Tumgik
#mais je dois prendre sur moi et encaisser
clochardscelestes · 10 months
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Et dire qu’avant j’arrivais au moins à en faire des poèmes, ou du moins quelque chose d’un peu plus constructif que ce qui s’échappe actuellement de mon âme et se répand sur tout.
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uneessencesensible · 8 months
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N°1853 – Samedi 16 avril 2022
C'était un examen médical, simplement pour me rassurer. Au final, je me retrouve avec une conclusion qui me laisse sans voix. Vais-je devenir folle ? Sans voix ? Sans pouvoir bouger ? Vais-je perdre la tête ? Perdre la mémoire ? Je n'en sais rien. Mercredi prochain, j'aurai ma réponse. Je m'attends à tout. Et en attendant, je m'inquiète. A quoi bon ? C'est là ou ça sera là dans tous les cas. Je dois me laisser du temps pour encaisser et accepter ses alternatives futures, quelles qu'elles soient. Puis, je pense que le mieux est de laisser respirer mon cerveau, en attendant d'avoirs plus d'informations de la part du médecin. Elle saura mieux me dire qu'internet, qui n'est franchement pas le meilleur endroit pour se renseigner. Puis, en qui je peux faire confiance sur le net ? Tous les articles ne disent pas la même chose. Ils ont tous une même base, mais le reste devient flou au fil des lignes. Je ne comprends rien. Je dois prendre mon mal en patience. Je me dis que si cela était grave, le médecin ne m'aurait pas laissé repartir comme je suis repartie. J'ose espérer cela. Je sais que, parfois, la vie fait mal les choses. Quand je dis que le karma s'occupe forcément de ceux qui font du mal, ce n'est pas si véridique que cela. Ou alors, je fais partie de la pire espèce ? Celle qui est méchante et qui fait du mal autour d'elle ? Je ne sais pas. Je crois que je suis plus ébahie qu'autre chose et que mon cerveau n'arrive plus à penser correctement. Je dois me laisser du temps, c'est très important. Si je divague maintenant, qu'est-ce que ça sera le jour j ?
Un an et demi après l'examen, il n'y a rien qu'y a changé. Rien du tout. Le médecin m'a dit, quelques jours plus tard, qu'il n'y avait rien de flagrant au sujet de mon cerveau. Alors peut-être que... tout ça c'était du flan ? Peut-être que je me suis mise dans un état lamentable pour rien ? Je ne sais pas et finalement, je ne veux pas savoir. Je ne veux pas savoir si je serai atteinte d'une maladie neurologique plus tard. Depuis toute petite, je sens que je vais mourir "jeune", est-ce dû à mon hypocondrie ? A mes troubles de l'anxiété ? Ou une forte intuition ? J'en sais rien non plus. Alors, autant que je profite de ma vie, comme je l'entends et comme je peux, au plus possible, avec ceux que j'aime, et encore plus avec lui. L'idée simple de le laisser seul, sans moi, de ne plus être avec lui, m'effraie tellement.. Rien que pour ça, si cela arrive, je me battrai encore plus.
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lepetitcarnetrouge · 2 years
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Il y a toujours ce moment pendant le shift où je peux prendre 5 minutes, m'asseoir dans le coin métallique entre les bouteilles à moitié vidés et la porte. Cet endroit m’offre une vue particulière sur le bar, je vois la quasi-totalité de la pièce, mais je ne sais pourquoi, les multiples conversations ne m’atteignent pas si frontalement. Honnêtement, je hais mon job. Je dois prendre des commandes à longueur de soirée, remplir des verres, nettoyer des verres, encaisser, recommencer. Je déteste ce moment où le client, les deux coudes sur le bar, m’attrape pour me balbutier sa commande. En fait, ce qui me dégoûte c’est le contact visuel entre eux et moi. J’ai quelque chose qui les transperce toujours. Je le vois dans leurs yeux, ils ressemblent à des enfants tristes d’un coup. Mais moi, ce que je vois c’est le vide, le vrai. Ils sont noyés dans les degrés de whiskey bon marché, ils semblent tous sans vie, sans but. Comme les zombies dans les séries Netflix, ils ont été arrachés à leurs  pensées, et tout ce qu’ils expriment c’est la peur de remonter à la surface. Retrouver le chemin barbelé de leur vie monotone qu’ils cherchent à fuir par le vide. L’ambiance est sombre, immanquablement. Leurs angoisses se déposent sur les murs et dégoulinent sur le sol, c’est poisseux, c’est hideux, ça me colle à la peau.
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semena--mertvykh · 1 year
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Heimatlos
Edit du 09/05
J'ai voulu censurer ce texte, à l'origine. Censurer la mort symbolique que le mail de Sexy a représenté pour moi, et surtout la violence de cette mort, à laquelle ma propre violence a tenté de faire barrage.
Je remercie celles et ceux qui m'ont convaincue de le rétablir, en faisant valoir que son absence faussait complètement la tonalité de la suite du blog.
J'ai également choisi de ne pas le scinder mais de le laisser dans son intégralité, sur un seul post, quitte à rendre, de fait, la lecture moins fluide. Il n'y a pas eu de répit, pour moi, lorsque j'ai rédigé ce texte ; pas eu de pause.
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En d’autres circonstances, et venant de n’importe qui, sa réaction de vieil oncle de province, sentencieux et moralisateur – raide du Q, comme on dit par chez moi – n’aurait suscité de ma part qu’une perplexité un peu goguenarde, en mode : « Tu nous fais quoi, Beau Gosse ? Soit tu veux jouer au Père Fouettard, dans ce cas tu t'occupes vraiment de nous. Soit tu as 10.000 trucs plus importants à faire, auquel cas tu viens pas m'expliquer comment je dois me comporter professionnellement ; le monde du travail, je le connais mieux que toi ».
Mais naturellement, venant de sa part à lui, et compte tenu de ce qu'il m’inspire depuis plusieurs semaines, son mail n’a pas été un simple remontage de bretelles. Ç’a été une déflagration.
Objectivement, j’ignore ce qui a été le plus difficile à encaisser. Comme au premier semestre, avec le devoir collectif et l'attitude malveillante de Prof Austère, il y a d’abord eu la peur de voir le jugement biaisé de l'un des deux Responsables se traduire par une mauvaise évaluation, ce qui s’apparenterait à une sanction déguisée ; et ce, sans même pouvoir se défendre avec un syndicat efficace, comme le permettait au moins mon ancienne administration.
J’ai songé un moment lui expliquer ce qui avait motivé mon mail, et puis j'ai renoncé. Tu discutes quand tu sens que tu as un espace pour çà, où tu seras considérée et écoutée - même un minimum. Mais ces gens-là ne m’ont bien sûr jamais considérée comme une égale, ils ne m’ont même pas considérée comme une élève. J’étais tolérée, au mieux.
Il n’y a pas de discussion possible avec ces gens-là. On ne négocie pas avec eux. Ce sont eux qui ont le pouvoir et ils s’en serviront contre toi, de toutes les manières, pour continuer à enfumer tous ceux qui les soutiennent, et garder le pouvoir jusqu’au bout. Si je suis passée par la broyeuse de mon administration, c’est bien pour comprendre çà. C’est pour çà qu’ils l’ont pris, le pouvoir, et c’est uniquement pour çà qu’ils chercheront à le garder.
Ils sont exactement comme ceux d’avant – ceux qui nous harcelaient, Rohra et moi, au Bureau des travaux, mais aussi ma mère, et tous les gens qui ont essayé de me manipuler, de prendre le pouvoir sur moi, de me dominer. J’ai subi ces gens-là trop souvent pour ne pas connaître leur fonctionnement : masquer leur incompétence crasse, leur ignorance profonde, leur mépris des autres, en essayant de les rabaisser au rang de domestiques, d’inférieurs, vils et méprisables dans le fond.
Je me souviens de ce jour en classe, au tout début, où ce type était en train de nous faire un laïus sur je sais plus quel sujet. D’un coup, il se tourne vers moi, qui l’écoutait avec beaucoup d’attention, sourcils froncés, et il s’indigne avec un mépris emphatique, à mon intention exclusive : « Mais ne me regardez pas comme çà enfin !! ». J’ai endigué la seule réponse qui me venait en tête – la seule valable en l’occurrence : « Mais tu veux que je te regarde avec mes coudes ? ». J'étais déjà amoureuse de lui, à l'époque, et sa phrase m'a fait l'effet d'un baquet d'eau glacée en pleine figure. J'ai balbutié un truc sans substance, le visage écarlate, et je me suis demandé si çà faisait partie de son personnage de Prof Prestige, l’humiliation publique de la tête de turc.
Ce qui m’a fait le plus de mal, aussi, c’est de voir qu’il avait mis Prof Austère en copie de son mail ; comme si c’était le nouveau nom du jeu : je vais cartonner la vieille, viens assister au spectacle, c’est cadeau, et comme je sais que tu ne peux pas l’encadrer…
Mais ce qui me fait le plus de mal, dans le fond – et je le sais très bien – c’est de m’être leurrée à ce point sur lui.
D’avoir halluciné, à la place du prof condescendant et humiliant, un homme sensible, sensuel et intelligent - lequel n’est, dans le fond, qu’une version idéalisée de moi-même (moi qui aurait réussi professionnellement). D’avoir traversé ce rêve seule, comme une somnambule, en état d’hébétude prononcé, comme quelqu’un qu’on aurait droguée et qui ne se souviendrait même plus à quel moment elle a perdu le contrôle. Je peux bien l’admettre maintenant, j’ai fait tellement de rêves avec ce type. Des trucs naïfs évidemment – le mec beau, intelligent, prestigieux, qui m’ouvre la porte d’une vie qui vaudrait enfin la peine d’être vécue, tu penses… C’est sûr que çà fait envie. Le grand amour, et la chance qui me sourit pour la première fois dans ma vie, le courage de croire en moi, d’aller chercher les opportunités professionnelles, la possibilité de dire enfin ce que j’ai à dire, et d’être reconnue pour çà…
Non pas que j’aurais compté sur un quelconque marchepied de sa part – j’aurais eu honte de dépendre d’autre chose que de mon propre mérite pour réussir. Mais j’aurais pu, pour une fois dans ma vie, être aimée comme les autres : pouvoir enfin partir en vacances, marcher sur une plage en se tenant par la main, pouvoir fêter quelque chose autrement que toujours seule. Pouvoir dormir avec l’homme qui me fait envie. Le toucher, lui parler. Lui raconter mes journées ou lire à côté de lui.
(je pleure en écrivant ceci. Finalement je me trompais en décrivant cette soirée chez Valérie. Finalement les larmes viennent. Il fallait juste attendre que la vie tape un peu plus fort)
Pouvoir enfin quitter mon petit appartement plein de punaises et mes voisins ignobles. Vivre avec l’homme que j’aime et être heureuse. Rayonner et donner aux gens l’envie de me côtoyer, de m’apprécier. Toutes ces choses après lesquelles j’ai couru toute ma vie, sans comprendre que quand on est pauvre et seule, il est quasiment impossible d’y arriver, sauf à être née sous une bonne étoile. Et je ne suis pas née sous une bonne étoile.
Accessoirement, ce type vient de me montrer ce qui se cachait derrière ce rêve, quand on n’a plus ni la jeunesse, ni la beauté, pour le monnayer : le mépris, la domination, la solitude, la mort. Je me souviens de ce que Tahn Chau m’avait dit, juste avant de partir à la retraite, quand je lui avais demandé ce qu’elle gardait comme enseignement de sa vie professionnelle. Elle m’avait répondu : c’est de voir à quel point les gens deviennent féroces quand tu menaces leurs intérêts.
La tristesse aussi, de voir à quel point ce type ne me connaît pas, n’a même pas mais seulement capté qui j’étais.
C’est bête à dire, mais on reste toutes, dans le fond, une fillette qui croit au Père Noël. On se dit : si ce type, si beau, si intelligent, si prestigieux, s’intéresse à moi, alors çà veut dire que je suis, moi aussi, belle, intelligente, et que je mérite le prestige. On est tellement habituées, dès notre naissance, à penser qu’on ne vaut rien. Et tomber sur ce genre de personnes, qui n’attendent qu’une occasion de vous faire honte, de vous culpabiliser, de vous écraser de tout leur savoir, comme si ce savoir allait précisément les empêcher de mourir, à jamais.
D’une manière plus objective, je n’arrivais pas à croire que ce type – une intelligence, s’il y en a jamais eu une – ce chercheur si éclairé, qui a écrit un livre aussi magnifique que son dernier, plein d’une sensibilité frémissante, attentive, avec une largeur de vues perceptible même pour des béotiennes comme moi
et le style ! lumineux, précis, avec un chatoiement de mots si juste, si heureux – et croyez-moi, je m’y connais en style : je sais quelle masse de sueur il y a, derrière
comment un cerveau de cette envergure a-t-il pu m’écrire un mail aussi paternaliste, aussi platement niais que le sien ? Comme si, face à la diversité de visages, de personnalités et d'histoires qu'il peut rencontrer dans une classe, il ne connaissait qu'une seule manière d'être, une seule réponse possible.
Non seulement je n’arrivais pas le croire, mais je n’arrive toujours pas à comprendre comment c’est possible. C’est la même question que je me posais déjà, au sujet de son collègue, en plein psychodrame du travail collectif. Comment des gens aussi éclairés peuvent-ils se montrer aussi balourds, aussi ignorants dans leur saisie de la psychologie humaine.
En relisant son mail, je me souviens aussi m’être demandé – mais de manière rhétorique, comme une porte de sortie entrevue à travers le brouillard de l’humiliation, de l’horreur et de la révolte, puisque la réponse à cette question ne dépendra jamais de moi – je me suis demandé dans le fond si ce type était vraiment heureux. L’idée m’a traversée que tout son paternalisme et son ton sentencieux, et ce surplomb depuis lequel il aime si manifestement distribuer des bons et des mauvais points, ce souci pusillanime de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas, de ce qui est légal ou pas, de comment on doit prononcer telle ou telle mot, comme si un vilain monsieur aux sourcils courroucés allait surgir de dessous le bureau pour lui faire honte, s'il disait une bêtise énorme – c’est pour se racheter de quelle faute au juste ? Pour colmater quelle brèche qui ne se colmatera jamais ? Et comment peut-il espérer être réellement créatif s'il marche toujours dans les clous ?
Loin de moi l’idée de plaindre un type qui a des revenus, du pouvoir, de l’influence et qui en use avec une telle absence de recul et d’humilité – surfant sur l’aubaine d’une actualité qui a porté une attention médiatique inespérée à son domaine de recherche et sur ses deux-trois trucs d’orateur pour tenir un auditoire en haleine, et cette condescendance sourcilleuse, comme une couche de meringue par dessus tout çà. Je ne peux plus oublier que ce type m’a parlée comme à une inférieure, chaque fois qu’il en a eu l’occasion, et puis c’est pas comme s'il m'avait accordé la moindre attention le reste de l’année.
Et lorsque je repense aux quelques interactions que nous avons eues ensemble, je sais que je lui reste supérieure, quoi qu’il en pense et quoi qu’il en dise. J’ai peut-être une vie pourrie qui craque de partout, mais je ne l’envie pas. Je n’ai pas besoin de rabaisser les autres pour me sentir supérieure. L’idée de ma propre mort, je me la coltine au quotidien, et l’idée de mon propre néant aussi. J’ai appris à vivre avec. Sans argent, sans famille, sans relations, sans pouvoir, sans ressources, sans amour, dans un dénuement dont il n’a même pas idée, lui qui ne sait même pas penser le fait que j’en sache dix fois plus que lui sur l’existence. Lui qui ne sait même pas reconnaître un rapport de pouvoir, quand il en voit un dans un mail, alors que tout, dans sa personne et son discours, montre qu’il fera le maximum pour rester du bon côté de ce rapport ; lui qui avait accueilli mon projet d'études avec cette phrase : « A condition que vous ayez votre année ! » - comme si j’étais un caniche et que j’allais faire le beau chaque fois qu'il me tend un sucre.
Ce jour où il m'avait aboyé dessus, en classe, devant tout le monde, je me souviens également d'avoir pensé : c'est le genre de gars qui réserve sa compassion pour les morts ; il est capable de se mettre à la place d'un homme qui a disparu il y a deux cents ans, et de rester sans rien dire à côté de quelqu'un qui pleure, sans se sentir plus ému que çà. Est-ce qu'il se sent seulement concerné par les émotions des vivants ?
Quand on rencontre des esprits brillants comme le sien, on imagine toujours qu'ils ont les qualités humaines de leur intelligence. Et si en plus ils ont quelque chose de rayonnant, alors on imagine toujours qu'ils seront aussi beaux à l'intérieur. Pourtant, c'est loin d'être une évidence et peut-être bien, dans le fond, que mon intuition du moment était juste.
Peut-être bien que je peux paraphraser à mon compte la phrase que Katherine Hepburn avait eue pour Laurence Olivier, au regard de son attitude envers Vivien Leigh.
Grand chercheur, petit homme.
Voilà où j’en suis, en février 2023 : je progresse sur une corniche, une paroi abrupte à main gauche, le précipice à main droite. Le moindre faux pas désormais et c’est fini pour moi.
Je me demande si ce n’est pas pour cette raison, au final, que je suis tombée amoureuse de lui. J’espère encore qu’un Dragon de la Fortune va surgir des cieux en un éclair, pour me ravir à l’issue fatale ; comme Atréju est sauvé dans "L'histoire sans fin", alors qu'il sombre dans les marais de la désolation - et la créature du néant se rapproche, la créature du néant est sur lui !
Ce n’est pas de mourir avant l'heure, qui me fait peur. Peut-être bien que c'est écrit comme çà, de toutes façons. Ce que la mort me prépare, la vie me l'a fait il y a longtemps, en réalité.
C’est de mourir sans avoir eu la chance de dire ce que j’ai à dire. Parce qu’alors, ce que j’ai vécu aura été vécu en vain.
C’était notre héroïne, sur le fil du rasoir. Amoureuse pour la dernière fois.
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laicrivin · 3 years
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Je n’ai jamais dis ni promis que je deviendrai le meilleur. Je deviendrai plus enclin aux discussions, plus ouvert aux paroles des personnes qui m’entourent j’accepterai autant les défauts de leurs vie qu’ils pourraient accepter mes divers défauts sous toutes leurs formes. J’accepterai qu’on puisse avoir des intentions non louables tout en étant quelqu’un de bien, je me dois de comprendre que l’on peut être horrible sans vraiment être quelqu’un d’horrible, comprendre que l’humanité dans sa palette de couleur n’est jamais blanche ni noire, et encore moins grise mais qu’elle est tout simplement.
Qu’elle est ce qu’elle est parfois avide de rouge et à bien des égards indifférentes dans son gris élégant. J’ai longtemps dû accepter que les erreurs n’étaient pas des fautes de parcours mais bien le parcours lui-même. Qu’un guide c’est avant tout un aventurier qui est revenu indemne d’une expérience mais en y laissant quelque chose de lui. J’ai appris que le sacrifice c’était ce qu’on faisait par amour d’autrui que choisir c’est renoncer en tout et pour tout à une partie de nous, qu’aucun compromis sur ce que l’on fait ou dit ne doit être toléré, qu’on est dans certains cas uniquement des pensées, des souvenirs, un rictus au coin d’une lèvre. Que dans certaines existences nous servons d’éclairage à un plafond qui écrase, c’est pour ça qu’on ne doit jamais s’éteindre. J’ai appris que le temps dans sa forme la plus horrible et silencieuse nous tuait avant de nous voler notre identité, qu’il n’est pas un allié mais surtout pas un ennemi. Il faut savoir se satisfaire de ce que l’on veut non pas de ce qui pourrait satisfaire les autres, il faut accepter qu’on puisse être défini par le regard des gens sans pour autant que cela prenne toute la part de notre identité, on est beau ensemble, bien sûr qu’on est beau, mais on l’est tout autant seul. Nos actions n’ont pas besoin de justifications autre que celles d’être en vie, le temps nous fait passer si vite que nous avons toujours cette sensation que l’esprit est plus jeune que le corps, le temps est un magicien doublé d’un maître exigeant, tout ce que l’on fait, n’a pour ainsi aucun sens à part peut-être celui de nous en donner un. Avant de se trouver il faut se chercher, rechercher dans les passions, les besoins, les envies, les loisirs ce qui nous plaît ce qui ne nous plaît pas, que ça soit l’amour, le manque, la haine, l’ignorance, le savoir tout se cherche et se recherche. 
J’ai appris que quiconque cherche trouve forcément quelque chose, qui n’est pas ce qu’il recherche à son postulat mais qu’il trouve tout de même. Tout peut être fait, j’ai compris et appris l’importance de nos pensées sur nos actes du quotidien, qu’on puisse être défini davantage par un comportement que par des paroles. J’ai appris beaucoup et pourtant j’ai cette sensation que rien n’est plus vide que moi, je serai déçu de mourir mais pas horrifié, déçu de quitter un monde, un univers où le savoir que j’ai obtenu n’est même pas égal à 1%. Je n’ai jamais plus vécu qu’en apprenant cette leçon d’être chaque matin heureux d’ouvrir les yeux, de respirer, de vivre, et d’avoir la chance d’aimer et d’être aimé en retour. L’amour c’est ce qui transcende tout, quand on aime on se sait, on devient plus que ce que l’on est, une partie de nous vis en nous indépendamment de ce que l’on est et fait. 
Aimer c’est accepté d’avoir une vie supplémentaire dans le monde qui nous englobe, parce que oui, c’est tout un monde qui vit en nous d’émotion. Aimer c’est se donner la possibilité d’exister dans le regard des autres tout en appréciant ce qu’ils voit de nous. Dans la dépression, le malheurs, les horreurs de l’esprit qui tue et abuse, poussant aux drames certaines âmes, il faut l’avoir vécu pour le savoir, mais la première chose qui vient après la plus sombre des nuits, le plus tempêtueux des orages, et cela avant même la première lumière ou l’étincelle, c’est l’amour. L’amour sauve de tout, surtout de nous-même. Elle transcende les esprits, les coeurs et les volontés de chacun, toute personne ressent la même chose, il n’y a rien de plus unique avec un pouvoir de rassembler les individus que l’amour. Les gens qui ne se connaissent pas, qui ne se comprennent pas, qui ne vivent pas les mêmes choses au même âge peuvent ressentir exactement ce même sentiment que nous fait éprouver l’amour. C’est la pierre angulaire de l’humanité, celle où tout individu se retrouve dans son tout. De la gamine de quatorze ans à vieux marin de 92 ans. Je ne suis sûr que d’une chose, aimer est la seule chose qui puisse combattre réellement le temps. Qu’importe ce qui peut être fait, avec qui cela est fait. Il faut tout faire avec amour, il faut aimer ce que l’on est, ce que l’on fait et ce que l’on pense. L’inverse de l’amour n’a jamais été la haine, la haine n’est que la colère d’un amour qui n’a pas su être aimé. Le contraire de l’amour c’est l’indifférence, ne rien ressentir, la sagesse qui tue la folie des passions. Qui pousse les individus à devenir meilleur. Je n’ai jamais promis que je serai le meilleur, seulement que je deviendrai meilleur envers moi-même, et meilleur envers soi-même exige du temps et de la considération pour soi. 
Il faut s’aimer, s’apprendre, se comprendre, se chercher, se trouver, savoir, connaître. Il faut s’écouter, accorder de la valeur à ce que l’on pense. Devenir meilleur c’est la plus difficile des choses au monde, parce qu’il faut s’accepter dans ce que l’on est, et surtout dans ce que l’on est pas. Accepter de ne pas être le meilleur dans un domaine, de ne pas se surclasser mais au grand jamais de ne pas se rabaisser, nous avons tous un talent, connu ou inconnu. Nous sommes tous quelque chose à en devenir, plus qu’une pensée, une trace. Mais pour tout ça, pour s’améliorer s’aimer n’a jamais été aussi important. Quelqu’un qui n’apprend pas à s’aimer ne deviendra pas meilleur. J’ai longtemps, poussé dans l’excès, le fait de croire qu’être meilleur est une performance, être meilleur dans, être meilleur sur, être meilleur par rapport à... La vérité c’est qu’il faut être meilleur pour. Être meilleur pour soi. Il faut avoir le courage de voir le monde tel qu’il pourrait être. Devenir meilleur c’est accepter de renverser le bourreau de notre âme qui nous condamne à chaque échec pour devenir le juge clément qui croit en la seconde chance. 
Devenir meilleur c’est en quelque sorte une déclaration d’amour à soi-même, c’est se dire “Je t’aime et je vais tout prendre de toi pour te comprendre et t’aider à être meilleur envers toi-même”. Rares sont les sentiments approchant plus du bonheur que de réaliser peu à peu que l’on devient la personne que l’on aimerai être. Je veux devenir meilleur non pas pour que les gens m’aiment, je veux devenir meilleur pour me sentir digne de leur amour, pour que mon amour à mon tour, comme ça m’est arrivé de nombreuses fois, atteignent quelqu’un ses abysses et le réchauffe en attendant la lumière. 
Vous ne pouvez pas savoir à quel point dans les ténèbres de notre âme le temps s’écoule si lentement, les douleurs paraissent bicentenaire. Être aimé c’est ce qui permet de tenir le choc, c’est le “Encore quelques mètres” du coureur de fond, le “Encore une seconde de plus” du plongeur en apnée. Il faut tenir le coup, encaisser dans le sang, les larmes, la douleur, les cris mais il faut tenir le coup parce que la vie c’est ce qu’on en fait, et elle peut être superbe. 
Ne tombez jamais, ne laisser jamais la douleur prendre le pas sur votre envie de devenir meilleur. Nous avons tous une place dans ce monde, et prendre du temps pour la trouver ne veut pas dire qu’elle n’existe pas. Dans les cas les plus extrêmes vous trouverez un moyen de vous créer une place. Ne restez pas seul dans votre douleur, d’autres peuvent vous soutenir et encaisser cette violence avec vous pour vous en sortir. Croyez dans ce processus, laissez-vous du temps. 
Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire, parlez-en autour de vous :
SOS Dépression : 01 40 47 95 95 Suicide écoute : 01 45 39 40 00 France dépression : 07 84 96 88 28 SOS Suicide Phénix : 01 40 44 46 45 
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anaisbahadi · 3 years
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Loin des yeux, loin du cœur
" Laura, tu vas le regretter", voilà les derniers mots qu'elle entendit  avant de sombrer dans une profonde torpeur. Elle se réveilla dans un espace d'une clarté qui devenait presque effrayante, un peu désorientée, elle vu David et se rappela de tout jusqu'au moindre détail et elle comprit alors où elle se trouvait; elle se trouvait dans un hôpital. Effrayée, elle recula mais se rendit compte qu'elle ne pouvait pratiquement  plus bouger, et là, David commença à s'expliquer :
" écoute, tu as fait une mauvaise chute en essayant de repeindre la fenêtre...."
" Non je me souviens de tout, tout ce que tu m'as fait subir ; je n'ai jamais repeint une fenêtre et ce n'est certainement pas aujourd'hui ; pourquoi tant de violences chez toi, tu ne m'avais jamais  frappée, ni insultée, alors que t'est-il arrivé ? "
Mais alors que s'est-il passé lors de  cette fameuse soirée, Laura raconte-t-elle la vérité, David,  son mari l'avait - il vraiment  frappé, ou est-ce juste une  pure folie ?
Revenons donc 1 jour en arrière :
- Bonjour chérie, bien dormi ? -Oui, mon cœur. Je suis enfin prête pour défendre mon premier client de la  journée, ce boulot me rend folle. - Tu devrais faire une pause(il rit) -( elle sourit) Tu sais très bien que c'est mon client habituel, Steve. -Justement - Tu sais quoi, je crois que je vais y aller. Je suis pressée, et puis sinon je vais arriver en retard. -Ne rentre pas trop tard et ne t'approche surtout pas trop de ton client - Non mais j'hallucine ce n'est pas tes affaires et je n'oserais pas, tu sais très bien que je t'aime? - Là n'est pas le sujet  et ne me parle pas sur ce ton ! - Je suis désolée, je vais y aller. Mais malgré cela, elle y repensa ; cela faisait des jours et elle n'arrivait toujours  pas à se sortir, son client, Steve de la tête. Il était beau, séduisant et ne la laissée  pas si  indifférente mais elle savait que jamais elle ne ferait un faux pas, à cause de David. Elle ne supporterait pas de le faire souffrir, pas après ce qu'il avait  fait pour elle. C'est grâce à lui qu'elle est devenue la femme qu'elle souhaitait. Et puis Steve est un client qui risque des poursuites judiciaires, son job est de le défendre et rien d'autre.Enfin elle arriva au bureau et salua tout le personnel, puis alla retrouver Steve , ils parlèrent de leurs affaires, le plus professionnellement possible  :
- Bonjour(en rougissant) -Heyy, comment vas-tu ? - Bien, il faut sérieusement qu'on parle de ce que tu as fait, non mais franchement dealer en plein centre-ville, maintenant tu as un procès. Mais bon, je  ferai tout, pour te sortir de là... - Ha oui ? C'est sur, si tu gagnes mon affaire, tu gagneras aussi ton argent. Et si je devais perdre, si le tribunal me condamnait, me regarderais-tu, comme tu me vois maintenant ?Non,tu ne me verrais que comme un pauvre dealer paumé qui à réussi à se faire prendre par manque de précautions. Et là, elle comprit ce que Steve pensait d'elle, comment il la voyait, elle se sentit profondément vexée et troublée par cette déclaration, elle voulait qu'il sache ce qu'elle pensait de lui, mais regrettera son geste par la suite . - Écoute, sache que tu es mon client, je dois te défendre mais sache aussi que je t'apprécie, et tu comptes beaucoup pour moi . Steve n'eut même pas le temps de réagir que David arriva et entra dans une torpeur noir en commença à faire une crise de jalousie et bientôt, tous ça dérapa : -Comment oses tu !? Me tromper  avec Ce Criminel, Cet Imposteur, j'ai tout entendu, tu n'es qu'une sale trainée qui ne peut même pas se contenter d'un seul homme.Maintenant on rentre, et tout-de-suite ! -Non je ne rentre pas, je suis sur mon lieu de travail et Steve est juste un client, je ne couche pas avec, c'est un homme bien malgré ses erreurs ! - Tu me parles sur un autre ton! Je suis ton mari, tu me dois de me respecter, tu me trompes avec depuis des semaines, tu ne parles plus que de lui à la maison, à croire qu'il est plus important que notre couple! Donc maintenant tu rentres avec moi sinon...Tu sais ce qui va arriver! - D'accord mon amour, je suis désolée Steve mais on se revoit lundi et on la gagnera cette affaire, je te le promet. Malgré cette crise, Laura ne s'attendait certainement pas à cette réaction de la part de son mari. Mais ce qui  allait se passer, dépassait toutes ses craintes, ses peurs  et sa vie de femme allait maintenant  basculer. Une fois rentré chez eux, David commença à perdre son calme et pour la première fois de sa vie; Laura eut peur de se qui pouvait arriver.
-David...Tu es sur que sa va ? Tu ne devrais pas juger si oui ou non, je dois  laisser mon client, je suis son  avocate, c'est mon rôle de le défendre, je ne vois pas pourquoi, tu as fait cette crise de jalousie, sur mon lieu de travail, en plus! -Comment est-ce possible, ma femme me trompe avec un pauvre dealer et je ne dois rien dire, je dois tous encaisser sans même m'exprimer, tu n'est vraiment qu'une sale traînée. - Je ne t'ai jamais... - Stop ne nie pas, tu n'es plus rien pour moi, tu restes qu'une pute que ne peut même pas ce contenter d'un seul homme. Je n'eus même pas le temps de rétorquer que David, mon mari se retrouva sur moi, je ne pu me débattre, il est trop fort, trop puissant pour m’échapper. Je ne le reconnaissais plus, toute cette rage, cette colère et même ce désarroi. Et je compris ce qu'il allait faire, il ne pouvez plus contenir toute cette douleur et il me frapper, j'étais en larmes. Continu, je hurlais mais personne ne m'entendais, personne ne viendrai me sauver. Je criais, me débattais, David ne voulait pas m'entendre. Il me pris la tête en me tirant mes cheveux et me la claqua sur le mur de la cuisine, il m'insultai, me crachait à la figure sans que je puisse réussir à me défendre et au loin je l'entendis : -"Laura, tu vas le regretter"
Ceci est la dernière phrase qu'elle perçut avant de perdre connaissance. Elle se réveilla dans une clarté qui en devenait presque effrayante, elle fut un instant désorientée et reconnu David et elle sut, elle se trouvait dans un hôpital. Elle voulut s’éloigner, elle avait peur mais se rendit bientôt compte qu'elle ne pouvait pratiquement ne plus bouger, elle souffrait trop, David commença donc à s'expliquer : -Écoute, tu as fait une mauvaise chute en essayant de repeindre la fenêtre... - Non je me souviens de tout, tout ce que tu m'as fait subir ; je n'ai jamais repeint une fenêtre et ce n'est certainement pas aujourd'hui ; pourquoi tant de violences chez toi, tu ne m'avais jamais  frappée ni insultée, alors que t'est-il arrivé ? " - David(paniqué) : Je ne vois pas de quoi tu parles, je crois que les médicaments te montent trop à la tête, tu as tout simplement rêvé.. -Non je sais que tu mens je le vois dans tes yeux, j'ai peut-être du mal à bougeait mais je ne suis pas encore aveugle. -Que ce soit bien clair, tu ne racontera cela à personne, de toute façon, personne ne te croira. Je suis sur que tu t'es évanoui uniquement pour ne pas assumer.. -David, nous deux, c'est finit, tu m'a frappé, insulté, maltraité et si je me serai pas évanoui, tu aurai continué , et tu ne regrette rien, pour des accusations sans preuves, tu n'a même pas chercher à m'écouter, et je ne tolère aucune violence, surtout quand je dois en subir les conséquences.Et quand  je pense que tu voulais me faire croire que j'étais tombée en repeignant une fenêtre alors que je n'est jamais peins de ma vie, je trouve cela inadmissible et que tu es fais croire cela à tous la monde. Je vais donc porté plainte contre toi, pour violences conjugales, et tu es sur de faire un allé simple pour la prison alors je t'interdis de m'approcher. Ait pitié d'une femme presque immobile par ta faute.
David commença à transpirer de plus en plus, et même à paniquer, Laura serai t'elle capable d'aller jusqu’à la justice, pour condamné l'homme qu'elle à épousé ?
- Tu ne ferai jamais ça, personne ne te croira, tu n'as pas de preuves et aucun témoin à vu ou écouté notre discussion alors autant dire que tu ne pourras jamais me quitter, tu es à moi et si tu ne veux pas, saches que où que tu sois je serai là. -Et c'est la que tu te trompe, tu iras en justice pour tout le mal que tu as fais, j'ai des preuves : un enregistrement de notre conversation, un témoin, et deux autre femmes qui ont été victimes de tes violence qui acceptent de porter plainte, d'ailleurs c'est ce qu'on va faire. Sache que je ne serai jamais à toi, je ne t'appartiens pas, comme aucune autre femme.Tu mérite d'aller en prison et je ferai tout mon possible pour que tu y reste. -NONN, jamais - Comme on dit, "loin des yeux,loin du cœur"
Et là, tout s’arrêta, les policiers arrivèrent car l'infirmière leur avait transmis l'enregistrement, David fut arrêté, condamné et Laura put refaire sa vie, sans jamais craindre le retour de son ex époux .
Anais
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nelltoo · 5 years
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Les sentiments sont de sortie
Samedi 23 Mars 2019
 Klaus et Nell se rendent ensemble au Salon de Kamo Con, une convention Geek et Culture asiatique.
Tous deux sont vêtus de costumes Steam punk
  Nell pense « Moi qui avais peut d’avoir froid… vu la chaleur, la journée va être insupportable ! En plus je dois faire tout le trajet dans la voiture avec ce look… les gens vont se demander ce que je fais accoutrée comme ça XD »
Klaus écrit « je te propose de manger nos sandwichs avant de rentrer dans le salon, il est bientôt midi et ça nous débarrassera du sac à dos »
  La convention est assez volumineuse, beaucoup de monde est venu costumer, ce qui rassure Nell qui avait peur d’être l’une des rare costumée.
Des artisans de toutes sortes sont placés dans le bâtiment, des animations et démonstrations d’Arts Martiaux sont non loin des stands d’essais de jeux vidéo aussi vieux que nouveaux.
En milieu d’après-midi, un concours de cosplay est présenté, les cosplayeurs et cosplayeuses sont magnifiques.
  Passants écrit « excusez-moi… on pourrait vous prendre en photo ? »
Nell et Klaus écrivent « Bien sûr, pas de soucis »
 Klaus écrit « Ahaha ! j’adore être pris en photo XD »
Nell écrit « Oui moi aussi, au moins on a la preuve que nos costumes valent le coup ! et avoue aussi que ça gonfle ton égo XD »
Klaus écrit « Oui, ma jauge de fierté est bien remplie 😉 »
  Les passants nous prenant en photo augmentaient petit à petit, jusqu’à 16h environ. Les gens avaient chaud et se réfugiaient dehors à l’ombre
  Klaus écrit « ça fait un moment qu’on ne nous a pas pris en photo… ma jauge de fierté est en train de baissée… XD »
  Nell pense « Dommage que l’on n’ait pas d’argent…il y a tellement de chose que j’aimerais m’offrir ici… Tant pis, je retournerais bien un jour dans une convention »
  Lors de notre marche entre les étales les deux amants croisèrent deux amies très proches de Nell, prise de court, Nell leur dit bonjour et présenta Klaus dont elle leur avait déjà parlé.
  Nell pense « Et merde… moi qui espérait passée en travers du filet… bon tant pis, assume maintenant »
 Daisiré à l’oreille de Nell « Wouha pas mal le mec 😉 et il a de trop beaux yeux ! tu as bien choisi, avec un beau cul en plus XD »
  Nell morte de honte en voyant le regard interrogateur de Klaus, rougie instantanément, ce qui était l’effet recherché par son amie qui la taquinait.
 En effet, Nell avait pour principe de ne pas mêler ses connaissances proches avec ses histoires privées, jamais elle n’aurait fait rencontrer exprès l’un de ses sexfriends avec ses amies ou ses proches… c’était le suicide mental assuré. Heureusement, ses deux amies étaient pressées et les laissèrent vite partir.
  Klaus écrit « J’ai entendu ce que Daisiré a dit sur moi XD »
Nell écrit « je me doute… elle n’est pas la plus discrète lorsqu’il s’agit de faire une réflexion 😊 »
Klaus écrit « je suis assez content de me sentir aussi séduisant ! 😉 »
  Nell savait que l’avis de son ami était une valeur sûre même lorsqu’elle plaisantait et cela la réjouissait de voir que son choix était validé.
  Nell écrit « Oui là-dessus elle a du goût, même si parfois je la retrouve avec des gars douteux, autant physiquement que mentalement… En plus elle a tendance à changer d’avis en permanence, alors va savoir ce qui est vrai XD »
  Après un dernier tour de la convention, Klaus et Nell sortirent et croisèrent de nouveau à la sortie Daisiré et Néroli
Elles avaient acheté toutes deux des objets assez improbables venant du japon.
Klaus dut même aider … à ouvrir une boisson bizarre dont la bouteille avait un mécanisme d’ouverture loin de l’ordinaire
Avant que les deux amants ne partent, … fit un clin d’œil à Nell qui foudroya son amie du regard
  Samedi 30 Mars
 Klaus propose à Nell une soirée concert, non loin du village d’origine de celui-ci.
Petit bémol : Nell va rencontrer les parents de son sexfriend.
  Klaus écrit « Tu n’as pas à t’inquiéter, je leur ai déjà parlé de toi. Cependant, ils ne comprennent pas le concept de notre relation donc… pour eux tu es ma copine XD »
Nell écrit « AH ! D’accord … Génial ! PTDR »
 Nell pense « Bin c’est le pompon… moi qui m’était promise de ne jamais rencontrer les proches de mes sexfriends… me voilà obligée de manger chez ses parents, en me faisant passer pour sa copine… MDR ! »
  Une fois sur les lieux, les présentations sont vite faites.
Nell est pétrifiée dans l’entrée de leur maison.
Klaus suit sa mère qui réclame son aide et la voilà coincée seule avec le père de son amant… des gens qui semblent bienveillants mais trop scrutateurs pour Nell, qui ne sait plus où se mettre.
  La jeune femme est très vite adoptée : elle se propose d’aider aux préparatifs du repas, participe aux discussions lors de celui-ci et finalement fait bonne figure. Son malaise est palpable mais heureusement Nell fait du théâtre.
  Nell pense « OUF ! Heureusement que Klaus me propose une promenade dans son village ! je vais pouvoir souffler un peu… même s’il est vrai qu’ils sont tous très agréables. Les chiens ne font pas des chats comme on dit 😊 »
  L’heure du concert approche, Klaus et Nell décident de partir en voiture en emportant des sandwichs que sa mère leur a gentiment préparés.
  Klaus écrit « Normalement, il ne devrait plus tarder… Ah ! le voilà »
Nell Pense « Nooooon… sérieux ? c’est lui sont pote d’enfance ? Je le connais, MDR ! »
 Puis d’autres de ses amis sont arrivés.
  Ensuite, ce fut le tour de la sœur de Klaus rencontrée plus tôt dans la journée. Elle était venue avec ses deux enfants : la petite dansa avec Nell et l’adopta automatiquement. La sœur de Klaus dira plus tard à celui-ci qu’elle pensait aussi que Nell et lui étaient en couple, à cause de leur attitude câline.
  Nell pense « Sa sœur à l’air gentille et ça ne doit pas être pour rien que c’est sa sœur préférée… mais elle a des yeux trop scrutateurs, je ne sais pas comment la cerner ! est-ce qu’elle m’apprécie ? est-ce qu’elle cherche quelque chose en me fixant comme ça ? »
  Le concert se termina, les trois jeunes rentrèrent chez les parents de Klaus qui lui avaient laissé plusieurs sacs de nourriture à ramener. Comme prévue, les deux amants retournèrent chez lui malgré l’invitation de ses parents à rester dormir sur place.
  Nell pense « OMG, je n’aurais jamais pu encaisser le fait de dormir chez eux alors que je viens de les rencontrer et qu’ils croient que je suis sa petite amie ! »
 Une fois rentrés, les deux amants montent se coucher.
  Sur le point de s’endormir, Nell senti les mains de son partenaire se balader sur sa poitrine, son coup, ses hanches, son ventre, pendant que de sa bouche il la couvrait de baisers dont les frissons persistaient sur la peau de la jeune femme, nue sous la couette. Nell ne savait plus sur quoi se focaliser, son entre jambe s’humidifiait de secondes en seconde. Sous le plaisir, elle se colla à lui en l’embrassant d’avantage, le caressant aussi de toute part afin que leurs souffles soient à la même cadence.
  Un combat de domination s’engagea : les combattants se démenèrent pour que leur partenaire se perde dans le plaisir et ne puisse plus rivaliser.
Nell ayant un fort désavantage vu sa sensibilité de corps, elle réussit tout de même à dominer et à noyer l’esprit de son amant qui se tordait de plaisir. Retenant son souffle comme s’il souffrait, il regarda Nell et sourit tendrement. Se retournant les yeux de plaisir, cela excitait Nell au plus haut point !
  Il ferma les yeux afin de savourer la violence de son plaisir, se contracta et dans un souffle :
 Klaus écrit « Je… Je t’aime »
  Nell se figea quelques secondes : le temps ralenti un moment dans son cerveau, ne sachant quoi penser ni répondre, elle scrutait le visage de Klaus.
  Nell pense « Quoi ???? est-ce bien ce que j’ai entendu ? c’était un soupir… peut-être que je me trompe »
  Bien sûr elle était surprise, mais quelque chose naquit au fond d’elle : de la crainte.
Le regard de Klaus demandait à la jeune femme si elle avait bien entendu et attendait le verdict : positif ou négatif? Elle essaya de rester impassible pour ne rien laisser paraître de son trouble.
Pour ne pas gâcher ce moment le jeu repris tranquillement.
  A la fin de l’acte, personne ne parla de ce moment intensément gênant, surtout pour elle.
C’est plus tard que Nell abordera le sujet et découvrira que Klaus bien que discret n’arrivait plus à retenir ses sentiments. En se remémorant les différents échanges de regards, paroles et caresses, Nell se rendra compte qu’elle le savait depuis longtemps mais qu’elle ne se l’était jamais avouée
   Toutes les réflexions de Nell sur le sentiment amoureux sont déjà écrites dans son premier épisode « Instant Philosophie #1 »
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theoppositeofadults · 6 years
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Samedi, je me suis assis inconsciemment à coté d’un moment éprouvant. Ma voisine de métro, la quarantaine, l’air sympathique, avait envie de parler. Dans les transports, je dois donner l’image de quelqu’un qui écoute : bien souvent, on me parle. Ce qu’elle m’a dit, elle, j’aurai préféré ne pas à avoir à l’entendre. Elle a commencé par me questionner sur ma lecture pour vite dévier. Elle avait l’air intéressée la bonne femme. Elle avait l’air d’avoir envie de savoir qui j’étais, ce que je faisais. Visiblement savoir qui j’aimais, elle s’en serait bien passé. Architecte, elle était impressionnée. Elle s’y connaissait, elle était cultivée. En couple, ça ne l’a pas dérangée, elle n’était pas là pour me séduire, elle aussi l’était. Homosexuel, son regard a changé. Sa parole s’est transformée. Elle s’est mise à me tutoyer. Me blâmer pour une marche qui se déroulait au même moment juste au dessus de nos têtes mais qui n’avait pas lieu d’être. Elle était en forme la bonne femme, elle n’a pas lésiné sur les termes : durs, directs, douloureux. Avec la violence de ses mots, dans un métro bondé, elle m’a immobilisé. Je n’arrivais plus qu’à écouter, encaisser, sans parler. Je suis rentré chez moi avec ce truc qu’elle m’avait laissé ds les bras, encore choqué de m’être senti si honteux, désarmé, moi qui suis d’ordinaire blindé. Je me suis croisé dans le miroir et je me suis regardé avec un peu moins d’amour que d’habitude, comme un peu sali. J’ai vu le reflet d’un enfant blessé qui se sentait seul, pas à la bonne place, qui n’avait rien demandé, qui avait été violenté. J’ai vu cet enfant et j’ai eu envie de le prendre dans les bras pour lui dire que ça aller passer. Il y a qqes jours ont m’a dit que la marche des fiertés, ça commençait à « soûler », qu’elle divisait plus qu’elle unissait et que même, elle nous desservait, nous les LGBT. Que c’était une caricature de « pédés », que ça ne faisait rien évoluer. Que c’était de la « musique à fond » mettant en lumière une sexualité qui devait rester privée. Mais samedi j’aurai préféré marcher avec fierté, entouré d’amour, de couleurs et de bonne humeur plutôt que de prendre un métro gris et bondé avec une bonne femme à mes côtés..
Romain Costa
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ts2-uglacy · 6 years
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Semaine 4 : On va s’aimer (même dans les WC).
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La semaine précédente, Bucky a trouvé l’amour, s’est fiancé, et a commencé à procréer. Grâce à l’argent que Charlotte a apporté en emménageant, le couple a commencé à construire une maison digne de ce nom, et à planifier un mariage avant l’arrivé du bébé. Est-ce qu’au milieu de tout ça, Bucky réussira à atteindre le poste qu’il convoite depuis toujours ?
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La semaine commence par une visite imprévue de Marissa, que Bucky a beaucoup désirée sans succès.
“Hé poupée, ça me fait plaisir que tu viennes me voir. Vu que tu m’as toujours rejeté, je vais te montrer la dulcinée que j’ai trouvée. En fait je devrais te remercier, sans tes râteaux, je ne l’aurais pas rencontrée !”
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“Hé poupée, si je te présentais mon ancien crush ?”
“Bien-sûr Bucky, c’est pas du tout bizarre !”
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“Alors c’est toi que mon mec voulait pécho ?”
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“Alors c’est toi qui t’es laissée pécho par ce ringard ?”
Les bases pour débuter une amitié saine.
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En deux bons petits Sims-Connaissance, le couple passe le plus clair de son temps à étudier tout et n’importe quoi.
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Ah ! Toi aussi tu t’intéresses à Bucky tout à coup ?
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Alors ça c’est quand on oublie de faire des siestes. Tu es enceinte, Charlotte, et dans ton univers, ça veut dire que tu dois dormir LES TROIS QUARTS DE TA JOURNÉE (j’exagère à peine). Allez, on se réveille, et on va au lit. Tu viens de perdre plein de points d’aspiration et ta négligence te pose proche de la dépression. Pas de ça avec moi !
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Bucky peut choisir un nouveau point bonus d’aspiration ! On continue de faciliter son accès à la carrière de ses rêves.
Mais au fait, on n’aurait pas oublié les bonus d’aspiration de Charlotte la semaine dernière ?
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Mon D6 m’a donné un 1, Charlotte sera donc une Sim-Connaissance-Romance. Erf... Je dois avouer qu’au début j’ai hésité à tricher. Rien de pire qu’un Sim “romantique” pour détruire un couple, mais après réflexion, en repensant aux manières de Bucky, je me suis dit que ce n’était pas incohérent. Ça expliquerait pourquoi il lui a plu. On garde donc !
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“Oh Bucky, tu es si romantique ! Tu as un don unique pour trouver l’endroit parfait pour me chanter la sérénade.”
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“C’est un choix si subversif, étonnant, imprévisible ! Tu es un véritable artiste du quotidien !”
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Et là, c’est le drame. Charlotte mange beaucoup. Il va falloir refaire quelques courses...
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Tu te moques de moi, Charlotte ? Si tu étais humaine, tu serais enceinte de, quoi... deux mois et demi, trois mois, quatre tout au plus ? Tu n’es pas "sur le point d’accoucher” !
Ça veut dire qu’on va devoir se faire livrer et payer 50$ de frais. Pas cool, Cha, pas cool.
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Oh ! Trop bien ! Charlotte va pouvoir devenir une vraie petite ménagère et participer à des concours de tartes !
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Un autre ancien crush de Bucky sonne à la porte...
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“On se connaît ?”
“Heu, non, j’ai du me tromper d’adresse...”
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Chaque soir, Bucky ramène le même collègue de travail à la maison. Il se plante là, attend quelques heures, et repart. Charlotte s’est habituée à sa présence comme on s’habitue à un nouveau meuble.
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Et enfin, l’heure du mariage a sonné !
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“Moi, Charlotte, promets de te prendre pour époux, de te chérir, de porter tous tes enfants pour qu’ils soient dignes de cet Uglacy...”
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“... et de démissionner dès que je me serai prouvé que je peux atteindre le sommet de ma carrière de rêve afin de ne pas froisser ton fragile ego masculin en ayant le meilleur salaire du couple.”
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“Moi, Bucky, promets de te faire des enfants affreux...”
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“... qui te combleront de joie parce-qu’ils seront de mon sang...”
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“... et de te rappeler tous les jours à quel point tu as de la chance de m’avoir.”
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“Oh, Bucky, renverse-moi, grand fou !”
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“Félicitations les amoureux ! Longue vie à vous !” *clap clap clap*
“C’est toi qui l’as invité ?”
“Pas pour le mariage, non. Il est là depuis la sortie du boulot hier soir.”
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“Tu sais, j’ai failli refuser sa demande. Il disait qu’il voulait me menotter, c’était un peu flippant !”
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“Oui je vois, il m’a fait le même coup ! Ah, ah,.. erm...”
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“Oh, Bucky, c’est si amusant de te faire goûter au gâteau !”
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Chu la boss des fêtes de ouf, ouais ouais... Pardon.
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Je commence à trouver que toutes ces invitations à des clubs secrets sont un peu trop faciles à obtenir. Je n’y fais d’habitude pas trop attention, mais là je documente quasi-tout, alors ça me saute au yeux...
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Très bien, Charlotte ! Une scientifique dans cet Uglacy ne fera pas de mal. On te laissera découvrir les planètes autant que tu veux.
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Et pendant ce temps... Bucky se rapproche de son but ultime !
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Le couple commence à avoir un peu de sous de côté, mais 500$ en plus ça paiera un berceau pour le bébé. Bravo Bucky !
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A en juger par ta tête, ça doit être une étoile vraiment hors du commun.
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Comme tu es prévoyante, Charlotte. Mieux vaut que les deux parents soient préparés, bonne idée, tu vas t’y mettre tout de suite ! De toute façon tu n’as que ça à faire pendant ta grossesse.
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Allez Bucky ! Plus qu’une seule étape et tu seras plaaaatiiiiiiine !
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Puisque le timing s’y prête bien, ton nouveau point bonus te servira de filet de sécurité. Je m’attends toujours à une nouvelle boulette de ta part.
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“Oh Bucky ! Que serait ma vie sans toi ?”
Euh... elle pourrait être ce que tu veux, Charlotte. Tu n’as pas besoin de lui pour être quelqu’un !
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Vraiment, ces clubs secrets ne vont plus être secrets pour personne !
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Bravo, Charlotte !
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Et bah on va enchainer sur ça...
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Entre deux bouquins, Charlotte mange seule, s’ennuie, et donc se fait des amis par téléphone en appelant des numéros aléatoires du répertoire de la région. Parce-que CHARLOTTE NE VEUT PAS METTRE UN PIED DEHORS SOUS PRÉTEXTE QU’ELLE EST ENCEINTE.
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WOOOOOOHOUUUUUUUUU ! Bucky a atteint son rêve ! Il va pouvoir tout encaisser sans risquer la dépression ! Son moral ne déscendra jamais ! Il sera optimiste et heureux jusqu’à la fin de sa vie ! Même si Charlotte se tape un agent de la matri... désolée.
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Et pour fêter cette promotion ultime, Charlotte perd les eaux pile au moment où Bucky rentre avec la bonne nouvelle !
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“Hannn ça va tâcher le sol....”
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Une petite... brune ? Y aurait-il des gènes cachés chez Charlotte ?
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Bucky. Ça sera Bucky. Bucky n’a plus BESOIN d’aller au travail tous les jours : il n’a plus d’échelons à gravir ! Charlotte, par contre, devrait éviter de louper des opportunités.
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Vous l’aviez pas vue venir celle-là, hein ! (si)
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En bonne mère parfaite, Charlotte est fraîche et pimpante dès la fin de son accouchement.
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Ahhh, les Sims “romantiques”... Je sais que le look long manteau de cuir et lunettes de soleil c’était sexy à ton époque, mais tout de même...
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Tout un tas de choses sur ton corps ? Est-ce que ça implique la participation active de Keanu Reeves ?
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On va te focaliser là-dessus, plutôt, n’est-ce pas ?
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Et pendant que Charlotte étudie, Bucky change les couches. Et finalement ça n’a pas tellement l’air de lui déplaire.
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C’est très bien, Charlotte. Maintenant, traduis ça : “Bwaaaa ééhé ouuu bleurp”
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Ok, alors elle, c’est vraiment pas une Sim-Connaissance pour rien... Et c’est parti...
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En une demi-journée. Quelle efficacité !
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Les deux amoureux ont tous les deux eu soudain envie d’avoir une voiture. C’est chose faite. Elle appartient à Bucky qui pourra s’en servir quand il gardera le bébé à la maison et que Charlotte travaillera.
Ah, et ils ont aussi investi dans des panneaux solaires parce-que les factures avaient presque doublé depuis la construction de la nouvelle maison, mais j’ai oublié de faire une photo. De toute façon, ça aurait été une photo moche.
Quelle sera la suite des évènements ? Je crois qu’on essaiera de booster la carrière de Charlotte. Ou bien on essaiera de faire immédiatement un autre bébé. Je ne sais pas encore, j’attends les indications du Dieu de l’inspiration. Dans l’idéal il faudrait faire les deux assez vite : Charlotte n’a pas été créée en présence du mod qui rallonge la vie, alors ses jours à elle sont comptés... Comme tous les autres Sims présents qui ne sont pas Bucky. Si je jouais un peu les autres familles et qu’ils avaient des enfants, ils auraient cette nouvelle durée de vie, mais je ne sais ni “quand” ni même “si” je les jouerai un jour, alors il faudra s’attendre à des durées de vie complètement décalées. Et ce n’est pas plus mal, ça rajoute un peu de n’importe quoi. J’aime bien le n’importe quoi.
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bellumia · 3 years
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Raisémotion
Mon cerveau est un territoire où une guerre fait rage. C'est une lutte continue pour trouver la motivation de prendre plaisir à la vie, et de combattre le stress, la frustration, l'anxiété et la dépression. Tandis que l'émotion voudrais que je jouisse simplement de la vie, des petits plaisirs sans se prendre la tête, la raison me ralentit, me faisant hésiter sur le moindre sujet, de peur de ne pas en profiter pleinement ou de perdre mon temps. Un temps qui d'ailleurs est si relatif que le questionnement de l'utilité de vivre y est omniprésent.
La raison elle-même est bipolaire, car elle jongle sans-arrêt entre le point de vue positif d'une situation et son pendant négatif. Malheureusement, j'ai tendance à accorder plus de crédit à ce dernier, en partant du principe que s'il se réalise, le résultat sera moins dur à encaisser car déjà anticipé. Si cela n'arrive pas, c'est tout bénef pour moi. Inversement, c'est plus dur à supporter, car la chute est plus haute. Mais je pense que ce qui fout surtout la merde, ce sont la raison et la réflexion, beaucoup trop présentes, autant pour des pensées positives que négatives. Par exemple, je me permets que juger la qualité de ma performance de production sur un week-end. Non. Jamais. Je ne dois pas non plus me demander sans arrêt si j'arriverai à retrouver quelqu'un après cette séparation douloureuse, surtout en cette période COVID (les choses se feront naturellement). Je ne dois pas me donner des obligations de résultats, je dois juste viser à aller mieux, à être quelqu'un de bien pour qui j'ai un profond respect. Et si je commets une bêtise ou ne tiens pas une promesse (aux autres, mais surtout à moi-même), je veux être capable de sincèrement me pardonner et de passer à autre chose, en n'oubliant pas que je ferai mieux la prochaine fois.
J'ai même l'impression que mes sens se reposent exclusivement sur ma raison, ce qui dicte mon état sur la journée. Je me lève démotivé, car ma raison cherche le sens de la journée, ce que je vais accomplir pour avoir eu l'impression que ma journée ait servi à quelque chose. Mais non ! Il ne faut absolument pas penser comme ça. La journée, c'est une nouvelle chance de faire de nouvelles choses, des actions dans lesquels je prends du plaisir. C'est en repensant à la journée que l'on vient d'avoir que l'on est satisfait du plaisir qu'on en a eu. Conclusion : les matins, il faut couper le cerveau et avancer, sans raisonner.
Je dois freiner ma dépendance en ma capacité à raisonner. Je dois raisonner uniquement sur une problématique qui me bloque, qui mérite réflexion. Par contre, une journée doit se vivre pleinement, avec sourire et plaisir. Et il n'y a que l’émotion qui doit juger la qualité d'une journée, non la raison.
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myinsanitysoul · 3 years
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Sadness and sorrow
Alors, tu pense. Tu pense vraiment que c'est en te saoulant la gueule, en fumant, en t'empoisonnant que t'ira mieux ? T'es tout de même pas sérieuse ? T'as déjà, un cancer du sein, des métastases dans l'intégralité du corps et tu te fais encore plus de mal. Tu nous en fait aussi. Je t'en veux. Médine me frappe désormais, continue de me cracher des insultes à la gueule. Parce que je dois assurer TON rôle. Parce que tu te fais du mal. Adam pleure, il hurle silencieusement. Il perd sa joie candide et sa puérilité. Je suis plus mature des gens de mon âge. J'ai l'impression d'avoir 18 ans au lieu de 14. Papa a mal aussi. Melissa a mal aussi. Je les vois tous. Je ressens leurs douleurs, et j'ai le cœur lourd. Tu sais ce que c'est de te réveiller avec des bleus à cause de ton petit frère hyperactif qui passe ses nerfs sur toi et son cadet ? Tu sais ou pas à quel point on en pleure, hurle à s'arracher les cordes vocales et détruire nos projets de vie, parce qu'on sait qu'il y a une chance que tu ne survive pas ? Mais tu te rends compte que tu te suicides ? Sais-tu qu'à mes heures perdues, j'enfonce mes ongles dans ma peau pour essayer d'effacer la douleur qui me fait sombrer dans la dépression. Je veux m'en aller aussi loin que possible. Je veux m'échapper des griffes infernal de ta douleur. C'est égoïste. Mais toi, tu l'es encore plus. J'ai demandé à partir de la maison. D'aller dans une ville éloignée de la notre. Pour prendre mes responsabilités. A 15 ans, je dois prendre le rôle d'une jeune femme diplômée. J'ai pas le droit de vivre une adolescence. Je dois être adulte. Pour tenir le poids et le malheur des autres sur les épaules. Je vais le faire. Car je sais. Je l'ai toujours fait. Je suis celle sur qui repose nos vies. Je vais travailler dur. Pour avoir une mention. Avoir une bourse. Et lorsque je passerais le bac, je ferais pareil. J'aurais ces bourses, que je garderais précieusement. Et je travaillerais. N'importe où, pour pouvoir nourrir ma famille. Pour tous nous soigner de cette fatalité. Je refuse de me laisser abattre. Et je ferais tout pour qu'on soit heureux. Même si c'est mon propre bonheur et ma santé qui en fera les frais. Connaissant ma chance, je vais avoir une maladie. Maladie héréditaire de notre famille. Mais j'aurais une longue vie. Parce que je vais me battre. Je me rendrais malade, je vomirais, je crierais. Mais je donnerais ma vie pour ceux que j'aime. Je prendrais mon rôle à cœur. Car toi, tu n'en es pas capable. Je nous sortirais de la misère. Je nous relèverais tous. En vous aidant avec des sourires, en encaissant les coups de Médine, les pleurs d'Adam. Je porterais ma sœur sur mes épaules, pour l'aider à se déplacer. Faire ses études et vivre une vie paisible. J'aiderais mon père, et toi maman. Je vous rendrez fiers. Et je serais un pilier à vous tous. Mais pour moi.. Qui sera là ? Fatalité.
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papercrownxyz · 4 years
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Achtzehn / Zehn
Jour 14 - 18 Octobre - 17h
J’ai fini par la récupérer hier soir, après son tatou. Arrivé un peu en avance, elle est venue me chercher sur la sorte de rambla au milieu du Raval, la larme à l’oeil. Voir sa manche enfin terminée (ou presque) après 10 longs mois de galère, 2 artistes et une pandémie a fini par l’achever. On file dans le métro, dans le doute je me suis arrêté une station trop loin, sachant que c’était plus proche de son auberge. Elle m’a fait quand même part de vouloir passer à l’appart pour étendre le linge - déjà fait - pour qu’elle finisse par insister qu’elle doit de toute façon récupérer des fringues.
Au final, on est passé sur la Rambla pour commander à emporter notre flatbread favori. Après une bonne bouffe à la maison on est allés déballer son tatou, l’observer, l’admirer, le prendre en photo pendant une demi-heure. Il claque, vraiment. Les mois d’attente et la frustration valaient le coup, il est vraiment stylé.
Fatiguée, elle m’a demandé si elle pouvait rester un peu - évidemment - tout ça pour qu’elle finisse par s’allonger sur le canapé, sous la chaleur du plaid que je lui avais passé. Après quelques regards tendres et silencieux, entre sa leçon d’Espagnol et mon livre imbuvable d’Erich Fromm, elle s’est endormie.
Je l’y ai laissé, sachant que 5 heures de tatouages sont difficiles à encaisser, et qu’elle était clairement fatiguée, physiquement et mentalement. Je l’ai réveillée presque une heure plus tard (passé 23 heures), pour lui demander si elle voulait rester. Un hochement de tête plus tard, je préparais le lit... mais aussi ma tête à l’idée de dormir avec elle, comme si rien n’avait changé. Ca fait deux semaines, quand même.
Rien ne s’est passé, et heureusement, je ne voulais que rien ne se passe. J’ai des envies, des pulsions, mais son esprit est dans un autre prisme que le mien, le poids de la honte, la culpabilité, la négativité de la relation pèse sur son mental et son énergie quotidienne. Elle fuit légèrement la situation depuis le début et ne l’affronte pas encore de pleine face, contrairement à moi. C’est certes une impression, mais le fait qu’elle n’accorde pas un réel temps quotidien comme je l’ai fait depuis le 1er jour me montre qu’elle aborde le souci d’une autre façon, en se ressourçant soi-même plutôt que via l’écriture et la réflexion intense.
Ce matin, on s’est réveillés naturellement vers 7h, sous la chaleur de cette nouvelle couette super épaisse.
“I want to see the sunrise”, me disait-elle, dans la pénombre.
“Happy birthday”, je lui ai répondu, en lui caressant les cheveux, tout en percevant un sourire malgré le manque de lumière.
On a passé 2 longues heures ensemble sur les digues de Barcelone, à se balader, discuter de tout et de rien, du calme le matin, et observer le lever de soleil. Les pêcheurs habituels nous ont aussi tapé la tchatche, on a essayé de répondre tant bien que mal vu nos niveaux d’Espagnol respectifs.
Une fois rentrés, on a petit-déjeûner, petit mini-brunch maison. S’en est suivi 2h d’appels non-stop de sa famille et différents amis lui souhaitant un joyeux anniversaire. Elle est allé prendre sa douche, je suis allé cuisiner, comme promis pour son anniversaire.
Un petit repas végétarien maison, Ice Tea meason des familles, on a pu parler ouvertement de la situation sans drama ni trop de larmes, au calme, mais surtout de façon très naturelle. Rien n’a été forcé, tout était fluide et nourrissait l’échange mutuel, c’était parfait.
Elle m’a fait part de sa volonté de prendre son temps progressivement pour son retour, son mois de Novembre probablement de retour en On & Off de son auberge, mais aussi qu’elle sera à l’appart du 20 au 25 non-stop avant son départ pour l’Allemagne.
Ces jours seront cruciaux pour nous, en tant que retour à la nouvelle normale. J’peux pas merder ça, je me dois de lui laisser tout l’espace dont elle a besoin, quitte à se voir que très rarement. L’idée est de lui montrer que le retour peut bien se passer, que mon idée de louer un espace de Coworking 2/3 jours par semaine pourra nous redonner l’espace qu’on a besoin pour se redécouvrir et se rendre rares.
Elle a besoin de ce temps et pour cause, elle n’a pas encore lu le cahier que je lui ai confié mercredi. Je lui ai parlé des 3 points bloquants sur notre couple pour que cela refonctionne, et que le cahier répondrait en long et en large sur le 1er point (la culpabilité, la honte et l’aspect “négatif” de tout ça).
Elle m’avait fait part, un peu plus tôt à tâble et entre deux larmes, que ça la tuait au fond de me voir me retenir de prendre les devants, car elle voyait que j’étais prêt, mais que c’était juste pas la bonne chose à faire pour le moment. Mais elle a vu mes réactions, je lui ai dit “I want, but I won’t”, elle a bien compris que les choses ont changé, que j’ai cliqué, que je suis prêt.
On a fini par s’échanger des tendresses sur le pied de la porte, à moitié entre émotions et compréhension. Elle qui me disait ne pas vouloir m’embrasser m’a fait quelques tendres baisers dans le cou, je lui ai embrassé son nez comme à mon habitude. J’étais pas loin de prendre les devants, mais elle n’est pas sur la même longueur d’onde que moi pour le moment, je m’en suis donc empêché.
On verra bien, chaque chose en son temps.
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thejohndoedane · 5 years
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L En somme, nous sommes tout comme de simples additions L'accumulation de choix, des intersections Sans rémission, faut assumer La moindre erreur peut si vite plonger dans la fatalité En somme, nous sommes tous tout comme de simples additions Au mic on assomme, un rap du cœur, notre direction Je garde en mémoire tous ces souvenirs Qui font de moi ce que je suis C'est comme les miens, j'peux pas les trahir
19.04.2019 Pleine lune.
Ça fait des jours que mes sens sont un à uns exacerbés et ma sensibilité semble avoir atteint un niveau qui m était totalement inconnu. Moi qui la croyait perdue depuis mon plus jeune age, cet age ingrat ou mes illusions et mes douces utopies furent unes a unes réduites en cendre bien fines, celles qui s envolent avec la plus legere brise qui croise leur chemin.
Cette douce nuit, assis dans un canapé lit crasseux dans le salon de mes nouveaux amis colombiens, je l ai passée a prendre des grosses claques. Ce genre de claques qu un gentlemen voudrait bien vous donner avec le revers de son gant, car il juge que le contact avec sa propre main le souillerait. Ce genre de claques qui vous empêche de répliquer, car pleine de véracité. 
Ce moment plein de vérités. Celles  qui touchent directement a l âme. Ces mots que j ai déjà entendu milles vies durant mais a chaque fois oubliées. Sans pour autant pouvoir s en plaindre. Ce soulagement indescriptible. Le moment attendu des années durant, patiemment, en silence, sans gémissements et sans plaintes.
Pour la premiere fois de ma vie , dans chaque cellule de mon corps s imisse un sentiment jusqu a la meconnu. Un sentiment qui, de par sa puissance et sa purete sans egale, m empeche toute intteraction avec le monde exterieur, Tellement fort qu essayer de le decrire serait tel un acte blasphematoire. Ce sentiment, c est celui de la plenitude. Un moment privilegie avec soi meme, un courrt instant ou la peur n existe plus, ou la verite qui anime mon coeur m est apparue comme une verite universelle. Sans aucune pretention, car cet universalite je l assimile a sa purete. Ni sourire ni pleurs n ont pu la souligner. J etais comme handicape, moi qui ai toujours les mots justes , cette fois j etais incapable de repondre ou de m exprimer.
Moi qui ai cru pendant plus de dix ans que mes enseignements esoteriques, qui furent tant precoces, n etaient que balivernes que j avais choisi de prendre comme unique verite. Ces enseignements qui m avaient tant isoles des autres, ceux qui m etaient interdits de partager. Ceux-ci qui constituaient ma prison indicible. Ceux qui m avaient procures toutes mes peines ; et qui avaient forge ma force interieure. Celle qui aujourd hui est indestructible. Tant de pleurs et de peines que j avais choisi de ne pas partager. Car a mes yeux il n y avait pas d autres choix.
Do or die. Je ne me suis jamais plaint pour autant. J ai toujours encaisse. Il fallait que je reste fier devant ceux que j aimais. Fier et fort car , au contraire de beaucoup, j ai toujours su trouver la force de me relever. La force de guider les autres, sans pour autant leur avouer que moi aussi j avais les mêmes tourments et les mêmes peurs qu eux.
Je ne me suis jamais pose de questions sur mes choix et mes actions. Au fond de moi aucune incertitude ne plane ni me moleste , car je sais que tout ce que j ai accompli dans ma vie, meme si la maniere et le fond n a pas toujours ete des plus exemplaires , est pur. J ai une chance indescriptible. Sans pouvoir l expliquer , car l homme de par sa condition n a pas acces aux reponses qui relatent du divin, je sais que j ai le don divin de pouvoir experimenter et ressentir l amour veritable. Celui qui enveloppe toute chose dans l Univers. Celui que je nomme Dieu. Le pouvoir absolu, la solution a tous les maux, l esssence meme de la creation.
Si je veux etre integre, je dois bien avouer que je n ai jamais reelement souffert, le destin a ete clement avec moi, mon environnement et les evenements qui m ont influences. Chaque jour, malgre les tourmentes et les larmes, je remercie Dieu pour le chemin qu il m a choisi.
Je suis ne d un amour veritable et eternel, et j ai eu la chance d etre eleve dans l amour. L amour veritable. Celui qui permet a tout un chacun de suivre le chemin qui lui est destine, pas celui que ses geniteurs croient bon de lui imposer. J ai toujours pu experimenter et rater, sans chaines. J ai pu exprimer ma curiosite et mes idees. Comme tout enfant j ai souvent cru que les bons conseils que j ai recu etaient pour la plupart des anneries et que j etais le roi du monde. Et chaque fois que la verite eclatait , j avais une epaule pour pleurer et pour me bercer. Peu peuvent pretendre connaitre cette chance que mes parents m ont donnes.
Cette chance c est peu a peu transformee en fardeau et en prison. En effet, une fois confronte au monde extérieur ,ma perception de l amour et de l autre s est enrayee. Ce monde farouche et violent, ce monde qui m etait  inconnu m est apparu innimaginable. Car pour beaucoup, ce n est pas l amour qui anime leurs pas, c est la peur, la haine, la jalousie, la convoitise. Mais comment blamer, ceux qui souffrent du manque d amour?
Cette confrontation violente , cette inadaptation a la societe, ce degout primaire pour l autre , ce sentiment profond d incomprehension et de difference, ce malheur de vivre a une reponse simple. J ai sans le savoir toujours cherche dans autrui le miroir de moi meme, l experience de cet amour veritable, celui qui ne juge pas. Cette quete a ete la source de toutes mes souffrances. Car elle a ete tant de fois bercee d illusions.
L illusion qu autrui aie agi comme j ai toujours agi. D une maniere franche et veritable. Cela, ce fut ma plu grande désillusion. En cela reside ma plus grande difference.
Je suis integre , franc et honnete. Ce trait m a ete attribue meme avant ma naissance. Mon prenom, Francois, signifie homme franc. Ce trait a ete une tare mais est la source de ma salvation.
J aimerais , egoistement peut etre, que tous partagent ce trait. Que repondre a quelqu un qui exprime son avis sans filtres? Que dire et comment juger quelqu un qui exprime ce qu il ressent au plu profond de lui meme sans tenir compte du regard des autres? Comment ne pas accepter l audace d etre soi meme? Car de l audace il en faut beaucoup pour s affirmer. Et il est impossible de le faire sans s aimer reelement.
La franchise et son expression sont a mes yeux le plus beau cadeau qu autrui puisse me faire. Et Dieu soit loue, j ai ete gracie de ce cadeau moultes foi. J ai rencontre beaucoup de companions, de freres, de soeurs, d amis, d amies, d inconnus, d inconnues, d enemis, qui m ont a un moment donne, aussi prompt ou eternel fut il, l opportunite de voir leur visage sans aucun masque.
Tout au long de ma vie, j ai partage des moments honnetes et integres avec les autres. Bien que pendant trop longtemps ces moments furent possible grace aux peines que je partageais avec les autres, ces moments furent vrai. Mais lorsque la plupart de ces partages naissent autour du desespoir et des larmes, le desespoir retentit.
J ai longtemps cru que j etais responsable du malheur des autres car moi je n avais pas le droit de me plaindre etant donne ma chance. J ai longtemps senti une amere culpabilite quant a mon impuissance a sauver autrui. Car j ai souvent du abandonner ceux que j ai aimer afin de pouvoir me sauver. Ceux-la avec qui j ai partage tant de larmes et de desillusions, ceux la que je comprennais en totalite. Ceux qui tout comme moi, etaient perdus et brises, Ceux dont l ame me parlait directement en un seul regard. Mes egaux, Mes miroirs. Ceux pour qui je me dois de survivre, car eux n ont pas eu la force d affronter ce qui les hantaient.
Pourtant je n ai jamais été responsable que de mes choix. De chaqu un de mes actes et chaqu une de mes pensees, aussi intimes furent elles. En gagnant en sagesse, j ai choisi d affronter ce qui me tourmentait et d assumer pleinement qui j etais . La personne magnifique je suis. Avec tout les moindres details et choix qui font de moi ce que je suis aujourd hui. Avec toutes les erreurs et tous les maux que j ai pu commetre. Je peux affirmer aujourd hui que je sais qui je suis et que je suis heureux. J ai reussi a accepter qui je suis vraiment, et pas qui je pensais etre. J ai eu la force de regarder mon chemin, mon evolution, et de me pardonner . Me pardonner de ne pas etre dieu et d avoir ete tant de fois impuissant. Me pardonner d avoir cru sans savoir. Me pardonner mon egoisme deguise. Me pardonner d avoir manque d espoir . Me pardonner d avoir eu peur de moi et de mes instincts. Me parodnner de m etre trahi et moleste pour rien. Me pardonner et pardonner les autres.
Je n ai ni haine ni rancoeur envers quiconque. Car je les comprend. Ils sont comme moi. Sur le chemin de l Amour. Et ils ont, tout comme moi autrefois, des doutes et des peurs quant a leur propre force interieure. C est , au fond, ce que la societe nous eduque depuis notre enfance. Elle nous eduque la peur de l autre, et nous eloigne du chemin des dieux.
Le pardon et l acceptation furent une etape cruxiale dans ma vie. Je n ai pu la passer que par un element impropre a mes propres choix et actions. Pour moi ce fut la mort de mon pere. En son temps la plus grande revelation de ma vie. Et mon plus grand soulagement. Je me suis rendu compte que tous mes maux avaient pour source les maux de mon Pere et de ma Mere, et que plus la souffrance augmentait pour eux, plus la mienne augmentait egalement. Mais je ne m en rendait absolument pas compte. Les dernieres annees precedant cet evenement furent parcemee de chaos et mes relations les plus intimes liees par la souffrance. Mes proches avaient, a leur maniere, un tourment similaire, assume ou non.
Cet evenement  m a sauve la vie. Moi qui etait parti seul a l autre bout du monde sur un coup de tete pour me sauver la vie et me retrouver.  Une vie pour un autre. Il m a ete donne de voir a travers le temps ce qui allait se passer, et il a drastiquement augmente mes pouvoirs. Car, sa souffrance physique a stoppe net ma souffrance mentale. Grace a mon intronisation chamanique et la synchronicite divine que j ai pu observer dans sa plus grande magnificence ce jour, j ai ete libere de toutes chaines. Je pouvais enfin, vivre pour moi. Inconsciemment, j ai absorbe une partie de sa souffrance toute sa vie durant. L avoir senti en paix et sa mission accomplie, il ne me restait plus qu a me regarder en face.
Un garcon perdu, errant, brise, sans but propre, au milieu de la jungle immaculee.
Cet evenement m a force tant bien que mal a regarder en face qui j etais, et a quel point je m etais déconnecte de moi meme. J ai compris que j avais pense pendant les dernieres annes de ma vie que je pensais etre quelqu un que je n etais pas, et avoir un parcours que je n avais pas. Je m etais forge une image de moi et de ma vie completement fausse, afin d echapper la realite qui m etait propre. Me rendant compte de cela, je n ai eu d autre choix que d accepter qui j etais vraiment. La fuite n etait plus possible, ou du moins elle aurait engendre ma damnation. J etais un junkie philosophe qui pour la plupart du temps refaisait le monde sans y participer . Enferme dans une prison doree, bien douilette. Sans but. J avais passe mes dernieres annees  a errer. Mais cette errance n avait pas ete vaine, car mon sens de l observation et ma curiosite pour l autre m avaient gratifie d une comprehension complete de mes semblables et de leurs comportements. Petit a petit, j avais appris a ecouter mon instinct primaire, celui qui des lors ne m avait jamais fait defaut.
Il ne me restait plus qu a trouver un but. Une maniere de dispenser l Amour et de le vivre pleinement. De le faire vivre pleinement aux autres. Sans idee precise, je sus donc que ma mission de vie etait de montrer le chemin de l Amour veritable a tout ceux qui voudraient bien se laisser tenter par l idee d une vie heureuse. Apres tout, j avais survecu a moi meme et cet Amour etait la seule raison de cette reussite.
Il m a fallu deux ans d errance, d exces, d essais, pour concillier ce but purement spirituel avec un projet concret, physique, adapte a ce monde. J ai failli y laisser la vie, ma salvation n etant due qu a mon integrite infaillible et a ma force d adaptation. En effet, cette periode de test m a ammene a experimenter a nouveau tous les extremes, et a renouer avec la magie pratique. Sauf que j avais dix ans en plus vis a vis de mes premiers contacts avec l  autre monde, et qu a nouveau, le destin a mis ma volonte a l epreuve. Les epreuves que j ai du affronte etaient pour moi le test utlime. Si j avais hesite une seconde ou si j avais laisse la peur m envahir , je serais tout bonnement mort.
A defaut, j ai rencontre un pere spirituel et le plus grand magicien que je connaisse, j ai brise les liens qui m etaient nocifs et m empechaient d avancer, j ai recontre la femme qui m a permis de renouer avec mon instinct et mon MOI veritable, et je n ai jamais plus rencontre quiconque de negatif. Tous les details de ces deux annees furent d une perfection indefinissable. Le timing de ma vie est , depuis, sans aucune bavure. Like a swiss clock.
Les apprentissages et lecons tirees furent d une aide remarquable. Assembles et correctement interpretes, ils m ont rappeles puis confirmes que le chemin sur lequel je me trouvais etait le seul qui pouvait etre suivi, et que la quete profonde qui animait mon ame et chacun de mes actes etait pure. Tout cela etait la volonte de dieu.
Cependant, je ne peux pas pretendre qu a ce stade la , j aie accompli quoi que ce soit. En effet, je me dois de rester realiste et humble. Ce n est pas parce que j avais reussi a m epargner la damnation et ma propre cecite que j avais reussi ce dont a quoi j etais destine. Je me suis juste rendu compte que ma vie recommencait a zero et que je n etais qu aux premisses de la sagesses et de la salvation. Le chemin ne faisait que commencer. Et d une certaine maniere c etait extremement encourageant, car s ouvrait a moi la possibiltite d agir en concordance avec mes voeux et valeurs .
End of the line. J avais assez peche , tellement que j en etais devenu pote avec le representant du diable sur Terre. Le temps etait venu pour l action.
Ayant axe les derniers mois sur la production d un capital monetaire, ma quete veritable avait ete profondement retardee car meme sans plan concret , je savais qu il me fallait beaucoup d argent si je voulais agir au plus vite et avec liberte. J avais donc egalement delaisse mes relations amicales et j avais oublie de prendre soin de moi.
En moi resonnait un profond sentiment d amertume. Je savais que mon voyage n etait pas fini, et il etait temps de repartir a nouveau, qu importe le reste. Mon destin m attendait, et il me fallait me trouver un moyen de mettre en pratique mes desirs.
Par hasard, j atteris en colombie.
SUMAPAZ , LAND OF THE GODS.
--> CHAPITRE A ECRIRE
ROCIO ;
Cette nuit de pleine lune fut la plus intense de ma vie pour la simple et bonne raison qu elle
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musee-des-sciences · 5 years
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Le cercle vicieux
Nouvelle
Concours de créations d’élèves « Sciences et société : le monde en 2050 ? »   
École française Henri Matisse, Moroni, Comores
Élèves de 3ème
          Un beau jour de printemps, c’était son anniversaire, celui de ma fille. Comme la tradition l’exigeait, après le restaurant suivait le gâteau qui était toujours immense. La soirée n’avait jamais été aussi parfaite. Mon fils qui, comme à  son habitude, n’arrivait pas à rester silencieux et poli durant dix minutes, avait fourni pour l’occasion des efforts considérables. Ma seconde fille quant à elle, voulant un nouveau téléphone, avait usé de bonnes manières, de gentillesse et de générosité en offrant, de plein gré, de l’argent à un SDF. Nous respirions la bonne humeur dans notre voiture, quand, contre toute attente, un camion arrivant de nulle part fonça…
          Et là je me réveille. Mes yeux sont ouverts. Je suis, dans une sorte de capsule. Un homme, m’observant, répète dix fois de suite :
          « Savez-vous votre identité ? L’âge que vous avez ? Et les raisons de votre arrivée ? »
          Je dois avouer que mon nom m’échappe mais, les mots sortent comme un réflexe :
          « Je m’appelle Edward Bernard Prendick. Je suis le père d’Anna, Lina et Georges Prendick nés de mon union avec Christina Prendick. »
           Je lui pose des tas de questions  sur ce lieu étrange où je me trouve tout comme la raison pour laquelle j’y suis parvenu. Il me répond alors :
          « Vous vous trouvez dans un centre de remise en condition vitale que l’on nomme couramment CRCV. »
          Il n'avait en réalité répondu qu’à une seule question mais j’en lâche une autre, sans vraiment réfléchir et lui demande quel jour sommes-nous. Il regarde sa montre et réplique qu’on est le 3 janvier 2050. Il me demande pourquoi. Stupéfait, je vocifère que c’est impossible, on était il y a à peine quelques heures le 30 mars 2019. Il sourit et m’explique que j’étais dans le coma depuis l’accident survenu le 30 mars à 22 h 03 et 56 s et pour tenter de me consoler, il me dit que je suis la seule et unique victime de ce fâcheux accident. Mais je comprends tout de même que ma femme est sûrement morte depuis 2045. Il me prévient que je suis libre et que je n’aurai qu’à venir le lendemain pour une consultation médicale. Il me marque au dos et me donne une montre semblable à la sienne. Et m’affirme que j’ai une habitation sachant que je suis un citoyen légal suivi dans un institut. Je ne comprends rien de ce qu’il me raconte ensuite. Je suis plutôt préoccupé par rapport à tout ce que je dois encaisser en à peine quelques minutes.
           Lorsque je sors du CRCV, je vois enfin la lueur du jour. Je n’ai jamais vu un ciel aussi beau et un sol si verdoyant. Pourtant avec le réchauffement climatique qui nous ravageait en 2019, comment cela se fait-il qu’il fasse dans les alentours de 20 degrés Celsius ? Peut-être ce monde est-il le paradis ?
          Il fait déjà nuit. Je n’ai pas vu le temps passer. Je déambule en ville à la recherche de l’hôtel ou de l’appartement où je suis censé dormir. Les infrastructures sont si jolies, si modernes, elles ont des centaines de courbes indescriptibles. Il est même difficile de faire la différence entre chaque gratte-ciel. J’ai l’impression d’être  face à une œuvre d’art  digne de Vasarely. Je me demande quels âges ont mes enfants aujourd’hui. Ma réflexion est interrompue par un son assourdissant. Tout à coup, tout le monde court et claque la porte simultanément. Je suis perdu.
           Un policier arrive et m’embarque  avec lui. Je n’y comprends rien. Qu’est-ce que je fais en prison ? Je ne suis pas au courant des lois apparues pendant les trois dernières décennies. Tout est insensé, désormais on n'a plus le droit de marcher. Il me dévisage et regarde la marque sur mon dos :
          «  Vous venez du CRCV, n’est-ce pas ? »
          J’acquiesce. Comment a-t-il pu le deviner ? Il scanne ma marque au dos et dit :
          « Je vois, je vois. Vous êtes Edward Prendick et vous venez de vous réveiller. Sachez que désormais il existe un couvre-feu à 21 h 30. Cela permet de réduire le taux de criminalité. »
           Il me ramène à l’hôtel. C’est impressionnant ! Dormir sur ce lit revient à dormir sur un nuage. On me donne ensuite une télécommande. J’appuie sur un  bouton au hasard. Moi qui pensais avoir des massages, je vois, à la place, une femme, enfin je crois…  Elle ressemble trait pour trait à une femme. Cependant, lorsque je la frôle par accident, je la traverse. Est-ce un mirage ? C’est sûrement  parce que depuis mon réveil je n’ai rien avalé. Mon cerveau me joue des tours. Mais lorsqu’elle me dit qu’elle est une smart assibot nouvelle génération et qu’elle est à mon service, je comprends qu’il me faut une bonne nuit de sommeil.
           Je me réveille, il est près de 9 h. Cette nuit fut si formidable grâce à ce lit que je suis sûr que je ne risque pas de faire une hallucination, cette fois-ci. Je décide de prendre une douche, il faut dire que je sens le bouc. Logique, cela fait trente et un ans que je n’ai pas pris de douche ! Quand je m’admire sur le miroir, j’ai la forte impression d’avoir rajeuni de vingt ans en plus de n’avoir pas vieilli. Je me dirige vers la douche. Je n’en crois pas mes yeux ! En réalité je n’arrive pas à faire la différence entre le lavabo et les toilettes. Il faut dire que c’est confus dans mon esprit. J’essaye de savoir où est l’évier et où est la chasse d’eau et puis je choisis un dispositif au hasard et je mets ma main au-dessus. A ce moment-là, surgit de l’eau au-dessus de mes mains et ensuite du savon. J’en déduis que c’est le lavabo. Je prends ma douche. Enfin, j’essaye… L’eau ne veut pas couler. Une douche sans eau, je n’arrive pas à comprendre les inventeurs. « Température corporelle identifiée », la douche, la douche parle ?!  Ces technologies m’étonneront toujours. L’eau coule dix secondes après l’annonce de la douche. Est-ce que la douche s’adapte à ma température corporelle ?
           Je me promène en ville, je regarde tout ce qu’il y a autour. Et je ne pense qu’à manger. Mon ventre est affamé. J’ai encore la télécommande. J’appuie sur le bouton qui m’avait tant intrigué hier et, elle réapparaît. Je commence à y croire. Je lui demande de me trouver le restaurant le plus proche sauf que je n'ai pas d’argent. Que faire ? Elle m’informe que dès mon réveil, mon compte bancaire a été ouvert et qu’il me suffit juste de payer avec ma montre. Avec son aide, je me dirige vers un restaunect. Ce lieu est étrange et merveilleux à la fois. Que dire des serveurs qui me semblent être bioniques. Je me commande une pizza mais il revient au bout d’une minute avec un bloc visqueux et pâteux et des lunettes virtuelles.       Je m’énerve, comment peut-il m’apporter cela alors que j’avais commandé à l’instant même une pizza. Ses explications sont vagues. Il me tend quand même les lunettes virtuelles dans lesquelles il insère un disque où il est marqué « pizza ». Je les mets et lorsque je commence à déguster l’aliment pâteux j’ai l’impression de manger une pizza sortie du four, chaude mais pas trop, cela fond dans la bouche. Rien que l’odeur me donne envie de voyager jusqu’en Italie.
       C’est déjà l’heure de ma consultation. J’essaie de retrouver  mon chemin. J’ai quelques minutes de retard lorsque j’arrive au CRCV. On m’injecte une substance.
           J’ouvre les yeux, que s’est-il passé ? Je me souviens juste de mon arrivée au CRCV.                                                               Quelqu’un ouvre la porte. C’est un médecin. Il me montre plusieurs documents. En 2019, j’étais médecin, je sais ce que cela signifie. J’ai un cancer.  Je viens à peine de me réveiller dans ce monde et voilà que je dois déjà le quitter. Je ne sais même pas où sont mes enfants ni s’ils sont parents … Je n’ai pas assisté à leur mariage. Je craque, je partage mes inquiétudes avec le médecin. Je crois qu’il veut rire, il s’abstient. Il me dit que je ne risque pas de mourir, dans une semaine, grâce aux traitements, les cellules cancéreuses seront détruites.
           Maintenant c’est à mon tour de rire, le cancer éradiqué, c’est impossible. D’après ce qu’il dit, la médecine a tellement évolué que toutes les maladies sont curables. On a même réussi à échapper au temps à l’aide de certaines chirurgies. En réalité, je n’arrive pas à y croire. Il m’explique même que l’espérance de vie a triplé. Donc, c’est sûr, Christina est toujours en vie. Je suis tout excité. Pourrais-je la revoir ? Je suis admis à l’hôpital pour la journée. Je décide d’aller à la salle de sport.    
           La salle de sport ne ressemble en rien à celle rencontrée en 2019. On m’injecte encore une substance comme la dernière fois. Cette fois-ci, je me réveille dans un endroit sinistre. Il y a quelque chose d’horrible. Je n’arrive pas à le voir. Je cours. Fuir est tout ce qu’il reste à faire. La peur m’envahit. Je ne sens plus mes jambes. Je cours de toutes mes forces. Il me rattrape. C’est l’heure. Je vais mourir. Et là … Je suis dans la salle de sport, j'halète, je sue, j’ai couru trois kilomètres. La peur m’a fait courir longtemps. J’avoue que c’est l’une de leurs meilleures idées. C’est enfin l’heure de dormir après avoir avalé ce bloc de vitamines ayant l’apparence d’un gâteau au chocolat.            
           Aujourd’hui, je me lève, il est 7 h 21. D’après l’assibot, Christina vit proche de l’hôpital. Je vais lui rendre visite. Je ne me suis jamais senti aussi beau, jeune et séduisant. J’ai fait d’énormes efforts vestimentaires. Je suis arrivé, j’hésite, est-ce une bonne idée ? Devrais-je aller la voir ? Je toque. Elle ouvre. Elle me reconnaît. Je la reconnais. Elle sourit, m’invite à entrer et entame la discussion :
          « Cela fait longtemps.
          — Oui, très. »
          Je ne sais pas quoi dire d’autre, un malaise s’est installé entre nous, notre complicité a volé en éclats. Elle reprend :
          « On m’avait prévenu de ton réveil, mais je n’ai pas osé venir te voir.
          — Pourquoi ?
          — Je ne savais pas comment faire pour te regarder dans les yeux sachant ce qui est arrivé à  Georges.
          — De quoi tu parles ?
          — Je pense que tu t’en doutes.
          — Je ne comprends rien.
          — Réfléchis, on a atteint l’immortalité, personne ne meurt et en plus on réveille les morts. A ton avis, il n’y a plus de place sur Terre. On doit se débarrasser du rebut, non ?
          — Où est notre fils ?
          — Ils l’ont pris.
          — Qui a osé faire une chose pareille ?
          — Le gouvernement.
          — Qu’est-ce que tu racontes ?
          — Il n’y avait plus de place ici, alors ils ont créé l’Institut Supérieur pour l’ensemble des habitants sur Terre ayant une intelligence au-dessus de la moyenne, pour les personnes ambitieuses ayant un certain goût pour le risque et qui adhèrent aux progrès scientifiques, sociaux et politiques. C’était le cas de notre fils et il refusait d’être soumis. C’est justement parce qu’il était intelligent, ambitieux et parce qu’il avait le goût du risque qu’il décida de se rebeller face à cette société. Comme ceux qui ne correspondaient pas à leurs critères, ils l’ont pris. Notre fils et les autres étaient utilisés pour des expériences, des explorations ou autres afin de faire des avancées majeures pour cette société. Tandis que nous, nous sommes réduits à vivre à tout jamais. A partir de 26 à 30 ans, on ne vieillit plus. Et comme mon fils auparavant, je ne peux plus vivre ainsi. »
          Elle est en pleurs. Je ne sais pas comment la consoler. Elle ouvre tous les tiroirs. « Boom », elle a tiré. Elle est morte d’une balle à la tête.
          Deux semaines après le suicide de Christina, le CRCV appelle, ils l’ont ressuscitée.
          Ce monde qui avait promis la perfection avait laissé place à la dépression. Quel est le but d’un monde sans fin ? Moi qui fus médecin, j’aidais mes patients à oublier le temps, à éviter la mort mais désormais que l’on a des moyens pour le faire, je donnerais tout pour revenir en arrière.
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vilainefeministe · 7 years
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Le rap qui sauve
Plusieurs fois j’ai eu envie d'écrire ce texte. Chaque fois que quelque chose d’insurmontable était contre toute-attente surmonté, chaque fois que j’en ai vu le bout et que j’ai regardé ce qui m’avait aidé. Le rap peut faire ça : me sauver. Il l’a déjà fait et je compte sur lui pour recommencer.
 Quand j’ai appris que ma sœur risquait de mourir, j’ai écouté le Monde Chico pendant 12 jours environ 15 heures par jour. J’aurais jamais survécu sans ça. L’écoute permanente, immersive, répétitive, c’est un moyen de vivre ailleurs (dans une réalité où ma petite sœur n’a pas un cancer, par exemple) mais aussi une manière de laisser quelqu’un d’autre choisir les mots qui expriment la souffrance qu’on ressent. Le rap fait ça très bien. Qu’est ce qu’on peut bien entendre dans “tkte pas qu’on est fort qu’on est dur qu’on encaisse normal” de Mexico ? Dans ce qui se dégage de Sur Paname ? Qu’est ce qui fait que ça aide à tenir debout, toute cette mélancolie et cette rage, à pas perdre la tête, à avoir, petit à petit, moins mal ?
 A un autre moment, où je me retrouvais sans logement, hébergée par un “ami”, dans son pieu, pendant 6 mois sans alternative, c’est Casey qui m’a sauvée. Elle m’a appris à garder les dents serrées, les poings crispés, les yeux secs, même avec un trou énorme dans le bide. A souffrir en haïssant, sans baisser le regard devant les humiliations, les brimades, les abus de pouvoir auquel la précarité expose. J’écoutais Libérez la bête la nuit, pendant qu’il dormait juste derrière moi, ça me faisait oublier où j’étais, les risques, la hess, la honte. Cet album il me faisait pas croire que tout allait s’arranger. Il me hurlait de serrer les dents et de rester fière. Ça me filait la rage et la rage ça fait survivre.
 Quand j’avais 2 boulots pour à peine le smic pour deux, qu’après le travail je rentrais chez moi, épuisée et que je devais prendre une douche, mettre mes habits de lumière et repartir servir des Mojito à des étudiants d’école de commerce. Repartir, pour 7e nets de l’heure gagnés debout dans le bruit et la sueur des autres, en croisant les doigts que la boite soit pleine sinon tu arrêtes à 3h, t’as fait que 28€ et tu dois attendre le premier métro à 6h. Parfois, le dimanche comme ça, je partais à 22h30, je rentrais à 7h pour 21€ de gagnés. C’était juste pendant la sortie de Kalash de Kaaris et Booba. Je l’écoutais en boucle et ça me faisait marrer de les entendre se demander quoi faire de tout cet oseille avec mes 21€. Ils me donnaient la force d’y aller, à ce boulot de nuit, le courage d’en revenir. Grâce à eux, je me suis jamais assise au bord de la route en pleurant et en attendant qu’on vienne me chercher.
 Et puis tous les autres moments, les dingueries bipolaires, les prises de risque stupides, les suicide-by-inconnu-dans-la-rue, les fois où tu entends dans le rap des messages subliminaux qui t’aident à pas céder à la folie, à pas te jeter sous le 217, à pas pousser ce mec sous le métro, à pas te mettre à hurler dans la rue parce que c’est trop dur, à pas abandonner, juste. Toutes les fois où t’es à deux doigts d’aller cramer une bagnole ou une pharmacie ou un flic et  où un mec dans tes écouteurs te dit qu’il l’a déjà fait. Les fois ou tu peux utiliser certains sons ou certains albums comme des doudous, des espèces de couverture chaudes et douces, dans lesquelles t’enrouler quand t’es triste ou que t’as peur. Toutes les fois où les sons t’envoient un direct au plexus, signifiant exactement ce que tu ressens, parlant de quelque chose que tu comprends tellement.
 Je sais pas trop comment ça fonctionne, en fait. Comment le rap peut m’avoir déjà sauvée autant de fois. Mais ça marche. Pourvu que ça dure, parce que j’attends. 
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alois-sodidor · 4 years
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Le problème n’a évidemment de solution. Mais, vous pouvez essayer de vous caresser délicatement les bras ou la nuque, c’est recommandé. Pour un effet optimal, les scientifiques préconisent une allure de 3 à 5 centimètres de peau par seconde et de privilégier des contact peau à peau à la même température, celle du corps, si vous avez faim de peau.
Je leur dicterai du pavot. J’ai encore été exclu de l’excursion au désert. J’aurais eu peur de ce sable en sol, du sol partout. J’ai raté le bus de l’école en partant chercher mes médicaments oubliés, ma sûreté. C’est l’angoissé qui en partant chercher ces médicaments ne monte pas dans le train. La petite peur sauve la grande.
Être connu quand on est déchirure, cela ne peut être simple Aller voir, cela lui rappellera sa journée difficile. Je montrerai soutien, je montrerai être parti, je montrerai deuil, fils, montrerai lui vulnérable, ce ne sera pas l’humilier, mais lui faire encaisser une souffrance qu’il devait essayer de fuir. Les invulnérables. Ce serait avouer qu’il y a. Comment lui parler, l’entendre, prendre soin, moi ?
A family is a group of people that miss the same imaginary place
J’attendais tant le baiser d’amour, et quand ils se sont embrassés nous nous sommes serrés l’un contre l’autre, deux corps pour quatre, liés par l’attente d’une tendresse que nous possédons.
J’ai choisi de dormir dans le lit de mes parents mais il est grand et j’ai peur et je suis triste car j’Aime ma famille sûrement
Les corneilles à sa fille le e de survivre est en rouge l’augmentation de volume d’un tissu il le poussa dans le cordon ombilical avec une pierre qu’est-ce qu’il sert  une fleur se fane toute en même temps et vous saurez la seconde se faire sauter pourquoi l’alcool fait voler en allant voir je pourrais écrire je n'arrive pas  mon prénom je ne l'entends pas, je ne le connais pas, mais visuellement c'est pas si mal que le ventre se dégonfle que l’allégresse revienne qu’on puisse danser en corps. Le miroir offre une mémoire à la peau, donjon juif je me souviens, est-elle juive, pourquoi cette interrogation, et je ne l’ai pas contestée, était-il juif cet obstacle d’église en cérémonie ? Et aussi lui se venge, si j’avais été avec elle, il le pourrait, je faisais semblant de ne pas vouloir être désirant, tu t’es roulé dans le sable avec tes fesses, il est venu me chercher, j’ai donné l’adresse de Berlin, je n’étais pas là, sa colère augmente sa vengeance, je lui échappe toujours sans le savoir et il me poursuit toute sa vie, me tue sans que je ne le connaisse.`
Qu’est-devenue la relation possible ? Gourde, contenant, contenu souris armée toucher et soulève le pantalon sur cheville comparer la souffrance je t’invite à rechercher cet ancêtre pluie peur orage  bout de bois tenu avec moi, habillé joliment.
Deux malades se soignent l’un contre l’autre, ils le prennent en soin, se frottent et cela disparait.
La soeur m’empêche de lancer des petites planètes, d’affronter les mondes, elle me satisfait
marcher ou s’allonger, mon résumé
rire
enfant
être reconnu, c’est être abaissé il a craqué être abaissé je rigole outre mesure, bruit folie je suis malade de la vie malade comment attraper la pièce en moi sur un sol plat très plat il ne faut jamais rien raconter tu ne dois jamais répondre règle je suis tout et donc je ne veux rien lâcher ne rien reconnaitre manger pour faire coexister l’avaler m’a fait ressentir le sol couper le sol en deux j’ai un oeuf dans le ventre i y pleut pleut avec l’orage et la lumière de la foudre m’incite à fermer les oreilles par peur du bruit c’est donc l’inverse d’un cauchemar
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