→ Depuis les bancs de l'Institut d'Urbanisme de LYON à ceux de MONTREAL
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LA PETITE-ITALIE
La Petite Italie appartient à l’arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie. Le quartier s’étend du boulevard Saint Laurent jusqu’à la rue Saint Zotique et la rue Jean-Talon. Il abrite une des plus importantes communautés italiennes avec sa culture propre et ses traditions. Berceau de l’immigration italienne à Montréal, le quartier de la Petite Italie surprend par son dynamisme. Il représentait pour toute une communauté un repère dans l’immigration. Aujourd’hui, il est le symbole d’appartenance à un groupe ethnique. Riche de cette culture à l’européenne, les bâtiments sont empreints de culture et d’histoire italienne.
Cependant, la récente gentrification du quartier Jean Talon et l’apparition d’une nouvelle vague d’immigration venue de pays latino américains a modifié les paysages urbains du quartier. Le foisonnement de restaurants italiens, trattorias et cafés laissent place à l’implantation de nouveaux commerces.
La population d’origine immigrante italienne s’est dispersée, et avec la proximité du Plateau Mont-Royal, c’est une population familiale francophone qui occupe désormais le quartier. Si le quartier connaît donc quelques mutations, l’intérêt de son étude réside dans l’hybridation de ces deux cultures et leur lecture sur le paysage bâti. L’étude de la complexité des phénomènes migratoires et les représentations qui leurs sont liées apparaissent essentielles à l’appréhension d’un tel quartier. L’hybridation des cultures et leurs influences sur le paysage bâti sont des problématiques riches de sens dans une ville cosmopolite comme Montréal.
Effectivement, le quartier connait un véritable boom immobilier (gentrification avec la proximité du Plateau Mont-Royal). Autrefois, immigrante et ouvrière, le quartier attire désormais un autre type de population plus aisée qui a les moyens de s’offrir ce quartier « à la mode ». L’ouest du boulevard Saint-Laurent autrefois industriel s’est recyclé en quartier résidentiel. La Petite Italie est, en effet, devenue un quartier prisé pour l’ambiance de village, le folklore italien, l’authenticité, l’accessibilité ou encore la proximité avec le marché Jean Talon. On assiste donc à une désindustrialisation massive où les friches industrielles sont réutilisées et cibles ces nouvelles populations : des projets de condos résidentiels fleurissent un peu partout. Exemple de condos : San Lorenzo ou encore la revitalisation de l’ancienne usine de Main Knitting.
L’authenticité de la Petite Italie est-elle en danger ?
Nombre de commerçants constatent que la clientèle a changé. Aujourd’hui à 75% francophone, l’affluence du Plateau gagne petit à petit la Petite Italie. Il ne reste plus que quelques personnes âgées rescapées issus des premières immigrations. La majorité, plus jeune embarque son café pour la journée. La plupart de la population italienne qui marquait le quartier a donc disparu. Il en reste des institutions, des restaurants là pour satisfaire le besoin de folklore et le besoin occidentale d’ethnicité.
La gentrification et la disparition progressive de la population italienne dans ce quartier nous font craindre l’émergence d’une Petite Italie de façade qui perdrait (perd) toute sa saveur d’antan.



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Un peu d'histoire sur la création de la ville de Montréal
La rivière enterré de Saint Pierre !
Au commencement c’est une aire d’attente, de repos pour les indiens se rendant vers l’océan atlantique. Sa forme particulière en est un exemple, une crête allongée, formée de plusieurs replats parallèles au fleuve. Le Saint-Laurent le délimite par le sud. Tandis qu’une petite rivière, le Saint-Pierre, transperce la terre. La zone est marécageuse par endroit, et encore inhabité. Les bases de la ville de Montréal prendront place là où se rejoignent la petite rivière et le Saint-Laurent. On parle aujourd’hui de la Pointe-à-Calière.

Vieille Carte du Vieux Montréal avec le tracé de la rivière Saint Pierre

Petit parc qui recouvre aujourd'hui la rivière Saint Pierre
Des villages indiens sont établis le long de la petite rivière. Jacques Cartier va découvrir le village d’Hochelaga en 1535. Les relations sont bonnes entre les indiens et les français. Cela suit en 1603 avec la venue de Samuel de Champlain qui ne rencontre aucun amérindien. Il décide toute fois d’installer son équipage sur la pointe de l’embouchure où se rejoignent Saint-Laurent et Saint-Pierre.
Naissance de Montréal, l’arrivée des fondateurs.
1642. Date importante considérée comme la fondation de Montréal, sa création à travers l’établissement du Fort Ville Marie par Maisonneuve et Mance. Cette dernière construit l’hôtel-Dieu qui est le premier hôpital de la Nouvelle France. Il est le symbole d’une volonté d’implantation des français et du début de la sédentarisation. Il est déplacé entre 1859 et 1861 près du Mont Royal. Mais il y a toujours une plaque commémorative sur la rue Le Royer.
Plaque commémorative de l'ancien emplacement de l'Hotel Dieu
Une fois installé les premières rencontres avec les amérindiens se font par les armes. Des conflits éclatent. En effet, les amérindiens qui prenait la pointe comme une aire de repos voient une nouvelle population occuper les lieux. Les européens espèrent convertir les indiens à leur foi, mais les missionnaires prennent conscience qu’avec l’importance des conflits notamment contre les iroquois cela va être impossible.

Photographie ancienne de l'Hotel Dieu
Le duo créateur est alors : Jeanne Mance et Paul de Chomedey de Maisonneuve.

Panorama de la ville de Montréal fin 19ème siècle
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25 billets !
C'est le feu ici à l'appart!
(Thks Neauky)
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Les projets du Vieux Montréal
Le Vieux-Montréal : quel avenir ?
Les pouvoirs publics cherchent à assurer l’équilibre et l’harmonie des fonctions et des activités du Vieux-Montréal. La cité historique concentre l'essentiel de l'héritage patrimonial de la ville. L'évolution morphologique de la ville se lit dans la diversité du bâti et des mouvements architecturaux. Le Vieux-Montréal fait le pari de conjuguer modernité et historicité.

Les chuchoteuses, un symbole de la politique menée dans le Vieux Montréal
Cette sculpture, réalisée par RM. Bélanger en 1923, se trouve au croisement de la rue Saint-Paul et de la rue Dizier. Elle traduit la volonté d’un retour aux valeurs historiques du Vieux-Montréal. Son exposition se fait dans le cadre du plan de revitalisation du quartier historique de Ville-Marie en 2006. Elle s'inscrit dans un processus de reconnaissance des espaces oubliés et délaissés de la cité.
Les Chuchoteuses font partie d'un ensemble d’œuvres exposées dans la vieille ville pour développer l’ambiance artistique du quartier. En effet, de nombreux artistes exposent dans les rues leurs toiles dans une ambiance intimiste due à la proximité des vendeurs et l’étroitesse des rues. Les nombreuses galeries d’art de la rue Saint Paul, la rue des artistes à proximité de l'Hôtel de Ville et l'exposition de sculptures garantissent la cohérence artistique et créative du quartier.

Galerie d'art rue Saint Paul
Le développement de la cité historique de Montréal s'organise autour de trois enjeux importants : la mise en valeur de "l’art de vivre", de la vitalité créative du quartier ; la redécouverte du passé historique du Vieux Montréal ; la transformation du quartier en vitrine de la modernité. On cherche également à favoriser l'implantation d’activités commerciales, la mixité des activités et le tourisme à travers une offre variée d’événements durant les différentes saisons de l’année. Les différentes animations le montrent, Montréal en lumière au printemps ou encore les patinoires l’hiver sur le Vieux-Port par exemple. Cet espace est devenu un espace récréatif où il fait bon de se promener. L’avenir tend à confirmer cette tendance d’un développement durable.

Vieux Port de Montréal, un espace touristique qui pourrait encore plus être développé ?
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L’hôtel de ville : lieu historique important des relations franco-québécoises
La mairie de Montréal est reconnaissable à son style architectural qui date du second empire. L’architecte fut aussi l’auteur du Palais de Justice. C’est un style des beaux-arts qui montre une rupture avec l’homogénéité des autres bâtiments. L’hôtel de ville de Montréal est designé comme un lieu historique national du Canada en 1984.

Photographie de l'Hotel de Ville de Montréal
Situé au centre même du Vieux-Montréal, il fait face à la place Jacques-Cartier. Il est le siège du conseil municipal de la ville de Montréal.
24 juillet 1967, le général De Gaulle prononce un discours non programmé qui finit par : « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec… Libre ! Vive le Canada français et vive la France ! » qui fit un tollé général. Ce balcon et ce discours sont le symbole de la crise politique qui secoua le Canada et la France. Le président français accorde alors son soutien aux indépendantistes. Cela eu pour effet de rendre l’affaire reconnue mondialement et a ouvert le Québec aux yeux du monde.

Première page du journal de Montréal au lendemain du discours de De GAULLE
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Les animations du Vieux Montréal
La Basilique Notre Dame illuminée

Le « Circuit lumière » l’exemple de la rue Saint Hélène
Cet événement montréalais est fortement inspiré de ce qui se passe à Lyon le 8 décembre de chaque année avec la fête des Lumières. Le « circuit lumière » de Montréal, ville jumelle de Lyon, reprend le concept de mise en valeur d’éléments architecturaux, d'édifices, des rues de la vieille ville et de certains monuments par différent éclairage.
Un circuit d’une heure trente est possible en partant de la place Jacques Cartier et en passant par la place d’Armes, la place Royale et la place d’Youville ainsi qu'en empruntant la rue de la Commune et les rues Saint-Paul, Saint-Pierre et Sainte-Hélène. L’Hôtel de ville, le marché Bonsecours, la basilique Notre-Dame, les hôtels Saint-James et Saint-Paul, et le musée de la Pointe-à-Calière sont éclairés.
En 1998, en lien avec ce circuit lumineux, 22 lanternes au gaz symboles de l'éclairage passé sont installées pour éclairer la rue Sainte-Hélène. Elles permettent ainsi à l’architecture des bâtiments de retrouver leur charme d’antan.
Surf sur le Saint- Laurent

Cette particularité originale du Vieux Montréal en fit sa renommée. Si le Saint Laurent, et le Canada en général est reconnu pour ses basses températures, cela n’empêche pas les plus expérimentés de surfer sur le fleuve. Le surf de rivière est un sport nouveau en pleine expansion. A Montréal, le spot de surf se situe proche du quais Marc-Drouin du Vieux Port et dans les rapides du canal Lachine (nom donné en souvenir des explorateurs qui pensaient arriver en Chine par cette voie maritime).
L'origine de cette vague remonte à la construction de l’île de Notre Dame pour l’exposition universelle de 1967. Les ouvriers qui manquaient de terre sont allés la chercher dans le fond du fleuve ce qui créa un trou énorme et permit à cette vague d’être créée.
Promenade en calèche

Une autre activité originale du Vieux Montréal est le tourisme en calèche. Une trentaine de cochet attendent les touristes Place Jacques Cartier (souvent des amoureux de l’histoire de Montréal) pour les balader.
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Photographies de Stromae lors de son "Stunt Publicitaire" à Place des arts (Quartier des Spectacles).
Accompagnées de la couverture de son dernier album pour une tournée à Montréal prévu en 2014.
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Surprise, voilà Stromae !
11h du matin, je (Rémi) travaille avec Juliette. Elle m'annonce que Stromae fait un show à 12h30 Place des arts, un coup de pub comme il a l'habitude de faire.
Premier réflexe, je préviens ses deux fans de la première heure : Julie et Elodie. On se donne rendez-vous au métro Place des arts ! On s'active avec Juliette ! Une fois à la station de métro je sors ma carte Opus (la même que celle TCL ;) mais Juliette (que dieu bénisse son oubli !) ne la trouve pas. Après quelques minutes de recherche, elle me dit de partir sans elle pour ne pas être en retard. Le cœur lourd, je lui fais un dernier regard (en mode le héros qui n'accepte pas de laisser un soldat sur le front !) et je passe le portique des transports. Un métro arrive, je cours (au ralenti !) et saute dans le wagon à moitié plein !
Et que vois-je ?! Une armée de smartphones dégainés et des gens qui regardent dans la même direction. Stromae est dans le même wagon que nous ! Par chance, j'avais besoin de ma caméra pour travailler le matin même avec Juliette ! Je la sors et commence à filmer pour mes deux coloc' qui auraient tout fait pour être à ma place ! Il interprète "Formidable" son tube du moment, en mode ivre comme il a su si bien le faire à Bruxelles (ce qui créa un buzz considérable !). En sortant du métro, sur le quai il nous offre une nouvelle fois "Formidable" avant de monter l'escalator et de nous chanter "Papaoutai" !
Le métro est alors bondé ! Il sortira finalement Place des arts pour donner une courte représentation (une trentaine de minute où il chante "Formidable", "Papaoutai", et "Alors on Danse" cette dernière étant la mieux connue des Montréalais !). Le public danse, un présentateur local fait quelques blagues et l'ambiance se réchauffe ! En somme, une belle matinée !
Les photos dans le second billet !
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« Laissons Toronto devenir Milan, Montréal restera toujours Rome. »
Etudiants à l'UdeM, nous avons un cours intitulé "Québec Urbain". Ce dernier retrace l'histoire de la création de la province de Québec et de son urbanisation (sans oublier de parler des campagnes qui l'entourent). Une matière intéressante qui a aboutit sur un devoir de création de vingt fiches descriptives d'une partie de Montréal pour mieux connaître la ville.
Carton de localisation du Vieux Montréal
« Laissons Toronto devenir Milan, Montréal restera toujours Rome. »
Cette citation de Gabriel Béland, écrite dans « Jean Drapeau : l’héritage incertain », exprime toute l’importance qu’a la ville de Montréal au niveau historique. Comme Rome, son vieux quartier historique est le symbole de son développement ainsi que le récit de son histoire passée. Un centre culturel, économique, politique et patrimonial important qui est aujourd’hui conservé comme une relique essentielle et précieuse de la métropole québécoise.

Champs de Mars
Le territoire qui est étudié est celui du Vieux-Montréal (comprenant le Vieux-Port) dans l’arrondissement de Ville Marie. Site historique de la naissance de Montréal, son histoire raconte toutes les époques de la ville. Le quartier se situe entre la rue McGill à l’ouest, la ruelle des Fortifications au nord, la rue Berri à l’est et la rue de la Commune au sud. En 1964, le ministre des affaires culturelles du Québec déclare la majeure partie du Vieux Montréal, arrondissement historique du Québec.
C’est une place importante qui recèle les joyaux du patrimoine québécois, notamment à travers la Basilique Notre-Dame, ou encore les cryptes archéologiques sous la place Royale. L’ensemble des sites historiques correspondent à une époque bien précise de Montréal, de son développement.

Basilique Notre Dame

Marché fermé Bonsecours
L’étude de cette partie de la ville semble importante car elle est le berceau de Montréal. Aujourd’hui, c’est encore un centre dynamique qui regroupe de multiple activités et animations. C’est une petite partie européenne dans une grande ville américaine lisible à travers son architecture et son modèle de développement. Depuis le début du 21ème siècle, le quartier subit un regain d’intérêt pour sa partie historique. C’est une nouvelle approche du Vieux Montréal, une « redécouverte » de son patrimoine oublié durant un siècle à cause d’une expansion de la ville. Son centre historique réapprend à être important et les politiques en prennent conscience.
Pour ne pas trop "polluer" le blog je ne mettrais pas les vingt fiches d'un coup, mais petit à petit vous en saurez un peu plus sur le patrimoine de la ville de Montréal (le Vieux Montréal pour Rémi ; Ville Royal pour Fabien ; La Petite Italie pour Lucie).
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EPISODE 3 // Virée au Mont-Tremblant
La web-série continue ! Retour sur notre virée au Mont-Tremblant lors des 19 et 20 septembre. Au programme, tour de canot, paysages magnifiques, chalet et feu de bois et après-midi rafting !
Enjoy !
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Le HOCKEY à Montréal
A Montréal, le sport le plus populaire, ça n'est pas le foot (appelé "soccer" ici), mais le HOCKEY. D'origine canadienne, le hockey est plus qu'un sport à Montréal (de l'avis de montréalais) c'est une passion, une vraie religion.
A Montréal, c'est l'équipe des Canadiens qui déchaîne les passions. C'est le club le plus titré de la Ligue Nationale de Hockey avec 24 titres. L'histoire du club colle à celle de la ville. En effet, à l'origine, il n'y avait qu'une équipe de hockey anglophone à Montréal. Considérée comme élitiste et non conforme au visage social de la ville, des bourgeois francophones montréalais ont décidé de créer une équipe francophone, plus proche du peuple à majorité francophone. C'est ainsi que les "Habs" sont nés. Leur surnom signifiant habitant, peuple en français. Lorsqu'ils jouent à domicile, les Habs occupent le Centre Bell, salle omnisport de plus de 21 200 sièges, où nous avons eu la chance d'assister à un match de charité. Les billets se vendent de 50$ à 270$ habituellement, et certains matches peuvent être complets dès le premier jour d'ouverture de la billetterie.

Le centre Bell

Match de charité au profit de la ligue en faveur du Lac Mégantic
Mardi 1er octobre débutait la saison 2013-2014 de la Stanley Cup, et pour l'occasion, le premier match des Canadiens contre les Maple Leafs de Toronto , qui se jouait dans l'entre du Centre Bell était retransmis sur écran géant à la Place des Festivals à Montréal. Et à Montréal, le premier match des Canadiens, ça n'est pas un événement banal. Dès 15h, les supporters se rassemblent autour de la scène installée Place des Festivals pour un concert de Kings Of Leon, avant le début de l'émission d'avant match "Hockey Tonight" diffusée sur écran géant. A 18h30, la foule de partisans des Habs est déjà tr��s importante et l'ambiance monte avant la présentation des joueurs et le début du match à 19h.
D'un regard de français, les images diffusées en direct du centre Bell ressemblent à l'ouverture des Jeux Olympiques, flamme et ambiance comprises. Lorsque l'on assiste à ce genre d'événement, on comprend tout de suite l'engouement qu'il y a autour de l'équipe de hockey de Montréal. Des plus petits au plus grands, tout le monde est vêtu à la mode Habs avec des maillots de hockey flanqué du nom de son joueur préféré, des drapeaux ou du maquillage. A l'applaudimètre, c'est P.K. SUBBAN, la star des Canadiens et un des meilleurs défenseurs de la ligue qui récolte tous les suffrages.

En ce qui concerne le jeu, rien de plus simple, 5 joueurs, des attaquants, des défenseurs, des gardiens, des bâtons (des crosses en français) et une rondelle (un palet en français), deux cages et quatre arbitres. Au hockey, les changements sont très fréquents en cours de jeu et une équipe au complet représente 20 joueurs. Un match dure 3 périodes de 20mn chacune. Le but du jeu : marquer des buts, mais surtout gêner ses adversaires, et pour cela, les charges, parfois très violentes, sont tolérées. Le plus impressionnant ? La vitesse de jeu et la façon dont le gardien arrive à suivre la petite rondelle des yeux, mais également les périodes de combats au poings, autorisés dans la ligue nord-américaine. Ces combats font partis intégrante du jeu au Canada, et certains joueurs appelé les "policiers" sont même spécialisés dans ces phases de combat. Leur rôle est décisif dans les matches, et ils peuvent parfois entrer en jeu uniquement dans les cas de combat. Lorsque les joueurs décident de combattre au point, ils enlèvent leur gants et leurs casques et se combattent soit en un contre un tels des boxeurs, soit collectivement. Les arbitres les laissent faire, cette pratique étant autorisée, jusqu'à ce qu'un joueur tombe au sol, où là ils interviennent et séparent les belligérants, leur affligeant à chacun une punition de 2mn. Mardi, un des joueurs de l'équipe des Canadiens a quitté la patinoire sur une civière avec un trauma crânien après une des ces phases de combat, ces derniers étant aujourd'hui très contestés dans le monde du hockey.

Pour leur premier match, les Bleu-blanc-rouge ont perdu d'un but contre les Maple Leafs de Toronto, malgré les encouragements et les chants des partisans du Centre Bell et de la Place des Festivals, qui ont notamment repris en coeur l'hymne de leur équipe interprété par Loco Locass : "Allez, allez allez, allez Montréal".
Photos :Graham Hughes, Ben Pelosse, Julie Soullard
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Ce dimanche 29 Septembre, nous avons assisté (sans Lucie, partie faire de la route en Gaspésie) à un match des Montréal Carabins !!! Soit l'équipe de football américain de l'Université de Montréal - l'université de Rémi, Lucie et Fab - qui accueillait dans son stade (de 5000 places et complet) les Verts et Or de Sherbrooke !
Grosse ambiance donc, nous avons d'abord fait un tour au Tailgate (littéralement, "la queue devant l'entrée") pour manger quelques hot-dog et rencontrer les supporters hauts en couleurs avant d'assister à la rencontre. La météo était bien entendue idéale et les supporters scandaient de grands slogans "ALLEZ LES BLEUS" "CA-RA-BINNNNNNNNS" harangués par un speaker en forme et une musique pop qui crachait des airs connus à toutes les pauses dans le jeu (c'est-à-dire toutes les 30 secondes). C'est assez incroyable de voir un public aussi fou devant une équipe universitaire. On m'a même demandé dans le métro, sur le chemin du retour, de combien avait été le score...
Le score donc, sans rentrer dans les détails techniques complexes (nous n'avons pas vraiment compris les règles) les carabins de Montréal (prononcer Cara-bain) se sont incliné 12-16 après avoir dominé pendant la majeure partie de la rencontre.
Durant tous le match, les "pom-pom girls" font le show ! Acrobaties, danse synchronisée...Le tout aux couleurs de l'université !
En fin de match, les supporters descendent sur la pelouse, dans une ambiance bonne-enfant et vont rencontrer les joueurs, nous n'avons pas manquer de le faire et de prendre la pose. Bien entendu, de nombreux joueurs passent ce moment avec leur famille - parents, frères, soeurs, copines...). Il faut noter que tous les joueurs sont étudiants de l'université et s'entrainent d'arrache-pied à raison d'un entrainement par jour, un sacré rythme !
Une fois de plus une belle expérience pour nous !
Photos: Fabien Guyot
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Le Quartier des Spectacles de Montréal
Un point sur l'urbanisme Montréalais, voilà ce qui vous manquait !
On doit rappeler qu'au-delà de l'expérience humaine que représente ce voyage, les urbanistes (en devenir) que nous sommes, se sont engagés à vous peindre un tableau de l'aménagement urbain à la québécoise. Nos cours à l'UQAM et à l'UdeM nous donnent l'occasion de nous balader dans la ville pour en découvrir les secrets de transformation, étudier le dessous des cartes (des plans d'urbanisme) et comprendre le pourquoi du comment de ses projets bruyants. C'est plutôt sympa d'être étudiant en urba à Montréal, n'est-ce pas ?
On vous emmène faire un petit tour d'horizon des quartiers qui bougent. Première arrêt : le Quartier des Spectacles !
Le Quartier des Spectacles : en bref et en images !
Jusqu'en 2001, l'aménagement urbain de Montréal ne permettait pas d'accueillir de grands événements culturels. Du coup la Ville a entrepris la mutation de l'ancien quartier chaud Red Light, en un lieu récréatif susceptible de recevoir des manifestations culturelles à la hauteur de la réputation de la ville des festivals.
Dans les grandes lignes, le projet consiste à transformer les espaces publics en aménageant différentes places pour pallier au manque d'animation ; à doter la ville d’équipements (la Salle d'Orchestre symphonique) ; à réviser la voirie des années 1950 ; et à mettre en lumière le quartier pour valoriser le patrimoine de spectacle.



Images de Daniel Corbeil et Julie Soullard
Le QDS, un projet collectif!
Sans rentrer dans les détails, le projet repose sur la diversité des acteurs. Ont participés au projet : la Ville de Montréal, le Quartier International de Montréal, les Gouvernements du Québec et du Canada, le cabinet d'architecture Daoust-Lestage et la société civile à travers des groupes d'intérêts comme le Partenariat du Quartier des spectacles. Le projet s'inscrit aussi dans une procédure de consultation de la population. Donc les responsabilités et les compétences sont réparties entre les différents acteurs et le projet est corrélé à l'action collective. C'est beau la gouvernance !
C'est beau, c'est fun, c'est durable : c'est le Quartier des Spectacles !
Les filles de l'UQAM y passent régulièrement puisque le quartier est à côté du campus et tout le monde profite des nombreux événements comme le Marathon des Arts ou Lance une idée sur ta ville.
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EPISODE 2 // SUR LES RIVES DU SAINT-LAURENT
Et voilà donc notre deuxième vidéo retraçant l'escapade le temps d'un week-end à Tadoussac où les baleines viennent pour manger et se reproduire; à Québec où nous avons découvert une ville riche d'histoire et de patrimoine, sous l'égide de Gabrielle (COEUR COEUR), notre amie et guide pour ces belles journées. Mais aussi des cueillettes de pommes, des chutes d'eau vous attendent tout au long de cet épisode 2... Enjoy !
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Tam-tam et balade à Montréal
Ce Dimanche 22/09 fut l’occasion pour Julie, Fabien et Sylvain (notre invité de la semaine) de monter en haut de la colline de Mont-Royal afin d’écouter les tam-tam dans le parc (malheureusement peu nombreux à cause de la météo changeante) puis nous avons pu admirer la skyline de Montréal (soit la ligne de building qui forge l’identité de la ville).
Nous avons bien mérité ce panorama(http://www.youtube.com/watch?v=aykaBrYiEUA) car il n’est pas facile de se frayer un chemin dans cette forêt en plein cœur de la ville !


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Festival du Film BLACK
Samedi 21/09, l'équipe cinéphilo-métisso-engago-intriguée que nous sommes est allée au cinéma, à l'occasion de la 9ième édition du Festival du Film Black de Montréal !
Durant 10 jours, ce festival de cinéma propose à tous des séances, débats, et rencontres rendant hommage aux Noirs aux quatre coins du monde. L'idée est de favoriser l'industrie du cinéma indépendant, mais aussi de mettre en lumière des histoires, réalisateurs et acteurs issus de la culture noire.
Envie d'émotions, de surprises, d'inédit, d'ethnicité? Le FIFBM est fait pour vous!
Le film que Marie-Pier, Elodie, Fab, Rémi et Sylvain sommes allés voir est TULA, THE REVOLT, de Jeroen Leinders, film néerlendais de 2013. C'est l'histoire vraie de l'épopée tragique de Tula, un esclave charismatique, qui, motivé par ses idéaux pacifistes et égalitaires, soulèvera les esclaves de l'île de Curaçao, à la fin du XVIII. "Equality, Freedom, Brotherhood!" L'esclavage ne sera abolit que 70 ans après..
Si l'histoire est épique, dans le fond le petit plus du film est le fait qu'elle soit VRAIE, et du coup ENRICHISSANTE pour la culture personnelle.
Le personnage principal de Tula, la Révolte est de la même veine que Kunta Kinte dans le roman Racines (1976, Alex HALEY) ou Django Unchained (2013, Quentin TARANTINO).
Trailer: http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=qHVJXG0aKTc

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