu'on ne voulait pas de ce "Mais tu es complètement folle !" avec ce rictus de mépris. On ne voulait pas être rejeté-e-s. On ne voulait pas être abandonné-e-s. Ou plutôt, on ne pouvait pas. Alors bon, on avait sacrément peur de ne plus être capables de faire semblant dès lors que la sacro-sainte psychiatrie aurait collé ses petites étiquettes bien blanches, bien carrées, bien aseptisées sur notre petit crâne tourmenté. Et puis patatra, durant nos années d'études, y'a eu un gros hic, y'a eu des grands couacs, y'a eu du n'importe quoi. Alors on a fait quelque chose de très très dangereux et de très très grave. Pas parce qu'on était fous, mais parce qu'on avait tellement mal ! Mal à en pleurer, mal à en hurler, mal à en finir aux urgences dans un joli camion de pompier.
Ah ça fait drôle, hein ! Et d'ailleurs, il y a plein de souvenirs de cette période que l'océan d'abysses ne m'a jamais ramené. On a été hospitalisé-e-s durant de nombreux mois, puis en hôpital de jour. Je passe aujourd'hui sous silence la façon détestable dont on a été traité-e-s dans l'institut de soin où nous étions. Parce que ce n'est pas à là que je veux en arriver. Pas cette fois. Ce contact sommes toutes brutal avec la psychiatrie a eu exactement l'effet que je pensais qu'il aurait : Les gens ont vu qu'on était fous. Bon. Iels n'ont pas dit "fous". Iels ont dit "dépressifves sévères". On savait que c'était pas tout, mais ces psychiatres-là avaient un peu la flemme de poser des diagnostics. Je présume qu'iels estimaient avoir mieux à faire et que ce n'était pas leur rôle. J'ai envie de dire que de toute façon, on n'en voulait pas de leurs petites étiquettes. Mais les gens ont quand-même vu qu'on était fous. Et on pouvait plus le cacher. Et on a été rejeté-e-s. Exactement comme on le pensait. Exactement comme on l'avait prédit. Puis bon, voilà. On était fous. On a plus été hospitalisé-e-s, à un moment, puis on a carrément arrêté de voir des psychiatres. On les aimait pas beaucoup. Puis y'a eu une période un peu... moui. Où on savait qu'on était fous, mais inconsciemment, on continuait de cacher qu'on était fous... plus ou moins, maladroitement. Eh bien figurez-vous que ça suffit largement ! Il faut juste faire un peu semblant et les gens ne pensent pas que vous êtes fous ! Iels pensent que vous êtes chiant-e-s ! Il suffit d'avoir l'air fonctionnel-le-s ! Ça n'a aucune importance si vous ne l'êtes pas pour de vrai ! Ruinez-vous la santé pour tout cacher et iels n'y verront que du feu ! Vous serez la personne chiante et non pas la personne folle, ni même la personne handicapée. (Sans rigoler, ne faites pas ça. Ça fait un mal de chien.) (On avait quand-même quelques ami-e-s très douxes qui savaient qu'on étaient fous et c'était bien.) Bref, je pense qu'entre plein d'autres choses, ce "masque" a joué dans le fait qu'on a recommencé à ne plus aller bien du tout. Un jour on l'a dit à notre médecin et elle a fait : "Oula !" puis elle a pris son téléphone et elle a appelé le CMP le plus proche pour nous prendre un rendez-vous. C'est comme ça qu’on s’est retrouvé-e-s à voir une infirmière psy qui ne savait pas quoi faire de nous parce que les personnes en face d’elle disent souffrir alors que : - Iels font du sport - Iels travaillent (même si c’est à leur compte) - Iels ont des loisirs - Iels ont de la famille et des ami-e-s Un jour, elle nous dit : « Je vais demander son avis à mon collègue psychologue. »
Après l’avoir vu en rendez-vous, le collègue psychologue a dit : « Je vais être bien en peine à donner un avis à ma collègue. » J’ai trouvé ça drôle. (En vrai, ça se passe bien ! Je suis content qu’il nous suive. Et soulagé aussi. Ça aurait été coton, sans lui.) 2023, c’était affreux comme année. Non, franchement, c’était immonde. Il s’est passé énormément de choses compliqué-e-s et on a dû traîner notre pauvre carcasse jusqu’en 2024. En 2024 on nous a dit : « Bon, vous êtes bien handicapé-e-s, on le reconnaît. Par contre le diag de « dépression chronique » qui date d’il y a 7 ans et « anxiété sociale » maintenant, ben c’est pas suffisant pour vous donner de la tune. Déso pas déso. » Alors on a rampé jusqu’au cabinet d’un psychiatre. Je dis ça comme si ça avait été facile, mais pas du tout. Entendez bien qu’on n’aurait jamais refoutu-e-s nos pieds chez un psychiatre si on était pas dos au mur. Et il a fallut plusieurs discussions avec plusieurs de nos ami-e-s pour nous convaincre et nous rassurer. Et donc bref, on se retrouve dans ce cabinet et j’ai furieusement envie de dire au type que les toiles d’araignées sous son escalier dans la salle d’attente me donnent envie de pleurer. Là je m’attends pas encore à la claque dans la gueule que je vais me prendre. Que dis-je ! A la tornade dans laquelle je viens de tomber. Il me regarde, moi je ne le regarde pas. Je ne peux pas, parce qu’on est trop terrifié-e-s pour ces conneries. Je lui montre nos documents. Il prend le certificat médical de la MDPH, il pose des questions et il écrit. Moi j’ai envie de me barrer à toutes jambes. Genre de m’enfuir. Mais il remplit le certificat, j’en chialerais presque. Et puis à la fin, il demande : « A votre avis, vous pensez avoir quoi ? » Moi je lui réponds : « Ben comme vous avez vu, je suis sur la liste d’attente du CRA, du coup je pense que je pourrais peut-être être autiste... » (Matez les gigantesques pincettes que je prends alors que ça fait un bon moment que mes potes autistes m’ont pairdiag. Matez le doute.) Il m’a dit : « On dirait, hein ? » J’ai trouvé ça drôle, un peu.
Et puis là, je sais plus comment il l’a dit - les vagues l’ont emporté - mais elle est là, la claque dans la gueule. Il a dit : « Je pense aussi à la schizophrénie. Je pense que vous êtes à la limite entre les deux. Il faudrait faire un différentiel, mais les deux troubles peuvent être proches. » Ça allait dans le sens de ma plus grande théorie sur les troubles psys alors j’étais vite fait content, mais en vrai j’avais aussi l’impression qu’il avait appuyé sur le bouton : « AAAAAAAAH » dans mon cerveau. C’était moyennement fun. Mais j’ai pas posé de question, j’étais trop abasourdi. Bon, je vais pas mentir, je me doutais que, si le psychiatre avait envie de bosser, je ressortirai probablement pas sans – au moins – un bon vieil antipsychotique (ça a pas loupé, hein). Mais je ne m’attendais clairement pas à ce trouble là. Parce qu'on se sent pas « comme ça ». Et que le stigmate terrible qu’il porte me fait déjà péter un plomb. Et sur ça, je commence à douter très très fort. « Est-ce que j’ai été assez authentique durant le rendez-vous ? Est-ce que je n’ai pas menti sur la liste de symptômes ? Est-ce que je n’ai pas inventé n’importe quoi pour faire mon intéressant ? » Il faut savoir que le doute, ça me compose personnellement à au moins 70 % de mon être. Très régulièrement, je doute après avoir donné mon âge ou mon lieu de naissance… donc je crois que ce n’est ironiquement pas mon sentiment le plus fiable.
En bref. On est schizophrène. (Peut-être) Elle est enfin là, la petite case, bien carrée, bien collée sur mon front et je ne sais pas quoi en faire. Moi je voulais juste qu’on colle plein de petites étiquettes sur mon dossier de MDPH pour qu’on nous donne de l’argent et qu’on puisse enfin arrêter de galérer autant dans notre foutue vie… mais certainement pas pour qu’on y marque « trouble schizoaffectif ». C’est costaud, quand-même, quoi. Alors pour l’instant, je l’étudie très très attentivement. Peut-être qu’un jour j’arriverai à m’y faire ou bien je pourrais dire : « C’est pas ça ! De toute façon, c’est qu’une petite étiquette ! Je la décolle si je l’aime pas et personne va rien faire ! » Parce qu’à la fin, on s’en carre des petites cases. On est fous. On l’a toujours été. C’est une grande case et dedans, y’a nous tout entier.
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ernestinee · 9 months
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Comme je n'ai que ça à faire Comme je procrastine, je fais un petit bilan du moment en mode level 10.
Vous vous souvenez du level 10, on définit 10 domaines de la vie, on y pense régulièrement pendant quelques jours pour n'être ni pessimiste ni trop optimiste, et on se met des points sur 10. Ensuite on choisit des domaines prioritaires pour lesquels on se demande comment monter d'un point d'ici le prochain bilan. On pose des objectifs et des façons d'agir. Je fais ça régulièrement depuis deeeees annééééées et ça m'a réellement fait évoluer. Le postulat est que lorsque l'on concentre son énergie dans quelque chose, cette chose évolue.
Bon alors.
1. Couple. 7/10 comme la dernière fois.
Ça va quoi. Tranquille.
2. Amitiés/famille. 8/10, -1 par rapport à la dernière fois mais on va entrer dans la période des anniversaires, ça va remonter.
Les amis fidèles sont toujours là, c'est agréable. J'aime bien les mettre au même niveau que la famille.
3. Santé : 8/10. +1 par rapport à l'année dernière
J'ai perdu 15 kg depuis le mois de mai et ça fait beaucoup de bien. Je suis au même poids qu'en 2016 quand je faisais 9h de sport par semaine. Alors je n'ai plus du tout le temps de faire 9h, mais le cirque reprend cette semaine (jonglerie , câble, échasses, corde lisse et trapèze) et pendant les vacances scolaires j'ai régulièrement bossé les bras et les abdos, j'ai assez bien marché aussi.
L'année dernière j'étais assez déçue de moi, j'étais fière de me lancer dans des trucs difficiles mais ils se sont vraiment avérés très difficiles, mon âge et mon corps agissaient comme des obstacles pour tout ce que je voulais faire au trapèze. En fait j'aimais bien ce corps avec des formes et il correspondait mieux à qui je suis, je trouve. Mais il ne correspondait pas du tout à ce que je voulais en faire. Du coup me revoilà fit, comme au bon vieux temps, mon corps comme un outil. Cardio peut mieux faire mais c'est pas mon truc, gainage de folie et bras encore un chouïa trop mous mais les pompes commencent à se fluidifier, c'est cool.
4. Environnement 7/10. Pareil que l'année dernière parce que rien n'a vraiment changé. Ça va changer, on commence des travaux en octobre dans la maison. L'appartement quant à lui se termine petit à petit mais on ne peut y aller que des petits moments du weekend, et c'est à 1h d'ici du coup ça limite fort. Bon allez peut-être un petit 8/10 alors, pour l'effort.
5. Don de soi. J'étais à flemme/10. Là je vais ajouter 1 point pcq justement hier j'ai fait du bénévolat pour avoir des subsides dans un projet d'intégration d'enfants handicapés dans des stages. Pour financer la présence d'éducateurices spécialisé.es et arriver plus facilement au quota de supervision nécessaire quand il y a des enfants handicapés dans le groupe.
Mais flemme quand même. Je donne beaucoup de moi, je fais du bénévolat avec les patients quand je sais qu'ils ne seront pas remboursés par la mutuelle par exemple. Je refuse qu'ils paient les manquements du système de soins de santé en Belgique. J'arrive pas à coter ça en fait, ça me semble naturel et en même temps je ne pourrais pas faire davantage parce bon il y a un moment où je paie des factures.
6. Loisirs 8/10. +1 par rapport à l'année dernière.
Je double ma présence au cirque cette année et ça commence demain et ça me terrorrise, et je suis en même temps impatiente de donner encore cette année des grands coups de pied dans ma zone de confort. Et je suis surtout impatiente de passer du temps avec le groupe du cirque. Ces gens sont remplis de talent, d'humour et de bienveillance, je n'ai pas envie de me passer d'eux.
7. Job 9/10 encore, même chose que l'année dernière.
J'ai beaucoup de boulot et j'aime ce que je fais. J'ai juste beaucoup trop de boulot par périodes, c'est mal réparti sur l'année. Là je viens de passer deux mois plutôt chill pendant les vacances scolaires parce qu'il y a beaucoup d'absents et d'un coup ils reviennent tous et beaucoup d'entre eux ont besoin de testing et de bilan. J'ai posé les bilans exprès à cette période parce qu'en général j'ai un.e stagiaire et c'est un bon apprentissage, mais là je n'ai pas de nouvelles de celle de cette année.
S'il devait y avoir un objectif ce serait arrêter de procrastiner mais bon, on le connaît bien ce petit cocktail "1/3 angoisse d'anticipation, 1/3 perfectionnisme, 1/3 syndrome de l'imposteur"
Cet objectif ne fonctionne pas, étant donné que j'écris tout ceci au lieu de faire mes factures.
Je devrais bosser sur mon rapport à l'argent. Des années que je bosse et je suis toujours déchirée à l'idée de donner une facture à un patient.
8. Finances 6/10.
+1 par rapport à l'année dernière parce que j'étais vraiment dans une grosse tuile avec des documents perdus par la mutuelle et donc l'impossibilité d'obtenir mes honoraires de plusieurs mois. Ça avait reculé pas mal de paiements importants qui avaient donc été majorés et c'est comme ça qu'on se retrouve dans le caca financièrement parce que ça décale les paiements faisables et donc ça ajoute des majorations sur le moindre truc.
J'ai aussi eu des problèmes dont j'aurais pu me passer, avec ma voiture, ça a été cher.
Du coup c'est un +1 d'encouragement pcq la galère continue mais j'ai trouvé une solution, et ça m'a demandé de prendre sur moi et téléphoner (😱) mais maintenant l'avenir me stresse un peu moins.
9. Philosophie. 0/10, pareil qu'avant.
J'ai même pas envie d'en parler,tiens. Je vais trouver un autre libellé.
10. Lecture 9/10. +2 par rapport à l'année dernière, LE gros progrès de l'année, avec la santé.
Je suis dans mon 18eme bouquin et j'ai même un petit résumé de chaque dans le billet épinglé. J'espère arriver à 20 avant décembre mais là je suis dans une grosse lecture assez technique sur la remédiation des troubles visuo-attentionnels.
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sushis4kalyo · 10 months
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Il fait chaud ! 🥵
P, au téléphone : T'as fait quoi ce matin ?
Moi : j'ai fait ma viande à la plancha à 9h30 ...au pire je ferai réchauffer au micro-onde à midi.
P: T'avais peur d'être en retard à la plage ? 🤨
Moi : Ah non, juste la flemme d'avoir à nettoyer la plancha à midi par 37° dans la véranda grande ouverte alors qu'il n'y a même pas un brin de vent ...
Lui : Ah ouais ... 😬
Et c'était pas un mauvais plan :
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