A garden of mystery and poetry, populated by gods, spirits and nymphs. Blog in EN and French
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//// English Below \\\\
Les chênes sont de sèves, sève de miel, tendresse des feuilles, soleil vert liquide.
Le printemps de Bealtaine infuse sa lumière, foisonnement végétal, croissance sacré, multitude du bourgeonnement, extase des plantules.
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The oaks are sap, honey sap, tender leaves, liquid green sunshine.
Bealtaine's spring infuses its light, vegetal profusion, sacred growth, multitude of budding, ecstasy of seedlings.
#spring#bealtaine#oak#chêne#green#vert#printemps#arbre#tree#poetry#poésie#spring poetry#oak poem#chêne poésie#pagan#pagan poem#pagan poetry#animism#animisme#animist poetry#sacred poetry#poésie sacrée#inspired poem#inspired poetry
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Prière à Perséphone
///// English Below \\\\\
Ô, Phersephassa, Persephoneïa, Perséphonê !
Ton nom a la senteur sèche et chaude des blés mûris au soleil, et ton souffle, la douceur des jeunes pousses verdissantes.
Tes pieds délicats aux chevilles agiles et habituées à la danse exhalent la même fraîcheur que la rosée du l’aurore.
Ta peau rappelle les corolles des iris et des jacinthes.
Tes cheveux sinuent et crépitent d’obscur comme le Styx ou les chevaux noirs du char de l’Illustre Hadès.
Tes lèvres scintillent de la rougeur translucide des grains de grenades.
Tes paupières papillonnent pareilles aux feuilles des peupliers que vient le vent agiter.
Tes prunelles miroitent des lueurs cuivrées du safran.
Bien qu’arrachée aux prairies baignées de fleurs et de verdures aux reflets solaires, tu ne fais qu’une avec la Terre, au-dessus et en-dessous.
Ô déesse, tu réconcilies les contraires, toi qui es vie et mort, été et hiver, lumière et obscurité, fécondité et stérilité, jeunesse et maturité, souveraineté et impuissance, pouvoir et compromis, apogée et déclin, éclosion et putréfaction, nourrir et mourir, tu nous apprends que tout est cyclicité, impermanence, changement et renouveau, en mouvement perpétuel.
Ô déesse, tu nous apprends que rien dans l'univers n’existe jamais seul, mais toujours en relation, comme tu l’es avec Déméter, ton illustre mère, et Hadès, ton illustre époux. Le pouvoir se tisse et se déploie en lien avec les choses et les êtres.
Perséphonê, que grâce et hommage te soit rendus, ô juste et sage, douce et terrifiante Perséphonê, pour tes bénédictions et tes bienfaits !
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O, Phersephassa, Persephoneïa, Perséphonê!
Your name has the dry, warm scent of sun-ripened wheat, and your breath the sweetness of young, green shoots.
Your delicate feet, with nimble ankles accustomed to the dance, exude the same freshness as the dew of dawn.
Your skin recalls the corollas of irises and hyacinths.
Your hair sinuates and crackles with darkness like the Styx or the black horses of the Illustrious Haïdès' chariot.
Your lips sparkle with the translucent redness of pomegranate seeds.
Your eyelids flutter like poplar leaves stirred by the wind.
Your eyes shimmer with the coppery gleam of saffron.
Though torn from the meadows bathed in flowers and greens with solar reflections, you are one with the Earth, above and below.
O thea, you reconcile opposites, you who are life and death, summer and winter, light and darkness, fertility and sterility, youth and maturity, sovereignty and powerlessness, power and compromise, peak and decline, blossom and putrefaction, nurture and die, you teach us that all is cyclicity, impermanence, change and renewal, in perpetual motion.
O thea, you teach us that nothing in the universe exists alone, but always in relationship, as you are with Demeter, your illustrious mother, and Haides, your illustrious husband. Power weaves and unfolds in connection with things and beings.
Perséphonê, thanks and homage be to you, O just and wise, sweet and terrifying Perséphonê, for your blessings and your benefits!
#pagan#polytheism#hellenic devotion#hellenic polytheism#hellenic godess#Persephone#hellenic worship#Persephone worship#pagan prayer#polytheist prayer#hellenic prayer#Persephone prayer
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Partir et revenir
\\\\\\ English below //////
Partir. Longtemps la question ne se posait pas. Pourtant j'étais déjà revenu. Mettre un océan entre le passé et moi. Cheminer, avancer, trouver des opportunités dans cet espace de possibilités, à la recherche d'ouverture, d'élargissement. Une ambiance très Six d’Épée.
Il y a toujours eu toujours cette difficulté à m'ancrer, me sentant sans racines, dénouée, mes parents échouant par hasard dans cette région. Une perte de connexion, un détachement oppressant, un vide se creusant toujours. Cela n'était pas la sensation de ne pas être à la bonne place, mais de n'avoir pas du tout de place où me sentir chez moi.
Pourtant, à l'aube de mon grand voyage et de ma vie en dehors de cette terre où je suis née, je commençais à vraiment apprécier ces lieux, ce pagus qui m'était familier, que j'avais déjà bien arpentés mes pas s'arrimant aux sillons des sentiers des forêts de hêtres si typiques de la contrée.
Sept ans parti, et maintenant je reviens. Une boucle, un cycle s'est terminé. Il y a eu des ruptures sans retour possible, un deuil, des choses à apprendre. Un passage à vide, privé de spiritualité, de dévotion et de magie dans ma vie mondaine, et pourtant j'en ai eu des expériences profondes à travers le jeu de rôle sur table, touchant au sacré. Des moments de maturation, d'hyperactivité, de trop-plein et d'élan, de nouveaux visages, langues, cultures, mais aussi des doutes, des douleurs, des temps de stagnation, de lucidité et de confusion, de vide, de silence.
Et le retour dans la proximité merveilleuse des dieux et des esprits, vers moi-même aussi, dans un alignement plus limpide, choisi, sans tristesse et sans heurts. J'ai commencé à m'inscrire dans ce territoire, à y reconnaître les êtres invisibles qui s'y trouvent, à les honorer. Mais, il me faut revenir maintenant. Plier bagage et partir encore. Ce n'est pas un retour à la case départ, car c'est le voyage qui nous change, le chemin parcouru, pas la destination, quelle qu'elle soit.
Je vais retrouver ces forêts aux arbres enchantés et ces pierres usées, ces grottes, ces rives et ses cols parcourus loin avant dans le temps de ma vie et des autres qui m'ont précédée, et dont le destin aussi est mêlé à cette terre. De là, je pourrai rayonner vers d'autres horizons, avec cependant un ancrage, une assise, une clarté et un contentement inédits.
Je rends grâce aux déités et aux esprits de m'avoir accompagnée et de continuer à le faire. Je me baigne à la douce lueur des renouveaux.
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Leaving and coming back
To leave. For a long time, the question never arose. Yet I had already returned. To put an ocean between the past and myself. To walk, to move forward, to find opportunities in this space of possibilities, in search of openness, of enlargement. A very Six of Swords atmosphere.
There's always been this difficulty in anchoring myself, feeling rootless, unraveled, my parents stumbling across this region by chance. A loss of connection, an oppressive detachment, an ever-deepening void. It wasn't a feeling of not being in the right place, but of having no place to call home at all.
And yet, at the dawn of my great journey and my life away from the land of my birth, I was beginning to really appreciate these places, this pagus that was familiar to me, that I had already trodden well, my footsteps latching onto the grooves of the beech forest paths so typical of the region.
Seven years gone, and now I'm back. A loop, a cycle has ended. There have been ruptures with no way back, mourning, things to learn. An empty passage, deprived of spirituality, devotion and magic in my mundane life, and yet I had profound experiences of it through tabletop role-playing, touching on the sacred. Moments of maturation, hyperactivity, overflow and momentum, new faces, languages, cultures, but also doubts, pain, times of stagnation, lucidity and confusion, emptiness, silence.
And the return to the marvellous proximity of gods and spirits, to myself too, in a clearer, chosen alignment, without sadness or clashes. I've begun to inscribe myself in this territory, to recognize and honor the invisible beings within. But now I must return. To pack up and leave again. It's not a return to square one, because it's the journey that changes us, the path taken, not the destination, whatever that may be.
I'm going back to these forests of enchanted trees and worn stones, these caves, these shores and these passes traveled long before in the time of my life and of others who came before me, and whose destinies are also intertwined with this land. From here, I'll be able to radiate out to other horizons, yet with an unprecedented anchoring, grounding, clarity and contentment.
I give thanks to the deities, ancestors and spirits for having accompanied me and for continuing to do so. I bathe in the soft glow of renewal.
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\\\ English below ///
Nous avons soif de silence. Rien de vide, rien de sombre. Vigilance muette, repos qui réveille. Écoulement dissolvant le temps lui-même. Le silence emplit et déborde nos contours, affine le trait qui départage le dedans, le dehors… ou le fait poreux, un peu plus en conscience. Double mouvement, pendule oscillant. La prise de pouvoir est d'abord intérieure.
Silence, début d'un nouveau langage. Désapprendre les mots et leur ordre, oublier les formulations, égarer la syntaxe, démembrer jusqu'aux concepts pour laisser le monde entrer en soi. Sans plus de distance. Une solitude raffinée, à un⸱e ou à plusieurs.
Le silence nous sourde et résonne en nos fragiles pensées et échos, plus fortement que nos paroles essoufflées ou insignifiantes que nous proférons parfois, sans nous en rendre compte.
Le silence impétueux arrache nos feuilles mortes, irrigue nos rêves d'un vent à revigorer la marée de nos désirs.
Quand il n'y a plus que le balancement de la houle pour tout bruit, que les flammes qui crépitent entre les parois osseuses de notre esprit fossilisé, l'on se tourne vers l'écorce à la saveur rêche sur notre front, vers les grains de sable chatouillant par à-coups le mystère inscrit dans les rainures par où notre dévotion s'écoule ; d'abord goutte, puis ruisseau, puis fleuve, puis océan infini baignant dans ses eaux deux ou trois galaxies.
Le silence : territoire en partage, où l'écoute devient possible, entre les êtres et les entités qui l'habitent.
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We crave silence. Nothing empty, nothing dark. Mute vigilance, awakening rest. A flow that dissolves time itself. Silence fills and overflows our contours, refines the line that divides inside and outside… or makes it porous, a little more aware. Double movement, oscillating pendulum. Power is first and foremost taken from within.
Silence, the beginning of a new language. Unlearning words and their order, forgetting formulations, losing syntax, dismembering even concepts to let the world enter oneself. No more distance. A refined solitude, one⸱e or many.
Silence deafens us and resonates in our fragile thoughts and echoes, louder than our breathless or insignificant words that we sometimes utter, without realizing it.
Impetuous silence rips away our dead leaves, irrigates our dreams with a wind that invigorates the tide of our desires.
When all that's left is the swaying of the swell, the crackling flames between the bony walls of our fossilized minds, we turn to the rough-tasting bark on our foreheads, to the grains of sand tickling the mystery inscribed in the grooves through which our devotion flows; first a drop, then a stream, then a river, then an infinite ocean bathing two or three galaxies in its waters.
Silence: shared territory, where listening becomes possible, between the beings and entities that inhabit it.
#poem#poetry#inspired poem#inspired poetry#french poem#metaphysics#metaphysic poem#metaphysic reflexion#silence#poésie#poème#prose poétique#poetic prose
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/// English below \\\
Le dessin est une porte d'entrée. Ou un plongeon, un tempo qui se met au diapason. Vers l'union avec le monde. Dissoudre les frontières, les limites entre le soi et l'autre, le dedans et le dehors, le corps et l'esprit. Suivre la ligne et entrer dans la forme. Par le visible, s'immerger, être immergé dans l'invisible. Ne faire plus qu'un, défaire le surplus, taire les pensées. S'auréoler du silence sacré par la pointe qui trace, se parer du vide bienfaisant et fécond qui étoilent nos contours, terreau d'étincelles muettes qui prospèrent ; creux de l'espace, entre-deux dépouillé des parasites de la pensée consciente.
Dessiner est cheminer, avancée vers l'Être vers le cœur battant et secret de l'âme du monde, ou même le temps s'abolit ou les barreaux tombent et se fracassent, ou tout se condense et s'intensifie.
/////////
Drawing is a gateway. Or a plunge, a tempo in tune. Towards union with the world. Dissolve the boundaries, the limits between self and other, inside and outside, body and mind. Follow the line and enter the form. Immerse yourself in the visible, be immersed in the invisible. Becoming one, undoing excess, silencing thoughts. The halo of sacred silence through the point that traces, adorned with the beneficial and fertile void that stars our contours, a breeding ground for silent sparks that thrive; the hollow of space, in-between, stripped of the parasites of conscious thought.
Drawing is a journey, an advance towards Being, towards the beating, secret heart of the world's soul, where even time abolishes itself, or bars fall and shatter, or everything condenses and intensifies.
#poem#animist poem#animist poetry#inspired poetry#inspired poem#pagan inspiration#pagan meditation#pagan poetry#mystic poetry#mystic poem#pagan reflexion#reflexion
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/// English Below ///
Voici un poème sans prétention, sans contraintes et presque sans retouches. C'est à propos de l'archétype de la Muse exprimé par l'élément Air.
La Muse aux pieds de vent
souffle mille idées, mille pensées
elle inspire et expire curiosité et concepts
et trace dans l'air opalin et clair
des visions vivantes, source de tous les imaginaires.
De son esprit vif, tranchant ciseau,
elle découpe et cisèle rimes et mots
et démêle les esprits les plus embrouillés,
insufflant à qui l'ose, la créativité.
Sous ses pas, le monde bruit
alerte et à l'écoute
elle fait résonner le silence et taire le tumulte
maîtresse de clarté, en elle et par elle,
rien ne cesse de bouger, ni de circuler.
Elle est la fraîcheur qui tombe à point nommé,
le doux zéphyr, la puissante alizée
avec elle, les hanches tournoient,
les têtes s'agitent et saisissent
formes, cadences, abstractions,
tout ce qui se peut concevoir.
Et dans la brise, la voilà libérée,
envieuse d'inspirer,
les intellects et les corps sauvages
qui n'ont pas peur des tempêtes.
/////
Here's a poem without pretension, without contrary and almost without retouching. It's about the archetypal Muse expressed by the element Air.
The Muse with feet of wind
blows a thousand ideas, a thousand thoughts
breathing in and out curiosity and concepts
and traces in the clear opaline air
vivid visions, the source of all imaginings.
With her keen mind, sharp chisel,
she cuts and chisels rhymes and words
and untangles the most tangled minds,
breathing creativity into all who dare.
Under her feet, the world rustles
alert and listening
she makes silence resonate and tumult fall silent
mistress of clarity, in her and through her,
nothing ceases to move or circulate.
She is freshness at the right moment,
the gentle zephyr, the powerful trade wind
with her, hips swivel,
heads shake and grasp
forms, cadences, abstractions,
everything conceivable.
And on the breeze, she's liberated,
envious to inspire,
wild intellects and bodies
who are not afraid of storms.
#poem#archetypes#french poem#inspired poem#inspired poetry#muse poetry#muse#air elemental#creativity muse#divine inspiration#pagan inspiration#poetry#free verse
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\\English Below//
Au seuil
Les doigts tachés de crépuscule
je sors parmi les ornières
les sentiers flagellés de hêtres
les salissures de l’humus
les flaques boueuses
sous mes pieds et mes narines
c’est la terre qui saisit mes pas
Je vais au plus profond
abri de ronces
griffes déployées
Je ne m’aventure que là
où les esprits le veulent
écharpée aux rosaires et autres crucifix
j’ai délaissé les Pater
les pardons péremptoires
et sauvé de l’oubli
les ferveurs enfantines
ancien et sauvage
est le temps d’avant
aux merveilles cachées dans le sable et les brumes
Suivre le chemin des lacs
Il m’a fallu renouer
aux galets éloquents
que vent sel pluie soleil
érodent
parcourir les flancs des montagnes millénaires
suivre les contours
ex-voto gravés
déités dont seule la pierre
se souvient
J’ai réappris à entendre
le cri du renard
compter les morceaux de laines offerts
aux rudes branches
prunelliers et aubépines
à chaque croisement
faire le choix de l’Autre Monde
J’effiloche les fils pleins d’agilité
qu’entrecroisent incantations et philtres
toujours dans le sillage
des êtres sans corps à l’odeur de pins
et d’eau souterraine
L’espace se meut
au seuil je me tiens
entre l’arche des frondaisons
ferme et sans bruit
ancrée ancestrale
et la nuée de cailloux
Devenir racine
tubéreuse ou galbanum
devenir feuille
armoise ou achillée
devenir fleur
narcisse ou belladone
Que je n’ai jamais quittée
La peau et les os
les herbes me consacrent
œil et dent
les herbes me bénissent
chair et souffle
les herbes creusent l’extase
------------
Treshold
I go out among the ruts
Fingers stained with twilight
beech scourged paths
the dirt of humus
muddy puddles
under my feet and nostrils
it's the earth that grips my steps
I go to the deepest
shelter of brambles
claws outstretched
I venture only where
where the spirits will
scarred by rosaries and crucifixes
I've abandoned the Pater
peremptory pardons
and saved from oblivion
childish fervors
old and wild
is the time before
with wonders hidden in sand and mist
Follow the path of lakes
I had to reconnect
to the eloquent pebbles
that wind salt rain sun
erode
traverse the slopes of thousand-year-old mountains
follow the contours
engraved votive offerings
deities remembered only in stone
remember
I've relearned to hear
the cry of the fox
to count the pieces of wool offered
to the rough branches
blackthorn and hawthorn
at every crossroads
choosing the Other World
I unravel the agile threads
that intertwine incantations and philtres
always in the wake
of bodiless beings with the scent of pines
and underground water
Space moves
on the threshold I stand
firm and silent
ancestral anchored
between the arch of foliage
and the cloud of pebbles
Becoming root
tuberose or galbanum
become leaf
mugwort or yarrow
become flower
narcissus or belladonna
That I have never left
Skin and bones
herbs consecrate me
eye and tooth
herbs bless me
flesh and breath
herbs dig ecstasy
#poem#devotional poetry#pagan#pagan poetry#pagan poem#animism#animist poem#animist poetry#sacred#inspired poem#inspired poetry#nature pattern#devotional poem#pagan reflexion#polytheism#poetry#french poem#french poetry#vivid asphodelia
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It is a place to honour the great goddess Persephónē, Queen of the Underworld to her husband Hades, and eternal maiden who brings the renewal of nature and vegetation, alongside her mother, Demeter.
Feel free to leave a note or a prayer for Her.
Note: Her name has many variations according to ancient sources: Persephónē, Persephóneia, Persephassa, Persephátta, Pherépapha, Pêriphóna, Pherséphassa, Korē… I preferred the Homeric form for the visual.
***
C'est un lieu pour honorer la grande déesse Persephónē, reine des Enfers auprès de son époux Hadès, et vierge éternelle qui apporte le renouveau de la nature et de la végétation, aux côtés de sa mère, Déméter.
Sentez-vous livre de laisser un mot ou une prière pour Elle.
Note : Son nom comporte des variations selon les sources antiques : Persephónē, Persephóneia, Persephassa, Persephátta, Pherépapha, Pêriphóna, Pherséphassa, Korē… J'ai préféré la forme homérique pour le visuel.
#persephone#persephone deity#persephone worship#persephone shrine#persephone altar#virtual persephone shrine#greek godess#chtonian#numeric persephone shrine#persephone godess
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\\English Below//
La nuit déborde sur le jour. La lumière boit l'obscur et s'étiole, et frémit. Réconfort, repos, gestation. Les ombres se repaissent, grandissent et disloquent la certitude, les pensées ternes, les émotions faciles. Elles révèlent les combats, la guerre en soi, les déchirements de nos multiples voix, de nos passés, présents et futurs entremêlés, de nos léthargies innées, de nos soumissions choisies.
La nuit déborde sur le jour. Et il n'y a rien à vaincre, il n'y a rien à gagner. La lumière n'est pas le but, mais seulement un appui, ou un rêve illusoire, tout dépend ce que l'on y met. La clarté se rend et vaincue, et défaite, et presque éteinte. Il n'y a qu'ainsi qu'elle peut jaillir et devenir flamme. Flamme choyée par les ténèbres, aimée, nourrit, dans le berceau de la nuit.
La nuit déborde sur le jour. Le point de jonction, le moment où l'un commence et où l'autre finit, si indistincts que l'un et l'autre se fondent, se perdent, prennent les apparences et les facultés de l'autre. Voir au-delà. Entendre les frémissements, la communauté pérenne des sans-corps à l'énergie virevoltante. Certains hurlent un grand silence, d'autres murmures des cris qui font déborder les rivières ou souffler la flamme taciturne des comètes.
La nuit enclot le jour, et à genoux le jour survit. Avant que la braise ne rougeoie à nouveau.
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Night overflows into day. The light drinks up the darkness and withers, and shudders. Comfort, rest, gestation. The shadows feed, grow and dislocate certainty, dull thoughts and easy emotions. They reveal the battles, the war within, the tearing apart of our many voices, our intertwined pasts, presents and futures, our innate lethargies, our chosen submissions.
Night overflows into day. And there is nothing to conquer, nothing to gain. Light is not the goal, but only a support, or an illusory dream, depending on what you put into it. Light is defeated and defeated and almost extinguished. Only in this way can it burst forth and become flame. A flame pampered by darkness, loved and nurtured in the cradle of night.
Night overflows into day. The point of junction, the moment when one begins and the other ends, so indistinct that one and the other merge, are lost, take on the appearances and faculties of the other. Seeing beyond. To hear the tremors, the perennial community of bodiless people with twirling energy. Some howl a great silence, others murmur cries that make rivers overflow or blow the taciturn flame of comets.
Night engulfs day, and on its knees day survives. Before the embers glow red again.
Photo of Justin Chavanelle on Unsplash
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\\English Below//
Je me sens maussade, nostalgique et mélancolique aujourd'hui. Ce poème de Gérard de Nerval, un poète romantique français du XIXe siècle est toujours un baume au cœur. Des images colorées, brillantes et sombres, sonnent leurs musiques et exhalent leurs parfums. Des impressions païennes, antiques et alchimiques éclosent à travers les mots et entre les silences.
El Desdichado
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Etoile est morte, – et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie, La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé, Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie. Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ; J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène… Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron : Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
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I feel gloomy, nostalgic, and melancholic today. This poem by Gérard de Nerval, a French romantic poet from the 19th century, is always a balm to the heart. Colorful, bright, and dark images play their music and exhale their fragrances. Pagan, ancient, and alchemical impressions bloom through the words and between the silences.
"I am the Dark One, – the Widower, – the Unconsoled The Aquitaine Prince whose Tower is destroyed: My only star is dead,- and my constellated lute Bears the black Sun of Melancholia.
In the night of the Tomb, You who comforted me, Give me back Mount Posillipo and the Italian sea, The flower that my afflicted heart liked so much And the treillised vineyard where the grapevine unites with the rose.
Am I Love or Phoebus ?… Lusignan or Biron ? My forehead is still red from the Queen’s kiss ; I dreamt of the Cave where the mermaid swims…
Twice victorious I crossed Acheron : Taking turn to play on Orpheus’ lyre The sighs of the Saint and the Fairy’s screams."
Traduction by Camille Chevalier-Karfis
Credit: Bruno van der Kraan Félix Nadar

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\\English below//
Lourdeur de la neige. Éclats brillants qui fendent l'air ciselé par la froidure rêche et pure. Blanc lumineux, ton chaud : orange à la lumière des réverbères. Blanc glacé, ton froid : bleu opalescent de l'ombre portée. Midi chatoie et six heures feutré.
La pesanteur de la neige a frappé et s'abat chape de flocons. En milliards alourdissent les plus solides branches. Branches qui craquent, troncs qui se fendent, ouverts. Aubier à nu, blessure à la sève qui gèle sur place.
La splendeur est dangereuse, la beauté, parfois, fait mal.
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Heavy snow. Brilliant sparkles that split the air chiselled by the rough, pure cold. Luminous white, warm tone: orange in streetlight. Icy white, cold tone: opalescent blue in the shadows. Noon shimmers and six o'clock muffles.
The heaviness of the snow has struck and is falling. Billions of them weigh down the sturdiest branches. Branches crack, trunks split open. Sapwood exposed, sap freezing in place.
Splendor is dangerous, and beauty can sometimes hurt.
#poetry#poem#snow#neige#poème#short poem#court poème#poésie#moody poem#moody#inspiration#winter#winter poem#winter poetry#witchword#creative writing
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\\English below//
les pétales enflés coquilles de mes yeux
un souffle liquéfie ma pupille
mes bronchioles engluées chuintent
je pense au vide au loin à
l’espace condensé
ce trop-vide est un trop plein
de vide
les fleurs de cristal font vibrer leurs corolles
dans mes bronches enneigées
je n’ai pas de nénuphar dans la poitrine
mais les poumons pleins de rubans
c’est si beau et doux et ça flotte si bien
dans la lymphe et le sang
il y a des ombres qui m’empoignent
substance évidée
réfléchie sur les griffes des chats
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the swollen petals shell my eyes
a breath liquefies my pupil
my sticky bronchioles shriek
I think of the void in the distance
condensed space
this too-empty is a too-full
of emptiness
crystal flowers make their corollas vibrate
in my snowy bronchi
I don't have a water lily in my chest
but lungs full of ribbons
it's so beautiful and soft and floats so well
in the lymph and blood
there are shadows that grab me
hollowed-out substance
reflected on the claws of cats
#poetry#poem#aquatic#liquid#fluid#liquid poem#liquid poetry#moody#moody poem#poésie#poème#poésie liquide#poème liquid#organic poem#organic poetry#self expression#self poem#self poetry
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\\English below//
Être seule dans le cercle, condenser l'énergie, appeler l'esprit du lieu, l'esprit des ancêtres, les directions, les éléments. Se recentrer, retenir son souffle, faire jaillir le son. Tournoyer. Immobilité. Le voile se déchire. Ne plus être si seule, remplir l'espace et le temps qui s'effiloche. apparaît en creux, pour être hors de l'un et hors de l'autre. Fixer la flamme de la bougie, fermer les yeux et la voir encore, rouge bordé de jaune et de vert. Répéter les mots sacrés, dire les prières, faire le vide. Le noir, le sombre, et la vision se tisse, se consolide, tapisserie sur une trame. Je pourrais chanter, je pourrais danser, mais je me concentre. Je me connecte, je tire et noue les fils, en défait d'autres. L'eau est fraîche, la fumée lourde. Les cartes pétillent sous mes doigts. Les symboles se dessinent. Les offrandes sont faites. Les remerciements sont dits. Le cercle est défait, dissous. Les énergies se déposent au sol, de mon front, elles s'écoulent vers le sol, vers la Terre. Retour à l'ici et maintenant. La magie reste. -----------
Being alone in the circle, condensing the energy, calling up the spirit of the place, the spirit of the ancestors, the directions, the elements. Refocus, hold your breath, let the sound spring forth. Spinning. Stillness. The veil is torn. No longer so alone, filling the space and time that are unravelling. appearing in hollows, to be out of one and out of the other. Staring at the candle flame, closing our eyes and seeing it again, red edged with yellow and green. Repeating the sacred words, saying the prayers, clearing the air. The black, the dark, and the vision weaves, consolidates, tapestry on a weft. I could sing, I could dance, but I concentrate. I connect, pull and knot threads, unravel others. The water is cool, the smoke heavy. The cards sparkle under my fingers. The symbols take shape. Offerings are made. Thanks are said. The circle is broken, dissolved. The energies are deposited on the ground, on my forehead, flowing towards the ground, towards the Earth. Back to the here and now. The magic remains.
Image source: Photo of Erik Stine on Unsplash
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\\English below//
C'est un plaisir de t’accueillir ici.
Que les déités me prêtent l'inspiration, la créativité et l'harmonie !
Et que cet espace virtuel s'enrichisse et s'épanouisse autant qu'il faut !
Visiteur·euse, j'espère que cela te plaira et que les mots et les images que tu y trouveras résonneront longtemps en toi.
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It's a pleasure to welcome you here.
May the deities lend me inspiration, creativity and harmony!
And may this virtual space grow and flourish as it should!
Visitor, I hope you enjoy it and that the words and images you find here will resonate with you for a long time to come.
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