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Arthur le nouvel adversaire de Cyril Hanouna ?

Ca faisait déjà quelques mois que la rumeur sur la nouvelle émission d’Arthur circulait. L’arlésienne télévisuelle allait-elle enfin voir le jour ? Il semblerait que oui à en croire l’animateur qui s’est longuement confié au site puremedias.com.
« Un grand divertissement, avec de grands moyens », c’est ainsi qu’Arthur a décrit « L’hebdo show » dont la première sera diffusée vendredi à 22h45 sur TF1. Avec un principe simple comme bonjour : des chroniqueurs débattent de l’actualité autour de MC Arthur. Parmi la liste pléthorique d’intervenants, on retrouvera aussi bien des gens de télé, de radio voire des humoristes avec une répartition des rôles bien établie : réaction à l’actu, chroniques ou intervention de snipers comme Titoff.
Mais derrière ce jeu de promo, c’est surtout la tentation de concurrencer Hanouna qu’on devine chez Arthur. Avec quelques piques bien senties et sans ambiguïté à l’égard de l’animateur de D8. « Je voulais des gens avec lesquels je m'entends bien et qui acceptent de me vanner comme de se faire vanner. Il y en a qui se moquent des autres mais qui ne supportent pas qu'on se moque d'eux, moi c'est plutôt l'inverse. » Première salve contre Hanouna bien connu pour s’irriter facilement dès qu’il est l’objet d’une critique ou d’une vanne.
Et Arthur d’enfoncer le clou : « Ca va faire bizarre pour certains qui sont persuadés que c'est la copie de leur émission. La seule chose que j'ai copiée, c'est qu'on a des caméras pour filmer. Des gens autour d'une table, j'en avais quand j'ai commencé "La fureur", j'en ai depuis plus de vingt ans dans "Les enfants de la télé". » avant de faire allusion au fameux incident entre Joey Starr et Gilles Verdez, l’un des chroniqueurs de TPMP « On veut du dérapage, de la vie, de l'accident... Bon attention, chez nous, il n'y a pas de gifle. Et moi, si jamais, je menace de ne pas rendre l'antenne, à la fin de ma phrase on me coupe le faisceau. ». A bon entendeur
La volonté d’Arthur de jouer les premiers rôles face au trublion de D8 est d’autant plus marquée qu’il a à présent l’aide d’Ara Aprikian, directeur des contenus sur TF1, depuis février dernier, et celui qui a contribué à l’envol d’Hanouna sur la chaîne de la TNT. Rien n’est donc laissé au hasard.
Selon nos informations, Arthur devrait récupérer la tranche 17h-19h avec « Arthur de 5 à 7 » durant l’EURO 2016. Un test qui, s’il s’avère concluant, le conduirait à reprendre la case de 19h avec en frontal son « ami » Cyril Hanouna… Un beau duel en perspective.
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Ce que cachent réellement les changements sur France 2

Suppression des émissions Des Paroles et des actes et de Vivement Dimanche, prolongation de contrat de deux ans pour Patrick Sébastien, les grands travaux continuent à France Télévisions et plus particulièrement à France 2.
Après France 3 qui a vu l'arrêt de l'émission quadragénaire 30 millions d'amis et l'éviction de Julien Lepers, c'est au tour de France 2 de dégainer et de passer en mode « lessivage ».
Première victime, Michel Drucker qui arrêtera dès la rentrée prochaine Vivement dimanche à 14h. L'animateur de 73 ans continuera, en revanche, Vivement dimanche prochain de 18 à 20h. Si elle apparaît comme surprenante, cette décision de France 2 était dans l'air depuis quelques temps. Le principal intéressé semblait d'ailleurs fataliste sur son avenir comme il l'avait récemment confié sur le plateau du Buzz TV de TV Magazine « Le jeunisme et le racisme de l’âge, je l’ai déjà vu passer... J’espère simplement que les dirigeants de France Télévisions garderont un ou deux anciens. Mais je sens qu’il faut faire jeune... Je ne me fais aucune illusion ! ».
Celui qu'on croyait éternel ne sait toujours pas qui reprendra le flambeau de 14h. Si Laurent Delahousse avait été, un temps, pressenti pour animer une émission d'informations, il semblerait que l'autre Laurent, Ruquier en l'occurence, tienne la corde pour assurer les dimanches après-midi avec une simple rediffusion de son émission du samedi soir On n'est pas couché. A l'heure de la sieste, un changement de nom sera d'ailleurs le bienvenue.
Quoiqu'il en soit, la mise à l'écart de Michel Drucker signifie que la télé semble vouloir évoluer et son public avec. Le magazine Télé Star avait illustré cette tendance en interrogant les Français pour savoir quels animateurs devraient prendre leur retraite. Alors que 16% des personnes interrogées ne s’exprimaient pas, 46,8% pensaient que Michel Drucker devait quitter la télévision.
Moins attendue peut-être, la suppression de l'émission Des paroles et des actes. Depuis 5 ans, le programme de débat politique lancé par David Pujadas avait proposé quelques séquences mémorables entre membres de partis ou mieux entre l'invité principal et certains anonymes souvent bruts de décoffrage. Mais l'émission a fait son temps. Michel Field, directeur de l’information de France Télévisions l'a lui même révélé au micro d'Europe 1 « C’est une émission qui […] a donné tout son jus ». David Pujadas réfléchirait à une nouvelle émission politique pour la rentrée prochaine. On peut néanmoins douter de la pertinence d'un nouveau programme de ce calibre. Car hormis quelques séquences dignes du zapping, ce style d'émission sert surtout l'invité politique qui profite de cette vitrine pour montrer son meilleur profil. Ceux qui l'aiment continueront de l'aimer, ceux qui le détestent continueront de le détester. So what ?
Enfin, la dernière décision en date de France Télévisions concerne la prolongation pour deux ans de Patrick Sébastien. La tête de proue du Plus Grand Cabaret du monde le samedi soir sur France 2 profite des bonnes audiences et du capital sympathie de son programme. Emission familiale par excellence, ce Grand Cabaret mélangeant humoristes, acrobates, magiciens ou jongleurs est à la fois divertissant et artistique puisqu'on y découvre souvent de nouveaux talents. En cela, il a tout d'un programme de service public. Ca n'a visiblement pas échappé à la direction de France 2.
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Non à la chaîne télé France Info

Alors que le compte à rebours du lancement de la chaîne d'information du service public prévue pour le 1er septembre sur la TNT et le web a déjà commencé, 3 sociétés de journalistes de France Télévisions sont montés au créneau pour manifester leur désaccord. Le motif de leur courroux : le nom de la chaîne qui reprendrait la marque de la radio France Info.
Décidément, lancer une chaîne d'informations sur la TNT n'est pas une sinécure. LCI en sait quelque chose, elle qui s'est sauvée in extremis en obtenant son bon de sortie du câble vers la TNT après accord du CSA en décembre dernier.
Cette fois, c'est le projet de la nouvelle chaîne d'information du service public qui est remis en cause. Enfin, plus exactement l'attribution de son nom. Si « France Info » est largement évoqué pour être la marque générique de cette nouvelle antenne, il semblerait que les trois sociétés de journalistes (SDJ) de France 2, France 3 et Francetvinfo.fr ne soient pas sur la même longueur d'ondes. Selon un communiqué, ils mettent en avant "la confusion que ce choix susciterait dans l'esprit des téléspectateurs, des auditeurs et des internautes" et s'inquiètent : "France Télévisions accueillera donc en son sein une chaîne et un site baptisés France Info, tandis que Radio France aura sa radio du même nom ? Comment le public pourra-t-il s'y retrouver ?"
Mutualiser les forces vives du service public au sein d'une même entité est une idée à la fois logique et efficace à mettre au crédit de Delphine Ernotte, suffisamment raillée soit dit en en passant pour ses récentes décisions couperet (éviction de Julien Lepers, arrêt de 30 millions d'amis...). Mais la guerre des nerfs qui se prépare au sujet de l'attribution d'un simple nom de chaîne n'augure rien de bon quant à la capacité des journalistes de France Télévisions et de France Info à cohabiter.
Et si le message n'était pas assez clair, les SDJ en ont remis une couche : « Au nom de la pluralité, nous ne pouvons tolérer que la direction accepte de sacrifier cette marque au profit du groupe Radio France. Francetv info est aujourd'hui la vitrine de toute l'information de France Télévisions. » Le bras de fer est donc annoncé. Reste à savoir jusqu'où seront prêts à aller les 3 SDJ si la marque France Info est approuvée.
En attendant, le mot de la (presque) fin revient à Michel Field, le directeur de l'information du groupe France Télévisions : "Très franchement, pour mettre les pieds dans le plat, que cette offre s'appelle France Info, France TV Info, prune ou tomate, moi je m'en tape à partir du moment où la dynamique sera lancée pour identifier cette nouvelle offre. » selon une information confirmée au quotidien Le Monde. Et là dessus, on ne peut pas lui donner entièrement tort.
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Hanouna répond à Society

Il l'avait annoncé sur son Twitter. C'est une émission spéciale qui était proposée aux téléspectateurs pour le premier jour de la semaine. Petit buzz, petit effet...
Ce week-end, le roi de la télé, Cyril Hanouna en personne, a encore alimenté les polémiques et les débats. En cause, un article du dernier numéro de Society relatant notamment un témoignage anonyme d'un de ses chroniqueurs en ces termes : “Entre la thune, la pression des audiences et les égos, c'est l'enfer” Ses chéris s'attendaient à une riposte en bonne et due forme. De là à envoyer une spéciale, c'était donner beaucoup d'importance à ce papier. Mais pourquoi pas ? Autant assumer car on le sait, Cyril Hanouna n’est pas farouche avec ses ennemis.
La présence exceptionnelle de toute l'équipe de chroniqueurs anormalement réunie sur le plateau dessinait un sommaire électrique avec en filigrane les réactions à l'article coupable.
Pourtant, l'émission s'est déroulée le plus normalement du monde. Avec ses infos, ses critiques, ses « j'aime », « j'aime pas », ses vannes. Et puis le clou du spectacle... Les réactions à cet article en une de Society « Cyril Hanouna, la grosse enquête sur le caïd de la télé ». En toute transparence, le boss dévoila des échanges de sms avec le rédacteur en chef du magazine, parla d'une interview de deux heures, avec au final rien ou presque de ce qui est raconté dans le papier. Idem chez certains chroniqueurs eux aussi sollicités par le quinzomadaire, certains constatant qu'une phrase seulement avait été reprise dans leurs propos. Bref, la garde rapprochée de Cyril Hanouna se met en branle pour prendre sa défense. Chacun y va de sa phrase démago à souhait pour le chef. Au hasard « Vous faites vendre, ils sont jaloux », « Vous n'avez rien volé, votre succès vous l'avez mérité » ou alors « On est très heureux ici ».
Alors que retenir de cette riposte faiblarde ? Au delà de l'intérêt global de l'émission, qu'on aime ou pas Hanouna, reconnaissons lui le talent de se rendre sympathique. Ensuite ne soyons pas dupes. De cette affaire, nous ne saurons jamais rien. Parce que si l'info est vraie, si Hanouna s'avère aussi tyrannique que l'article le suppose, aucun membre de l'équipe n'ira le crier sur tous les toits. CQFD !
Et si l’animateur est apparu très détendu et aimable sur le plateau, ses fans eux se sont rattrapés via les réseaux sociaux. Sur Twitter, Franck Annese, le patron de Society a pu goûter à un langage tout en finesse.
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Question pour un champion : Samuel Etienne est-il à sa place ?

Après avoir beaucoup fait parler de lui – c'est un euphémisme – après son éviction de Question pour un Champion, Julien Lepers a du malgré lui laissé les clés de son camion à Samuel Etienne. Un choix pour le moins surprenant puisque le journaliste et présentateur n'a, à priori, pas le profil de l'animateur de jeu.
Non, non, non ! Il ne fallait pas s'attendre à du bruit, des envolées haut perchées et du spectacle pour la première de Samuel Etienne. Visiblement ému – il l'avoua dès ses premières phrases -, il rendit hommage avec élégance à son prédécesseur avec ces mots : « On ne remplace pas Julien Lepers, on lui succède ». Ce dernier s'il était devant son écran a su apprécier. En revanche, il doit peut-être encore se demander ce que Samuel Etienne fait à sa place.
Une voix douce, presque blanche, un sourire de circonstance qui ne suffit pas à masquer un manque d'énergie évident, un ton monocorde, on est loin du show millésimé Lepers et de son début mitraillette. Alors ? Que doit-on en penser ? S'il avait fallu choisir la même doublure son et lumière pour remplacer Lepers, quel était l'intérêt pour France 3 de se débarrasser de son animateur historique ?
En jetant son dévolu sur Samuel Etienne, la chaîne a pris la voie de la discrétion et de la sagesse en quelque sorte. Plus transparent que son aîné, le nouveau chef d'orchestre de Question pour Champion adopte un style bien à lui. A contre-courant de tout ce qui peut se faire aujourd'hui où les ambiances survoltées des plateaux de télé sont légion.
Samuel Etienne a tout du gendre idéal pour reprendre une expression facile. Consensuel à souhait, sympathique, agréable à regarder et à écouter, on pourrait même lui prêter une certaine classe, inédite sur ce genre de programme. Si tel était le dessein de France 3, on peut penser que le pari pourrait rapidement s'avérer gagnant. Dans le cas contraire, la chute d'audience pourrait bien perdurer...
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Manuel Valls chez Ruquier ou une histoire d'enfumage

Ce fut le buzz de la semaine. Avant même sa diffusion, la venue de Manuel Valls sur le plateau de l’émission « On n'est pas couché » a fait jaser. Jusqu'à l'Assemblée Nationale où le premier ministre s'était fait chahuter. Alors, est-ce que ça valait le coup de se coucher si tard ?
dailymotion
Dès le début des hostilités en plateau, Manuel Valls avait prévenu, comme pour se justifier de sa présence chez Ruquier, une première pour un premier ministre: “A une époque où les émissions politiques ont moins la cote, il s'avère utile d'aller faire passer des messages dans les émissions en vue.” Car derrière la sortie d'un recueil de discours post-attentats intitulé « L'exigence » déguisée en actualité, le locataire de Matignon entendait surtout, comme il l’avait affirmé, toucher un autre auditoire lassé par les débats politiques.
Mais comme dans un mauvais film rediffusé, j'ai rapidement eu l'impression d'avoir vaguement entendu les dialogues. Ou d'avaler un plat réchauffé. Léa Salamé a bien tenté de pousser Manuel Valls dans ses retranchements notamment sur la déchéance de nationalité. Mais à ce petit jeu... de rôle, Valls est fort. Et il fait du Valls. “Force des symboles”, “Lutte contre l'antisémitisme”, on retrouve la sémantique favorite du premier ministre.
Malgré quelques échanges houleux entre la journaliste et le premier ministre où chacun a campé sur ses positions, j'avais parfois le sentiment d'assister à l'allocution d'un simple ministre, secrétaire d'état ou autre responsable de parti politique confortablement installé dans son fauteuil. Comme si de l'exceptionnel, on passait à l'ordinaire.
Manuel Valls s'en est très bien sorti. Comme à son habitude. Même devant l'humoriste Jérémy Ferrari quand celui-ci l'a violemment interpellé sur la politique menée en Afrique. Le premier ministre a gardé son calme, a fait son effet de manche et s'est promis d'aller voir l'humoriste. Bing !
Que retenir alors de ce pseudo-buzz ? Etait-ce le meilleur moyen d'attirer l'attention du public sur la politique du gouvernement menée actuellement ? De se justifier sur cette question récurrente de la déchéance de nationalité ? De réitérer son pacte de non-agression avec Christiane Taubira ? Les deux millions de téléspectateurs (un record pour l’émission) n’en auront pas appris beaucoup plus, Valls restant fidèle à un discours qu’il martèle depuis des semaines.
Pour ma part, de moment, je n'en garderais qu'un. Cette phrase de Jean d'Ormesson qui s'adressa au premier ministre à la fin de son intervention et qui à mon sens, résuma à elle seule, le fond de l'émission : “Quelquefois, je me demande s'il n'y pas chez vous une ombre d'enfumage”. Rien que pour ça, je ne regrette pas de m'être couché un peu plus tard que d'habitude.
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Jean-Marc Morandini et Matthieu Delormeau : nouveau clash !

La guerre des animateurs ou comment la (mauvaise) télé se donne en spectacle sur la scène Twitter. Tel un vieux couple, Jean-Marc Morandini et Matthieu Delormeau sont désormais coutumiers des clashes via les réseaux sociaux. L'objet de leur querelle aujourd'hui : une obscure histoire d'audience autour du Divan de Marc-Olivier Fogiel diffusé hier soir.
Fidèle à ses audiences quotidiennes, Jean-Marc Morandini a dévoilé celle de Marc-Olivier Fogiel hier qui recevait hier dans son Divan l'animateur Cyril Hanouna. Il a alors insisté sur l’audimat, jugé décevant, malgré la présence de la tête de gondole de D8.
Une information qui n’a visiblement pas échappé à Matthieu Delormeau qui, soutenu par Fogiel en personne, lui aussi en froid avec Morandini s’est empressé de répondre à son meilleur ennemi.
Du clash de haute volée qui a bien entendu fait réagir sur Twitter. La toile s’est enflammée. D’un côté les pro Delormeau...
... De l’autre les pro Morandini...
Pas besoin d’en dire beaucoup plus sur le niveau de cette embrouille cathodique alimentée de bonne guerre, si j’ose dire, par les réseaux sociaux. Allez clic, je ferme la fenêtre !
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Charlie Hebdo se paie Hanouna, l’animateur qui “rend con”

Aujourd'hui encore, je suis Charlie ! L'hebdo satirique, qui a déjà à son tableau de chasse des personnalités aussi diverses que Michel Houellebecq, Dieudonné ou Nadine Morano, caricature aujourd'hui Cyril Hanouna. Avec un dessin de Coco et ce titre : « Pire que Zika, Hanouna le virus qui rend con »
Au fond, l'hebdo n'est pas loin de mettre le doigt sur une vérité qui s'installe. La télévision d'Hanouna compile ce qu'il y a de pire dans le divertissement : des seconds couteaux en guide de chroniqueurs, des sujets insipides, des plaisanteries vaseuses, des commentaires souvent désobligeants, une impression de vide... J'ai essayé d'aller au bout de Touche pas à mon poste!. Une fois. J'ai alors compris qu'il fallait ranger son cerveau au placard le temps du programme. Difficile sinon de tenir la distance. Mais le bouffon connait son auditoire. Et lui en donne pour son argent à cette heure de grande écoute. Du populaire, du populaire, encore du populaire comme il dit. Facile à regarder, à capter, à engloutir. De la junk TV à faible valeur cérébrale et à forte teneur en conneries.
Abrutissant, indigent, l'animateur de D8 n'hésite pas à convoquer Patrick Sébastien parmi ses modèles. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, « l'inoubliable » interprète du « Petit bonhomme en mousse » a fait de son plus grand cabaret du monde une émission familiale regardée par tous (parents et enfants) illustrée par la prestation d'artistes éclectiques souvent talentueux. En terme de programme, difficile pour Hanouna de soutenir la comparaison avec son frérot comme il le surnomme. Seul point commun, la beaufitude qui caractérise les deux trublions. Néanmoins, Sébastien n'est jamais allé jusqu'à remplir de pâtes le slip de ses collaborateurs – Mathieu Delormeau en l'occurrence - pour les besoins de l'audience. Et pourtant, Hanouna s'en défend lorsqu'il est repris de volée comme ce fut le cas avec Bruno Donnet sur France Inter. « Vous ne savez pas vous amuser », « On plaisante » crie t-il à ses détracteurs.
L'animateur aux 1,8 million de téléspectateurs « chéris », dont certains se sont déchaînés sur les réseaux sociaux pour dénoncer Charlie Hebdo, devrait en profiter pour s'octroyer, comme à son habitude, un droit de réponse. C'est que monsieur n'a guère le sens de l'humour lorsqu'il s'agit d'essuyer les critiques. Ça rigole, ça taille les copains, ça dézingue en règle les émissions mais pas touche à mon poste ! Qu'il en profite, personne n'est éternel, surtout en télé. Et c'est sûrement ça la bonne nouvelle.
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Benjamin Castaldi va t-il rebondir ?

Mais où se cache Benjamin Castaldi ? L'animateur-phare de la télé-réalité qui faisait les choux gras de la presse people avec son ex-femme Flavie Flament dans les années 2000 - autant dire un bail - a du mal à remonter la pente.
L'animateur s'est aujourd'hui réfugié chez la chaîne d'envergure NRJ12 avec Super Million Question, un jeu lancé en décembre dernier déjà inscrit aux abonnés absents. L'animateur qui semblait attendre beaucoup de cette émission devra encore patienter pour voir le bout du tunnel.
Car le temps est loin où Castaldi, qui avait commencé chez Drucker comme chroniqueur, était l'un des animateurs qui comptent dans le PAF. Grâce notamment à Loft Story sur M6, il avait profité du gigantesque appel d'air de l'émission pour passer sur TF1 et animer durant 8 saisons Secret Story. Voilà qui vous catalogue un homme. Si l'appel des sirènes de la une, son exposition et son tiroir-caisse ont fini de convaincre l'animateur à l'ego bien dimensionné, le choix facile et confortable de faire, du reality-show sa spécialité, l'a conduit à sa perte médiatique. Porté par le succès de ces programmes, Castaldi a surfé sur cette vague de télé pour voyeurs. Mais il a bu la tasse. Et encore aujourd'hui cette image lui colle à la peau.
Maladroit, parfois pathétique, il tente de (re)faire parler de lui coûte que coûte. Ses derniers clashes à répétition avec son ancien rival sur D8, Cyril Hanouna, dont il jalouse peut-être secrètement le succès l'illustrent. Et ce "je t'aime pas non plus" version animateurs n'a rien d'anodin. Tandis que l'un (Hanouna) a joué le jeu du buzz, l'autre (Castaldi) s'est offert une modeste exposition qui le fuit. Pour en arriver à dézinguer ses semblables au lieu de se concentrer sur sa carrière, Castaldi n'est pas au mieux de sa forme.
Il l'a d'ailleurs confirmé dans son dernier livre « Pour l'instant tout va bien ». Proche de la dépression, Castaldi a flirté avec le pire. Divorce, banqueroute, accident de moto, traversée du désert, tout y passe. L'animateur n'entrevoit guère de perspectives même s'il y croit. Mais il le sait. En télé, les places sont plus chères et plus rares qu'ailleurs. Et malheur à ceux qui ont perdu leur siège.
Sa dernière apparition à la télé date du 16 janvier dernier dans le Grand concours des animateurs. Ce soir-là, Benjamin Castaldi ne s'est pas seulement contenté de répondre aux questions. Rôle de composition ou naturel revenant au galop, l'animateur survolté n'a cessé d'arpenter le plateau de long en large, de parler haut et fort. Un comportement qui a d'ailleurs divisé Twitter, entre ceux qui le trouvaient hilarant et ceux qui le qualifiaient « d'insupportable". Si Castaldi voulait faire savoir qu'on pouvait encore compter sur lui, pas sûr que les diffuseurs aient été convaincus.
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Thierry Ardisson à la place du Grand Journal ?

Confortablement installé dans sa case du samedi sur Canal+, celui qui vient d'être désigné animateur de l'année 2015 par le magazine GQ continue de mener sa route sans bruit, avec style et talent. A l'heure où certains diffuseurs boudent les anciens de la télé, Thierry Ardisson semble être, à 67 ans, imperméable à l'épreuve du temps.
Ses premières émissions datent du milieu des années 80. Son crédo ? Faire de la téloche au vitriol, punchy, loin des standards eighties. On se souvient de Bain de Minuit ou Lunettes noires pour nuits blanches. En inventant les interviews formatées (Les questions cons, l'anti portrait chinois, l'auto-interview...), en adoptant un ton libertaire voire libertin, accompagné de son fidèle acolyte Laurent Baffie, cet ovni du PAF a changé les codes de la télé et fait souffler un vent de liberté cathodique.
Qu'on aime ou pas Ardisson, il faut reconnaître que le personnage est brillant. Tentaculaire – animateur, producteur de télé et de cinéma, journaliste, écrivain -, l'ex-fils de pub a su s'imposer au fil du temps sans jamais être qualifié de has-been, ce qui dans ce métier est une gageure, demandez à Dechavanne, Lepers, Foucault ou Drucker. Après avoir animé nos samedis soirs pendant près d'une décennie avec Tout le monde en parle, Ardisson s'éclate chaque samedi sur Canal+ dans son émission Salut les terriens. Moins provocateur qu'à son époque noctambule, Ardisson est resté fidèle à des recettes qui marchent : un invité fil rouge, des commentaires sur l'actu, des gimmicks dont il est fervent et la pastille acide d'un humoriste.
A ce rythme, le talk-show qui enregistre de jolis scores d'audience est en passe de battre des records de longévité puisqu'il existe depuis 2006. Ca n'a d'ailleurs pas échappé à la direction de la chaîne cryptée qui songe toujours à rebooster la case occupée par le Grand Journal.
Selon Télé Star, Canal+ aurait en effet proposé à Thierry Ardisson de prendre les rênes de l'émission quotidienne mais uniquement le vendredi soir dans un premier temps. Une information confirmée par le site de Jean-Marc Morandini qui aurait contacté l'intéressé :"Il y a en fait deux possibilités. Soit j'anime une version plus politique de "Salut les terriens" le vendredi, avec notamment des débats. Et le samedi, l'émission sera plus fun avec du divertissement, et sans la séquence "désintox" avant d'ajouter "La deuxième hypothèse, serait de garder "Salut les terriens" le samedi, dans sa version actuelle. Et j'animerai en plus une nouvelle émission mensuelle en prime sur D8. Il s'agirait d'un format personnel, et qui ne concurrencerait en aucun cas ce que fait déjà Cyril Hanouna." Alors que certains animateurs craignent à juste titre pour leur carrière, l'avenir semble appartenir à l'homme en noir.
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La téléréalité a-t-elle un avenir ?
Elle a déferlé sur nos écrans en 2001. Avec l'émission Loft Story, diffusée sur M6, la téléréalité a changé les codes de la télévision. Du moins, le croyait-on. Car ce style de programme a longtemps symbolisé le néant. Depuis, le principe a évolué pour tendre vers des émissions plus ambitieuses. Qui l'eut cru ?
Lorsqu'on parle de téléréalité, on songe encore à Loft Story. Mi-phénomène de société, mi-anomalie cathodique, ce programme divisait voyeurs amusés et détracteurs moralisants. Même les médias étaient déchaînés. Le quotidien Le Monde y consacrait d’ailleurs plusieurs de ses unes en enquêtant sur la folie Loft Story. Depuis, l'hystérie s'est dissipée. Sans totalement disparaître de nos écrans, la téléréalité a évolué. Car, au départ, je rappelle que l'objectif de ce programme consistait à suivre le quotidien d'anonymes. D'ailleurs, pour être tout à fait exact, la première émission télé de ce type en France ne fut pas Loft Story mais Strip-tease, lancée sur France 3 en 1992. On s'amusait à rentrer chez des gens sans frapper, à observer leurs tranches de vie, à dîner avec eux. On pouvait y suivre un docteur ayant cryogénisé son épouse morte dans l'espoir qu'elle survive ou se délecter devant le projet de soucoupe volante d'un cultivateur prêt à s'envoler dans les étoiles. Parfois choquants, souvent drôles, ces documentaires aux sujets inspirés de faits de société étaient considérés comme des programmes de haute volée.
Son ersatz Loft Story et ses descendants (Secret Story, Les colocataires, etc), préfabriqués de manière basique et reposant sur des anonymes sans âme uniquement attirés par les feux de la rampe, ont vécu. De Koh-Lanta à Pekin Express, de la Star Academy à Nouvelle Star, le concept a évolué et s'est étoffé. En réhabilitant le fameux radio-crochet de notre enfance dans le but de dénicher la nouvelle étoile de la chanson, certains programmes ont réinventé les émissions de variétés. D'autres en surfant sur la vague aventurière ont ressuscité �� leur façon la célèbre Chasse aux trésors.
Et si certaines chaînes de la TNT continuent de diffuser de vagues copies du Loft aussi has been qu'indigentes (Les Ch'tis vs les Marseillais, Les Vacances des Anges, Les Princes de l'amour, etc) à destination d'une frange d'adolescents biberonnés aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux, il faut reconnaître que les nouveaux formats de reality shows ont changé de cap. A chaque programme, sa problématique. On vous relooke, on éduque vos enfants, on vous apprend à cuisiner, à chanter, à danser...
Mais cela ne suffit plus. Le genre a pris un autre virage. Et flirte avec l'historique Strip-tease. On mixe aujourd'hui documentaire, étude des comportements et divertissement. Le docu-réalité est la nouvelle mamelle de la téléréalité. Exemple avec Permis de conduire, l'expérience inédite, diffusé l'année dernière sur France 4. Une émission à but pédagogique qui suivait dix jeunes conducteurs filmés à leurs insu et observés par leurs parents et un professionnel de la route. La chaîne KTO a démarré l'année avec une série inédite intitulée Tous les chemins mènent à Rome, qui propose les tranches de vie de quatre Français sous le prisme de la ville Éternelle. Dans un autre style, D8 a acquis les droits pour la France de Running Wild with Bear Grylls, un docu-réalité écolo autour du réchauffement climatique avec Barack Obama en guest-star.
Ces émissions témoignent à la fois d'un besoin d'authenticité et de consistance. Car si la téléréalité telle qu'on l'a connue, aveuglante de non-sens et de vulgarité, n'est (presque) plus, le phénomène a grandi et muté jusqu'à nous proposer certains programmes étonnement éducatifs... La téléréalité est morte, vive la téléréalité !
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Daphné Bürki, la (seule) réussite de Bolloré ?

Catapultée à la présentation de la Nouvelle Edition en remplacement d'Ali Badou après l'arrivée du boss Vincent Bolloré, Daphné Bürki s'est progressivement installée dans la case de la mi-journée. Sans toutefois atteindre les chiffres d'audiences de son prédécesseur.
Je dois le reconnaître, je n'ai jamais été un grand fan de Daphné Bürki. Son côté bobo élitiste et son tempérament survolté m'ont toujours exaspéré. Depuis qu'elle avait abandonné ses chroniques tendances au profit de la présentation du Tube, l'émission médias de Canal + le samedi midi, je l'avais un peu perdue de vue. Et ça ne me manquait pas.
En la retrouvant à la tête de la Nouvelle Edition, j'ai songé à une nouvelle erreur de casting de la sphère Bolloré. Ses débuts furent d'ailleurs, à mon sens, très laborieux et confirmèrent mon sentiment. Car si Ali Badou palliait son manque de charisme par une grande maîtrise du job, Daphné Bürki a souffert pour rentrer dans son nouveau rôle. Car ici, il n'était plus question d'animer une émission en solo, de présenter le dernier it-bag version punk ou de s'extasier devant un collier improbable aux inspirations tribales. Relancer les invités, faire le lien entre reportages et direct, recadrer certaines interventions en plateau, savoir rebondir et jouer avec les chroniqueurs tout en garder le rythme, ça s'apprend.
J'ai senti mademoiselle Bürki un peu paumée à ses débuts. Comme si le studio de la Nouvelle Edition était trop grand pour l'animatrice. Mal à l'aise, les yeux rivés sur ses fiches avant de lancer les brèves de la journaliste Emilie Tran Nguyen, à d'autres moments quasi-hystérique avec les chroniqueurs... Mon instinct semblait me donner raison. Bolloré se serait-il planté une nouvelle fois ?
Pas si sûr. Car après quelques semaines de rodage, la présentatrice a redressé la barre en douceur. Bénéficiant probablement du pare-feu Maïtena Biraben empêtrée dans son Grand Journal et du retour brouillé des Guignols, Daphné Bürki a progressivement gagné en assurance sans faire de bruit et su redonner à l'émission de la mi-journée ce brin de fraîcheur qui faisait défaut à l’austère Badou.
Moins fofolle, plutôt drôle, l'animatrice, qui démarre systématiquement ses émissions par un lancement millésimé Bürki debout face caméra, séduit. S'appuyant sur le duo Nicolas Domenach - Ariel Wizman et une nouvelle équipe de chroniqueurs, Daphné Bürki s'est appropriée l'émission en laissant au placard ses vilaines habitudes. Le ton est pertinent, parfois décalé. Ça fonctionne plutôt bien et l'audience commence à lui sourire.
Si l'émission rassemble moins de téléspectateurs que la saison dernière, elle a néanmoins battu son record d'audience à la fin du mois d'octobre avec 416.000 téléspectateurs et 3,1% de PDA. Elle a même réussi à atteindre les 437 000 téléspectateurs pour son émission du lundi 18 janvier avec Jacques Attali. On est encore loin des scores d'Ali Badou qui réunissait chaque midi en moyenne 511.000 fidèles. Mais pour Daphné Bürki, le challenge de flirter avec les audiences de l'an passé, même s’il reste élevé, est loin d'être insurmontable. Et ce n’est pas le big boss qui devrait me contredire.
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Trop vieux pour la télé !

« Sont-ils trop vieux ? ». Dans ce sondage à paraître dans Télé Star ce lundi, les téléspectateurs se sont prononcés. Les résultats sont sans appel. Et plutôt surprenants.
A la question "Parmi les présentateurs télé suivants, lesquels devraient, selon vous, prendre leur retraite et laisser leur place à la télévision,", Michel Drucker se place en tête avec 46.8% des votes suivi de Jean-Pierre Foucault (36.9%) et de Patrick Sabatier (34.9%).
On retrouve ensuite dans un mouchoir de poche William Leymergie (33.1%), suivi de Julien Lepers avec 32.8% des votes qui a sûrement fait les frais de son éviction de Questions pour un champion. Ce résultat a du conforter Dana Hastier, la directrice des programmes de France 3, dans sa décision de virer ce dernier de l'antenne.
Michel Drucker s'est quant à lui exprimé dans Télé Star sur ce sondage en déclarant : "Ça ne me fait ni chaud ni froid. Je suis là depuis plus de 50 ans et j'ai 73 ans, j'y pense depuis longtemps ! Qu'un jour, il faille tirer sa révérence c'est pas un scoop pour moi. Ce n'est pas moi qui déciderai mais les téléspectateurs. Le véritable juge de paix, ce n'est pas l'âge, ce sont les audiences."
Rappelons qu'un sondage exclusif Harris Interactive pour Télé Star sur le même thème avait été publié au mois de décembre 2015. A la question « Quelle est la personnalité télé la plus ringarde ? », on retrouvait sensiblement les mêmes acteurs dans un ordre différent puisque Patrick Sébastien décrochait le pompon avec 17,4% des voix devant Michel Drucker (13,7%) et Julien Lepers (12,4%).
Si ces dernières semaines, certains s'étaient émus de la volonté de Delphine Ernotte, la PDG de France Télévisions, de rajeunir les chaînes du service public, il semblerait que ces sondages aillent dans son sens. Une autre question mériterait d’ailleurs d’être posée : fait-on trop de jeunisme à la télé ? A voir tous les animateurs et journalistes en place depuis plusieurs décennies, la réponse n'est pas forcément... oui.
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Julien Lepers revient sur son éviction : “être traité de la sorte, c'est inadmissible“
Ce jeudi, Julien Lepers était l'invité de Jean-Marc Morandini dans le Grand Direct des Médias sur Europe 1. La figure de proue du jeu « Questions pour un champion » n'a pas caché son amertume concernant son éviction.
« La vérité ? Je ne suis pas content. Quel crime ai-je commis pour mériter ça ? On m'a viré en 24h. Je n'ai même pas eu le temps de dire au revoir à mes téléspectateurs »
C'est en ces termes que s'est exprimé Julien Lepers qui a visiblement peu apprécié les méthodes de Dana Hastier, la directrice des programmes avec qui il évoque sa rencontre : « Seul à seule, elle me dit qu'elle avait fait une étude qui montrait que les gens ne m'aimaient pas. A cela, je lui ai répondu que je pouvais lui sortir d'autres études qui affirmaient le contraire (…) De A à Z, tout est nul ! (…) Je n'accepte ni le fond, ni la forme ! (...) J'ai donné 28 ans de ma vie et être traité de la sorte, c'est inadmissible".»
L'animateur a néanmoins reconnu que l'émission « avait peut-être un peu vieilli. » mais s'est aussi justifié en soulignant : « C'était mon rôle justement de continuer à faire le spectacle (…) Je mangeais le programme, ma personnalité était au-dessus de l'émission, c'est peut-être cela qui gênait... ».
Celui qui chaque soir oscille encore entre 1,5 million et 2 millions de téléspectateurs est ensuite revenu sur le manque de tact à son égard: « Est-il normal qu'on se sépare de quelqu'un aussi violemment lorsqu'il a 30 ans de maison ? Et qu’il soit dehors en 24h. Pas un regard, pas un merci, pas un cadeau, pas un verre. C’est pas possible de réagir comme ça. Chaque chaîne de service public se doit de rendre des comptes aux téléspectateurs. Moi, dans la seconde qui a suivi mon éviction j'ai pensé à eux.». Julien Lepers a ensuite évoqué la disparition de l'antenne de 30 millions d'amis pour condamner une fois de plus les méthodes de Dana Hastier « Quelle violence, quelle arrogance et quel cynisme ! On ne peut pas avoir un peu d'empathie pour les gens avec qui on travaille ? »
Son avenir est-il encore à France 3 ? « Pour l'instant, le service public c'est fini ! Avec cette Madame Hastier qui ne m’aime pas du tout, mon avenir n’est pas à France 3. Je suis très meurtri (...) Depuis 2 ans, je sens une hostilité contre moi. J’ai fait des efforts surhumains pour que ça aille le plus loin possible » affirme t-il avant de souligner avec clairvoyance qu'il était peut-être resté trop longtemps à la tête de ce jeu et qu'il aurait du partir avant afin de se réaliser dans d'autres projets. Lepers a néanmoins souhaité “bonne chance” à son successeur Samuel Etienne.
Sur RTL un peu plus tôt, il avait livré globalement des propos similaires : « La réalité, c'est que je me retrouve dehors du jour au lendemain. Mais je ne veux pas qu'on pleure sur mon sort, il y a quand même 5 millions de chômeurs en France. Je travaille dans l'amour, pas dans l'hostilité ! J'y ai vraiment apporté ma patte depuis 27, 28 ans. Que je me fasse débarquer gentiment en juin, c'eut été plus normal, mais là du jour au lendemain, en pleine saison, sans que je puisse dire au revoir, c'est incompréhensible. Je suis pas bien dans cette histoire. », a notamment regretté l'animateur.
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Arrêt de 30 millions d'amis !

C'est l'émission la plus ancienne du PAF. Mais après 40 ans de bons et loyaux services à la télévision, 30 millions d'amis s'arrêtera au mois de juin.
Dana Hastier, la directrice exécutive de France 3 l'a annoncé ce vendredi dans le Grand Direct des Médias sur Europe 1. Ce scoop a ému et surpris Reha Hutin, présidente de la fondation 30 millions d'amis, et productrice de l'émission. "Depuis octobre, j'essaye de la contacter (Dana Hastier ; ndlr) pour lui expliquer nos propositions (...) Déjà, en mettant l'émission le mercredi matin, elle nous signifiait qu'elle ne voulait plus de nous", a souligné Reha Hutin.
Indépendamment de la nouvelle, la productrice de 30 millions d'amis semble surtout avoir été choquée par la méthode. Car Reha Hutin n'était visiblement pas au courant de l'arrêt de l'émission, expliquant avoir découvert l’info en écoutant le Grand Direct des Médias : "Je ne le savais pas (...) c'est très triste et très inélégant envers nos téléspectateurs et pour tous ceux qui travaillent avec nous", a-t-elle confié avant de conclure "Je n'ai plus rien à lui dire. Lorsqu'on dit '40 ans ça suffit' comme justification, je crois qu'il n'y a plus rien à dire".
Cette nouvelle s'inscrit en tout cas dans la volonté de Delphine Ernotte, la nouvelle présidente de France Télévisions, de donner un coup de frais à l'antenne. Car après l'éviction de Julien Lepers, c'est un autre maillon fort de France 3 qui disparaît. Est-ce que cette nouvelle stratégie s'avèrera payante ? On devrait rapidement le savoir...
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Michel Drucker sur la sellette ?

Après l'éviction de Julien Lepers qui sera remplacé dans les prochains jours par Samuel Etienne à la tête de Questions pour un champion, le prochain sur la liste pourrait bien se nommer... Michel Drucker.
L'animateur au demi-siècle de carrière s'est confié sur le plateau du Buzz TV de TV Magazine et a réagi notamment sur la volonté de Delphine Ernotte, la nouvelle présidente de France Télévisions, de rajeunir l'image du groupe : « Le jeunisme et le racisme de l'âge, je l'ai déjà vu passer... J'espère simplement que les dirigeants de France Télévisions garderont un ou deux anciens. Mais je sens qu'il faut faire jeune... Je ne me fais aucune illusion ! »
Celui qui a présenté mardi 5 janvier « Une nuit avec les héros de la santé » sur France 2 sent-il le vent tourner ? Probablement. Il l'affirme d'ailleurs lui-même : « Il ne faut pas se tromper: je ne devrais plus être là depuis très longtemps. Cinquante ans de carrière, c'est surréaliste! Si ça m'arrive d'être viré, il ne faudra pas pleurer parce que j'ai vécu des moments magnifiques. Si on m'indique que je suis trop vieux, je rentrerai chez moi, j'irai sur scène, j'écrirai des livres, je ferai de la radio, du sport et je piloterai. »
Des propos sans amertume mais qui fleurent déjà bon la nostalgie. Même si l'animateur de plus de 70 ans a encore des projets dans les cartons, il ne fait évidemment plus partie et, ce depuis longtemps, des plans de la chaîne. Pour justifier sa présence à l'antenne, celui qui a succédé il y a 18 ans à Jacques Martin en reprenant la case dominicale de l'après-midi adresse un message à sa présidente : « La seule chose, c'est que les seniors ont aussi besoin d'un repère. Si je pouvais être le dernier des seniors, je ne serais pas mécontent. » Pas sûr que Delphine Ernotte soit sur la même longueur d'ondes...
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La nouvelle formule peu convaincante du Grand Journal

Après une rentrée catastrophique qui a vu ses audiences chuter à vitesse grand V, le Grand Journal animé par Maïtena Biraben s'est offert une cure de jouvence en ce début d'année.
Il était temps. Car avec des audiences en moyenne deux fois inférieures aux saisons précédentes, des mesures s'imposaient pour stopper l'érosion. Premier changement, une émission coupée en deux qui s'articule autour d'une première partie dominée par la chronique société de Lauren Bastide en ouverture à 18h45, suivie du JT de Victor Robert. L'interview face-à-face avec Jack Lang menée par Maïtena Biraben conclut cette première partie. Et ce n'est pas le moindre des remaniements, comme le soulignait hier le site Puremédias, qui a recueilli les explications d'un cadre de Canal+, « La volonté de la production, c'est de sortir l'interview face-à-face de Maïtena qui plomblait les audiences dès le début de l'émission après le journal».
Après une respiration, la deuxième partie qui démarre à 19h10 est plus conforme à la copie d'Antoine de Caunes. Un retour aux sources salvateur ? Pas forcément. Si on pouvait apprécier le rythme soutenu de l'ex-animateur, il faut reconnaître que sa version battait déjà de l'aile. Et lundi 4 janvier, on a vraiment eu l'impression de voir du neuf avec du vieux. Bien que l'actualité, dominée par la disparition de Michel Galabru, permit à Yann Moix de rendre un vibrant hommage à l’acteur (peut-être le seul moment a retenir de l'émission), rien dans cette nouvelle version n'incite à l'optimisme.
Car la structure du show n'a pas évolué. On y retrouve des interventions de personnalités qui font l'actualité, des pastilles humoristiques (ou pas), la chronique d'Augustin Trapenard qu'on préfère mille fois à la radio. Et c'est bien là le problème. N'est-ce pas le moment de tout bouleverser ? Car à force de s'entêter avec un schéma qui semble mort dans l'oeuf depuis de longs mois, le Grand Journal risque encore de perdre des téléspectateurs qui sont déjà légion à avoir rejoint les rangs des chaînes concurrentes à cette heure-là. Oui, il faudra bien plus qu'une version décolorée pour sortir le Grand Journal du marasme
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