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#société des explorateurs français
stephanedugast · 4 months
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📌[ÉCHO] Face caméra 🎥, je vous présente le dernier numéro du journal Embarquements, dont je suis le rédacteur-en-chef depuis 3 ans maintenant.
🗞️ Au menu donc :
🇪🇹 Immergez-vous grâce au travail de Lucien Migné en Éthiopie où la question du Tigré occidental n’est toujours pas résolue, après deux ans d’une guerre qui a officiellement prit fin en novembre 2022.
🚁 Découvrez l’engagement des médecins de l’extrême qui tous les jours interviennent pour prendre en charge des victimes dans des situations périlleuses. Un grand reportage signé Rémi Vinas.
🍵 Piquez votre curiosité avec les photos de Pascal Thole dans les Pyrénées où bourgeonne une filière de thé français. Eh oui !
🐠 Partez sur les rivages du lac Malawi pour une enquête sur la surpêche réalisée par Alice Roy. Elle a pu observer in situ l’effondrement de la ressource halieutique ainsi que la mobilisation pour y préserver la biodiversité et le précieux garder-manger qu’elle constitue.
🧭 Retrouvez aussi nos amis de la Société des Explorateurs Français, lisez et dégustez les récits des expéditions de Rémi Camus Explorer ou encore de Sophie Planque.
📚 Enfin, Magali de La Géosphère vous a concocté ses conseils lectures.
✊ Zéro pub, 100% indépendant, le journal Embarquements a plus que jamais besoin de votre soutien. 🙏 Abonnez-vous, abonnez vos amis !
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tvfsud · 1 year
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Morgan Bourc’his, triple Champion du monde d’apnée et la quête du sauvage au Cinéma Eden Théâtre En partenariat avec la Société des Explorateurs Français https://youtu.be/z231dP-GOvY
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mdetay · 6 years
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Michel Detay rejoint la Société des Explorateurs Français en Novembre 2018.
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equatorjournal · 4 years
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Freddy Tondeur, Le Sahara tunisien, 1968. From the book "Slimane et les animaux du desert", 1972. Slimane appartient à la tribu des M'Razig, une peuplade nomade établie depuis toujours dans le Sahara tunisien, entre la brûlant chott el Djérid et les immensités désertiques de la Libye..." Freddy Tondeur conduisit en 1957 une expédition en mer Rouge, dont il rapporta un documentaire, Vent de sable et requins, et au cours de laquelle il noua ses premiers contacts avec Henri de Monfreid. Cette expérience devait modifier le parcours de Freddy Tondeur. Dès lors il se consacra à la production de films qui pendant trente-cinq ans seront présentés au public de “Connaissance du monde”. Tour à tour, la Camargue, la Crète, la Libye, la Grèce, la Tunisie seront ainsi filmées, donnant lieu à sept mille cinq cents conférences en France et dans les pays francophones. Son film suivant, sur la mer Rouge et l’Ethiopie, représente quatre années de séjour dans ces régions où il recoupe les traces d’Henri de Monfreid. A travers les soixante livres de l’aventurier, les articles et les interviews, les témoignages directs et enfin la correspondance privée communiquée par l’une des filles de l’écrivain, il parvient à cerner le personnage dans « Sur les traces d’Henri de Monfreid ». Cet ouvrage sans concession est une biographie complète de l’homme, tantôt encensé, tantôt critiqué mais qui fut sans conteste le plus grand aventurier du siècle dernier. Freddy Tondeur est l’auteur de nombreux livres de voyage et d’aventures. Il est membre de la Société des gens de lettres et du Club des explorateurs français. https://www.instagram.com/p/CHDzceIA2iq/?igshid=f48zkbi8lxbq
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thebusylilbee · 3 years
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Quand Van Gogh copie Hiroshige ou quand Picasso reprend les formes de la statuaire africaine, on considère qu’ils font œuvre de création. Mais ce qui est loin n’est pas en soi créateur. Ce qui est loin a tendance à ne pas inventer, à ne pas progresser, à imiter servilement. La contradiction est donc la suivante : ce qui est loin est l’expression du mimétisme stérile et négatif de l’Autre, mais ce qui est loin peut être imité de façon créative et positive par Nous.
Cette contradiction a été rendue possible par l’échange hégélien des vertus du Je et du Nous, le Je donnant sa transcendance au Nous et le Nous sa mondanité au Je. À la fois transcendant et relatif, le Nous moderne occidental bourgeois, autrement dit le Nous romantique, sanctuarise les œuvres des individus qui le composent, parce que ces dernières sont les garantes de sa sacralité, mais il a du mal à accepter, précisément parce qu’il est le dépositaire de la sacralité des individus, qu’il y eût ailleurs un autre Nous similaire à lui. La relation du Nous au Eux est nécessairement dissymétrique. Un artiste français en 1900 ne peut pas reprendre de trop près l’œuvre d’un autre artiste français, parce que celle-ci est protégée par la société, mais il peut reprendre une œuvre japonaise contemporaine ou une œuvre de la Grèce ancienne et leur insuffler la vie. Les artistes non occidentaux en revanche sont enfermés soit dans l’imitation de leur propre passé, soit dans l’imitation de l’Occident. Ni dans le premier cas ni dans le second peut-on leur reconnaître en principe une vraie capacité à créer.
Dans le contexte moderne, l’imitation est un acte dégradant en soi ; en revanche, imposer aux autres une manière de faire ou de penser, être imité, est perçu de façon positive. Celui qui forme l’autre à son image – et plus encore aujourd’hui celui qui l’informe – non seulement est politiquement ou socialement en position de force, mais il satisfait à l’idée qu’il participe au génie de l’homme. En se posant comme modèle, en refoulant l’imitation, en conceptualisant sa connaissance des autres, il s’admire et se rassure dans sa nature divine. À l’inverse, ceux qui imitent ne font qu’alimenter chez leur modèle un sentiment de mépris à leur égard. Contrairement à ce que défend Edward Saïd, l’orientalisme ne peut être compris uniquement à travers l’examen d’un système discursif né des travaux de Sylvestre de Sacy ou d’Ernest Renan. Il est avant tout l’une des manifestations les plus caractéristiques et les plus connues de la conception romantique de l’imitation appliquée aux relations internationales.
Par ailleurs, si le Nous romantique a tendance à nier tout ce qui, en dehors de lui, pourrait prétendre lui ressembler, il n’est pas pour autant apaisé en interne. Les individus qui le composent sont en effet en rivalité dans la conquête de ce qui peut calmer leur peur métaphysique et flatter leur orgueil. Dans l’univers de ce que Girard appelle la médiation interne, où « chacun imite l’autre tout en affirmant l’antériorité de son propre désir», l’étranger, l’ailleurs, le passé lointain ou encore le peuple, sont des territoires de conquête particulièrement prisés. Les explorateurs en route pour une terre vierge ont souvent semblé davantage intéressés par l’idée d’arriver avant leur rival que de connaître l’endroit en question. Ainsi quand Scott apprit que l’expédition Amundsen était arrivée avant lui au pôle Sud, il écrivit dans son journal : « Nous devons nous débarrasser de toutes nos rêveries. » Et plus loin : « Grand Dieu ! Quel horrible endroit, d’autant plus affreux pour nous que nous n’avons pas été récompensés de nos efforts en étant les premiers ! ». Il en va de même pour tous ceux qui se sont intéressés aux cultures exotiques. Quand Edmond de Goncourt relate la découverte de l’art japonais, il écrit : « Ça a tout d’abord été quelques originaux, comme mon frère et moi, puis Baudelaire, puis Burty, puis Villot, […], puis à notre suite, la bande des peintres…» Les orientalistes chassaient en meute, mais, à chaque nouvelle prise, une compétition s’installait, comme le révèle ici l’emploi de l’anaphore. Chacun a le souci d’être original, mais tout le monde épie tout le monde. La création romantique implique d’une part l’imitation du désir du rival, d’autre part, un fantasme de découverte ou de violation du monde.
Source: Michael Lucken, Les fleurs artificielles: création, imitation et logique de domination, 2016
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zoliakv · 5 years
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Les femmes en Arctique
Le magazine américain Us News&world report publie chaque année un classement des pays où il fait bon vivre pour les femmes. En cherchant sur google j’ai trouvé celui de 2017 dans lequel figure, sur un total de 10 pays classés, cinq de l’Arctique. On y trouve le Canada, la Finlande, la Norvège, la Suède et en première place, le Danemark. Ne connaissant que de loin la réputation progressistes des pays nordiques, comme l’Islande par exemple où une femme a été nommée évêque, je me suis intéressée de plus près à ces champions du monde de l’égalité. (Bon en fait j’ai eu une kholle dessus donc j’y étais obligée mais je m’y suis intéressée, c’est pas le sujet.) J’ai commencé par apprendre que les Nations Unies qualifient la Norvège de « havre de paix et de la parité », que, depuis 2005, le Danemark possède un parti politique féministe (Feministiskt Initiativ), qu’au Canada, Justin Trudeau se déclare ouvertement féministe. Mon coeur de féministe naïve a chaviré. J’ai alors continué mes recherches, prête à faire mes bagages pour Reykjavik, quand je suis tombée sur un article du Monde (L’Islande est-elle vraiment le paradis des femmes?). Il y figurait des propos d’Irma Erlingsdottir, directrice du centre de recherche sur les femmes et sur le genre, qui évoquait des politiques pseudo féministes comme « l’arbre qui cache la forêt ». C’est avec un pesant sentiment de trahison que je découvre que twitter et buzzfeed m’ont menti, que l’Islande ferme les yeux sur la plupart des plaintes pour agressions sexuelles ou même que seulement 19% des femmes occupent les hauts postes. Un deuxième élément me met la puce à l’oreille, sur tous les articles que j’ai épluché, aucun n’évoque les femmes autochtones. Elles représentent pourtant une part non négligeable de la population polaire. Alors, je décide de laisser tomber la géo dans cette kholle pour me transformer en super sociologue de comptoir. Mon questionnement a été de découvrir la nature de cette « forêt » cachée derrière l’arbre de la carte postale féministe exotique. 
Les pays Scandinaves, un exemple en matière d’égalité?
En Islande, la prise de conscience sociale a pris après la crise économique de 2008. Le pays, pour remonter la pente, a choisi de changer totalement le gouvernement. En démantelant les élites, majoritairement masculines, considérées comme obsolètes pour régler les problématiques de la crise, les femmes ont pu, peu à peu intégrer cette sphère et faire valoir une nouvelle façon d’envisager la société. Halldora Traustadottir, présidente de l’Association de défense des droits des femmes pendant 10 ans, déclare à ce propos « cela a été prouvé qu’une société qui compte beaucoup de femmes dans son conseil d’administration obtient de meilleurs résultats économiques. On peut adapter le raisonnement à la sphère publique. ». Ainsi, en 2010, une loi est passée pour obliger les administrations a compter au moins 40% de femmes et le 24 juin 2015, l'Eglise islandaise, qui compte 70 femmes parmi ses 160 révérends, a pour la première fois porté une femme au rang d'évêque en la personne d'Agnes Sigurðardóttir. 
Dans les pays voisins, les chiffres et les faits apparaissent aussi comme des exemples. En Norvège, dès 1977, 24% des députés sont des femmes et la première femme présidente a été élue en Finlande, Tarja Halonen a gouverné de 2000 à 2012. 
Il est donc évident, sur le papier, que les femmes du Nord ont une place importante dans les sociétés et semblent bien plus estimées que chez nous, où le pourcentage de femmes à l’assemblée n’a dépassé 10% qu’en 1997. 
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Documentation photographique MONDES ARCTIQUES, Eric Canobbio
Pour ce qui est des sociétés autochtones, la femme semble aussi être respectée. La cosmogonie (mythe de création du monde) Inuit, par exemple, ne tourne pas autour d’hommes mais bien d’une femme. Une femme qui demande à Kaïla, dieu du ciel, de peupler la terre, c’est elle qui sort alors de la glace le caribou pour nourrir son peuple puis le loup, pour réguler la population de caribous. L’importance d’un mythe fondateur dans une société est cruciale pour envisager son fonctionnement, avoir une femme au centre de celui-ci place donc la femme dans une position respectable.
Chez les samis, pour rester dans l’univers de la mythologie, on peut évoquer l’organisation régionale de femmes Sarahka, dont le nom est emprunté à la fille de l’ancienne mère des peuples. L’existence de cette association, comme d’autres (par exemple le forum Nisson, tourné vers les questions d’égalité des sexes et les questions de politique autochtone), permettent de constater l’investissement des femmes dans la vie politique. Inka Saara Artijeff, conseillère du président du conseil Sami, considère que « les hommes et les femmes ont toujours étés sur un pied d’égalité ». 
Rien à dire pour le moment, tout paraît sain et équilibré au vu de ces éléments. On en rêverait. Jd road trip et Kristina Noth l’avait prévu. 
Jd road trip, un blog de voyage 100% feminin, te propose la Laponie au féminin, pour 7 jours à 2000€, tu peux profiter de ce paradis de la femme, entre femmes, et faire du laser game dans la neige. 
Kristina Noth, business woman americano germanique, te propose aussi une semaine de détente aux abords d’Helsinki, à 4600$, en non mixité pour dire aux femmes « eh concentrez vous sur vous-mêmes, ne laissez pas vos hormones prendre le contrôle. ». Le soucis est que les femmes sont triées sur le volet, si tu n’es pas une riche influenceuse américaine, tu peux faire une croix sur les cours de yoga et de cuisine.
À une heure et demie de ces lieux de vacances, une femme sur quatre tente de se suicider au Groenland. Alors, quel est le soucis dans le paradis blanc? 
L’arbre qui cache la forêt 
Pour commencer avec le plus soft, si je puis dire, il convient de casser l’image du système économique égalitaire des pays nordiques. Saviez-vous que l’Islande paye toujours les femmes, en moyenne, 16,3% de moins que les hommes, à compétences égales? 
Le second sujet de controverse concerne l’hypersexualisation des femmes de l’Arctique et, pour citer Amnesty International, « l’impunité generalisée ». En 2010, le chef de la division des crimes sexuels d’Helsinki déclare que les femmes ont leur part de responsabilité dans les viols. Il ne quittera pas ses fonctions après ces propos. Au Danemark, en Finlande, en Suède et en Norvege, 30% des femmes sont victimes d’abus, contre 22% en Europe. 
En Sibérie, la réalité est sombre aussi. Durant le XIXe siècle, la Sibérie se peuple de russes envoyés au bagne et aussi de citoyens qui espère trouver une vie meilleure. Yadrintsev, archéologue et explorateur, écrit à ce propos « ce n’est pas le meilleur lot qui est réservé aux femmes en Sibérie. Elle est arrivée dans cette nouvelle terre comme si elle voulait devenir une victime encore plus grande qu’elle ne l’était déjà. ». En effet, avec le phénomène de migration dues à l’exil, les femmes sont peu nombreuses à leur arrivée, en moyenne 1 femme pour 6 hommes, dans les villes. La femme subit le patriarcat avec force. « Ce genre de femme humiliée frappait les yeux des européens qui visitaient la Sibérie » (toujours Yadrintsev). Elle est aussi réifiée par les voyageurs de passage. Tchekov écrit ses notes de voyages à Sakhaline «  La femme en Sibérie est aussi ennuyeuse que la nature sibérienne (…). Elle est dure au toucher. ». Malheureusement, aujourd’hui encore les sibériennes doivent compter sur leur physique pour survivre au climat de cette société délaissée depuis la dislocation de l’URSS. Pour s’en sortir, les familles poussent leurs filles à s’orienter vers le mannequinat. L’événement « belles de Sibérie » permet, par exemple, de présenter des jeunes filles, pratiquement toutes mineures, à des Beauty Scouts, venus du monde entier, pour qu’elles puissent ensuite partir vers l’Asie, l’Europe ou les Etats Unis et espérer des meilleurs conditions de vie. 
Donc, au delà d’une façade d’hyper tolérance, les femmes de l’Arctique souffrent d’un climat patriarcal. 
Qu’en est-il des femmes au sein des sociétés autochtones? 
Les oubliées des oubliées
En Norvège, dans le village Sami de Tysfiord, où l’on compte 2000 habitants, 150 agressions dont 43 viols ont étés déclarés aux autorités. La police s’est alors prononcée, 50 ans après les faits, pour qualifier ceux-ci de « mécanismes inhérents à certains milieux ». Par cette déclaration, il est évident que les femmes autochtones, au croisement du racisme et du sexisme, souffrent de l’indifférence generale. Les Samis sont stigmatisés depuis la colonisation, rien que par l’appellation « lapons » qui signifie « porteurs de haillons ». 
Selon l’Institut National de Santé Publique du Canada, 10% des femmes autochtones (inuits et métis) déclare avoir subi de la violence conjugale, contre 3% de femmes allochtones. Micheline Matte, professeure de français à Port Neuf (Quebec), observe régulièrement des marques de violence sur ses étudiantes. « Les pères, les frères, les cousins commencent à abuser des petites filles autour de 4 ou 5 ans. Elles grandissent en pensant que la violence est normale et qu’elle fait partie de la vie. La loi du silence est beaucoup plus lourde dans la Grand Nord. ». Au Canada, les femmes autochtones sont 16 fois plus susceptibles de disparaitre que les blanches. De plus, elles sont enfermées dans leur situation car elles croient, d’un côté, qu’elles ne peuvent pas s’en échapper, qu’elles sont condamnées à tomber sur des hommes violents quoi qu’il arrive, et de l’autre, elles ne sont pas prises au sérieux par les autorités canadiennes qui considèrent, comme les norvegiennes, que la violence est un mécanisme inhérent à leur culture.
En réalité, les sociétés inuits sont, pour citer Barbara Northrup, travailleuse sociale dans un centre de santé, « à la phase de violence latérale, typique d’un peuple qui reproduit la violence envers les siens après l’avoir subie de l’extérieur. Et les femmes s’avèrent le sous groupe le plus affecté. » . Cette violence extérieure, les allochtones en sont les responsables. La colonisation et les pensionnats de desindianisation, où l’on pouvait faire prendre des douches de javel aux enfants pour blanchir leur peau après les avoir retirés de leur famille, ont étés des traumatismes forts et récents puisque le dernier pensionnat a fermé ses portes en 1996. Aussi, les occidentaux ont amené alcool et drogues dans leur quotidien ce qui a conduit à l’augmentation de violence. 
La colonisation a fait des sociétés autochtones, pourtant plus égalitaires à l’origine, un enfer pour les femmes, minorité parmi la minorité. L’augmentation de la différence de salaire, depuis 10 ans, entre les genres en est une preuve. 
Ainsi, l’arctique est un territoire avec une dynamique double quant à la situation de la femme. D’une part, la femme occidentale, malgré encore des inégalités subsistantes, connait un climat de plus en plus progressiste et féministe. Mais cette occidentalisation des sociétés n’a pas permis une féminisation des valeurs de façon uniforme. Bien au contraire, celle ci s’est faite par le biais de la colonisation et au détriment des populations autochtones. Sous couvert de conscience féministe, les blancs en Arctique ont fait reculer les valeurs, pourtant égalitaires originellement, des populations autochtones en insérant dans leur société, l’alcool, la drogue, la violence, la précarité, dont les femmes finissent par être les premières victimes. Les femmes allochtones subissent aussi du sexisme, tout autant que dans nos sociétés, la vitrine « égalitaire » apparait donc bien plus comme produit marchand que réel. 
Cependant, le domaine de la recherche scientifique s’ouvre progressivement aux femmes et attend d’elles une nouvelle approche des questionnements climatiques, les femmes pourraient donc étendre leur sphère d’influence pour pouvoir trouver une forme d’émancipation.
Sitographie et approfondissements ^^:
- https://www.lemonde.fr/europe/article/2012/07/04/l-islande-est-elle-vraiment-le-paradis-des-femmes_1728455_3214.html
- http://www.slate.fr/story/178647/canada-rapport-genocide-femmes-autochtones-assassinats-disparitions
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1103755/sommet-perennite-arctique-montreal-compte-rendu
- Film Sami, une jeunesse en Laponie
-http://www.slate.fr/grand-format/femmes-vieillesse-siberie-167660
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frdaejeon · 2 years
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신간도서 : 실뱅 테송 ‘랭보와 함께하는 여름’ / ”Un été avec Rimbaud” de Sylvain Tesson
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신간도서 : 실뱅 테송 ‘랭보와 함께하는 여름’ Sortie du livre en coréen : ”Un été avec Rimbaud” de Sylvain Tesson
아르튀르 랭보. 열 살에 시를 쓰기 시작해서 열여섯 살에 <취한 배>로 선배 문인들에게 자신을 드러낸 후 3년간 쏟아낸 시로 할 말을 다 해버린 시인. 이후 절필하고는 먼 곳을 떠돌다가 아프리카에 정착하여 문학적 재능을 봉인해버린 이 비범한 시인의 삶을 어떻게 읽어야 할까.
작가이자 모험가인 저자 실뱅 테송이 우리에게 제안한다. 그를 만나고 싶다면 아덴 행 비행기 표를 사는 것보다 《지옥에서 보낸 한 철》을 펼쳐보라고. 아나키스트·부랑배·펑크 랭보·천재 또는 야만인·아방가르드 예술가…등 수많은 호칭으로 불리지만, 무엇보다 ‘시인’으로 충분한 랭보. 유능한 안내자 실뱅 테송을 따라 랭보의 길을 걸으며 그의 삶과 시를 만나보는, 명징하고 유머러스한 에세이이다.
« Esclaves, ne maudissons pas la vie. » Lire Arthur Rimbaud vous condamne à partir un jour sur les chemins. Chez le poète des Illuminations et d’Une saison en enfer, la vie s’organise dans le mouvement. Il s’échappe hors de l’Ardenne, cavale dans la nuit parisienne, court après l’amour en Belgique, se promène à Londres puis s’aventure à mort sur les pistes d’Afrique. La poésie est le mouvement des choses. Rimbaud se déplace sans répit, changeant de point de vue. Son projet : transformer le monde par les mots. Ses poèmes sont des projectiles, des bouquets de feu : cent cinquante ans plus tard, ils nous atteignent encore. Qu’avons-nous fait de nos douleurs ? Au temps où le monde était paralysé par un virus chinois, Sylvain Tesson a cheminé une saison avec Arthur Rimbaud. La marche – état suprême de la poésie – est, avec la littérature, l’antidote à l’ennui.
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/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// 실뱅 테송 - Sylvain Tesson
작가·여행가. 일찍부터 극한 조건의 여행과 탐험을 일삼았고 두 발로 세상을 살며 다수의 책을 출간했다. 《노숙 인생Une vie a coucher dehors》으로 2009년 공쿠르 상(중편소설 부문)과 아카데미 프랑세즈 상을 수상했고, 《시베리아 숲속에서Dans les forets de Siberie》로 2011년 메디치 상(에세이 부문)을 수상했으며, 《눈표범La Panthere des neiges》으로 2019년 르노도 상을 수상했다. 그의 여러 책이 대중의 사랑을 받았는데, 특히 《호메로스와 함께하는 여름》은 2018년 프랑스에서 가장 많이 팔린 에세이이자 전 분야의 베스트셀러 6위에 자리매김했고, 《눈표범》은 2019년 베스트셀러 1위를 기록했다.
Sylvain Tesson, né en 1972, est géographe, journaliste et écrivain. Membre de la Société des Explorateurs Français, il partage sa vie entre les expéditions au long cours, l’écriture et la réalisation de documentaires d’aventure. Ses nombreux périples lui ont inspiré une quinzaine de récits, recueils de nouvelles et d’aphorismes. Il est notamment l’auteur aux éditions des Équateurs de Petit traité sur l’immensité du monde et Éloge de l’énergie vagabonde. Il a obtenu en 2011 le Médicis essai pour « Dans les Forêts de Sibérie » (Gallimard).
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Aladin https://www.aladin.co.kr/shop/wproduct.aspx?ItemId=297164520
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actusfrances · 6 years
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Uruguay, voyage au pays le plus cool du monde
On a découvert pourquoi Antoine Griezmann est fan de l'Uruguay : une nature préservée, une société laïque, égalitaire... Et un goût immodéré pour la viande rouge et le football. Découverte de l'art de vivre à l'Uruguayenne. Le pays le moins peuplé et le plus démocratique d'Amérique Latine met l'accent sur l'éducation et sur les énergies renouvelables, dont il est devenu l'un des leaders du continent.
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Le moins peuplé et le plus heureux des pays d’Amérique latine. Les 3 500 000 habitants de l’Uruguay (90 % descendent d’immigrés européens, 10 % d’esclaves) sont quantité négligeable, comparés à leurs voisins des géants brésilien et argentin. Mais ce qui lui manque en quantité, l’Uruguay l’a  acquis, ô combien, en qualité. Rapide et synoptique retour en arrière. Son histoire commence en 1516, avec l’arrivée du navigateur et explorateur espagnol Juan Díaz de Solís, chargé de trouver un passage vers les Indes. L’envoyé de Madrid appellera « Mer douce » le futur Río de la Plata. Douce, sa mort ne le sera point. Il sera tué et sans doute dévoré par les Charrúas, l’un des peuples de la région.
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Les colons qui s’installèrent sur les côtes, sans trop s’en éloigner, apportèrent avec eux quelques chevaux, quelques vaches et… un unique taureau. Cela suffit pour qu’un siècle et demi après leur introduction, ces rares bovins soient devenus un immense troupeau de vingt-cinq millions de têtes. « Pays de la viande rouge, pays où l’on ne mange pas de veau », écrivait Jules Supervielle, l’un des trois grands poètes français, avec Lautréamont et Jules Laforgue, qui naquirent à Montevideo. Pas étonnant que les Uruguayens soient devenus littéralement carnassiers. Peuple d’éleveurs et de gauchos dont l’essentiel du petit-déjeuner est constitué d’un churrasco saignant.
Culture progressiste
« Ici, personne n’est meilleur qu’un autre. » L’auteur de cette citation datant du XIXe siècle est depuis longtemps oublié. Mais sa formule est restée, encore reprise aujourd’hui par les Uruguayens qui veulent exprimer l’esprit démocratique de leur pays, souvent appelé (mais c’est un peu réducteur !) « la Suisse d’Amérique du Sud ». Non seulement l’Uruguay est l’État perçu comme le moins corrompu de la région selon le classement de l’ONG Transparency International, mais il en est aussi le plus démocratique d’après le cabinet d’études The Economist Intelligence Unit, qui le considère même comme l’un des vingt pays « totalement démocratiques » du monde.
« Au mot nation, nous préférons celui de république » confi e un historien. Si l’on excepte la sinistre parenthèse de la dictature militaire des années 1970 et du début des années 1980, la culture progressiste uruguayenne est une vieille histoire. Il y a un siècle, dès la fin de la Première Guerre mondiale, le président José Batlle y Ordónez avait commencé à créer une société égalitaire unique sur le continent. Anticlérical, féministe, il avait même imposé des avancées sociales alors impensables dans le reste du monde. Ainsi de cette loi de 1913 permettant le divorce à la seule demande de la femme. À titre de comparaison, le Chili a légalisé le divorce en... 2004.
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L’héritage de ce chef d’État exceptionnel est encore vivant dans les rapports avec la religion. Dans cette réponse que font souvent les citoyens quand on leur demande ce qui distingue l’Uruguay du reste de l’Amérique latine : « notre laïcité ». En connaissez-vous, des pays de tradition chrétienne où Noël porte le nom officiel de Jour de la famille, la semaine de Pâques celui de Semaine du tourisme et où le 8 décembre, célébré partout comme la fête de l’Immaculée conception de la Vierge Marie, est « baptisé » Jour de la plage ? Grâce en soit rendue à la Constitution de 1919 et à une loi de cette année qui renforce, si besoin était, la séparation de l’Eglise et de l’État.
Un ordinateur par enfant
Au pouvoir depuis une dizaine d’années, la gauche a redonné de l’éclat à cette image de pays laïque et d’avantgarde aussi bien dans le domaine sociétal qu’environnemental. Investi en 2005, Tabaré Vázquez, premier président de gauche, avait immédiatement mis en oeuvre une politique d’inclusion sociale et d’égalité face à l’éducation. Depuis 2007, le plan Ceibal visant à équiper chaque enfant d’un ordinateur, développé par un ingénieur du MIT, a démontré son efficacité : 300 000 portables en plastique vert pouvant être rechargés à l’aide d’une manivelle ou par le soleil ont été distribués. Et ce sont les enfants qui font découvrir les nouvelles technologies à leurs parents. Le taux d’alphabétisation de la population (98 %) est en outre le plus élevé d’Amérique du Sud.
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Personnage plus original, José « Pepe » Mujica, qui a succédé à Vázquez et exercé la présidence de 2010 à 2015, est un ancien révolutionnaire du mouvement des Tupamaros. Refusant d’aller vivre au palais présidentiel, il est resté dans sa ferme, ne conservant de sa rémunération que l’équivalent du salaire moyen uruguayen. Il a surtout, en 2012 et 2013, fait adopter des lois autorisant l’avortement et le mariage homosexuel et légalisant le cannabis. Lequel a désormais son salon ! Pendant trois jours, en décembre, les cultivateurs viennent y présenter leur production et leurs dernières innovations. En présence de quelque 150 journalistes internationaux, conférences et tables rondes se succèdent sur les usages thérapeutiques ou industriels du cannabis.
  Depuis l’an dernier, Tabaré Vázquez est de nouveau au pouvoir. Médecin de formation, il a fait interdire le sel sur les tables des restaurants afin de protéger la tension artérielle de ses concitoyens ! L’Uruguay n’est décidément pas un pays comme les autres. Et dans tous les domaines. Société ? De 40 % en 2004, le taux de pauvreté est aujourd’hui tombé à 12 % de la population. Énergie ? Ne disposant d’aucune réserve prouvée de pétrole et de gaz, le pays est devenu en moins de dix ans un leader continental des énergies renouvelables. L’an dernier, ses éoliennes – rachetées d’occasion à l’Espagne –, ses centrales hydrauliques et à biomasse lui ont permis de produire 95 % de son électricité.
Laboratoire permanent de l’utopie, l’Uruguay doit cette situation enviée à une sorte de contrat social tacite pour régler les différends. Les gens y préfèrent le bulletin de vote aux grandes manifestations. Une démocratie sereine.
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armeniaitn · 4 years
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Internationally renowned physician Bernard Kouchner visits Armenia and Artsakh Republic
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Internationally renowned physician Bernard Kouchner visits Armenia and Artsakh Republic
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Internationally renowned humanitarian and physician Bernard Kouchner has arrived to Armenia at the invitation of the Aurora Humanitarian Initiative that continues to bring the world humanitarian leaders to Armenia and Artsakh, exploring new opportunities to help the local population and to support Artsakh’s international standing.
Mr. Kouchner, co-founder of Médecins Sans Frontières, former French Foreign Minister and member of the Aurora Prize Selection Committee, is accompanied by humanitarians Alain Boinet, Founder of Solidarités International, and Patrice Franceschi, former Chairman of the Société des Explorateurs Français. Together, they will have a chance to take a closer look at the regional humanitarian projects supported by Aurora and focused on promoting micro and small enterprises, restoring infrastructure, and boosting economy.
Bernard Kouchner co-founded the Nobel Peace Prize-winning Médecins Sans Frontières (Doctors Without Borders) in 1971 and co-founded Médecins du Monde in 1980. He organized humanitarian operations to Somalia, El Salvador, Lebanon and Vietnam. In 2018, Mr. Kouchner joined the Aurora Prize Selection Committee comprised of Nobel Laureates, former presidents, prominent political figures, highly respected humanitarians and well-known human rights activists dedicated to recognizing modern-day heroes and the exceptional impact their actions have made on preserving human life and advancing humanitarian causes in the face of adversity.
After arriving to Armenia, Mr. Kouchner went to the Genocide Memorial Complex to honor the victims of the Armenian Genocide and had an opportunity to pay respect to the doctors who volunteered in Artsakh during the war. The next day, the delegation went to Artsakh to show their solidarity and support local humanitarian efforts, including those assisted by the Aurora Humanitarian Initiative.
In Stepanakert, Mr. Kouchner and others visited the Lady Cox Rehabilitation Center to meet with wounded soldiers in treatment. Aurora supports the infrastructure improvement of the Center within the framework of the Initiative’s aid program for Artsakh, focused on assisting projects that facilitate the region’s long-term social development. The Aurora Humanitarian Initiative has already allocated a total of $581,740 (300,660,500֏) to aid fifty-seven local and international projects implemented by its numerous partners.
“I’m grateful for the opportunity to come to Armenia and Artsakh and show my solidarity to those affected by the war. I was impressed by the philosophy of the Lady Cox Center to integrate the whole family and environment in the therapeutic process. The whole place had a quiet and positive atmosphere, and I am happy that Aurora supports this institution that is so much needed in Artsakh,” Dr. Kouchner said after the visit.
On February 24, Mr. Kouchner’s delegation toured the areas of Stepanakert that had been most affected by the war and talked to the representatives of the projects assisted by Aurora, including The HALO Trust’s operation to clear cluster munitions and other explosives in civilian areas to allow the safe return of displaced people to Artsakh.
“People [here] know very well that their existence depends, first of all, on a secured environment, and we understand now how important it is to create the proper structure for their health to respond to the needs of this strong and courageous population,” Mr. Boinet remarked upon leaving the Stepanakert Republican Hospital.
On their way to Yerevan, Mr. Kouchner and his group will travel to Dilijan to tour the UWC Dilijan school and town. On Friday, before concluding his visit, Bernard Kouchner plans to take part in a moderated discussion at the Yerevan State Medical University and to go to the Matenadaran, Armenia’s national repository of ancient manuscripts supported by Aurora Grants.
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stephanedugast · 5 months
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📌[ÉCHO] 📣 Ma prochaine conférence, c'est le samedi 4 mai avec le Rotary International au siège de l'UNESCO à Paris ⤵️
LE MOT DES ORGANISATEURS
🔎 Focus sur nos speakers
🌍 Passionné par l'exploration et le partage d'histoires inspirantes. Venez écouter Stéphane Dugast !
Depuis l'an 2000, Stéphane parcourt le monde, des régions polaires aux jungles équatoriales, capturant des récits fascinants à travers des enquêtes, des reportages et des documentaires.
Collaborateur de prestigieux titres tels que Le Figaro Magazine, GEO et VSD, il partage sa passion pour les mondes sauvages et la nature à travers ses écrits.
En plus de ses contributions à la presse, Stéphane est l'auteur de plusieurs ouvrages salués par la critique, disponibles en librairie.
Son engagement à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et à l'exploration responsable se reflète également dans ses documentaires, dont "Odyssées Blanches" diffusé sur TF1, Ushuaia TV et TV5 Monde.
Depuis 2015, Stéphane occupe le poste de secrétaire général de la Société des Explorateurs Français, où il continue de promouvoir l'esprit d'aventure et de découverte.
Rejoignez Stéphane dans son voyage pour explorer, raconter, partager et inspirer !
🚀📖
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tvfsud · 2 years
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Le périple de Magellan Présenté par Remi Borredon, docteur en géologie, bibliophile spécialiste des récits de voyages, explorations scientifiques terrestres et océaniques. En partenariat avec la Société des Explorateurs Français. https://youtu.be/Mz6kN6Aj2wo
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mdetay · 4 years
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Un article sur l’eau et le feu publié dans la revue “Reliefs”.
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riga-france · 4 years
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Le passeport Nansen
Aristote Onassis, Igor Stravinsky, Marc Chagall, Georges Gurdjieff, Vladimir Nabokov, Sergueï Rachmaninov ou encore Anna Pavlova en sont de célèbres détenteurs.
Ce passeport, ancêtre du titre de voyage pour réfugiés (1951), du titre de voyage pour apatride (1954) et du titre de séjour en vigueur en France, porte le nom de son créateur.
Fridtjof Nansen est né en 1861 en Norvège. S’il a été un explorateur polaire célèbre, un scientifique reconnu avant de devenir un diplomate puis un homme d’état, il est aussi un humaniste.
En 1921, président de la délégation norvégienne à la Société des Nations (qui deviendra O.N.U.), il devient le premier Haut-Commissaire pour les réfugiés en s’occupant du rapatriement de 450 000 prisonniers de guerre.
Ce sont massivement des réfugiés de l’ancien empire russe fuyant la Révolution d’Octobre rendus apatrides par un décret soviétique révoquant la nationalité russe aux émigrés.
Depuis la fin de la première guerre mondiale, les déplacements d’un État à un autre s’effectuent désormais avec un titre internationalement reconnu délivré par les gouvernements. Apparaît le système international des passeports.
Nansen comprend que, sans ce titre, les réfugiés ne peuvent demander asile et, donc obtenir une protection juridique et une autonomie de subsistance. Il crée un document d’identité rédigé en français et dans la langue du pays d’accueil avec lequel les apatrides peuvent dès lors passer les frontières : LE passeport Nansen. La Convention de Genève en fixe le statut définitif en 1933, trois ans après la mort de Nansen.
Participant à la négociation du Traité de Lausanne de 1923, Nansen en étend le bénéfice aux réfugiés arméniens, survivants du génocide, puis aux Assyriens.
450 000 passeports auront été octroyés entre les deux guerres mondiales.
Nabokov l’évoque dans son autobiographie Autres rivages.
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mamtermante · 5 years
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Nous sommes en confinement depuis quelques jours et pour une durée indéterminée, les enfants ne vont plus à l’école, pour les parents comme moi qui vive en appartement, les enfants faut bien les occuper…
J’ai donc cherché les cours, des activités pour eux et pour moi.
Sachant que je continue de travailler, je suis auxiliaire parentale, je me déplace chez les parents des enfants, je n’ai pas trop de temps pour moi, avec l’école à faire pour un grande section et une 6 ème, le tout, sans imprimante… je n’ai pas écrit autant depuis mes années de formation, jadis…
Note à moi-même à la prochaine pandémie, acheter une imprimante avant …
Ayant pas mal de questions pour savoir où trouver les cours, quoi faire … je me suis dit au lieu de faire au compte-gouttes, je vais tout vous mettre dans un article et vous partagez mes trouvailles.
Google et les réseaux sociaux ont été mes amis pour mes recherches, ainsi que les communiqué de presse et mail reçus.
Nous avons été aussi le samedi avant le confinement à la bibliothèque pour faire le plein de livres, BD, manga, DVD pour la famille.
Je mets dans ma liste des sites, de film, dessins animés, pas de polémique «pas d’écran »;) à situation compliquée, on peut employer diverses sources de support pour informer et instruire les enfants 😉 tant que le temps est cadré.
Après, c’est mon avis perso, mais pas besoin de faire 6 h de cours chaque jour aux enfants, comme à l ‘école, oui ils ont des devoirs à faire, c’est normal, faut continuer les apprentissages, mais faire un jeu de société permet de compter et lire, de la pâte à modeler permet de développer l’imagination et la motricité, pareil pour les Mécano et Playmobil, regarder un reportage sur les animaux permet de lancer une discussion sur la nature et l’écologie …
  Profitons de ce confinement pour passer du temps avec nos enfants, pour ralentir un peu avec notre vie à 100 à l’heure, pas de stress et de pression sur les devoirs, on a déjà assez de stress avec ce qui ce passe en ce moment.
  J’ai mis les activités par catégories et j’ai privilégié les activités plutôt que des cours, sachant que mes enfants reçoivent des devoirs de leurs professeurs et que j’ai un gros stock de cahier d’activités, j’en achète à chaque vacance (#bonplan : Noz en a très souvent à -50/-70 %).
Pour que ça soit plus pratique pour vous, j’ai tout prévu, vous avez juste à cliquer sur le nom du site pour aller dessus.
13 activités gratuites pour occuper les enfants :
Cours de langue :
Chinois : les petits Mandarins
Japonais : ici-Japon
Anglais : Kokoro, vidéo faite par des enfants pour apprendre aux enfants, 1 mois gratuit avec 4 vidéo.
Toutes : LOECSEN
Cours de classe :
Générale : CNED (ma classe à la maison), cours Griffon, Maxicours (gratuit de 9 h à 17 h du lundi au vendredi), pass-education.
Français : projet Voltaire, vidéo des Alphas.
Mathématique : math libre, ixl.m
histoire : soutien67
Géographie : momes
SVT : abc-apprendre, tu mourras moins bête.
  Cahier de vacance gratuit : édition Rosace, Lululataupe, Hugo l’escargot.
  Lire l’heure : je vous partage des horloges que j’ai réalisé pour mes enfants.
Cours de dessin : Apprendre-a-dessiner, Hello-kids.
  Manuel scolaire : édition Hatier, Adistance manuel numérique.
  Activités/graphisme pour les maternelles : Google, Pinterest, les groupes Facebook sont remplis de supers ressources.
  Lecture : le petit Quotidien est gratuit avec le code promo LPQCO, contes du monde.
Les magazines de la science Les débrouillards, les Explorateurs et Curiumont mis 3 numéros en gratuit.
Ebookkids, jeunesse.short-edition.
Bibliothèque Nationale de France, beaucoup de e-book gratuit à trouver sur internet aussi.
Télévision/replay/Netflix/reportage :
Canal + est en mode gratuit, France 4 va se mettre en mode cours à partir de lundi 23 mars, Benshi, C’est pas sorcier, Il était une fois la vie, Le bus magique.
Netflix avec ses reportages « Notre planète » où comment apprendre aux enfants les problèmes climatiques et les répercussions sur les animaux et la flore, avec de magnifiques images.
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Les films Yann Arthus-Bertrand sont parfait aussi pour un cours de SVT.
Idée bonus : mon fils est en école Diwan, on parle donc breton à la maison pour lui, il y a une Télé en breton qui existe brezhoweb bwb avec dessins animés et films en breton.
Culture : opéra et  ballet de l’Opéra de Paris et culturebox
mussé en virtuel : Smithsonian Museum, National Gallery, château de Versailles, le Louvre, MET… et même la Nasa avec l’espace a porter de main.
Le Centres des Monuments Nationaux avec des châteaux, cités, abbayes, grottes…
Exposition sur Frida Kahlo.
-Musique :
Le confinement apporte de belles choses aussi comme les concerts improvisés de Aldebert, M, Rémi Comptines avec des comptines signés touts les matins.
-Podcasts : une histoire et …Oli, les Odyssées, calme et attentif comme une grenouille, Mythes et légendes, promenades imaginaires, maman j’ai raté l’actu, petits curieux …
-Coloriage : Zoli avec des coloriage de mamans porteuses, Korrig’Anne avec des coloriages rempli d’amour, d’allaitement, d’anges… , Minoé, Héloise Weiner elle a fait des draw face à faire en famille et a mit à disposition sur son blog de très beaux dessins, Tchika un magazine féministe, des Google image pour les personnages préférer de vos enfants.
Une soixantaine de personnes ce sont regroupés pour faire un super cahier d’activités dont Korrig’Anne, Fanny Vella, Héloise Weiner… rempli d’idées, de recettes(certaines vegan), activités, découpages, histoires, yoga, méditation, coloriages…
-Activités : Plume, Epopia,Canopé, Lunii (si vous en avez pas, meilleur achat de tous les temps), un jour un jeu (il faut imprimer beaucoup mais les activités sont super (coloriages, activités, jeux, recettes cuisine, travaux manuels, cartes de nomenclature…), Touk Touk magasine (bricolages coloriages, jeux…), Creative Stories pour crée des histoires, la marque de jeux Topla (jeux non stéréotypés) a crée une application, des recettes de fun food avec Beko , les éditions Dupuis à crée des fiches d’activités, jeux de société, jeux qui développe l’imagination.
Faire et imprimer des carte de nomenclature que vous trouverez sur les sites et groupes Facebook Montessori.
-Sport : yoga, méditation pleine conscience, calme et attentif comme une grenouille sur Youtube et Instagram.
Si vous connaissez d’autres sites, activités, podcasts, livres… gratuits, à disposition de tout le monde, n’hésitez à le dire en commentaires, je les rajouterais volontiers 😉
Et vous, vous fait quoi comme activité avec vos enfants.
*Hésiter pas nous suivre sur Instagram
*La page Facebook de Mam’termante
*Retrouvez-nous sur Twitter aussi ?
*Et à vous abonner au blog, si ce n’est pas déjà fait ?
Bonjour, Avec le confinement on est en recherches d'activités pour occuper nos enfants. Je vous ai listé celles que j'ai trouvé et que j'utilise avec mes enfants. N'hésitez pas à me dire les votre, je les mettrais dans l'article ;) Nous sommes en confinement depuis quelques jours et pour une durée indéterminée, les enfants ne vont plus à l'école, pour les parents comme moi qui vive en appartement, les enfants faut bien les occuper...
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Jean-Paul Richalet JEUDI  17 OCTOBRE 2019 18h La société des Explorateurs Français 184, boulevard St Germain 75006 Paris   http://www.lechappeebelleedition.com/jeanpaulrichalet_bio.html
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adoxographe · 8 years
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Lettre à un collègue absent
   Cher Collègue A.-L.,
    Vendredi soir, dans la foule des visages connus et inconnus qui étaient venus assister à la première projection des films de nos amis, il ne manquait que le tien – ainsi que le contraste de ta haute silhouette avec les lignes horizontales, nocturnes et brillantes (gouffre des eaux noires du canal, halos dorés des lampadaires) de ce coin du nord de Paris. Un brin songeur, on se demande de quel œil tu aurais considéré les conditions de cette projection. Te souviens-tu de Whoopi Goldberg déguisée en nonne, qui donnait comme conseil de chant de visualiser une pièce pleine de monde, avec des bruits de vaisselle, des gens qui laissent tomber des trucs, parlant très fort, ivres, et des serveuses qui passent avec des plateaux en hurlant qu’est-c’que j’vous sers ? C’était exactement ce défi que les films d’Antoine et Warren avaient à surmonter : un restaurant bondé avec la musique à fond, des anniversaires et des groupes braillards, des guirlandes lumineuses épiléptiques – et au fond de tout cela, à peine séparé par une paroi vitrée aussi insonorisée qu’une feuille de papier à cigarette, un coin enfants reconverti en salle de projection, avec pour écran un drap accroché sur un matelas redressé, et comme siège des fauteuils traîtres et des tabourets en osier. Il fallait que les films luttent avec ce brouhaha permanent – et, ce qui fut formidable, c’est qu’ils tinrent parfaitement. Après tout, comme le remarqua S., c’étaient deux films de foule, chacun à leur manière : plutôt que d’être protégés par le cocon d’une salle traditionnelle, ils étaient ainsi rappelés par le monde qui les avait fait naître, toujours en mouvement, comme la Lune est prise dans une paradoxale chute immobile. Il y eut même, pendant la projection du film de Warren, deux coupures de courant. Dans l’obscurité, on devinait le calme désespoir de l’artiste dont on sabote le travail. Mais ce qui faisait la force de cet instant privilégié, c’était qu’il n’y avait devant l’écran que des regards amis, qui désiraient avant tout comprendre, découvrir, et certainement pas juger. Si bien que le grondement de la bande son était vainqueur du bruit de fond, tandis que les images, dans leur conjonction resserrée ou leur disparate coordonné, donnaient l’impression de surgir d’un fond primitif plutôt que du calme plat des manuels de cinéma. Ars vincit omnias.
    Le film d’Antoine dure une dizaine de minutes. Il s’intitule VIVE LA FRAN, ce qui n’a pas manqué de perturber certains. Un titre pourtant tout à fait dans le goût de son auteur pour un certain humour, celui qui rase la nuque avec le léger courant d’air froid d’une guillotine. Tout commence avec l’entrée monumentale d’une banque parisienne, tandis que sur le trottoir d’en face un homme est en train de dégueuler. Comme si Antoine voulait nous suggérer que son film, avant d’être éventuellement un objet d’art, se veut avant tout un émétique – une décoction d’images et de sons qui nous permettrait de régurgiter, à notre tour, tout ce avec quoi notre époque nous empoisonne, slogans, intimations, impostures. Dans l’hystérie politique qui a étreint la place de la République ces dernières années, Antoine a su reconnaître une nouvelle espèce de conjonction astrale – des visages par milliers qui se rassemblent pour ne plus former qu’un peuple que sa désorientation quotidienne met à la merci des idéologues. Pendant l’une de ces célébrations du nouveau culte laïco-républicain (une nouvelle bigoterie à peine plus supportable que celle que Charlie Hebdo dénonce chez les monothéismes), Antoine a introduit en contrebande ses deux acteurs, un homme et une femme, a organisé leur collision au milieu de la niaiserie sentimentale des free hugs, le ballet immobile de leurs corps blottis contre leur gré et pourtant sans qu’aucun ne souhaite vraiment relâcher cette étreinte – la femme parce qu’elle ne ferait que retourner à la détresse qui la hante et que le réconfort artificiel de la journée transforme en hantise existentielle ; l’homme parce que se retirer de ce pas de deux signifierait accepter cette mort qu’il a voulu apporter parmi ses semblables zombifiés, à laquelle il ne parvient pourtant pas à se résoudre, mais qui va se déclencher dans l’imminence du geste le plus banal. N’y-a-t-il donc, dans cette ville, que des solitudes à filmer en gros plan, ravinant les visages, faisant ruisseler sur eux toutes les émotions les plus contradictoires ? C’est peut-être la part la plus belle du film d’Antoine : ces visages admirables que la société malmène, qui reflètent des âmes ensanglantées enfermées dans des vierges de fer, que la caméra fait alterner autant que le balancement des corps, deux visages au bord des larmes qui l’espace de quelques minutes sont liés au plus près, au plus intime, mais qui dans la posture du hug ne peuvent pas se contempler l’un l’autre, ne peuvent que communiquer par des paroles hésitantes, mutilées, amères. Dans cet homme qui sanglote sur l’impasse de l’époque, désormais incapable, au rebours de la fameuse formule de Michelet, de rêver la suivante, dans cette femme qui raconte sa chute dans le métro sous des yeux indifférents comme si l’humiliation était une pointe de lance perpétuellement fichée près du cœur, c’est notre temps qui lève enfin son voile d’obscénité, nous faisant comprendre que derrière la place de la République peuplée, colorée, feignant une joie collective transcendante, il n’y a qu’un vide immense, sordide, méconnu, qu’il faut excaver de la réalité trompeuse à force de mots (les plus simples, les plus directs) et de cadrages (les moins asservis à une esthétique contemporaine), dont la feinte simplicité peut s’avérer le meilleur des tranchants. Amputer un slogan comme « vive la France », ce n’est pas seulement y incarner l’explosion finale que le film condense en un brusque tomber de rideau – c’est réaliser un acte de profanation, qui renvoie la puissance d’un tel geste à cette profanation du sacré, désormais retournée comme un gant de cuisine, que fut le républicanisme français.
    Du film d’Antoine, on pourrait dire qu’il est, à sa manière propre, mélancolique. On pourrait aussi le dire du prologue de « Paris Existe » de Warren qui fut projeté ensuite, et qui dure une cinquantaine de minutes – mais ce serait alors une toute autre mélancolie, moins chaconne de Bach à République que discours à la Bossuet sur les ruines métamorphes de toute une cité, celle où nous étions à cet instant. C’est un prologue entièrement composé d’images d’archives, dérobées, déroutées, remontées. Ceux qui connaissent les films du « Dispositif » de Bertay & Thiellement ont forcément fait le rapprochement formel – et pourtant, dès la première dizaine de minutes, on pouvait deviner que cette comparaison ne menait que vers des catégorisations paresseuses. Car si le « Dispositif » n’a cessé de jouer sur les montages électriques, les convulsions d’étrangetés, « Paris Existe » a d’emblée affirmé qu’elle recherchait plutôt la rigueur musicale du contrepoint, nous faisant circuler entre des pôles d’images et de sons qui étaient chacun une percée dans une alcôve temporelle bien précise. C’était comme un de ces carrotages où des chercheurs vous pointent une tranche de terre brune où sommeillent les souvenirs du paléolithique – ou les cernes du séquoia californien où Kim Novak désignait du doigt le voyage de son fantôme. Les explorateurs minuscules qui évoluent entre des gerbes de lave volcanique à l’orée du film ne disent sans doute pas autre chose – voi ch’entrate, venus du temps de la catastrophe et de la détresse, préparez vos noces provisoires avec les souvenirs de ce qui fut, et qui persiste à nous hanter. Ces vulcanologues reviendront à plusieurs reprises, ils seront nos Virgile muets à travers les cercles du Kali Yuga architectural. Car pour énoncer une vérité sur ce que Paris signifie réellement aujourd’hui comme existence, tu seras d’accord sur le fait qu’il faut aussi bien parler béton que spectre. Quand Warren remixe sur le mode de l’inquiétante étrangeté les obsèques de De Gaulle à Notre-Dame (grandes orgues du vieux monde englouti), et fait de Pompidou, l’espace d’une seconde, un vampire survivant qui plonge son regard dans le nôtre, il parvient sans aucun commentaire à traduire ce qu’un tel moment eut de décisif – la mort du vieux Paris gris et pittoresque qu’Hollywood ne cessa de vouloir perpétuer jusque dans de nécessaires mensonges, et le triomphe annoncé du Progrès, du Béton, du Nettoyage par le Vide (avec le trou béant des Halles, que les caméras de l’époque carressaient avec avidité, et qui ne nous rappelle aujourd’hui que d’amères désillusions). Le contrepoint des petites rues du vieux Paris, et des érections babéliennes du nouveau Paris, avec les différents présidents comme archanges maléfiques, forme la sarabande attristée de ces années ferrugineuses que nous n’avons pas connues, mais qu’une invincible aura continue pourtant de rédimer face aux inextricables années de purin qui nous ont été échues sur la Wheel of Fortune. Sur les images de la construction de la Grande Arche de la Défense, on distingue le logo du consortium Bouygues, qui fut de mèche pour tous les dits « Grands Travaux » (majuscules de rigueur), comme si c’était le blason héraldique de tout ce qui défile sous nos yeux, collusion des différents pouvoirs économiques et politiques dans une même éviscération de ce qui était la vie même, et ne sera plus que souvenir de carte postale ou manuel scolaire. De la part de Warren, était-ce délibéré, demanderas-tu ? Très certainement, non. Mais c’est la preuve qu’il a su faire en sorte que son matériau remonté finisse par travailler de lui-même : les détails se mettent à en appeler d’autres, à se connecter à ceux qui peuplent la cervelle de leur spectateur hypnotisé qu’aucune coupure ne saurait perturber dans son attention effrenée à ce qui courait et va courir sur l’écran. L’art du montage, c’est de faire en sorte que les formes disparates finissent par créer leur propre cohésion. Giscard qui joue des variations sur le « Chant du Départ » au piano avec l’imperturbable sérieux qu’affectionnaient encore les années 70, et l’invraisemblable séquence du Noël de l’Elysée où un enfant s’échappe pour aller s’asseoir dans le fauteuil de Mitterrand, confite dans la vulgarité javélisée des années 80, ne fonctionnent ensemble que parce que le film de Warren nous a guidés avec une fine patience à travers différentes couches de sens que nous avons pris plaisir à explorer, fussent-elles parfois déplaisantes. Et la magie du montage, encore aujourd’hui inépuisable, c’est de faire que les formes les plus improbables se contaminent chacune dans leur signification. Ces enfants qui ne cessent de glisser et remonter dans un toboggan en forme de dinosaure géant, ne sont-ils pas les enfants que les décennies dévorent et regurgitent sans cesse dans la grande ville toujours plus scarifiée ? Et ces bouteilles qu’un tapis d’usine remplit, bouche, fait défiler – ne sont-elles pas l’image des bons petits soldats dont tout régime politique aspire à bénéficier ? Sous les étendards bariolés du progrès, du moderne, ou pourquoi pas (en écho au film qui précédait) de la laïcité, tous stérilisateurs de la poésie, du rêve, de l’imagination, quelque chose pourtant parvient à survivre, qui est en rapport avec le geste même du cinéma. Plutôt que de conclure sur une nostalgie de Warrren, il vaudrait mieux souligner combien son film parvient à créer les conditions d’un combat pour cette même imagination, et dans un triomphe que les politiciens ne pourraient comprendre – car mêmes dominées par eux, les images, pour peu qu’une main artiste les rebatte comme les cartes d’un jeu de tarot (et « Paris Existe », comme tu le sais, a tout à voir avec le tarot parisien), trouvent toujours les voies de la vengeance. Alors, les tyrans sont dénoncés par leurs propres armes.
    Il y avait des dizaines d’autres images passionnantes dans le film de Warren. Dans les mots hâtifs de cette lettre, se cachent forcément des oublis cruels. Mais comment rendre pleinement justice à de tels projets, après un unique visionnage, et des souvenirs qui finissent toujours par devenir traîtres ? Il ne te reste plus qu’à trouver le moyen de les voir de tes propres yeux, pour te faire ton propre avis, ta propre lecture – qui sera forcément différente de celle-ci. Ces films ont besoin d’un écran plus grand que celui d’un ordinateur pour faire pleinement effet – espérons que cette chance se présentera à toi tout bientôt.
    Amitiés,
   P.
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