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L’alimentation en temps de confinement : faut-il s’inquiéter ?
Confinés depuis près d’un mois, les Québécois connaissent un chamboulement dans leurs habitudes de vie et ont dû revoir leur routine quotidienne. Malheureusement, cette perte de repères peut conduire à du stress ou de l’anxiété et entraîner une réaction bien connue : manger nos émotions !
Plusieurs spécialistes en nutrition ont analysé la situation et sont du même avis : le confinement pourrait générer l’adoption de mauvaises habitudes alimentaires chez les gens. Manger alors que nous n’avons pas faim, manger trop, manger peu, manger gras, etc.
Comme l’explique Debora Sloan, diététiste à Ottawa, « les gens sont stressés parce qu’il se passe beaucoup de choses en ce moment et ils pourraient faire plus de grignotage qu’ils ne le feraient s’ils étaient au travail ou à l’école ». Et qui dit grignotage, dit généralement malbouffe.

Crédit photo: Frédérique Bérubé
À Montréal, la docteure en nutrition Isabelle Huot, confirme qu’« en cette période de confinement, de stress et d’anxiété, on a tendance à manger beaucoup d’aliments sucrés, riches en glucides et autres chips et craquelins ». Selon elle, cette attitude provient du fait que les glucides augmentent la sérotonine, neurotransmetteur de bien-être qui entraîne un sentiment de bonheur éphémère. Après tout, quoi de mieux qu’un bol de crème glacée ou un sac de Ruffles pour se changer les idées ?
Les Québécois pourraient ainsi être victimes « d’anxiété alimentaire », disent les experts, qui affirment que les crises de compulsion alimentaire et de restrictions se sont multipliées depuis le début de la pandémie. C’est plutôt inquiétant.
Rien n’est certain concernant la progression de la pandémie et donc de la durée de notre confinement. Et si rien n’est fait pour aider les gens à adopter de saines habitudes alimentaires, quel sera leur état de santé dans un mois ? Deux mois ? Voire plus ?
Les plus concernés
Vous me direz que nombreux sont ceux qui vont marcher ou courir, certes. Mais quelle est la proportion de ces gens versus ceux qui sont sédentaires ? Qui dit que la majorité des personnes qui bougent encore n’est pas celle qui s’entraînait déjà régulièrement avant l’isolement ?
Vous ajouterez qu’entre attraper le virus et gagner quelques kilos, la deuxième option est loin d’être dramatique, c’est vrai. Et que manger de la malbouffe une fois de temps en temps est tout à fait acceptable, je l’admets.
Mais je ne m’inquiète pas pour ceux qui continuent d’être actifs, d’avoir une alimentation équilibrée ou qui prendront deux ou trois kilos. Je m’inquiète pour les autres. Pour ceux qui préféreront jouer aux jeux vidéo toute la journée, ceux qui se feront fréquemment livrer du fast-food, ceux qui boiront beaucoup, aux grignoteurs de nature, aux anxieux, aux personnes présentant un trouble alimentaire ou un surpoids, j’en passe.
Bien que les services de santé aient particulièrement les yeux rivés sur la COVID-19, et avec raison, il ne faut pas oublier que la santé de certaines personnes peut être en jeu d’autres façons. Il faut alors se demander comment freiner les mauvaises habitudes alimentaires des gens avant qu’ils n’en tombent malades. Par exemple, pourquoi ne pas créer une campagne de sensibilisation qui serait diffusée à la télévision et sur le Web, au sujet des aliments sains à consommer et des bonnes habitudes de vie à préserver en temps de confinement ?
#covid-19#confinement#télétravail#malbouffe#sédentarité#santé#habits#foodporn#health#lifestyle#fast food#nutrition#anxiety#weight
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Séance #12 : Les médias numériques à la rescousse
La pandémie de COVID-19 a chamboulé les habitudes de vie des individus à la grandeur du globe y compris au Québec…et chez moi. Oui, comme la majorité des gens, j’ai dû m’isoler, arrêter de travailler, revoir ma routine quotidienne et ma façon d’organiser mes journées. Toutefois, ces changements se sont déroulés dans une simplicité étonnante et je sais que les médias numériques y sont pour beaucoup.
Au début du confinement, j’étais inquiète que l’université ferme, que ma session soit reportée à l’automne et que mon stage soit annulé. Mais je suis chanceuse, car rien de tout ça n’est arrivé. Nous sommes chanceux, devrais-je dire, puisque plusieurs étudiants étaient dans la même situation que moi.
Si toutes ces choses peuvent être maintenues, c’est certainement grâce aux médias numériques. Sans eux, impossible de suivre mes cours à distance, de faire mes travaux d’équipe et de réaliser mes examens finaux. Je pense particulièrement aux plateformes comme Adobe Connect qu’utilisent mes professeurs, Zoom pour suivre des rencontres et des présentations orales à distance, YouTube pour les partager et monPortail de l’Université Laval pour envoyer mes travaux et me tenir à jour dans mes évaluations.

Les médias numériques me sont aussi bénéfiques dans mes relations. Ils me permettent de rester en contact avec mes amis, mon copain, mes frères et sœurs, ma famille à l’étranger et mes collègues. Je réalise que sans ces technologies que nous avons aujourd’hui, ce confinement serait sûrement plus difficile à endurer, puisque nous ne pourrions pas communiquer aussi facilement, efficacement et rapidement avec nos proches. Certes, nous aurions le téléphone fixe, mais nous ne pourrions pas nous voir comme c’est possible avec FaceTime, Skype et Snapchat ni nous envoyer des messages, des photos, des vidéos.
De plus, ces sites Web me permettent de continuer à travailler à mon deuxième boulot. Je peux, en effet, encore envoyer des articles et gérer les communications du magazine pour lequel je travaille.
Je ne peux donc pas me plaindre en ce temps de confinement, bien qu’il me manque de voir mes amis et des membres de ma famille. En général, ma vie continue comme si presque rien n’avait changé et j’en suis vraiment reconnaissante. Je ne peux que dire du bien des médias numériques qui me permettent de réaliser mes projets à la fois académique, professionnel et relationnel. Nous devons nous considérer chanceux de les avoir, car ils nous facilitent énormément la vie.
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Photo provenant d’une banque d’images libres de droits:
Radio-Canada. 2020. Se tenir productif en temps de télétravail. En ligne. 1er avril. URL: https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-reveil-ile-du-prince-edouard/segments/entrevue/162270/conseils-trucs-etre-productif-teletravail-coronavirus. Consulté le 4 avril 2020.
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Séance #10: L’art de ne pas se faire avoir
Connaissez-vous l’émission à Radio-Canada Décrypteurs? Si ce n’est pas le cas, je vous recommande fortement d’aller jeter un œil à ce que font Alexis De Lancer, Bouchra Ouatik et Jeff Yates, afin de lutter contre la désinformation. Ces derniers ont pour mission d’aider les citoyens à démêler le vrai du faux sur les réseaux sociaux, d’analyser les mécanismes qui contribuent à la propagation des fausses nouvelles (fake news) et de mettre en lumière certains phénomènes web émergents. Ils sont donc la référence pour ne pas tomber dans le piège de la désinformation, phénomène actuel qui existe plus que jamais étant donné les moyens de transmission de l’information de plus en plus divers, perfectionnés et rapides qui sont à notre disposition.

Les réseaux sociaux, qui en font partie, sont reconnus pour être des endroits propices aux partages d’idées et d’informations pouvant s’avérer inexactes. En effet, de multiples techniques de désinformation y sont utilisées, telles que le canular, la post-vérité, le fait alternatif, la « fake news » et le journalisme citoyen, sur lequel je vais m’attarder.
Il existe de nombreuses façons de définir le journalisme citoyen, mais Rebillard le qualifie comme étant l'intervention de non-professionnels du journalisme dans la production et la diffusion d'informations d'actualité sur l'Internet . Cette nouvelle pratique collaborative des internautes conduit ainsi à une diversification des types de journalisme et vient bouleverser le modèle préconçu du journalisme conventionnel. En effet, tout citoyen peut dorénavant se proclamer journaliste et peut produire du contenu « d’information » sur les réseaux sociaux, qu’il soit un professionnel reconnu du milieu ou non. Or, c’est là que réside le problème.
L’absence d’un code de déontologie sur ces plateformes numériques et la non-vérification des faits par des professionnels ou les utilisateurs eux-mêmes sont des facteurs pouvant entraîner la désinformation. Comme l’explique Huyghe, si chacun peut devenir émetteur à son tour […], pratiquer ou prétendre pratiquer le journalisme citoyen […], il peut informer donc désinformer. Bouchra Ouatik ajoute que les internautes ne possèdent pas nécessairement l’expérience nécessaire pour différencier le vrai du faux et vont donc rapidement faire confiance à des sources d’informations qui ne sont parfois pas fiables.
C’est pourquoi il est, selon moi, essentiel de savoir dissocier les fausses nouvelles des vraies et de vérifier la provenance des informations que nous consommons, quitte à faire appel à des experts comme les Décrypteurs lorsque nous avons un doute.
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Photo provenant d’une banque d’images libres de droits :
Radio-Canada. Capture d’écran Facebook. URL : https://ici.radio-canada.ca/decrypteurs/verifications/document/nouvelles/article/1684073/non-les-chaussures-ne-facilitent-pas-la-transmission-du-nouveau-coronavirus. Consulté le 27 mars 2020.
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Séance #9 – Culture participative : la nécessité d’en éduquer les citoyens
Blogues, radio amateurs, médias sociaux sont des plateformes numériques faisant appel à la participation de leurs utilisateurs. Étant désormais très présentes sur le Web, elles sont des lieux propices au « produsage », soit le fait que dans une communauté collaborative en ligne, la frontière entre producteur et usager de contenus s’efface [et que] l’internaute cumule les deux fonctions et devient un agent hybride. L’internaute n’est donc plus qu’un simple utilisateur de ces plateformes, mais devient un créateur de contenu sur celles-ci.
Cette double fonction permet, entre autres, ce qu’appelle Henry Jenkins « la culture participative » qui consiste à la culture dans laquelle « les individus prennent des décisions collectivement et individuellement qui ont un impact sur leurs expériences partagées », et ce, à l’intérieur d’un même média. Ces communautés virtuelles participatives encouragent l’activisme et l’engagement civique de ses membres, à travers les conversations, la production de contenus et les partages d’expériences et de connaissances, lesquels sont convaincus que leurs contributions ont de l’importance. Mais est-ce toujours le cas? Toutes les participations citoyennes sur ces plateformes sont-elles importantes?
Selon danah boyd, les médias sociaux occupant aujourd’hui une place considérable dans la vie des internautes et ayant transformé la culture participative, il est primordial qu’une éducation aux médias leur soit offerte, afin de les aider à développer certaines aptitudes en tant que producteurs de contenu. La contribution à la culture participative n’est pas toujours simple et requiert, selon elle, plusieurs qualités. Parmi celles-ci, une aptitude à comprendre assez bien une situation sociale pour s’engager de manière constructive, [des] compétences pour contribuer efficacement, [des] connexions avec autrui facilitant la constitution d’un public, [une] résilience émotionnelle pour gérer le feedback négatif et un statut social suffisant pour s’exprimer sans conséquences sont nécessaires.
Je crois effectivement que certaines connaissances sont importantes à détenir, afin de produire du contenu constructif et d’intérêt général sur le Web. Bien que la culture participative expose des bienfaits, tels que l’expression d’opinions, l’empowerment et le partage de connaissances, un grand nombre de participations citoyennes sont également trompeuses ou non pertinentes. L’épidémie de COVID-19 et les fausses informations et commentaires diffusés en ligne à son sujet en sont un exemple. C’est pourquoi, une éducation aux médias est d’autant plus essentielle de nos jours, afin que les citoyens développent des compétences en production de contenus fiables et en comprennent les retombées.
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Carnaval de Québec : un élan pour les commerçants
Le Carnaval de Québec qui s’est tenu du 7 au 16 février a encore attiré énormément de touristes dans la capitale. Et qui dit tourisme, dit consommation. En effet, les commerçants à proximité des événements voient leur chiffre d’affaires grimper au cours de cette période. C’est le cas de Jean-Mickaël Sauvageau, gérant du restaurant La Bûche depuis cinq ans, qui constate chaque année une forte augmentation de ses profits au moment du Carnaval.
Depuis 2015, le restaurant de cuisine québécoise traditionnelle, situé sur la rue Saint-Louis dans le Vieux-Québec, compte un grand nombre de clients tout au long de l’année. Certaines périodes sont toutefois plus lucratives que d’autres, telles que le temps des Fêtes, la période estivale et le Carnaval de Québec.
Ce dernier est, en effet, le troisième événement le plus rentable de l’année pour La Bûche, au cours duquel le restaurant reçoit des touristes tout comme des clients locaux, explique M. Sauvageau. Les Québécois viennent les fins de semaine alors que les voyageurs (Canadiens anglais, Américains et Français) vont y manger au cours de la semaine.
Dès que le Carnaval commence, le gérant affirme voir une nette différence dans l’achalandage du lieu. Cette année encore, son nombre de réservations s’est accru dès la journée d’ouverture. Il constate une augmentation de 50 à 60% de clients et de son chiffre d’affaires par rapport à une semaine régulière d’hiver.
Il ajoute que son commerce va encore mieux depuis que le Carnaval a changé sa formule et ne dure plus qu’une semaine au lieu de deux. « C’est le même nombre de clients, mais on l’a sur une semaine », explique-t-il avant d’ajouter qu’il voit une constante augmentation de sa clientèle annuelle. Bref, en dépit d’une forte concurrence dans les alentours, La Bûche s’en sort bien, souligne-t-il.
Une cabane à sucre en ville
L’idée derrière la création du restaurant La Bûche est de faire connaître le concept de la cabane à sucre aux gens, sans avoir à rouler une heure hors de Québec. Un bar à tire d’érable est ainsi offert à longueur d’année, agrémenté d’une terrasse extérieure où il fait bon siroter un Caribou, une boisson traditionnelle locale associant le vin rouge avec un alcool fort.
Ce qui attire principalement les clients selon le gérant : la tradition. « Les gens veulent continuer dans la vague québécoise […] comme le Carnaval c’est traditionnel, ils veulent continuer avec un repas québécois traditionnel », témoigne Jean-Mickaël Sauvageau. Tourtière, jambon à la bière, bavette de bison et tartare de cerf sont les spécialités de La Bûche.
Les clients y vivent une expérience unique et en parlent ensuite dans leur entourage, ce qui fait connaître le restaurant. « Plus on a de clients, plus on va faire de clients », observe M. Sauvageau qui se réjouit d’un bouche à oreille propice aux affaires.

Le gérant du restaurant La Bûche constate une augmentation de 50 à 60% de sa clientèle et de son chiffre d’affaires lors du Carnaval de Québec. (Crédit photo : Frédérique Bérubé)
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Lutte contre la violence conjugale : un pas dans la bonne direction ?
Isabelle Charest, ministre responsable de la Condition féminine, déclarait le 30 janvier dernier vouloir resserrer les mesures de prévention en matière de violence conjugale. Membre de Féministes en mouvement de l’Université Laval (FEMUL), Gabrielle Proulx soutient cette décision. Ayant à cœur la condition féminine et encourageant le Projet L.U.N.E., un lieu d’hébergement d’urgence pour femmes, elle considère cette déclaration comme un progrès.
En décembre 2019, le gouvernement Legault annonçait qu’il reverrait son plan d’action en matière de violence conjugale. Aucun détail concernant les décisions à venir n’avait toutefois été livré. C’est au cours de son annonce fin janvier que la ministre Charest a annoncé l’augmentation du financement des maisons d’hébergement pour femmes et l’éventualité d’un bracelet « anti-rapprochement».
« Mieux vaut tard que jamais », dit Gabrielle Proulx en faisant référence à la décision du premier ministre de revoir les mesures déjà instituées. Selon elle, la déclaration du 30 janvier est une bonne nouvelle, mais encore faut-il que les mesures mentionnées soient réellement mises en place.
« Ces maisons-là ont besoin de financement, c’est sûr », affirme-t-elle, mais ce dont elle est moins certaine, c’est où ira réellement l’argent. Des mesures concrètes en ce qui concerne l’utilisation de ces fonds doivent encore être établies, selon elle. Des campagnes de sensibilisation plus abondantes dans les écoles et la société, plus de maisons d’hébergement et de centres d’aide et davantage d’intervenants dans ces derniers sont des exemples où investir cet argent.
Pour ce qui est du bracelet « anti-rapprochement », Gabrielle Proulx pense que c’est une idée qui pourrait faire une différence, mais qui sera également difficile à mettre en place. « Est-ce qu’on peut faire ça d’un point de vue éthique ? » soulève-t-elle. Elle ajoute que ce ne sont pas nécessairement toutes les victimes qui voudront en porter un pour ne pas montrer à tout le monde qu’elles ont été violentées.
Un lieu à préserver
Le Projet L.U.N.E. (Libres, Unies, Nuancées, Ensemble), né en 2007 et comparable à une maison d’hébergement, se situe dans un petit appartement en Basse-Ville, explique l’étudiante. Il accueille les femmes violentées et sans domicile fixe. Quelques lits, de la nourriture et une écoute de la part d’intervenantes sont offerts aux femmes.
Peu financé par le gouvernement, le Projet L.U.N.E. a failli fermer ses portes l’an dernier par manque d’argent, témoigne l’étudiante. C’est ainsi que FEMUL a décidé de venir en aide à cette maison dont la mission lui tient à cœur. Entre autres, elle invite le Projet L.U.N.E à se faire connaître lors de la Journée des femmes le 8 mars prochain et organise des échanges de vêtements pour les lui redonner.

Gabrielle Proulx est enthousiaste face à la décision du gouvernement Legault de renforcer les mesures contre la violence conjugale et a de l’espoir quant aux progrès à venir. (Crédit photo : Frédérique Bérubé).
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Le canot à glace : un sport d’adrénaline
Le Carnaval de Québec a, une fois de plus, offert une multitude d’activités aux petits et grands. Parmi celles-ci a eu lieu la célèbre course en canot à glace, le dimanche 9 février. L’équipe 505 de Catherine Paquin, le bateau Glenn Losier-Jack Wolfskin, a fait partie des équipes se présentant à cette traversée. Adepte de ce sport depuis 21 ans, elle explique comment le canot à glace occupe dorénavant une place centrale dans sa vie.
Le canot à glace est un sport exigeant du point de vue technique et physique, explique Catherine Paquin. Il faut non seulement être en bonne condition physique pour performer et avoir du plaisir, mais il faut également savoir s’adapter aux conditions météorologiques. Vents, marées, visibilité, les canotiers en sont tributaires, ce pourquoi la météo joue un rôle majeur dans le déroulement d’une sortie sur l’eau.
S’il fait froid depuis plusieurs jours et que le fleuve est majoritairement glacé, l��équipage a recours à « la trotte » pour avancer, soit un type de course où une jambe se trouve à l’intérieur et l’autre hors du canot. Si les températures ont été douces depuis environ trois jours, la glace est molle et se casse facilement, ce qui permet à l’équipe de ramer.
Avant d’entrer dans l’eau, il faut cirer la coque du bateau, sans toutefois utiliser n’importe quelle cire, affirme madame Paquin. La température détermine celle qui sera utilisée, selon un intervalle de degrés bien précis.
Selon la canotière, un autre défi dans ce sport, « c’est la relation humaine […] pour moi, le plus grand défi est là », dit-elle. Il faut concilier la bonne condition physique et la bonne relation humaine avec ses coéquipiers.
Comme Catherine en témoigne en riant, « quand t’es à bout, t’es à bout et la pression augmente facilement […] t’es cinq dans un même bateau et tu ne peux pas vraiment te sauver quand tu le veux ». La bonne communication et la bonne gestion des frictions sont donc de mise, ajoute celle à qui il a fallu 13 ans pour trouver l’équipe idéale.
Un choix de vie
Le canot à glace n’a pas toujours fait partie de sa vie, commence par dire madame Paquin. Sportive depuis sa tendre enfance, elle a pratiqué plusieurs sports avant de trouver celui qui a changé son existence : le canot à glace. Alors qu’on lui propose de faire partie d’une équipe, elle accepte d’essayer le temps d’un entraînement et tombe sur-le-champ en amour avec le canot, pour lequel elle délaisse ses autres activités.
Mère de six enfants, Catherine quitte le Barreau pour se concentrer sur sa vie familiale… et le canot ! En 2014, à la suite d’un concours de circonstances, elle dispose de tous les éléments nécessaires pour lancer son centre de rame, ce que, poussée par son instinct, elle décide de faire. Le 28 mars, elle crée Rame Québec, un centre d’entraînement pour la rame et tous ses dérivés : pagaie, aviron, bateau dragon, yole, etc.
Aujourd’hui, Catherine compte un peu plus de 250 clients de tous âges, et donne 25 heures de cours par semaine. « Ma vie est bâtie autour de ça », partage la canotière qui ne pourrait pas se voir arrêter le canot demain. « Pour moi, le canot ça a été comme un fil conducteur pour tenir le coup dans des périodes de ma vie […] tu vas sur le fleuve, ça te vide l’esprit, t’oublies le reste. » Du bien-être, du repos, de l’adrénaline, du défi, c’est ce qu’apporte le canot à glace à Catherine Paquin, qu’on pouvait voir en action le 9 février dernier.

Catherine Paquin (deuxième à partir de la gauche) était présente avec son équipe du Glenn Losier-Jack Wolfskin, à la course de canot du Carnaval de Québec, le 9 février dernier. (crédit photo : Frédérique Bérubé)
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Séance #6 : Présentation de soi ou mise en scène de soi?
Qui a déjà fait défiler le compte Instagram d’une personne en se disant que sa vie a l’air tellement plus belle, tellement plus intéressante, tellement plus « wow » que la sienne? Eh bien, chose certaine est que je peux me compter parmi les personnes à qui s’est arrivé.
Des gens qui ont l’air « parfaits », dans un décor « parfait » et qui ont la vie « parfaite », voilà ce que les photos sur Instagram peuvent nous faire dire. Mais est-ce vraiment le cas? Et si tout n’était que mise en scène?
Le Web étant dorénavant omniprésent dans la vie des individus, l’égocasting, qui consiste au « comportement de s’exposer en ligne », y est également de plus en plus courant. En effet, les réseaux sociaux, tels que Facebook, Twitter et Instagram, favorisent ce phénomène. « Nous sommes ce que nous publions », affirment Shau et Gilly, en désignant ces sites Web.
Instagram étant celui où le culte de l’identité est le plus valorisé, il est le lieu par excellence pour le partage de photos de tous genres. Paysages paradisiaques, corps de rêve, dentitions parfaites et gloire sont, en effet, constamment montrés sur Instagram.
Or, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que ces photos sont très souvent retouchées ou sont le résultat de mises en scène. Photoshop, retouches, filtres sont régulièrement utilisés dans le but d’éliminer le moindre défaut de ces photos. Des heures de travail sont également cachées derrière certaines publications, afin de trouver le meilleur endroit, le meilleur cadrage, la meilleure tenue qui multiplieront le nombre de « j’aime ».
« La mise en scène du beau sur Instagram est encore plus poussée que sur Facebook », témoigne une participante à une étude. Selon elle, Instagram ne consiste plus à publier des photos pour montrer à nos amis que nous allons bien, mais pour leur montrer ce que nous faisons et que ce que nous faisons est « cool ».
Je trouve dommage la pression qu’engendre Instagram sur la présentation de soi de ses utilisateurs. Toutefois, je pense que la décision qu’a pris le réseau social de ne plus montrer le nombre de mentions « j’aime » est un pas vers l’avant. Certains utilisateurs se permettent peut-être dorénavant de publier des contenus qu’ils n’auraient pas partagés avant, de peur qu’ils ne génèrent pas beaucoup de « j’aime » et donc peu d’intérêt.
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Séance #4 : Une façade pour les mots blessants

Bien que j’ai traité des bienfaits du numérique la semaine dernière, ils existent également des côtés déplorables à cette technologie. L’un d’entre eux : la cyberintimidation.
Connaissez-vous peut-être quelqu’un qui en a été victime? Peut-être avez-vous vous-même déjà été la cible d’un cyberintimidateur? L’univers numérique dans lequel nous vivons, de nos jours, favorise la prolifération de messages haineux sur les plateformes, telles que Facebook, Instagram, Twitter, Whatsapp, etc.
Selon une étude de Statistiques Canada, un jeune Canadien sur cinq est victime de cyberintimidation, qui est définit comme étant l’utilisation d’outils technologiques pour intimider ou harceler une personne.
Comme l’explique Tel-jeunes, grâce à l’anonymat et l’invisibilité que procurent ces sites Web à leurs utilisateurs, il est aujourd’hui beaucoup plus facile pour eux de divulguer des propos blessants. Pensant qu’ils sont à l’abri des conséquences de leurs actes et des réactions de leur victime, les cyberintimidateurs peuvent aller jusqu’à poser des gestes graves, voire illégaux, telle que la menace de mort.
Statistiques Canada soulève, de plus, des facteurs sociodémographiques bien précis associés à la cyberintimidation, soit les groupes d’âge plus jeunes et les individus ayant une orientation sexuelle distincte. En effet, ce sont les utilisateurs âgés de 15 à 20 ans qui sont les plus à risque de connaître de la cyberintimidation sur Internet, soit une personne sur cinq. Les homosexuels et bisexuels sont également des cibles récurrentes aux commentaires haineux.
L’urgence d’agir contre la cyberintimidation résulte, selon moi, des répercussions qu’elle engendre sur la vie des victimes. De fait, ce sont la santé mentale, les études et la vie sociale de ces personnes qui sont affectées. Dans certains cas, l’intimidation peut aller loin et mener à l’anxiété, à la peur constante, voire à des idées suicidaires chez la personne.
Quant est-ce que cela va s’arrêter? Que faut-il faire pour freiner ces gens qui se permettent de détruire des réputations, parfois même des vies? Plusieurs solutions existent pour prévenir la cyberintimidation, mais toutes consistent aux mesures que peuvent prendre les victimes. Qu’en est-il de celles mises en place pour essayer d’arrêter les cyberintimidateurs eux-mêmes?
Bien que des mesures de sécurité soient établies sur les réseaux sociaux, les propriétaires de ces plateformes numériques ne peuvent-ils pas en inventer de nouvelles qui interdiraient, non pas la circulation, mais l’existence même des propos haineux?
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Séance #3: D’un continent à l’autre
Née au Québec d’un père québécois et d’une mère française, je me suis retrouvée, dès ma naissance, avec la moitié de ma famille de l’autre côté de l’Atlantique. Ayant grandi dans une famille nombreuse (six enfants), disons que nous ne pouvions pas nous permettre des vacances en France tous les étés…! C’est pourquoi les médias numériques et leur fameux pouvoir de briser toute distance m’ont été profitables.
Vous vous souvenez de MSN? Eh bien, c’est là que tout a commencé, avant que Skype et Facebook n’arrivent.
MSN m’a d’abord permis de rencontrer des membres de ma famille que je ne connaissais pas et de tisser des liens avec eux. Grâce au tchat et aux appels vidéo avec la chère webcam (qui fonctionnait une fois sur deux), j’ai pu parler pour la première fois à des gens que je connaissais sans connaître et mettre des visages sur des noms que j’entendais depuis mon enfance. MSN a été une révolution pour ma famille et une solution au problème de la distance.
Lorsque est arrivé Skype, c’est avec mes grands-parents que j’ai pu reprendre contact régulièrement, lesquels commençaient à être trop âgés pour venir nous voir au Canada. Cette plateforme numérique nous a permis, autant pour eux que pour mes frères et sœurs et moi, de nous voir grandir et changer au fil du temps, et ce, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparaient. De se voir comme si nous étions assis face à face, diminuait encore la distance entre nous, ce que ne permettaient pas les simples appels téléphoniques.
En 2018, le Pew Research Center a publié une recherche sur les impacts positifs du numérique dans la vie des individus et a récolté plusieurs témoignages d’experts sur le sujet. Comme plusieurs d’entre eux, les réseaux sociaux m’ont apporté de nombreux bénéfices : garder contact avec mes proches à l’étranger et des gens que j’ai rencontrés en voyage, être présente lors de moments importants dans leur vie (anniversaires, Noël, déménagement, etc.), planifier des projets et des voyages avec ma famille, etc.
Aujourd’hui, Facebook a remplacé MSN et Instagram et Snapchat se sont ajoutés aux moyens de communication. Peu importe la forme sous laquelle ils se présentent, les médias numériques continueront à accomplir des exploits, tel que celui d’accroître la proximité avec nos proches qui sont loin. Me faire sentir près d’eux, c’est ce qu’ils font.
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