Tumgik
blanche-light-blog · 8 years
Text
Ce dossier
Je ne sais pas pourquoi, mais souvent parfois , sur mon écran d’ordinateur, y’a un dossier d’un truc que j’ai téléchargé. Et ce truc je ne sais pas ce que c’est, je ne sais pas si ça marche.
Je le regarde une seconde ce dossier.
J’hésite et finalement je le laisse là, intouchable, inviolable, il incarne le mystère.
On ne sait pas ce qu’il contient, c’est la chose la plus pure et innocente de cet ordinateur.
Je le laisse ici quelques jours, je ne sais pas pourquoi.
Je ne veux pas avoir à faire l’effort de m’en occuper.
Qu’est ce qu’il contient? C’était quoi déjà? Non trop de choses à penser, se replonger, se concentrer.
Alors, je le laisse là.
Je sais qu’ici il continue d’éveiller une curiosité malicieuse. Mais tout de suite vient se mêler une flemme incorruptible.
Je l’aime et le hais à la fois.
Une semaine passe. Il m’obsède, il me montre que tout n’est pas fait, n’est pas fini. Regarde, je suis encore là, regarde ce que tu dois encore faire.
Alors, j’ouvre.
Je suis souvent déçue par son contenu, tout ça pour ça. Je le supprime et me sens libérer d’une lourde tâche,
Il faut que j’arrête d’enregistrer des choses sur mon bureau.
0 notes
blanche-light-blog · 8 years
Quote
écoute, écoute au fond de toi. Suis les lumières, suis les signes. écoute, écoute toi
Blanche
0 notes
blanche-light-blog · 8 years
Quote
Rappelle toi des moments heureux. Si c'était possible autrefois que tu sois heureux, ça l'est encore aujourd'hui
Blanche
0 notes
blanche-light-blog · 8 years
Text
Brocéliande
Tumblr media
Ô toi forêt éternelle Qui m'a laissée pénétrer ton humble demeure, Ô grand jamais je n'aurais su que tu meurt À vouloir briser le murmure de mes ailes. Pourtant, toi qui jadis fut si belle, Aurai-je abusé de ta pudeur? Toi qui as refusé les pas de ma rumeur. Aux yeux de tes esprits fidèles.
Ô vénérable puissance maternelle. Moi qui t'ai aimée dès la première lueur, Je t'ai donc fait entendre ma clameur. Pour qu'à jamais tu reconnaisses mon appel. Car Morgane la fée est maintenant partie de sous ton ciel, Moi qui étais à jamais gravée dans la terre de ta noirceur. Aujourd'hui, je ne suis que l'ombre de ta grandeur, Un simple souvenir de ta force éternelle.
- Blanche
- crédit photo : Philippe Manguin
2 notes · View notes
blanche-light-blog · 8 years
Text
Nuit noire
Tumblr media
source image : Moth ART
Toi nuit noire, qui cache mes larmes, ou qui les dévoile? Ce soir tu es celle qui me soutient, qui me fragilise.
Des lueurs nébuleuses dévoilent quelques parcelles de ma peau nue, là où ma tristesse est venue l'humidifier.
Toi nuit noire, qui fait sortir ce silence de ton antre la plus sombre.
Ce silence assourdissant qui réveille en moi une passion dévorante.
Toi nuit noire, qui me dévoile dans ma plus humble intimité.
Avec toi je me relâche, j'exhibe au monde nocturne ma vérité, ma vulnérabilité.
Toi nuit noire, qui révèle au monde nos peurs insoupçonnées.
Tu me permets de déverser ma faiblesse en toi.
Quelque chose bouge, que viens-tu faire ici visiteur noctambule? Sans le savoir, tu m'accompagnes dans ma délivrance. Pendant un bref instant, tu fais partie de ma vie. Ce secret restera mien.
Toi nuit noire, déjà tu t'effaces petit à petit, laissant s'évaporer sur ton chemin mon ivresse mélancolique.
Bientôt, bientôt le jour va arriver, et déjà j'oublie pourquoi j'ai pleuré.
- Blanche 
Crédit texte : https://kcblanche.tumblr.com/
© Copyright 2016-2024
Tous droits réservés
7 notes · View notes
blanche-light-blog · 8 years
Quote
Ce silence qui nous appartient... quand les mots ne suffisent plus pour se parler alors il glisse entre nous tel un soupir insaisissable
Blanche https://kcblanche.tumblr.com/
1 note · View note
blanche-light-blog · 8 years
Quote
Parce que c'est ça avoir la foi. Ne pas avoir peur que le doute revienne.
Blanche https://kcblanche.tumblr.com/
Tumblr media
image : Chiara Bautista
7 notes · View notes
blanche-light-blog · 8 years
Text
Petit bout de Bambou
Petit bout de Bambou
Quand tu pénètres ma cavité buccale, je ne sais que penser...
Pourtant je savais que notre rencontre allait avoir lieu en me précipitant sur ton potage.
Mais j'avais oublié ton goût capricieux qui à chaque fois me ramène à des pensées très subtiles.
Alors que les autres convives se questionnent sur des sujets existentiels, je ne peux, moi, que me poser des questions à ton sujet.
Car oui j'émets une réserve quant à ta présence douteuse.
J'aime ton craquant lorsque mes dents te déchirent.
Je fais le tour de ta texture fibre par fibre, car oui tu fais partie de ces aliments quelque peu filandreux. Et il est vrai que j'apprécie à chaque fois cette redécouverte.
Ta consistance étant acceptée par mes papilles délicates, je peux à présent m'attarder sur ta saveur intrigante.
En effet, il vient se glisser sur mon palais une amertume dont je me refrène à déglutir et qui me fait frémir.
Mais, comme tu as été submergé par des saveurs élégantes, je te laisse passer la douane de ma gorge. Car malgré ce petit goût disgracieux - que tu as, en plus inévitablement répandu dans la soupe qui t'accueillait - j'apprécie l’innovation que tu offres à mes sens aiguisés.
Alors tu te demandes... Et le bouillon?
Je ne bois jamais le bouillon.
- Blanche
Crédit texte : https://kcblanche.tumblr.com/
© Copyright 2016-2024
Tous droits réservés
1 note · View note
blanche-light-blog · 8 years
Quote
J’ai éclaté en sanglots. J’ai un faible pour cette expression. On n’éclate jamais de faim ou de froid. En revanche, on éclate de rire ou en sanglots. Il est des sentiments qui justifient qu’on vole en éclats.
(via murkitt)
Albert Espinosa
2K notes · View notes
blanche-light-blog · 8 years
Quote
Si la vie était plus courte, est-ce que tu la vivrais mieux? Est-ce que tu la vivrais plus?
Blanche  https://kcblanche.tumblr.com/
4 notes · View notes
blanche-light-blog · 8 years
Photo
Tumblr media
http://poetepublic.tumblr.com/
2K notes · View notes
blanche-light-blog · 8 years
Text
Foi d’amour
Tumblr media
Crédit Photo : Elena Kalis   
La foi, tu sais comment l'avoir, mais comment la garder? Comment la faire perdurer?
Des fois, tu crois l'avoir perdue dans ton dédale de pensées.
Tu crois l'avoir perdue, perdue dans les limbes de tes doutes.
Le doute tu le connais? Bien sûr tu le connais, il frappe souvent à la porte de ton cœur pour te ramifier le cerveau.
Heureusement, heureusement quelque chose de plus puissant existe. Un sentiment inexplicable.
Et là, tu entends une musique, douce mélodie qui fait ressurgir en toi un sentiment inavouable.
Tu sais ce sentiment si profond, celui qui vient t'étreindre quand tu penses à lui.
Ça grandit de plus en plus, au début tu ne sais plus, tu ne connais plus. Qu'est ce que c'est?
Ça étouffe, ça brule, ça libère quelque chose d'indomptable.
Plus la musique avance, plus les voix s'élèvent, plus ton cœur se serre sous l'étau de ce sentiment
Personne ne peut le connaître, car toi seule en es le gardien.
Tu l'avais oublié et pourtant tu t'embrases de l'intérieur.
Ça remonte dans ta poitrine, ça grésille dans ton cœur, ça s'agglutine dans ton larynx, ça explose dans ta gorge pour que tu puisses l'appeler.
L'envie trépigne dans tes doigts alors que tu le vois. Les couleurs s'agrandissent au rythme effréné de ton cœur qui s'emballe sous sa pression.
Non il ne peut exister?
Est-ce que tu peux vraiment y croire? Est-ce que tu peux vraiment le voir, est-ce que tu peux vraiment ressentir? C’était si douloureux de ne plus y croire.
Ah ce sentiment, il est si fort, et pourtant demain tu douteras encore !
Et le processus recommencera
Parce que c'est ça avoir la foi.
Ne pas avoir peur que le doute revienne.
Parce que lui reviendra toujours, il est le seul de vous deux à ne pas oublier.
Mais toi, tu sauras où piocher dans ton cœur pour te rappeler ce doux souvenir incertain.
Garde espoir, il reviendra.
- Blanche
Crédit texte : https://kcblanche.tumblr.com/
© Copyright 2016-2024
Tous droits réservés
1 note · View note
blanche-light-blog · 8 years
Photo
Tumblr media
marta bevacqua photography
368 notes · View notes
blanche-light-blog · 8 years
Text
Imaginaire d’enfant
Tumblr media
crédit photo : Laura makabresku
Enfant, tu voulais être une héroïne, comme celles et ceux que l'on conte dans les grandes histoires ou dans les films. Celles et ceux qui ont de grands pouvoirs et qui conjurent le mal. Ça t'inspirait, ça t'habitait, au point que tu n'en dormais plus.
Tu t'imaginais chevaucher des dragons et pourfendre les monstres géants. Tu avais des pouvoirs qui étincelaient de toutes les couleurs, et de fidèles compagnons qui te suivaient partout dans ton imagination. Une flaque devenait une piscine et la piscine un océan! Tu devenais sirène et au fond de cet océan artificiel, alors que les enfants dehors braillaient, toi tu savais déjà profiter du silence à la vue du soleil qui frappait l'eau. Tout ça, tu le vivais avec une telle force! Parfois, tu courais dehors pour te déchainer de cette passion créatrice et à d'autres moments, tu t'allongeais dans ton lit le soir et juste en fermant les yeux tu continuais l'histoire.
Tu en as rêvé, tu attendais, le jour où ces pouvoirs te seraient révélés, où tes compagnons imaginaires, aux allures les plus improbables allaient venir quérir ton aide pour t'emmener dans ces mondes fabuleux. Tu en étais sur ! Ce jour arriverait ! Il devait arriver ! Sinon quel intérêt à vivre dans le monde des ''grands''? Ces adultes eux-mêmes qui te disaient trop rêveuse. Perdus dans tes pensées folles, comment auraient-ils pu comprendre eux, qui malgré leur amour, avaient sclérosé leur imagination.
Quand tu as grandi, tu as mis tout ça de côté, tu as essayé de repousser toute cette féerie, car tes amis s'éloignaient par manque de compréhension. Ne leur en veux pas, ils se sont adaptés, laissés formatés de façon si naturelle, toi seule as pu t'apercevoir de la supercherie du monde des ''grands''.
Mais tu as beau t'être éloigné de ces rêves, de ces images surnaturelles, il te suffit d'un film, d'un livre, parfois seulement d'une musique enchanteresse pour refaire surgir toutes ces histoires chimériques.
Quelques fois, tu leur en veux d'être venus frapper à la porte de ton cœur, car tu les regrettes encore aujourd'hui, eux ces souvenirs fantastiques. Parfois, dans des moments d'abattement, surtout la nuit quand le silence de la ville est à son maximum, tu regardes le ciel par la fenêtre et une rage s'agite en toi. Tu aurais envie de te lever, d'envoyer tout valser, d'ouvrir la fenêtre et de crier :
« Je vous attends toujours! ».
Mais tu restes las de tout ça, d'ailleurs tu te sens un peu idiote d'y avoir seulement pensé.
Tu t'endors alors qu'une petite lueur vient chatouiller ton esprit, et cette lueur prend des airs fantasmagoriques alors que déjà tu es en train de rêver.
À cet instant tu les retrouves enfin, ces amis imaginaires qui t'avaient promis d'être là.
- Blanche.
Crédit texte : https://kcblanche.tumblr.com/
© Copyright 2016-2024
Tous droits réservés
3 notes · View notes
blanche-light-blog · 8 years
Text
Moisissure
Je n'aime pas la moisissure, pourtant je ne suis pas de ceux qui suppriment ce qui est rejeté.
Au contraire.
Mais la moisissure... est ce qu'on peut vraiment l'aimer?
Si je l'enlève et mange l'aliment contaminé, ma gorge se contracte pendant la déglutition. Car ma psyché est irréfutablement convaincue que mon corps sera victime d'intoxication imaginaire. Et inconsciemment, je m'en voudrais, sans me l'avouer, j'ai réalisé la tentative de meurtre de mon propre corps en ingérant le dit aliment.
Car si elle n'est pas visible, la moisissure n'en est pas moins présente n'est ce pas?
C'est pour cela que je supprime de mon réfrigérateur tout aliment dépassant la date de péremption. Et je ne culpabilise pas.
C'est moi qui devins la chef, c'est moi qui décide qui vit, qui meurt. Et aujourd'hui, elle meurt.
Eh oui, à ce moment-là, je jette aussi mes convictions éthiques, je fais l'objet du système de consommation qui me déplaît.
Mais vraiment, je m'en fiche, car je prends un malin plaisir à déloger cette saleté purulente de ma maison qui me rebute.
Bien sûr pour être cohérente – chose assez rare finalement - il faudrait pour cela aussi me débarrasser de la saleté de mon appartement, mais ce sera un autre sujet.
Alors Tu demandes... et le fromage?
Oui...j'aime le fromage.
- Blanche
Crédit texte : https://kcblanche.tumblr.com/
© Copyright 2016-2024
Tous droits réservés
1 note · View note
blanche-light-blog · 8 years
Text
Quand tu n’es pas à ta place
Tumblr media
credit photo : Laura makabresku
Quand tu sais que tu n'es pas à ta place. Tu vois de quoi je parle? Ce qui te ronge, dans ta plus intime personne que jamais quiconque ne pourrait comprendre.
Ils se délectent de la vie pendant que toi tu la subis. Le monde bouge et toi aussi peut-être, à ta façon. Tu te sens inadapté, un poids pesant pour cette société. Tu n'as jamais compris pourquoi tu étais ici, tout le monde s'est déjà posé la question. Mais les autres, eux sont passés au-dessus en s'imbibant des devoirs et désirs superflus que la société leur apporte.
Mais toi cette question te ronge, ce quotidien, tu ne le supportes plus depuis longtemps déjà.
Tu as voulu te voiler la face peut-être? Et tu te rends compte seulement maintenant, comme un ouragan détruisant tout sur son passage, tu te rends compte que cette question planera toujours dans ta vie.
Et comment en parler? Tu ne peux pas. Tu t'es adapté à ceux qui t'entourent en cachant ta propre vérité, ta vraie personnalité. Alors ils ne comprendront pas, eux qui se plaignent des petits détails de la vie, de leurs choix d'étude, des collègues du boulot un peu lourd, de ces garçons qui les ont dragués à une soirée. Ils ne comprendront pas même s'ils te disent qu'ils sont là, car toi même tu as du mal à te comprendre.
Et si tu vas voir un spécialiste, alors tu es surement déjà catalogué, dépressif, dys- quelque chose, dysfonctionnant. Mais tu n'appartiens à aucune catégorie réelle. Tu aimerais satisfaire leur besoin de te mettre dans une case, ils seront heureux et tu croiras l'être aussi comme justification à ton mal-être.
Et pourtant tu stagnes toujours, révolté par ta propre présence. Parfois, elle te ronge. Pourtant tu apprécies la personne que tu es ou alors tu apprends à le faire et tu ne voudrais pas qu’elle parte, mais c'est devenu tellement dur de vivre les choses simples de la vie. Tu voudrais faire comme si de rien n'était et tu y arrives parfois, mais tu es vite rattrapé par ces pensées qui attendent une réponse précise quant à ta présence ici.
Alors, on croit que tu es rabat-joie, que tu ne sais pas profiter de la beauté de vivre.
Ce n'est pas que tu ne vois pas la beauté de la vie. Non, la beauté tu la vois très bien!
Des fois, tu l'oublies, mais tu es une personne pleine d'euphorie dans des instants très brefs et très spéciaux, tu sais être heureuse et profiter de ces moments de grâce. Ton caractère enjoué tu l'as juste enfoui, car il ne correspondait pas à la norme. Sous ton humour particulier et tes crises de rire inadaptées, les autres ne te voient que comme un simplet, et ça ils ne te l'ont pas dit, mais tu reconnais leur regard, sans télépathie et pourtant tu sais déjà ce qu'ils pensent.
Oh, la beauté de la vie, tu la vois! Rappelle-toi, ce soleil qui vient depuis toujours taper à ta fenêtre, tu l'as regardé pendant de longues heures se déplacer sur ton plafond pendant que tu t'amusais à y déceler des formes comme une enfant. Rappelle-toi, cet arbre au coin de la rue, avec son tronc tordu, tu souris à chaque fois que tu le vois et tu as envie de t'arrêter pour toucher cette difformité, mais tu baisses la tête par peur du regard des autres. Rappel toi le drap que la voisine a mis sécher sur son balcon fleurit, tu aimes sa couleur rosée et tu aurais rêvé de le caresser pour t'imprégner de sa douceur, car pour toi cette texture est importante. Des fois, tu entends les oiseaux chanter en pleine ville et tu te demandes si les autres les entendent aussi, tu aimerais assouvir cette curiosité simpliste, mais tu n'oses pas le demander.
La beauté de la vie tu la vois, dans ces moments où ta drogue cérébrale s'intensifie pour que tu ne loupes aucun détail à chaque instant. Mais tu as appris à la garder secrète, et ça en devient ton désir, ton objet, elle fait partie de toi, même si parfois tu l'oublies ou qu'elle s'échappe quand tes pensées deviennent arborescentes et que tu as du mal à la retenir.
Mais sache que tu as ce pouvoir.
- Blanche
Crédit texte : https://kcblanche.tumblr.com/
© Copyright 2016-2024
Tous droits réservés
2 notes · View notes