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#littérature anglaise
prosedumonde · 3 months
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Chez moi, le rire est si proche des larmes ; je pleure souvent lorsque je suis heureuse, et je souris lorsque je suis triste. 
Anne Brontë, Le Manoir de Wildfell Hall (The Tenant of Wildfell Hall)
VO : But smiles and tears are so alike with me; they are neither of them confined to any particular feelings: I often cry when I am happy, and smile when I am sad.
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fleurdusoir · 1 year
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Tout ce qui est or ne brille pas, Ne sont pas perdus tous ceux qui vagabondent ; Ce qui est vieux mais fort ne se flétrit pas, Le gel n’atteint pas les racines profondes. Des cendres, un feu sera attisé, Une lueur des ombres surgira ; Reforgée sera l’épée qui fut brisée : Le sans-couronne redeviendra roi.
John Ronald Reuel Tolkien, La Fraternité de l’Anneau
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aforcedelire · 4 months
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Les Ardents, Alice Winn
Coup de cœur 🖤
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En 1914, la public school de Preschute, en pleine campagne anglaise, forme l’élite de la nation. Les pensionnaires suivent avec fascination et enthousiasme le déroulé de la guerre, celle dont ils croient qu’elle ne durera que quelques mois. Pour prouver la loyauté de sa famille envers l’Angleterre, Henry Gaunt, dix-huit ans à peine, décide de s’enrôler… et cela lui permettra aussi de s’éloigner de Sidney Ellwood, pour qui il éprouve des sentiments très forts — davantage que de l’amitié. Mais il n’avait pas prévu qu’Ellwood le rejoindrait au front, bientôt rejoint par le reste de leurs camarades…
J’ai tout adoré de ce roman : l’ambiance très cosy-Angleterre du début du récit (où les relations entre hommes ne sont pas -trop- mal vues du moment qu’elles restent au sein de l’école et que ces « pulsions » disparaissent une fois entrés dans le monde adulte), la période de faste entre Ellwood et Gaunt, suivies très vite d’une atmosphère implacable et tragique. C’est brillamment écrit, on alterne les temporalités, entre le cauchemar des tranchées et la nostalgie heureuse du passé. Au début, j’ai eu un peu de mal à naviguer entre les périodes, mais une fois rentrée pour de bon dans le roman, j’ai tout dévoré. Alice Winn décrit de façon brillante l’horreur du front, la brutalité et l’absurdité de la guerre. Et surtout, au-delà d’un roman sur la Première Guerre mondiale, Les Ardents est une magnifique histoire d’amitié (entre tous ces camarades d’école) et une histoire d’amour puissante, déchirante et terrible. On tremble, on souffre et on espère aux côtés de Gaunt et Ellwood, et on croise les doigts pour un avenir meilleur.
« Ellwood eût-il été une fille, il aurait pu lui tenir la main, l'embrasser sur la joue. Il aurait pu lui acheter une bague de fiançailles et vivre avec lui. Mais Ellwood était Ellwood et Gaunt devait se contenter de poser la tête sur son épaule. »
06/01/2024 - 09/01/2024
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mmepastel · 3 months
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Nouveauté de Claire Fuller, autrice britannique que j’avais déjà appréciée avec L’été des oranges amères.
Ici, c’est un roman très différent, même si on retrouve son goût pour les personnages décalés, abîmés, marginaux.
Julius et Jeanie sont des jumeaux de 51 ans, vivant dans un vieux cottage miteux avec leur mère, quelque part dans la campagne anglaise. Ils vivotent, vendent des légumes, font des petits boulots, ne savent pas vraiment lire ni écrire. Jouent du piano et du banjo. Pas trop malheureux, finalement.
Lorsque Dot, leur mère meurt brusquement, la survie devient plus complexe, leur précarité leur saute à la figure, d’autant que les secrets de Dot secouent leurs certitudes et mettent en péril leur avenir.
Le roman devient alors un genre de thriller dont l’enjeu est social : réussiront-ils à garder un toit sur leur tête ? À trouver de quoi dîner le lendemain ? Avouez que c’est original. Le récit est à la fois haletant et cruel, car on a du mal à ne pas souffrir avec eux de cette situation si insensée et pourtant tellement banale. On ne peut pas repousser le suspense aux frontières du quotidien, il est là, dans le livre comme sous notre nez. La pauvreté n’est pas exotique au point de rester à l’entrée du monde littéraire, de la fiction.
Au fur et à mesure du récit, on assiste à un défilé de galerie de personnages, majoritairement pauvres, ou modestes, plus ou moins concerné par leur sort, plus ou moins sympas ou mal intentionnés.
Ce qui est génial, c’est l’écriture, précise, tranchante. Qui brasse les sentiments de Jeanie, qui se démène pour faire face, et de Julius dont on devine qu’il rêverait bien d’autre chose. Qui raconte le quotidien et les efforts à fournir pour accomplir des tâches qui peuvent sembler dérisoires mais sur lesquelles repose la survie des jumeaux. La psychologie est juste, l’inquiétude palpable même si jamais on ne tombe dans le pathos. Jeanie n’est pas du genre sentimentale. Mais elle doit gérer le deuil, le risque d’expropriation, et n’a envie de rien devoir à quiconque.
L’air de rien, beaucoup de choses sont rendues sensibles grâce à ce récit, l’attachement familial, la compréhension non verbale, les habitudes, la nature profonde des êtres, l’irrésistible envie de vivre, le besoin de solidarité, la défaillance des aides sociales, les manipulations quasi inconscientes intra familiales, la rudesse du réel, la loyauté d’un chien.
J’ai été très touchée par leur histoire, j’ai eu l’impression de connaître ces personnages. Ils vont me manquer.
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demots · 4 months
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"La faculté qui donne à l'existence sa saveur suprême..." dans les pensées de Peter Walsh
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Virginia Woolf, Mrs Dalloway
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orendil · 20 days
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Je suis – mais ce que je suis, nul ne le sait ou s'en soucie ; Mes amis m'abandonnent comme un souvenir fané par le temps : N'ayant que mes fidèles tourments pour seule compagnie – Ils surgissent et disparaissent, visiteurs absents Telles les affres fantomatiques d'un amour tumultueux inassouvi – Quoi qu'il en soit, je suis et je vis – telles des vapeurs dans le vent.
Je tends vers un lieu où jamais l'homme n'a pu aller, Un pays où nulle femme n'a jamais pleuré ni souri, Je pourrais y vivre avec le Dieu qui m'a créé, Et dormir insouciant comme dans l'enfance j'ai dormi, Ni incommodant ni incommodé, je reposerai, Sur un lit d'herbe tendre – sous la voûte du ciel étoilé.
John Clare, Je Suis
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ccnountche · 1 year
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À l’occasion de la sortie mondiale de son nouveau livre, qui paraitra en français chez Flammarion, l’ex-First Lady des Etats-Unis, Michelle Obama, accorde à "C à vous", sur France 5, et Brut, une interview exclusive qui sera menée par l'écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani.
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hpodotoc · 2 years
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Et moi, je fais une prière... je la répète jusqu'à ce que ma langue s'engourdisse : Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrai ! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi, alors ! Les victimes hantent leurs meurtriers, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe quelle forme... rends-moi fou ! mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh ! Dieu ! c'est indicible ! je ne peux pas vivre sans ma vie ! je ne peux pas vivre sans mon âme.
Brontë Emily, Les Hauts de Hurlevent, 1847
And I pray one prayer—I repeat it till my tongue stiffens—Catherine Earnshaw, may you not rest as long as I am living! You said I killed you—haunt me, then! The murdered do haunt their murderers, I believe. I know that ghosts have wandered on earth. Be with me always—take any form—drive me mad! only do not leave me in this abyss, where I cannot find you! Oh, God! it is unutterable! I cannot live without my life! I cannot live without my soul!
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lebibliocosme · 2 months
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Scholomance, tome 2 : Promotion funeste
Titre : Promotion funeste Cycle/Série : Scholomance, tome 2 Auteur/Autrice : Naomi Novik Éditeur : J’ai lu Date de publication : 2023 / 2024 Synopsis : À la Scholomance, El, Orion et leurs camarades sont enfin en terminale, année sur laquelle plane le spectre de la remise des diplômes, rite de passage mortel… au sens propre. El est déterminée : ses amis et elle survivront. Pourtant, ce but paraît…
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lecturedesam · 6 months
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Les heritiers de Stonehenge
Auteur : Sam Christer Titre : Les heritiers de Stonehenge Date de parution : 8 juin 2011 – Edition ESKA EAN : 9782300038709     4eme de couverture :  Huit jours avant le solstice d’été, un homme est massacré sur le site antique de Stonehenge, au cours d’un sacrifice à glacer le sang, devant une assemblée de fidèles cagoules. Quelques heures plus tard, l’un des plus célèbres chasseurs de trésors…
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prosedumonde · 28 days
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Les étoiles proposent un spectacle gratuit. Ça ne coûte rien de se servir de ses yeux. 
George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres (Down and Out in Paris and London)
VO :
The stars are a free show; it don’t cost anything to use your eyes.
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fleurdusoir · 1 year
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Sans astres et sans fleurs, je rêve l’impossible Dans le froid de la nuit.
Renée Vivien, Les roses sont entrées
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aforcedelire · 2 years
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Les sept morts d’Evelyn Hardcastle, Stuart Turton
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Ce soir à 23h, Evelyn Hardcastle va être assassinée. Aiden Bishop a une journée pour trouver le meurtrier, et tant qu’il n’a pas réussi, il est condamné à revivre en boucle cette même journée.
Alors autant j’ai vraiment bien aimé et accroché à l’histoire, autant qu’est-ce que c’est compliqué à suivre ! Il y a vraiment beaucoup beaucoup beaucoup de choses qui se passent dans ce roman, entre des voyages dans le temps et des points de vue différents. On peut facilement se perdre. J’avoue que je n’ai pas réussi à tout retenir (qui est qui, qui fait quoi quand, etc.) mais ça ne m’a pas du tout empêchée d’apprécier ma lecture ! Du moment qu’on accepte d’être un peu perdu.e, je pense qu’on peut vraiment aimer ce roman.
Et une fois rentré dans l’histoire, on est tenu.e en haleine et on veut savoir ce qui s’est passé. Pourquoi Evelyn Hardcastle se fait tuer ? Par qui va-t-elle se faire assassiner ? (Je ne m’attendais pas du tout à cette résolution.)
En plus de l’histoire, qui est en elle-même déjà vraiment originale et bien écrite, l’ambiance est géniale ! On est embarqué dans une immense demeure anglaise du XXe siècle, en plein milieu de la bourgeoisie. La quatrième de couverture parle d’un mélange entre Downton Abbey et Agatha Christie ; c’est complètement mérité.
Et ce qui m’a le plus étonnée, c’est qu’il s’agit d’un premier roman (c’est encore plus dingue). Voilà le niveau !
07/04/2022 - 14/04/2022
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ibonoco · 10 months
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An evening at the EMPIKA
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demots · 4 months
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"Aimer vous condamne à la solitude."
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Virginia Woolf, Mrs Dalloway
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Poterhouse, Tom Sharpe
Il y a de cela quelques années, Guillaume Galienne, dans sa merveilleuse et regrettée émission radiophonique sur France Inter, Ça peut pas faire de mal, nous avait présenté Poterhouse de Tom Sharpe. Une lecture hilarante, portée par les irrésistibles modulations de voix du comédien qui n’a pas son pareil pour faire vivre un texte. Difficile ensuite pour le lecteur curieux de se procurer ce livre…
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