#la boucherie moderne

[helshades]

Ce qui me fascine, au fond, dans le déni du délire antijudaïque conjoints des extrêmes-droites complotistes tant christo-franco-natiochauvines qu'islamistes repris quasiment tel quel par la Gauche béni-oui-oui américanisée de ces dernières années, c'est moins le cynisme électoraliste évident chez certains que la sincérité toute aussi évidente chez d'autres.

Il y a une espèce de voile magique sur les yeux d'une partie du gauchisme post-moderne qui glapit son « antisionisme » à tout bout de champ en essentialisant tellement ce fameux sionisme qu'il ne fait aucun doute qu'il s'agit de juiverie et pas de positionnement politique. Je repense souvent au titre du plus célèbre brûlot de la papesse de l'indigénisme francophone, ce Les Blancs, les Juifs et nous fiévreux de bêtise satisfaite où l'on entend tinter la machine à sous entre chaque ligne — parce que le racisme anti-tout-sauf-arabe-et-musulman rapporte, depuis une paire d'années, quand même.

Bref, j'ai l'impression que pour les petits blancs qui composent le gros de l'électorat éléfiste, le Juif est une sorte d'Überweißer qui bénéficie de tous les privilèges censément accordés à la naissance de toute personne de la race et qui de surcroît jouit de ce don suprême du statut de victime ultime et éternelle en raison de son histoire récente comme objet du pire massacre de l'Humanité. Il ne faut pas perdre de vue la logique post-moderne de l'identitarisme qui hiérarchise les groupes humains en fonction du nombre de cases à cocher dans le bingo intersectionnel. Le Juif est une figure intensément problématique parce qu'il est à la fois « blanc » (dans la tête de ses ennemis, ethno-nationalistes européens notoirement exceptés) et victime de racisme systémique à travers l'histoire mondiale. Or, il s'opère une véritable jalousie de la victimité, un ressentiment marqué pour qui appartiendrait à un groupe aux souffrances indéniables, ou tout au moins qui requièrent un plus grand effort pour les minimiser voire les nier.

Il y a un refus généralisé à gauche en Occident à l'heure présente de reconnaître la part de racisme féroce qui sous-tend le grand mouvement international de « soutien à la Palestine » — en prônant l'annihilation pure et simple d'Israël et généralement de tous les juifs — alors même que des drapeaux de l'État islamique ont endeuillé les mêmes cortèges londoniens d'où l'on a chassé des militants gays, et que la foule massée à Sidney scandait « Gas the Jews! ». Une chose que l'on m'a répétée toute mon enfance me revient aussi en tête ces derniers temps : comme on fait son lit, on se couche. Les anglophones ont une expression similaire à propos des gens avec lesquels on choisit d'aller se coucher.

Les Israéliens ont rassemblé un vaste panel de journalistes étrangers pour leur montrer des images et vidéos issues de caméras de surveillance qui ont capturé une partie des massacres du 7 octobre. Ils ont quelque peu tardé à le faire ; ils ont choisi de ne pas publier ailleurs ces éléments, par respect disent-ils pour les familles. En réalité, on sait que des clips iront alimenter en boucle la propagande jihadesque, la tuerie géante du 7 octobre ayant donné lieu à de grandes manifestations de liesse dans le monde. Les journalistes, occidentaux surtout, sont chargés d'aller répéter dans leurs pays respectifs la réalité du pogrom, d'ores et déjà niée par pléthore de bonnes âmes qui se persuadent avec application que d'éventrer des femmes enceintes ou arracher les yeux et couper des doigts à des parents devant leurs enfants, de décapiter des vieillards à coups de bêche ou de filmer le viol de petits garçons pour en envoyer la vidéo à leurs pères — que tout ceci constitue un acte de résistance à l'oppression.

Je ne publierai pas de photos ni de vidéos démontrant l'horreur d'une boucherie délibérée dirigée contre les seuls civils. L'image est une arme de guerre. Il ne fait aucun doute que Tsahal ne se prive pas de s'en servir. La seule attitude digne et sage pour la population occidentale si éloignée de ce conflit devrait être de ne pas prendre parti et de pleurer tous les morts en frères, de quelque côté qu'ils mourussent. Je ne pense pas avoir besoin de contempler le cadavre d'un nourrisson étêté et vidé comme un poisson, ni le corps tordu d'un père pleurant prostré sur le corps de ses enfants, pas plus que des ruines ou des bâtiments en flammes, pour honnir la guerre et ce qu'elle fait à ceux qui l'ont parfois peut-être appelée de leurs vœux par ignorance mais qui ne l'ont jamais décidée.

Je suis révulsée, plus que tout, par le soin méticuleux que mettent tant de progressistes autoproclamés à se coller des œillères quand il s'agit d'islam. J'y vois un profond mépris, en réalité, pour l'objet professé de leurs attendrissements : il est là, le plus veule et feutré des racismes, dans le refus constant de reconnaître un libre-arbitre et la même capacité au mal chez le musulman que chez un autre. Ces aveugles-là n'hésiteront d'aucun royaume, et leur lâcheté perdra tous ceux qui voient encore quelque chose. Pourquoi faut-il toujours qu'ils ne voient dans l'islam que ce qu'en clament ses plus sinistres chantres ? Pourquoi ne veulent-ils comme porte-parole que les plus extrémistes idéologues, qui ne s'embarrassent même plus de taqîyya pour séduire ces cuistres masochistes ?

[atotaltaitaitale]

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Wednesday Wanderings and Wonderings - Walking Distance from our Domicile.

Tour saint Jacques. Another landmark just around the corner from our place.

Summary facts:

UNESCO World Heritage Site since 1998.

The tower is all that remains of the former 16th-century Church of Saint-Jacques-de-la-Boucherie demolished during the French Revolution.

The tower welcomed pilgrims setting out on the road that led to Tours and headed for the Way of St James, which led to the major pilgrimage destination of Santiago de Compostela.

A statue of Blaise Pascal is located at the base of the tower, commemorating the experiments on atmospheric pressure.

The Tour Saint-Jacques ('Saint James's Tower') is a monument located in the 4th arrondissement of Paris, France, at the intersection of Rue de Rivoli with Rue Nicolas Flamel. This 52-metre (171 ft) Flamboyant Gothic tower is all that remains of the former 16th-century Church of Saint-Jacques-de-la-Boucherie ("Saint James of the butchers"), which was demolished in 1797, during the French Revolution, leaving only the tower.

With a dedication to Saint James the Greater, the ancient church and its landmark tower welcomed pilgrims setting out on the road that led to Tours and headed for the Way of St James, which led to the major pilgrimage destination of Santiago de Compostela. A relic of the saint preserved in the church linked it the more strongly and in modern times occasioned its listing in 1998 as a World Heritage Site by UNESCO among the sites and structures marking the chemins de Compostelle, the pilgrimage routes in France that led like tributaries of a great stream headed towards Santiago in the northwest of Spain.

A statue of Blaise Pascal is located at the base of the tower, commemorating the experiments on atmospheric pressure, though it is debated whether they were performed here or at the church of Saint-Jacques-du-Haut-Pas. A meteorological laboratory is also installed at the top of the tower.

[frmenu]

Restaurant La Boucherie Menu Prix France Mis à jour pour 2023

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[materielhoreca]

Matériel de cuisson pour une cuisine commerciale bien équipée

Dans l’univers réclamant de la restauration, une cuisine d’exception est au cœur de toute fondation efficace. Avoir le bon équipement est essentiel pour la compétence, l’efficacité et la transmission de rencontres culinaires remarquables. Du matériel de boucherie et de cuisine aux vêtements et aux cadres de ventilation, chaque pièce assume une part essentielle.

Cet article explore certaines classifications fondamentales des engins, y compris les équipements de boucherie, le matériel de cuisson, les cadres de ventilation, les matériaux en acier traité, les m et les lave-vaisselle.

Quincaillerie de boucherie

Une boucherie bien préparée est fondamentale pour les fondations qui traitent des produits à base de viande. Un excellent matériel de boucherie comme des trancheuses à viande, des processeurs, des scies à os et des attendrisseurs garantit un arrangement de viande efficace. Ils limitent le gaspillage et amplifient l’efficacité. Mettre les ressources dans un équipement de boucherie solide garantit des coupes régulières et respecte les normes de manipulation des aliments.

Matériel de cuisson

Des brûleurs et rôtissoires aux barbecues et friteuses, l’équipement de cuisson est la base de toute cuisine professionnelle. Les spécialistes gastronomiques dépendent d’un assortiment d’équipements de cuisine pour exécuter leur vision culinaire. Les portées, les fers et les friteuses d’exécution Elite garantissent des températures de cuisson exactes. Les grils à convection et les doublures offrent une flexibilité dans la préparation de nombreux plats. Investir des ressources dans du matériel de cuisine de qualité améliore l’efficacité, la cohérence et, enfin, la nature du résultat final.

Matériel de pâtes

Pour les chouchous de la cuisine italienne, une station de pâtes est une nécessité incontestable. Les producteurs de pâtes, les laminoirs de mélange et les cuiseurs de pâtes sont des instruments fondamentaux pour planifier de nouvelles pâtes. Ces matériaux permettent aux experts gastronomiques de fabriquer différentes formes et tailles de pâtes. Ils offrent une expérience culinaire légitime et délicieuse aux clients.

Équipement vestimentaire

Dans les fondations offrant des administrations de vêtements, par exemple, des logements et des restaurants, l’équipement de blanchisserie est essentiel pour maintenir l’ordre et la propreté. Les laveuses et les sécheuses de qualité moderne gèrent avec compétence d’énormes volumes de vêtements. Ils offrent des temps de réalisation rapides et une propreté idéale pour les tartinades décoratives, les serviettes et les tenues.

Matériel de ventilation

Une ventilation satisfaisante est urgente pour garder un lieu de travail agréable et sûr dans une cuisine professionnelle. L’équipement de ventilation, y compris les hottes de cuisine, les ventilateurs d’extraction et les purificateurs d’air, aide à éliminer la fumée, l’huile et les odeurs de l’air. Ils garantissent une merveilleuse expérience de festin et font progresser un meilleur lieu de travail pour le personnel.

Matériaux en acier trempé

Le matériau en acier inoxydable est le matériau de choix pour les cuisines professionnelles en raison de sa solidité, de son nettoyage et de sa protection contre la consommation. Des rebords et des éviers aux étagères et aux surfaces de planification des aliments, l’acier trempé donne une apparence propre et experte. Ils endurent les afflictions d’un climat de cuisine animé.

Lave-vaisselle

Le nettoyage et la désinfection productifs du lave-vaisselle et des ustensiles de cuisine sont urgents pour toute activité de restauration. Les lave-vaisselle professionnels avec des températures de lavage et de rinçage élevées, une utilisation efficace de l’eau et des durées de traitement rapides sont essentiels pour maintenir la propreté et satisfaire aux directives de bien-être et de sécurité.

Fondamentaux des bars et des cocktails

Pour les fondations proposant une administration de bar et de cocktails, il est vital d’avoir le bon matériel. Les mélangeurs de bar, les shakers pour boissons mélangées, les machines à glace et la porcelaine ne sont que quelques exemples des bases. On s’attend à ce qu’ils fabriquent des boissons éblouissantes et des cocktails. Ils disposent des appareils essentiels pour maintenir la cohérence, la rapidité et la qualité de la planification des boissons.

Conclusion

En résumé, une cuisine commerciale réussie nécessite un investissement dans des ustensiles de cuisine de haute qualité. Le bon équipement aide la cuisine à être plus efficace et productive. Pour répondre aux exigences uniques de toute cuisine commerciale, une large sélection de solutions d’équipement est disponible.

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[christophe76460]

LES CONVERSIONS DANS LES ACTES

#_Les_conversions_dans_les_Actes #Éditions_CEB #Barry_Baggott #Exhortations Qc_0515

Cinquième partie de l'article (5/11)

LA CONVERSION DE L'ENNUQUE ÉTHIOPIEN

INTRODUCTION

Un pays africain qui est souvent mentionné dans la Bible, c’est l’Éthiopie. Le nom "Éthiopie", quand il paraît dans la Bible, désigne un pays plus vaste que l’Éthiopie moderne. Il comportait non seulement l’Éthiopie, mais le Soudan actuel aussi.

Dans ce chapitre nous verrons la conversion d’un eunuque éthiopien, un officier important dans la cour royale de ce pays. Il était trésorier de la reine, ce qu’on pourrait comparer à un ministre de finances de nos jours.

Il était aussi un adorateur dévoué du vrai Dieu, l’Éternel. Il avait, en effet, voyagé 2,400 kilomètres, (et là c’est l’aller simple), rien que pour adorer Dieu dans son temple à Jérusalem, et même en voyageant, il étudiait les Écritures.

Voici son histoire : « Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit : Lève-toi, et va en direction du sud, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert. Il se leva et partit.

Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Ésaïe.

L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char. Philippe accourut et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe.

Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ? Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ?

Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui. Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci : Il a été mené comme une brebis à la boucherie; et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, il n’a point ouvert la bouche.

Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre.

L’eunuque dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ? Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.

Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ?

Philippe dit : Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.

Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route. ... » Actes 8.26-39

DIEU SE SERT DES HOMMES POUR SAUVER DES HOMMES

Une vérité illustrée dans cette histoire est le fait que "Dieu se sert des hommes pour sauver des hommes". Il est vrai qu’il y a eu l’intervention d’un ange pour produire cette conversion, mais "l’ange n’a pas prêché à l’eunuque".

Il a plutôt dit à un évangéliste du nom de Philippe d’aller à sa rencontre. Philippe, le même prédicateur qui avait évangélisé les Samaritains et Simon le magicien, savait qu’il devait s’approcher du char de l’eunuque afin de lui annoncer l’Évangile.

En effet, Romains 1.16 nous dit que l’Évangile « est la puissance de Dieu pour le salut. » Sans l’avoir entendu et accepté, aucun pécheur ne peut être sauvé. "C’est aux hommes et non pas aux anges que Dieu a confié la responsabilité de prêcher cette Bonne Nouvelle".

Comme II Corinthiens 4.7 le dit : « Nous portons ce trésor dans des vases de terre. » C’est-à-dire nous ne valons pas grand-chose, nous les hommes. Nous ne sommes pas des vases d’or ou d’argent ; nous sommes faits de poussière, et nous retournons à la poussière quand nous mourrons.

Mais en tant que chrétiens, nous portons un trésor sans prix : "L’Évangile qui donne la vie éternelle". C’est un grand privilège et une grande responsabilité.

IL LUI ANNONÇA LA BONNE NOUVELLE DE JÉSUS

L’eunuque était en train de lire un passage de l’Ancien Testament qui parlait de Jésus, mais ne connaissant pas l’histoire de Jésus ; il ne comprenait pas le passage.

En fait, ce passage était particulièrement difficile pour les Juifs de comprendre, parce qu’ils avaient du mal à accepter l’idée que le Seigneur et Sauveur soit aussi quelqu’un qui souffre injustement.

Or, le passage que l’eunuque lisait parle des souffrances par lesquelles le Christ sauverait les hommes de leurs péchés. Très naturellement, Philippe a donc commencé par ce passage pour lui annoncer « la Bonne Nouvelle de Jésus. »

En prêchant Christ, Philippe a sans doute parlé de ce que Jésus a fait et ce qu’il a promis, mais aussi de ce qu’il a ordonné, "y compris le baptême".

S’il n’en était pas ainsi, comment l’eunuque aurait-il su qu’il avait besoin d’être baptisé ? La Bonne Nouvelle de la mort et la résurrection de Jésus n’est pas une Bonne Nouvelle pour moi, si je ne sais pas comment je pourrais être sauvé par ce qu’il a fait pour moi.

Annoncer la Bonne Nouvelle comporte le fait "d’annoncer les conditions que l’homme doit remplir pour recevoir le salut". Certaines personnes considèrent "qu’elles ont prêché l’Évangile" quand elles n’ont pas achevé le travail, n’ayant pas expliqué bibliquement "comment recevoir le salut que Jésus apporta".

Supposez qu’en brousse un jour vous rencontrez un homme qui s’est égaré et qui manque cruellement d’eau. Il meurt de soif. Si vous lui dites : "J’ai une bonne nouvelle pour vous : Il y a un puits caché à 500 mètres d’ici où l’on peut avoir de l’eau pure et fraîche", et puis vous vous en allez sans lui indiquer comment trouver ce puits caché, vous ne lui avez pas rendu service.

De même, si nous disons aux hommes que Jésus est mort pour les sauver, sans leur dire "que c’est dans le baptême" que l’on entre en Christ POUR recevoir le pardon des péchés, nous n’avons pas encore fait notre devoir envers eux.

QU’ESTCE QUI EMPÊCHE QUE JE SOIS BAPTISÉ ?

Comme nous venons de le souligner, l’eunuque a su "par l’enseignement de Philippe" qu’il avait besoin du baptême. Voilà pourquoi il dit au verset 36 : « Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »

Beaucoup de personnes n’osent pas demander le baptême. Elles pensent que ce sont leurs enseignants religieux qui doivent décider et leur dire si elles sont prêtes à être baptisées.

Mais la personne perdue dans le péché est la plus concernée, et elle a certainement le droit de prendre l’initiative de demander le baptême.

La réponse de Philippe est aussi très significative. Il dit : « Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit : je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. » Actes 8.37

La personne qui ne croit pas sincèrement en Christ ou qui ne comprend pas l’Évangile ne devrait pas être baptisée.

Voilà pourquoi les bébés ne sont jamais mentionnés dans la Bible comme étant des candidats au baptême. Ils sont incapables de remplir la première condition, qui est la foi.

Par contre, quand une personne croit réellement, (et accepte, bien sûr, les implications de cette foi, telle que la nécessité de se repentir et se soumettre au Christ), il n’y a aucun besoin d’attendre avant d’être baptisée.

Philippe n’a pas suggéré que l’eunuque suive premièrement des cours de baptême ou un catéchisme de plusieurs mois. Il n’a pas dit : "Il faut que ton comportement soit étudié pour un temps afin de déterminer si tu es sincère avant de t’admettre au baptême".

Il a dit : « Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. » En réponse, l’eunuque a fait ce qu’on appelle la belle confession.

Il dit : « Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. » Le jeune homme Timothée a fait cette même déclaration.

En I Timothée 6.12 Paul l’exhorte : « Saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins. »

Dire que nous croyons en Jésus est nécessaire. Jésus lui-même dit : « Quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu ; mais celui qui me reniera devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu. » Luc 12.8, 9

ILS DESCENDIRENT TOUS DEUX DANS L’EAU

Pour terminer l’histoire de l’eunuque, Actes 8.38, 39 dit : « Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route. ... »

Cet exemple nous montre très clairement que le baptême biblique est une immersion dans l’eau. Depuis plusieurs siècles certaines Églises font avec de l’eau d’autres cérémonies qu’elles appellent aussi "le baptême". Généralement on met un peu d’eau sur la tête de la personne qui reçoit ce "baptême par aspersion".

Le pasteur d’une telle Église dit une fois que le fait que Philippe et l’eunuque descendirent dans l’eau ne prouve pas que l’eunuque fut immergé. Selon ce pasteur, l’eunuque aurait pu être aspergé.

On demanda au pasteur si pour "baptiser" quelqu’un par aspersion, il descendait lui-même dans l’eau et immergeait une bonne partie de son propre corps, ainsi que du corps de l’autre personne, afin d’asperger quelques gouttes sur la tête du candidat au baptême.

Le pasteur dit que non. Quand on lui demanda pourquoi pas, il dit qu’il avait trop de bon sens pour agir de la sorte et qu’il serait déraisonnable de descendre dans l’eau avec une personne simplement pour l’asperger.

On lui demanda alors si Philippe n’avait pas de bon sens, puisqu’il est descendu dans l’eau avec l’eunuque pour le baptiser. Évidemment, Philippe immergea dans l'eau l’Éthiopien.

En effet, selon Romains 6.3, 4 nous sommes, par le baptême, ensevelis, (enterré, plutôt immergé, dans l’eau, en quelque sorte) avec Jésus.

CONCLUSION

La conclusion de l’histoire : Après son baptême, l’eunuque poursuivit sa route dans la joie. Il avait obéi à l’Évangile et reçu le salut de son âme.

Avez-vous droit à cette même joie ? Qu’est-ce qui vous empêche d’être baptisé ?

LA CONVERSION DE SAUL DE TARSE

INTRODUCTION

De toutes les conversions racontées dans le livre des Actes, aucune n’est plus remarquable que celle d’un certain Saul de Tarse.

Cette conversion, en effet, est racontée trois fois dans le livre : "Au chapitre 9, au chapitre 22 et encore au chapitre 26".

Elle est remarquable par le grand changement de direction dans la vie de cet homme qui était, avant sa conversion, un ennemi acharné du christianisme.

Elle est remarquable par l’intervention particulière du Seigneur en conduisant Saul vers la conversion. Et elle est remarquable par l’effet produit par ce converti sur la suite de l’histoire chrétienne.

Cette conversion n’est PAS remarquable par les conditions remplies pour le salut. Comme nous le verrons, Saul de Tarse, que beaucoup connaissent peut-être mieux sous le nom de l’apôtre Paul, s’est converti "par les mêmes étapes que tous les autres convertis" que nous avons considérés dans le livre des Actes.

LE RÉCIT EN ACTES

« Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la Voie, hommes ou femmes, il les amène liés à Jérusalem.

Comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?

Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ?

Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits ; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne.

Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux soient ouverts, il ne voyait rien ; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. » Actes 9.1-9

Pour la suite du récit, nous allons lire les propos de Paul lui-même en Actes 22.12-16 : « Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi et de qui tous les Juifs demeurant à Damas rendaient un bon témoignage, est venu se présenter à moi et m’a dit : Saul, mon frère, recouvre la vue. Au même instant, la vue m’a été rendue et je l’ai vu.

Il dit : Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa Volonté, à voir le Juste et à entendre les Paroles de sa bouche ; car tu lui serviras "de témoin", auprès de tous les hommes ,"des choses que tu as vues et entendues". Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et LAVÉ de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » Actes 9.1-9

UN PERSÉCUTEUR SINCÈRE

Cet homme, Saul de Tarse, était, selon ses propres mots, « un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. » I Timothée 1.13

En parlant de ses actions contre les chrétiens il dit en Actes 26.10, 11 : « Quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. Je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères. »

Malgré les crimes qu’il avait commis contre le peuple de Dieu, Saul, maintenant connu sous le nom de Paul, dit en Actes 23.1 : « C’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu. »

Comment pouvait-il maltraiter les chrétiens et garder en même temps une bonne conscience ? Il croyait sincèrement que les chrétiens étaient coupables de blasphème en disant que Jésus est le Fils de Dieu.

Il voulait à tout prix les empêcher de convaincre d’autres personnes à déshonorer Dieu de la même manière.

La passion meurtrière de Saul démontrait la Vérité de la prophétie de Jésus en Jean 16.2, où il dit à ses disciples : « Même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. »

Saul avait sur les mains le sang de nombreuses personnes innocentes, mais il croyait bien faire. Il obéissait à sa conscience. Son cas nous montre donc très clairement que l’on ne doit pas se fier à sa conscience seule.

Il est vrai que l’on ne doit pas violer sa conscience, ou faire ce que l’on croit être injuste. Mais ce n’est pas parce que notre conscience ne nous accuse pas que nous sommes dans le bon chemin.

Pour être un guide fiable, la conscience doit être formée par une connaissance de la Vérité. Le sentiment que j’ai raison ne prouve pas que j’ai raison. L’essentiel n’est pas de savoir si ma conscience m’accuse, mais de savoir si la Parole de Dieu m’accuse.

Sur la route de Damas, Saul de Tarse découvrit qu’il avait tort et que Jésus était ressuscité comme les chrétiens l’avaient dit. En persécutant les chrétiens, c’est contre le Messie de Dieu qu’il avait agi.

La sincérité de Saul ne l’excusait pas. Il était coupable, et il fut accablé par la gravité de ses crimes. La sincérité est une qualité inestimable, mais elle n’excuse pas nos péchés et ne change pas le pécheur en innocent.

SEIGNEUR, QUE VEUXTU QUE JE FASSE?

Ayant maintenant et clairement compris son erreur, Saul demanda humblement ce qu’il devait faire. Comment pouvait-il effacer son péché et être sauvé ?

La réponse ne fut pas donnée directement du ciel. Le Seigneur a chargé les chrétiens de la tâche de faire connaître aux pécheurs les conditions du salut. Jésus lui dit donc d’entrer dans la ville, où on lui dirait ce qu’il devait faire.

"Certaines personnes de nos jours prétendent qu’ils ont vu Jésus en vision". Selon elles, le Seigneur les aurait pardonnées à ce moment-là, les déclarant sauvées comme il fit pour quelques individus quand il était encore sur la terre.

Mais avant de quitter la terre, "Jésus confia à ses disciples la mission de prêcher l’Évangile à toute la création, y compris les conditions du salut". Après son ascension, la Bible ne parle pas d’un seul cas où Jésus pardonna à quelqu’un en vis-à-vis.

S’il avait voulu faire ainsi, son apparition à Saul de Tarse aurait été une occasion parfaite. Mais "Jésus n’a pas sauvé Saul sur la route de Damas". Comme nous l’avons vu, il lui dit d’entrer dans la ville, où "on" lui dirait ce qu’il devra faire.

La réaction de Saul quand il comprit "QUI" lui parlait du ciel montre bien "qu’il crut en Jésus". Étant allé dans la ville pour attendre qu’on vienne lui dire ce qu’il devait faire, Saul priait mais ne mangeait ni ne buvait.

La prière et le jeûne démontraient son repentir. Saul regrettait profondément ses actions contre Dieu, et il avait clairement l’intention de ne plus recommencer.

Quand Ananias, l’envoyé du Seigneur, arriva finalement auprès de Saul, il fit trois choses : Premièrement, il imposa les mains à Saul pour qu’il recouvre la vue. En effet, Saul avait été rendu aveugle quand Jésus lui était apparu sur la route, et il ne voyait toujours pas.

Deuxièmement, Ananias informa Saul que Dieu l’avait destiné à connaître sa Volonté, à voir le Juste, et à entendre les Paroles de sa bouche, car il devait lui servir "de témoin" auprès de tous les hommes.

Notons que Saul ne fut pas prédestiné inconditionnellement à être sauvé. Aucun individu n’est prédestiné de telle manière à être sauvé ou perdu.

Saul lui-même était conscient du fait qu’il aurait pu être perdu après avoir prêché aux autres, s’il ne veillait pas sur lui-même. (I Corinthiens 9.27). Il fut choisi par Jésus "pour servir de témoin de la résurrection de Jésus, pour être apôtre".

Troisièmement, Ananias dit à Saul "de se faire baptiser pour qu’il soit sauvé".

LÈVE-TOI, SOIS BAPTISÉ, ET LAVÉ DE TES PÉCHÉS

Malgré le choix divin dont Paul faisait l’objet, malgré sa nouvelle conviction concernant Jésus et sa repentance, "Paul était encore dans ses péchés". Il avait encore à remplir une condition du salut établie par le Seigneur pour tout homme : "Le baptême d'eau par immersion".

Le verset 16 est l’un des passages les plus clairs de la Bible concernant le but du baptême. On n’est pas baptisé "pour montrer que l’on est déjà sauvé" de ses péchés.

C’est dans les eaux du baptême que l’homme croyant et pénitent est "lavé de ses péchés", purifié par le sang de Jésus.

Tant que l’on n’a pas obéi à l’ordre de se faire baptiser, on est toujours souillé et séparé de Dieu. En obéissant de cette manière, l’homme "invoque le nom du Seigneur".

Ce n’est pas en priant simplement "Seigneur, sauve-moi" que l’homme peut être sauvé de ses péchés. Quand on fait ce que Dieu dit de faire pour être pardonné, "on invoque le Seigneur par l’obéissance à son ordre".

POURQUOI TARDES-TU ?

Compte tenu de la nécessité du baptême pour le pardon, Ananias demanda à Saul : « Pourquoi tardes-tu ? » Qu’est-ce que tu attends ?

Les uns attendent "parce qu’ils pensent être sauvés sans le baptême", d’autres "parce qu’ils n’osent pas s’opposer à un commandement des hommes qui exige que le baptême soit administré seulement par une personne désignée, (prêtre ou pasteur) qui souvent n’est pas disponible".

D’autres "attendent un jour fixé", (souvent la fête de Pâques) pour être baptisés ensemble avec un groupe lors d’une grande cérémonie impressionnante. D’autres encore "veulent d’abord vaincre toutes les tentations et être libres du péché" avant de se faire baptiser.

D’autres attendent "que Dieu lui-même, ou un ange dans un rêve, leur montre un signe personnel" que le moment est venu pour qu’ils soient baptisés. Ces raisons ne sont pas bonnes et n’ont aucun fondement biblique.

Quelle que soit la cause du retard, il y a un grand danger dans le fait de remettre au lendemain son obéissance. Du moment où l’on croit sincèrement en Jésus, sa personne, son oeuvre, ses enseignements, son autorité, et où l’on est prêt à se détourner du péché, on devrait obéir POUR "être lavé de ses péchés".

Pourquoi "vouloir demeurer encore un jour de plus" souillé par le péché, séparé de Dieu et sans espérance de la vie éternelle ?

Prochainement sixième partie de l'article.

Barry Baggott

fwo.ceb@gmail.com

Éditions CEB

Éditions Centre d’Enseignement Biblique

Texte édité et adapté par Gilles Boucher

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FULL CUSTOM JACKET exhibition with og107 utility shirts from the Vietnam War at LA BOUCHERIE MODERNE !!! RDV 20/06, 6:00pm with beers and music, see you there!

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Modern UA où Guenièvre est fleuriste et elle prépare jamais de bouquets pour la St-Valentin. Elle essaye même de convaincre ses clients d’offrir du chocolat et de la pâte d’amande au lieu de fleurs

[karmaalwayswins]

New York, New York May 27-29, 2022

1. B.I.G. Salsa Festival New York.

2. “Matisse: The Red Studio” exhibit at Museum of Modern Art.

3. Marta Minujin “Minucode” (1968) at Museum of Modern Art. 

4. French onion soup at La Grande Boucherie.

5. B.I.G. Salsa Festival New York silent disco afterparty in Times Square.

Photo Credit: karmaalwayswins

[mask131]

Magical summer: Nicolas Flamel

NICOLAS FLAMEL

Category: Real-life / French legends

Today, thanks to Harry Potter, everybody knows about Nicolas Flamel. But who was he really? An alchemist you say? Well the truth is a bit more complicated…

I) The real-life Nicolas

In real-life, Nicolas Flamel did exist, but he was not an alchemist – though his lifestory did inspire his alchemist legend.

Nicolas Flamel was born probably around 1340 (or in 1330). He escaped the Black Plague in his youth and spent his life in Paris, in a war-torn France. Nicolas Flamel was a bourgeois who made a career out of being a scribe, public writer and book-seller. Around 1370 he married a wealthy widow named Perenelle (who had gotten her fortune due to surviving two previous husbands). They never had any children but they were very generous with their wealth and great philanthropist : they notably helped or commissioned the building or repairing of numerous religions buildings and places. Perenelle died in 1397, and there was a big trial because in her will she had left all her money to her husband, but Perenelle’s sister and brother-in-law wanted the money (spoiler, they ended up obtaining it). But Nicolas still kept active, continued giving money to pious businesses, and also involved himself in property investment and real estate speculation. Churches, arcades, chapels, cemeteries, houses for the poor: he built a LOT of things across Paris, resulting in his name or statue popping up on many corners of the cities. He also owned numerous houses both in Paris and in its countryside (though we know he had abandoned some of them and left them to ruin). We know that these real estate investments might have greatly helped his fortune, given they were made in the context of an economic depression caused by the Hundred Years War.

Nicolas Flamel died in 1418 (he was in his seventies, which was quite old for the time), and was buried in the church “Saint-Jacques-la-Boucherie” (Saint-Jack-the-Butcher), with a tombstone he had designed himself eight years prior. However the church was destroyed at the end of the French Revolution, and the bones of Nicolas and his wife sent to the Catacombs of Paris. His tombstone can still be seen today, at the Musée de Cluny, and his last house still stands today. It is one of the oldest buildings of Paris, built in 1407!

And so that was the life if Nicolas Flamel… Who was not an alchemist or an occultist of any kind. Just a regular, kind and generous, pious bourgeois. But you see, the thing is that after his death, people started to talk… We know he was rich, but he wasn’t the richest guy of Paris, far from it, he just had a very comfortable way of living. Yet, given all his donations to help build or repair buildings, people seeing all the houses he owned and how his name seemed on so many buildings… They started to say he was even wealthier than he truly was. Rumor said he was filthy rich, mysteriously rich… and this coupled with his status as an educated scholar dabbling with books and writings of all sorts… PLUS the fact he lived to quite an old age for the time, and had planned his own death in advance… all of this was highly suspicious and soon people started to say… “Hey, wasn’t he an alchemist?”

II) What’s an alchemist?

If you don’t know about it, alchemy was a real science and art back in the medieval and Renaissance Europe. There’s a lot of false ideas and concepts going around, so let’s summarize it… Alchemy was actually the ancestor of chemistry. It was in truth a form of science, a prototype of modern science, which touched upon matters of chemistry, physics and astronomy. But it was an occult form of science, influenced by religious thinking, mystic philosophies and ancient cosmogonies. As a result for example, they studied the properties of the different stones and metals, and discovered a lot of useful things about how metal works, how they melt, how they change and can poison or heal people. But they also believed for example that metals corresponded to different planets or stars in the sky, or that materials could be influenced by the day of the year, and they still held the theory of the “four elements” as the right breakdown of the universe. This philosophical and occult point of view tended to make people discredit alchemist as just “kooky wizards and crazy experimenters”, especially due to how alchemists like to kept their work and experiments secrets by using hidden messages, allegories, metaphors and other coded writing, resulting in their treaties and texts sounding a lot like magic recipes (when in fact they were legitimate chemist experiences). But they were truly serious scientists… at least for the time they were in.

Most remember the alchemist for the whole “turning lead into gold thing”. Which was indeed, one of the experiments they performed and one of the numerous things they tried… But it was not their main goal or obsession, as many wrongly believe, it was just one basic experiment in their wider scheme. The alchemists had goals, high goals, but they were much less materialistic. For example one of their goal was the “panacea”, aka the universal medicine, the development of a product able to heal all diseases and sicknesses in the world. They also wanted to create the “homunculi” (the small man), aka discover how to create artificial life.

But their ultimate goal, the project above all of them was what the alchemists called “The Great Work”. The discovery of the ultimate product that would purify and enhanced everything… The Indian alchemists called it the “soma ras”, after the mythical “soma” that the gods drink. The alchemists of Islam called it the “elixir” (which is how the English word “elixir” was born). Christian alchemists called it the “philosopher’s stone”. But it was all the same: a product so pure it would make everything else pure. This is why for example this product was said to be able to both create gold out of other metals, and make people immortal: because “gold” was seen as the purest of the metals, and as the “immortal metal” due to its inability to rust or be corroded – and by extension, turning a metal into gold was compared and made equivalent to turning mortal flesh into an immortal being. (Again you find the occult and philosophic belief of alchemy, where it was said that everything happening at a smaller level, aka microcosmos, had its parallel, equivalents or reactions in the bigger level, aka macrocosmos, leading to the iconic sentence “As above, so below”).

 III) The mythical Nicolas

So, all that being said… Maybe you can start to see now how Nicolas Flamel started to be remembered as an alchemist. His status as a scholar made him already suspicious. Tie that to his fabulously great fortune and wealth, and people started saying “He probably got so rich because he was an alchemist and found the philosopher’s stone! Like that he could create all the gold he liked, and become rich!”.  These rumors of course reached the ears of other alchemists, who took quite a particular interest in Flamel’s work and life. Because as I said, alchemists were very secretive people, who kept coding their treaties and disguising their scientific work as cosmological and philosophical works – so when they heard one of their own might have existed in perfect disguise and completely unnoticed, they all flocked and tried to pierce his so-called “secrets”. I talked about the various buildings he helped create or repair, right? Well being a scholar, and being at the cross being late Middle-Ages and early Renaissance, the buildings he paid for often ended up with elaborate, ornate decorum, complex sculptures or poems engraved in them, often of religious nature (due to the Flamel being very pious). They started looking into the various sculptures and poems, trying to find some hidden meaning (especially since alchemists liked to use Biblical motif and imagery to hide their secrets).

The legend of Nicolas Flamel as an alchemist was notably cemented with the release of an alchemy book: first published in Paris in 1612, then in London in 1624, it was called “Livre des figures hiéroglyphiques / Exposition of the Hieroglyphical Figures”. It was actually a book compiling designs Nicolas Flamel had commissioned for structures and building in the Cimetière des Innocents (Cemetery of the Innocents) – but what was very important was the introduction to the book, written by a man who detailed the legend of “Nicolas Flamel the Alchemist”. In this introduction, it was said that Nicolas Flamel was a great alchemist who searched and succeeded in the quest for the philosopher’s stone. It all began with the discovery in his books of a mysterious text of 21 pages, that he tried to translate and decipher to no use. In 1378, he travelled to Spain to find a translator and met a sage who identified the book as a copy of the original “Book of Abramelin the Sage” (a legendary magical book). Flamel and his wife could then decode the full book over a few years, which led them to discovering in it the recipe to obtain the philosopher’s stone, allowing them to create silver and gold, which made them rich.

This tale was very divisive – people kept contesting, criticizing or affirming the various historical details, no one agreeing on whether it was a true story, an invented one, or the correct story but wrongly told with several details wrong. But it was popular and widespread enough to assert Flamel’s position as a “legendary” alchemist by the 17th century, to the point Isaac Newton himself talks of Nicolas Flamel as a key part of the alchemy. Another notable account was made by Pierre Borel in 1655, who was the doctor of Louis XIV and an “alchemy bibliographer”: in one of his books he gathers several rumors around Flamel claiming the king Charles VI was suspicious of the alchemist’s wealth, and so Flamel had to buy the silence of investigators with a precious alchemical powder ; that after his death his house was searched entirely in search of the Book of Abramelin, only for it to be found by the cardinal Richelieu, or even that Richelieu at one point executed an alchemist who claimed to have been the heir and apprentice of Flamel.

Note however that the Book of Hieroglyphical Figures was just what set the legend in stone, as it existed long before: already several alchemist treaty or historical books noted down the various rumors, legends and allegations surrounding the alchemical work of Flamel, and several books of alchemy were attributed to Flamel (though sometimes it was proven that the name of the original writer had been scratched out of the book, and Flamel’s name added instead). And fascinatingly there was even a counter-legend that formed itself to oppose the “alchemist legend” – a legend claiming that Nicolas Flamel’s mysterious fortune had been obtained by stealing the belongings of the Jews when they were expelled from Paris under Charles VI, and that it was to hide his theft and crimes that he invented the “philosopher’s stone” tale and gave all his money to pious, religious works. [Though as you know now, this counter-legend is just as absurd, as the idea of Flamel having discovered the philosopher’s stone only started after his death, so he couldn’t have invented it himself]

After this first wave of the “rich alchemist” legend, in the 18th century the myth took a new turn: now people claimed that Flamel and his wife Perenelle had actually used the philosopher’s stone to become immortal, and that they were still alive now. (Or, alternatively, that they had found the Elixir of Life, another alchemical product said to give immortality). For example, an historian claimed that he met during a trip in Turkey a dervish affirming that the philosopher’s stone could add a thousand years of life to a human being – and this dervish used as a proof a supposed meeting he had with Nicolas Flamel in India three years prior. All sorts of other similar tales popped up everywhere, such as how Perenelle’s faked her death and went to Switzerland before her husband did the same ; how in the middle of the 18th century the French ambassador in Turkey presumably encountered the still-alive Flamel, or how Nicolas Flamel and his wife were spotted in a Parisian opera in 1761. Note that the idea of Flamel the immortal only arose in parallel to another legend of an immortal alchemist: the one of the Count of Saint-Germain.

[tournevole]

Depuis ce matin 5h00 du mat, affronter les horreurs de la guerre du VIETNAM et enfin comprendre l'origine de cette boucherie.

Guerre de décolonisation, Ho Chi Minh, les americains en grands sauveurs du peuple Vietnamien , trahison cruelle, combattre le communisme, mensonge, guerre froide ....et je n'en suis qu'au second épisode

Ken Burns et Lynn Novick ("The War") font revivre le traumatique Vietnam de l'intérieur. Une plongée sanglante au coeur de la tragédie qui a façonné la fin du XXe siècle. Premier volet : Indochine, la fin (1858-1961). Au terme d’une guerre longue et brutale, les révolutionnaires indépendantistes du Viêt-minh, menés par Hô Chi Minh, mettent fin à près d’un siècle de domination coloniale française.

Les accords de Genève, signés après la chute de Diên Biên Phu en 1954, divisent le pays en deux. Au nord, le Viêt-minh communiste, soutenu par la Chine et l’URSS, veut réunifier le pays. Au Viêtnam du Sud, pris dans la logique d’une guerre froide qui s’intensifie, les États-Unis apportent leur soutien au régime autocratique du président Diêm. Début 1961, la ligne dure prônée par Lê Duân, premier secrétaire du Viêt-minh, encourage la guérilla menée dans les zones rurales du Sud par le "Viêt-cong" – surnom donné par leurs ennemis au bras armé du FNL, fondé par les indépendantistes du Sud. La mère des guerres modernes Ken Burns et Lynn Novick font revivre de manière inédite la guerre du Viêtnam au plus près de ceux qui l’ont vécue, Vietnamiens et Américains, dans une fresque documentaire digne d’Apocalypse Now ou de Voyage au bout de l’enfer. En neuf épisodes, les réalisateurs retracent ces trente années de soulèvements et de destructions, qui firent plus de 3 millions de morts, à travers les récits intimes de près d’une centaine de témoins. Simple militaire ou dirigeant politique, journaliste ou activiste, déserteur, diplomate ou sœur d’un soldat défunt, tous ont fait, observé ou subi cette tragédie aux dimensions épiques, mère de toutes les guerres modernes. Au fil d’une narration où le rythme s’accélère d’épisode en épisode, une foule d’archives inédites, fruit de dix ans de recherches, associée à de célèbres photos, des films amateurs ou des enregistrements sonores dévoilant les coulisses de la Maison-Blanche, racontent l’histoire de la fin du colonialisme, de la montée en puissance de la guerre froide et de la victoire d’un peuple de paysans contre la machine de guerre la plus dévastatrice au monde. Ou l’histoire d’un conflit qui a divisé l’Amérique et l’opinion mondiale pour toujours.

[preparedpublic]

Il y a 150 ans aujourd’hui 10 mai 2021, la France signait le traité de paix de Francfort avec l’Empire allemand (10 mai 1871), consécutivement à la guerre de 1870 déclarée par Napoléon III et perdue. Une guerre prétexte qui permit d’unifier l’Allemagne autour de la Prusse de Bismarck. Une boucherie (250 000 morts), dont on n'a retenu que le seul épisode de la Commune. Le traité de Francfort entérine la cession par la France de l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne jusqu’en 1918, et sa colonisation. La nouvelle frontière franco-allemande, marquée d’un liseré vert sur la carte jointe au traité préliminaire de paix, reste inscrite dans le sol français par une cicatrice : 4056 bornes qui sont autant de points de suture. Des bornes en voie de disparaître : déplacées, arrachées, fracassées. Je suis les méandres géographiques et mémorielles de ce tracé dans mon film, livrant des pistes d'analyse qui ont été depuis validées par Benoît Vaillot, historien qui prépare la toute première thèse universitaire sur cette frontière. C’est un épisode oublié de l’histoire moderne, qui entre dans la genèse d'événements majeurs. J’en citerai deux : la création de l'Empire allemand, première mouture de l’Allemagne moderne (18 janvier 1871). Celle de l’Europe (du liseré vert à la Revanche, de la Revanche au traité de Versailles, du traité de Versailles à la Seconde Guerre mondiale, puis à la paix européenne). Une hypothèse, que je n’ai pas traitée dans le film : Theodor Herzl affirme avoir lancé le projet de création d’un état juif (Congrès de Bâle, 1897), suite au déferlement de haine antisémite que provoque l’affaire Dreyfus (1894). Il est présent lors de sa dégradation militaire. Si le capitaine est accusé d'intelligence avec l'Allemagne, ce n'est pas seulement parce qu’il est juif. C’est aussi parce qu’il est né à Mulhouse en Alsace, une ville devenue allemande en 1871 à cause du liseré vert, de ce bornage que je suis allé filmer ! 

On peut regarder le teaser ou le film en entier (74 min, vod). Le Liseré vert a obtenu une étoile de la Scam en 2020,  qui récompense les 30 meilleurs documentaires français de l'année.

[un-etudiant-a-malte]

Quelles sont les dépenses inévitables ?

Nos dépenses alimentaires:

Nous avons la chance d’être à proximité de deux LIDL en habitant à La Valette. Ces deux supermarchés également connus en France sont la meilleure solution pour s’alimenter à bas prix.

En général, les prix affichés sur le marché maltais sont relativement identiques à ceux que nous connaissons sur le territoire français. 

Il y a tout de même certains produits plus avantageux ici ! En France, comptez en moyenne 30 centimes/pièce voir plus pour un œuf élevé en plein air (non-bio), à Malte pour cette même catégorie, vous pouvez en acheter à moins de 20 centimes/pièces. 

Ou encore pour les amateurs de viande, vous trouverez du poulet en stand boucherie à moins de 4€/kg !

Cependant, le fait de vivre sur une île impact les produits importés. Malte affiche des pots de Nutella à plus de 9€/kg (450g=4,15€). 

Une semaine de courses nous revient donc entre 50€-60€ pour deux personnes. Je vous partage un ticket type de nos courses à Malte !  Vous noterez en première ligne “natural water” qui représente des bouteilles d’eau, car oui il est préférable de ne pas boire l’eau du robinet à Malte...

La location de notre studio:

Il faut savoir que le marché immobilier maltais est semblable au marché immobilier d’Ile-de- France. Aussi, nous sommes très contents du prix de notre location en comparaison avec les étudiants de l’école. Avec ma copine, nous avons signé un contrat de 3 mois pour un studio assez moderne qui nous coûte 550€/mois, soit 275€ chacun. Le quartier est plutôt calme avec un parc à quelques mètres donnant une vue sur le magnifique port de la capitale connu sous le nom de Grand Harbour.

De nombreux amis à nous ont opté pour des logements plus près de l’école (San Giljan, Sliema, San Gwann) mais pour des loyers bien différents. Certains louent une chambre sans salle de bain privative entre 300-400€/mois, d’autres louent des studios/appartements pour 700-800€/mois.

Les transports en commun:

Chaque jour pour me déplacer, j’utilise les nombreuses lignes de bus maltaises qui sont très utiles pour relier les différentes villes entre elles. Etant étudiant dans une école maltaise sous condition d’étudier au minimum 3 mois, je peux bénéficier d’une carte de transport étudiante qui me coûte 21€/mois maximum pour des trajets illimités.

Si vous comptez visiter Malte un jour, sachez qu’en été le ticket de bus est à 2€ et est valable durant 2h. En hiver ce prix descend à 1,50€. Vous pouvez également opter pour des cartes de trajets illimités à la semaine pour 21€. 

[roundtheworldwithtaytay]

Our last day.  Bittersweet, but again I miss my cat and i can’t wait to get home.  Today we will finish up strong with several monuments.  First off though is a climb to the top of St. Jacques Tower.

The tower  is all that remains of the former 16th-century Church of Saint-Jacques-de-la-Boucherie ("Saint James of the butchers"), which was demolished in 1797, during the French Revolution, leaving only the tower.  300 steps, but again if you give us steps we are going to climb it.

Now... I booked the French tour so for the most of the tour we have no idea what is being told to us, but I looked up the history of the tower so we aren’t that concerned. 

Finally we get to the top.  Since Tam is not going to get to climb the Notre Dame Towers I wanted to give her something similar and this is it.  The views are spectacular and from the tower we can see our next stop Centre Pompideau.  We head to the bottom of the tower and head off for some modern art.

Centre Pompideau, but first I want to look up some Banksy Art that is on a street sign nearby.  DAMN!!!  Someone cut it out.  {later I would find out that this was done 2 weeks prior to our visit}.

We visit some Warhols, Kandinsky’s, Otto Dix, Chagall, Picasso, Duchamp, and Pollock to name a few in the Modern wing and then head down to the Contemporary Wing.  I step into what seems like A Clockwork Orange and find plenty of interesting works, my favorite being a live ear bud installation by Maya Dunietz called “Thicket.”  It really speaks to me on so many levels.  Here is a link to see a video of it.  Facinating.

https://www.centrepompidou.fr/cpv/agenda/event.action?param.id=FR_R-ee6db28832ac918dc4d9e4987b242b8¶m.idSource=FR_E-ee6db28832ac918dc4d9e4987b242b8

Next we head down to the ile de la cite, my favorite and least favorite part of Paris.  Favorite in that it is absolutely beautiful, but least favorite in that it is swarming with tourists.  First to see the Sainte Chapelle’s gorgeous stained glass windows, but before then even a well deserved beer and some frites.

We go to a very busy bar.  The one waiter is extremely busy and I fear we miss our chance to order as he ask Tammy if she is ready and she doesn’t answer.  He’s off.  Finally we catch him a second time.  We order a couple beers and some frites and watch Paris pass us by.  Well actually watch some policemen pass us by.  We finish up and head to the church.

Sainte Chapelle is as beautiful as I remember.  The stained glass is just exquisite.  Easily one of the most beautiful building’s in Paris and you could just as easily walk just past it because it is behind many buildings.

We finish and head to the Conciergerie (where Marie Antoinette spent her final days).  They are actually setting up for a Marie Antoinette exhibit so much of the building is under construction.  Still it is interesting to see.

Finally we make our way to, “the best sorbet in the world,” Berthillon, passing by the heavily quarantined, Notre Dame on the way.  We’ll see about this, “best,” claim..  I get a toasted pineapple and blood orange scoop.  Tam gets a cassis scoop and we head out.  I’m here to tell you that it is legit the best sorbet I’ve ever tasted in my life.  We polish them off quite quickly.

We walk along the Seine and onto a bridge where we take in the back of Notre Dame.  Then down by the bouquinistas (book stalls) which line the Seine.  I stop to talk to one owner and he tells me how he watched Notre Dame burn.  I told him that I usually get a rosary, when I notice that he has an old one for sale.   These bouquinistas are known for old books, but I wasn’t expecting the rosary.  It seems perfect so I purchase it and move on.

We head to Shakespeare and company where I think I may buy a Oscar Wilde or Earnest Hemingway book.  Or perhaps some french poetry?  Baudelaire? 

"You have to be always drunk. That's all there is to it—it's the only way. ... ask what time it is and wind, wave, star, bird, clock will answer you: "It is time to be drunk! So as not to be the martyred slaves of time, be drunk, be continually drunk! On wine, on poetry or on virtue as you wish." - Charles Baudelaire

I look all around and settle on a very small book about a rat.  It seems very fitting and I like it a lot.  I grab it and a couple book bags for some friends and we decide to go next door for a couple salads and glasses of wine.

After we are full I determine that we can make it to a quick trip to the Louvre.  I more want Tam to see the building rather than any art work, but I determine that we can do a quick, “greatest hits,” which includes my favorite sculpture, “Psyche revived by Cupid’s Kiss.” 

Throughout this visit we quote Chevy Chase in Vacation, except that our, “Big Ben kids, Parliament,” becomes, “Winged Victory kids.  Venus de Milo.  We must pass by them several times while looking for, “Victory leading the People,” which we find when we give up.  Finally we get in line for Mona Lisa.

FIRST ONES HERE!!!  NOT!  We wait in line for about 45 minutes before seeing her.  After we are done we head out.  We have about 30 minutes to catch a Seine boat ride and I can’t find the bus.  Frustrated I quickly hail a cab as I don’t think a bus would get us there in time anyway.

We hop into what must be the most gentlemanly cab ever as he opens our doors, cuts across traffic and maneuvers through what is the craziest traffic I’ve ever seen... and I drove through Avenue de Clichy.  Will we make it?  Yes!  With 4 minutes to spare.  We hop on the boat for a gorgeous view of the city.  We float by the darkened Notre Dame which is a little sad, but otherwise Paris remains one of the most gorgeous cities in the world.

We finish the boat ride and go to look for another bus.  There are no nearby trains.  We find one and let’s just say this guy’s driving reminds us of the time that Freddy Krueger hijacked that schoolbus full of kids.  We start joking that is what has happened, especially since he takes a city size bus across the same traffic/5 to 6 lane roundabout that the cab did, but at twice the speed and 4 times the size.  Somehow we make it to Pigalle and make the trek up to our BnB.  

It’s late and we pack.  I still have our really nice bottle of champagne that we determine that we will drink tonight after packing.  We finish up, open the windows and listen to the Parisians below while having a delicious 2012 Grand Reserve Brut.  The delicate little bubbles tickle our throat.  We drink the last drop and head to bed.

Paris you have been wonderful.  I think I may be done with you.  I am already dreaming of Scotland.   

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BOOKHOUSE BOYS #49 | LES FRÈRES LAMBERT | VIDÉASTES & AUTEURS

Steven & Warren Lambert, deux personnages aussi paradoxalement discrets qu’ils sont immenses. Dans la même pièce on les mélange, séparés on les confond. Mais dans l’un ou l‘autre cas, les deux Lambert, vrais frères pas jumeaux pour un sou, ont cette faculté d’agrandir les hommes qu’ils croisent au lieu de faire peser leur ombre de garçons courbés sur plus petit qu’eux. On a vu Steven L. au menu de Vies et morts des super-héros et l’on se souvient de Warren L. au programme du Livre des trahisons. Ensemble ils font des films. Isolément, Steven, l’aîné, est hanté par le motif de la boucherie (son poignant documentaire Sans colère et sans haine  ou son commissariat à l’exposition Boucherie féerique). Plus jeune et un rien plus haut - à moins que ce ne soit l’inverse -, Warren sort aujourd’hui TROPIQUE DU SPLENDID, un essai salutaire sur la France telle qu’elle est perçue depuis plus de quarante ans par les Bronzés et telle qu’on veut nous la faire gober - ce livre est un médicament de l’âme.

Les Frères Lambert sont nos premiers Bookhouse Boys de l’année 2019.

Welcome.

| Que trouve-t-on comme nouvelles acquisitions dans ​vos bibliothèques ?

STEVEN : Je n’ai pas de bibliothèque chez moi, du coup j’empile et en plus je lis lentement mais je vois : le catalogue de l’exposition que Thomas Hirschhorn a consacrée au poète Manuel Joseph, la monographie de Delphine Wibaux, Sur la forme de Jean-Christophe Bailly, Les Années 10 de Nathalie Quintane, Nuits étroitement surveillées de Pierre Pachet, Insomniac Dreams le recueil des petites fiches que tenait Nabokov sur ses rêves, L’Ecriture des pierres de Roger Caillois, Jerusalem d’Alan Moore, La Philosophie floue de Miller Levy et bien sûr Tropique du Splendid.

WARREN : Hormis les livres que j’ai reçus pour Noël (les lettres de Lou à Guillaume Apollinaire et Éloge de l’ombre de Jun'ichirō Tanizaki), il y a Autoportrait de l’auteur en coureur de fond de Haruki Murakami. De lui, j’ai d’abord lu ses nouvelles puis je suis tombé sur ce livre qui semblait avoir beaucoup de lien avec, d'une part, un regain depuis un an de mon activité physique et littéraire, et d’autre part avec le livre que je finis en ce moment sur la saga Rocky. Je l’ai d’ailleurs délibérément acheté dans l’édition 2009 parue chez Belfond pour sa couverture, sur laquelle on voit une petite photo en pied de l’écrivain, dos à nous, le corps luisant seulement revêtu d’un short et d’une paire de baskets, et qui me rappela immédiatement l’affiche belge du premier Rocky que j’ai chez moi, où Adrian habillée avec une élégance folle se tient main dans la main avec Stallone en tenue de boxeur, prêts à partir au loin comme le couple à la fin des Temps modernes de Chaplin.

| Quels livres marquants avez-vous ​l’un et l’autre découver​​t​s ​ à l'adolescence, et que ​vous possédez toujours ?

STEVEN : Je suis un spectateur avant d’être un lecteur mais je me soigne. Je ne lisais pas beaucoup au lycée sinon ce que tout groupuscule « littéraire » lit à un moment, comme le Werther de Goethe. Pour ne rien arranger je donne depuis plusieurs années partie de mes livres à la bibliothèque d’un squat. Le seul livre auquel je pense c’est le recueil La Rose de Robert Walser.

WARREN : Perceval ou le conte du Graal de Chrétien de Troyes ; Un roi sans divertissement de Jean Giono ; Nadja d’André Breton ; Fin de Partie de Samuel Beckett. En gros, tous les livres du programme à l'époque au lycée ! Comme quoi… En même temps quand j'y pense : l’amour courtois, une parabole sur la Nature anthropophage, le surréalisme et le théâtre de l’absurde, ça ressemble aussi quelque part au programme d’une vie.

| Sans égard pour sa qualité, lequel de vos livres possède la plus grande valeur sentimentale, et pourquoi ?

STEVEN : Je suis un fétichiste de l’objet livre. Tous les livres ont pour moi une valeur sentimentale, encore plus ceux qu’on me donne à lire.

WARREN : Tous les livres que l’on m’a offerts et ceux que j’ai acquis au Regard Moderne, l’antre de feu Jacques Noël, l’archange des libraires parti dans l’autre monde il y a deux ans. Et puis mes premières bandes dessinées achetées par mon père – que j’ai d’ailleurs refilées depuis à mon petit frère – sur lesquelles se trouvent encore au dos l’étiquette avec le prix en francs quasi effacée.

| Lequel de​ vos livres offririez​-​vous à quelqu'un qui vous plaît ?

STEVEN : Je lui offrirais des fleurs.

WARREN : J’ai hélas arrêté ces ruses-là à la fac. Du reste, je crois bien n’avoir jamais offert à quelqu’un de livre qui ait un sens à percer, une sorte de message secret. J’ai arrêté parce que c’était plutôt moi qui me perdait chaque fois qu’une femme que j’aimais m’offrait quelque chose. Je l’ai en revanche beaucoup fait avec les films, et aujourd’hui peut-être un peu encore avec la musique, les chansons. Avec une chanson, c'est ce qui me plait, plus c’est gros, plus ça passe. Et je me suis rendu compte, paradoxalement, que plus c’est gros, plus c’est insoupçonnable.

| Que trouve-t-on comme livres honteux dans ​vos rayonnages ?

STEVEN : Là où il y a du plaisir, il n’y a pas de honte.

WARREN : Il n’y a pas de livres honteux, il n’y a que des livres que j’ai parfois honte de ne pas avoir encore lus. J’ai même découvert qu’au Japon, il existait un mot pour cette manie d’accumuler les livres et de ne pas les lire : tsundoku. Mais comme avec les rencontres, je me console en me disant que maintes fois certains se sont confirmés être de très bonnes intuitions, même s'ils auront mis du temps pour arriver jusqu’à moi ou moi à eux. Et d’autres qui, au fond, n’étaient dès le début absolument pas des histoires sérieuses.

| Quels livres a​vez-vous hérité de ​vos proches ?

STEVEN : Ceux qu’ils ont écrits et qui m’ont donné envie d’écrire et montré que c’était aussi possible d’écrire comme ça : le livre sur Lost de Pâcome Thiellement, Traum d’Aurélien Lemant, le Rocky de mon frère.

WARREN : Aucun, mais cela s'explique parce que, par exemple, mon père était et est encore davantage un lecteur de journaux que de livres. Je me souviens qu’il les conservait tous à une époque. Lorsqu’adolescent, mon père a déménagé, je revois encore au grenier chez ma grand-mère paternelle les dizaines de cartons d’exemplaires du « Monde », comme de grosses boites inédites d’On Kawara et qu’il mit à la poubelle comme on se débarrasserait d’une vie, mais qui en l’occurrence serait aussi celle des autres, de tout le monde. En ce qui concerne ma mère, son goût s'est toujours principalement porté sur les biographies, ce qui n’était pas mon truc, aussi je ne lui ai jamais piqué un seul bouquin. Elle avait également en évidence sur la bibliothèque le Quarto Gallimard de Marcel Proust, et je me revois me dire, gamin, que jamais je ne passerai mon temps à lire un livre aussi gros, qui plus est sur le Temps perdu.

| Le livre que ​chacun a le plus lu et relu ?

STEVEN : Je relis rarement sinon jamais un livre. Je retourne vers certains passages, je lis d’autres livres du même auteur ou j’explore la constellation qu’il tisse ou que je lui tisse avec d’autres. J’ai beaucoup relu les livres de Philippe Lacoue-Labarthe. J’ai envie de revenir vers Que faire des classes moyennes ? de Quintane.

WARREN : Il y a un livre chez mes grands-parents maternels qui nous a marqué mon frère et moi quand nous étions mômes, qui était un livre relié, ancien et de grand format, aux tranches dorées, sur Léonard de Vinci. Mon grand-père avait appris la reliure en autodidacte et je ne sais pas si ce livre épais en était un de sa fabrication. Je ne crois pas que nous ayons jamais lu ne serait-ce qu’une ligne de cet ouvrage qui, dans mon souvenir, semblait assez technique, mais je sais que nous l’avons beaucoup feuilleté, ouvert au hasard. Il devait, je pense, avoir simplement à nos yeux de gosses la magie du livre d'une Histoire sans fin, ou de ceux prenant vie dans Richard au pays des Livres magiques.

| Le livre qui suscite en ​vous des envies d'autodafé ?

STEVEN : Je suis incapable de faire du mal à un livre. Je préfère les livres qui brûlent d’eux-mêmes.

WARREN : Je prends soin de ne pas ouvrir les livres qui me dégoûtent d’avance. Question d’hygiène.

| On ​vous propose de vivre éternellement dans un roman de votre choix, oui, mais lequel ?

STEVEN : Ça n’a pas l’air d’avoir trop réussi au narrateur de l’Invention de Morel.

WARREN : Non de vivre mais, comme dans Fahrenheit 451 de Truffaut, plutôt d’en savoir un par cœur, je choisirais Novecento : pianiste d’Alessandro Baricco, un livre que j’ai découvert tout à fait récemment. Tiens, voilà un de ces livres qui a mis pile dix ans à arriver jusqu’à moi alors que c'est la femme avec qui pourtant je vivais qui me l’a offert et dédicacé en décembre 2008. Et puis celui-ci serait facile à apprendre puisqu’il s’agit d’un monologue.

| Quel est l'incunable que ​vous rêvez de posséder, votre saint Graal bibliophilique ?

STEVEN : Je suis bien trop paresseux pour courir après un livre.

WARREN : Je ne rêve pas de livre. Le livre rêvé est toujours celui que l’on me mettrait entre les mains et dont je ne soupçonnais pas qu'il était fait pour moi, qu'il était celui que j'attendais exactement au moment où j'en aurais besoin. Cela m'est arrivé de nombreuses fois, par hasard ou grâce à des amis, et chaque fois ce miracle est une façon tellement puissante de vous reconnecter avec le monde.

| Au bout d'une vie de lecture, et s'il n'en restait qu'un ?

STEVEN : Je suis nul en devinettes.

WARREN : Le dernier que je serai en train de lire avant de fermer les yeux, et si possible sans avoir pu en connaître la fin.

Crédit photos : Vladimir Vatsev

Le Feu Sacré sera présent au vernissage de TROPIQUE DU SPLENDID, le mardi 12 février 2019, à la librairie LE MONTE-EN-L’AIR (PARIS) dès 19h. La soirée sera présentée par notre ami Pacôme Thiellement, maître de cérémonie.