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#19ème siècle
cereopse · 8 months
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Apparition
La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles. C’était le jour béni de ton premier baiser. Ma songerie aimant à me martyriser S’énivrait savamment du parfum de tristesse Que même sans regret et sans déboire laisse La cueillaison d’un rêve au coeur qui l’a cueilli. J’errais donc, l’oeil rivé sur le pavé vieilli Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue Et dans le soir, tu m’es en riant apparue Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées.
Stéphane Mallarmé, Vers et Prose, 1893
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lecturedesam · 1 year
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Orgueil & préjugés - 1.Les Cinq filles de Mrs Bennet
Orgueil & préjugés – 1.Les Cinq filles de Mrs Bennet
  Auteur : Aurore Titre : Orgueil & préjugés – 1.Les Cinq filles de Mrs Bennet ISBN : 9782302077461 Format numerique – Groupe Delcourt Bandes déssinées       4eme de couverture :  L’arrivée d’un jeune, bel et riche jeune homme va mettre en émoi une bourgade cossue et ses occupantes en quête d’un époux. Tout Longbourn est en émoi depuis l’arrivée du fortuné Mr Bingley ! Menacée par un testament…
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sbstnchfft · 3 years
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Femme qui tire son bas - Toulouse-Lautrec
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culturefrancaise · 3 years
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2 mai 1857 : décès d’Alfred de Musset
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Alfred de Musset (nom de naissance :  Louis-Charles-Alfred de Musset-Pathay) est né le 11 décembre 1810 à Paris, et il y décède le 2 mai 1857, à l’âge de 46 ans. Sa sépulture se trouve au cimetière du Père Lachaise.
Il était poète, dramaturge et écrivain. A 19 ans, il publie son premier recueil de poèmes, Contes d’Espagne et d’Italie et commence à vivre une vie de “dandy débauché”, marquée par sa relation avec George Sand. Il est particulièrement actif pendant les années 1830, mais écrit moins dans les années 1840, en raison de sa dépression et de son alcoolisme. Il reçoit la Légion d’honneur en 1845 et il est élu à l’Académie française en 1852.
Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands écrivains romantiques français. Ses œuvres principales sont : 
- Contes d’Espagne et d’Italie (recueil poétique), 1830
- A quoi rêvent les jeunes filles (pièce de théâtre), 1832
- Les caprices de Marianne (pièce de théâtre), 1833
- Lorenzaccio, (pièce de théâtre), considéré comme le chef d’œuvre du drame romantique, 1834
- Fantasio, (pièce de théâtre) 1834
- On ne badine pas avec l’amour (1834)
- Confessions d’un enfant du siècle (autobiographie dédiée à George Sand)
Plusieurs de ses poèmes ont été mis en musique, notamment Le lever, transformé par Hector Berlioz.
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Le bruissement du papier et des désirs, Sarah McCoy, Pocket, 7,95€
Ile du Prince-Edouard, au large du Canada, 1837. L'enfance de Marilla Cuthbert s'écoule, heureuse et paisible, dans le cadre enchanteur de la campagne, avec ses parents et son frère aîné, Matthew. A la mort brutale de sa mère adorée, Marilla se jure de veiller toujours sur son père et son frère. Mais aussi sur tous ces orphelins, ces fugitifs noirs-américains qui, traqués par les chasseurs d'esclaves, débarquent sur leurs côtes. Fidèle à ses principes, cette jeune femme éprise de liberté jettera toutes ses forces dans la bataille — au prix de ses désirs, au péril de sa vie…
(1 Exemplaire)
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liloulolaforever · 4 years
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Hymn of death : Imerssion dans les années 1920 pour une mise en scène profonde et lourde de sens.
Hymn of death : Imerssion dans les années 1920 pour une mise en scène profonde et lourde de sens.
Aujourd’hui, je viens de finir un drama que j’ai mis beaucoup de temps à commencer de peur de le finir en larmes, Hymn of death.
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Synopsis :
1921, Tokyo. La Corée est sous occupation japonaise. Kim U Jin, 25 ans, étudiant en littérature anglaise à l’université de Waseda, et un groupe d’étudiants coréens décident d’organiser une tournée de théâtre. Ils souhaitent que la pièce qu’ils…
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paintingmood · 6 years
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Henri Le Sidaner - Heure Recueillir, 1896.
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goodbyedaddy · 6 years
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– Ecoutez, lui dit-elle en lui abandonnant ses mains et en fixant sur lui ses grands yeux humides, où par instants brillait un feu sombre, écoutez. Savez-vous ce que c'est qu'aimer une femme comme moi ? Non, vous ne le savez pas. Vous avez cru qu'il s'agissait de satisfaire au caprice d'un jour. Vous avez jugé de mon coeur par tous ces coeurs blasés où vous avez exercé jusqu'ici votre empire éphémère. Vous ne savez pas que je n'ai pas encore aimé, et que je ne donnerai pas mon coeur vierge et entier en échange d'un coeur flétri et ruiné, mon amour enthousiaste pour un amour tiède, ma vie tout entière, en échange d'un jour rapide !
George Sand, Indiana, 1832
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lecafedeschatsnoirs · 6 years
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LE CONTE DE TOM KITTEN BEATRIX POTTER http://www.pub22.net/open/uns14837/14837-h/14837-h.htm Auteur de  "Le conte de Peter Rabbit", & cie Première publication en 1907 1907 par Frederick Warne & Co. Imprimé et relié en Grande-Bretagne par William Clowes Limited, Beccles et Londres DÉDIÉ À TOUS LES PAPILLONS , EN PARTICULIER À CEUX QUI SE TROUVENT SUR LE MUR DE VOTRE JARDIN Il était une fois trois petits chatons, et ils s'appelaient Mittens, Tom Kitten et Moppet. Ils avaient leurs petits manteaux de fourrure ; et ils dégringolaient sur le pas de la porte et jouaient dans la poussière. Mais un jour, leur mère-Mme.Tabitha Twitchit attendait des amis au thé ; alors elle ramenait les chatons à l'intérieur, pour les laver et les habiller, avant l'arrivée de la belle compagnie. D'abord elle frottait leurs visages (celui-ci est Moppet). Puis elle a brossé leur fourrure, (celui-ci est Mittens). Puis elle a peigné leurs queues et leurs moustaches (c'est Tom Kitten). Tom était très vilain, et il set grattait. Mme Tabitha habillait Moppet et Mittens dans les pinafores et les tuckers propres ; et puis elle sortit toutes sortes de vêtements élégants d'une commode, afin d'habiller son fils Thomas. Tom Kitten était très gros et il avait grandi. plusieurs boutons sauterent. Sa mère les recousut. Quand les trois chatons furent prêts, Mme Tabitha les laissa imprudemment retournés dans le jardin, pour être à l'écart pendant qu'elle préparait des toasts chauds et beurrés. «Maintenant, gardez vos vêtements propres, les enfants, vous devez marcher sur vos pattes de derrière, loin du cendrier sale, de Sally Henny Penny, de l'étable et des flaques d'eau. Moppet et Mittens descendirent le sentier du jardin de façon instable. A présent, ils foulèrent leurs sandales et tombèrent sur leur nez. Quand ils se lèvent, il y avait plusieurs papillons verts. "Laissez-nous grimper la rocaille, et nous asseoir sur le mur du jardin", demanda Moppet. Ils tournérent leurs pinafores vers l'avant, et sont jeterent dessus d'un un saut à l'autre ; Le tucker blanc de Moppet était tombé sur la route. http://www.pub22.net/open/uns14837/14837-h/14837-h.htm
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lepetitvingtieme · 6 years
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Baric, Parodie des Misérables de Victor Hugo (page de titre et première page), de Vresse, http://www.topfferiana.fr/2016/03/coque-ci-grue-et-autres-histoires-a-perdre-la-tete-2/ Rééditée de nombreuses fois, cette œuvre satirique fut un succès de librairie. Baric réitéra en 1874 avec une Parodie de 93 de Victor Hugo publiée par l’Association des lettres et des arts, mais il ne connut pas le succès de sa version des Misérables, seule la première partie de cette histoire ayant paru.
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sbstnchfft · 3 years
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Je pense donc que l’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde ; nos contemporains ne sauraient en trouver l’image dans leurs souvenirs. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer.
Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils remplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres, ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-là, s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leurs jouissances, et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle, si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?
C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre ; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu à chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses ; elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.
Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule  ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.
J’ai toujours cru que cette sorte de servitude, réglée, douce et paisible, dont je viens de faire le tableau, pourrait se combiner mieux qu’on ne l’imagine avec quelques unes des formes extérieures de la liberté, et qu’il ne lui serait pas impossible de s’établir à l’ombre même de la souveraineté du peuple.
Nos contemporains sont incessamment travaillés par deux passions ennemies : ils sentent le besoin d’être conduits et l’envie de rester libres. Ne pouvant détruire ni l’un ni l’autre de ces instincts contraires, ils s’efforcent de les satisfaire à la fois tous les deux. Ils imaginent un pouvoir unique, tutélaire, tout puissant, mais élu par les citoyens. Ils combinent la centralisation et la souveraineté du peuple. Cela leur donne quelque relâche. Ils se consolent d’être en tutelle, en songeant qu’ils ont eux-mêmes choisi leurs tuteurs. Chaque individu souffre qu’on l’attache, parce qu’il voit que ce n’est pas un homme ni une classe, mais le peuple lui-même qui tient le bout de la chaîne.
Dans ce système, les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y rentrent.
Alexis de Tocqueville - De la démocratie en Amérique
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serendipite21-blog · 7 years
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« Mémoires d’une institutrice »
« Mémoires d’une institutrice »
Jane Eyre de Charlotte Brontë
Quelques mots sur l’auteure, mieux comprendre son œuvre
Thornton, le 21 avril 1816 née Charlotte Brontë, troisième fille du révérend Patrick Brontë. La famille Brontë de condition modeste mais où l’amour de l’instruction et le goût pour la lecture sont très forts compte six enfants : Maria, Elizabeth, Charlotte, Patrick Branwell, Emily et Anne. Charlotte, Emily et…
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pcpl-officiel · 7 years
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Quel célèbre poète promena un homard en laisse à Paris ?
Quel célèbre poète promena un homard en laisse à Paris ?
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  [box type=”shadow” align=”aligncenter” class=”” width=””] GERARD DE NERVAL [/box] Né en 1808 d’un papa médecin militaire et d’une maman fille de marchand, le petit Gérard Labrunie, plus connu sous le pseudonyme de Gerard De Nerval, fut un auteur prolixe de la période romantique du 19ème siècle. On lui doit pas moins de 7 recueils de poésie (dont le premier est écrit alors qu’il n’a que 16 ans),…
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sbstnchfft · 3 years
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Mon berceau s’adossait à la bibliothèque, Babel sombre, où roman, science, fabliau, Tout, la cendre latine et la poussière grecque, Se mêlaient. J’étais haut comme un in-folio. Deux voix me parlaient. L’une, insidieuse et ferme, Disait : « La Terre est un gâteau plein de douceur ; Je puis (et ton plaisir serait alors sans terme !) Te faire un appétit d’une égale grosseur. » Et l’autre : « Viens ! oh ! viens voyager dans les rêves, Au delà du possible, au delà du connu ! » Et celle-là chantait comme le vent des grèves, Fantôme vagissant, on ne sait d’où venu, Qui caresse l’oreille et cependant l’effraie. Je te répondis : « Oui ! douce voix ! » C’est d’alors Que date ce qu’on peut, hélas ! nommer ma plaie Et ma fatalité. Derrière les décors De l’existence immense, au plus noir de l’abîme, Je vois distinctement des mondes singuliers,
Et, de ma clairvoyance extatique victime, Je traîne des serpents qui mordent mes souliers. Et c’est depuis ce temps que, pareil aux prophètes, J’aime si tendrement le désert et la mer ; Que je ris dans les deuils et pleure dans les fêtes, Et trouve un goût suave au vin le plus amer ; Que je prends très-souvent les faits pour des mensonges, Et que, les yeux au ciel, je tombe dans des trous. Mais la Voix me console et dit : « Garde tes songes ; Les sages n’en ont pas d’aussi beaux que les fous ! »
La Voix - Les Fleurs du mal - Charles Baudelaire
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François Mauriac (1885-1970)
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