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#l'amour qui passe
olympic-paris · 1 day
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saga: Soumission & Domination 277
Espagne 5 fin et retour (2013), Août, Emma, trader, Jona et François
Nous avons du raconter par le menu notre nuit à nos comparses. Juan est jaloux et aurait bien aimé profiter aussi des sportifs de passage. Paco, ironique, le remercie et lui rappelle qu'il avait quand même asséché leurs trois paires de couilles pendant ce temps là et que cela n'avait pas eu l'air de lui déplaire. Nous sommes curieux et c'est leur tour de nous raconter leur soirée.
De dépit (de n'avoir pu nous accompagner), Juan n'ait eu de cesse de chauffer son mec et les deux nôtres l'un après l'autre et même les trois en même temps, jusqu'à ce qu'ils lui fassent sa fête. L'apothéose étant réalisée avec une double sodo par Marc et Hervé alors qu'il se faisait défoncer la gorge par son Paco.
Quand nous entendons ça, nous l'attrapons et avec des chatouillis qui le font se tordre comme un vers, nous le balançons dans l'eau de la piscine avant d'y sauter à notre tour.
Le reste du séjour en Espagne se passe plus " normalement ", si on peut dire ça, entre siestes au soleil, baises, bouffes et muscu.
Au retour, Marc a remplacé Ernesto au volant de ma SLS, (Ernesto et Hervé restent 3 semaines de plus à Barcelone). Avant de partir j'avais joint au téléphone nos nouveaux amis motards (ceux de la gendarmerie) pour savoir où ils seraient affectés lors de notre trajet de retour. Nous fixons un rendez vous sur une aire de repos pas loin de Bordeaux. Quand nous les présentons à Marc, il comprend aussitôt ce qui nous avait attiré chez eux. Jeunes, beaux mecs épaules larges avec des muscles qui tendent leurs uniformes, plus des paquets proéminents et prometteurs et culs pareils. Ils ne peuvent nous escorter que sur les 100 km qui viennent. Nous en profitons pour les suivre à pleine vitesse. Une toute, toute petite demi heure plus tard, nous nous séparons non sans avoir pris rendez vous chez nous pour leur prochain WE de récupération.
L'arrivée chez Marc (à la campagne) est une fête. Bien que nous ayons plus de 1000 Km dans les bras, nos beurs ont préparés une petite réception.
Nous retrouvons Franck dont nous hébergeons les amours avec son " p'tit " Louis qui travail pour son oncle au bar du village dans la journée. Ils sont sur le départ, le grand père de Franck les ayant invités 15 jours à l'ermitage à La Baule.
Avec PH, nous tombons vite dans les bras de Morphée ! Ce n'est que 14 h plus tard que nous émergeons affamés, d'un sommeil réparateur.
Je me laisse une journée avant de reprendre la main sur mes affaires. Farnienté, piscine pour détendre nos muscles martyrisés par la position en Z maintenue la veille sur nos motos.
Je fais le point sur mes " employés ". Une tonne de mail remplit ma boite. De chacun j'ai reçu régulièrement un point sur leurs vacances organisées. Aucun n'a eu de problème (sinon je l'aurai su aussitôt, ils ont mon n° de portable).
Jona et François sont rentrés avec Emma et sont partis à leurs " stages ". Eux ne m'ont envoyé qu'un seul message où ils me remercient encore de la confiance que je leur avais témoigné en leur confiant la sécurité d'Emma. Ils me disent qu'ils auront quelques jours de libre mi août après leur initiation au parachutisme et avant d'attaquer une autre matière ! Après avoir téléphoné à Emma, je leur réponds qu'ils devront atterrir chez elle où je les rencontrerai.
En effet ma " mère " s'est attaché à leur duo/couple et à sa capacité à lui donner du plaisir. Sachant Ernesto en Espagne jusqu'à la fin du mois, elle me dit qu'elle profitera de ce WE pour faire l'amour avec nous 4 (eux plus PH et moi). Je la taquine en lui disant qu'elle s'est encore plus dévergondée pendant ces vacances en Grèce. Elle me dit que c'est de ma faute puisque j'avais insisté pour qu'elle les emmène dans ses bagages !
EMMA Avec PH nous passons la voir deux jours plus tard. Elle est toute bronzée et, PH comme moi, nous la trouvions plus " tonique " qu'avant son départ.
Elle nous dit qu'en plus de l'avoir régulièrement approvisionné en beaux jeunes mecs, Jona et François avaient continué à l'entrainer au Krav Maga. Ça, plus les bains de mer et les parties de jambes en l'air, avait développé chez elle une musculature fine, harmonieuse et bien présente. J'en fais les frais alors que nous luttons ensemble et que j'y vais mollement pour ne pas l'abimer. Je me retrouve le cul par terre, immobilisé entre ses jambes. Elle me libère et je la prends plus au sérieux. Après une bonne heure à jouter sous les yeux de PH, j'admets qu'elle a sacrément progressée et qu'elle est à même de maitriser la plus part des mecs susceptible de l'embêter.
Nous passons le reste de l'après midi dans sa chambre à nous rappeler les zones érogènes de nos corps respectifs.
Sa chatte est encore plus douce, l'épilation totale et permanente, ça a du bon. Sous ma langue ses grandes et petites lèvres s'écartent pour me laisser lui lécher le bord interne. J'alterne avec son clito. PH s'occupe de l'autre entrée et c'est à cheval sur nos deux bouches qu'elle prend son premier plaisir. Aussitôt calmée, nous la faisons glisser entre nous et nos bites viennent naturellement remplir ses deux orifices bien lubrifiés par nos salives. Je sens son vagin compresser ma queue. Ses contractions volontaires m'enserrent presque autant qu'un sphincter anal. PH de son coté nous dit apprécier le fourreau dans lequel il s'est enfoncé. Nous la labourons avec fougue histoire de lui faire un peu oublier les éphèbes grecs qu'elle avait chevauchés. Ce que j'aime par dessus tout c'est sentir la bite de mon amour frotter contre la mienne à travers les parois interne d'Emma. Nous synchronisons une pénétration en décalage complet. Cela multiplie les frottements de nos glands entre eux et donne un effet de pompe qui rend Emma folle. Comme je suis en face d'elle, je me penche et ma bouche lui ventouse un de ses tétons. Sous ma langue je le sens gonfler et se raidir. Quand je le mordille, elle laisse échapper des soupirs proches de l'extase. Je retire ma tête, faudrait pas qu'elle parte trop vite. Je dis à PH de venir me rejoindre dans le même trou. Il file à la salle de bain nettoyer sa bite et nous rejoint en moins d'une minute. Pendant ce temps là nous avons changés de position. Je gis sur le dos, Emma est venu se planter ma bite dans le vagin dos à moi. Quand PH arrive elle écarte les cuisses et se renverse sur mon torse pour lui dégager le passage. Je sens PH s'installer à genoux entre mes cuisses et bientôt son gland vient rejoindre le mien au fond d'Emma. Sans aucune parois entre nous deux, c'est encore meilleur. Emma semble aussi de cet avis et d'elle-même bouge pour se frotter à nous.
Nous sommes si bien serrés tous les deux ensemble que nous n'avons même pas besoin de l'enculer pour jouir nous aussi. Ça nous a fait plaisir de reprendre nos "habitudes " avec ma mère. Mais nous sommes impatients d'arriver à la mi-août et de nous la faire avec Jona et François.
TRADER Le Trader m'appelle de Londres, il aimerait disposer de deux Escorts pour le WE à venir. Je vérifie vite qui est libre. Entre ceux qui sont encore en " vacances ", ceux qui sont vraiment en vacances et ceux qui sont en stage, il ne me reste plus grand monde.
Clem(ent) et Ben(oît) sont ravi de partir un WE en Angleterre. C'est la première fois qu'ils voyageront en première classe. Je leur donne les indications concernant le client, ses spécificités, notamment son addiction à la cocaïne et du coup ses capacités sexuelles hors norme. Ils m'assurent qu'ils seront sérieux coté " poudre " et qu'avec l'expérience acquise auprès de mes clients TTBM, ils assureront sans problèmes. J'ai toute confiance en eux, ils sont sérieux et professionnels.
A leur retour ils me font leur rapport. Ils ont été ravis de leurs deux jours. Par contre ils me préviennent que le client avait invité deux amis à lui et qu'ils s'étaient fait enculer par les trois. Je leur demande pour la cocaïne. Ils me disent qu'ils n'en ont pas été témoins. Par contre ils en ont bien senti les effets sur les grosses bites qui les ont enculés sans relâche. Je les engueule un peu car ce genre de problème doit m'être aussitôt remonté. Je leur rappelle que s'ils ont mon n° de portable c'est pour des cas pareils.
J'appelle aussitôt Londres et rappelle au client les termes du marché, en l'occurrence que le contrat ne prévoyait qu'un " consommateur " seulement. Il m'explique que ses amis avaient débarqués sans prévenir et qu'ils n'avaient pu se retenir devant les deux Escorts que je lui avais envoyé. Il comprend mon déplaisir et me dit qu'il m'envoie aussitôt un virement pour s'excuser. De peur, je pense, que je le mette sur liste noire, il quadruple carrément le montant initial. Je lui donne mon accord mais le prévient qu'un nouveau coup de ce genre et il en verra plus aucun de mes Escorts aussi bien les Français que ceux de la filiale Espagnole. Il m'assure que cela n'arrivera plus et que par défaut, il ne prendra que le forfait " multi partenaires " maximum. Nous discutons un moment car je lui dis que je ne fais que du sur mesure. Il me demande alors si j'ai déjà " loué " pour des gang bang et pour combien. Je me remémore vite fait à ceux que j'avais organisé pour " calmer " Ric. Je lui annonce un maxi de 10 clients et ajoute que le tarif serait de 100 K par plan. Soit 10 x les 10 K que je lui ai jusque la facturé par Escort. Je le sens hésiter un peu et il accepte. S'il m'a dit vrai sur ses primes annuelles de plus de 5 millions, c'est pas ça qui va le gêner !
 Mi-août
Jona et François débarquent chez Emma le 15 août après avoir passé quelques jours dans leurs familles respectives. La première fois où nous nous revoyons, ils me sautent spontanément tous les deux au cou. Heureusement que je suis un peu plus grand qu'eux, j'ai failli me retrouver par terre. Ils sont superbes. Encore tout bronzés de leurs vacances avec Emma, ils sont dans une forme éclatante. Faut dire que 15 jours de sport intense avec leurs collègues militaires, ça donne la pêche.
Alors qu'ils commencent à nous raconter leur stage, je sens Emma impatiente. Je les coupe et propose de migrer vers la piscine. Nous sommes vite tous les 5 à poil. Je remarque que leurs deux petits culs sont tout bronzés. Comme je m'en étonne, ils me disent en coeur qu'ils avaient quasiment passé toutes leurs vacances à poil (façon de dire vu le peu de toison qu'ils laissent pousser).
Emma plonge la première. Nous la rejoignons et après quelques minutes, nous la coinçons. A 4 nous la sortons de l'eau. Après avoir étalés les matelas de bronzage, nous commençons à nous occuper d'elle. Nous n'avons pas trop de l'après midi pour tester les différentes combinaisons, toutes nous ammenant à remplir les trous de madame. L'apothéose, Emma baisée par François qui se faisait enculer par PH alors que Jona la sodomisait pendant que je l'enculais (Jona). Pas très stable ni très facile à gérer mais hyper bandant.
Lorsque nous la laissons enfin, Emma n'en peut plus. Nous ne sommes en meilleur état ayant tous jutés au moins deux fois sinon trois.
C'est alors que nous sommes encore étalés à reprendre nos souffles que Pablo nous apporte de quoi recharger les batteries. Si Jona et François ont un mouvement de surprise, avec PH je me lève et viens embrasser notre ami. Nous faisons un sort au plateau pourtant bien garni qu'il nous a apporté. Comme Emma s'est installé dans une méridienne, je note que mes deux Escorts sont venus naturellement s'assoir de pars et d'autre, l'encadrant d'une présence protectrice.
Nous discutons enfin de leur stage parachutisme. Ils nous disent que leur arrivée avait détonné à la base. Deux jeunots en voiture de sport (je leur avais laissé leur RCZ), tout bronzés, avait perturbé la routine et ils avaient passés 1/2 heure à prouver leur identité et à faire comprendre la raison de leur présence. C'est leur copain (ex casseur de Pd dont ils avaient cassé le cul) qui est venu les récupérer. Ils nous disent avoir kiffer les sauts, même si l'entrainement au sol les avait barbés. Ils s'étaient aussi bien débrouillés que leurs potes de la formation alors qu'eux sont déjà des militaires. Juste une fois ils se sont fait prendre à parti par une bande de Para imbibés que leur présence énervait. Avec l'aide des autres " recrues " c'est eux qui leur avaient filé la pâté. Jona nous a prévenus qu'à la rentrée, il gérera le physique de mon groupe d'Escort. Aux cours de krav maga et de muscu, il va ajouter un coaching personnalisé (son sujet de stage pour on année de sport étude) et alimentaire. Quand PH lui dit qu'il est en train de nous faire une petite armée, il nous assure que c'est d'abord pour la propre sécurité de chacun qu'il le fera. J'accepte mais uniquement s'il accepte d'être payé pour cela. Brève discussion où je fini par avoir raison (après tout c'est moi son boss non ?!).
Quand nous les quittons, Emma me dit qu'elle les garde pour la fin de semaine qui vient et me dit de lui facturer ce que je veux. Jona et François nous accompagnent à nos motos. Je leur dis juste d'être plus discrets qu'en Grèce, rapport aux voisins (même s'ils sont loin et sans vues directes sur la maison), pour Pablo, par contre c'est sans problème et s'ils ont besoins de quoi que ce soit, qu'ils lui demandent. Quand je leur dis que c'est le frère d'Ernesto qu'ils ont croisé au Blockhaus, ils sont rassurés.
Jardinier
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septperceptions · 10 days
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Je suis une amoureuse de l'amour. Je passe mon temps à romantiser ma vie. À voguer dans le passé. À me balader dans mes précieux souvenirs. Je chéris ma mémoire pour protéger mes souvenances. Le mécanisme du cerveau me fascine. Ce pouvoir de filtrer les aspects négatifs d'un traumatisme avec le temps ou même de le dissoudre entièrement. La vie m'a offert le cadeau de ressentir intensément, le monde appelle ça l'hypersensibilité. Il est vrai, que l'émotion me frappe comme les vagues sur le sable. Je suis un torrent, j'aime les détails et leur beauté. J'observe tout ce qui est transparent, imperceptible. J'oublie souvent ce qui est flagrant. Je trouve du réconfort dans les silences, je me perds dans les nuances. C'est à travers cette intensité que je me connais, que je découvre le monde et que je m'y ancre.
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au-jardin-de-mon-coeur · 11 months
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Poème à la mariée
Au jardin de la vie, quand brille l'espérance,
Les grandes émotions sont encore en sommeil ;
Et puis un beau matin, par hasard ou par chance,
L'Amour s'épanouit comme rose au soleil.
Il faut en prendre soin tandis que le temps passe
Afin de préserver son rêve, sa passion,
Et savoir l'abriter de l'ennui qui menace
Avec un peu de russe et beaucoup d'intuition...
Que ce jour merveilleux demeure salutaire,
Te voilà mariée...alors de tout mon coeur
Je viens te présenter mes vœux les plus sincères
Et souhaiter pour toi un immense bonheur.
Isabelle Callis-Sabot
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abdou-lorenzo · 6 months
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L'amour n'est pas seulement une question de douceur et de romance....✨
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L'amour est aussi indécent...!!
L'amour ne demande pas.....!!
L'amour vous attrape et vous bat
Dos contre le mur dans un moment de passion....💞✨
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L'amour est le cœur qui bat vite.
L'amour c'est des fenêtres de voiture brumeuses....
L'amour est l'odeur des cheveux salissants....
L'amour est le noir du mascara
ce qui se passe quand il n'est pas là.
L'amour est le rouge à lèvres sur tes lèvres
échoue à embrasser et à faire l'amour...
L'amour pénètre, il ne s'arrête pas à la surface.
L'amour est des égratignures et des morsures.
L'amour fait et laisse des marques................💞✨🍀
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lisaalmeida · 7 months
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Vivre d'Amour,
C'est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas
Ah! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu'on aime, on ne calcule pas.
Au Cœur Divin, débordant de tendresse
J'ai tout donné, légèrement je cours
Je n'ai plus rien que ma seule richesse
Vivre d'Amour
Vivre d'Amour,
C'est bannir toute crainte
Tout souvenir des fautes du passé
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l'amour a tout brûlé
Flamme divine, ô très douce Fournaise!
En ton foyer je fixe mon séjour
C'est en tes feux que je chante à mon aise
Je vis d'Amour
Vivre d'Amour, c'est garder en soi-même
Un grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d'être un ange du ciel!
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
A chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d'Amour
Vivre d'Amour, c'est naviguer sans cesse
Semant la paix, la joie dans tous les cœurs
Pilote Aimé, la Charité me presse
Car je te vois dans les âmes mes soeurs
La Charité voilà ma seule étoile
A sa clarté je vogue sans détour
J'ai ma devise écrite sur ma voile:
Vivre d'Amour
Vivre d'Amour, quelle étrange folie!
Me dit le monde Ah! cessez de chanter,
Ne perdez pas vos parfums, votre vie,
Utilement sachez les employer!
A des amants, il faut la solitude
Un cœur à cœur qui dure nuit et jour
Ton seul regard fait ma béatitude
Je meurs d'Amour!
Mourir d'Amour, voilà mon espérance
Quand je verrai se briser mes liens
Mon Dieu sera ma Grande Récompense
Je ne veux point posséder d'autres biens
De son Amour je veux être embrasée
Je veux le voir, m'unir à lui toujours
Voilà mon Ciel, voilà ma destinée
Vivre d'Amour...
NATASHA ST-PIER
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nayelleya · 4 months
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mère au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellé : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dégageait. J'écris directement à une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste à coter de moi". Le métro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le métro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je décide de sortir mon livre "Rêveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANÇAIS ? Je lui réponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence désormais à faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un métro à Vienne et à cette heure-ci (il devait être 21h30). On discute pendant deux trois arrêts jusqu'à que le chauffeur annonce que le métro a un soucis et que nous sommes tous obligés de descendre à la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs préférés, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand même commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mère est née en France, qu'il a été au lycée français à Vienne et qu'il avait fait deux ans de prépa à Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il était bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). Dès qu'on s'assoit, il sort son carnet et écrit directement la date du jour, mon prénom, la ligne de métro où on s'est rencontrés et écrit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas réussit à déterminer si j'étais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les détails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rêve Leyan, je suis sûr que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'américain demande à la française si elle veut rester avec lui à Vienne le temps d'une nuit. C'était totalement nous, sauf que nous, l'amour était platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux âmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrés. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'était spéciale.
Finalement, on se décide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il réserve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'était vraiment nous. Après l'avoir vu, on s'est demandés "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup réfléchit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rêve ce n'était pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous après ses examens de médecine. Il m'a écrit un poème de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rêver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissé une petite lettre, le remerciant d'avoir une âme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaître depuis toujours et en même temps pas du tout c'était très étrange. Je l'ai laissé dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espère qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espère qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'était sûr et certain. J'ai quand même mit à la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour être aimé". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu à un visage pour être aimé (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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sammyjomcl · 7 days
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Bonjour!
Je passe par ici pour vous parler de Memory of Souls, un visual novel qui sort demain !
Nine a fait des jeu pour Beemoov pendant des années dont le visual novel Le Secret d'Henri 1 et 2. J'avais beaucoup aimé Henri! Et y avait de l'amour 🥰🥰🥰
Nine a pris son envol et travaille sur son nouveau visual novel depuis pas mal de temps maintenant.
J'ai joué à la bêta, qui représente le premier chapitre du jeu. Il faut préciser que Nine a ses protagonistes en tête depuis de nombreuses années ! Arthur et Élise seront au centre de l'histoire qui va toucher à la fantaisie et, bien entendu, à l'amour.
Le premier chapitre pose les bases : On rencontre les personnages, on commence doucement à comprendre qui est qui.
Il faut aussi noter que Nine a énormément travaillé ses dessins; tout est super détaillé! Et le tout, en musiques.
Il y a pas mal de choix à faire dans le jeu, qui détermineront certaines scènes. Du coup, si on aime le jeu on peut facilement se prendre à refaire un chapitre pour changer des choix.
J'ai hâte de voir comment la relation d'Arthur et Élise va évoluer!
Nine stresse beaucoup car ce jeu est le fruit d'un long travail parti d'une histoire qui s'est développée en elle depuis très longtemps. Si jamais vous passez sur insta, allez lui faire coucou!
Et demain ça se passe ici:
https://www.instagram.com/nineland_officiel?igsh=MWQ1NXA1YjV6enh1Ng==
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iranondeaira · 1 year
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Le baiser frappe comme la foudre.
L'amour passe comme un orage .
Puis la vie , de nouveau , se calme comme le ciel et recommence ainsi qu'avant .
Se souvient-on d'un nuage ?
- Guy de Maupassant
Il y’a des nuits d’orage qui ne s’oublient pas ne vous en déplaise Sir .
Il y a des ciels qui restent telles des journées sans fin... Comme si une part de vous ... Comme si une part de vous... Il y’a des calmes qui ne sont qu’apparence... Il y’a des " calmes " qui jamais ne s’apaiseront ...
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chifourmi · 2 months
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[La suite de mon périple d'été]
Après être revenue d'Italie, j'ai eu un jour de repos où j'ai juste vu ma famille. Ça m'a fait du bien. On est allés au resto et on était tous hyper heureux. Y avait pas d'énergie négative comme d'hab, on s'effritait pas pour rien comme d'hab. C'est là que je me suis rendu compte qu'il était vraiment temps que je parte. Si on se voit une fois de temps en temps, ça se passe très bien. Le lendemain, ils sont partis en Crête. J'en ai profité pour inviter le musicien chez moi. Il m'avait trop trop manqué. Depuis mon retour, je suis à 100% à l'aise avec lui. Je saurais pas expliquer mais y a un truc qui a changé par rapport à avant que je parte. On a fait l'amour plusieurs fois et on a mangé des pizzas en regardant The last of us. Oui, j'avais toujours pas regardé la série. Honte à moi, je sais. Le lendemain je suis allée chez lui cette fois et comme sa chambre est bien plus pratique pour faire l'amour, on en a énormément profité mdr. On a fait que ça en fait, on s'arrêtait pas. On continuait même quand on en pouvait plus. C'était dingue. Et le lendemain, rebelotte.
Puis je suis rentrée chez moi pour faire mon sac parce que le musicien m'avait proposé d'aller à la mer pendant 3 jours avec lui et sa mère et j'avais accepté. Les 3 jours se sont bien passés. Je me suis trop bien entendue avec sa mère. Elle est admirable. C'est une business woman qui a perdu son mari quand ses enfants avaient 14 et 18 ans. Dans son boulot, c'est la patronne. Et pourtant elle est très chill.
Sinon ce petit voyage nous a encore plus rapprochés avec le musicien. Il était en sevrage de beuh donc il était extrêmement aigri. Ça n'a pas toujours été facile mais on arrivait à communiquer. On ne s'est jamais disputés parce que c'est quelqu'un qui arrive à se remettre en question, hallelujah. Quand on parle, on arrive tous les deux à comprendre le point de vue de l'autre et on finit toujours par s'entendre sur un avis final nuancé. Y en a jamais un qui a complètement raison et un qui a complètement tort.
Sinon, tout était trop chouette. Il a réinstallé Pokemon Go pcq à chaque fois qu'il allait à la mer avec son frère c'était un peu un rituel. Du coup il m'a convertie et je suis toujours à fond dedans actuellement. Puis les balades sur la plage, la nourritureeee avec les fruits de mer bien frais omg, notre habituelle séance de dessin, les jeux d'arcade impayables, le petit mojito en terrasse, la glace en bord de mer, l'envie de le faire dans une cabine d'essayage,... D'ailleurs on l'a même pas fait du voyage pcq on l'avait tellement fait chez lui que je me suis chopée une infection urinaire.
Puis on est rentrés chacun chez soi et j'avoue que ça m'a fait du bieeeeen d'être enfin un peu seule. Pendant tout le mois, j'étais h24 avec des gens. J'ai rangé ma chambre, fait mes petites lessives, puis je me suis posée devant les sims en écoutant le podcast de Chloé Gervais. Et le soir, rebelote, j'ai vu une pote et on a organisé nos prochaines vacances en France début septembre. Et on arrive à aujourd'hui où cette fois j'ai vraiment rien de toute la journée, je suis trop contente. Pendant ce temps, le musicien s'envole en Espagne avec sa meilleure pote et la famille de sa meilleure pote. Là c'est le moment où tout le monde m'applaudit d'avoir autant évolué niveau jalousie. Merci, merci. J'ai totalement confiance en lui.
Et la semaine prochaine je fais du pet sitting où il y aura un chien, un chat et c'est pas tout parce qu'ils sont famille d'accueil pour chats donc y aura aussi une mère et ses chatons 😭😭😭😭😭 Je vais mourir d'amour!!!
Bref, tout va bien en ce moment!
(05/08/2024)
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parlerenfleurs · 2 months
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Je viens enfin de voir le Comte de Monte Cristo, et je vais pas mentir, même si j'ai majoritairement passé un bon moment, pas mal d'aspects m'ont déçue.
Premièrement, contrairement à beaucoup de gens si je me réfère aux quelques posts que j'ai vu passer, j'ai pas assez ressenti le côté jouissif de la vengeance. Au contraire, le film prend clairement parti de dire que la vengeance a un coût, et que Monte Cristo a tort, quelque part (avant qu'il mette de l'eau dans son vin). Étrangement, la réputation de Morcerf n'est pas ruinée, c'est une vengeance privée, presque sordide, alors qu'il est le plus gros morceau des trois, et donc celui qui aurait dû ressentir la justice le plus fortement.
Mais surtout, il y a la vengeance, okay, mais où sont les récompenses, dont il parle dans le même souffle ? Elles sont tout aussi jouissives que la rétribution, normalement : le pouvoir de faire le bien, autant que de se faire justice. De tout le film, Dantès ne sauve personne. Il arrive toujours trop tard. Angèle meurt. Morell est mort, et, bien qu'on aie pris la peine de nous présenter son fils, qui sans doute est dans une situation difficile après la ruine de son père, il n'y a pas de scène où Monte Cristo arrive tel un deus ex machina pour le sortir de la misère avec ses diamants et ses faux documents. Puisqu'il n'y a pas de justice publique pour Morcerf, il n'y en a pas non plus pour Haydée.
Ensuite, et c'est adjacent, on ne la sent pas, la fortune de Monte Cristo. Certes, ils ont tout donné dans les demeures, les décors, mais montrez-nous de l'or, des diamants, du pognon ! Le diamant à peine montré à Caderousse devrait faire l'amour à la caméra, qu'on sente vraiment le poids, la valeur, de ce diamant, ce qu'il représente pour changer la misérable vie de Caderousse. Montrez-nous les extravagances de Monte Cristo, son pouvoir. Il est austère, sinistre, comme dans le livre, certes, très bien, mais là tout ce qui l'entoure l'est aussi.
Où sont ses serviteurs ? C'est à peine si son bras droit, qui est censé être son portier (un rôle d'une importance capitale, et qui fait que normalement on n'entre pas chez lui comme dans un moulin, faut pas déconner), a un rôle dans le film, et il n'y a littéralement personne d'autre.
Où est sa science ? L'abbé Faria lui a enseigné bien plus que juste l'italien, l'anglais et le roumain (dont par ailleurs, Pierre Niney a fait une excellente performance !). Je sais bien qu'il n'y avait pas le temps pour la science et les poisons et la philosophie, mais je le regrette.
Autre point qui me dérange : tout le monde est blanc. Haydée, le serviteur à peine aperçu, absolument tout le monde. C'est bien dommage quand on est en train d'adapter une œuvre de Dumas, et une histoire aussi cosmopolite.
En parlant de ça, où est Marseille ? Où est la Provence ? Pas une trace d'accent ou de cigales, on sent à peine qu'on est dans le sud, je trouve ça vraiment dommage :/ Même Mercédes est blanche et française (et déjà noble ??).
Autrement, Pierre Niney est très bien, la musique superbe, et c'est certain qu'on doit faire des choix drastiques pour adapter une histoire aussi fournie, simplement je trouve que le scénario aurait pu être un poil plus cohérent avec une dernière passe. Cela dit, il y a eu des moments où on ricanait joyeusement de ce que le Comte manigançait donc tout n'était pas décevant dans l'exécution de la vengeance...
Et puis j'ai adoré quand ils ont fait du Comte une figure Draculesque en lui donnant ses loups qu'il commandait en roumain ! Et, même si c'était par force maladroit (manque de temps) ils ont inclu explicitement Eugénie et Suzanne.
Mais enfin, mon adaptation préférée reste la série de téléfilms avec Gérard Depardieu pour l'instant.
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e642 · 8 months
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Je viens d'aller voir "in the mood for love". Bon, pour ceux qui l'ont vu, vous savez, les autres, ça part aux rattrapages (comme moi en juin). Et ça m'a bouleversée de voir naître un amour interdit entre deux personnes si seules, si déçues et pourtant si respectueuses de leurs partenaires qui ont chacun une liaison. Cet amour si platonique qui, néanmoins, laisse une atmosphère lourde de désir, et de sensualité. Dans notre aire qui consomme le sexe comme on consomme un mc do: goulûment, rapidement, dégoûtant.. ça rend hommage à la beauté de l'invisible, à l'intensité des regards, aux gestes mesurés, à la finesse des sentiments. C'est pas le coup de foudre, bien au contraire, c'est l'amour lent, qui fait son nid au creux de cœurs effrités. Qui prend le temps de s'aimer ? De partager ? De regarder ? D'apprécier ? De nouer ? Trop peu de gens. Il ne se passe presque rien et c'est précisément ça qui sous entend tout. Et ça fait écho en moi... cette peur d'un jour être délaissée par une personne que j'aimerais fort, puis me retrouver seule, tard le soir, à attendre une silhouette qui en épouse une autre. Attendre une personne qui en attend une autre et, fatalement, finir par, moi aussi, aimer quelqu'un d'autre sans m'en rendre compte. Je n'aurais pas peur de l'appel de la chaire, je craindrais d'être happée par la douceur d'une âme autre. J'ai l'impression qu'il est plus facile d'aimer quand on est délaissé. C'est déroutant comme, par moment, on ne se rend pas compte de ce qui germe en nous.. alors que nous avons planté les graines. La tragédie de ce film c'est de les voir se priver d'un amour pur pour préserver leurs relations impures.
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olympic-paris · 26 days
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saga: Soumission & Domination 254
Reprise 2013 PH reprend la danse
Les cours reprennent. Mes collègues flashent sur ma nouvelle montre et la bague qui orne mon annulaire. Je les sens brulants de me demander comment je l'ai eu, mais ils se retiennent, me sachant discret sur la provenance de mes " richesses ".
Quand je passe chercher PH le soir même, il me dit avoir été l'objet des mêmes remarques et attentions. Ses collègues nous bousculent un peu alors que nous nous roulons un patin sur les marches de sa fac. Certains, nous chambrent gentiment, nous demandant quand nous allions nous marier. C'est dans l'air du temps !
Nous retrouvons avec plaisir le Blockhaus et notre intimité. Seuls tous les deux, nous apprécions le retour au calme de la maison. Cette nuit là, nous faisons l'amour avec la tendresse qui nous submerge dès que nous sommes tous les deux seuls. Quand nous sommes trois ou cinq, avec Marc et/ou Ernesto et Hervé, c'est pas pareil. Avec Marc, il y a le souvenir qu'il a été mon premier mec et que c'est lui qui m'a poussé à assumer mes choix, plus son coté dominant, ça écarte souvent mes rares élans/ besoins de tendresse. Et avec Ernesto et Hervé, surtout quand ils sont ensemble, c'est sacrément sexuel !
Enfin ! Le temps file à une vitesse folle. Ma société marche bien et le volet service aux femmes seules commence à se développer. Heureusement que mes p'tits gars savent y faire aussi avec le sexe féminin ! La cliente de l'aéroport m'a apporté une demi-douzaine de ses amies. Du coup, mes Escorts ont des plannings bien chargés et des comptes en banques qui se remplissent. Ils doivent gérer leurs emplois du temps au plus juste et même Victor doit assurer plus que ses seuls contrats d'Escort-traducteurs. Ça me permet aussi de tester le petit dernier, François, sur des plans " meuf ", uniquement. Il s'y entend bien lui aussi.
Je maintiens quand même, le mardi soir au blockhaus, la soirée sport. Ils sont d'ailleurs tous présents ces soirs là. Jona nous coach dans la partie entrainement au close combat et après nous nous dispersons sur les appareils de muscu et la piscine pour la nage à contre courant. Même si nous sommes tous légèrement vêtus, shortys, boxers ou jocks, la fatigue physique freine nos excitations sexuelles et les bandaisons disparaissent vite !
Si pour certains, nous visons juste un bon tonic musculaire (Maxou) les autres cherchent à obtenir une silhouette bien faite avec des volumes intéressants à regarder.
Dernièrement, pour leur faire plaisir et parce qu'ils insistaient, PH et moi nous les avons accompagnés en boite. Notre arrivée a été remarquée ! 9 jeunes beaux mecs bien foutus et habillés sex qui passent ensemble l'entrée, c'est pas si courant. Je me suis aperçu que ma " petite bande " était quand même assez connue !! Le temps de traverser la piste et des consommations nous attendaient sur le bar, offertes par des clients, dixit les barmen. Je prévenais mes Escorts qu'on était là pour s'amuser mais de faire quand même attention. Tous m'ont gentiment dis qu'ils savaient faire attention à eux en ajoutant un " bien papa " vexant. Mouché, je les ai laissé se faire draguer. Ce n'est pas les plus moches ni les plus vieux qui cherchaient à s'accrocher à mes p'tits jeunes. J'ai pu remarquer aussi qu'ils ne se laissaient pas faire et savaient garder leurs distances. Quand j'en faisais la remarque à Simon en lui disant que c'était parce que j'étais là qu'ils se tenaient bien, il m'a tout de suite détrompé. Le fait qu'il soit en couple avec Morgan suffisait à ses besoins autres que sexuels qui eux étaient couverts par mes clients et que c'était la même chose pour les autres. C'était pas secret que Jona s'était trouvé avec François et que Benoit se faisait régulièrement Clem et inversement. Ils connaissaient tous le Nicolaï de Viktor. Et ils surveillaient Maxou comme s'il était leur petit frère à tous ! Les rares fois ou ce dernier s'était laissé aller vers un mec qui ne leur revenait pas, ils avaient géré et tout s'était bien fini. Faut dire qu'il n'y a personne d'assez inconscient pour se frotter à leur groupe.
Il me dit que par contre mon petit Maxou, finissait toujours ces soirées là dans le lit des uns ou des autres. J'apprends la chose. Cela me surprend mais il m'assure qu'ils font bien attention à lui. Je le laisser aller danser. Il rejoint Morgan et c'est Clem qui me rejoint au bar. Il me confirme qu'il a une petite histoire avec Benoit et qu'ils font tous bien attention à Maxou, conscients qu'il est plus fragile qu'eux psychologiquement. Je le remercie et c'est alors qu'ils arrivent tous pour nous pousser PH et moi sur la piste. Nous prenons le rythme, surtout PH qui se lâche. Je l'observe. La danse lui manque c'est sûr ! Il s'est collé à mon tempo et j'ai cru bêtement que cela lui suffisait, même s'il passe pas mal de temps à faire des exercices à la barre. Je m'aperçois ce soir là que ses yeux brillent plus que d'habitude. Je l'attrape et le serre dans mes bras et stoppe ses mouvements pour lui rouler un patin. Cela le surprend, même s'il sait que je ne crains pas l'exhibition ! Je lui glisse à l'oreille qu'il devrait reprendre des cours de danse classique. Il écarte l'idée d'un mouvement de tête. Je fixe mon regard dans ses yeux bleus, l'embrasse doucement sur ses lèvres et lui dis que je vois bien que cela lui manque trop, même s'il ne désire pas être danseur à l'opéra de Paris, son corps en a besoin !
Il me serre fort et avoue que cela lui manque un peu ! Je le traite de petit con, il avait toute latitude pour recommencer à danser. Comme si j'allais lui interdire quoi que ce soit !!
Dans la semaine qui suit, il explore les possibilités de " classiques " de la région. Il rencontre les professeurs, et cherche celui avec qui le feeling passe. Il revient un soir, enthousiasmé par sa rencontre. Il me décrit le cours et son professeur, 35 ans, issu de la formation de l'opéra de Paris. Je fais mon jaloux. PH me serre dans ses bras et me dit qu'il a passé l'âge de tomber amoureux de son prof. Il me dit qu'il l'a d'ailleurs invité pour l'apéritif samedi prochain, comme ça je pourrais me faire une idée du mec. En attendant, il est tout content de se remettre à la danse. Il revient le vendredi soir de sa première séance ravi à plusieurs titres. Premièrement il n'est pas trop rouillé et deuxièmement il a impressionné son prof par le niveau de la démonstration qu'il lui a faite. Les heures passées à la barre d'exercices n'ont pas été inutiles. Comme il ne s'est pas changé, il m'excite un maximum dans ses collants. Je l'attrape et lui roule une pelle. J'ai le plaisir de voir sa bite gonfler et déformer le tissu ! Je le balance sur mon épaule et descend d'un étage pour le pousser sous la douche tout habillé. Bagarre et je me retrouve avec lui sous les jets croisés. Les vêtements trempés s'accumulent sur le carrelage et nous alternons les savonnages avec les caresses. Nous nous suçons alternativement alors que l'eau continue à couler sur nous. Après l'avoir sucer une dernière fois, je l'empêche de se remettre à genoux. Je le pousse en avant et il comprend de suite que je veux son cul. J'attrape le flacon de gel sur la tablette à coté et m'en enduit la queue alors qu'il écarte ses fesses. Je l'attrape par les hanches et me plante en lui. Nous crions ensemble notre plaisir. Son anneau bien serré m'accueille avec toute la résistance propre à augmenter nos sensations. Nous jouons à qui sera le plus fort de ma bite ou de sa rondelle. Par moment, il arrive à bloquer ma progression et alors mon élan le plaque sur le carrelage de la douche. Nous faisons l'amour comme nous l'aimons, avec une pointe de soumission / domination qui pimente nos jeux. Mon PH se cambre et il bascule la tête en arrière suffisamment pour que mes lèvres puissent se poser sur les siennes rien qu'en me penchant. Ça m'excite au point de me faire jouir. Alors que je le rempli encore, je sens des contractions anales propres à l'orgasme. Je fini de me répandre en lui alors que son sperme coule sur les carreaux.
Le lendemain soir, son professeur arrive vers les 19h. Il nous dit avoir hésité à sonner, il n'imaginait pas qu'un logement puisse exister derrière la façade industrielle en béton. Je suis qu'à moitié rassuré, le mec est non seulement beau mais intelligent ! Il fait plutôt 30ans que 35 et j'ai du mal à dissimuler mon inquiétude. PH fini par s'en apercevoir et vient s'installer entre mes cuisses et se lover entre mes bras. Alexandre ne s'en offusque pas, il avait deviné qu'il y avait plus qu'une colocation entre nous. Il nous dit que lui-même est en couple avec un homme. PH s'excuse de n'avoir pas su et de ne pas lui avoir dit de venir avec. Je tranche et demande à notre invité si son mec est libre à ce moment là et comme sa réponse est positive, je lui dis de l'appeler et de lui dire de nous rejoindre. Comme il hésite PH lui dit que ce n'est pas nous qui allions l'outer auprès de ses autres élèves ! Il finit par l'appeler et lui explique comment venir au Blockhaus. Il nous rejoint un quart d'heure plus tard. Nous sommes surpris par sa jeunesse et sa beauté quand il sort du monte-charge. Il doit avoir tout juste 18 ans ! PH comprend la réticence d'Alexandre, son petit copain est aussi un de ses élèves.
Je vois dans ses yeux que leur couple lui rappelle sa propre expérience. D'ailleurs il ne peut s'empêcher de demander à Alexandre si les parents de Kamal sont au courant de leur relation. Si Alexandre est surpris par la sécheresse de la question, il comprend aussitôt que PH lui explique son histoire. Il le rassure, sa mère est au courant et accepte la situation.
Ce nuage passé, je déshabille le dernier venu du regard. Un peu moins grand que nous et plus fin musculairement, il arbore une bonne tête, les cheveux noirs très courts, ses lèvres sont pulpeuses et ses yeux bleus pleins de curiosité. Si je me souviens bien, son nom veut dire perfection, beauté ! Sa mère ne s'était pas trompée lorsqu'elle a choisi son prénom.
A son tour, Alexandre nous demande comment nous vivons. En quelques phrases, je résume notre situation. Kamal ouvre de grands yeux au fur et à mesure de la description de notre façon de vivre. Le courant passe bien entre nous quatre et les retenues de départ s'estompent. Du coup je leur demande s'ils ont quelque chose de prévu après auquel cas ils pourraient rester diner avec nous. Ils acceptent, ça nous fait plaisir !
L'arrivée de Samir et Ammed nous oblige à quelques explications de plus. Kamal est complètement éberlué par la situation. Quand ils sont sortis du monte-charge comme d'habitude en shorty cuir, il s'est étouffé avec son toast !
Nous continuons à parler ensemble alors qu'ils préparent le diner. Je déduis de nos échangent qu'ils sont ensemble depuis déjà plus d'un an. Alexandre admire nos oeuvres d'art alors que Kamal est plutôt attiré par les tableaux vivants de nos amis. Alors que PH et Alexandre discutent danse et se disputent rapport à un obscure danseur, Je m'approche de Kamal et lui demande si son prof de danse est aussi son premier mec. Il me confirme mon intuition alors que son regard reste fixé sur les " déjeuner sur l'herbe " en photomontages.
Je sens que les images l'excitent. Il se tourne vers moi, les joues rouges et me demande depuis combien de temps je suis homo. J'ai le temps de lui dire 5 ans que Samir vient nous convier à passer à table.
Pendant le diner nos convives se décoincent et les échanges deviennent plus intimes. Kamal en arrive à reprocher à Alexandre leur relation exclusive alors qu'il s'aperçoit à notre contact que le monde est plus vaste que ce qu'il imaginait.
Alexandre se défend d'avoir voulu le brider, il pensait que leur relation le satisfaisait. Nous sommes gênés, PH et moi ! J'ai pas vu le moment où ça a dérapé ! Avant que la situation empire, je prends Kamal à part. Même à l'autre bout du salon, je le sens tendu. Je cris à PH et Alexandre que nous descendons d'un étage.
Arrivé dans une chambre d'amis, je l'oblige à s'assoir et à se calmer. Il commence à vouloir me raconter leur histoire. Je le stoppe et l'oblige à réfléchir pour savoir si c'est vraiment ce qu'il veut que je sache tout d'eux deux.
Il reste silencieux un bon moment et avoue que finalement, c'est pas ce qu'il veut !
Il semble tout fragile et tombe dans mes bras secoué de sanglots. Je le laisse s'épancher sur mon épaule. Quand je sens que ses sanglots s'espacent, je l'écarte de moi et, à bout de bras je m'aperçois qu'il est sacrément mignon et que je me mets à bander. Lui aussi le voit et avant que je n'ai pu l'en empêcher, il tombe à mes genoux en arrachant mon pantalon et il me suce direct. Je le repousse mais il revient à la charge ! Après tout c'est lui qui le veut et sa gorge me masse aussi bien que celle de PH. Pendant qu'il me suce, je lui dis que s'il va jusqu'au bout nous devront le dire à nos partenaires respectifs. Il me fait signe qu'il a compris et continu quand même. Je le repousse au moment où je jouis et lui en fous plein le visage. Il se branle et jute sur le sol.
Un brin de toilette plus tard, nous remontons. Maintenant que l'excitation est tombée, Kamal est tout penaud ! Il tombe dans les bras d'Alexandre et lui déballe tout dans le désordre. Il commence par lui demander pardon et comme l'autre ne comprend pas pourquoi il lui dit qu'il vient de me sucer.
PH m'engueule en me disant que c'était pas la meilleure chose à faire. Je lui réponds que si justement et que ça a évité qu'il aille faire des conneries avec n'importe qui.
De l'autre coté, Alexandre demande à Kamal si c'est ce qu'il veut de faire d'autres expériences. Comme j'entends qu'il répond positivement, je regarde PH dans les yeux et leur propose de rester avec nous cette nuit. Il hoche la tête et me dit que je suis incorrigible. Je prends ça pour un accord et secoue tout le monde, imposant ma décision. Alexandre me regarde et après un coup d'oeil à son petit mec qui semble ravi, accepte.
Cela fait, l'atmosphère se détend et nous finissons de diner.
Jardinier
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septperceptions · 7 months
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Je suis une amoureuse de l'amour. Je passe mon temps à romantiser ma vie. À voguer dans le passé. À me balader dans mes précieux souvenirs. Je chéris ma mémoire pour protéger mes souvenances. Le mécanisme du cerveau me fascine. Ce pouvoir de filtrer les aspects négatifs d'un traumatisme avec le temps ou même de le dissoudre entièrement. La vie m'a offert le cadeau de ressentir intensément, le monde appelle ça l'hypersensibilité. Il est vrai, que l'émotion me frappe comme les vagues sur le sable. Je suis un torrent, j'aime les détails et leur beauté. J'observe tout ce qui est transparent, imperceptible. Être avec moi, c'est être charmé par mon sourire, mon côté solaire et ne plus du tout me reconnaître lors des jours de pluie. Je suis une tempête. L'amour me transperce, il ne me fait plus vivre. Je disparais quand il arrive. Je rêvasse de mes promenades dans Paris la nuit, j'aimerais revenir à ces soirs où l'amour ne me terrorisait pas. Comment le moteur de ma vie a pu devenir la cause de mes insomnies, de l'angoisse qui me ternit ? Comment peut-il se confondre avec ses semblants, survenir dans mes cauchemars ?
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sushisensei171197 · 2 months
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𝑵𝒆𝒖𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆𝒕𝒕𝒆 | Valse
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*↷◌ Info:
||Personnage : Neuvillette ||Origine : Genshin Impact ||Nombre de mots : 2 600 ||Inspiration musicale : Gramophone waltz de Eugen Doga et C'est ça l'amour de Cendrillon ||Synopsis : [T/P] et Neuvillette sont des amis de longue date. Alors qu'un passe ses journées à son bureau, l'autre est une aventurière aguerrie qui ne rêve que de nouveaux paysages et de nouvelles contrées à explorer cachant en leur sein de nombreux contes et histoires. Mais que ce cache-t-il derrière ce visage toujours impassible? 
⁎↣♡↢⁎
     3 mois. 
     3 mois d'attente. 
     3 mois de silence. 
     3 mois était la duration du voyage de sa chère amie, [T/P]. 3 mois durant lesquelles Neuvillette ne pourrait avoir de nouvelle de cette dernière, ni du dérouler de ses péripéties. 3 long mois à exercer sa fonction de juge; L'iudex infaillible de Fontaine. À passer cas après cas, à analyser crime après crime, jour après jour. Il s'agit là de sa fonction et de son rôle au sein de la société fontainoise, alors pourquoi, pourquoi durant ces 3 mois la tâche lui paraissait plus longue et laborieuse, plus lente et ennuyeuse? Ne remplissait-il pas cette fonction depuis bientôt trop longtemps pour qu'un changement de sentiment face à sa position ne soit visible? 
     Pour un être de son envergure, 3 mois ne représentait qu'un bref instant, et pourtant, l'absence de sa chère amie lui était douloureuse. L'enthousiasme que son doux visage arborait lui manquait, ses récit interminables détaillant le moindre instant de ses péripéties lui manquait terriblement. Ce silence qui régnait autour de lui, attabler derrière son large bureau, devenait assourdissant et oppressant. N'entendre que le simple bruit des pages tourner et la plume de son stylo écrire lui rappelait constamment cette solitude qui le suivait à longueur de journée. 
     Voyant la grandissante solitude du juge, son entourage le convia à plusieurs reprise à des après-midi thé où le but étant de le faire sortir de cette macabre solitude qui couvrait son visage et ternissait ses traits. Mais ce dernier rejetait l'invitation prétextant qu'un homme de la justice tel que lui ne pouvait laisser son jugement être influencer par quelconque activité futile. Et cette après-midi encore, Neuvillette avait décider de ce retirer afin de rester seul derrière sa paperasse administrative. 
     Néanmoins, il pouvait peut-être réussir à convaincre son entourage, lui-même était conscient que cette excuse était plutôt un bien nécessaire quant à cacher cette mélancholie et inquiétude qu'il ne cessait de nourrir à l'égard de son amie [T/P], partie bien trop longtemps en voyage. Et  aujourd'hui encore, son esprit ne pouvait se concentrer correctement, divaguant constamment. 
     Assis derrière son bureau, Neuvillette poussa un soupir, voyant très clairement qu'il n'arriverait pas à terminer le dossier sur son bureau. Fermant les yeux, il soupirant de nouveau, se leva et se plaça face à la grande fenêtre derrière son large pupitre. Dehors, le ciel était gris et nuageux, annonçant très certainement une pluie prochaine. Le fait de savoir que le temps se joignait à ses complaintes silencieuses le fit sourire tristement. Le vide qu'installait votre absence le rongeait de l'intérieur. Pour personne auparavant n'avait-il eu de telles pensées ou sentiments, ce qui les rendaient d'autant plus proéminant et de plus en plus difficile à contenir à votre égard, mais il le devait. Son jugement ce devait de rester neutre et impassible face à toute éventualité; la justice n'admettait point les sentiments humains. Et pourtant, il ne pouvait nier cette tendresse qui grandissait en lui envers votre personne. Il pouvait tant bien que mal essayer de se convaincre qu'il n'en était rien, son cœur en avait décidé autrement. 
     Ses yeux violets parcoururent la cité qui se dévoilait sous lui, ombrager par les nuages. Observant le quotidien des fontainois comme il en avait pris l'habitue récemment, un sentiment de mélancholie l'envahit alors, assombrissant ses yeux. Cette tendresse qu'il éprouvait devait-elle rester interdite de tous? Devait-il se taire et garder à tout jamais ce doux penchant pour vous sceller de ses lèvres? Mais, cette option lui paraissait douloureuse, mais le prix d'avouer son doux pêché lui laisserait probablement un goût d'amertume en bouche. Pour rien au monde il voulait se résoudre à s'éloigner de votre tendre personne. 
« Ma chère amie, voyez dans quel état vous me rendez à disparaitre durant 3 mois. Moi qui ne doit être qu'impassible, me voilà à laisser mon cœur dicter mes actes vous concernant. » 
     Il soupira de nouveau, décidemment, votre absence le tracassait plus qu'il ne voulait l'admettre. De sa main gauche, à l'aide de l'élément hydro, il représenta dans le creux de sa main une petite statue de vous, le sourire aux lèvres. Il regarda avec amour et bienveillance cette représentation de vous, avant de ne refermer sa main dans un point, faisant disparaître cette petite illusion de vous. Neuvillette ne savait pas s'il pourrait garder ce fardeau plus longtemps avant qu'il n'en devienne fou. 
« Ma tendre [T/P], à tournoyer dans mes pensées, vous aller me faire perdre l'équilibre. »
     Neuvillette murmura cette dernière parole avant de ce décider à revenir derrière son bureau, se remettant au travail. 
     Alors qu'il approchait de la fin de son dossier, il put entendre les pas décisifs d'une personne se dirigeant vers son bureau. Cela l'ennuyait légèrement, lui qui avait spécifier au garde qui se trouvait de l'autre côté de la porte de ne laisser entrer personne, à part en cas d'extrême urgence. De ce fait, il espérait ne pas être déranger. Seulement, un léger vacarme se fit entendre de l'autre côté de la porte et les voix montèrent en puissance. Depuis son pupitre, Neuvillette ne pouvait que distinguer des bribe de conversation ça et là sans trop comprendre la raison de ce qui semblait être une dispute. L'irritation monta tranquillement lorsque soudain, la porte s'ouvrit brusquement avant de ne se refermer dans un même vacarme sonore. Levant les yeux afin de savoir de qui il s'agissait, son cœur se serra automatiquement à la vue de sa tendre amie [T/P]. Il aurait voulu se lever afin de pouvoir vous serrer dans ses bras, mais le simple fait d'enfin revoir ce visage au trait si familier le rassura tout autan, faisant disparaître cette inquiétude qui le rongeait depuis trop longtemps. 
PDV [T/P]:
« Quelle tête de mule celui-là! Plus têtu serait difficile à trouver, franchement! AH, Neuvillette, mon cher ami, comme vous m'avez manquer durant ce voyage! Mais ne vous inquiété pas, cette petite aventure est riche en rebondissement, vous ne serez pas déçu!  »
- Je suis ravi d'apprendre que votre voyage c'est bien passé ma chère amie.  »
Neuvillette répondit tout en gardant les yeux rivés sur ses dossiers, ne m'adressant que de très bref regards ça et là. 
- Et vous toujours impassible à ce que je vois. Mon cher ami, à quand aurons-nous droit à un sourire de votre part? C'est à croire si les rumeur ne disent pas juste à votre sujet mon ami. dis-je en m'appuyant contre son bureau, lui tournant le dos. 
- Et que disent les rumeurs à mon sujets? 
- Aaaaahhh, soupirais-je, si vous saviez le nombre de petits ragots que l'on raconte sur votre personne afin d'animer nos petits après-midi thé, vous n'en reviendriez pas. Les gens se demandent même parfois si vous êtes bien un humain tant vos émotions sont indéchiffrables! Même moi qui vous connaît depuis maintenant assez longtemps, j'ai toujours un certain mal à vous cerner mon ami. Mais, je dois admettre que cela fait partie de votre charme. 
- Hmmm, et bien soit, si ces divers récits amusent les gens, alors il en est ainsi. répondit-il, le nez toujours plongé dans ses documents. 
- N'y a-t-il donc rien qui ne puisse ébranler cette impassible et stoïque façade qu'est la votre, monsieur Neuvillette? »
     En posant cette question, le ton de ma voix se fit plus doux et curieux, presque taquin. Me retournant pour maintenant lui faire face, je remarquai qu'il fit une pause, d'un bref instant, certes, mais assez visible pour casser la fluidité de ses mouvements. Cette question l'avait-elle déstabilisé? Et ce pourquoi? 
     De son côté, le cœur de Neuvillette se serra, ne connaissant que trop  bien la réponse à cette question. Toutefois, il préféra rester interdit, de peur qu'émettre une réponse ne révèle son amour interdit. 
     Face à lui, son regard toujours plongé dans ses écrits, je pris un instant pour observer son visage. Ses cheveux blancs parsemés de teintes bleu, ce visage composée de traits fins, et pourtant, prononcés, arborant une certaine austérité. Cette peau blanche comme de la porcelaine, ses yeux couleur améthyste qui vous dévisageait aux moindre regard. Je pourrais m'y noyer si je m'aventurais à y plonger mon regard trop longtemps. Et puis, il y avait cette bouche. Ah, le nombre de fois où mon esprit s'était égarer à imaginer la baiser tendrement! Hélas, je ne pouvais souhaiter une telle chose, un soupir s'échappant de ma bouche face à cette triste réalité qu'est la mienne. Aurais-je un jour le droit de lui avouer mon doux amour?
     Ne voulant continuer à ruminer ces pensées noires, je décidais qu'il s'agissait du bon moment pour me changer les idées. Je m'éloignais du bureau afin d'aller chercher dans mon sac un objet que j'avais trouver lors de mon voyage. Je sortis la pochette d'un vieux vinyle dont le titre avait complètement disparu, ne donnant aucun indication sur le contenu de ce dernier. 
« Neuvillette, regardez donc ce que j'ai trouvé lors de mon voyage: un vieux vinyle! Voudriez-vous bien en découvrir son contenu avec moi? » 
     Alors que je sortais le vinyle afin de le placer sur la platine du gramophone, je lançais quelques regards en direction de mon ami qui, à mon désarroi, n'avait pas bouger d'un poil ni énoncer une quelconque réponse. Plaçant la pointe sur le bord du vinyle, la mélodie commença alors à raisonner à travers toute la pièce. L'air y était doux et calme, comme un secret que l'on vous murmure à l'oreille à l'abris des regards. D'un pas léger, je me dirigeais vers Neuvillette, m'imprégnant du rythme de la valse que jouait le gramophone. Puis, me plaçant à son côté, je fis une révérence, lui présentant ma main droite, plongeant mes yeux dans les siens. 
« Me ferriez-vous le plaisir de m'accorder cette danse, Monsieur Neuvillette? » 
     Je pus voir le bout de ses oreilles se teinter très légèrement d'un rose pâle avant d'acquiescer à ma requête, se levant avant de ne prendre ma main dans la sienne. Puis, d'un geste vif et remplis de délicatesse, il nous rapprocha à l'aide de son autre main, la posant ainsi délicatement dans mon dos. J'eus le souffle coupé l'espace d'un bref instant face à cette prise de risque soudaine, non pas que cela puisse me déplaire. Ensuite, c'est les corps collés l'un contre l'autre que Neuvillette se mit à mener la valse, suivant le rythme lent de la musique. 
     Pendant ce moment d'intimité, mon cœur battait la chamade contre ma poitrine, et mes joues arboraient probablement désormais une teinte rosée. Nous ne nous quittions pas du regards, oubliant complètement l'environnement qui se trouvait autour de nous. Seule la musique et le mouvement de nos corps était important, tout le reste pouvait bien disparaître. 
     Alors que je savourais cette valse, les traits de Neuvillette s'assombrirent, cachant une peine inconnu. Un sentiment désagréable s'empara alors de moi, une inquiétude, ou peut-être la sensation d'avoir compris, d'avoir enfin eu la réponse que je redoutais le plus. Mes émotions se chamboulèrent dans ma tête, et mon cœur se serra. Malgré cette proximité, j'avais l'impression qu'un gouffre se formait entre nous, une plaie ouverte qui ne se refermerait jamais. Mes pas se firent alors plus hésitants, douteux, ne sachant comment finir cette valse qui plus tôt, avait un goût sucré. 
     Alors que la valse touchait à sa fin, je me retrouvais appuyé dos à son bureau, la respiration légèrement saccadée. Le visage de Neuvillette, à peine à quelques centimètres du mien, je pouvais sentir sa respiration lente et chaude sur mon visage. Le silence avait repris sa place dans la pièce, ajoutant une certaine lourdeur à l'atmosphère qui nos entourait. 
« Pourquoi cette mélancolie sur votre visage, Monsieur Neuvillette? dis-je dans un souffle. Le simple fait de murmurer ces quelques mots me plongeait dans une tristesse profonde, connaissant déjà le dénouement de cet amour interdit. 
- Car je porte un lourd secret. Un secret qui me ronge de l'intérieur tel une gangrène qu'il faut arracher. Hélas, je n'ai pas la force de le faire moi-même, ayant peur des conséquences de cet acte. » 
     Sa voix était plus douce que d'habitude, à peine plus haute qu'un murmure. Elle paraissait assurée, et pourtant, elle était tremblotante et fébrile, remplis d'émotions poignante, lui qui d'ordinaire avait un timbre neutre. Cette humanité nouvelle dans sa voix me fit chavirer tel un bateau pris dans une tempête en haute mer. Je restais muette, ne pouvant émettre aucune parole de peur que ma tristesse ne se fasse entende. Était-ce la fin? La rupture d'une relation qui n'avait même pas eu la chance de fleurir au grand jour? Non, ce n'était pas possible, pas maintenant, pas après avoir partager un moment d'intimité tel que celui-là. 
     Sans m'en rendre compte, le vinyle avait déjà silencieusement entamé la prochaine piste qui avait été graver dessus. Un rythme lent et suave enveloppa alors doucement la pièce, la réchauffant par la même occasion. Pourquoi un tel changement d'ambiance, c'est comme si l'air autour de nous se soumettait aux complaintes de Neuvillette. En effet, se dernier me regardait avec plus de tendresse et de pudeur que jamais, les joues rosées, comme un enfant embarrasser de dévoiler son petit secret. 
« Ma chère amie [T/P], pardonnez mon jugement hâtif, mais mon cœur ne serait en décider autrement. »
     À peine avait-il fini de prononcer cette phrase qu'il prit délicatement mon visage dans ses mains avant de ne poser ses lèvres contre les miennes dans un baiser rempli d'amour et de tendresse. Mes yeux se fermèrent automatiquement au contact, et je sentis une explosion d'émotion dans mon cœur, frémissant de bonheur. Les joues chaudes et le cœur battant, j'enlaçais Neuvillette de tout mon être. Le temps semblait s'être arrêté, et en cet instant, rien ne comptait plus que de sentir nos cœurs vibrer l'un contre l'autre et nos lèvres danser l'une contre l'autre. Puis, après de longues minutes, nous nous séparâmes à contre cœur, la respiration encore chaude et légèrement haletante de ce baiser passionnel. 
« Alors c'est ça, l'amour»
     Il murmura ces quelques mots qui lui étaient encore nouveaux, une excitation nouvelle brillait maintenant dans ses yeux violets. Il esquissa un léger sourire, ses yeux ne quittant jamais les miens. L'émotion nouvelle d'enfin pouvoir vivre cet amour me fit monter les larmes aux yeux, ne pouvant les retenir plus longtemps. Face à ce spectacle, nous ne pûmes nous empêcher de rire avec légèreté de la situation, soulager d'avoir enlever un poids de nos cœurs amoureux. 
« Je vous aime [T/P]. Voudriez-vous bien rester à mes côté encore quelques temps?
- J'avais peur que jamais vous ne me le demandiez. Moi aussi je vous aime Neuvillette. » 
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓒'𝓮𝓼𝓽 𝓬̧𝓪 𝓵'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓛𝓮 𝓰𝓻𝓪𝓷𝓭 𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻!
𝓛'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻 𝓺𝓾𝓲 𝓯𝓪𝓲𝓽 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓽𝓮𝓻 𝓵𝓪 𝓿𝓲𝓮. 𝓛𝓪̀ 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓽𝓮𝓼 𝓫𝓻𝓪𝓼, 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓙𝓮 𝓼𝓪𝓲𝓼 𝓭𝓮́𝓳𝓪̀... 𝓠𝓾𝓮 𝓶𝓸𝓷 𝓫𝓸𝓷𝓱𝓮𝓾𝓻 𝓮𝓼𝓽 𝓲𝓷𝓯𝓲𝓷𝓲!
𝓜𝓸𝓷 𝓬𝓸𝓮𝓾𝓻 𝓼'𝓪𝓯𝓯𝓸𝓵𝓮, 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶...
𝓔𝓽 𝓳𝓮 𝓶'𝓮𝓷𝓿𝓸𝓵𝓮.
𝓙𝓮 𝓭𝓪𝓷𝓼𝓮 𝓼𝓸𝓾𝓼 𝓾𝓷𝓮 𝓹𝓵𝓾𝓲𝓮 𝓭'𝓮̨𝓽𝓸𝓲𝓵𝓮. 𝓣𝓾 𝓮𝓼 𝓬𝓮 𝓺𝓾𝓮 𝓳'𝓪𝓽𝓽𝓮𝓷𝓭𝓪𝓲𝓼, 𝓣𝓾 𝓮𝓼 𝓶𝓸𝓷 𝓻𝓮̂𝓿𝓮 𝓯𝓸𝓾!
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓒'𝓮𝓼𝓽 𝓬̧𝓪, 𝓵'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻!
⁎↣♡↢⁎
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abdou-lorenzo · 4 months
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Si elle rayonne de ce qu'elle est vraiment, elle sera à jamais un objet d'art, un sujet de l'amour, la libre personne qui se donnera à elle-même d'abord, pour se donner ensuite, par ce qu'elle est vraiment, à celui qui est....et ces deux-là, sans domination et sans..complémentarité, se partageront leur élan, pour se satisfaire de voir, à chaque fois, l'autre dans son bien-être, à chaque instant qui passe......💞✨🪶
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lisaalmeida · 7 months
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Écris-moi une lettre sur la neige en avril,
Dites-nous à quel point vous êtes excité et qui commence le printemps,
Notre temps passe vite, vieillissant lentement,
Mais votre écriture vous rend toujours fou.
Écris-moi de la poésie sur l'amour et la séparation,
Et à propos du laiteux, qui chatoyait les étoiles chemin,
Tirez votre main chaude à travers le réseau
Et oublions ce que nous ne pouvons pas revenir.
Et oublions ce qui nous oppose,
Qu ' est-ce qui vous empêchait de voir, entendre, comprendre,
Ce qui clignotait entre les lignes tout le temps,
Dans les doléances inaperçues, j'ai essayé de crier.
Tout passera, flashe, flashe à travers, se mouille,
Seulement il y aura une image lointaine, chérie.
Les mots chauds des ruisseaux m'atteindront,
Et comme avant, il m'appellera après lui.
Écris-moi une lettre, à propos d'une chute de neige en avril,
Écrivez sur l'amour (et quoi d'autre ? ),
Il n'y a que le temps qui vieillit un peu,
Eh bien, comme avant, nous vivons au printemps.....
G. Anthin.....
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