Tumgik
#touché le fond creuse encore
a-room-of-my-own · 4 months
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"Rester chez soi, c’est sauver des vies": avec ce mot d’ordre débile promu au rang de slogan pendant l’immense pantalonnade de la crise dite sanitaire, la logique semblait avoir définitivement touché le fond, agonisante, les deux épaules parterre, un filet de bave au coin des lèvres... mais il ne faut jamais désespérer du discours dominant qui nous réserve encore d’incroyables pépites, ainsi au milieu des creuses expressions habituelles vides de sens, parmi lesquelles les pléonasmes les plus courants de l’incurie politico-médiatiques: "au jour d’aujourd’hui", "tri sélectif", "secousse sismique" — sans oublier le sublime: "s’avérer vrai" et le non moins surréaliste "s’avérer ...faux" — voici que l’inénarrable ministre de l’intérieur nous gratifie d’une ènième déclaration pas piquée des hannetons...
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tournevole · 5 years
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Ralentie, on tâte le pouls des choses ; on y ronfle ; on a tout le temps ; tranquillement, toute la vie. On gobe les sons, on les gobe tranquillement ;toute la vie. On vie dans son soulier. On y  fait le ménage. On a plus besoin de se serrer. On a tout le temps. On déguste. On rit dans son poing. On ne croit plus qu'on sait. On n'a plus besoin de compter. On est heureuse en buvant ; on est heureuse en ne buvant pas.On fait la perle. On est, on a le temps.On est la ralentie. On est sortie des courants d'air. On a le sourire du sabot.On n'est plus fatigué. On n'est plus touchée. On a des genoux au bout des pieds. On n'a plus honte sous la cloche. On a vendu ses monts. On a posé son oeuf, on a posé ses nerfs. Quelqu'un dit. Quelqu'un n'est plus fatigué. Quelqu'un n'écoute plus. Quelqu'un n'a plus besoin d'aide. Quelqu'un n'est plus tendu. Quelqu'un n'attend plus. L'un crie. L'autre obstacle. Quelqu'un roule, dort, coud, est-ce toi,Lorellou? Ne peut plus, n'a plus partà rien,quelqu'un. Quelque chose contraint quelqu'un. Soleil, ou lune, ou forêts, ou bien troupeaux, foules ou villes, quelqu'un n'aime pas ses compagnons de voyages. N'a pas choisi, ne reconnait pas, ne goûte pas. Princesse de marée basse a rendu ses griffes ; n'a plus le courage de comprendre; n'a plus le coeur  à avoir raison. ... Ne résiste plus. Les poutres tremblent et c'est vous. Le ciel est noir et c'est vous. Le verre casse et c'est vous. On a perdu le secret des hommes. Ils jouent la pièce "en étranger". Un page dit "Beh" et un mouton lui présente un plateau. Fatigue ! Fatigue ! Froid Partout! Oh ! Fagots de mes douze ans, où crépitez-vous maintenant ? On a son creux ailleurs. On a cédé sa place à l'ombre, par fatigue, par goût du rond. On entend au loin la rumeur de l'Asclépiade, la fleur géante. ...ou bien une voix soudainvient vous bramer au coeur. On receuille ses disparus, venez,venez. Tandis qu'on cherche sa clef dans l'horizon, on est la noyé au cou, qui est morte dans l'eau irrespirable. Elle traine. Comme elle traine ! Elle n'a cure de nos soucis. Elle a trop de désespoir. Elle ne se rend qu'à sa douleur. Oh  misère, oh, martyre, le cou serré sans trêve par la noyée. On sent la courbure de la terre. On a désormais les cheveux qui ondulent naturellement. On ne trahit plus le sol, on ne trahit plus l'ablette, on est la soeur par l'eau et par la feuille. On n'a plus le regard de son oeil,on n'a plus la main de son bras. On n'est plus vaine. On n'envie plus. On n'est plus enviée. On ne travaille plus. Le tricot est là, tout fait, partout. On a signé sa dernière feuille, c'est le départ des papillons. On ne rêve plus. On est rêvée. Silence. On n'est plus pressée de savoir. C'est la voix de l'étendue qui parle aux ongles et à l'os. Enfin chez soi, dans le pur, atteinte du dard de la douceur. On regarde les vagues dans les yeux. Elles ne peuvent plus tromper. Elles se retirent déçues du flanc du navire. On sait, on sait les caresser. On sait qu'elles ont hontes, elles aussi. Epuisées, comme on les voit, comme on les voit désemparées ! Une rose descend de la nue et s'offre au pèlerin ; parfois, rarement,combien rarement. Les lustres n'ont pas de mousse, ni le front de musique. Horreur ! Horreur sans objet! Poches, cavernes toujours grandissantes. Loques des cieux et de la terre, monde avalé sans profit,sans goût, et sans rien que pour avaler. Une veilleuse m'écoute. "Tu dis, fait-elle, tu dis la juste vérité, voilà ce que j'aime en toi." Ce sont les propres paroles de la veilleuse. On m'enfonçait dans des cannes creuses. Le monde se vengeait. On m'enfonçait dans des cannes creuses, dans des aiguilles de seringues. On ne voulait pas me voir arriver au soleil où j'avais pris rendez-vous. Et je me disais :" Sortirai-je ? Sortirai-je ? Ou bien ne sortirai-je jamais ? Jamais ?" Les gémissements sont plus forts loin de la mer, comme quand le jeune homme qu'on aime s'éloigne d'un air pincé. Il est d'une grande importance qu'une femme se couche tôt pour pleurer, sans quoi elle serait trop accablée. A l'ombre d'un camion pouvoir manger tranquillement. Je fais mon  devoir, tu fais le tien et d'attroupement nulle part. Silence ! Silence ! Même pas vider une pêche.On est prudente, prudente. On ne va pas chez le riche. On ne va pas chez le savant. Prudente, lovée dans ses anneaux. Les maisons sont des obstacles. Les déménagements sont des obstacles. La fille de l'air est un obstacle. Rejeter, bousculer, défendre son miel avec son sang, évincer, sacrifier, faire périr... Pet parmi les aromates renverse bien des quilles. Oh, fatigue, effort de ce monde, fatigue universelle, inimitié ! Lorellou, Lorellou, j'ai peur... Par moments l'obscurité, par moments les bruissements. Ecoute. J'approche des rumeurs de la mort. Tu as éteint toutes mes lampes. L'air est devenue tout vide Lorellou. Mes mains, quelle fumée ! Si tu savais... Plus de paquets, plus porter, plus pouvoir. Plus rien, petite. Expérience : misère ; qu'il est fou le porte-drapeau. ... et il y a toujours le détroit à franchir. Mes jambes, si tu savais, quelle fumée ! Mais j'ai sans cesse ton visage dans la carriole... Avec une doublure de canari, ils essayaient de me tromper. Mais moi, sans trêve, je disais : "Corbeau! Corbeau ! " Ils se sont lassés. Ecoute, je suis plus qu'à moitié dévorée. Je suis trempée comme un égout. Pas d'année, dit grand-père, pas d'année où je vis tant de mouches.Et il dit la vérité. Il l'a dit sûrement... Riez, riez, petits sots, jamais ne comprendrez que de sanglots il me faut pour chaque mot. Le vieux cygne n'arrive plus à garder son rang sur l'eau. Il ne lutte plus, Des apparences de lutte seulement. Non, oui, non. Mais oui, je me plains. Même l'eau soupire en tombant. Je balbutie, je lape la vase à présent. Tantôt l'esprit du mal, tantôt l'événement... J'écoutais l'ascenseur. Tu te souviens, Lorellou, tu n'arrivais jamais à l'heure. Forer, forer, étouffer, toujours la glacière-misère. Répit dans la cendre, à peine, à peine ; à peine on se souvient. Entrer dans le noir avec toi, comme c'était doux, Lorellou... Ces hommes rient. Ils rient. Ils s'agitent. Au fond, ils ne dépassent pas un  grand silence. Ils disent "là". Ils sont toujours "ici". Pas fagotés pour arriver. Ils parlent de Dieu, mais c'est avec leurs feuilles. Ils ont des plaintes. Mais c'est le vent. Ils ont peur du désert. ... Dans la poche du froid et toujours la route aux pieds. Plaisirs de l'Arragale, vous succombez ici. En vain tu te courbes, tu te courbes, son de l'olifant, on est plus bas, plus bas... Dans le souterrain , les oiseaux volèrent après moi, mais je me retournai et dis : "Non. Ici, souterrain. Et la stupeur est son privilège." Ainsi je m'avançai seule, d'un pas royal. Autrefois, quand la Terre était solide, je dansais, j'avais confiance. A présent, comment serait-ce possible ? On détache un grain de sable et toute la plage s'effondre, tu sais bien. Fatiguée on pèle du cerveau et on sait qu'on pèle, c'est le plus triste. Quand le malheur tire son fil, comme il découd, comme il découd ! "Poursuivez le nuage, attrapez-le, mais attrapez-le donc", toute le ville paria, mais je ne pus l'attraper. Oh, je sais, j'aurai pu... un dernier bond... mais je n'avais plus le goût. Perdu l'hémisphère, on n'est plus soutenue, on n'a plus le coeur à sauter. On ne trouve plus les gens où ils se mettent. On dit : "Peut-être. Peut-être bien", on cherche seulement à ne pas froisser. Ecoute, je suis l'ombre d'une ombre qui s'est enlisée. Dans tes doigts, un courant si léger, si rapide, où est-il maintenant... où coulaient des étincelles. Les autres ont des mains comme de la terre, comme un enterrement. Juana, je ne puis rester, je t'assure. J'ai une jambe de bois dans la tire-lire à cause de toi. J'ai le coeur crayeux, les doigts morts à cause de toi. Petit coeur en balustrade, il fallait me retenir plus tôt. Tu m'as perdu ma solitude. Tu m'as arraché le drap. Tu as mis en fleur mes cicatrices. Elle a pris mon riz sur mes genoux. Elle a craché sur mes mains. Mon lévrier a été mis dans un sac. On a pris la maison, entendez-vous, entendez-vous le bruit qu'elle fit, quand à la faveur de l'obscurité, ils l'emportèrent, me laissant dans le champ comme une borne. Et je souffris grand froid. Ils m'étendirent sur l'horizon. Ils ne me laissèrent plus me relever. Ah ! Quand on est pris dans l'engrenage du tigre... Des trains sous l'océan, quelle souffrance ! Allez, ce n'est plus être au lit, ça. On est princesse ensuite, on l'a mérité. Je vous le dis, je vous le dis, vraiment là où je suis, je connais aussi la vie. Je la connais. Le cerveau d'une plaie en sait des choses.Il vous voit aussi, allez, et vous juge tous, tant que vous êtes. Oui,obscur,obscur, oui inquiétude. Sombre semeur. Quelle offrande ! Les repères s'enfuirent à tire d'aile. Les repères s'enfuient à perte de vue, pour le délire, pour le flot. Comme ils s'écartent, les continents, comme ils s'écartent pour nous laisser mourir ! Nos mains chantant l'agonie se desserrèrent, la défaite aux grandes voiles pâssa lentement. Juana ! Juana ! Si je me souviens... Tu sais quand tu disais, tu sais, tu le sais pour nous deux, Juana ! Oh ! Ce départ ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Vide ? Vide, vide, angoisse ; angoisse, comme un seul grand mât sur la mer. Hier, hier encore ; hier, il y a trois siècle ; hier, croquant ma naïve espérance ; hier, sa voix de pitié rasant le désespoir, sa tête soudain rejetée en arrière, comme un hanneton renversé sur les élytres, dans un arbre qui subitement s'ébroue au vent du soir, ses petits bras n'anémone, aimant sans serrer, volonté comme l'eau tombe... Hier, tu n'avais qu'à étendre un doigt, Juana; pour nous deux, pour nous deux, tu n'avais qu'à étendre un doigt.
Henri Michaux
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ps : j'ai check despi les photos de mon tumblr que j'ai pas touché depuis genre 2015, à la fois je trouve ça si cringe et si cute
crunge ???? cuite ??? lol nn c'est nul
byyyyiiiiiiiiiiieeeee
OMG je viens de retrouver un "texte" de mes 18 ans
cutie baby cam en vrai dieu merci je suis un peu moins extrême dans pas pensée on sent bien l'ado à fond hihihi
21st century
18 ans, mois d’aout 2017
écrire, c’est produire, coucher, poser quelque part sa pensée, mettre des idées sous formes de mots, de phrases. Une construction donc n’est ce pas ? Une construction, c’est le résultat de l’action. Parce que penser c’est bien, mais ca fait mal de penser et ca reste assez fictif, alors peut être qu’un peu plus d’action serait le mouvement de ses pensées en quelque chose de plus concret. Créer, et voir l’objet de sa creation serait en quelque sorte voir une reflet de sa conscience, de son âme peut être ? Meme si tout cela reste assez abstrait. Alors j’écris, enfin du moins je tente après m’être obstiner pendant de long moment a ne pas m’essayer a cet exercice, de peur de me retrouver face a moi meme et de me décevoir. Me décevoir par peur d’être ridicule, pathétique sur les bords, ou juste balancer quelque généralités sur la monde, la vie, l’homme, qui ont deja été tourner dans tout les sens possible alors a quoi bon créer si ce n’est pour rien apporter de nouveau, autant garder tout cela pour soit et s’efforcer de jouer cette fameuse piece de theatre qu’est la vie sur Terre. Mais bon si je pars défaitiste aussi jeune, je suis mal barré. Apres tout, ce monde est basé sur une multitudes de creations au depart hasardeuse, il faut juste avoir peut être un peu d’espoir ou de courage pour se lancer. J’ai un peu l’impression d’être comme un oiseau incapable de s’envoler, persuadée que je m’écraserais a la seconde ou j’essaie, peut être aussi que c’est pour ca que je me bloque. Excusez l’image assez creuse mais je ne savais pas trop comment formuler cela autrement. Tout cela était peut etre, probablement une introduction, pour introduire quoi ? je me le demande encore a vrai dire mais bon, ca viendra sans vraiment de sens ou de pertinence un peu comme ma venu au monde. Je regarde les gens, je les observe, tout types, venu de tout horizon, et je me demande toujours comment ils font, comment ils évoluent dans ce bas monde, comment c’est possible que tout cela tienne encore, que l’humanité se contente de ce qu’elle a construit. Alors non je ne dois pas être pessimiste ou négatif, l’humain a ses travers comme ses qualités, j’ai vu la beauté et le bonheur comme l’infâme et la tristesse. Assez ridicule de parler comme ça a 18 ans n’est-ce pas, mais bon j’écris ce que je pense au moins.
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honel-inge-mal · 4 years
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Les mots venaient si aisément je n’en ai plus  Je n’en ai plus  Mal au ventre au cœur aux oreilles aux sexes  L’entière souffrante La masse  Dévorante  Fourmi par fourmi et la hauteur du transport devait arriver, arriva Sous moi Obsession pour l’horizon  Mes yeux se serrent  Explosent gorge ventre  Percer cher ver transporter vers colline vertige 
Bar absent  Et chat au-dessus  Mur compte  De la cendre à la circonférence Je ne sais que penser de toi Je ne sais rien de ce que je pourrais faire à un corps  Je suis un enfant  En veux-tu un ?
Il est trop facile, crier sans la main D’écrire M’hospitaliser Trop de soleil pour gagner la peau changée et m’offrir à elle  Trop de soleil La tête folle enfle  Et je meurs  Partir Ici en famille combien de temps Le soleil est trop fort Je dois me reposer  Combien de temps Et avec quelles aides ?
Me reposer Dormir Roule langue coupée  De la famille  Qui n’a pas pris le soleil comme moi La vie est sans ventre Et une langue d’origine  J’étais porté pleurant  Râlant Suffoquant ce noyau Poussant  Quelqu’un de ma famille me portait  Mais entre la surface et la mer  Entre le fond de l’eau et du ciel noir  C’est trop de crier Yeux à peine en larmes et si clairs face aux étincelles  C’est trop de crier  Les oreilles pleines d’eau à crier D’un seul regard je me suis attaché  Je suis parti  Je suis au noir déjà J’ai peur de tomber Ma mère retourne-toi  Je tombe sous l’île sous le sol La force me tire vers l’avant Je perds mes miroirs  La peau je la harcèle je m’y répands  Briser briser Questionner quoi Lait d’ânesse perdre les amis d’enfance  Saisir ce moment de perte  Sec  Faveur  Envolée d’oiseaux quand je fais marcher les dunes  Plume toile, la belle verte J’aimerais passer devant un miroir sans me regarder Me creuser  Corps armoire à vider Réceptacle Vide  Récurer poli Le vent souffle trop haut  La vie est là même partout à quelques soleils près  On peut se mourir Les valises s’attachent au corps  Mon visage est une pente qui avance  La descente  Je vais vers vous  N’oublie pas que les chouettes sont des pandas  Et les tongs des marchmok  C’est la fin du monde J’étais en coup de fouet J’ai câliné et j’ai récupéré un sac dans une cheminée avec mon pied Tout le monde m’a acclamé et a eu envie de perdre d’autre choses pour vivre des aventures   Problème personne ne savait que perdre Comme bien souvent Je me suis juste approché  D’immense babines j’imagine  Au rêve la vérité, intenable Nous ne sommes pas fait pour elle Tête renversée au puit  Je te tenais Ton souffle  Embrasser les yeux au revoir  Zéphyr  Étais-tu le pacifique ? Oui, je bouillonnais du mauvais côté de la violence  Homme Excrémentiel  Démence Outrecuidant  Chercher la production  De rebuts  Je me suis imaginé crier à toi sur le chemin Je suis différent Mais sincèrement, je pense à toi Les oreilles du lapin pendent Lit de fleurs souris morte sous couverture  Je ressemble que je lèche des prisons  Naître ou neiger  Exploration des domaines du non Les cocons sont et boyaux  J’ai mal  Écrire au doigt sur la peau  Les cieux  Nous y habitons  Casques  En famille  Prisonnier dans le ciel   Enchantés  Sans lianes  La fournaise est plus aisée le dimanche.
Rendre le profond : puis-je malmener ? La fin du hoquet pour embrasser, tu jouas.
Quelqu’un d’autre contrôle mon corps Après les épines se cacher 
J’aime pas les gens qui ne m’aiment pas car ils n’aiment pas la valeur des domaines en moi
Miroir et gens nous détestent Dire qu’on m’adore Oublier sympathie  Présent efface disparu ici Seule étoile ciel Bébé imaginaire femme  La mémoire m’est restée sur la peau  L’île qui efface quand on y arrive 
Tant de miroirs
Qui reviennent
Sans disparaître ici
Parce que personne ne pourrait juger ce désastre 
Percer la terre et aller au miroir
Mais j’ai juste touché son cou 
Œil mort cuit 
Il pleut de mes seins
Noeuds dans le ciel
Noeud d’étoiles 
Me piquent et remarque pas
Je cache pour perdre 
Je ne regarde pas qui prend mes affaires 
Tes mains dures
Ton cou accueille mon visage la courbe mon nez
Ta petitesse 
L’os 
Reçut le mal
Ta mélodie chantante 
La distance 
Ne pas savoir 
La solitude fait connaître 
Tu veux encore quoi ?
Toi, nous 
Choqué de ton corps 
Tu 
Secrets mémoire
Grenouilles
Décrochage
Double appel 
Raser d’amour 
J’essaye de ne pas mourir quand on me pose des questions
Un mur est-ce suffisant 
Dans la 
Nuit 
Roche colline 
Sœur 
Puisque les cœurs à droite explosent
Les gravites s’inversent 
Les corps s’emboîtent 
Je partirais.
Le sol se dérobe et se cache le ciel noir encore une fois 
Le même ciel 
Où vivre 
Maison si loin 
Comment ça va ?
Comme un fils
Tapis de bateau 
Femmes d’églises couleur d’océan
Huile 
J’ai mal je dors Groseille pétrole 
Noir
Sang de baleine 
Visage rasé 
Poisson homme
Je fais de ce que c’est
Et j’accentue ce qui est déjà 
Commando camarade
Endurer la valeur 
De ce que vous faites 
Mort est la seule chose qui n’arrive pas 
J’ai crée ma peau
On m’appelle la peau
Je l’ai créée
Chemin de la ronde
Je sors les filets blancs de ma peau 
Miroir lieu de pensée et d’éclatement
Inspecter
Jusqu’au bout 
Tout 
Renouveler 
Comme l’odeur que je cherche en moi
Tout le nié  Me retourne comme une autre gravité.
Comme une épée abandonnée sur le champ de la bataille.
Le silence entre les encoches du mur, le vent s’y engouffre, j’entends, la marque la nuit nous descendons sans moteur.
Je suis pendu et je figure une dernière photographie, au loin.
Brûlure
au ventre sans ta chemise de cimetière
car nous t’avons planté autre mère
je t’ai tenu à l’envers
tu as vomi dans le froid
Et c’est la nuit 
Inodore comme la main éloignée de mon corps 
Qui appelle 
Pied qui tient une branche la nuit
Tronc gris apporté par l’eau 
Yeux qui explosent 
Frotter frotter 
Ralentir 
Le noir 
Exploser
Tête 
Enfermée ici en réalité 
La forêt interdite 
Maison où part le chemin d’elle
Qui étais-tu 
Morte qui me sauva 
Je me vois construire ma tour
Protégé par une armure blanche 
La tour des couteaux 
Croire que l’on a invité sans le faire ce n’est pas aisé 
je ne me souviens pas de t’avoir connu
moi qui pleure une fois la perte et deviens
Maître pour insecte des gorges
Recueil d’inventions 
Je t’attends sur cette montagne, nous nous sommes perdus dans la nuit, ils ne voulaient nous indiquer la route à prendre.
Je suis à toi ce que l’apnée est à la mer 
Esquisser la danse
Un pied sans veine et un pied avec.
Le silence et l’emploi
Je n’aime pas parler 
Et je ne veux pas
Rêve d’enfance chateau au château l’enfance 
le meilleur ami croit à l’amour et veut se venger d’amour
avec son garde gros
il éparpille mes cendres mes valises
je ne vous aimais pas
mais comment vous perdre
L’ami d’enfance
les amis d’enfance
partis
quittés
soulevés
à la mort
Je ne t’aimais pas, mais je voulais te garder
Quand je monte j’ai peur 
La crainte de découvrir les ponts 
De regarder la surface
Les étoiles se reflètent à ta peau 
Tu es du passé 
Seigneur tu me secoues 
Tu déplaces mon corps 
Dans la zone 
Amoureuse du sable
Posé sur un plateau, sans le savoir
Est-ce une hauteur ? Si vous y êtes né.
Mère fais-moi oublier le soleil 
Diable sous marin 
Le vertige inversée 
L’explosion de l’attachement du soleil 
Espèce de catapulte, cheval sur la plage
Alex Léon moi toi Sandra Pat Younès Miguel Antoine Cléo Corvus pour m’alourdir
Que fait cette cicatrice à ma chair et sur ma chair
les mains nus du garage s’enlève au tartre des dents
avec l’ongle
géant soldat rose
quand abandonné 
sur la mer je suis seul
Soeur perd cheveux et garçon tombe enceinte
Le soleil a disparu couchant en face 
La nuit capuche à rabattre 
Et la profondeur sous moi
Qui creuse encore les galleries 
Tu me demandes de t’embrasser, je le fais dans les feuilles, descendant de l’arbre
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macadamiasoo · 7 years
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L'album de trop pour  Shakira
Shakira a sorti son onzième album studio, El Dorado. Un album pop, un album de raggaeton mais aussi un album de ballades. Un album objectivement mauvais. Il faut le dire. La chanteuse colombienne s'est perdue entre les attentes du public, qui ne sont généralement pas fans d'elle, et les attentes de l'industrie de moins en moins regardante sur la qualité musicale.
Alors évidemment l'album de Shakira est arrivé numéro un dans plusieurs pays. Alors évidemment l’album de Shakira a pointé son nez au top des charts en 30 minutes. Il faut aussi dire qu'elle a misé sur des featuring avec des chanteurs dont la popularité est énorme. Des chanteurs réputés pour avoir des hits vides de sens, des hits faciles qui se retiennent vite et qui restent en tête pendant des heures voire des jours : Maluma, Prince Royce, Nicki Jam…. Et même Black M (Si, je vous jure.)
Le premier single de son onzième album est l'exemple type de cette torture musicale, Chantaje.
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Un clip aussi incensé que sa chanson où elle s’y promène avec un cochon. D’ailleurs, je me suis toujours demandée si les gens qui écoutaient ce genre de chansons comprenaient vraiment les paroles. Non parce qu'il faut dire qu’entre sexisme, sexualité et néant, ça ne vole pas haut.
Vous pensez sans doute que je suis une snob. Vous vous dites sans doute : “Comment une personne qui écoute les 1D se permet de critiquer nos goûts musicaux ?” Mais non, là est l’erreur. J’ai toujours dit que chaque personne avait le droit d'écouter la musique qui lui plaisait. Juste, je suis déçue. Déçue d’elle. Déçue de sa musique.
Déçue parce que j'ai toujours été très fan de Shakira. Même au moment où je vous parle. J'adorais ses paroles profondes, ses sons doux et ceux plus durs mais aussi ses chansons plus rock et même celles où tu dansais pendant des heures. J'aimais cette Shakira. Celle dont j’enviais la couleur de cheveux ou tiens, celle qui m’a fait acheter presque la même jupe qu’elle dans Hips don’t lie. Celle dont je connaissais les chorégraphies. Celle dont je connais les paroles. Celle qui a les mêmes initiales que moi.
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Malheureusement pour la petite Sonia, Shakira a succombé à la pression.
On peut considérer Donde están los ladrones comme étant le meilleur album de Shakira. On peut considérer aussi Oral Fixation/Fijación Oral comme étant les deux derniers bons albums de la chanteuse colombienne. Laundry service, album en anglais, a fait d’elle une star internationale. Il ne reste plus qu'à parler de Loba/She Wolf et Sale el Sol.
 C'est drôle parce que j’ai toujours fait la séparation entre ces deux albums et les autres. Tout simplement parce qu’ils comportent quelques sons plus commerciaux que je n’aimais pas forcément au début mais qui me plaisent maintenant. Waka waka, Loba/She Wolf, Gipsy, Gordita.
Je dois vous avouer que lorsqu’est sorti cet album en 2010, j'étais déçue parce que je trouvais que Shakira reniait ce qui a fait d’elle l’artiste que tout le monde connaît. Mais en fait, non.  Quelques balades de cet album me rappellent Donde están los ladrones : Lo que más, Antes de las seis. Sept ans plus tard, je me rends compte qu’en fait, j’ai adoré cet album.
C’est fou et c’est même bête mais on peut considérer que dans la musique de Shaki, comme j’aime l’appeler, il y a un avant et un après Pique (son mec, pour ceux qui ne vivent pas sur cette planète). Il est vrai que dans ma bouche, ceci peut être le commentaire le plus subjectif du siècle. Pourtant non.
Les deux albums qui ont suivi Sale el Sol correspondent à l'ère Pique. Il y a eu d'abord Shakira. Même principe, des balades qui tournaient autour de son amour, un featuring avec Rihanna, une chanson en catalan telle la gentille petite amie qu’elle est, une chanson pour la coupe du Monde (vous n’avez pas pu oublier ce magnifique Lego!) et même de la country -a touché le fond mais creuse encore- Mais ça ne prend pas. No me acuerdo de olvidarte et Empire sont les deux seules chansons que je peux sauver de cet album. Et encore.
C’est marrant parce qu'après cet album chaotique, je pensais qu’elle ne pouvait pas tomber plus bas. J’attendais son dernier album avec impatience comme si j’attendais le Père Noël… Mais voilà, j’ai été déçue. Comme si on m’avait promis une rencontre avec Brad Pitt et qu’on m’avait ramené son sosie. La vérité c’est qu’aucune chanson de El Dorado ne me plait. Être déçu(e) par un artiste n'est en soi pas très grave… Mais ça le devient lorsque vous l’avez toujours aimé et toujours suivi. 
Je connais toutes ses chansons par cœur sauf celle de ses deux derniers albums… Je crois que ça veut tout dire.
J’en attendais beaucoup. Je m’attendais à retrouver LA Shakira qui chantait sur la plage dans un vieux jean et une vieille veste de jogging de couleur violette, LA Shakira qui dansait et qui d'un coup, faisait arrêter le Monde qui la contemplait. Et non pas la Barbie qui ne danse même plus, qui bouge juste son corps en feauturing avec les personnes qui marchent. Des chanteurs qui ne font même pas partie de son univers musical… Mais voilà pour vendre, il faut faire tous les sacrifices. Même celui de sacrifier son public
L'ancienne Shakira ne reviendra jamais. Shakira s'est perdue et a malheureusement perdu l'une de ses anciennes et plus grandes fans. Moi.
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theoppositeofadults · 7 years
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Eric Ciotti : A touché le fond. Creuse encore.
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La protection des côtes et la préservation des terres agricoles ne peuvent être remises en cause
Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, l'objectif de cette proposition de loi – garantir de nouveaux instruments à l'État et aux élus locaux pour faire face au recul du trait de côte lié à l'érosion et à la montée des eaux – est juste et légitime.
Il s'agit d'une problématique importante au regard des anticipations réalisées par le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement, le CEREMA, qui démontrent l'ampleur du phénomène à venir.
Sur le principe, nous y sommes donc favorables.
Nous notons tout de même la lourdeur des dispositifs prévus. Tous ces zonages et baux sont autant de complexités nouvelles pour les services de l'État et les collectivités. Nous sommes loin de la simplification des normes, objectif souvent affiché dans cette maison.
Nous nous posons également des questions sur l'opérationnalité des mesures proposées. Les dispositifs de zone d'activité résiliente et temporaire, ZART, et de bail réel immobilier littoral, BRILi, pourront fonctionner si les collectivités s'en emparent et préemptent les terrains concernés.
Cela suppose des moyens d'expertise et des moyens financiers. Nous connaissons tous la situation actuelle des collectivités qui voient leurs dotations diminuer, loi de finances après loi de finances. Il est intéressant de donner des outils, mais encore faut-il avoir les moyens de s'en servir.
Sur le fond, ce dispositif nous interroge : l'objectif n'est pas d'empêcher la construction ou le maintien de constructions, mais bien de créer les conditions de leur aménagement. Nous proposerons donc des garde-fous pour que ces nouvelles zones ne se situent pas dans les espaces les plus touchés par le risque de submersion, soit les anciennes zones rouges.
Nous avons également des interrogations sur les nouvelles responsabilités confiées au fonds Barnier, dont les ressources diminuent progressivement.
Cette année, la taxe affectée à ce fonds est plafonnée à hauteur de 137 millions d'euros, ce qui permet de reverser 90 millions d'euros au budget général. Ce montant est très inférieur aux dépenses constatées ces dernières années, équivalentes à 178 millions d'euros.
Cette inquiétude est renforcée par la situation du budget consacré aux risques hydrauliques et naturels, en constante régression, et le manque d'aboutissement des plans de prévention des risques naturels prévisibles. Il est indispensable que l'État prenne ses responsabilités face aux risques de submersion liés à l'érosion des côtes et à la montée des eaux.
Enfin, nous regrettons que la boîte de Pandore de la loi Littoral soit une nouvelle fois ouverte. Certes, cette loi a trente ans, mais nous portons une conviction : la lutte contre le mitage en zone littorale reste une impérieuse nécessité. La protection des côtes et la préservation des terres agricoles ne peuvent être remises en cause.
Le principe de l'urbanisation continue est intéressant, même si sa définition trop imprécise questionne.
Avant de complexifier en ajoutant des exceptions aux exceptions, il aurait été plus juste de mener un travail de définition sur les notions qui conditionnent la possibilité de construction dans ces zones et qui sont l'objet d'une jurisprudence fournie.
Aujourd'hui, le seul élément réglementaire existant est une instruction gouvernementale de 2015. Il est primordial que soient mieux précisées les notions d'agglomération, de village, de hameau. Il est nécessaire que cette notion de hameau – « secteurs comprenant un nombre et une densité de construction significatifs » – soit plus clairement définie, pour permettre, sous certaines conditions, leur densification notamment dans les dents creuses.
La jurisprudence concernant la loi Montagne est plus claire sur ce sujet. Dans mon secteur, un groupement est constitué à partir de quatre maisons distantes de moins de 50 mètres.
Une définition claire et précise permettrait de sécuriser les procédures et le choix des élus. Elle est également souhaitable pour éviter que le préfet ne se trouve dans une situation discrétionnaire au moment d'autoriser ou non des projets d'urbanisation au regard de critères aujourd'hui flous et évolutifs, définis exclusivement par la jurisprudence.
Il existe aujourd'hui une contradiction : il est plus facile de créer de nouveaux foyers d'urbanisation via les « hameaux nouveaux » plutôt que de densifier le bâti existant au sein des hameaux. C'est un problème qu'il est impératif de résoudre, mais certainement pas en permettant tout et n'importe quoi.
En effet, l'article 9 pose une dérogation extrêmement large en rendant possible une densification des hameaux qui respecterait « les proportions en hauteur et en volume du bâti existant ». Il n'est aucunement fait référence au caractère regroupé et structuré des habitations. La voie est donc ouverte à une urbanisation extensive.
Cette dérogation ne se limite pas au comblement des dents creuses, c'est-à-dire la construction d'une parcelle située entre deux parcelles construites, mais risque bien d'ouvrir un véritable droit au mitage.
Je n'évoquerai pas les autres dérogations auxquelles nous sommes évidemment défavorables, notamment concernant l'implantation de constructions ou d'installations agricoles, exceptions qui existent déjà aujourd'hui, mais strictement limitées aux installations incompatibles avec le voisinage des zones habitées.
Permettre de construire en discontinuité urbaine pour la relocalisation des constructions et ouvrages de la ZART est également dangereux, tout comme la construction d'annexes non mitoyennes.
Nous proposerons donc une réécriture de cet article en supprimant la notion de « hameau nouveau » et en autorisant la construction extrêmement limitée et encadrée dans les dents creuses des hameaux. Nous renvoyons à un décret la définition des notions qui conditionnent l'urbanisation.
Au final, il ne faut pas se tromper d'objectif. Il s'agit bien d'accompagner les territoires devant les phénomènes naturels liés au réchauffement climatique qui modifient les conditions de vie autour du littoral, et non de faciliter l'urbanisation le long du littoral.
En l'état, nous ne pouvons voter ce texte. Conscients de l'importance de certaines mesures pour les territoires littoraux, nous serons attentifs au débat et à la prise en compte de nos remarques, notamment concernant l'article 9.
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adelinepraud · 8 years
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CONTE D’AMÉRIQUE Lettre n°7
Pierre. Ici, je ne suis ni sociologue ni journaliste, bien que mon processus créatif puisse en revêtir les aspects. J'aime me tenir en observatrice privilégiée des réalités lointaines ; pour cela, nulle nécessité de prendre le large, les frontières de classes suffisent. Les États-Unis restent (selon les critères conventionnels de mesure), le pays occidental le plus riche ; il demeure aussi le plus inégal. On y assiste progressivement à la disparition de la classe moyenne. Ces vingt dernières années, la part des plus pauvres a augmenté, tout comme celle des plus riches. Il y a vingt ans, les revenus des classes supérieures représentaient le triple de ceux de la middle class. Aujourd'hui, c'est sept fois plus. Il n’est pas rare pour les Américains et les Américaines de cumuler plusieurs emplois, de commencer à travailler alors qu'ils ou elles sont encore au lycée et de continuer à travailler à l'âge (parfois avancé) de la retraite. Quand chez nous, on recherche le CDI, ici, on recherche le temps-plein, car sans temps-plein, aucune garantie d'assurance-maladie. On dit que Trump a touché le cœur de cette middle class. Lorsque je regarde la photo que je te livre aujourd'hui, c'est bien elle que je vois. Quelque chose semble y être figé, alors même que le lointain invite au mouvement et que le cycle des saisons suggère la renaissance. À Rutland, un ensemble d’organisations (associations, églises, police, services de la ville) et de personnes se sont fédérées pour réfléchir demain aujourd'hui. Ces citoyens attrapent à bras-le-corps les problématiques locales et y font face : épidémies des opiacés, chômage, fracture sociale. Pour eux, les véritables changements s’accomplissent collectivement et dans la bienveillance, ils se projettent à long-terme et non à l'échelle d'un mandat électoral. Mais sincèrement Pierre, lorsque je constate qu’ici, la plupart des associations n’existent que du fait de l’investissement en temps (bénévolat) et en argent des citoyens (dons, collectes de fonds, ventes aux enchères), je m'inquiète. Lorsque l'État réduit ses champs d'interventions, il creuse les inégalités sociales et territoriales ; ce pays en est un triste exemple. Tu sais Pierre, parfois, j’ai le sentiment de t'écrire du futur. Sommes-nous destinés à marcher dans les pas de l'Amérique ? À mi-chemin de nos élections et des leurs, j'en ai peur. Tes grands-parents vont venir me rendre visite au mois d’avril. Ils auront, sans nul doute, de multiples occasions de s'étonner des différences culturelles entre la France et les USA. Adeline, ta tante d'Amérique.
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azveille · 5 years
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Agnès Buzyn détaille plusieurs avancées de la feuille de route dédiée à la psychiatrie
À l'occasion du congrès français de psychiatrie, la ministre de la Santé a précisé plusieurs avancées de la feuille de route dédiée à la discipline. Elle a notamment évoqué le succès rencontré par deux appels à projets nationaux, sur l'innovation d'une part et la pédopsychiatrie d'autre part, dont la liste des lauréats a été publiée dans la foulée.
Attendue à l'ouverture du congrès français de psychiatrie à Nice (Alpes-Maritimes), Agnès Buzyn s'est finalement exprimée ce 6 décembre par visioconférence depuis son ministère des Solidarités et de la Santé, retenue à Paris sur le pilotage du dossier des retraites dans un contexte de fortes tensions sociales. Devant un amphithéâtre comble et en présence du délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie Frank Bellivier, la ministre s'est employée en premier lieu à rassurer l'auditoire sur le fait que la discipline n'était pas oubliée dans les récentes annonces sur l'hôpital. Ce que dénoncent pourtant une vingtaine d'organisations représentant notamment les praticiens hospitaliers et internes.
Psychiatrie "plus moderne"
Alors que le congrès porte justement comme thème "la crise", la ministre a souligné que la psychiatrie "n'échappe pas à la crise de la médecine française et aux besoins croissants des Français" vis-à-vis du système de santé. "Je sais que vous exercez souvent dans des conditions matérielles un peu difficiles, j'avais annoncé [en 2018] une série de mesures d'urgences dans le cadre d'une feuille de route pour la psychiatrie [...] mais le plan d'urgence [présenté le 20 novembre dernier] sert aussi la discipline psychiatrique comme l'ensemble des disciplines médicales", a-t-elle souligné. Ce plan intègre "évidemment" les EPSM, a réaffirmé la ministre, donc ils bénéficient "de la même façon de la reprise de la dette [ou encore] du plan d'investissement". Ce qui permettra notamment "d’embaucher plus de personnels", en particulier paramédicaux.
Agnès Buzyn a néanmoins concédé que les professionnels de la psychiatrie, qui est "mal connue, stigmatisée", vivaient "une crise particulière". L'enjeu, "c'est aussi de vous aider à apparaître comme une discipline indispensable", une psychiatrie "plus moderne [...], peut-être plus ouverte sur les disciplines somatiques, intégrée au parcours de soins global des patients" pour que "vous ne soyez pas toujours à part". C'est pour cela que "j'avais insisté en arrivant [au ministère] pour que les [EPSM] rejoignent les groupements hospitaliers de territoire", a-t-elle rappelé. La ministre a ensuite développé les enjeux médico-économiques de la santé mentale, qui représentent, entre autres, le premier poste de dépense de l'Assurance maladie avec 23 milliards d'euros (Md€) ou encore un coût global évalué à 4% du produit intérieur brut (PIB).
42 projets retenus pour le fonds innovation
Elle a alors évoqué différentes avancées de la feuille de route, dont un premier bilan d'étape complet sera réalisé début 2020 devant le comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie. "Nous devons continuer à favoriser l'innovation, la psychiatrie a un potentiel majeur d'innovations organisationnelles et de prises en charge", a souligné Agnès Buzyn. Précisément, elle a évoqué l'appel à projets national lancé sur le nouveau fonds pour l'innovation doté de 10 millions d'euros (M€) pour 2019, qui a engendré une "forte mobilisation" des acteurs. Ce sont en effet près de 300 dossiers qui ont été adressés aux ARS dans ce cadre, ce qui "prouve quand même une dynamique exceptionnelle", a-t-elle relevé.
Un tiers de ces dossiers visent les parcours de soins de proximité, un autre tiers le repérage et la prise en charge précoce des enfants et des adolescents et 20% la prévention et la gestion des situations de crise et d'urgence. "Je peux vous annoncer aujourd'hui que 42 projets ont été retenus et seront notifiés aux ARS dans les tous prochains jours", a poursuivi la ministre (lire encadré).
Innovations des secteurs public et privé
À la suite de l'allocution d'Agnès Buzyn, le ministère a informé via un communiqué de la liste des 42 projets retenus. Il a souligné qu'une "large majorité" d'entre eux sont portés par des établissements publics de santé mentale, et environ 20% de porteurs sont des structures associatives ou privées. Outre sur les thématiques citées par la ministre, ces projets portent aussi sur la mise en œuvre de parcours facilités avec la ville et le médico-social, le développement de la télémédecine ou encore l’accès facilité aux soins somatiques.
Financement de 35 projets en pédopsychiatrie
Agnès Buzyn a également évoqué un autre appel à projets national touchant à la pédopsychiatrie, lancé il y a quelques mois et doté de 20 M€ délégués fin 2019. "Une centaine de projets ont été priorisés et remontés par les ARS", a-t-elle annoncé, en rappelant s'être notamment engagée dans ce cadre "à rétablir une offre d'hospitalisation et de prise en charge [de psychiatrie infanto-juvénile] dans tous les territoires", alors que certains sont "totalement dépourvus" de lits dédiés. Au total, 35 projets ont été retenus et seront financés, ce qui témoigne "là aussi du succès de l’appel à projets et de la mobilisation importante" des acteurs concernés.
L'offre de plusieurs départements renforcée
Les 35 projets retenus sur un total de 92 remontés en régions portent sur la création de lits d’hospitalisation dans les départements qui en sont dépourvus, de places de crise ou post-crise, d’évaluation et de prise en charge des situations urgentes, ainsi que de places d’hospitalisation de jour ou de nuit. Le renforcement de l’offre ambulatoire est "largement mis en avant" à travers le renforcement des centres médico-psychologiques (CMP) et le développement d’équipes mobiles. L’offre de pédopsychiatrie se trouve notamment renforcée dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Côtes d’Armor, en Corrèze, Creuse, dans l’Eure et l’Indre.
La ministre a également annoncé qu'il était envisagé de reconduire et de prolonger ces appels à projets l'an prochain. D'ores et déjà, il a été demandé aux ARS d'organiser des rencontres entre toutes les équipes candidates sur ces différents projets pour échanger sur les expériences et les résultats existants. Le ministère travaille à l'organisation d'une réunion nationale avec les lauréats "début 2020".
Agnès Buzyn a évoqué par ailleurs le déploiement du dispositif de prévention de la récidive suicidaire Vigilans, avec "neuf régions aujourd'hui opérationnelles". Au 30 novembre, ce dispositif a touché 11 700 patients suicidants, en dépassant "pour la première fois les 10 000 entrées sur un an". La montée en charge "va encore être accélérée l'année prochaine" avec la mise en route d'une stratégie pour déployer dans les régions une formation actualisée des intervenants au repérage et à l'évaluation du risque suicidaire.
Enfin, la ministre a annoncé concernant les CMP qu'une réflexion sera engagée au premier semestre 2020 au sein du comité de pilotage de la psychiatrie au ministère sur la base du rapport de l'Inspection générale des affaires sociales attendu par la ministre en tout début d'année.
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78682homes · 6 years
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Monaco: Jardim face à un immense chantier 78682 homes
http://www.78682homes.com/monaco-jardim-face-a-un-immense-chantier
Monaco: Jardim face à un immense chantier
A touché le fond mais creuse encore? Entre une équipe à la dérive et un management versatile à sa tête, Leonardo Jardim est condamné à réussir l’exploit de transformer le cancre Monaco, 19e de L1 avec 15 points, en formation studieuse capable d’assurer son maintien.La nouvelle déroute samedi soir (2-0), à Dijon cette fois, a encore mis en lumière le mal qui ronge le club de la Principauté: personne n’est dans son assiette à Monaco, champion de France 2017 désormais condamné…
homms2013
#Informationsanté
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reseau-actu · 6 years
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Entretien avec le prophète de la "France périphérique"
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Entretien avec le prophète de la "France périphérique"
Christophe Guilluy avait vu venir les gilets jaunes. En effet, la « France périphérique », que le géographe a conceptualisée et dont il montre, dans No Society, qu’elle est l’oubliée de la nouvelle mondialisation et des politiques qui l’ont accompagnée, est aussi celle qui s’est soulevée, sur les routes et les ronds-points, contre son déclassement. Mondialisation malheureuse, crise des classes moyennes, réaction populiste: ce spectre hante tout l’Occident.
Causeur. Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », on vous voit partout. Vous êtes une sorte de prophète : vous avez inventé la France périphérique avant que la hausse du diesel la fasse apparaître sur les écrans radar. Qu’ont en commun tous ces Français qui ont endossé le gilet jaune ?
Christophe Guilluy. Prophète ? Disons surtout que je dis depuis quinze ans qu’il y a un éléphant malade (la classe moyenne) dans le magasin de porcelaine (l’Occident) et qu’on m’explique qu’il n’y a pas d’éléphant. Les « gilets jaunes » correspondent effectivement à la sociologie et à la géographie de la France périphérique que j’observe depuis des années. Ouvriers, employés ou petits indépendants, ils ont du mal à boucler leurs fins de mois. Socialement précarisées, ces catégories modestes vivent dans les territoires (villes, moyennes ou petites, campagnes) qui créent le moins d’emplois. Ces déclassés illustrent un mouvement enraciné sur le temps long : la fin de la classe moyenne dont ils formaient hier encore le socle.
En plus d’être économiquement précaires, les « gilets jaunes » représentent-ils la France des perdants culturels ?
Absolument. Du paysan historiquement de droite à l’ouvrier historiquement de gauche, les « gilets jaunes » constatent que le modèle mondialisé ne les intègre plus. Ils roulent en diesel parce qu’on leur a dit de le faire, mais se font traiter de pollueurs par les élites des grandes métropoles. Alors que le monde d’en haut réaffirme sans cesse son identité culturelle (la ville mondialisée, le bio, le vivre-ensemble…), les « gilets jaunes » n’entendent pas se plier au modèle économique et culturel qui les exclut.
Un leader populiste pourrait surgir aussi vite que Macron a émergé
Qu’est-ce qui vous fait dire que la France d’en haut exclut les « gilets jaunes » ?
Plus que l’exclusion des plus modestes, c’est d’abord la sécession du monde d’en haut qui a joué. La rupture entre le haut et le bas de la société se creuse à mesure que les élites ostracisent le peuple. Macron a beau avoir fait le bon diagnostic quand il a déclaré : « Je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants », son camp s’est empressé de traiter les « gilets jaunes » de racistes, d’antisémites et d’homophobes. Ça ne favorise pas la réconciliation ! Pourtant majoritaire, puisqu’elle constitue 60 % de la population, la France périphérique est rejetée par le monde d’en haut qui ne se reconnaît plus dans son propre peuple. L’importance du mouvement et surtout du soutien de l’opinion (huit Français sur dix) révèle l’isolement du monde d’en haut et des représentations sociales et territoriales totalement erronées. Ce divorce soulève un véritable problème démocratique, car les classes moyennes ont toujours été le référent culturel de la classe dirigeante.
À la décharge de nos dirigeants, admettez que la diversité idéologique du mouvement ne facilite pas la prise en compte de ses revendications. Payer moins d’impôts, ça ne fait pas un projet…
Certes, il y a des manifestants de droite, de gauche, d’extrême droite et d’extrême gauche qui structurent assez mal leurs discours. Mais tous souhaitent la même chose : du travail et la préservation de ce qu’ils sont. La question du respect est fondamentale, mais le pouvoir y répond par l’insulte !
A lire aussi: Guilluy / Smith : démolition médiatique demandée!
Faute d’écoute du pouvoir, les « gilets jaunes » pourraient-ils constituer un Mouvement 5 étoiles à la française ?
Tout est possible. Il y a un tel déficit d’offre politique qu’un leader populiste pourrait surgir aussi vite que Macron a émergé. La demande existe. Dans le reste du monde, les populistes réussissent en adaptant leur idéologie à la demande. Il y a quelques années, Salvini défendait des positions sécessionnistes, libérales et racistes en s’attaquant aux Italiens du Sud. Aujourd’hui ministre, il se fait acclamer à Naples, devient étatiste, prône l’unité italienne et vote un budget quasiment de gauche. Quant à Trump, c’est un membre de l’hyperélite new-yorkaise qui a écouté les demandes de l’Amérique périphérique.
Ces leaders ne se disent pas qu’il faut rééduquer le peuple. Au contraire, ce sont les demandes de la base qui leur indiquent la voie à suivre. Ainsi, un Mouvement 5 étoiles pourra émerger en France s’il répond aux demandes populaires de régulation (économique, migratoire).
Dans tous les pays occidentaux, la classe moyenne est en train d’exploser par le bas
Cette lame de fond touche-t-elle tout l’Occident ?
Oui. Dans tous les pays occidentaux, la classe moyenne est en train d’exploser par le bas. Cette évolution a démarré dans les années 1970-1980 par la crise du monde ouvrier, avec les restructurations industrielles, puis a touché les paysans, les employés du secteur tertiaire, et enfin des territoires ruraux et des villes moyennes. Si on met bout à bout toutes ces catégories, cela touche le cœur de la société. Sur les décombres des classes moyennes telles qu’elles existaient pendant les Trente Glorieuses, les nouvelles classes populaires – ouvriers, employés, paysans, petits commerçants – forment partout l’immense majorité de la population.
Est-ce la sociologie du populisme ?
En gros, oui. Maintenant que la classe moyenne a explosé, deux grandes catégories sociales s’affrontent avec comme arrière-plan un nouveau modèle économique de polarisation de l’emploi. D’un côté, les catégories supérieures – 20 à 25 % de la population –, qui occupent des emplois extrêmement qualifiés et hyper intégrés, se concentrent dans les métropoles. De l’autre, une grosse masse de précaires dont les salaires ne suivent pas, vit dans des zones périphériques. Même dans une région riche comme la Bavière, l’électorat AfD recoupe une sociologie et une géographie plutôt populaires réparties dans des petites villes, des villes moyennes et des zones rurales.
Vous utilisez des catégories socio-économiques, mais vos détracteurs vous accusent de défendre la « France blanche »…
La classe moyenne n’est absolument pas une catégorie ethnique. Dans mon dernier livre, je critique l’ethnicisation du concept qui, contrairement à ce qu’on croit, est venue de l’intelligentsia de gauche. Depuis quelques années, il y a un glissement sémantique : quand certains parlent des banlieues ou de la politique de la ville, ils désignent les populations issues de l’immigration récente, et quand ils évoquent la « classe moyenne », ils veulent dire « Blancs ». C’est une bêtise.
La classe moyenne est le produit d’une intégration économique et culturelle qui a fonctionné pour les Antillais ainsi que pour les premières vagues d’immigration maghrébine qui en épousaient les valeurs, quelle que fût leur origine ou leur religion. Faut-il le rappeler, les DOM-TOM font partie de la France périphérique. Dans ces territoires, les demandes de régulation (économique et migratoire) émanent des mêmes catégories. Cette dynamique est aujourd’hui cassée car le modèle occidental n’intègre plus ces catégories, ni économiquement, ni socialement, ni culturellement. Même dans des régions du monde prospères comme la Scandinavie, les petites gens sont fragilisées culturellement. Cette explosion des classes moyennes entraîne la crise des valeurs culturelles qu’elles portaient, donc des systèmes d’assimilation.
La fracture entre l’élite et le peuple ne cesse de se creuser. Jamais dans l’histoire ces deux mondes n’avaient été aussi étrangers l’un à l’autre.
En quoi la crise des classes moyennes nuit-elle à l’intégration des immigrés ?
Si les classes moyennes, socle populaire du monde d’en haut, ne sont plus les référents culturels de celui-ci, qui ne cesse de les décrire comme des déplorables, elles ne peuvent plus mécaniquement être celles à qui ont envie de ressembler les immigrés. Hier, un immigré qui débarquait s’assimilait mécaniquement en voulant ressembler au Français moyen. De même, l’american way of life était porté par l’ouvrier américain à qui l’immigré avait envie de ressembler. Dès lors que les milieux modestes sont fragilisés et perçus comme des perdants, ils perdent leur capacité d’attractivité. C’est un choc psychologique gigantesque. Cerise sur le gâteau, l’intelligentsia vomit ces gens, à l’image d’Hillary Clinton qui traitait les électeurs de Trump de « déplorables ». Personne n’a envie de ressembler à un déplorable !
Les catégories populaires ne sont pas les seules à ne pas se sentir politiquement représentées. Parmi les électeurs des partis dits « populistes », on trouve des perdants culturels qui s’en tirent économiquement plutôt bien, mais se sentent culturellement dépossédés.
La dynamique populiste joue sur deux ressorts à la fois : l’insécurité sociale et l’insécurité culturelle. L’insécurité culturelle sans l’insécurité économique et sociale, cela donne l’électorat Fillon, qui a logiquement voté Macron au second tour : il n’a aucun intérêt à renverser le modèle dont il bénéficie.
On l’a vu avec l’élection de Trump, aucun vote populiste n’émerge sans la conjonction de fragilités identitaire et sociale. Il est donc vain de se demander si c’est l’une ou l’autre de ces composantes qui joue. Raison pour laquelle les débats sur la prétendue influence d’Éric Zemmour sont idiots. Zemmour exprime un mouvement réel de la société, qui explique qu’avec 11 millions d’électeurs pour Marine Le Pen, le Front national ait battu son record absolu de voix au second tour en 2017. Malgré tout, la redistribution reste très forte et les protégés sont nombreux. Emmanuel Macron n’a pas seulement été élu par le monde d’en haut. Il a aussi été largement soutenu par les protégés, c’est-à-dire les retraités – notamment de la classe moyenne – et les fonctionnaires. Là est le paradoxe français : ce qui reste de l’État providence protège le monde d’en haut…
Ce n’est pas le seul : Macron, pour lequel ils ont voté, n’épargne pas fonctionnaires et retraités…
Cela explique son effondrement dans les sondages. Ceci dit, le niveau de pension reste relativement correct et ne pousse pas les retraités français à renverser la table, même ceux qui estiment qu’il y a des problèmes avec l’immigration. Mais cela pourrait changer aux États-Unis et en Grande-Bretagne, l’État providence étant fragilisé depuis les années 1980, les retraités ne craignent pas de bousculer le système. Ils ont voté pour le Brexit parce qu’ils n’ont rien à perdre. Si demain le gouvernement fragilise les retraités français, ils ne cautionneront pas éternellement le système. En détricotant tous les filets sociaux, comme la redistribution en faveur des retraités, on prend de très gros risques pour la suite des opérations.
N’exagère-t-on pas un peu le détricotage des acquis sociaux ?
Non. Et ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le gouvernement a fait marche arrière sur la CSG. La pension de retraite médiane en France tourne autour de 1 000, 1 100 euros par mois ! En dessous de 1 000 euros par mois, cela commence à être très compliqué. La majorité des retraités sont issus des catégories populaires. Et ils sont les seuls, au sein de celles-ci, à n’avoir pas majoritairement basculé dans l’abstention ou dans le vote populiste. Le jour où eux aussi basculeront, le choc sera comparable au Brexit. Regardez aussi la rapidité avec laquelle les populistes ont gagné en Italie.
Voulez-vous dire que, pour la France, ce n’est qu’une question de temps ?
Qu’on le veuille ou non, le mouvement est là et il suffit d’attendre. Partout en Occident, il y a une très forte demande de régulation : économique, sociale, migratoire. Pour toute réponse à cette demande populaire, on la traite de fasciste – je suis bien placé pour le savoir. Le résultat de cette stratégie de diversion, c’est que la fracture entre l’élite et les classes supérieures, d’une part, et le peuple d’autre part, ne cesse de se creuser. Jamais dans l’histoire ces deux mondes n’avaient été aussi étrangers l’un à l’autre.
Il faut être sacrément doué pour sortir Guéret ou Vierzon de l’impasse
Qui sont ces élites ?
Ce monde d’en haut ne tient pas seulement avec le 1 % ou les hyper riches, mais avec des catégories supérieures et une technostructure – les énarques, mais aussi les technocrates territoriaux issus de l’INET. Ses membres viennent tous des mêmes milieux et partagent exactement la même vision de la société. À l’inverse, quand je me balade en France, je rencontre des élus de gauche ou de droite qui partagent mon diagnostic. Et qui se désolent de voir qu’au sommet de leur parti, domine le modèle mondialisé structuré autour des métropoles.
Au sommet de l’État, Emmanuel Macron a créé un grand ministère de la Cohésion des territoires dirigé par Jacqueline Gourault. N’est-ce pas la preuve que votre discours commence à infuser ?
Bien sûr. Quand la pensée est vraiment en décalage avec le réel, les tentatives de déni et de diabolisation ne marchent plus. Cependant, avec toute la volonté politique du monde, sans l’appui de la technostructure, aucun changement n’est possible. La même question se pose dans les territoires : comment initier des politiques différentes avec la même technostructure ? Peu importe qui est maire de Paris ou Bordeaux, ces villes créent de la richesse grâce au libre jeu du marché. En revanche, il faut être sacrément doué pour sortir Guéret ou Vierzon de l’impasse.
Justement, comment peut-on raccorder Guéret ou Vierzon à l’économie mondiale ? Y a-t-il des initiatives locales réussies ?
Énormément. Actuellement, on traite la France périphérique à coups de subventions. On redistribue un peu, beaucoup, passionnément, de façon à ce que les gens puissent remplir leur caddie au supermarché. On est arrivé au bout de ce modèle, notamment parce que l’État et les ménages sont surendettés. Mais lorsque des élus locaux et des entreprises privées se réunissent autour d’une table pour impulser un projet économique, cela réussit. Je pense par exemple à la relance des couteaux de Laguiole, dans l’Aveyron.
Certes, mais alors que les industries de pointe requièrent de très lourds investissements, n’est-ce pas condamner certains territoires à la production manufacturière à l’ancienne ?  
Comme le démontre l’exemple de Laguiole, on ne peut plus penser l’organisation territoriale uniquement à travers une volonté imposée d’en haut par les pouvoirs publics. C’est du bas vers le haut qu’il faut penser ces territoires. Dans des départements ruraux comme la Nièvre, les élus réclament la compétence économique pour initier des projets. Les présidents de conseils départementaux connaissent parfaitement leur territoire, les entreprises qui marchent et la raison de leur succès, la ville où il y a des pauvres et des chômeurs. Ils sont souples, inventifs, pragmatiques et ont à leur disposition des fonctionnaires départementaux issus du cru. Mais les hauts fonctionnaires qui forment l’administration régionale ou étatique cherchent à leur retirer de plus en plus de compétences économiques. Quoique majoritaire, la France des territoires n’existe pas politiquement. Les élus locaux sont marginalisés au sein de leurs partis, contrairement aux élus des grandes villes. Tout doit donc commencer par un rééquilibrage démocratique.
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raynalmarion · 6 years
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LES MACARONS AU CHOCOLAT 
Bonjour guys ! Aujourd’hui on s’attaque à des biscuits de quelques centimètres de diamètre mais avec une grosse circonférence de difficulté : les macarons. Tout le monde les connait, tout le monde les voit en photo sur Insta. Je tombe sur des gens qui posent avec leur boîte devant une boutique Ladurée au moins dix fois par jour dans mon feed. Mais je suis tombée amoureuse de ce dessert bien avant d’avoir un téléphone. A l’époque, il s’agissait des macarons simples, juste les coques, connus sous le nom de macarons de St Emilion. Mais avec de la garniture c’est meilleur pas vrai ? Ma mère e avait acheté des Pasquier au supermarché pour que l’on goûte, ils n’étaient pas immondes mais pas de qualité non plus. Très sucrés, beaucoup trop. Industriels quoi.
J’ai donc mené des investigations et j’ai lu que la maison Ladurée était une des plus réputées, si bien que quand nous sommes allés à Paris j’ai dis à mes parents que le passage dans une boutique était obligé. Nous étions en transe face à toutes les pâtisseries exposées et ne savions pas quelles saveurs choisir. Au final, nous avons opté pour la grosse boite ronde, la verte et transparente qui en contient une vingtaine. Je me souviens encore de mon état : les yeux fermés, mettant cinq minutes pour déguster ces choses minuscules tant elles sont bonnes. Nous les découpions afin d’en avoir un bout chacun, avaler une gorgée d’eau pour se rincer les papilles et hop, au suivant ! A chaque fois qu’on allait à Paris, nous allions en acheter chez Ladurée .
Après que j’ai passé mon concours pour Sciences Po, mais parents m’attendaient avec un boite remplies de macarons de je ne sais plus quelle marque mais délicieux. J’ai tout mangé, sauf celui au café. Même pas mal au ventre ! Dans les cafés ou salons de thé, je commandais la petite mignardise qui allait bien avec. Bref, vous l’aurez compris, c’est ma madeleine de Proust. Je ne vais pas écrire 1000 pages à ce sujet, mais un article dans lequel je vous partage ma recette des macarons au chocolat. Mention spéciale à Catherine de Médicis qui était férue de ces petites coques et qui nous les ramena d’Italie à la Cour de France. “Long may she reign“. Sur ce, passons aux choses sérieuses !
LES INGRÉDIENTS : 
Pour la ganache :
-1/2 tablette de chocolat noir
-25g de beurre doux
-1 briquette de crème fraîche
    Pour les coques : 
-100g de farine
-100g d’amendes en poudre
-1 càs de cacao amer en poudre
-2 blancs d’oeufs
-Du sucre blanc et du sucre glace
-1 pincée de sel
LA PRÉPARATION : 
De la ganache : 
Faire bouillir la crème dans une casserole, verser sur le chocolat coupé en morceaux et remuer jusqu’à ce que le chocolat fonde puis incorporer les morceaux de beurre. Une fois le tout fondu, passer au mixeur jusqu’à obtention d’une texture lisse. Filmer au contact et réserver au frais.
Les coques : 
Faire vieillir les blancs d’oeufs à l’air libre la veille, voire même plusieurs jours à l’avance. Tamisez les poudres, laisser de côté. Ajouter une pincée de sel aux blancs d’oeufs et battez. Lorsque cela devient mousseux, ajouter les sucres comme si vous prépariez une meringue française. Je ne peux pas donner les quantité car je n’en ai aucune idée. Je versais les sucres jusqu’à ce que la consistance me semble bonne. La meringue crue durcie vite, je me suis donc empressée de verser le tant pour tant en trois fois dessus en remuant avec une maryse. J’ai macaronné quelques minutes, mis la pâte dans une poche à douilles et me suis servie d’un patron de 3cm recouvert de papier sulfurisé afin de pocher les coques. 4 cm aurait été plus adapté. Lâchez la plaque afin d’évacuer l’air et laisser croûter à l’air libre au moins 30 min.
  Préchauffez le four à 180C° et mettez les plaques. Au bout de 8 min, ouvrez rapidement la porte afin d’évacuer l’humidité. Répétez l’opération à 10 min et normalement à 12 min les coques sont cuites. Il s’agit des instructions du maître en la matière, j’ai nommé Pierre Hermé, et je dois dire que tout a bien fonctionné. “Merci Pierre, tu es le meilleur !”; “Oh mais je t’en prie Ada”.
Il est important de laisser refroidir avant quoique ce soit. Personnellement, je n’y ai pas touché avant le lendemain.
  L’ASSEMBLAGE : 
Les coques se sont retournées parfaitement sans coller. La ganache avait durcie au frigo, il faut penser à la sortir au moins 1h avant. Je l’ai travaillée avec une cuillère à soupe, et quand elle était crémeuse ( mais pas trop non plus, on ne veut pas que le beurre se fasse sentir ) je l’ai mise dans une poche à douille et j’ai garni une partie des coques. J’ai essayé de twister un peu la recette en mettant des fruits rouges dans quelques uns. Il y avait une vingtaine de macarons au total et il restait assez de ganache pour une autre dizaine sachant que niveau garniture j’ai été généreuse. Point de gaspillage, ils ( mes parents, frères et grands-parents car je ne mange ni ne goûte jamais ce que je prépare, anorexique oblige ) en ont mangé à même la cuillère ou sur du pain, comme s’il s’agissait de pâte à tartiner, ou encore avec une banane et de la glace en mode banana split ( avec une poire cela aurait été très bon aussi, un petit coup de chantilly et on a comme une poire belle Hélène )  ou dans un yaourt nature pour les plus sages. Les macarons sont meilleurs le lendemain en les sortant si possible 2h avant la dégustation.
  Le frigo sentait trop bon le chocolat, dur de résister à l’envie d’en piquer un. Le jour suivant, pour le dîner, mes 6 gourmands préférés ont enfin eu le droit de toucher à ces petites merveilles. Oui, je suis fière de moi car il s’agissait de mes premiers macarons, que j’ai mis au total 3 jours à les faire, que je tenais absolument à les réussir, que c’est une des recettes qui m’a demandé le plus d’organisation et qui laisse peu de place à l’improvisation. D’ordinaire quand je cuisine je m’inspire de telle ou telle recette mais j’y vais sans trop savoir où d’ailleurs. Là, j’avais tout minutieusement préparé, prévu… malgré toute la pression que je m’étais mise, j’ai pris du plaisir à cuisiner. La pâtisserie, en plus de me passionner, est thérapeutique. Cela me calme, m’apaise, me fait du bien et surtout plaisir. En effet, voir les sourires sur les visages de mes proches, entendre des “hum, c’est bon”, “c’est délicieux”, les voir racler les assiettes, se lécher les doigts, attraper les miettes des coques bien qu’elles ne fassent qu’1mm ( oui paps, je t’ai vu ), tout cela me comble de joie. J’ai donc réussi mes premiers macarons, pas juste au niveau de l’aspect mais aussi du goût. La prochaine fois j’essaierais une coque classique mais une ganache plus originale. Peut-être infusée au thé, ou au chocolat blanc avec de la purée de fruits, ou des salés avec de la confiture de figue et du foi gras… RDV au prochain épisode !
Si vous reproduisez cette recette, dites moi ce que vous en avez pensé. Quelle est votre saveur de macaron préférée ? J’adore la rose et la fleur d’oranger, mais le meilleur que j’ai jamais mangé est le “Envie” de Pierre Hermé acheté à la boutique qui se trouve au rez-de-chaussée des Galeries Lafayette Avenue Jean Médecin à Nice. Il est à la violette et à la myrtille et il y avait de gros morceaux de fruits dedans, la ganache était généreuse, onctueuse mais pas grasse et les coques craquantes, pas creuses ni trop sucrées. Un orgasme gustatif, je n’ai pas honte de le dire. Regardez moi cette tuerie :
  Les coffrets coûtent chers mais vous pouvez vous offrir moins de 2E de macaron à l’unité de temps en temps. Mieux vaut peu et de qualité que beaucoup et médiocre ( du genre ceux vendus au supermarché bien sucrés, avec des arômes, des colorants, une ganache peu présente et bien grasse et des coques friables et creuses quand on les retournes ). Bref. Voilà guys, maintenant que je vous ai donné faim, il ne me reste qu’à vous souhaiter une bonne dégustation !
Bisous, Ada. 
Une semaine un dessert #10 LES MACARONS AU CHOCOLAT  Bonjour guys ! Aujourd'hui on s'attaque à des biscuits de quelques centimètres de diamètre mais avec une grosse circonférence de difficulté : les macarons.
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lord-jesus-web-blog · 7 years
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La parole de Dieu Tout-Puissant | La quatrième déclaration
Dieu Tout-Puissant dit : « Tous ceux de Mon peuple qui servent devant Moi devraient songer au passé : votre amour pour Moi était-il entaché d’impureté ? Votre fidélité envers Moi était-elle pure et sans réserve ? 
La connaissance que vous aviez de Moi était-elle vraie Quelle est la place que J’occupe dans vos cœurs ? Ai-Je occupé vos cœurs en entier ? Qu’est-ce que Mes paroles ont accompli en vous ? Ne Me prenez pas pour un imbécile ! Je comprends parfaitement ces choses ! Aujourd’hui, comme la voix de Mon salut retentit, votre amour pour Moi a-t-il augmenté ? Une partie de votre fidélité envers Moi a-t-elle été épuré ? La connaissance que vous avez de Moi s’est-elle approfondie ? La louange du passé a-t-elle jeté une base solide pour mieux Me connaître aujourd’hui ? Quelle partie en vous est occupée par Mon Esprit ? Quelle espace Mon image occupe-t-elle en vous ? Mes déclarations vous ont-elles touchés au talon d’Achille ? Sentez-vous vraiment que vous n’avez nulle part où cacher votre honte ? Croyez-vous vraiment que vous n’êtes pas qualifiés pour être Mon peuple ? Si tu négliges complètement les questions sus-évoquées, alors cela montre que tu es en train de pêcher en eaux troubles, que tu es là juste pour faire de la figuration, et si tu avais été prédestiné par Moi, tu seras certainement éliminé et jeté dans l’abîme sans fonds pour une deuxième fois. Ce sont là Mes paroles d’avertissement, et quiconque les prend à la légère sera frappé par Mon jugement, et, à l’heure convenue, sera dévasté. N’est-ce pas le cas ? Devrais-Je encore donner des exemples pour l’illustrer ? Dois-Je parler plus clairement pour vous donner des références ? Depuis le temps de la création jusqu’à ce jour, plusieurs personnes n’ont pas respecté Mes paroles et donc ont été chassées et éliminées du flot de Mon recouvrement ; et en fin de compte, leurs corps périssent et leurs esprits sont jetées dans le séjour des morts, et même aujourd’hui, elles sont toujours soumises à un sérieux jugement. Plusieurs ont suivi Mes paroles, mais ils sont allés contre Ma révélation et Mon illumination, et ont de fait été mis de côté par Moi, tombant dans le domaine de Satan et faisant ainsi partie de ceux qui s’opposent à Moi. (Aujourd’hui, tous ceux qui s’opposent directement à Moi obéissent seulement aux superficialités de Mes paroles, et désobéissent à la substance de Mes paroles.) Il y en a eu aussi plusieurs, qui ont simplement écouté les paroles que J’ai déclarées hier, qui se sont accrochés aux pacotilles du passé et n’ont pas attaché de la valeur au produit de ce jour. Ceux-là n’ont pas seulement été fait prisonniers par Satan, mais sont devenus d’éternels pécheurs et devenus Mes ennemis, et ils s’opposent directement à Moi. De telles personnes sont vouées à Mon jugement selon l’ardeur de Ma colère, et aujourd’hui, elles sont toujours aveugles, toujours dans les abîmes des ténèbres (ce qui veut dire que ce sont des cadavres décomposés et dissouts qui sont sous le contrôle de Satan, parce que leurs yeux sont voilés par Moi, Je dis qu’ils sont aveugles). Il serait bon de donner un exemple à titre de référence, afin que vous puissiez en être édifiés :
  À l’évocation de Paul, vous allez vous rappeler son histoire, et quelques-unes d’entre elles inexactes et qui ne cadrent pas avec la réalité. Il fut enseigné par ses parents dès le jeune âge, et reçut Ma vie, et à la suite de Ma prédestination il a atteint le calibre que J’attendais de lui. À l’âge de 19 ans, il a lu plusieurs livres sur la vie ; Je n’ai donc pas besoin d’aller dans les détails, en raison de son calibre, et en raison de Ma révélation et de Mon illumination, sur le fait qu’il ne pouvait pas seulement parler avec une certaine perspicacité des choses spirituelles, mais en plus il était capable de comprendre Mes intentions. Bien entendu, ceci n’exclut pas la combinaison des facteurs internes et externes. Toutefois, la seule imperfection qu’on lui reconnaissait, en raison de ses talents, est qu’il était parfois désinvolte et vantard. En conséquence, à cause de sa désobéissance, qui représentait directement en partie l’archange, quand Je devins chair pour la première fois, il a tout fait pour Me désobéir. Il était parmi ceux qui ne connaissent pas Mes paroles, et déjà il ne Me portait plus dans son cœur. De telles personnes s’opposent directement à Ma divinité, et sont frappées par Moi, et ils ne se prosternent et confessent leurs péchés qu’à la dernière minute. Par conséquent, après que J’aie utilisé ses points forts — ce qui veut dire, après qu’il ait travaillé pour Moi pendant un certain temps — il replongea dans ses vieilles habitudes, et bien qu’il n’ait pas désobéi directement à Mes paroles, il a désobéi à Mon orientation intérieure et à Ma révélation intérieure, et donc tout ce qu’il avait fait par le passé était devenu inutile ; en d’autres termes, la couronne de gloire dont il parlait était devenue des paroles creuses, un produit de sa propre imagination, car même aujourd’hui, il s’est toujours soumis à Mon jugement au milieu de Mes liens.
  De cet exemple qui précède il est clair que quiconque s’oppose à Moi (en s’opposant non seulement à Moi dans la chair, mais plus important encore, à Mes paroles et à Mon Esprit — ce qui veut dire à Ma divinité), affronte Mon jugement dans sa chair. Lorsque Mon Esprit te quitte, tu piques tête en bas, descendant directement dans le séjour des morts. Et bien que ton corps charnel reste sur terre, tu es comme quelqu’un qui souffre d’une maladie mentale : Tu as perdu ta raison, et immédiatement tu te sens comme si tu es un cadavre, au point où tu Me supplies de mettre fin à ta chair, sans délai, à tes jours. La plupart d’entre vous qui êtes possédés par l’esprit avez une parfaite maîtrise de ces circonstances, et Je ne dois pas aller dans les détails. Par le passé, quand Je Me suis manifesté dans l’humanité normale, la plupart s’étaient déjà mesurés à Ma colère et à Ma majesté, et ont déjà un peu connu de Ma sagesse et de Mon tempérament. Aujourd’hui, Je parle et agis directement dans la divinité, et il y en a encore qui verront Ma colère et Mon jugement de leurs propres yeux ; en plus, l’œuvre principale de la deuxième partie de l’ère du jugement consiste à faire connaître à tout Mon peuple Mes actions dans la chair directement, et de vous faire voir directement à tous Mon tempérament. Pourtant, parce que Je suis dans la chair, Je suis prévenant face à vos faiblesses. Mon souhait c’est que vous ne traitiez pas votre esprit, votre âme et votre corps comme des jouets, les consacrant en toute insouciance à Satan. Il est préférable d’attacher une grande valeur à tout ce que vous avez, et de ne pas le considérer comme un jeu, car il en va de votre destin. Êtes-vous capables de comprendre le véritable sens de Mes paroles ? Êtes-vous réellement capables d’être attentionnés envers Mes véritables sentiments ?
  Êtes-vous disposés à jouir de Mes bénédictions sur la terre, bénédictions qui sont semblables à celles dans le ciel ? Êtes-vous disposés à considérer la compréhension que vous avez de Moi, et le bonheur que vous procurez Mes paroles et la connaissance de Moi, comme les choses les plus précieuses et significatives dans votre vie ? Êtes-vous vraiment capables de vous soumettre entièrement à Moi, sans penser à vos propres intérêts ? Pouvez-vous permettre que Je vous mette à mort pour vous conduire comme des brebis ? Y a-t-il parmi vous ceux qui soient capables de telles choses ? Se pourrait-il que tous ceux qui sont acceptés par Moi et qui reçoivent Mes promesses sont ceux-là qui obtiennent Mes bénédictions ? Avez-vous compris quelque chose de ces paroles ? Si Je vous mets à l’épreuve, pouvez-vous véritablement vous abandonner à Ma merci, et, affrontant ces épreuves, rechercher Mes intentions et comprendre Mon cœur ? Mon souhait n’est pas que tu M’adresses des mots touchants, ou Me débites des histoires passionnantes ; mais Je demande que tu sois capable de Me rendre de bons témoignages, et que tu puisses entrer pleinement et entièrement dans la réalité. Si Je ne parlais pas directement, aurais-tu abandonné tout ce qui est autour de toi pour permettre d’être utilisé par Moi ? N’est-ce pas là la réalité que Je demande ? Qui est capable de saisir le sens de Mes paroles ? Pourtant, Je vous demande de ne plus être envahis par des doutes, que vous soyez proactifs de votre part et saisissiez la substance de Mes paroles. Cela vous évitera de mal comprendre Mes paroles, et de ne pas en saisir le sens, et donc de violer Mes décrets administratifs. Je souhaite que vous saisissiez, à travers Mes paroles, Mes intentions pour vous. Ne pensez plus à vos propres intérêts, et agissez selon les vœux que vous avez pris devant Moi de sorte que tout soit à la merci de Dieu. Tous ceux qui sont de Ma maison doivent produire le meilleur d’eux-mêmes ; tu devrais consacrer le meilleur de toi à la dernière partie de Mon œuvre sur terre. Es-tu vraiment disposé à mettre ces choses en pratique ?»
Le 23 février 1992
Source : l’Église de Dieu Tout-Puissant
Recommandation : L’Éclair Oriental
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bible-1991-blog · 7 years
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La quatrième déclaration
 À l’évocation de Paul, vous allez vous rappeler son histoire, et quelques-unes d’entre elles inexactes et qui ne cadrent pas avec la réalité. Il fut enseigné par ses parents dès le jeune âge, et reçut Ma vie, et à la suite de Ma prédestination il a atteint le calibre que J’attendais de lui. À l’âge de 19 ans, il a lu plusieurs livres sur la vie ; Je n’ai donc pas besoin d’aller dans les détails, en raison de son calibre, et en raison de Ma révélation et de Mon illumination, sur le fait qu’il ne pouvait pas seulement parler avec une certaine perspicacité des choses spirituelles, mais en plus il était capable de comprendre Mes intentions. Bien entendu, ceci n’exclut pas la combinaison des facteurs internes et externes. Toutefois, la seule imperfection qu’on lui reconnaissait, en raison de ses talents, est qu’il était parfois désinvolte et vantard. En conséquence, à cause de sa désobéissance, qui représentait directement en partie l’archange, quand Je devins chair pour la première fois, il a tout fait pour Me désobéir. Il était parmi ceux qui ne connaissent pas Mes paroles, et déjà il ne Me portait plus dans son cœur. De telles personnes s’opposent directement à Ma divinité, et sont frappées par Moi, et ils ne se prosternent et confessent leurs péchés qu’à la dernière minute. Par conséquent, après que J’aie utilisé ses points forts — ce qui veut dire, après qu’il ait travaillé pour Moi pendant un certain temps — il replongea dans ses vieilles habitudes, et bien qu’il n’ait pas désobéi directement à Mes paroles, il a désobéi à Mon orientation intérieure et à Ma révélation intérieure, et donc tout ce qu’il avait fait par le passé était devenu inutile ; en d’autres termes, la couronne de gloire dont il parlait était devenue des paroles creuses, un produit de sa propre imagination, car même aujourd’hui, il s’est toujours soumis à Mon jugement au milieu de Mes liens.
 De cet exemple qui précède il est clair que quiconque s’oppose à Moi (en s’opposant non seulement à Moi dans la chair, mais plus important encore, à Mes paroles et à Mon Esprit — ce qui veut dire à Ma divinité), affronte Mon jugement dans sa chair. Lorsque Mon Esprit te quitte, tu piques tête en bas, descendant directement dans le séjour des morts. Et bien que ton corps charnel reste sur terre, tu es comme quelqu’un qui souffre d’une maladie mentale : Tu as perdu ta raison, et immédiatement tu te sens comme si tu es un cadavre, au point où tu Me supplies de mettre fin à ta chair, sans délai, à tes jours. La plupart d’entre vous qui êtes possédés par l’esprit avez une parfaite maîtrise de ces circonstances, et Je ne dois pas aller dans les détails. Par le passé, quand Je Me suis manifesté dans l’humanité normale, la plupart s’étaient déjà mesurés à Ma colère et à Ma majesté, et ont déjà un peu connu de Ma sagesse et de Mon tempérament. Aujourd’hui, Je parle et agis directement dans la divinité, et il y en a encore qui verront Ma colère et Mon jugement de leurs propres yeux ; en plus, l’œuvre principale de la deuxième partie de l’ère du jugement consiste à faire connaître à tout Mon peuple Mes actions dans la chair directement, et de vous faire voir directement à tous Mon tempérament. Pourtant, parce que Je suis dans la chair, Je suis prévenant face à vos faiblesses. Mon souhait c’est que vous ne traitiez pas votre esprit, votre âme et votre corps comme des jouets, les consacrant en toute insouciance à Satan. Il est préférable d’attacher une grande valeur à tout ce que vous avez, et de ne pas le considérer comme un jeu, car il en va de votre destin. Êtes-vous capables de comprendre le véritable sens de Mes paroles ? Êtes-vous réellement capables d’être attentionnés envers Mes véritables sentiments ?
 Êtes-vous disposés à jouir de Mes bénédictions sur la terre, bénédictions qui sont semblables à celles dans le ciel ? Êtes-vous disposés à considérer la compréhension que vous avez de Moi, et le bonheur que vous procurez Mes paroles et la connaissance de Moi, comme les choses les plus précieuses et significatives dans votre vie ? Êtes-vous vraiment capables de vous soumettre entièrement à Moi, sans penser à vos propres intérêts ? Pouvez-vous permettre que Je vous mette à mort pour vous conduire comme des brebis ? Y a-t-il parmi vous ceux qui soient capables de telles choses ? Se pourrait-il que tous ceux qui sont acceptés par Moi et qui reçoivent Mes promesses sont ceux-là qui obtiennent Mes bénédictions ? Avez-vous compris quelque chose de ces paroles ? Si Je vous mets à l’épreuve, pouvez-vous véritablement vous abandonner à Ma merci, et, affrontant ces épreuves, rechercher Mes intentions et comprendre Mon cœur ? Mon souhait n’est pas que tu M’adresses des mots touchants, ou Me débites des histoires passionnantes ; mais Je demande que tu sois capable de Me rendre de bons témoignages, et que tu puisses entrer pleinement et entièrement dans la réalité. Si Je ne parlais pas directement, aurais-tu abandonné tout ce qui est autour de toi pour permettre d’être utilisé par Moi ? N’est-ce pas là la réalité que Je demande ? Qui est capable de saisir le sens de Mes paroles ? Pourtant, Je vous demande de ne plus être envahis par des doutes, que vous soyez proactifs de votre part et saisissiez la substance de Mes paroles. Cela vous évitera de mal comprendre Mes paroles, et de ne pas en saisir le sens, et donc de violer Mes décrets administratifs. Je souhaite que vous saisissiez, à travers Mes paroles, Mes intentions pour vous. Ne pensez plus à vos propres intérêts, et agissez selon les vœux que vous avez pris devant Moi de sorte que tout soit à la merci de Dieu. Tous ceux qui sont de Ma maison doivent produire le meilleur d’eux-mêmes ; tu devrais consacrer le meilleur de toi à la dernière partie de Mon œuvre sur terre. Es-tu vraiment disposé à mettre ces choses en pratique ?  »
Le 23 février 1992
Source  : L’Église de Dieu Tout-Puissant
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A touché le fond mais creuse encore.
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