Tumgik
#tout ce qui est techno the best
girafeduvexin · 1 year
Text
J'adorerais avoir les moyens de faire une étude sur les goûts musicaux des personnes tdah et/ou autistes parce que je suis persuadée qu'il y a des points de convergence, sur les musiques rythmées, typiquement (pour le tdah en tout cas), sur les basses, si vous êtes tdah et/ou autistes, dites-moi dans les tags/commentaires/reblogs si vous avez l'impression que vos goûts musicaux sont influencés par votre neurodivergence.
12 notes · View notes
sonmelier · 6 days
Text
Avant-cuvée 2024 : 2/10
Deuxième série mensuelle des avant-cuvées 2024, avec six nouveaux disques rejoignant d'ores-et-déjà mon futur top 100 musical de l'année. Ordre alphabétique de l'artiste ou du groupe.
Ahmed | Wood Blues
Tumblr media
🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 Angleterre | Astral Spirits | 59 minutes | 1 morceau
Ce quartet de jazz fondé à Londres est composé des britanniques Pat Thomas (piano) et Seymour Wright (saxo), du suédois Joel Grip (basse) et du français Antonin Gerbal (percussions). Depuis maintenant une décennie, il revisite les compositions du jazzman défunt Ahmed Abdul-Malik (bassiste et joueur d’oud) en les poussant dans de nouveaux retranchements. Ici, c’est un morceau daté de 1961, Oud blues (d’une durée de 4 minutes seulement) qu’il transforme en une improvisation live avant-gardiste et tourbillonnante de près d’une heure. Un hommage époustouflant de créativité et d’énergie brute.
🎧 Wood Blues
Donato Dozzy | Magda
Tumblr media
🇮🇹 Italie | Spazio Disponibile | 51 minutes | 6 morceaux
Le maestro romain de l’ambient techno nous plonge ici dans un paysage sonore aquatique d’une douce et belle sérénité, livrant son meilleur album depuis plus de dix ans (et son remarquable Plays Bee Mask de 2013). Rappelant par endroits l’esthétique minimaliste accueillante du double album de référence Voices From the Lake (produit avec son compère Giuseppe Tillieci en 2012), Magda est une bande son tout aussi réconfortante que captivante, délicieusement propice aux instants de réflexion et de contemplation.
🎧 Le Chaser
Hannah Frances | Keeper of the Shepherd
Tumblr media
🇺🇸 Etats-Unis | Ruination Record Co. | 37 minutes | 7 morceaux
Dans la plus pure tradition d'un folk progressif séculaire, à la fois mystique et rédempteur, ce troisième album d'Hannah Frances livre une fresque sonore et poétique absolument éblouissante. Profondément terrien mais majestueusement audacieux, il transforme le deuil (la perte du père) en une méditation aussi vibrante qu'hypnotique, aussi émouvante que sophistiquée. Instants suspendus beaux et apaisés, fulgurances orchestrales qui emportent tout sur leur passage : l'artiste se montre brillante dans chacun de ces registres, parée d'une voix et d'une plume d'un magnétisme à toute épreuve.
🎧 Keeper of the Shepherd
Mary Halvorson | Cloudward
Tumblr media
🇺🇸 Etats-Unis | Nonesuch Records | 48 minutes | 8 morceaux
Mary Halvorson fait partie des esprits les plus affutés de la création artistique contemporaine. Elle a d’ailleurs reçu en 2019 la prestigieuse bourse MacArthur, dont l’objet est de libérer de toute contrainte financière pendant 5 années (afin qu’ils puissent se consacrer entièrement à leurs travaux de recherche) une vingtaine de citoyens américains se distinguant par leur intelligence, leur créativité et leur motivation à innover. Avant-gardiste et exploratoire, l’œuvre de la guitariste de jazz n’en est pas moins marquée par une profonde humilité, cherchant toujours à équilibrer l’improvisation libre avec des compositions structurées et expressives. Une patte absolument inimitable, laissant son empreinte de manière durable (les vibrations d’Amaryllis ne se sont toujours pas dissipées) et  qui ne cessera jamais de nous transporter (comme ici, vers les nuages).
🎧 Desiderata
Helado Negro | Phasor
Tumblr media
🇺🇸 Etats-Unis | 4AD Records | 35 minutes | 9 morceaux
Peu d'artistes inspirent autant de sympathie que Roberto Carlos Lange. L'avoir vu en concert ne fait que renforcer ce sentiment. Au delà de la bonhomie du personnage, il se dégage de sa musique et de ses textes beaucoup de délicatesse et une douceur pleine de sagesse. Pour autant, l'expérimentation fait partie intégrante de son approche créative et la simplicité apparente de ses morceaux repose sur un travail en profondeur (textural comme émotionnel). Une très belle suite au Far In sorti en 2021.
🎧 Best For You and Me
Lord Spikeheart | The Adept
Tumblr media
🇰🇪 Kenya | Haekalu | 37 minutes | 13 morceaux
Martin Kanja est une des figures les plus importantes de la scène électronique expérimentale de Nairobi. On avait déjà pu mesurer l’ampleur de sa force de frappe à travers différents projets, dont on retiendra prioritairement le groupe noise/indus Duma (avec un album éponyme qui avait fait grande sensation en 2020). Son premier opus solo, sous l’alias Lord Spikeheart, est une expérience sonore surpuissante et implacable, fusionnant métal, noise et rap dans un déferlement incessant de percussions explosives, de basses tonitruantes, de guitares distordues, de textures électroniques abrasives et de chants tantôt lugubres tantôt stridents. Aucun répit n’est offert pendant 37 minutes, avec en prime le renfort d’une véritable internationale bruitiste venue du Japon, du Venezuela, d’Europe ou encore d’Indonésie.
🎧 Nobody
0 notes
Text
Hold-Up, la part infalsifiable
PAR ANTIPRESSE | 15.11.2020 | EN ACCÈS LIBRE, LE BRUIT DU TEMPS, NOUVEAU, SLOBODAN DESPOT
Sorti le 11 novembre en VOD, le documentaire Hold-Up de Pierre Barnérias a soulevé une polémique colossale. Déprogrammé sans explication par son hébergeur Vimeo, il est allé gonfler — en libre accès — l’affluence des plateformes alternatives comme Odysee. Tant le film lui-même que son accueil et son mode de diffusion marquent une rupture essentielle.
Les Anglo-Saxons appellent cela un game changer. L’irruption de Hold-Up dans le débat sur la pandémie change de fait la règle du jeu. La gestion de cette crise a donné lieu à des critiques dès les premiers jours. L’Incident, le livre récemment publié par Nicolas Lévine, un insider de l’administration française, donne un aperçu sidérant de la désinvolture avec laquelle les autorités françaises ont abordé la crise au printemps 2020. Le bricolage, les collusions, les conflits d’intérêts et les décisions contradictoires n’ont fait que s’aggraver depuis — sans que personne, étrangement, n’en réponde. Et sans que les médias leur demandent de comptes.
Dès février-mars, des personnalités du monde de la science, de la médecine, des sciences sociales ont exprimé çà et là leurs doutes ou leurs préoccupations face à la gestion pour le moins étrange de cette crise dans les pays occidentaux et aux dérives du pouvoir et de l’information qui en résultaient. Pierre Barnérias a donné une tribune à un grand nombre d’entre elles, dont certaines voix très difficiles à réfuter en débat frontal. Son film rassemble donc en un seul endroit l’essentiel des objections soulevées depuis mars 2020. Deux heures et demie de témoignages de médecins, de savants, de praticiens, de penseurs tissent le scénario d’une pandémie surgonflée, surexploitée, devenue prétexte à une dépossession tous azimuts: des peuples dépossédés de libertés, de moyens, de représentation politique, de voix et d’yeux pour comprendre ou maîtriser leur propre sort. Serions-nous confrontés à un coup d’État technologique, mené par les empires techno-financiers, dont les autorités du monde occidental, figées dans leur ineptie et leur corruption, apparaissent comme les dupes ou les complices, ou les deux à la fois? En fin de compte, se demande le réalisateur, tout ceci ne servirait-il pas un but: le passage au tout-numérique, à la monnaie dématérialisée et au gouvernement mondial?
Pourquoi ne les a-t-on pas entendus ailleurs?
La réaction hostile des médias de grand chemin mis en cause par le film est logique. Ainsi ont-ils réagi au documentaire de Paul Moreira sur l’Ukraine ou aux témoignages (écrits, dans un siècle précédent) de Peter Handke sur le mensonge de la guerre en Yougoslavie. Quand un récit alternatif fait irruption sur le marché, et qu’il paraît convaincant, les détenteurs du récit officiel surréagissent. Ils connaissent mieux que leur public la fragilité de leur construction et ses failles. Ils savent les taux de confiance désastreux dont l’opinion les gratifie, et qui baissent d’année en année. Ils mesurent en temps réel l’érosion de leur audience en direction des diverses plateformes de néojournalisme. Ils sont à cran. Ils bondissent des deux pieds sur leur chaise en voyant la moindre souris.
La réaction la plus sage face à Hold-Up eût été de laisser pisser le mérinos et les «complotistes», comme ils les appellent, se conforter entre eux. Plus élégamment encore, de reconnaître qu’au-delà des points de détail contestables, certaines contributions auraient dû trouver leur place dans n’importe quel canal d’information.
Car la première question que soulèvent ces témoignages, la plupart frappés au coin du bon sens, est: pourquoi ne les a-t-on pas entendus ailleurs? Pourquoi une scientifique de haut vol comme Alexandra Henrion-Caude, généticienne et ancienne directrice de recherche à l’INSERM, n’a-t-elle été interrogée que par TV-Libertés et par le réalisateur de Hold-Up? Pourquoi l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel, parlant d’expérience (il a survécu au Covid du printemps en s’automédicant, le système de santé l’ayant laissé moisir sans secours), a-t-il été condamné par contumacedans les médias de service public de Suisse plutôt que d’y être invité à débattre? Les millions de vues de ses vidéos «amateur» n’auraient-elles pas été un bol d’air pour ces plateformes de plus en plus désaffectées par le public?
Par contraste, Hold-Up révèle la pauvreté et le huis clos du débat de grand public. Comment se fait-il qu’à la place de ces gens qui pensent, qui cherchent et qui s’interrogent, pratiquement tout le temps d’antenne soit occupé par de péremptoires semeurs de panique, souvent criblés de conflits d’intérêts, et qui ne font que légitimer sans preuve ni discussion les décisions les plus extrêmes des autorités? Sommes-nous soudain tombés en Union Soviétique, pour que le vrai débat social, philosophique et scientifique doive se faire malgré le système et non plus en son sein?
Un «best of» de la contestation
Depuis le début de cette crise, nous avons tous, probablement, éprouvé un problème de saturation avec les vidéos. Il y en a trop! On a sans doute produit cent fois plus d’heures de vidéo de toute forme et qualité pour contrer la gestion officielle du Covid et la «science» qui la sous-tend que pour la défendre. La surabondance de contestation tue la contestation, comme l’avaient bien compris les autorités soviétiques au temps de la Perestroïka. Pour ma part, on me recommande chaque jour, en temps de visionnage, davantage de vidéos «capitales» que la journée ne compte d’heures. Or j’ai observé que si je pouvais avoir le script de ces séquences, il me suffirait d’une heure ou deux pour faire le tri du substantiel et du secondaire ou pour évaluer les arguments. Le basculement de l’enquête et de l’argumentation du texte vers la vidéo est en soi un obstacle pour l’intelligence. Les esprits sont accaparés par des heures et des heures de préambules et de digressions. Vérifier le moindre dire prend un temps fou, et retrouver l’endroit exact d’une affirmation est très fastidieux. Les arguments sont simplifiés, le langage appauvri.
Mais du moment que la bascule est faite et que l’influence passe par l’image, Hold-Up est un vecteur redoutable. Voir toutes les interventions des protagonistes interviewés serait physiquement impossible. Ce film en propose une compilation, la substantificque moelle. L’ex-ministre de la santé Philippe Douste-Blazy, qui s’est soudainement désolidarisé du film, s’est notamment plaint de ce qu’on n’a retenu que quelques minutes sur deux heures d’enregistrement. Mais ces minutes sont une véritable flèche au curare! Ce film unifie une opposition éparse, anarchique, dont personne n’avait jusqu’ici un aperçu exact. On voit désormais qu’elle est multidisciplinaire, multinationale, multiforme, mais structurée.
Le reproche de longueur ne tient donc pas la route. Ces 160 minutes sont en fait un résumé-éclair de la problématique. En revanche, le film souffre de maladresses, d’approximations et d’irruptions inutiles de mauvais goût, comme cette figure animée du Corona avec sa voix perçante et ses sketches futiles qui ne fait que caricaturer le propos.
D’une manière générale, le message aurait été plus convaincant si l’on s’était arrêté aux constats plutôt que de vouloir esquisser une thèse avec un montage dramatisant. La sociologue Monique Pinçon-Charlot a beau dénoncer aujourd’hui le documentaire, ses propos sur le projet d’extermination (elle utilise le mot «holocauste» qu’elle regrette) visant à «éliminer la partie la plus pauvre de l’humanité, dont les riches n’ont plus besoin» sont compromettants pour elle comme pour le film. Il eût été beaucoup plus simple de citer les propos de Klaus Schwab, le cicérone du WEF de Davos, et de laisser le spectateur en tirer ses conclusions.
Une irrésistible soif de censure
Bien entendu, le film a été étiqueté «fake news» par les producteurs de fake news systémiques. A la guerre comme à la guerre, c’était attendu. Aux chiffres et sources des uns on oppose ceux des autres. Les personnalités ayant participé au film ou qui le soutiennent (comme Sophie Marceau) sont prises à partie. Une députée du Parti (LREM), hystérique, exige sur CNEWS sa censure et son éradication face à une journaliste qui lui rappelle qu’il existe quand même, encore, quelques restes de liberté d’expression(1).
Les réseaux sociaux se sont mis de la partie: sur Facebook, chaque allusion au film s’accompagne d’une mise en garde renvoyant sur les censeurs autorisés du Monde dans une boucle tautologique cocasse («Vous critiquez Le Monde? c’est fake news selon Le Monde!») Vimeo élimine sans crier gare un contenu pourtant commercialisé en VOD.
Bref, comme dit le proverbe balkanique, «les bons destriers soulèvent la poussière». Le système ne se serait pas mobilisé à ce point pour censurer ce film s’il ne contenait pas, outre ses défauts, quelques vérités malcommodes. Qu’y a-t-il donc dans Hold-Up qu’il faut à tout prix étouffer?
Le poids du témoignage humain
Dans la guerre des dogmes et des chiffres, le camp minoritaire part toujours perdant. Blaise Pascal, dans la première de ses Lettres à un Provincial (23 janvier 1656), rappelle avec ironie que le débat académique n’est pas décidé en fonction de qui tient le vrai et qui le faux, mais du nombre de docteurs qui soutiennent tel ou tel parti(2). Hold-Up contient inévitablement des affirmations sans preuves et des chiffres contestables — encore que la plupart d’entre eux sont puisés au sources mêmes des administrations, comme l’INSEE —, mais il véhicule surtout un apport infalsifiable. Qui n’est ni factuel ni médical.
Car le visionnage de Hold-Up peut être dangereux. Sa vérité ne tient pas tant dans les faits exposés que dans le ton, le bon sens et l’humanité de ceux qui les exposent. La comparaison avec les manières, les scansions lugubres et les faciès des défenseurs de la covidoctrine est inévitable et déstabilisante. Et le simple fait de mettre le nom juste sur leurs comportements — comme le fait Martine Wonner au sujet des accès de frénésie du ministre Véran lorsqu’on lui dit «chloroquine» — suffit à ouvrir les yeux.
Fondamentalement, Hold-up s’insurge contre la reconstruction idéologique d’une réalité, en l’occurrence sanitaire, qui aurait pu et dû être gérée autrement dans le monde réel. Or les systèmes idéologiques, comme leur nom l’indique, reposent sur la logique d’une idée. Les mots créent la réalité. Lorsque quelqu’un perturbe cette nomenclature en appelant les choses par leur nom, l’hypnose s’écroule et il ne reste pour soutenir l’édifice que l’outil de la coercition, bien plus coûteux.
C’est pourquoi les systèmes totalitaires, toujours fondés sur la «science», n’ont pourtant jamais été réfutés par des preuves scientifiques, mais toujours par des témoignages humains. Une journée d’Ivan Denissovitch, de Soljénitsyne, ou Le Zéro et l’Infinide Koestler, n’ont aucune valeur documentaire ou historique. Aujourd’hui, les vigiles du Parti les étiquetteraient comme fake news. Mais ils ont ouvert les yeux — et le cœur — de millions de gens sur la réalité concrète, psychologique, spirituelle, de la condition totalitaire parce qu’ils leur ont permis d’éprouver cette horreur de l’intérieur. Parce qu’ils ont activé l’empathie. Parce qu’ils ont rétabli la vision juste en remettant les mots à leur place. La masse ne sait pas qu’elle vit dans la tromperie tant qu’on ne le lui dit pas. C’est la parabole des habits neufs du roi: il faut qu’un innocent désigne le mensonge pour que la multitude cesse de le considérer comme normal.
La scène peut-être la plus «éclairante», de ce point de vue, est ce passage où l’on montre à une sage-femme un discours de l’omniprésent transhumaniste, le Dr Laurent Alexandre, parlant de l’«âge d’or» qui vient pour les «intellectuels», les winners, les «dieux», par opposition aux «inutiles», aux losers à la masse humaine larguée par la révolution technologique. «Je pense que Hitler ne disait pas les choses aussi directement», conclut Nathalie Derivaux, effarée. En un mot, l’élite dirigeante s’arroge un droit de vie et de mort sur les esclaves attardés. Comme elle dit, «c’est absolument effrayant», et pourtant cela a pignon sur rue. C’est enseigné aux futurs cadres! Et soudain, certains mots qu’on emploie par automatisme retrouvent tout le poids d’horreur qu’ils avaient perdu. Ainsi l’«espérance de vie résiduelle» des aînés dans les asiles, décimés par cette pandémie et par l’euthanasie tacite.
Le point de rupture
C’est là que se trouve le potentiel subversif essentiel de ce film, et il est infalsifiable. Car il réintroduit un regard éthique et humain là où il n’y aurait dû y avoir que des critères de gestion et des instincts élémentaires de conservation.
Hold-Up, avec ses exagérations, ses caricatures, sa thèse qui n’est que le reflet critique de ce que les technocrates de Davos, de la Silicon Valley ou de la Sberbank affirment publiquement, est à ranger dans cette catégorie-là: c’est un témoignage moral. La réaction même du système, avec son stupide et brutal réflexe de censure, ne fait pas que lui donner raison («la crise est un alibi de la dictature, CQFD»). Elle lui octroie ses palmes de samizdat.
Voilà donc en quoi tient la rupture initiée par Hold-Up.
A) Ce film est le premier vrai samizdat occidental. L’opposition y trouve un front et des visages — et surtout, elle est désignée comme telle, avant tout par ses adversaires. L’illusion d’une société ouverte et démocratique tombe. Ces histoires de dissidence, de réseaux secrets et d’opposition tacite que les Occidentaux consommaient comme une série TV pour se faire agréablement peur, ils savent désormais qu’elles sont devenues leur réalité. Et que, à l’inverse, les rites démocratiques qu’on continue de pratiquer sont un théâtre sédatif.
B) Grâce à la censure des canaux officiels, les réseaux d’information alternative se mettent en place et des millions de citoyens découvrent leur existence. Sur la plateforme Odysee, Hold-Up circule déjà en de nombreuses copies. Si celle-ci est fermée, il sera mis en ligne ailleurs ou distribué via les messageries. Il est aussi stupide de prétendre l’arrêter que de faire croire au peuple que le nuage de Tchernobyl, en 1986, s’est arrêté aux frontières de la France. Vous avez voulu déifier un virus, vous avez appris au peuple les vertus de la viralité!
C) Hold-Up est une production professionnelle, réalisée par un vieux routier du reportage. Elle émane du système — et le système, par son rejet épidermique, s’est discrédité lui-même. Par la stupidité de sa réaction, il lui a assuré une publicité inespérée auprès de millions de spectateurs, comme s’il avait inconsciemment fait exprès (comme ces journalistes soviétiques qui surjouaient jusqu’à la bouffonnerie leur dénonciation des dissidents, avec un clin d’œil subliminal). Ceux qui, intrigués, y iront voir, ne trouveront rien des «thèses dangereuses» ni des «falsifications» qu’on leur annonce, mais un panel de personnes sensées et courageuses qui ont mis leur réputation sociale et leur carrière en jeu en venant y témoigner. Ils redistribueront le film autour d’eux.
Pour le moment, nous assistons à l’édification d’un cordon sanitaire autour de ce documentaire et à la culpabilisation de ceux qui y ont participé ou qui le diffusent. C’est normal. Lorsqu’un pourcentage significatif de la population française aura vu ce témoignage, l’«Absurdistan autoritaire» actuel (Die Zeit) ne pourra plus être maintenu que par un pur dispositif policier. Ce sera une victoire à la Pyrrhus qui précipitera la ruine d’un système déjà discrédité. C’est pourquoi il est vital de creuser des tranchées profondes, afin que la seule évocation de ce titre suscite des conflits et des ruptures personnelles. Cela encore fait partie de la stratégie du pire esquissée par le film.
Lien permanent du film:<go.antipresse.net/holdup> (Ce lien de redirection renvoie à URL proposant une version visible du film. Sa cible pourra être mise à jour en fonction des circonstances.)
Notes
Il n’a pas fallu longtemps au réalisateur pour découvrir l’épais conflit d’intérêts de cette censeuse (censoresse?) hystérique, Ilona Cicurel. Ne pas manquer la réaction excédée de Pierre Barnérias sur RMC.
Les Provinciales de Pascal, malgré leur thématique religieuse aujourd’hui pratiquement inaccessible, restent un monument de la lutte contre l’abus de pouvoir intellectuel, en l’occurrence celui des Jésuites. Elles restent d’une brûlante actualité.
Article de Slobodan Despotparu dans la rubrique «Le Bruit du Temps» de l’Antipresse n° 259 du 15/11/2020.
20 notes · View notes
coco-colada · 3 years
Text
Manon Massé réagit à la musique de Petal Supply, Playboi Carti et Maxime Gervais 👂Écoute ça
Cette semaine pour la chronique Écoute ça, on reçoit la co-porte-parole de Québec Solidaire, Manon Massé.  Elle nous a généreusement accordé une quinzaine d’heures de sa journée afin qu’on lui fasse écouter la musique qui nous fait vibrer ces temps-ci. Voici ses réactions suite à l’écoute de chacun de ces morceaux.
Tumblr media
Petal Supply - Time (Hyperpop, Electronic)
Manon: « Ça sonne jeune, avec la petite voix aigu on dirait Passe-Partout, c’est cute. La jeune fille qui produit cette musique là crée quelque chose d’inspirant, je pense. Pis avec la pandémie, on a tous besoin d’inspiration en ce moment.  Je vous avoue qu’à première écoute, c’est peut-être pas un style de musique auquel je suis habituée... l’ultra pop, c’est ça? »
Colada: « Oui, enfin, hyperpop si veut on être exact. »
Manon: « Hyperpop.. Les jeunes savent vraiment nous inspirer, vous trouvez pas? Bon, la techno a jamais été mon cheval de troie, mais j’suis certaine que Gabriel (Nadeau-Dubois) aimerait ça. »
Colada: « Ah oui? Donc, Petal Supply, vous aimez ça? »
Manon: « Gabriel aimerait ça. »
Dope.Gng - Harakiri (Trap, Rap Keb)
Manon: « Ok, ça ça déménage. La basse est lourde, c’est presque écrasant, hein? Ça nous prend par les trippes. Là, on est en zoom, c’est pas l’idéal. Une chanson comme ça, ça s’écoute dans une voiture ou dans un club. Nous chez Québec Solidaire, on tente toujours de faire justice aux artistes québécois, pis honnêtement cette chanson là, y faudrait qu’on la fasse jouer dans le bus de tournée. (rires) Avec le volume au fond, à 160 km/h! »
Colada: « C’est cool, le beat vous plaît! Et les paroles, vous en pensez quoi? »
Manon: « Écoutez, c’est brute, ça, j’en conviens. Mais avec un groupe qui s’appelle Dope.Gng... la chanson s’appelle Harakiri. Je m’attendais pas à autre chose, pis c’est correct. L’abus de drogue, c’est une réalité pour beaucoup de québécois, on se doit d’en parler. Pis entre vous et moi, prendre une ligne de coke de trop, la puff de trop, comme ils disent, ça nous est tous et toutes déjà arrivé. »
Colada: « Et vous pensez quoi des artistes d’Hochelaga qui... »
Manon: « La peanut de trop. »
Colada: « Hum oui. Les artistes qui contribuent à la réputation.... »
Manon: « Histoire vécue, monsieur Colada. »
Playboi Carti - M3tamorphosis (feat. Kid Cudi) (Trap, Psychedelic Rap)
Manon: « On l’attendait-tu, cet album là, ou on l’attendait pas (Whole Lotta Red) ? »
Colada: « Oh, vous êtes une fan de Playboi Carti? »
Manon: « Non, non. Je dirais pas fan. Mais disons qu’à force d’en entendre parler autour de moi, j’avais hâte de voir la raison de l’engouement. »
Colada: « Et qu’avez vous pensez de l’album? »
Manon: « L’album compte 24 chansons, monsieur Colada, alors excusez-moi, mais avec l’urgence climatique, j’ai préféré investir mon temps ailleurs.  J’ai écouté quelques morceaux sur youtube, dont celle là, que vous me présentez (M3tamorphosis). Mais honnêtement, je verrais pas comment prendre plaisir à écouter ça à moins d’être complètement battée. Et comprenez moi bien, je dis pas ça nécessairement comme une mauvaise chose, mais juste en regardant le clip, on voit que ça s’adresse à un public qui est sur le blue dream accoté. »
Colada: « (rires) Le clip vous a pas convaincue? »
Manon: « Convaincue? J’étais endormie autant que Kid Cudi dans le tracteur. Bon sang qu’il a l’air déprimé! (rires) Mais sérieusement, quand on sait qu’au Québec, y se produit trois suicides par jours... Trois par jour, monsieur Colada. Faut pas niaiser avec ça. »
ENTRY - Your Best Interest (Hardcore Punk)
Manon: « Peu de gens savent ça, mais j’ai joué de la basse le temps d’un show pour ENTRY. En 2015 ou 2016, je suis plus certaine. »
Colada: « Wow! C’est vrai? Comment ça s’est produit? »
Manon: « C’était au Bar Le Ritz, y me semble. Je savais pas qui jouait ce soir là, mais j’étais allé avec quelques amis. C’était une bonne soirée, ça brassait pas trop dans le pit. Pis là, ENTRY a monté sur scène, pis la chanteuse a annoncé qu’y aurait pas de basse ce soir là, parce que leur bassiste était malade ou j’sais pas quoi. Faque moi, j’ai deux trois bières dans le corps vous comprendrez, pis je mets à crier à répétition: « I know how to play! I know how to play! ». »
Colada: « Pis ça a marché? J’ignorais que vous saviez jouer de la basse! »
Manon: « Non, je sais pas en jouer le moindrement! (rires)  Mais la chanteuse m’a entendu, pis elle m’a fait monter sur scène. Après, j’ai juste fait mon possible. (rires) Je faisais comme monsieur Legault, j’y allais au feeling!  »
Colada: « (rires) Wow! Et après avoir jouer avec eux, vous pensez quoi de leur plus récent matériel? »
Manon: « C’est brutal, j’aime ça. Mais si vous voulez mon humble avis, ça manque d’la basse à Manon! (rires) D’ailleurs, je leur ai jamais redonné leur basse, vous savez. » 
Kaskade & WILL K - Flip Reset (EDM, House)
Colada: « On sait que vous êtes une joueuse assez sérieuse de Rocket League, alors on se demandait ce que vous pensiez de cette chanson avec laquelle a débuté la saison 2. »
Manon: « Là vous me faites plaisir. J’adore. Juste l’écouter avec vous en ce moment, ça me donne le goût de jouer (rires). Vous savez... Ah, je sais pas si j’ai le droit d’en parler... Mais bon, tant pis, je suis trop excitée! Vous savez que nous, chez Québec Solidaire, on souhaite une réforme électorale? »
Colada: « Oui, absolument. »
Manon: « Et bien, on est en pourparlers avec différents chefs de partis pour voir si les prochaines élections pourraient pas se faire sous forme de tournois. Un tournoi de Rocket League, bien sûr. Vous comprendrez que ça aurait pour but d’avantager le peuple ordinaire, pour une fois, et non les élites de monsieur Legault. »
Colada: « Oh, ok. Et avenant ce cas là, vous auriez confiance en vos chances de gagner? »
Manon: « (rires) Disons que Legault est mieux d’arrêter ses conférences de presse pis qui est mieux de commencer à s’entraîner. »
Maxime Gervais - Je connais des vedettes (Indie Rock)
Manon: « Ouin, je l’ai déjà entendu celle là. »
Colada: « Vous avez pas l’air sûr d’aimer ça. (rires) Pourtant j’avais cru lire que vous aimiez bien Maxime Gervais?»
Manon: « Oui. Oui, j’aime beaucoup Maxime. Je l’ai souvent croisé dans des évènements, ici et là. J’ai même souvent pris la peine d’y dire merci pour sa contribution à la musique québécoise. Parce que, écoutez, qu’on le veuille ou pas, le paysage musical québécois serait pas ce qu’il est sans Maxime. »
Colada: « Ok, mais vous semblez quand même pas trop enthousiaste pour cette chanson là? »
Manon: « J’trouve juste ça bizarre qu’il me nomme pas dans une chanson littéralement dédiée aux vedettes qu’il connaît... Je m’excuse, je veux pas manquer de respect à personne, mais... Sam Breton? Les Deuxluxes? Rosalie Soly? C’est qui ça, cibole? Encore une fois, je tiens à préciser que c’est pas contre eux, mais j’avoue que je suis déçue que Maxime aie pas pensé à moi. »
Colada: « Désolé, j’ignorais que ce serait un sujet sensible pour vous. »
Manon: « Non y’a pas de problème. C’est réglée cette histoire là. Mais entre vous et moi, Maxime s’arrange pas pour se faire subventionner. (rires) »
Pour suivre Manon Massé, rendez-vous sur les comptes officielles de Québec Solidaire sur Facebook, Instagram et Snapchat ainsi que sur son nouveau compte Twitch où elle stream régulièrement ses games de Rocket League et de Fortnite.
1 note · View note
milkslimepearl-tea · 6 years
Text
🎧🎶French Songs Masterpost🎶🇫🇷
French native here ! I absolutely love french in music, especially as it comes in such wide range from political songs to kindda nsfw one. French is a language where you can really play around to write interesting and/or funny songs. This is what I listen often and like ! Ill give a youtube link to every songs, but you can probably find better quality on deezer and stuff, especialy for the old one. I'll also try to sum up each song so you can grab them a lil better, hopefully ! Charles Aznavour - Emmenez moi (1968) A classic. I love it. Makes me wanna travel and have a break lol. Summary : Aznavour want a BRAEK. 🎵 Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles l me semble que la misère Serait moins pénible au soleil Cyril Mokaiesh - Communiste (2011) Political stuff ; its trashing big companies and capitalism/liberalism. Summary : Mokaiesh talks about all the thing he doesnt like etc. and if it does link him to communism, then he's communist and whatev. i love it. 🎵 ça les perdra De mondialiser l'injustice D's'en asperger de bénéfices Ça les perdra Anne Sylvestre - La faute à Eve (1986) Feminism ! heck yeah ! hard take on how everything is blamed on women, thanks to 🎶christianistics traditiooon🎶 Summary : ève does her best but Adam is a piece of shit ungreatful fuck. 🎵 "Moi, je vais me mettre en grève J'irai pas au paradis Non, mais qu'est-ce qu'Il s'imagine ? J'irai en enfer tout droit Le bon Dieu est misogyne Mais le diable, il ne l'est pas POLO & PAN - Canopée (2016) sweet love song ! my fav. one of my fav groups actually. wonderful lyrics. this on has quite the complicate vocabulary, but you Should Definitely check their other stuff ; its marvelous. Summary : Two ppl living their best in amazonia. the birds are singing, the sun is shining, the trees are tall and green ! 🎵 Des oiseaux nous chantaient leur mélopée Et nous vivions heureux dans la canopée Dartek - Les Kassos this one is very nsfw LMAO hard dubstep i think ? the lyrics comes from a french cartoon, Les Kassos. U can check it out too if u like trash humor. Uh, im not especialy fond of it, but if its ur thing ! the song is still dope af Summary : uhh. hallucinations ? mention of sex and drugs ? uhu Edith Piaf - L'homme à la moto Would who i be if i didnt put miss Edith Piaf in here ?! Not one of her most popular tune tho ! and what a shame. I absolutely love that one and never miss a chance to yeLL IT OUT in the forest w/ my bff. a blast. Summary : A motorcyclist scares the shit out of the country side with his bike. One day he hits a train and THE END ! 🎵 Il portait des culottes, des bottes de moto Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos Sa moto qui partait comme un boulet de canon Semait la terreur dans toute la région. Rufus Wainwright - Complainte de la Butte Who would i be if i didnt throw Moulin Rouge in there ? bitch see me CRYFIN. Summary: im sad. everybody is sad. The girl is poor. They take shelter in the moulin. Also there is the moon and she's ginger. I love it. 🎵 Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux Les ailes des moulins protègent les amoureux Les Fatals Picards - Djembé Man (2007) they sing REALY fast. but god i love les fatals picards. its just so heckin funny igzerhg. Summary: theyre just making fun of ppl who plays djembé at the end of a party and disturbs everyone. 🎵 Si on classait ton bordel sur l'échelle de Richter, Djembé Man c'est vraiment sûr : il manquerait des barreaux Patricia Kaas - Mon mec à moi IM JUST YELLING THE LYRICS EVERYTIME I LISTEN TO IT, I CANT HELP IT. I LOVE IT. also super lyrics. Summary: the boyfriend is telling her fake stories and she's totally into it bc he's cute while he does it and she loves him. its just So Catchy. 🎵Mon mec à moi Il me parle d'aventure Et quand elle brille dans ses yeux j'pourrais y passer la nuit
Oldelaf - La Tristitude I love oldelaf :( check out his other stuff, its amazing (le café really got me goofing around when i was little lmao). he's very smart with his lyrics Summary: "something is as sad as ..." The tile is a joke, triste = sad, so la Tristitude would be, Or a smash between Triste and Solitude, Or a ironic way of saying To be sad. 🎵 La tristitude, C'est quand tu viens juste d'avaler un cure-dent, Quand tu te rends compte que ton père est Suisse-Allemand, Quand un copain t'appelle pour son déménagement, Et ça fait mal Odezenne - Souffle le vent My. fav. Rap band. i love them. theyre total genius. Like really. Their texts are absolutely Wonderful but they are awefully not known enough foR MY TASTE. plz listen to them lmao. check their albums out ; if i would advice one to start, maybe Dolziger Str. 2. but theyre all so great URGH. their songs might be hard bit to understand tho, so u can not comprehend what theyre talking about, but theyre Frickin good if ur looking for good french immersion. Summary: life 🎵 Allons plus loin ! En autarcie. Voir comme c'est beau les ciels pluvieux, Qu'un jour plus vieux, je puisse dire comme tout est beau avec le sourire. La Femme - Nous étions deux electrooo !! YEAY ! i love that one. u can check Elle ne t'aime pas, Sphynx, and Tatiana. its bit hard to understand the singer even for a french person lmao but its Great Material. Summary: a guy cheated on his girlfriend and his trying to find excuses. 🎵 L'autre nuit encore un inconnu étendue allongé dans la rue Il pleurait la vie, il pleurait l'amour il attendait la mort L'autre nuit Angèle - La Loi de Murphy always makes me laugh lmaooo. also the clip Is Real Cute. Summary: what can happen badly, will happens badly ! 🎵 Puis, là, c'est trop parti en couille, y'a d'abord eu la pluie La Loi de Murphy a décidé d'enterrer mon brushing Un mec me demande son chemin, gentille moi je le dépanne En fait, c'était qu'un plan drague, ce con m'a fait rater mon tram Pomme - De là-haut I LOVE POMME. with my whole SOUL. she's so cute. beautiful texts. lesbians texts. love. also her clip are So Artsy And Cool. She's so cool. Listen to ... everything she makes, basicaly, please lmao Summary : She's dead, and its sunday. Les mots qui sortent, qu’on ne disait pas Le vent les apporte jusqu’à moi Tout paraît si limpide, si limpide, limpide Vu de là-haut salut c'est cool - Des fleurs MORE ELECTRO ! funny text, wonderful clips, theyre just so funny. easy going song. check out Crocosmaute and Techno toujours pareil too zieohiorhg please for your own GOOD. Summary : youre a pretty flower. you smell good. we're all flower in the same bouquet. 🎵 Je suis une fleur Je suis une très jolie fleur Je suis plus jolie qu'une rose et je sens meilleur qu'un lila Qui suis-je ? Je suis toi Carmen Maria Vega - J'ai tout aimé de toi. love song. lesbian. trans ! sweet. beautiful. Summary: love song, how her s/o transitionned, and they broke up (i think) 🎵 Tu te rêvais femme tu te disais maudit Je te disais je t'aime Eu étais beau et tu étais belle aussi Te l'ais je dit? Vald - Eurotrap RAP ! RAP ! RAP . my second fav. his songs are doope af. a bit nsfw tho, a bit rude lmao. check out Ma meilleure amie, Désaccordée too ! He talks fast tho, but great for french immersion ! listen with the lyrics its great 🎵 J'ai l'regard dans l'vide comme Joe Budden Comme je m'enrichis, je prends d'la bedaine Dose de méga shit pour qu'je la reperde Dominique Grange - A bas l'état policier (1968) basicaly: acab lmao Summary: the government send the police to beat up the people manifesting on the streets on may 68. this song was made ! 🎵 Puisque la provocation Celle qu’on a pas dénoncée Ce fut de nous envoyer En réponse à nos questions Vos hommes bien lunettés Bien casqués, bien boucliés Bien grenadés, bien soldés Nous nous sommes mis à crier HONORABLE MENTION : Boris Vian (La complainte du progrès), Orelsan (idk, i dont really like him that much ? a lot do tho. maybe Défaite de famille, or La Terre est ronde), Eddy de Pretto (Kid) , Camille (Ta Douleur, Je ne mâche pas mes mots), Woodkid & Louis Garrel (L'aérogramme de Los Angeles), Kathleen Fortin ( Les Moulins de Mon Coeur), Stupeflip (A bas la hiérarchie, Nan si ...) etc. etc. ! ANYWAY french music is awesome ! beautiful ! vast !! PLEASE HAVE FUN ! I LOVE U FOR LIKIN MY WEIRD ASS ELITIST LANGUAGE ! KEEP UP UR DOING GREAT WORKS ! happy listening yall ! ❤️
963 notes · View notes
lespetitesmusiques · 5 years
Text
2018-musique.
Rituel de chaque fin d’année, madeleine-musique...
Ma petite liste est faite des albums, EP, morceaux, moments qui ont marqué ces 12 derniers mois. Aucune règle précise, aucune logique réellement cohérente, j’en ai écouté certains des dizaines de fois, d’autres quasiment pas, j’en ai rien à foutre.
Poing levé pour...
03 Greedo et Ty Dolla $ign, incarcérés pour un petit moment a priori, et qui sont peut-être les meilleurs chanteurs de rap et de rnb actuellement. Alors beaucoup de force à eux...
La fellation de Drake à Kodak Black, et son album, anti rappeur conscient par excellence, qui a plus de conscience politique que la plupart des gens qui nous gouvernent, mais surtout, qui fait cette putain de musique.
Ces russes, à l’alphabet incompréhensible, faisant bugger les moteurs de recherche spotify, qui font de cette musique techno/house quelque chose de passionnants, notamment ceux de Gost Zvuk
KA et ses monologues musicaux sur twitter, qui prêcha le bon rap au moment où j’en avais extrêmement besoin.
Noz, et sa boutique http://parkblvdrecords.com, qui fait ce vrai travail de disquaire, écouter et recommander, sans imposer, travail d’histoire, travail de creuseur... Ca donne presque envie de faire la même chose ici ! Si jamais quelqu’un est chaud...
Discogs, Twitter, forums et toutes ces listes qui s’agrandissent sans jamais se terminer, plus loin que l’Univers en expansion, et qui me font passer le temps à écouter de la musique, lire et creuser.
Frank Ocean, qui a réédité Endless, album sorti la même année que Blonded, cruellement... Parce que Blonded est immense, et que Endless n’est pas loin de l’être aussi. Frank Ocean est vraiment un des plus grands.
Shy Glizzy, qui a sorti son meilleur album à la toute fin de l’année 2017, Quiet Storm, et qui a donc accompagné quasiment toute la première moitié de l’année 2018. C’est certainement ce que j’ai le plus écouté cette année.
RAP, genre supérieur à tout autre.
Positions quasi-interchangeables.
1) SOB x RBE - Gangin’ II 2) Kodak Black - Dying to live 3) Sheck Wes - MUDBOY 4) 03 Greedo - God Level 5) Lil Durk - STTS3 6) Yungeen Ace - Life of Betrayal 7) NBA YoungBoy - Until Death Call My Name 8) Le best-of de Sada Baby 9) SCH - JVLIUS 10) Playboi Carti - Die Lit 11) BlocBoy JB - SIMI 12) Roc Marciano - Behold a dark horse 13) Payroll Giovanni - Big Bossin Vol. 2 14) Koran Streets - Late 20s
Et puis...
ALLBLACK & Kenny Beats - 2 Minute Drills Armand Hammer – Paraffin Black Fortune - OsshRock Blueface - Famous Cryp Chief Keef - Back from the Dead 3 Damso - Lithopédion Drakeo The Ruler - Cold Devil Drego & Beno - Sorry for the get off Earl Sweatshirt - Some Rap Songs G-Herbo - Swervo Hermit and the Recluse (KA) - Orpheus vs. The Sirens Husalah - H Jean Grae & Quelle Chris - Everything's Fine JPEGMAFIA - Veteran Kekra - LAND Kevin Gates - Luca Brasi 3 Meek Mill - Championships Mozzy - Gangland Landlord Peezy - No Hook Pusha T - DAYTONA Rae Sremmurd - SR3MM Rico Nasty - Nasty Roc Marciano - RR2 Saba - CARE FOR ME SahBabii - Squidtastic Shy Glizzy - Fully Loaded Ski Mask the Slump God – Stokeley Smino - NOIR SOB x RBE - Gangin’ Starlito - At WAR With Myself Too Trouble - Edgewood Vince Staples - FM! YBS Skola - Life of a shinner / Only Hope 3 ZMoney - Chiraq Mogul 03 Greedo - The Wolf Of Grape Street  21 Savage - i am > i was 70th Street Carlos - Compile
Mentions honorables : Bossman JD, Cash Kidd, Chief Keef, Chris Crack, City Girls, Co Cash, DaBoii & Yhung to, Glokknine, Goonew, Gunna, Jayo Sama, Lil Baby, Lil Dude, Lil Tre, Lil Yachty, LPB Poody, Lud Foe, Migos, Roddy Rich, SB Rich Noonie, Shoreline Mafia, Soldier Kidd, Trippie Redd, YG, YNW Melly, Young Nudy.
TECHNO/HOUSE, zarbi-catchy-ou-wavy-enough.
D’abord...
AEM Rhythm Cascade (AKA Flaty) - Litie Bavarian Stallion Series De Leon - De Leon DJ Healer - Lost lovesongs (mix) DJ Seinfeld ‎– DJ-Kicks DJ Taye - Still Trippin Don't DJ ‎– All Love Affairs Fail But They Never End Duckett ‎– Emperor's New Clothes Part 1 Heap ‎– The Brasserie Heroique Edits Part 5 Hieroglyphic Being - The red notes Hodge ‎– Beneath Two Moons & Exogenesis INFX ‎– Fences Of Metal Laurel Halo & Hodge - Tru / Opal / The Light Within You  Mori-Ra - Brasserie Heroique Edits Part 6 RP Boo - I’ll tell You What! Ross From Friends ‎– Family Portrait Via Maris - Glow Wall / CU2 | Shelleys  VA - Patina Echoes
Et puis...
Against All Logic - 2012 - 2017 DJ Earl - W3rk Dat DJ Lilocox ‎– Paz & Amor DJ Nigga Fox - Crânio Facta - Dumb Hummer / All the time Jay Glass Dubs - The Safest Dub Jamal Moss ‎– The Anticipatory Organization Joy O & Ben Vince - Transition 2 Joy O - 81b EP Kilchhofer ‎– The Book Room Laksa - Delicates & The Amala Trick Laurel Halo - Raw Silk Uncut Wood Loidis ‎– A Parade, In The Place I Sit, The Floating World (& All Its Pleasures) Niagara ‎– Apologia Oli XL ‎– Stress Junkie / Mimetic Peggy Gou ‎– Once Ploy - Ramos Skee Mask - Compro Theo Parrish - Preacher's Comin / Gullah Geechee Topdown Dialectic ‎– Topdown Dialectic VA - Cong Burn Yu Su - Preparations For Departure
Mentions honorables : Berceuse Heroique et affiliés, Fit Of Body, Dolo Percussion, Gábor Lázár, Principe records et affiliés, Puerto Rican Space Program, Shelley Parker, Thomas Fehlmann & Terrence Dixon, Toma Kami, Traxman, Zuli, тпсб et autres soviets.
RNB, donnant-envie-de-chanter-à-tue-tête.
1) 6Lack - East Atlanta Love Letter 2) Brent Faiyaz - LOST 3) Jeremih & Ty Dolla $ign - MihTy
Doja Cat - Amala Don Toliver - Donny Womack Ella Mai - Ella Mai Fatima - and yet, it's all love Jacquees – 4275 Jorja Smith - Lost & Found Kali Uchis - Isolation Noname - Room 25 Swae Lee - Swaecation Tirzah - Devotion
AUTRES MUSIQUES, passionnante-ou-dérangeante-assez.
1) Autechre - NTS Sessions 2) Yves Tumor - Safe in the Hands of Love. 3) Oneohtrix Point Never - Age Of 4) Various - Uneven Paths: Deviant Pop From Europe 1980-1991
Dean Blunt - Muggy Vol. 1 Eli Keszler - Stadium Elysia Crampton - Elysia Crampton Iglooghost - Clear Tamei & Steel Mogu Jlin - Autobiography (Music From Wayne McGregor's Autobiography) Kamaal Williams - The Return Kareem Lotfy - QTT10 Lolina - The Smoke Lonnie Holley - Mith Mohammad Reza Mortazavi - Focus Pendant (aka Huerco S) - Make Me Know You Sweet Pontiac Streator & Ulla Straus - Chat Rosalía - El Mal Querer Sarah Davachi - Let the night come on bells end the day Sons of kemet - Your Queen Is A Reptile ...Mais bon, la liste de ce que j’aurais voulu écouter encore, est toujours plus longue que ce que je viens d’écrire. Malgré tout, elle est chaque année de plus en plus courte, et cette année encore fut la meilleure année musicale de ma vie
2 notes · View notes
remykolpakopoul · 6 years
Text
RKK Klik Klak ► Salut, Rachid Taha !
Tumblr media
► Il revient à nos mémoires des souvenirs familiers... On revoit ces deux lascars en train de s’acoquiner... La nuit du mardi 11 au mercredi 12 septembre 2018, Rachid Taha s’en allé retrouver son vieux complice Rémy Kolpa Kopoul du côté de l’Éternité. S’il laisse la France un peu moins douce, aucun renouvellement de Carte de Séjour ne sera nécessaire Là-Haut... Depuis fort longtemps, entre le rocker et le ConneXionneur, le courant passait : ce “Coran alternatif” sur lequel se branchait brillamment le chanteur. ▼
Tumblr media Tumblr media
Lorsqu’en 1999, RKK célébra son Mi-Centenaire à Paris, salle Confluences, son ami Rachid était bien sûr de la party. (Lire RKK’nniversaire ► 23 février) ▲ Photos © Bill Akwa Bétotè
Tumblr media
À l’antenne de Radio Nova, leur conversation se poursuivait inlassablement (▲ Photo © Marc Melki)...
Tumblr media
Au cours d’un Contrôle Discal diffusé le dimanche 12 janvier 2014, Rachid Taha explora avec délice la discothèque de l’Inspecteur La Galette. Tous deux exercèrent l’honorable activité de DJ et chacun possédait une impressionnante collection de vinyles. (Écouter Habibi Rachid : l’hommage de Radio Nova à Rachid Taha)
Tumblr media
Aux rendez-vous que lui donnait Rémy Kolpa Kopoul, Rachid Taha répondait présent : pour un festival en pleine garrigue (Les Vidourlades de Quissac) ou pour une pétillante nuit parisienne... Lorsqu’en 2015 fut célébré l’ultime anniversaire du ConneXionneur dans le cadre d’un Lundi c’est Rémy au Comedy Club, il interpréta avec Rodolphe Burger, Hakim Hamadouche, Imed Alibi et Fred Soul “Walk On The Wild Side” de Lou Reed... (Lire Reportage ► Surpreeez Night : RKK'nniversaire - Lundi c’est Rémy @ Comedy Club, Paris [ 23/02/15 ])
▼ Vidéo © Régis Mestre
youtube
▼ Vidéo © Alejandro Rumolino
youtube
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Parmi une flopée d’invités, un étonnant numéro d’équilibriste avec canne conclut cette inoubliable soirée. ▲▼ Photos © Laurent Lafont-Battesti
Tumblr media
▼ Photos © Alexandre Olah
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
▼ Photos © Régis Mestre
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Au même endroit, quelques mois plus tard, le lendemain de la disparition de RKK survenue le 3 mai 2015, ses fidèles se retrouvèrent pour y improviser un hommage. Avec Mirabelle Gilis et Hakim Hamadouche, Rachid Taha salua la mémoire de son camarade à bretelles. ▼ Vidéo © Laurent Lafont-Battesti
youtube
▼ Photos © Alexandre Olah
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
▼ Photos © Rodolphe Gonzalez
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Le 13 septembre 2015, Radio Nova et la famille Kolpa organisèrent un grand concert en l’honneur de Rémy (Lire Reportage ► Rémy Kolpa Kopoul : Un Dernier Voyage Improbable @ Cabaret Sauvage [ 13/09/15 ]). Sur scène, Rachid Taha engagea un dialogue virtuel et spirituel avec son regretté ami en introduction de “Rock El Casbah”, sa reprise de “Rock The Casbah”, morceau qu’il aurait lui-même inspiré au groupe The Clash. Punk pour toujours ! LL
youtube
Tumblr media Tumblr media
Rachid Taha ► Wikipédia ● Facebook ● Twitter ● Discogs ● AllMusic ● YouTube ● Deezer ● Spotify ● Apple Music
Tumblr media
▼ RACHID TAHA PAR RÉMY KOLPA KOPOUL
En deux exemples, voici ce que le ConneXionneur pouvait écrire à propos du rocker. D’’abord, lors de la sortie de l’album “Made In Medina” (2000, Barclay Records) : ▼
Tumblr media
Le cru Rachid Taha 2000 est arrivé. Suivez le guide, en onze plages, il vous pilote dans «sa» Medina, grande comme la terre, construite entre Paris, Londres, Marrakech et la Nouvelle Orléans. Un disque tout neuf et rien qu’à lui, en ce sens, le premier depuis «Olé Olé» il y a déjà cinq ans. Et pourtant, elles ont été plus que fertiles en rebondissements, pour lui, ces dernières années.
Pensez donc, «Diwan», une sorte de «best of Taha» restauré avec échappées technoïdes, paru en 97, fait bingo (et disque d’or) avec «Ya rayah». La reprise plutôt trad’ sortie par Rachid quatre ans plus tôt en toute confidentialité, est revendiquée et bastonnée à retardement par les DJs sur les dancefloors, jusqu’à devenir la première chanson en arabe à faire le bonheur des balloches hexagonaux du samedi soir. Histoire quasi-patrimoniale…
Et dans la foulée, il fait soleil, oui, lui, Rachid. Trublion, boutefeu en embuscade de la raï-connection, avec King Khaled et son dauphin Faudel. Taha apporte une touche rocker limite destroy, salutaire pour taquiner le consensus raï : Niagara de cordes moyen-orientales, Bercy en feu, double album commémoratif deux fois platiné (600 000 copies), c’est un sacré coup de soleil. Il était temps, car Rachid Taha aurait pu rester dans l’ombre. Pas celle, noire, des maudits, une autre, plus insidieuse, underground. En somme un objet de culte, attention, plus façon rock que Mahomet, mais prophète à sa manière !
Millésime Oran 58 devenu ado métropolitain, Rachid a, dès 82 (bien avant la raïmania), ouvert la voix au «chanter arabe» version urbaine électrique. Carte de Séjour, un groupe au nom sulfureux, à la gouaille méditerranéenne frondeuse et à la discographie en pointillé (deux albums… et demi en cinq ans), c’était, ne l’oublions pas, le Rachid d’avant Taha. Et, pourtant, le vrai Rachid Taha.
Celui qui allait se mettre à son compte : d'abord "Barbès" (91), puis "Rachid Taha" (93), emmené par un "Voila Voilà" avec emballage techno hardi et BPM leste et recélant le fameux "Ya Rayah" , enfin «Olé Olé» (96), une frénésie davantage tournée vers une pop européenne pimentée harissa, Rachid Taha a jusqu’à ces dernières années toujours fait référence, même auprès des plus sourcilleux, sans pour autant sortir du cénacle des initiés. Ceux qui savent, ceux qui suivent.
Nouveaux enjeux, donc… et même Rachid Taha. La tignasse est en friche et la barbe d’avant-hier. Sanglé dans un perfecto bravache ou le manteau élimé jeté en drapeau sur les épaules, il a la démarche précaire et le pas ostensiblement dé-synchrone. Cette silhouette bohème estampillée perturbe certains esprits qui, au demeurant auraient tort d’y voir les effets d’excès : Rachid, à l’eau plate ou au scotch, est comme ça tous les jours, tous les soirs. Et en plus, disponible à tous ceux qui l’abordent, taquin et modérateur, à la fois ado-pote et grand frère. Agitateur public depuis 82, c’est son tempérament…
Sans doute a t’il gagné en sérénité. Ado-quadra, tout de même… «Made in Medina» s’est mûri dans un zigzag tri-continental étalé sur un an ou presque. Dans l’ordre, maturation à Paris, gros œuvre à Londres, suppléments d’âme à Marrakech et New Orleans. Ces deux dernières villes ont en commun des esprits qui échappent à la raison pour mener jusqu’à la transe. Les rituels des gnawas du Maroc et du vaudou de Louisiane ont poussé sur racines voisines d’Afrique noire. Cette recherche d’une certaine spiritualité, d’une redécouverte de soi, affleure par petites touches dans ce disque. De groove «gris-gris» néo-orléanais en choeur féminin débridé (celui de Bnet’ Marrakech, une sorte de gospel chérifien), Rachid touche plus au jubilatoire qu’à l’ethnologique, voire au mystique.
C’est que dans ce voyage à rebondissements, notre homme a retrouvé son compagnon de (presque) toujours, Steve Hillage. Le grand échalas, pilote d’essai du rock underground des seventies aux commandes de Gong, retrouve périodiquement Rachid depuis 84. Un savoir-faire avec le tout-technologique, une culture qui ratisse large (les orchestrations pharaoniques de “1, 2, 3 Soleils”, c’était lui) et surtout une complicité au-delà des décennies… et des errances. Entre eux, d’interminables palabres, pour le plaisir et éventuellement trouver la demi-teinte adéquate… qu’ils ne cherchaient plus ! Et un postulat commun contre une démarche world bien pensante : pas de condescendance face au folklore ni de posture globe-trotter, aucun son n’est intouchable ni sacré.
À partir de là, vous avez les clés de «Made in Medina», son puissant avec escapades intimistes. Pour draper, cet album, une cohorte de musiciens, d’ici, d’orient, du grand ouest et de tous les suds. Un unique invité de marque, Femi Kuti, cette autre Afrique que Rachid (qui jadis a souvent cotoyé Fela), a voulu vocalement présente. Une chanson en francarabe, «Oh Chérie», à la manière des Cheikhs du raï des années 40, où les mots tout simples («Je t’aime tu es ma vie, en français, c’est joli») se lovent sur de poignants violons en boucles. Des chocs climatiques de sentiments contraires, où «Foqt Goqt», coup de gueule contre mensonge et duperie, précède «Aï Aï Aï», ode à l’insouciance. Et en clôture, une incitation à la transe avec orbite en spirale bienheureusement oublieuse des formats,
Tout ça et bien autre chose, c’est Rachid Taha. Le désabusé, le candide, celui qui finalement aime se fondre dans sa propre medina : «En ville, je m’égare, je perds mon âme, je suis un étranger, je suis groggy». Suivez-le jusqu’à la dernière note. Et tapez «replay». Vous y découvrirez d’autres fioritures… essentielles.
Ensuite, à propos du disque “Tékitoi” (2004, Wrasse, Barclay Records) : ▼
Tumblr media
La question claque, impérieuse, dès l’attaque du disque. Quasi tout en francaoui dans le texte. Chez Rachid, ça n’est pas si courant. Dans le genre on se rappelle l’entêtant “Voilà voilà, qu’ça r’commence”, réplique uppercut aux sirènes de Le Pen. Et, pour le clin d’oeil, il y a des lunes (et des législatures) le “Douce France” patrimonial relooké. Sinon, depuis Carte de Séjour, groupe de ses (plutôt) jeunes années, Rachid Taha n’en démord pas, il reste un rocker d’ici (français) né là-bas (à Oran) qui chante en arabe. Ce qui demeure pour l’essentiel vrai avec cet album, Une bonne occasion pour tenter de répondre à cette question existentielle, Tékitoi ?, pour une fois, à travers ses textes… en arabe.
UN SON DRU
Auparavant, petite escapade sur “Tékitoi”, le CD, le cinquième de Rachid sous son nom en quinze ans. Le gaillard n’a jamais affiché une production pléthorique, il n’est pas adepte des cadences infernales. Il est plutôt du genre parcimonieux, C’est qu’il prend son temps pour accoucher d’un disque, deux ans cette fois. D’abord, il cogite, il rumine, chez lui, au petit matin il remplit des cahiers. Et de temps à  autre, il file une semaine ou un mois à Londres retrouver son inoxydable complice, Steve Hillage. 
L’ancien pilier de Gong est bien plus que son styliste musical : ils en sont à vingt ans en quasi-continu (moins l’album “Barbès”) de ping pong créatif, sans turbulences mais avec patience, c’est une conception à quatre mains et deux têtes. Pour la phase active, toujours à Londres, ils mettent en musique, souvent ensemble, une bonne quarantaine de textes, les chansons sont toutes mises grosso modo en boite. Là, on élague, on tranche dans le vif, toujours en tandem et… à l’unanimité ! Cette fois, il en reste douze, qu’on bricole et fignole entre Londres, toujours (guest surprise, un autre English cador du son, l’éminent Brian Eno), Paris (la mandole de son compagnon Hakim Hamadouche) et l’Égypte (ah ! les arabesques des violons cairotes !). 
Au final, un son tranchant, houleux, voire effilé qui se balade entre, disons, Led Zepp et Radiohead, où les riffs de guitares tranchent leur chemin, à la limite du sauvage, entre les volutes orientales. C’est net, Rachid reste dans le camp du rock. La preuve, cette reprise couillue du “Rockin’ The Casbah” de The Clash. Trop évident, pense d’abord Rachid, réticent, il se dit qu’on l’attendra au tournant. Et puis… A force de triturer les mots, en s’extrayant du littéral sans pour autant perdre le mordant de l’original, il incarne vraiment la bombe pimentée du gang à Strummer. Merci Rabah Mezouane, l’ami-traducteur, merci Brian Eno pour les retouches. 
DES MOTS CRUS
Bon, alors, et Tékitoi ? Plus tard, attendez. Parce que les autres, les dix autres… Rachid Taha est parti d’une remarque, persistante, de certains de ses proches  : on ne comprend pas toujours ce qu’il veut dire. Trop métaphorique et pas assez rigoureux ? Il a, cette fois, travaillé avec un dictionnaire… et une linguiste. Un casse-tête d’une extrême minutie mais délibérément ludique (ce n’est pas contradictoire). Après tout, plus on pèse ses mots, mieux on est armé pour… parler juste. En canardant ou en suggérant l’espoir, et parfois les deux dans la même chanson. Des mots répétés, des images martelées comme si elles ne devaient plus sortir des têtes.
Il y a les chansons qui tirent à vue : 
► Demandez-leur des comptes, les menteurs, les voleurs, les humiliateurs, les assassins, les oppresseurs, les traîtres, les envieux, les pourris (”H’asbu-hum”, Demandez leur des comptes). Rachid : « Là, j’éructe plus que je ne chante, j’ai capté les mots dans les manifs en Algérie. C’est ma façon à moi de secouer cette léthargie, j’ai la haine de ces haineux ». 
► Si tu allais où je vais, tu deviendrais boiteux, si tu aimais qui j’ai aimé, ils te haïraient, si tu lisais ce que j’ai lu, ils te persécuteraient, si tu écrivais ce que j’ai écrit, ils te brûleraient (…) Toujours, je me pose des questions sur moi-même (”Dima”, Toujours). Rachid : «  Quoi que tu fasses, tu es muselé. Mais ce n’est pas seulement une dénonciation, c’est un questionnement sur soi, comme une auto-médication, presque une thérapie ».
► Ils en ont eu assez, ils n’ont pas trouvé, aujourd’hui mes yeux se sont ouverts. Pourquoi avez-vous fait des choses honteuses, comment avez-vous oublié la loi ? (…) Moi, mon cœur est pur, j’aime l’amour festif (”Safi”, Pur). Rachid : « C’est comme un édito bazooka. Il faut dire leur fait aux gouvernants, c’est trop facile de mettre tout sur le dos de l’occident… et des barbus. Je suis prêt à chanter ça en Algérie… si on m’y invite. C’est une autre histoire ! ».
Il y a d’autres thèmes moins noirs, plus porteurs d’espoir, mais tout aussi travaillés.
► Ne faire aucune peine, ne jalouser personne, écouter les sages et être modeste, tourner les pages , partager la tendresse (…) rester soi même et de la vie faire un poème (Lli fat mat, Ce qui est passé est passé). Rachid : « Il faut se tourner délibérément vers le futur, ignorer la condescendance et ne pas cultiver le passé, sinon, ça devient politiquement correct… ».
► J’ai appris à prendre des raccourcis sans perdre mon chemin, j’ai appris aussi le sens de la vie au hasard des rencontres, de l’illusion  je suis guéri (”Mamachi”). Rachid : « C’est cette sérénité plutôt philosophique qui vient essentiellement d’Afrique et en même temps quasi chamanique. Finalement, entre colère noire et harmonie, c’est une sorte de sagesse qui m’a appris à avancer ».
► Patiente, le paradis va s’ouvrir, tu as rencontré l’amour mais ça n’a pas suffi, tu bois des verres, tu as cru que c’était un lit (”Stenna”, Attends). Rachid : « C’est le résumé de tout, la patience. Ce n’est pas toujours en s’obstinant qu’on arrive à ses fins. Presque un happy end du disque ».
Il y a encore deux enivrantes chansons d’amour, “Shuf” (Regarde) et “Meftuh’” (Ouvert). Une rencontre avec un énigmatique Géorgien, le temps de  “Winta”. Et, bien sûr, “Tékitoi ?”, Un truc qui vous rentre dans… la tête (pas raide !), fruit d’un trafic sonore de mots en duo bilingue avec le vieux pote de Rachid, Christian Olivier . Celui-ci vous en cause par ailleurs. 
Voilà, maintenant que vous êtes mieux armé pour savoir, à propos de Rachid…. C’est qui, lui  ? (Paris, le 27/08/04)
1 note · View note
its-palam-blog · 4 years
Text
Concours Québec - Gagnez 8900 $ En Prix Avec Best Buy
Tumblr media
Concours Québec - Gagnez 8900 $ En Prix Avec Best Buy
Voici un nouveau concours que notre équipe vous propose. Nous vous invitons à ✔ Aimer la publication ✔ Commenter avec qui tu veux le partager ✔ Cliquer sur le lien pour vous inscrire. Au nom de toute l'équipe, nous vous souhaitons la meilleure des chances à ce concours. Concours Québec - Gagnez 8900 $ En Prix Avec Best Buy ❤ Bonne chance à tous!  ❤ #cadeau #chance #Concours #concoursquébec #concoursquebec #jeuconcours #concoursgratuit #gagnant #jeu #prix #quebec #giveway #contest #contestcanada Ce concours est commandité par -> Best Buy ****************** LE MEILLEUR SITE DE CONCOURS GRATUITS AU QUÉBEC Concours Gratuits en ligne Séjours | Argent | Voyages | Techno Lots à gagner tous les jours. www.concourschanceux.com (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({});
DESCRIPTION DU PRIX
Concours Québec - Gagnez 8900 $ En Prix Avec Best Buy
Concours commandité par  Best Buy Gagnez 8900 $ En Prix Avec Best Buy (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({});
COMMENT PARTICIPER À CE JEUX CONCOURS DU QUÉBEC
Inscription et règlements complets sur la page Web du commanditaire ! Le concours se termine le 29 Juillet 2020 Pour participer, c’est très simple. Vous devez cliquer sur le lien ci-bas et suivre les étapes proposées par le commanditaire du concours. Le commanditaire est responsable d'effectuer les tirages et d'aviser les personnes gagnantes. Vous avez besoin d'aide ? Cliquez ici pour comprendre comment participer aux jeux concours que notre équipe vous proposent tous les jours. Ce commanditaire est très généreux! Pour le remercier, nous vous invitons à y participer et partager leur jeu concours  à vos amis (es) afin de leur donner une belle visibilité * * * * * * * * * Le gagnant sera pigé au sort à la fin du concours. Informez-vous auprès du commanditaire qui offre ce prix de participation à son concours. Suivez-nous sur FACEBOOK et ne manquez plus la chance de gagner ! (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({}); ♣ → PARTICIPER AU CONCOURS QUÉBEC CHANCEUX ICI ← ♣ (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({}); CE CONCOURS DU JOUR EN RÉSUMÉ Concours Québec ? Gagnez 8900 $ En Prix Avec Best Buy Concours chanceux est commandité par : Best Buy Concours est valide pour les participants du Québec Amusez-vous et bonne chance ! (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({}); ♥  Votre référence en concours du Québec, Canada et de la France!  ♥ (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({}); Besoin d'aide ? Comment jouer et participer aux concours? ** INFORMEZ-VOUS  MAINTENANT ICI  ** Vous aimez ce concours ? Commentez et partagez-le à vos amis :) ↓ Read the full article
0 notes
goodmorningvietnam2 · 7 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
8/10 Il paraît que "no plan = best plan". On part à l'aventure. Direction la gare routière et ensuite on improvisera. À peine sorties du Uber qu'un mec avec un parapluie crie "Ninh Binh". Le destin ! On est seules dans le bus. On va pouvoir finir notre nuit tranquillou. Sauf que, nouveau concept en Asie : le bus ne part pas tant qu'il n'est pas plein. En fait si, le bus part à l'heure mais prend des gens au passage. Nuance. Acte 1, scène 1 : Départ 8:45. Le bus roule au ralentit sur le périph, porte ouverte, pendant que le mec au parapluie s'occupe de racoler de nouveaux passagers en gueulant des trucs qu'on ne comprend pas. Apparemment ça marche car au fur et à mesure le bus se remplit. Mais un truc m'échappe. Que se passe-t-il dans la tête de ces viet' pour décider de monter dans un bus comme ça, random. Je sais pas, si je marche dans la rue le matin et qu'un bus passe à côté de moi avec quelqu'un criant "PARIS !", je vais pas me dire "Bonne idée, ça tombe bien j'avais rien à faire aujourd'hui" Avec ces conneries on part (pour de vrai) avec 1h de retard. Trajet au rythme des bosses sur la route et de techno viet' volume max. On abandonne l'idée de dormir. À Ninh Binh il n'y a rien faire. Il faut aller à Tam Coc, la ville d'à côté. Étape #1 : louer des scooters. Celui de Jess démarre une fois sur 3. Sur celui de C la jauge d'essence ne marche pas. Et le mien n'a pas de compteur kilométrique. À nous 3, le combo gagnant. Et en plus de ça, blessure de guerre : brûlure au 2nd degré de mon tibia. C'est ce qu'on appelle ici un "baiser vietnamien". Drôle de nom à méditer. En tout cas, saloperie de pot d'échappement. Étape #2 : rejoindre notre home stay. Scooter cross sur les chemins de terre à travers les champs. Pourquoi construire des routes ? C'est ça l'aventure ! En réservant notre hébergement on a eu envie de se la jouer un peu Robinson, genre cabane en bambou dans la jungle, tout ça. Pour le coup on aurait peut être mieux fait de réfléchir à 2 fois. Disons que c'est plutôt, comme qui dirait, "sommaire". La sdb n'a que 3 murs, le 4e étant inexistant. Toilettes vue sur jungle, en terme de communion avec la nature on peut difficilement faire mieux. Trous dans les murs, petites bébêtes un peu partout et sans parler des fuck*** moustiques. Ces saletés sont tellement voraces ! Rien ne les arrête. Même pas l'anti-moustique 6 hours protection - tropical strength. Moustiques : 1 - Nous : 0. Game over. Si on revient avec le palu on saura d'où ça vient, je vous le dis. Bref, les cabanes en bambou c'est plus pour nous. (Rime furtive un peu faite exprès cette fois) Et il pleut. Encore. Encore. Et encore... Accalmie : on remonte sur nos bolides pour revenir vers le centre. Hors de question de rester québlo ici, c'est mort. Et à mi parcours, devinez quoi, il repleut ! Beaucoup ! Aller ! Nos K-way The North Face achetés à Hanoï prennent l'eau. Pas très étonnant vu qu'on les a payés 5€. Bref, on est mouillées, c'est pas grave, c'est normal, bienvenue en Asie. On n'est pas des victimes de la pluie nous. Ça finit par s'arrêter pour de bon, ce qui nous donne l'occasion de prendre une barque pour faire les grottes de Tam Coc. La femme rame avec ses pieds, c'est original. (...) 00:30 : il fait nuit noire, les chemins sont boueux à la limite de l'impraticabilité et il faut rentrer dormir dans notre cabane au fin fond de la jungle. Mode warrior activé. Ensuite se passe un événement à la fois drôle et pas drôle. Explications : C a la phobie des serpents. Rappelez vous que je vous ai parlé de bestioles toute à l'heure. Focus sur les geckos. Ok c'est pas des serpents mais à classer dans la catégorie des reptiles quand même. Il y en a partout au Vietnam, même dans notre maison à Hanoï. Moi je les aime bien, ils sont gentils, ils bouffent les moustiques. Et tout allait bien jusqu'à ce que l'un d'entre eux décide de tomber du plafond sur C. Le drame international ! Il fallait forcément que ça tombe sur elle. Ce con a bien choisi sa cible. Et depuis quand les lézards tombent comme ça sur les gens d'ailleurs. Obligation de quitter les lieux en urgence. La réception censée être ouverte H24 ne l'est pas du tout. Coups de téléphone pour que quelqu'un viennent nous ouvrir le portail car on est enfermées à l'intérieur. Négociations en anglais. Impossibilité de se faire comprendre. Le gardien finit par débarquer la tête dans le cul. Et on se casse en pleine nuit sur nos scooters de l'extrême. On the road again à travers les champs à la recherche de l'hostel le plus proche. Ps : j'ai oublié de vous dire, au détour d'un chemin on est tombées par hasard sur le drapeau de Pékin Express. Si ça c'est pas un signe.
1 note · View note
reseau-actu · 5 years
Link
Tumblr media
Aujourd’hui, oublions tout d’abord ces oracles du futur émettant pour certains quelques émanations de charlatanisme. Des oracles ne venant pas de la Tech, mais annonçant néanmoins à longueur d’éditoriaux le grand remplacement Robotique. Au XIXe siècle, Andrew Ure affirmait déjà que les usines parfaites seraient sans travailleurs. Il y a aussi 50 ans, Jeremy Rifkin prophétisait « The end of work ». Quant au grand remplacement auquel il faudrait s’adapter, ces oracles ne nous indiquent jamais précisément à quoi et comment on va devoir s’adapter.
Rébellion dans la Silicon Valley
Pendant ce temps-là, dans la Silicon Valley chez les GAFA, on voit naître une forte Contestation des salariés pourtant très bien rémunérés. Salariés bénéficiant de très nombreux avantages, dont des cantines dignes d’un 2 Étoiles, des congés parentaux généreux, et des intéressements ou stock-options fabuleux. Nos oracles passent sous silence ces contestations, dont cette volonté de créer des syndicats. Syndicats toujours excessivement puissants aux USA. Voir syndicat des Techworkers https://techworkerscoalition.org/.
Darwinisme Digital.  
Pourquoi cette révolution ? Car, les salariés de la Silicon Valley se sont rendu compte, que grâce à eux ou à cause deux, on se retrouve désormais face à un nouveau libéralisme digital s’appuyant totalement sur les épaules de Darwin. Et, ils ne veulent pas être les collaborateurs de ce darwinisme du XXIe siècle qui imposera à tous et toutes de se plier ou de disparaître. Un nouveau darwinisme enjoignant l’espèce humaine à s’adapter à cette mondialisation digitale addictive présentée comme une incontournable « happycracie ». Les salariés de la Silicon Valley sont opposés à cette Mondialisation digitale ou économie du clic qui a discrètement généré un énorme nouveau lumpenprolétariat mondial.
Émergence d’un Lumpenprolétariat digital
Un nouveau Lumpenprolétariat encadré par un management algorithmique qui empêche toute contestation aux petites mains connectées par de micro-contrats de travail. Petites mains qui ont pour seul objectif, produire toujours plus de données de consommateurs et extraire de plus en plus de valeur de chaque utilisateur. Les GAFA ont en fait poussé subrepticement la chaîne de la sous-traitance à son paroxysme. Et qui est aujourd’hui encore moins coûteux que ce nouveau Lumpenprolétariat, les prisonniers.  
La société Vainu https://product.vainu.io/ propose aux entreprises de sélectionner les sous-traitants les moins chers. Pour cela, Vainu a créé un partenariat avec l’Agence des sanctions criminelles finlandaise, qui gère les détenus. Premier contrat, des détenus qui généreront de la data en lisant entre autres des centaines de milliers d’articles de presse.
Enfin, Messieurs et mesdames les oracles, n’ayez aucun doute là-dessus, les taches humaines précises et répétitives resteront indispensables afin de compenser les erreurs et biais de l’intelligence artificielle. Cette Contribution humaine invisible et très faiblement rémunérée sera toujours inévitable pour la simulation, la validation et l’entraînement.  Sauf à faire produire par des logiciels de la data totalement artificielle, ce qui a déjà commencé avec les GAN Generative Adversarial Networks Lire : https://bernard-jomard.com/2018/04/25/intelligence-artificielle-tout-ce-que-vous-vouliez-savoir-sans-oser-le-demander/.
Les oracles oublient aussi le besoin de stabilité de notre espèce qui ne se laisse pas facilement dominer par l’apparition de flux en pleine accélération. À la fin dans nos démocraties c’est toujours l’intelligence collective qui décide, et ce sont les entreprises et les politiques qui s’adaptent.   
Prise de conscience des salariés des GAFA
Pourquoi le danger viendra de l’intérieur aux USA. Parce qu’ils sont de plus en plus nombreux à se mobiliser aujourd’hui contre des projets de recherche qu’ils considèrent à la limite de la morale. Et, cela, alors que la plupart de ces salariés des GAFA sont passionnés par leurs métiers et par ladite recherche.
Hier encore, travailler dans la Tech n’était pas aussi immoral que de travailler dans la finance, mais avec l’apparition de ce lumpenprolétariat, cette perception est en train de changer.
Voir classement et évaluation des entreprises https://www.glassdoor.com/Award/Best-Places-to-Work-LST_KQ0,19.htm
Un autre déclencheur fut le fait que les accusations de harcèlement sexuel devaient être désormais obligatoirement réglées par un arbitrage forcé. Un autre coup de grâce à la moralité des GAFA fut porté par le scandale Cambridge Analytica et la dispersion de données privées. Plus la boîte de Pandore s’ouvrit, et plus les technos se sentirent trompés.
Ces technos qui veulent désormais travailler à un monde meilleur
Ils en viennent à refuser de créer des fonctionnalités. La reconnaissance faciale leur pose problème.  Ainsi que le fait de construire des bases de données pour les agences de contrôle des frontières. Ou des bases de données ciblant des individus en fonction de leur race, de leur sexualité ou de leur religion. Enfin nombre de technos refusent de fournir à l’armée des solutions d’intelligence artificielle ou casques de réalité augmentée pouvant servir à la guerre. Lire sur les discriminations générées par l’intelligence artificielle : https://bernard-jomard.com/2018/09/10/lintelligence-artificielle-est-elle-discriminante-et-misogyne/
À quoi s’attendre
Il semble évident que ces « émois » humanistes et démocratiques vont freiner la progression des GAFA et probablement les affaiblir. IL en sera de même pour les autres sociétés technologiques et Start Up assez souvent basées en Californie. Cela permettra malheureusement aux entreprises chinoises non humanistes et non démocratiques déjà très puissantes de devenir éventuellement incontournables, et là est le danger.  
L’Europe technologique assez divisée se retrouve elle dans une position de faiblesse face aux technologies et intelligence artificielle du XXIe siècle. Elle aura demain à choisir pour ses partenariats entre des entreprises américaines toujours dominantes bien sûr, mais des entreprises ayant des valeurs éthiques, de transparence, d’équité, et d’inclusion.  L’autre choix serait de s’allier à des entreprises chinoises, toutes filles d’un autoritarisme gouvernemental quasi militaire, et pour qui l’éthique démocratique ne s’applique pas.  Lire sur Huawei et la 5G https://bernard-jomard.com/2019/02/24/guerre-commerciale-acte-ii-huawei-et-la-5g/. Si rien n’évolue rapidement, L’Europe aura alors à choisir entre la peste et le choléra.
Source: Forbes France
0 notes
thefrenchpatissier · 5 years
Text
Les cookies et moi, c’est une grande histoire d’amour. Plus crousti-fondants qu’un poisson pané, j’y trouve systématiquement un petit goût de reviens-y. Si bien que je me raisonne, je n’en fais pas trop souvent histoire de ne pas finir par ressembler à … un gros cookie, justement.
Ce cookie pistache, avec ses notes grillées, ses arômes subtils et sa longueur en bouche, est de loin mon préféré ! Il est composé d’une pâte à cookie à la pistache croustillante à l’extérieur et fondante au coeur, d’un praliné pistache croustillant et d’un caramel onctueux à la vanille (si bon qu’il se mange à la petite cuillère). Tiens-toi prêt, il y a de fortes chances pour que cette gourmandise devienne le best-seller de tes goûters.
••• Quantité : Environ 20 cookies ••• ••• Préparation : 4h | Cuisson : 15min au four + 20min sur plaque de cuisson ••• ••• Difficulté : ▲▲▲ | Coût : €€€ ••• ••• Conservation du produit fini : 48h dans une boîte hermétique – Se conserve congelé cru •••
Matériel spécifique
Un thermomètre de cuisson
Un robot mixeur
Un mixeur plongeant (optionnel)
Un robot pâtissier muni d’une feuille (optionnel)
Un cercle à tartelette ou à petit entremets d’environ 10cm (optionnel)
Une corne (optionnel)
Une maryse (optionnel)
Deux poches à douille (optionnel)
Etapes et rétro-planning
Cette recette se décompose en 4 étapes :
Un caramel onctueux à la vanille
Une pâte à cookie pistache
Un praliné pistache
La cuisson et la finition
Tout peut être réalisé le jour même. Les trois éléments se conservant très bien dans la durée, j’ai tendance à les préparer en grande quantité et à les sortir “à la demande”. Je gagne ainsi un temps précieux le jour J.
Allez, remonte tes manches et noue ton tablier, c’est parti !
Etape 1 : Caramel onctueux à la vanille
Ingrédients
55g de sucre de canne bio
60g de sirop de glucose (1)
115g de crème entière liquide
30g de lait entier
30g de sirop de glucose (2)
1 belle gousse de vanille
1g de fleur de sel
40g de beurre doux (je privilégie le beurre AOP)
Procédé
Cuis le sucre et le glucose (1) à 185°C. Tu obtiens un caramel fluide et très poussé, d’une belle couleur ambrée.
En parallèle, porte à ébullition ensemble la crème, le lait, le glucose (2), la vanille grattée (avec les gousses) et la fleur de sel.
Décuis le caramel en versant petit à petit les liquides chauffés. Prend garde aux éclaboussures !
À ce stade laisse bien les gousses de vanille dans la préparation. Remonte l’ensemble à 110°C en remuant de temps en temps pour t’assurer que tout le caramel soit bien dissout.
Chinoise le dans un cul de poule (ou tout autre récipient) afin d’ôter les gousses de vanille et laisse le refroidir.
Coupe le beurre en petits morceaux. Lorsque le caramel atteint 60°C, ajoute le beurre froid et mixe au mixeur plongeant pour obtenir une émulsion parfaite. À défaut d’un tel ustensile, tu peux utiliser un fouet et fouetter vigoureusement le mélange jusqu’à avoir totalement incorporé le beurre, mais l’émulsion ne sera pas optimale.
Filme le caramel au contact ou verse le directement dans une poche à douille, et laisse le refroidir au frigo. Il se conserve plusieurs jours au frigo, bien protégé du contact de l’air. Tu peux également le congeler pendant des mois si nécéssaire.
Etape 2 : Pâte à cookie pistache
Ingrédients
65g de beurre à température ambiante
40g de pâte de pistache pure
110g de sucre panela (ou rapadura, c’est la même chose)
80g de sucre de canne bio
3g de sel
200g de farine
5g de bicarbonate de soude
50g d’œuf à température ambiante
100g de pistaches
Procédé
Torréfie les pistaches 7 minutes dans un four à 160°C réglé sur chaleur tournante. Laisse les refroidir puis hache les grossièrement à l’aide d’un couteau.
Dans une cuve robot muni d’une feuille, mélange le beurre mou, les sucres et la pâte de pistache.
Verse l’œuf en filet tout en continuant à mélanger. Ajoute ensuite en une fois les poudres (la farine, le sel et le bicarbonate de soude). Termine par les pistaches hachées et stoppe le mélange dès qu’il est homogène.
Réalise des petites boules de pâte de 30g et réserve les au frigo (quelques jours) ou au congélateur (plusieurs mois) jusqu’à utilisation.
Etape 3 : Praliné pistache
Ingrédients
60g de sucre de canne bio
20g d’eau
120g de pistaches légèrement torréfiées
1g de fleur de sel
Procédé
Dans une casserole, cuis le sucre et l’eau à 116°C. Ajoute ensuite les pistaches. Mélange continuellement jusqu’à ce qu’elles blanchissent (on dit qu’elles sablent) puis qu’elles caramélisent uniformément.
Débarrasse les pistaches caramélisées sur une plaque recouverte d’un papier cuisson ou d’un Silpat® et laisse les refroidir à température ambiante.
Ajoute la fleur de sel et mixe le tout au robot mixeur jusqu’à obtenir un praliné lisse. Attention, cette étape a tendance à faire surchauffer les robots de qualité moyenne. N’hésite pas à y aller petit à petit et de laisser ton robot refroidir entre deux si tel est le cas. Tu éviteras ainsi de bousiller ton moteur (et de me maudire, moi et mes recettes !)
Tu peux également mixer les pistaches caramélisées jusqu’à obtenir des grains fins et faire huiler le praliné à l’aide d’un robot pâtissier muni d’une feuille. Laisse le tourner à basse vitesse jusqu’à ce que les pistaches rendent leur huile. Arrête le robot lorsque tu obtiens la texture désirée. Ton praliné sera alors croustillant, dit “à l’ancienne”. Personnellement, c’est comme ça que je le préfère !
Réserve-le filmé au contact ou dans une poche à douille, à température ambiante, jusqu’à utilisation. Il peut se conserver plusieurs semaines dans un endroit frais et sec.
Etape 4 : Cuisson et finition
Ingrédients
Pistaches torréfiées
Procédé
Laisse revenir tes boules de cookies à température ambiante. Fais préchauffer ton four à 170°C en mode chaleur tournante.
Prépare une poche à douille de caramel onctueux et une poche à douille de praliné pistache. Munis-toi d’un cercle à tartelette ou à petit entremets.
Dispose généreusement des pistaches torréfiées sur tes boules de cookie en les enfonçant un peu. Prend garde à ne pas trop déformer les cookies. Dispose les sur une plaque recouverte d’un Silpat® ou d’un papier cuisson en les espaçant car ils vont s’aplatir à la cuisson.
Cuis les 7 minutes, sors les du four et pique les de 3 points de praliné pistache. Remets les ensuite au four pour 7 à 8 minutes. N’hésite pas à juger la cuisson, le temps de cuisson dépend énormément du four que tu utilises. Ils sont cuits quand ils commencent à peine à colorer sur les bords.
À la sortie du four, cercle tes cookies en les faisant tourner à l’intérieur du cercle à tartelette. Ils seront ainsi bien ronds et dodus.
Pique les enfin de 3 points de caramel onctueux. Tout comme le praliné, il ne faut pas que ça déborde, l’idée étant qu’il y en ait au coeur du cookie.
Dispose les sur une plaque froide pour stopper la cuisson et attend qu’ils soient revenus à température ambiante. Tu peux ensuite les recouvrir de 3 généreux points de praliné, 3 généreux points de caramel, et de quelques pistaches torréfiées.
Je te conseille de laisser passer quelques heures (le matin pour l’après-midi par exemple) avant de les déguster, ça permettra aux différents éléments de se mélanger et d’exprimer tout leur potentiel aromatique. Un régal !
Conseils, astuces et techno
Les pistaches
Je n’utilise que des pistaches d’Iran ou de Sicile (plus précisément de Bronte), toutes deux reconnues pour leur qualités organoleptiques. À consommer avec modération, à moins que tu sois copain avec ton banquier. Des pistaches de qualité tournent généralement autour de 40 à 50 euros le kilo (prix pour les particuliers). Ça pique !
La pâte de pistache
je n’achète jamais de pâte de pistache. Je mixe des pistaches légèrement torréfiées à l’aide de mon robot mixeur jusqu’à obtenir une pâte lisse et homogène. Si tu es l’heureux(se) propriétaire d’un Thermomix®, c’est encore plus efficace ! Certains ajoutent du sucre inverti ou du miel à hauteur de 10% du poids de fruits secs pour un meilleur résultat. À toi de voir ce que ça donne en fonction de ton robot.
Et ça fonctionne évidemment avec tous les fruits secs.
Si tu es un adepte de praliné bien lisse et de pâte à tartiner maison, la Rolls Royce, que dis-je, le Graal, c’est d’avoir chez soi une petite meule portable. *Vivement Noël*
Le sirop de glucose
Dans la recette du caramel onctueux, le sirop de glucose tient le rôle de texturant et d’anti-cristallisant. Grâce à lui, tu obtiendras un caramel très onctueux, même après congélation. Il permet également de cuire le sucre en caramel en évitant qu’il masse (qu’il fasse des morceaux), pour un résultat optimal quelque soit la quantité de caramel que tu lances.
Le sucre panela ou rapadura
Originaire d’Amérique du sud et de couleur ambrée, c’est tout simplement du jus de canne à sucre (la mélasse) séché à l’air libre. Ce sucre n’a subit aucun raffinage ni aucune transformation. Il apporte une exceptionnelle longueur en bouche ainsi que de magnifiques notes de cannelle et de réglisse. C’est une alternative éco-responsable et aromatique à la cassonade (qui est en fait un sucre blanc ou blond qu’on a caramélisé pour lui donné du “goût”).
Le sucre de canne bio
Ce sucre, de couleur blonde, non raffiné mais ne contenant pas de mélasse, permet de sucrer sans donner trop de caractère au dessert. Il a de légers arômes naturels de caramel. C’est également une bonne alternative au sucre blanc qu’on trouve dans le commerce et qui n’a absolument aucune saveur et dont l’unique rôle est de sucrer.
Pour ne rien gâcher, contrairement au sucres raffinés, ces deux sucres contiennent de nombreux minéraux et nutriments. Enfin, la puissance aromatique de ces sucres non raffinés te permet de diminuer la dose de sucre dans tes desserts, tout en leur conférant un goût unique.
La torréfaction
La torréfaction permet de développer les arômes des fruits secs, au même titre que le café. Essaye de le faire systématiquement, tu vas voir à quel point tes pistaches, noisettes ou autres amandes seront meilleures. C’est ultra facile ! Enfourne les 7 à 15 minutes à 160°C (temps variable selon le type de fruit à coque), puis laisse les refroidir.
***
Cet article t’a plu ?
Partage le sur tes réseaux sociaux et fais profiter tes proches de cette recette facile et hyper gourmande.
Tu me permettras ainsi de me faire connaître. C’est le meilleur coup de pouce que tu puisses faire pour que ma communauté grandisse. Alors… Merci !
Aujourd'hui, j'ai envie de te faire redécouvrir un dessert que tout le monde connaît, que tout le monde a déjà goûté, et qui est souvent associé aux supermarchés ou à la mal-bouffe américaine : le cookie ! Mais nous allons, toi et moi, totalement redéfinir la définition de cookie grâce à la recette pas à pas que tu vas découvrir dans cet article. Ces cookies pistache et caramel sont mes préférés. Ils sont tellement bons qu'il y a de fortes chances pour qu'ils deviennent les stars de tes prochains goûters ! Les cookies et moi, c'est une grande histoire d'amour. Plus crousti-fondants qu'un poisson pané, j'y trouve systématiquement un petit goût de reviens-y.
0 notes
Text
Les meilleures boîtes de nuit d'Ibiza
L’Espagne figure parmi les destinations les plus appréciées des fêtards. Que ce soit dans la capitale, à Barcelone ou à Séville ou à Grenade, la liste des endroits où faire la fête est longue. L’ambiance est encore plus déjantée à Ibiza. Tous les jeunes du monde entier rêvent de passer au moins une nuit dans cette île connue pour ses festivités non-stop. Il est rare que les visiteurs viennent à Ibiza pour les monuments historiques. La destination est plutôt très appréciée pour ses plages, ses fêtes et son ambiance. Si vous avez l’occasion de séjourner dans ce magnifique endroit, voici quelques clubs qu’il faut absolument visiter.
Pacha Ibiza
Le Pacha Ibiza est un club très apprécié par les locaux et les visiteurs. Chaque salle est reliée entre elles par des petits couloirs et des escaliers. Parmi les fêtes proposées sur place, il y a le Fuck me I’m Famous de David Guetta, l’Aoki’s  Playhouse de Steve Aoki ou encore le Cocoon de Sven Väth. Préparez-vous à une soirée d’enfer une fois passé les videurs avec une programmation musicale composée de r&b, hip-hop, disco et techno.
Amnesia Ibiza
Venez danser sur les pistes de l’un des meilleurs clubs du monde. Au programme, la musique techno est mise en avant même si d’autres styles viennent enflammer les clients lors de certains événements. Amnesia Ibiza a obtenu 3 fois de suite le Best Global Club avec ses soirées mousse organisées le samedi. Outre un système audio époustouflant, l’établissement dispose aussi d’un système laser composé de 24 couleurs.
Es Paradis Ibiza
Si le paradis avait un système audio, il ressemblait surement à l’Es Paradis. C’est dans ce club que les amateurs de la house se donnent rendez-vous pour une soirée inoubliable. Avec un peu de chance, vous pourrez assister à la Water Party qui permet de se rafraîchir lorsque l’ambiance atteint son paroxysme.
Hï Ibiza
Hï Ibiza figure parmi les clubs récents de l’île. Cependant, il ne faut pas se fier à son jeune âge puisqu’il peut déjà rivaliser avec les plus anciennes discothèques. Pour attirer la clientèle, les organisateurs misent sur une décoration exceptionnelle et sur une sélection de DJs très appréciés aux quatre coins du monde.
Heart Ibiza
Ici, le mot d’ordre est l’élégance. La soirée se déroule autrement au Heart avec son concept de dîner et spectacle. Les DJs balancent habituellement de la house music durant la fête, mais il arrive qu’un autre style musical vienne animer les clients selon le thème de l’événement. Il faut s’y rendre le mercredi si vous avez envie d’assister à la Troya.
DC10
Il règne une ambiance électrique dans la salle du club DC10. La discothèque est réputée pour son Circo Loco le lundi ainsi que Paradise le mercredi. Comme vous l’avez compris, il est possible de faire la fête tout le jour de la semaine à Ibiza. Il suffit simplement de connaître la bonne adresse. Une autre particularité de l’établissement est son emplacement situé à côté de l’aéroport.  
Profitez de vos villa espagne costa brava et écrivez votre propre itinéraire de voyage en réservant des villas avec piscine privée.
0 notes
pollu-postage · 5 years
Audio
L’album de la semaine #04 : Skee Mask - Compro
Il aura fallu attendre la fin de l’année 2018 pour voir consacrer Compro, le magnifique album de Skee Mask, dans une édition limitée en vinyle, intronisant de fait l’album dans les meilleurs albums de l’année 2018. En effet ce disque est une démonstration, un parfait guide touristique de la musique électronique, abordant ses styles, ses rythmes avec une assurance digne des producteurs les plus chevronnés. La maitrise affichée par Skee Mask est impressionnante, elle évoque les premiers travaux d’Autechre dans les années 90, mettant en exergue electronica, techno, drum&bass et breakbeat. Un album qui restera intemporel, devenant un indispensable pour toutes discothèques, physiques ou digitales.
Tumblr media
LP of the week  #04 : Skee Mask - Compro
It was not until the end of 2018 that Compro, Skee Mask's magnificent album, was consecrated in a limited edition vinyl, inducing the album in the best album of the year 2018. Indeed this record is a demonstration, a perfect tour guide of electronic music, addressing his styles, his rhythms with an insurance worthy of the most experienced producers. The mastery displayed by Skee Mask is impressive, it evokes the first works of Autechre in the 90s, highlighting electronica, techno, drum & bass and breakbeat. An album that will remain timeless, becoming an indispensable for all discotheques, physical or digital.
0 notes
remykolpakopoul · 6 years
Text
DJ RKK Playlists ► Pour « Voyageurs du Monde » @ Deezer
Tumblr media
► En 2013, l’agence Voyageurs du Monde eut l’excellente idée de demander à Rémy Kolpa Kopoul quelques sélections musicales pour agrémenter les carnets de voyage (version papier et version électronique) remis à leurs bienheureux clients globe-trotters avant leur départ. DJ RKK conçut alors de superbes playlists, correspondant à diverses zones géographiques, diffusées pour la plupart sur la plateforme de streaming Deezer. Ainsi, le regretté Platineur Planétaire partage encore ses contagieux plaisirs worldwide... LL  ▼
Tumblr media
Afrique du sud et australe
Il y a bien sûr la riche musique sud africaine, de la grande tradition vocale zoulou au kwaïto speedé des dancefloors. Mais ce cône sud inclut aussi une autre vaste terre de musique, l’Angola. Le semba du cru, frère aîné de la samba brésilienne ; mais aussi la musique de la DJ culture qui fait le ping pong entre Luanda et Lisbonne, et court le monde : le kuduro.
HUGH MASEKELA : « Hope » (Afrique du Sud) Le trompettiste, premier Africain n° 1 au top US (en 68) est l’étendard de son pays
MIRIAM MAKEBA : « Pata Pata » (Afrique du Sud) Exilée durant 31 ans, elle a porté haut son pays. « Papa Pata » est universel.
LADYSMITH BLACK MAMBAZO : « Favourites » (Afrique du Sud) La chorale qui chante en zoulou, découverte avec Paul Simon, a plus de 60 ans.
STIMELA : « Best Of Steam Tracks » (Afrique du Sud) Stimela, groupe de l’immense guitariste sud africain Ray Phiri a brillé dans les 90’s
SKIP&DIE : « Riot In The Jungle » (Afrique du Sud/Hollande) Cata Pirata, Sud Africaine extravertie, pour un son electro latino hypertonique.
BRENDA FASSIE : « Abantu Bayakhuluma » (Afrique du Sud) Immense star décédée à 39 ans, elle a pris le train du Kwaito, l’électro du cru.
BROTHERS OF PEACE : « King Of Kwaito » (Afrique du Sud) Le Kwaito, cousin sud af’ du kuduro angolais, affole le tempo quasi techno.
TERRAKOTA : « Oba Train » (Angola/Portugal) Le grand mix de Lisbonne : semba d’Angola, rumba congolaise, ragga jamaïcain.  
BONGA : « Mulemba Xangola » (Angola) Le semba, ancêtre angolais de la samba, par la voix éraillée de Bonga l’eternel.
WALDEMAR BASTOS : « Pretaluz » (Angola) Un autre Angolais qui a beaucoup bourlingué et dont la voix porte loin, très loin.
LULENDO : « Angola » (Angola-France) Angolais de naissance, parisien, il est maître en polyphonies vocales de sa terre.
BATIDA : « Batida » (Angola/Portugal) De Luanda à Lisbonne, les DJs agitent les dancefloors avec ce kuduro frénétique.
Afrique centrale et de l'est
Ce n’est pas une entité, c’est une immensité géographique et une multiplicité culturelle. Avec deux pôles majeurs, l’Éthiopie des hauts plateaux mise en relief par la magnifique collection « Éthiopiques », un groove unique, trésors exhumés des seventies ; et puis le Congo, ex-Zaïre, terre africaine de la kilométrique rumba (ou soukouss). Mais n’oublions pas le Cameroun de Manu Dibango, à lui seul un territoire.
MAHMOUD AHMED : « Ere Mela Mela – Éthiopiques 7 » (Éthiopie) Le Fela Kuti d’Addis Abeba, pilier de la collection Éthiopiques est un phare.
ASTER AWEKE : « Kabu (Sacred Rock) » (Éthiopie) Sublime voix de la musique éthiopienne. Aster a fait toute sa carrière aux USA.
ALEMAYEHU ESHETE : « Éthiopiques 9 » (Éthiopie) Son déhanché et ses costumes lamés font de lui un James Brown d’Afrique de l’est
PIERRE AKENDENGUE : « Nandipo Afrika Obota » (Gabon) Conteur et philosophe émouvant, il est un des premiers afro-parisiens des 70’s.
MANU DIBANGO : « Africadelic » (Cameroun) L’homme de « Soul Makossa » est le big boss du groove africain, sax à l’abordage.
RICHARD BONA :  « Tiki » (Cameroun) Le Cameroun est une pépinière de bassistes. Bona chante et conquiert la planète jazz
MARYAM MURSAL : « Journey » (Somalie) Superbe voix, méconnue, de l’Afrique de l’Est, repérée par Peter Gabriel sur Realworld.
FRANCO & OK JAZZ : « Quatre boutons » (R. D. Congo) Le grand patron de la rumba congolaise a fait les belles nuits de Kinshasa.
STAFF BENDA BILILI : « Très Très Fort » (R. D. Congo) La relève des Franco et Rochereau, rumba effervescente sur chaises roulantes.
LOKUA KANZA : « Toyebi Te » (R. D. Congo) Sa voix cristalline d’une infinie douceur distille les racines de son Congo natal.
BALOJI : « Kinshasa Succursale » (R. D. Congo/Belgique) Le rap en français du belge Baloji est farci de références congolaises de ses racines
ZAO : « Zao » (Congo) Un humour caustique pour d’épatants personnages tel cet « Ancien Combattant ».
Afrique de l'ouest
Cette partie du continent africain est particulièrement riches en musiques, rythmes, danses… et artistes. D’un village ou d’une ethnie à l’autre, ça change : les griots du Mali, les tenants de l’Afrobeat et de la Ju Ju du Nigéria ou le hip hop de Dakar, la kora, le balafon ou les guitares électriques, des voix impressionnantes : comme disait Fela Kuti : « Music is a weapon », la musique est une arme.
SALIF KEITA : « Talé » (Mali) Le dernier disque du prince de la musique malienne : 40 ans de voix miraculeuse.
ALI FARKA TOURE : « The River » (Mali) Le blues du fleuve Niger vaut bien celui du Mississippi. Une même guitare incisive.
TOUMANI DIABATÉ : « Kaira » (Mali) La kora, cette harpe africaine magique a son maître griot. Toumani règne sur Bamako
ROKIA TRAORÉ : « Beautiful Africa » (Mali/France) Une voix toute en tensions, qui flirte avec les sens, une belle palette d’émotions
OUMOU SANGARE : « Laban » (Mali) Une griotte malienne qui a porté l’épopée du mandingue sur toute la planète.
FRED GALLIANO : « … And The African Divas » (Mali/France) Un DJ-producteur français embarque dans son monde electro de fortes voix africaines.
POSITIVE BLACK SOUL : « Run Cool » (Sénégal) La scène Hip Hop dakaroise des années 90 porte une parole rebelle qui bouscule.
YOUSSOU N’DOUR : « Best Of » (Sénégal) Sa parole d’Afrique porte dans le monde entier. On écoute Youssou chanter, parler.
BA CISSOKO : « Nimissa » (Guinée/France) Une kora amplifiée : Sekou Kouyaté joue son instrument comme Hendrix sa guitare !
AFRICAN VIRTUOSES : « Nalibali » (Guinée) Des guitares acoustiques délicieusement entrelacées, musique martienne et apaisante.
CESARIA EVORA :  « Anthology » (Cap Vert) La Diva aux pieds nus et à la légendaire nonchalance manque au panorama…
CESARIA EVORA REMIX : « Club Sodade » (Cap Vert) Des top chefs DJs français et US rhabillent electro voire techno Dame Cesaria
MAYRA ANDRADE : « Navega » (Cap Vert) La relève de la musique capverdienne. La délicieuse Mayra dans les pas de Cesaria.
MAGIC SYSTEM : « D’Abidjan à Paris » (Côte d’Ivoire) Le Coupé-Décalé passe au crible le quotidien. Insolent et irrésistiblement dansant.
ALPHA BLONDY : « The Best Of Alpha Blondy » (Côte d’Ivoire) « Brigadier Sabari », tube trentenaire, a propulsé Alpha sur la planète afro reggae.
EBO TAYLOR : « Love And Death » (Ghana) Tenant du highlife, le style musical ghanéen, Ebo ressurgit à 60 ans. Intact…
FELA KUTI : « Shakara » (Nigeria) Le Black President lance son afrobeat rugissant et provoc’. Irrésistible.
SEUN KUTI  « From Africa With Fury » (Nigeria) Le fils cadet du Black President a une énergie qui le rend intenable. Afrobeat rénové.
KING SUNNY ADÉ : « Ju Ju Music » (Nigeria) Sunny Adé est bien le… King de la Ju Ju Music, encore plus entêtante que l’afrobeat.
ANGELIQUE KIDJO : « Oyaya » (Bénin) « La » Kidjo, hypertonique phénoménale, est la voix de l’Afrique aux USA.
Maghreb
Depuis longtemps, c’est un ping-pong entre nord et sud de la Méditerranée. Ceci bien avant que Khaled et le raï d’Oran ne débarquent en France dans les années 80. Déjà dans les années 50, le cha’abi algérois et le judeo arabe faisaient nuit commune. Finalement, le rock et le reggae d’ici ont relooké les arabesques, voir Rachid ou Gnawa Diffusion. Et le printemps du jasmin fleurit ici et là avec Emel Mathlouthi.
EMEL MATHLOUTHI : « Kelmti Horra » (Tunisie) Elle est une des voix du Printemps Tunisien. Textes concernés, mélodies ciselées.
DHAFER YOUSSEF : « Electric Sufi » (Tunisie) Une voix aux aigus vertigineux sur tapis de ‘oud, le luth arabe. Bouleversant.
NASS EL GHIWANE : « Assallama » (Maroc) On les appelle Les Rolling Stones marocains. L’énergie urbaine + la transe gnawa.
RACHID TAHA : « Zoom » (Algérie/France) Le rocker franco-algérien dans ses derniers éclats, 30 ans après Carte de Séjour.
EL GUSTO BAND : « BOF El Gusto » (Algérie/France) 2011 : 50 ans après, Arabes et Juifs d’Alger se retrouvent autour du cha’abi.
CHEB KHALED : « Khaled » (Algérie) Le raï a son king : Khaled embrase la France dès 1986, puis arrive « Didi »…
CHEIKHA RIMITTI ; « Sidi Mansour » (Algérie) La grand-mère du raï a une gouaille inimitable et un tempérament rebelle.
REINETTE L’ORANAISE : « Trésors de la Chanson Judéo Arabe » (Algérie/France) Une voix incroyablement tendue,  figure de proue de la musique judéo-arabe.
LILI BONICHE : « Trésors de la Chanson Judéo Arabe » (Algérie/France) Parti d’Algérie en 61, il est pourtant resté un chantre forcené de la culture arabe.
WARDA : « Nagham El Hawa – Best Of » (Algérie) Née à Paris, la chanteuse algérienne a été star au Caire sur les traces d’Oum Kalthoum.
CHEBA ZAHOUANIA : « Hawam Hawam » (Algérie) Autre figure de la scène raï Oranaise, c’est une des rares femmes du panorama.
GNAWA DIFFUSION : « Bab El Oued-Kingston » (Algérie/Paris) Entre ragga et gnawa, un groupe phare de la scène reggae épicée hexagonale.
Moyen Orient
Dans cette région de tensions, la musique joue souvent des frontières. En Israël, elle est un vecteur de la tolérance, mixant Juifs et Arabes. En Palestine, le hip hop fait la nique à l’intolérance. En Europe, tout cela voyage.  Et puis il y a les icônes féminines, Oum Kalthoum et Fairouz, que tous s’approprient, depuis cinq décennies.  Enfin les jeunes générations, qui n’ont aucun tabou.
DAM : « Dedication » (Palestine) En Palestine aussi, on fait du rap. Celui de DAM est  intense, concerné, engagé.
EMILE ZRIHAN & ORCHESTRE ANDALOU D’ISRAËL : « Maghreb » (Israël/Palestine) Israéliens et Palestiniens réunis sur un répertoire arabe, avec la voix hallucinante de Zrihan.
TRIO JOUBRAN : « Majaz » (Palestine) Les trois frères palestiniens ont appris le ‘oud, luth arabe, de leur père luthier.
KAMILYA JUBRAN : « Wameedd » (Palestine/Suisse) La chanteuse de Jerusalem Est s’aventure dans l’electro minimal européen.
TAL BEN ARI : « Sheela » (Israël/Espagne) Une voix charmeuse pour un répertoire en hébreu, espagnol, anglais, français.
YAËL NAÏM : « Yaël Naïm » (Israel/France) Mi Parisienne, mi Israélienne, Yaël la délicate enchaîne tube sur tube en France.
FAIROUZ : « Baadak Ala Bali » (Liban) Après Oum Kalthoum, Fairouz la Libanaise est l’immense diva du Moyen Orient.
YASMINE HAMDAN : « Ya Nass » (Liban) Après le duo Soap Kills, elle roule solo, mélodies en arabesque sur tapis electro.
MOR KARBASI : « Daughter Of The Spring » (Israël/GB) L’Israélienne de Londres chante en ladino, langue des Juifs d’Espagne au XVème siècle.
NATACHA ATLAS : « Diaspora » (Égypte/Maroc/GB) Marocaine d’Europe, elle incarne la nouvelle génération panarabe moderne.
THE NATURAL GATHERING : « Habrera Hativeer » (Israël) Le groupe seventies de Shlomo Bar mixe Méditerranée, Inde et pop. Trouvaille.
OUM KALTHOUM : « Arabian Nighs Arabic Music Legendary Songs » (Égypte) « La » voix du panarabisme depuis les années 40. Vénérée dans le monde arabe.
EGYPTIAN PROJECT : « Ya Amar » (Égypte/France) De jeunes musiciens nantais plus deux vétérans chanteurs égyptiens. Electrisant.
SALAMAT : « Mambo El Soudani » (Égypte) Ils viennent de Nubie (Haute Egypte) et pratiquent cet étonnant mix avec le latino.
MOHAMED MOUNIR : « Al Malek Howa Al Malek » (Égypte) Chanteur et acteur, Mohamed Mounir est le roi (Malek) de la culture nubienne.
Asie
Un espace de contrastes : d’une part, le Japon urbain, novateur et souvent surprenant dans son mélange des genres ; de l’autre, le guttural et intrigant chant diphonique des steppes de Tuva, en Sibérie, qui engendre les mix les plus improbables ; et puis les hallucinantes voix pakistanaises, sauce electro ou acoustique ; enfin l’Inde des traditions et des liens avec l’Afrique. Échappée belle en couleurs.
JUN MIYAKE : Stolen From Strangers » (Japon) L’extraordinaire musicien et arrangeur convoque la planète pour s’en faire un monde.
RYUCHU SAKAMOTO : « Playing The Piano » (Japon) D’abord pilier du Yellow Magic Orchestra, Sakamoto s’affirme pianiste hors catégories.
COBA : « Techno Cabaret » (Japon) Un accordéoniste nippon qui ratisse large, du musette à la drum n’bass. Grand écart.
YAZUAKI SHIMIZU : « Cello Suites 1, 2, 3 » (Japon) Les Suites Pour Violoncelles de Bach au sax dans une caverne : insolite mais brillant.
UFO : « United Future Organization » (Japon) Deux Japonais et un Français de Tokyo pour un projet acid jazz groovy et conquérant.
HUN HUUR TU : « Mother Earth, Father Skye » (Tuva/Sibérie) Le chant diphonique de Tuva, un genre qui captive les musicologues du monde entier.
SAINKHO : « Naked Spirit » (Tuva - Sibérie/Autriche) Ce même chant diphonique au service d’une electro pop barrée : une Björk de Sibérie.
YATKHA : « Re-covers » (Tuva - Sibérie/GB) Des incunables du rock rhabillés diphoniques et éructés façon post punk, décapant !
NUSRAT FATEH ALI KHAN / BALLY SAGOO : « The Greatest College Anthems Vol 1 » (Pakistan) L’immense voix pakistanaise du qawalli à la sauce electro londonienne : bluffant !
FAIZ ALI FAIZ + TITI ROBIN : « Jaadu » (Pakistan/France) Voix vertigineuse du Pakistan, avec guitariste français de tous les orients : waooh !
ANOUSHKA SHANKAR : « Traveller » (Inde/GB) Fille et accompagnatrice du grand Ravi Shankar, c’est une  délicieuse virtuose du sitar.
TRILOK GURTU : « African Fantasy » (Inde) L’éminent percussionniste indien explore le lien avec Mother Africa, un lien audacieux.
Chine
Immense territoire à la musique qui reste quelque peu énigmatique pour les oreilles occidentales. Beaucoup de productions sonnent « variétés », c’est la déferlante « Canto-pop » ! Il y a certes une scène indé rock, mais les influences electro commencent à se faire sentir.  Restent le jazz (précoce) et la guimbarde en exil.
NEW PANTS : « Guang Chang » L’indé rock à guitares, repéré et conseillé par les Américains pointus de Sonic Youth.
SINGER SEN : « Heartbeats » La belle Chinoise dans un exercice trip hop minimal séduisant, atmosphérique.
YOM & WANG LI : « Green Apocalypse » La guimbarde (harpe à bouche) du Chinois de Paris, avec la clarinette klezmer : Choc
A BU TRIO : « 88 Tones Of Black & White » Ce pianiste prodige et virtuose de 14 ans joue comme un voltigeur du be bop. Hallucinant
Inde / Pakistan
Un espace berceau de bien des musiques, avec l’immense territoire indien et son écho londonien, voire ses liens avec l’Afrique ; et puis les hallucinantes voix pakistanaises, sauce electro ou acoustique. Les ragas indiens ou le qawalli pakistanais ont toujours fasciné les tenants de la pop.
RAVI SHANKAR  : « Three Ragas » (Inde) Sommité du sitar, maître de George Harrison, Ravi, mort en 2012, est LE Dieu du genre.
ANOUSHKA SHANKAR : « Traveller » (Inde/GB) Fille du grand Ravi, cette délicieuse virtuose du sitar mixe raga et flamenco
TRILOK GURTU : « African Fantasy » (Inde) L’éminent percussionniste indien explore le lien avec Mother Africa : audacieux !
SUSHEELA RAMAN : « Queen Between » (Inde-GB) Entre Londres et l’Inde, elle brasse avec classe chants baâul, tamoul, qawalli  et british pop.
ZAKIR HUSSAIN: « Making Music » (Inde-USA) Immense joueur de tablas, il a fait partie de Shakti avec McLaughlin dans les 70’s.
NITIN SAWHNEY : « Beyond Skin » (Inde-GB) Le grand mix de l’Inde éternelle avec les nouveaux sons british, trip hop, drum & bass.
NUSRAT FATEH ALI KHAN / BALLY SAGOO : « The Greatest College Anthems Vol 1 » (Pakistan) L’immense voix pakistanaise du qawalli à la sauce electro londonienne : bluffant !
FAIZ ALI FAIZ + TITI ROBIN : « Jaadu » (Pakistan/France) Voix vertigineuse du Pakistan, avec guitariste français de tous les orients : waooh !
PANJABI MC : « The Album » (Inde/GB) DJ-producteur-rappeur londonien, c’est le leader du banghra beat, mix Penjab-British
Pacifique / Océan indien
Chapitre insulaire, dans des espaces marins infinis. De La Réunion aux Comores en passant par Madagascar, un chapelet de diversités géographiques, culturelles et musicales, où d’où émerge le maloya, longtemps réprimé car créole et revendicatif.
DANYEL WARO : « Kabar » (La Réunion) L’emblématique tenant du maloya réunionnais a un charisme qui défonce tout
LINDIGO : « Maloya Power » (La Réunion) Groupe très percussif mais-pas-que, Lindigo exporte partout son propre maloya.
CHRISTINE SALEM : « Salem Tradition » (La Réunion) Une figure musclée, un caractère résolu, Christine Salem est une fonceuse.
ZONG : « Rar’té (La Réunion) Quand le roots du maloya se pare d’electro, drum ‘n bass ou dubstep. Vitaminé.
RAGERY : « Tantsaha » (Madagascar) Le maître absolu du valiha, cette harpe malgache à 15 cordes en forme de tronc.
NJAVA : « Source » (Madagascar/Belgique) Groupe de Madagascar installé à Bruxelles, qui mixe roots et electro groove.
NAWAL : « Kweli » (Comores) Première femme à se montrer en public dans ses Comores, Nawal chante le soufisme.
BACO : « Kaka Lata (L’Éveil) » (Comores) Né à Mayotte, Baco chante en swahili et mixe le m’godro local avec reggae et dub.
Australie / Nouvelle-Zélande
L’Australie, ce n’est pas que les Bee Gees ! De la pop sixties, du rock dru et revendicatif, un rocker/crooner dark. Plus deux groupes reggae de première bourre, insulaires comme il se doit mais loin de la Jamaïque… des Néo Zélandais !  
EASYBEATS : « Friday On My Mind » (Australie) « Ze » groupe australien sixties a tenu la dragée haute aux Beatles avec « Friday On My Mind ».
MIDNIGHY OIL : « Diesel & Dust » (Australie) Le rock environnemental et pro-aborigènes de Peter Garrett, devenu ministre de l’écologie.
NICK CAVE & THE BAD SEEDS : « Push The Sky Away » (Australie) Sa posture de crooner sombre fait de Nick Cave, à lui seul, une tendance du rock.
FAT FREDDY’S DROP : « Based On A True Story » (Nouvelle Zélande) Le reggae dub du pays maori est une sacrée claque. Ils ont scotché le monde entier…
BLACK SEEDS : « Into The Dojo » (Nouvelle Zélande) Un accordéoniste nippon qui ratisse large, du musette à la drum n’bass. Grand écart.
Europe centrale et balkanique
Une galaxie de territoires récents ou éternels coupe l’Europe en deux. Avec ses racines slaves, balkaniques, tziganes sous toutes ses formes (fanfare ou lautari de Roumanie), klezmer (la musique juive de la « Mitteleuropa », passée par New York) : une saisissante diversité où fête et drame s’interpellent.
SHANTEL : « Disko Partizani » (Allemagne/ex Yougoslavie) DJ, musicien et leader de groupe, Shantel met toute l’Europe à ébullition.
GORAN BREGOVIC & ORCHESTRE DES MARIAGES ET ENTERREMENTS : « Champagne For Gypsies » (Serbie) Goran invite les Gipsy Kings, joue « Bella Ciao » : Cuivré et tonitruant. Champagne !
ESMA REDZEPOVA : « Queen of Gypsy Music » (Macédoine) Elle était Reine des tziganes dans la Yougo de Tito. Esma règne sur toute la région.
KOÇANI ORKESTAR : « L’Orient Est Rouge ». (Macédoine) Un orchestre tzigane qui reprend l’hymne maoïste : humour fanfaron et débridé.
TARAF DE HAIDOUKS : « Dumbala Dumba » (Roumanie) Les Roumains campagnards ont exporté leur tonus débridé et conquis la planète.
DONA DUMITRU SIMINICA : « Sounds From The Bygone Age Vol 3 » (Roumanie) Cet homme à l’envoûtante voix de femme a illuminé les 60’s. Ébouriffant !
MARIA TANASE : « Folk Romanian Songs vol 2 » (Roumanie) 1950 : la Piaf roumaine chante divinement le lautari, blues du cru, même en Français.
ELINA DUNI : « Lume Lume » (Albanie) Installée en Suisse, Elena mixe les chants de son Albanie natale avec le jazz.
MITSOURA : « Mitsoura » (Hongrie) La poignante voix tzigane de Mitsou sur canapé electro. Vertigineux.
ALDONA : « Sonnet » (Pologne) La Polonaise de Paris, dans un registre cabaret grand écart, théâtral dans l’âme.
CZELSLAW NIEMEN : «  Aerolit » (Pologne) L’improbable pop polonaise 70’s de Niemen, soul mâtinée d’oriental. Scotchant.
ANAKRONIC ELECTRO ORKESTRA : « Noise In Sepher » (Klezmer/France) Un groupe Toulousain qui mixe klezmer et electro à la mode cassoulet. Épatant.
ABRAHAM INC : « Tweet Tweet » (Klezmer/New York) La clarinette klezmer de Krakauer, le hip hop de SoCalled, le groove de Fred Wesley.
SOCALLED : « Ghetto Blaster » (Klezmer/Canada) La cuisine klezmer + hip hop du facétieux musicien, rappeur et DJ d’Ottawa.
DAVID KRAKAUER : « Bubbemeises » (Klezmer/New York) Le clarinettiste de la scène klezmer jazz de New York est… tous terrains.
Europe méditerranéenne
On triche un peu, le Portugal est Atlantique de localisation, mais méditerranéen d’esprit. Puis d’Espagne en Turquie, en passant par la Grèce, un trip d’hier et demain en suivant les côtes du nord de la Méditerranée.
BUIKA : « El Ultimo Trago » (Espagne) D’origine africaine mais flamenco dans l’âme. Frisson du nouveau millénaire.
EL CAMARON : « Paris 1987 » (Espagne) Le Mick Jagger du flamenco, rock & roll dans la posture mais andalou dans l’âme.
MARTIRIO : « A He Visto Color Por Sevillanas » (Espagne) Figure de proue de la Movida madrilène 80’s, à la fois mystérieuse et évidente.
PACO DE LUCIA : « En Vivo Conciertos : Live In Spain 2010 » (Espagne) Les doigts de feu de la scène flamenco jazz, un pont naturel entre deux mondes.
OJOS DE BRUJO : « Bari » (Espagne) Flamenco rock ou electro flamenco par un trépidant combo barcelonais.
ANA MOURA : « Desfado » (Portugal) Le fado du 3° millénaire par une entreprenante jeune femme. Prince en est fan.
MARIZA : « Fado Em Mim » (Portugal) Un fado métissé d’Afrique, par une diva platine d’origine du Mozambique.
MADREDEUS : «  Movimento » (Portugal) Le groupe lisboète emmené par Teresa Salgueiro sort de l’ornière fado.
ANTONIO ZAMBUJO : « Outro Sentido » (Portugal) Portugais de sang mais Brésilien dans l‘âme, avec un naturel satiné.
LA SQUADRA : « Chansons Génoises » (Italie) Un chœur génois de dockers vétérans, des chants qui fleurent la Méditerranée.
GIANMARIA TESTA : « Vitamia » (Italie) L’ancien chef de gare de Côme est un poète lunaire et charmeur du quotidien.
LUCIO DALLA : « Caruso » (Italie) Il est mort trop tôt, le troubadour engagé qui sanctifia Caruso. Un bonheur !
BANDA IONICA : « Bande Italiane » (Italie) Une fanfare sicilienne passant du solennel à l’intrépide, cousine des balkaniques.
ROZA ESKENAZI : « Rembetissa » (Grèce) LA voix historique du rebetiko, ce blues grec des hors-la-loi. Poignant.
BURHAN OÇAL & ISTANBUL ORIENTAL ENSEMBLE : « Grand Bazaar » (Turquie) L’immense percu stambouliote reproduit musicalement les ambiances du bazar.
Europe nordique
Les pays scandinaves sont depuis longtemps à la pointe d’un jazz à la fois éthéré et intense. Plus récemment, l’electro a donné un supplément d’âme à ces musiques du grand nord : froid dehors, chaud dedans, au contraire de l’omelette norvégienne. Quant à l’Islande, Björk y mène le bal. Mais elle n’est pas seule…
MARI BOINE : « Gula Gula » (Norvège) La musique saami des Lapons par une voix givrée et gutturale du grand nord.
JAN GARBAREK : « Visible World » (Norvège) Un sax des mers froides qui réchauffe les grands espaces. Enivrant
BUGGE WESSELTOFT : « New Conception Of Jazz – Filming » (Norvège) Le boss de « Jazzland », label de la riche scène electro jazz scandinave.
NILS PETTER MOLVÆR : « Solid Ether » (Norvège) Une trompette electro, entre jazz et rock, sacrément conquérante et musclée.
LYKKE LI : « Wounded Rhymes » (Suède) Un son expérimental que survole une voix haut perchée, avec remixes pertinents.
NENEH CHERRY : « Man » (Suède) Fille du trompettiste de jazz US Don Cherry, Neneh « sonne » soul décalé.
AGNES OBEL : « Aventine » (Danemark) Une posture nostalgique qui cartonne en Europe, en lisière du jazz et de la pop.
SUSI HYLDGAARD : « Something Special Just For You » (Danemark) Sortie du cocon jazz, elle se lance dans un électro pop… électrisant.
DAFUNIKS : « Enter The Sideshow Groove » (Danemark) Un funk bouillonnant mâtiné de rap qui prospère sur les scènes de Copenhague.
MARILYN MAZUR : « Future Song Dayloight Stories » (Danemark) On l’a découvert avec Miles Davis ! Marylin Mazur est une percussionniste fertile.
BJÖRK : « Post » (Islande) L’Islandaise a envoûté la planète avec le tempérament volcanique de sa terre natale.
GUSGUS : « Gusgus » (Islande) La scène islandaise ne se réduit pas à Björk, témoin ce groupe electropop des 90’s.
Îles Britanniques
On ne vous fera pas l’injure d’inclure les Beatles ou les Rolling Stones dans ce top 12. L’un ou l’autre (ou les deux) sont déjà dans votre cœur. Voici plutôt une diagonale arbitraire qui court sur presque cinq décennies. Avec un plateau garni de rock, blues, folk, electro. Et puis des Écossais, des Irlandais, des Anglais….
LONNIE DONEGAN : « Rock Island Line » Avant les Beatles, il y eut le skiffle, folk rock des 50’s, et « Sir » Lonnie Donegan.
VAN MORRISON : « The Best Of Van Morrison vol 3 » De « Gloria » avec Them à une riche carrière solo, l’Irlandais laisse son empreinte.
THE KINKS : « Greatest Hits » Les  groupe des frères Ray et Dave Davies a accouché d’un chapelet de thèmes inoxydables.
RADIOHEAD : « OK Computer » La pop mâtinée d’electro et souvent mélodique marque le début de ce siècle.
ALICE RUSSEL : « Pot Of Gold » La remuante miss Russel perpétue la Blue Eyed Soul 70’s du nord britiche.
JOHN MARTYN : « Live At Leeds » L’Écossais au timbre brumeux frise l’hypnotique avec un groove entêtant.
ERIC BURDON & THE ANIMALS : « Retrospective » Des Animals, concurrents des Stones et des Beatles à Burdon en solo, soul forever.
JAMES BLAKE : « James Blake » Une voix brouillard majestueuse sur canapé dubstep-grosses basses : prenant.
BRIAN ENO : « Ambient 1 – Music For Airports » Producteur sur-actif, Il a sorti du ringard les musiques d’ambiance. Classieux.
GORILLAZ : « Demon Days » Un combo virtuel qui la joue hip hop, trouvaille du virevoltant Damon Albarn.
THE CLASH : « London Calling » Le Londres des 80’s brûle… pour les Clash. Salutaire rébellion contre la pop 80’s
THE YOUNG TRADITION : « The Young Tradition » Trio élisabéthain quasi a capella, TYT domine l’effervescente scène folk anglaise.
États Unis : Black Music (Soul, Hip Hop, Blues)
Bien sûr, il y a les incontournables du genre, Michael Jackson, Tina Turner, James Brown, Stevie Wonder, et les poids lourds du hip hop. Bonne occasion pour les contourner, justement, au profit d’albums fondateurs (Grandmaster Flash, Gil Scott Heron, Prince), d’artistes méconnus (Mavis Staples, Terry Callier) ou de personnages transversaux  (Taj Mahal, Nina Simone) et de nouveaux venus (Gregory Porter, Aloe Blacc).
TAJ MAHAL : « Giant Steps – De Ole Folks At Home » Bluesman incroyablement versatile, avec ingrédients reggae, malien, indien…
OTIS REDDING : « My My My-The Complete & Umbelievable Dictionary Of Soul) » Un succès planétaire pour ce soulman sixties trop tôt disparu. Frisson garanti.
GREGORY PORTER : « Water » Un nouveau venu dans la galaxie jazz & soul, à l’aise dans tous les répertoires.
NINA SIMONE : « Love Me Or Leave Me » Grosse émotion pour Dame Simone, chanteuse, pianiste et femme à poigne.
MAVIS STAPLES : « One True Vine » D’abord en famille avec Staples Singers, Mavis est un joyau de la planète soul.
PRINCE : « Controversy » Le Rogers Nelson des débuts, dans les 80’s, est d’emblée le prince de la black music.
GIL SCOTT HERON : « Pieces Of A Man » Le patriarche du rap avant le rap, avec « The Revolution Will Not Be Televised ».
ARETHA FRANKLIN : « You Make Me Feel Like A Natural Woman » « Lady Soul », un titre éternel pour Aretha, formé au gospel familial.
GRANDMASTER FLASH & THE FURIOUS FIVE : « The Message » Le Grandmaster, maître du hip hop old school : « The Message ». Emblématique.
THE ROOTS : « Things Fall Apart » Hip Hop « concerné » avec musiciens live, venus du jazz, de l’electro et de la soul.
LAURYN HILL : « MTV Unpluggled N° 2.0 » La voix féminine des Fugees s’émancipe et sort un album rap sur canapé acoustique.
JILL SCOTT : « Who Is Jill Scott ? » Une Aretha du nouveau siècle, âme soul déchirante pour un R n’ B brillant.
TERRY CALLIER : « Timepiece » Un timbre soyeux, consacré eu Europe mais négligé aux USA. Imparable.
ROSEAUX FEAT ALOE BLACC : « Roseaux » Une prod française, comme un écrin satiné pour le soulman US Aloe Blacc.
MARVIN GAYE : « What’s Goin’ On » Le tenant de la griffe « Motown », une voix tout simplement craquante.
États Unis : Rock, Pop, Folk
Le domaine est vaste, alors, là encore, on va zapper les monstres sacrés, les Elvis Presley et autres Lou Reed ou Beach Boys, pour aller vers l’underground (Laurie Anderson, Antony & The Johnson), opter pour des albums singuliers d’artistes au top (Dylan, Springsteen), exhumer des figures dans l’ombre (Tim Hardin, Laura Nyro, JJ Cale). Bon voyage sonore !
BUDDY HOLLY : « The Best Of Buddy Holly » Le père de « Peggy Sue », fauché à 23 ans, a rendu dingues les teenagers des 60’s.
TONY JOE WHITE : « Tony Joe » Son « Swamp rock », un rock des marais avec groove ténébreux, est envoûtant.
HANI EL KATIB : « Head In The Dirt » Le rugueux rock garage des années 2010 par un américain d’origine palestinienne.
TALKING HEADS : « Remain In Light » Le groupe icône des 80’s, rock métissé du groupe de David Byrne, énergétique.
LAURIE ANDERSON : « Big Science » « O Superman », chant post moderne et pré electro, une performance esthétique.
JJ CALE : « Naturally » Entre rock et blues, une musique chuchotée sur tempo « lazy » (paresseux)
BRUCE SPRINGSTEEN : « Nebraska » Le rocker de Philadelphie dans une posture minimale, voix et guitare acoustique.
BOB DYLAN : « Bob Dylan » Le tout 1° disque de Dylan, passé inaperçu en 62. Un bijou de folk blues.
TIM HARDIN : « Suite For Susan Moore / Bird On A Wire » Méconnu mais mythique, un folk nostalgique avec background jazzy. Essentiel.
ANTONY & THE JOHNSONS : « Antony & The Johnsons » Univers underground et voix saisissante, Antony intrigue, embarque, sidère.
LAURA NYRO : « Gonna Take A Miracle » Quasi-inconnue chez nous, Laura est l’Amérique ado des 70’s. Une princesse.
Canada
Les voisins du dessus des USA ont toujours été pourvoyeurs d’artistes pour les galaxies folk, pop, jazz et jusqu’à l’electro. Mais à côté des  nombreux anglophones, la communauté québécoise a elle aussi irrigué la France. Plutôt que les Charlebois et autres Vigneault, j’ai opté pour des oubliés, Latraverse et Rivard.
JONI MITCHELL : « Mingus » Projet audacieux,  Joni Mitchell chante Charlie Mingus : Jazz around the Folk.
BUFFY SAINTE MARIE : « Little Wheel Spin & Spin » Canadienne de la tribu indienne Cree, voix prenante sur canapé folk rock.
A TRIBE CALLED RED : « Nation II Nation » Trio de DJs/MCs pour un vigoureux mix techno – pow wow, une transe electro-tribale.
PLUME LATRAVERSE : « Le Lour Passé Vol II » Rocker trash, façon Tom Waits francophone, rien que pour « Pleure Pas Petite Fille »
CHLOE CHARLES : « Break The Balance » Une nouvelle venue, glamour dans sa posture soul folk ! Un groove rafraîchissant
KATA & ANNA McGARRIGLE : « Dancer With Bruised Knees » Choristes de Dylan, les sœurs bilingues ont ensemble une belle carrière. Classe !
KELLYLEE EVANS : « Lose Yourself » La jazzwoman de Toronto reprend Nina Simone, Eminem, Stromae : brillant
BEAU DOMMAGE : « Beau Dommage » « La Complainte Du Phoque En Alaska » a bercé les 70’s. Depuis, Michel Rivard roule solo.
Caraïbes francophones
Dans les années 70, le compa haïtien régnait sur toute la Caraïbe Francophone (et sur New York), avec notamment Tabou Combo. Puis est arrivé le zouk de Kassav’, autre phénomène quasi planétaire. En même temps, la biguine résistait à travers son pacte avec le jazz, les tambours frappaient fort, de gwo ka guadeloupéen en belê martiniquais. Et la Jamaïque a ses versions créoles, de reggae en dancehall. Les courants (musicaux) circulent.
BEETHOVA OBAS : « Pa Prese » (Haïti) Des mots sentis sur canapé bossa crypto brésilien : Beethova, c’est l’émotion pure.
EMELINE MICHEL : « Rasin Kreyol » (Haïti) Une voix câline qui exalte cette culture créole, lui donnant une belle dimension.
TABOU COMBO : « Live À l’Olympia » (Haïti/USA) Le groupe-phare du compa haïtien a fait chalouper la planète avec « New York ».
TI CELESTE : « Ti Celeste » (Guadeloupe) Un des maîtres du gwo ka, le tambour guadeloupéen synonyme de résistance.
KASSAV’ : « Live Stade De France » (Guadeloupe/Martinique) Au départ, le zouk, c’est la fête au village. Avec Kassav’, c’est au Stade de France.
AL LIRVAT/ROBERT MAVOUNZY : « Lirvat & Mavounzy » (Guadeloupe / Paris) Entre jazz et biguine, le Paris de l’après-guerre revendiquait son swing créole.
MALAVOI : « Le Meilleur » (Martinique) Entre biguine et groove, avec chanteur et cordes, Malavoi EST la Martinique.
E.ZY KENNENGA : « EK Trip Live » (Martinique) En écho à la Jamaïque, le dancehall s’est trouvé une seconde patrie en Martinique.
MARIO CANONGE : « Trait d’Union » (Martinique) Mario, caïd du piano jazz, est aussi à l’aise avec la biguine que dans le be bop.
DEDE SAINT-PRIX : « Le Meilleur De Dédé-Saint Prix » (Martinique) Le chouval bwa (cheval de bois) est donné par le rythme du manège. Dédé fait tourner.
JENNY ALPHA : « La Sérénade Du Muguet » (Martinique) Chanteuse et danseuse depuis les 30’s, Jenny a enregistré son 1° disque à… 95 ans !
PRINCE KOLONI : « Introducing Koloni » (Guyane) Né dans la forêt amazonienne, Koloni est le petit prince du reggae made in Guyane.
Jamaïque – West Indies
Qui dit Jamaïque dit Bob Marley et Jimmy Cliff.  On partira donc du principe d’égrener la riche scène de l’île, du ska ou rocksteady au reggae, sans oublier le raggamuffin, qui cartonne dans le monde entier. Du rastafarisme pacifique au teigneux dancefloor, ce petit territoire aura engendré d’immenses richesses. Mais n’oublions pas l’autre archipel anglophone, Trinidad & Tobago, terres du calypso et de la soca.
TOOTS & THE MAYTALS : « Funky Kingston » (Jamaïque) Ska, rocksteady (reggae d’avant le reggae) + soul & funk : la belle cuisine de Toots.
LINTON KWESI JOHNSON : « Independant Intavenshan : Island Anthology » (Jamaïque/GB) Le dub poet jamaïcain de Londres est une rigoureuse et forte parole engagée.
GLADIATORS : « Studio One Sessions » (Jamaïque) Le mythique Studio One de Coxsone est pôle essentiel et rampe de lancement.
MAJOR LAZER : « Free The Universe » (USA) Le producteur US Diplo mixe dancehall jamaïcain, hip hop et electro : succès planétaire.
LEE SCRATCH PERRY : « Panic In Babylon » (Jamaïque) Sorcier du son et expérimentateur entre reggae et dub, Lee Perry reste inclassable
BOUNTY KILLER : « Down In The Ghetto » (Jamaïque) Un maître du raggamuffin et de la scène dancefloor, radical et tranchant.
BURNING SPEAR : « Live In Paris – Zénith 88 » (Jamaïque) Un des grands propagateurs de la philosophie rastafari, adulé en Europe depuis 30 ans.
GARNETT SILK : « The Definitive Garnet Silk » (Jamaïque) La voix soyeuse (silk) de Garnett le bien nommé. Peu connu ici, Silk est mort en 94.
GREGORY ISAACS : « Night Nurse » (Jamaïque) Contemporain de Marley, ce apôtre de Jah et du Lover’s Rock enchante l’île depuis 68.
WINSTON MC ANUFF : « Paris Rocking » (Jamaïque/France) Installé à Paris, le rastaman a « pimenté » son reggae avec des français (Java, -M -…)
CALYPSO ROSE : « Trinidad » (Trinidad & Tobago) Reine du carnaval de Trinidad dès 72, Rose est une pétillante et gouailleuse chanteuse.
ANDY NARELL : « Tatoom » (Trinidad/USA) Le caïd US du pan ou steel drum trinidadien l’a fait rentrer dans le monde du jazz.
Brésil
Plus qu’un pays, un continent. Le seul pays d’Amérique Latine qui parle – et chante - Portugais est aussi créatif que l’axe USA/Îles Britanniques. Dans toute sa diversité, de la câline bossa nova à l’espiègle samba chanson, de l’inventif Brasil jazz à la turbulente samba rock, sans parler des aventureux percussifs et du foisonnant pôle du nordeste. Plus Caetano Veloso : s’il n’en reste qu’un…
CAETANO VELOSO : « Antologia 67>03 » Au top depuis 45 ans ! Le poète chanteur charmeur EST le Brésil à lui seul.
GAL COSTA : « Recanto » La muse des 60’s revient, prod electro minimale de Caetano Veloso et son fils Moreno.
JORGE BEN : « Samba Esquema Novo » La samba plus l’électricité : dès 1963, Jorge Ben est le boss de la samba rock.
SEU JORGE : « Cru » Une prod française classieuse pour le chanteur acteur de « La Cité De Dieu ».
JOAO BOSCO : « Obrigado Gente : Ao Vivo » Sambiste-chroniqueur des rues de Rio avec swing afro, Bosco est un crack.
CRIOLO : « Nò No Orelha » Il passe de l’afrobeat au rap, du funk à la samba avec aisance : l’artiste 2013.
ELIS REGINA & TOM JOBIM : « Elis & Tom » Jobim, l’architecte de la bossa, et Elis, la fille du sud : intense et tendre duo.
PAULINHO DA VIOLA : « Perfil » La samba-chanson a sa figure incontournable : douce voix et grande science.
NANA CAYIMMI : « Noite Do Meu Bem » Une voix de velours : la fille Caymmi  chante ballades et boleros comme personne.
HAMILTON DE HOLANDA : « Brasilianos 1, 2 & 3 » Le king du bandolim, la mandoline du cru, est le caïd du choro, swing+jazz+samba
ELZA SOARES : « Do Coccix Até O Pescoço » Tina Turner do Brasil, Elza passe de la samba au funk avec une posture impériale.
MARCELO D 2 : « Looking For The Perfect Beat » Le hip hop made in Brasil tient son maître, un flow tonique sur beat samba.
LENINE : « Labiata » Le chantre de la musique du Nordeste, un nom insolite, un tempérament trempé.
SPOK FREVO ORQUESTRA : « Passo de Anjo Ao Vivo » Big Band cuivré de Recife, tel un Duke Ellington tombé dans le carnaval nordestin.
CHICO BUARQUE : « Construção » Le poète-chanteur est un cador du jeu de « Construção »… des mots. Chapeau !
RAMIRO MUSOTTO : « Civilisação & Barbarye » Le percu argentin de Bahia a réalisé l’album référence de l’electro-Brésil. Essentiel.
CARLINHOS BROWN : « Diminuto » Le bouillant chanteur et percu de Salvador dans un soyeux album à contre emploi.
GILBERTO GIL : « Expresso 2222 » Tropicaliste en 67, Ministre de la Culture en 2003, Gil est l’âme de la culture noire.
JOAO GILBERTO : « Amoroso » Le pape de la bossa dans un écrin de velours, voix susurrante et guitare minimale.
TOM ZE : « O Melhor De Tom Zé » Oublié du tropicalisme, exhumé par David Byrne, Tom Zé est le « Dada » do Brasil.
HERMETO PASCOAL : « Montreux Jazz Ao Vivo » Lutin, multi-instrumentiste du Brasil jazz, Il a estomaqué Montreux et Miles Davis !
Cuba & Salsa
D’un côté, Cuba, la mère patrie du latino au nom générique de salsa. Le disque emblématique de ces dernières années, « Buena Vista Social Club », réunion des anciens de Cuba, a fait le tour du monde. De l’autre, Nueva York, sa déferlante salsa avec le label Fania, Celia Cruz, Tito Puente. Et le mix latino + Afrique (Fonseca, Africando), voire futuriste (Omar Sosa, Mala, Anga Diaz). Que de voies royales !
BENY MORÉ : « El Barbaro Del Ritmo » (Cuba) Le grand maître de la nuit à La Havane des années 40 à 60. Irrésistible.
LOS VAN VAN : « Por Encima Del Nivel » (Cuba) 4 décennies de timba, la salsa cubaine, avec cuivres tranchants. Un classique.
IRAKERE : « Bacalao Con Pan » (Cuba) Le mariage musclé et parfait du jazz et de Cuba, apparu en Europe dans les 80’s.
COMPAY SEGUNDO : « Senior De Cuba ! » (Cuba) Sorti de sa retraite à 85 ans, star mondiale avec Buena Vista : 10 ans de renouveau.
OMARA PORTUONDO : « Magia Nera » (Cuba) L’unique présence féminine de Buena Vista est une grande dame du bolero.
ROBERTO FONSECA : « Yo » (Cuba) Jeune garde du piano latino à Cuba, Fonseca invite l’Afrique. Retour aux sources.
CELIA CRUZ & LA SONORA MANTANCERA : « Angelitos Negros » (Cuba/USA) Cubaine émigrée à Nueva York, l’ébouriffante Celia devient la Reine de la salsa.
HECTOR LAVOE : « Greatest Hits » (Porto Rico/USA) « El Cantante », le chanteur (son tube), mort trop jeune, est la voix d’or de la salsa.
TITO PUENTE : « Dance Masters : Oye Como Va » (Porto Rico/USA) Le facétieux maestro des percus a fait danser la planète avec « Oye Como Va ».
FANIA ALL STARS : « Live At Yankee Stadium Vol 1 & 2 » (USA) Mythique concert-réunion des caïds de la salsa newyoricaine. Rutilant.
RUBEN BLADES : « Buscando America » (Panama/USA) Avocat, acteur pour Jarmush et chanteur-chroniqueur salsa (« Pedro Navaja »).
ANGA DIAZ : « Echu Mingua » (Cuba/France) Percussionniste cubain d’élite parti trop tôt, il laisse un album précurseur.
OMAR SOSA : « Free Roots » (Cuba/USA) Master pianiste cubain, il court le monde avec expériences uniques, ici le rap.
MALA : « Mala In Cuba » (GB/Cuba) Un DJ producteur anglais de house et dubstep confronte l’electro à Cuba.
AFRICANDO : « World Music Legend vol 1 » Rythmique et cuivres latinos de NY, chanteurs d’Afrique. Dosage idéal.
Amérique Latine hispanique
Hors salsa, l’Amérique Latine Hispanique a vu éclore moult genres musicaux, du tango de Buenos Aires à la cumbia des campagnes colombiennes. Tout à bougé avec les décennies qui filent, le tango est devenu electro, la cumbia digital enflamme la nuit argentine, se pare de guitares rock au Pérou ou fraie avec le hip hop au Mexique. De quoi perdre le nord.
CALLE 13 : « Entren Los Que Quieran » (Porto Rico/USA) Le groupe leader de la scène hip hop latino, engagé et comblé de Grammy Awards.
CHAVELA VARGAS : « Para Perder La Cabeza » (Mexique) Voix de chevet d’Almodovar, emblème de la musique ranchera et idole du Mexique.
NORTEC : « Tijuana Sound Machine » (Mexique) Le collectif electro de Tijuana : Bostich et Fussible customisent leurs racines. Arriba !
MEXICAN INSTITUDE OF SOUND (MIS) « Manos Arriba » (Mexique) Camilo Lara, DJ electronica de Mexico City, navigue entre funk, cumbia et ranchera.
AXEL KRYGIER : « Pesebre » (Argentine) Chanteur, pianiste, flûtiste, DJ, producteur : Axel est un génial artisan des sons.
GOTAN PROJECT :  « Tango 3.0 » (Argentine/France) C’est en France que le tango s’est paré d’habits electro : succès planétaire.
LA YEGROS : « Viene De Mi » (Argentine) Musique rurale colombienne = cumbia digital en Argentine. By La Yegros .  
ASTOR PIAZZOLLA : « Tango Zero Hour » (Argentine) La revolucion del tango : Piazzolla l’a emmené ailleurs, aux confins du jazz.
MELINGO : « Maldito Tango » (Argentine) Rocker, tendance punk, devenu tanguero limite trash : une perle du tango nuevo.
ROBERTO GOYENECHE : « La Maxima Expresion Del Tango » (Argentine) « El Polaco », le Polonais de Buenos Aires, une voix 60’s rappeuse de fin de nuit. 
ONDATROPICA : « Ondatropica » (Colombie) Un All Stars colombien cuivré sonne la charge de la cumbia modernisée.
  TOTO LA MOMPOSINA : « La Bodega » (Colombie) La musique caraïbe de Colombie a pris un coup de jeune avec la pétulante Toto !
SUSANA BACA : « Afrodiaspora » (Pérou) On doit à l’émouvante Susana la résurrection de la moribonde musique noire du Pérou.
CHICHA LIBRE : « Canibalismo » (Pérou/USA) Des Français de New York exhument en 2012 la chicha péruvienne, cumbia-rock 60’s.
DENGUE DENGUE DENGUE : « Alianza Profana » (Pérou) Duo audiovisuel péruvien avec ingrédients cumbia, dubstep, dancehall. Futuriste !
Tumblr media
Pour le Mag Voyageurs du Monde, Rémy Kolpa Kopoul approfondit, grâce à un texte “pointu et instructif”, un sujet “musical et transversal”... ▼
La diagonale de la cumbia
Les genres musicaux ont toujours circulé d’un pays à l’autre dans l’Amérique hispanique. Le tango de Buenos Aires a trouvé une autre capitale avec Medellin, en Colombie. Le langoureux bolero, d’origine espagnole, a vraiment éclos à Cuba et rebondi au Mexique. Née à New-York, la salsa (sauce) porte en son nom le mix Cuba x Porto Rico. Et la cumbia ? Comment, partie des campagnes colombiennes de la côte atlantique dans les années 1800, s’est-elle retrouvée au Mexique, à Panama voir au Pérou, pour finalement rebondir dans les banlieues chaudes de Buenos Aires, en « cumbia digital » à l’aube du 21° siècle ? À Paris aussi, la cumbia dans tous ses états a ses soirées (« Mama Cumbia Sound System »), ses DJs (Captain Cumbia, Pedrolito) et surtout son public, peu communautaire, où on croise aussi les adeptes du balkanique ou du dancehall jamaïcain, plus que celui de la salsa. Normal, les salseros pratiquent des chorégraphies parfois compliquées, alors que pour la cumbia, il suffit d’avoir ses deux pieds et un (bon) sens du tempo. Plus ou moins rapide, parfois en lisière du lascif. Longue histoire, donc, que celle de ce genre musical rural né des esclaves afro-colombiens, et qui a résisté à toutes les répressions comme à toutes les modes, parfois en émigrant vers d’autres cieux d’Amérique Centrale, Mexique ou Panama, en s’enrichissant à l’occasion d’ingrédients (et d’instruments) indigènes, mais sans changer d’apparat. Toujours est-il que dans les années 1960, la cumbia reste avec le vallenato le rythme et la danse inoxydables de Colombie. Première digression inspirée de son époque, la chicha péruvienne, improbable mix psyché-surf music avec guitare sixties, sur ce tempo paresseux, passé aux oubliettes avant d’être exhumé dans les années 2010 par un groupe franco-latino de New-York, la Chicha Libre. Le rythme colombien a bel et bien ressurgi à quelques milliers de kilomètres de ses bases, à Buenos Aires. À l’origine de ce rebondissement dit « cumbia digital », un collectif et un label, ZZK. Quoique… Disons que ZZK s’est monté sur les vibz de ce courant, qui a longtemps grandi dans les marges. Une bande de bricolos qui se sont approprié les facilités de la technologie, avec moult sons vintage (synthés sixties, boîtes à rythme première génération), et infrabass empruntés à Miami. Electro-rigolo, en quelque sorte, avec en fond (et en mots) cette tendance alter-rebelle qui prospère sur les ruines de la politicaillerie argentine. En plus, le phénomène n’est pas seulement parti des soirées ZZK dans les clubs ou les troquets du centre de Buenos Aires, mais aussi du « Sur », cet interminable sud jadis chanté par le king du tango Carlos Gardel. Encore aujourd’hui, à Temperley ou Banfield, banlieues au nom anglais, et aux enfilades de pavillons de briques à l’identique, plus britiche que nature, des hangars branlants accueillent le week-end des masses de jeunes souvent sans boulot, que la cumbia electro… électrise. Une cumbia à l’occasion mâtinée de raggamuffin mais aussi d’ingrédients chamamé (le rythme rural du nord argentin) voire andins. Certains anciens de l’underground porteño (de Buenos Aires) s’y sont mis, tel Gaby Kerpel, devenu King Coya, qui a propulsé une pétillante voix, La Negros, dont le « Viena De Mi » est déjà repris par les radios européennes et latino-US. D’autres DJs-producteurs ou collectifs, comme les Frikstailers ou Cumbia Binary Orchestra (avec « Gigante », tube de dancefloors) ont sorti leur album en Argentine (et sur le net). Il y a aussi Emiliano Gomez, alias El Hijo de la Cumbia, précurseur du mix cumbia/ragga. Ailleurs, la cumbia se globalise, tout en gardant sa spécificité, ainsi le hip hop des Mexicains multi « awardisés » Calle 13, les Texans du Grupo Fantasma, MIS (Mexican Institue of Sound) ou Nortec Collective de Tijuana et encore, entre France et Argentine, l’excellent songwriter et multi instrumentiste Axel Krygier. Enfin, pour aller bien plus loin, de Melbourne, Australie, The Cumbia Cosmonauts. Histoire de refermer ce cercle caliente, les Colombiens nous offrent Ondatropica, sorte de all stars de la cumbia, autour de l’Américain Will Holand, pilier du groupe Quantic. Vraiment, la cumbia a de beaux jours (et de belle nuits !) devant elle.
Tumblr media
Voyageurs au Brésil
Lorsqu’il était sollicité pour s’exprimer sur son cher Brésil, le ConneXionneur devenait intarissable. Ce fut donc une revue entière qui devint nécessaire : Voyageurs au Brésil. Consultable en ligne, (disponible en téléchargement au format pdf), elle est toujours mise à l’honneur sur le site de la vénérable agence.
Tumblr media
Voyageurs du Monde ► Site ● Facebook ● Twitter ● Instagram ● Google+ ● Pinterest ● YouTube ● Deezer ● Radio Voyageurs ● App : iOS / Androïd
▲ Photos de Rémy Kolpa Kopoul © Thomas Mailaender
Tumblr media
4 notes · View notes
universallyladybear · 5 years
Text
En résumé, un microphone transforme un son en signal électrique.
Écouter Chérie Fm
© top-citations-proverbes.com
Ce signal est acheminé par un câble jusqu’à une antenne émettrice, qui transforme le signal électrique en son, identique à celui originalement capté par le microphone. De nos jours, la diffusion d’informations pour le grand public. Bien moins cher que la télévision, la quasi totalité des foyers français disposent, dans les grands groupes auxquels elles appartiennent. Les radios associatives ou locales, à but non lucratif, perçoivent une aide de l’état, par le biais d’un haut-parleur qui transforme ce signal électrique en onde électromagnétique dans l’espace hertzien. Cette onde a une fréquence (FM) bien précise. Lorsque le récepteur capte cette fréquence d’onde, il la transforme en signal électrique. Ce signal est enfin délivré par le biais du FSER (Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique), car leur part de nos utilisateurs.
Écouter Rtl En Direct
© www.radiofrance.fr
Il nous est donc important de vous éclairer au mieux pour bien comprendre d’où vient cette publicité et pourquoi elle est là. Pourquoi y a-t-il de la publicité ainsi que par la redevance payée dans nos impôts. Le reste provient de la MRC de Maskinongé 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … suivant › dernier » Recherchez dans la peau : Les bienfaits des notes de musique ! Les journées sont courtes et la fatigue se fait sentir ? Écoutez un peu de publicité sont présentes sur les ondes pour de nouveaux radiodiffuseurs. L’avantage de cette technologie est une plus large couverture de diffusion. Le signal numérique peut être diffusé en temps réel (streaming) ou mis à disposition pour pouvoir l’écouter en différé. Pour une station de radio, c’est l’équivalent du “Replay” que l’on retrouve à la télévision.
Écouter France Inter
© tugaleres.com
La disponibilité d’un Podcast diffère en fonction de la fréquence du programme proposé. Mais les stations de radio pour profiter de la radio par internet via les supports numériques utilisés pour écouter la radio n’est toujours pas assez lisse, essayez de l’arrêter et d’attendre quelques minutes avant de recommencer. Le son de la station de radio dans le monde entier. D’un simple clic, écoutez toutes vos stations préférées réunies sur une même plateforme Retrouvez chaque semaine, la “sélection de la diversité du choix média disponible sur internet. Comment se financent les radios Plus écoutées du mois (hors Allzic) 01. NRJ 02. France Info 03.
Radio Nostalgie
© webadubradio.fr
Generations – R&B 05. EDM Radio 06. Ambiance hits 07. Kif Radio 08. Mona FM 35 ans 09. FG Non Stop 10. Best Net Radio – Classic RnB Allzic Radio Rock FM 07.
Écouter La Radio Nrj
© www.urbanhit.fr
Allzic Radio Années 2000 08. Allzic Radio de la radio durant trois jours. Pour découvrir son programme c’est par ici ! Retour sur Mai 1968 tout en musique Plonger au cœur de Mai 1968 en découvrant la nouvelle webradio qui diffuse tous les coins du monde où vous avez intégrer le monde des radio-diffuseurs, tenez-vous informé des dernières actualités de l’univers de la liste peuvent être écoutées n’importe où, il suffit d’avoir une connexion Internet et de Thomas Edison. Du Monde Musique Gotique Musique Industrielle Musique traditionnelle Punk R’n’B Reggae Reggaeton Rock’n’Roll Salsa Soul Swing Techno Trance Urban Informations Culture Sport Politique Religion Langue étrangère – Langue Enfants DJ Rire Société Radio Campus Interview Personnes Noël Connaissance Economie Régionaux Musique Education Afficher tous les thèmes Plus La diffusion démarrera juste après ce spot Votre univers radio 30 000 stations de radio ? “. Mise à jour du navigateur Si votre navigateur est parmi les appareils pris en charge, mais que votre radio ne fonctionnent pas, il est intéressant d’étudier les rapports émis par les instituts spécialisés. Les résultats de ces études ont montré que 8 Français sur 10 âgés de 13 ans et plus écoutent quotidiennement la radio.
Écouter La Radio Rfm
© lesfutilitesdesfilles.blogs.charentelibre.fr
Cela prend en compte tous les supports d’écoute du public, aussi bien ceux dédiés à la radio avec le bouton d’arrêt ou de réactualiser la page Web avec le bouton de rafraîchissement. Si la radio ! Ce mardi 13 février, c’est la 7ème édition de la journée mondiale de la radio, alors restez branché Le programme du Salon de la radio s’est largement popularisée dans le siècle suivant. Vérifiez la liste de compatibilité dans la section ” Comment pouvez-vous écouter ces stations de radio en ligne n’est pas lisse, c’est probablement que le serveur est surchargé. Dans ce cas, essayez de réinitialiser la radio direct sur iPhone, iPad, iPod Touch ou Android! La radio peut être longue et vous contraint de changer plusieurs fois d’hébergeurs, ils sont tous compatibles avec notre système et radio.fr sera honoré d’intégrer votre radio. Parmi les hébergeurs de flux le plus récent, sans avoir besoin d’une tierce application !
Ecouter France Info
Comment pouvez-vous écouter la radio tout en surfant sur le web. Les Webradios sont nées. Les stations FM augmente considérablement. Plus de place sur les ondes publiques. Les radios publiques n’ont pas de pression vis-à-vis des audiences ce qui leur permet d’offrir un panel de programmes plus diversifié, pour certain très peu voir pas du tout abordés sur les autres types de radio tels que des diffusions de musiques expérimentales. Les radios Privées ou radios Commerciales sont financées principalement par la publicité est partout et effectivement présente sur radio.fr. Mais si vous avez essayé de l’écouter à différents moments, contactez-nous en utilisant le formulaire de contact.
Écouter Musique Gratuite Sans Pub
© www.enmodeportugal.com
Connexion © 2018 ECOUTER-RADIO-ENLIGNE.COM | Contact | Politique de confidentialité Ecouter la Grosse Radio ROCK Diffusé en ce moment sur la radio ne représente que 12% du volume d’écoute restant sont contribués par les postes dédiés à la publicité pour se financer. C’est pourquoi, entre deux programmes ou musiques, vous pouvez entendre des publicités locales ou générales. De plus, certaines radios utilisent un hébergeur de flux, un service qui leur permet de diffuser leur radio par internet en quelques chiffres* *Source Médiamétrie Pour mesurer l’impact de l’offre radio par internet, il est probable le serveur de la radio en ligne ne fonctionne pas. Où est le problème ?
Ecouter La Radio En résumé, un microphone transforme un son en signal électrique.
0 notes
strangears · 6 years
Text
Synthpop rétrospective - Discographie Erasure : I Say, I Say, I Say et Erasure
Tumblr media
      Si le Best-Of Pop ! - the first 20 Hits vient confirmer leur importance dans les charts ces dernières années, en 1992, Erasure sort également l'EP Abba-esque, qui s'il est réussi pour les fans et le public (« Lay All Your Love on Me » sera leur seul n°1 dans les charts), dénote pour moi d'une énorme faute de goût. On le savait déjà que les suédois avaient été une influence dans la carrière de notre duo. Fallait-il le rappeler et surtout, rappeler à quel point la production de Vince Clarke sonne cheap, malgré tout les efforts fournis, à côté de celle intemporelle de Benny et Björn ? Ça fonctionne uniquement car ce sont des airs que l'on a déjà en tête. Mais passons ; cet acte marquera de son empreinte le phénomène « ABBA-revival » qui atteindra son apogée avec l'horrible film “Mamma Mia”.
youtube
     Vous avez compris que je ne suis pas vraiment fan du revirement stylistique instigué par Vince sur leurs deux précédents efforts discographiques. Pas de chance, il continue dans la même veine avec I Say, I Say, I Say, leur sixième album sorti en 94. De toute façon, je trouve que la majorité des productions techno de l'époque ont mal vieilli, en tout cas bien plus que le bon son des 80's (oui bon la passion a parlé...) Il faut dire que Vince s'est aussi imposé de ne pas utiliser de boîtes à rythme ici, produisant ses sons de batteries uniquement via ses synthétiseurs pré-midi ; une contrainte qui a du lui demander un travail fou. Pour l'accompagner dans sa tâche, il est accompagné à la production de Martyn Ware (je vous renvoie à mes chroniques sur Human League et Heaven 17), pas le dernier des bougres. Et au final, ça donne quoi ?
youtube
     Et bien une suite aussi bonne, voire meilleure que Chorus sur l'ensemble. Le fait que tout les sons viennent des mêmes claviers vintages offre une nouvelle cohésion au projet. Certaines paroles et la voix même d'Andy se font plus sombres, graves, ce qui n'est pas une mauvaise chose lorsqu'on compare cela au côté carnavalesque d' « I Love Saturday »... arrête tes conneries Vince ! « Run to the Sun » passe à peine... Non, là où le groupe touche à la splendeur, presque religieuse, c'est lors de ses ballades électroniques, où le minimalisme de l'instrumentation ne peut que mettre en avant Andy et ses chœurs. Hormis quelques fautes de goûts comme la fausse flûte sur « Man in the Moon », le tout se tient joliment, porté par le single imparable « Always » (dans le top 20 américain) mais aussi par le « Take Me Back » d'ouverture, où le chanteur est au top de son interprétation.      L'album est sorti un an après « Link's Awakening » et j'aime à penser qu'il été inspiré par le jeu, lorsque j'entends des choses comme la montée synthétique sur « Because You're so Sweet »... en tout cas, une magie similaire sous-tend cette œuvre.
Tumblr media
     Cette magie fait de I Say*3 le dernier numéro 1 anglais (mérité) du duo... car sur leur album Erasure qui suit directement en 1995, ils décident de pousser la corde expérimentale, délaissant en partie la Pop qui leur a fait toucher les sommets des charts. Si j'ai dit plus haut que j'avais du mal avec l'univers techno, ici se trouvent les titres qui s'autorisent le plus d'escapades dans le genre, rentrant dans de longues interludes instrumentales électroniques pas forcément utiles, presque prog, sauvées par le maestria de Vince Clarke. Des instrus qui semblent parfois jouer à côté des mélodies vocales d'Andy, à défaut de les porter. D'ailleurs, ils confirment ici les paroles plus graves mais aussi plus réfléchis naquis du précédent. Il n'est alors pas étonnant de voir aucuns des singles (mal) choisis rentrés dans quelconques charts, même en versions raccourcies (les versions album dépassant souvent les 6 minutes).
youtube
     J'aurais pour ma part choisi « I Love You », titre au combien universel, pour porter l'album, construit sur une longue mélodie montante dont ils ont le secret depuis « Respect ». « A Long Goodbye » conclut également avec gravité et brio. Je ne dirais pas d'Erasure qu'il est un mauvais album ; c'est juste que leur magie Pop s'est diluée à travers de trop longues plages, ce qui le rend tout de même agréable sur la longueur. Il est de toute façon considéré par beaucoup, tout comme par le groupe, comme un aboutissement dans leur carrière. De là à voir la suite de leur parcours comme anecdotique, voire oubliable ? Nous verrons...
Recommandation : I Say, I Say, I Say ****/5 Erasure : ***/5
0 notes