#progressisme
Explore tagged Tumblr posts
Text

"Un caractère assumé, des convictions inébranlables, la fidélité à une origine, une famille, un travail, un lieu, un genre de vie étaient les traits qui définissaient dans la phase précédente du capitalisme une personne "solide", "sérieuse", "fiable". Ils constituent aujourd’hui plutôt un obstacle pour l’"autoréalisation" de l’individu, en l’empêchant de sauter sur toutes les "opportunités" que la vie semble lui offrir. Le narcissisme correspond parfaitement à cette situation : sans personnalité profonde, sans attaches, seulement à la recherche d’un plaisir immédiat et engagé dans la construction et reconstruction permanente de sa "personnalité" selon les exigences du moment, il n’aime rien vraiment, parce que les personnes et les objets sont interchangeables à ses yeux."
Anselm Jappe, « Les esprits sous l’emprise de la marchandise », in La Décroissance, n° 216, janvier-février 2025.
6 notes
·
View notes
Text
Toute la création a été conçue sur la base de deux aspects contradictoires : Le bénéfique et le maléfique.
#bénéfique#maléfique#nul ne peut arrêter le temps et le progrès#Observatoire du MENSONGE#progrès#progressisme#temps#Thérèse Zrihen-Dvir
0 notes
Text
Pourquoi faut-il continuer à souhaiter "Joyeux Noël" ?
L’anniversaire de la naissance de Jésus est comme un caillou sous le pied des idéologues du progressisme transhumaniste, elle entrave leur ténébreuse marche vers l’abîme.
Avant d'être récupérée religieusement, commercialement et idéologiquement, l’ancienne fête Saturnale devenue célébration de la naissance du Christ (Noël = Nouvelle Alliance) nous rappelle qu’avec le christianisme, la vieille idée d'un Dieu situé par delà le monde — quelque figure que prenne ce Dieu — un au-delà inaccessible qui serait responsable de ce qui nous arrive, a fait son temps...
L'engagement total d'un Dieu dans l'histoire humaine culmine avec cette image du Christ comme un dieu souffrant et mourant dans le supplice, car ce qui meurt sur la croix, comme le note Hegel, ce n'est pas un "représentant" de Dieu, mais «le Dieu de l'au-delà lui-même».
Le christianisme étant la religion de l'athéisme par excellence (Chesterton: «la seule religion où le Dieu lui-même devient athée»), il ne saurait plus y avoir un Dieu imaginaire qui depuis l’au-delà tire les ficelles de notre destinée (Eli Eli lama sabachtani)…
En transformant la formule de Nietzsche "Dieu est mort" par "Dieu est inconscient" Lacan nous fait entendre où se situe désormais la responsabilité qui nous incombe après le retrait du Dieu: nulle part ailleurs que dans l'immanence radicale de notre Dire.
L’une des manières d’entendre la formule lacanienne selon laquelle le langage, avant de signifier quelque chose, signifie toujours d’abord pour quelqu'un...
Aujourd’hui plus que jamais nous incombe-t-il de reconnaître le noyau émancipateur du christianisme historique, en tant qu’il y a un rapport des plus étroits entre le Saint-Esprit et la pulsion de mort freudienne.
Si au célèbre "Gott ist tot" Lacan substitue sa formulation "Dieu est inconscient", ce n'est pas pour modérer l'impact de la déclaration nietzschéenne, au contraire, c'est de la logique, la mort du Christ est strictement indissociable de son autre côté: l'immortalisation du corps ("Christ n'est pas mort") qui signale que "quelque chose" dans le corps humain est plus que le corps humain, un objet partiel, non-mort, obscène... l’objet petit (a).
Quand Paul (Romains VII, 4) dit que les chrétiens meurent à la loi (juive) à travers le corps du Christ, il convient de s'arrêter sur ce paradoxe: la loi a été surmontée par ce qui est étroitement lié au péché parmi les hommes, car le site de cette lutte - et son surmontement - n'est pas la loi mais bien ...le corps.
J’appelle christianisme le corps doctrinal qui considère l’avènement christique dans sa stricte perspective théologale.
Si la résurrection est le point saillant du christianisme, cela ne veut pas dire que le Christ se soit réincarné dans un autre corps, c'est là précisément qu'intervient le troisième terme, le terme médian, de la trinité chrétienne: la notion de Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit, c'est un nom pour la vie au-delà de la vie, par delà le cycle biologique de la génération et de la corruption, le Saint-Esprit n'est rien d'autre que la permanence de l'ordre symbolique lui-même, là où nous sommes toujours, en tant que "parlêtres", déjà transubstantialisés en sujet.
Or le Saint-Esprit désigne aussi la "communauté des croyants", en d'autres termes le (nouveau) lien social (Noël) naissant de l'Autre (l'ordre symbolique) après l'avènement christique.
C'est ainsi qu'il faudrait entendre la réponse du Christ lorsqu'on lui demande où il sera après sa mort: "Chaque fois qu'il y aura de l'amour entre deux d'entre vous, je serai là."
"Là" ce n'est nulle part ailleurs que dans ...la parole d'amour.
Voilà pourquoi Lacan appelait le christianisme "la vraie religion", la religion de la révélation, la seule religion jamais apparue sur Terre où Dieu lui-même devient athée, la révélation du christianisme, c’est qu’il n’y a rien à révéler, tout est toujours "déjà là", l’Autre est un schème mort, impuissant, il n’y a rien à attendre de "l’au-delà", notre croyance déniée dans le Père Noël n’y peut mais, la révélation vraie et réelle c’est qu’il n’y a que nous (et seulement nous) qui puissions tirer au clair l’inconscient dont nous sommes sujet, autrement dit la logique du signifiant qui détermine notre destinée…
Bon Natale !

25 notes
·
View notes
Text

Le bobo, espèce nuisible ?
Le bobo, est l’incarnation d‘une nouvelle classe sociale, devenu un fait social incontournable ces dernières années. Comme tous les nouveaux phénomènes, chacun les évalue à sa manière. Le débat sombre alors dans les clichés et les préjugés. Pourtant, le boboïsme peut s’induire des théories de Schumpeter et comme un des produits de la modernité. Il convient donc d’en comprendre les ressorts et les conséquences.
Selon la définition du Larousse[i] Le bobo est : Personne généralement citadine, aisée et cultivée, revendiquant un progressisme sociétal et des préoccupations environnementales.
En ce sens, le bobo peut se caractériser par les faits suivants : à la croisée des revenus supérieurs et titulaire d’un diplôme d’étude. Certes, cette définition est réductrice, mais elle nous offre l’avantage de pouvoir accéder à des statistiques.
En ce sens, la démocratisation du baccalauréat[ii], premier grade de l’université constitue un bon indicateur de cette démultiplication des diplômes de l’université. Longtemps contenu en dessous de 5000 diplômés par an au XIXe siècle, le nombre de bacheliers commence à augmenter avec la IIIe république avant de se démocratiser dans les années 1960, jusqu’à représenter un diplôme assez commun. L’industrie et l’expansion de l’économie française exigeaient cet effort de formation nous dira-t-on, nous verrons si les choses sont aussi évidentes.
Dès lors, la séparation sociale s’effectuera par les Bac+ : BAC +3, Bac +5, etc… Les marqueurs du capital culturels changent, l’essentiel étant de maintenir cette idée d’entre soit et de rareté.
Comme nous le voyons, le capital culturel, rare dans les sociétés agraires devient bien plus abondant et cette surabondance du capital culturel est corrélé à des sociétés modernes[iii] déjà bien avancée dans la maturité.
En ce sens, la corrélation temporelle arrive au moment où dans des pays avancés, comme la France, les infrastructures principales, les industries clés sont construites.
Là est peut-être le principal paradoxe du boboïsme : Il arrive au moment où l’économie s’est développée sans cette masse de bacheliers. On peut donc s’interroger sur la légitimité de cette pléthore de formation et des efforts investis dans une telle surabondance de capital culturel.
Poser la question, n’est-ce pas y répondre ?
Si l’éducation ne répond pas à un besoin de l’économie (À tout le moins dans de telles proportions), alors il répond à une autre demande.
Heureusement, nous n’avons pas besoin de chercher longtemps, les économistes sont des gens qui aiment à faire des prédictions et sans chercher bien loin, nous en avons une qui correspond comme un gant à la situation actuelle.
Dans son œuvre Capitalisme, socialisme et démocratie, Schumpeter analyse l’effet de la richesse : Les familles ayant des ressources croissantes s’efforcent d’assurer l’avenir de leurs enfants. Logique profondément humaine, omniprésente chez les primates.
Le diplôme, vu comme une garantie d’emploi et de position privilégiée, constitue donc une demande essentielle des familles. Peu importe le choix sociétal primaire : Économie socialiste ou capitaliste, l’appareil éducatif répond soit à une demande politique, soit à une sollicitation financière.
En France, ce sera le collège unique, la démocratisation du lycée, puis, celle de la faculté. L’éducation nationale se transforme en machine à délivrer des diplômes, dont la valeur intrinsèque importe peu tant que l’on a le parchemin. L’économie capitaliste ne fait guère mieux avec la démultiplication d’un secteur éducatif pléthorique où les fondations derrière les facultés deviennent des fonds de placement ultra riches. Là encore, l’offre répond à la demande des étudiants et de leurs familles, pas à celle de l’économie.
Elle s’auto entretient d’ailleurs, car le premier débouché de ces diplômés est le corps enseignant, gage de carrières sures. Pour l’assurer, ceux-ci ont intérêt à pousser les élèves dans les études. Quitte à leur promettre monts et merveilles pour le jour où, diplôme en poche, ils se feront supplier par les entreprises de rejoindre leurs effectifs à coup de ponts d’or. L’enseignant sera loin au moment où l’étudiant déçu constatera la dureté du marché du travail.
L’effet sur le marché du travail est radical : Cette surabondance de diplômés crée une inflation de la demande des entreprises et on peut attendre (Sans trop d’impatience tout de même) les thésards pour assurer le service à Mac Do !
Cette dévalorisation s’accompagne d’une dévaluation financière des diplômes, l’IA leur mettra probablement encore un coup sur la coloquinte en réduisant le besoin de cadres devant les ordinateurs (Finalement, Mc do, ça aura alors certains avantages). Dès lors, vous fabriquez des frustrés et la non-réalisation de leurs rêves de société de consommation et de vie aisée les transforment en aigris. En réaction, ils se mettent à favoriser des théories pour mettre l’état au service du niveau de vie auquel ils pensent avoir droit.
Schumpeter avait vu cette évolution vers le socialisme, il est mort avant 1989 et l’effondrement de l’URSS. Ces gens ont donc dû se reconvertir, mais Marx étant vaincu et discrédité, il fallait trouver un autre relai de croissance.
Le champ politique implique de compenser la violence du prélèvement fiscal qui n’est après tout qu’une dépossession organisée des revenus de certaines personnes/franges de la population. Il faut donc le contrebalancer par une charge morale symbolique capable de dissimuler la vilénie de ce qui est un vol institutionnel[1]. Pire, pour se distinguer des non diplômés, il faut aux bobos des compensations symboliques, nécessaires pour mépriser le second groupe et justifier les efforts accomplis pour parvenir au diplôme[2], graal en toc, mais inattaquable après s’être tant investit dedans.
D’où le boboïsme, classe sociale nouvelle fondée sur le diplôme où l’idée d’une exceptionnalité culturelle. Sauf que seul, le syndicat des intellectuels aigris ne saurait obtenir la permission de se servir de l’état pour réaliser son programme.

Il lui faut donc un allié, c’est naturellement la classe des capitalistes de copinage. L’alliance consiste à permettre aux copains de piller la population, en échange, la classe bobo fournit le justificatif idéologique ou le relaie[iv]. Elle bénéficie en contrepartie de miettes redistribuée sous forme d’emplois dans une administration pléthorique ou bien dans des associations dont l’utilité sociale peut être souvent questionnée.
Alliance contre nature, mais fondée sur une magnifique convergence d’intérêts : Le capitalisme des copains prospère sur le pillage du pauvre travailleur, seule source d’assiette assez large pour garantir de juteux bénéfices. Mandeville l’avait théorisé, avant d’être repris par Marx pour le dénoncer[v]. Les intellectuels déclassés obtiennent ainsi une reconnaissance de l’exceptionnalité de leur statut : Ils ne sont pas comme les pauvres. D’où le formidable racisme social de la classe bobo, intrinsèque à la logique de cette catégorie.
En ce sens, sauf à imaginer une dramatique rupture de la modernité, la combinaison marché du travail et richesse de la société continuera à produire ses effets délétères.
Le boboïsme, phénomène nouveau de notre époque, risque fort d’être notre compagnon durant les prochains siècles, car comment envisager de rendre l’aspiration légitime des familles compatible avec les besoins de l’économie ?
Stratpol
6 notes
·
View notes
Text

À peine a-t-on célébré la figure héroïque d’un Badinter raidi, champion incontesté du progressisme, pourfendeur de la peine de mort au nom du vaste humanisme républicain, que l’on s’empresse d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Entre esprits éclairés, frangins militants, satrapes opportunistes, féministes auto-décrétées, le congrès réuni à Versailles a rapidement pris des airs de kermesse à l’instant des résultats de la consultation. Vu l’accélération des revers présidentiels depuis deux gros mois, rendre “immuable” le droit à avorter devenait une affaire urgente. Créer en permanence des faux problèmes et relayer des causes Potemkine est devenu l’occupation principale du staff des conseillers sensés éclairer les pas d’un petit président perdu dans ses nuages blancs et sa dévorante ambition européenne. Échec face aux agriculteurs – échec de communication, s’entend, car pour le reste, ils pourront toujours monter sur leurs tracteurs pour se pendre : rien n’a changé ni ne changera. Visiblement, les Français élevés en batterie et stockés hors sol, bourrés de boosters et d’anti-tout, semblent maintenant résolus à mâchouiller des haricots verts kenyans pour accompagner leur cochon hormonal guatémaltèque. Échec aussi à la réunion des boute-feus européistes où il fut question d’imaginer la possibilité de déployer dix-sept poilus du côté de Kramatorsk au nom de la défense de l’UE et de ses valeurs formidables. Vents et contre-vents s’ensuivirent afin de signifier au pyromane élyséen que cette déclaration était à tout le moins inopportune. Même en cas de canicule carbonée, l’hiver nucléaire n’est pas souhaité. Avec l’Otan et ses affidés comme amis, plus besoin d’avoir Vladimir comme ennemi.
L’urgence abortive s’explique mieux ainsi.
Le narratif peu inspiré des spin doctors de McKinsey a planté le décor : une droite ultra-réac comptant dans ses rangs des calotins acharnés, des phallocrates maladifs et des misogynes sadiques étant dès à présent aux portes d’un pouvoir trop bienveillant, il était absolument vital de mettre sous cloche un “droit” établi il y a cinquante ans pour faire cesser une autre boucherie, celle des “faiseuses d’anges” en l’espèce. Dès 1974, les préambules et autres prolégomènes de la loi appelaient à la prise de conscience des femmes et des hommes concernés, suggérant mille prudences autour d’un acte terrible autant qu’irréversible. Pour autant, l’histoire récente montre qu’il était déjà trop tard pour barrer la route au “jouissez sans entraves” des gorets de 1968 : au prétexte de libérer les femmes du fardeau de l’enfantement, on les assignait au rôle d’objets sexuels défécondables, conçus pour le seul plaisir de gauchistes pornocentrés et de bourgeois honteux. Belle avancée sur la voie de “l’émancipation”, lisait-on alors dans la presse progressiste. Cependant, comme ça enfantait toujours plus dans les chaumières, les canules se mirent à aspirer à un rythme soutenu les excès de plaisirs fugaces – c’est que la pilule n’était pas encore complètement entrée dans les mœurs, comprenez-vous. En outre, les capotes manquaient de romantisme, le coïtus interruptus ressemblait trop souvent à une loterie et la méthode Ogino n’intéressait que les paroissiens. Décennie après décennie, le nombre d’avortements n’allait que croître, malgré la contraception libre et quasi gratuite, le sida et les MST. La France, avec ses assoces frénétiquement pro-IVG, est devenue un phare dans le domaine. Toutes ces bonnes âmes sont parvenues à tourner un drame féminin en épopée féministe. Et pourtant. L’avortement, c’est d’abord un cœur humain qui cesse de battre. Au-delà des parfaites abruties qui se contre-foutent de la valeur d’une vie (mais adorent le bouddhisme qui est cool et hyper-respectueux), l’avortement c’est d’abord un échec, souvent un drame, toujours une défaite. C’est une borne sombre dressée sur le chemin de celle qui ne sera pas mère. Pour son compagnon, son jules ou son mari ça ne le sera pas moins, si tant est qu’il assume sa responsabilité et soit doué d’un minimum de conscience vitale. En France, la constitution autorise l’interruption de grossesse jusqu’à 14 semaines de gestation, ce qui veut dire que le foetus a déjà son visage, un cerveau et une moelle épinière fonctionnels. Cela, on ne va pas trop vous le dire et surtout on ne va pas vous le montrer, parce que l’on sait jusqu’à quel point les images de chiots dénutris sur Instagram vous émeuvent. Surtout, ne pas prendre conscience de la réalité des choses ni de l’existence des êtres. Votre sexualité, c’est votre liberté. Votre corps vous appartient. Jouissez sans entraves. Ni Dieu ni maître. Et d’ailleurs, comme vous le rappelait un bénévole du Planning Familial, on peut aussi bien assurer le renouvellement des générations avec Momo de Marrakech et Babacar de Dakar. C’est même souhaitable.
J.-M. M.
39 notes
·
View notes
Text
Communiqué de Louis de Bourbon, duc d’Anjou :
Le dépassement de soi, le respect des autres. Voilà un bel enseignement que nous pouvons tirer des Jeux Olympiques pour le monde entier en général mais évidemment pour la France en particulier. Dans la grande tradition antique, les Jeux célèbrent ce qu’il y a de beau et de bon dans l’homme.
Les athlètes que nous verrons s’affronter susciteront autant notre admiration que notre enthousiasme et ceci, dans un climat festif bienvenu après un début d’année ponctuée par des crises internationales et nationales.
Je souhaite donc que ces Jeux Olympiques de Paris soient un moment de saine communion pour tous les Français, une parenthèse qui permette de sortir quelques instants de nos soucis quotidiens.
Cependant, malgré cet engouement auquel je prends part, en tant qu’aîné de la Maison de Bourbon, en tant que descendant des quarante Rois qui ont fait la France, je ne peux rester muet face au désolant spectacle d’une partie de la cérémonie d’ouverture. Alors que durant celle-ci des performances artistiques et techniques étaient à la hauteur de ce qu’est la France, certains se sont plu à distiller un contenu idéologique mortifère et abject. S’éloignant du projet initial des Jeux Olympiques de rassembler et d’unir les peuples dans un climat respectueux et à portée de tous, des petits comme des grands, des scènes ont été volontairement offensantes et provocantes.
Une fois de plus, le régime actuel a montré son vrai visage, profondément anti-chrétien, oublieux du long passé de la France dont la monarchie chrétienne fait partie, et désireux de mettre au pinacle des époques troubles où ne régnaient que la terreur et la division. Alors que la cérémonie se voulait inclusive et respectueuse de tous, la religion catholique, comme les morts – que venait donc faire là le massacre de la pauvre reine Marie-Antoinette ?- ont été marqués du sceau de l’infamie et de la dérision.
Je refuse que la France soit conforme au modèle qui en a été présenté. Notre pays vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant. Avant d’être la mère des révolutions et du progressisme dévergondé, la France fût la Fille aînée de l’Église ainsi que la patrie des Lettres, des Arts et du raffinement.
Tant que ma Maison demeurera, et avec l’appui de nombreux Français de bonne volonté, nous ne cesserons de montrer qu’un autre chemin est possible, que la grandeur vaut mieux que le sarcasme, que le Beau vaut mieux que la laideur, que la Vérité vaut mieux que le mensonge. À tous les Français qui se sont sentis humiliés et bafoués, à tous les sportifs ayant le sens du sacré et du religieux, à tous les autres peuples de la Terre qui ont été outragés, je vous le dis, la France n’est pas le spectacle auquel vous avez assisté. Cela n’était que l’émanation d’idéologues qui ont piétiné un héritage millénaire dont ils sont pourtant redevables.
Une cérémonie d’une telle ampleur ne peut être que pensée et réfléchie à l’avance. Rien n’est dû au hasard ou à la maladresse. Notre pays subit les assauts toujours plus violents de cette idéologie profondément contre nature et destructrice. Ainsi, chaque jour de manière plus pressante, à nous Français, de choisir le modèle que nous voulons pour la France. Il nous faut rebâtir notre patrie chérie, et construire un avenir solide, crédible, ancré dans les traditions, le respect et l’union.
Que saint Louis protège la France, et qu’il donne de la force à nos athlètes pour que brille une authentique fierté française, modèle pour les autres nations.
16 notes
·
View notes
Text
Est-ce moi qui suis fou ?
La période actuelle dépasse sans doute, en intensité dans la folie, la ration ''normale'' à laquelle ont eu droit nos parents, nos aïeux, nos ancêtres. Oh ! Je sais que, pour celui qui le traverse, le problème du moment est ressenti comme étant ''le plus ceci ou cela'' jamais survenu depuis le début de l'aventure humaine sur terre. Il n'empêche : je pense que les historiens du futur –s'il en reste... et s'il y a un futur, après l'absurdité actuelle-- s'étonneront de l'inconscience, de la superficialité de la cécité et avec lesquelles nous évitons les problèmes, les défis, les menaces...
Depuis les absurdités, incongruités et utopies dystopiques post-1968, et ''à pleins pots'' depuis l'époque noire (bien que officiellement rouge !) de Hollande, que les bonnes raisons de se faire du souci ne n'ont pas manqué : la Gauche s'est attaquée, de plus en plus clairement et de plus en plus visiblement à tout ce qui marchait, le plus souvent bien, parfois pas trop mal... mais aussi ''pas bien'', ici ou là. –jusqu'au stade actuel de la provocation violentissime permanente et de l'affirmation en pleine lumière de ses mauvaises intentions, exclusivement ravageuses.
Le monde occidental avait patiemment érigé une civilisation ''pas croyable'', qui concrétisait l'un après l'autre tous les rêves qui avaient bercé, sous-tendu et conduit l'Humanité depuis sa création, et il gardait assez de forces en lui pour corriger les inévitables erreurs survenues le long de ce long chemin glorieux. Il offrait en permanence une palette jamais imaginée au cours des millénaires : un groupe humain offrait au reste du monde le meilleur de ses inventions et découvertes : dans le cadre de la seule religion qui était ouverte à toutes les croyances et n'exigeait aucune adhésion a ses rituels en échange des cadeaux offerts, notre merveilleuse civilisation, dite ''occidentale'' mais en vérité ''judéo-chrétienne'', offrait la totalité où peu s'en faut de tout ce qui pourrait être considéré comme ''les besoins fondamentaux, permanents, trans-générationnels et trans-nationaux de tout être humain libre de ses choix''.
A en juger par ce que l'on constate ces temps derniers –et sauf un retournement à 180 degrés, toujours possible mais assez improbable en l'état actuel des choses-- il semblerait bien que les forces (exclusivement négatives) du progressisme aient réussi à mettre en grand danger tout ce qui marchait, vraiment pas mal du tout, et qui était prometteur de jours encore meilleurs et de correction des ''à peu près'' qu'il fallait, c'est certain-- améliorer à la marge. Ces fossoyeurs du monde ancien et de la seule chance de ''bonheur'' jamais croisée par l'Humanité en recherche ont eu deux idées particulièrement perverses –et particulièrement efficaces : en premier, s'en prendre à la jeunesse, proie facile s'il en est... et ensuite faire perdre tous sens aux mots, devenus des bouts de chewing-gum à peine bons à triturer dans tous les sens... jusqu'à leur faire perdre le leur.
Nous pouvons contempler aujourd'hui, avec un effroi qui se rapproche de la terreur, les premiers résultats des ''avancées'' (qui ne sont que d'immenses reculs) de cette tentative de retour vers des époques et des civilisations où pas un seul des réels progrès que l'Occident a ouverts et offerts au reste du monde n'était disponible : nous retrouverons bientôt une espérance de vie se ''baladant'' entre 27 et 43 ans, les maladies toute-puissantes, une médecine qui se mélangeait à la magie (cf les mesures ridicules prises ''contre'' (?) le covid), plus aucune des aménités qui rendent nos vies si douces (malgré quelques petits grincements, ici ou là), des transports impossibles, le confort même pas concevable, l'analphabétisme de définition et la culture une exception, les ratés et malformations considérés ''de base'', le sort de chacun ressemblant fort au malheur de tous...
Or, quels que soient les chemins tordus que les thuriféraires de cette malédiction réapparue empruntent pour nous faire avaler leurs mensonges et leurs dystopies, il n'est honnêtement possible de trouver qu'un seul chemin pour aller de l'ombre épaisse à la lumière éclatante d'où ces oiseaux de malheur voudraient nous faire sortir : c'est la voie qu'a inventé l'Occident et qu'elle a proposé au monde entier. Le succès rencontré fut immense... même s'il fut parfois difficile à voir venir et délicat à identifier comme tel. Et le prix de ce succès littéralement unique dans l'histoire de l'Humanité (seul, dans l'Histoire, l'empire romain a pu engranger des succès vaguement comparables, mutatis mutandis... mais il est un peu le grand-père du nôtre) a été une jalousie mortelle et impardonnable venant de tous ceux qui, n'ayant rien à proposer, ont inventé le syndrome fou de ''la table rase'' célébré par les notes superbes (hélas !) de l'Internationale.
Force est de constater –pour le déplorer, mais ça ne sert à rien !-- que, à force d'endormir les occidentaux génération après génération, les authentiques criminels que sont nos soi-disant ''progressistes'' ont réussi à endormir toutes les consciences... rendues inconscientes par décérébration progressive. Un exemple ? La tribune d'honneur de la lamentable cérémonie d'ouverture vers tout sauf les jeux olympiques (qui, Dieu merci, sont jusqu'à cet instant un franc succès) était remplie de gens qui représentaient ce qu'ils étaient : des noirs pour l'Afrique, des arabes et assimilés pour le monde musulman, des asiatiques de diverses souches représentant chacun leur pays, fièrement et avec juste raison... Seule l'Europe avait honte d'être elle-même, le fait d'oser exhiber une couleur blanche et un vieux christianisme fondateur étant du plus mauvais effet.
Nos dirigeants, poursuivant leur rêve, notre cauchemar mortel, cherchent désespérément à passer le message mensonger suivant : notre continent, décidément gravement incontinent, rêve de faire croire au reste du monde (qui, pas fou, refuse de telles conneries) que nous ne sommes plus ni un ni des peuple(s), ni une race, ni une civilisation, ni une Histoire, ni une ou des culture(s). Ces dystopistes pathologiques ont inventé une série de ''concepts-abjects'', au terme desquels nous ne serions plus qu 'un assemblage a-sexué --donc sans futur, c'est-à-dire destiné à disparaître le plus vite possible-- de diversité-inclusion-égalité, caractérisé sans caractère par une interchangeabilité (sélective, selon leurs seuls critères impossibles). C'est un comble qui devrait être classé ''gros mot'' tant le concept est con...
Déjà les universités américaines parlent de la France en disant ''Gay-land'', ce qui fait mal aux sinophones qui se souviennent que, en mandarin, nous étions il y a peu encore ''Fa-Guo'', le pays de la Loi... et que grâce à notre absence totale de diplomatie, nous ne sommes même plus nommés, en Chine. Seulement méprisés. Les autres pays savent que les fantasmes ukrainiens 'à la française'' ont ramené la totalité de nos forces aériennes opérationnelles à un total moyen de 3 (je répète : trois) Rafales opérationnels : juste de quoi abuser les braves gens le 14 juillet.
Nous, LA FRANCE, ne sommes plus rien, sur l'Echiquier mondial. Plus rien du tout... sauf un sujet de pitié et de moqueries.. Mais ce n'est pas encore assez, aux yeux des progressistes qui se jouent de nous, comme ils l'ont fait avecr les élections bananières du mois dernier, ou pour le covid, avant ça, et comme ils s'apprêtent à le refaire à la première menace inventée de fausse pandémie qu'il s'apprêtent a nous imposer le plus tôt possible ! Plus vite ils nous aurons néantisé, plus vite ils pourront installer leur dramatique absence d'idées, de solutions, de réponses... visibles en clair dans l'amphigouri de l'anti-programme de ce qu'est devenue la Gauche, qui se résume en 4 ou 5 mots : tout détruire... au nom du progrès !
Français, mes frères, ressaisissez-vous : il est temps encore. Mais, comme dit le bon peuple, ''ça ne durera pas aussi longtemps que les impôts !''
H-Cl.
8 notes
·
View notes
Text
Siège du CIO, Suisse, 2027

Donc, d'après le rapport, il s'avère que vous avez été identifié comme étant de sexe masculin et vous êtes ici pour que nous puissions statuer une bonne fois pour toutes.
- Franchement, je ne comprends pas, docteur. Depuis toute petite, je me sens femme. Je portais des vêtements de fille quand j'étais enfant, et j'adorais Peppa Pig.
- Peppa Pig ? Effectivement, ce détail n'était pas dans votre dossier. Cependant, votre taux de testostérone est particulièrement élevé.
- Je sais, je suis juste une femme hors norme.
- Et concernant votre appareil reproducteur ? Je le vois apparaître à travers votre jean.
- Et alors ? Depuis quand avoir un pénis suffit-il pour dire qu'une personne est de sexe masculin ? Vous ne seriez pas un peu conservateur, docteur ?
- Oh non ! Surtout pas, jamais ! Mais je suis obligé de vous poser ces questions. Il y a de nombreuses personnes qui se plaignent de votre présence en tant que boxeuse pour les Jeux Olympiques de l'année prochaine. Nous devons fournir un maximum de rapports médicaux pour les calmer.
- Je préfère ça, docteur. Les réactionnaires qui n'acceptent pas la femme que je suis commencent sérieusement à me taper sur les nerfs.
- Je vous comprends, madame. Je vais donner mon accord pour que vous puissiez participer aux épreuves dans la catégorie féminine. Au CIO, nous avons à cœur de promouvoir le progressisme et le respect de chacun. C'est un devoir et une forme de respect envers toutes les femmes.
Hôpital Catherine McKinnon, Los Angeles, 2028

Allez, donne-moi le rapport.
- Patiente de sexe féminin, âgée de 28 ans. Aucun antécédent médical notable, excepté une appendicectomie à l'âge de 11 ans. Score de Glasgow à 4. Suspicion d'hémorragie interne au niveau du foie, fracture de la clavicule et traumatisme crânio-cérébral.
- Que s'est-il passé ? J'ai déjà vu de nombreux athlètes dans un mauvais état, mais jamais à ce point. Surtout pendant une compétition comme les Jeux Olympiques.
- Apparemment, elle aurait frappé les couilles de son adversaire, ce qui l'a fortement agacé.
7 notes
·
View notes
Text
"L'essor de l'Europe est fondé sur le christianisme et monarchie, son déclin causé par le républicanisme, le progressisme et l'impiété"
Erik von Kuehnelt-Leddihn ( 1909-1999)

3 notes
·
View notes
Text
Le progressisme est une fabrique de serpillères humaines destinées à l’usage du Tiers-Monde afin que ce-dernier puisse y essuyer pieds merdeux et mains sanglantes sous les applaudissements de la République.
4 notes
·
View notes
Text

"Dans l’inclusivisme, nous sommes tous et tout le temps comptables de tous nos propos : "tout est politique" signifie "tout doit être surveillé". Comme tout s’interprète à l’aune de cette nouvelle orthodoxie, il n’y a effectivement plus de neutralité : la pratique de la langue elle-même est sommée d’obéir à cette doctrine. L’orthographe, le discours, les connotations, les catégorisations sont scrutés par cette pression idéologique péremptoire. Le jargon inclusiviste - car tel est le terme qui recouvre à la fois la doctrine sexuelle et la doctrine décoloniale, l’entrisme identitaire psycho-sexuel et islamique - se construit sur un arsenal lexical. Cet arsenal est frauduleux dans la mesure où il prétend déployer des concepts - hétéronormativité, colonialité, blanchité, invisibilisation -, mais il ne fait que dénoncer et victimiser, cliver et caricaturer des identités. Ce vocabulaire possède une force de décret, d’autojustification qui passe par sa prétention. Son arrogance stylistique instaure une obscurité qui construit son efficacité : personne n’arrive à démentir des propos infalsifiables qui ne s’autorisent que de leur ostension de vertu. Cet arsenal repose sur un éthos savant qui consiste à utiliser des néologismes, des métaphores, des abstractions et une forme de poétisation pour faire la morale."
Jean Szlamowicz, « Mutins de Panurge, moutons de la pensée », in la revue éléments n°204, octobre-novembre 2023.
8 notes
·
View notes
Text
Défendre nos valeurs
Dans un monde où le Wokisme, alias le progressisme, et la barbarie veulent nous asservir, il faut vite retrouver et imposer nos valeurs. Sans quoi notre avenir sera fortement compromis sinon dramatique. Par Alexandre Goldfarb 🔵 Défendre nos valeurs Dans un monde où le Wokisme, alias le progressisme, et la barbarie veulent nous asservir, il faut vite retrouver et imposer nos valeurs. Sans quoi…

View On WordPress
0 notes
Text
Cassandre = impuissance et vérité – figure de Tragédie. Eh bien, je crois que le Tragique, c’est l’être même de l’Écrivain Actuel/Inactuel, sa fatalité et aussi sa liberté, ce qui marque son travail d’une difficulté essentielle mais aussi lui permet de surmonter la Troisième Épreuve, de Séparation ; l’Écrivain puise sa force dans le statut tragique de la littérature d’aujourd’hui ; car Tragique = Force active. Qu’est-ce que le Tragique ? = assumer la Fatalité d’une façon si radicale qu’il en naît une liberté ; car assumer, c’est transformer ; rien ne peut être dit, assumé, si ce n’est pas associé à un travail de transformation ; assumer une perte, un deuil, c’est le transformer en autre chose ; la Séparation va être transformée dans la matière même de l’œuvre, en travail concret de l’œuvre (cf. assumer l’Homosexualité = la transformer). Ceci nous permet peut-être de comprendre que le Tragique n’est pas un pessimisme – ou un défaitisme, ou un abstentionnisme – mais au contraire une forme intense d’optimisme : un optimisme sans progressisme. Place de l’écrivain : la Marge ? Il y en a tant : il finit par y avoir une arrogance de la Marginalité. Je préfère lui substituer l’image de l’interstice. Écrivain = homme de l’interstice. Roland Barthes, La Préparation du roman, Éditions du Seuil, 2003, p. 376-377
5 notes
·
View notes
Text

L'heure est grave : l'antitrumpisme est à nos portes.
En effet, à peine connu le score des élections états-uniennes, le covidioclimatiste, jamais en retard d'une sottise, se ressaisissait, se réunissait, se regardait si résistant en ce miroir et se disait: «Nan mais Fuck Trump ! Nan mais Truck Fump, kwâ !»
Les spectacteurs de ces grandes confusions aiment avant tout jouer à se faire peur, et ne paraissent jamais vraiment croire à leurs masques d’Antifas de bazar.
Trump est un monstre et «monstre» est un mot commode pour ne rien nommer du tout, et par conséquent ne rien essayer de comprendre non plus, puisqu'il s'agit alors d'innommable, justement, de non-représentable, d'impensable.
La non-pensée s'en donne toujours à cœur joie...
À l’opposé de cette mode anti-Trump, il reste le relent de ces vieilles Journées héroïques de la Fierté par la Honte.
Du renforcement de la fierté, passion moderne essentielle, par son contraire providentiel.
Evidemment, en renforçant la fierté, on renforce aussi la honte, sinon la fierté ne serait rien et ne servirait à rien.
D'où la progression rétrograde du progressisme en marche.
On est fier d'être antitrumpiste comme on était fier d’être anti-lepéniste.
Ètre antilepéniste c’était bien, et être antitrumpiste c’est bien.
C'est même la moindre des choses.
Être a-trumpiste, comme a-lepéniste, en revanche, c’est moins facile.
De même qu'être agnostique, c'est-à-dire étranger à la question des origines et des fins, est toujours plus difficile que d'être athée, c'est-à-dire de nier formellement Dieu et de le faire de manière militante et passionnée.
Tout croyant a besoin de penser qu'il combat avec Satan
Oui. L'anti-trumpiste est un théologien du trumpisme, et il combat ce dernier avec lyrisme, mais ainsi conserve-t-il avec lui des modes de raisonner communs et s'expose-t-il à des chocs en retour…
L'a-trumpisme, à l'opposé, considère le trumpisme comme vide de sens.
Il n'entretient donc pas, même par l'exécration, cette ornière.
L'antitrumpiste, lui, dès le soir de l’élection, se précipite pour y déverser, dans cette ornière, toutes ses protestations.
Et la suite s'enchaîne.
Du haut de leurs trottinettes et de leurs bicyclettes antifascistes, des jeunes au bord des larmes de crocodile accusent «la connerie des adultes», lesquels ne sont pourtant guère plus que des jeunes un peu vieillis.
Les jeunes, qui ont toujours dit oui à tout, toujours tout approuvé, ont appris à dire non à Le Pen et ils devront récidiver avec Trump, les profs y veillent.
Puis, la grande "émotion" passée, tous ces Pokémons pieux se demanderont (d'après L’Immonde ou Lbérafion) comment «transformer l'émotion en action» ; faisant ainsi l'économie rentable du stade intermédiaire : celui où ils se seraient demandé où est le sens de tout cela.
Mais, déjà, le durcissement en mythe de leur niaiserie bruyante est en cours.
En quelques années ils se seront persuadés qu'ils ont vécu une épopée.
Et qu'ils ont fait quelque chose, alors que personne ne leur demandait rien (à part les médias, c'est-à-dire personne au sens propre).
Et qu'ils ressemblent, dès lors, à la souris de la vieille histoire drôle qui, courant à côté de l'éléphant, lui dit : «Qu'est ce qu'on soulève comme poussière !...»
(En hommage à Philippe Muray et son Festivus Festivus, 2007)
10 notes
·
View notes
Text

"Aujourd'hui la pensée hégémonique est le néo-marxisme, la gauche, le progressisme cool, le progressisme starbucks, si je voulais maintenant être un transgresseur, je devrais être de droite, les conservateurs sont les nouveaux punks".
Johnny Rotten- Sex Pistols
6 notes
·
View notes
Text
Tel-Aviv, la capitale gay aveugle face au génocide palestinien
Comment le pinkwashing masque la brutalité coloniale et divise les luttes LGBTQ+ à l’échelle mondiale
Par Renato Ferreira da Silva
Introduction : Une ville, deux mondes
Tandis que Tel-Aviv s’impose comme la « capitale gay du Moyen-Orient » avec ses plages arc-en-ciel, ses prides sponsorisées par les géants du numérique et ses discours sur l’inclusion, à seulement 70 kilomètres de là, à Gaza, des enfants sont ensevelis vivants sous les décombres causés par les bombes israéliennes. Cette proximité géographique révèle un abîme éthique : comment le mouvement LGBTQ+ international peut-il célébrer la liberté dans un État qui pratique l’occupation militaire et le massacre systématique d’un peuple ?
Ce texte propose une analyse du phénomène de pinkwashing et de ses conséquences : une instrumentalisation des droits LGBTQ+ au service de la propagande coloniale, au détriment d’une éthique de solidarité, de justice et de dignité humaine.
1. Qu’est-ce que le Pinkwashing ?
Le pinkwashing désigne une stratégie politique dans laquelle un État met en avant ses avancées en matière de droits LGBTQ+ pour améliorer son image à l’international tout en dissimulant des violations graves des droits humains. Israël se présente ainsi comme un paradis gay libéral opposé au « Moyen-Orient rétrograde », oubliant volontairement les Palestiniens — hétéros ou LGBTQ+ — qui vivent sous occupation, surveillance et bombardements.
Des organisations comme Al Qaws (LGBTQ Palestinians for Sexual and Gender Diversity) alertent :
« L’État israélien instrumentalise nos identités pour légitimer sa violence. »
Tel-Aviv fait la une de Time, Out Magazine ou Condé Nast Traveler, mais aucun de ces médias ne mentionne que les drones protégeant les festivals LGBTQ+ sont testés sur des civils à Gaza.
2. Tel-Aviv : Oasis pour certains, illusion pour les autres
Il est indéniable que Tel-Aviv offre à certains Israéliens LGBTQ+ des libertés précieuses — mariages symboliques, vie nocturne, visibilisation. Mais cette vitrine ne saurait masquer :
l’apartheid institutionnalisé dans les territoires occupés,
les lois racistes, comme celle de l’État-nation (2018),
la précarité extrême des Palestiniens LGBTQ+, discriminés par la société, ciblés par l’armée, et privés de toute protection.
La même bannière arc-en-ciel qui flotte dans les rues de Tel-Aviv est invisible à Jénine, Naplouse ou Rafah. Elle ne protège personne des bombardements, ni des checkpoints, ni de la faim provoquée par le blocus.
3. Le silence complice du monde LGBTQ+ occidental
On est frappé par le silence d’une grande partie des figures publiques LGBTQ+, ONG, influenceurs et festivals occidentaux. Ces voix dénoncent (souvent à juste titre) les lois homophobes en Russie, en Ouganda ou au Brésil — mais restent muettes face aux crimes de guerre israéliens.
Pourquoi ?
Par peur d’être taxé d’antisémitisme ;
À cause des pressions financières ou diplomatiques ;
Par ignorance, indifférence, ou confort dans un progressisme apolitique et corporatif.
Ce silence, qu’il soit intentionnel ou non, est un acte politique.
4. Les droits LGBTQ+ ne sont pas une vitrine d’État
Si le combat LGBTQ+ veut rester fidèle à ses origines subversives et révolutionnaires, il doit refuser d’être utilisé comme outil de légitimation géopolitique. Il doit rappeler que :
Il n’y a pas de fierté dans un État qui bombarde des enfants.
Il n’y a pas de liberté queer là où il y a colonisation et nettoyage ethnique.
Il n’y a pas d’égalité réelle tant qu’une partie de la population est privée d’eau, d’électricité et de mobilité.
Les droits LGBTQ+ ne sont pas des privilèges pour minorités assimilées. Ils doivent s’ancrer dans une vision universelle de justice, et non dans une hiérarchie des souffrances ou dans le branding national.
5. Conclusion : L’arc-en-ciel ne doit pas recouvrir les bombes
Si Tel-Aviv veut vraiment être la capitale de la diversité, elle ne peut pas rester la capitale du silence.
Le mouvement LGBTQ+ global est à un carrefour historique. Soit il choisit la complicité coloniale en échange de visibilité et de confort. Soit il renoue avec ses racines transgressives, intersectionnelles et internationalistes.
Dans ce choix, Gaza est un test moral. Et l’histoire se souviendra de celles et ceux qui, par leur silence, ont coloré de rose le bruit assourdissant des bombes.
Renato Ferreira da Silva Historien, chercheur en géopolitique et droits humains Juin 2025
0 notes