#tutoriel python
Explore tagged Tumblr posts
Text
youtube
🎯 La Duration de Macaulay en 5 Minutes : Apprenez et Maîtrisez-la !
#duration de Macaulay#obligations#calcul duration#duration finance#investir en obligations#gestion de portefeuille#sensibilité aux taux d’intérêt#duration modifiée#formule duration#obligations et finance#comprendre la duration#optimisation portefeuille#tutoriel finance#duration expliquée#risque obligataire#Macaulay duration#rendement obligataire#éducation financière#finance pour débutants#sensibilité des obligations#python finance#Youtube
0 notes
Text
Coin informatique : Pourquoi les débutants devraient-ils commencer avec Python ? Python est un phare pour les débutants désireux de se lancer dans le monde de la programmation. Réputé pour sa simplicité, sa flexibilité et sa large applicabilité, Python offre une courbe d'apprentissage douce associée à de puissantes capacités qui s'étendent du développement Web à l'intelligence artificielle. Voici pourquoi Python est un point de départ idéal pour ceux qui débutent dans le codage. Simplicité et lisibilité La syntaxe de Python est claire et intuitive, ce qui en fait un excellent langage pour les débutants. Ses commandes ressemblent à l'anglais de tous les jours, ce qui réduit le temps d'apprentissage et aide les nouveaux programmeurs à saisir plus rapidement les concepts fondamentaux. Cette simplicité fait également de Python un outil parfait pour enseigner les concepts de programmation sans les tracas d'une syntaxe complexe qui peut détourner l'attention de l'apprentissage. Flexibilité dans tous les domaines Python n'est pas seulement un poney à un seul tour ; il est polyvalent. Vous pouvez utiliser Python pour le développement Web, l'analyse de données, l'intelligence artificielle, le calcul scientifique, etc. Cette flexibilité permet aux apprenants d'appliquer les compétences Python dans divers domaines, ce qui le rend très précieux pour l'avancement de carrière. Écosystème et communauté riches Python dispose d'un vaste écosystème de bibliothèques et de frameworks, tels que Django pour les applications Web, Pandas pour l'analyse des données et TensorFlow pour l'apprentissage automatique. Cette richesse de ressources améliore l'utilité et l'efficacité de Python. De plus, la communauté Python est l'une des plus importantes du monde de la programmation, offrant un soutien étendu via des forums, des tutoriels et des conférences. Opportunités de carrière L'utilisation généralisée de Python dans des secteurs critiques et en croissance comme la science des données, l'apprentissage automatique et le développement Web se traduit par de nombreuses opportunités de carrière pour les programmeurs qualifiés. La connaissance de Python ouvre non seulement les portes à des postes de développement de logiciels, mais également à des rôles qui nécessitent une analyse de données et une compréhension informatique. Pour quiconque souhaite se lancer dans la programmation, Python offre un chemin accessible et bien pris en charge avec de nombreuses applications qui promettent croissance et opportunités. Sa simplicité ouvre la voie à une expérience d'apprentissage agréable tandis que sa demande sur le marché du travail en fait un investissement judicieux pour le développement de carrière futur.
6 notes
·
View notes
Text

Apprendre les langages de programmation peut sembler être un défi intimidant, mais avec la bonne approche, il devient une aventure passionnante et gratifiante. Que vous soyez débutant ou que vous souhaitiez ajouter de nouvelles compétences à votre arsenal, ce guide complet vous fournira des conseils pratiques pour vous aider à maîtriser les langages de programmation. Définissez Vos Objectifs: Avant de plonger dans l'apprentissage d'un langage de programmation, identifiez clairement vos objectifs. Voulez-vous développer des applications web, créer des jeux vidéo, ou explorer le domaine de l'intelligence artificielle? Choisissez un langage en fonction de vos aspirations et des applications pratiques qui vous intéressent. Commencez par les Bases: Si vous êtes débutant, commencez par les fondamentaux de la programmation. Apprenez les concepts tels que les variables, les boucles, les conditions et les fonctions. Python est souvent recommandé pour les débutants en raison de sa syntaxe claire et de sa polyvalence. Utilisez des Ressources En Ligne: Internet regorge de ressources gratuites pour apprendre la programmation. Des plateformes telles que Codecademy, Coursera, et Khan Academy offrent des cours interactifs. Les tutoriels YouTube et les forums comme Stack Overflow peuvent également être d'une grande aide. Pratiquez Régulièrement: La pratique est la clé de la maîtrise en programmation. Travaillez sur des projets concrets pour appliquer vos connaissances. Créez un portfolio de projets pour mettre en valeur vos compétences auprès des employeurs potentiels. Rejoignez une Communauté: Intégrez-vous à une communauté de programmeurs. Cela peut être un forum en ligne, un groupe local ou des événements de programmation. Partager vos expériences, poser des questions et collaborer avec d'autres apprenants peut accélérer votre apprentissage. Explorez Divers Langages: Ne limitez pas votre apprentissage à un seul langage. Essayez d'explorer divers langages pour comprendre leurs forces et leurs faiblesses. Cela élargira votre compréhension et vous rendra plus adaptable. Lisez du Code Source: La lecture de code source est une excellente manière d'apprendre de nouvelles techniques et de comprendre les meilleures pratiques. Consultez des projets open source sur GitHub pour vous familiariser avec différents styles de codage. Restez Informé: La programmation évolue constamment. Restez informé des nouvelles tendances, des mises à jour de langages et des avancées technologiques. Suivez des blogs, des podcasts et des comptes sur les réseaux sociaux liés à la programmation. Apprendre les langages de programmation est un voyage continu, mais avec la persévérance, la pratique régulière et l'utilisation judicieuse des ressources disponibles, vous pouvez acquérir des compétences solides. Alors, prenez le temps de définir vos objectifs, explorez différents langages, et surtout, amusez-vous en cours de route. La programmation offre un monde infini d'opportunités créatives et professionnelles. Bon apprentissage !
0 notes
Text
youtube
Meta a récemment publié un modèle de langage à grande échelle en open-source, appelé Llama 2, qui a suscité beaucoup d'attention en raison de ses améliorations significatives. Ce modèle est librement accessible pour la recherche et les applications commerciales. Un tutoriel vidéo a été créé pour montrer comment utiliser le modèle Llama 2 en Python, ainsi que pour développer une application web de chatbot en utilisant Streamlit en Python. Le code source est disponible sur GitHub. Un abonné a demandé s'il était possible d'utiliser le modèle Llama 2 localement, et cette vidéo explique comment le faire. Elle utilise le format GML de Llama 2, une version binaire téléchargeable pour utilisation sur différents systèmes d'exploitation. Le tutoriel se déroule dans un notebook Colab, mais il est également applicable localement sur Windows, Linux ou Mac.
Le processus commence par l'installation des ports Python de l'outil Llama CPP, qui permet l'exécution sur CPU et GPU. Ensuite, le modèle Llama 2 est téléchargé depuis un dépôt Hugging Face. Pour des raisons de performance, la version la plus petite du modèle (7 milliards de paramètres) est utilisée dans ce tutoriel. La vidéo guide ensuite les utilisateurs à travers le chargement et l'utilisation du modèle Llama 2 en Python, en utilisant la bibliothèque Llama CPP. Elle explique comment générer des réponses avec le modèle, en utilisant différents paramètres pour contrôler la longueur et la qualité des réponses.
L'utilisation de Llama 2 localement offre une flexibilité pour les développeurs et les chercheurs, leur permettant d'exécuter des modèles de langage puissants sans dépendre de ressources de calcul en nuage. Le tutoriel souligne l'importance de la configuration matérielle, car l'exécution de ces modèles peut être gourmande en ressources.
En conclusion, Llama 2 de Meta représente une avancée notable dans le domaine des modèles de langage à grande échelle, et sa disponibilité en open-source est une aubaine pour la communauté de recherche et de développement. La capacité de l'exécuter localement ouvre de nouvelles voies pour l'expérimentation et le développement d'applications innovantes.
0 notes
Text
Application mobile: Python In Go - Présentation de Grumpy
Application mobile: Python In Go – Présentation de Grumpy
Google a développé un runtime Python expérimental pour Go qui traduit le code Python en Go, puis exécute le code dans le runtime Go.
L’idée derrière ce schéma de sondage fou est de trouver un moyen de faire en sorte que les charges de travail simultanées fonctionnent bien. Comme un article sur le blog open source de Google par Dylan Trotter de YouTube Engineering explique:
“Google exécute des…
View On WordPress
#C#critiques de livres de développeur#Critiques de livres de programmation#Critiques de livres informatiques#feuilles de calcul#histoire de l&039;ordinateur#historique de la programmation#joomla#mobile app#Nouvelles#nouvelles de programmation#nouvelles du programmeur#nouvelles pour les développeurs#nouvelles programmeur logiciel#PHP#Python#Rubis#smartphone app#théorie#tutoriels de programmation#Visual Basic
0 notes
Text
Python et installation de pip3
Python et installation de pip3
Dans le cadre de l’administration et gestion de parc Windows, j’utilise des outils qui se configure ou utilisent python.
Sous Linux, il n’y a pratiquement rien à faire pour constituer son environnement de développement. Ce n’est pas le cas sous Windows. Je devais installer pip3 et ce n’est pas aussi simple.
(more…)
View On WordPress
0 notes
Text
Soumettre Ă Last.fm les chansons d'un flux Icecast
Voici le script python que j’ai écrit pour soumettre automatiquement à Last.fm les chansons qui sont diffusées sur ma radio Icecast. Au fil du temps, j’ai publié dans ces colonnes différents tutoriels pour gérer une radio avec Icecast, à l’aide de Winamp, VirtualDJ, et SAM Broadcaster dont on pouvait créer un fichier texte qui pouvait ensuite être filtré puis utilisé avec un script PHP pour…

View On WordPress
0 notes
Text
boucle while Python
Dans cet tutoriel, vous apprendrez ce qu’est la boucle while en Python ? et comment l’écrire. Nous utilisons une boucle while lorsque nous voulons répéter un bloc de code. Qu’est-ce qu’une boucle while en Python ? En Python, l’instruction de boucle while exécute à plusieurs reprises un bloc de code lorsqu’une condition particulière est vraie. exemple nombre = 1 # condition : exécuter la…

View On WordPress
0 notes
Text
ChatBot: Comment faire un chatbot en Python »wiki utile Tutoriel Python Chatterbot
ChatBot: Comment faire un chatbot en Python »wiki utile Tutoriel Python Chatterbot
[sc name=”lws-baniere-728×90-serveur-cloud-cpanel”]
Aujourd’hui, près de 30% des tâches sont accomplies par des chatbots. Les entreprises utilisent les chatbots pour fournir des services comme le support client, générer des informations, etc. Avec des exemples comme Siri, Alexa, il devient clair comment un chatbot peut faire une différence dans notre vie quotidienne. Dans cet article, nous…
View On WordPress
0 notes
Text
Python MySQL - Interroger une base de donnes
Dans ce tutoriel nous verrons ensemble comment interagir avec une base de données MySQL en Python.
Python MySQL Vous pouvez connecter facilement à une base de données relationnelles(SGBDR) en python sans grande difficulté. Dans ce tutoriel nous verrons ensemble comment interagir avec une base de données MySQL en Python. Pour cela on on va commencer par l’importation des librairies. Ces librairies va nous permet d’établir une connexion vers une base de données MySQL. Il ne faut pas oublier…

View On WordPress
0 notes
Text
Comment installer Django sur Mac
Comment installer Django sur Mac
Dans ce tutoriel, je vais vous montrer comment installer Django sur Mac. Django est disponible en open source sous licence BSD. Nous vous recommandons d’utiliser la dernière version de Python 3. Si vous prévoyez d’utiliser la fonctionnalité API de base de données de Django, vous devrez vous assurer qu’un serveur de base de données est en cours d’exécution. Django prend en charge de nombreux…
View On WordPress
0 notes
Photo

Hito Steyerl, How Not to be Seen: A Fucking Didactic Educational.MOV File
How Not to be Seen: A Fucking Didactic Educational.MOV File constitue un titre pour le moins programmatique. La première partie de l’intitulé est empruntée à un sketch des Monty Python, réalisé en 1968, prétendument un film du gouvernement britannique expliquant l’importance de demeurer invisible. Le narrateur, John Cleese, y pousse des participants cachés dans un paysage campagnard à révéler leur position, et fait d’eux la cible de tirs meurtriers de plus en plus grossiers, parfaisant ainsi sa démonstration. Quant à la seconde partie du titre, elle annonce un tutoriel vidéo au ton furieusement parodique.
C’est à travers ces références que l’artiste et théoricienne allemande Hito Steyerl entreprend en 2013 de réaliser cinq leçons filmées pour enseigner aux spectateurs à « ne pas être vus » à l’ère de la prolifération des images. L’œuvre est accessible sur YouTube1, comme de nombreux guides d’apprentissage permettant à n’importe quel novice de s’autoformer. Un narrateur y livre une accumulation de consignes pour expliquer comment se soustraire à la surveillance généralisée. Il énonce que « faire défiler, glisser, effacer, rétrécir » permet « de rendre invisible quelque chose exposé à la vue de tous ». Paradoxalement, ces mouvements constituent aussi la banale chorégraphie suscitant l’apparition des images à la surface des écrans tactiles. À côté de cette double lecture, l’humour noir et l’absurdité des instructions rompent progressivement avec le sérieux attendu d’une vidéo didactique, sans que le spectateur parvienne à discerner si ces inflexions viennent dédramatiser ou intensifier l’approche catastrophiste. La voix-off quasi-robotique propose, par exemple, au disciple de devenir plus petit qu’un pixel, proposition reformulée aussitôt par l’apparition de trois personnages dissimulés par le port de boites en tissu sur la tête, semblables à celles vendues par les grandes enseignes commerciales, camouflage résolument low-tech, dont l’esthétique est à mi-chemin entre les costumes du ballet triadique d’Oskar Schlemmer et Hannes Winkler et l’accoutrement d’Hugo Ball récitant Karawane. Dans la quatrième leçon, sont listées « 13 manières de devenir invisible : vivre dans une communauté fermée, vivre dans une zone militaire, être dans un aéroport, une usine ou un musée […], être un super héros, être une femme de plus de 50 ans, surfer sur le dark web, […], être pauvre... ». Effacements physiques choisis et invisibilisations sociales imposées sont sarcastiquement convoqués pêle-mêle. La vidéo s’achève par l’incrustation détonante du clip du groupe de soul The Three Degrees, When Will I See You Again ?, hit des années 1970, aussi populaire que mièvre, répétant invariablement sur une mélodie entêtante l’inquiétude d’un amant cherchant à revoir l’être aimé.
L’œuvre de la réalisatrice et théoricienne allemande, qui enseigne les arts et les nouveaux médias à l’Université des Arts de Berlin, livre un examen critique de la production, de l’utilisation et de la circulation des images à l’orée du XXIe siècle. Celle-ci s’intéresse, au début de sa vidéo, à la nature pixelisée des images numériques. Dans ces dernières, chaque pixel peut indépendamment être modifié sans que la trace de cette modification soit éclatante (sauf quand l’intervention est maladroite). En superposant des films et des photographies obtenus au moyen d’appareils d’enregistrements numériques à des décors en images de synthèse, créées pixel par pixel par un ordinateur, l’artiste souligne le trouble perceptif induit par ces représentations constituées d’une matière identique et pourtant fournies par des appareils de production résolument différents. La confusion est intensifiée, dans l’œuvre, par l’usage de la motion-capture qui enregistre les mouvements de personnages réels pour les reproduire dans des environnements virtuels. Dans le même temps, la vidéo dévoile ses propres moyens de production : les écrans verts qui permettent l’incrustation, le bureau d’un ordinateur et les acteurs revêtus de capteurs.
Ces caractéristiques renvoient à la première révolution digitale, relative à l’apparition de la photographie numérique qui se substitue en quelques années à l’analogique. En 1975, l’ingénieur américain Steven Sasson met au point le premier appareil photo électronique. Dans la chambre noire du nouvel instrument, l’enregistrement physico-chimique cède la place à un enregistrement électronique. Un capteur photosensible y transforme le rayonnement lumineux (les photons) en signaux électriques, puis un convertisseur transmue ces derniers en données numériques stockables dans un dispositif de mémoire amovible. Une vingtaine d’années plus tard, les appareils photo numériques tels que nous les connaissons sont mis sur le marché et popularisés. Ils sont équipés d’un écran couleur LCD à l’arrière qui permet de visualiser l’image en temps réel et autorisent le changement des paramètres au cours de la prise de vue (passage du noir et blanc à la couleur, modification du format et nombreux réglages impossibles en analogique). La nature digitale de la photographie permet une accumulation massive d’images et le transfert de ces dernières sur d’autres supports. Surtout, cette nouvelle constitution offre des possibilités démultipliées d’intervention en postproduction qui annoncent pour certains théoriciens la fin de la photographie telle qu’elle a été connue jusque-là .
De surcroît, Hito Steyerl met en évidence le déplacement des données visuelles, rendu possible par leur nature binaire associée à la généralisation du web. L’appropriation et la remise en circulation des innombrables vidéos ou photographies générées et diffusées par YouTube et Google Street View, la citation de références culturelles populaires comme des clips musicaux, la réalisation d’un selfie avec un smartphone, la création de tutoriels sont autant de pratiques numériques que l’artiste s’approprie et met en scène.
Cette deuxième révolution numérique, découlant des avancées technologiques et de la généralisation d’Internet, se déclenche au début des années 2000. Si les tirages sur papier, du fait de leur support léger et amovible, ont rapidement pu voyager, une fluidité inédite des images naît avec la possibilité de les partager en ligne, mais aussi de les créer et de les diffuser depuis le système ambulant que constituent les smartphones. Une fabrique et un distribution des images sans précédent émanent donc de ce couplage appareil photo, téléphone et Internet. Elle est concomitante de l’avènement des réseaux sociaux (invention de Facebook en 2004, de Twitter en 2006), de la commercialisation des smartphones (mise sur le marché de l’iPhone en 2007) et de la création de plateforme de gestion et de partage d’images (Flickr en 2004, Instagram et Pinterest en 2010, Snapchat en 2011). Ces progrès techniques engendrent une nouvelle ère de l’image qui se distingue par une pratique de la photographie, non plus seulement fondée sur la prise de vue, mais aussi sur l’appropriation, sur le commentaire (liker, commenter), sur la mise en circulation (retweeter, partager).
Inédite, cette condition médiatique qui transforme le spectateur en usager a cependant été imaginée et invoquée antérieurement. Vilém Flusser peut être considéré comme l’un des théoriciens de la communication qui a, précocement et avec une grande justesse, pressenti les changements qu’impliquait le tournant numérique. Dès 1991, dans une société pourtant dépourvue de smartphone et de connexion permanente à Internet, il décrivait déjà l’omniprésence des images et ses écueils :
Ce qu’il y a de tellement effrayant dans le déferlement actuel des images résulte de trois facteurs : elles sont produites en un lieu inaccessible à ceux qui les reçoivent ; elles uniformisent la vision de tous et les rendent aveugles les uns aux autres ; elles donnent l’impression d’être plus réelles que toutes les informations que nous recevons des autres médias (y compris nos propres sens). Le premier signifie que, face aux images, nous sommes privés de toute responsabilité et de toute réponse. Le deuxième, que nous sommes en train de nous abrutir, de nous massifier et de perdre tout contact humain. Le troisième, que nous sommes redevables aux images de la part de beaucoup la plus grande de nos expériences vécues, de nos connaissances, de nos jugements et de nos décisions, et qu’en conséquence nous sommes en état de dépendance existentielle par rapport aux images. Si l’on examine les choses de plus près, on constate que ces trois facteurs d’effroi ne sont pas situés dans les images elles-mêmes, mais dans la façon dont elles sont transmises pour atteindre ceux qui les reçoivent. Ce qui est effrayant c’est la « structure communicationnelle2.
Il soulignait, non pas tant l’impact des images sur notre perception du monde, qu’il ne déplorait leur propagation unidirectionnelle et incontrôlable par les masses, et appelait, en remède, à une interactivité qui annonce pleinement l’accessibilité et la publicité des images permises par Internet.
Si l’on pouvait commuter les images sur un réseau de câblages réversibles, l’effroi serait aboli. Chacun des récepteurs serait responsable, parce qu’en même temps émetteur et donc partie prenante à la production des images. En chacun des points de connexion du réseau les images seraient traitées, et chaque récepteur aurait donc un point de vue différent de celui des autres récepteurs connectés en réseau avec lui. Tous les participants seraient en liaison dialogique permanente, et la réalité véhiculée par les images serait soumise à une critique elle aussi permanente. Si les faisceaux émis étaient organisés en réseau avec réversibilité du câblage, on aurait une "société d’information télématique3.
En rêvant la possibilité d’un feedback, Vilèm Flusser rappelle Bertolt Brecht qui, dès les années 1930, souhaitait augmenter la fonction distributive de la radio, d’une fonction émettrice partagée qui lui permettrait d’être « le plus formidable appareil de communication qu’on puisse imaginer pour la vie publique, un énorme système de canalisation, […] [la radio] pourrait l’être si elle savait non seulement émettre, mais recevoir, non seulement faire écouter l’auditeur, mais le faire parler, ne pas l’isoler, mais le mettre en relation avec les autres4. » À cette condition, l’instrument d’aliénation des masses deviendrait un formidable outil critique et émancipateur.
C’est cet esprit qui a animé les pionniers libertaires d’Internet inventant, en marge de son développement militaire5, un fonctionnement collectif horizontal. Aujourd’hui, avec la possibilité de produire, d’expérimenter et de diffuser par soi-même des photographies et des vidéos, émerge un véritable usage « démocratique » de l’image, c’est-à -dire une utilisation généralisée, accessible au plus grand nombre sans distinction sociale ou économique majeure (en dehors tout de même des territoires mal équipés, des pays censurés, des individus inexpérimentés dont la quantité est loin d’être négligeable6). Le sociologue Dominique Cardon démontre qu’Internet transforme radicalement la notion d’espace public dans la mesure où la « prise de parole », qu’elle intervienne par les mots ou par l’image, n’est pas consentie ou prohibée a priori par une autorité quelconque, mais par une modération a posteriori7. Pour le géographe Boris Beaude, qui s’est intéressé à Internet comme espace, l’environnement du web permet une synchronisation des individus qui suscite des formes renouvelées de collaboration8. André Gunthert, historien des cultures visuelles, note combien « les formes visuelles sont devenues un embrayeur puissant de conversations privées et publiques »9. C’est donc un usage critique, analytique et citoyen qui est autorisé avec la possibilité de commenter les images, mais aussi de dialoguer avec elles.
La réciprocité médiatique évoquée par Flusser, bien que réalisée, n’a cependant pas anéanti la condition précédente. On peut déplorer une prolifération visuelle excessive, des images qui surnagent, présélectionnées par des autorités invisibles, des contenus outrageants, des informations non vérifiées, voire invérifiables, des résultats de recherche paramétré par des algorithmes opaques, une collecte des données personnelles à des fins marketing, une surveillance généralisée, etc. Autant de ressorts aliénants que vont précisément s’employer à identifier et à montrer les artistes de notre corpus.
Surtout, Hito Steyerl souligne l’impact des technologies utilisées sans filtre éthique. En prodiguant des conseils d’invisibilité, l’artiste désigne l’hypervisibilité implémentée dans la société actuelle. Arguant de son efficacité préventive dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme, les États, les pouvoirs locaux et les entreprises privées ont systématisé l’emploi des caméras de surveillance. Celles-ci transmettent, en temps réel, les déplacements et les gestes des passants dans l’espace public, mais aussi dans des espaces intermédiaires comme les hôtels ou les supermarchés. L’artiste restitue ceux-ci sous la forme d’environnements graphiques analogues à ceux réalisés par les promoteurs immobiliers à des fins marketing, au sein desquels les personnages, devenus des silhouettes dépourvues de traits spécifiques, ont perdu leur humanité.
Les enjeux de pouvoirs politiques et économiques en amont et en aval des perfectionnements techniques sont ainsi au cœur du travail plastique et théorique de l’artiste qui a écrit de nombreux essais. Steyerl réalise sa vidéo dans le désert californien, à l’emplacement de plaques de béton fissurées et envahies de mauvaises herbes, qui ont servi de mire de résolution à l’armée de l’air américaine, c’est-à -dire de cible permettant de calibrer les appareils photographiques analogiques embarqués dans les avions militaires. Si l’abandon du site manifeste l’obsolescence de cette technique, c’est qu’elle a depuis été intégralement remplacée par les drones. Outre l’implication des modifications techniques, l’artiste souligne donc la parenté entre le développement des technologies de l’image, la politique de surveillance et l’évolution des stratégies de guerre. Selon le géographe Yves Lacoste, La géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre10. Steyerl suggère, avec cette œuvre, qu’il en a été de même avec la photographie depuis son origine, et peut-être davantage encore avec les images fluides.
La vidéo est foisonnante, le propos dense, les liens entre les éléments plus débridés que disciplinés. Les technologies de l’image produisent des situations contradictoires, des projets émancipateurs et des projets assujettissants, et c’est précisément ce que démontre l’œuvre d’Hito Steyerl en incorporant l’usage démocratique autorisé par Internet pour révéler, au revers, sa portée aliénante. L’œuvre amorce ainsi une réflexion sur la portée des technologies sur un monde médiatique particulièrement cacophonique.
1https://www.youtube.com/watch?v=LE3RlrVEyuo (consulté le 03 avril 2018).
2 Vilém Flusser, La Civilisation des médias, traduit par Claude Maillard, Belval France, Circé, 2006, p. 59 60.
3 Ibid., p. 60.
4 Bertold Brecht cité in Dieter Mersch, Théorie des Médias, Une Introduction, traduit par Stefanie Baumann et Philippe Farah, Dijon, Les Presses du Réel, 2018, p. 78.
5 Pour une analyse de l’histoire d’Internet, en particulier de l’articulation entre le réseau militaire Arpa et le protocole libre de transmission de données Usenet, voir Dominique Cardon, La Démocratie Internet. Promesses et limites, Paris, Seuil, 2010, p. 14 20.
6 En juin 2018, une enquête du CSA annonçait qu’un Français sur 4 se sent mal à l’aise avec l’utilisation d’Internet. Ces chiffres révèlent une véritable fracture sociale. Le concept d’illectronisme a été forgé sur celui d’illettrisme pour désigner la difficulté et l’incapacité à faire usage des outils numériques connectés. Disponible sur https://www.csa.eu/fr/survey/l-illectronisme-en-france (consulté le 12 juillet 2018).
7 D. Cardon, La Démocratie Internet. Promesses et limites, op. cit., p. 39.
8 Boris Beaude, Internet, changer l’espace, changer la société: les logiques contemporaines de synchorisation, Limoges, Fyp éd, 2012, p. 148 149.
9 André Gunthert, L’Image Partagée. La photographie numérique, Paris, Textuel, 2015, p. 150.
10 Yves Lacoste, La géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre, Paris, La Découverte, collection « Cahiers libres », 2013, 248 p.
1 note
·
View note
Text
ChatBot: Développement d'un chatbot à l'aide du langage Python: tutoriel
ChatBot: Développement d’un chatbot à l’aide du langage Python: tutoriel
[sc name=”lws-baniere-728×90-serveur-cloud-cpanel”]
Levez la main, si vous voulez apprendre à construire un chatbot AI avec Python. Cet article vous guidera à travers l’utilisation d’une bibliothèque de langage Python pour développer un chatbot simple qui détermine la valeur et répond aux entrées de l’utilisateur.
Avant de…
View On WordPress
0 notes
Text
S'initier au Blender Game Engine et Ă Python
S’initier au Blender Game Engine et à Python
Dans mon livre “Créez vos propres jeux 3D avec Blender Game Engine“, j’ai mis en place un certain nombre de recettes permettant de créer n’importe quel type de jeux vidéos. J’ai d’ailleurs développé 7 projets de jeux, dont le tout premier est une sorte de Hello World : il s’agit d’un jeu de labyrintheavec une bille. On agit sur le labyrinthe en l’inclinant dans les 4 directions pour faire bouger…
View On WordPress
0 notes
Text
Tutoriel Matplotlib pour la visualisation des données
Tutoriel Matplotlib pour la visualisation des données
Tutoriel Matplotlib pour la visualisation des données Tutoriel Matplotlib pour la visualisation des données
Introduction Ă Matplotlib
Installer Matplotlib
Comment utiliser Matplotlib
La relation entre - Matplotlib, Pyplot et Python
Créer un tracé simple
Ajout d'éléments à un tracé
Création de plusieurs tracés sur une seule figure
Créer des sous-tracés
Objet Figure
Objet Axes
Différents types de parcelles
View On WordPress
0 notes