I started playing with hair dye at 13. By 24 I started going grey and felt like I had to dye over it. After that point, experimenting with hair color was no longer fun for me. Since my hair grows freakishly fast, it was an irritating/expensive chore to cover my roots every couple of weeks. I started questioning why Iâm even doing this and why do women feel ashamed to show grey hair? Why canât you have fun with natural gray hair the same way as with dyed hair? Finally, I got fed up with irritating my scalp with dye and decided to grow out and embrace my greys. Some of the closest women in my life said âDONâT DO IT!â but I ignored their comments. Today at 32, my hair is officially 100% natural and I love it â not to mention the time and money saved! I think the idea that it makes you look old, is an old idea. Dye or not, do whatever makes you happy and donât let society tell you aging is shameful. Iâm proud of every silver strand I have and every wrinkle to come. Not everybody makes it to see the aging process, so be proud you are alive and embrace it. Rock that #grombre đ”đ»đ”đŒđ”đœđ”đŸđ”đżđ€ #greyhairdontcare #greyhair #silverfox #naturalgrey #greypride
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the best thing about this issue is the surge of katyana/greypride content
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RT @npc050292: So empowering ! LEAVE HER ALONE YOU NAZIS ! #GreyPride #MenMenstruateToo https://t.co/G9Nrkan8Dc
So empowering ! LEAVE HER ALONE YOU NAZIS ! #GreyPride #MenMenstruateToo pic.twitter.com/G9Nrkan8Dc
â đłïžâđđ Nick P. Ceausescu đȘđ (@npc050292) October 20, 2018
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October 20, 2018 at 09:53PM
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BientĂŽt une maison de retraite LGBT+ Ă Paris
StĂ©phane SauvĂ©, ancien directeur d'Ehpad, veut ouvrir une maison de retraite pour les personnes ĂągĂ©es lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres Ă Paris. Une rĂ©ponse Ă lâisolement dont souffrent les seniors LGBT+.
Un amour invisible. à son entrée en maison de retraite, comme beaucoup de résidents, un vieux monsieur avait placé à son cÎté le portrait de son ancienne ùme soeur, petite touche personnelle dans une chambre aseptisée. Sur cette photo, le visage d'un homme.
"De qui s'agit-il ?" Devant cette question d'un aide soignant, le pensionnaire reste tĂ©tanisĂ©. Deux jours plus tard, il avait fait disparaĂźtre le portrait. Ă raison peut-ĂȘtre.... Car dans la mĂȘme maison, une femme lesbienne faisait lâobjet de commĂ©rages Ă chaque fois quâelle recevait la visite de son amie.
Ces scĂšnes de vie ont rĂ©voltĂ© StĂ©phane SauvĂ©, 47 ans, ancien directeur dâEhpad en rĂ©gion parisienne, lui mĂȘme homosexuel.
"Pour les seniors LGBT, la maison de retraite est une double peine : ils sont écartés de la société et doivent en plus mettre au placard leur vie sentimentale, ce qui peut impacter leur santé psychique."
L'ancien directeur peine Ă faire changer la donne de lâintĂ©rieur. En 2017, il dĂ©cide de dĂ©missionner pour lancer un projet de Maison de la diversitĂ© pour seniors LGBT+. Un projet inĂ©dit en France.
Aux Ătats-Unis, au Canada, en Allemagne, en Scandinavie, les maisons de retraite "gay-friendlyâ existent depuis des annĂ©es. Elles se rĂ©pandent aujourd'hui dans toute l'Europe.
Une réponse à un phénomÚne global :
"Les plus ĂągĂ©s, qui ont connu la pĂ©nalisation de lâhomosexualitĂ© (jusquâen 1982 en France, ndlr) ont dĂ» sâhabituer Ă une double vie. Mais, pour les 50-60 ans qui ont fait leur coming out, il nâest plus question de redevenir invisibles".
De plus, cette population est particuliÚrement touchée par l'isolement. Selon un rapport de 2013 du ministÚre délégué aux personnes ùgées, 1,3 millions de LGBT+ avaient plus de 60 ans en France. 65 % vivaient seuls. Moins de 10 % avaient des enfants.
Le nĂ©o-entrepreneur sâactive donc pour monter son projet, qui trouve un Ă©cho favorable : suivi par l'association Ticket for change, il remporte en mars 2018 le trophĂ©e SilverEco du meilleur hĂ©bergement collectif et va ĂȘtre accueilli par Antropia, lâincubateur de lâEssec pour finaliser son business plan.
Le projet actuel consiste en une vingtaine dâappartements, pour des sĂ©niors encore autonomes et plutĂŽt Ă Paris. La Mairie a dĂ©jĂ manifestĂ© son intĂ©rĂȘt, comme celles de Nice, Nantes ou Bordeaux. "On se rend compte quâil est important dâĂȘtre proche dâune grande ville et dâactivitĂ©s culturelles pour le public concernĂ©", analyse StĂ©phane SauvĂ©, qui Ă©labore le projet au fil de discussions avec les membres de son association Rainbold Society. En 2013, un projet en pleine campagne, dans lâAude, avait Ă©tĂ© avortĂ©.
A ceux qui l'accusent de construire un ghetto, StĂ©phane SauvĂ© fait remarquer: âMoi, je nâai pas besoin de vivre en communautĂ©, mais la rĂ©alitĂ© est que cela rassure certaines personnes, quâelles soient gay, femmes, chinoises ou juives !".
Son projet de maison est d'ailleurs ouvert sur lâextĂ©rieur : 30 % des places sont rĂ©servĂ©es Ă des personnes plus jeunes et/ou hĂ©tĂ©rosexuelles et prĂ©voit des activitĂ©s â cours de sport ou de peinture â pour attirer des voisins et favoriser les rencontres.
âMon projet est de crĂ©er une structure trĂšs innovante afin de secouer les mentalitĂ©s bien au-delĂ ", poursuit StĂ©phane SauvĂ©. En parallĂšle, il espĂšre dĂ©velopper des formations et des actions de sensibilisation dans les maisons de retraite "classiques".
Il nâest pas le seul Ă Ćuvrer Ă cette rĂ©volution argentĂ©e. Signe que les mentalitĂ©s commencent doucement Ă changer, lâassociation Grey Pride qui milite contre lâisolement des personnes LGBT+ ĂągĂ©es a obtenu le 4 juin la crĂ©ation du label "Greypride Bienvenueâ par la Mairie de Paris, un label bientĂŽt dĂ©ployĂ© dans tous les Ehpad de la capitale qui formeront leur personnel Ă lâaccueil des seniors LGBT.
source : https://www.wedemain.fr/
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BientĂŽt une maison de retraite LGBT+ Ă Paris ?
StĂ©phane SauvĂ©, ancien directeur d'Ehpad, veut ouvrir une maison de retraite pour les personnes ĂągĂ©es lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres Ă Paris. Une rĂ©ponse Ă lâisolement dont souffrent les seniors LGBT+.
Un amour invisible. à son entrée en maison de retraite, comme la plupart des résidents, un vieux monsieur avait placé le portrait de son ancienne ùme soeur à son cÎté, petite touche personnelle dans une chambre aseptisée. Cette photo, c'est celle d'une homme.
"De qui s'agit-il ?" Devant cette question d'un aide soignant, le pensionnaire reste tĂ©tanisĂ©. Deux jours plus tard, le vieux monsieur a fait disparaĂźtre le portrait. Ă raison peut-ĂȘtre.... Car dans la mĂȘme maison, une femme lesbienne faisait lâobjet de commĂ©rages Ă chaque fois quâelle recevait la visite de son amie.
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Ces scĂšnes de vie ont rĂ©voltĂ© StĂ©phane SauvĂ©, 47 ans, ancien directeur dâEhpad en rĂ©gion parisienne, lui mĂȘme homosexuel.
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"Pour les seniors LGBT, la maison de retraite est une double peine : ils sont écartés de la société et doivent en plus mettre au placard leur vie sentimentale, ce qui peut impacter leur santé psychique."
L'ancien directeur peine Ă faire changer la donne de lâintĂ©rieur. En 2017, il dĂ©cide de dĂ©missionner pour lancer un projet de Maison de la diversitĂ©Â pour seniors LGBT+. Un projet inĂ©dit en France.
D'autres maisons LGBT Ă l'Ă©tranger
Aux Ătats-Unis, au Canada, en Allemagne, en Scandinavie, les maisons de retraite "gay-friendlyâ existent depuis des annĂ©es. Elles se rĂ©pandent aujourd'hui dans toute l'Europe.
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Une réponse à un phénomÚne global :
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"Les plus ĂągĂ©s, qui ont connu la pĂ©nalisation de lâhomosexualitĂ© (jusquâen 1982 en France, ndlr) ont dĂ» sâhabituer Ă une double vie. Mais, pour les 50-60 ans qui ont fait leur coming out, il nâest plus question de redevenir invisibles".
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Le nĂ©o-entrepreneur sâactive donc pour monter son projet, qui trouve un Ă©cho favorable : suivi par l'association Ticket for change, il remporte en mars 2018 le trophĂ©e SilverEco du meilleur hĂ©bergement collectif et va ĂȘtre accueilli par Antropia, lâincubateur de lâEssec pour finaliser son business plan.
Le projet actuel consiste en une vingtaine dâappartements, pour des sĂ©niors encore autonomes et plutĂŽt Ă Paris. La Mairie a dĂ©jĂ manifestĂ© son intĂ©rĂȘt, comme celles de Nice, Nantes ou Bordeaux. "On se rend compte quâil est important dâĂȘtre proche dâune grande ville et dâactivitĂ©s culturelles pour le public concernĂ©", analyse StĂ©phane SauvĂ©, qui Ă©labore le projet au fil de discussions avec les membres de son association Rainbold Society. En 2013, un projet en pleine campagne, dans lâAude, avait Ă©tĂ© avortĂ©.
Refus du communautarisme
N'existe-t-il pas un risque de construire un ghetto ? âMoi, je nâai pas besoin de vivre en communautĂ©, mais la rĂ©alitĂ© est que cela rassure certaines personnes, quâelles soient gay, femmes, chinoises ou juives !", fait remarquer StĂ©phane SauvĂ©, qui reçoit des centaines de messages dâencouragement.
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Son projet de maison est d'ailleurs ouvert sur lâextĂ©rieur : 30 % des places sont rĂ©servĂ©es Ă des personnes plus jeunes et/ou hĂ©tĂ©rosexuelles et prĂ©voit des activitĂ©s â cours de sport et de peinture â pour attirer des voisins et favoriser le dialogue.
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âMon projet est de crĂ©er une structure trĂšs innovante pour secouer les mentalitĂ©s au-delĂ ", poursuit StĂ©phane SauvĂ©. En parallĂšle, il espĂšre dĂ©velopper des formations et des actions de sensibilisation dans les maisons de retraite "classiques".
Il nâest pas le seul Ă Ćuvrer Ă cette rĂ©volution argentĂ©e. Lâassociation Grey Pride qui milite contre lâisolement des personnes LGBT+ ĂągĂ©es a obtenu le 4 juin la crĂ©ation par la Mairie de Paris du label "Greypride Bienvenueâ, bientĂŽt dĂ©ployĂ© dans tous les Ehpad de la capitale qui formeront leur personnel Ă lâaccueil des seniors LGBT+.
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Une population qui a survĂ©cu aux discriminations, Ă lâĂ©pidĂ©mie du sida mais qui souffre aujourd'hui de solitude et de liens familiaux affaiblis. Selon un rapport de 2013 du ministĂšre dĂ©lĂ©guĂ© aux personnes ĂągĂ©es, 1,3 millions de LGBT+ avaient plus de 60 ans en France. 10 % seulement avaient des enfants et 65 % vivaient seuls. Rempart Ă l'isolement, les maisons de retraite "gay-friendlyâ pourraient avoir un bel avenir devant elles.
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 à LIRE AUSSI : Et si on mettait une maison de retraite dans chaque immeuble ?
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