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#mpaiac
knario47 · 6 months
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pregunta genuina, no era el m.p.a.i.a.c un grupo terrorista?
Pues no, según la sentencia del Tribunal Supremo es una asociación cultural en defensa de la autodeterminación e independencia del archipiélago canario, otra cosa es que los medios de manipulación colonial hagan campaña manipuladas. D. Antonio Cubillo fundador del mpaiac si ganó en los tribunales una sentencia donde se cita el terrorismo de estado hecho en su contra por partes administrativas y el grave apuñalamiento por la espalda a Cubillo, si busca por internet sólo encontrarás noticias de medios de manipulación colonial en contra, aunque la sentencia del Supremo lo dejó claro, D. Antonio Cubillo ganó al estado español la sentencia por terrorismo de estado en su contra y el mpaiac libre de acusaciones, la asociación mpaiac elije democráticamente a su presidente, ahul.
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elbiotipo · 1 year
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En mi 🇵🇷 modesta opinion no veo la diferencia entre, por ejemplo, Puerto Rico y Canarias. No hay justificación para que un país europeo (o estadounidense..) tenga "territorios de ultramar" en otros continentes que ya tenían habitantes indígenas viviendo allí. Sé que la mayoría de los bereberes indígenas (los guanches eran específicamente los berberes de la isla de Tenerife) fueron asesinados o asimilados con la colonización castellana, pero los canarios remanentes han desarrollado su propia cultura e identidad diferente a la castellana. Creo que es una colonia porque aunque sean los canarios los que gobiernan las Islas, todavía tienen que cumplir con la corona castellana y todas sus leyes. Pero esa es solo mi opinión…
No estoy segura si está familiarizado con la historia moderna de las Islas, pero es bastante interesante. Había movimientos de liberación nacional como el MPAIAC y sus homólogos armados FAG (lol). Había muchos canales de radio canarios independentistas en 🇵🇷, por eso lo sé (también la forma en que hablamos español es muy similar debido a la inmigración).
Esta es una información muy interesante, gracias! No tenía ni idea de las conexiones entre Puerto Rico y las Canarias! Lo voy a investigar más-
Y estoy totalmente de acuerdo que Europa todavía teniendo territorios de ultramar es algo aberrante. No conozco ningún canario así que no sé su opinión, pero creo que si quisieran, tienen todas las razones para rechazar a España y ser su nación independiente. Por lo que leí, hay un porcentaje bastante alto que se considera más canario que español (un 24%, según otra encuesta)
Pero de vuelta, no soy un experto en el tema.
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slimeking · 8 months
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revive the mpaiac
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rvexillology · 4 years
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Canary Islands separatist flags being flown in a manifestation for Canary independence from Spain in 2010.
from /r/vexillology Top comment: I don't know the context of this specific protest but I've researched the Canarian independence movement and, while interesting, it has always been a tiny minority of opinions and remains so. This flag was created by proponents of independence (MPAIAC) but nowadays is much more used as a symbol of Canarian identity, not necessarily (and usually without) separatist tendencies. In fact, many people who wave it don't really know or consider the independence connotations of the flag. Canarian separatist movements failed to gain traction for a number of reasons, among them the fact that, although the Canaries have their own culture and identity, they don't have their own idea of a 'nation'. The pre-European inhabitants, the *guanches*, were completely wiped out - all the remains are genetic traces and some place names and a few folk stories. There isn't a Canarian language (there is a dialect) or a historical precedent for independence, like in Catalonia. There was actually a very small armed campaign, mainly minor bombings with few casualties. One time, MPAIAC planted a bomb in Gran Canaria airport, causing planes to be diverted to Tenerife airport. The increased load on the air traffic controllers combined with foggy conditions led to the [deadliest incident in aviation history](https://en.wikipedia.org/wiki/Tenerife_airport_disaster) when two planes collided on the runway, which is a pretty significant stain on Canarian nationalism. The leader, Antonio Cubillo, was victim of an attempted assassination by Spanish government agents in Algiers, which left him and the movement crippled. Cubillo himself was a fascinating guy who was a great speaker. This all said, if there was a strong modern attempt for an independent Canaries, as long as they had a solid vision they would 100% get my support. I'm neither Canarian nor Spanish but I did live in Gran Canaria and think it is an amazing archipelago that deserves more recognition beyond being a tourist hotspot.
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qub-corse · 4 years
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La Catastrophe de Tenerife
15/02/2020 - Actualités et Société
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Le plus meurtrier accident de l’histoire de l’aviation n’a pas eu lieu dans les airs mais à terre, le 27 mars 1977, en Espagne, sur l’Archipel des Canaris plus exactement.
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Ce jour-là, le petit aéroport de Los Rodeos à Tenerife est saturé. En effet, le principal aéroport de l’archipel, situé à Las Palmas, est fermé suite à une alerte à la bombe du MPAIAC (Mouvement pour l’Autodétermination et l’Indépendance de l’Archipel des Canaries). Pour ne rien arranger, d’importantes nappes de brouillard rendent délicat les décollage et atterrissage des gros porteurs qui se retrouvent cloués au sol sur le tarmac de cet aéroport sous-équipé.
Lorsque l’aéroport principal réouvre, ce ne sont pas moins de 5 Boeing 747 qui patientent en attendant de s’envoler vers Las Palmas. L’aire de stationnement étant trop petite, les avions patientent en file indienne, sur le taxiway (partie du tarmac ne servant pas au décollage et à l’atterrissage), obligeant les avions à remonter la piste de décollage pour se positionner en bout de piste, y faire demi-tour pour se placer face au vent et décoller.
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Le premier à s’engager est le KLM 4805 avec 248 personnes à bord. Il remonte la piste à vive allure, le commandant, le très expérimenté Jacob Van Zanten, ayant manifesté beaucoup de hâte car la compagnie risque des sanctions pour dépassement des heures de pilotage du fait du retard.
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Le PANAM 1736 s’engage derrière lui. Il doit prendre la bretelle N°3 et remonter le taxiway pour se positionner derrière le KLM et décoller ensuite. 
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Sauf que trompé par le brouillard, le boeing américain loupe la bretelle et continue de remonter la piste de décollage. Il est à peine en train de s’engager sur la bretelle n°4 que le commandant du KLM, sans visibilité dans le brouillard pousse la manette et lance le décollage, sans attendre la « clearance » (autorisation) de la tour de contrôle. Lorsqu’il l’aperçoit au travers de la brume, il est trop tard. Malgré une tentative désespérée, le train avant déchire la carlingue du PANAM qui était en train de s’engager sur la bretelle. Le KLM s’élève un peu puis s’effondre sur l’autre appareil. Les deux avions s’embrasent immédiatement.
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L’analyse de l’accident a conduit aux conclusions suivantes :
La fermeture de l’aéroport de Las Palmas entraîne la saturation de Los Rodeos, non équipé pour gérer ce genre de situation (piste unique, taxiway insuffisant, pas de radar au sol)
Le brouillard rend la visibilité nulle, pour la tour comme pour les pilotes
De nombreuses incompréhensions linguistiques entre l’anglais des américains de la Panam, celui des néerlandais de la KLM et des espagnols de la tour de contrôle ont généré des délais dans les exécutions des ordres de la tour, qui plus est émanant d’un personnel peu habitué à gérer ce genre de situation et donc en situation de stress.
Une erreur des pilotes de la Panam, qui sciemment ou pas ont dépassé la bretelle 3 comme ordonné par la tour pour s’engager sur la 4, plus facile.
La réglementation néerlandaise (récemment imposée) sur les heures de vol des pilotes qui en cas de retard trop important aurait imposé une nuit de repos avant de pouvoir repartir vers l’aéroport d’Amsterdam Shipohl.
Mais en définitive, le principal responsable incriminé est le pilote du vol KLM, qui a décidé sciemment de ne pas attendre la clearance, de ne pas même demandé une confirmation d’autorisation de décollage, et ce malgré le questionnement de son mécanicien :
17 :05 :45 (Copilote KLM) – KLM euh… 4805… On est prêt au décollage et on attend notre clearance.
17 :05 :53 (Tour de Ténérife) – KLM 4805, vous êtes autorisé vers la balise Papa. Montez vers le niveau 90 et maitenez. Virage à droite après le décollage et procédez au cap 040 jusqu’à l’interception du radial 325 du VOR de Las Palmas.
17 :06 :09 (Copilote KLM) – reçu, KLM 4805, nous sommes autorisés vers Papa au niveau 90, virage à droite après le décollage jusqu’à intercepter le radial 325 du VOR de Las Palmas. Et nous sommes maintenant… (prêts au décollage ??)
17 :06 :13 (Commandant KLM) : On y va !
17 :06 :19 (Tour de Ténérife) : OK
17 :06 :09 (Copilote PanAm) : Non… eh...
17 :06 :20 (Tour de Ténérife) : Attendez pour le décollage. Je vous rappelle.
17 :06 :20 (Copilote PanAm) : Eh… Nous sommes encore sur la piste en train de remonter, Clipper 1736
17 :06 :25 (Tour de Ténérife au 747 de PanAm) - Roger Papa Alpha 1736, rappelez quand la piste sera libérée
17 :06 :29 (Copilote PanAm) - Reçu, on rappellera une fois la piste libérée
17 :06 :30 (Tour de Ténérife) - Merci
17 :06 :32 (Copilote KLM) – Est-ce que c’est dégagé devant ?
17 :06 :34 (Commandant KLM) – Qu’est ce que tu dis ?
17 :06 :35 (Copilote KLM) – Est-ce qu’il a bien dégagé le PanAm ?
17 :06 :36 (Commandant très agacé) – Oh oui !
17 :06 :41 (Commandant PanAm) – (Cris) Le voilà… regardez-le… Ce… ce fils de pute arrive
17 :06 :41 (Copilote PanAm) - (Cris)
17 :06 :47 (commandant KLM) – Oh merde
Les 350 tonnes des deux appareils, chargés à bloc de kérosène se percutent et s’enflamment. Le KLM était à plus de 270 Km/H.
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Les 248 passagers et membres d’équipages du KLM sont tués sur le coup. 61 personnes, dont le commandant parviendront à s’extirper, terriblement blessées et brûlées, du PANAM. Le bilan est néanmoins terrible : 583 morts.
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Jusqu’au 11 septembre 2001, ce fut la catastrophe aérienne la plus meurtrière de tout les temps. Mais le 11 septembre n’était pas un accident, c’est-à-dire une suite d’événements contraires que ne peut endiguer les procédures de sécurité en vigueur.
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tenerifeweekly · 2 years
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The decolonization of the Canary Islands, the MPAIAC and the referendum on NATO
The decolonization of the Canary Islands, the MPAIAC and the referendum on NATO
The documents declassified in Washington warned of the role of the Soviets in Africa and, in particular, of their interests in destabilizing the Canary Islands. in a geopolitical context marked by the decolonization process of the Sahara, the presence of the MPAIAC independence movement and the incorporation of Spain into NATO. The Soviet authorities always denied that their ships had…
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antonio21021 · 3 years
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Bandera tricolor canaria es como se denomina en nuestro país a la bandera propuesta en 1964 por el Movimiento por la Autodeterminación e Independencia del Archipiélago Canario (MPAIAC), como "Bandera Nacional de Canarias". Desde su creación es usada por los grupos independentistas de Canarias, aunque, en la actualidad, es también utilizada por grupos que defienden el carácter nacional de nuestro país.
Actualmente existen 2 tipos de “banderas nacionales canarias”.
 La 1º, de 7 estrellas, es la bandera original creada por el MPAIAC en 1964.
La 2º, de 8 estrellas, es la bandera adoptada por los nacionalistas como Coalición Canaria o Nueva Canarias en 2018, cuando La Graciosa fue proclamada 8º Isla habitada de nuestro país.
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unpensadoranonimo · 3 years
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Opiniones sobre el separatismo en España (27/11/2020)
El tipo del vídeo - Luis Algorri
Extractivismo provinciano - Juan Ramón Rallo
No es ideología, es dignidad - Miguel Ángel Liso
¿Vuelve el MPAIAC? El aviso independentista del 'polvorín' canario no es lo que parece - Héctor G. Barnés
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salomonsky-blog · 4 years
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«Soy el único testigo de la conversación sobre el suministro de armamento del Polisario al MPAIAC»
«Soy el único testigo de la conversación sobre el suministro de armamento del Polisario al MPAIAC»
Cuando la Guardia Civil lo detuvo el 8 de abril de 1978, los diarios de Madrid lo definieron como «el principal responsable del Movimiento por la Autodeterminación e Independencia del Archipiélago Canario en las islas». Testigo privilegiado de las relaciones que se produjeron tanto con otras organizaciones clandestinas como con gobiernos e incluso infiltrados, el tinerfeño Manuel Suárez Rosales…
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nadirelsabio · 4 years
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Comentario sobre el nacionalismo canario
Escrito originalmente en verano de 2017.
En los últimos días ocupa un lugar destacado en todos los periódicos y programas de radio o televisión del Estado español el asunto relacionado con la celebración del referéndum para la independencia de Cataluña, que aparentemente tendrá lugar el 1 de Octubre. Como es lógico, todo esto ha puesto sobre el tapete en el resto de regiones del país la necesidad de hablar sobre el derecho de autodeterminación de las nacionalidades históricas que componen el Estado, y esta claro que Canarias no iba a ser una excepción al respecto, efecto sin duda magnificado por su distancia geográfica al resto del territorio nacional, característica que ya muchos consideran como suficiente para solicitar la independencia. Desde una perspectiva liberal o libertaria nada cabria objetar ante las pretensiones del pueblo isleño de realizar un referéndum para solicitar la independencia, siempre y cuando se realice con unas ciertas condiciones que respeten los derechos civiles y libertades del individuo, que a fin de cuentas viene a ser la minoría mas pequeña que existe. Por esta razón, servidor cree que para que un referéndum pueda ser considerado como legitimo el mismo ha de ser localista hasta sus ultimas consecuencias. Es decir, han de ser los municipios del archipiélago los que decidan si siguen formando parte del Estado español, si se escinden para formar parte de una futura mancomunidad que de vida al Estado canario, si se independizan para formar su propio Estado aparte de ambos, o si incluso solicitan la anexión a otro Estado que no sea el español. Los municipios que quieran seguir siendo parte del Estado español o que quieran solicitar la anexión a otro Estado lo harán en forma de enclaves o microenclaves, y los que quieran formar su propio Estado (canario o no) adquirirán su independencia. Así pues, el resultado seria que quien quiera seguir siendo español o quien quiera convertirse en ciudadano de la República Canaria lo tiene tan fácil como mudarse desde Los Realejos hasta La Orotava o viceversa. Esta claro que esta forma de municipalismo presenta algunos problemas que sin duda darán lugar a debate, como puede ser la discusión de que ocurrirá si hay una determinada parte de la población dentro de un municipio que no desee seguir el camino de la mayoría de habitantes del mismo, y que ocurre con estos individuos. Lógicamente podríamos responder que siempre un determinado barrio o calle puede pedir la anexión a otro municipio, o que incluso una determinada propiedad privada podría hacerlo para convertirse en territorio de otra entidad política (no es nada descabellado, ahí están los consulados o embajadas que muchas veces son considerados territorios de otros países). Estamos todos de acuerdo en que el gobierno pequeño es el mejor Gobierno, así en mayúsculas, lo único que debemos discutir es si debe de haber algún limite con respecto a lo diminuto que puede o debe ser el mismo.
Dejando aparte esta breve introducción, me gustaría que este articulo y otros que escribiré en el futuro constituyeran una critica constructiva hacia el nacionalismo canario en su vertiente independentista. En primer lugar escribiré algunas consideraciones sobre el nacionalismo isleño en general, y en segundo lugar realizare un breve comentario acerca del anteproyecto de Constitución elaborado por Cubillo y publicado un par de años antes de su muerte. No voy a hablar aquí de los autonomistas de Coalición Canaria u otros nacionalismos que se contentan con pedir mas representatividad política al Gobierno central. Eso no me interesa, que ya se ha escrito mucho sobre ellos. Voy a escribir en su lugar acerca del independentismo canario en general y del cubillismo en particular. Porque la figura del independentismo canario no se entiende sin examinar la escuela creada por Antonio Cubillo desde Argel en los setenta, encabezando el MPAIAC (Movimiento por la Autodeterminación e Independencia del Archipiélago Canario) que con su brazo armado las Fuerzas Armadas Guanches llevo a cabo una campaña de actos contra lo que ellos consideraban una injusta ocupación colonial por parte del Estado español. Algunos los consideran indirectamente responsables del desastre en Los Rodeos de 1977 que llevo a la muerte de seiscientas personas, aunque de nuevo este es un tema sujeto a discusión. La figura de Cubillo es bastante controvertida incluso dentro del propio nacionalismo canario. Algunos lo ven como un terrorista, otros como un luchador por la libertad, y una pequeña minoría lo ve como ambas cosas. Porque a fin de cuentas, el terrorismo de uno es el libertador de otro. Cubillo realmente es lo que cada uno cree que es, no puede ser otra cosa. Y fue una figura bastante influyente en lo que fue el panorama político isleño, incluso después de haber abandonado la lucha armada. El nacionalismo canario es una realidad con la que muchos isleños tenemos que vivir, ya que una parte importante de la población del archipiélago simpatiza de una manera u otra con la idea de la independencia. Servidor es unionista y hasta cierto punto panhispanista, aunque abomino de ese nacionalismo chovinista y patriotero del que hacen gala algunos de mis correligionarios. Y si bien es común encontrar en el mismo grupo de amigos o incluso en la misma familia a personas unionistas e independentistas, también es cierto que una buena manera de llevarse bien todos es no hablar de nacionalismo y llevar la conversación por otros derroteros. Obviamente la cuestión del nacionalismo en Canarias no es tan delicada como lo pudo ser en su momento en Euskal Herria, ni siquiera llega al nivel de Cataluña en ese aspecto. No existe violencia callejera ni agresiones frecuentes hacia las FCSE, aunque algunas personas opinan que debería haberlas. No se producen amenazas contra la gente debido a su militancia política o su ideología. Los roces que yo pueda haber tenido como unionista con los independentistas canarios no pasan de algunas conversaciones acaloradas en redes sociales que no van a ninguna parte, ya que algunos ven en el nacionalismo una cuestión casi religiosa, y sobre asuntos de fe a veces no merece la pena debatir. Nunca me han amenazado, aunque algunas personas han pretendido erigirse como enemigos míos cuando en realidad tengo problemas más importantes de los que preocuparme como para prestarles atención. También existe mucho machismo y homofobia dentro del nacionalismo canario, aunque esta bien oculto y solo se deja ver cuando el interlocutor es de otra tendencia política. Algunos me han dicho de manera un tanto velada que cuando Canarias sea libre me pondrán a picar piedra o me invitaran a irme como el indeseable que soy. No sabría explicar la razón por la cual me considero unionista: quizás por tener familiares peninsulares (o godos, como los llaman despectivamente los nacionalistas canarios, aunque cabe decir que a la mayoría de peninsulares dentro y fuera de las islas les da bastante igual que les llamen de esta manera). Quizás porque veo la cultura europea mas cercana a mi que la fantasía fetichista que cultivan algunos independentistas, que huele a apropiación cultural que echa para atrás. Quizás porque algunos independentistas tienen razón, y a fin de cuentas soy un traidor, y al final ellos que son los buenos que me darán mi merecido por lo malo que soy. Por hijo de godo, marido de goda, tío y sobrino de godos, primo de godos, cuñado de godos, amigo de godos y si nada lo impide eventualmente padre de godos. Aunque pienso educar a mis hijos en el amor a Canarias, los tenga donde los tenga.
Existe dentro de la izquierda nacionalista en Canarias cierta obsesión con el acervo genético de la población isleña, similar a la que se ha encontrado en la derecha nacionalista de Euskal Herria a lo largo de su historia (desde Sabino Arana y los comienzos antiliberales del PNV hasta los comentarios de Arzallus sobre el Rh negativo), pero que sin embargo esta ausente dentro de la izquierda abertzale y es prácticamente invisible en el nacionalismo catalán a ambos lados del espectro político. Muchos nacionalistas canarios están empeñados en demostrar que descienden de aborígenes, hasta el punto de en muchos debates la cuestión de la genealogía o las pruebas de ADN ocupan un punto central, y esto vendría a demostrar de nuevo que el espejo donde Canarias se ve reflejada no es Africa, sino Latinoamérica. Ningún africano tiene que hacerse un test de ADN para saber que es africano ni de donde eran sus ancestros, pero existe dentro de las clases medias latinoamericanas una peculiar pasión por la genealogía como hobby, y compañías que se dedican a la realización de pruebas genéticas como 23andMe o Family Tree DNA han encontrado en esta regíón uno de sus más estables nichos de mercado. Muchas familias blancas de clase media o media alta en América Latina ven con un cierto aire de fetiche a ese posible ancestro indígena que se oculta en alguna parte de su árbol genealógico. Les hace sentirse más cercano al Otro, aunque su experiencia vital sea totalmente distinta. Obviamente el intentar establecer una diferenciación entre canarios y foráneos en base al perfil genético es una cuestión un tanto controvertida, en la medida en la que se corre el riesgo de elaborar una clasificación racista que separe a canarios de primera (los descendientes parciales o totales de aborígenes) de canarios de segunda (todos los demás). Canarias, al igual que el resto del Estado español, se ha convertido en el hogar de muchas personas que desde el resto del ancho mundo han venido a asentarse en el archipiélago, y muchos de los activistas que son partidarios del derecho a la autodeterminación del archipiélago son extranjeros o descendientes directos de extranjeros. Al igual que probablemente muchos de los partidarios del unionismo tengan algo de ascendencia aborigen. Pero no se puede pretender que la lealtad se base solo en los genes. Sin ir más lejos, la gran mayoría de libertadores que encabezaron las oleadas de independencia en América Latina eran descendientes de europeos, pero imagino que debe de haber razones para que Canarias busque en otras latitudes sus referentes para la independencia y descolonización del archipiélago. El propio Antonio Cubillo era de ascendencia gallega, bastante cercana en el tiempo. Quizás se deba a que inspirarnos en Latinoamérica nos obligaría a hacer frente a una etapa de la Historia en la que los isleños colaboramos con la metrópoli en la conquista y posterior expolio del continente americano. Porque al pueblo canario nos gusta mucho recordar cuando hemos sido víctimas, pero muy poco cuando hemos colaborado con los verdugos. Esto no es exclusivo obviamente de Canarias, el nacionalismo irlandés es también muy proclive a recordar la represión de la Administración británica desde la conquista de Cromwell, pero muy poco dado a señalar que en la etapa de máxima expansión del Imperio un tercio del funcionariado o la soldadesca en las colonias eran de origen irlandés.
Es comprensible que el independentismo canario en general y el cubillismo en particular intente definir la identidad canaria como propia del continente africano, debido a la cercanía geográfica del mismo con respecto al archipiélago y que a buena parte del apoyo recibido por Cubillo venia desde gobiernos africanos. Pero esto no deja de ser hilarante teniendo en cuenta que el independentista isleño, por mucha retórica panafricanista que emplee en sus delirios nacionalistas, no deja muchas veces de ser blanco y occidental, y por lo tanto heredero de privilegios históricos que poco reflejan la realidad mayoritaria del continente africano. A pesar de que la población canaria que se haya en el umbral de la pobreza o bajo el mismo es una fuente de preocupación constante para todo el espectro político, su existencia se haya en un plano materialmente distinto al que afrontan muchas personas del África subsahariana día tras día. A pesar de la consideración de la dominación colonial desde una óptica nacionalista, Canarias hace décadas que no vive una guerra civil con miles de desplazados, una limpieza étnica, atentados terroristas o disturbios de gran importancia. No somos Nigeria, no somos Somalia, no somos Mali, no somos Sudan ni la República Centroafricana. Obviamente no niego la realidad de que haya canarios negros, asiáticos, amerindios o de origen mixto; y probablemente ellos tengan un conocimiento algo más directo de lo que significa ser descendiente de colectivos históricamente oprimidos a lo largo de muchos siglos. Tampoco digo que ser blanco o pertenecer a la cultura occidental constituya óbice o cortapisa para poder considerarse a uno mismo africano. Después de todo, las poblaciones africanas de piel clara, y la dominación de las mismas sobre sus vecinos de piel oscura, no son algo que se importase de manera novedosa durante el periodo colonial. Arabes y turcos constituyeron las dos primeras oleadas de colonización sobre el continente negro, siglos antes de que los europeos vieran en África una mina de oro, y el tráfico de esclavos de origen subsahariano que llevó al establecimiento de poblaciones afrodescendientes (tanto en el Magreb como fuera del continente en general) fue un sistema iniciado por estos primeros conquistadores, aunque mejorado e industrializado bajo los primeros siglos de colonización europea en las Américas, y siempre con la connivencia de muchos líderes nativos que veían en el tráfico de esclavos por parte de árabes/turcos primero y europeos después una manera de enriquecerse con dinero o armas, o deshacerse de prisioneros de guerra u oponentes políticos. También los pueblos amazigh, a pesar de haber sido subyugados a manos de las conquistas de árabes y turcos, y en muchos casos víctimas de este tráfico de esclavos en los primeros siglos de esta colonización, participaron en el mismo eventualmente gracias a su conocimiento de las rutas de comercio transaharianas que se convirtieron en enlaces importantes para llevar cautivos desde su punto de captura original hasta los mercados en puertos del Norte de África. Pero el canario blanco, por cultura y por herencia de privilegios, solo puede ser africano en la misma medida en la que lo es un bóer de Sudáfrica (o, ¡Achaman no lo quiera!, un pied-noir de Argelia). O incluso, asumiendo que somos herederos de un mestizaje durante el periodo colonial, un miembro de la comunidad mulata de Sudáfrica. Y si el canario blanco no está seguro de ello, ya se encargarán a pie de calle muchos africanos de recordárselo. La dominación europea sobre África no llego a durar ni cien años, desde el Reparto que realizaron las potencias a finales del siglo XIX hasta las grandes oleadas de descolonización en los años sesenta y setenta. Durante la mayor parte de la historia africana, los europeos se limitaban a establecer puestos en la costa subsahariana, todo lo que hubiese mas adentro del continente les acojonaba. Incluso a la hora de traficar con esclavos preferían que fueran las propias tribus africanas quienes fueran a lo mas profundo de la selva a hacerles el trabajo sucio y capturar la materia prima. La colonización del territorio era bastante dificultosa, en muchos casos la Administración colonial estaba mas que feliz de dejar que la justicia la administrasen jefes o reyes locales mientras ellos se dedicaban a ganar pasta gansa mientras cantaban las maravillas de la civilización. Muchos africanos bajo el colonialismo podían pasar su vida entera sin ver a un blanco, mas allá del misionero que venia a intentar evangelizarlos o mas raramente del antropólogo que venia a escribir sobre sus costumbres desde una óptica occidental. Esta es la única razón por la cual el mestizaje que se dio en America no se produjo en África, de haber sido así este último continente seria mulato al igual que el primero es mestizo. Por eso mismo Canarias se corresponde con una oleada de colonialismo anterior, mas concurrente con la que se dio en el Nuevo Mundo, y el mestizaje entre aborígenes canarios y europeos se asemeja mas al ocurrido en América que al que no llego a ocurrir en África.
También hay que tener en cuenta que Canarias constituye un caso aparte entre las naciones presentes en el continente africano, mas que nada por la homogeneidad del archipiélago en todos los aspectos. La gran mayoría de Estados en África son multiétnicos, multirreligiosos y multilingues debido a que siguen ostentando las fronteras trazadas por los poderes europeos durante la Conferencia de Berlin en 1885. El reparto colonial ignoró las fronteras establecidas previamente en base a los grupos étnicos o culturales presentes en cada zona, y esto ha constituido indudablemente la fuente de numerosos conflictos durante el periodo colonial y posteriormente a la independencia de las naciones africanas. Obviamente antes de la llegada de los europeos el archipiélago contenía distintos grupos étnicos asociados frecuentemente a cada isla, aunque a diferencia de los enfrentamientos comunes en el contexto del tribalismo africano la gran mayoría de etnias precoloniales en Canarias vivían una existencia con independencia las unas de las otras. Pero hoy por hoy no existe diferenciación alguna entre los habitantes de una isla y otra, no existe ninguna reivindicación étnica que sitúe a unos isleños en un plano cultural distinto a otros en base a su emplazamiento. Todos los grupos étnicos presentes en la población aborigen fueron absorbidos a través de la conversión religiosa y el mestizaje (voluntario o forzoso) dentro de la sociedad criolla creada a manos de los colonizadores, tal y como ocurrió en Latinoamérica o en las naciones del Caribe. La única nación africana en la que Canarias podría hallar ciertas características comunes es en Cabo Verde, y esto es debido a que el archipiélago lusófono tiene una historia bien distinta al resto de sociedades del África subsahariana: descubiertos por los portugueses como una serie de islas deshabitadas, se convirtieron en un importante punto de escala para el tráfico de esclavos y su población es actualmente resultado de la mezcla de cautivos negros con colonos lusos. Todos los grupos étnicos importados al archipiélago de Cabo Verde durante la época del tráfico de esclavos perdieron sus características propias y acabaron constituyendo una población única dentro de la sociedad criolla del periodo colonial. En este sentido la nación de Cabo Verde se asemeja más a cualquier país caribeño poblado por los descendientes de esclavos traídos a la fuerza para trabajar en las plantaciones, antes que a un Estado del África subsahariana que puede contener cientos de grupos étnicos con una historia y costumbres totalmente distintas y muchas veces enfrentados entre si.
Un aspecto curioso lo constituye la cristianofobia y mas concreto el anticatolicismo que desprende parte de la izquierda nacionalista, que al mismo tiempo exalta la religión tradicional animista de los aborígenes canarios, considerando la practica del cristianismo como una imposición colonial. Esta actitud recuerda bastante al revival neopagano que ocurre en muchos países de Europa, con muchos jóvenes ensalzando el pasado precristiano de este continente previo al primer milenio e intentando acercarse a los ritos y mitología que se practicaban antes de la expansión de la religión abrahamica gracias al Imperio Romano en decadencia. La izquierda nacionalista en el archipiélago trata a la religión cristiana como algo ajeno al pueblo amazigh, si bien esta fe constituyó la denominación mayoritaria en el Magreb durante varios siglos previamente a la invasión árabe del siglo VII. Tengamos en cuenta que la conquista del archipiélago canario se llevo a cabo en el siglo XVI, lo cual quiere decir que los aborígenes de las islas mantuvieron el animismo como sistema de creencias durante cientos de años mas que el resto de pueblos norteafricanos, sin contacto alguno con ninguna religión abrahamica (cristianismo o Islam). Este punto de divergencia ha de ser tenido en cuenta para explicar posibles diferencias entre los aborígenes canarios y el resto de pueblos imazighen incluso antes de la anexión del archipiélago a la Corona de Castilla. Se podría decir que los amazigh del Norte de Africa aceptaron el cristianismo antes incluso que el Norte de Europa, debido al asentamiento de romanos y visigodos en esta región. Con todo, la expansión de los árabes y la rápida conversión de los cristianos del Norte de África al Islam dada la similitud del arrianismo de la época con el concepto musulmán de tawhid (unidad divina) acabo eliminando buena parte del rastro que hubiese podido dejar el cristianismo en la población magrebí, hoy solo presente en los coptos de Egipto. Obviamente el animismo siguió jugando un papel fundamental en esta región durante toda su historia, pero tratar al cristianismo en Canarias como una mera imposición colonial producto de la conquista castellana es un error y una simplificación.
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knario47 · 6 months
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FELIZ ANIVERSARIO
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¡¡¡FELIZ ANIVERSARIO!!!
Pedro Medina Calero
(Secretario General del *MPAIAC* )
Las cosas en sus justos términos..
1. La BANDERA NACIONA creada en 1964 por el MPAIAC, es patrimonio de todos aquellos independentistas y organizaciones del pueblo canario que de forma decida y permanente combaten toda forma integración y de asimilación política, económica, social y cultural, favorecen la toma de conciencia por la independencia y promueven y organizan la liberación de la dominación colonial española.
2.-La BANDERA NACIONAL de la siete estrellas verdes no es la BANDERA DE LOS NACIONALISTAS, por mucho que estos en sus variantes formas organizativas o círculos de opinión existentes hagan meritos frente al colonialismo español presentándola como una bandera aséptica en términos vagos como “bandera del pueblo canario” para sembrar en el seno de nuestro pueblo, la mentira, la confusión ideológica, e ilusionismo táctico, que solo obedece en el fondo al deseo de penetrar en las instituciones coloniales españolas, al deseo estético de ser reconocidos por los enemigos del pueblo, y alcanzar las alabanzas de los dominadores. Pero sobre todo, contribuir con el colonialismo español ha desactivar toda respuesta popular y organizativa favorable a la INDEPENDENCIA.
3.- La BANDERA NACIONAL es la bandera del pueblo canario que quiere no la prebenda del reconocimiento de quienes les somete o colabora con este sistema sino es la bandera de NUESTRA LIBERTAD, del pueblo que sigue luchando por su libertad y que no busca falsos atajos pretendidamente liberadores, que significan, ni más ni menos, colaborar con el sistema colonial español, para seguir retrasando la atención del pueblo canario en su proceso de liberación. Hacer entrega de esta BANDERA NACIONAL, de las siete estrellas verdes, al colonialismo español en su reconocimiento jurídico institucional, reforma de los estatutos de autonomía, representa una honda tristeza en el seno de nuestro pueblo, al contemplar como nuevamente vuelven ciertos "menceyes" a promover un pacto con los conquistadores españoles, según dicen para poner mas cerca no se sabe bien que cosa. Será su derrota. Aceptar este nuevo ultraje le llaman abrirse socialmente. Nuestro Pueblo YA ACEPTA SOCIALMENTEMENTE LA BANDARA NACIONAL DE LAS SIETE ESTRELLAS VERDES. Nuestro pueblo canario no necesita el reconocimiento de los dominadores y sus esbirros locales. Su RECONOCIMIENTO COMO PUEBLO VA LIGADO Exclusivamente A SU INDEPENDENCIA.
4.- Por nuestra BANDERA NACIONA acompañando nuestra lucha por la INDEPENDENCIA siempre nuestro pueblo canario, sus hombres y mujeres más activos, su organización, ha sufrido amenazas, represión y terrorismo de estado, por lo que desde siempre ha estado sometida a los procesos y acontecimiento que ha sufrido nuestra lucha por la liberación nacional. Nuestra BANDERA INDEPENDENTISTA nunca deberá ondear en el mástil de sangre de las instituciones coloniales españolas, sino en una nueva patria, en una NUEVA NACION LIBRE Y DEMOCRATICA.
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lavozdelarepublica · 4 years
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EL MPAIAC CANARIO
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barba888 · 4 years
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El franquismo, el PSOE y una inédita conspiración contra el MPAIAC canario
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=262976
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shuravi-posts · 6 years
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TSJC запрещает поднимать флаг независимости Канарских островов в учреждениях Верховный суд на Канарских островах (TSJC) объявил, что государственные учреждения не могут поднимать на своих зданиях трехцветный флаг с семью зелеными звездами, что это незаконно - само происхождение флага непосредственно связано с движением за независимость. TSJC считает, что тем самым учреждения нарушают свой долг нейтралитета. Таким образом, TSJC урегулировал разногласия, существующие в течение двух лет между правительственной делегацией на Канарских островах и несколькими советами и муниципалитетами островов, которые традиционно поднимают такой флаг 22 октября, в годовщину создания этой эмблемы и движения независимости Mpaiac. В заявлении TSJC говорится, что несогласные с этим постановлением советы и муниципалитеты могут подать апелляцию в Верховный суд королевства. Фото: Internet
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faloymunoz · 7 years
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La gran catástrofe de los terroristas canarios del MPAIAC de Cubillo
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