Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 23
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Hello hello,
Nous revoilà partis pour le Hateread du tome 10 de Tara Duncan. C'est aussi la troisième partie de mon exceptionnel tryptique de posts d'articles. Vous allez voir que ce chapitre aussi est extrêmement court.
Dans le chapitre précédent, Mara butait Selenba et Magister lui donnait ce qu’il lui avait promis. Et c’est tout. À se demander pourquoi madame S.A.M. n’a pas cherché à mieux équilibrer la longueur entre ce chapitre et le dix-neuvième… mais bref, je m’égare.
Cette fois-ci, nous revoyons Tara dans le chapitre « Le concert, ou comment réaliser qu’en art musical tout est une question d’interprétation… dans tous les sens du terme. »
« Traqués par les scoops, en chemin, Tara et ses gardes récupérèrent les autres membres du magicgang. Tout le monde était en grande tenue de soirée, ils étaient très élégants, y compris Fafnir qui avait étrenné une époustouflante robe de cuir blanc qui faisait ressortir ses tresses rouges et son teint perpétuellement bronzé maintenant qu’elle passait bien plus de temps dehors que sous terre. (Pourquoi décrire en particulier la tenue de Fafnir ? D’ailleurs, d’où Fafnir a une tenue de soirée ? Je ne crois pas me rappeler que le magicgang a pris des affaires quand ils ont embarqué pour Tadix, et puisque Fafnir déteste faire usage de la magie et est très pragmatique, je ne vois pas à quel moment elle se servirait de ses pouvoirs pour ça... Mystère. Je laisse la question là)
Mais Cal perdit son sourire étincelant et admiratif lorsque Tara lui glissa à l’oreille qu’elle avait eu des nouvelles de Robin et qu’il était prisonnier. Elle ne pouvait pas lui en dire beaucoup plus, mais l’inquiétude brilla dans les grands yeux gris du Voleur. »
J’espère qu’il s’inquiète pour Robin et pas pour sa relation avec Tara, sinon je vais lui botter le cul.
Séparée du magicgang, Tara observe la pièce et ceux qui s’y trouvent. Elle note la présence de Jordan et Jeremy, de Glubl et de la plante du chapitre 4, mais aussi d’Angelica, qui est curieusement en train de parler avec Archange. En interrogeant ce dernier à ce sujet, Tara apprend qu’il ne sait pas ce que lui veut la peste. Suite à cela, Chem (connard) vient s’installer aux côtés de Tara, et lui fait la conversation tout tranquillement monsieur le gIGA GROOMER DE CES MORTS LÀ. Also, la narration précise qu’il a amélioré son apparence physique, ce qui veut dire qu’il est toujours dans l’optique de se fiancer à Tara. Il devrait mourir.
« Tous les sièges se tournèrent vers l’Impératrice qui se trouvait un peu plus haut, dominant la salle.
— Je lève mon verre, fit la jeune femme, elle aussi moulée dans une superbe robe de satin de soie noire rebrodée d’or, ses longs cheveux blonds, bouclés pour l’occasion, et retenus par une tiare dorée aux diamants noirs, à nos invités, en espérant que ce toast soit porté pour une éternité de paix et de commerce. Bienvenue aux Boulimi-Lema !
Tout le monde, y compris Tara, mais pas Maître Chem qui serrait les lèvres avec émotion, reprit le toast. (« Tout le monde y compris Jean-Michel mais à l’exception de Thibaut et sans compter Pierrot qui serrait les lèvres avec émotion reprit le toast ». Plus sérieusement, « tout le monde sauf Maître Chem », y a pas besoin de mettre Tara dans la phrase.)
Archange inclina la tête, but une gorgée délicate, qu’il salua d’un petit son approbateur, puis, le sort d’Amplificatus portant sa voix partout, il répondit :
— Merci aux AutreMondiens et aux peuples de cet Univers. Nous nous efforcerons de ne pas vous décevoir. À vous ! »
Y avait pas un peu plus engageant comme promesse que « on va essayer de pas trop vous décevoir aha uwu » ?
Bref, le concert commence. Une aragne (aka un crossover entre une araignée format Australie, pour le physique, et le Sphinx, pour l’attitude générale) monte sur scène pour chanter. Elle fait un duo de chant à haute note avec une démone, et je trouve le concept assez stylé je dois avouer.
Face à cette performance, les divas d’Autremonde ont quelque peu la pression. Leur orchestre décide de lancer un opéra bien spectaculaire, mais…
« Tout le monde connaissait cet opéra.
Sauf les démons, apparemment.
Probablement plus à cause des jets de lumière qui imitaient les sorts destructeurs des sortceliers qu’à cause de la musique, les démons crurent qu’on les attaquait.
Comme un seul homme ils se dressèrent comme des ressorts, sortirent des armes d’un geste fluide et se mirent à tirer sur la scène.
Ce fut une hécatombe. »
Aha oupsie…
Et c’est déjà la fin de ce chapitre aussi, décidément madame S.A.M. a un petit souci de tempo, ironique quand un chapitre traite d'un concert. Mais ce sera tout pour cette fois, j’espère que ce trio de reviews de chapitres vous aura tout de même plu !
La prochaine fois, nous continuerons cette scène. D’ici là, prenez soin de vous et passez de bonnes vacances !
2 notes
·
View notes
Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitres 16-17
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien ! Les Hatereads sont de retour, un mois d’attente pour 10 minutes de lecture, j’espère que patienter vaut le coup.
La dernière fois, Robin disparaissait de prison, Selenba était retrouvée dans un drôle d’état et la délégation d’Autremonde partait pour Tadix..
Nous entamons cette fois le chapitre 16, « Le magicgang, ou comment découvrir les joies de la vie de passagers clandestins… et regretter profondément de ne pas avoir payé son billet. »
Comme je l’avais dit à la fin du dernier post, je ne suis pas giga emballée par la perspective d’un point de vue sur le magicgang, surtout que ces crétins sont en train de suivre Tara après que celle-ci leur a explicitement dit de ne pas venir. Mais bon. Je vais être brave et attaquer cette lecture de front. En plus, le chapitre a l’air plutôt court.
Let’s go.
« Hélas ! les souhaits de Tara n’allaient pas du tout être exaucés.
Cal et les autres n’étaient plus sur AutreMonde. Ils étaient déjà sur Tadix.
Dans des boules de fer géantes.
Évidées, avec des combinaisons spatiales, des pilules anti-nausées et l’impression d’être propulsés violemment dans un flipper géant où ils rebondissaient contre des bumpers toutes les deux minutes.
Bon, sans les ding ding ding, mais au milieu d’une sorte de grincement continu qui portait sur les nerfs.
Cal bénit la précaution qu’il avait prise de leur faire avaler les fameuses pilules avant de partir. »
C’est déjà un début fantastique. Là, je parle davantage de mise en forme que de ce qui est raconté : pourquoi tous ces renvois à la ligne ? Genre les trois premiers paragraphes d’accord, c’est pour renforcer l’enchaînement dramatique, je veux bien… mais poursuivre l’élan en faisant des passages courts casse complètement l’effet.
Enfin bref, ils se retrouvent dans cette situation suite au plan de Fafnir. En effet, celle-ci a proposé au magicgang de s’infiltrer dans une livraison de fer, de Hymlia vers Tadix.
Plusieurs points.
1/ Je trouve ça bizarre qu’ils vident la planète d’une grosse majorité des Tadixiens, mais n’interrompent pas les livraisons interplanétaires. Qui va s’occuper de tout ce fer, au juste, puisqu’il ne reste plus que trois mille clampins sur leur Lune ? Et qu’est-ce qu’ils en ont à foutre d’avoir du fer, c’est pas vraiment la priorité, non ?
2/ Par conséquent, si cette livraison est faite, c’est probablement que les nains ne sont pas au courant des plans de l’Impératrice. Logique, les livreurs nains ne feraient sans doute pas leur service s’ils se savaient en danger de mort, ou bien les chefs nains interrompraient le service le temps que tout revienne à la normale. Ce que je conçois, mais... question que je n’ai pas posée jusque-là : si Lisbeth fait imploser la planète, qu’est-ce qu’il va se passer ? Commercialement, les nains ne vont-ils pas perdre beaucoup de bénéfices, tout ça pour l’évincement de quelques démons ? Est-ce qu’ils vont vraiment n’en avoir rien à faire de ne pas avoir été consultés à ce sujet ? Est-ce qu’il vont n’en avoir rien à faire moralement, d’ailleurs ? Si Tadix est détruite, ou si on apprend que Lisbeth avait statué sur la possibilité de la détruire, les autres peuples ne devraient-ils pas s’inquiéter des réfugiés Tadixiens, en les repoussant, en s’inquiétant de la question des logements, ou en les plaignant de leur sort ? Ne vont-ils pas se voir comme des victimes potentielles des décisions arbitraires de Lisbeth ? Tout ça, sans compter que la fille de la Reine des nains s’est embarquée là-dedans et risque aussi sa peau. Si les nains et a fortiori les autres peuples étaient écrits correctement, ce genre de truc aurait des conséquences et a minima des opposants. L’arrivée d’un million de personnes, ça a un impact.
Tenez, un exemple : prenons Wakfu, une série d’animation française. Au début de la saison 2, un représentant du peuple Eliatrope, une vieille civilisation longtemps disparue et dont personne n’avait connaissance jusque-là, refait surface. Au cours d’un conseil avec les rois et reines des différents peuples, mais également avec les représentants de deux cités majeures du monde (Bonta et Brâkmar), il annonce l’arrivée prochaine de plusieurs dizaines de milliers d’enfants Eliatropes. Cette annonce crée tout un débat, des inquiétudes, des suggestions, des refus dans le conseil… C’est traité en un épisode, et je déplore qu’il soit très court et que les représentants des peuples soient globalement très caricaturaux, comme dans Tara Duncan, mais la question est au moins mise sur la table. De plus, Wakfu reste une série pour enfants, là où Tara Duncan est pour les ados.
3/ Le plan du magicgang consiste à s’incruster par surprise à une réception où ils ne sont pas invités, dans le but de protéger Tara. Sauf que si les démons voient arriver Tara seule, ils trouveront plausible qu’elle soit là pour négocier diplomatiquement. Ça donne une meilleure garantie que les choses ne dérapent pas et qu’elle ne soit pas contrainte à faire péter Tadix. Mais cette bande de clampins connus pour sauver les peuples et se battre contre les méchants ne va-t-elle pas attirer l’attention ? D’autant que s’il y a Cal parmi eux, il risque de contrarier tout possible mariage, et même si Archange n’est probablement pas le meilleur parti que pourrait avoir Tara, on est sur des considérations pratiques, là. En gros, ils vont tout foutre en l’air pour rien, Tara a raison.
Que je suis jouasse de lire un point de vue où ils vont probablement étaler leur connerie et garder leurs statuts de héros parfaits malgré ça.
« Le seul souci de ce plan génial (aha, « le seul »), c’était qu’ils pensaient que le stock de fer serait entreposé sous un dôme. Et que là, clairement, ce n’était pas le cas, car lorsque Cal avait prudemment testé l’atmosphère au dehors à l’aide du petit capteur de particules qu’il avait fixé à l’extérieur de sa boule, il avait découvert que l’air était totalement toxique (je sais pas depuis quand Cal a un capteur à particules, mais il aurait pu penser à le sortir AVANT de s’embarquer à l’aveugle dans une mission où ils vont risquer leurs peaux. Putain, ce serait si bien si l’un d’eux mourrait à cause de leurs idioties, pour changer...).
[...] L’embarquement avait pourtant été étonnamment facile. À la grande surprise de Moineau, Fabrice et Cal qui s’apprêtaient à s’introduire secrètement dans l’entrepôt des nains à Hymlia, Fafnir ne s’était pas du tout cachée. (allez bam, nouveau problème qu’on peut ajouter à la pile de ceux que pose cette expédition) Elle s’était juste plantée devant le responsable, lui avait calmement expliqué qu’elle devait partir sur Tadix et avait l’intention de le faire à l’aide de quatre boules qu’ils avaient préparées au préalable, strictement identiques aux deux cents autres de la commande, sauf qu’elles étaient creuses, tout en tapotant les manches de ses deux haches. (Ooooh, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu de phrase laide !! Une phrase, cinq lignes, quatre virgules, et des morceaux n’importe où ! Pour la reformulation : « Elle s’était juste plantée devant le responsable, et lui avait expliqué qu’ils devaient partir sur Tadix. Que pour ce faire elle emploierait quatre boules préalablement creusées, mais autrement strictement identiques aux deux cents autres de la commande. Elle avait exposé tout ça d’une voix inhabituellement calme, tapotant les manches de ses deux haches. ». Bon, c’est pas des plus jolis, mais franchement la phrase me donnait pas grand-chose sur quoi travailler)
Le responsable était un nain raisonnable. Si la très inflammable Dame Fafnir disait qu’elle voulait aller quelque part, Dame Fafnir y allait. Il n’avait donc émis aucun commentaire, au grand désappointement de Cal qui pensait que cela serait nettement plus animé et dangereux que cela »
Ptdr j’adore quand une princesse impose un sentiment de terreur à l’aide de sa tendance à maltraiter des gens. Et quand ils auront décollé, qu’est-ce qui retiendra ce responsable d’avertir Bellir, la mère de Fafnir, de ce qu’elle a fait ? Ah oui, et Cal trouve tout ça divertissant et est déçu qu’ils n’aient pas à se mettre à quatre contre un type qui fait simplement son métier. On est toujours chez les héros... ?
Cal songe qu’ils s’embêtent pour rien car techniquement, ils auraient pu suivre Tara directement, Lisbeth ne l’avait pas interdit. Sauf qu’il se dit juste après que non, car l’Impératrice n’aurait pas permis à deux princesses ou au nouveau petit copain de sa nièce de venir.
« En revanche, si effectivement Lisbeth ne s’était pas préoccupée d’eux, Tara, elle, avait fait envoyer une note à Hymlia, prévenant que toute expédition vers Tadix devait être stoppée jusqu’à la fin des marchandages avec les démons. Ce qui apparemment n’avait fait ni chaud ni froid aux nains qui estimaient qu’ils n’avaient pas à obéir à Omois, non, mais alors, et puis quoi encore… »
Je sais pas si je suis le plus agacée par la caractéristique arbitraire des nains, qui sont trop têtus pour prendre en compte un avertissement de l’Héritière d’un Empire, ou par Lisbeth et Tara qui ne jouent pas cash avec qui que ce soit. Si seulement ça pouvait retomber sur le coin de la gueule d’Omois, si seulement la gravité des choses avait un vrai impact, mon Dieu…
La troupe de branquignoles finit par arriver sur Tadix, mais se retrouve face à un autre problème : ils sont à l’extérieur des dômes de sécurité, et se font attaquer par des insectes géants qui prennent leurs sphères pour des coquilles renfermant à manger. Bon, le suspense ne dure pas : quelques lignes après, le magicgang est sauvé par des machines qui embarquent les sphères (où ils sont cachés) vers l’un des dômes. Les sphères sont décontaminées des insectes, Fafnir s’extasie sur le produit utilisé, c’est pal-pi-tant.
« — Bon, j’espère qu’ils vont nous stocker sous atmosphère respirable, soupira Moineau, fatiguée de se faire trimbaler à droite et à gauche, maintenant qu’ils nous ont débarrassés des bestioles (le “maintenant qu’ils nous ont débarrassés des bestioles” devrait être avant la didascalie), parce que nous devons trouver rapidement l’endroit où est Tara !
— Sauf que, fit très raisonnablement Fabrice, si on débarque trop tôt, elle va trouver toutes les excuses pour nous renvoyer, vous avez vu ? Elle a même pensé à envoyer un message à tes compatriotes, Fafnir, pour nous empêcher de la rejoindre. D’habitude, elle est plutôt contente que nous nous battions avec elle, c’est la première fois qu’elle réagit comme ça. (Et vous ne le prenez pas en compte, parce que... ?)
— Pfff, fit Moineau, je t’assure, cette manie qu’elle a de vouloir tout porter sur ses épaules, c’est à cause de sa magie. Si elle était moins puissante, Tara serait beaucoup plus prudente. Mais chaque fois, elle lui sauve la mise. Enfin sauf la fois où elle est morte. Mais du coup, elle n’a plus peur de mourir non plus, je pense que ça la rend imprudente. (Ce raisonnement est très confus. Donc Tara serait plus prudente avec sa magie si elle en avait moins, aka si elle était moins dangereuse ? Enfin, je comprends la logique, là on aborde la question de l’ivresse de pouvoir et de se laisser aveugler par ce dernier, mais ça me semble une mauvaise analyse de Tara. Cette dernière passe son temps à décréter qu’elle n’aime pas la magie, la sienne en particulier, ni sa puissance, même si elle s’en sert. Les livres passent leur temps à nous décrire que Tara est celle à écouter, qu’elle a raison, à la présenter donc comme une figure raisonnable. Et d’un coup, Moineau, une des personnes qui l’aiment et l’admirent le plus, estime qu’elle fait n’importe quoi de son pouvoir ? Si cette contradiction était un peu travaillée dans les livres, y aurait beaucoup de choses intéressantes à en tirer et Tara pourrait être vue comme un personnage complexe. Mais pour ça, il faudrait déjà que la narration ne se mette pas constamment de son côté)
— À moins, maugréa Cal, qu’elle ne veuille pas de m… de nous, parce qu’elle veut vraiment épouser Archange.
Un silence choqué salua sa remarque. »
Aaaah, enfin une bonne remarque ! Non, pas au sens que Tara voudrait épouser Archange premier degré, mais qu’en tout cas Tara a une volonté propre et que ses amis ne devraient pas intercéder alors qu’elle leur a dit de ne pas le faire. Mais encore une fois, cher petit génie du groupe, ç’aurait été intéressant de lancer les réserves que tu éprouves avant que vous vous engagiez dans cette mission.
Crétin.
Mais la bande n’a pas le temps de réfléchir sur tout ça, car ils se rendent compte avec terreur que leurs capsules se dirigent tout droit vers de la lave !! “De la lave en fusion”, nous précise obligeamment l’autrice, moi qui pensais que c’était de la lave cuite à point. Le stock de fer y est jeté, et le chapitre s’achève tandis que leurs quatre boules sont lâchées vers leur mort certaine.
Chapitre suivant !
“Chapitre 17 : Le sauvetage, ou comment avoir une soudaine et très grosse envie de glace.”
Le chapitre s’ouvre sur Tara, qui songe que ah là là, heureusement qu’elle a réussi à arrêter l’expédition de ses amis ! L’ironie dramatique est un poil trop forcée à mon goût, mais bon qu’importe. Elle s’inquiète de l’absence de nouvelles concernant Robin, et trouve perturbant que tout le monde autour d’elle semble aussi détendu alors que la situation part à vau-l'eau. Je la comprends.
Et on a droit à une évocation des âmes démoniaques, prisonnières des objets qu’elle porte toujours !
“En quelques semaines de travail approfondi avec les âmes, il semblait que Tara ait réussi à les transformer afin qu’elles ne tuent plus rageusement tout ce qui passait à leur portée. Alors qu’avant, les âmes se débattaient dans le fer corrompu, rendues folles par la douleur et la pression, Tara sentait que si elles souffraient toujours, ce qui était le but des démons, elles passaient outre la douleur afin de ne se concentrer que sur leur nouvel environnement. Comme si cela leur permettait de s’ancrer dans la réalité. C’était très troublant.”
Vous savez, j’ai beaucoup de sympathie pour ces âmes. Le fait qu’elles aient rejoint le camp des gentils et fassent des progrès inespérés les rend bien plus complexes et intéressantes qu’une bonne partie des personnages de la série. J'espère qu’elles ne finiront pas bêtement, et qu’elles ne trahiront pas Tara. Cela dit je ne suis pas autant opposée à la deuxième hypothèse qu’à la première, même si j’apprécie bien ces êtres dans le camp des gentils. On verra ce qui se passera.
Sur ce, Tara entend Lisbeth parler avec une voix irritée.
“Lisbeth venait de découvrir que les Tadixiens avaient négligé d’informer un certain nombre de leurs propres invités du léger détail à propos de leur planète transformée en bombe. Notamment, ils avaient organisé un énorme concert en l’honneur des démons et plusieurs divas, compagnies de danse, théâtre, orchestres, etc., étaient arrivées sur Tadix. (Hein.)
L’Impératrice n’était pas contente. Elle le fit clairement savoir, mais les Tadixiens firent la sourde oreille. Tara constata pour la dixième fois que les exaspérantes créatures devenaient très opportunément sourdes lorsqu’on disait quelque chose qui ne leur plaisait pas. (ah, donc maintenant les Tadixiens sont exaspérants, alors qu’ils étaient décrits comme des êtres fascinants et stylés jusque-là ? Je vois déjà où ça va ptdr, je déteste.)
L’Impératrice perdit. Le concert et ses réceptions annexes auraient lieu qu’elle le veuille ou non. Les Tadixiens étaient chez eux, ils faisaient ce qu’ils voulaient, d’autant que tout ce qui se passait sur Tadix pendant les six jours de réception était retransmis dans tout l’univers et que si personne ne les tuait, ils n’allaient pas passer à côté de cette formidable occasion gratuite de faire de la pub pour leur planète.”
Dites voir, suis-je la seule pour laquelle l’écriture de ce passage donne l’air de détourner la faute ? “Oui en fait les Tadixiens sont tous cons et inconscients, aucun membre du gouvernement étant informés de l’implosion potentielle de la planète n’en a quoi que ce soit à foutre d’inviter des gens qui vont crever”. Alors primo, en soi ce n’est pas absurde de médiatiser l’événement ni d’en faire une fête, ça pourra détourner l’attention des démons du fait qu’il y a vachement peu de gens sur la planète. Secundo, je ne me remets pas du qualificatif qui généralise les Tadixiens comme “exaspérants”. Entre ça et le fait que, contrairement aux autres races, aucun Tadixien ne se démarque comme différant des autres, ayant un nom ou un caractère particulier, ça les “déshumanise” beaucoup (façon de parler). C’est comme l’histoire des nains qui refusent d’écouter Tara parce qu’ils ne veulent pas se laisser dicter leurs actions par Omois : ils sont tous pareils, aucune personne ne ressort parmi eux comme ayant un avis différent, plus nuancé, voire opposé. Tertio : vous le sentez, le “Lisbeth avait essayé de les raisonner pour sauver des gens et personne n’a écouté, ce n’est pas de sa faute à elle :(", alors que c’est elle qui veut faire péter la planète pour se débarrasser des démons ??
Je disais à un moment de cette critique que les personnages figurants et les peuples n’avaient qu’une fonction, mais là, c’est le bouquet. Toute la faute est rejetée en substance sur les Tadixiens alors qu’ils sont, pour la majorité, obligés d’aller sur Autremonde et de quitter leur planète natale. Pire : on leur crée une situation artificielle où ils choisissent de faire courir un risque insensé à des innocents, et ils n’en ont rien à foutre, tout ça pour quoi ? Les complexifier ? Donner l’impression qu’ils ont mérité leur sort ? Ou qu’ils se vengent ?
Et puis c’est qui, “les Tadixiens” dont on parle, là ? Le gouvernement de la planète ? Leurs chefs ? Chacun d’entre eux, interrogé individuellement ? “Lisbeth venait de découvrir que les Tadixiens avaient négligé d’informer un certain nombre de leurs propres invités du léger détail à propos de leur planète transformée en bombe” : ON PARLE DESQUELS ?
Bref, Tara observe les ambassadeurs. On précise que les centaures portent des couleurs de guerre, preuve supplémentaire que les omoisiens sont stupides et veulent tous faire péter la planète sans raison - sérieux la réception a été présentée comme une tRÊVE, bande de troufions !
“Chez les loups, qui ne pratiquaient pas la magie, les mâles étaient plus forts, du fait de leur poids et de leur physique, que les femelles. Il n’y avait donc pas de femmes loups-garous dans leur délégation (Cette explication ne justifie rien. Un poids et un physique, ça peut se changer, s’entretenir. Une louve-garou peut théoriquement être grosse, d’ailleurs, même si tout le monde semble l’oublier dans cet univers. Donc bon, flemme de ces justifications pour dire qu’il n’y a que des gars. D’ailleurs, on pourrait leur donner des armes. Tous les loups garous ne sont pas obligés de se transformer pour être dangereux. Et vu que personne ne sait cacher ses intentions belliqueuses dans la délégation, je doute que la présence d’armes fasse une différence). Lorsqu’ils avaient vu Tara, ils s’étaient tous approchés et l’avaient reniflée avec délectation. Elle était et resterait à jamais leur héroïne, celle qui les avait délivrés d’un terrible esclavage.”
Elle n’était pas la seule à le faire, Sal est celui qui a tué la Reine Rouge. Et vu que c’est son plan qui a permis de faire libérer les loups-garous, plutôt que ses actes, je ne sais pas dans quelle mesure ceux-ci connaissent Tara pour cet exploit. Mais bon, le chef de la délégation des loups-garous l’assure de leur dévotion, Tara est incroyable oh là là, bref. Passons, je vous prie.
“La conférence se termina sur les détails techniques. Si les gens présents étaient presque tous des sortceliers, c’était pour une bonne raison. Et si Tara était là, c’était non seulement parce qu’elle était la « fiancée » officielle, mais aussi parce qu’elle allait devoir mettre son puissant pouvoir en résonance avec celui des autres afin de faire venir la délégation des démons.
En entier si possible.
Ils avaient d’ailleurs aussi discuté de cette option, surtout les dragons. « Une regrettable erreur en cours de translation. Ooppps, y a que la moitié de la délégation qui est arrivée. Euh non, pas la moitié du groupe, mais la moitié des gens, la moitié inférieure des gens en fait. Toutes nos excuses. On vous renvoie les jambes dès que possible. »
Bien sûr, cette passionnante option avait été écartée.”
Je serais de mauvaise foi si je disais que ce tome n’avait pas ses bons moments. C’en est un, indubitablement. Je veux encore plus de cet aspect des dragons, s’il vous plaît. Ce côté petty de « non mais venez on les tue "accidentellement" c’est pas grave », c’est vraiment drôle.
On nous explique que les démons ont très rarement été invoqués, car les invocations réussissent rarement et drainent les années de vie de l’invocateur.
Ensuite, il s’avère que les dragons, dont Chem (immense tas de merde), sont arrivés avant les démons, contrairement à ce qui était prévu. Lisbeth n’est pas contente, c’est d’un triste à quel point l’Impératrice d’Omois ne fait pas respecter son autorité. A la grande surprise de Tara, Jeremy et Jordan, le frère de Jeremy, sont également présents. Jordan est un Non-Manipulable, insensible à la magie, et Tara comprend à sa présence que d’autres nonsos sont là, et que ce sont sans doute aussi des Non Manipulables.
“Tara comprit le raisonnement des AutreMondiens. Ils avaient réuni ici les seules personnes capables de résister sans dommage à la magie démoniaque. Sauf que c’était un pari risqué. En fait, ils n’en savaient rien, et contre les démons, sans aucun pouvoir, les pauvres nonsos seraient singulièrement démunis.
Puis Tara détailla les NM et réalisa qu’ils étaient tous très lourdement armés. Ah. Pas si sans défense que cela après tout…”
Donc encore une fois, la discrétion est de mise. J’avais raison, l’absence de toute louve-garou sur place c’est seulement du machisme, en fait. Vos décisions à prudence variable, vous pouvez les garder pour vous.
“Jeremy la salua discrètement. Bien. Le jeune dandy avait au moins appris les bonnes manières. Tara avait peu d’affinités avec lui. Il était très immature et après avoir été élevé dans une ferme anglaise, loin de tout, se retrouver sur Autre-Monde, héritier riche et fêté, lui avait tourné la tête.
Soudain, le mot lui sauta aux yeux. Héritier. Moineau avait dit qu’elle était « piégée », le mot était revenu plusieurs fois dans ses phrases décousues. Mais piégée par Jeremy ou par quelque chose de plus grave ? Par un héritage ? Qui pourrait être intéressant pour le Lancovit ? Tara connaissait bien le roi. Même s’il était débonnaire et plutôt gentil, il restait le roi. Les intérêts de sa patrie avant celui des individus. Hum, elle allait devoir poser quelques questions. Aussi, bien qu’elle ne l’aime pas beaucoup, répondit-elle gracieusement au salut de Jeremy par un sourire amical.”
Jeremy était auparavant un personnage faisant partie des “gentils”, pour rappel. Il semble que Plm avait raison, et que madame S.A.M. ait réellement décidé de saborder le personnage en l’antagonisant. Je dois dire que c’est pénible, à la fois pour Moineau, qui se ramasse une situation néfaste sortant de nulle part, et pour le personnage de Jeremy, qui perd toute une ligne de potentiel.
Angelica est évoquée, seulement pour indiquer qu’elle est en train de baver sur Jordan. Pas un mot sur le fait qu’on l’a lancée dans une mission suicide, pas d’évocation d’autres émotions normales à ressentir dans ce contexte, d’ailleurs j’ignore si elle est au courant de ce qu’elle encoure. Que ça me gave. Les personnages de peste ont pourtant souvent des arcs d’évolution intéressants, mais Angelica a clairement l’air de garder la voie de la rivale méchante qui ne changera jamais. Et puis, Tara ne s’inquiète pas de savoir qu’Angelica pourrait mourir ? Ça ne lui attire pas un semblant de sympathie, de sentiments conflictuels ?
“Lorsqu’elle était descendue, elle avait entendu les Tadixiens révéler qu’ils enfonçaient méticuleusement des milliers de tonnes de fer dans leur noyau en fusion afin d’alourdir la planète. Vu l’investissement que cela représentait, Tara ne voulait même pas imaginer la quantité dont ils auraient besoin juste pour gagner quelques grammes de pression magnétique. (Est-ce que ça marche comme ça ? Je me rends compte que je n’ai aucune idée de si ça marche comme ça. Si quelqu’un saurait m’éclairer. Je n’ai jamais entendu parler d’un tel concept, en tout cas, ça sonne très stupide)
Aussi sursauta-t-elle au point d’attirer le regard surpris des gens sur elle lorsque Galant lui envoya une image affolée. Belzebuth venait de lui envoyer un message désespéré, de familier à familier.
Ses amis étaient sur le point de se faire rôtir dans un magma de feu !”
Wwwwwait. Depuis quand les Familiers peuvent s’interpeller mentalement ? Pourquoi Belzébuth ne l’a pas fait pour supplier Galant d’intervenir quand, au hasard, Fafnir tombait dans le vide après l’explosion du soleil, dans le tome précédent ? Pourquoi ça ne leur a jamais servi avant ?
Mais bon, ouvrez le champagne : des Familiers ont été un peu utiles, pas seulement décoratifs, yay !!
Ah, et Belzébuth fait indéniablement partie de mes personnages préférés de l’histoire, en toute sincérité. C’est le Familier le plus attachant depuis Barune. C’est peu dire puisque les autres sont des sacs à main.
On a une coupure superficielle, Tara fige tout avec sa magie et se précipite pour aller aider ses amis. Dans une chouette scène de tension, Tara se retrouve face aux sphères immobilisées, et réalise qu’elle va devoir y aller habilement pour les récupérer avant qu’elles tombent dans la lave. Le problème étant que la magie de Tara est très capricieuse et difficilement contrôlable, d’autant qu’elle a donné son sang à Cal plus tôt, ce qui l’affaiblit.
Heureusement, Tara parvient à geler la lave, et ses amis se précipitent en sûreté avec plus ou moins de difficulté.
« Tara, le visage sévère, ne montra pas son amusement, tandis que ses amis faisaient disparaître leurs combinaisons.
Ce n’était pas cool du tout qu’ils soient là. Même si pour une fois, c’était elle qui les sauvait et pas le contraire. […]
— Qu’est-ce que vous n’avez pas compris lorsque je vous ai dit : « Ne me suivez pas sur Tadix » ! gronda Tara. Ça me paraissait pourtant très clair comme phrase, à moi ! (merci, Tara, tu ne me l’entendras pas dire souvent, mais tu as parfaitement raison) Et Robin n’est pas avec vous ?
Cal se renfrogna.
— Non, aucune nouvelle, répondit-il sèchement. (Cal, petit génie de la bande, qui ne saisit pas que c’est tout sauf le moment de faire preuve de jalousie. Tara s’inquiète de ce qu’est devenu l’un de ses amis après avoir disparu de la cellule où il était enfermé, de quel droit tu réagis sèchement, au juste ?)
— Et pour répondre à ton autre question, on avait bien compris, mais on ne pouvait pas te laisser avec tous ces jolis garçons toute seule ! précisa Fafnir en rajustant ses haches un peu ébranlées par sa course folle, tandis que Bel miaulait avec mauvaise humeur sur son épaule, tout couvert de suie. »
Fafnir, je te déteste, je crois.
Et à la place de Tara, j’utiliserais mon pouvoir pour la retéléporter sur Autremonde, par simple mouvement d’humeur. Ce serait amoral mais franchement compréhensible.
« — Des jolis garçons ? Bon sang, Fafnir, ce sont des démons ! Vous ne pouvez pas plus vous opposer à eux que moi à la Reine Noire. Vous n’avez rien à faire ici ! (c’est un début, on va dire)
— C’est une mauvaise comparaison, persifla Moineau, puisque tu as vaincu la Reine Noire. Écoute, nous avons compris, tu ne voulais pas de nous et blablabla. Mais nous sommes là et si tu veux nous faire repasser par les Portes de transfert, il va falloir que tu nous arrêtes et que tu nous réexpédies de force. Et je te rappelle que je suis quand même citoyenne du Lancovit tout comme Cal, Fafnir appartient à Hymlia et Fabrice est terrien. Tu n’as légalement aucun droit de nous donner des ordres, nous ne sommes pas tes sujets, TON ALTESSE !
Tara en resta bouche bée. C’était exactement ce qu’elle avait eu l’intention de faire, tous les envelopper dans un cocon et les balancer dans une Porte de transfert. Mais où était passée la très timide Moineau qui bégayait dès qu’elle était le centre d’attention ? Cette Moineau-là ne se laissait pas marcher sur les pieds. Et elle opposait de solides arguments. Contre lesquels Tara ne pouvait pas grand-chose, parce que, malheureusement, Moineau avait parfaitement raison. »
Je voulais commenter au fur et à mesure, mais on va y aller par étapes :
1) Tara n’a aucunement, mais vraiment aucunement, mis en avant son statut d’Héritière d’Omois ou son autorité pour interdire à ses amis de la suivre sur Tadix. Je suis partie relire, elle n’a rien dit de cette espèce. Elle a surtout eu l’air d’en discuter avec eux comme elle le fait d’habitude, c’est à dire en se confiant à ses amis sur ses plans. L’argument de Moineau qui décrète qu’ils n’ont pas à lui obéir aurait été pertinent, si ça avait été le cas, mais là il est superflu
2) « La très timide Moineau qui bégayait », elle a disparu quand elle a fait connaissance avec Tara, elle se contente de refaire surface au bon vouloir de l’autrice, mais c’est tout. Faut arrêter de la chercher, à un moment donné, hein.
3) « Et elle opposait de solides arguments. »
Les solides arguments en question : « t’es pas ma reineuh d’abord et si tu veux que je m’en aille bah t’as qu’à y aller par la force ! »
4) « Contre lesquels Tara ne pouvait pas grand-chose, parce que, malheureusement, Moineau avait parfaitement raison. » Non, elle a pas raison, non. En sa qualité d’amie, Tara n’a aucune raison de mettre des vies inutilement en danger ; en sa qualité d’Héritière, c’est sa responsabilité de limiter les dégâts, donc les victimes collatérales c’est inutile ; en sa qualité de future fiancée d’Archange (potentiellement), rameuter un groupe connu pour se battre n’est pas une bonne idée non plus. Rep à ça, Moineau.
« — Et ne nous demande pas de rentrer par amitié pour toi. Des amis ne laissent pas tomber leurs amis. N’y compte pas.
— Slurk, jura Tara, vaincue. Vous ne me facilitez pas la tâche, mais je ne vais pas employer ma magie contre vous. (Cal se détendit, parce que oui, il avait pensé à cette option-là et il était soulagé que Tara ne l’utilise pas.) (… donc l’Héritière subtile qui est devenue très tordue car habituée à la politique et à faire des trucs limites se laisse vraiment défaire par quatre péquenots dotés d’argument en carton, dont une qui bave littéralement sur les « ennemis » ? Charmant) Parce que je vais avoir besoin de toutes mes forces tout à l’heure. Alors, allez m’attendre dans ma suite. Cela me donnera le délai nécessaire pour assister à la fin de la cérémonie, sans affoler tout le monde (elle leur remit un plan du dôme afin qu’ils puissent s’y rendre facilement). »
Je déteste le magicgang. Sauf Fabrice, parce qu’au moins Fabrice n’a pas encore ramené sa fraise dans cette histoire pour sortir des arguments pétés ou avoir une réaction inappropriée. D’ailleurs, Fabrice, content de t’embarquer avec tes potes dans une mission dont tu ne reviendras peut-être pas ?
« Fabrice aurait dû rester sur Terre » : 2
Tara est rejointe par la délégation, qu’elle a libérée de sa magie entre-temps. Personne ne la croit quand elle explique ce qu’il s’est passé, à l’exception de Grr’ul et Lisbeth.
Elle retourne vers sa suite, devant laquelle elle trouve Angelica. Ah ? Peut-être un peu de développement ?
Angelica a à parler à Tara, et refuse de le faire devant les Tadixiens qui l’accompagnent. Tara affirme qu'elle n'a rien à cacher, et par orgueil, Angelica s’en va.
…
peut-être pour la prochaine fois, hein.
Tara demande à Grr’ul de veiller à ce que personne ne la dérange, et elle rentre dans sa suite, mais à sa surprise, n’y trouve pas ses amis !
Le chapitre se termine ainsi. Dans l’ensemble, ces deux chapitres n’étaient pas affreux, simplement ennuyeux. La prochaine fois, on parlera d’Archange, et peut-être même que ce bougre aux nuances de vert dans les yeux pointera le bout de son nez.
D’ici là, portez-vous bien !
5 notes
·
View notes