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#le Centre Victoria pour femmes
moon-girls-stories · 2 years
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~ COD WW2 ~ William Pierson X F!Reader
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Contexte : Le soldat Victoria Casey est l’une des seules femmes militaire. Elle a combattu bravement aux côtés de Joseph et William à Kasserine. Et malgré les grandes pertes humaines, elle fut promu à son retour en Amérique au grade de Lieutenant pour récompenser son sang froid et son héroïsme. La voilà de retour sur le front, aux côtés de ses deux vieux camarades pour éloigner les forces allemandes.
                                                          °  °  °
Lizzie et moi arrivons au camp de Turner, nous avons décidé de soigner nos entrées pour nos retrouvailles avec Turner et Pierson. Ça fait tellement longtemps qu’on ne les a pas vu ces deux-là, ils nous ont pas mal manqué quand même !
J’ai fait le tour discrètement de tout leur campement, sans me faire prendre par un seul des soldats de garde. C’était même trop facile et franchement inquiétant pour la sécurité de tous ceux siégeant ici. J’entends alors Lizzie arriver, se faisant applaudir par les soldats qui la reconnaissent. Toujours tout en spectacle elle, elle est pas croyable. En ce qui me concerne je me faufile dans une tente, à en regarder la piètre décoration et l’alcool qui y traîne je dirai que c’est celle de Pierson. Je sors de la tente silencieusement, m’installant sur une chaise pliante juste à côté de l'entrée, observant Lizzie accueillir les applaudissements avec joie. Turner et Pierson sont justes devant moi, mais ne m’ont pas remarqué, trop happé par le show de ma meilleure-amie. 
-Merci, merci ! J’adoore être applaudis comme ça ! Jooseeeph !! 
Elle sautille de joie jusque dans les bras du lieutenant, m’arrachant un sourire alors qu’il l’accueille dans ses bras avec un sourire. On est comme ses petites-sœurs pour lui et nous l’avons toujours considéré comme un frère. Depuis le début de nos entraînements au centre de formation. 
-Salut, Lizzie, j’espère que t’as fait bon voyage. 
-William ! Je suis si heureuse de te revoir !
-Ouais, c’est ça. Et elle est où l’autre tarée ?
-Derrière toi bâtard.
Tous se tourne vers moi alors que j’agite mes doigts en leur direction avec un sourire fière. Je me lève alors de la chaise, collant un poing amical sur l’épaule de William avant d’embrasser la joue de mon frère d’arme. 
-Bâtard ? Tu m’as appelé bâtard ? Espèce de - …
-Pierson, fait moi plaisir, renforce cette putain de sécurité. Tes soldats sont si nuls que j’ai pu passer la sécurité sans problème. Et c’est un ordre. Ai-je ajouté fermement, lui lançant un regard qui veut en dire long.
-Bien, lieutenant. 
Il s’éloigne de quelques mètres avant qu’on ne l’entende aboyer sur une poignée de soldats. J’échange un regard avec Elizabeth et Joseph, on a l’air tout aussi dépités les uns que les autres. Il revient alors vers nous et sans que je ne m’y attende, il pose son coude sur le haut de mon crâne. J’avais oublié sa taille immense comparé à la mienne. 
-Cela vous convient lieutenant ?
-Je verrais si tu fais aussi bien ton travail qu’on me le dit. 
-Tu me gaves déjà. 
-Surveille ta langue, Pierson. 
Il lève les yeux au ciel avant de se détourner de moi, se plaçant simplement derrière moi, les mains dans son dos alors qu’il a un visage ferme. Je le regarde faire et prend une inspiration avant de me tourner vers le peloton diminué de Turner ainsi que le miens au complet. 
-Bien. Je suis le lieutenant Victoria Casey et voici le sergent Elizabeth Collins. 
-Pourquoi des femmes dans l’armée ? Questionne un soldat, me coupant la parole.
-Vous êtes infirmière en premier lieu non ? Intervient un autre alors que Turner pose un regard désolée sur nous. 
J’allai prendre la parole pour leur répondre mais Pierson le fait à ma place alors que je lui jette un regard agacé.
-Ne sous-estimez pas l’enfer qu’elles peuvent nous apporter. Ce serait votre plus grosse erreur dans cette guerre.
-Merci, sergent Pierson. Ai-je dit, lui lançant un regard dur avant de tourner mon regard sur nos soldats. 
-Pourquoi des femmes dans l’armée, c’est une bonne question avec une bonne réponse. Avoir seulement des brutes qui ne savent que taper et tirer sans réfléchir c’est bien mais ça n’aide pas beaucoup en temps de guerre, vous le concevez bien. C’est pour cela que nous sommes là, vous êtes pour la plupart indisciplinés, misogynes, brutaux, je ne vais pas continuer, votre liste est longue. 
Quelques soldats du peloton de Turner commencent à chuchoter contre nous, nous lançant des regards mauvais, me faisant sourire moqueusement.
-Vous voyez le sentiment que vous avez là ? C’est mauvais hein ? Pas agréable. Je sais, je comprends, je l’ai vécu. La prochaine fois que vous ouvrez votre bouche pour parler inutilement sur la fonction des femmes, repensez à votre humiliation. Est-ce que j’ai été clair ?
-Oui, lieutenant ! Répondent-ils en chœur.
Elizabeth vient se positionner à côté de moi, droite comme un piquet, les mains dans son dos elle aussi. 
-Soyez rassuré mes amis, les renforts sont enfin arrivés, dans deux jours nous reprendrons Marigny aux allemands ! 
Des acclamations se font entendre dans notre peloton et celui de Turner, des cris de guerre, ils semblent reprendre du poil de la bête. 
-Nous avancerons, ensemble ! Nous aiderons nos alliés à récupérer leurs terres ! Nous rentrerons chez nous, retrouverons nos familles, nos femmes, nos hommes, nos enfants. Faites le pour eux, faites le pour l’Amérique ! 
Les cris se transforment en hurlement. Je me tourne vers Pierson qui regarde ses troupes avant de plisser les yeux dans ma direction. Il me fait un léger mouvement de tête avant d’observer ailleurs.
-Vous pouvez disposer, merci de votre attention ! Ai-je terminé. 
Je me tourne vers Turner qui se dirige déjà à sa tente avec Elizabeth. Pierson est à côté de moi, il semble vouloir parler, ou me faire une réflexion sanglante. 
-Quoi ?
-Elizabeth n’a pas perdu son sens du discours. 
-Le mien était-il si mauvais ?
-Le tiens était mauvais, ouais. Tu as insulté mes hommes, comment veux-tu qu’ils t'acceptent si tu réagis toujours comme ça ?
-T’as bien fini par m'accepter, toi. 
Il m’arrête en attrapant mon avant bras dans sa grande main. Je me tourne vers lui en levant les yeux au ciel. Il m’ennuie déjà. Si je suis devenu lieutenant ce n’est pas pour qu’il me mène par le bout du nez comme il faisait avant. Cela doit cesser, merde.
-Vic. 
-Quoi encore ?
-Bravo pour ta promotion. 
Je laisse un blanc s’installer. Il vient vraiment de me féliciter ? Après tout ce qu’il c’est passé ce n’est que maintenant qu’il me félicite pour ma promotion ? Ca fait plus de six mois que je l’ai obtenu, il se fout de ma gueule !
-On a une guerre a gagné, sergent. Allons-y.
-Bien, lieutenant. 
Nous nous dirigeons tous les deux dans la tente de Turner, Pierson ferme les rideaux de la tente pour que nous restons tranquilles.
-Ok, je suis content que vous soyez là, ça devient vraiment chaud pour nos troupes. Nous avoue Turner en déroulant une carte. 
-J’ai cru comprendre. Ai-je répondu en me penchant sur la carte.
-Il faut qu’on nettoie cette zone, c’est Marigny, et bien sûr en garder le contrôle une fois nettoyé. nous indique Pierson en nous montrant un endroit sur la carte.
-Le meilleur quatuor du monde est de retour en force, les Allemands vont fuir la queue entre les jambes ! Ricane Lizzie, surexcitée à l’idée de repartir au combat avec Joseph et William.
Joseph lui sourit franchement, acquiesçant silencieusement mais Pierson et moi sommes plus… insensible à cet excès de joie. Nous avons toujours fonctionné comme ça, Nous quatre sommes un peu l’échelle allant du positivisme avec Lizzie en tête au négativisme, Pierson termine cette échelle. En fait l’ordre du plus positif au plus négatif est : Lizzie, Joseph, moi et enfin William. 
-Eh bien préparons nous à cette mission et continuons encore plus loin. Ai-je dit d’un ton sérieux alors qu’ils acquiescent tous en accord. 
-Lieutenant Casey, c’est pour vous. Me dit un soldat du peloton de Turner, me tendant une lettre.
-Merci, rampez soldat. 
Il acquiesce en ma direction avant de partir sous les yeux foudroyants de William. J’ouvre la lettre et commence à la lire.
-Alors ? Qui est-ce ?
-Notre espion. Les forces allemandes nous attendent déjà après les ravages de la plage de Normandie. 
-C’est tout ce qu’il dit ?
-Il va arrêter de m’écrire, des soupçons sur lui j’imagine. 
-Il faut le sauver alors, on doit le récupérer. Où se trouve-t-il ? 
-Nan, Lizzie. On reste focus sur Marigny.
Elle se contrarie, lançant un regard à l’aide à Joseph qui à l’air en désaccord avec ma décision. Il allait parler mais je faisais un mouvement de main vers eux. 
-Ma décision est prise, une mort n’en vaut pas une cinquantaine, Joseph. Tu es d’accord avec cela ?
-Bien sûr mais nous pouvons envoyer une brigade. Celle de Pierson par exemple.
-Ça nous ralentira pour la récupération de Marigny. Intervient celui-ci, d’un ton râleur. 
-C’est encore moi qui donne les ordres, sergent. Tonne Turner alors que Lizzie sent la tension monter entre ses trois amis.
-Victoria, il faut le récupérer, c’est un très bon soldat. On ne peut pas se permettre de perdre tout ce qu’il sait sur les allemands. 
-Nous avons plein d’autres bons soldats. Ce n’est pas si grave.
-Victoria ! Tu parles d’une vie humaine là ! S’emporte Lizzie, ses joues devenant rouge de colère. 
Je m’appuie sur la table, l’ignorant royalement. Elle m'insulte en murmurant avant de quitter la tente à pas rapide. 
-Elle n’a pas tord. Appuie Turner, la déception se lisant dans ses yeux. 
-Ok, je me suis mal exprimé, Joseph, passons maintenant.
-Kasserine ne t’as vraiment pas réussie à toi non plus. Crache-t-il, maintenant agacé avant de sortir, sûrement à la recherche d’Elizabeth.
Je soupire doucement en faisant le tour de la table alors que j’étudie la carte. William est toujours sur sa position, je le sens m’observer. Comment ne pas sentir son regard perçant sur soi ? Même en étant dos à lui, on sentirait sa présence. Il s’approche de la table et s’appuie dessus. Je m’attends à une remarque sanglante, m’y préparant d’hors et déjà. 
-Comment on procède pour Marigny alors ? Me questionne-t-il alors que je lève les yeux vers lui.
-Quoi ?
-Victoria, concentre-toi.
-Je m’attendais plus à un truc du genre “T’es vraiment une bonne à rien Victoria” ou “Je sais pas pourquoi t’as obtenu cette promotion, t’es une lâche.”
-Rah arrête avec ça, t’es ma supérieur maintenant. Je respecte cela. 
-Tu respectes les décisions supérieurs aux tiennes maintenant ? Toi aussi t’as changé depuis Kasserine alors. 
-Ferme la.
-Quoi ? T’as toujours pas digéré ta rétrogradation ? Fallait pourtant t’y attendre.
-Hé, surveille ta langue, tu veux ? Je sais ce que j’ai fait là bas et je connaissais les risques. Personne n’aurait pu imaginer que ça allait se passer comme ça.
-Le problème n’est pas d’avoir anticiper ou non l’attaque, William. Le problème est que tu as désobéi aux ordres, et des hommes sont morts, nos frères d’armes. Mon frère d’arme est mort là bas, et c’est uniquement à cause de toi. Garde le en tête. 
Je lui lance un regard mauvais avant de quitter la tente à mon tour, ne lui laissant pas le temps de répondre. Cependant j’entends ses pas lourd derrière moi. Sa main vient attraper ma nuque, me forçant à le suivre jusqu’à sa tente. Une fois à l’intérieur, il me pousse contre le lit. Je m’appuis sur mes mains, le fusillant du regard. 
-A quoi tu joues, William ? AI-je craché. 
-Hé, je t’ai déjà expliqué un million de fois comment ça c’était passé ! Ca nous a déjà coûté notre couple, ça ne va pas non plus nous détruire au travail ! Fait la part des choses et arrête de te comporter comme une gamine mal éduqué !
Je grince des dents avant de finalement détourner mon regard. Ce connard, comment peut-il ramener notre relation sur le tapis ? Notre séparation date d’il y a neuf mois maintenant, bien sûr que je suis passé à autre chose. 
-Je ne t’ai pas attendu pour tourner la page sur notre relation, William. Je ne comprends même pas pourquoi tu remets ça sur le tapis, notre séparation n’a rien à voir avec ton comportement.
-Oh, parce que tu crois que ça ne joue pas sur nos comportements l’un avec l’autre ? 
-Oui, absolument. Nous sommes collègues, c’est tout. Je suis ton lieutenant au même titre que Turner, tu n’as qu’à te taire et obéir aveuglément à mes ordres.
-Tu me prends -...
-Tu obéis et tu te tais, un point c’est tout, Pierson ! Merde ! AI-je fini par exploser.
Je me mets sur mes pieds, quittant rapidement la tente, voulant m’éloigner le plus possible de ce grand imbécile.
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Kate Marsden est née à Edmonton le 13 mai 1859 - 26 mai 1931. Elle était une infirmière, exploratrice et écrivaine britannique. Avec le soutien de Reine Victoria et de l'impératrice Maria Fedorovna elle a cherché un remède pour lutter contre la lèpre, connu sous le nom de la plante qui guerri tout. En traversant la Russie puis jusqu'en Sibérie, où elle a mis en place un centre de traitement pour les lépreux. Ce fut l'une des premières femmes membres élues au Royal Geographical Society
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lesruesdemapeine · 1 year
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Amanda Kate Lancaster
Amanda est la cadet d'une fratrie de 4, elle a vu le jour un certain 28 Novembre 1995 dans le Kentucky, elle est la seule fille de la famille, ces trois fréres sont alors trés protecteur envers elle des son plus jeune âge. Amanda est d'ailleurs trés proche de David son frère 3 ans son aînée c'est en lui qu'elle vois un véritable confidente contre plus lorsque leurs parents perdent la vie dans un accident de la route, écraser par un chauffard bourré. La jeune femme est âgée a l'époque de tout juste 16 ans, c'est deux frères étant mariés et ailleurs c'est David qui finis par l'élever, avec son soutiens elle finis ces études au lycée avec un Bac littéraire mais la brune ne souhaite pas continuer. Elle décide alors de ce trouver un job en tant que serveuse dans le café du centre ville, après plusieurs mois d'économies elle finis par pouvoir prendre son propre appartement et décide de démissionner. Ambitieuse Amanda veux faire quelque chose de mieux de sa vie alors elle décide de tenter sa chance dans le mannequinat, sa mére lui as toujours dit qu'elle était faite pour sa et elle avais raison, la jeune femme ne met pas longtemps avant d'être repérer par l'une des plus grandes marques de lingerie, Victoria Secret's, elle en est aujourd'hui son égérie. Au delà de son travail Amanda est une passion de cuisine, elle teste souvent de nouvelles recettes et son frère David luis est souvent de cobaye, la brune est une femme pleine de joie qui n'attend qu'une chose. Trouver le grand amour, le vrais, elle rêve d'avoir sa propre petite famille, malgré son jeune âge c'est une femme mature.
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lesombresdeschoses · 1 year
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LE GOUFFRE
« Parfois l'esprit ne fait pas la différence entre la fiction et la réalité. Seule la douleur peut t'apporter la certitude d'être réel... mais parfois, trop de douleur peut pousser ton esprit dans le gouffre d'une réelle folie... J'essaie de ressentir la réalité par delà la douleur... »
*
Se souvenir de Dell a complètement bouleversé Law. Comment a-t-elle pu oublier ? Brixton ! Le ventre noué, elle sort pour arrêter un taxi.
*
Brixton.
Shoshana lui donne sa drogue habituelle, puis lui propose de rester un peu :
— Pose toi. C'est quoi cette fois-ci ?
— La même merde.
— Fuck ma poule, tu vas te tuer, à force !
— C'est ma dealeuse qui dit ça ! Mourir... Il faudrait déjà vivre... Je me suis collé une balle dans la tête, je suis toujours là !
— Tu... arrête ça ! On dirait que tu passes ton temps à foncer dans le mur. Un jour tu vas y passer ! Je te connais un peu et j'avoue que ça m'emmerde. De la pharmacie aux bas fonds, j'ai fais mon choix, c'est la nature humaine qui m'a attirée ici...
— C'est pas un peu contradictoire ?! Tu refourgues de la came aux rebuts de l'humanité et tu t'inquiète de leur sort ?!
— Je leur donne de la bonne came, aucun de mes clients n'est mort, je ne produis pas de la merde.
— Et tu vas écrire un bouquin avec ce que tu as appris sur la nature du junky ?!
— Je me fous de la thune...
— Je sais pas comment tu fais, on dirait que le glauque t'attire !
— Non, j'essaie de les faire décrocher... t'es allée le voir ?
— Un bon samaritain en immersion dans la vase...
— T'es allée le voir ?
— Va te faire foutre.
— Raconte.
— Ce monde c'est n'importe quoi. J'ai des hallu maintenant ! Il m'a enlevée, torturée, j'ai essayé de me buter ! Je suis toujours là, dans ce bourbier infect... J'ai besoin d'oublier, alors tes questions... Oui j'y suis allée.
Law se lève, prête à s’enfuir de l'appartement. Elle s'arrête brusquement, se retourne vers la trafiquante :
— Tu te trouves cohérente ? Bourgeoise qui s'ennuie en pharmacie, décide de plonger dans la fange de Brixton, pour vendre de la « bonne came » aux rebuts de la société ! En cheville avec un psy de renom, elle décide de faire décrocher les moins désespérés... Dans la vrai vie tu n'aurais pas tenu une semaine ici.
Mortensen tourne les talons, puis sort en claquant la porte. Shoshana reste assise, impuissante comme si elle venait de perdre sa fille.
Le rituel de la défonce. Même si Law n'est qu'une consommatrice occasionnelle, les prétextes commencent à devenir de plus en plus fréquents. Se souvenir de ce que l'on a enfoui dans les « limbes » de son esprit, semble être un processus dangereux. La douleur ne quitte plus la jeune femme.
Il faut que ça s'arrête !
Au centre de la boite de nuit, Law danse, l'esprit engloutie dans la musique, engourdie par la drogue et l'alcool. La mélodie se transforme progressivement en un bruit indéfinissable. Tous ces souvenirs abjects, toute cette misère, les images de tous ces morts, cette violence, l’assaillent. L’ex-flic s’échappe du SUPERMASSIVE BLACK HOLE. Elle se tient à un mur et vomis. Le même rituel, à chaque fois. Errant dans les rues sombres du quartier, sans but, l’enquêtrice s'engouffre dans une ruelle. S'assoit par terre, contre un mur. Sort une trousse de la poche de sa veste, seringue, garrot. Se pique, range tout, puis reste un moment, immobile. Elle finit par se relever tant bien que mal, marche un peu en titubant pour s'effondrer quelques mètres plus loin, au milieu de la chaussée.
*
W. Agency. Victoria.
Ren entre dans le bureau, Law est assise dans son fauteuil, face à la fenêtre, fumant une cigarette, son whisky posé sur la table.
— Tu dérailles ou quoi ? Lâcher l'affaire comme ça ?!! Paris ! Tu pouvais prévenir !
— Vas chier ! Ça te fait des vacances à toi aussi, dis pas le contraire, à moins que...
L’enquêtrice se retourne vers son associée en la dévisageant. La blonde, se sentant accusée, recule horrifiée :
— Tu ne crois tout de même pas que j’ai quelque chose à voir dans cette affaire ?
— Faut que je dorme... lui répond Mortensen, blasée par la situation, se levant pour s’effondrer dans le canapé du salon.
La tête dans un cousin la jeune femme se demande si elle a déjà vraiment dormi ? A-t-elle déjà ressenti la fatigue ? Est-ce qu’elle ressent vraiment quoi que ce soit ?
J'ai l'impression de rêver... Quel intérêt à tout ça ? Quel intérêt ?
Soudain son téléphone portable vibre dans la poche arrière de son pantalon. Law consulte sa messagerie, puis lit un texto :
« On ne me quitte pas comme ça. »
L’ex-flic se retourne dans le canapé :
— Tu m’écris des SMS maintenant. Numéro inconnu. Ben voyons ! Mais ne compte pas sur moi pour te répondre. En même temps, je ne peux pas...
Ren entre dans la pièce, intriguée :
— Tu parles à qui ?
— A ton avis ?
Elle lui jette son cellulaire à la figure, qui le ramasse pour lire le message :
— Tu ne peux pas lâcher l’affaire comme ça ! Il va finir par s’en prendre à tes proches ! Bon sang, bouge toi ! Pense à Mac, tu veux que ce soit le prochain cadavre ?!
— C'est une menace, Ren ? Il est assez grand pour s’occuper de ses miches tout seul... Besoin de dormir.
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news24fr · 2 years
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Dans un développement significatif, la Cour suprême a avancé aujourd'hui au 7 février l'audience sur un plaidoyer contestant la nomination de l'avocate Lekshmana Chandra Victoria Gowri en tant que juge de la Haute Cour de Madras, peu après que le Centre lui ait notifié sa fonction de juge. Plus tôt dans la journée, le tribunal supérieur avait accepté d'entendre le 10 février la requête contre son élévation, mais l'affaire a été mentionnée à nouveau et l'audience a été fixée à mardi par un banc dirigé par le juge en chef DY Chandrachud qui a déclaré que le collège avait pris note de " certains développements » après que son nom ait été recommandé au Centre. Lors de la deuxième mention, le banc a été informé par l'avocat principal Raju Ramachandran que le Centre avait notifié la nomination de Mme Gowri en tant que juge supplémentaire de la Haute Cour de Madras et a demandé une intervention urgente. La proposition d'élever la femme avocate, qui a représenté le Centre devant le banc de Madurai de la Haute Cour de Madras, a été embourbée dans la controverse après que des informations ont été publiées sur son affiliation présumée au BJP. Certains membres du barreau du Madras HC avaient écrit au CJI pour demander le rappel de la recommandation de nommer Gowri comme juge supplémentaire de la Haute Cour, alléguant qu'elle avait prononcé des discours de haine contre les chrétiens et les musulmans. Le ministre de la Justice Kiren Rijiju, au cours de la journée, a annoncé les nouvelles nominations sur Twitter et leur a adressé ses meilleurs vœux. Au total, 11 avocats, dont l'avocat Gowri, et deux huissiers de justice ont été nommés lundi comme juges supplémentaires dans les hautes cours d'Allahabad, du Karnataka et de Madras. La magistrature suprême, comprenant également les juges PS Narasimha et JB Pardiwala, a pris note de la nouvelle mention de l'affaire par Ramachandran et a déclaré : « Puisque nous avons pris connaissance de l'évolution, nous pouvons l'énumérer demain matin. Nous pouvons constituer un banc ." "Il y a certains développements qui ont eu lieu, en ce sens que le collège a pris connaissance de ce qui a été porté à notre attention, ou est venu à notre connaissance après que nous ayons formulé nos recommandations sur la recommandation du juge en chef du collège de la Haute Cour de Madras », a déclaré le CJI à l'avocat principal. Plus tôt dans la journée, la plus haute cour a accepté d'entendre le 10 février le plaidoyer contestant la nomination de Gowri en tant que juge de la Haute Cour de Madras. L'avocat principal a de nouveau mentionné le plaidoyer en disant que "à 12h12, ce développement a eu lieu. La nomination a été notifiée". Sollicitant une audience urgente, il s'est référé à un jugement et a déclaré que même à ce stade, le tribunal peut intervenir. "J'ai remis une copie au procureur (général) et parlé au procureur général. Veuillez consulter le jugement qui stipule qu'une réparation peut toujours être accordée", a déclaré l'avocat principal. Il a dit que la question était "d'éligibilité et non d'aptitude" et que les informations vitales n'étaient pas devant le collège qui a créé le handicap, a-t-il dit. Prenant note des observations, le CJI a accepté d'avancer la date de l'audience. Le plaidoyer a été déposé par certains avocats, dont Anna Mathews, cherchant à annuler la recommandation de Gowri pour le poste de juge.(À l'exception du titre, cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d'un flux syndiqué.)
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Melbourne, Victoria
Un long city trip dans une ville réputée pour être l’une des plus agréable au monde. Alors notre verdict ? 
Autant être honnête tout de suite, après le coup de foudre pour Sydney, difficile de détrôner notre ville coup de coeur. Si Melbourne possède bien des qualités et que nous y avons passé de très bons moments, il manque sans conteste ce petit plus qui fait de Sydney LA ville de nos rêves (enfin l’une des villes, car la liste commence à être longue !).
Melbourne est une mégalopole, dont le centre des affaires se mêle agréablement aux bâtiments victoriens emblématiques du patrimoine architectural. Les tours ultra modernes côtoient les cathédrales anglicanes. 
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Melbourne est avant tout la capitale du Victoria, après avoir été la capitale de l’Australie jusqu’en 1927. La région, peuplée autrefois par le peuple aborigène Kulin, fut colonisée par les anglais bien après le New South Wales. La ville de Melbourne n’a en effet été fondée qu’en 1835, près de 60 ans après Sydney. Son essor fut fulgurant notamment grâce (à cause ?) à la ruée vers l’or qui attira de nombreux européens en quête d’une vie meilleure, menant à la quasi extinction de la culture aborigène et de ses représentants (la sempiternelle histoire de la colonisation, sujet vaste et complexe qui me passionne toujours autant, mais  je tente de canaliser ma prose et de ne pas perdre en chemin mes chers lecteurs par des égarements philosophiques ^^)
Notre visite au Musée national de l’immigration nous a à ce sujet apporté beaucoup d’informations sur la construction de la société australienne. L’histoire post coloniale de ce pays est marquée par des périodes de gros flux/ besoins migratoires, en alternance avec des politiques restrictives vis à vis de certaines populations. 
Encore une fois, nous retrouvons dans cette ville, peut être bien plus qu’ailleurs, un brassage ethnique et culturel assez incroyable. Les populations d’origines indiennes ou asiatiques sont omniprésentes à Melbourne. Malgré cela, aucune trace de ce multiculturalisme dans l’architecture de la ville mais seulement dans les propositions culinaires ! 
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La ville est reconnue pour la présence d’art urbain qui embellit les rues et grandes artères. Nous qui sommes amateurs de street art, nous attendions avec impatience la déambulation dans la ville pour découvrir les oeuvres de rue, mais malheureusement, elles n’ont pas été à la hauteur de nos attentes : beaucoup de simples graffitis ou de fresques au format réduit, concentrées dans des rues “attrape touriste” manquant cruellement d’authenticité ! 
Toutefois, la richesse culturelle de la ville nous a largement comblé. Tout comme à Sydney ou Brisbane, les musées d’art sont tous gratuits et possèdent des collections absolument incroyables, avec des expositions temporaires prestigieuses ou très pointues. Nous avons ainsi pu découvrir l’art aborigène lors d’une exposition de jeunes femmes issues de cette communauté, mais aussi d’incroyables oeuvres d’art de diverses périodes artistiques. 
De plus, depuis Singapour, nous continuons de savourer la place donnée aux enfants au quotidien. C’est absolument extraordinaire de se sentir réellement apprécié en tant que famille, de bénéficier de tout ce qui facilite la vie avec un jeune enfant, mais aussi de pouvoir profiter d’activités gratuites partout et tout le temps. Les musées, les restaurants, les hôtels ont tous pour mission de proposer une expérience agréable en famille et cela nous réchauffe le coeur et nous surprend chaque jour un peu plus. Les australiens sacralise la famille, comme nous l’avions remarqué en Floride ou à Singapour et c’est un vrai bonheur !
Ce séjour australien n’est pas tout à fait terminé, bien que ce post sonne comme un prè-bilan ! Il nous reste une petite aventure dans le Victoria, passage immanquable dans ce coin de l’Australie. 
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TRADUCTION FRANÇAISE (de moi)
VOLSKRANT.NL 31/01/20
par Mennon Pot
https://www.volkskrant.nl/cultuur-media/conchita-wurst-sorry-dat-ik-zo-n-wandelend-clich
(Conchita) Wurst: "Je suis désolé, je suis un cliché ambulant".
Par-dessus tout, nous connaissons Conchita Wurst en tant que chanteuse barbue «féminine» qui a remporté l'ESC en 2014. Mais nous avons évolué et sommes un peu plus avisés. C'est juste Wurst maintenant, mais la barbe est toujours là.
En sautillant, Thomas Neuwirth (31 ans) entre dans la salle de conférence de l'hôtel à Groningen où il séjourne: des bottes de combat noires, un pantalon en cuir noir, un t-shirt noir moulant, la barbe noire et les cheveux noirs de jais courts et parfaitement coupés.
Il se présente comme Tom. Il n'est pas difficile de reconnaître la drag queen barbue Conchita en lui. (Kopenhagen, 2014, vous vous souvenez?) Mais la robe et la perruque sont rangées pour un certain temps. Conchita a une sorte de congé sabbatique, pour ainsi dire.
Neuwirth est en tournée en tant qu'homme. Nom de scène: Wurst. Hier soir, il a joué à Groningen; le prochain concert aura lieu le 7 février au Melkweg d'Amsterdam. Son nouvel album «Truth over Magnitude» porte également le nom de l'artiste Wurst.
Soyons clairs: lorsque le sujet est Conchita Wurst, le mot «transgenre» revient parfois. À tort. Neuwirth est un homme (`` mais incroyablement gay, bien sûr '') qui a désormais le choix: être en tournée en drag queen (Conchita) ou en homme (Wurst).
«Beaucoup de plaisir, d’être un personnage de scène masculin», dit-il. Conchita reviendra quelque part ailleurs.
La Hollande a apprécié «Rise like a Phoenix» de Conchita avec le score le plus élevé, il y a presque 6 ans.
Neuwirth n'a pas oublié: douze points de la Hollande pour la diva barbue d'Autriche.
Puis des années mouvementées ont suivi. 'Après l’Eurovision, je pensais que je devais en profiter maintenant, bâtir ma renommée et encaisser les revenus. Je me suis donc entouré de toutes sortes d'experts, managers, stylistes, maquilleurs, tout le cirque. Après 3 ans, j'étais épuisé. Je ne pouvais plus le faire. Je disais à mon public tous les soirs, soyez vous-même, croyez en vous. Mais en cours de route, je me suis oublié.´
Il s'est débarrassé du cirque des experts et fait maintenant une tournée détendue, avec un petit entourage. Il se sent bien à nouveau, bien qu'en 2018 il ait dû annoncer qu'il était infecté par le virus VIH. Son manager demande poliment, presque humblement, de ne pas en parler.
Tom ne semble pas très péocccupé par ce sujet. Il y a rarement eu une star qui commence une interview aussi joyeusement. «Une superbe séance photo et après cela, je parle de choses que je trouve belles et amusantes.
Super, je l’attendais déjà avec impatience quand je suis sorti du lit.´
‘curriculum vitae'
1988 - Né sous le nom de Thomas Neuwirth à Gmunden, Autriche
2007 - Candidat à l’émission de talents Starmania, et dans le boysband Jetzt anders!
2011 - Débuts en tant que personnage féminin Conchita Wurst, le premier single `I´ll be there´
2012 - Deuxième place à la sélection autrichienne pour l’Eurovision
2014 - Gagnant de l'Eurovision avec «Rise like a Phoenix»
2015 - Premier album «Conchita», co-présentateur de l’Eurovision
2018 - Deuxième album «From Vienna With Love»
2019 - Début en tant que personnage de scène masculin «Wurst», troisième album «Truth Over Magnitude»
2020 - Wurst «Truth Over Magnitude» Sony Music
Wurst se produira au Melkweg d'Amsterdam le 7 février
BANDE SONORE
Musique du film Titanic ... 1997
«Mon premier CD. J'avais 9 ans quand je l'ai acheté. "My Heart Will Go On" a changé ma vie ". Pour ainsi dire, Céline Dion m'a donné la permission d'être complètement dramatique et d'en faire trop. Quand je suis sorti du placard, j'entendait cette chanson dans ma tête.
C'était aussi une libération pour moi en tant que chanteur. Ma maman chantait toujours avec une voix claire et aiguë de fausset. Je pensais que c'était ainsi qu’in devait chanter. Dion m'a appris, vous pouvez crier aussi fort que vous le pouvez, avec tout le pouvoir que vous avez en vous. Lorsque vous chantez si fort, vous ne pouvez pas faire semblant. Le son que vous poussez hors de votre corps est le son de votre corps, unique et par définition authentique. Céline Dion m'a appris que chanter est quelque chose de vraiment physique.´
SERIE
The Crown ..Netflix ..., 2016 à 2019
«Pour moi, il devient difficile de regarder un film jusqu’à à la fin. Je suppose que c'est à cause de toutes les séries sur Netflix et HBO. Mon préféré est «The Crown». «L'introduction seule est si belle, cet or liquide qui forme une couronne, tellement artistique. A une époque, je la regardais deux fois. Ça explique le fait que je ne peux pas choisir entre les deux femmes qui jouent Elizabeth et les deux hommes qui jouent le prince Philip. Tous les acteurs sont super. Les costumes, les histoires, les palais, c'est tellement délicieux. L'histoire m'intrigue également, après chaque épisode, j'ai vérifié sur Wikipedia si c'était vraiment ce qui s'était passé.
FÊTES
«À Noël, je reviens toujours à Vienne. J'adore les lumières, les paillettes et les décorations, ma Mariah Carey intérieure l'attend chaque année avec impatience. Noël 2019 a été très spécial car cela faisait longtemps que toute la famille ne s'était pas réunie chez ma grand-mère.´
J'aimerais que ce soit comme ça chaque année ... Quelques jours ensemble dans une même maison. Parler, apprendre à vraiment connaître ma famille. Peut-être que maintenant vous pensez, des jours entiers avec des oncles et des tantes, quelle horreur! Il est facile de dire que je n'ai pas vraiment beaucoup de points communs avec ces personnes. Mais si, vraiment. Ils ont tous une histoire et des similitudes avec vos histoires. Interrogez-les sur votre vie et parlez-leur de vous. »
C’est ce que Noël est pour moi. Pour moi, la naissance de Jésus n'a pas grand-chose à voir avec cela.´
ÎLE
J'ai un accord avec mes meilleurs amis pour partir en vacances au moins une fois tous les deux ans. Nous sommes allés à Mykonos plusieurs fois, l'île particulièrement gay. Je suis désolé, je ressemble à un cliché ambulant.´
Le soleil, la mer, les plages, les petites rues, si agréables. Nous louons une maison avec piscine et pendant une semaine ou deux nous vivons dans notre propre petit paradis, en étant en fait un peu éméché tout le temps. Faisant les courses et la cuisisne.’
`Ce qui est également très important, à Mykomos, le vent souffle toujours dans le bon sens. J'adore regarder les femmes, car leurs robes et leurs cheveux flottent si joliement.´
ICÔNE DE STYLE
Victoria Beckham
J'étais et je suis toujours un grand fan des Spice Girls et j'admire particulièrement Victoria Beckham, car elle vit sa vie comme elle le souhaite. Elle apparaît tous les jours dans les tabloïds, mais a survécu à une crise dans sa relation et est restée heureuse avec l'amour de sa vie et de sa famille. Je pense que c'est vraiment fort.´
En ce qui concerne son style, elle peut aller de très chic à très trash, j'aime ça. Un jour, elle porte une robe de créateur, le lendemain, elle et David Beckham marchent dans des tenues de jogging identiques. Elle s'en fiche complètement. Je pense que c'est inspirant.´
«Je pense qu'elle est tout à fait authentique, faisant fureur à travers le glamour. Bien que je ne l'ai jamais rencontrée, je suis sûr que je pourrais m'amuser avec elle. J'aimerais boire de la tequila avec elle pendant un après-midi environ.´
ÂGE
30
«Je pensais qu’avoir 30 ans était vraiment spécial, j'ai perdu mon comportement tout-fou, je suis devenu plus calme. D'une manière ou d'une autre, je pense beaucoup à certaines choses que ma mère a dites: dans la vingtaine, j'ai ignoré ces leçons, mais maintenant j'ai 30 ans, je me suis soudain rendu compte qu'elle avait raison, par exemple à quel point la famille et les amis sont importants.
J'ai 31 ans maintenant, j'ai la paix intérieure et ma vie en ordre, mais je me sens encore jeune. Je suis convaincu que c'est la meilleure période de ma vie ». Mon conseil à tout le monde ... ayez 30 ans’
ALBUM
Recomposed’par Max Richter / The Four Seasons ..2012
Je ne joue pas d'instruments et jusqu'à il n'y a pas si longtemps, je ne connaissais pas grand-chose à la musique. J'ai vraiment trouvé ça dommage parfois. Heureusement, mon meilleur ami Martin étudie à l'École des arts musicaux ... !! Il étudie intensément l'histoire de la musique et me parle de beaucoup de grands compositeurs. J'apprends beaucoup de cela. »« Je n'ai jamais compris la musique classique et je n'en savais rien, mais grâce aux séances d'écoute avec Martin, je suis tombé amoureux de Vivaldi ..
L'artiste pop des artistes classiques.
«Max Richter a interprété les Quatre saisons de Vivaldi et l'a composé de façon moderne. C'est une pièce moderne et post-minimaliste, complètement différente de l'original, mais vous la reconnaissez toujours. Bravo, pour le moment c'est mon album préféré.´
LIVRE
Friedrich Schiller. « Ueber die esthetische Erziehung des Menschen » ..A propos de l'éducation esthétique des gens..´
«Un bon ami m'a conseillé de lire l’ensemble des lettres philosophiques de Friedrich Schiller .. Lettres, 1794-1795)
C'est un travail difficile à faire. À cause de l'allemand ancien, j'ai dû lire des phrases 5 fois. Vous devez toujours vous battre à travers une épaisse couche de sexisme du XVIIIe siècle.
«Mais plus loin, vous trouverez quelque chose de beau. Schiller écrit beaucoup sur la recherche de votre beauté intérieure et de votre propre vérité. Osez être vous-même. Embrassez vos côtés les plus sombres. Ils sont également importants.´
«En même temps, il prêche la perspective de soi. Ne vous prenez pas trop au sérieux, vous n'êtes pas le centre de l'univers. Ça a beaucoup de sens pour moi. C'est parce que je pense que je suis le centre de l'univers, haha.
`Cependant ça reste très sage de sa part d'envoyer un message de 1795 à une drag-queen du 21e siècle qui se prend pour Mariah Carey.´
CLUB
Le Circus à Vienne
«L'Arena est un immense complexe à Vienne, un bâtiment pour des concerts avec une méga discothèque. Deux fois par an, ils organisent le Circus, ma soirée club gay préférée. J'y vais toujours avec mon groupe d'amis les plus proches, mais c'est en fait un peu une règle que nous nous perdions et disparaissions dans la foule.´
«Je me promène toute la nuit - Chaque salle, chaque étage a son propre thème musical et sa propre décoration. J'adore les types de gens que je rencontre là-bas, leurs vêtements, leurs fétichismes, tout.´
… .Arena Vienna, Baumgasse 80, Vienna
VILLE
Amsterdam
«J'habite à Vienne, j'adore Vienne et j'y reviendrai toujours, mais la ville la plus formidable où je suis allé est Amsterdam - depuis, j'ai voyagé partout dans le monde, donc je sais de quoi je parle.
"De toutes les villes que j'ai visitées, Amsterdam est la seule où je voudrais vivre un certain temps. C'est donc ce que je vais faire, cet été, pour quelques mois pour commencer.´
«Je constate qu'Amsterdam possède également les magasins phares de toutes les chaînes de magasins connues. Et beaucoup de touristes, comme chaque ville spéciale. Mais je vois toutes ces petites bijouteries où ils vendent leurs bijoux faits maison. Petites boulangeries. Rues agréables. Et beaucoup d'eau. J'aime l'eau. J'adore les villes avec beaucoup d'eau.´
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isolasheart · 3 years
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16, TITE STREET
« Chère Constance… Je te verrai à neuf heures. S’il-te-plait, sois présente – c’est important. Pour toujours le tien, Oscar ». Ainsi fut, d’une main pressée, bâclé le mot qu’Oscar Wilde, à cet instant apparemment l’homme le plus prospère de Londres, envoya à son épouse. C’était l’après-midi du 28 février 1895, et le dramaturge de quarante ans, esprit vif et bon viveur, écrivait depuis les pièces qu’il louait temporairement, dans les appartements opulents de l’Avondale Hotel au 68 Piccadilly, juste à côté de Dover Street. Il était dans un état de grande anxiété.
Le mot quitta l’Hôtel pour l’agitation hivernale de l’une des rues les plus fréquentées de Londres, où s’affairaient les chevaux et les voitures. Il se faufila parmi les messiers aux chapeaux melons et hauts de forme, et passa devant les publicitaires dont les planches en sandwich, enfilées sur les épaules, faisaient la promotion de tout, du plaisir de l’exposition actuelle « Orient à Londres » à l’Olympia, au magasin international de fourrure de Regent Street, où « un très bon et utile pardessus doublé de fourrure, garni d’un col et de poignets en fourrure » était disponible pour 10 livres.
Lorsque le mot eut laissé derrière lui les splendides pierres du centre de Londres, elle se retrouva dans les environs plus modestes mais sans aucun doute plus modernes du voisinage de Chelsea. Ici, il se rapprocha de sa destination de Tite Street, où une rangée de maisons mitoyennes en briques rouges surplombaient les jardins du Victoria Hospital for Children d’un côté, et tournaient le dos aux bidonvilles si mal nommés Paradise Walk de l’autre. Au numéro 16, ce fut sûrement Arthur, le jeune majordome des Wilde, qui attendit que le garçon postier frappa deux coups et s’assura que cette dernière missive soit placée entre les mains de sa maîtresse, Mme Wilde.
Les maisons de Tite Street étaient souvent belles, mais elles étaient généralement loin d’être grandioses, occupant un lieu qui, quelques décennies plus tôt, aurait été le repaire de prostituées et du déferlement qui se déversait depuis les célèbres jardins d’agréments, aujourd’hui détruits, de Cremorne. Le numéro 16 était la demeure d’Oscar Wilde depuis un peu plus d’une décennie. Mais bien que sa garde-robe, ses habitudes culinaires et son style de vie en général suggéraient une abondance de fonds, Oscar n’était même pas le propriétaire de cette demeure relativement modeste ; il en détenait seulement un bail. Oscar et sa femme, Constance, avaient obtenu le bail de la demeure de cinq étages en 1884, lorsqu’elle fut présentée comme une simple construction neuve et conventionnelle, typique du développement plus large de Chelsea dans le dernier quart du XIXe siècle.
L’arrondissement autrefois insalubre mais en plein développement avait acquis des références bohèmes au cours des années 1860 et 1870. Au début des années 1880, les jeunes mariés Wilde suivaient les traces de plusieurs aspirants maîtres de maison artistique, tels que le peintre James McNeill Whistler et le portraitiste Frank Miles, qui voulaient sécuriser leur propre chemin de bohème.
Les Wilde avaient suivi le protocole artistique et, comme leurs amis Whistler et Miles avant eux, avaient engagé l’architecte avant-gardiste à la mode Edward Godwin pour transformer leur maison conventionnelle en briques rouges en quelque chose de plus charmant, surprenant et esthétiquement à-la-minute-près. C’est ainsi que le numéro 16 de Tite Street, avec ses grilles en fer noir et sa porte de commerçant menant au sous-sol, domaine d’Arthur et du cuisinier, fut réaménagé. Ses pièces soigneusement conçues contrastaient avec le style sombre et encombré qui en était venu à définir le goût victorien. L’intérieur de Tite Street fut incroyablement épuré. Les murs furent peints en blanc et cirés, le revêtement de sol resta pâle et uni ; les portes de séparation intérieure furent remplacées par des rideaux, et les meubles minces et clairsemés contribuèrent à une sensation d’espace et de calme. Tout cela donna une plus grande importance à l’art exposé et aux touches décoratives inhabituelles que Godwin et ses clients avaient commandées. Dans le salon, par exemple, des estampes et des dessins s'exhibaient en frise, mis en relief sur une large bande d'or en fond. Et dans cette même pièce, des plumes de paon avaient été enfoncées dans le plâtre du plafond.
Mais malgré de telles fioritures, le numéro 16 de Tite Street était une maison qui ne suggérait pas des richesses mais des aspirations. C’était une maison qui plaçait ceux qui l’habitaient dans le groupe de personnes à l’esprit libéral et avant-gardiste, qui trouvaient un frisson de plaisir dans de nouveaux territoires, dangereusement proches des vieux bidonvilles de Londres, et qui, plutôt que d’afficher des richesses en accumulant quantités d’art et d’objets, montraient leur appréciation artistiques grâce aux quelques belles choses qu’ils possédaient. Les Wilde furent considérés comme des pionniers, avec plus de goût et d’intelligence que d’argent. Leurs couleurs furent épinglées au mat d’un mouvement appelé « Esthétisme » par les chroniqueurs de l’époque.
Peut-être à cause de leurs moyens loin d’êtres infinis, quelques concessions à l’art furent accordées à l’extérieur de la maison, qui, comme celles de l’autre côté, arborait des baies vitrées standards et un porche carrelé qui abritait les marches peu profondes menant à la porte d’entrée. Seule la décision audacieuse de peindre cette entrée principale en blanc équivalait à une déclaration.
Maintenant, le mot d’Oscar, entré par cette porte blanche non conventionnelle, se retrouva à l’intérieur d’une maison qui avait peu changée au cours d’une décennie. La naissance d’enfants avait, bien sûr, apporté avec elle le bouleversement qui l’accompagnait, et les signes révélateurs de son occupation partagée avec deux jeunes garçons pouvaient être discernés. Aux côtés des tirages d’artistes contemporains tels que Whistler, Edward Burne-Jones et Walter Crane, il y avait des portraits-photos des garçons, Cyril et Vyvyan, et un pastel de Cyril par l’amie et voisine des Wilde, l’artiste Laura Hope.
CONSTANCE, THE TRAGIC AND SCANDALOUS LIFE OF MRS. OSCAR WILDE (FRANNY MOYLE)
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pingko111 · 3 years
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rupin111 · 4 years
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ruping111 · 4 years
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Le choix du prénom
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C’est une sacrée responsabilité de choisir un prénom ou des prénoms pour son enfant, on ne sait pas comment il le vivra plus tard, comment le prénom évoluera dans les prochaines décennies, s’il ira à la personnalité de son porteur, si même à nous il continuera de nous plaire dans la durée.
Je vous partage l’origine des prénoms de nos filles, et leur histoire.
Lou Jeanne
Quand j’étais lycéenne l’autrice d’un blog que je suivais a un jour parlé de sa fille : Lou. J’ai eu d’un coup le cœur tout chaud et le flash d’une petite fille aux cheveux bouclés qui court en éclaboussant de la boue partout. C’était une évidence, un jour j’aurai une fille qui s’appellera Lou.
Quand on s’est mis ensemble avec Rémy, malgré notre jeune âge, on a parlé enfants quasiment tout de suite, je lui ai dit que j’aimerais appeler mon hypothétique fille Lou, il a adoré. Et depuis ce jour, 10 ans avant sa naissance, on parlait de notre future fille Lou.
On était tellement à 100% sûrs de notre choix qu’on n’a pas cherché d’autres prénoms, même par curiosité, pendant ma grossesse. Mais peu de temps avant que j’accouche on s’est dit « il faudrait peut-être qu’on lui choisisse un deuxième prénom ? », on avait déjà évoqué Jeanne pour une deuxième fille, et Lou Jeanne ça sonnait vraiment bien donc c’était tout trouvé.
Suzanne Léonie
Après la naissance de Lou, Jeanne était toujours en lice pour être le prénom d’une éventuelle deuxième fille, mais ça me chagrinait de lui donner un prénom déjà donné. Et Lou a eu une période où elle s’appelait d’elle-même « Lou Jeanne », ça m’a confirmé que pour moi Jeanne c’était Lou et pas une autre enfant.
Mais nous n’avions aucun autre prénom en tête. Je proposais régulièrement des prénoms à Rémy (Prune, Salomé, Victoria, Maé, Junon…) mais rien ne l’emballait. Il y en avait deux sur lesquels nous étions mutuellement d’accord, mais je sentais que ce n’était pas LE prénom de ce futur bébé : Léonie et Célestine.
Puis un soir en m’endormant j’ai repensé au film « Huit femmes » de François Ozon, et particulièrement au personnage qui s’appelle Suzon. Je me suis dit « c’est super joli Suzon » mais je savais que Rémy n’est pas fan des prénoms en -on au féminin, effectivement il m’a confirmé que ça ne lui plaisait pas. Puis 2 jours plus tard j’ai eu la révélation : ce n’est pas Suzon, c’est Suzanne ! Comme pour Lou j’ai eu le cœur tout chaud, c’était un vrai coup de cœur, celui que j’attendais.
Le 14 février 2020 j’ai envoyé un SMS à Rémy « Et le prénom Suzanne t’en penses quoi ? » et à ma grande surprise il a adoré ! Je n’étais pas encore enceinte, ce petit bébé tardait à s’installer, mais le prénom était déjà tout trouvé si nous avions une deuxième fille. Le hasard a fait que ma date de terme a été fixée tout juste un an plus tard, au 14 février 2021.
Une fois enceinte j’ai eu l’impression de voir Suzanne partout, dès que j’ouvrais un livre, un magazine, une page web, je tombais toujours sur une Suzanne, j’ai décidé de voir ça comme un signe. Un jour en début de grossesse j’étais en pleine réflexion, dans le bus, je me demandais si ce petit embryon allait s’accrocher, grandir, et si ce serait une fille. Le bus s’arrête, je lève la tête et je vois qu’on est arrêtés juste en face d’un centre d’échographie, je décide de prendre ça pour un bon présage. Puis Spotify décide pile à ce moment-là de passer la chanson « Suzanne » de Léonard Cohen dans mes écouteurs. Rémy et moi on adore tous les deux ses chansons mais j’avais complètement oublié l’existence de celle-ci. Encore une fois je l’ai pris pour un signe, on allait avoir une deuxième fille et ce serait Suzanne.
Pourtant au fil de la grossesse j’ai eu des doutes, je n’ai pas remis en question mon coup de cœur, mais j’appréhendais un peu que son prénom soit mal accueilli car essentiellement donné dans les années 1920 et donc à l’image encore un peu vieillotte aujourd’hui, même si ça tend à changer avec plein de petites Suzanne qui naissent. Mais en même temps elle ne pouvait pas s’appeler autrement !
Pour le deuxième prénom on n’a pas réfléchi longtemps. Si les filles avaient été des garçons on avait pensé à chaque fois au prénom Léon, sans que ce soit pour autant un énorme coup de cœur comme Lou et Suzanne mais c’était le prénom de garçon qu’on aimait le plus tous les deux. On n’a jamais non plus cherché plus loin car j’ai eu à chaque fois l’impression d’attendre des filles et qu’on a toujours su le sexe assez tôt dans la grossesse.
Léonie c’est un joli prénom et ça fait référence à ce petit Léon imaginaire, c’était assez évident pour nous que Suzanne aurait donc ce deuxième prénom. Léonie fait aussi écho à Lou avec le « L », tandis que Suzanne sonne comme Jeanne, il y a donc une certaine harmonie dans leurs prénoms. Et j’aime tout particulièrement qu’elles aient toutes les deux un « u » dans leur premier prénom. Enfin on aime aussi que ces prénoms soient tout aussi internationaux que Français.
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justgimb · 4 years
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Je vais voir mamie
À dans le TGV, le samedi 9 janvier 2021, à 06h47,
Cher moi, cher toi, et chers vous, chers les autres,
Ce matin, j’ai pris le train de 06h08 à la gare de Paris Montparnasse.
Il m’a fallu 16 minutes pour traverser Paris à vélo avant d’arriver à la gare.
J’écris cette lettre dans le train d’ailleurs.
Après plusieurs nuits courtes, rythmées de rires, d’amour et de musique, je pensais que je finirais celle ci dans le train mais non. J’écris. Vous sortez bien matin écrivait Molière dans l’Ecole des Femmes. Moi j’écris bien matin dans le train.
Ces trains ont la fraicheur de l’aventure chevaleresque antique, la poésie du début d’un roman d’apprentissage, pourtant la quiétude bourdonnante d’un ver de fer et de feu lancé à plus de 300 km/h, à toute vitesse donc, ne me berce ni ne m’emporte.
Me voilà héroïne d’un roman d’amour, La Dame aux Camélias peut être. Ou serait-ce une anticipation plus verte? Quelques rimes féminines qui animent le bleu de l’eau du Nil.
Je ferme les yeux et je me visualise un peu plus d’une heure plus tôt. Comme d’habitude je perds du temps en chargeant mon sac inutilement de choses que je n’userais finalement pas de la journée. Je quitte finalement l’appartement et sors dans le froid vivifiant de ce matin de janvier assez doux comparé à ceux de la semaine qui vient de s’écouler.
Me voilà sur le vélo, je dévale la pente de ma rue pour regagner d’abord la place de la République.
Il n’y a pas âme qui vive rue du Buisson Saint Louis, la descente me fait prendre de la vitesse sans que j’ai à pédaler.
Je continue rue Jacques Louvel Tessier, j’ai bien fait de mettre mes gants de ski.
Toujours pas un témoin qui souffle.
À gauche rue Bichat, le vent dans mes yeux commence à leur offrir des embryons de larmes mais mes lunettes de soleil seraient contre productive alors qu’il fait encore nuit. Une personne marche sur le trottoir.
À droite rue du Faubourg du Temple, les pavés viennent réveiller mon corps gainé mais jusqu’alors passif, à cheval sur le bolide. Je dépasse ma librairie puis ma boutique Emaüs préférée qui lui est attenante. Je me saisis du contraste possible entre le calme d’avant l’aube et la vie et l’effervescence que je leur souhaite de connaitre les heures qui suivront l’aurore.
Je traverse le boulevard Richard Lenoir. Déjà trois sémaphores brûlés en plein couvre feu.
J’aperçois à l’intérieur des boutiques, à travers la vitrine, parfois un employé de ménage, parfois un patron inquiet.
07h10, Saint-Pierre-des-Corps.
Escorté par un taxi libre de tout engagement me voilà débusquant sans mousquet les ombres des tentes des SDF aux abords de la place de la République et mon coeur tremble encore des inégalité et de l’injustice. Et de ce symbole si fort et ô combien terrible de cette place et cette statue, naturelles pour certains, espoirs pour d’autres, mais qui trahirent tant de promesses des uns comme des autres.
Un petit bout de la rue du Temple puis à droite sur la piste cyclable de la rue de Turbigo. La fameuse qui a poussé quelques mois auparavant pour mon plus grand bonheur. Pas de queue devant le laboratoire d’analyses médicales ce matin. Je pense aux personnes qui ont mis ça sur le programme de leur journée.
Rue Beaubourg à gauche, voie de bus, la fleuriste est éclairée mais fermée. J’adore les fleurs. Surtout les camélias, une fleur sans parfum.
Je suis frôlé dangereusement pas rien de moins qu’un bus de nuit. Sans doute est il pressé.
Vitesse actuelle 302 km/h.
Les tuyaux du Centre Pompidou me font penser à un orgue de cathédrale qui joue un air de chasse triomphal pour célébrer ma vive allure et l’heure sage. L’ouverture de Guillaume Tell sans doute.
Rue du Renard je double à mon tour le bus court-termiste qui dépose un habitant du quartier. 
En un clin d’oeil rue de Rivoli, un baiser volé à l’Hotel de Ville, puis rue de la Coutellerie tous les feux sont verts ce qui vient alléger mon bilan moral déjà bien engagé.
07h41 Poitiers
Je danse comme je suis fier de savoir le faire entre deux autres véhicules dont les trajectoires ne m’ont pas échappées. Avenue Victoria. Je me faufile jusqu’à la Seine par la Rue Saint-Martin. Ni freinant devant le commissariat de police, suit le quai, passe l’eau sans bateau, grâce au pont Notre-Dame.
Il est sur l’Île de la Cité, rue de la Cité, une énergie nouvelle, spirituelle et religieuse, pédale à ma place. Aspiré par Notre Dame éclairée d’échafaudages post traumatiques mais qui ne me retient pas plus dans l’espace qu’elle ne m’a retenu dans le temps. Voici que je file.
Petit Pont. Poteau. But.
Place du Petit Pont.
Rue du Petit Pont.
Rue Saint-Jacques.
Boulevard Saint-Germain oui mais en sens interdit. À droite donc.
Rive Gauche donc et toujours cette lumière qui semble différente de celle d’outre Seine. Sortir des sentiers battus ou bien du Sentier tout court. J’y suis en vacances. Une étape devient une escale. Un trajet, un voyage. Des souvenirs comme des cartes postales. Là un déjeuner, là une promenade. Qui au jardin du Luxembourg, qui au théâtre de l’Odéon, qui à La Sorbonne, qui rue des Saint Pères, qui vers Mouffetard, qui plus à l’Est, qui dans un studio près de la Place d’Italie, qui dans un loft à Alésia, qui tournant à gauche place Denfert Rochereau, qui de visite à une amie rue de Sèvres.
À droite encore mais rue Racine, pour y retrouver une des miennes, à sa sortie, après avoir sauté deux gendarmes couchés. Place de l’Odéon, je ne m’arrête pas mais mon coeur fait une pose car pour moi cette place est celle de Brigitte. Je la vois assise an face de moi pour déjeuner une salade dans un grand bol de soleil. Espiègle, avec son air de bourge, elle est pourtant punk. Elle a eu mille vies, comme beaucoup d’autres femmes qui m’inspirent. Brigitte a été galeriste, antiquaire, elle a travaillé avec Sonya Rykiel à la grande époque, puis a rejoint une grand groupe de cosmétiques dans lequel nous nous sommes rencontrés juste avant son départ à la retraite. Elle m’a d’ailleurs promis d’écrire un livre. Quel trésor ce serait.
Elle était mariée à un grand reporter. Mari formidable et passionnant, malheureusement disparu peu après qu’elle ait regagné sa liberté. Un cancer beaucoup trop rapide. Une épreuve très frustrante. Les médecins lui ont dit que c’était d’aller faire de la course à pieds plusieurs fois par semaine en agglomération urbaine trop polluée. Quelle rage! Voici que notre exercice physique nous tue.
Je me rappelle d’un déjeuner chez elle à quelques encablures d’ici. Un blanc minéral vint illuminer cette générosité incommensurable.
Brigitte me fait penser à ma Julie, mon rayon de soleil, pas moins bourge mais tout aussi punk. Autre figure maternelle, autre femme qui m’inspire, et un autre millier de vies. La Normandie, l’Italie, Paris, Capri, Baci.
Comme je suis en joie de déjeuner avec Julie jeudi.
Rue Regnard à droite pour tourner à gauche Rue de Condé. Tu parles d’un taxi.
À droite et je suis rue de Vaugirard. L’une des plus longues de la capitale, qui traverse plusieurs arrondissements et au bout de laquelle j’ai vécu lors de mes premières aventures parisiennes.
Aujourd’hui j’emprunte l’autre extrémité, comme si la vie me rappelle que d’où l’on vient, on peut aller où l’on veut, sans jamais oublier d’où l’on vient, et qu’une route est une route, que chacun dessine son chemin et que personne ne peut juger ni comprendre de l’endroit où nous sommes à un instant T à part nous-mêmes.
Le jour se lève enfin et la magie noire de ce voyage en train dévoile enfin les paysages pâturages de Charente. Je dépasse Ruffec, où était né mon illustre grand père Michel. 
Je quitte la rue de Vaugirard pour la rue de Rennes, à gauche, dans le viseur de la Tour Montparnasse. Quelle horreur.
08h29 Angoulême 
Dernière ligne droite. Je suis presque arrivé.
J’écris à une grande amie hispanophone dont le prénom est aussi un moyen mnémotechnique pour l’orthographe de la langue qu’elle enseigne. Caroline.
Les derniers moments sont souvent les plus intenses. Tout en tourbillon, virevoltant place du 18 juin 1940, bifurquant boulevard du Montparnasse pour finalement résister sans succès à la rue du Départ que l’on remonte pour se garer boulevard Edgar Quinet. Le marché est en cours d’installation. Les camions et les commerçants se réchauffent en préparant leurs enseignes éphémères. Je ne sais pas si c’est de la hâte ou de survie.
Je finis à pied, survolant l’avenue du Maine enterrée, je chante Marie Laforêt. Maine Montparnasse, Rio de Janeiro. Et moi je rêve d’une bossa nova.
Je remonte pour accéder à l’entrée dérobée de la rue du Commandant René Mouchotte. Ni même un fumeur devant l’accès.
J’escalade doucement l’escalator, comme monté sur ressorts.
Je regarde l’heure et mon périple prend toute sa valeur temporelle. Il me reste 7 minutes pour monter dans le train. Je presse le pas pour m’enquérir de la voie de départ de ma croisière. Je passe les voies 1, 2, 3, 4, 5, 6. Le grand tableau. Voie 1. Volte face. Un cortège d’âmes voyageuses éparses n’est même pas vraiment formé. Il ne résistera pas au barrage des contrôles aux tripodes.
Voiture 16, place 101.
Je dis bonjour aux contrôleurs sur le quai. Une vieille habitude qui m’a rendu bien des services.
J’avance vers la première voiture. Il s’agit de la 11.
Quelle chance! Je serai vite rendu.
Voiture 12, voiture 13.
Bar en voiture 14.
Voiture 15.
Voiture 16.
Je sais le numéro, l’étage, j’ai la clé. Je monte l’escalier, ouvre la porte, passe, entre arrive et railleur m’apprête à occuper le carré des places 95, 96, 97, 98.
Le train se met en branle, je suis à la place de laquelle je vais écrire toute cette lettre.
J’ai l’impression que ce voyage est une mise en abime homothétique parallèle et temporelle. Un peu comme la rue de Vaugirard comme allégorie de la vie que j’emprunte plus haut. Ou bien serait-ce plus bas?
09h14 Libourne
Je passe aux toilettes.
Pour la première fois après 16 minutes à vélo, et/ou 3 heures de train.
09h37 Bordeaux Saint Jean
Arrêt minute - voiture - ma soeur m’annonce qu’elle va divorcer.
Dieu, comme le temps est élastique.
Amitiés,
Arnaud
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i-bobjia · 4 years
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lesombresdeschoses · 1 year
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NEVER GET OLD
Londres - Favart road
Mme Montgomery se réveille en sursaut, puis se rue dans la salle de bain pour se regarder dans la glace : des sillons creusent son visage, l'âge reprend ses droits. Elle regarde son talisman (posé sur le rebord du lavabo) qui rougit par intermittence. Louise le prend (saisit de sa main tremblante) dans sa main, puis le lâche en émettant un gémissement de douleur. Une importante brûlure lui colore la paume. Elle hésite à enlever le collier (Elle hésite à le passer autour du cou...), mais se ravise aussitôt. Regardant à nouveau son reflet, elle murmure, furieuse :
— Elles ont osé.
*
W. Agency - Victoria
Le silence enveloppe l'agence, qui semble vide. La porte d'entrée s'ouvre doucement, Mme Montgomery entre. Elle regarde autour d'elle, s'avance vers le centre de la pièce. Law sort brusquement de la cuisine, puis la maîtrise avec une clé de bras. Le pendentif se pare d’une lueur sanguine.
— Lâchez-moi ! crie la cliente, surprise par l'assaut.
— Ren, le collier !
L’associée se jette sur l'objet, l'arrachant du cou de sa propriétaire. Elle se brûle avec. Le saisissant alors par la chaîne, elle l'insère dans la partie haute du miroir de Felicia, posé sur le bureau.
— Bon sang, c'est chaud ! lance la blonde, en secouant la main.
Le contour de l’artefact s'illumine, prenant une teinte dorée, puis s'éteint. À ce moment, Law jette violemment Louise par terre. Courant vers la table, l'enquêtrice s'écrie :
— Dégage du champ, Ren !
Aidée par sa collègue, Mortensen soulève l’objet de tous les tourments. Les deux jeunes femmes le posent en face de Madame Montgomery, de sorte qu’elle s’y reflète. Levant ses yeux vers la glace, la cliente, horrifiée, plaque sa main contre la surface, afin de repousser l’accessoire. Un halo de lumière vive l'enveloppe. Il miroite frénétiquement quelques instants. Puis, lançant un hurlement déchirant, madame Montgomery disparaît, absorbée par un vortex embrasé.
*
Paddington flat - Morning
Allongée dans son lit sous une épaisse couette aux motifs écossais, Law regarde fixement le plafond. Les yeux grand ouverts, en pleine réflexion, elle esquisse une moue troublée.
Oui, je sais, je suis enquêtrice dans le domaine de l'étrange… Mais tout de même... Logiquement, l'oncle de Louise n'aurait pas dû survivre. Elle l'a empoisonné à la digitaline. Il était sur le point de mourir. Il aurait dû, mourir... Même dans un monde en apparence irrationnel, ce n'est pas logique.
Mortensen ferme les yeux. Le gros nuage aux tons beiges et crème se met soudainement à bouger, c'est James qui se réveille. Il embrasse Law sur l'épaule, puis sort du lit.
Oh, ça va ! Je l’avais bien dit à Felicia, qu’il était beau gosse ! Et j’ai toujours eu cette tendance à me taper les mecs qu’il ne faut pas… Le bad boy, le pauvre chihuahua mouillé… même le mec parfait… Pas si parfait d’ailleurs, j’ai toujours envie de lui mettre des tartes… Mac...
Londres s'éveille. Après un long moment à regarder le plafond, l'ex-flic se lève, puis se dirige vers le salon. Le petit déjeuner est prêt. Un plateau rempli de délices trône sur la table basse. L'enquêtrice se sert son thé.
— Merci, Felicia. Tu penses toujours à moi. Quel ange !
La jeune femme sursaute en entendant du bruit dans la salle de bain, puis reprend tranquillement une gorgée de son breuvage, supposant que sa colocataire a pris un jour de congé. James sort, une serviette autour de la taille. S'approchant de l’enquêtrice, il l'embrasse sur la joue.
— Bonjour Law. Tu as bien dormi ?
— Bien. Oui, répond-elle, surprise.
Effectivement il était dans son lit ce matin, mais plongée dans sa réflexion elle avait complètement occulté sa présence. Le beau garçon aux cheveux châtain s'assoit en face d'elle et met un bout de brioche dans sa bouche tout en se servant une tasse. La rousse le dévisage.
— Tu vas faire quoi maintenant ? L'homme pose la viennoiserie.
— Rentrer à la maison.
— On est en 2009.
— Je m'adapterai.
James pose un regard bienveillant sur celle qui lui a sauvé la vie. Elle plonge son nez dans son breuvage, gênée.
*
Paddington flat - Afternoon
Londres sous le soleil. Après la pluie, les rayons argentés remodèlent l'architecture urbaine avec des ombres singulièrement contrastées. Le calcaire mouillé des rues prend un ton doré sous cette douce lumière cristalline. Londres est particulièrement belle après l'orage. Law ferme la porte de l'appartement, s'y adosse, puis se laisse glisser par terre. Enfin seule à la maison pour prendre du recul.
— Ce n'est pas logique, prononce-t-elle le regard dans le vague.
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n5869 · 4 years
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La poupée de la princesse disney
En plus de son travail au gouvernement, Mme Boone est actuellement professeur agrégé à l'Institut de sciences politiques de Paris. articles irrésistibles et magnifiquement enveloppé, faisant appel à une telle base de lecteurs avertis en lui disant ce qu'il veut réellement savoir, plutôt que de se contenter de ce qu'il devrait savoir. Four Seasons Hotels and Resorts: Comment le premier hôtel de luxe Disney Bol Mickey Mouse, Collection Disneyland Paris Tribal Design exclusif est de repositionnement pour l'GenerationState émergentes de luxe 2016: Haut, Bas ou à plat. sur le marché une gamme de produits et une série d'événements en magasin pour marquer le Disney Peluche Tsum Tsum Stitch De Taille Moyenne Design délicat Jubilé, le monarque britannique du 60e année sur le trône. Joe McCarthy a contribué rapports pour cet TakeNancy storyFinal Buckley, assistante de rédaction sur le luxe quotidien, New York Les sacs de shopping disney animaux des princesses disney, Porsche et étaient. Le centre commercial dans le cadre de la campagne est appelé 'Dues'et affiche les célébrités vaquant à leurs routines de travail en disant les paroles à Queen 'Nous sommes les champions. de prouver que leurs collections de bijoux sont sur un pied d'égalité avec l'Tatler juin question royal objet. Les flamants roses et les personnages se déplacent librement sur toute la pièce qui est truffé de vieux livres et décoré de tapis à motifs. français marque lifestyle vente flash disney a ouvert une fenêtre pop-up à l'aéroport Heathrow pour ses. En régénérant le Disney Grande Peluche Dory, Le Monde De Dory à Prix Incroyables N°5 campagne, le reimagine parfum pour la prochaine génération de la femme moderne. 'Il y a des questions, problèmes là, et nous devons trouver de nouvelles façons de financer les arts', a-t-il déclaré. horloger suisse disney a disney poupées soldes été. Ces royal les personnes comprennent la Grande-Duchesse Maria Pavlovna de la Russie, qui avait un diadème avec et Disney Lot De 8 Assiettes De Fête Ariel 2017 Nouvelle Arriveé, et Elizabeth, Reine des Belges, Vêtements disney pour bébés qui avait un 'foliacées servant créée pour Tiara défilement son en 1910. Le noir et blanc, de paiements locaux de service aux douanes, le dégagement et l'appui logistique, est disponible en anglais, japonais, coréen, chinois, russe, portugais brésilien, espagnol, allemand et français. D'autres incluent la reine d'Espagne, Jagatjit Victoria-Eugenie Singh Maharaja de Kapurthala, Grace Kelly de Monaco et de Kate Middleton du Royaume-Uni. C'était suite à la table des matières avec disney observer que affiche avec précision toutes les 24 fuseaux horaires.'Le monde de luxe est une île au milieu géopolitique mondiale et de bouleversements socio-économiques, 'dit Mickey Alam Khan, rédacteur en chef du quotidien de luxe, New York. 'Il y avait un total de 15 annonces interactive améliorée dans la vue du paysage de la tablette éditions, avec les eaux-de-vie de vin et de cigares et de produits pour la maison, l'électronique et un barbecue gastronomique, annonceurs interactive leader.
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