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#troubles psychiques
stephanemortimore · 10 months
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Méthodologie et psychologie de la rue.
En 2003 suite à une rupture amoureuse et en conséquence d’un rejet complet de ma famille, je me suis retrouvé à la rue. En effet, trois ans auparavant, suite à un burn out, j’avais déclaré un trouble psychique qui m’avait envoyé plusieurs fois à l’hôpital psychiatrique. Avec les conséquences sociales et familiales classiques, isolement, perte du travail, rejet. Du jour au lendemain, sous la…
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Enseignement(s) de la psychanalyse (que j’ai reçus…)
Contrairement aux idées reçues, la psychanalyse n’a pas pour objectif de faire passer de "l’inconscient" au "conscient" ou autres fadaises habituelles, et encore moins de rendre le sujet plus "adapté à la société", mais bien de lui ouvrir son acheminement vers la parole. Dans la cure, l’analysant se confronte – à travers l’exercice de la parole - aux coordonnées, antinomies et impasses de son désir, par où se seront tramés les fils de son destin.
La cure analytique ne saurait se résumer à une méthode pour "traiter les troubles psychiques", la psychanalyse est tout d’abord une pratique inventée par Freud à partir de laquelle s’élabore une théorie où les trois structures de langage incorporé (névrose, psychose et perversion) auront été élevées (par Lacan) à la dignité de réponses d’ordre "philosophique" – à savoir dialectiques – face à l’impossible de l’existence.
La linguistique, d’abord, peut définir le matériel de la psychanalyse, voire l’appareil de son opération, elle laisse en blanc (les semblants) ce qui la rend effective en psychanalyse.
La psychanalyse ne cesse depuis Freud d’affirmer que la vérité de la souffrance, c’est d’avoir la vérité comme cause, ce qui fait dire à Lacan: «Aussi bien dirions-nous que la découverte de Freud est cette vérité que la vérité ne perd jamais ses droits.»
Si aujourd’hui les soi-disant "psychanalystes", notamment de l’ECF (qui sont pour la plupart de pathétiques ânonneurs de Miller, qui ne lisent pas Lacan dans le texte...) n’ont pas la moindre idée de ce que veut dire Lacan lorsqu’il évoque le grand Autre, c’est précisément parce qu’ils ont déjà Jacques-Alain Miller, qui se fait passer pour leur grand Autre, à eux... («Jacques-Alain Miller, ce Neveu de Lacan, vain et mondain», disait Philippe Muray)
«Que toute cette canaillerie repose sur ceci: de vouloir être l’Autre — j’entends le grand Autre — de quelqu’un, là où se dessinent les figures où son désir sera capté.»
(Jacques Lacan, Séminaire XVII, L’envers de la psychanalyse)
La responsabilité de l'analyste consiste à répondre de sa position d’analyste et pas seulement de répondre à quelqu’un (Lacan note que cette réponse prend le plus souvent la forme d'une non-réponse, d’une réponse "à côté", car il s’agit en vérité de répondre d’une faille, d’un défaut, d’un «il n’y a pas d’Autre de l’Autre»...)
Le "psychanalyste" qui s’imagine que la position de l’analyste (le Discours de l’Analyste) ne vaut que pendant le temps des séances est en réalité un «psy», un «professeur d’université», un représentant de commerce du Discours Universitaire, qui ne veut rien savoir de l’éthique de la psychanalyse, structurée par le Discours de l’Analyste (l’exemple vient de «haut»: avec l’exécutaire testamenteur en personne...)
Le Discours de l'Analyste est le lien social déterminé par la pratique d’une analyse menée jusqu’à son terme logique, elle conditionne effectivement la praxis de l’analyste en tant qu'il l’est effectivement, analyste, ce qui n’a rien à voir avec être «psy», le psychanalyste s'assujettit à l'exigence éthique qu'induit le Discours qu'il veut servir.
La position de Jacques-Alain Miller n'a strictement rien à voir avec celle de Lacan - elle lui est antagoniste! - dans son cynisme avéré, à vouloir faire exister de force un «grand Autre» de la politique: hier il "combattait le fascisme", aujourd’hui il fait le lit des Gender Studies qui ne sont rien d’autre qu’un avatar du Discours Capitaliste...
De toute sa vie, Lacan n'a jamais été cynique.
L'impardonnable erreur théorique que fait Miller de vouloir prendre le Réel pour «quelque chose» de substantiel finit par lui faire réduire le Symbolique à une simple tessiture de semblants, ignorant que le Réel c'est toujours d'abord le réel du semblant lui-même, c'est ainsi que le cynique congédie la texture symbolique comme s’il s’agissait de simples semblants révocables, et du même coup s'aveugle sur la manière dont c'est seulement à travers le Symbolique («signifiant» est un autre nom pour «semblant») qu'il aurait pu intervenir sur le Réel - l'analyse menée jusqu’à son terme ayant démontré qu'il ne saurait exister d’autre voie d’accès...
Le Réel, inaccessible, ne se fait jour qu’à travers le Symbolique auquel il n’est pas exogène, mais strictement inhérent, en marquant la limite interne.
C'est précisément parce le Réel est l’impossible logique ...qu’il arrive ! ne pouvant que laisser présupposer dans un après-coup (nachtrag) les conditions de sa survenue.
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megaverserpg · 3 months
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Particularités acquises - occlumens
APPRENTISSAGE ‧₊˚ L'occlumancie est l'art de protéger son esprit des intrusions et attaques mentales. C'est une discipline complexe qui s'acquiert et se maîtrise grâce à un entraînement rigoureux effectué uniquement auprès d'un·e maître·sse du domaine. Ce n'est pas un don inné.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Les occlumens, sorcier·e·s pratiquant cette compétence, sont capables de fermer leur esprit contre toute forme de lecture ou de manipulation mentale. Dans son usage basique, et qui nécessite un entraînement moyen : il s’agit de vider son esprit de toute pensée, ce qui peut s’apparenter à une forme de méditation. Cette technique permet de ne rien dévoiler lors des intrusions et, avec de la pratique, il peut être possible à ses pratiquant·e·s d’y avoir recours sans même s’en rendre compte, de façon spontanée. Néanmoins, dans les formes les plus avancées, qui demandent énormément d’entraînement et de pratique, un·e occlumens accompli·e est en mesure de modeler son esprit, ses pensées et ses souvenirs afin de donner à voir aux intrus·e·s une fausse vérité. Véritable manipulation mentale qui n’a de limite que les compétences et l’imagination de la personne qui l’emploie. Pour les plus aguerri·e·s, et après de longues années d'entraînements éprouvants et intensifs, il leur arrive parfois de résister au sortilège Imperium et au Veritaserum — cette expérience demeure cependant extrêmement douloureuse et traumatisante.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ L'occlumancie est une magie obscure, rare et respectée au sein de la société. En plus d’être une discipline très fatigante, de nombreux·ses sorcier·e·s ayant trop souvent recours à ces duperies mentales finissent par ne plus distinguer la vérité réelle de leurs constructions psychiques et sont connu·e·s pour souffrir de troubles plus ou moins importants.
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zorume-star · 2 months
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GRÈVE DE LA FAIM D’UNE USAGÈRE DE LA PSYCHIATRIE EN COLÈRE, EXTÉNUÉE MAIS PAS (DU TOUT) À COURT D’ESPOIRS
REVENDICATIONS
Liste complète sur g1graine.fr !
B/ ️ POUR LA NEURODIVERSITÉ, LA FIN DES DISCRIMINATIONS, L’INCLUSION DE TOUS-TES : “Rien sur nous sans nous”
🔎 Constat : les personnes neurodivergentes / en situation de souffrance psychique sont encore bien trop souvent stigmatisées par la société. Les associations censées défendre leurs droits sont pour une grande partie d’entre elles tenues par des aidant-es et non pas par les personnes directement concernées, Au même titre que les autres oppressions, la psychophobie se cumule avec d’autres systèmes de domination : seule une approche intersectionnelle globale est en mesure d’aider toutes les personnes directement concernées sans distinction, sur des principes d’égalité.
🎯 Objectifs : il faut impérativement changer les représentations et discours sur la neurodiversité pour qu’ils cessent de stigmatiser, voire d’inciter à la haine. Les personnes directement concernées par les problématiques de santé mentale doivent rester unies et solidaires dans les luttes pour leurs droits, malgré les tentatives de séparation entre “bons” et “mauvais” malades, les hiérarchisations, etc. La société dans toutes ses parties et dans tous les domaines doit favoriser l’inclusion des personnes neuroatypiques / en situation de handicap psychique / souffrant de troubles psychiques.
☑️ A mettre en place
Reconnaissance des discriminations psychophobes comme des délits discriminatoires 
Sensibilisation de toute la société et tout le corps médical ainsi que la police (avec formations obligatoires) sur les violences exercées sur les personnes en situation de handicap psychique
Création de campagnes de prévention et d’information inclusives sur la santé mentale et contre la psychophobie (faites par les personnes directement concernées elles-mêmes)
Meilleure éducation sur le sujet par les personnes directement concernées à toutes les échelles de la société (école, travail, culture, médias…)
Fin de la pathologisation des personnes queer (trans, non-binaires, homosexuelles, bi, pan, asexuelles, intersexes, etc)
Prise en compte des dynamiques intersectionnelles dans les violences psychophobes et dans la prise en charge en santé mentale en général (par exemple : inégalités quand on est une femme, quand on est racisé-e, etc dans l’accès aux diagnostics et leur attribution)
Prise en compte de la parole des psychiatrisé-es/neuroatypiques lorsque sont signalées des VSS (violences sexistes et sexuelles)
Meilleur accompagnement des personnes psychiatrisées souhaitant devenir parent-es (fin de l’omerta sur cette question de la parentalité chez les personnes psychiatrisées, meilleur accès à l’information et arrêt des entraves plus ou moins implicites dans le processus)
Meilleure représentation des personnes handicapées dans tous les domaines de la vie publique et professionnels (y compris en politique et dans les médias)
Mise en place d’un système scolaire inclusif pour les personnes neuroatypiques ou ayant des problématiques en santé mentale
Abolition de la mise sous tutelle et de la privation de capacité juridique (cela doit être remplacé par un système assisté pour permettre aux personnes directement concernées de faire leurs propres choix)
Gestion plus participative des MDPH, en incluant des personnes directement concernées dans les décisions et les administrations 
Arrêt des discours eugénistes sur les handicaps psychiques
Remise en question profonde du diagnostic HPI, des tests de QI, de l’étiquette empruntée à la médecine nazie “Asperger” ; fin des hiérarchisations des personnes sur la base d’une prétendue “intelligence” (toujours très mal définie ou trop restrictive au demeurant) ou sur l’utilité sociale
Arrêt des distinctions plus ou moins tacites entre les “malades légers” et les “malades sévères/profonds/irrécupérables”
Arrêt des représentations édifiantes, fétichisantes, paternalistes, dévalorisantes, déshumanisantes, diabolisantes du handicap psychique
Meilleure aide à l’enfance et prise en compte des violences intra-familiales qui se déploient de manière systémique dans toute la société 
Plus d’inclusion des personnes directement concernées dans les processus de soins, les établissements de santé, les métiers de la santé mentale
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Toutes les revendications → https://g1graine.fr/ Signe la pétition → https://www.change.org/p/pour-la-neurodiversit%C3%A9-la-sant%C3%A9-mentale-et-une-grande-r%C3%A9forme-de-la-psychiatrie
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lemondeabicyclette · 1 year
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Le bruit causé par les transports augmenterait le risque de suicide, selon une étude de l'Institut tropical et de santé publique suisse. La circulation routière est en cause et dans une moindre mesure les chemins de fer.
Les troubles psychiques touchent près d'un milliard de personnes dans le monde. En Suisse, on estime qu'environ 1,4 million de personnes souffrent de problèmes de santé mentale et que près de 1000 personnes mettent fin à leurs jours chaque année, a indiqué mercredi l'Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) dans un communiqué.
L'étude, publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, a analysé les données de 5,1 millions d'individus de la Swiss National Cohort de 2001 à 2015, âgés de 15 ans et plus. Elle montre que pour chaque palier supplémentaire de 10 décibels du bruit moyen à domicile causé par la circulation routière, le risque de suicide augmente de 4%.
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wakeup-program-fr · 1 year
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Welcome to the Wake up Program
Vous vous sentez perdu ? Vide ? Observé ? Seul(e) ? Bizarre ? Nous sommes là pour vous !
Notre équipe travaille sur l'étude de la capacité à programmer notre subconscient pour nous amener dans une nouvelle réalité. Certaines personnes restent bloquées dans cette nouvelle réalité, ce qui est extrêmement mauvais pour leur santé physique et morale, et c'est pour cela que nous sommes là, pour vous aider à retrouver vos esprits. Certains décrivent cela comme un "rêve vivant", d'autres comme un "horrible cauchemar vivant", et c'est ce dernier qui nous intéresse. Racontez-nous votre rêve et nous vous aiderons à vous réveiller.
On peut être dans une autre réalité, sans le vouloir. Nous avons déduit que ces passages dans une autre réalité ne sont que des crises de déréalisation, mais nos sujets sont certains qu'il s'agit de quelque chose de beaucoup plus effrayant.
Symptômes potentiels :
Sensation de vide
Sensation de vertige
Picotements dans tout le corps, en particulier dans les mains
Maux de tête
nausées
Hallucinations visuelles/auditives/cénesthésiques
Vision floue
Points noirs dans le champ de vision
Sentiment de ne pas être réel
Envoyez-nous un message sur "Posez-moi une question" (anonyme ou non) pour nous raconter votre rêve. Apportez-nous le plus de détails possible sur votre rêve et quelques informations sur votre état psychique et physique (carences, troubles alimentaires, traumatismes, troubles psychiques, etc.) afin que nous puissions vous aider au mieux.
C'est juste un rêve, réveillez-vous. ꒰ঌ👁໒꒱
suivez le #wake up program pour aider les gens à se réveiller
Aucune information confidentielle (vos rêves, votre prénom, vos pronoms, votre âge, etc.) ne sera partagée avec autrui. Votre vie privée restera privée 👁.
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contesdefleurs · 1 year
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Les troubles ne sont pas des dons
[TW - Validisme, Psychophobie, Violences] Troubles mentaux/psychologiques/psychiques et récits. Une longue histoire qu'on ne raconte pas assez, selon mon humble avis, depuis le balcon de mon modeste vécu.
Mais ici, on ne va pas écrire un billet exhaustif, juste un avis personnel provenant d'une personne atteinte de plusieurs troubles, d'un système, qui veut simplement partager une opinion sur le sujet. Car plus on avance, plus des troubles, dont le TDI, et même plus généralement la multiplicité, apparaissent dans certaines fictions. En soi, vouloir rendre visibles des troubles/maladies mentales pourquoi pas. Après tout, nombreux d'entre eux sont peu connus, et les montrer permet d'enfin leur accorder une place culturelle puisqu'ils ne sont pas représentés tels qu'ils existent (contrairement aux représentations fantasmées). C'est aussi un moyen de mieux comprendre des sujets peu abordés, voire méconnus. Seulement, il y a une chose en particulier qui me gêne ces derniers temps, c'est le fait de les présenter comme des dons, des pouvoirs particuliers ou des capacités extraordinaires, et de n'y voir aucun problème alors qu'il s'agit de représentations dites "oppressives".
On connaît les préjugés concernant les troubles qui nourrissent une vision péjorative de ces derniers, devenant dans une vision commune des choses intrinsèquement dangereuses, réduisant ainsi la population atteinte par ces troubles/maladies mentales, à une image de potentiel-le-s meurtrier-e-s. De même pour la psychophobie ordinaire, dans laquelle on retrouve notamment une image soit misérabiliste ("pauvres personnes folles qui sombrent dans la démence et qui ne connaîtront jamais une vie normale sneuf sneuf" j'exagère volontairement, mais c'est l'idée). Soit elle est réduite à du True Crime, alors même que c'est une population qui connaît une espérance de vie courte comparée à des personnes n'ayant pas de troubles/maladies mentales, qu'elles sont très peu nombreuses, mais qui demeurent très médiatisées (aussi pour le côté spectaculaire et la fascination macabre banalisée socialement). Et encore, ceci n'est qu'un lamentable résumé. Autre souci que l'on peut pointer et reprocher, c'est la dépolitisation du sujet dans les représentations, parce que le validisme et la psychophobie sont des oppressions et non de simples soucis isolés. Tout cela amène à de la déshumanisation, entre autres, ce qui contribue à produire et perpétuer un imaginaire violent et donc des violences systémiques (en gros, produites par le système social et les institutions). Ce ne sera pas développé dans ce billet, concernant la représentation péjorative et oppressive des troubles/maladies mentales, cependant si vous cherchez des ressources, en voici quelques-unes : Quelques définitions, ressources et articles sur ces sujets :
Revenons à nos bouquins. Les troubles ne sont pas de super-pouvoirs et les présenter et représenter comme des dons, des capacités incroyables, quelque chose d'extraordinaire, avec toute la fascination malaisante que cela génère, c'est tout aussi déshumanisant. Certes, d'une façon différente, mais ça l'est. Cela amène, pour résumer, à renforcer un imaginaire qui marginalise un groupe d'individus en lui prêtant des facultés fantastiques. Soit nous sommes perçu-e-s comme des dangers, soit comme des objets hors du commun à étudier, des mystères à élucider, alors que nous sommes des personnes qui avons, comme tout le monde, une vie, des goûts et des couleurs, des relations sociales, etc. Nous pouvons ne pas partager le même avis entre nous. Personnellement, mes troubles ne sont pas des dons ou des malédictions, et j'en ai assez que des personnes peu renseignées sur ces sujets, ou qui se soucient peu, voire pas du tout, des enjeux politiques liés à ces représentations, les saisissent pour faire du spectaculaire. Ce ne sont pas des spectacles, même si je comprends qu'on trouve ça divertissant quand on a grandi avec ce type d'imaginaire qui normalise ces oppressions. Même en voulant représenter les troubles sous un angle "positif" dans ses écrits, cela ne retire pas le caractère oppressif. Et l'intention ne fait pas tout, car même avec les meilleures intentions du monde, on peut entretenir des violences, volontairement ou non, consciemment ou non. Après, oui, on peut avoir un personnage ayant des troubles, maladies, handicaps, qui possède des facultés extraordinaires (avoir des pouvoirs magiques par exemple, comme Maëlys qui est malentendante dans la saga l'Éveil des Sorcières de Cordélia). La différence dans ce cas, c'est qu'on ne fait pas des troubles, maladies, handicaps une capacité extraordinaire, une chose qui suscite l'émerveillement parce que "différence", c'est simplement la condition du personnage. En plus de cela, cela pousse à faire une distinction entre des troubles/maladies/handicaps "utiles", "impressionnants" à d'autres qui seraient "inutiles". Donc à hiérarchiser des symptômes, des particularités qui sont juste le fruit d'une condition qui diffère d'une norme instaurée avec des critères basés sur cette dernière. On pourrait citer ces nombreuses séries qui présentent des personnages autistes par exemple et dont l'autisme est utile à l'intrigue ou caricaturé à des fins parfois spectaculaires. La figure du personnage ayant un TSA qui est "un-e grand-e génie", que vous avez peut-être déjà croisé (Shaun dans Good Doctor, Will Graham dans Hannibal, Sherlock aussi, il me semble). Il n'y a pas de distinction à faire entre un "bon" ou un "mauvais" trouble, il n'y a pas de hiérarchie à faire parce qu'avoir un trouble, une maladie, un handicap ce n'est pas un choix, et décider d'en faire quelque chose d'utile ou d'impressionnant, c'est validiste/psychophobe. Ça n'a rien de démoniaque ni de divin, ce n'est pas surnaturel ou magique. Si on est autant fasciné-e-s, c'est surtout parce qu'on ne les connaît pas assez et que les fantasmes et clichés (au cinéma, dans la littérature, presque partout) autour d'eux sont beaucoup trop banalisés quotidiennement, même si ça évolue petit à petit.
Peut-être que ce billet est mal écrit ou mal formulé, je me suis un peu éparpillée, je ne sais pas, je m'en excuse si ce n'était pas très clair. J'avais juste besoin de m'exprimer sur tout ça.
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Merci pour ta lecture, à bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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La fibromyalgie (également appelée syndrome polyalgique idiopathique diffus ou SPID, fibrosite ou fibromyosite) est une maladie qui associe des symptômes physiques de type douloureux et des symptômes psychiques. Reconnue par l’Organisation mondiale de la santé en 1992, sa nature et son existence font encore l’objet de controverses dans le monde médical. Qu'est-ce que la fibromyalgie ? La fibromyalgie est une maladie qui associe douleurs musculaires ou articulaires permanentes, fatigue chronique, troubles du sommeil, symptômes dépressifs et troubles anxieux. La personne qui en souffre se plaint d’avoir mal partout sans interruption pendant des mois. Des stimulations habituellement indolores peuvent provoquer des douleurs, et des douleurs normalement supportables peuvent être ressenties comme intenses. Dans plus de 80 % des cas, la fibromyalgie touche les femmes entre 30 et 55 ans. Elle apparaît plus fréquemment autour de la ménopause.
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"Sur l'Adamant" documentaire de Nicolas Philibert - sur la péniche "L'Adamant" centre de jour pour troubles psychiques amarée sur la Seine à Paris - mai 2023.
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kainadjae · 2 years
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Prison et psychiatrie : à l’intersection.
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Crédit image : Nina Chanel Abney -2014 Untitled "FUCK T*E *OP"
« Il n'est à mon sens pas possible d'être anti-validiste, de critiquer les institutions d'enfermement tout en défendant le système carcéral (sans voir les liens évidents). » Harriet de Gouge.
Quel lien y’a t’il entre la prison et la psychiatrie, au-delà du fait que ce soit toutes deux des institutions ?
Entre récidives et réhospitalisations, privatisations et investissements de la part de groupes privés, exploitation de la mains d’oeuvre dans les ESAT ou en prison à moindre coût, conditions de vies handicapantes voir mortelles (violences psychologiques et/ou physiques, promiscuité, environnement pathogène, espérance de vie réduite et taux de suicide élevé) la psychiatrie et la prison partagent bien plus que de simples similitudes ; elles sont en réalité les deux faces d’une même pièce qui souvent se substituent l’une à l’autre.
Ces institutions qui dans un cas comme dans l’autre promettent réhabilitation, réinsertion, correction ou soin, peuvent difficilement cacher leur véritable motif : celui d’éloigner du système les personnes les plus en marge afin de maintenir un ordre social capitaliste, supremaciste et blanc.
L’hypothèse de Penrose
Les liens entre le milieu carcéral et la psychiatrie sont étudiés depuis quelques années déjà, notamment dans les pays anglo-saxons dans le cadre des disability studies et/ou disability justice par des activistes anti-validistes et/ou abolitionnistes, noir.es et/ou handicapé.es (Talila Lewis, Jamelia Morgan, Stella Akua Mensah, Liat Ben Moshe…).
Mais déjà bien avant l’avènement d’une sociologie du handicap et des mouvements de lutte anti-validistes, une étude publiée en 1939 mettait en lumière la relation étroite qui lie les populations des hôpitaux psychiatriques et des prisons.
Avec ce que l’on nomme aujourd’hui "L’hypothèse de Penrose" le mathématicien et psychiatre eugéniste Lionel Penrose démontrait il y a plus de 84 ans déjà que la population carcérale dans une loca­lité donnée augmentait ou diminuait en fonction du nombre de lits occupés dans les établissements psychiatriques.
Pour faire plus simple : d’après les résultats de cette étude, lorsque les populations des hôpitaux psychiatriques sont réduites, le nombre de personnes incarcérées augmentent et vice versa.
Aujourd’hui en France alors qu’environ la moitié des lits en psychiatrie ont été supprimés en moins de 40 ans, le nombre d’incarcération à augmenté de 88% dans le même intervalle de temps.
Pour l'anthropologue Didier Fassin : « Ce n’est pas l’augmentation de la criminalité qui explique que l’on enferme plus, mais la moindre tolérance de la société française et la plus grande sévérité de son système punitif [... ] : on criminalise des faits qui ne l’étaient pas auparavant et on sanctionne plus durement les délits et les crimes. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es en prison.
« Le complexe industrio-carcéral renforce le colonialisme, le racisme et le validisme, ce qui conduit à des arrestations ciblées, à la criminalisation et à des taux d'incarcération plus élevés pour les personnes racisées, les personnes handicapées et les personnes racisées handicapées. » Syrus Ware, Joan Rusa et Giselle Dias.
Si le système judiciaire durcit sa politique en matière de délinquance et de criminalité, il vise évidemment certains groupes en particulier.
Ainsi en France «77 % des personnes détenues appartiennent à des minorités ethniques, se répartissant en 35 % de noir.es, 32 % d’arabes et 5 % de Roms.» et la majorité des détenu.es sont des hommes* présentant dans 55% des cas au moins un trouble psychiatrique et dans 45% des cas un handicap psychique à leur arrivée.
Pour la chercheuse américaine en justice sociale Leah Pope « Si les noir.es et racisé.es sont plus susceptibles d'être impliqué.es dans le système de justice pénale, il est prouvé qu'iels sont moins susceptibles d'être identifié.es comme ayant un problème de santé mentale. De plus, iels sont moins susceptibles d'avoir accès à un traitement une fois incarcérés. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es se retrouvent davantage en prison qu’en psychiatrie tout d’abord parce qu’iels ont moins accès au service de soins psychiatriques et donc au diagnostic que les blanc.hes.
L’incarcération massive de noir.es et racisé.es handicapé.es, s'explique aussi par le fait que certains comportements ou délis, alors qu’ils seront pathologisés chez les blanc.hes handicapé.es seront criminalisés et pénalisés chez les noir.es ou racisé.es handicapé.es.
De plus ces personnes -du fait du racisme systémique- se trouvent placées (ghettoïsation, gentrification, discriminations sur le marché du travail et de l’immobilier, ZEP, centre de détention pour migrant.es…) dans des environnements ou situations accentuant la précarité, la marginalité, l’exclusion et les menant sur la voie de la délinquance.
Ce sont aussi des populations davantage surveillées et controlées (concentration de l’action des forces de l’ordre dans les quartiers populaires et banlieues , politiques strictes sur l’immigration des personnes non-blanch.es, profilage racial…) et les délits qu’elles  commettent sont plus sévèrement punis. Ainsi elles ont plus de chance de se voir condamner à une peine de prison ferme que d’avoir accès à des soins adaptés et réguliers ou un suivi psychiatrique.
La violence de la prison et de la psychiatrie.
« La prise en charge institutionnelle est de par sa conception même une forme de violence. » Kate Rossiner et Jen Rinaldi 
Au-delà des violences policières parfois mortelles qui peuvent précéder l’incarcération, le milieu carcéral est un lieu qui contribue à créer, entretenir ou accentuer les handicaps psychiques (anxiété, dépressions, addictions, troubles psychotiques…) et/ou physiques (violence, négligence des soins, innaccessibilité ) et/ou les maladies (VIH, hépatite C, tuberculose, diabète…). La promiscuité, l’insalubrité et la surpopulation des prisons, en font des lieux extrêmement pathogènes et les conditions de détention jouent sur la santé mentale et physique des prisonnier.es 
En psychiatrie aussi les conditions de détention (isolement, contention, soins sans consentement, violences physiques/psychiques/sexuelles…) accentuent les maladies, les handicaps et/ou la détresse psychologique des populations incarcérées.
Les noir.es et racisé.es sont davantage vulnérables face à ces violences institutionnelles. Puisqu’en plus du classisme propre à la prison et de la psychophobie inhérente aux hôpitaux psychiatriques, ces dernier.es expérimentent aussi le racisme. Iels ont par exemple plus de chances que les blanc.hes d’être placé.es en psychiatrie sans leurs consentements et d'être catégorisé.e comme «personne à haut risque» mais aussi moins de chance de recevoir des soins adaptés (cf syndrome médittéranéen). 
Enfin, ces lieux de détentions en plus d'être handicapants et propices au développement de maladies et troubles, sont aussi mortels :  l’espérance de vie y est réduite et les morts par suicide y sont extrêmement fréquentes.
Récidives et réhospitalisations.
Pour les défenseur·euses de l'institutionnalisation, la prison et la psychiatrie permettraient d'offrir un contexte et des ressources aux individu·es marginalisé·es et inadapté·es, afin qu'iels puissent se (ré)insérer dans la société. Mais la réalité est tout autre. 
La réhabilitation, la réinsertion ainsi que le soin qui devraient être des priorités, sont délaissés au profit de pratiques violentes et punitives.
D’après les chiffres, la prison crée des conditions (précarité, isolement, handicap…) propices aux récidives : 63 % des personnes condamnées à une peine de prison ferme sont à nouveau condamnées dans les 5 années suivant leur libération. 
La psychiatrie est elle aussi un lieu propice aux réhospitalisations ( cf syndrome de la porte tournante). Plus on passe de temps en psychiatrie plus on à de chances d’être à nouveau hospitalisé.e : après trois mois de détention un·e patient·e à une chance sur cinq d'être à nouveau hospitalisé·e, au bout de vingt-quatre mois, la probabilité est de une chance sur deux.  
Les institutions participent à la reproduction et même l’aggravation des inégalités, en contribuant à la stigmatisation, le développement de handicaps, de troubles et/ou de maladies, la précarisation et l’isolement des populations incarcérées.
Alors pourquoi donc entretenir et renforcer des institutions aussi inefficaces en termes de réhabilitation/réinsertion ?
Privatisation et exploitation
« L’emprisonnement de masse génère des profits en même-temps qu’il dévore la richesse sociale. » Angela Davis
Au-delà de la condamnation des conditions d'incarcération appauvrissantes, handicapantes et violentes qui sévissent au sein des institutions, le lien entre la lutte anti-validisme (pour la désinstitutionnalisation) et la lutte anti-carcérale repose aussi sur la volonté d’en finir avec l’exploitation des personnes institutionnalisées. 
Car avec l’émergence des complexes carcéro-industriels et médico-industriels, les institutions sont en passe de devenir de véritables entreprises. Entre la privatisation des hôpitaux psychiatriques et des prisons et la sous-traitance de la main d'œuvre dans les prisons et ESAT par des entreprises publiques et/ou privées, les populations institutionnalisées sont envisagées comme un véritable marché propice aux investissements.
« L'objectif a toujours été de faire du profit sur le dos de celleux qui sont jugé·es sans valeur, par tous les moyens. Le profit ne provient pas seulement de l'extraction de la main-d'œuvre, mais aussi de la marchandisation de leur incarcération, institutionnalisation […] » Talila TL Lewis  
C’est aussi pour ces raisons que le système à tout intérêt à ce que ces institutions ne désemplissent pas.   
Ainsi 30% de la population carcérale travaillent pour un salaire mensuel moyen de 280 euros alors que les frais de vie en prison s’élèvent en moyenne à 200 euros par mois.
En psychiatrie, il n’y a pas de travail à proprement parler, mais bien des frais d’hospitalisation qui peuvent monter jusqu'à 450 euros dans le public et encore davantage dans le privé auquel s'ajoutent des frais de vie. Même si le travail en psychiatrie n’existe pas, le travails des psychiatrisé.es lui existe : une partie des patient·es ayant été incarcéré·es pendant une longue période bénéficient du statut de travailleur·euses handicapé·es et sont orienté·es pour travailler au sein d’ESAT, où le salaire moyen est de seulement 750 euros. 
La main-d’œuvre carcérale et psychiatrisée en plus d'être bon marché ne bénéficie pas de droit du travail, ce qui avantage encore les entreprises.
« Le fait que de nombreuses entreprises présentes sur le marché mondial s’appuient aujourd’hui sur la prison en tant que source non-négligeable de profits explique la rapidité avec laquelle ces prisons se sont mises à proliférer alors que les études officielles montraient un taux de criminalité en baisse. » Angela Davis
La lutte anti-validiste doit être anti-carcérale et anti-raciste. 
Alors que la désinstitutionnalisation est défendue par pratiquement l’ensemble des militant.es handi.es et anti-psychiatrie (et soutenue par l’ONU), le cas de la prison n'est ni compris ni discuté au sein des luttes anti-validistes blanches en France.
La prison, qui compte un nombre extrêmement élevé de personnes handicapées et poly-handicapées se trouve dans l’angle mort de la lutte anti-validiste française.
Et il y a une explication simple à cela : l'écrasante majorité des détenu·es sont des personnes noires, racisées, des migrant·es, des roms, des sdf et le mouvement anti-validiste français est sans surprise blanc, raciste et classiste. 
Prôner la désinstitutionnalisation sans soutenir l’abolition de la prison, c'est promouvoir la criminalisation du handicap, la transinstitutionnalisation** et l’incarcération d’un nombre toujours grandissant de personnes noires/racisées/pauvres et/ou handicapées.
Les oppressions systémiques créent et/ou accentuent la précarité et donc par découlement le handicap et la criminalité.
Ainsi les luttes anti-validistes doivent se dresser contre toutes les formes de discriminations (racisme anti-noir.es, classisme, putophobie, transphobie, grossophobie, psychophobie…) et d’exploitations capitalistes (emplois précaires, institutionnalisations, écocides, colonialisme, traite d’êtres humains…) qui amènent les individu.es (en particulier noir.es et racisé.es) à subir la précarité et/ou le handicap ou à se diriger par défaut vers la voie de la délinquance.
*Le terme homme est utilisé ici en tant que catégorie sociale
** Un processus par lequel des individu.es, soi-disant désinstitutionnalisé.es en raison des politiques de soins communautaires, se retrouvent dans des institutions différentes. Par exemple, les personnes qui sortent des hôpitaux psychiatriques ou qui n'y sont plus admis.es se retrouvent fréquemment dans des prisons, foyers, établissements médico-social, maisons de retraite...
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L'expression "pervers narcissique" n'existe pas en psychanalyse, c’est un raccourci « psychologisant » qui prête à confusion et à accusation précipitée.
La perversion narcissique apparaît pour la première fois sous la plume de Paul-Claude Racamier en 1986 dans Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique, puis en 1987 dans La Perversion narcissique, puis en 1992 dans Génie des origines.
Elle a été popularisée dans les années 1990 par deux auteurs : Marie-France Hirigoyen et Alberto Eiguer. Puis, d'autres ouvrages ont repris le flambeau.
Malgré un écho populaire important, ce concept — qui n’en est pas un pour cause de laxisme lexical — reste marginal et limité à la littérature francophone, en partie pour la bonne raison que toute perversion est un trouble du narcissisme.
Les maladies n'étant jamais définies à travers une personnification, il ne peut y avoir aucune définition médicale directe du « pervers narcissique », pas plus que de l'autiste ou du psychotique.
Seule une définition de la perversion est envisageable ; à ne pas confondre avec la perversité, telle personne choisissant d'utiliser des stratégies perverses dans ses relations avec les autres…
Petit topo sur la notion de perversion en psychanalyse:
Par la structure de langage incorporé, le sujet se relie à son (lot de) savoir inconscient selon trois modalités logiques: la névrose à partir d'une position "je ne veux pas savoir", la psychose "je ne peux pas savoir" et la perversion "je sais bien, mais quand même (...je sais dénier ce savoir).
Le fonctionnement de la perversion peut se saisir à partir de la formule du fantasme $<>a.
Dans sa stratégie, le pervers s'identifie à l'objet a (voix ou regard) pour se faire l'instrument de la jouissance de l'Autre et lui faire supporter sa propre division ($) à laquelle il apporte ainsi un démenti.
L'autre du pervers, sa partenaire, incarnant alors, à son corps défendant, l'être-sujet du pervers ($), dont il dément la division en lui attribuant, par un leurre, le Phallus (qui est l'instrument d'une jouissance supposée sans entrave).
Autrement dit la partenaire du pervers est élevée à la position du grand Autre non-barré.
Mais s'étant laissée prendre au jeu du pervers, elle se trouve assujettie à son caprice qui peut à tout moment lui retirer ce Phallus qu'il lui a attribué.
Le pervers avait initié ce procédé enfant, en s'identifiant à sa mère et en faisant d'elle une "mère-phallique" (dans son fantasme, cela ne signifiant pas qu'elle le soit réellement) lorsque, pendant ses absences, il allait dans son armoire humer ses vêtements, essayer ses affaires les plus intimes, imaginant ainsi connaître ses jouissances ; et c'est cette fixation qui l'a conduit à la perversion.
La partenaire du pervers vient ainsi se substituer à "LA Femme qui n'existe pas" de ses fantasmes.
Le sujet pervers, faisant subir à sa partenaire ses caprices, se fait "maître" et "éducateur" pour elle, convaincu qu'il lui apprend tout ce qu'elle ignorait, sa jouissance et son désir.
Évidemment le leurre n'est pas tenable longtemps, la victime qui ne comprend rien à l'affaire d'autant plus qu'elle peut être terrorisée et jugée par son tortionnaire comme n'étant pas à la hauteur - cela se produit au moment où, sur le point de révéler que c'est lui qui est en cause, dans un dernier sursaut pour ne pas être obligé de reconnaître sa propre impuissance, il va rejeter celle-ci comme un déchet...
Pour recommencer avec une autre.
La perversion apparaît en définitive comme une tentative désespérée et nostalgique, profondément conservatrice, de vouloir codifier la transgression de la Loi.
Autrement dit escamoter le Réel de la castration.
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maaarine · 2 years
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Podcast: Méta de Choc: Que vaut la psychanalyse ? avec Jacques Van Rillaer
“Les questions de santé mentale ont beau rester un sujet tabou, elles commencent à se frayer un chemin dans nos conversations, en privé comme au travail. 
Et pour cause ! Une personne sur deux sera confrontée à la maladie psychique au cours de sa vie, et une sur cinq présentera une forme grave de trouble psychologique.
Dans ce paysage, la psychanalyse occupe une place de choix parmi les thérapies proposées à quiconque cherche à alléger sa peine ou à tout simplement mieux se connaître.
Pourtant, depuis quelques décennies, des voix s’élèvent pour en dénoncer les fondements, les pratiques et même les résultats thérapeutiques.”
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aurevoirmonty · 2 years
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Ce genre "d'explication" ne suffit plus à personne. Il est temps de parler de la prévalence vertigineuse des troubles psychiques chez les populations "issues de", et en passant de se demander pourquoi tant de cinglés sanguinaires errent dans nos rues.
Laurent Obertone
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page-a-pages · 6 days
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L'Art Brut. Préface de "Lucien et les mystérieux phénomènes". Tome 5
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Qu’est-ce qu’une légende, qu’est-ce que l’Art Brut et qui sont ses auteurs ? C’est ce que tente d’expliquer en une page la préface de « L’Ogre oublié de Sainte Barbe », dernier tome de la série « Lucien et les mystérieux phénomènes ». Cette bande dessinée d’Alexis Horellou et Delphine Le Lac, publiée par Casterman, s’adresse aux enfants de 9 à 12 ans. Elle est complétée par un dossier thématique qui propose des idées créatives et des éléments documentaires. La série est très bonne et je me suis régalée à écrire la préface du tome 5. Un grand merci à Nathalie Van Campenhoudt, éditrice. Grâce à elle, j’ai pu conjuguer deux passions qui m’animent au quotidien : la littérature jeunesse et l’Art Brut.
La voici :
Une légende est une vieille histoire qui court et se transforme au gré de l'imagination de ceux qui la racontent. Elle part souvent de faits réels qui sont amplifiés et déformés jusqu'à devenir fantastiques. Dans cet épisode des aventures de Lucien, des villageois racontent qu'un ogre habitait la région et y rôderait encore. De la même manière, on se méfie souvent des gens qui sortent de la norme, qu'ils soient originaux ou qu'ils soient atteints de troubles mentaux. Les « fous » font peur. C'est à juste titre que les parents veulent protéger leurs enfants, mais les êtres différents ne sont pas forcément dangereux. L'Art brut est produit par des gens différents. On l'a parfois appelé « l'art des fous ». Il est à l'opposé de l'art officiel, institutionnel, qui est pratiqué par des gens qui ont une culture artistique: la plupart ont fait des études dans des écoles d'art où ils ont appris le dessin; ils ont baigné dans l'histoire de l'art et ont visité des musées. Les auteurs d'Art brut n'ont pas eu accès à tout cela. On dit qu'ils sont autodidactes, c'est-à-dire qu'ils ont appris par eux-mêmes et inventé leurs propres règles et systèmes; un peu comme les enfants quand ils commencent à dessiner et à bricoler. Ces artistes-là sont parfois nés avec des handicaps mentaux, par exemple la trisomie 21, ou souffrent de maladies psychiques. Parfois, celles-ci surviennent à la suite d'un traumatisme, un choc terrible. C'est le cas de Corentin dans cette histoire. D'autres ont vécu dans des endroits très isolés, dans la pauvreté, dans des lieux où la culture ne pénètre pas. En général, ils n'ont pas beaucoup fréquenté l'école. Pour Corentin, créer est une nécessité, une manière de soigner son mal. C'est un travailleur infatigable qui pourrait œuvrer jour et nuit, de façon obsessionnelle et répétitive. Le Facteur Cheval dont il est question dans cet album a existé à une époque où les facteurs faisaient leur tournée à pied et parcouraient des kilométres pour distribuer le courrier. En route, Joseph Ferdinand Cheval ramassait des cailloux. Après ses longues journées de travail, il se mettait à la construction de l'œuvre de sa vie : un palais idéal. Il lui a fallu trente-trois ans pour le réaliser. Puis, âgé de soixante-dix-sept ans, il a bâti son tombeau. Cela lui a pris huit ans. Pour notre plus grand bonheur, le Palais idéal du facteur Cheval a été conservé et restauré. Il faut savoir que beaucoup d'œuvres monumentales, de dessins. de broderies, de sculptures réalisés par des auteurs d'Art brut ont été et sont parfois encore détruits, uniquement parce qu'ils sont différents et dérangent. Comme ils ne sont pas produits par des artistes connus et intégrés dans la société, on ne leur attribue pas de valeur. Heureusement, les choses changent et les esprits s'ouvrent. On le doit principalement à un artiste français, Jean Dubuffet, qui s'est intéressé il y a presque cent ans à cet art singulier et l'a fait connaître.
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Lucien et les mystérieux phénomènes: L'Ogre oublié de Sainte Barbe, Alexis Horellou, ill. Delphine Le Lay, Casterman, 2024
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christophe76460 · 8 days
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❓Mais où est passé le 13e étage ?
Dans certains buildings aux États-Unis, vous ne verrez pas le chiffre 13 sur les boutons de l’ascenseur. Ou cet étage n’existe pas, ou il est nommé autrement. Certains pensent, en effet, que le chiffre 13 porte malheur.
Cette croyance irrationnelle fait partie des superstitions. La Bible les condamne, ainsi que les pratiques occultes telles que l’astrologie, la radiesthésie, la magie, la divination, le spiritisme, la sorcellerie, le vaudou. Ajoutons les procédés médicaux et religieux obscurs, les anges gardiens, guides spirituels, etc.
Ces pratiques dangereuses nous placent sous l’influence et même l’emprise de Satan. Elles peuvent amener, entre autres, des troubles physiques et psychiques, des envies de suicide, un rejet de la Bible et de Jésus. Si vous avez touché à l’occultisme, sachez que le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable(1).
Jésus désire vous libérer. Tournez-vous vers lui, confessez-lui ces péchés et renoncez-y. Venez à Jésus avec foi. Faites-vous accompagner dans votre démarche par des chrétiens ancrés dans la Bible qui prieront avec vous.
Françoise Lanthier
1/ 1 Jean 3, 8
__________________
Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 19, versets 13 à 20.
Vivre aujourd'hui, 13 septembre 2024
Copyright © 2024 Editions CAEF
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yes-bernie-stuff · 10 days
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13
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Mais où est passé le 13e étage ? 13/09/2024
Qu’on ne trouve chez toi personne […] qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel. Deutéronome 18.10-12
Dans certains buildings aux États-Unis, vous ne verrez pas le chiffre 13 sur les boutons de l’ascenseur. Ou cet étage n’existe pas, ou il est nommé autrement. Certains pensent, en effet, que le chiffre 13 porte malheur.
Cette croyance irrationnelle fait partie des superstitions. La Bible les condamne, ainsi que les pratiques occultes telles que l’astrologie, la radiesthésie, la magie, la divination, le spiritisme, la sorcellerie, le vaudou. Ajoutons les procédés médicaux et religieux obscurs, les anges gardiens, guides spirituels, etc.
Ces pratiques dangereuses nous placent sous l’influence et même l’emprise de Satan. Elles peuvent amener, entre autres, des troubles physiques et psychiques, des envies de suicide, un rejet de la Bible et de Jésus. Si vous avez touché à l’occultisme, sachez que le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable ¹.
Jésus désire vous libérer. Tournez-vous vers lui, confessez-lui ces péchés et renoncez-y. Venez à Jésus avec foi. Faites-vous accompagner dans votre démarche par des chrétiens ancrés dans la Bible qui prieront avec vous.
Françoise Lanthier
¹ 1 Jean 3.8
__________________ Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 19, versets 13 à 20.
13 Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant: Je vous conjure par Jésus que Paul prêche!
14 Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l'un des principaux sacrificateurs.
15 L'esprit malin leur répondit: Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous?
16 Et l'homme dans lequel était l'esprit malin s'élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés.
17 Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Éphèse, et la crainte s'empara d'eux tous, et le nom du Seigneur Jésus était glorifié.
18 Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu'ils avaient fait.
19 Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d'argent.
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