Tumgik
#palais des mirages
fdelopera · 1 year
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Welcome to the 60th installment of 15 Weeks of Phantom, where I post all 68 sections of Le Fantôme de l’Opéra, as they were first printed in Le Gaulois newspaper 113 yeas ago.
In today’s installment, we have Part III of Chapter 25, “Les Supplices commencent” (The Torture Begins), and Part I of Chapter 26, "Tonneaux !... Tonneaux !... Avez-vous des tonneaux à vendre ?" (Barrels! Barrels! Have You Any Barrels to Sell?).
This section was first printed on Tuesday, 28 December, 1909.
For anyone following along in David Coward’s translation (the link is to the Kindle edition on Amazon US), the text starts in Chapter 24, “For she was right in thinking that there was some horrible significance attached to the light which had appeared in the spyhole...,” and goes Chapter 25, “If I was ever to use what I knew, it was now or never!”
TRANSLATOR’S NOTE (sections highlighted in blue):
1) As in the previous section of this chapter, Erik shifts from 2nd person singular (informal "you") to 2nd person plural (formal "you") when addressing Christine. Again, these are not instances of Erik being proper, but rather of him being overly "polite" and thus condescending.
2) Regarding Erik's line: Tiens ! je soulève un peu mon masque ! Oh ! un peu seulement... Tu vois mes lèvres ? (Look! I am lifting my mask a little! Oh, only a little... You see my lips?)
As @rjdaae​​ discovered in her historical costume research on Erik's mask, the "barbe" (literally, “beard”) of a mask was a piece of hanging fabric attached to the bottom of a demi-mask. This design allowed Erik to lift the hanging fabric of his mask to show his lips without having to shift the entire mask, as can be seen in this mask of similar design from Helsinki.
Tumblr media
There are some differences between the standard 1st Edition text and the Gaulois text. In this section, these include (highlighted in red above):
1) Chapter XXVI was printed as Chapter XXVII. This numbering error was made in Chapter VII, and was not corrected, so it was propagated throughout the Gaulois publication.
2) Each chapter in the Gaulois publication is one number ahead of the chapters in the 1st Edition, due to the inclusion of “The Magic Envelope” in the Gaulois.
3) Compare the Gaulois text:
L'apparition de cette forêt impénétrable dont les troncs et les branches innombrables nous enlaçaient jusqu'à l'infini, le plongea dans une consternation effarante.
(The appearance of this impenetrable forest, whose countless trunks and branches surrounded us into infinity, sent him into a state of alarming dismay.)
To the 1st Edition:
L'apparition de cette forêt impénétrable dont les troncs et les branches innombrables nous enlaçaient jusqu'à l'infini, le plongea dans une consternation effrayante.
(The appearance of this impenetrable forest, whose countless trunks and branches surrounded us into infinity, sent him into a state of dreadful dismay.)
NOTE: Leroux based the design of Erik’s torture chamber on the Palais des Mirages (Hall of Mirrors) at the Musée Grévin (see video below), which was anachronistically created in 1900 for the Exposition Universelle in Paris, and brought to the Musée Grévin in 1906. The Palais des Mirages is a small, octagonal mirrored room whose changing scenery reflected in mirrored recursion makes it appear like a great hall that stretches on into infinity.
4) Minor differences in punctuation and italicization.
Click here to see the entire edition of Le Gaulois from 28 December, 1909. This link brings you to page 4 of the newspaper — Le Fantôme is at the bottom of the page in the feuilleton section. Click on the arrow buttons at the bottom of the screen to turn the pages of the newspaper, and click on the Zoom button at the bottom left to magnify the text.
youtube
25 notes · View notes
Text
Tumblr media
The Musée Grévin, which Christine mentions in Leroux‘s novel, is home to the "Palais des Mirages", the inspiration for Erik's torture chamber. It was constructed in 1908 as a copy of the same room that was first exhibited at the World Exposition in 1900. This giant kaleidoscope was invented by the engineer Eugène Hénard and is built almost exactly the same as the Persian describes the torture chamber in the novel:
"We were in the middle of a small hexagonal room. All six of its walls were covered with mirrors from top to bottom. Clearly visible in the corners were segments of mirrors attached to drums that could be rotated."
Just like the description suggests, the room consists of 6 large mirrors and 6 smaller, rotating segments in the corners. The light show that creates the kaleidoscope effects lasts for about 2 minutes.
Contrary to what the ALW musical suggests, it‘s not a „maze of mirrors“, it‘s really just one small room that is made to look bigger by the effects of the mirrors.
The Palais des Mirages has been recently redesigned with a new show, which also includes a "jungle" theme by artist Eriko Nagata. That was really cool to see because it gives a much clearer idea about how Erik's own "African jungle/desert" could have looked like.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
99 notes · View notes
unknown171204 · 2 months
Text
Starmania 1979
Le Chanteur auteur et compositeur Michel Berger s'est un jour retrouvé captivé par un fait divers détonant ; Patricia Campbell Hearst la fille d'un milliardaire , enlevée par des terroriste avait rejoint leurs mouvement par amour pour l'un des garçons de la bande ! L'histoire le fascinera au point d'une mise en chantier d'un album et d'une futur comédie musicale autour de cette histoire , ce sera "Angelina Dumas" . Finalement le projet n'aboutira pas et seul subsiste du travail de M. Berger une chanson qu'il enregistra en duo avec sa femme également chanteuse : France Gall !
youtube
Michel , frustré par ce qu'il considère comme un échec ne lâchera pas ce qu'il pense ( à juste titre) être un bon filon artistique , grâce à sa femme qui lui fera découvrir puis rencontrer la chanteuse canadienne Diane Dufresne, Michel va découvrir en personne son parolier Luc Plamondon avec qui il écrira l'opéra rock le plus connue de France : Starmania ( ou la passion de Johnny Rockfort selon les évangiles télévisés ) si on doit citer le titre complet !
Tumblr media
L'Histoire se passe dans un futur non daté ( malgré une référence aujourd'hui dépassé à l'An 2000 et aux années 80 ) , les Hommes vivent désormais dans des galeries souterraines ré aménager en une ville immense ; Monopolis . Plus personnes n'est heureux ni épanouies le seul mirage de bonheur des citoyens lambda est l'émission télévisé " Starmania " où tous et chacun peut devenir la star d'un soir.
Nous suivons la vie et les actions de plusieurs personnages :
Johnny Rockfort : un jeune terroriste anarchiste chef des étoiles noires .
Sadia : un / une étudiant (e) travestie co - créateurs ( trice) des étoiles noires .
Marie Jeanne : la serveuse désillusionner de " l'Underground café " .
Ziggy : un disquaire homosexuel mythomane et ambitieux .
Cristal : l' animatrice vedette de Starmania .
Stella Spotlight : une Sex - symbol dépressive sur le déclin .
Zéro Janvier : un politicien extrémiste concurrent pour la présidentiel de l'Occident .
Le Gourou Marabout : un politicien extrémiste également concurrent à la présidentiel de l'Occident .
Roger-Roger : le présentateur Tv présenter comme un évangéliste
L'album mettras un certain temps pour trouver son public , avec brio le duo Berger / Plamondon feront des pieds et des mains afin d'organiser la diffusion d'une émission télévisée spéciale en 1978, afin de présenter le futur spectacle et ses chansons :
youtube
Le spectacle fut jouer pendant un petit mois pour 33 représentations au Palais des Congrès . Mais il reste l'une des plus grandes comédies musicales que la France n'a jamais connue.
Tumblr media
DISTRIBUTION :
Daniel Balavoine : Johnny Rockfort
France Gall : Cristal
Fabienne Thibeault : Marie-Jeanne
Étienne Chicot : Zéro Janvier
Diane Dufresne : Stella Spotlight
Grégory Ken : Ziggy
Nanette Workman : Sadia
Roddy Julienne : le gourou
René Joly : Roger-Roger
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Dû a sa courte présence sur scène le spectacle n'a malheureusement pas eu le droit à une captation mais heureusement l'audio du spectacle est elle disponible dans son entièreté ! Pour ce faire une idée de l'identité visuel du spectacles il faut fouiller dans les archives TV :
youtube
youtube
youtube
Les répétitions :
youtube
L'audio complet du spectacle :
LES SINGLES :
Une grande partie des chansons du spectacles sont considérer comme culte , les plus connus sont Monopolis , quand on arrive en ville , le blues du business man, la complainte de la serveuse automate un garçon pas comme les autres et le monde est stone .
Mais la chanson la plus mémorable est sans surprise : SOS d'un terrien en détresse , une chanson réputée inchantable qui lancera la carrière de Balavoine et des années plus tard celle du gagnant de la star academy 4 : Grégory Lemarchal .
ANECDOTES :
L'album original contient deux chansons absente du spectacle finale :
Petite Musique terrienne Partie 2
L'air de l'extraterrestre
Cet extraterrestre est un personnage supprimé qui n'est apparu physiquement que dans une seule production ( 1986 Québec) On découvrait que Roger-Roger était en réalité un extra-terrestre en visite ! la chanson , ou plutôt son refrain / son thème musicale à été recyclée dans plusieurs versions ultérieur .
...
Le spectacle contient également plusieurs chansons inédites et absente de l'album qui pour la majorité ne serons jamais réutilisé !
la serveuse et les clients
jingle de Stella
Sex shops , cinéma porno
Les parents de Cristal
Le tango de l'amour et de la mort
....
La romance entre Johnny et Cristal , est clairement inspiré de Angelina , le projet de base de Michel Berger , la boucle est donc bouclée !
...
Si Claude Dubois ( Le Zero Janvier de l'album original ) ne jouera jamais le rôle sur scène c'est malheureusement à cause de ses addictions à la drogue , Michel Berger qui lui chanter la première version de " Paranoïa " laissera sans explication son rôle de gourou à Roddy Julienne .
...
Dans cette version en plus d'agresser au hasard des gens aisés dans la rue, de rayer leurs voiture et de violer des filles dans les parkings , les étoiles noirs de 79 sont un poil plus extrême que dans les autres versions ( les paroles original les décrit au passage comme des zonard jusque dans la version rouge de 1988 ) dans le spectacle Roger Roger précise dans un de ses flash info que les terroristes ont volontairement débrancher les ventilations d'oxygène d'un quartier entier tuant tous ses habitant ! Ce meurtre gratuit sera effacer des autres versions .
...
Le nom de Johnnie Rockfort n'est peut être pas un hasard , le producteur du spectacle Roland Hubert n''étant pas convaincu par Balavoine complètement inconnu à l'époque à mené bataille auprès de Berger pour que le rôle soit offert à Johnnie Halliday !
...
Le jour ou Balavoine à LITTERALEMENT tabasser un spectateur :
youtube
...
Coluche qui discute de Starmania et de Balavoine avec Berger :
youtube
France Gall parle de Starmania :
youtube
**
Pour plus de Starmania
ou pour découvrir d'autres comédie musical française :)
Lien Masterlist : https://www.tumblr.com/unknown171204/748996810302980096/masterlist?source=share
8 notes · View notes
Text
Tumblr media
GILLES LAPOUGE, BESOIN DE MIRAGES, p83... : …São Luís est née de la mer. Elle a été fondée par un marin, un mousquetaire français nommé Gabriel de la Touche, seigneur de la Ravardière, qui venait de Cancale et qui y pose ses hommes en 1614.
Six ans plus tard, les Portugais flanquent la pile aux Français et São Luís commence sa fameuse carrière.
Ville de poètes et d’artistes, de grammairiens, de soldats et de négociants, et par elle-même surnommée l’Athènes des Tropiques, elle illumine les trois premiers siècles du Brésil et meurt d’un seul coup à la fin du dix-neuvième siècle parce que ses manufactures textiles ne valent pas celles de Manchester et de Pittsburgh.
São Luís tombe, d’un seul coup, comme tombe le soleil, le soir, sur la ligne de l’équateur. �� partir de ce jour, la voilà d’outre-tombe, et elle peut enfin dévoiler son incroyable beauté, sa majesté, sa décrépitude, et les nacres de sa nudité.
Ces nacres demandent une explication. À São Luís, les architectes de jadis avaient prévu la venue de la décadence : ils avaient intégré le déclin et même la catastrophe du dix-neuvième siècle dans leurs calculs.
Au lieu de revêtir les palais, les hôtels et les demeures patriciennes de ciment, de béton ou de pierre, ils les avaient habillés de fête. Ils avaient fait venir de Lisbonne ces faïences bleu et blanc, inventées par les Arabes, et que l’on appelle les “azulejos”.
C’est pourquoi São Luís est emballée dans une carapace de laque et de gel. Elle est incorruptible…
2 notes · View notes
editionskelach · 4 months
Text
Roi Drakkar
Tumblr media
Un jour, un livre aux Éditions Kelach.
Roi Drakkar
Trilogie - Tout public - Dragons.
Grand remue-ménage chez les Dragons : le Roi Drakkar se marie ! Pour célébrer cet événement comme il se doit, tous les Dragons et leurs princesses captives sont invités à se rendre au Palais des Mirages.
Devenue apprentie chroniqueuse de son Maître Kramwazi, Angélica l’accompagne pour assister à ces noces. La fête ne sera pas sans péril car elle y croisera des reptiles venus du monde entier : et si on découvrait qu’elle n’était pas une véritable princesse ? De fait, si la Cour recèle nombre de merveilles, elle est aussi le lieu de tous les dangers…
1 note · View note
carnetcritique · 7 months
Text
Les premiers souvenirs à Barroude sont indissociables des premiers souvenirs de montagne. Probablement de ceux qu’on se remémore adulte, en y donnant une importance quasi-initiatique que ni la longueur objective, ni la difficulté de la course ne puisse justifier. Après les nombreuses balades d’enfance dans la vallée du Marcadau et la vallée si riante d’Aratilles, les pique-niques à côté des géraniums de Troumouse, où aux Oulettes de Gaubes assis dans le pâturages verdoyants, s’impose un nouveau projet : il va falloir s’attaquer à rien d’autre que l’«Envers du Cirque de Troumouse » comme le décrit dans son style concis inimitable, le guide Ollivier familial dans une édition des années 70 toute cornée.
Et me voilà donc à la fin de l’été, à remonter la vallée de la Géla, sous un poncho rouge et une pluie régulière. Mais le Guide Ollivier avait menti : absolument rien de pittoresque dans cette succession monotone de rochers, perdus au milieu d’un brouillard à couper au couteau. Mon père, de dos, me criait en riant « Allez, courage, plus qu’une demi-heure ! » comme une sorte d’unité de temps incompressible, du début de la randonnée, à la fin. Je compris plus tard que les dizaines de mètres qui le séparait systématiquement de moi était une manœuvre très habile : assez loin, il pouvait profiter de la montée sans subir ma mauvaise humeur. Assez proche, il me servait de point de mire en impulsant un rythme que ma peur de le perdre de vue me contraignait à suivre.
Au bout de quelques heures, le brouillard s’estompant un peu, je voyais notre sentier s’élever encore à flanc d’un grand pâturage jusqu’à un dernier ressaut abrupt, un « coup de cul », à mon avis un peu désespérant. Et planté au-dessus, je voyais pour la première fois la grande muraille noire, infiniment lisse de Barroude, qui m’apparût alors inquiétante, sublime et menaçante. « Le refuge est juste là-haut, au pied du mur» me dit tranquillement mon père, «plus qu’une demi-heure, et on devrait même y être avant l’orage ». Et il repartit aussitôt. Les premiers éclairs éclatèrent à la sortie du ressaut, lorsque nous passions devant l’embranchement du sentier de la Hourquette de Chermentas. Quel spectacle et quelle frayeur ! Le bruit formidable du tonnerre qui roulait contre ce mur de trois kilomètres de long et lisse comme une lame me filait une frousse dantesque. Au milieu de la nuée qui semblait avoir absorbé la terre entière, alors que nous progressions aussi vite que nous pouvions, penchée juste au-dessus de nous, la muraille de Barroude, encore plus noire que le ciel, devenait blanche par à coup, lorsque les éclairs zébraient le ciel. Marchant sous des trombes d’eaux et dans un boucan de tous les diables, je me souviens alors apercevoir comme un mirage têtu, campé sur son ténement rocheux, et se détachant sur le fond sombre de la muraille, la pointe volontaire du toit du refuge de Barroude.
Les montagnes ne vivent que de l’amour des hommes, selon le grand Rebuffat, mais est-ce qu’il y a un autre endroit où l’on peut pour ressentir de l’amour pour une construction humaine, même fruste, pour un simple refuge, efficace, pragmatique et savant, légué par nos semblables au milieu de cet environnement ou tout est à l’échelle des dieux ? Quel autre endroit que ces lieux isolés en montagne pour apprécier le dénuement d’une ampoule électrique dans le sas de déséquipement, ou j’abandonnais mes chaussures trempées ?  Même la rigueur des cimaises en bois des murs de la salle commune valait tous les stucs et les gypseries des palais du monde, et la garbure préparée par les gardiens méritait n’importe quelle étoile au Michelin. La courte nuit, dans un dortoir bondé, remplis de ronfleurs et de blagues espagnoles, me sembla délicieuse. Le lendemain matin, l’abris avait fait son office, le ciel était dégagé et l’humeur excellente : je contemplais depuis la fenêtre de la salle commune, parfaitement placée au-dessus de mon lait chaud, l’aube violette qui colorait les cimes de la muraille, et le pic de Troumouse.
Intervenir dans le Parc National des Pyrénées, c’est inévitablement nous interroger sur la place que tiendra l’homme dans le milieu montagnard au XXIème siècle. Comment transmettre l’héritage de la tradition agropastorale toujours vivace, et qui a façonné la physionomie même des montagnes, tout en réinterrogeant notre rapport à ce contexte fragile. Sans évacuer la question touristique, devenu majeure avec le développement du loisir aux quatre saisons, bâtir au cœur même du cirque de Barroude, nécessite une conscience et une attention toute particulière dans ce site isolé et spectaculaire. A l’ère de l’anthropocène, il nous faut maintenant dépasser la vision romantique, de Hugo, et même la vision héroïque, portée par les Ramond, Chausenque et Russell, qui ont fait les belles heures du Pyrénéisme. En partant de cet héritage, nous souhaitons faire de ce projet de refuge un manifeste pédagogique de l’art de bâtir à la montagne au XXIème siècle.
Construire un refuge, renvoie à la vocation anthropologique de l’architecture : protéger et abriter des activités humaines. Ce que l’on peut oublier en bas, dans la plaine, la montagne nous le rappelle en renvoyant à son essentialité toutes les décisions techniques, tous les choix que nous ferons. Mais évidemment la somme des contraintes techniques est loin de faire un projet, et ce n’est qu’en composant tous les éléments avec minutie, avec attention, que nous aurons la chance et la responsabilité d’entrer en résonnance avec le site spectaculaire de Barroude. Pour que d’autres adultes, d’autres enfants aient la chance d’être invité à rencontrer la Montagne dans ce lieu spectaculaire et magnifique.
0 notes
cleoenfaserum · 7 months
Text
JO (2013) PARISIAN COP ENGLISH SPOKEN TV SERIES
Tumblr media
This is a TV series I came across scrawling around on OK.RU and detained my scrolling because of the actor Jean Reno, who I think made a name for himself as a good actor, which he is. The movie series of the only season of 8 episodes (which I have included) Reno playing the main character is well played out, though, as far as I am concerned, not his best acting, though, he did perform well. The bottom line, I enjoyed the series, however, the script was simple with some intrigue but the highlight was Reno.
Tumblr media
Jo (previously known by the working title Le Grand) is an English-language French police procedural television series created by Canadian-American screenwriter René Balcer with French writing team Franck Ollivier and Malina Detcheva.
The series, shot entirely in Paris, is centered on Jo Saint-Clair, a cop played by French star Jean Reno in his first lead TV role. Along with his team, Jo attempts to solve murders taking place around some of the French capital's most famous locations. (Jo (TV series) - Wikipedia)
Let's let the show speak for itself.
Tumblr media
The lifeless body of famous organist Johan Van Vliet is found at the foot of the "Portal of the Last Judgement" of Notre-Dame. His eardrums were pierced and his face set towards the statue of the angel who plays the trumpet to sound the waking of the dead. An outstanding musician, Van Vliet was also an egocentric man known to be a womanizer. In making the victim symbolically deaf to the call of the angel, the killer seems to have wanted to prevent the victim from receiving divine mercy.
LINK: https://ok.ru/video/3513989466807
Tumblr media
During a Fashion Week show, a 38-year-old former model is hurled off the Eiffel Tower. Her lover's wife is initially suspected, but Jo then follows a trail back to 22-year-old Jasmine, a showgirl in Quartier Pigalle and the dead supermodel's abandoned illegitimate daughter.
LINK: https://ok.ru/video/3514004736695
Tumblr media
Mountaineer Bernard Lang's body is discovered with a broken neck in climbing gear at the foot of the Luxor Obelisk in the Place de la Concorde. Fascinated by the obelisk and its history, Jo knows that the monument is also a great vantage point of the surrounding area, including the suites at the Hôtel de Crillon. And in one of them, that evening, a well-bred young woman (Miranda Raison) was cheating on her husband.
LINK: https://ok.ru/video/3514071321271
Tumblr media
Charlotte, a 35-year-old Mirage pilot, is found dead in front of Les Invalides, wearing a ring stolen a year earlier during the murder of a family in the south of France. Her lover, a mysterious mechanic, is quickly suspected, but while unearthing the details of that forgotten crime, Jo discovers a conspiracy.
LINK: https://ok.ru/video/3514266159799
Tumblr media
In a parking lot on Place Vendôme, firefighters uncover the charred body of Philip Roquin, an accountant for one of the square's many jewelry stores. His wife admits that he was kidnapped and that a ransom was requested. The investigation leads Jo Saint-Clair to a prison where a woman called Lisette was incarcerated.
LINK: https://ok.ru/video/3514280184503
Tumblr media
Marie-Eve Lambert, a young gallerist, is found lying on the Place des Vosges, killed by a violent blow to the head. Believing at first in a crime of passion, Jo discovers a mysterious message in the victim's hand which leads him to the Archives Nationales, where Marie-Eve was doing research on women in the French Resistance deported to Auschwitz.
LINK: https://ok.ru/video/3514295323319
Tumblr media
Leaving the Palais Garnier where he had just dropped off his daughter for her dance class, Raymond Sittler is assaulted on the steps of the Opera. A few seconds later, he starts convulsing, collapses on the porch and dies. Initially suspected, his mistress is also murdered at the Barbès-Rochechouart station, through poison. The investigation leads Jo to the prestigious Sorbonne University and to the door of a troubled student and his ambitious girlfriend.
LINK: https://ok.ru/video/3514326452919
Tumblr media
A young geneticist was stabbed in the Paris Catacombs, a Satanist symbol etched on her back. Jo is convinced that this is a crime of passion. But the case takes an unexpected turn when the team discovers that the victim was conducting experiments with plague bacteria recovered from skeletons of the catacombs. The trail leads to a mysterious woman who could well be a serial killer on the run. She seems to already have chosen her next victims: the family of a prominent politician. The killer turns out to be Nicole Wallace (played by Olivia d'Abo), the one-time nemesis of Det. Robert Goren in the series Law & Order: Criminal Intent (also created by René Balcer).
LINK: https://ok.ru/video/3514344016567
0 notes
audiomatiquecfou · 2 years
Audio
Audiomatique 27-07-22 feat.: Feu! Chatterton - Nick Cave & Warren Ellis - Steve Reich - The Young Gods
L’émission de radio Audiomatique du 27 juillet 2022 Transmission 404 présentée de 17 h à 18 h sur les ondes de CFOU 89,1 FM animée par Les Sonoristes
Radio show Audiomatique July 27, 2022 Transmission 404 aired from 5 PM to 6 PM on CFOU 89,1 FM hosted by Les Sonoristes
1) Feu! Chatterton: «Cantique» (Palais d’argile)
2) Nick Cave & Warren Ellis: «Seven Psalms : 1) How Long Have I Waited?, 2) Have Mercy On Me, 3) I Have Trembled My Way Deep, 4) I Have Wandered All My Unending Days, 5) Splendour, Glorious Splendour, 6) Such Things Should Never Happen, 7) I Come Alone And To You» (Seven Psalms)
3) Steve Reich: «Drumming (Part II)» (Drumming)
4) The Young Gods: «You Gave Me A Name» (Data Mirage Tangram)
Écoutez en différé / Listen : https://archive.org/details/audiomatique-27-07-22 www.mixcloud.com/audiomatique/audiomatique-27-07-22 Contact : [email protected] Facebook : www.facebook.com/audiomatiquecfou
0 notes
ladyniniane · 2 years
Text
Crépuscule
Tumblr media
Et voilà la nouvelle sur laquelle j’ai travaillé pendant le mois dernier ! Comme je me sens courageuse, je la poste !
Résumé : Pendant dix années, Nimah a suivi son roi et partagé ses triomphes. Mais la colère gronde désormais. Tout comme sa loyauté s’effrite. Survivra-t-elle à l’effondrement de son univers ? 
Genre : Fantasy
Note : Si ce récit s’inspire de certains évènements historiques et cultures de notre passé, il n’a en aucun cas vocation à en être une reproduction fidèle. 
--------------------------------------------------------------------------------------------
Nimah regarda en arrière. La plaine s’étendait sans fin comme un mirage. Le soir avait avalé le chemin du retour. Le crépuscule se drapait dans son manteau sanglant, un vent furieux lui griffait les joues. Dans son dos, les titanesques montagnes riaient d’elle.
Un silence contre nature régnait dans le camp. Les visages près des braseros étaient hâves, les yeux fiévreux. Des silhouettes humaines passaient comme des songes, des bêtes aux aguets se blottissaient dans des  pelisses élimées, prêtes à mordre.
Nimah se voyait en eux comme dans un miroir. La cavalière d’autrefois, dont le cri transperçait les cœurs ennemis, marchait désormais à ses côtés comme un spectre.
Des femmes, des hommes, des enfants qui n’avaient connu que la guerre, enchaînés à la volonté de leur souverain, piégés dans la paume de la fatalité. La mort patiente veillait, ce pays inconnu serait leur tombe. Ne resterait de leur glorieuse épopée qu’un tumulus d’os muets, de crânes aux orbites vides. Nimah avait trente et un ans, mais croyait en avoir déjà vécu cent. Son corps maltraité par dix ans de campagne réclamait une trêve.
Une hostilité mordante l’accueillait à chaque fois. Elle se passait de mots mais se devinait dans les gestes, dans les postures, les regards qui se détournaient. Et dire qu’elle s’était autrefois grisée de leur admiration. Les troupes célébraient l’héroïne qui chevauchait toujours aux côtés du roi, en selle en même temps que lui, s’élançant comme un faucon au-devant de l’ennemi. Ses bonnes grâces étaient aussi prisées qu’un trésor, n’avait-elle pas accès en permanence à leur seigneur ?
Elle était désormais leur  ennemie, la plus farouche partisane de leur geôlier. Nimah les entendait dans ses rêves. Leurs voix la maudissaient, lui promettait que son ��me ne connaîtrait jamais le repos. « Comment oses-tu ? Crachaient-ils. Comment peux-tu tourner ton épée vers le pays qui t’a vue naître ? Tu as oublié ta langue natale et le nom de tes parents ! Traîtresse ! Esclave sans volonté ! ».
La porte scellée s’était rouverte, les images s’en échappaient avec la violence d’un coup de poing en pleine bouche. Tout ce qu’elle avait oublié pour survivre : sa tribu dispersée aux quatre vents après une attaque de leurs rivaux, la capture et la vente. « C’est une féroce petite guerrière. Elle a tué un de nos hommes avec son arc. Ils l’ont déjà bien entraînée. Elle vaudra cher comme garde au palais ou chez un noble ». Son esprit s’était arrêté sur les pièces qui tombaient dans la main du marchand. Déchue de son humanité, Nimah avait vu sa liberté s’écouler goutte à goutte dans la paume de cet homme.
Tout cela était mort le jour où il était venu la chercher. Elle avait choisi de renaître. Son esprit s’était amputé pour survivre. Mais les lémures de ses nuits semblaient déterminés à remuer la boue pour en extraire les rebuts.
Restait-il vraiment des membres de son peuple de l’autre côté  ? Nimah redevenait consciente de sa peau sombre, de ses yeux d’encre en amande. Sa bouche s’entrouvrait sur des sonorités oubliées.
« Nous ne pouvons plus continuer comme ça ». La certitude se répandit dans tout son corps, la pétrifia. Le devoir l’appelait à retourner aux côtés de son roi, mais ses muscles refusaient d’obéir.
« Nous devons rentrer chez nous » («Chez nous, vraiment ?» Chuchota le doute). Son cœur se changeait en fer, son regard était celui d’un oiseau de proie. Elle resta là à chercher une solution qui ne venait pas.
Et lui, l’avait incitée à sortir un peu. « Va te dégourdir les jambes, ne reste pas enfermée dans cette tente ». Tant de désinvolture. Était-il seulement conscient de ce qui se jouait ? La colère fut, salutaire, se déversa dans son corps comme un séisme, ouragan, batailla avec le doute et les restes d’affection.
-Nimah ? J’ai besoin de toi.
La générale Eurydice s’était approchée, ses yeux verts étincelant dans la pénombre. Des cendres s’étaient glissées dans le brasier de ses cheveux. Son visage était, comme celui de Nimah, cousu de cicatrices. À quand remontait la dernière fois qu’elle l’avait vue sans sa cuirasse ? La protection était devenue une part d’elle, une seconde  peau.
-Je t’écoute, Eurydice.
Elle la salua avec la courtoisie qui unissait deux sœurs d’armes qui avaient écrasé une reine étrangère ensemble. La générale avait été pour Nimah une figure d’autorité. Mais comment savoir où se trouvaient ses alliés dans cette nuit qui brouillait les visages et les formes ?
-Il faut que tu lui parles, la générale prit une inspiration rapide, plongea ses prunelles dans les siennes sans dissimulation, nous ne pouvons plus continuer ainsi. Le mécontentement gronde et je doute tout simplement de notre capacité à tenir tête aux ennemis que nous rencontrerons. Les soldats sont démoralisés. Leur terre natale leur manque.
Nimah aurait juré entendre un bruit de brisure. L’ordre établi était sur le point de voler en éclat.  Ces mots. Encore. Même une fidèle comme elle s’y mettait désormais. Les flammes de la colère grondèrent alors, s’élevèrent un peu plus haut.
Une route se dessina  alors devant elle, jonchée de braises et de tessons. Mais elle se devait de l’emprunter.
Le camp s’était changé en tas de fagots. Une simple étincelle suffirait à l’embraser. Qui savait ce dont une multitude furieuse était capable ? Le même sentiment croissait en elle, la terrible lassitude, la certitude de se fourvoyer. « Et c’est seulement maintenant que tu t’en rends compte ? » siffla alors sa culpabilité.
-Je sais, approuva-t-elle d’une voix lourde et grave, chaque syllabe chargée de pouvoir, et je partage ton avis. J’irai lui parler.
Eurydice se détendit alors progressivement et exhala un petit soupir.
-Je t’en remercie, Nimah. Je t’ai toujours estimée. Toi seule a une chance de réussir. Tu es avec lui depuis l’enfance, tu le connais mieux que nous tous.
« Oui, songea-t-elle, j’ai été sa compagne de jeu, son amie, sa confidente, sa sœur d’armes, son amante et son épouse en tout sauf en nom. Mais l’homme que j’ai devant moi n’est peut-être plus celui que j’ai connu ». Peu importait, trop de vies étaient en jeu.
-Il faut mieux que nous arrivions à parlementer, termina alors son aînée, il ne faudrait pas qu’une chose regrettable ne se produise.
-Me menaces-tu ? Cracha aussitôt Nimah, dont les doigts allèrent chercher l’épée et la hache de guerre.
-Non, l’intéressée secoua la tête, lèvres cousues en une fine ligne, je te dis simplement la vérité pour que tu saches ce qu’il en est. Je te laisse, puisse-tu être victorieuse.
Nimah fit aussitôt demi-tour d’un pas rapide, courant presque. La loyauté agonisait. L’heure était grave pour qu’Eurydice ose ce genre de sous-entendus.
Elle se devait d’arrêter l’effondrement avant qu’il ne soit trop tard. Oui, Nimah lui reprochait ses décisions. Mais elle ne souhaitait pas non plus sa mort. Ce qu’ils avaient traversé ensemble ne s’effaçait pas si facilement. Il lui avait sauvé la vie, permis de conserver son nom, d’accéder à une éducation de qualité, rendu sa liberté. La force de ces souvenirs, les racines de cet attachement, restaient robustes.
Nimah ignorait s’il restait une étincelle de raison qu’elle pouvait atteindre mais se devait d’essayer. S’il existait une possibilité de s’en sortir sans faire couler son sang, le moins de sang possible en vérité alors elle se devait de la saisir.
C’était si simple : il n’avait qu’à décider et tous pourraient rentrer, se réveiller de ce cauchemar entrecoupé de victoires et de splendeurs. Nimah avait été ivre pendant tout ce temps, de triomphe et de dorures. Le réveil était dur, lui martelait la tête.
Elle entra alors dans la tente, prête à livrer bataille, et congédia d’un geste le garde qui l’avait remplacée. Le souverain était penché devant son immense carte, scrutait les régions vaguement dessinées, déplaçait des pions : ses soldats.
-Léandre.
Sa voix claqua comme le tonnerre. C’était ainsi qu’elle s’adressait à lui en privé, lorsqu’il ne devait plus y avoir de roi et ni de soldate mais simplement deux égaux.
Les douleurs n’avaient laissé aucune empreinte sur lui. Il restait toujours aussi grand, athlétique, majestueux. Ses yeux noisettes étaient chaleureux, ses traits dignes de la statue d’un jeune dieu, D’épaisses boucles châtains couronnaient sa tête. C’était à se demander s’il avait traversé les mêmes épreuves qu’elle. Quel genre d’énergie coulait dans ses veines, l’incitait à ne jamais se reposer ?
Mais Nimah savait qu’il n’était malgré tout qu’un homme et que le feu de son ardeur finirait par le consumer.
-Que t’arrive-t-il ? Je te sens inquiète.
Il se dirigea vers elle, la douceur dans son regard, la sollicitude dans sa voix la ramenèrent à une époque bénie. Généreux et solaire, il illuminait les couloirs d’un palais où se cachaient serpents et poignards. Sa mère, la reine Cratesipolis, s’accrochait à son pouvoir, s’enracinait sur son trône et voyait des ennemis dans tous les recoins. Dans les moments de répit, tous deux étudiaient sous l’ombre bienveillante de l’arbre, chevauchaient en espérant toucher l’horizon. Se soutenant l’un l’autre, ils gravissaient ensemble les marches du pouvoir. Leur vie était une bataille, mais il n’existait pas d’ennemi dont ils ne pouvaient triompher.
Mais Nimah voyait désormais la gangrène, la déchirure qui béait de plus en plus. Quand la plaie s’était- elle ouverte ? Lorsqu’elle avait tenté de se convaincre de la nécessité de la campagne d’Héliopont ? Lorsque Léandre avait commencé à se détacher des siens, emporté par ses rêves de grandeur ? Lorsqu’il avait bu les flatteries sirupeuses des prêtres ? Mais elle avait tout toléré, se convainquant que tout prendrait bientôt fin.. Peut-être était-ce parce que personne ne voulait voir ses repères piétinés, son monde agoniser. Aussi s’était-elle persuadée jusqu’à se retrouver dos au mur.
L’ultime incompréhension avait en effet surgi lorsqu’il leur avait ordonné de marcher à la nouvelle frontière de leur empire. Nimah avait obéi, trop sonnée, à moitié noyée dans son cauchemar. Ce n’était pas qu’une simple patrouille de sécurité. Léandre ne comptait pas s’arrêter mais enfoncer la porte de l’inconnu.
-Si c’est au sujet de ceux qui restent de ton peuple, n’aie crainte. Tu m’apprendras à les identifier et je les mettrai sous ma protection. Nous leur rendrons leurs terres et tu aura enfin l’occasion de te venger des traîtres qui s’en sont pris à vous ce jour-là.
L’amertume lui monta en bouche. Il savait mettre  les gens de son côté. Sa diction maîtrisée, son assurance donnaient envie de lui confier le destin du monde. L’aimait-elle encore ? C’était sans importance au fond. Nimah agrippa à pleines mains l’épée de son courage et la coupure la réveilla.
-Ce n’est pas de cela que je parle, sa voix était sèche, rauque, les dernières campagnes ont été éprouvantes. Tes soldats, tes généraux, se sont dévoués pour tes victoires. Accorde-leur en récompense de rentrer chez eux. Nombreux sont malades à force de se languir de leurs familles et de leurs terres natales.
N’avait-elle pas aussi assisté à ses leçons de rhétorique ? Mieux valait ne pas remettre en cause ses capacités, ni la probabilité d’une victoire. Non, elle flattait son ego de roi qui aimait se montrer généreux envers ses alliés.
Mais elle sut très vite que la confrontation lui demanderait toutes ses forces. Ce ne fut qu’un changement minime, mais une ombre passa dans le regard de Léandre, le transforma en lame effilée.
-Tu voudrais donc que je revienne sur mes pas ? Que je me défile et que je fuie devant ces montagnes ? Contra-t-il alors. Notre armée est forte, Nimah. Beaucoup de familles nous suivent. Et à la fin de l’aventure, ils seront libres de s’installer dans ces terres pleines d’or, de jade et de jardins qui leurs sont promises. C’est là qu’ils pourront se reposer et bâtir leur nouvelle demeure. Nous ne rentrerons peut-être pas d’où nous venons, mais nous sommes chez nous partout dans l’empire.
Son interlocutrice grimaça. Comment pouvait-il ignorer la douceur unique de contempler le coucher du soleil depuis le seuil de sa maison ? Celle de partager un repas avec ses ses proches sous l’olivier ? Qu’importaient tout l’or et les jardins du monde ! Encore fallait-il pouvoir les obtenir. Qu’allaient accomplir des troupes épuisées, démotivées, sur un terrain dont elles ignoraient tout ?
-Dis-moi, attaqua-t-elle alors, en quoi cette campagne est nécessaire. Qu’est-ce qui justifie que tu traînes tous ces gens à ta suite ? Pourquoi mourront-ils ?
Nimah prit alors conscience, dans le brouillard de sa fureur, qu’elle était allée trop loin. Mais elle n’avait après tout jamais été une oratrice. Les coups s’échangeaient sans fioritures dans son arène. Une entrave venait de céder et elle sentit une vague d’euphorie la gagner, déchargée d’un poids.
Il y avait toujours eu une justification au début. Les premières campagnes avaient été défensives, pour repousser les vautours attirés par un territoire meurtri par une reine brutale. Puis, l’heure était venue de répliquer. C’était une entreprise héroïque, une épopée historique, dont les héros seraient célébrés par les aèdes des siècles à venir. Un coup fatal porté  aux ennemis héréditaires, une revanche, un triomphe. La gloire de voir une petite nation triompher de grands empires, la puissance à savourer comme un nectar.
Mais les adversaires étaient nombreux, aussi avait-il fallu continuer à avancer pour créer une zone stable, unifiée. Jusqu’à ce basculement, jusqu’à ce qu’il veuille saisir cette précieuse cité qui n’avait fait que les ignorer jusque-là..
-Nimah, la voix du roi se fit tonnerre grondant, elle l’avait blessé, pulvérisé le verni de ses beaux mots, penses-tu vraiment que je fasse cela sans penser au futur ? D’autres menaces sortiront de ces montagnes, il faut les frapper maintenant. N’as-tu pas envie de voir jusqu’où nous pouvons aller toi et moi ? Il s’adoucit alors, ne désires-tu pas que nous partions ensemble à la conquête de ces territoires ignorés ? Que nous accomplissions ce dont aucun de nos ancêtres n’a rêvé ? Côte à côte, éternellement ?
« Mais j’ai déjà tout ce que je voulais ! Protesta l’amante en elle, pourquoi désirer plus alors que nous pouvons rentrer ensemble ? Si la furie des combats te hante, elle desserrera bientôt son étreinte. N’aie crainte ». Le poison du dégoût se répandit dans  ses membres. Que restait-il de l’homme qu’elle avait aimé ?
Leur cour avait été singulière. Ils étaient restés chastes avant que Léandre ne l’affranchisse. Il avait désiré lui laisser le choix et le « oui » que Nimah avait été celui pleinement éclairé d’une femme libre. En échange, elle lui avait présenté ses exploits, s’était faite épée et bouclier. Ils avaient rassemblé les villes et les territoires en guise de trésor.
Et, lors d’un banquet au luxe vertigineux, il l’avait faite venir à ses côtés, avait levé leurs mains jointes devant toute l’armée, célébrant l’ancienne esclave comme si elle était une reine. Nimah s’était prêtée volontiers au jeu, cœur gonflé d’orgueil, grisée par l’ivresse des cimes.
-Il n’est pas juste question de toi et moi, siffla-t-elle, mais de tous ces gens dehors. As-tu vu dans quel état ils sont ? Cette fois, c’est uniquement pour ton ambition personnelle que tu les entraînes ! Aucun stratège en ce monde n’arrive à ta hauteur. Reviens à la raison et regarde, prends conscience de tes chances.
Assez de boniments, peut-être était-il sain cette fois de le mettre face à ses erreurs, de lui dire ce qu’elle ressentait vraiment. La bile s’accumulait dans sa bouche, prête à être déversée. La fatigue, l’épuisement total transformaient tous les mots en poignards.
-Qui t’envoie ? Sa voix coupa comme le vent froid du dehors.
Son roi n’avait jamais connu la défaite.  Il se refusait à admettre sa faillibilité. Emporté par ses succès, il succombait tout entier à l’ambition, s’égarait dans ses chimères.
-Personne, cracha alors Nimah, tu n’es qu’un homme, Léandre, ne l’oublie pas ! Que crois-tu, que tu es un dieu ? Il est encore tant de revenir en arrière, personne ne te le reprochera.
« Autrement, tu risques d’en payer le prix », mais cela elle ne pouvait lui dire. Il s’imaginerait autrement céder à un chantage et l’orgueil riposterait.. Mais c’était trop tard, il avait saisi l’implicite.
-Je convoquerai les généraux demain, il l’ignorait désormais, yeux fixés sur un point devant elle, je me confronterai à eux directement.
-Si tu t’obstines à franchir ces montagnes, Nimah serra les poings, frappa de toutes ses forces, alors tu le fera sans moi !
-Ce ne sera pas nécessaire.
Calme comme l’onde, Eurydice venait de faire son entrée, un groupe de guerriers à sa suite, tous aussi déterminés. D’un geste, la femme leur ordonna d’avancer.
Ils se précipitèrent alors sur Léandre et Nimah. L’instinct de cette dernière s’éveilla. Certaines entraves tenaient encore. Elle ne pouvait le laisser mourir, il serait toujours temps de trouver une solution plus tard.
Mais, avant qu’elle ne puisse appeler à l’aide, hurler, les assassins étaient déjà sur elle.
Sa tentative de rejoindre son roi, de se placer devant lui fut arrêtée par un glaive à quelques centimètres de son visage. Nimah abattit son arme en réponse, fit jaillir le sang. Elle se précipita vers Léandre, ouvrit son chemin dans la chair des assassins, trancha membres et têtes, coupa, taillada.
D’autres vinrent. La multitude furieuse se retournait contre eux. Nimah lutta comme une lionne acculée. Il y avait du sang dans sa bouche, mais elle ignorait à qui il appartenait. Elle entendait Léandre lutter lui aussi, avec la vigueur qu’elle lui connaissait. Le danger et la peur lui étaient inconnus, elle se laisser consommer par son courroux désespéré. La guerrière déferlait sur eux comme un fléau, la crue d’un fleuve furieux. Tout instinct de préservation avait été aboli, ne restait qu’une douloureuse seconde, éternellement prolongée.
Jusqu’à ce qu’un coup à l’arrière de sa tête ne la ramène à la réalité. L’air quitta sa poitrine tandis qu’elle ployait le genoux, sidérée. On la saisit alors, lui immobilisa les bras, lui mit une main sur la nuque pour la maintenir au sol. Elle sentit alors une vive douleur au bras, qu’elle avait jusque-là ignorée. Du sang chut sur le sol, une goutte sonore puis encore une autre. Le sien.
Nimah se débattit, rua de toutes ses forces, mais ne put briser l’étaux. Elle vit alors Léandre, désarmé lui aussi, défier la mort avec orgueil, invaincu jusqu’au bout. Et Eurydice avancer d’un pas pressé, mort aux pieds légers.
Bouche tordue dans l’effort, yeux glacés, la générale enfonça son glaive dans la poitrine du roi. Saisie soudain par une énergie inhumaine, bestiale, Nimah se débattit, réussit à se relever, s’arracha presque à ses cerbères. Mais on la retint et elle vit tout, en une longue torture : la torsion du poignet, les muscles du bras se tordre dans l’effort et l’expression de Léandre, entre douleur et surprise. Puis le sang, son sang sur la lame et le sol, la chaleur de la vie qui fuyait avec l’écarlate. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit.
Ce cœur dont les pulsations ébranlaient l’univers tout entier venait de battre pour la dernière fois. Nimah hoqueta, transpercée à son tour, larmes brûlantes aux coins de ses paupières, pupilles dilatées, cherchant l’air comme une noyée. Une immense douleur naquit dans sa poitrine, suscita des tâches fiévreuses dans son champ de vision. Elle subissait les spasmes, les ravages de l’agonie.
Soudain elle fut libre. Léandre la vit accourir et, tandis que sa vie fuyait, sentait une étrange clarté l’envahir. Sa bien-aimée Nimah, au visage inondé de larmes… Il l’avait toujours considérée comme acquise…Cette prise de conscience fut un second coup. Oui, il voyait désormais, où son orgueil l’avait entraîné. Il l’avait perdue, il avait tout perdu… Léandre tendit alors la main vers elle. Ses lèvres exsangues s’entrouvrirent sur son prénom, pour au moins lui dire de ne pas le pleurer, de rentrer enfin, chez elle. Mais il se sentait glisser, encore et encore, une douce mais inexorable chute.
Nimah vit la paume offerte, comme au jour de leur première rencontre. Elle avait été conduite à lui, méfiante, rétive, blessée. « N’aie pas peur, lui avait-il dit, tu es en sécurité maintenant ». Elle le tint contre elle, comme pour le rassurer, l’ancrer encore un peu en ce monde. Les lèvres remuèrent encore, la main retomba. Léandre gisait, froid et inerte, entre ses bras.
-Ordre à toutes les troupes de se mettre en état de marche, je prends le commandement et nous rentrons, ordonna alors Eurydice.
Nimah se tourna alors vers elle, sans comprendre pourquoi elle était encore en vie.
-Pourquoi as-tu fait cela ? Tu avais dit que tu attendrais  !
La colère qui s’exprimait, aveugle à toute logique. Le chagrin déchira les membres de Nimah. Léandre était si lourd désormais contre elle. Ses mains tremblantes ne le portaient plus. Sa gorge se contracta, un haut-le-coeur l’ébranla, comme si elle allait vomir sa fureur, sa détresse.
-Les autres ne voulaient plus attendre, la générale détourna un instant le regard, et tu l’as bien vu, nous ne pouvions plus le raisonner. J’ai entendu toute votre conversation.
Ces paroles furent une pluie d’eau glacée. Nimah réalisait qu’il s’était peut-être agi de la seule solution, se lamentait sur ce qui avait été, ce qui aurait ou être. La lucidité vint et lui montra la laideur de la réalité.
-Je te souhaite bonne chance pour la suite, laissa-t-elle échapper, puisse-tu revenir saine et sauve.
Aucune provocation dans ces paroles, juste de la résignation.
*
A sa grande surprise, la générale la laissa en vie : « J’ai de l’estime pour toi, s’était-elle justifiée, et tu as tout essayé jusqu’au bout ». Elle la fit examiner par un médecin, lui laissa le temps de se rétablir, avant de lui ordonner de fuir, de retourner vers les montagnes. Nimah ne se souciait plus de rien. Toutes les émotions éprouvées, violentes, contradictoires, avaient émoussé ses nerfs. Son corps était gelé, indifférent. Elle errait dans sa propre réalité, morne et grise.
Mais son corps, lui, reprenait des forces et les blessures se refermaient. Quelque chose continuait à pulser et à s’agiter dans sa poitrine. Dans ses rêves, les montagnes dressaient leurs silhouettes menaçantes à l’horizon. L’appelaient à s’y perdre.
Elle ne concevait pas l’avenir, juste le jour présent et les choses nécessaires à sa subsistance. Elle refusait de revenir au palais. Ce n’était plus chez elle, désormais, malgré tous les biens qu’elle avait accumulés. La nuit, le soleil retournait à sa demeure natale pour y dormir. C’était ce qu’elle comptait faire.
Aussi partit-elle, seule encore, ignorante du reste et des autres, sans savoir ce qu’elle allait y trouver. Nimah se glissa dehors comme une ombre. Nul ne s’en soucia, elle ne représentait plus aucune menace.
Des chants, des tambours, se glissaient dans son esprit.
Elle chevaucha alors vers sa fin, vers le dernier chapitre de son histoire. Vers les montagnes.
Dans le vent froid, et sous le soleil monotone, elle avança, s’éleva à travers les routes escarpées. Elle ignorait tout du chemin, espérait peut-être qu’un instinct enfoui le lui dicterait. La fatigue et les blessures n’existaient plus qu’au second plan. Habituée à survivre dans un milieu hostile, elle rationnait ses réserves.
Les rafales la griffaient, la repoussaient. Mais Nimah continuait inlassablement sa progression à travers des chemins escarpés, au-dessus de crevasses affamées. Très vite, ses sens l’avertirent qu’une tempête se massait. Devenue proie, elle chercha vainement à continuer, en quête d’un abri. Un mauvais sourire naquit sur son visage : elle avait eu raison, la montagne ne laisserait personne entrer vivant.
Des flèches aquatiques et des ouragans d’acier s’abattirent sur elle. Nimah marcha, malgré l’humidité qui se glissait dans son col et ses pieds qui dérapaient. Peut-être était-elle impure, désormais.  Elle avait dilué son identité et les dieux de son peuple ne la reconnaissaient plus.
Une voix résonna alors à son oreille, perdue dans la colère du ciel.
« Encore un peu, Nimah. Viens à nous ».
Elle n’imagina pas que c’était le vent ou quelque fantaisie de son esprit déjà bien malmené. Non, tous ces murmures se déversaient en elle et, guidée comme par cette lueur, elle rassembla ses dernières forces.
Une grotte l’attendait au détour du chemin. Nimah entra alors dans le ventre de pierre. La mélodie des gouttes lui paraissait lointaine, elle avait semblait-il quitté ce monde. Un éclair tonitruant révéla alors plusieurs effigies de pierre. Il y avait là une guerrière armée de pied en cap, un prêtre avec son miroir, une bergère avec son bâton…les dieux de son peuple. Elle fut alors prise d’une stupeur terrible, entre terreur et révérence et leurs noms se libérèrent des abîmes de l’oubli.
« Approche, Nimah ».
Elle s’exécuta, fille oubliée, penaude. Ses vêtements étaient trempés Le froid avait infiltré ses muscles, elle tremblait désormais. Une vieille douleur se réveilla, celle de sa blessure mal soignée. Elle se recroquevilla sur elle-même, au pied des dieux, pour garder un peu de chaleur.
Un doux engourdissement la prit alors très vite. Blottie dans ce sein de pierre, Nimah se berçait des battements de son cœur. Les statues veillaient sur elle,  formaient une dernière haie d’honneur. L’obscurité la gagna alors. Sa dernière pensée cohérente  fut de se demander si la mort de Léandre avait été aussi douce.
*
Elle s’éveilla dans des draps frais. Le soleil bienveillant était entré dans la chambre. Les tentures dansaient sous la douce brise. Le pouce de Léandre était sur sa joue, il la fixait d’un air interrogatif. Nimah se redressa sur son coude, tout cela n’avait-il été qu’un cauchemar ?
Une traînée de sang se répandait du lit jusqu’à la fenêtre.
*
Dans la salle du trône, Cratesipolis déambulait, joyeuse, doigts agrippés sur son sceptre.
-Tu vois, elle pointa le doigt vers elle, tu vois ? J’ai toujours eu raison de détester ce garçon ! Il a fini comme moi, ah ! Quel délice !
La reine morte éclata alors de rire, jusqu’à ce que son visage ne se déforme. Sa bouche était trop grande, prête à dévorer l’univers entier, ses yeux étaient sur le point de jaillir de leurs orbites. Et elle tournait, dansait, suzeraine éternelle du palais de la folie.
*
Une ombre se jetait sur elle, Nimah tranchait. La séquence se répétait encore et encore. Sa gorge était en feu, son cœur consumé par la fureur de la bataille, sans répit.
Tout la ramenait désormais à cet instant au bord du précipice. Les cris et l’odeur de fumée, le chaos qui pulvérisait son monde natal. Les doigts de Nimah étaient sur la flèche, l’arc bandé, la cible droit devant elle. Elle était minuscule face à ce géant, mais osa le défier. Le premier tué, pour inaugurer la saison de la guerre.
Le trait siffla.
*
Lorsque Nimah ouvrit pour de bon les yeux, elle était dans une maison, sur un lit confortable. La lumière dévoilait des grains d’or en suspension, de joyeuses conversations se faisaient entendre au dehors. Elle remua. Une douleur bien réelle lui fit alors comprendre qu’elle avait quitté le pays des morts.
Une auguste vieille femme entra alors. Sa peau était sombre comme la sienne, ses longues tresses blanches comme les neiges du sommet. Sa tunique fendue, passée sur un pantalon, était richement brodée et un petit miroir pendait à sa ceinture. Des bracelets d’argent ciselé ornaient ses poignets fins.
-Sois la bienvenue chez toi, prononça-t-elle alors en posant ses doigts frais sur le front de Nimah.
La doyenne lui expliqua alors qu’elle était la prêtresse de ces lieux. La tempête dans les hauteurs l’avait alertée, mais il n’était pas rare dans la région que des orages naissent avant de se dissiper aussi vite. Néanmoins, elle avait entendu l’appel, les statues anciennes qui lui demandaient d’envoyer quelqu’un là haut. Les sauveteurs avaient alors trouvé Nimah, blottie sous le regard des dieux, et avaient reconnu à son apparence l’une des leurs. Car les survivants de son peuple dispersé étaient revenus dans cette vallée. Les ennemis n’étaient plus, ayant eux aussi succombé à des conflits internes. Ainsi naissaient et mourraient les empires.
-Qu’importe ce qu’il t’est arrivé, le destin t’a ramenée dans ta terre natale. Les années ont passé, mais la roue des saisons t’a conduite de nouveau chez toi. N’aie crainte, tu es en sécurité.
Nimah reconnut l’odeur des galettes cuites, dorées et gonflées à point. L’on s’interpellait dehors au retour des champs et elles saisissait des mots au vol, comprenait qu’elle ne les avait jamais oubliés. Le vent lui parlait avec tendresse des cultures et les vergers qui l’attendaient, célébrait son retour. Devant son lit, un talisman captait la lumière et projetait au sol des formes dansantes et colorées. La montagne la tenait dans son étreinte sécurisante, un bouclier contre la laideur du monde. Nimah n’avait pas perdu son chemin, cette partie d’elle n’avait jamais été détruite. L’esclave du palais avait péri à la frontière, dans cet espace intermédiaire entre le monde des dieux et celui des hommes. Les choses mortes devenaient de l’engrais pour faire croître des cultures hautes et vives. Pour la première fois depuis une éternité, Nimah s’autorisa à verser des larmes.
Une lumière douce et ronde, chaude et brûlante, s’alluma alors dans sa poitrine. Elle la tint entre ses mains et l’admira, fascinée, tandis que l’eau sur ses joues emportait les souillures des jours passés.
*
Nimah n’existait désormais que pour elle-même, libre d’étendre ses ailes.
Le jour, elle utilisait sa force pour retourner la terre, pétrir le pain, ériger des clôtures. Elle formait les plus jeunes à devenir de redoutables guerriers et guerrières, capables de protéger la vallée si besoin. L’arc, le couteau et la javeline servaient aussi pour la chasse. Son expertise lui permettait d’imaginer de nouvelles défenses et stratagèmes.
Le soir, la prêtresse lui apprenait les mythes qu’elle avait oubliés, les prières et les mots du pouvoir.
Nimah était encore jeune, son corps guérissait et une longue vie s’étendait devant elle.
Elle songeait parfois que les chroniqueurs d’un défunt empire devaient l’immortaliser tantôt sous les traits d’une amante fidèle, d’une guerrière héroïque ou d’une traîtresse. Peu lui importait. La vraie Nimah était hors d’atteinte. Ils ne comprenaient pas que la vraie héroïne était Eurydice, celle qui avait osé agir.
Nimah avait trouvé la paix. Et la roue des saisons continuait de tourner.
2 notes · View notes
toosweetgarden · 2 years
Text
Tresse défaite
La trame de fond est une tresse
Qui se défait au temps des défaites
Une boucle déroulée une larme qui roule
S’écroule un palais se déverse l’encre
Trempée dans ma désillusion, mon mirage
D’être une petite goutte dans l’océan
Une silhouette dansante parmi la foule
Je suis vivante et j’en tremble noir et or
La tresse entièrement inexistante, à présent
Démêlée d’avoir été dénouée en sa forme 
Du stress s’en démet, sensation pressante.
Tumblr media
1 note · View note
fdelopera · 1 year
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Welcome to the 59th installment of 15 Weeks of Phantom, where I post all 68 sections of Le Fantôme de l’Opéra, as they were first printed in Le Gaulois newspaper 113 yeas ago.
In today’s installment, we have Part II of Chapter 25, “Les Supplices commencent” (The Torture Begins).
This section was first printed on Monday, 27 December, 1909.
For anyone following along in David Coward’s translation (the link is to the Kindle edition on Amazon US), the text starts at Christine’s line in Chapter 24, “'I merely wanted', she said, 'to look inside that room, the one I've never been in, the one you always keep locked...'” and goes to Christine's line, “'Put the light out in the little window, Erik!... Put it out!...'”
NOTE: Leroux based the design of Erik’s torture chamber on the Palais des Mirages (Hall of Mirrors) at the Musée Grévin in Paris (see video at the bottom of this post), which was anachronistically created in 1900 for the Exposition Universelle in Paris, and brought to the Musée Grévin in 1906. 
The Palais des Mirages is a small, octagonal mirrored room whose changing scenery reflected in mirrored recursion makes it appear like a great hall that stretches on into infinity.
TRANSLATOR’S NOTE: The text highlighted in blue in the 2nd image above indicates where Erik switches from using 2nd person singular (informal "you") to address Christine, which he has used since the unmasking, to using 2nd person plural (formal "you"). Erik's abrupt use of 2nd person plural here is overly polite, and is intended to be condescending.
Erik switches back to 2nd person singular later in the section, highlighted in blue in the 3rd image.
If you are following along in David Coward’s translation, Erik starts using 2nd person plural at: "Take a look for yourself, my sweet, through the peephole!" He resumes using 2nd person singular at: "Did you see any birds?..."
There are some differences between the standard 1st Edition text and the Gaulois text. In this section, these include (highlighted in red above):
1) Each chapter in the Gaulois publication is one number ahead of the chapters in the 1st Edition, due to the inclusion of “The Magic Envelope” in the Gaulois.
2) Compare the Gaulois text:
Encore un ricanement farouche.
(Another cruel snicker.)
To the 1st Edition:
Encore un ricanement mauvais.
(Another nasty snicker.)
3) Compare the Gaulois text:
Non !… n'éteignez pas !... J’ai peur !… Je vous dis que j’ai peur dans la nuit !…
(No!... Don't turn off the light!... I'm afraid!... I tell you that I'm afraid of the dark!...)
To the 1st Edition:
Non !… J’ai peur !… Je vous dis que j’ai peur dans la nuit !…
(No!... I'm afraid!... I tell you that I'm afraid of the dark!...)
4) Minor differences in punctuation and italicization.
Click here to see the entire edition of Le Gaulois from 27 December, 1909. This link brings you to page 3 of the newspaper — Le Fantôme is at the bottom of the page in the feuilleton section. Click on the arrow buttons at the bottom of the screen to turn the pages of the newspaper, and click on the Zoom button at the bottom left to magnify the text.
youtube
28 notes · View notes
havaforever · 4 years
Text
L'invention du partenaire
Jacques-Alain MILLER dit JAM
Quand vous allez rencontrer un psychanalyste, vous rencontrez un partenaire. Un partenaire nouveau, que vous n’avez pas rencontré dans votre vie et avec lequel vous allez jouer une nouvelle partie. Pour que cette partie ait lieu il faut que tous les deux, vous et lui, vous soyez là en personne. Et la partie se joue dans la parole exclusivement. Et pourquoi? Pourquoi est-ce qu’on ajoute à sa vie cette partie à jouer et ce partenaire de parole, cet interlocuteur supplémentaire qui en plus parle si peu, il faut l’avouer. On le fait quand on ne s’y retrouve pas avec ses partenaires dans la vie. Bien entendu ce serait plus simple s’il y avait quelque chose comme l’instinct sexuel. L’instinct sexuel si ça existait dans l’espèce humaine c’est simple, il n’y aurait pas la psychanalyse parce qu’on aurait pas à se poser de questions. Parce qu’il y aurait une force aveugle, une force muette qui vous dirigerait et qui vous conduirait vers le partenaire qu’il vous faut, le partenaire type, le partenaire standard, celui qui vous correspond. Alors sans doute, ce serait l’idéal. Et d’ailleurs c’est sans doute l’idée ou l’idéal qu’on peut se faire de la sexualité chez les animaux. Il n’y a pas besoin d’être psychanalyste pour savoir que ce n’est pas ainsi que les choses se passent dans l’espèce humaine. La sexualité chez l’humain ne passe pas par l’instinct. L’être humain ne va pas tout droit à son partenaire. Il doit passer par tout un labyrinthe, par des dédales, par un véritable palais des mirages, par des impasses et sa sexualité est éclatée, problématique, contradictoire et en fin de compte on peut le dire, douloureuse. Il n’y a pas d’instinct il y a des fonctions beaucoup plus compliquées : il y a le désir, il y a la jouissance, il y a l’amour. Et en plus tout cela ne s’accorde pas, ne s’harmonise pas, ne converge pas vers le partenaire qui serait le bon, dont on aurait la certitude que c’est le bon.
Le désir d’abord. Le désir n’est pas un instinct parce que l’instinct sait, même si ce savoir reste opaque. L’instinct dit silencieusement toujours la même chose, il est constant. Le désir au contraire ne sait pas, le désir est toujours lié à une question, le désir est lui-même une question : qu’est-ce que je désire vraiment ? Est-ce là mon vrai désir ? Mon désir est-il le bon désir ou est-il mauvais, est-il nuisible, est-il interdit ? Ce que je crois être mon désir n’est-ce pas une illusion ? Et cette question sur le désir peut aller jusqu’à la perplexité, peut aller jusqu’à m’immobiliser. Donc le désir ne sait pas. Bien sûr il y a ce que je demande. Ce que je demande c’est ce que je crois désirer, mais est-ce bien ce que je désire vraiment ? Et puis à la différence de l’instinct, le désir n’est pas constant, il n’est pas invariable, il est si l’on peut dire intermittent, il va et il vient. Il circule, parfois il se disperse, parfois il se concentre, parfois même il s’annule, il disparait. Je dis alors que je m’ennuis ou que je déprime. Voila que je désire très fort quelque chose, quelqu’un. Voila que je l’obtiens. Et soudain au moment où il s’offre à ma jouissance, où je n’aurais plus qu’à en jouir, voila que le désir s’éclipse. Mais si j’en jouis, cela va-t-il mieux ? Il peut se faire que chaque fois que je jouis de quelque chose ou de quelqu’un je le désire moins. Ce dont j’ai jouis a moins de valeur. Et mon désir diminue d’autant.
Donc même si mon désir est intense, cette intensité ne donne aucune garantie permanente, ni à moi ni à l’autre, car le désir peut se déplacer ou dépérir ou s’amoindrir avec le temps. Et puis le désir ça ne tient pas seulement à moi. L’instinct si. L’instinct est supposé être inscrit dans ma nature, est supposé fonctionner automatiquement. Mais ce n’est pas le cas du désir. Le désir dépend des circonstances, de la situation et surtout il dépend de l’Autre à qui il s’adresse. Mon désir est lié au désir de l’Autre et de bien des façons. Mon désir peut être l’écho du désir de l’Autre. Alors il faut que l’Autre désire pour que moi je désire à mon tour. Alors j’épie les signes de son désir pour désirer. Cela peut vouloir dire désirer ce qu’il désire, me conformer à ce qu’il désire. Mais cela peut vouloir dire aussi que je dois désirer autre chose que ce qu’il désire pour que mon désir soit bien le mien à moi, pour que je sois moi-même. Pour que je ne disparaisse pas dans son désir à lui. Ce désir de l’Autre qui me sollicite, qui m’incite, qui veut quelque chose de moi qui me dérange dans ma routine je peux aussi le haïr, désirer l’exterminer, détester ses manifestations, effacer ses signes. Et il y a encore une autre façon de trouver dans le désir de l’Autre une boussole pour mon désir c’est qu’il pose un obstacle, une limite, une loi, c’est qu’il interdise. C’est qu’il dise ceci ne doit pas être désiré. Je sais où est le désirable. Je sais alors que ce qui est désirable est ce qui est coupable, ce à quoi on n’a pas droit, ce qui est interdit.
Je pourrais bien entendu donner des exemples mais je ne vais pas en donner. Les exemples c’est vous qui les donnerez parce que je pense que chacun peut trouver à se reconnaitre dans ce que je dis ici à un moment ou à un autre, par un côté ou par un autre, mais aussi reconnaitre ses proches, ses partenaires. Mais oui, dans ces descriptions, même si elles sont allusives, on peut se reconnaitre soi et les autres, précisément parce que le désir est un lien, une relation ultra sensible au signe de l’Autre. Parce que le désir passe de l’un à l’autre, se communique, s’inverse. Et c’est aussi le miroir aux alouettes c’est-à-dire qu’il est trompeur.
Mais il y a aussi autre chose que le désir. Il y a la jouissance et à ce niveau-là justement, on ne peut pas se reconnaître soi-même. A ce niveau-là on n’a pas de partenaire humain que ce soit de l’autre sexe ou du même sexe. Là, il y a une exigence qui est sans relâche, qu’on appelle dans les termes de Freud, la pulsion. Une exigence qui ne s’étanche pas comme la soif, qui ne s’assouvit pas comme la faim, une demande impérative, absolue, qui ne se formule pas en mots mais qui est insatiable, qui en veut toujours plus, qui ne connait pas de limites ni de temps mort. Elle n’a pas de visage, elle n’a pas de tête, elle est acéphale. Elle n’est pas non plus accrochée à la personne de l’autre, elle ne cherche qu’à s’accomplir, qu’à boucler sa boucle sur elle-même par le moyen de quelque chose qui permette au corps de jouir de lui-même. Ce quelque chose qu’il faut à la pulsion, et sans quoi c’est l’angoisse, Freud l’a reconnu d’abord dans différents morceaux de corps mais il s’est aussi aperçu que ces morceaux de corps étaient aussi remplaçables par des leurres, par des semblants. Et ce leurre qu’est-ce que c’est ? C’est le petit morceau de tissu que l’enfant réclame pour s’endormir et qui mystérieusement le tranquillise, mais c’est aussi l’objet artistique le plus élaboré ou l’objet technologique le plus récent, et ça c’est pour chacun un partenaire essentiel. Mais il n’est pas humain. Il est inhumain ou plutôt a-humain et il ne vous conduit pas directement au partenaire sexuel, il n’est pas du tout le même que le partenaire sexuel. C’est bizarre sans doute mais c’est ça la découverte de Freud et qu’on refait dans une psychanalyse : c’est qu’il y a le côté du désir et le coté de la jouissance et que ces deux côtés ne s’emboitent pas naturellement. Il y a un abîme, une cassure entre les deux. L’érotisme comme on dit n’est pas tout d’une pièce. Il est divisé.
Heureusement, entre la jouissance et le désir, il y a l’amour. L’amour permet de croire que tout ça tient ensemble : d’un côté le partenaire sexuel qu’il faut au désir, de l’autre le partenaire a-humain qu’il faut à la jouissance. L’amour permet de croire que ça ne fait qu’un et même permet de croire que vous ne faites qu’un avec votre partenaire. Et même, il arrive que par l’amour vous obtenez, vous créez un partenaire surhumain, divin, Dieu lui-même. Seulement l’amour c’est aléatoire. L’amour dépend toujours d’une rencontre, ce n’est jamais écrit à l’avance. La façon dont se combine le désir, la jouissance et l’amour est très spéciale à chacun et elle dépend du hasard. Nous en avons l’expérience par la psychanalyse. On finit toujours par mettre en évidence que la sexualité, que le rapport au sexe est déterminé pour chacun par une rencontre, par un aléa, un certain hasard. Et justement parce que ça n’est pas écrit à l’avance on ne peut pas en donner une formule générale, valable pour tous. Là sur ce point, concernant le rapport sexuel dans l’espèce humaine, la science doit déclarer forfait. Là sur ce point il est impossible de trouver une formule inscrite dans la réalité des choses, dans le réel, une formule à laquelle obéirait le rapport sexuel. On dirait que toutes choses en ce monde savent ce qu’elles ont à faire, les planètes comme les animaux. Pour les unes, il y a la formule de la gravitation, pour les autres, il y a l’instinct, mais entre hommes et femmes le rapport sexuel n’est pas programmé, n’est pas écrit dans un programme à l’avance.
Alors à la place de la formule qui manque qu’y a-t-il ? Il y a toute une variété. La variété imprévisible de la sexualité humaine. Il y a les rencontres de l’amour, il y a les répétitions du désir, il y a les traumatismes de la jouissance et ces rencontres, ces répétitions – ces traumatismes sont toujours des surprises. Prévisions impossibles, pédagogies impuissantes et la prévention bien sûr ne peut rien car le rapport sexuel à l’autre n’étant pas écrit à l’avance, il s’invente. Il y a toujours une part d’invention dans un couple. Sans doute il y a une logique qui est à l’œuvre mais elle n’est pas universelle, elle est particulière à chacun et on peut seulement la reconstituer après coup. Qu’est-ce que c’est cette logique ? C’est la façon dont chacun s’arrange avec l’absence de programmation sexuelle si je puis dire. Et on ne peut s’en arranger que de traviole, qu’avec un certain ratage c’est-à-dire avec un symptôme. Chaque fois que s’établit pour quelqu’un ce qui semble être un rapport sexuel, c’est toujours un rapport symptomatique. Un lien, une union qui en réalité ne répond à aucune norme, à aucune normalité. La norme, la normalité, ne sont que des apparences. Ce qu’il y a derrière, ce qu’il y a de plus réel derrière c’est un symptôme. Bien entendu il y a les symptômes dont on peut guérir, cesser de se servir mais il y a un symptôme inéliminable, celui dont on ne peut guérir parce qu’il provient d’une absence dans le réel, de l’absence de modèle, de loi, de rapport sexuel. Ce symptôme inguérissable qui est présent dans la sexualité en tant que tel, on ne peut pas à vrai dire lui donner une solution. ça reste une énigme. On peut seulement faire avec. Faire une psychanalyse c’est cerner, dégager, isoler, la façon dont vous avez rencontré l’énigme sexuelle. C’est éclaircir la façon dont votre inconscient a interprété cette énigme et c’est de trouver une meilleure façon de faire avec.
14e épisode de la série Histoire de… psychanalyse,
diffusée sur France Culture, le 16 juin 2005
15 notes · View notes
theotterbooks · 4 years
Text
La Passe-Miroir Livre 1 - Les fiancés de L’hiver, Christelle Dabos
Tumblr media
“Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs.”
Ce livre était dans ma wishlist lecture depuis très longtemps et je l’avais un peu oublié, puis en regardant une vidéo de Linksthesun sur ses lectures je suis retombée dessus. Enfin en trouvant les tomes à la bibliothèque de ma ville j’ai comprit le message de l’univers et j’ai emprunté le premier tome. 
J’aurais dû prendre le second dans la foulé car ces un des meilleurs livre dans le genre de la fantasy que j’ai pu lire depuis un bon moment. Tout les éléments sont réunis pour créer un univers riche et intéressant.
Déjà le concept : Le monde comme nous le connaissons n’existe plus et les continents ont éclatés en espèces d’arches flottantes dispersées un peu partout dans l’atmosphère de la terre. Temporellement parlant il est difficile de se situer mais au vu des mode de vies que nous croisons il semblerait que nous nous situions dans une ère victorienne avec des éléments de steampunk. Pour le moment je ne possède que des bribes de cette univers car le premier tome nous montre seulement deux arches mais qui ont déjà des modes de vies très différents. Le seul point commun étant les esprits de famille, des espèces de déités immortelle qui sont à l’origine de toute les populations de leurs arches respectives. 
Anima : L’arche d’Ophélie l’héroïne de cette histoire, son esprit de famille est Artémis, nous ne savons pas encore si il y a un lien avec la déesse Grec. Tout le monde est parent et possède à certains degrés des pouvoir d’animiste, c’est à dire de faire prendre vie aux objets, il en découle des “sous-catégorie” comme le fait de savoir lire, c’est le cas d’Ophélie qui est très douée dans ce domaine. Elle peut remonter l’histoire d’un objet jusqu’à sa création, elle possède également la faculté de passer entre les miroirs ce qui lui permet de voyager sur une certaine distance. Il est commun donc sur Anima de se marier entre cousins même si les degrés sont très éloignés et tout le monde se réfère à l’autre par un titre familiale “cher cousin”, “chère mère”. C’est également une société matriarcale où les Doyennes sont le plus haut rang hiérarchique après Artémis. Ophélie travail dans un musée et ne souhaite pas se marier elle aime son travail et se satisfait d’une vie simple et modeste. Seulement les doyennes lui arrange un mariage avec un homme d’une autre arche chamboulant son existence, car elle se voit dans l’obligation d’aller vivre chez son fiancé. 
Le Pôle : C’est une arche à l’apparence extérieur froide et sauvage, je pense que c’est un bout de l’Alaska personnellement car il y a quand même des forets ce qui n’ a pas dans les “vrais” pôles. Mais quand on entre dans les parties civilisés tout semble luxuriants mélange de maison bourgeoise de la renaissance et palais impériaux. Tout est cependant une illusion produit par un clan de cette arche : les Mirages. Sur le Pôle les descendants de Farouk se sont divisés en clan avec tous des tatouages montrant leur appartenance et des puvoir différents mais qui ont tous attraits à des capacités psychique. Les Mirages crées des illusions, La Toile est constituée de gens reliés entre eux en permanence par la pensée et ils peuvent implémenter des pensées dans la tête d’autrui, et enfin Les Dragons possèdent des Griffes la capacités de blesser par la pensée quelqu’un. Les mirages et les dragons sont ennemis mais on ne sait pas encore bien les raisons. Il existe d’autres clans mineurs avec d’autres capacités mais ils semblent sous évalués par la société. Les habitants du Pôle sont donc similaire aux nobles de la renaissances française avec son lots de trahison et de faux semblants, réunis en cour autour de Farouk. Ils semble avoir pour leur esprit de famille un respect dû à un roi absolue. Thorn fait partie du clan des dragons mais il est un bâtard et il semble y avoir beaucoup d’intrigue politique autour des clans ainsi que de son mariage. 
J’essaye de rester vague pour ne pas spoiler car ce sont vraiment des éléments au cœur de l’histoire. La vie au Pôle ne va pas être simple pour Ophélie, changement d’environnement, culture et mœurs différentes la pauvre fille va vraiment avoir du mal à s’adapter. Elle sera même plusieurs fois en danger et devra avoir recours à des stratagèmes pour survivre.  Pour parler un peu d’Ophélie j’aime beaucoup le personnage, on nous la présente comme quelqu’un de passive et peu intéressante mais au fur et à mesure on découvre une jeune femme de caractère qui compte bien, si elle ne peut pas être libre vis à vis de sa vie souhaite à tout pris le rester par son esprit. Elle ne veut pas se marier et ne compte pas tombée amoureuse de Thorn. Cet homme immense, froid et peu avenant. Bon je l’avoue tout de suite j’espère que cela va changer, et je les ship déjà mais ça c’est dans mon caractère j’aime bien un peu de romance. Thorn change d’ailleurs à son contact même si c’est de façon imperceptible, je ne sais pas encore quels sont réellement ses plans parce que ce personnage est très mystérieux mais j’ai hâte d’en savoir plus. 
J’avais un peu peur du passage au clairedelune la maison de l’ambassadeur où Ophélie est obligée de se travestir pour passée inaperçue, parce qu’elle subit beaucoup d’injustice et que j’ai un peu du mal avec ça. Mais la force de caractère dont elle fait preuve m’a fait m’accrocher avec elle tout du long. 
J’ai vraiment adoré cette lecture et si vous ne connaissez pas ces livres je vous conseil de vous y plongez sans hésité. Il me tarde le tome deux pour avancer encore dans cette univers si originale et en plus écrit par une autrice française !
Lecture finie le 17 juillet 2020
2 notes · View notes
igazikutya · 4 years
Text
Zajok a nappaliból – Grand Traxelektor 2019 / 1. Main
Tumblr media
Kétezertizenkilenc elektronikus zenei undergroundjának legtöbbet hallgatott és legérdekesebbnek ítélt művei hármas tematika szerint rendezve. (első rész)
Tumblr media
Spotify playlist:
https://open.spotify.com/playlist/4Lsp3O65FaqHiTAv3tB7tP
808 State – Skylon [Transmission Suite, LP, Self-Released] 808 State - Spiral Arms [Transmission Suite, LP, Self-Released] 808 State - Tokyo Tokyo [Transmission Suite, LP, Self-Released] Acronym & Kali Malone - Legs of the Fly [The Torrid Eye, Stilla Ton] Anthony Rother - Research A [Mistress 12, EP, Mistress] Anthony Rother - The Message [We Are The Future, EP, Stranger In The Night] Anthony Rother - The World Needs You [Mistress 12.5, EP, Mistress] Antoine Kogut - Sphere Of Existence (Chateau Flight Mix) [Sphere Of Existence, LP, Versatile] Aril Brikha - Pattern Recognition [Pattern Recognition, EP, Mule Musiq] ASC - Magnetic Discharge [Chaos Theory, EP, Arts Transparent] ASC – Nocturne [Realm Of The Infinite, LP, Auxiliary] Betonkust & Innershades - Abandoned Chat Room [Benelux Connection, EP, Clone Jack For Daze] Betonkust & Palmbomen II - Bart Is Alone Again [Parallel B, EP, Dekmantel] Black Light Smoke - The Right Way [Nothing Makes Me Feel (Good Anymore), EP, Scissor and Thread] Black Lung - The Great Manipulator [The Great Manipulator, LP, Metropolis] Black Merlin - MM5 [Kode, EP, Die Orakel] Claro Intelecto – Sirens [Forgotten Wasteland, EP, Delsin] Clouds - Fantazia 2003 [Sharp Like A Razor, EP, Headstrong] Cooper Saver - Hidden Springs [Pacifico, EP, Biologic] Cooper Saver feat. Indra Dunis - The Search [Coastal Breeze, EP, Permanenet Vacation] Cosmo Vitelli - Groupe Surdose [Holiday In Panikstrasse Part 1, EP, Malka Tuti] Cosmo Vitelli feat. Sebastian Lee Philipp - Die Alraune  [Holiday In Panikstrasse Part 1, EP, Malka Tuti] Dadub – Nusuth [Nusuth, S, Holotone] Die Orangen - The Island (Back to Me)[Zwei Orangen, LP, Malka Tuti] Die Orangen - Yaranabe (Full Circle Goa Way Remix)[Saft 2, EP, Malka Tuti] Djedjotronic feat. Lokier - Are Friends Electric [Are Friends Electric, EP, Boysnoise] Download - check the Closet [Unknown Room, LP, Sub-Conscious Communications] Download – Gaslighter [Unknown Room, LP, Sub-Conscious Communications] Edit Select - In Range [Edit Select Presents Club Tracks Vol #1, EP, Edit Select] Edit Select - VSN-2 [EDIT SELECT 44, EP, Edit Select] Edit Select & Antonio Ruscito - Passing Glance [Prominence, EP, Edit Select] Front Line Assembly feat. Jimmy Urine - Rock Me Amadeus [Wake Up The Coma, LP, Metropolis] Function - Distant Paradise [Existenz, LP, Tresor] Function - Interdimensional Interferenc [Existenz, LP, Tresor] Funki Porcini - I Want My Brain Reversed [Studio 59, LP, Self-released] Gusgus feat. Sisely Treasure - Came Back to Life (Extended) [Remixes Are More Flexible, Pt. 1, EP, Oroom] Holly Herndon – Alienation [Proto, LP, 4AD] Ian Pooley - Puzzled (Original Mix) [Puzzled, S, Suol] Inigo Kennedy & Samuli Kemppi – 404 [Catalogue Of Errors, EP, Blacklabel Distillery] J Majik and Sense - Escape from Lando [Full Circle, LP, Infrared] Jay Glass Dubs – Reckless [Epitaph, LP, Bokeh Versions] Jeans - Aquatic Lifefrms Alien Hybrd Evolvd [SAFE, EP, Who's Susan] Jeff Mills - Stabilising The Spin [Moon (The Area Of Influence), LP, Axis] Jeff Mills - The Drive Home (Directors Cut, 2019) [Sight Sound And Space, LP, Axis] Jimi Tenor, Freestyle Man - Are We It?(Alone In The Universe) [Are We It?, EP, Studio Barnhus] Jimi Tenor, Freestyle Man - Jori's House (Original Mix) [Are We It?, EP, Studio Barnhus] John Talabot - Immediate Crash Alert [HVN C/D, S, Hivern Discs] Jonas Kopp - Solar Minimus [Solar Maximus, EP, Tremsix] Kangding Ray - 22 Halo [Azores, EP, Figure] Konx-Om-Pax feat Nightwave - Im For Real [Ways Of Seeing, LP, Planet Mu] Kris Baha - Life, Lust & Death (Original Mix) [Palais, LP, CockTail d'Amore Music] Krokakai - Ardu 1009 (Extended Mix) [Burning Pleasures, EP, Invisible Inc.] Lee Scratch Perry - Let It Rain [Rainford, LP, On-U-Sound] Legowelt - Prophet Vector Synth Dazzling In The Sun [Unconditional Contours, LP, Smem] Lucy - Dyscamupia (Forward) [Dyscamupia, EP, Stroboscopic Artefacts] Luke Slater - Love (Planetary Assault Systems Low Blow Remix) [Love Remixes, EP, Mote-Evolver] Luke Vibert -  Sharon's Tone [Valvable, LP, I Love Acid] Machine Woman - Carin & Dean [When A Machine Cries, You Get Petrol, EP, Take Away Jazz] Masalo feat. Doussou Koulibaly – Yera [Amandla: Music To The People, LP, Soundway] Meat Beat Manifesto – Bolinas [Opaque Couché, LP, Flexidisc] Move D – Cycles [Building Bridges, LP, Aus Music] Mr TC - Depth Gauge (Original Mix) [The Depths Of Haze, EP, Hard Fist] Mr TC - Gay Haze (Khidja Remix) [The Depths Of Haze, EP, Hard Fist] Mr TC - Gay Haze (Original Mix) [The Depths Of Haze, EP, Hard Fist] Mr TC - Zeuglodon (Original Mix) [Zeug, EP, Against Fascism Trax] Nautiluss - WiFi Oasis (Original Mix) [Angels & Daemons, EP, Seilscheibenpfeiler] Nocturnal Sunshine - U&ME [Full Circle, LP, I/AM/ME] Odd Nosdam - Flippy Rock 19 [Flippies Rock Tape, MC, Home Assembly] Off and Gone – Pax [Dali's Pillow Geiger's Toilet, LP, Map Music] Om Unit & Kid Drama - Untitled 2 [Untitled Works, EP, Apollo] Patricia - Too Many Takes [Heavy Merging, EP, Black Opal] Plaid – Ops [Polymer, LP, Warp] Planetary Assault Systems – Red [Plantae, EP, Ostgut Ton] Pye Corner Audio - Solar Waves [Dark Phase, EP, Analogical Force] Recondite – Pour [Silk, EP, Hotflush Recordings] Redshape – Shapes [RISE, EP, Running Back] Rod Modell – Jade [Captagon, LP, Tresor] Roisin Murphy – Incapable [Incapable, S, Skint] Soundwalk Collective feat. Patti Smith – Eternity [Mummer Love, LP, Bella Union] Subjective - Rift Valley [Act1: Music For Inanimate Objects, LP, Subjective] Tapan - Ghana (Front De Cadeaux Remix) [Ghana, EP, Malka Tuti] Tapan feat Jan Nemecek - The Beast [Ghana, EP, Malka Tuti] The Future Sound of London - Yage 2019 [Yage 2019, LP, fsoldigital.com] The Young Gods - Figure Sans Nom [Data Mirage Tangram, LP, Two Gentlemen] The Young Gods - Tear Up the Red Sky [Data Mirage Tangram, LP, Two Gentlemen] Thom Yorke - Impossible Knots [Anima, LP, XL Recordings] Tom Of England - In Your Town [Sex Monk Blues, LP, L.I.E.S.] UVB76 – Citizen [Session Extend, EP, Tabernacle]
1 note · View note
alagrandepasserelle · 5 years
Text
Ça se passe en juin 2019
JUSQU’AU 16 JUIN AU 4E LIEU JEAN-C. DENIS - LA COULEUR DES ANTIPODES EXPOSITION ÉTONNANTS VOYAGEURS
Quand on se penche sur l’œuvre de Jean-C. Denis, il est frappant de voir combien la couleur, sa couleur, est une composante fondamentale de son œuvre. Ses accords, ses gammes, ses tons rompus captent la lumière des instants fragiles, et distillent des harmonies pleines de douceur et de sensibilité.
Qu’il crée une bande dessinée, qu’il dessine sur le motif, ou qu’il travaille en atelier des souvenirs de voyages, une petite musique récurrente imprègne le papier…
À travers une cinquantaine d’originaux, l’exposition explore les différentes facettes du travail de Jean-C. Denis, son travail d’auteur de bande dessinée inscrit dans la ligne claire, ses voyages, ses aquarelles sur le motif…  autant de pratiques différentes qui se nourrissent les unes des autres.
Écrits à vingt-cinq ans d’intervalle, deux albums évoquent des peintres, qui ont fait de la peinture toute leur vie, mais n’ont pas eu de succès de leur vivant. Quand L’ombre aux tableaux, Albin Michel 1991, se penche sur les difficultés liées à la condition d’artiste et les leurres du marché de l’art, Plutôt plus tard, Futuropolis 2016, bouscule les siècles et imagine une rencontre réjouissante entre Luc Leroi, le double fétiche de Jean-C. Denis, et Gauguin dans un album où la grisaille parisienne cède à l’explosion des couleurs tahitiennes. Chaque ville, chaque paysage a sa lumière. Du soleil intense du désert, Les rameaux de Jéricho, éditions DS 1994, aux rivages de Belém, un mirage à l’envers, Futuropolis, 2005, Jean-C. Denis saisit à merveille les couleurs d’ailleurs, les horizons lointains. Mais il sait aussi s’immerger dans la campagne, Bois brut et herbes folles, éditions PLG Obliques 2014, à l’écoute du vent dans les graminées, attentif aux variations lumineuses de chaque heure du jour jusqu’à cet instant particulier entre chien et loup.
Du trait au lavis, de la plume au pinceau, de la pénombre à la lumière, de la table à dessin au motif, Jean-C. Denis nous offre une partition sensible au cœur de son travail.
Accès libre
Tumblr media
LE FESTIVAL ÉTONNANTS VOYAGEURS À LA GRANDE PASSERELLE !
 Cette année est une année exceptionnelle pour la ville et le festival qui ont dû mobiliser des ressources inédites pour délocaliser les rencontres et expositions traditionnellement hébergées au Palais du Grand Large, le temps que ce dernier se refasse une beauté.
 Ainsi, la Grande Passerelle qui accompagne la vie culturelle malouine depuis près de 5 ans, sait également s’adapter et va donc se transformer pour accueillir les festivaliers :
-          Le cinéma Le Vauban 2 accueillera des projections et des rencontres conformément aux années précédentes
-          15 jours avant le festival, les malouins pourront profiter d'un point de vente anticipée à La Grande Passerelle : Rendez-vous dès le mardi 28 mai à 14h au Guichet culture et évitez ainsi les files d'attente !
-          La Médiathèque se transforme pour accueillir un espace rencontres de 300 places et une partie des équipes du festival.
 Zoom sur la Médiathèque :
Cette transformation des espaces va mobiliser des moyens et du temps pour accueillir près de 4500 personnes en 3 jours. La Médiathèque sera donc fermée du lundi 3 au jeudi 13 juin.
-          Outre les 4 jours dédiés au festival, 3 jours seront nécessaires pour vider la Médiathèque de la moitié de son mobilier et installer une scène adaptée. 3 autres seront également nécessaires au démontage et à la remise en place des mobiliers et outils de la Médiathèque.
La Médiathèque – Infos pratiques :
-          La Médiathèque est ouverte jusqu’au dimanche 2 juin, 18h -          Réouverture le 14 juin, à 14h -          Les boîtes retours seront également fermées du 3 au 13 juin, mais pas d’inquiétude pour vos emprunts : dès aujourd’hui, lorsque vous empruntez un document, sa date de retour est automatiquement allongée de 10 jours, vous ne risquez donc pas d’être en retard !
Côté programmation, vous serez séduits par des invités tels que Dany Laferrière, Valérie Zenatti, Erik Orsenna, Gaëlle Josse, Titi Robin, ou encore Mona Ozouf et la liste est loin d’être exhaustive !
Cette année, goûtez au plaisir de découvrir votre Médiathèque autrement !
VENDREDI 14 JUIN À 17 H 30 À LA MÉDIATHÈQUE SAX’ORCHESTRA
Le Sax’Orchestra, c’est un orchestre de saxophone, bien sûr ! Mais c’est aussi une variété de formats, de niveaux, d’instrumentations qui permettent à la plupart des élèves de la classe de saxophone du conservatoire de Saint-Malo de se produire régulièrement sur le territoire malouin.
Didier Momo et Jonathan Vinolo, les professeurs, vous préparent cette année quelques savoureuses surprises qui mettront au mieux en valeur les élèves et la famille des saxophones. Alors rendez-vous avec cette nouvelle édition pour partager de nouvelles couleurs de saxe !
Tumblr media
SAMEDI 15 JUIN À 10 H 30 À LA MÉDIATHÈQUE LES PETITES OREILLES DE LA PASSERELLE
Le rendez-vous des tout-petits et des adultes les accompagnant : parents, grands-parents…
Un bain de lecture et de partage en quelques mots, quelques notes et une petite pause tout en douceur dans le monde de l’imaginaire…
Accessible aux enfants âgés de 0 à 3 ans, accompagnés d’un adulte.
Gratuit, sur inscription à la médiathèque (02 99 40 78 00).
Tumblr media
JEUDI 20 JUIN À 18 H AU VAUBAN 2 LES JEUDIS DE LA GRANDE PASSERELLE L’ENCRE MALOUINE : RENCONTRE AVEC MARC DUGAIN
On ne présente plus Marc Dugain, auteur dont la carrière littéraire est couronnée de nombreux succès. Son œuvre ne quitte jamais vraiment un coin de votre tête, et huit ans plus tard, on ne regarde plus jamais le ciel de la même manière en contemplant depuis la terre l’insomnie des étoiles. La chambre des officiers, Une exécution ordinaire, Ils vont tuer Robert Kennedy... Une trentaine de prix, littéraires et cinématographiques, ont salué son travail. En 2018, il publie Intérieur jour, réflexion sur la création artistique, mais aussi confidence où l’on passe du cinéma à l’écran intime où défile notre histoire secrète, surgie de l’enfance. Comme il le dit, l’âge adulte, c’est quand même en grande partie consacré à comprendre ce qui s’est passé pendant notre enfance. Pendant notre enfance, les choses se passent, sans qu’on n’y comprenne rien, c’est tout le problème du traumatisme. On peut compter sur Marc Dugain pour qu’affleure une émotion qui n’appartient qu’à lui.
JEUDI 20 JUIN À 18 H 30 AU 4E LIEU LES CONFÉRENCES ARTISTIQUES DU CONSERVATOIRE : OPÉRETTE CHEZ OFFENBACH Par Laurent Ronzon, directeur du Conservatoire Claude Debussy
Toute l’histoire du théâtre musical démontre qu’il n’y a pas de frontière clairement définie entre le grave et le gai. Peut-on résumer le Théâtre à la Tragédie ou à la Comédie ? Comment naît l’opérette ? Qu’est-ce qui fit son succès ? Comment se positionne Offenbach ? L’homme a deux visages. Au cours de cette conférence, on redécouvre son répertoire, impossible à classer, tant cet homme, à la vie trépidante, aura déguisé sa musique. Dans cette France qui entre dans l’ère industrielle, il s’agit d’inspirer confiance !
Tumblr media
VENDREDI 21 JUIN À 18 H - HORS LES MURS FÊTE DE LA MUSIQUE - CONCERT AU CASQUE
avec Electroni(k)
Grâce à un système de casques audio reliés entre eux, prenez part à une forme d’écoute originale où l’artiste joue des morceaux qui ne seront entendus que par ce dispositif, créant un climat de détente et d’évasion qui convient aussi bien aux enfants qu’aux parents.
(replis au 4e lieu en cas de météo défavorable)
Tout public (à partir de 3 ans) - Sur inscription à la médiathèque
Tumblr media
SAMEDI 22 JUIN DE 14 H À 18 H À LA MÉDIATHÈQUE GRAINOTHÈQUE - RENCONTRE D’ÉTÉ
Avec Anne By, participez à une création collective et intergénérationnelle autour de plantes réalisées en Pixel Art.
Accès libre
Tumblr media
DIMANCHE 23 JUIN DE 14 H 30 À 17 H 30 APRÈS-MIDI JEUX AVEC LE CORSAIRE LUDIQUE
L'univers des nouveaux jeux de société est beaucoup plus vaste, riche et varié que vous ne pouvez l'imaginer. Partant du principe que l'on n'arrête pas de jouer parce qu'on vieillit, mais qu'on vieillit parce qu'on arrête de jouer, les animateurs du Corsaire Ludique vous le confirment 1 fois par mois à La Grande Passerelle ! Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Tumblr media
DU MARDI 25 AU DIMANCHE 30 JUIN REGARDS SUR COLETTE
L’Atelier de Reliure de Rochebonne présente les travaux de reliure annuels réalisés par ses adhérents. Cette année, Colette sera mise à l’honneur. Venue passer des vacances dans notre région, elle la regarda avec des yeux de sensuelle amoureuse. Un certain nombre de ses œuvres seront reliées. Des panneaux documentaires éclaireront les divers visages et l’œuvre de cette femme qui savourait les mots comme des bonbons. Accès libre
JEUDI 27 JUIN A 17H15 AU VAUBAN 2 Projection du film "Colette" de Wash Westmoreland, suivie d'un débat animé par Martine Charreyre, secrétaire générale de la Société des amis de Colette.
VENDREDI 28 JUIN A 17H AU 4E LIEU Conférence « Colette, loin des clichés » par Martine Charreyre. Conférence associée à des lectures de textes. Accès libre, dans la limite des places disponibles.
Et découvrez également à la médiathèque, La pépite du mois ! La seconde Par Colette (1873-1954) Chez J. Firenczi et Fils, Editeurs, Paris, 1929. Édition originale. Exemplaire H.C n° 559 sur papier Simili-Japon de couleurs imprimés spécialement pour l'auteur. Demi-cuir à coins et dos à 5 nerfs. Tranche supérieure dorée. Pièce de titre dorée. Ouvrage dédicacé à Théophile Briant (1891-1956), poète malouin et ami de Colette : A Théo Briant ami, ami !       Colette
Pour découvrir cette pépite, rendez-vous au nouveau salon de l’espace littérature !
Tumblr media
DU LUNDI 24 JUIN AU DIMANCHE 14 JUILLET DANS LE FOYER EXPOSITION « UNE ANNÉE, DES ANNEAUX » Proposée dans le cadre du festival Folklores du monde. Les dernières modes de costumes de mariés et de leurs parents dans 30 terroirs de Bretagne de 1895  à 1957. Accès libre
MERCREDI 26 JUIN À 15 H 30 À LA MÉDIATHÈQUE QUI LIT RÊVE À LA PASSERELLE
Une plongée dans des histoires à rire, à rêver, mais aussi à frissonner ! Une garantie de menus surprise à partager sans modération, entre petits et grands !
À partir de 3 ans, accompagnés d’un adulte. Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Tumblr media
SAMEDI 29 JUIN DE 14 H À 17 H 45 À LA MÉDIATHÈQUE REPAIR CAFÉ, RÉPARONS NOS OBJETS !
Au Repair Café, on y répare de tout : vêtements usagés, meubles cassés, appareils électroménagers abîmés... Ici, vous luttez contre le gaspillage et l'obsolescence programmée. Des aides-réparateurs vous aident à réparer vos objets. Vous y échangez vos savoirs et apprenez à faire par vous-même au maximum, pour un moment de partage et de convivialité. Profitez aussi du stand recyclage accessible aux plus jeunes !
Tumblr media
Billetterie disponible au Guichet culture
Saison musicale de la Nouvelle vague Festival Étonnants voyageurs (8 - 10 juin 2019) Festival Folklore du monde (2 - 7 juillet 2019) Revue littéraire L'Hermine et la plume (n°1 et 2) Revue littéraire de L'Encre malouine (n°2 et 3)
5 notes · View notes
theoppositeofadults · 6 years
Photo
Tumblr media
Strasbourg, ma ville. Cette soirée du 11 décembre 2018 restera à jamais gravée dans ma tête. Comme un père sorti brusquement de son sommeil par un coup de fil du commissariat, j’ai tout de suite compris que quelque chose de grave était arrivé. Le tonnerre a grondé plusieurs fois sans aucun nuage à l’horizon. Des gouttes de larmes innocentes. Les verres de vin chaud qui tombent au sol pour se vider entre les pavés. Les gyrophares bleus s’installant dans un chaos d’un autre temps. Un silence lourd et pesant face à l’impensable.
J’avais mal en te voyant saigner sur les écrans de télévision, impuissant face à la souffrance de mes frères et mes sœurs meurtris. J’ai fini, après plusieurs heures à scruter mon portable, par m’endormir, fiévreux, en position fœtale, mouvementé, te cherchant dans mes cauchemars. Tu étais là, à appeler à l’aide, un drapeau européen étoilé en guise de couverture de survie. J’ai tenté de te rejoindre mais je courais au ralenti comme dans ces mauvais rêves où j’essaie d’hurler et de bouger les membres sans y parvenir, Le Cri silencieux d’Edvard Munch en tête.
Au lendemain de ce songe fantomatique, tu t’es réveillée dans le brouillard gris et incertain des rues quasi désertes du centre-ville. Une gueule de bois invisible. Nous, strasbourgeois(es), avons ouvert nos portes et regardé à travers nos fenêtres pour t’entendre respirer avec difficulté pendant qu’un hélicoptère te survolait. Tu as de l’asthme à la liberté, la gorge nouée. Un premier pas hésitant comme pour vérifier que tout ça est bien arrivé, que tu n’es pas un mirage, un torrent de lave encore chaud sur lequel nous risquions de nous brûler.
Nous étions, un, puis deux, puis dix, puis des milliers à venir à ton chevet pour te faire du bouche à bouche avec notre cœur. Timidement d’abord, du coin de l’œil, les regards de compassion se croisèrent. Dans les trams. Sur les trottoirs glacés. Dans les bus. Nous nous cherchions des yeux pour sentir cette union sacrée propre aux situations les plus dramatiques. Les bouches s’ouvrirent avec hésitation. L’absence d’explication. L’incompréhension. Des questions sans réponses. Une grande famille multiculturelle qui vit une épreuve douloureuse. Une rééducation lente et progressive après un choc frontal.
Nous remarcherons ensemble en nous tenant les uns aux autres.
Nous serons nos propres kinés pour honorer celles et ceux tombés sur le champ de la cruauté. Trois jours après, malgré la souffrance qui habite nos corps et nos esprits, le soleil s’est mis à briller timidement sur tes bâtiments, tes rues et sur notre quotidien. Un gamin emmitouflé dans une cagoule orange, lèche la barre d’un des wagons du tram A allant à Rive Étoile comme une glace à la vanille. Les passagers se mettent à sourire naturellement et à plaisanter comme pour mettre une gifle virtuelle à la barbarie. Un couple d’adolescents collés à la Superglue se roule des pelles avec gourmandise. De l’amour, pour mettre du rose sur une journée noire. Certains fêtent la vie, une bière à la main, le regard embué, sous les lampes chauffantes des terrasses. D’autres parcourent tes rues en te tenant la main. Les odeurs de falafels, de choucroutes, de pizzas ou de patates douces. Les reflets de la diversité qui brillent dans les cours d’école, les collèges, les lycées, à l’Université. Peu importe la couleur de nos gilets, nos origines, nos croyances, nos langues, nous nous souhaitons un avenir meilleur silencieusement en reprenant Brel de l’intérieur, Place Kléber, en hommage à nos disparus.
« Quand on n’a que l’amour, Pour parler aux canons, Et rien qu’une chanson, Pour convaincre un tambour, Alors sans avoir rien, Que la force d’aimer, Nous aurons dans nos mains, Amis le monde entier. »
Strasbourg, ma ville. Nous reprendrons possession de ton âme, à travers les cafés, les fleuristes, les taxis, les boulangeries, les écoles, les musées et les bibliothèques. Nous reprendrons possession de ton art et de ta culture à travers les rêveries animées projetées au Star, au Saint-Exupéry, au Vox ou à l’UGC. Nous applaudirons les comédiens vêtus de masques et de costumes au TNS ou au TAPS. Nous rirons à en avoir mal au ventre au Palais de la Musique et des Congrès, à l’Illiade ou au Kafteur. Nous écouterons les sages nous conter leurs expériences et nous enseigner leurs savoirs à la Librairie Kleber. La Laiterie et le Molodoï raisonneront encore plus fort que les 29 320 supporters du stade de la Meinau ou les 6 200 combattants de la SIG Army, parce que nous sommes une armée pacifique et qu’ensemble, nous n’avons peur de rien.
De là-haut, Charb, Wolinski, Cabu et Tignous, veillent sur nous. D’ici, ceux qui hier soir sont tombés, seront debout à travers nos voix, nos yeux, notre liberté, notre égalité et notre fraternité. Nous leurs devons cela et nous devons montrer l’exemple aux générations futures en les armant de fusils en forme de livres et de balles en forme de mots. Nous devons transmettre nos connaissances et montrer le chemin de la résistance.
Nous sommes le passé, le présent et le futur. C’est dans tes rues colorées que je suis tombé amoureux pour la première fois, que j’ai pris des râteaux aussi, que j’ai vu mon premier concert de Ludwig von 88 en 1996, que j’ai pris ma première cuite aux Frères Berthom, que j’ai débuté mon premier job en contrat d’intérim, que j’ai visité ma première exposition au MAMS. C’est dans cet univers cosmopolite que j’ai rencontré des personnes exceptionnelles qui m’ont ouvert les bras et l’esprit en valorisant les différences. Nico, Ahmed, Jenny, Palma, Jamel, Karl, Djibi, Katarina. J’ai voyagé en Afrique à travers le poisson grillé sauce masa de Little Africa, en Italie par l’accent délicieux de Noémi à la Dispensa et sur une autre planète en trempant mes lèvres dans un cocktail improvisé par Clémence au Botaniste. C’est ici que j’ai scandé mes premiers Jetzt geht’s los, le visage peint en bleu et blanc et c’est pour toi que nous partions en convoi de Sélestat, pour dévaliser l’occase de l’Oncle Tom en vinyles et bandes dessinées. C’est sur tes poignets que j’ai commencé à écrire mes états d’âme sur un banc le long des quais, un soir d’été. J’ai tant de souvenirs et d’images quand je pense à toi. Des rires, des pleurs, des doutes aussi mais j’ai toujours pu compter sur toi, tes citoyens, tes policiers, tes militaires, tes pompiers, tes infirmiers, tes enseignants, tes bénévoles, tes associations, tes structures d’insertion, tes travailleurs sociaux. Tu es une ville engagée, citoyenne, responsable et nous ferons en sorte que cela ne s’arrête jamais.
Strasbourg, ma ville, nous te ferons vivre, la tête haute et le poing levé parce que la violence ne nous fera pas renoncer aux droits les plus élémentaires pour lesquels nos parents et grands-parents se sont battus dans des temps obscurs de l’Histoire. Strasbourg bombardée en 1943 mais debout en 2018. Nous sommes vivants, unis et ne nous tairons jamais. Strasbourg capitale de l’Europe. Strasbourg capitale de Noël pour toujours.
Strasbourg capitale de mon coeur, ce soir les bougies brillent à nos fenêtres comme des lucioles fraternelles et universelles. Nous n’oublierons jamais. Tu ne seras plus jamais pareille mais tu restes libre et généreuse. Tu continues de briller en Alsace et dans le monde entier.
Strasbourg ma ville, je te souris en pleurant, fier d’être un de tes enfants.
MR ZAG.
14 notes · View notes