Tumgik
#- Super! Tu as arrêté de boire ?
lolochaponnay · 6 months
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Un gars rencontre un copain, ivrogne invétéré, qu'il n'a pas vu depuis longtemps. - Salut. Que deviens-tu ? - Tu ne vas pas me croire! Il y a trois mois, j'ai lu un grand article sur les dangers et les méfaits de l'alcool. Çà m'a foutu une de ces trouilles, alors j'ai pris une grande résolution. - Super! Tu as arrêté de boire ? - Non, j'ai arrêté de lire...
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nanananerd · 3 years
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Le manège de la vie
30 jours pour écrire/ Jour 5/ 05.08.2021
Thème : Tout devient beau quand ça s’arrête
J’aime bien les vieux manèges en bois, ceux qu’on ne voit quasiment plus de nos jours. Il y a des Chevaux dessus, un Lion, le Carrosse, les Chaises, le Cygne, la Montgolfière. Et puis il y à l’étage au-dessus…
J’ai décidé de monter sur un Cheval noir, avec une bride avec peu d’ornements, mais résistante. Sa peinture était déjà écaillée par les années, mais il avait fière allure.
Une des premières personnes que j’ai rencontrées sur ce manège, et qui fais toujours le tour avec moi, c’est Doudou qui est monté il y a longtemps sur une de ces Chaises qui ne descendent jamais. La vision qu’il a du monde est tellement différente, pleine de lumière, et de couleurs claires, et même quand il a eu l’impression que sa Chaise redescendait, et allait s’arrêter de tourner, il a continué à dessiner le monde qu’il voyait de là-haut. Il m’a toujours raconté comment s’était. La lumière qu’il me racontait, quand moi j’étais en bas, étais devenu un phare dans les heures les plus sombres.
J’ai toujours aimé la Montgolfière, mais j’aime encore plus celui qui l’a emprunté ; Il a pad’bol, les courants ont fait que sa Montgolfière perdait parfois de l’altitude, et même en essayant de lâcher du lest, il ne remontait pas. Et puis avec les années, je l’ai vu modifié son lest, nous en confié quand ça n’allait pas, remettre de l’air chaud dans le ballon et prendre son envol. Il aurait pu partir pour un autre manège avec son engin, mais il a préféré tresser une corde pour qu’on monte boire un café avec lui.
Tout n’est pas si beau sur ce manège, j’y ai rencontré des vieux frères qui avaient choisi le Lion ; on aurait dit qu’il était invincible. Mais il allait trop vite, trop fort. On ne remarquait pas tout de suite la poudre blanche au coin de ses naseaux, ni les marques étranges sur ses pattes avant, comme des trous. Avec lui, ils croyaient avoir gagné le pompon. Mais le Lion est capricieux, et je ne compte plus ceux qui sont descendu du manège à cause de lui.
Le manège s’arrête souvent, pour laisser monter ou descendre du monde. C’est dans ces moments que la lumière devient unique. Je me souviens, vieux frères, de la route qu’on a fait ensemble, des dénivelés dans les montagnes alors que le Lion me faisait découvrir des mondes au-delà de ma perception. Je me souviens “Quand j'ai vu notre vieux frères prendre une photo avec ses mains”. Je m’en souviendrais toujours de la lumière au sommet de la montagne, alors qu’on savait que c’était notre dernier été en tant qu’adolescent.
Et puis il y à Clochette. Elle avait déjà fait pas mal de tours de manège, coincé sur un Lion, un Cygne, mais je l’ai connu sur un cheval, un alezan avec une crinière blanche. Le jour où elle est monté, la couleur de son sourire a changé à tout jamais la couleur de mon manège. Les éclats d’or dans ses yeux quand on chantait à tue-tête sur les routes des Pays-Bas sont devenu les paillettes dont j’avais besoin. Ce regard en presta qui me disait “ça va, tu tiens la bride ? On fonce ?” et on a foncé. À 200 à l’heure. Le manège était trop pressé pour s’arrêter, mais on a pris le temps de s’arrêter quelques secondes, quand tout était si beau, pour prendre une photo avec nos mains et accroché le souvenir sur le chapiteau.
On se trompe parfois de montures, mais on peut en changer. Et j’ai compris en rencontrant Océane, que je n’avais pas bien regardé le Cygne. Je croyais que les gens se cachait derrière ses ailes, quand les choses devenait trop difficiles, que le manège allait trop vite, qu’on redescendait. Et puis j’ai réalisé que le Cygne bougeait tout seul ces ailes, et que quand on se retrouvait coincé en dessous, c’est comme si on ne pouvait plus voir le pompon, plus profité du paysage qui passe, se sentir juste oppressé par toutes les lumières et le bruit. Le Cygne avait l’air poétique, mais il faut toujours se méfier du chant des signes. Mais au 45, on a réappris à chevaucher nos montures, à se hisser sur eux, à remonter le long de la barre, à s’élever sur leurs ailes pour atteindre à nouveau le pompon.
Dans ce manège, j’ai connu Clémence, elle avait choisi un Cheval noir aussi, mais avec des ornements super cool. Les Chevaux c’est bien parce que ça va vite, ça vous amène loin et pour longtemps. Mais les Chevaux, ça monte et ça descend. On a fait des tours de manège, elle et moi, et puis un jour le manège s’est arrêté, et elle en est descendu. J’ai cru que jamais plus mon cheval ne repartirai, que jamais plus je pourrais remonter aussi haut. J’ai appris la nouvelle par téléphone. Je me suis effondrée dans le couloir de la Fac. Le manège venait de s’arrêtait, la lumière venait de s’éteindre. Mais la veilleuse est arrivée : Christophe, un gars que je connaissais à peine, m’a tendu la main, ouvert les bras, proposé une bière. Lui aussi était passé par là. Même quand la lumière s’éteint, la veilleuse nous guide, comme une main tendue. Et alors que je croyais de Clémence avait quitté le manège, j’ai réalisé qu’elle serait toujours avec nous, qu’elle nous attendait à l’étage au-dessus.
Et enfin il y a le Carrosse. J’avais toujours eu peur de le prendre, et de me retrouver toutes seule dedans. Alors dès que quelqu’un m’invitait à l’intérieur, je m’arrangeais toujours pour arrêté le manège et repartir sur ma monture. Je ne voulais pas être celle qui se retrouverai seule. Mais finalement, j’ai compris que pour faire avancer ce Carrosse, il ne faut pas quitter sa monture, mais en attaché deux. C’est terrifiant de devoir y harnacher quelque chose alors que le manège continue à tourner. On peut se faire éjecter, et ne pas réussir à remonter sur sa monture, se retrouver sur le Lion ou sur le Cygne.
Alors en attendant, je continue sur mon cheval, il est brave, il est revenu de l’enfer, c’est pour ça que la peinture sur son arrière-train est un peu écaillé, brulé. Je lui ai offert un meilleur harnachement avec les années, j’ai repeint sa barre pour des mantras. Je sais qu’ensemble, on monte et on descend, mais je n’ai plus peur de redescendre, car le manège continue de tourner, et il y à encore plein de places pour d’autres photos. Pleins d’échelles pour se retrouver. Et il y à tous ceux qui veille sur nous, depuis l’étage du dessus. C’est d’ailleurs là qu’est accroché le pompon. Je ne sais pas si je devrais toujours chercher à l’atteindre, mais il parait qu’on gagne quelque chose grâce à lui. Un jour, on l’attrapera.
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laroueavoile · 3 years
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Vélos et bikepacking
Salut tout le monde c’est Squeezie !
Désolé je ne savais pas comment commencer donc c’est la seule idée qui m’est venue pour pas créer un énième blog qui parle de bikepacking ultra sérieusement. Déjà je suis nulle en WordPress donc désolé c’est hébergé sur Tumblr.
En me relisant j’ai réalisé qu’il manquait une partie sur avant que j’ai un vélo plutôt potable. Un an avant l’achat du Triban 100 j’avais un vieux vélo de route acheté 100€ sur Le Bon Coin alors qu’il devait en valoir 50, il avait sûrement été volé et repeint 3 fois, la plus longue distance que j’avais faite avec c’était du centre ville de Montpellier jusqu’à la Cathédrale de Maguelone et ensuite le retour jusqu’au tram, autant dire que toutes les personnes qui connaissent le coin risquent de rigoler en lisant que j’avais eu l’impression d’avoir réalisé un exploit sportif. C’est d’ailleurs suite à la casse du cadre de ce vélo que j’ai acheté le Triban 100.
Pour commencer j’ai clairement aucune légitimité pour parler de vélo, j’ai acheté mon premier vélo neuf (un Triban 100 mais en bleu parce que c’est swag) il y a un peu plus de 2 ans peu avant que Fiona Kolbinger gagne la TCR et enchaîné sur un 100 kilomètres quelques jours après avec une alerte orange au vent sur la moitié de la sortie (parce que je suis particulièrement stupide et que Fiona avait gagné la TCR donc si une femme réussissait un exploit incroyable je pouvais faire 60 km pour aller voir la mer), enfin quitte à se faire victimiser par le vent, autant en profiter pour l’avoir dans le dos au retour.
Quelques mois après j’ai fait une autre sortie de 100 km entre Nantes et Angers en finissant encore une fois en PLS, fait pas mal de sorties avec un groupe de filles, puis il y a eu le premier confinement et c’est ensuite que tout a un peu dérapé grâce à des amis géniaux qui étaient en manque de kilomètres et avec qui j’ai fait mes premières grosses distances, au début en baskets et toujours en Triban 100 (tu peux pas test, il n’existe sûrement pas transmission plus nulle dans la gamme Shimano que celle qui est sur ce vélo). Le plus stupide étant sûrement le 300km fait en une journée avec ce vélo, pas loin devant les 2 journées à 250 km en prenant les roues des potes et en prenant des relais uniquement dans les descentes (désolé encore).
Avec ce vélo j’ai un jour décidé de mettre des sacoches Zefal rachetées à un pote et d’aller à St Malo depuis Nantes en une journée parce que c’était la canicule dans le coin, spoiler alert : c’était la canicule partout et je me suis arrêtée au nord de Rennes à côté d’un lac et je n’ai jamais fait les 40 derniers kilomètres jusqu’au monument emblématique des [insérez la nationalité que vous voulez entre Normands et Bretons, je ne veux pas de problèmes]. Ensuite j’ai littéralement longé toutes les côtes jusqu’à Morlaix parce que la mer c’est beau et mangé des kouign-amann en haut de chaque côtes (oui la Bretagne c’est vallonné par rapport à la Loire Atlantique et j’avais pas d’entrainement des montées, je savais juste enchaîner les journées de 100 km). Bref voici une photo de mon vélo à l’arrivée, c’est cool la Bretagne, allez en Bretagne, mangez des kouign-amann et faites du vélo et si possible faîtes 2 ensemble en Bretagne.
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Un an plus tard j’ai racheté le super Triban 520 gravel d’un ami et qui est le vélo avec lequel je roule actuellement. De manière non exhaustive ce vélo m’a permis de faire Nantes/Vannes pour aller boire des coups avec des potes suite à la création d’une asso fondée à cause d’un meme, quelques sorties gravel bien grasses, peut-être de trouver un boulot (pas en traversant la rue mais en pédalant), de faires quelques sorties entres amis, d’aller de la Baie de Somme à l’embouchure de la Seine et de rentrer à Paris, de retourner à double prénom city (aka Edouard Philippe, aka la ville du Havre) jusqu’à Cherbourg puis ensuite de ne pas finir devant la météo absolument nulle qui était annoncée (et la flemme de faire 250km sous la pluie pour ensuite faire du camping sauvage et prendre un TGV à 6h) et dernièrement d’aller dans les Alpes pour réaliser que j’ai zéro cardio et entrainement pour monter des cols. Il a déjà eu beaucoup trop de shitpost sur twitter concernant ces voyages donc je ne vais pas abuser ici.
Concernant le vélo, tout est d’origine dessus, à part :
Les pneus pour pouvoir changer les chambres à air (des Continental 4 saisons, le pneu avant étant un de ceux que j’avais mis sur le Triban 100 et l’arrière a fait le tour du Japon avec un ami). J’espère ne jamais croiser l’ingenieur des roues tubeless ready des vélos Triban parce que j’ai quelques trucs pas sympa à lui dire.
La guidoline à 15€ de chez D4, après avoir validé le confort des cocottes sur un cintre nu pendant 130 km à enchainer les pavés des Monts des Flandres par un chaude journée de fin d’été, c’était un réel plaisir.
La selle, une SMP dont j’ai oublié le modèle mais elle plutôt confortable
Les prolongateurs Btwin qui sont passées par 2 propriétaires qui les trouvaient inutiles. Aujourd’hui ils servent plus à transporter des cartons de pizzas, des ballons gonflés à l’helium ou à servir de support pour que la sacoche de cintre ne tombe pas qu’à ce que réellement mes bras soient dedans.
Des portes bidons de chaque côté de la fourche montés avec des chambres à air et des serflex parce que c’est toujours utile d’avoir deux bidons quand il fait trop chaud.
Le top tube recouvert de chambre à air pour ne pas rayer la peinture mais avec la sacoche de cadre qui reste toujours là c’est juste une grosse galère de locker ce vélo.
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Je détaillerai dans un autre article tout ce qui est matériel de bikepacking (sacoches et choses qui se trouvent dedans), le tarif auquel j’ai acheté ce que j’emmène, l’évolution entre mon premier trip et les derniers et mon avis s’il y a des choses à dire.
Merci beaucoup de m’avoir lu, désolé pour toutes les fautes, le style et l’absence de memes, prenez vos vélos et allez vous balader
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 16]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15] Jour 16 : Quoi, les Bulgares ? (3) Fascinant, vraiment fascinant. Les gens qui ne sont rien sont les plus utiles à la survie de l’espèce. On aura tout vu. N’importe quoi. Alors que tout ce qui est indispensable est arrêté ! Les magasins de fringues, par exemple, comment se passer de toutes ces fringues, si nécessaires pour aller faire les soldes ? Les chaussures, si techniques, si variées, si indispensables pour marcher sans se salir les pieds ! Les parfumeries, si démocratiques, si humaines, comment survivre sans tous ces parfums qui nous font sentir bon ? Comment séduire si vous sentez le vieux rat ? Et sans séduire est-ce qu’on peut se reproduire ? hein ? Je pose la question. Les coiffeurs, tiens, comment s’en passer pour avoir une belle coupe ? Et les bagnoles, que faire de tout ce pétrole en surproduction si même pas de bagnoles ? Et les tapis, les canapés, les poufs, les lavabos, les porte-savon, les lits, les chaises, les rideaux, les lampes de chevet, les tables, les chaises ? Vous pouvez vous passer de chaises, vous, hein ? Et les mixers, les fers à repasser, les tondeuses à gazon, les décapsuleurs, les râpes à fromage, les épluche-patate, les moules à gaufres, les pelles à tarte, les pinces à sucre, les bouilloires, toutes ces belles inventions qui élèvent l’homme au niveau de ses produits de consommation, il faudrait y renoncer pour se contenter de manger, de boire et de faire pipi-caca ? Et puis n’avons-nous pas soif de langage ? de systèmes de signes ? de concepts ? de slogans ? de belles petites pubs ? Comment subsister sans valeurs symboliques ? sans échanges numériques ? sans pièces jointes ? sans formulaires en ligne ? sans connexion ? sans tableaux Excel ? Pourrions-nous survivre sans réunions sur Discord dans ce grand jeu vidéo ? De quoi vivent les gens qui ont réussi au moins un petit peu plus que ceux qui ne travaillent qu’avec la matière de leurs mains, des mains d’ailleurs probablement pas super savonnées ? Certainement pas de pain. D’ailleurs les boulangeries ont perdu leurs clientèle, les gens qui n’en ont pas besoin ont désormais peur du pain. Ils refusent d’en manger. Ils ne veulent pas en avoir mais ils veulent le gagner, et pour ça continuer les bla-bla, les réunions, les échanges de mails, et les plus affamés crient : « de l’Art ! Au secours, je vais mourir sans Art ! Vite, une action du ministère de la Culture ! » Heureusement, les travailleurs livreurs étaient très efficaces, et fournissaient chaque jour les confinés, ces pauvres asservis au travail virtuel qui ne faisaient rien de bassement nécessaire, mais des choses sans objet qu’il faut faire pour mériter son grade, ils les fournissaient non seulement en légumes frais, gingembre, thé vert, kilos de pâtes et viandes sous cellophane, mais aussi en DVD, en journaux papier, en courrier postal, et surtout, surtout en livres (de grands ou moyens auteurs, là n’est pas la question, ce sont des livres, des LIVRES, comprenez bien ! Gustave se souvint d’une vieille pub, justement, quand il était enfant, où on voyait Gérard Philipe, la star de théâtre et de Fanfan la tulipe, croquer dans un livre, avec ce slogan : DÉVOREZ DES LIVRES !). Mais comme il avait faim, il se fit une omelette au curry et la mangea avec une biscotte pour pousser en regardant sur son ordi la face orange de Donald Trump annoncer, depuis la roseraie de la Maison Blanche, que si son administration maintenait le nombre de morts à 100 000, elle aurait fait « a good job » – changement surprenant par rapport à ses prédictions optimistes d’il y avait quelques jours, selon le commentateur, lorsqu’il avait déclaré qu’il espérait relancer l’économie d’ici Pâques. Fascinant. Vraiment fascinant. Histoire de se décoller de l’écran, Gustave composa le numéro de Jérôme et l’interrogea à propos des Bulgares. Jérôme avait titillé pas mal sa curiosité l’autre fois ; il était temps qu’il la satisfît. Il se rappelait que Jérôme avait toujours été grand consommateur de yaourts, mais sans subodorer jamais un amour particulier de la Bulgarie. Eh bien si. Jérôme lui expliqua qu’en effet depuis sa prime enfance il avait aimé les yaourts ; continuant sur sa lancée, il s’était documenté sur les mille façons de les accommoder, ce qui comme de bien entendu l’avait conduit jusqu’aux rives du Pont-Euxin. Il avait découvert le tarator et s’en préparait de succulents, avec des cornichons, qu’il dégustait l’été en écoutant, à fond, des voix bulgares (cette étrange musique avait un peu passé de mode, mais Jérôme était fidèle à ses goûts) ; en toutes saisons il s’empiffrait de malosso, au grand dam de sa mère qui, partisane des légumes frais, se demandait à quoi ça rimait de manger des carottes en saumure l’hiver et des poivrons fermentés l’été. Jérôme avait donc été fort aise d’apprendre que s’ouvraient çà et là (pas dans son village, bien sûr) des boutiques de produits bulgares aux rayons richement garnis, bouteilles de rakia, conserves, charcuteries dont le fameux soudjouk. – Attends, tu me refais Tintin en Syldavie ? Tu vas avoir Moulinsart sur le dos ! Ces boutiques avec pignon sur rue, continuait de soliloquer Jérôme, permettaient sans doute à une diaspora venue travailler sur les chantiers, dans l’agriculture ou la viticulture, de soigner le mal du pays ? Mais quand le ministre avait appelé chômeurs, étudiants et confinés à prendre le chemin des champs, il s’était rappelé plusieurs articles lus ces dernières années et où il était question des Bulgares. Il n’y avait pas que la circulation des produits, il y avait aussi celle des personnes. Et puis, un ou deux ans en arrière, Jérôme avait ouvert sa porte quelques semaines durant à un journalier avec lequel il avait longtemps chatté sur un site de rencontres (il ne savait plus lequel) et le repos du guerrier (qui se débrouillait fort bien en anglais) avait permis à Jérôme d’en apprendre beaucoup sur son quotidien et ses conditions de travail. Ces souvenirs avaient effacé les visions de serveurs en pantalon moulant accroupis à ramasser des fraises et d’hôtesses d’accueil (explicitement sollicitées par le ministre) débarquant en mini-jupe et talons hauts pour cueillir les asperges. L’agriculture en employait beaucoup, de ces Bulgares. Des posted workers, des travailleurs détachés. Tout le monde avait entendu parler des plombiers polonais réparant les chasses d’eau des Angliches ; mais là, c’était autre chose. Plusieurs sites donnaient des précisions, Eurodetachement-travail.eu ou bien le site d’Europol, qui existait même en bulgare. On s’apercevait que la PAC n’était guère contraignante en matière de normes de travail. En août 2018, en Sologne, par exemple, une intérimaire originaire de Bulgarie, 37 ans, avait été mortellement blessée par un engin de manutention. Des équipes franco-bulgares d’inspecteurs du travail avaient enquêté et trouvé des contrats de travail non conformes au droit bulgare, sans parler du droit français. Les Bulgares, qui touchaient des salaires de misère dans leur pays, pouvaient être recrutés via des agences d’intérim installées là-bas. On promettait soixante euros par jour, en plus du logement et du transport mais, en réalité, une fois sur place, des sommes étaient soustraites du salaire journalier et, une fois le contrat terminé, ils n’avaient pas assez d’argent pour retourner au pays. L’argent resté en France était souvent blanchi. Parmi les outils mis en place, les inspecteurs disposaient par exemple de questionnaires et de fiches permettant aux travailleurs de mieux comprendre la régulation, certains traduits en turc, langue de nombreux Bulgares parmi les plus de vingt mille employés en France, dont plus de douze mille concentrés dans une même région. Les missions d’inspection avaient permis de détecter des shadow areas. Le terme était traduit du français « zones d’ombre » et Jérôme se demandait si ses propres télescopages d’idées rejoignaient celles du ministre. Tout récemment, un Bulgare avait été condamné à verser un million et demi d’euros à la Mutualité sociale agricole. La liberté européenne avait bon dos... Jérôme était intarissable. Somme toute, ça ne changeait pas vraiment des conversations d’autrefois, auxquelles il était toujours compliqué de mettre fin. Aussi Gustave ne fut-il pas peu surpris d’entendre son vieux camarade briser là en s’exclamant brusquement : – Bon, excuse-moi, mais faut que je te laisse, je vais sortir. – Quoi ? Tu te fiches de moi ? – Non, je vais me promener dans la forêt et j’ai pas encore imprimé ma déclaration. Jérôme avait toujours été à rebours. Maintenant que les rues étaient désertes, lui, perpétuel autoconfiné, allait prendre l’air – et continuer ainsi à pratiquer le dogme de la réversibilité, à sa manière. (A suivre).
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dieuxcerf · 5 years
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alors thom s’est soit fracturé soit entorse du genou : on devait aller à un meeting organisé par des américains qui soutiennent donald trump finalement on a juste bu des coups max a dit « mais tu veux me quitter ? » j’ai dit « non » (mais pas vraiment j’ai juste fait non de la tête et j’ai glissé mon nez sur son torse) il a dit « tu es sûre ? » j’ai dit « oui » et cette fois je l’ai bien regardé dans les yeux et après j’ai dit « toi aussi tu es sur ? » j’ai demandé deux fois comme lui et il a dit « oui je suis sûr » parce qu’on s’aime il restait un quart d’heure pour finir les bières et aucun des garçons ne voulaient arrêter de faire la fête après le elephant & castle le food traboule (c’était trop beau mais pourquoi est-ce qu’on s’est retrouvé là-haut à boire de la chartreuse???) et le super 5 et plus personne ne voulait vendre de l’alcool et nils avec sa tite nouille et son charme fou a fait « mmmmh svp ??? la petite bouteille de gin derrière vous !!! » c’est max qui m’a raconté parce qu’ils sont rentrés tous les deux dans le magasin et il a ajouté « whaaao c’est vraiment une basouille un vrai frère » il a fait rire tout le monde j’adore nils !!! et thom a pas arrêté de dire de toute la soirée que j’étais gothique et j’étais là : non ??? je suis toute en noir l’hiver et l’été je suis une tite fleur ! et j’ai vu les visages de thom et ju avoir une révélation et ils étaient « haaan oui c’est carrément ça » mais en fait entre temps je suis allée voir jessy et j’ai dit « jessy!!! est-ce que tu crois que je suis une gothique » et le plus naturellement du monde avec aplomb il a dit « oui » j’ai répété pour être sure qu’il ait bien compris la question et il a redit « oui » !!!!!!! j’étais : !!!!!!!!!!!!!! et sinon pourquoi thom s’est retrouvé avec une attelle au genou : et bien il semblerait qu’il se le soit fracturé après avoir essayé de porter jessy qui est hyper costaud et après s’être éclaté un tableau sur leur têtes (vraiment vous savez comme dans les films ça traverse ça déchire et il ne reste qu’à porter le tableau autour du cou) bref et après vu que thom a fait beaucoup de gymnastique il a essayé d’aider jessy à faire le poirier et après il l’a porté pour rire et évidemment ils sont tombés et maintenant « les croisés!!! » en plus nils s’est réveillé avec le nerf sciatique bloqué et ce soir je suis sensée re-boire des coups (de coca sinon h e l p)
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shalomelohim · 4 years
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Quelques informations
Nous ne nous trompons pas, la « covid » sert de prétexte fallacieux et de catalyseur au projet des élites mondialistes, pour ne pas dire « des fils des ténèbres », nommé : Nouvel Ordre Mondial. 
*** Notes :
Il y a dans le ciel un combat spirituel très violent que nos yeux ne peuvent pas voir. Il s’agit d’un niveau de conflit qui a monté en intensité et qui va encore continuer puisque l’objectif est de contrôler la population mondiale, de la soumettre à une obéissance totale.
“  Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme. “ (Luc 21:34-36)
Nous vivons des temps jamais connus, jamais vécus jusqu’à présent, c’est important de le rappeler car des pandémies il y en a déjà eu, des dictatures aussi, des guerres également, etc...
MAIS, 
JAMAIS L’HUMANITE ENTIERE n’a vécu un événement d’importance EN MEME TEMPS et POUR LA MEME CAUSE. Le verset ci-dessus nous parle de filet, donc d’un piège mondial.
Il est plus que jamais question du combat de la Lumière contre les Ténèbres.
D’ailleurs, c’est ce qui est indiqué dans Apocalypse 14 :6-8 :
Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d'une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux.  Et un autre, un second ange suivit, en disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité! ] 
D’un côté, l’annonce de l’évangile éternel, De l’autre côté, la domination de la planète avec pour unique objectif de détruire tout ce qui vient d’Elohim.
***
Ils en accélèrent le processus car les peuples sont de moins en moins favorables à cette idéologie totalitaire qui ne s’encombre pas du bien de l’humanité existante, parce qu’ils en projettent une autre, entièrement remodelée selon leur image.  De sorte que cette nouvelle humanité ne soit subtilement plus « selon l’image d’Elohim ».
*** Notes : 
Le Calife à la place du Calife, tel est le rêve du diable. Depuis un certain temps, nos repères sont en train d’être réinitialisés (Grand Reset) afin de réécrire la matrice de la création du monde pour pouvoir le dominer totalement. C’est ainsi que des lois détournant les fondements divins sont votées par des Hommes politiques sous influence satanique afin de nous faire accepter de nouvelles règles visant essentiellement la reproduction de l’être humain, donc la sexualité (d’où le mot “Impudicité” employé dans le verset ci-dessus) en normalisant ou légalisant l’homosexualité, l’avortement, le sexe à plusieurs, la fornication, la pédophilie, la PMA, l’adultère, l’inceste, le transgenre, etc... Un monde donc à l’image du diable, totalement immoral, grâce à la rébellion ou l’orgueil que nous avons dans notre cœur à cause du péché de nos premiers parents.
***
Notre époque est lourde de gravité. Nous sommes à la croisée des chemins. Le forum de Davos a certainement marqué le coup d’envoi d’un « grand reset » ou renouvellement complet de l’économie et de la société. Déjà nous constatons que l’état d’urgence sanitaire immodéré a permis de réduire peut-être durablement les libertés individuelles. Par ailleurs, par des moyens déloyaux, nous comprenons qu’une volonté de l’ombre travaille obstinément à la disparition des états souverains et à la mise en dépendance de l’humanité. Volonté qui niera également le droit aux individus d’assumer la responsabilité de leurs propres vies, reproduisant ainsi le modèle de « l’Egypte des pharaons » que YHVH dut anéantir pour libérer son peuple.
*** Notes :
“ C'est avec elle (la grande prostituée) que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. “ (Apocalypse 17:2)
Les Hommes de pouvoir, d’Etat, Ministres, Elus, etc... ceux qui conduisent les nations ont accepté cet esprit d’impudicité et ne se sont pas opposés à ces lois iniques (certains les pratiquant eux-mêmes) ouvrant ainsi en grand la porte des péchés au peuple.
”  Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur. “ (Ephésiens 5:18-19)
Si l’Homme d’Etat est droit et que ses fondements sont en Elohim, alors le peuple sera gardé, sinon son intelligence ne lui servira à rien. Le monde attend un Homme, un libérateur politique (l’Antéchrist / l’Impie qui arrive sous peu, sorte de super-dictateur qui sera mondialement acclamé au début avant qu’il ne dévoile son véritable visage et intentions), alors que la véritable délivrance et le salut ne peuvent être donnés que par Yahshua grâce à son sacrifice et à son sang versé à la croix.
****
Le poids des ténèbres s’appesantit. Ce qui doit se dérouler de nauséabond se réalisera car le monde est pratiquement mûr pour le jugement. 
*** Notes :
“ Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée... “ (Apocalypse 17:1)
Nous avons dépassé depuis longtemps les péchés de Sodome et Gomorrhe... Le jugement est arrêté, décidé, définitif.
***
Néanmoins la « Bonne Nouvelle du Royaume » doit être délivrée à toute la Terre habitée avant la fin. Que faire pour favoriser cette échéance sinon que de travailler encore pendant qu’il fait un peu « jour », car inéluctablement nous pressentons que la nuit qui arrive est celle où personne ne pourra travailler. 
*** Notes :
Nous avons notre part à faire...
“  Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné “ (Marc 16:15-16)
...en attendant la réalisation de la prophétie :
“  Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d'une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. “ (Apocalypse 14:6-7)
***
Prions pour que les temps néfastes dorénavant à notre porte soient écourtés et limités dans l’intensité de leur iniquité.
Travaillons à l’édification de la Qéhiyllah de Yéshoua, pour sa sanctification, pour son unité et sa puissance de témoignage.
Convainquons ceux qui sont encore appelés par notre Père des cieux à venir compléter l’armée de son Mashiah.
Conservons les saintes provisions d’huile pour continuer, malgré l’adversité, à avancer sur le bon chemin sans faillir car notre espérance se situe dans l’instauration du Règne d’amour et de justice de notre Elohim. Espérance que le monde impénitent ne peut appréhender.
Aussi ne perdons pas courage et entendons l’appel de notre Adonaï Elohim : en marche mon peuple ! 
Le souffle est avec vous et vous conduira selon vos vocations au sein de la Qéhiyllah. 
Avançons dans le combat et ne craignons pas ! 
*** Notes :
Yahshua, Notre Roi, vient !
“ Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. “ (Apocalypse 3:11)
“ Et voici, je viens bientôt. -Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! “ (Apocalypse 22:7)  
“ Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre. “ (Apocalypse 22:12)
***
Shalom ouvrakhah (Paix et Bénédiction)
Source : Blog de la Qehila (+ annotations)
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hisazuki · 7 years
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Toshokan Sensou Love & War Bessatsu Hen - Index 23
Toshokan Sensou Love & War Bessatsu Hen - Index 23 raws
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ENGLISH
*Very popular! A new arc starts ❤*
*The story of the man who cares for the Library Corps*
Toshokan Sensou Love & War Bessatsuhen - Index 23
FRANÇAIS
*Super populaire! Un nouvel arc commence ❤*
*Voici l’histoire de celui pour qui le GIB compte beaucoup*
Toshokan Sensou Love & War Bessatsuhen - Index 23
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*To you who wished to end our relationship, I wish you all the best...*
Doujou: “If I had a time machine”?
Iku: Yes!
*A toi qui as souhaité mettre fin à notre relation, je te souhaite tout le bonheur du monde...*
Doujou: “Si j’avais une machine à remonter le temps” ?
Iku: Oui !
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Iku: This month, this magazine has interviewed various celebrities about this theme. They all gave rather interesting answers.
Doujou: I see.
Iku: There are a lot of very specific answers. Places they’d like to return to,
Iku: or shameful events of their past they’d like to fix.
*It was around the time when everyone finally grew accustomed to Kasahara’s new family name...*
*...that Team Doujou became lively immersed in this discussion.*
*By the way, this is how Doujou (Mr.) calls her*
*In private, he uses her maiden name.*
Doujou: Kasahara!
*In public, since they’re still superior and subordinate, he uses her rank.*
Doujou: Third Class Doujou!
Iku: A time machine, huh...?
Iku: Ce mois-ci, ce magazine a interviewé diverses célébrités autour de ce thème. Elles ont toutes donné des réponses intéressantes.
Doujou: Je vois.
Iku: Il y a beaucoup de réponses très spécifiques. Des endroits où elles aimeraient retourner,
Iku: ou bien des choses de leur passé dont elles ne sont pas très fières et qu’elles aimeraient améliorer.
*C’était à l’époque où tout le monde s’était finalement habitué au changement de nom de famille de Kasahara...*
*...que l’équipe Doujou s’égaya autour de cette discussion.*
*Au fait, voici comment Doujou (M.) l’appelle désormais*
*En privé, il utilise son nom de jeune fille.*
Doujou: Kasahara !
*En public, comme ils sont toujours supérieur/subordonné, il utilise son grade.*
Doujou: 3ème classe Doujou !
Iku: Une machine à remonter le temps, hein... ?
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Iku: I’d like to go back to my wedding ceremony...
Komaki: Right. Your mermaid dress was gorgeous, Kasahara-san. This type of dress looks best on tall women.
Doujou: Go back alone. I’ll pass.
Iku: Why?! Did you not like our wedding ceremony, Instructor Doujou?!
Doujou: Is it really something you should be asking?!
Voice: Yo! Prince!
Doujou & Iku: !!!
*The nightmare comes back to haunt them*
Iku: *Tch... It was a great ceremony, if you ask me...*
Doujou: *sulk*
*But thanks to that they made peace with Iku’s mom*
Iku: Then what moment would you like to go back to, Instructor?
Doujou: ...No comment.
Iku: J’aimerais bien revivre mon mariage...
Komaki: Ah oui. Ta robe sirène était magnifique, Kasahara-san. Ce genre de robe convient bien aux personnes de grande taille.
Doujou: Revis-le toute seule. Je m’en passerai bien.
Iku: Pourquoi ?! Tu n’as pas aimé notre cérémonie de mariage ?! (NDT: elle l’appelle toujours Instructeur Doujou, mais maintenant qu’ils sont mariés je suis un peu obligée de passer au tutoiement, et les deux ensemble ça fait bizarre donc j’adapte. Regardez la trad anglaise si vous voulez voir ce qui manque.)
Doujou: Et c’est toi qui me demandes ça ?!
Voix: Yo ! Prince !
Doujou & Iku: !!!
*Le cauchemar revient les hanter*
Iku: *Tch... Moi je l’ai trouvée très bien, cette cérémonie...*
Doujou: *boude*
*Grâce à cela ils se sont réconciliés avec la mère d’Iku*
Iku: Alors quel moment voudrais-tu revivre ?
Doujou: ...No comment.
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Komaki: Doujou does have some moments from his past he’d like to go back to. To erase them.
Komaki: Most of them have to do with alcohol.
Komaki: Like that time he was drunk for three days.
Iku: For three days?! What is that about? I want to know!
Komaki: It was a long time ago, at a drinking game...
Doujou: Shut up, you idi-... ot?!
*twists his arm*
Iku: Instructor Komaki, go on, please.
Doukou: You... I’ll remember this when we’re home!
*Tezuka also wants to hear so he didn’t stop her*
*excited*
Komaki: You all know Doujou can hold his liquor pretty well, right? Even back when we were still fresh recruits, he’d keep his cool until banquets were over. So our superiors tried to make him lose control once.
Komaki: Doujou a quelques épisodes de son passé sur lesquels il aimerait bien revenir. Pour les effacer.
Komaki: La plupart ont trait à l’alcool.
Komaki: Comme cette fois où il a eu la gueule de bois pendant trois jours d’affilée.
Iku: Pendant trois jours ?! Comment ça ? Je veux savoir !
Komaki: C’était il y a longtemps, on avait parié à qui serait le dernier à tenir encore debout...
Doujou: Ferme-la, idi-... ot ?!
*lui tord le bras*
Iku: Instructeur Komaki, continuez, je vous en prie.
Doukou: Toi... Je m’en souviendrai quand on sera rentrés à la maison !
*Tezuka voudrait aussi savoir alors il ne l’a pas arrêtée*
*excité*
Komaki: Vous savez déjà que Doujou tient bien l’alcool, n’est-ce pas ? Même lorsque nous n’étions encore que de jeunes recrues, il arrivait à garder le contrôle jusqu’à la fin des dîners. Du coup nos supérieurs ont comploté pour essayer de lui faire perdre les pédales.
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Komaki: They challenged him to a drinking game, and Doujou accepted because he hates to lose.
Blond man: *Let’s see who’s weaker, Doujou!*
Doujou: *Peh*
Komaki: Despite our superiors being able to hold their liquor pretty well themselves, Doujou crushed them all one after the other.
Komaki: But they had kept their trump card for last just in case, and he ended up having to face Captain Genda.
Man: *The last one will be him!*
Man: *Captain Gendaaaa!*
Man: *Can you still win, Doujouuuu?!*
Genda: It’s time you stopped, Doujou.
Doujou: I can... still...
Komaki: Ils l’ont défié dans un jeu à boire, et Doujou a accepté parce qu’il déteste perdre.
Blondinet: *Voyons voir qui est le plus faible, Doujou !*
Doujou: *Pwaaah*
Komaki: Bien que nos supérieurs tiennent plutôt bien l’alcool eux aussi, Doujou les a tous éclatés les uns après les autres.
Komaki: Mais ils avaient gardé leur meilleur atout pour la fin, au cas où, et il se retrouva à devoir affronter le Capitaine Genda.
Homme: *Et le dernier adversaire sera... !*
Homme: *Le Capitaine Gendaaaa !*
Homme: *Tu crois que tu peux y arriver, Doujouuuu ?!*
Genda: Tu ferais mieux d’arrêter là, Doujou.
Doujou: Je peux... encore...
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Genda (?): Doujou!
Komaki: What happened next was terrible! He could get alcohol poisoning so under the Captain’s orders, I made him throw it all up.
Iku & Tezuka: Oooh!
Komaki: As a result, he stayed drunk for three days. Remember how you had to bring a bucket to the training grounds and kept throwing up?
Doujou: I forgot!
Komaki: You really hate to lose! *Ahahaha!*
Ogata: Pfft!
Iku: *Ah~ but an angry young Atsushi-san... It must’ve been cute... ♥ *
Komaki: Afterwards the Captain scolded both Doujou and our superiors for going too far...
Tezuka: *The 1st Lieutenant was...!*
Iku: How about you, Tezuka?
Genda (?): Doujou !
Komaki: Ce qui suivit fut horrible ! Le Capitaine avait peur qu’il ne fasse un coma éthylique, alors sous ses ordres il a fallu que je lui fasse tout vomir !
Iku & Tezuka: Oooh !
Komaki: Du coup, il a eu la gueule de bois pendant trois jours. Tu te rappelles à l’entraînement quand tu passais ton temps à vomir dans le seau que tu avais ramené ?
Doujou: J’ai oublié !
Komaki: Tu n’aimes vraiment pas perdre la face ! *Ahahaha !*
Ogata: Pfft !
Iku: *Ah~ mais un jeune Atsushi-san en colère... ça devait être adorable... ♥ *
Komaki: Après cela le Capitaine a sermoné Doujou et nos supérieurs en leur reprochant d’être allés trop loin...
Tezuka: *Le Lieutenant 1ère classe [s’est fait disputer]... !*
Iku: Et toi, alors, Tezuka ?
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Iku: What would you do if you had a time machine?!
Tezuka: ...I’d probably go back to the time when you gave me a sports drink to cure me from my hangover and it almost killed me. *Hmph!*
Iku: *Ugh*
Tezuka: I’d scold myself for accepting the drink and remind myself never to trust you.
Doujou: Hoooo...
Iku: What about you, Instructor Komaki...?!
Komaki: I guess I’d like to go back to the time they played the bear prank on us new recruits. Had I known, I would’ve gotten the “bear-killer” nickname for myself, too.
Iku & Doujou: Uuuuugh!
Iku: Tu ferais quoi si tu avais une machine à remonter le temps ?!
Tezuka: ...Je pense que je retournerais à l’instant où tu m’as donné une boisson énergisante pour me soigner de ma cuite et que je me suis effondré. *Hmpf !*
Iku: *Ouh*
Tezuka: Je me mettrais des baffes d’avoir accepté la boisson et me remémorerais qu’il ne faut jamais te faire confiance.
Doujou: Hoooo...
Iku: Et vous, Instructeur Komaki... ?!
Komaki: Je crois que j’aimerais bien revivre la blague de l’ours qu’ils nous ont faite quand on était encore jeunes recrues. Si j’avais su, moi aussi j’aurais pu avoir le surnom de “tueur d’ours”.
Iku & Doujou: Aaaargh !
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Iku: N-Not you too, Instructor Komaki! You meanie~!
Doujou: You want to take it out on us both? Nasty piece of work...
Komaki: What are you saying? A married couple should stick together in joy and in pain, right?
Iku: Uuugh...
Iku: Well then... Vice Commander Ogata!
Iku: What moment of your life would you like to go back to, if you had a time machine?
Iku: N-Ne vous y mettez pas vous aussi, Instructeur Komaki! Méchant~ !
Doujou: Tu veux nous faire tomber tous les deux, c’est ça ? Saleté...
Komaki: Mais que dis-tu ? Un couple marié doit rester ensemble et se soutenir dans le bonheur comme dans l’adversité, pas vrai ?
Iku: Ouuuh...
Iku: Bon ben... Vice Commandant Ogata !
Iku: Quel moment de votre vie aimeriez-vous revivre, si vous aviez une machine à remonter le temps ?
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Ogata: ...
Ogata: My university years, I think...
Doujou: ...Break is over. Let’s resume training.
Iku: Eh?
Ogata: ...
Ogata: Mes années fac, je pense...
Doujou: ...La pause est terminée. On retourne à l’entraînement.
Iku: Hein ?
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Iku: Wasn’t it shorter than usual?
Doujou: It’s your imagination.
Iku: Hey! W-wait!
Ogata: ...I guess he was being considerate.
Ogata: *To put it more precisely,*
Ogata: *it’s my third year at university I’d like to go back to.*
Ogata: *A blessed time when my future was still a blank slate.*
Iku: C’était plus court que d’habitude, non ?
Doujou: Ce n’est que ton imagination.
Iku: Hé ! A-Attends !
Ogata: ...Il a voulu me ménager, je crois.
Ogata: *Plus précisement,*
Ogata: *c’est sur ma 3ème année à l’université que j’aimerais revenir.*
Ogata: *À l’époque bénie où mon avenir n’était encore qu’une page blanche.*
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*A past long gone that I still remember clearly as if it were yesterday.*
*Those vivid days...*
Voice: Ogata!
*Un passé lointain dont je me souviens encore comme si c’était hier.*
*Ces jours éclatants...*
Voix: Ogata !
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Blond man: Are you done with the report we have to hand in the day after tomorrow?
Ogata: Yeah...
Blond man: Wow, no wonder! Can you let me see it for a bit? Just for reference~
Ogata: No... *Of course not.*
*Hi!*
Blond man: Woah! Here comes Akemi-chan, the idol of our seminar!
Blond man: *Akemi-chan! Let’s go and have a drink together today!*
Akemi: *Wha-? You’re so persistent everyday!*
Akemi: *Stop following meeee!*
Ogata: *Salutes* ...
Woman: *Salutes* ...
Blondinet: T’as fini l’exposé pour après-demain ?
Ogata: Ouais...
Blondinet: Wow, ça m’étonne pas ! Tu peux me le montrer ? Je voudrais m’en inspirer~
Ogata: Non... *Pas question.*
*Salut !*
Blondinet: Ouah ! Voilà Akemi-chan, l’idole de nos TDs !
Blondinet: *Akemi-chan ! Allons boire un verre ensemble aujourd’hui !*
Akemi: *Quoi ? Tu me demandes ça tous les jours, ça devient lassant !*
Akemi: *Arrête de me suiiiiivre !*
Ogata: *Salue* ...
Fille: *Salue* ...
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Woman: Your friend is always so lively.
Ogata: Well, yeah... He’s not a bad fellow though. *He’s cheerful.*
*I was attending the law department of our university.*
*Kayoko Takeuchi was another student in the same seminar. She wasn’t the type to stand out.*
*There were a lot of gorgeous-looking girls in our class who were quite popular with men.*
*But getting close to them was impossible for me. She was the only one I found reasonably easy to talk to.*
Fille: Ton ami est toujours plein d’entrain.
Ogata: Oui, mais bon... Ce n’est pas un mauvais bougre. *Il est enjoué.*
*J’étais au département de droit à la fac.*
*Kayoko Takeuchi suivait elle aussi les TDs. Elle n’était pas du genre à se faire remarquer.*
*Il y avait beaucoup de jolies filles dans notre classe. Elles étaient toutes très populaires auprès des garçons.*
*Mais il était pour moi impossible de me rapprocher d’elles. Elle était la seule avec qui j’arrivais à converser sans trop de difficulté.*
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*Who would’ve thought...*
*...that after 20 years, I would still remember her name?*
Kayoko: Ogata-kun!
Kayoko: Why don’t you ever talk to the other girls?
Ogata: ... Errm...
Ogata: *Hmm...* ...It’s like those girls and I,
Ogata: we’re living in a different flow of time...
*Qui aurait cru...*
*...qu’après 20 ans, son nom serait encore gravé dans ma mémoire ?*
Kayoko: Ogata-kun !
Kayoko: Pourquoi n’adresses-tu jamais la parole aux autres filles ?
Ogata: ... Euh...
Ogata: *Hmm...* ...C’est comme si elles et moi,
Ogata: on ne vivait pas au même rythme...
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Ogata: They speak awfully fast and keep changing topics...
Ogata: It’s like I can’t process what they’re saying fast enough.
*To be frank, it’s not that I wasn’t popular with the ladies.*
Girl: *Ogata-kun, I like you! Please go out with me!*
*Assertive girls would confess to me,*
*and I would go out with them.*
*While I was content just being with them, they’d quickly grow bored of my lack of loquacity and end up dumping me.*
*It happened a lot...*
Girl: *You’re too boring! Bye-bye!*
Ogata: *It didn’t last three months...*
Kayoko: But during presentations for the seminar your speach is very lively. And you’re doing fine during debates.
Ogata: Elles parlent très vite et n’arrêtent pas de changer de sujet...
Ogata: C’est comme si mon cerveau n’arrivait pas à suivre.
*Pour être honnête, je ne manquais pas de popularité auprès des filles.*
Fille: *Ogata-kun, je t’aime ! Sors avec moi !*
*Des filles plus affirmées me faisaient leur déclaration,*
*et je sortais avec elles.*
*Mais alors qu’être avec elles me suffisait amplement, elles se lassaient vite de mon manque de loquacité et finissaient par me larguer.*
*C’est arrivé très souvent...*
Fille: *T’es trop ennuyeux ! Salut !*
Ogata: *Ça n’a pas duré trois mois...*
Kayoko: Mais pendant les présentations des TDs tu es plein d’entrain. Et puis tu te débrouilles bien pendant les débats.
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Kayoko: ... *stares*
Ogata: *Uuuum...*
Ogata: Ah... Maybe I have some kind of on and off switch or something.
Ogata: Idle talk wouldn’t be possible when it’s off... And I’m no good at switching on “on” mode fast enough, so chitchat feels quite...
Ogata: ...hectic? or something. I can’t keep up with it.
Ogata: You’re usually alone when we talk, Takeuchi-san.
Ogata: And you quietly wait for me speak, like you’re doing right now.
Ogata: You’re calm and serene, and that’s why I’m able to relax.
Kayoko: You got the last part wrong, Ogata-kun.
Kayoko: ... *fixe*
Ogata: *Huuum...*
Ogata: Ah... Peut-être que j’ai une sorte de bouton on/off.
Ogata: Je ne peux pas bavarder quand il est éteint... Et comme je n’arrive pas à l’allumer assez vite, les papotages me semblent trop...
Ogata: ...frénétiques ? Enfin quelque chose comme ça. Je n’arrive pas à suivre.
Ogata: Tu es d’habitude toute seule quand on parle, Takeuchi-san.
Ogata: Et tu attends calmement que je parle, comme tu le fais en ce moment.
Ogata: Tu es tranquille et sereine, et c’est pour ça que j’arrive à me détendre.
Kayoko: Tu as tout faux sur le dernier point, Ogata-kun.
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Kayoko: I am absolutely not calm and serene, and I can never stay put.
Kayoko: I’m more bad-tempered than most,
Kayoko: and that’s exactly why I remain quiet in order to avoid quarrels or standing out.
*”A classmate easy to talk to”...*
Kayoko: Je ne suis ni tranquille ni sereine, et je ne tiens jamais en place.
Kayoko: Je m’emporte plus facilement que la plupart des gens,
Kayoko: et c’est justement pour ça que je reste silencieuse pour éviter les conflits et ne pas me faire remarquer.
*”Une camarade de classe avec qui il est facile de discuter”...*
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*That’s all there was to it. And yet, what made me conscious of her...*
Kayoko: Keep it a secret.
*...was that mischievous smile.*
*Our relationship changed during our seminar’s summer trip in our third year.*
*Study sessions in the morning...*
*...and free time after noon!*
Kayoko: You can’t swim too, Ogata-kun?
*C’est tout. Et pourtant, ce qui m’a vraiment fait prendre conscience d’elle,*
Kayoko: Garde ça secret.
*c’était ce sourire espiègle.*
*C’est durant le voyage d’été de notre groupe de TD, en troisième année, que notre relation a évolué.*
*Cours le matin...*
*...et temps libre l’après-midi !*
Kayoko: Toi non plus tu ne sais pas nager, Ogata-kun ?
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Ogata: It’s not that... I’m actually rather good at sports.
Kayoko: Then you should've gone to the beach with the others. You didn’t need to keep me company.
*The other students all went to the beach.*
Ogata: I can have fun on my own or with my friends, but... going for a dip in the ocean here surely means they have ulterior motives.
Ogata: I’m no good at reading the atmosphere so I’d feel bad if I got in someone’s way. Fun times are best enjoyed when you’re able to have fun without hesitation...
Kayoko: Are you implying that...
Author notes: The 4th volume will go on sale on June, 5th. I’m counting on you! I got a car lately, although I’m still a Sunday driver. I pray I won’t crash...!
Ogata: Ce n’est pas ça... En fait, je suis plutôt bon en sport.
Kayoko: Alors tu aurais dû aller nager avec les autres. Ce n’était pas la peine de rester me tenir compagnie.
*Tous les autres étudiants sont allés à la plage.*
Ogata: Je peux m’amuser autant seul qu’avec des amis, c’est juste que... s’ils vont à la plage ici, c’est sans doute qu’ils ont certaines arrières-pensées...
Ogata: J’ai du mal à lire l’ambiance alors je ne voudrais pas m’imposer et déranger quelqu’un [NDT: il ne veut pas pourrir le groove des dragueurs, quoi :P]. On apprécie mieux les moments de détente lorsque l’on peut s’amuser sans retenue...
Kayoko: Es-tu en train de me dire...
Mot de l’auteur: Le 4ème volume sera en vente le 5 juin. Je compte sur vous ! Je me suis récemment acheté une voiture, même suis je ne suis qu’une conductrice du dimanche. J’espère que je n’aurai pas d’accident... !
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Kayoko: ...you’re enjoying this walk with me without hesitation?
Ogata: I love going for strolls.
Kayoko: I see.
Kayoko: Ordinary fun as it is...
Kayoko: ...I feel like I’m fully enjoying this summer.
Voices: Cheers!
*Even at evening drinking parties, they all had ulterior motives.*
Kayoko: ...que tu t’amuses sans retenue au cours de cette balade avec moi ?
Ogata: J’adore me promener.
Kayoko: Ah bon.
Kayoko: Ça a beau être un loisir somme toute quelconque...
Kayoko: ...j’ai l’impression de profiter pleinement de cet été.
Voix: Santé !
*Même pendant les soirées, ils avaient tous des arrières-pensées.*
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*The merrymaking truly started after the professors took their leave.*
*Both she and I would try to leave early.*
Blond: *Today, Akemi-chan finally gave me the OK!*
Akemi: *I was deceived...*
Student: *Seriously?!*
Kayoko: I’m a bit tipsy so I’ll be going first.
Girl: Ok!
*I would often chase after her to walk her home after she left.*
*But since it wasn’t something we planned together beforehand, in some cases I would never catch up to her.*
Ogata: I'd like to leave the party with her, but if others start making a rumor of it it might inconvenience Takeuchi-san...
*That night...*
*La fête ne commençait réellement qu’une fois les professeurs partis.*
*Elle comme moi essayions de partir tôt.*
Blond: *Aujourd’hui, Akemi-chan m’a enfin dit oui !*
Akemi: *J’ai été dupée...*
Etudiant: *Sérieux ?!*
Kayoko: Je suis un peu pompette, je vais rentrer.
Fille: Ok !
*Je partais souvent peu de temps après elle pour la raccompagner.*
*Mais puisque ce n’était pas quelque chose dont nous avions convenu tous les deux, il m’est arrivé plusieurs fois de ne pas pouvoir la retrouver.*
Ogata: J’aimerais bien partir en même temps qu’elle, mais si les autres en font tout un foin ça risque de gêner Takeuchi-san...
*Cette nuit-là...*
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*...she was by the sea.*
Ogata: Can I sit next to you?
Kayoko: Sure.
Ogata: Here.
Kayoko: Thank you.
Ogata: So you’d rather go to the beach at night.
*...elle était sur la plage.*
Ogata: Je peux m’asseoir ?
Kayoko: Vas-y.
Ogata: Tiens.
Kayoko: Merci.
Ogata: Alors comme ça tu préfères aller à la plage le soir...
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Kayoko: It’s too hot and crowded at daytime.
Kayoko: It might sound like I’m a sore loser since I can’t swim, but I like the sea better when it’s cooled down a bit.
Ogata: Yeah, it’s not bad. *The cold sand is refreshing.*
Kayoko: Right?
Kayoko: Il fait trop chaud et c’est bondé en journée.
Kayoko: Ça fait un peu mauvaise perdante vu que je ne sais pas nager, mais je préfère la mer quand elle est fraîche.
Ogata: Oui, ce n’est pas mal. *Le sable froid est rafraîchissant.*
Kayoko: N’est-ce pas ?
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[bigger pic here]
No text
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Ogata: ...Did we...
Ogata: ...just kiss right now?
*laughs*
Kayoko: Wanna make sure?
Ogata: ...On vient...
Ogata: ...de s’embrasser, là, non ?
*rit*
Kayoko: Tu veux t’en assurer ?
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Ogata: ...
Ogata: ...looks like we did.
Ogata: ...
Ogata: ...On dirait bien que oui.
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Ogata: Takeuchi-san.
Ogata: Would you go out with me?
Ogata: I know I’m no good at talking, and I’m boring when I’m on “off” mode...
Ogata: Takeuchi-san.
Ogata: Tu voudrais bien sortir avec moi ?
Ogata: Je sais que je ne suis pas doué pour la conversation, et que je suis barbant quand je suis en mode “off”...
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Ogata: I’ve been dumped many times because of that, but...
Ogata: You’re willing to wait for me to speak and I love spending time with you, Takeuchi-san!
*It’s the first time since I was born...*
*...that I’m the one who confesses.*
*I can’t breathe.*
*My heart is beating fast.*
*I'm sure...*
Ogata: J’ai été largué plein de fois à cause de ça, mais...
Ogata: Tu as la patience d’attendre que je parle, et j’adore être avec Takeuchi-san !
*C’est la première fois depuis que je suis né...*
*...que c’est moi qui fais ma déclaration.*
*Je n’arrive plus à respirer.*
*Mon cœur bat la chamade.*
*Je suis sûr...*
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Kayoko: I like you too, Ogata-kun.
*...that I will never forget this day.*
Kayoko: So I’m happy!
Kayoko: Moi aussi je t’aime, Ogata-kun.
*...que ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire.*
Kayoko: Alors je suis heureuse !
Hisa’s thoughts on the chapter: 
This is the start of Ogata’s arc that should span 4 chapters. This first glimpse is really sweet, and it’s nice to see that “older” characters get to have their own background story too. Read carefully the upcoming chapters, you’ll see this arc is not as innocent as it may seem! And for those who are only here for the main characters, see you in Index 27!
49 notes · View notes
mariemamanblogueuse · 5 years
Text
Allaitement
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Les bienfaits de l'allaitement
On ne le dira jamais assez, l'allaitement c'est top pour le bébé et pour la maman. Le lait y est gratuit, toujours à température ambiante, à disposition de l'enfant. Pas besoin de stériliser des biberons, de stocker des boîtes de lait en poudre ou de courir après une pharmacie quand la boîte est bientôt vide et que le weekend approche. De plus le lait de maman contient tous les nutriments nécessaires au développement du bébé. Sans compter que la tétée provoque chez la maman les hormones du bonheur et que donc, en général, elle se sent bien juste après.
Le droit de ne pas faire ce choix
Il est évident que si l'allaitement est la chose la plus naturelle du monde, certaines mamans font le choix du biberon. Pourquoi ? Parce que l'allaitement peut être très difficile à mettre en place, qu'on est pas toujours bien soutenue par le monde médical, qu'on ne le vie pas toutes bien. Certaines mamans prennent des traitements incompatibles avec l'allaitement, d'autre ont envie de pouvoir boire le champagne à Noël et le Mojito pendant les vacances, et vous savez quoi ? C'est un droit ! A titre personnel, je trouve que l'allaitement, c'est l'idéal quand on a un mode de vie sain, mais pour autant je n'y suis pas arrivée. J'ai allaité ma première fille pendant trois semaine et je l'ai mal vécu. Déjà parce qu'elle passait sa vie collée à mon sein et que je n'avais l'impression de n'être plus qu'une tétine géante 😂. De plus, je suis super pudique, alors je ne sortais plus de chez moi. Je souffrais d’anémie et l'allaitement n'arrangeait pas les choses. J'étais épuisée, démoralisée et j'ai arrêté pleine de culpabilité. Oui, je me sentais coupable parce que pour le monde médical, il ne fallait pas, fallait persévérer, ça serait mauvais pour mon bébé d'arrêter. Pourtant, quand je suis passée au biberon, j'ai retrouvé le goût à la vie. Je pouvais sortir librement, confier ma fille à un membre de la famille pour m'accorder du temps à moi, laisser le papa se lever la nuit pour donner le biberon pendant que je dormais, etc... L'allaitement, c'est top, mais ça ne doit pas être fait à contre cœur.
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Un bébé non allaité est plus souvent malade ?
On entend souvent qu'un bébé non allaité est plus souvent malade. C'est juste tellement faux. Ma fille a été beaucoup plus malade que mes garçons que je n'ai pas du tout allaité. Oui, le lait maternel transmet des anticorps au bébé mais le corps de l'enfant a la capacité de s' en créer lui même. Toute notre vie, nous sommes en contacts avec des bactéries qui apprennent à notre corps à se défendre contre elles. Le corps humain est bien fait.
Un bébé allaité est plus proche de sa mère ?
Le lien qui unit la mère et son bébé pendant l'allaitement et juste magique. C'est un moment de complicité, juste entre la mère et l'enfant. Une bulle d'amour. Mais non, si tu fais le choix de ne pas allaiter, tu ne crées pas de distance entre toi et ton petit bout. Le plus proche de moi, c'est mon dernier, sûrement du au fait que j'ai eu beaucoup de mal à l'avoir. Je ne l'ai toute fois pas allaité du tout. (j'ai tenté vainement une tétée de bienvenue le jour de sa naissance qui a été une vraie catastrophe, je n'étais pas à l'aise, et bébé non plus du coup 😅). Ma fille qui a eu le droit a trois petites semaines d'allaitement et la plus indépendante de mes trois enfants, comme quoi, rien à voir !
Le sevrage
Personnellement, je pense qu'il ne faut pas arrêter brusquement un allaitement qui se passe bien. Il faut faire les choses en douceur quand on souhaite arrêter, au risque de perturber son petit. Il y a plusieurs raisons qui peuvent pousser une mère à l'envie d'arrêter ou de beaucoup diminuer. La reprise d'un emploi, l'envie de se réapproprier son corps, le souhait de passer un nouveau cap etc… Je pense que l'idéal, c'est de s'y prendre de manière progressive. En tirant son lait maternel pour le mettre dans un biberon de temps en temps pour commencer à l'habituer le bébé au format biberon. Quand cette étape est acquise, tenter le lait en poudre si on le souhaite, petit à petit. Ainsi c'est moins violent pour bébé et pour maman que de stopper net, ce qui pourrait en plus lui causer des problèmes de digestion. Rester sur un allaitement mixte est possible aussi. Le biberon la journée, une tétée le soir avant de dormir par exemple.
L'allaitement long
De plus en plus de mamans fans de l'allaitement, opte pour l'allaitement long. Les recommandations en France sont pour l'allaitement jusqu'à six mois. Au delà, on parle d'allaitement long, ou tardif. Les avis sur la question sont partagés et il est impossible de donner une tranche d'âge idéal à l'allaitement. Il y a ceux qui pensent que plus l'allaitement et long, mieux c'est pour la mère et l'enfant et d'autres qui jugent que c'est mauvais, que ça rend l'enfant dépendant, que ça ne l'aide pas à grandir. Il n'y a aucune réponse scientifique à cela. Donc tout argument pour ou contre n'est pas vraiment valide. Personnellement, vu que le lait de croissance est conseillé jusqu'à trois ans, je me dis que l'allaitement jusqu'à trois ans, c'est ce qui me semble idéal. Je pense tout de même qu'il y a un moment où il faut arrêter. Je me souviens avoir vu une fois un reportage à la TV ou une maman allaitait son fils de neuf ans et j'avoue que cela m'avais un peu interpellée. J'ai une fille de neuf ans et même pas elle me laisse rentrer dans la salle de bain pendant qu'elle se change, je la voies pas me téter un sein 😅. Après tout, quand on regarde les animaux, les femelles poussent toujours leurs bébés au sevrage. Une fois qu'ils ont appris à manger seuls, elles leurs refusent la tétée. Elles les encouragent à être indépendant et à ne plus avoir "besoin" d'elles. Le lait n'est plus un aliment nécessaire à leur développement. Au fond, n'est ce pas le but de la maternité d'apprendre à nos enfants à se passer de nous ?
Le respect du choix des autres.
Je dirais pour conclure cet article, que peu importe que vous soyez une mère qui n'a pas allaité, que vous ayez allaité 1 mois, 6 mois, 4 ans ou même plus, chacune se doit de respecter le choix de l'autre. On fait des choix différents, parce qu'on a des vécus, des modes de vies, des coutumes, des relations différentes. C'est ce qui fait la beauté de l'être humain. Tu as le droit de ne pas allaiter et tu as aussi le droit de le faire jusqu'à l'âge que tu veux, parce qu'il n'y a aucune obligation. Chacune le vie à sa manière et être maman, c'est tellement plus que nourrir son enfant. Tant que tu fais ce qui te sembles le mieux pour vous, alors tu es une super maman 😉 Marie maman blogueuse Read the full article
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blogphobiescolaire · 5 years
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Vacances à Saint-Raphaël, juillet 2019.
Je suis partie une semaine à Saint-Raphaël avec Cherelle, une amie Hollandaise et nous avons vécu deux-trois petites choses assez cool pour avoir envie de les partager ici.
Lors de l’une de nos premières soirées, nous sommes allées faire un tour sur le marché nocturne en bord de mer où nous avons fait la rencontre de Clarisse qui nous a proposé de goûter son nougat. Cherelle a accepté, quant à moi, j’ai poliment répondu que j’avais arrêté de manger du sucre, et c’est ce qui a engagé la conversation. Je lui ai expliqué pourquoi, nous avons discuté de choses et d’autres puis je lui ai demandé si je pouvais prier pour elle. Elle semblait ne pas en avoir besoin mais a commencé à nous poser des questions sur ce qu’on faisait, et pourquoi. Je lui ai alors raconté mon témoignage (en 10 fois puisque nous étions sans arrêt coupées par les clients qui s’arrêtaient au stand pour goûter du nougat, acheter...) mais à chaque fois elle revenait à la conversation peu importe le temps que lui prenait sa vente. Cherelle qui ne comprenait pas un mot de ce qu’on se racontait priait pour que les gens ne s’arrêtent plus et que je puisse finir de raconter mon histoire... et ça marchait ! Finalement, j’ai dit à Clarisse que nous pouvions repasser le lendemain, mais elle m’a répondu : « Non, tu vas me donner ton numéro et on va aller se boire un coup. C’est mon jour de repos demain. » et le rendez-vous était pris !
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Le lendemain, alors que nous l’attendions devant le café, une dame d’un certain âge nous a abordées. Elle voulait nous initier au yoga ! Elle parlait très peu anglais et c’était bien dommage parce que Cherelle a pratiqué le yoga et a vécu des expériences qui montrent à quel point ces pratiques-là sont dangereuses et mauvaises. Nous lui avons parlé de notre foi en Jésus, raconté comment il est intervenu dans notre vie jusqu’à ce que Clarisse arrive. Nous nous sommes retrouvées autour d’un café et j’ai pu lui expliquer le message de l’Evangile ainsi qu’à sa fille de 12 ans qui a écouté elle aussi. À la fin, Clarisse m’a dit : « Bon ben je vais réfléchir à tout ça... et toi aussi tu peux choupette » a-t-elle dit à sa fille.
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Nous ne nous sommes pas revues après ça, elle m’a seulement envoyé un petit message pour me dire qu’elle avait été très contente d’avoir passé un moment avec nous. Des petites graines ont été semées...
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En promenant une après-midi près du port de Saint-Raphaël, nous sommes passées devant un groupe d’ado dont un des jeunes était assis sur un banc avec une attèle au genou. Nous avons croisé beaucoup de personnes avec des béquilles ou des attèles, mais en voyant ce jeune, j’ai senti qu’il fallait que je prie pour lui. Sauf que je me suis dégonflée et nous sommes passées devant le groupe sans que je ne l’aborde. Alors j’ai dit à Dieu : « Si je le revois, je prie pour lui ». J’ai à peine eu le temps de finir de penser qu’il était en train de marcher à côté de moi pour rejoindre ses amis. Il a marché comme ça sur 30 mètres et bien assez longtemps pour que je comprenne le message ! Je lui ai alors demandé ce qu’il lui était arrivé. Il s’était battu pour rigoler avec un copain et il s’était fait une entorse au genou. Quand je lui ai proposé de lui imposer les mains, il m’a répondu : « Ben ouais ok... » j’ai prié pour lui plusieurs fois, puis il m’a dit : « Eh c’est bizarre, je sens un truc bizarre. Regarde j’arrive à plier mon genou, je peux pas le faire normalement ! »
Mais l’histoire que je préfère c’est celle-là :
Pour notre dernière soirée, nous avions décidé d’aller manger une glace. Cherelle avait aimé les crêpes à la crème de marron et voulait goûter la même chose en glace. Nous avons donc acheté nos glaces et oui, j’ai fait un écart à mon alimentation sans sucres raffinés parce que celle au yahourt est une tuerie ! Puis comme elles commençaient déjà à fondre, nous sommes allées nous asseoir sur les rochers au bord de la mer, loin du marché, là où il n’y a personne. Nous avions à peine commencé à déguster qu’un gars nous a abordées en nous disant avec un fort accent qu’il essayait d’apprendre le français. Nous avons continué la conversation en anglais à son plus grand soulagement. « Personne ici ne parle anglais ! A chaque fois que j’ai abordé des gens on m’a répondu « non non, no english! » vous les français vous êtes très patriotes, vous êtes fiers de votre langue, pas vrai ? » Je dirais plutôt qu’on n’a pas correctement appris l’anglais à l’école... « Du coup j’ai été obligé d’apprendre des phrases basiques pour pouvoir communiquer avec les gens parce que c’est pas évident ! » J’imagine...
« En fait, j’ai juste une question », me dit-il en me tendant son téléphone pour que j’y lise quelque chose. « Mes voisins ont acheté deux nouveaux animaux de compagnie et ils aimeraient leur donner des prénoms français ». Voilà la phrase qu’il me montre et qu’il doit sûrement faire lire aux gens qui ne parlent pas anglais. Je lui demande alors d’où il vient. Il me répond « Aarhus », un nom que nous connaissons bien. C’est une ville au Danemark, à 1h du Centre où Cherelle et moi avons fait notre école de disciples ! Cherelle est même allée une fois à Aarhus pour prier pour les gens dans la rue. Nous lui racontons alors notre école au Danemark, et il se met à nous poser pleins de questions. Pourquoi nous sommes allées faire une école là-bas (Thisted c’est quand même perdu dans la campagne...), en quoi ça consiste etc. Cherelle lui explique que c’est parce que nous avons toutes les deux rencontré Jésus et j’enchaîne en lui racontant mon témoignage qu’il écoute très attentivement. À la fin, je lui demande si lui croit en Dieu et il me répond qu’après mon histoire, il allait sérieusement y réfléchir. « Je suis en vacances ici avec mes parents et ma soeur. Ma mère aussi fait des crises d’angoisses. C’est pas exactement comme toi mais elle se sent mal dès qu’il y a trop de monde. Vous pourriez peut-être prier pour elle ? » Elle n’était pas dans les parages, mais je lui ai dit que quand mon père avait prié pour moi et que j’avais senti l’angoisse partir, nous n’étions même pas dans la même ville. « Oh oui, s’il vous plait, priez pour ma mère alors ! » Il nous a serré la main, content de nous avoir rencontrées, nous avons échangé nos Facebook et il est parti aussi rapidement qu’il est arrivé, nous laissant toutes les deux perplexes... Le matin même, j’avais demandé à Dieu de nous amener quelqu’un qui parle anglais (pour que Cherelle puisse comprendre) et qui ait besoin d’entendre parler de Jésus ! Ce gars est sorti de nul part pour nous demander comment ses voisins pourraient appeler leurs nouveaux animaux de compagnie (question plutôt originale à laquelle nous n’avons d’ailleurs pas répondu), il vient du Danemark, le pays où nous avons fait notre école de disciples, sa maman fait des crises d’angoisse et il tombe sur moi qui lui raconte que j’en ai été guérie. Si ça ce n’est pas une rencontre divine, je ne sais pas ce que c’est !
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Le lendemain, il m’a envoyé un message.
— Hey. Vous avez prié pour ma mère ?
— Oui, juste après que tu sois parti. Elle va mieux ?
— Oui ! J’ai remarqué une grosse différence dans son humeur et sa capacité de s’affirmer. Normalement, quand on mange à l’extérieur elle est nerveuse de devoir dire qu’elle est intolérante au gluten. Là, elle a simplement expliqué sa situation avec assurance à la serveuse et ça s’est fait de façon super détendu.
— Woaw ! C’est génial !! Tu devrais lui montrer la vidéo de mon témoignage. Ou commencer par lui dire que tu nous a rencontrées et qu’on a prié pour elle.
— Je vais carrément faire ça ! Merci beaucoup.
Ce genre de vacances parfaites, exactement comme je les aime !
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hopeforbetterdays9 · 3 years
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Renaissance
Je rentre d’Albanie mi-juillet 2019. Je crois qu'il est vraiment temps de reprendre ma vie en main. Alors je fais quelque chose que je n'ai pas fait depuis un moment : je prends soin de moi.
Premièrement, je décide de stopper mes addictions à la malbouffe et à la cigarette. Du jour au lendemain, alors que j'étais à un paquet de clopes et plusieurs sodas par jour, j'arrête tout. Je compense le manque par le sport. J'en fais énormément à l'époque, alternant entre musculation et jogging tous les jours. Et ça fonctionne extrêmement bien pour moi. Ma rigueur quotidienne me fait retrouver mon cardio d'antan, le dessin de mes abdos et boost ma confiance en moi. Mon visage qui était un peu plus bouffi quelques semaines auparavant se creuse à nouveau, mes vêtements me vont parfaitement. Je suis très content de moi, le travail a payé.
Deuxièmement, je corrige ma situation financière en bossant tout le reste de l'été et quasiment tous les jours dans le fast-food où je bossais au black. Je ne compte pas le nombre de sandwichs et d'heures que j'ai fait pour me remettre à flot, mais j'en garde un bon souvenir. Les collègues là-bas sont devenus des proches et c'est un plaisir d'y aller à chaque fois.
Pour finir, mon avenir professionnel commence à se dessiner. Moi qui était perdu depuis presque un an après l'échec de mes études de journalisme, je trouve une nouvelle voie : commercial. Motivé par la réussite professionnelle et financière de mes amis les plus proches, je me demande pourquoi je n'aurai pas le droit moi aussi à cette stabilité. Je retourne donc sur les bancs de l'école, mais cette fois en alternance. Très bon compromis pour moi étant donné que ça m'offre la possibilité d'être formé tout en mettant un pied et quatre orteils dans le monde du travail. Je passe donc tout mon temps libre d'août 2019 à chercher une entreprise prête à m'accueillir en alternance. C'est difficile mais je ne lâche rien, et les efforts finissent par payer. Une entreprise accepte ma candidature et me fera démarrer en septembre. Me voilà soulagé et surtout très heureux. Le vent a bien tourné.
Côté vie perso tout roule également. Chaque moment que je passe avec mes potes est super. Nous sortons pas mal ensemble et surtout nous rions énormément. C'est un pur bonheur de les voir à chaque fois. Côté coeur, je suis célibataire et vraiment pas mécontent de l'être pour une fois. Ah si, j'ai vu une fille qui me plaisait bien brièvement ! Nous sommes partis boire un verre ensemble puis finalement elle m'a dit qu'elle pensait toujours à son ex après deux rendez-vous. Sincèrement, ça ne m'a même pas atteint. Je l'ai pris avec beaucoup de philosophie et de compréhension. Fréquenter quelqu'un absolument n'est plus un problème, je suis bien comme je suis. J'ai même l'impression que ça m'offre un tas de nouvelles perspectives. Je me sens pleinement épanoui et des jours radieux sont devant moi, j'ai hâte de les vivre.
Où j'en suis avec toi ? J'ai pensé à toi les premiers jours en juillet. Mais la façon dont tu m'as recalé sur WhatsApp en Albanie ne laissait pas de place au doute pour moi. C'était définitivement terminé et je n'allais pas me rabaisser à t'envoyer des messages quand tu as explicitement exprimé ton envie de ne pas me parler. Donc j'avance. J'ai arrêté de regarder ton Instagram, j'ai supprimé notre conversation WhatsApp pour ne pas la relire, j'ai supprimé ton numéro pensant que celui-ci me serait inutile désormais. Oui soyons francs : à l'époque j'avais tourné la page et je m'apprêtais à embrasser un nouveau chapitre de ma vie. Sans toi.
Sincèrement, je n'aurai jamais cru que tu me recontacterais. J'ai été naïf de penser cela ...
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therascalscats · 5 years
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Pendant que certains trouvent malin de voler des masques dans les hôpitaux, pendant qu’inondant  les ondes avec moult sujets sur le Covid19, Super Doudou nous la faisait à l’envers sur le régime des retraites ( pour rappel en 2016 il quittait l’hémicycle trouvant honteux que l’on fasse appel à de telles pratiques), pendant que de l’autre côté du Channel on frappait de l’or à l’effigie du 25eme volet de James Bond et pendant que Lundi dernier fatigué comme jamais je mettais environ 9 heures pour faire Lyon/Paris ( fait le calcul’ ma moyenne est d’enfer … )…
Et bien pendant ce temps là, oui pendant ce temps là, une fois de plus et comme chaque année, le microcosme de la VW air cooled se retrouvait à Valence pour faire la fête  , boire des coups et accessoirement pour certains faire la promotion de leur savoir-faire…
Cette année je me suis efforcé de faire les trois partant aux aurores le Samedi pour être certain de ne rien rater. Sur le papier c’était beau, c’était calé, mais c’était surtout sans compter sur un imprévu de taille, des rafales de vent violentes et constantes  en peine face. Mon Vanagon et son coeff de pénétration dans l’air fort médiocre aura raison de ma motivation à rallier le Sud plus que rapidement. Deux pleins de coco plus tard et une moyenne risible à souhait, je retrouvais les copains pour le début des hostilités chez MVM26 pour sa traditionnelle open house BBQ … Le temps de faire une bise à tout le monde,( ouais  on est comme ça,  nous on a survécu aux épinards dégeu de la cantine et aux concerts des 2be3… alors autant te dire que le Covid19 , ça nous fait bien marrer) qu’il était déjà l’heure de rallier la Halle expo pour commencer à s’installer, exercice auquel je suis désormais rompu et que grâce à ma vie précédente de vendeur de sardines , je maitrise à la quasi perfection.
Après une folle soirée au Jean Louis Saloon, un lieu perdu au beau milieu de la pampa Dromoise, un lieu que seuls les initiés connaissent, un lieu où la bière est brassée sur place ( et crois moi ça se sent ), un lieu où on s’est bien marré; il fut temps de rentrer dans le vif du sujet. Debout 5heures30 après une nuit seul dans mon Vanagon à fixer le plafond des yeux ( un plumard de 160 pour moi tout seul, pas de môme à l’horizon et pas moyen de fermer l’œil de la nuit … faut le faire quand même .) et me voilà fin prêt.
    Des images en tirage unique en veux tu en voila, des accessoires fabriqués en France et à la main tout aussi exclusifs, la valise de mon arrière grand-mère ( road trippeuse comme t’as jamais vu ) remplie de quelques pièces sélectionnées avec soin et ça y est tout est en place. J’eu à peine le temps de faire une rapide tour des 9000 m2 que comptaient la halle cette année, que les premiers  visiteurs foulaient la moquette signant le début du coup de feu… Une journée marathon, oú boire et manger n’était pas tellement au programme faute de temps, tant pis ce sera pour la prochaine fois. Merci à tous ceux qui ce sont arrêtés faire quelques emplettes afin de compléter un projet, merci à ceux qui ce sont arrêtés  pour me claquer une bise et me permettre enfin de mettre un visage sur un pseudo, merci enfin à ceux qui n’ont pas pris la peine de venir me voir permettant de consacrer ce temps précieux à tout autre chose ( oui les haters et les empêcheurs de tourner en rond, je vous aime aussi ) , et enfin merci à tous ceux qui sont venus s’enquérir de conseils pour de futurs projets, votre imagination est sans limites et j’aime ca !
        Dimanche soir, dernier pit-stop sur Lyon pour une ultime soirée avec les copains où j’ai une fois de plus passé la nuit à fixer le plafond des yeux , sans pouvoir trouver le sommeil. Dernières accolades, dernières embrassades, les promesses affirmées de se retrouver bientôt et me voila sur la route du retour sous une pluie battante, tellement cinglante qu’elle donnait l’illusion de pleuvoir par le ciel et le bitume en même temps. Profitant de ma traversée de la Bourgogne je faisais un énième arrêt chez les copains du ACWA, petit crew regional fan de caisses bien posées. L’occasion de se mettre un peu au sec, de parler de leur derniers projets, de visiter leur bouclard et d’envisager la réalisation future de quelques images…
    Retour au bercail et à la réalité et comme je le soulignais sur les réseaux sociaux, nous pouvons désormais ranger la 32 eme Bourse de Valence sur l’étagère des bon souvenirs de 2020… Il est temps pour moi de penser à la suite des opérations avec la préparation du Flatland Motorama en Avril prochain , si ce foutu virus cesse de semer la psychose; mais aussi de faire quelques emplettes chez mon marchand de  couleur afin de satisfaire les demandes  de certains… Une fois de plus merci à tous pour ce week-end de folie, en espérant vous voir au prochain arrêt … Rosmalen- Flatland Motorama… Tout le monde descend !
Te raconter mon week-end Dromois, t’avouer à demi-mot que j’ai dormi trois heures en l’espace de presque trois jours et te remercier de ta fidélité…. Ça c’est fait !!!
Et Pendant ce temps là… Pendant que certains trouvent malin de voler des masques dans les hôpitaux, pendant qu’inondant  les ondes avec moult sujets sur le Covid19, Super Doudou nous la faisait à l’envers sur le régime des retraites ( pour rappel en 2016 il quittait l’hémicycle trouvant honteux que l’on fasse appel à de telles pratiques), pendant que de l’autre côté du Channel on frappait de l’or à l’effigie du 25eme volet de James Bond et pendant que Lundi dernier fatigué comme jamais je mettais environ 9 heures pour faire Lyon/Paris ( fait le calcul’ ma moyenne est d’enfer ...
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elorecohlt · 6 years
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41 - Résille
Les filles ont accueilli leur autorisation de sortie avec enthousiasme. Le soir fatidique, je les ai regardé se préparer comme avant un rendez-vous, en bavardant joyeusement. Sans trop savoir quoi faire, j'ai vu Mina s'appliquer du violet sur les lèvres, Hope entourer ses yeux de noir et Jezebel faire glisser de la résille sur ses jambes.
- Tu te prépares pas ?
Tamiko s'est grippée à moi. Sans sourire et peut-être un peu sèchement , je lui ai répondu :
- Je cherche pas à plaire.
- Même pas à toi-même ?
Toujours devant le miroir, Hope s'était immiscée dans la conversation. J'ai haussé les épaules, mal à l'aise.
- Ça servirait à quoi ?
Elle m'a fait signe de me rapprocher. Je me suis exécutée, me suis heurtée à mon reflet. Mes traits durcis, mon regard de plomb, mes tifs en désordre. Je faisais peur à voir, et quelque part j'aimais ça : si mon apparence avait été trop avenante, je n'aurais pas eu la tête de l'emploi.
Les mains de Hope se sont posées sur mes épaules.
- C'est ta sortie à toi aussi, hein. Tu pourrais te lâcher un peu.
J'ai soupiré.
- Je vais devoir vous empêcher de faire des conneries. En quoi c'est ma soirée, hein ?
Tamiko a ricané et soudain, j'ai vu un éclat métallique passer d'une de ses mains à l'autre : celui d'un petit cran d'arrêt à la lame colorée. Hope n'a pas bronché et a expliqué platement :
- Si tu penses qu'on ne sait pas se défendre, tu as tort. On est peut-être moins entraînées que vous, mais on a des armes.
- Vous les avez trouvées où ?
Tamiko a ri.
- T'inquiète.
Alors que je me demandais si Hakeem - ou n'importe quel autre mec de la Meute - était au courant, Hope a repris :
- Comment tu me trouves, Rain ?
La question m'a prise de court. A moitié par envie et à moitié pour lui montrer qu'elle ne m'impressionnait pas, je l'ai fixée et me suis attardée sur son visage, ses paupières bleues et violettes. Elle m'a décoché un sourire qui m'a fait le même effet que quand Leïla me chuchotait des saletés. Les joues en feu, j'ai balbutié :
- Bah, t'es belle mais tu le sais, non ?
D'un geste ferme, elle m'a refait pivoter, me replaçant face à la glace. Avant de se pencher vers moi et susurrer à mon oreille - c'était fou ce que son parfum était entêtant :
- Laisse-moi te maquiller, ma belle. Je te jure que tu vas te plaire et si ça te va pas, j'enlèverai tout.
Je n'ai rien répondu. Son ton s'est fait taquin :
- Allez ?
J'ai juré, j'ai capitulé, mais c'était juste parce qu'elle était trop près.
Personne ne touchait mon visage à part Leïla. Personne ne touchait le coin de mes yeux et pourtant, je me suis retrouvée à attendre avec une certaine impatience que Hope finisse de me peinturlurer. Pendant que Tamiko et Jezebel s'occupaient de mes ongles, les autres observaient, suggérant à ma maquilleuse des idées qu'elle ignorait superbement. Cela n'a pas vraiment duré longtemps - une dizaine de minutes, d'après l'horloge au mur - mais la séance m'a paru beaucoup plus longue, sans doute parce que je n'arrêtais pas de me demander si j'allais ressembler à un clown et ce que les gars allaient en dire. Le temps que le vernis sèche - assez pour me rappeler de la fois où Leïla m'en avait laissé partout entre les cuisses - j'étais prête. Comme si elle venait de peindre une nouvelle Joconde, Hope s'est reculée et a sifflé. Ignorant les regards des filles, je me suis levée et me suis dirigée vers la glace de la pièce où elles m'avaient amenée.
Il m'a fallu quelques secondes pour m'habituer à ce que je voyais, mais une fois que j'ai bel et bien compris que la personne qui me regardait était moi-même, j'ai commencé à remarquer les détails.
Il y avait du noir sur mes ongles, mes yeux et mes lèvres. Du noir qui soulignait mes traits, me rendait plus méchante encore. Ce n'était pas aussi flashy que le maquillage que les autres filles affichaient, mais ça me convenait parfaitement : je ne ressemblais pas à une poupée, juste une antagoniste dans un film de super héros. Et Hope avait raison : ça me plaisait.
- Alors ?
J'ai souri.
- C'est pas trop mal.
Une autre fille s'est approchée.
- On pourrait changer tes fringues aussi !
Alors que je m'apprêtais à l'insulter, Hope a répondu à ma place :
- Chaque chose en son temps, ok ?
Il allait falloir que je la remercie mais ce serait pour plus tard, quand il y aurait moins de témoins.
J'étais la dernière à être prête : dès que je me suis armée à mon tour, on a quitté nos quartiers - sous les sifflements des mecs qui traînaient au QG. Alors que je m'apprêtais à fermer la porte derrière nous, une main s'est posée sur mon épaule. Je me suis retournée : c'était Hakeem.
- Qu'est-ce que tu v...
Avant que je ne puisse finir ma phrase, il a posé un truc dans la paume de ma main. Avec suspicion, j'ai reconnu un téléphone portable.
- Il y a le numéro de Face dedans. S'il y a le moindre problème, tu nous appelles, ok ? On est plein à rester ici, ce soir. On bougera peu importe où vous êtes.
J'ai senti un sourire un peu amer et un peu méchant étirer mes lèvres noircies.
- T'inquiète, je peux gérer.
Il a souri à son tour.
- Bien sûr.
Une seconde, puis il a repris :
- Tu fais peur, comme ça. C'est cool.
J'ai ignoré la partie de moi qui n'avait qu'une envie : le claquer depuis des mois, et je me suis contentée de sourire plus fort encore, montrer les crocs.
Avant de partir.
On a passé pas mal de temps à marcher : alors qu'on avançait dans la nuit, éclairées par les néons que j'avais pris l'habitude d'éviter, Mina m'a expliqué que, si on allait rester dans le quartier, les filles ne voulaient absolument pas se rendre dans les établissements où elles avaient l'habitude de travailler.
- On a pas envie de revoir nos clients, tu vois.
Engoncée dans une veste qu'elle avait sans doute piquée à un mec de la Meute, elle m'a paru plus frêle que jamais.
- Vous les détestez ?
Ma propre question m'a surprise : d'habitude, j'évitais de parler prostitution avec elles. Mina est restée silencieuse un moment, puis a haussé les épaules.
- Non, pas vraiment. Personnellement, je déteste même pas ce qu'on fait, hein... c'est juste... ce que les gens pensent et comment ils nous voient. C'est ça, qui est dur.
Je me suis sentie visée : pour faire taire la honte qui menaçait de me monter à la tête, je me suis soudainement arrêtée devant la vitrine d'une station essence.
- Restez là, je vais nous chercher de quoi boire.
J'ai reçu une nuée de sourires en réponse. Hope a haussé les sourcils, agréablement surprise.
- Tu as piqué du fric à Face ?
- T'es folle ? C'est vachement mieux de le prendre à Dog.
Je ne savais pas qu'une petite troupe de filles pouvaient applaudir aussi fort qu'une foule, pourtant c'est ce qu'elles ont fait.
La bouteille que j'ai ramenée - et payée un peu plus cher devant la suspicion du caissier - a été vidée à une vitesse impressionnante : le temps qu'on arrive à l'entrepôt où la soirée avait lieu, les filles les plus sensibles à l'alcool parlaient déjà plus fort.
Rentrer n'a pas été un problème, contrairement à ce que je pensais : le videur connaissait Hope et a échangé avec elle une poignée de main énergique avant de nous laisser rentrer. A l'intérieur, une succession de lumières vives, flashes stroboscopiques, corps en mouvement et basses sourdes - comme la fête où Gold m'avait envoyée chercher un mauvais payeur, mais en pire. Alors que je restais plantée là, à fixer les gens qui dansaient, Jezebel a glissé son coude sous le mien et m'a entraînée à la suite des autres, direction le bar. Et j'ai suivi, un peu décontenancée : j'avais fréquenté un certain nombre de soirée en tant que proxénète ou dealeuse, mais jamais en tant que fêtarde. Alors que j'arrivais au comptoir, Hope a remarqué ma gêne et a crié à mon oreille :
- Tu veux boire, danser ?
J'ai répondu d'un haussement d'épaules, feignant une nonchalance que je ne ressentais pas. Hope a ri avant de commander une série de shots.
- On fera les deux alors !
J'ai capitulé, me laissant entraîner dans cet univers qui ne m'était pas familier. Et même si je ne souriais pas, même si je restais sur mes gardes, il y avait quelque chose de libérateur à me retrouver parmi d'autres filles et être réellement traitée comme une égale. Est-ce que je voulais leur ressembler ? Toujours pas, même si elles étaient toutes belles à leur façon et que leur courage transparaissait de leurs manières. Mais d'un autre côt��, je sentais comme mon mépris fondre sous la chaleur des spots.
Et parfois, je sentais Hope sourire en me regardant, comme si elle avait tout prévu.
Je ne savais pas danser, mais l'alcool m'a aidée à ne pas y penser. En moins de deux, je me suis retrouvée sur la piste, collée à Hope qui remuait, rejetait sa masse de cheveux partout. Plus loin, au bar, Tamiko flirtait avec un mec habillé en fluo pendant que Jezebel et Mina s'était assises dans un cercle de canapé et discutaient, penchées l'une vers l'autre.
Une main s'est glissée sur ma joue. Mon regard s'est retourné vers Hope, qui me souriait.
- Arrête de nous surveiller, tout va bien.
J'ai tenté un sourire.
- C'est plus fort que moi. On m'a demandé de veiller sur vous, après tout.
Elle s'est rapprochée, a fait monter le feu dans mes joues.
- C'est pas la première fois qu'on fait ça, t'inquiète pas. On va toutes rentrer saines et sauves et...
Elle s'est interrompue et son sourire s'est agrandi.
- ... dis, Rain, je te fais de l'effet ?
J'ai eu l'impression que mon visage était en train de fondre. Elle a ri, s'est éloignée.
- Si tu as envie de m'embrasser, tu peux. Je ne dirai rien à ta copine.
Douche froide. Alors qu'elle s'éloignait de la foule, je l'ai rattrapée et l'ai forcée à se tourner vers moi.
- Comment tu sais ?
Une lueur amusée est passée dans son regard. Par-dessus la musique, elle m'a expliqué :
- On se connait depuis bientôt trois ans, ma belle. J'ai eu le temps d'apprendre à te connaître mais t'inquiète, j'ai rien dit à personne.
Je n'ai pas su quoi répondre. Devant mon mutisme, elle a haussé les épaules.
- Tu veux pas ? Je comprends, même si tu loupes quelque chose.
Sur ce, elle s'est éloignée, rejoignant Jezebel et Mina. Et je suis restée là, bêtement, au milieu des gens qui remuaient, avec l'impression de m'être pris une enclume sur le crâne.
Le temps a passé. Des shots supplémentaires m'ont aidée à oublier que Hope en savait trop sur Leïla et mon attirance pour elle. En moins de deux, je me suis retrouvée à lancer des défis stupides aux filles et les regarder séduire des inconnus au club. Puis la balance s'est inversée : je me suis retrouvée à tenter de convaincre le barman de nous offrir des verres, ce qui s'est soldé par un réussite mitigée : il s'est détourné assez de temps pour que Mina lui vole une bouteille. Notre fuite a été chaotique : on s'est retrouvées dehors, avec - pour certaines - des vestes d'inconnus, récupérées trop vite au vestiaire. J'ai resserré la mienne autour de mes épaules : il faisait rarement froid, à New Los Angeles, mais certaines nuits pouvaient être étonnement cruelles.
On a mis un moment à faire le chemin du retour, la faute à notre état d'ébriété et aux multiples arrêts qu'on faisait. Mina, notamment, s'est effondrée devant un salon de tatouage : entre deux sanglots, j'ai fini par comprendre qu'elle pleurait pour son dos et qu'elle craignait que personne ne puisse l'aimer maintenant que quelqu'un l'avait scarifiée. Et - alors que je tentais de la rassurer - je me suis retrouvée à chialer aussi, suivie par le reste des filles. Quelques litres de larmes et un certain nombre de câlins collectifs plus tard, c'était comme si la tristesse avait été oubliée ; au moment où on est rentrés au QG, le soleil s'est levé.
Je n'ai pas pris le temps de me démaquiller et me suis endormie d'un coup, entre Hope et Mina, qui ne m'avait plus lâchée.
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stoechiometrique · 6 years
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Amis et camarades de classe
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Le vendredi 29 juin 2018, à minuit dix-sept, à A.
Les images ‘de couverture’ n’ont ja-mais rien à voir avec l’article, mais je les aimes énormément chacune pour le “petit-plus”.
Film : “La Colle”, Alexandre Castagnetti, 2017.
Le film était véritablement génial, et très drôle : mais aussi, je l’ai regardé avec mon petit-frère.~~ On est montés sur mon lit une place, et serrés comme des sardines, on a prit l’enceinte et l’ordinateur pour le voir. On a commencé a 22h30 et finis à minuit.
Mon petit-frère, Ho, entre au collège en 6ième ce septembre et au moins, maintenant il sait ce qu’est une “heure de colle”. 😌
J’ai aimé les personnages, ils ont des répliques amusantes, et honnêtement, ma classe de première-terminale était un zoo comme celui du film : donc ça m’a semblé réaliste. 😅😂😂 (La plupart du temps, dans la salle de colle.) 
(Par exemple, “Myriam”, c’est la caricature de 라먀 jajajja) (Et au moment où Benjamin prends du temps pour apprendre à connaître chacun de ses camarades : WAAAAAH !! j’ai adoré.)
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Ceci n’est pas un critique, ni quoi que ce soit de très sérieux. Juste un billet pour vous recommander ce bon film, à visionner avec des proches plutôt jeunes, afin de passer un bon moment.
Pour plus d’informations tout du moins, vous pourrez suivre les liens suivants. [Bande-annonce, Wikipédia, AlloCiné]
Rétrospection
Le fait de tomber sur un film représentant si bien ma classe de lycée m’a vraiment faite devenir nostalgique. (Alors que je les reverrais à l’annonce des résultats du BAC.) C’était une caricature de mes camarades et de mes professeurs aussi (=le révolutionnaire aux parents bobos).
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Tout ça pour dire que vu que j’ai confirmé mon vœux le 24 mai, depuis j’ai eu le temps de trouver sur Twitter des gens qui seront en hypokhâgne dans mon lycée l’année prochaine.
Donc, évidemment, j’ai pu “me pencher sur leur profil”. Comment vous dire... tous les à priori que j’ai maintenant sur l’ambiance qui m’attendra l’année pro. 😓
J’ai pu trouver deux filles. Et deux garçons. Je crois. Vu leur photos et leurs tweets, c’est pas vraiment le genre de personne avec qui j’aimerais à nouveau rester.
T.M.I. Au collège, j’ai eu la chance d’avoir un groupe d’amies magnifiquement gentil et attentionné. En seconde, j’ai fait un lycée d’arts appliqués (donc un lycée différent de mon groupe d’amies du collège) et je suis restée toute l’année avec des personnes fausses ; car naïve, je pensais qu’avoir ce ‘type’ d’amis (populaires, bien habillés, qui rient fort pour attirer l’attention de tout le monde, qui peut parler de sexe uniquement vulgairement, qui peuvent t’influencer à boire, fumer ou à plus, qui demandent à se voir pour aller prendre des photos IG, qui te montrent comment il faut être et le type de musique que tu peux écouter, etc) serait plus cool que les amis vrais (étranges car uniques et avec qui tu te sens bien, qui se soucient de toi, qui apprennent à te connaître de jour en jour et t’encouragent dans tout ce que tu aimes, qui planifient des aprèm de jeux et de sorties parce que tu as besoin qu’on te remonte le moral, qui restent au téléphone avec toi pendant des heures car ça va pas trop bien avec le reste de ta famille, qui ont été les messager en primaire entre le garçon que t’aimais et toi, qui pour ton anniv se soucient même de quel papier cadeau t’offrir pour que tu souries et rigoles en le voyant, etc). 
Ce qu’il se passé, c’est qu’en privé, tout allait bien avec eux : je les appréciés véritablement et ça semblait réciproque. Mais en public, ils étaient beaucoup moins accessibles, moins vrais et pouvaient faire des choses déplaisantes à mon égard (ma meilleur pote avait dit en parlant à une fille qu’on ne fréquentait pas régulièrement : “Quand elle d’est approchée de moi à la rentrée, j’ai pensé que toutes les bolosses me suivaient. Mais en fait maintenant on est pote et en vrai elle est grave gentille.”. Ça m’a vexée et T. l’a lu sur mon visage. Du coup elle a ajouté qu’elle aurait aimé pouvoir connaître les autres avant de se mettre à ‘traîner’ avec moi. J’ai juste ravalé ma salive, et hôché de la tête. Cette amie avait choisi de penser et de dire ce choses sur moi et sa sincérité me laissait libre de choisir de rester malgrès tout, ou de partir. Nul besoin de réfléchir pour déduire que je suis partie. Ne restez pas avec des gens qui ne vous apprécient pas assez pour avoir du respect à votre égard : c’est le meilleur conseil que je puisse vous donner en amitié.) 
A côté, je me suis rapprochée des gens humbles de ma classe aussi, et bien que je passais beaucoup moins de temps avec eux, j’ai pu être aussi attachée à eux et sincère, qu’avec ceux avec qui je restais toute la journée. A la fin de l’année de seconde, j’ai décidé en plein conseil de classe du troisième trimestre de partir de ce lycée d’art parce que je voulais un nouveau départ, un nouveau souffle, des nouveaux amis et cette fois ceux du genre vrais. (Aussi parce qu’il n’y avait pas de filière S et que la médecine était l’autre domaine vers lequel je tendais et que j’avais déménagé à 1h30 du lycée en métro.)
Enfin, en première et en terminale, j’ai eu ma classe S-ES (classe mélangée : 12 en S, 19 en ES) vraiment cool et des professeurs, pardonnez de l’expression, vraiment ‘parfaits’. Je me suis entourée d’une fille juste adorable et qui me correspondait à 40000000000000000000000000%. 메롐 m’a beaucoup appris, elle m’a offert deux années d’amitié inoubliable et sincère. Je ne romprais pas le contact avec elle comme ça, je l’adore trop. On a tellement de points en commun, que c’était impossible de ne pas me sentir hyper bien en cours, et qu’on ne s’est jamais arrêtées de rigoler pour rien.
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Le bilan c’est qu’aujourd’hui : je parles encore à mes amies d’enfance que j’aime de tout mon cœur, l’amie de cette année est oufissime tellement je l’adore aussi, et y’avait deux puces dans ma classe que j’aimais beaucoup aussi + des potes garçons avec qui j’ai beaucoup rigolé.
Ma classe d’hypokhâgne
Tout ça pour en venir au fait que cette année, je me donnerais le temps à la rentrée de voir si la personne avec qui je compte passer tout mon temps cette année sco est du type ‘vrai’. Dans la vie, on a vraiment besoin de vrais amis, de ceux qui ne nous veulent que du bien, pour rester heureux et bien.
Pour l’instant, je veux me dire qu’en hypokhâgne il y aura des personnes bien. Le fait de trouver ces premiers camarades m’a rendue anxieuse (très peu mais quand même) car ceci me rappellent les mauvais amis que j’ai pu avoir. (Seulement sur ce qu’ils montrent d’eux dans leur profil. Car oui, sur internet, tu te présentes aux autres comme tu le veux, mais selon ce que tu laisses paraître, on peut déjà te capter plus ou moins et savoir si l’on est similaires ou non. (Similaire ne signifie pas bon/parfait. En fait, c’est. Juste. Que, je veux trouver des personnes telles que moi, avec qui moi je m’entendrais.)
Je pourrais les rencontrer (tous sûrement) le 9 juillet, à l’inscription. Il y aura deux classes de 48 élèves, donc ça promet quand même d’être cool et plein de diversité.
Je vous en dirais de nouvelles après avoir parlé à mes camarades et essayé de les connaître. Bien qu’anxieuse, je suis aussi super contente de faire de nouvelles rencontres.
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Tout va bien se passer.
“There's not a word yet, for old friends who've just met.” ― Jim Henson, Favorite Songs from Jim Henson's Muppets 
“Each friend represents a world in us, a world possibly not born until they arrive, and it is only by this meeting that a new world is born.” ― Anaïs Nin, The Diary of Anaïs Nin, Vol. 1: 1931-1934
“Don’t walk in front of me… I may not follow Don’t walk behind me… I may not lead Walk beside me… just be my friend” ― Albert Camus
“I would rather walk with a friend in the dark, than alone in the light.” ― Helen Keller 
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palmstories86 · 6 years
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Nous sommes le mercredi 16 mai 2018. Cela fait précisément huit jours que j’ai arrêté de fumer, que je n’ai pas mangé de viande ni de sucres industriels transformés et j’ai bu un seul verre de vin blanc hier soir dans un café rue des Martyrs avec un collègue. Je sais que c’est particulièrement la mode de partager son expérience quand on modifie son alimentation ou qu’on tente un challenge sportif. En ce moment, je suis complètement dedans et heureusement que mon Tumblr est là car cela ne me suffisait plus de me raconter les choses pour moi toute seule. Super auto-centré. Anti-productif. 
(Aparté : vous vous souvenez probablement que ce que j’aime sur ce Tumblr, c’est que -même si personne ne me lit parce que je me suis inscrite sur une page anglophone, que j’écris en français et ne fais aucune pub (je n’ai dit à personne que j’avais un Tumblr)- le fait de publier ici ce que j’écris revient à lancer une bouteille à la mer. Je ne sais pas si mes textes seront lus un jour mais ils sont tout de même jetés à l’eau plutôt que dans un énième dossier de fichiers que je finirai par effacer parce que je trouve nul ce que j’ai écrit. Mes textes dérivent sur Tumblr sans que je sache si à jamais ils suivront le mouvement des vagues ou un jour, heurteront la terre d’un écran et d’une paire d’yeux qui les aura trouvés. Ça a pour moi quelque chose de magique et de mystérieux de les savoir sur le net sans savoir ce qu’ils deviendront. C’est comme tenir un journal de bord plus qu’un blog, les emmerdements en moins.)   
Mais revenons à nos moutons. Je ne sais plus très bien comment tout cela a commencé. Il y a longtemps que j’essaie de mieux vivre en mangeant mieux et en vivant davantage en harmonie avec ce que je pense. Je n’ai fait qu’osciller entre deux modes de vie : l’un hyper excessif d’alcool, de cigarettes et de food débridée, l’autre hyper-restrictif qui m’a conduite à chaque fois à retourner vers le régime un. J’alternais entre les deux sans réelle pause ni constitution d’un véritable équilibre. Pour ceux qui se retrouvent dans ce que je dis, ils comprennent le stress que cela peut générer de se sentir si incapable de poser sa vie. Pour ceux qui sont déjà plus mesurés, j’espère que vous ne connaîtrez pas ces oscillations qui sont juste -j’adore le mot juste employé à toutes les sauces depuis des années- éreintantes physiquement et moralement. Il ne s’agit même pas d’un effet yo-yo mais d’un changement perpétuel entre deux façons de vivre, de penser, de s’alimenter... Un jour j’étais capable de fumer comme un pompier, boire sans m’inquiéter, clamer haut et fort que j’aimais la junk-food et que je n’avais aucun mal à en manger en me moquant royalement des conséquences sur mon poids et l’autre, je bannissais tout ce qui m’avait fait plaisir dans ces craquages, faisais autant de sport que je pouvais avant de retrouver l’autre voie. 
Bipolaire sur les bords, personnalité très schématique dans mes expériences de vie, je n’ai en revanche jamais manqué de lucidité même quand c’était pas joli à voir les constats et les erreurs. J’ai du mal à sortir de mes schémas préétablis de fonctionnement mais je sais qu’ils existent et ce que je dois mettre en place afin d’avancer. Conclusion : j’ai fonctionné par radicalité dans mes décisions et ma façon d’être depuis ...presque toute ma vie avant de comprendre que cela ne me convenait absolument pas et m’épuise littéralement. Et surtout, est à des milliers de kilomètres de la vie que j’aime mener. Playskool présente Sophie, bientôt trente-deux ans, ouvre les yeux pour la deuxième fois. Mais cette lucidité m’a toujours sauvée car, même si j’ai du répéter encore et encore des schémas négatifs, l’expérience faisait qu’ils n’étaient jamais tout à fait les mêmes jusqu’à ce que finalement, leur répétition soit celle de trop et que je passe à autre chose. Je comprends vite mais faut m’expliquer longtemps. 
Il y a donc un peu beaucoup de ça dans ce rythme, ce changement très important à mes yeux. Vous vous moquerez sûrement de moi en me disant : “Mais dis donc, tu crois pas que tu serais juste en train de reproduire une phase ultra-restrictive ? Plus de clopes, d’alcool, de viande et de sucre ? Tu te la jouerais un peu Gwyneth là ?” Et vous auriez raison mais la deuxième composante de ce nouveau mode de vie est justement que cette fois-ci, je ne me la joue pas. Et tout cela a à voir avec la confiance. 
Depuis que je suis née, contrairement à ce que l’on pourrait croire, je n’ai jamais eu confiance en moi. Petite puis ado, j’étais grosse et moche. J’avais une frange qui partait dans tous les sens, d’énormes boutons d’acné gras sur le front, des cuisses en poteaux de foot et une virgule très très avancée à la place du menton. J’ai toujours marqué sous les yeux de deux belles valises et eu des coupes de cheveux ultra-douteuses. Des ongles jamais faits parce que je les rongeais et une fâcheuse tendance à fourrer mes doigts dans mon nez, le tout assorti d’une attitude très très garçon manqué. La féminité ? Connais pas. 
Ce que j’avais pour moi, c’est d’être très douée à l’école. J’adorais et adore toujours lire. J’ai su lire en janvier de mon année de grande section. J’adorais et adore écrire, chanter, écouter de la musique. Mais rapidement, je me suis sentie tellement moche et nulle, je me suis tellement comparée aux autres que j’ai développé une attitude de connasse première de la classe pour compenser tous les autres domaines dans lesquels je flippais d’être une grosse ratée. Mais même ça, même l’école... j’étais capable d’apprendre par cœur, de présenter des devoirs et des exercices ultra-classieux, de disserter des heures sur une histoire et des personnages mais j’ai très vite compris que je ne savais pas réfléchir. Je n’avais pas d’esprit critique ni de recul sur ce que j’apprenais. Ça donnait de supers notes mais pas une personnalité. Petit à petit, ce schéma s’est propagé à ma vie entière. 
J’ai adopté les codes vestimentaires et culturels de dizaines de groupes différents que j’ai toujours fini par abandonner. J’ai enfilé les costumes d’autres gens et d’autres genres, imité les autres qui avaient l’air cool -moi la grosse moche intello de la classe- pour avoir l’impression d’appartenir à un groupe, avoir des amis cool. Une personnalité toute fabriquée. J’ai toujours vécu à mille à l’heure, suivant les autres, leurs codes et les hommes, me suis cassé la gueule des milliers de fois et relevé tout aussi vite vers de nouveaux horizons. Je n’ai jamais su qui j’étais. Je me suis toujours considérée comme une enveloppe dans laquelle on glissait tour à tour n’importe quel type de lettre. Je n’avais pas de teneur, de valeur. Je pouvais tolérer beaucoup des autres et des hommes notamment parce que je ne valais rien. Ma seule façon d’exister, c’était de me donner. Ce que je pouvais faire sans regret puisque je n’existais pas. Je ne savais pas ce que je cédais et ce manque de considération me rendait tête brûlée, me permettant de me sentir -à défaut de moi-même- vivante.
Quel rapport avec mon nouveau mode de vie me direz-vous, vous qui êtes largués, soûlés ou déprimés depuis deux paragraphes ? J’y viens. On peut conclure à la lecture de cet émouvant récit thérapeutique que j’ai plus imité que fait. J’ai ressemblé plus qu’été. (pause littéraire : Intéressant qu’on les appelle des verbes d’état non ?) Et bien, mon alimentation et ma manière de vivre ont suivi le même schéma. J’ai adopté des modes de vie pour qu’ils ressemblent à une image cohérente et par conséquent, fassent de moi quelqu’un. Soit une nana ultra-excentrique qui mange comme douze, fume et boit comme un homme en s’en moquant, faisant de cette insouciance une forme de personnalité brute de décoffrage. Soit la nana dans l’air du temps hyper healthy, yoga, sport et vegetables baby, le tout symbolisant une femme trentenaire maîtresse de sa vie, auto-régulée et hyper équilibrée. Si vous saviez comme ça n’a pas marché. Vous vous en doutiez hein ? 
Même si les choix que j’applique actuellement ressemblent fortement aux modes actuelles, ils le sont parce que cela me convient à moi. Je le fais pour moi, parce que j’en ai envie et besoin. Moi qui sais un tout petit plus qui je suis, commence à bien m’aimer et vous raconterai la suite plus tard parce que si je fais plus long, il n’y aura plus d’autre mot après pavé et tartine.                 
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Par où commencer ?
Comme ça va être long les choses essentielles à retenir seront indiqués en gras!
Alors la Paupau est arrivé dimanche à 18h. Nous avons été à pied à l’appart réservé par Booking. On nous a donné un téléphone portable, en plus des clés pour la porte de l’appart, pour appeler le gardien pour qu’il nous ouvre le portail à chaque fois qu’on voulait rentrer. Marrant.
La Pauline pas fatigué de son trajet s’est senti prête à attaquer direct la découverte de Vilnius. Donc c’est ce qu’on a fait. Visite de la tour de Gédimas pour avoir un joli point de vue de la ville, les églises, les places… Ensuite enfin LE restau lituanien où on a attendu 10 min car très famous. On commande chacune deux assiettes de spécialités avec des patates mais la serveuse nous dit que 3 assiettes de patates pour 2 suffisaient amplement. Donc on s’est regardé, étonné mais décidons de l’écouter. Et impossible de finir ces assiettes en effet ! Bon je pense pas remanger ces plats super souvent mais bon il fallait se lancer à un moment donné. Ensuite, bien qu’on avait plus vraiment faim, un petit truc sucré s’est imposé. Donc la spécialité est la glace noire. C’est une glace à base de noix de coco et Vanille, juste les ingrédients parfaits. Et c’était juste méga bon, on a bien rigolé quand on se regardait manger la glace car ça nous faisait la bouche et les dents toutes noires.
Le lundi, ce n’est pas la meilleure journée pour visiter Vilnius car beaucoup de choses sont fermées. On a quand même trouvé des choses à faire jusqu’au train de 15h. Comme la visite de ma fac qui est sur Vilnius. On a pu monter dans la grande tour pour 1,20€ et avoir une magnifique vue. Mais le plus magnifique dans tous à est un mélange d’adrénaline et de peur qu’on a ressenti au moment de la montée car ce sont des vieux, très très vieux, escaliers en bois.
Dans le train quelques minutes avant l’arrivée à Kaunas je dis la question qui me taraudé : “Pauline tu aimes bien les surprises ?” (…) je lui dis que je voulais lui faire une surprise cette semaine et qu’elle avait de la chance que ça tombe ce soir-là. Donc là bien sûr le jeu des devinettes commence. Et elle a fini par trouver. Donc, le soir rendez-vous à18h avec les autres pour aller voir le premier match de basket de la saison avec l’équipe de Kaunas contre une autre « petite » équipe de Lituanie. J’avais donc acheté 10 billets pour mes petits copains Erasmus qui je savais aussi voulait assister à un match. Après les avoir retrouvé, nous sommes rentrés dans les Arènes et la whaou. Première fois pour moi que j’allais voir un match de basket. On cherche nos places et là bim 2e rang, j’avais même pas fais gaffe que j’avais choisis si proche. Et c’était dément. Entre l'hymne national la main sur le cœur, les pom-pom girls entre chaque pause les 1h30 sont passés trop vite. On est quasiment tous aller manger ensemble après pour bien finir la soirée. Et en se disant bien sûr que ce n'était pas le dernier match qu’on irait voir, loin de là !
Le mardi nous sommes allées récup la voiture que nous avons loués à 8h du matin puis direction la mer ! Le prix a été 70 € pour 4 jours. Trop bizarre la conduite en Lituanie avec Pauline on devait se mettre d’accord pour savoir à combien de km/h on devait conduire c’était rarement mis. Jamais on n'a vu un panneau 130 sur l’autoroute alors que le loueur de voitures nous a dit que c’était 130 le max. On échangeait environ toutes les heures de conducteur comme ça j’ai pu montrer à Pauline mes talents avec la pédale d’embrayage… Arrivé à Klapeida, la 3e ville de Lituanie. On a passé plus de temps dans l’office qu’à visiter la ville en elle-même. Il y a vraiment rien de particulier. On a encore poireauté au restaurant pendant 1h30. Les serveurs étaient seulement lents avec nous pour nous servir toute la semaine. Je suis pourtant devenu client fidèle en achetant 2 cartes dans deux restaurants différents. J’ai déjà rembourseres, les prix avec la carte sont vraiment bien et je sais que je retournerai à ces restaurants.
On a pris le ferry avec la voiture vers les 16h. On a laissé la voiture derrière les autres voitures qui faisait la queue devant le bateau et on s’est dit bon on a 15 minutes à attendre on va s’acheter chocolat chaud et truc à grignoter. Et là ça a fait comme dans les films : le Bounty de Pauline reste bloqué. On a essayé de tous secouer pendant 5 min rien y fait. Bon elle décide de remettre des sous pour un deuxième et là pareil. Bref après un certain temps elle récup les 2 Bounty moi mon chocolat chaud et on se tourne direction la voiture et là : plus de voiture qui font la queue seulement notre petite Nissan Micra qui est toute seule au milieu du port. Avec en prime le genre de garde qui tourne autour de notre voiture. Je dis Pauline « courrrrrrrs » ! La traversée à durée 3 minutes à peine le temps de boire mon chocolat. On a donc visité l’Isthme de Courlande tranquillement en s’arrêtant sur des longues plages et en prenant des photos de SUPER sauts ! On a voulu voir un coucher de soleil sur la mer mais malheureusement il y avait beaucoup trop de nuage. Ce qui nous a fait arriver à 19h au Airbnb à Juodkranté. Tout petit village avec 720 habitants permanents ! On est tombé chez une des meilleures : Gintaré ! Elle travaille à l’office de tourisme du village. Elle nous a donné des parts de gâteau au chocolat trop bon ! On l’a gardé pour après le restau. Donc justement petit restau juste à côté de la chambre. Avec 5/6 tables à l’intérieur et des prix très mini comme on aime. J’ai pris soupe de poisson histoire de dire que j’ai mangé au moins une fois du poisson là-bas vu que c’est la spécialité.
Après un bon dodo nous étions déjà à la mi-semaine avec une journée bien remplie qui aller encore nous attendre. On a attaqué direct avant de déjeuner avec une petite marche dans la forêt des sorcières à côté de la chambre. C’est une forêt avec des sculptures païennes qui représentent des légendes de la ville. Ensuite direction le même restau d'hier qui proposait des petits déjs ! Bon on a encore vu les choses trop en grand à vouloir prendre 2 assiettes chacune mais bon 3€ environ on ne peut pas se retenir. Mais on avait choisi des pancakes comme écrit sur la carte mais on nous a servi des beignets très gras. Ce qui ne nous a pas trop laissé légère pour commencer la journée…
Visite de Nida, des dunes de sable, de collines…puis on se décide de tous remonter en voiture direction le ferry. Il y a 52 km de Nida au ferry. Avec Pauline notre pilote nous avons réussi à traverser l’isthme en quelques minutes et se retrouver dans le bateau pile à l’heure. Encore de l’adrénaline, gratuit. Et la direction d’un des trucs les plus connus de Lituanie : la colline des croix à 2h de voiture. On arrive le bas au meilleur moment en fait : coucher de soleil. Cette fois sans nuages, juste parfait. On n'a pas arrêté de prendre des photos. L’ambiance sur place était spéciale, assez glauque. Une petite musique qui sort d’où on ne sait pas où les derniers quelque touriste qui s’en vont du site donc on se retrouve quasiment toute seule au milieu de ses millions de croix, symbole de croyance et d’indépendance pour les Lituaniens selon les différentes légendes. Et depuis la tradition veut que chaque visiteur plante une croix grâce aux vendeurs de croix au parking. On n'a pas posé notre croix mais peut être une prochaine fois.
Le soir arrivé assez tard donc une banane et au lit. Le jeudi matin petit déj obligé avec Pasteis de Nata du Portugal et d’autres petites pâtisseries, ils sont vraiment forts pour ça. On a pu visiter assez rapidement la rue principale le matin avant que j’aye en cours à 12h laissant Pauline toute seule errer dans les rues. On s’est retrouvé pour manger ensuite et on a pris le funiculaire pour monter à une Église moderne où il y a une grande terrasse pour avoir une vue sur la ville. Le soir on est sortie avec d’autres Erasmus dans un pub dansant (toujours le même). 
Vendredi matin, on a pris la voiture et on a visité entre Kaunas et l’aéroport de Vilnius. Avec la visite d’un beau monastère. On a mangé à Trakai, le château entouré de lacs, le monument le plus visité en Lituanie. Et là, vu le beau temps, on pas pu pour la première fois rencontrer de la vraie population touristique car en effet on n'a pas été embêter par les touristes cette semaine.
Je décrirai cette semaine riche en adrénaline, rigolade et souvenirs uniques.
Et finirais en concluant sur quelques exclamations :
Vive la cannelle !
Vive les serveurs lents !
Vive la 4G en Russie !
Vive les biches, les renards !
Vive les portes qui se poussent !
Vive la tapisserie !
Vive les tremplins !
Et vive la vie.
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