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Passions simples
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thatwidewindow · 6 years ago
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Tes beaux chapeaux et le rouge à lèvres que tu mettais pour sortir.
Les émissions de France télévision: Saga, la Carte au Trésor et surtout Plus Belle la vie que tu regardais avec passion.
Ces parties de belote où tu ne savais jamais qui avait pris la main et quel était l'atout.
Cuisiner le meilleur pain perdu du monde en ne lésinant pas sur le sucre, et le pire poulet rôti en oubliant le sel.
Préparer des confitures en utilisant nos doudous pour touiller.
Dire "tu m'fais suer", "à tantôt" et appeler les vieilles dames "la mère ****".
Noter assidûment toutes tes dépenses dans des tonnes de carnets qui envahissaient les commodes de la maison.
Repasser les serviettes de tables alors que personne n'y ferait attention sauf toi.
Nous raconter en détails l'histoire de la famille avec une mémoire qui forçait le respect et une nostalgie dont nous ne saisissons pas la force.
Nous offrir de bonbons au miel et à la lavande que nous n'aimions pas beaucoup mais que nous acceptions à chaque fois pour te faire plaisir.
Ton rire, communicatif et bienveillant.
Tes petits plaisirs, tes gestes du quotidien pourraient paraître anodins pour les autres mais pour nous. Tu les avais peut être oublié mais nous, jamais.
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thatwidewindow · 7 years ago
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J’aime mon corps.
J’aime mes jambes, même si elles ressemblent un peu trop à des baguettes. J’aime mes doigts trop fins. J’aime mes cheveux teints, surtout quand ils bouclent un peu. J’aime mes petites fesses, mon nombril un peu trop ressorti. J’aime mes bras, même si je suis moins fan de mes coudes. J’ai appris à aimer mes seins trop petits pour avoir droit à une lingerie sexy, mes pieds de hobbit légèrement poilus, mes cernes qui font ressortir mes yeux. J’aime mon nez, mes yeux, ma mâchoire. J’aime mon front, j’aime mon sourire.
Mais je ne les vois plus. Je ne vois plus rien, à part ma peau.
Je ne l’ai jamais beaucoup aimé. Au collège déjà, elle me posait quelques soucis. Un bouton par ci par là, qui faisaient rire mes “amies” et qui m’attiraient des complexes. Puis vint le lycée, et la pilule, qui fixèrent ces sublimes (non) petites taches rouges et blanches sur mon visage. Je n’avais pas des crises d’acné sévère, justes quelques gros boutons bien voyant, que je détestais avec toute ma force et que j’ai tenté de cacher, puis commencé à accepter au fil du temps. Ils ne me plaisaient pas, mais je me disais qu’ils partiraient. Ils finiraient bien, non ?
Mais l’année dernière, j’ai arrêté la pilule. Et là, ça a été la décadence épidermique. Mes joues sont devenues un champ de bataille. Les mois passaient et les boutons ne faisaient que se multiplier, ramenant de nouveaux amis à chaque fois qui n’avaient aucune gêne à s’installer. J’ai essayé de ne pas me maquiller, mais c’est devenu trop dur, alors je tente maintenant de les cacher sans pour autant “étouffer ma peau”. Mais rien n’y fait : ils restent toujours là, à me narguer chaque matin, à me faire pleurer, à me donner envie de me rouler en boule sous ma couette pour ne plus jamais en sortir. Ils sont devenus mon obsession. Je les cherche sur tous les visages des gens dans le tram, dans les amphis, au super-marché et je ne les vois nulle part.
Je me sens seule. Je me sens laide. Je me trouve répugnante et tous les compliments et les mensonges qu’on a pu me dire, les “mais ça ne se voit pas”, les “en vrai, ça ne me choque pas”, les “ça te va bien” et les “ça va passer avec l’âge” n’y font rien. Je ne me reconnais plus, j’ai l’impression que mon visage ne m’appartient plus, qu’il est aux mains d’un envahisseur.
Et j’aimerai m’aimer. J’aimerai me dire que mes boutons font partie de moi. Apprendre à les trouver beau, ou au moins, à ne plus les trouver repoussant.
Tu m’aides ?
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thatwidewindow · 7 years ago
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Aujourd’hui, j’ai relu La Métamorphose de Franz Kafka depuis la première fois depuis environ huit ans.
La première fois que je l’ai lu, c’était par obligation. Mon professeur de français de 4e-3e nous l’avait donné à lire pour l’étudier en classe. Je me souviens qu’à l’époque, quand j’avais annoncé à mes parents que nous devions lire du Kafka, ils avaient été surpris, pensant que nous étions trop jeunes, nous collégien.ne.s, pour comprendre une prose aussi mystérieuse et obscure que celle de Franz. J’avais accueilli cet étonnement comme une flatterie : mon professeur nous considérait apparemment assez mature, et je le respectais encore plus pour cette confiance. C’était le premier livre “de grande” que j’étudiais. J’avais déjà commencé ma découverte de la littérature grâce à ma mère et ma sœur, qui m’avaient fait lire Jane Austen (et je ne pourrais jamais assez les en remercier), mais à l’époque en tout cas,  ça restait dans le domaine du divertissement et non de l’interprétation.
J’avais lu cette nouvelle, d’abord avec un certain malaise (les insectes et moi, ça n’a jamais été le grand amour), puis avec une indéfinissable fascination. Je ne savais pas expliquer pourquoi à l’époque, mais cette histoire m’avait touché, retourné. Mon professeur nous avait fourni une analyse très intéressante, où la métamorphose pouvait être perçue comme l’allégorie d’un coming-out très mal reçu par la famille du héros. Même si cette vision me semblait plus que cohérente, il avait insisté sur le fait que cette œuvre avait été analysée de mille et une façons, toutes plus cohérentes et pertinentes les unes que les autres, car c’était là un grand secret de Kafka : son mystère rendait ses œuvres libres d’interprétation.
Tout d’un coup, je m’étais aperçue que dans chaque histoire, il y avait différents niveaux de lectures, différentes interprétations et qu’il ne tenait qu’à moi de les découvrir. J’avais l’impression de décoder un message personnel que l’auteur ne transmettais qu’à moi, et qu’il me semait des clés tout au long du récit pour le comprendre. Cette nouvelle a été mon premier amour pour l’analyse littéraire et ce qui deviendra, on l’espère, mon métier.
Mais en la relisant une nouvelle fois aujourd’hui, j’ai enfin compris ce que la moi de 13 ans avait trouvé de si mémorable dans cette histoire. Je ne la perçois ni ne l’analyse plus tout à fait de la même façon, mais je suis toujours touchée par la même chose : le climat familial dépeint dans cette œuvre.
Ça m’a ému de me rendre compte que déjà à cette époque, je sentais que cette histoire me parlait plus que ce que je ne pouvais le réaliser. J’avais de nouveau cette sensation que l’auteur me chuchotait un secret à l’oreille, qui me faisait lire ce que mes yeux refusaient de voir. Tout à coup, tout me semblait clair, logique, j’avais l’impression d’avoir enfin pigé le truc, créé un déclic. La boucle était bouclée avec la L. de 13 ans qui ne comprenait pas mais qui ressentait tout.
Et je trouve ça simplement magique.
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thatwidewindow · 7 years ago
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Liste non-exhaustive de petits plaisirs à savourer comme une bonne tisane tilleul-citron alors que le vent souffle dehors :
- Le frisson qui accompagne le premier jet d’eau chaude lors d’une douche brûlante. Un moment d’intense soulagement. (#titre) (pardon)
- Le “la” des instruments qui s’accordent avant un concert. Ce moment où tout sonne bizarrement, jusqu’à ce que tout l’orchestre ne résonne qu’à une voix.
- Quand la salle de cinéma devient obscur et que les premières notes du jingle des studios de productions se font entendre. Ils annoncent peut-être un film qui va nous changer la vie.
- Arriver à trouver une tierce sur une chanson et réussir à la chanter pour que ça rende joliment.
- L’odeur des cookies en train de cuire (marche aussi avec un brownie)
- Danser. Quelque soit le lieu ou l’occasion, qui que soit le ou la partenaire.
- Quand on lit les premières lignes d’un livre, ou qu’on entend les premières notes d’une chanson, et qu’on ressent ce coup de cœur immédiat.
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thatwidewindow · 7 years ago
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Quand j’avais environ 9 ou 10 ans, mon frère et ma sœur ont pris le contrôle de la télécommande lors de nos repas/télé et ont eu la splendide idée de zapper sur le série Friends, qui passait à l’époque sur “Jimmy”. J’étais un peu petite pour comprendre, et je n’arriverais pas à dater quand est-ce que j’ai vraiment commencer à saisir les blagues et à aimer les personnages, mais il n’empêche que quelques années plus tard, ma mère nous a fait la surprise de rapporter TOUTE la série en VHS et DVD après une vente en promotion chez notre vidéo-club préféré parce qu’elle connaissait notre amour pour ce programme.
Cette série, on a du la voir... 7 ou 8 fois entièrement, et encore, je suis gentille. En tout cas, on l’a regardé en boucle, tous les soirs pendant une grande partie de ma pré-adolescence. Rachel, Monica, Phoebe, Joey, Chandler et Ross, c’était des visages familiers qui m’ont accompagné pendant mes années collège plus qu’éprouvantes.
Les séances de binge-watching (qui n’avaient pas de nom à l’époque), étaient entrecoupés de multiples épisodes de Malcolm, That 70′s show, Veronica Mars, Charmed, Kyle XY (ma première série visionnée en entier à la télévision), d’épisodes de Sex and the City que je regardais alors que j’étais beaucoup trop jeune, mais qui m’ont, je pense, aidé dans ma vision de la sexualité féminine...
En 2008, alors que j’avais 12 ans, mon frère et ma soeur m’ont montré un épisode sur le site megavideo, d’une série “presque comme Friends, mais qui se passe maintenant”. C’était un épisode de la saison 2 de How I Met Your Mother, que j’ai suivi ensuite pendant 7 ans, avec une fidélité qui est admirable au vu de la dégradation de la série.
Ma mère était toujours très inquiète de me voir autant devant la télévision et mon ordinateur. Et puis finalement, je lui ai fait regarder Downton Abbey et Mr Selfridge et depuis, elle fait la même chose. 
Depuis, j’ai regardé des dizaines de séries différentes. Elles étaient parfois très bonnes, comme parfois objectivement mauvaises, mais distrayantes. Elles m’ont accompagné dans mes chagrins, dans mes périodes de doute, d’ennui. Mon premier amour est né grâce à des conversations tardives sur Game of Thrones, mes rencontres de festival se faisaient via des répliques de Kaamelott, je fais connaissance en soirée en analysant la fin de Stranger Things.
Les séries, c’est comme les films : c’est des doudous, des outils de partage même quand on est pas toujours accompagné, un divertissement mais aussi une culture très riche, un moyen d’expression voire de militantisme.
Comme diraient Lorelei et Rory, les séries, c’est un mode de vie. C’est une religion.
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thatwidewindow · 8 years ago
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L’un de mes plus vieux petits plaisirs, c’était celui de mettre mes écouteurs, ma playlist favorite du moment (qui a donc grandi du Blink 182 à, bizarrement, Taylor Swift) et de danser comme une folle dans ma chambre d’adolescente. Quand il fait beau et que le ciel est dégagé, cette pièce est illuminée surtout au coucher du soleil, avec ces rayons orangés et chaleureux si caractéristiques. Alors, sous cette espèce de spot naturel et si réconfortant, je dansais sans gêne ni honte comme si Beyoncé s’était emparée de mon corps, et je me sentais pleinement heureuse, vivante et libre.
Rien n’est plus salvateur qu’un bon déhanché.
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thatwidewindow · 8 years ago
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Rien ne vaut une bonne tisane (ou un thé si vous vous sentez d’humeur téméraire), The Lizzie Bennet Diaries, un plaid et un éventuel doudou pour ce genre de soirée.
Ouais, ne jalousez pas mon jeudi soir comme ça, c’est gênant.
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thatwidewindow · 8 years ago
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Parfois, et même si c’est désagréable, il faut accepter que tout ne va pas trop bien. Ca ira mieux bientôt, mais là c’est dimanche, et il fait presque nuit à 17H30, et il fait moche, et la solitude est trop présente.
Aujourd’hui on emmerde les citations pinterest qui sont censées nous motiver juste parce qu’elles sont écrites dans une jolie calligraphie et on pleure un coup en regardant La La Land et en procrastinant encore un peu. Et ce n’est pas grave.
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thatwidewindow · 8 years ago
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“But if you forget to reblog Madame Zeroni, you and your family will be cursed for always and eternity.”
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thatwidewindow · 8 years ago
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J’ai 22 ans, et ça fait 19 ans environ que je suis à l’école. Ca fait 19 ans que j’ai le nez dans les bouquins. Mais y a finalement peu de choses que je sais.
Je ne sais pas la racine carré de 87. Je ne connais pas le nom de toutes les capitales européennes. Je crois que je ne saurais même pas citer le nom de plus de quatre fleuves... Je ne saurais pas non plus énumérer le nom des présidents français de la Ve république. Ou de celle d’avant.
Je ne sais pas non plus manger proprement, je n’ai pas vraiment appris à partager mon goûter, je suis plus que nulle au loup et je ne connais plus les chansons de Claude Nougaro par cœur.
Mais j’adore l’école. Je l’aime depuis le lycée, où j’y ai rencontré des amies absolument inestimables et les meilleurs prof-es de langues et de français de l’histoire de l’humanité (oui, j’ai aussi appris le sens du mot subjectif hein, clairement).
Aujourd’hui, après une licence d’errance, j’étudie la littérature, un de mes nombreux amours. Tous les jours, j’apprends des choses qui paraissent si inutiles vues de loin. Je saurais vous réciter les différentes parties d’un discours rhétorique. Je suis capable de décliner (un peu) certains mots d’ancien-français. Je peux vous définir le burlesque, le baroque, le classicisme, le romantisme, le surréalisme, le réalisme, le naturalisme. Je sais quand est mort Molière ou Louis XIV, faire un plan didactique, poser des problématiques auxquelles on ne répond jamais vraiment. Je suis capable de vous dire que la lettre “m” dans la poésie a une portée érotique, qu’une aposiopèse, c’est le fait de laisser une phrase en suspend pour faire deviner le propos au lecteur, souvent grâce à des points de suspensions évocateurs...
Je peux aussi vous analyser en profondeur Harry Potter, tenter de démontrer à quel point Stephenie Meyer fait transparaître une idéologie sexiste et conservatrice dans Twilight (que j’ai pourtant dévoré), vous faire une étude de l’onomastique dans Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire alors que ça ne sert à rien. Parce qu’en fait, l’école, c’est surtout apprendre à adapter ce qu’on apprends à ce que l’on aime.
Moi, si je vais à la fac tous les jours (outre ma passion pour les fous-rires en amphi), c’est pour ce fameux déclic. Ce moment où je comprends un truc, et une fois que je le sais, je ne pourrais plus jamais ne plus le savoir. Alors, oui, déblatérer pendant des heures pour savoir pourquoi une virgule a été placée à tel endroit, ça paraît vraiment sans intérêt. Mais quand en rédigeant un commentaire de texte, j’ai l’impression de déchiffrer un message codé et caché, comme si il n’était destiné qu’à moi, ça vaut vraiment le coup.
J’aime le fait qu’en littérature, on ne peut jamais vraiment se tromper. Qu’on ne fait que des hypothèses, qui ne pourront que rarement être vérifiées.
Étudier la littérature, c’est comme la vie ou une recette de cuisine : on nous donne des indices sur la marche à suivre et sur ce qu’il faut comprendre, mais au final, chacun interprète le truc à sa sauce, et le résultat est parfois peu commun, mais presque tout le temps génial.
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thatwidewindow · 8 years ago
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Les plaisirs simples de l’automne
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thatwidewindow · 8 years ago
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Moi c’est L, et je fais des blagues quand je suis gênée et pour être appréciée.
Je ne sais pas ce qui fait qu’une personne pleure quand elle est émue, et je sais encore moins ce qui se passe dans nos corps pour que la joie et l’hilarité provoquent une sorte de convulsion nerveuse et puissante qui font grimper nos doses d’endorphines.
Mais pour moi, entendre le rire d’une personne, c’est comme entendre la joie même. Si le bonheur avait un son, ce serait celui-ci. Qu’il soit cristallin ou grave, qu’il soit discret ou bruyant, grognant ou chuchoté, il restera toujours l’une des plus belles musiques à mes oreilles.
On peut dire beaucoup d’une personne par son rire. Comme un orgasme ou un éternuement, il est incontrôlable. On n’est jamais autant soi-même que lorsqu’on rit.
Mon rire à moi, il est très étrange. Il est parfois très bruyant, il me fait suffoquer. Il sonne comme une crise d’asthme joyeuse. Il est comme moi : un peu gêné (voire gênant), pas toujours assumé, mais sincère.
Je ne me sens jamais aussi vivante que lorsque je ris, et je ne me sens jamais aussi vulnérable que lorsque je fais rire. Quand j’étais petite, j’ai annoncé à mon frère et ma sœur que mon rêve, ce serait de devenir comique à Paris (parce qu’être comique à Mulhouse, ça sonnait pas pareil). Entre temps, j’ai découvert que je n’aimais pas du tout Paris et que faire des blagues des heures durant, c’était clairement pas dans mes compétences. Mais rire et faire rire, je pense que ça restera toujours un de mes objectifs quotidiens. Parce que rire avec (et non de) quelqu’un, c’est l’un des plus beaux liens que l’on peut créer.
Tout ça pour vous dire : riez, vous êtes aimé-es.
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thatwidewindow · 8 years ago
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thatwidewindow · 8 years ago
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thatwidewindow · 9 years ago
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Harriet Lee-Merrion
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thatwidewindow · 9 years ago
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thatwidewindow · 9 years ago
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Frida
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