bluejeanevergade
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Blue Jean Evergade
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Fanfiction, dessin, et tout ce qu'il me viendra à l'esprit
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bluejeanevergade · 5 years ago
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bluejeanevergade · 5 years ago
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bluejeanevergade · 7 years ago
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Hicstrid or Asscup
So this actually started about Reylo- Rey and Kylo Ren and a Star Wars wedding that happened in New Jersey. My son didn’t understand what Reylo meant so I explained it was essentially the same as Hicstrid in which he got upset a little and said it was completely different because Hiccup and Astrid love each other while Rey and Kylo want to kill each other (I disagree with this assessment after The Last Jedi but let’s not go there, and I managed to refrain from saying dagcup, dragocup, Vigcup, alvcup, and all the other ships that play throughout my twisted mind, very proud of myself for that.) My mother looked confused and asked why anyone would combined two names in such a way - she already knew about hicstrid but thought it dumb. So me, being the smartass I’m known as - literally that’s my new name at work, thanks Brenda - turned around and told her that it was better than Asscup. After she was done choking with laughter, my son starting singing Asscup! Yep, right up to bedtime he sang Asscup, Asscup, Asscup. I created a monster!
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bluejeanevergade · 7 years ago
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bluejeanevergade · 7 years ago
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Harry Potter et l’Education Nationale 
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bluejeanevergade · 7 years ago
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bluejeanevergade · 7 years ago
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First Movie: Hiccup claims he’s been making outfits
Third Movie: Hiccup has made outfits for the entire squad
First Movie: Hiccup says there are not enough bread making vikings
Third Movie: Potential bakery scenes?? Have I uncovered a major spoiler??
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bluejeanevergade · 7 years ago
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Taking Christmas orders. Dragon back packs and plushies available in many colours and varieties.
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bluejeanevergade · 8 years ago
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Hijack Prompt Day 6 – Forbidden love
Tout en écoutant la musique bruyante, Hiccup cherchait une proie potentielle. Lorsqu'il la trouva, il fonça dessus tel un rapace et lui murmura deux phrases à l'oreille. Le plus jeune garçon le détailla de la tête au pied et, visiblement satisfait, il lui prit la main qu'il lui tendait. Ils s'enfuirent de la salle bruyante et se trouvèrent un coin tranquille. A l'abri des regards, ils s'enlacèrent. Des coups de mains, des coups de hanches, une extase pas si extraordinaire et ils repartirent chacun de leur côtés.
Et quand il se leva le lendemain, Hiccup se sentit parfaitement reposer pour le dîner chiant auquel il devait assister. ''C'est important, avait dit son père, on te présentera quelqu'un d'important''. Alors il faisait ce qu'il faisait toujours dans ses cas-là : il s'habillait sur son trente-et-un, il se coiffait impeccablement, enlevait ses tresses adorés, se rasait parfaitement et revêtit son plus beau sourire en repassant mentalement en revue tous les compliments qu'il pouvait sortir pour que son père puisse faire ce qu'il voulait. C'était toujours la même chose ''Votre fils est vraiment bien élevé'' ''Oui, j'ai fait en sorte que son éducation le prépare à ce genre de mondanité. Il prendra ma place un jour, alors… Je fais en sorte que tous mes employés aussi, sachent où est leur place et font de leur mieux pour que ça bénéficie à l'entreprise''. Et systématiquement, Stoïck ''la Brute'' Haddock avait ce qu'il voulait. Hiccup aurait certainement eut des remords si son père n'était qu'un capitaliste de plus, mais il avait réellement les intérêts de l'entreprise et de ses employés à cœur. Alors ça ne dérangeait pas vraiment Hiccup de l'aider à avoir ce qu'il voulait.
Il rejoint son père dans la limousine qui les conduit au restaurant. Durant le trajet, Stoïck lui fit son éternel récapitulatif de ce qu'il devait faire ou ne pas faire et quand ils arrivèrent, ils serrèrent la main de l'homme qui les attendait. C'était un grand bonhomme avec des épaules larges à qui allait  parfaitement le costume Armani noir qu'il portait. En s’écartant, il révéla sa fille, une jeune femme blonde platine dans une robe bleu claire. Elle se leva à son tour, leur jeta à peine un regard et leur serrèrent la main à tour de rôle sans un sourire de convivialité. Ils s'assirent tous autour de la table et commencèrent à discuter.
-Alors, mon cher Stoïck, commença Monsieur North, avez-vous parlé à votre fils de ma proposition ?
-Pas encore.
-Mais je serais ravi de l'entendre, ajouta Hiccup.
Monsieur North sourit.
-C'est parfait. Voyez vous, votre père veut que nos deux entreprises s’associent. Et j'avoue qu'à la vue des bénéfices qu'il produit chaque année, sa proposition m'intéresse. Mais j'ai quand même des réserves. D'abord, je sais qu'on vous surnomme la Brute. Et je voudrais savoir si ça ne vient pas de votre façon… De gérer les choses.
Hiccup ouvrit la bouche mais son père lui coupa sa parole naissante.
-Hiccup tais-toi. Non, Nicolas, si on m'appelle la Brute, ça n'a rien avoir.
-C'est bon Papa, continua Hiccup. Ce n'est pas la fin du monde si…
-Hiccup…
-On l'appelle comme ça parce qu'il faisait du football américain au lycée, expliqua son fils. Et… Enfin, vous voyez sa carrure…
Monsieur North rigola et dit :
-Je faisais du hockey, au lycée, et on m'appelait le Cossack psychopathe.
-C'est vrai ? Demanda Stoïck avec sourire.
Monsieur North ce lança dans une explication sur sa jeunesse alors que les Haddock père et fils se jetèrent un regard satisfait. Le coup du surnom marchait à chaque fois. Mais la fille de Monsieur North souffla bruyamment et déclara :
-Papa, on se fout de ce que tu as fait au lycée. Abrège.
Hiccup et Stoïck se jetèrent un autre regard, cette fois plus inquiet.
-Oui, fit Monsieur North, quoi qu'il en soit, je me disais qu'il serait peut-être plus enclin à ne pas… Me devancer de quelconque manière que ce soit si son fils unique acceptait d'épouser ma fille unique. Voyez vous, c'est un gros contrat, et j'ai besoin de grosses assurances.
La nouvelle surplomba tout le reste dans la tête d'Hiccup. Un mariage ? Avec une nana qu'il avait jamais vu ? Qui avait l'air d'avoir un truc enfoncé dans le fondement tellement elle grimaçait ? Et c'était avec ça qu'il devait passer le reste de sa vie ? Sachant qu'il n'aimait même pas les femmes ?
Mais il fit comme d'habitude. Armé de son plus beau sourire, il dit :
-C'est une excellente idée. Je suis parfaitement d'accord. Mais je veux que vous sachiez que mon père, même sans ce mariage, reste un homme d'honneur et aurait parfaitement honoré vos accords. Mais si vous souhaitez que je vous donne ma main en échange, je suis tout à fait disposé à vous la donné.
Monsieur North cria quelque chose en russe en frappant ses mains d'un air enjoué et sa fille leva les yeux au ciel en une expression exaspéré.
-Excusez moi, je suis en retard.
Monsieur North se tourna vers le nouvel arrivant en prenant un air sévère.
-Jack, j'avais précisé l'heure !
-Désolé, j'ai eut une courte nuit et je ne me suis pas réveillé.
Il attrapa une chaise à une autre table et s'installa entre sa sœur et Hiccup. Hiccup fronça les sourcils en essayant de se rappeler où il l'avait déjà vu ce garçon avant de réaliser que c'était le garçon qu'il avait sauté la veille.
Il réfléchit à toute vitesse et sourit par automatisme quand North présenta Jack comme son fils alors qu'il lui serrait la main. En premier lieu, il devait prévenir son père. Parce que si Jack le reconnaissait et parlait de leur aventure, ça foutrait tout en l'air. North n'était visiblement pas disposé à joindre leur entreprise sans une assurance. Et s'il apprenait que son assurance avait sauté son fils à la place de sa fille, il lui donnait pas trois secondes avant de déchirer le contrat.
Le serveur arriva en leur demandant de choisir leur menu et une fois qu'il repartit, Hiccup se leva et s'excusa pour aller aux toilettes. Mais Jack se leva à son tour.
-Attends, je vais te montrer où elles sont. C'est un vrai labyrinthe, ici.
-Les futurs beaux-frères s'entendent déjà à merveille !
Hiccup sourit et se laissa guider. Une fois qu'ils furent dans les toilettes, Hiccup s’apprêtait à dire quelque chose, mais Jack l'attrapa par les épaules et le plaqua contre le mur du fond.
-C'est quoi cette connerie ! Crasha-t-il entre ses dents.
-Hein ?
-Tu savais qui j’étais, quand tu m'as abordé, hier soir ? Tu t'es dit qu'en me sautant…
-Hola, eh, détends-toi ! Je savais pas qui tu étais, hier soir, okay ? Je voulais juste tirer un coup avant d'aller me taper un repas chiant. Qu’est-ce que je pouvais savoir que tu étais le frère de ma future fiancée, hein ?
-On fait quoi, alors ?
-Rien, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? C'est comme ça, c'est arrivé, basta.
Jack se passa une main sur le visage.
-Bon, tu dis rien et je dis rien, d'accord ?
-Ça me va, fit Hiccup sincèrement.
Ils sortirent des toilettes et rejoignirent le petit groupe autour de la table. Le repas se passa dans la plus grande convivialité… Pour les parents. Les enfants, en revanche... Elsa ne parlait pas, à moins qu'on lui ait adressé la parole et se contentait de rester sur son téléphone. À un moment, Hiccup se dit qu'il fallait la faire réagir et voulu lui faire du pied. Avant de réaliser qu'il se trompait de jambe et qu'il en faisait à Jack, qui, bien que surpris au départ, prit ça comme une invitation et lui glissa la main sur sa cuisse sous la table. Hiccup lui fit signe d’arrêter, mais le frère ne s’arrêta pas et continua jusqu'à ce que son érection devienne gênante. Hiccup crut qu'il allait venir devant tout le monde et quand le repas fut presque terminé, il se leva, gardant sa veste de costume contre lui et serra la main de North et embrassa celle d'Elsa avant de s'excuser en prétendant devoir partir à cause du travail. Il fit mine de sortir dehors avant de bifurquer vers les toilettes. À l’intérieur, il jeta sa veste sur l'évier et défit les premiers boutons de sa chemise. Il jeta un coup d’œil dans le miroir et se demanda, en voyant ses joues rouges et ses pupilles dilatées, comment personne n'avait compris. On ouvrit la porte et sans grande surprise, c'est Jack qui y entra. Hiccup l'attrapa par le col et le plaqua contre le mur. Il était pus grand que lui d'une tête et le domina facilement.
-Pourquoi t'a fait ça ?
-C'est toi qui as commencé à me faire du pied.
-Je visais ta sœur.
-Beh je t'ai évité une déception. Ma sœur est complètement frigide. Mais t'inquiètes pas…
Il le repoussa un peu et ferma la porte des toilettes. Il se retourna contre l'évier et baissa son pantalon. Dans le miroir, Hiccup vit qui était autant excité que lui.
-Tu pers pas au change.
Hiccup ne se posa pas plus de question que ça, l'esprit trop embrumé pour réfléchir correctement, et   se mit derrière lui avant de le pénétré d'un coup sec.
Quelques minutes plus tard, ils se séparèrent comme si rien n'était jamais arrivé et repartirent vers leurs vies respectives.
Le mariage eut lieu trois semaines plus tard et Hiccup fit exactement tout ce que lui dit son père. Il se plia à toutes les exigences de North, eut le comportement du parfait gendre et se montra le plus aimable possible avec Elsa dont la bouche ne se défaisait jamais de sa ligne droite. Il avait presque fait un sans faute. Presque. Parce qu'en fin de soirée, il chercha sa femme et tomba sur son beau-frère, encore une fois. Et encore une fois, après quelques phrase, ils se retrouvèrent dans un coin à s'envoyer en l'air.
La suite ne s'améliora pas. Jack servait de coursier à North et passait toutes les semaines au bureau de Stoïck. Il s’arrêtait toujours au retour pour faire un arrêt par le bureau d'Hiccup. Et si au début, ça avait été un jeu, après un an, les caresses devenaient de plus en plus intensives, le jeu de plus en plus dangereux. Il arrivait que Hiccup parte de son bureau pour aller directement dans l'appartement de son amant et prétendait à sa femme qu'il travaillait tard. Et Jack venait leur rendre visite dans leur manoir (cadeau de mariage) en lançant des raisons de moins en moins crédibles. Elsa ne disait rien, restait loin d'eux et leur méfiance et leur attention baissèrent. Il suffisait qu'Hiccup ne voit pas la voiture d'Elsa dans l'allée pour qu'il envoie un message à Jack qui rappliquait aussitôt.
Et ce soir-là alors qu'ils faisaient encore l'amour à la voilé dans le lit conjugale, Hiccup s'allongea à côté de Jack alors qu'il venait de jouir et immédiatement, l'argenté se colla à lui et Hiccup l'enlaça par automatisme.
-Je ne veux pas, dit soudainement Jack.
-Quoi ?
L'argenté se redressa et s’assit au bord du lit.
-Rien laisses tomber.
Il attrapa son pantalon et essaya de le remettre.
-De quoi tu me parles, demanda Hiccup.
-Rien.
Il se leva pour fermer son pantalon mais Hiccup l'attrapa par le bras et le repoussa au lit.
-Qu'est-ce qu'il se passe, Jack ?
-Laisses tomber. De toute façon…
Il soupira, un air infiniment triste se plaquant sur son visage.
-Ça changerai rien.
-De quoi ? Fit Hiccup plus doux.
-Je t'aime, lâcha-t-il abruptement en détournant les yeux.
-Hein ?
-Je suis amoureux de toi. Et je sais que c'est débile, hein, parce que tu ne m'aimes pas, tu es marié à ma sœur et qu'on pourra jamais être ensemble, mais…
Hiccup lui caressa doucement la nuque pour qu'il le regarde, mais Jack contempla les draps.
-Je ne veux plus comme  ça… Je ne le supporte plus. Et en plus…
Il soupira et se rallongea en position fœtal. Hiccup s'allongea face à lui et finalement, Jack le regarda.
-J'ai entendu nos parents qui parlaient. Ils se demandent quand est-ce que vous aurez un enfant avec Elsa.
-Quoi ?
-Ils veulent des petits enfants.
-Oh, la galère…
-Je ne veux pas… Je ne veux pas que tu la touches…
-Jack, j'ai jamais couché avec elle.
-Mais c'est ta femme… Et il y a forcément un moment où…
-Dites moi que je rêve ?
Elsa, sur le pas de la porte de la chambre, contemplait son mari et son frère dans le lit conjugale.
-Elsa… Fit Hiccup en se redressant.
S'il ne trouvait pas une bonne excuse dans la seconde, il était mort.
-Vous… Vous…
-Cette fois si, je te jure que j'ai pas fait exprès, dit Jack.
-Tu as encore essayé de me voler mon mec ? Demanda Elsa, outragée.
-Nan, enfin, c'est pas ce que tu crois.
Jack s'assit sur le lit.
-On s'est rencontré en boite la nuit d'avant le repas. Et on ne savait pas qui l'autre était. Et ça dure depuis, mais c'est pas parce que c'est ton mec !
Elle soupira et se laissa tomber contre la rambarde.
-Tu lui as volé son mec ? Demanda Hiccup.
-Une fois, dit Jack. Elle m'avait balancé pour quelque chose que j'avais fait, auprès de nos parents et ils m'ont puni, au moment où il aurait fallu que je ne le sois pas. Alors, je lui ai piqué son mec pour me venger...
-Et c'est quoi cette histoire d'enfant ? Demanda Elsa.
-Apparemment, continua Hiccup, nos parents veulent qu'on est un enfant.
Elsa eut un rire sans joie.
-C'est génial, ça. Sauf qu'on ne se supporte pas, tu te tapes mon frère et moi…
Elle soupira…
-Moi j'aime quelqu'un d'autre. Bon sang, on va faire comment ?
Jack se leva et se mit devant sa sœur. Il lui prit les épaules et elle le regarda.
-On va trouver une solution.
-Mais si on doit avoir un enfant…
On frappa timidement à la porte et Anna, la domestique attendit qu'on l'autorise à entrer avant de pénétrer dans la chambre.
-Madame, j'ai besoin de votre accord pour les fleurs à envoyer à votre mère…
Elsa lui tendit la main et attrapa doucement la sienne.
-C'est plus la peine de nous caché, fit-elle d'une voix douce.
-Euh… Tu es sur ? Demanda Anna.
-Tu te tapes la bonne ? Demanda Hiccup.
-Et toi tu te tapes mon frère, et je ne te dis rien.
-Okay, fit jack, et on fait quoi, en attendant ?
Hiccup se leva à son tour et enfila un boxer.
-On a qu'à… Continuer.
-Hein ?
-On continue comme on fait déjà. On mène notre vie chacun de notre côté et basta. Les parents voulaient qu'on se marie, c'est fait, point. Ils n'ont pas besoin de vérifier ce qu'il se passe dans notre lit.
-Et quand on aura jamais d'enfant, tu ne crois pas qu'ils vont se poser des questions ? Demanda Elsa.
-On verra à ce moment-là, on aura qu'à… Je sais pas… Se forcer.
-On a déjà essayé, pendant la nuit de noce. Et ça a rien donné.
Hiccup chercha une solution. Et c'est Anna qui la trouva.
-Et si… Et si on commençait chacun de notre côté et que vous finissiez tous les deux ? Jack et moi, on vous stimule et au moment de passer à l'acte, vous le faites ensemble.
Une grimace de dégoût s'étala sur les visage des deux mariés et Jack leur fit remarquer aimablement qu'ils n'avaient pas le choix. Ils se regardèrent et dire d'une même voix :
-Tu veux qu'on essaye ?
-Je sais pas, dit Hiccup.
-Faut voir, répondit Elsa.
-On a qu'à essayer ce soir et voir où ça nous mène ? Proposa Anna.
Trois mois plus tard, Monsieur North et Stoïck furent ravi d'apprendre la grossesse d'Elsa qui faisait semblant de filer le parfait amour avec Hiccup. Ça ne les étonna pas plus que cela que Jack s'installe avec eux dans leur grande demeure sous couvert de les aidée à gérer la grossesse. Et bien que Monsieur North et Stoïck venait une fois par mois, ils ne réalisèrent jamais qu'Hiccup dormait dans la chambre ²de son beaux-frère et qu'Elsa dormait avec sa domestique.
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bluejeanevergade · 8 years ago
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Hijack Prompt Day 5 – Band AU
« Tout ça c'est la faute de Rustik. »
Cette pensée tournait en rond dans la tête d'Hiccup. Rustik était le seul responsable de sa venue ici. Il leur avait cassé les pieds pendant des mois, quand il avait sut que son groupe préféré ferait un concert dans le trou paumé qu'était la ville de Berk et Kranedure avait lancé l'idée débile (puisque c'était Kranedure) qu'ils y aillent tous les huit : Rustik Varek Astrid, Hiccup, Kogn et Krane, Dagur et Ingrid. Tout le monde sauf Hiccup et Varek avait décrété que c'était une super idée. Varek avait finis par céder quand Ingrid lui avait fait les yeux doux et Hiccup, désormais sans soutien avait abandonné et s'était laisser entraîné.
Et les voilà donc trois mois plus tard, à faire la queue pour attendre de rentrer dans la salle de concert. Rustik ne tenait plus en place et ressemblait de plus en plus à une groupie surexcité. Kogn et Krane se mirent à danser avec lui pour se moquer de lui mais Rustik n'y faisait pas attention. Au bout d'un moment, Dagur, plus qu'agacé par le bruit qu'il faisait trouva l’opportunité pour les calmer.
-Hey, c'est pas le groupe, là-bas ?
Immédiatement, sept têtes se tournèrent vers l’entré. On y entendit des cris de joie principalement féminins alors que cinq personnes descendaient d'une limousine. Le premier à en descendre était un colosse brun au visage buriné et aux bras tatoués. Il avait un T-Shirt rouge avec un G stylisé noir au milieu et un baggy foncé. Il leva ses baguettes de batterie vers la foule qui se mit à hurler. Le suivant fut un garçon presque aussi grand que le premier, des cheveux poivres et sels partants dans tout les sens. Il avait la peau halé, indiquant qu'il avait pris un bain de soleil il n’y avait pas longtemps et sa chemise noire aux manches déchirés laissait apparaître des tatouages tribales sur ses bras. Il leva l’étui de sa basse en direction de la foule qui hurla davantage avant de se retourner vers la limousine en tendant la main et une jeune fille en sortie. Elle avait des cheveux bariolés au couleur de l'arc-en-ciel et une robe jusqu'au-dessous des genoux d’un mélange de bleu de vert et de jaune. Elle portait un étuis de violon à la main et fit un sourire à la foule qui hurla. Le garçon qui suivit était encore plus petit que la fille. Il avait le teint pâle et les cheveux blonds vénitien très bouclés, il était habillé entièrement en jaune, du petit chapeau melon qu'il avait jusqu'à ces dock Martins en passant par son t-shirt sans manche, ses bretelles et son baggy. Il avait un sourire doux et portait un clavier synthétiseur dans une house. Finalement, le dernier membre sortit et les ovation de joies grimpèrent au sommet. C'était un garçon pas très grand avec des cheveux très décolorés, des piercings aux oreilles et à l'arcade. On pouvait apercevoir un tatouage, dans son coup qui disparaissait sous un T-Shirt bleu, un pantalon brun foncé couvert de chacune et des converses couvertes de dessins. Il leva un étui à guitare et cria :
-Comment ça va Berk ?!
Les cris redoublèrent et les cinq membres saluèrent la foule. Hiccup les regarda faire en levant les yeux au ciel, attendant que la soirée se finissent avec impatience pour pouvoir rentrer chez lui. Le groupe parcouru la foule des yeux et celui avec les cheveux poivre-et-sel le regarda. Le brun se sentit soudainement gêné. Bien que l'avis des gens à son égard ne l’intéressait pas outre mesure, il se persuada que le bassiste se disait ''Mais qui est ce misérable mortel qui se croit supérieure à nous, dieux de la musique, pour ne pas être impressionné ?'' Merci les cours particuliers de mythologie (et merci à Rick Riordan) Le bassiste donna un coup de coude au garçon avec les cheveux blancs et montra leur groupe du doigt. Il les regarda et Hiccup se sentit paralysé par le regard glacial du guitariste. Mais le musicien eut un petit sourirz sarcastique et soudainement, tout fut brisé. Rustik sauta comme un gosse le matin de Noël, le bouscula et il tomba sur Dagur qui grogna en l'aidant à se relever.
-Eh, vous avez vu ? Il me regarde ! S'écria Rustik HEY LES GUARDIANS, ON VOUS ADORE !
Hiccup jura contre lui même. Bien sûr que ce n'était pas lui que le guitariste regardait. Il devait plutôt se payer la tête de Rustik qui jouait les phénomènes de foire à gigoter comme s'il avait des araignées dans son caleçon.
Finalement, les Guardians rentrèrent et ils durent patienter encore une demi heure avant de pouvoir entré à leur tour. Hiccup avait prévu de se poser dans un coin loin de la scène, avec un livre. Non pas qu'il n'aimait pas la musiquer mais… Non, il détestait la musique en faite. Il aimait les accords doux et les mélodieux, d'un violon, d'un piano ou d'une harpe, mais le reste lui faisait saigner métaphoriquement les oreilles. Mais c'était sans compter sur Rustik qui s'était débrouillé pour les traîner juste devant la scène. Alors Hiccup avait pris son mal en patience, s'était adossé à la scène et attendit que ça passe. Tout le monde hurlait en même temps que les chansons se faisaient et lui restait tranquillement à côté, à jouer avec son portable. Malheureusement, après une heure et demi, il n'avait presque plus de batterie. Heureusement, le concert était presque finis.
-Et maintenant, Berk, on va joué à notre petit jeu, fit le bassiste. Celui qui attrapera ma chemise, ajouta-t-il en l'enlevant, révélant son torse musclé et ses tatouages au public qui cria d'appréciation, aura droit à une visite privé de notre loge ! Okay, cette fois, c'est à not' pote Jack de la lancer !
Il l'a tendit à Jack, le guitariste, qui la fit tourner en hélicoptère
-Alors, repris le bassiste, qui va être l'heureux élu ?
Des 'moi' fusaient dans tous les coins et voyant qu'il avait la tête baisser sur son portable et qu'il n'écoutait rien, Rustik appela son cousin
Hiccup eut le malheur de relever la tête au même moment et finit avec une chemise trempée de sueur sur la tête. Il la retira avec deux doigts, la manipulant comme si c'était une boule puante sur le point d'exploser, et leva les yeux vers la scène incompréhensif.
-Tu sais que le but du lancé de chemise, continua le bassiste, c'est que ça aille tout droit et pas sur le côté.
-Je sais pas visé et je t’emmerde, répondit le guitariste sur le même ton.
La salle rigola et le bassiste avança vers Hiccup.
-Félicitation, mon gars, t'as gagné un tour dans les loges.
Sans pouvoir s'en empêcher, Hiccup répondit :
-Oh non, je suis obligé ?
Tout le monde rigola et le bassiste répondit :
-Eh oui, mon pot, c'est la tradition.
Il l'aida à monter sur scène.
-Mais t'inquiète, North a déjà eut son p'tit déj, il te mangera pas.
- Ферма, идиот!* répondit North
Bien que personne ne parlait le russe, tout le monde rigola et Hiccup rougit, gêné.
-Okay, fit le bassiste. Merci Berk pour ton accueille chaleureux. En espérant que vous avez passé une aussi bonne soirée que nous ! Bonne nuit Berk et à la prochaine !
Des exclamation tonitruantes raisonnèrent et le groupe quitta la scène un par un en saluant la salle. A contrecœur, Hiccup les suivit et parcourut les couloirs de la salles des fêtes avant d'arriver devant une porte avec un écriteau plaqué doré ''Loge des visiteurs'' ''Tout ça à cause de Rustik'' songea-t-il en maudissant une fois de plus sa malchance naturelle.
-Non, sérieux, fit Hiccup, vous emmerdez pas…
-T'inquiètes pas, fit le bassiste, on fait ça à chaque fois.
Le batteur ouvrit la porte et dévoila la pièce aux yeux d'Hiccup. Il s'attendait à voir des néons lumineux partout, des miroirs avec des ampoules, des affiches de leur groupe mais pas à ce qu'il avait devant lui. Trois lits doubles était au fond, deux en pagaille et un fait correctement, de gros sac noirs étaient posés dans un coin et une table contenait les restants de ce qui devait être un repas chinois. Le bassiste désigna les trois canapés installé à côté de la petite salle de bain.
-Installes toi. Tu veux un truc à boire ?
-Euh, j'en sais rien.
-On a de la vodka, du Sulz, du whisky, du soda et de la bière.
-Euh… Vous avez pas du jus d'orange ?
-Du jus d'orange? Rigola le batteur. Niet, un grand gaillard comme toi, faut que ça boive !
-Laisses le North, s'il veut pas boire.
Le bassiste lui donna une canette d'oasis.
-C’est tout ce qu'on a
-Merci, dit-il en ouvrant sa canette.
-Au faite, comment tu t'appelles?
-Hamish ; répondit-il en buvant une gorgé.
-Hamish ?
-Mais tout le monde m'appe… Hic ! Hiccup.
Les cinq musiciens éclatèrent de rire et Hiccup baissa les yeux vers sa canette, les joues rouges.
-Ben moi, c 'est Aster, voilà Nicolas St North, Sanderson Mansnoozie, Toothiana Fairyqueen et Jack Frost.
-Comment tu as connu notre groupe ? Demanda Toothiana.
-C'est mon cousin, Rustik, qu'est fan.
-Attends, fit Aster, ils ont vraiment appelé ton cousin Rustik ?
-Non, il s'appelle Rupert mais… Il est pas très délicat et un peu bourrin alors on l'a surnommé comme ça.
-T'ain, ricana Aster, payes le surnom pourris.
-Tu peux parler, Bunny, rigola Nicolas
Aster lui jeta la capsule de sa bière à la tête.
-Eh ! On avait dit qu'on arrêtait de m'appeler comme ça !
-Non, répondit North, il n'y a que toi qui a dit ça.
Sanderson donna un cou de revers de la main à North et lui indiqua l'ordinateur sur le lit.
-Quoi ?
Sanderson signa quelque chose et North Palit ;
-И дерьмо!**
-Père indigne, sourit Aster.
Hiccup regardait l'échange silencieusement.
-C'est l'anniversaire de son fils, aujourd'hui, expliqua Toothiana.
-Vous avez un fils ?
-Et une fille.
-Katherine va me tuer.
-C'est sa femme.
-Ah.
-Je reviens les gars, j'vais au café d’en face.
Il attrapa l'ordinateur et sortit de la loge. Sanderson fit des signes en direction de la porte et Aster hocha la tête.
-Ouais, essayes de rattraper sa bourde.
Sanderson sortit et Aster se leva ;
-Bon, y'a le matos à ranger. Tu me files un coup de main, chérie ? Demanda-t-il en tendant la main à Toothiana ;
-Bien sur, sourit-elle en la prenant.
Aster serra la main d'Hiccup.
-Bon Hamish, c'était sympas de te rencontrer, tu peux garder la chemise et la revendre, j'pense que t'en tira 300 dollards, facile. Sur ceux, à la prochaine.
Toothiana lui fit un signe d'au revoir et ils sortirent. Hiccup se retrouva seul avec Jack qui n'avait toujours pas ouvert la bouche.
-Écoute finit-il par soupirer. Si tu veux, tu prends la chemise, je te fais un autographe pour ton cousin et tu pourras y aller. Je sais que Bunny est chiant à kidnapper les gens comme ça, c'est juste… Qu'on avait décidé de faire ça un jour, donner la possibilité à un fan de nous rencontrer et il a rencontré sa nana alors…
-Toothiana ?
-Oui. Elle était violoniste dans un conservatoire et elle est venu à un concert avec une copine. Elle a attrapé le T-Shirt de North et elle a passé la soirée à discuter avec Bunnny.
Hiccup hocha la tête.
-Depuis, continua Jack, on fait ça tout le temps.
Jack attrapa un bout de papier, y griffonna quelque chose et le tendit à Hiccup.
-Tiens, pour ton cousin.
-Merci. Et, en parlant de ça, je suis désolé pour son comportement.
-Comment ça ?
-Tout à l'heure, à l'entrée, il n'arrêtait pas de brailler et de sauter… J'ai vu que vous le regardiez avec Aster.
-Oh ça ? Non, c'est…
Jack se gratta la nuque, plutôt gêné.
-C'est toi qu'on regardait.
Hiccup rougit.
-Les fans qui sont déchaînés, on a l'habitude. Mais toi, tu étais complètement immobile, avec ton bouquin à la main, comme si… Comme t'en avait rien à faire. Bunny t'a remarqué et m'l'a dit parce qu'un de nos fans qui ne devient pas hystérique, c'est plutôt rare.
-Hum… fit Hiccup, rouge pivoine.
-C'est… C'est que t'aime pas la musique, ou…
-Non… 'Fin, si C'est juste… J'aime les mélodies calmes et tranquilles. Et pas le bord… La cacophonie que vous faites.
-Jack sourit.
-T'es plutôt…
-Vieux jeu, finit Hiccup. Oui je sais.
-J'allais dire renfermé.
Hiccup rougit.
-Ouais… Ouais plutôt.
Ils parlèrent pendant longtemps et Hiccup ne réalisa même pas qu'ils s'étaient rassit. Jack lui posa des questions sur sa vie, ses cours, ses loisirs et lui parla de sa ville natale, de sa sœur et les débuts de son groupe.
-Et là, Bunny se retrouva sur scène, les fesses à l'air, parce qu'il avait oublié de mettre un caleçon.
Hiccup éclata de rire.
-Sérieux ?
-Ouais ! Puis il était là ''Bon, alors celui qu'il l'attrapera… Eh, pourquoi vous ne dites plus rien ?
Hiccup rigola davantage. Et lorsque son rire se calma, il regarda Jack et vit qu’il le regardait intensément.
-Ça va ?
-Tu sais que tu as un sourire magnifique.
Un rire nerveux remonta sa gorge.
-Hah, euh non… J'ai les dents de travers et…
-Il est tellement chaleureux… Et tes taches de rousseurs… On a l'impression qu'elles s'illuminent quand tu rougis.
Hiccup rougit et Jack s'approcha de plus en plus.
-Et tes yeux… Ils sont tellement profonds.
Quand Jack ferma les yeux Hiccup ferma les siens, et bien que c'était pas vraiment son genre, il se laissa embrasser.
-Ah, beh c'est pas trop tôt ! Fit Rustik, énervé. Ça fait trois heures qu'on t'attend !
Hiccup, cramoisie, tira sur ses manches nerveusement.
-Ouais… Ouais, désolé, mais je t'ai eut ça.
Il lui tendit l'autographe et Rustique le lut.
-''Appelles-moi, Jack 0638...''
Hiccup tourna complètement pivoine et lui enleva des mains en balbutiant et lui tendit le vrai autographe sous les rires de ses amis. Il se tourna vers le bâtiment et il vit Jack lui faire un petit signe de main derrière une fenêtre. Hiccup rougit et lui rendit timidement.
Son cousin grogna et se dirigea vers les voitures et Hiccup baissa les yeux en rougissant. Puis une pensée le frappa et il sourit doucement.
''Tout ça à cause de Rustik.''
*Ферма, идиот! (la ferme abrutit)
**И дерьмо! (et merde)
D'après Reverso
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bluejeanevergade · 8 years ago
Text
Hijack Prompt Day 4 – ''I had no idea you could do that''
La fête battait son plein et pourtant Jackson s'ennuyait. Généralement, les fêtes, c'était son domaine de prédilection, mais pas cette fois. Peut-être parce que ce n'était pas lui qui l'avait organisé, ou bien parce que son nécromancien préféré était absent. En temps normal, c'était sa mère, la Reine qui devait s'occuper des mondanités. Mais le jeune Prince avait rapidement montré un certain talent à organiser les fêtes, les cérémonies et toute la coure avait approuvé le choix de le laisser s'en occuper officiellement.
Mais cette fois, la fête n'était pas de son fait. C'était le Conseillé Royal qui avait voulu s'occuper de ça. Par ailleurs, il n'était pas de bon ton qu'un prince s'occupe de la cérémonie qui allait le présenter à ses futures épouses. C'est peut-être pour ça qu'il s'ennuyait. Toutes les jeunes filles les plus riches de tout le royaume étaient venue dans l'espoir que le Prince leur fasse la cour, mais aucune d'entre elle ne trouvait grâce à ses yeux. Peut-être parce qu'il savait pertinemment sur qui il avait jeté son dévolu. Mais c'était complètement voué à l’échec, et il le savait parfaitement. Toutes les passionnées mais courtes étreintes qu'ils échangeaient le mènerait nulle part et jamais ils ne pourraient être ensemble. Jamais on accepterait que lui, le Prince, épouse quelqu'un qui n'était pas une demoiselle fortunée, encore moins si l'élu était un homme, un sorcier qui pratiquait une magie douteuse et qui faisait bénéficier de ses services les plus offrants.
Rien ne disait que Sa Majesté son père reste éternellement au pouvoir et si les Royaumes du Sud qui les menaçaient déjà depuis un moment gagnait plus de puissance, rien ne garantissait que le nécromancien n'aille pas voir ailleurs si le tas de pièce d'or était plus gros. Et Jackson perdrait son amour.
Il soupira d'autant plus et s'enfonça davantage dans son trône en ignorant superbement le regard noir de sa mère. La musique continuait d'enjouer les invités et sa mère lui glissa à l'oreille :
-Mon fils, a tu pris une décision ? Toutes ses jeunes femmes attendent que tu fasses un choix.
-Mère…
-Tu n'as déjà que trop repoussé l'échéance. Tes vingt-et-un ans approche à grand pas et tu sais pertinemment ce qu'il se passera si tu n'es pas marié d'ici là.
-Les sujets se poseront des questions sur mes intention pour le royaume et nos adversaire en profiteront pour envahir le territoire et nous manqueront du soutien que j'obtiendrais en me mariant, récita Jackson d'une voix morne. Je le sais parfaitement, Mère.
-Votre mère a raison, Votre Altesse, souligna le Conseiller Royal. Toutes ces femmes n'attendent qu'un signe de votre part.
-J'en aime aucune. Ça ne compte donc pas, ça ?
-Certes, mon Seigneur.
-Jackson, mon trésor, tout le monde n'a pas la chance qu'avons eut ton père et moi et de trouver l’âme sœur. Ma cousine a été marié à un homme des plus rustres qui ne lui prête aucune attention et qui fait défiler les maîtresses dans le lit conjugale. Nous n'avons pas tous de la chance.
-Bien. Ce n'est absolument pas déprimant, comme raisonnement. Si vous voulez bien m'excuser, je vais aller prendre l'air.
Il se leva et le Conseiller Royal fit un geste dans sa direction. Mais Jackson répliqua aussitôt.
-Je vous promet que je ne me jetterai pas du haut de la Tour Nord parce que j'ai une vie ennuyeuse à mourir.
Il les laissa là et la Reine et le Conseiller se jetèrent des regards perplexes.
Une fois à l'extérieure de la salle, Jackson souffla un bon coup et s'avança vers la rambarde. Il regarda l’horizon, rêvant du jour où il serait libre et qui n’arriverait jamais.
-Pitié, dit une voix grave. Ne me dis pas que tu vas te jeter dans le vide.
Le nécromancien sortit de l'ombre, visiblement caché depuis longtemps et Jackson sourit.
-Pourquoi tout le monde pense que je vais me suicider ?
-Je rigole, fit son amant en se plaçant à ses côtés. Mais ce serait vraiment une grosse perte.
Jackson eut un pouffement sans joie et tourna de nouveau son regard vers l'horizon.
-À quoi pense-tu ?
-À la sensation que ça fait de parcourir les cieux...
Le nécromancien soupira et Jackson n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qu'il souriait.
-C'est la plus extraordinaire des sensations…
-Tu as bien de la chance d'avoir pu vivre une telle expérience.
-Je ne suis pas le plus chanceux des hommes malgré tout.
Jackson le regarda et son amant tourna ses yeux émeraude vers lui.
-Tu m'as l’air bien chanceux quand même.
-Je serais chanceux le jour où je serai certain que je pourrais te garder à mes côtés toute ma vie.
Jackson eut un sourire triste et vérifia que personne n'était dans les parages pour poser sa tête sur son épaule.
-Comme j'aimerais que les choses soit plus simple.
-Moi aussi, fit le sorcier en le serrant contre lui.
-Si je n'étais pas le Prince, tu accepterais de m'épouser ? Demanda Jackson.
Le sorcier sourit tristement et dit d'une voix emplie de peine.
-Bien sûr. Mais pourquoi accepterais-tu de passer ta vie avec moi ?
-Comment ça ?
-Je ne suis pas un être recommandable, tout le monde le sais. Je pratique la magie, aussi bien la blanche que la noir, je connais chaque sort, chaque potion, chaque créature magique de ce monde. Pour des pièces d'or je suis capable de jeter la pire des malédictions ou de résoudre presque n'importe quel problème. Pourquoi voudrais-tu passer ta vie avec un être autant encré sur le chemin des ténèbres que moi ? Je monte un dragon, par les dieux ! Il y a-t-il une créature plus sombre ?
Jackson fut choqué et peiné.
-Je me moque de ce que les gens peuvent bien penser de toi. Je n'ai que faire que tu pratiques la magie. C'est cette magie qui a sauvé ma sœur lorsqu'elle est tombé à l'eau. C'est grâce à tes potions que tu as soigné le cœur de mon père. C'est grâce à tout cela que tu as su nous aidé à repousser l'ennemi lors de la dernière guerre contre le peuple des cauchemars et que tu as su détecter l'espion qui se cachait parmi notre entourage. Tu as sauvé des centaines de vies, peu importe que tu pratiques la magie pour le faire. Je me moque de ce que les gens pensent. Ça n'enlève rien à ce que je peux éprouver à ton égard.
Le sorcier sembla touché par ses propos mais ne se défit pas de son air triste.
-Jack, je suis bien plus enfoncé dans les ténèbres que tu ne l'imagines. Il fut un temps… Il fut un temps où j'ai… J'ai fait quelque chose d'horrible pour arriver où j'en suis. Quelque chose de…
Incapable d'en dire plus, il s'écarta et commença à marcher dans la direction opposé de la salle de réception. Mais Jackson lui courut après.
-Je me moque de ce que tu as pu faire.
-Tu ne dirais pas ça si tu connaissais toute l'histoire.
-Alors dit moi !
-Et risquer de te perdre ? Jamais.
-Alors tu veux que je reste à tes côtés en croyant un mensonge ? Rien de ce que tu ne diras ne changera ce que j'éprouve pour toi.
-Jackson…
-J'ignore même jusqu'à ton nom ! Notre aventure est vouée à l'échec le plus total ! Tu crois que ça m'empêche de t'aimer à en mourir ? Non ! Peut-importe ce que tu me diras… Les sujets de mon père m'ont dit des choses horribles à ton sujet, quand j'ai commencé à prendre des leçons près de toi. Je me suis demandé pendant longtemps si c'était vrai ou pas mais ça m'est égal. Que ce soit vrai ou pas. Que tu sois bien capable de te transformer en un monstre sanguinaire, ou que tu boives du sang humain pour rester jeune, tout ça je m'en moque !
Le sorcier eut un rire fade, mais qui sonnait un peu plus vrai que le précédent.
-Je ne bois pas de sang humain pour rester jeune...
-Bon, bah déjà, c'est un point d'éclaircie.
-J'ai tué mon père.
-Quoi ?
-Quand j'ai appris les base de la nécromancie, il y a des siècles, la magie m'a retourné l'esprit, je voulais acquérir plus de pouvoir… Et je me suis mis en quête de la vie éternelle. La potion qui me la procurait nécessitait le sang de mon père. Quand je lui ai demandé, il a refusé et a essayé de me faire comprendre que j'étais entrain de devenir un monstre. J'étais devenu complètement fou et je l'ai tué pour avoir ce que je voulais.
-Tu as tué ton père ? Demanda Jackson d'une voix blanche.
Le sorcier eut un sourire infiniment triste.
-Et s'il n'y avait que lui… J'ai sur les mains plus de sang que tout le royaume ne pourra jamais en versé. J'ai massacré tellement de monde pour obtenir ce que je voulais et chaque nuit…
Il s'écarta de lui et se mit la main sur les yeux. Quand il la remonta dans ses cheveux, la faible lueur de la torche éclaira les larmes qu'il tentait de contenir.
-Chaque nuit je les entends encore implorer ma pitié. Chaque nuit, je les revois mourir. Je me revois les tuer dans une quête stupide pour avoir plus de pouvoir. Et à quoi me sert mon pouvoir, aujourd'hui ? À rien. Je suis seul, et j’amasse de l'or, mais j'en ai déjà tellement que j'ignore à quoi ça me servira.
Il regarda son amant.
-Je suis maudit Jack. Par ma propre avarice, j'ai sombré dans les ténèbres il y a des siècles et je traverse le monde maintenant, payant chaque jour ma monstruosité dès que je me regarde dans le miroir car mon apparence n'est au final que le reflet de ce que j'ai dû faire pour obtenir une vie dont je ne voulais même pas.
À la fin de sa tirade, il regarda Jackson, attendant une réponse. Le prince semblait figé sur place puis soudainement, il se jeta dans ses bras.
-Ton passé est ton passé. Et je ne peux pas être ton avenir mais je veux quand même y prendre part. Et ton passé, aussi sombre soit-il ne m’empêche pas de t'aimer.
Le sorcier l'enlaça.
-Tu voudrais quand même de moi ? Même sachant ce que je suis ?
Jack leva les yeux vers lui.
-Si tu veux bien de moi, sachant qu'on ne pourra jamais être vraiment ensemble.
Le sorcier sourit et l'embrassa doucement, tentant de faire passer tout l'amour qu'il avait pour le Prince. Malheureusement, la voix du Conseiller Royal appelant le Prince leur parvint aux oreilles et ils se séparèrent.
-Bon soupira Jackson alors que le sorcier posait son front contre le sien, je vais devoir aller choisir une femme pour le reste de mes jours.
Le nécromancien lui sourit et lui embrassa le front.
-Je te rejoins bientôt.
Jackson lui sourit et se sépara de son amant. Il rejoint le Conseiller et retourna à sa place près de ses parents. Son père se leva et demanda le calme. La musique s’arrêta et tout le monde écouta le Roi.
-Mes amis, annonça-t-il, voici l'heure où mon fils va choisir l'une de vos filles pour épouse. Le Prince étant... Méticuleux, il lui a été difficile de choisir une compagne, mais nous pouvons espérer que son choix soit arrêter.
Le roi se tourna vers lui et Jackson se leva. Il n'avait aucune envie de choisir, mais il n'avait pas le choix, l'avenir de son royaume en dépendait. Son anniversaire était dans trois semaines…
Il allait ouvrir la bouche pour donner une réponse dont il n'avait parfaitement aucune idée quand un bruit de coup sur le sol se fit entendre. Tous les convives s'écartèrent et le nécromancien, vêtu de son habit de voyage, s'approcha doucement.
-Sorcier, demanda le Roi, il y a-t-il un problème ?
-En effet, répondit-il. Vous mariez votre fils et je n'ai pas été convié à la cérémonie. Je pensais avoir plus d'importance que ça dans votre cour.
-Vous en avez, répondit le Roi immédiatement. Mais c'est une cérémonie de mariage et je ne voyais pas l'utilité de vous faire déplacer.
Le nécromancien releva sa lourde capuche et plongea ses yeux dans ceux du Roi.
-Et c'est là que vous avez tord. Le mariage de votre fils me concerne puisque j'ai décidé de l'épouser.
La nouvelle jeta un froid. Un silence religieux raisonna avant que presque tous les convives se mettent à chuchoter. Jackson regarda son amant qui avait une détermination sans faille et son père qui semblait trembler de peur.
-Vous… Vous ne pensez pas… Vous n’êtes pas sérieux…
-Je le suis. Cela vous pose-t-il un problème ?
-Vous êtes un homme ! C'est contre la loi de marier deux hommes et…
Le roi pâlit en voyant le nécromancien lever son sceptre et direction de Jackson. Il y eut un éclair de lumière verte et Jackson rouvrit les yeux. Il se sentit bizarre et lorsqu'il se leva, il réalisa qu'il n'avait pas le même équilibre que d'ordinaire. Il se regarda et découvrit avec stupeur qu'il était devenue une fille.
-Problème réglé, annonça le nécromancien. Autre chose ?
Le roi blêmit en voyant son fils transformé en fille et rit nerveusement, plus qu'effrayé par les pouvoir du sorcier.
-Moi, Hiccup Horendous Haddock, Troisième du Nom, je demande votre fille, Jackson Overland pour femme. Souhaitez vous refuser ?
Le Conseiller se précipita aux côtés du roi pour dire dans un murmure qu'il voulait discret mais que tout le monde entendit :
-Majesté, j'ai entendu parler d'Haddock III, et il serait un sorcier millénaire auquel on prêterait des pouvoirs qui défierait ceux des dieux.
-Je vous en pris, je n'ai que six cents ans, contra le nécromancien avec sourire. Et de toute façon, vous souhaitiez marier votre fils au plus offrant pour un soutient en temps de guerre. Je suis votre meilleur soutient. Et si vous me refusez sa main, je l’enlèverai et j'aiderais les Royaumes du Sud à marcher sur votre royaume. Si vous me l'accorderez… Je l’enlèverais quand même mais je vous fait la promesse solennelle que votre royaume ne s'effondrera jamais.
Le Roi balbutia des paroles sans grand sens et Jackson, fatigué de toute cette scène, se leva de lui-même. Il descendit de l'estrade où se trouvaient les trônes et rejoint le nécromancien.
-Jackson ! Dit son père.
-Père, c'est le choix le plus raisonnable à faire. Emma est votre héritière à présent. Et comme l'a dit le sorcier, le royaume est sauf. Qu'espérer de plus ?
-Tu acceptes de te marier à ce… Cette créature? Demanda son père en crachant presque ses mots.
-Si ça peut sauver notre peuple, c'est un petit sacrifice.
Le nécromancien lui tendit la main et Jackson l'attrapa.
-Vous trouverez dans mon atelier de quoi me contacter en cas de problème. J’accourrais aussitôt.
-Jackson ! Cria son père.
-Adieu père.
Quand il rouvrit les yeux, Jackson se trouva dans une sorte de couloir éclairé qu'à la faible lueur des torches.
-Bienvenu chez moi, fit Hiccup.
-Tu viens de m'enlever pour m'épouser, fit le Prince, incrédule.
-Eh, tu étais consentant, alors ce n'est pas vraiment un enlèvement.
Jackson sourit.
-Alors comme ça, tu t’appelles Hiccup ? Fit-il en croisant les bras avec un sourire mesquin
-À l'époque c'était un nom de grand guerrier, et…
-Ils t'ont donné ce nom parce que tu as eu le hoquet à la naissance ?
-Mais, pas du tout, fit Hiccup en essayant d'avoir l'air convaincant.
Ça ne servit qu'à déclencher le fou-rire de son amant.
-La ferme… Grogna-t-il. Viens, je vais te faire visiter.
-Eh, attends, avant…
Il désigna son corps.
-Tu ne peux pas faire quelque chose ?
-J'ai dit à ton père que j'épouserai une femme… Sourit Hiccup moqueur.
-Mais tu ne vas pas me laisser sérieusement comme ça ?
-La loi est la loi… Au moins jusqu'à la consommation du mariage…
Jack croisa les bras
-Je te préviens maintenant, il n'y aura pas de consommation d'aucune sorte tant que je serais comme ça.
Hiccup soupira et d'un geste de la main lui rendit son apparence.
-C'est mieux ?
-Beaucoup. Je ne savais pas que tu étais capable de ce genre de prouesses.
-Mon cher époux, fit Hiccup en l'enlaçant, il y a bien des choses sur moi que tu ignores, j'en ai peur.
-Mais j'ai toute une vie pour les découvrir, alors ça tombe bien… Sourit Jackson en s'approchant pour l'embrasser mais Hiccup se déroba.
-Oui, à ce propos…
Hiccup s'écarta.
-Je suis immortel… Et toi tu ne l'es pas. Et je t'aime, et rien ne me ferais plus plaisir que de partager l'immortalité avec toi.
-Attend, il faut le sang de mon père pour ça, non ?
-Oui.
-Et tu as tué le tien ?
-Tu n'es pas obliger. Je t'ai dit, j’avais perdu l'esprit, quand c'est arrivé. Ce dont j'ai peur, c'est une fois que tu auras bu la potion. Ma folie a mis presque un siècle à se calmer, et j'ai peur qu'elle ne te touche aussi.
-Je ne veux pas devenir fou !
-Moi non plus. Mais tu ne seras pas tout seul, je serais là, et je veillerais à ce que tu ne deviennes jamais un monstre. Est-ce que tu me fais confiance ?
Jackson lui pris ses mains.
-Aveuglément.
Le nécromancien sourit, un peu rassuré et lui fit découvrir les lieux. Deux ans plus tard, les envahisseurs du sud arrivèrent et Hiccup partit à la guerre pour protéger le royaume comme il l'avait promis. Durant la bataille le roi fut blessé et Hiccup, sous couvert de le guérir, lui préleva le sang nécessaire. Lorsque la bataille prit fin et que la guerre fut gagnée, Jackson revint au palais passer du temps avec ses proches avant de prendre la potion. Durant ce laps de temps, Hiccup prépara la potion d'éternité et Jackson dit adieux à sa famille.
Lorsqu'il l'avala, son corps se transforma en une masse de glace informe et le prince devint un monstre que son époux enchaîna pour la sécurité du monde. Il essaya pendant des dizaines d'années de trouver un remède, sans succès. Le monstre de glace finit par s’enfuir dans la nature et à la suite d'un combat acharné, Hiccup réussit à avoir le dessus et le plongea dans un lac lors d'un hivers vigoureux. Quand il ne le vit par remonter, il pensa qu'il était mort et rentra à son domaine où il pleura la perte de son époux. Il ne sortit pas de sa chambre, ravagé par le désespoir duquel même Krokmou son dragon ne parvint pas à l'en faire sortir. L'ancien royaume de Jackson finit par disparaître et l'histoire du monde pris son courts.
Trois cents ans après, une menace se fit sentir jusqu'à chez lui. Et bien qu'il était toujours en deuil, il avait toujours ses pouvoirs et le dragon insista pour qu'ils sortent. Hiccup avait enquêté sur les phénomènes menaçants et compris que ça touchait principalement les enfants. Il tomba par hasard sur un lapin géant qui lui expliqua la situation et décida de prendre part au combat. Accompagné des quatre gardiens et d'un jeune esprit de l’hiver, ils vainquirent la menace et North, qui rappelait avec un pincement au cœur son père à Hiccup, les invita tous à fêter dans son domaine. Et alors que tous faisait la fête, Hiccup lui contemplait la neige tout en pensant à son amant.
-Eh, fit une voix à l'accent australien, le but d'une fête, c'est de s'amuser.
-La fête, ça n'a jamais été mon truc, Bunny, sourit tristement Hiccup.
Le Pooka s'assit à côté de lui.
-Ah, c'est bien dommage, parce qu'on a un sacré gardien de la fête, maintenant.
-Ouais…, fit Hiccup d'une voix absente.
-Oi, Frostbite ! Cria Bunny.
-Oui ? Demanda Jack qui essayait de s'extirper d'une étreinte des elfes qui avaient clairement trop bu.
-Amènes tes fesses deux secondes.
Jack se débarrassa tant bien que mal des elfes et les rejoints.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Y'a M'sieur ici présent qui broie du noir.
Le Pooka lui frappa amicalement l'épaule.
-Tu nous le remets sur pied ?
Jack haussa les épaules et s'assit à côté d'Hiccup qui ne lui adressa pas un regard. Bunny rejoint Sandy et se lança dans un débat qui tourna stérile quand North y participa et Jack regarda leur nouvel ami.
-C’est quoi ton nom, au fait ? Ils t’appellent tous le sorcier, mais j'imagine que c'est pas ton nom.
Hiccup eut un rire sans joie. Le sorcier, c'était la seul chose que tout le monde retenait sur lui. Ça et qu'il avait un nombre de meurtres impressionnant à son actif.
-Je m’appelle Hiccup.
-Hiccup ?Ils t'ont donné ce nom parce que tu as eu le hoquet à la naissance ? Rigola Jack.
Hiccup se figea, et il revit parfaitement son amour lui faire la même réflexion le jour où ils s'étaient marié. Il lui lança un regard indéchiffrable et Jack sembla mal à l'aise.
-Désolé, c'est juste que… C'est pas vraiment un nom courant… Je voulais juste faire une blague, okay ?
-Oui, non, désolé, fit Hiccup en sortant de sa transe, excuses-moi. C'est juste que… Tu me rappelle quelqu'un.
-Ça devait être il y a un moment, maintenant, parce que j'ai trois cents ans, annonça Jack comme s'il parlait de la pluie et du beau temps.
-Tu… Tu as quel age ?
-Trois cent ans. Et toi ?
-Dans les neuf cents. Attends, ils ont dit qu'ils t'avaient trouvé où ?
-C'est l'Homme de la Lune qui m'a trouvé. J'ai… Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis réveillé près d'un lac, il y a trois cents ans. J'ai perdu mes souvenirs, alors ce qui s'est passé avant…
Quand il vit à quel point Hiccup semblait perturbé, il demanda d'une petite voix :
-Quoi, on se connaît ?
Hiccup ouvrit la bouche pour lui dire toute la vérité mais se ravisa au dernier moment. À quoi bon ? Quand Jack avait su la vérité, il l'avait perdu. Il avait voulu le garder au près de lui pour toujours mais sa monstruosité c'était propagé à son amour. Et même si ce Jack était le même que le sien, en plus pale avec des cheveux argentés et des yeux devenus bleu, il devait le protéger de sa propre personne quitte à en souffrir pour l'éternité. N'était-ce pas ça, son châtiment pour l'éternité quand il s'était lancé dans une quête pour l’immortalité ? Il n'avait pas le droit au bonheur, pas après avoir sacrifié autant de vies pour le pouvoir.
-Nan, déclara Hiccup. Je ne connais personne. En faite, je reste dans mon domaine depuis neuf cents ans.
-Complètement seul ? C'est… C'est un peu solitaire, non ?
-Je préfère. Je ne suis pas quelqu'un de très social.
Il se leva, soudain très mal à l'aise.
-Si tu veux bien m'excuser, je vais y aller.
-Euh, oui, mais…
-Au revoir.
Hiccup le planta là, salua les autres gardiens et s'envola avec Krokmou. Jack le regarda faire, un peu étonné par un tel comportement et Bunny vint le voir.
-Il est étrange, ce type, commenta Jack.
-Nan, fit le Pooka, on aime pas tous la compagnie. C'est pas le seul esprit qui veut rester seul. Truc qu'à rien à voir, ajouta-t-il en lui tendant sa boite à dents, je serais toi, je mettrais ça bien à l’abri. Ou regarde à l’intérieur et redonne la à Tooth parce que les elfes s'en servait comme batte de base-ball en tapant dans des boules de Noël.
-Merci, fit Jack en prenant la boite.
Il chercha un coin où il serait à l'abri qu'on le dérange et ouvrit la boite.
Hiccup rentrait à son domaine tout en s'interrogeant. Est-ce que ce Jack était vraiment le même que le sien ? Est-ce que cet Homme de la Lune avait réussis à le libérer de sa monstruosité alors qu'Hiccup avait échoué ? Si c’était le cas, il ne voudrait certainement pas que son nouvel esprit perde son temps avec lui, et…
Il ne poussa pas plus loin ses questionnements car il sentit un courant froid le parcourir et il tomba de Krokmou. Il s’étala quelques mètres plus loin, sur le sol alors que Krokmou tombait à son tour. Il se retourna pour voir ce qui l'avait touché et vit le nouvel esprit.
-C'est toi qui m'a fait tomber ?
-Yep. J'crois qu'on a des choses à se dire.
Hiccup se releva.
-Je n'ai rien à te dire. Maintenant, si tu veux bien m'excuser.
Il se dirigea vers son dragon quand il sentit quelque chose entre ses jambes et tomba à la renverse. Il vit Jack remonter son bâton et jouer avec en sifflotant.
-Je ne crois pas. On doit parler. En premier lieu, merci de m'avoir menti, ajouta-t-il furieux.
-Je ne sais pas de quoi tu parles.
-Tu crois pas que ça aurait été sympas de me dire qu'on se connaissait avant ?
-Je ne sais pas de quoi…
-C'est ça, coupa Jack. Il est passé où, le nécromancien qui m'avait changé en femme pour m'épouser ? Parce qu'il avait certainement plus de courage.
-Jackson…
-C'est Jackson, maintenant ?
-Tout ce que j'ai voulu faire, c'est te protéger.
-En m 'ignorant pendant trois siècles ?
-J’ignorais que tu avais été ramené à la vie.
-C'est ça…
Hiccup se leva.
-Je te le jure, je ne l'ai compris qu'il y a quelques minutes.
-Et après m'avoir jeté dans ce lac, tu ne penses pas que ça aurait été sympas de voir si je me réveillais ? Que je ne sois pas seul à parcourir le monde en me demandant comment j'en étais arrivé là ?
-Je croyais que tu étais mort.
-Et quand tu as compris qui j'étais, pourquoi tu ne me l'as pas dit ?
-Je n'ai pas le droit au bonheur, explosa Hiccup. Je n'allais pas gâcher ta vie alors que ce que j'étais t'avais déjà coûté ta famille, ta vie et ton humanité !
Il soupira énervé et se rassit, complètement vidé.
-Je voulais juste te protéger de ce que j'étais.
Jack s'assit à côté de lui.
-Je t'ai déjà dit que je me moquais de ce que tu étais. Je me moque de ce que tu as pu faire.
-Jack, tu dois rester loin de moi.
-Non.
-Je vais te contaminer.
-C'est un risque que je prends.
L’argenté lui prit la main et posa un baiser dessus.
-Ça nous a pris trois cents ans pour nous retrouver. Et je ne te laisserais pas me filer entre les doigts parce que tu penses être maudit. Si c'est vraiment le cas, on trouvera le remède. Mais je pense que c'est surtout dans ta tête. Ce que tu as fait… C'est quelque chose d'horrible, mais tu n'es plus cette personne et tu dois apprendre à te pardonner. Mais une chose est sur, je ne te laisserais pas. Plus jamais.
Hiccup sourit tristement et posa sa tête sur son épaule.
-J'ignorais que tu étais capable de ça.
-D'avoir autant de patience ? Tu as attendu neuf cents ans pour avoir droit au bonheur et la moindre des choses c'est que je passe autant de temps à faire en sorte que tu le gardes.
Hiccup sourit.
-Nan, je voulais dire voler.
-Oh, ça? Je crois que c'est venu avec mes pouvoirs sur le gel.
-Tu n'en était pas capable quand tu t'es transformé, la première fois.
-Ah oui ? C'est peut-être l'Homme de la Lune qui me les as donné. En tout cas tu avais raison. Voler,  C'est la plus extraordinaire des sensations.
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bluejeanevergade · 8 years ago
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Hijack Prompt Day 3 – Touch affection deprived
Hijack Prompt Day 3 – Touch affection deprived
Quand Nicolas St North reçut le candidat qui s'était présenté au poste de garde du corps pour son fils, il sut que c'était le bon. Il avait cette coutume de dire qu'il le ressentait dans sa bedaine qui faisait rire tout le monde, mai il ne s'était jamais trompé. Et quand Hiccup Hamish Haddock s'était présenté, il sut que c'était lui. Que ce garçon protégerait son fils comme il le devrait.
-Comment êtes vous rentré dans le métier ? Demanda North.
-Mon père. J'ai fait du self défense pendant quelques années et quand il a eut son cancer, j'ai pris sa place, le temps qu'il se remette.
-Il va mieux ?
-Beaucoup, merci.
-Tant mieux. Vous avez déjà été assigné à la protection de quelqu'un ?
-Jamais à ce niveau. D’habitude, on me demande de protéger des stars durant une semaine ou deux. Je n'ai jamais eut de client aussi… Important, que vous et votre famille.
-Vous me flattez. Mais je veux être sûr que vous serez vous tenir à votre rôle.
-Vous aurez je pense, du mal à trouver quelqu'un d'aussi professionnel que moi.
-Je n'en doute pas, mais mon fils est… Jackson est un garçon particulier.
Il sortit une photo où il se tenait avec un garçon petit et frêle, tout de noir vêtu avec des cheveux noirs et un teint très pâle, à la limite du gris.
-L'adolescence l'a beaucoup marqué, et… Il a tendance à ne pas ce faire approcher par les autres. C'est un garçon très gentils, malgré son apparence, il nous surprend toujours, sa mère et moi, quand arrive la fête des mères, des pères, notre anniversaire. Tenez, le mois dernier, j'avais complètement oublié notre anniversaire de mariage et il a réserve une table dans le meilleur restaurant de la ville. C'est un bon garçon. Mais il est aussi très timide, et je vous demande de respecter ça. Jackson ne se laissera pas approcher par n'importe qui et s'il ne veut jamais vous parler ou se confier à vous, ne le prenez pas comme une attaque personnel, laissez le faire. Pour tout ce qui concerne sa sécurité, il sera vous prévenir, mais n'essayez pas de vous en approcher.
-Tant qu'il me laissera le protéger, il n'y aura aucun soucis. Mon but n'est pas d'être ami avec lui, juste de le protéger.
-Parfait ? Je voulais être sûr que ce soit un point claire.
North se leva et tendit la main à Hiccup.
-Si cela est clair pour vous, je serais ravi de vous compter parmi mes employés.
-Bien. Fit Hiccup en la serrant.
-Je vais vous présenter mon fils.
Ils sortirent du bureau et marchèrent à travers trois couloirs et deux escaliers avant de tomber sur la chambre de Jackson North. Son père frappa à la porte et le fis lui dit d'entrer.
-Jackson, je te présente ton nouveau garde du corps.
Jackson était assit sur le lit, une revue à la main.
-Papa…
-On en a déjà discuté. Tu as besoin d'un garde du corps. Monsieur Haddock restera à tes côtés jusqu'à nouvel ordre. Et… Il connaît sa place, je lui ai déjà dit quelle genre de personne tu étais.
Jackson soupira, clairement mécontentent mais ne dit rien.
-Si j'ai pas le choix… Vous pouvez sortir de ma chambre, maintenant ?
North regarda Hiccup.
-Allez voir Bunnymund, le chef de la sécurité, il vous indiquera où dormir.
-Sauf votre respect, Monsieur, ma place est ici. Si je dois protéger votre fils, le mieux serait que je sois avec lui.
-C'EST HORS DE QUESTION ! Cira presque Jackson en se levant de son lit.
-Bunnymund vous attribuera une chambre à côté.
Le regard de North se fit dur et sa voix sans appel.
-Si vous vous trouvez dans la chambre de mon fils en pleine nuit, je peux vous jurer que vous le regretterez.
-Très bien, concéda Hiccup. Mais s'il se fait attaquer en plein nuit, ne venez pas m'en blâmé.
-Ce ne sera pas le cas.
Hiccup les laissa et retrouva monsieur Bunnymund qui lui donna une chambre juste à côté de celle de Jackson en lui spécifiant bien de laisser de l'espace au gamin.
Son nouveau travail le laissa perplexe. Hiccup devait protéger le fils du Sénateur tout en évitant de l'approcher. Il l'avait accompagné au lycée, mais presque immédiatement, Jackson l'avait semé. Il s'était rendu à ses cours restant discrètement au fond de la classe, mais Jackson lui jetait des regards à la fois effrayé et énervé et disparaissait dès la sonnerie. Hiccup mettait alors un temps fou à le récupéré et recevait souvent des appels furieux de Bunnymund qui lui disait que Jackson était rentré seul alors que lui le cherchait encore au lycée. Il supporta ça une semaine avant de finir par en avoir assez. Malgré l'avertissement de son employeur, il réussit à mettre la main sur Jackson au détour d'un couloir, au lycée, et l'attrapa par le bras. Avant que le garçon ne cris au scandale, il s'enferma avec lui dans une salle de classe vide.
-Vous avez pas le droit de m'approcher ! Répéta Jackson. Mon père vous a dit que vous ne pouviez pas m'approcher !
-Oui mais voilà, fit Hiccup plus qu'énervé, je commence à en avoir marre de vous chercher partout. Vous évitez ma surveillance alors que je suis payé à ce qu'il ne vous arrive rien.
-J'ai pas besoin de toi!
-Peut-être mais votre père estime que si. Et c'est lui qui me paye. Maintenant écoutez-moi. Je sais que vous ne voulez pas que je vous approche. Okay, mais vous pouvez me dire comment je fais mon boulot en restant loin ?
-Débrouilles-toi, ce n’est pas mon problème !
Hiccup s'approcha de lui.
-Si c'est votre problème, parce que mettons que quelqu'un, disons un élève, est contre les idées de votre père et décide de vous blesser, je fais comment pour vous protéger si vous me semez tout le temps ? Je fais comment pour vous protéger d'une quelconque menace dans la rue si vous rentre tous seul et que je suis là, à vous chercher comme un gland , hein ?
Jackson ne dit rien, observant ses pieds, et Hiccup reprit d'une voix plus calme.
-Okay, vous avez un problème avec les gens qui sont proches. D'accord. Je veux bien faire le maximum pour ne pas vous approcher, pour ne pas vous toucher et tout faire pour que vous soyez à l'aise. Mais si vous ne me laissez pas faire mon travail correctement, un jour où l'autre, c'est vous qui en subirez les conséquences. Et je ne veux pas vivre avec ça le restant de ma vie.
-Tu me promets… Tu me promets que tu ne me toucheras pas ?
-Promis. Mais je dois rester à côté quand même.
Jackson soupira et se passa la main dans ses cheveux noirs.
-D’accord. Mais je veux une arme.
-Hein ?
-Je ne sais pas si je peux te faire confiance. Si tu me donnes une arme, je pourrais me défendre contre toi si tu t'approches trop.
-Et vous ne croyez pas que ce serait mieux de me le signaler avant, si je suis trop proche ? Histoire de me prévenir avant de me planter ?
-Ouais, et je fais comment si tu ne veux pas m'écouter ?
Et ça percuta Hiccup. Le gamin avait une peur bleue des contacts. Mais d'où lui venait cette peur ? Elle devait bien venir de quelque part, il n'était pas devenu allergique au toucher humain en une nuit ? Et si quelqu'un l'avait forcé…
-Très bien.
Il lui donna le petit couteau de chasse qu'il avait autour de sa cheville droite.
-Pour que vous vous sentiez en sécurité. Mais je veux que, si jamais vous vous sentez menacé par ma présence, vous me le dites avant, d'accord ?
Jackson le regarda de façon indéchiffrable.
-Tu veux vraiment me protéger en faite, dit-il comme s'il ne le croyait pas.
-Si ce n'était pas le cas, je ne ferais pas ce boulot. Maintenant, je vous suggère de vous dépêcher si vous ne voulez pas rater votre cours d'Histoire.
Jackson ne dit rien, garda le petit couteau dans sa poche et passa devant Hiccup pour sortir de classe.
À partir de ce moment-là, il n'essaya plus de le semer. Le garde du corps voyait que sa présence à ses côtés le rendait toujours mal à l'aise, mais Jackson semblait se forcer à le tolérer. Et au fil des semaines, il commençait à se détendre un peu.
-C'est un coin mal famé.
-Peut-être, mais c'est le seul endroit où ils font les disques que je veux, répondit Jackson.
-Tu ne peux pas faire comme tout le monde et les acheter sur internet ? Répondit Hiccup.
-Ça aurai moins de valeur. Le fait de chercher un cadeau adéquat, au lieu de juste faire une recherche internet et de le commander en ligne, ça fait partit du cadeau.
-Mouais. C'est juste une excuse pour traîner ici.
-Nan. C'est juste une excuse pour t'entendre râler, sourit Jackson.
Il ignora la grimace d'Hiccup. Il trouva rapidement le magasin qu'il voulait et parcourut tous les disques avant d'en trouver un qui plairait à son père. Il le paya et sortit. Ensuite, il cassa les pieds à Hiccup pour avoir un sandwich et pour aller au petit coin. Hiccup, qui grogna pour la forme le laissa aux toilettes avant d'aller commander deux sandwichs, en se disant qu'il doutait qu'une attaque ne surviendrait certainement pas aux toilettes.
Il attendit dans la fil d'attente, commanda deux en-cas, attendit qu'on les prépare et repartit avec sa commande. Il s'était écoulé environ trois minutes et rejoint Jackson aux toilettes. Mais il ne s'attendit pas à ce qu'il vit. Un homme était allongé du côté opposé aux urinoirs, son petit couteau de chasse planté dans l'épaule. Il était encore en vie et quand il se releva, Hiccup lachâ sa poche et dégaina son arme.
-Ne bougez pas.
-C'est ce malade qui m'a attaqué ! Cria l'homme.
-Jackson ? Jackson ? Appela Hiccup.
-Il est partit, dit l'homme. Il m'a planté et il est parti. Il est pas net ce gosse, je vous dit !
L'homme fit un mouvement vers lui mais Hiccup ne baissa pas son arme.
-Vous faites un mouvement de plus, et je vous tire dessus.
De son autre mains, il sortit son portable et appela l'adolescent. Une sonnerie rock'n'roll se fit entendre des cabines et Hiccup grogna.
-Il est parti, hein ?
L'autre homme pâlit et Hiccup se dirigea vers le cabinet de toilette d'où provenait la sonnerie sans quitter l'homme des yeux. Il voulut ouvrit la cabine mais elle était verrouillée. Hiccup frappa dessus et dit d'une voix douce :
-Jack, c'est moi, c'est Hiccup. Tu ouvres, l'autre ne te fera rien.
La cabine s'ouvrit et quand il jeta un coup d’œil dedans, il se retint de tirer sur l'homme. Jackson était replié contre lui-même sur le toilette le T-Shirt complètement déchirer tremblant de la tête aux pieds. Il avait l'air complètement effrayé et quand une expression de pure terreur se plaqua sur son visage, Hiccup se retrouva vers l'autre homme et eut à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'il fut projeté à terre, son arme éjecté de sa main. Il entendit la cabine se refermer et l'homme lui sourit.
-T'inquiètes pas, chéri, dit-il en frottant la porte d'un air effrayant. Quand j'en aurai finis avec celui-là, je m'occuperai bien de toi.
L'homme sortit le couteau de chasse de son épaule et s'avança vers Hiccup dangereusement et le garde du corps n'eut pas d'autres choix. Il sortit son arme de secours et lui tira dessus. Il tira une rafale de cinq balles avant que l'homme ne tombe au sol, les yeux ouverts à jamais. Hiccup appela Bunnymund pour lui expliquer la situation et qu'il avait besoin d'aide. Le chef de la sécurité lui dit qu'il arrivait tout de suite et Hiccup raccrocha avant d'aller frapper sur la porte de la cabine :
-Jack, c'est bon tu peux ouvrir… Il ne te fera plus rien.
Mais Jackson resta enfermé dans les toilettes. Il n'en sortit que lorsque son père arriva et se jeta dans ses bras. North le conduisit jusqu'à la voiture et spécifia à Hiccup qu'il l'attendait dans son bureau dès le lendemain matin et qu'il pouvait dors et déjà faire ses affaires. Hiccup ne dit rien, sachant qu'il avait échoué à son rôle et qu’il avait mérité ça et rentra par ses propres moyens. Le lendemain matin, North lui confirma ce qu'il savait déjà, il était viré et il rentra chez lui, énervé d'avoir échoué. Il se posa des questions pendant un moment, pour savoir où il avait échoué pour que la seconde où il s'éloigne de Jack, on décide de l'attaqué. Il resta chez lui deux semaines avant de se mettre à chercher du boulot. Il épluchait les petites annonces quand on vint frapper à sa porte un soir.
Quand il ouvrit, uniquement en bas de pyjama et ne s'étant pas rasé depuis trois jour, il fut étonné de voir Jackson sur le pas de sa porte.
-Jackson ?
-Sa-Salut… Je peux te parler ?
Hiccup s'écarta et le fit entrer. Son appartement était loin d’être rangé mais Jackson ne fit aucun commentaire.
-Euh… Ca va ? Demanda l'adolescent.
-Ouais. Ouais, bien sûr. Mais… Toi, ça va ?
-Oui… J'ai… J'ai eut un peu de mal à m'en remettre, mais ça va mieux.
Il tripota la lanière de son sac.
-Voilà, je suis passé… J'ai… Je pense que je te dois une explication.
-Pas si tu n'as pas envie de la donner.
-Si. Si c'est important. Euh… Je peux m’asseoir ?
Hiccup lui montra le canapé. Jackson s'y assit en soupirant et commença son récit.
-Voilà, j'ai… On m'a… Le gars qui m'a agressé dans les toilettes…
-Il t'avais déjà agressé avant ?
-Co-comment tu sais ?
-C'est pas difficile à deviner.
-Ouais… Euh… C'était mon garde du corps, il y a cinq ans. Et… Au début, ça allait; mais… Il a commencé… À se comporter bizarrement. Il a dit à mon père qu'il devait dormir dans ma chambre pour plus de sécurité. Sauf que… Toi aussi tu l'as proposé, mais c'était pour ma sécurité, et… Je croyais que lui aussi, mais une nuit, j’arrivais pas à dormir, et je me suis rendu compte qu'il ne dormait pas, il… Il m'observait.
-Glauque. Et tu avais quel âge, quand...
-Dix ans, au début. Et ça me mettait mal à l’aise, mais… J'étais un peu naïf et je me disais que ça faisait partit de son travail. Puis un soir… Il a vu que je ne dormais pas… Il a commencé à me caresser les cheveux en me parlant, mais j'étais juste flippé et… Il m'a…
Hiccup pâlit en comprenant.
-Au début, il faisait que me caresser, mais un jour, il a commencé à en vouloir plus, et quand j'ai demandé si c'était normal, il s'est montré violant. Il m'a… Il m'a violé. Et… J'ai mis un moment avant de comprendre que c'était pas normal.
-Hein ?
-Il me disait que j'étais un gosse ingrat, que je méritais ce qui m'arrivait. Alors je disais rien… Et un jour, quand j'ai eut treize ans, mon père a parlé à ma mère, pendant le dîner, d'un prof de sport arrêté pour pédophilie. Quand j'ai demandé ce que c'était… Quand j'en ai parlé à mon père, il est devenu fou de rage et a porté plainte contre lui. Et on l'avait plus revu jusqu'à l'autre fois. Je savais que le procès avait eut pour résultat de lui interdire d’exercer son métier avec de mineurs et je pensais en être débarrassé, mais…
Il soupira et Hiccup même s'il savait que ça allait déranger l'adolescent, s'assit à côté de lui.
-Tu en est définitivement débarrassé, maintenant.
-Ouais… Je suis désolé pour ça, d’ailleurs.
-Pourquoi ?
-Que tu aies eut à tuer quelqu'un.
-C'est pas la première fois. J'ai été à l'armé pendant cinq ans, avant, et des ennemis, j'en ai vu. Et sachant quel psychopathe c'était, ça ne m’empêchera pas de dormir. Écoutes… Je comprends parfaitement que ce qu'il t'a fait vivre, tout ça… Ça t’aies rendu aussi malade de devoir toucher quelqu'un. Mais tu ne peux pas passer ta vie à éviter les contactes avec les autres. Ton père est politicien. Le jour où tu l'accompagneras et que tu devras serrer des mains, si tu te défiles, ça pourrais nuire à l'image de ton père. Si tu veux des enfants un jour, faudra bien que tu touches une femme.
-Je sais… Mais à chaque fois, j'ai l'impression…
Jackson se frotta les bras comme s'il avait froid.
-J'ai l'impression que quand on me touche, c'est…
-Tout le monde ne te veux pas du mal.
-Je sais. C'est juste… J'ai l'impression de sentir ses mains à lui. Les gardes du corps que j'ai eut, entre toi et lui, dès qu'ils posaient la main sur moi, ça me collait des palpitations cardiaques et je me mettais à hyperventiler. C'est plus fort que moi, ça me…
-Ça le fait aussi, avec tes parents ?
-Nan, eux ça va. Peut-être que je les touchais déjà quand ça a commencé, je sais pas. Bunnymund, aussi, ça va. Mais lui il me connait depuis que je suis tout petit. Mais les autres…
-Et ça le fait aussi avec moi ?
Jackson lui jeta un regard inquiet.
-Je… J'en sais rien… Je veux dire, je me sens bien avec toi, en sécurité, mais… Je sais pas…
-On va essayer.
Jack pâlit d'un coup.
-Non, non, non…
-Attends, calme toi, fit Hiccup.
Il lui tendit la main.
-On va commencer petit. Prends la.
Jack la regarda, indécis et finit par y mettre la sienne en tremblant.
-Ça va ?
-Oui, oui je crois… Qu'est-ce que tu as les mains chaudes…
-Ouais. C'est l'avantage d'avoir grandis dans le nord. Avec votre climat, j'ai jamais vraiment froid.
-C'est trop bien, moi j'ai tout le temps froids.
Hiccup posa son autre main sur le bras de l'adolescent.
-Ça va, là ?
-Oui. Oui je crois. C'est étrange, j'ai l'impression que ça va avec, toi. J'ai… Je me sens tout le temps mal à l'aise, mais là, ça va.
Il se leva du canapé, et sans demander la permission, il s'assit sur les genoux d'Hiccup se colla contre son torse et l'enlaça.
-C'est dingue, je tremble même pas. Ça vient peut-être du fait que je me sens vraiment à l'aise.
-Ouais, beh c'est pas mon cas, fit Hiccup un peu gêné.
-Pardon, réalisa Jackson en levant la tête vers lui. J'aurais peut-être dû te demander.
Hiccup voulu l'écarter avant de réaliser que Jackson n'avait ressentis aucune gêne à s'asseoir sur lui. Ça devait être la première fois depuis très longtemps. Alors s'il se sentait suffisamment bien pour ça, il pouvait bien le laisser un peu.
-Nan, t'inquiètes, ça va, fit Hiccup en l'enlaçant.
Jackson sourit et posa sa tête dans son cou.
Ils s'endormirent ainsi et quand Hiccup se réveilla le lendemain vers trois heures du matin, Jackson dormais toujours. Il le mit sur son canapé et enfila une veste avant de prendre le corps de l'adolescent endormis et de le mettre dans la voiture avant de le ramener chez lui. Quand il arriva, la maison était en effervescence, et Hiccup apprit que Jackson avait semé Phil, son nouveau garde du corps et avait oublié son téléphone dans sa chambre. En le voyant arriver dans les bras d'Hiccup, encore endormis, North parut sur le point d'explosé. Hiccup lui redonna son fils en lui jurant qu'il ne lui avait rien fait quand Jack se réveilla, une heure plus tard, il confirma les propos d'Hiccup. Il demanda à ce qu'il soit réintégré à sa protection, et son père, accepta, malgré le fait qu'il restait inquiet pour son fils. Mais le fil des années qui s'écoula lui prouva qu'il avait raison lorsqu'il avait embauché Hiccup Hamish Haddock. À son contact, son fils avait repris vie avec le monde extérieur, il avait repris des couleurs, même s'il restait toujours un peu pale, avait abandonné sa garde-robe sombre au profit d'une nouvelle plus coloré et avait même arrêté de se teindre les cheveux en noir, laissant le brun naturel revenir même s'il avait décoloré la pointe de ses cheveux. North devait bien admettre qu'Hiccup, même s'il avait finis par tomber amoureux de son fils et inversement, n'avait à l'esprit que le bien être de son fils et au final, c'était ça l'essentiel.
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bluejeanevergade · 8 years ago
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Hijack Prompt Day 2 – Single Parents
Hijack Prompt Day 2 – Single Parents
-Tu as fait quoi ? Cria Jack
-On s'est battu, pas de quoi en faire un drame…
Son père passa ses mains dans ses cheveux, outré alors que Merida finissait sa pizza le plus tranquillement.
-Comment ça a tourné comme ça ?
-Rien. Elle m'énervait, Anna. Elle s'est mise à pleurer, en histoire, ils l'ont fait sortir de la classe et quand je l'ai croisé, à la récré, elle pleurait toujours. Je lui ai dit d’arrêter de pleurer et de se comporter en femme. Kristoff s'est emmêle, et ça a finis en baston.
-Tu as conscience de la gravité de la situation.
-Ça va, c’est rien C'est pas comme…
-Non, ce n'est pas rien ! Demain tu iras voir ces deux gosses, et tu ira t'excuser.
-Ouais…
-Merida Frost, promets-le.
-Okay, je te le promets.
20h plus tard.
-Exclu ? Cria presque Jack, sidéré.
-Oui monsieur, fit le principal. Merida a donné un œil au beurre noir à Anna Arendelle ainsi qu'un coup de point, elle l'a mordu et a donné un coup de pied au surveillant qui était venu l’arrêter.
Jack fusilla sa fille du regard alors qu'elle admirait les toiles accrochées.
-Pendant combien de temps ?
-Trois jours. Et je serais vous, j'irai m'expliquer avec le tuteur d'Anna pour éviter qu'il porte plainte.
Le principal lui tendit le billet d'exclusion et Jack le pris en le remerciant. Il attrapa sa fille par le poignet.
-Ça, tu vas me le payer !
Il la tira dehors.
-Ça va, papa, tu peux me lâcher !
-On en reparlera quand tu arrêtera d'agresser les gens !
-Tiens, grogna-t-elle, v'là l'aut' pleurnicharde !
Jack leva la tête et vit une jeune fille de quinze ans avec une tresse défaite sur les deux, un œil au beurre noir, des griffures sur la joue et la lèvre en sang. Dès qu'elle vit Merida; Anna se cacha derrière son père.
-Alors, ça t'amuse de m'balancer ? J'vais t'donner une bonne raison d'chialer !
-Eh, tu te calmes, fit Jack en l’attrapant par le col et en la faisant reculer.
-Alors c'est vous son père ?
Pour la première fois, Jack regarda l'autre adulte. ''Je serais vous, j'irai m'expliquer avec le tuteur d'Anna pour éviter qu'il porte plainte'' avait dit le directeur. Maintenant, il comprenait mieux pourquoi. Monsieur Arendelle était très grand, très musclé et très en colère.
-Vas-y, Papa, laisses moi la défoncé !
Jack ira en arrière et dit entre ses dents.
-Tu te calmes tout de suite, ou tu peux dire adieu à ton portable, la télé, tes cours de tir à l'arc et à ton arc !
-Vas-y, c'est pas juste ! C'est elle qu'a commencé !
-Merida, excuses toi.
-Non.
-Merida.
-Pff, j'chuis désolé, dit-elle sans aucune conviction. C'est bon, je peux y aller ?
Elle lui piqua les clés de voiture et sortit sur le parking, laissant son père avec monsieur Arendelle et sa fille. Jack soupira.
-Écoutez, je suis vraiment désolé pour…
-Anna !
Un garçon blond arriva en courant et la jeune fille sourit
-Ça va ? J'ai appris ce qui c'était passé… Oh… Bon-Bonjour M'sieur.
-Kristoff, fit Monsieur Arendelle, la voix dure.
Il regarda sa fille.
-Tu reviens dans cinq minutes, d'accord ? On ira au urgences, ensuite.
Anna sourit et dès qu'elle fut assez loin, Jack parla.
-Envoyez moi tous les frais d’hôpital, je suis vraiment désolé pour ma fille, elle est tellement incontrôlable, je sais que ce n'est pas une excuse, mais je n'arrive pas à la calmer, je pensait que les cours de tir à l'arc l'aiderais mais…
Il s’arrêta pour respirer.
-Je crois savoir que ce n'est pas la première fois qu’elle se bat.
-Non. Non, malheureusement. J'en sais rien, j'ai tout essayé. Je sais que je suis un père lamentable, mais…
-Et elle en dit quoi, sa mère ?
-Elle lui envoie une carte par ans pour son anniversaire. Et jamais à la même date.
Jack se laissa tomber contre le mur en se passant la main sur le visage, soudainement très fatigué.
-Je suis désolé de ce quelle à fait à votre fille.
-C'est pas ma fille. C'est la sœur d'une amie à moi. Elle… Leurs parents sont morts quand Anna était toute jeune et Elsa a eut sa garde. Mais elle est partit en expédition dans le Nord et on m'a confié sa garde, en attendant qu'elle revienne.
-Et quand est-ce qu'elle revient ?
-Il y a cinq ans.
Jack se sentit encore plus minable.
-Bon dieu, elle a pas besoin que m'a taré de fille s'en prenne à elle en plus.
Il soupira.
-Bon, écoutez, envoyez moi tous les frais d’hôpital. Et disons, vendredi soir, venez dîner à la maison. Merida s'excusera au près d'Anna. Des excuses sincères, cette fois.
-Vous sentez pas obligé…
-Non, j'y tiens, s'il vous plaît.
-Bon d'accord. 19h ?
-C'est parfait.
Jack lui tendit la main et l'autre homme la serra.
-Au faite, c'est quoi votre nom ?
-Jack. Jack Frost.
-Hiccup Haddock.
-A vendredi.
T'as fait quoi ? Cria Merida.
-Je les ai invité à dîner et tu en profiteras pour t'excuser auprès d'Anna.
-De cette pleurnicheuse ? Jamais.
-Et tu sais pourquoi elle pleurait ?
-Parce qu'elle sert à rien ?
-Parce qu'elle a jamais connu ses parents et que sa sœur, la seule famille qui lui restait est porté disparut.
-Wow.
Depuis trois jours, ce fut la première fois que Merida se calma.
-J'savais pas, je te le jure !
-Je ne pense pas que beaucoup de gens soit au courant. Alors, s'il te plaît, excuses toi vendredi.
-Okay, souffla-telle. Ils vont vraiment venir ?
-Oui. Et je veux que tu sois la plus sympathique possible.
-D'accord, dit elle, et Jack su qu'elle était sincère.
-Merci chérie.
Il attrapa le courrier et lui tendit la carte d’anniversaire de sa mère.
-Tiens, cette fois elle a mis la bonne date. Juste avec six mois de retard.
Elle la jeta sans même l’ouvrir. Jack soupira. En même temps, il ne pouvait pas lui en vouloir.
Quand vendredi soir arriva, Jack se sentait nerveux, comme il l'avait rarement été. Il allait recevoir monsieur et madame Haddock, et il avait mis deux jours à choisir le menu. Il voulait tout faire pour s'excuser, avait sortis son chéquier pour payer les frais d’hôpital d'Anna et avait pris son après-midi pour cuisiner. Il avait demandé à sa fille à écrire une lettre d'excuse qu'elle avait apprise par cœur pour la réciter au près d'Anna.
Et quand la sonnette retentit, Jack essayait vainement d'essuyer ses mains moites pour cacher sa nervosité alors que Merida ouvrait. Il l'a rejoint devant la porte d'entrée et constata tristement qu'Anna restait derrière son tuteur.
-Entrez, je vous en pris, dit Jack.
Monsieur Haddock et la jeune fille entèrent et donnèrent leur manteau. Jack les posa sur le porte manteau tandis que sa fille les conduisait au salon. Quand il les rejoint, un silence gêné s'installa. Merida attrapa la main d'Anna qui pâlit. Jack ne manqua pas le froncement de sourcils de monsieur Haddock
-Bon, quand c'est près, tu nous appelles ? On sera dans ma chambre.
-Merida… Gronda Jack.
-T'inquiètes, dit sa fille sur un ton assuré. Je veux juste lui montrer ma chambre. Je lui ferais rien, promit.
Anna jetait des coups d’œils désespérés à son tuteur alors qu'elle était entraînée dans la chambre de la rousse. Monsieur Haddock grogna :
-Si elle fait quoi que ce soit…
-Promis, je vous laisse les morceaux, jura Jack. Mais je la tuerait en premier.
Il souffla.
-Vous voulez boire quelque chose ?
-Je ne dis pas non.
-J'ai du whisky, du vin rouge, du rhum, de la vodka et des bières.
-Une bière, je conduis, après.
Jack hocha la tête et sortit deux bières du frigo. Il allait sortir les verres quand Monsieur Haddock lui dit que ce n'était pas la peine. Jack les conduisit au salon et ils s’installèrent sur le canapé. Il ne savait pas pour son invité, mais l'argenté était particulièrement mal à l'aise.
Il essaya d'entamer la conversation :
-Vous n’êtes pas venu avec votre femme ?
Monsieur Haddock faillit s'étouffer avec la mousse.
-Pardon ?
Jack pâlit en pensant qu'il avait dit une bêtise. Peut-être que c'était un sujet sensible, peut être que sa femme était morte, ou qu'elle était parti, comme lui. Peut-être que…
-J'ai jamais été marié.
-Excusez-moi, c'était indiscret.
''On doit passer pour une famille de gros tarés'' pensa tristement l'argenté.
-Vous pouviez pas savoir. Il n'y a que moi et Anna.
-D'accord.
-Et vous ? Votre femme ?
-Partie quand Merida avait cinq ans. Elle voulait une pause et visité l’Égypte. Et finalement, elle a envoyé les papiers du divorce et a fait le tour du monde.
-Sympa.
-Comme vous dites.
-Je comprend mieux le caractère de votre fille.
-M'en parlez pas.
Jack soupira en avalant une autre gorgé de bière.
-Elle ne tient pas en place, elle a le même caractère volcanique que sa mère. J'essaye de faire le maximum pour elle, mais… Ça devient compliqué plus elle grandit.
Monsieur Haddock fit tourner sa bière dans sa main, songeur.
-C'est ça, les enfants. Surtout quand on les élève seuls. Anna est... Elle est très fragile. J'essaye de la prévenir contre ce qui pourrais lui arriver, mais… C'est pas évident.
-Ouais, fit Jack en buvant une gorgé.
Il entendit le minuteur depuis la cuisine, et s'excusa auprès de monsieur Haddock. Il se leva et sortit sa tarte du four et monsieur Hadock s'assit autour de la table de la cuisine, le regardant faire.
-Et vous faites quoi comme boulot dans la vie ?
-Je suis sculpteur sur glace,
Monsieur Haddock haussa un sourcil.
-C'est pas quelque chose qu'on entend tous les jour.
-J'ai un atelier juste derrière la maison. Et c'est pas plus mal que ça ne soit pas très répendu comme métier, ça me fait plus de client. Et vous ?
-Vous connaissez la boutique de sport, sur la place ? C'est la mienne.
-Ah oui ?
-Oui. Je l'ai reprise derrière mon père.
-D'accord. MERIDA !
Sa fille et Anna arrivèrent et s'installèrent à table. Monsieur Haddock s'installa à côté de sa fille et Jack posa l'entrée sur la table avant de commencer à servir tout le monde. L'ambiance autour du repas fut étrange. Monsieur Haddock et Jack ne parlait pas mais Merida et Anna semblait s'entendre comme de vieilles copines, comme si quelque jours avant, Merida n'avait pas frappé Anna.
Juste avant le dessert, elle se leva et s'excusa auprès d'Anna pour sa conduite déplorable, pour le harcèlement qu'elle lui faisait. Elle expliqua que ce n'était pas une conduite à avoir, qu'elle avait honte, surtout quand elle voyait à quel point Anna était gentille. Jack vit Monsieur Haddock serrer la mâchoire quand elle mentionna le fait qu'Anna n'avait plus de sœur. Sa tirade dura près de cinq bonnes minutes et quand elle se rassit, le rouge aux joues, Anna lui serra la main et la remercia avec le sourire. Pendant le dessert, elles rigolaient encore plus entre elles et Monsieur Haddock et Jack parlait encore moins. Quand elles eurent finis, Monsieur Haddock ouvrit la bouche pour parler, probablement pour dire à Anna de ramasser ses affaires pour partir, mais les deux jeunes filles partirent en rigolant dans la chambre de la rousse.
Monsieur Haddock soupira et Jack lui proposa une autre bière. Ils la burent dans le canapé et une autre ensuite, et une autre, et une autre, jusqu'à ce qu'ils arrêtent de les compter, en essayant vainement de combler le silence jusqu'à ce que Monsieur Haddock parle.
-Regardez nous, si c'est pas pathétique.
- À qui le dites vous.
-Vous avez quel âge ?
-34 ans.
-J'en ai 36. On devrait faire la fête, non ? Un vendredi soir. Sortir, rencontrer des gens…
-Je ne suis vraiment pas près de rencontrer quelqu'un, grogna Jack.
-Pourquoi ?
-Me suis fait larguer.
-Tout le monde s'est fait larguer.
-Je me suis fait larguer par la femme que j'aimais, au près de laquelle j'avais pris des engagements jusqu'à ce que la mort nous séparent, avec laquelle j'avais eut une fille. Et du jour au lendemain Pffft ! ''Je veux aller découvrir l’Égypte, je te promets, je reviens !'' Mon cul oui… Elle imagine pas ce que ça fait… De rester derrière. De se sentir tellement mal, tellement… Diminué. Je sais pas ce que j'ai fait de mal, putain, en plus. J'essayais d’être un bon mari, de subvenir à tous ses besoins… Pff… Vous avez de la chance, vous. Ne vous mariez jamais.
-Ça risque pas, je suis gay.
-Hein ?
-Je suis gay. Et même si c'est possible dans certains états, j'ai autre chose à faire. Anna et la boutique me prenne tout mon temps. J'ai autre chose à foutre que de courir les boites de nuit pour trouver un mec.
-Pff… Je ne sais même plus à quand remonte la dernière fois que je me suis envoyé en l'air.
-Vous avez couché avec quelqu'un depuis que votre femme est partie ?
-Non.
-Bah déjà, ça fait au moins dix ans.
-La vache, siffla Jack.
-Ouais. Et j'crois que j'ai sauté personne depuis que j'ai Anna, donc ça doit faire...
Monsieur Haddock ricana, clairement plus étanche.
-J'crois même que ça remonte à la mort de mon père. Quand j'avais vingt ans. Putain, ça fait plus de quinze ans que j'ai couché avec personne…
-On a vraiment une vie de merde.
-C'est claire.
-J'vous ressert ?
-Volontiers. Vous avez pas un truc de plus fort ?
-Si. Whisky?
-Vodka, plutôt. J'SUIS UN VIKING !
Dans la chambre de Merida, les jeunes filles soupirèrent.
-J'crois qu'ils ont trop bu.
-Tant mieux, dit Anna. Hiccup en a vraiment besoin.
-Ouais, mon père aussi. Et comme ça, tu dors ici.
Anna sourit.
Un gros boum venant du salon se fit entendre et Merida soupira.
-Attends, je vais voir.
Elle prit son téléphone, histoire d'avoir de quoi faire chanter son père la prochaine fois qu'il lui taperait sur le système et alla vers le salon. Devant ce qu'elle vit, elle revint dans la chambre, blanche comme un linge.
-Ça va ? Demanda Anna.
-Y'a nos parents entrain de s'embrasser sur le canapé…
Anna haussa les épaules.
-Je savais qu'Hiccup était gay, ma sœur me l'avais dit. Mais ton père…
-Mon père, il l'est pas ! Enfin, j'ai rien contre ça, mais mon père est pas gay ! Il a été marié. Bon, okay, ma mère s'est barré, du jour au lendemain sans rien dire… Bon, présenté comme ça, aussi... Enfin, au moins, on est sûr qu'on aura pas de petit frère ou petite sœur.
Anna rougit.
-Et s'ils finissent ensemble, on aura chacune gagné une sœur.
Merida sourit.
-Ça, ça serait chouette.
Six mois plus tard :
-Tu as quoi ?
-J'ai été exclu, trois jours, lâcha Merida.
-Mais… Mais pourquoi ?
-Y'a ce gars débile qui se moquait d'Anna. Alors je lui ai dit d'arrêter ou je lui cassais les dents. Et il a pas arrêté.
Jack soupira devant la franchise de sa fille. Il se tourna vers son compagnon.
-Dis lui quelque chose, toi.
Hiccup soupira.
-File moi un coup de main pour ranger les courses, dit-il à la rousse.
Jack repartit vers la maison, clairement désabusé.
-Okay, fit le brun en s’asseyant dans le coffre. Qu’est-ce qu'il s'est passé ?
-J'l'ai d'jà dit, y'a ce mec débile qui se moquait d'Anna.
-À quel propos ?
-Il lui a dit qu'elle servait à rien, que c'est pour ça que sa sœur l'avait abandonné.
Hiccup soupira, énervé. Mais Merida n'avait pas finis.
-Et il s'est moqué de toi aussi.
-Qu'est-ce qu'il a dit ?
-Il a parlé de toi et Papa. Je sais pas comment, mais y'a des gens qui le savent, au lycée. Pour vous deux. Et il a rigolé avec ça… Et ça m'a gonflé… Et… Je sais bien que ça se fait pas de taper les gens, mais…
Hiccup soupira, sachant qu'était arrivé l'un des moments dans sa vie qu'il redoutait tant.
-Écoutes, je sais que la situation avec ton père… Le fait qu'on soit ensemble, ça n'est pas facile...
-Nan, ça je m'en fous. Sérieux, je crois que je ne l'ai jamais vu aussi heureux depuis… Depuis toujours. Mais quand les gens commence à se moquer de vous… Vous faites de mal à personne, vous vivez vot' vie dans vot' coin. Et personne ne devrait avoir à y redire. Mais il s'en ait pris à Anna, il lui a balancé tout un tas d'horreur…
-Il y a d'autre façon de répondre à ce genre de remarque. Déjà tu pourrais les ignorer.
-Mais ça marche jamais, ça.
-Je peux t'assurer que si. T'imagines pas le nombre de surnoms débiles auquels j'ai eut droit quand j'étais plus jeune. J'étais tout petit et tout chétif. J'avais droit à ''Hiccup l'inutile'', ''la crevette qui parle''. Quand j'ai perdu ma jambe, ça c'est transformé en ''tiens v'la guibolle'', ''le bancale'' et quand ils ont su que j'aimais les garçons… Ça a été une horreur. Un jour j'en ai eut marre et j'ai été voir mon père. C'était plutôt de genre à croire en la force brute, mais il était d'une grande sagesse parfois et il m'a dit que jamais je ne pourrais empêcher les gens de parler. Je devais les laisser faire et faire comme s'ils n'existaient pas. Et ça a duré une semaine ou deux, après. Mais ils ont finis par aller emmerder quelqu'un d'autre. Merida, tu auras toujours à faire à des abrutis comme ce mec. Mais la réponse la plus intelligente, ce n'est pas de lui rentrer dedans, même si ça fait du bien. Là tu es jeune, et tu t'en tires avec une exclusion. Dès que tu seras majeure, ce sera la prison. Et qui protégera Anna si tu es enfermée ?
Merida ne dit rien, songeuse mais Hiccup sut qu'elle réfléchissait.
-Et à la limite, le prochain qui cherche des crosses à Anna, tu lui dis ''Eh, tu connais Machin ? C'est à cause de moi qu'il mange avec une paille. Tu veux finir comme lui ? Je pense pas qu'il y aura beaucoup de candidat.
-Mouais… marmonna Merida en souriant.
-Bon, si ton père te demande, fit Hiccup en se levant et en attrapant un sac de courses, je t'ai engueulé et je… Je t'ai pris ton téléphone pendant deux semaines.
Merida lui donna son portable.
-Je le récupère quand ?
-Ce soir. Je vais l'emmener au restaurant, et je laisserais le téléphone dans le placard à chaussette de notre chambre. T'oublies pas de le remettre quand on rentre, okay ?
Elle sourit et attrapa un sac de courses à son tour. Lorsqu'elle rentra, elle fit semblant d'être énervée et alla dans sa chambre en maugréant. Son père la regarda faire et Anna, qui faisait tranquillement ses devoirs alla rejoindre la rousse. Hiccup rentra le dernier sac de courses et aida son compagnon à les ranger.
-Qu'est-ce que tu lui as dit ?
-Je l'ai engueulé en lui disant que ce n'est pas bien. Il ne faut pas qu'elle recommence. Et je lui ai pris son portable, ajouta-il en le sortant de sa poche.
-Mouais…
Jack ne sembla pas convaincu et retourna à la vaisselle. Hiccup enlaça son amant de dos et lui embrassa la nuque.
-Hey, ça te dit qu'on aille au restaurant, ce soir ? Histoire de fêter notre anniversaire.
Jack soupira, pas vraiment dupe et se retourna dans ses bras ?
-Ouais. Et tu vas encore planquer son téléphone dans le tiroir pour qu'elle aille le récupérer quand j'ai le dos tourné.
-Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Hiccup, sérieux, tu lui as dit quoi ?
-Qu’il y avait d'autre façon de faire, je lui ai conseillé d'ignorer tous les gens qui se moquerait d'Anna, tout en la protégeant quand même et que le prochain qui lui casserais vraiment les pieds, elle n'avait qu'a lui rappeler ce qu'elle avait fait au gars à qui elle a cassé les dents aujourd'hui.
Jack soupira.
-Chéri, continua Hiccup, ta fille est un chevalier en armure à la rescousse des opprimés. Ses méthodes ne sont pas… Conventionnelles, certes, mais elle est comme ça. Et je ne pense pas que tu la changeras.
Jack soupira, cette fois plus posément.
-Bon, j'imagine que je n'ai pas le choix.
-C'est pas moi qui l'ai faite.
Merida et Anna sortirent de la chambre. Jack vit parfaitement que sa fille faisait semblant d'être énervée.
-Bon, on mange quoi, ce soir ?
-Vous, ce sera pizza, dit Jack. Vous avez droit à une chacune, pas plus.
Il rendit son téléphone à sa fille.
-Tiens. Ça t'évitera de fouiller dans les chaussettes.
Elle le prit en jetant un regard inquiet à Hiccup. Son père soupira.
-Je ne veux plus que tu te battes.
-C'est promis, je ferais des efforts dit elle sincèrement. Et si ça marche, je veux bien essayer de les ignorer, comme a dit Hiccup.
Jack soupira et le téléphone sonna, l’empêchant de répondre. Il décrocha, fronça les sourcils et tendit le téléphone à Merida.
-C'est ta mère.
La rousse leva les yeux au ciels et attrapa le combiné.
-Quoi ?… Ouais… J'ai cours… Nan… Nan, ça serait pas sympas. Écoutes, on a pas besoin de toi okay ? Alors restes là où t'es et fous nous la paix. Merci. Appelles plus jamais.
Et elle raccrocha. Devant les regards interloqués, elle dit :
-Quoi ? Elle parlait de revenir à la maison !
Jack pâlit.
-Hein ?
-J'te préviens, dit sa fille, si elle vient, moi je me casse. Sérieux, on a pas besoin d'elle.
-Merida, fit Hiccup, c'est quand même ta mère…
-Ouais, beh, je t'ai déjà toi, j'ai Papa, et j'ai une petite sœur en prime. Pas besoin d'une mère qui m'abandonnera encore à la moindre occasion en plus.
Le téléphone sonna de nouveau et elle décrocha, ignorant les regards à la fois choqués et émus des trois autres.
-Et, vas-y, tu vas pas nous foutre la paix ?… Ah pardon, je vous ai pris… Vous voulez quoi ?… Oui elle est bien là… Oh…
Merida pâlit et regarda Anna. Elle lui tendit le téléphone d'une voix blanche :
-Ta sœur, pour toi.
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bluejeanevergade · 8 years ago
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Hijack Prompt Day 1 – ''I'm so putting that on line''
Hijack Prompt Day 1 – ''I'm so putting that on line''
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bluejeanevergade · 8 years ago
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Salut!
Hello! Je ferais court parce que je dois aller bosser dans 5 minutes. je ne sais pas pourquoi mais j’ai décidé de créer un compte Tumblr! Voilà voilà. Rien de plus rien de moins, sauf que j’y mettrais mes dessins en plus de mes fics.
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