Tumgik
#50 ans de cinéma américain
vagabondageautourdesoi · 10 months
Text
Hélène Frappat - Le Gaslighting
Ou l’art de faire taire les femmes Saviez-vous que le mot Gaslighting a été élu mot de l’année 2022 ? Hélène Frappat, philosophe et journaliste, en décortique le sens, l’envergure dans la sphère de l’intimité du couple mais aussi sa portée politique et sociale. Le concept est de réduire au silence la victime. En tant que féministe, spécialiste et critique cinématographique, Hélène Frappat…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
pascal-et-sarah · 11 months
Text
Séance du mercredi 2023-11-15
Deux semaines de suite avec une newsletter de cinéma incroyable mais vrai. On va essayer de garder le rythme/
On aime les fesses on aimes les abdos, bref on aime les gens tout nus!
Magic Mike XXL - Internet - 1h55 - 💪🤠🇺🇸🩲
Alors là attention c'est du film d'auteur intellectualisant, pas vos trucs habituels où on est juste là pour regarder des gens se déhancher en petite tenue... J'rigole.
Tumblr media
Si vous avez raté le premier, pas de soucis étant donné que c'est grosso modo le même film. Mike ancien stripteaseur (joué par Channing Tatum ancien stripteaseur, vous l'avez?) a du mal à faire tourner son entreprise de déménageur (pas) bretons. Ses copains avant de passer à autre chose parce qu'ils prennent de l'âge se rendent à une convention de striptease pour un baroud d'honneur. Du coup Mike va se joindre à eux parce qu'on aime bien les gens musclés et la sueur. S'en suit un roadtrip d'environ 2h à travers l'ouest américain afin de recruter des gens et de trouver des idées. Comme le premier en dehors des scènes de danses (très très chastes pour un film sur le striptease) qui sont bien filmées le film oscille entre... Oubliable et navet. Visiblement Tatum a un truc à raconter sur la fin de l'innocence de l’Amérique mais en réalité c'est assez peu intéressant à regarder. On a principalement vu ce film pour se préparer au troisième volet réalisé par Steven Soderbergh ce qui fait au moins lever un sourcil. 5/10
Oh une pièce de théâtre
Mon crime - Canal+ - 1h42 - 🔫🇫🇷🎭
Si comme moi vous avez été élevé dans une famille de cinéphiles en France il y a de bonnes chances que vous ayez vu un film de François Ozon. Le réalisateur de 56 ans est quand même auteur d'environ 50 films (si le mot environ vous fait tiquer parlez en avec moi vous découvrirez le monde fascinant des crédits) dont 8 femmes, la piscine... Ici on adapte une pièce de théâtre sur des thèmes féministes. On lève une oreille pour en savoir plus.
Tumblr media
Face a un parterre de stars plus ou moins ancienne (Danny Boon, Luccini, Isabelle Huppert...) deux jeunes actrices (Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder) crèvent l'écran. L'histoire assez vaudeville à base de cliché sur l'appropriation d'un crime ne casse pas trois pattes à un canard mais se lève suivre. Le vrai problème est que s'agissant de l'adaptation d'une pièce il ne se passe pas grand chose. En dehors des 3-4 scènes présentent dans la bande annonce on n'est jamais face à un vrai suspens et on regrette que le film ne démarre jamais vraiment. Bref ça aurait pu être vraiment bien, au final c'est pas si mal.
6/10
Que c'est long messieurs que c'est long...
Killers of the Flower Moon - Cinéma - 3h26 - 🤠🇺🇸₹
Martin Scorcese malgré ses obsessions un peu malsaine pour les gangsters et les criminels a été un grand réalisateur. La question maintenant qu'irrémédiablement il se rapproche de la fin de sa carrière, l'est-il encore?
Tumblr media
Après avoir pondu pour Netflix un film de 3h29 au delà du caricatural (Robert de Niro 76 ans rajeunit numériquement jouant un jeune homme de 20 ans, ridicule et risible) démontrait que le rôle de producteur est essentiel dans le cinéma américain (par exemple pour ramener un film de 3h29 qui n'a rien à dire à un film de 2h disons). Ici on repart sur plus de 3h mais au cinéma avec un scénario adapté d'un super bouquin de David Grann et ça change tout.
Déjà c'est le premier film que j'ai vu en iMax (grande salle, grand écran) et c'était un bon choix. La photo est incroyable, les images de l'ouest américains s’enchaînent comme autant de tableaux. Le scénario est une "simple" observation du mal absolu puisque l'on suit une conspiration de petits bras visant à extorquer un peuple déjà exploité de la chance qu'il a eu. Di Caprio, acteur fétiche de Scorcese joue avec les dents très serrées ce qui pendant une bonne heure est assez déroutant. Mais on rentre dans le film et surtout pour la seule raison qui fait qu'on retourne au cinéma, pour retrouver cette sensation, on voyage et on s'oublie dans un univers.
7/10
À la semaine prochaine, regardez des films et parlez m'en qu'on rigole un peu.
1 note · View note
Text
youtube
MARDI 23 AVRIL 2024 (Billet 1 / 3)
« CIVIL WAR » (1h49)
Un film d’Alex Garland, avec Kirsten Dunst, Wagner Moura, Cailee Spaeny, Nick Offerman…
Synopsis : Une course effrénée à travers une Amérique fracturée qui, dans un futur proche, est plus que jamais sur le fil du rasoir.
Notes Allo Ciné (Pro : 3,7 / Spectateurs : 3,7)
Marina ne supportant pas les films « de guerre », JM est donc allé tout seul le voir. Le petit article ci-dessous dit tout ce qu’il en a pensé, il est donc inutile qu’il rajoute quoique ce soit, il confirme juste la dernière phrase du critique : « Civil War » est un des meilleurs films qu’il ait vus depuis le début de l’année et il lui donne entre ❤️❤️❤️❤️,2 et ❤️❤️❤️❤️,5 sur 5 (désolé, il n’a pas pu trancher).
___________________________
Après "Men", film fantastique original et dérangeant, Alex Garland réussit un blockbuster politique distopique en prise direct avec le climat politique américain actuel.
La peur d'une guerre civile en Amérique du nord remonte aux origines du Nouveau Monde, terrain d'une révolution en 1776 et d'une guerre civile de 1861 à 1865. Alex Garland l'actualise avec intelligence et sens du spectaculaire, à la lumière de la confrontation Trump-Biden, sans jamais les nommer, mais comme une métaphore de leurs divisions.
Photographe de guerre, Lee (Kirsten Dunst) couvre la guerre civile qui embrase les États-Unis. Téléobjectif au point, elle remonte de New York à Washington le fleuve des événements avec la conviction qu'elle va photographier la mort du président des États-Unis.
« Civil War » est un formidable film de politique fiction tel que ne nous en a pas donné Hollywood depuis longtemps ! L'approche du futur vote présidentiel américain du 5 novembre 2024 est en filigrane de « Civil War », parce que les mots de « guerre civile » ont été cités avec ironie dans les commentaires sur la rivalité entre Biden et Trump, tant les sondages séparent à 50/50 les deux candidats (au 8 avril, Donald Trump n'aurait que 0,3 point d'avance sur Joe Biden).
Cette réactivité du cinéma américain à sa conjoncture immédiate est une constante du cinéma d'outre-Atlantique. C'est la même que celle qui parlait de la Guerre du Vietnam dès « Retour » de Hal Ashby (1978), trois ans après un conflit majeur du XXe siècle. Alex Garland fait œuvre de sens politique et de mise en scène dans « Civil War ». Très bien écrit, nous prenant dès le début dans le feu de l'action sans en expliquer les causes, le long-métrage suit une ascension dramatique jusqu'à une fin ouverte inventive.
Le film tient en haleine de bout en bout, où Kirsten Dunst (« Virgin Suicides » et « Marie-Antoinette » de Sofia Copplola, entre autres…) trouve ici un de ses meilleurs rôles, avec une justesse qui sent un futur Oscar. La caméra est au plus près des personnages tout en prenant en compte la dimension des enjeux, alternant les échelles de plans avec dynamisme. Un grand film, dans la lignée de ce que donnait le meilleur du cinéma politique américain des années 1970, avec la touche d'un metteur en scène exigeant dans ses sujets et dans leur traitement. Un des meilleurs films depuis le début de l'année !
(Source : « France Info Culture »)
Tumblr media
0 notes
news24fr · 2 years
Text
Il sera "impossible" pour le BJP de reproduire son triomphe électoral de 2019 en 2024, a déclaré vendredi le haut responsable du Congrès, Shashi Tharoor, et a ajouté qu'il est "concevable" que le parti au pouvoir puisse perdre "50 sièges" au Lok Sabha. Le député de Thiruvananthapuram, qui s'exprimait ici au Kerala Literature Festival, a déclaré que s'il admet la domination du BJP, c'est aussi un fait qu'ils ont perdu de nombreux États et qu'ils perdent le gouvernement central n'est pas impossible. « Si vous regardez à quel point ils (le BJP) ont réussi en 2019, ils ont essentiellement eu tous les sièges dans l'Haryana, le Gujarat, le Rajasthan ; ou tous les sièges sauf un dans le Bihar, MP (Madhya Pradesh), Maharashtra ; et 18 sièges au Bengale. . "Maintenant, tous ces résultats sont impossibles à reproduire et le BJP tomber en dessous de la majorité en 2024 est tout à fait possible", a déclaré M. Tharoor lors d'une session intitulée "Inde @ 75 : Une promenade à travers les institutions démocratiques". Qualifiant les attaques de Pulwama et la grève de Balakot, qui, selon lui, ont conduit à une "énorme vague" à la dernière minute - un "phénomène" qui ne se répétera pas en 2024 - l'homme de 66 ans a déclaré une baisse de 50 sièges pour le BJP et gain pour les partis d'opposition est tout à fait "concevable". Cependant, sur la question importante de savoir si les partis d'opposition, qui, selon Tharoor, l'emporteront sur le BJP de sa position majoritaire, resteront ensemble, c'est une chose à laquelle il a dit qu'il était "impossible de répondre". "Si le BJP est à 250 et les autres à 290 … ces 290 seront-ils d'accord ou le BJP pourra-t-il en choisir 20 ici et 10 là parmi les partis qui veulent des faveurs du gouvernement central du jour, puis former le gouvernement . Nous ne savons pas », a-t-il déclaré. Le BJP a remporté 303 sièges sur 543 lors des élections de 2019 à Lok Sabha alors que le Congrès n'en a géré que 52. Parlant des défis auxquels l'Inde est confrontée après 75 ans d'indépendance, Tharoor, qui, bien qu'admettant que le dynasticisme dans une démocratie est un "défi", a déclaré que ceux qui distinguent son parti devraient également regarder autour du pays. Il a fait valoir qu'à la seule exception des «communistes et du BJP», ironiquement à l'extrémité polaire du spectre politique, chaque parti semble avoir une politique dynastique. "Quand nous pointons du doigt et disons la" dynastie du Congrès "... vous regardez autour du pays et ce que vous voyez Mulayam Singh (Yadav) est remplacé par son fils, Lalu Prasad Yadav est remplacé par son fils, Karunanidhi est remplacé par son fils, Bal Thackeray est remplacé par son fils, Sharad Pawar... il est très présent mais son héritier présomptif est sa fille et son neveu", a-t-il ajouté. Considéré comme l'un des plus grands rendez-vous littéraires d'Asie, le Kerala Literature Festival accueille un mélange éclectique d'icônes littéraires et culturelles allant des lauréats du prix Nobel, des écrivains lauréats du prix Booker, des politiciens de haut niveau aux historiens, personnalités du cinéma, diplomates et artistes. La liste des orateurs comprend le lauréat du prix Booker 2022 Shehan Karunatilaka, les lauréats du prix Nobel Ada Yonath et Abhijit Banerjee, l'indologue américaine Wendy Doniger, l'acteur Kamal Haasan, l'auteur pour enfants Sudha Murty et le chanteur vétéran Usha Uthup.(À l'exception du titre, cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d'un flux syndiqué.)
0 notes
Photo
Tumblr media
Maya Deren et Paul Sharits (mandala films) Edition Re:voir Maya Deren est une réalisatrice américaine d'origine ukrainienne, née Eleanora Derenkovskaïa à Kiev le 29 avril 1907 (12 mai 1907 dans le calendrier grégorien) et décédée à New York le 13 octobre 1961. Personnalité majeure du cinéma expérimental américain des années 1940, Maya Deren réalise de nombreux courts métrages d'inspiration surréaliste et psychanalytique, inspirés par Jean Cocteau. Elle tente en vain de participer à la fédération de l'avant-garde américaine au début des années 1950. C'est en son honneur qu'en 1962, un an après sa mort, Jonas Mekas réalise son rêve en fondant, avec d'autres cinéastes, The Film-Makers' Cooperative. Paul Jeffrey Sharits (né le 7 février 1943 à Denver et mort le 8 juillet 1993 (à 50 ans) à Buffalo) est un cinéaste expérimental américain. Lié à des mouvements artistiques d'avant-garde, Paul Sharits est l'une des figures du cinéma structurel, aux côtés de Tony Conrad, Hollis Frampton et Michael Snow. Il a également été lié au mouvement Fluxus dont il a réalisé quelques Fluxfilms. Le cinéaste canadien François Miron consacre, en 2015, un long métrage documentaire au cinéaste intitulé simplement « Paul Sharits » édité par Re:Voir Vidéo  où y est envisagé aussi bien le travail cinématographique et plastique que les problèmes psychologiques de l’artiste qui le conduisent à formaliser une écriture agressive au sein de l’avant-garde américaine des années 1960-1970 par l’utilisation du flicker avec des pulsations de couleurs sur des images parfois déstabilisantes comme l’opération d’un œil et des scènes de coït dans T,O,U,C,H,I,N,G (en), un de ses films les plus emblématiques commenté, dans le documentaire, par diverses personnalités du monde des arts. https://www.vinted.fr/divertissement/musique-and-video/video/vhs/2228586287-cassette-video-vhs-experimental-films #oiseaumortvintage #melodieensoussol #mayaderen #paulsharits https://www.instagram.com/p/ClYOlMdsooC/?igshid=NGJjMDIxMWI=
0 notes
focusmonumentum · 3 years
Text
Maxim’s
Tumblr media
Au numéro 3 de la rue Royale, entre Concorde et Madeleine, se trouve accolé à l'Hôtel de Coislin un immeuble en pierre de taille, construit en 1770 par l'architecte Etienne-Louis Boullée, lors de l'élévation de la rue. Il s'agit aujourd'hui de l'entrée principale de "Maxim's", un temps considéré comme le restaurant le plus célèbre du monde.
D'abord un hôtel particulier, dit de Richelieu, le duc y ayant vécu. Le rez-de-chaussée accueille un glacier italien à la fin des années 1880, puis un bistrot-relais pour cochers de fiacre. Il devient café-glacier en 1893, après son rachat par Maxime Gaillard et son ami Georges Everaert, à l'enseigne de "Maxim's & Georg's", selon l'usage de la Belle Époque d'angliciser les noms des tenanciers (cf. Le Fouquet's). Inspiré par son expérience de barman au "Reynolds" voisin, Maxime dote l'établissement d'un bar américain. Après le départ de Georges, le café prend finalement le nom de "Maxim's". Attirant une jeunesse dorée assidue aux champs de courses, Maxime Gaillard s'endête considérablement (sa clientèle mondaine "oubliant" très souvent de régler son ardoise), jusqu'à se suicider en 1895, à l'âge de 33 ans, léguant son bien à son maître d'hôtel Eugène Cornuché. Celui-ci lance alors de grands travaux, faisant appel aux artistes en vogue de l'École de Nancy, souhaitant adapter le café à la mode éphémère de l'Art nouveau, en vue de l'Exposition universelle de 1900 approchant. La devanture et la salle sont alors transformés, le café devient un restaurant, adjoignant un piano au bar et des "chambres d'amour" à l'étage, avec courtisanes à résidence, comme la Belle Otéro... Le bouche à oreille est fulgurant : on s'y presse tant pour sa cuisine que pour sa décoration, pour son atmosphère et pour sa fréquentation... S'y mêlent grands bourgeois et têtes couronnées, artistes renommés et nouveaux fortunés. La salle verra passer Édouard VII, Marcel Proust, Mistinguett, Jean Bugatti, Sacha Guitry, Jean Cocteau... dont l'ami Octave Vaudable, restaurateur auvergnat, rachète le lieu en 1932, imposant le port de l'habit et favorisant une clientèle "select", bien souvent d'habitués. Sous l'Occupation, il devient le restaurant privilégié des officiers allemands... Après-guerre, de nombreuses stars du cinéma ou de la musique s'y côtoient, Marlène Dietrich croise Martine Carol, Maria Callas y dîne souvent avec son amant Aristote Onassis. Dans les années 50 à 70, le fils d'Octave Vaudable, Louis, donne à Maxim's ses lettres de noblesse, étoffant gastronomiquement son menu, ainsi que ses prix... De nombreuses créations culinaires furent intégrées à la carte, comme la crêpe Veuve Joyeuse, la selle d'agneau Belle Otéro, le soufflé Rothschild... Aller dîner chez Maxim's devient alors un passage obligé pour tout riche touriste de passage à Paris, le chic ultime, le nec plus ultra. Maxim's est synonyme de superlatif. En 1977, Louis Vaudable et sa femme Magguy, ancienne journaliste assurant la communication de l'établissement, s'associent avec le couturier Pierre Cardin, créant la "griffe" Maxim's, se déclinant depuis en produits de luxe, arts de la table, linge de maison, vêtements et autre produits dérivés... désormais vendus à la boutique attenante. François Vaudable, le fils de Louis, vend l'affaire à Pierre Cardin en 1981. L'homme d'affaires ouvre alors sept autres restaurants Maxim's de par le monde, de Bruxelles à Tokyo, celui-ci devenant alors le "Maxim's de Paris". Un Musée Maxim's y est ouvert, couvrant les trois étages surplombant le restaurant, étalant sur plus de 350m2, en des appartements reconstitués dans leur état 1900, la plus grande collection française privée d'Art nouveau, avec des oeuvres, objets d'art et mobilier attribués à de grands noms tels que Toulouse-Lautrec, Sem, Louis Majorelle, Emile Gallé, Hector Guimard, Tiffany & Co... Maxim's fut également un grand lieu d'inspiration pour de nombreuses plumes, au fil des décennies, de La Dame de chez Maxim, le célèbre vaudeville de Georges Feydeau, au Chasseur de chez Maxim's, le film de Claude Vital avec Claude Gensac et Michel Galabru, en passant par la chanson Maxim's, composée par Serge Gainsbourg et chantée par Serge Reggiani, mais aussi le sketch de Popeck, Le diner chez Maxim's, fixant dans l'imaginaire populaire le fantasme du restaurant de luxe, inabordable et inaccessible, mais ô combien désirable. Désir d'ailleurs mis en scène dans de nombreux films, comme Gigi, de Vincente Minnelli, Chéri, de Stephen Frears, ou encore Minuit à Paris, de Woody Allen. 
Tumblr media
La salle principale du restaurant, comme figée dans le temps, nous offre une riche décoration de fresques murales marouflées, placages d'acajou, miroirs biseautés, ornements de cuivre et de bronze représentant volutes et entrelacs végétaux... Tout concorde à une représentativité absolue de l'Art nouveau, jusqu'à cette magnifique verrière sommitale, décorée de feuillages et floraisons, comme d'un éternel printemps, celui de la Belle Epoque. Lors du remplacement des fameuses banquettes rouges, à la fin des années 50, les ouvriers font la découverte, entre le dossier et l'assise, de nombreux louis d'or, bijoux, diamants, saphirs, rubis... Un véritable trésor, égaré par les nonchalantes précieuses élégantes du début du siècle, insoucieuses de ces pertes, car remplacées par de nouveaux présents de prétendants dès le lendemain... Une certaine idée du luxe. 
Tumblr media
Nous remercions spécialement Pierre Pelegry de nous avoir permis d’entrer dans cette institution afin d’avoir photographié cette magnifique salle. 
Crédits : ALM’s
29 notes · View notes
alwaysironenemy · 3 years
Text
Voir© Spider-Man: No Way Home |2021 Gratuit en streaming VF Film complet HD
⭐ « REGARDER » ⭐ Spider-Man: No Way Home FILM COMPLET (2021) DIFFUSÉ EN LIGNE GoogleDrive/4K.Téléchargements! Comment regarder le film complet Spider-Man: No Way Home en ligne ? HQ Reddit Video [DVD-ANGLAIS] Spider-Man: No Way Home (2021) Film complet Regarder en ligne [#Spider-Man: No Way Home] Google Drive/[DvdRip-USA/Eng-Subs] Spider-Man: No Way Home!
Tumblr media
☑ REGARDER ➤➤ https://tinyurl.com/53274ean
☑ TÉLÉCHARGER ➤➤ https://class.xstarmovie21.com/fr/634649/spider-man-no-way-home.html
Spider-Man: No Way Home
2021
Américain
Action - Aventure - Nouveaux Films‎
Réalisé par:Jon Watts
Avec:Tom Holland, Zendaya, Tony Revolori
Durée:1h 30min
SYNOPSIS SPIDER-MAN: NO WAY HOME 2021
Peter Parker retourne à l'école, essayant de faire face aux conséquences catastrophiques de la guerre entre Thanos et les Avengers. Le deuil et la confusion ont laissé leur empreinte sur l'éternel adolescent de la reine, à la veille de vacances scolaires qui emmèneront sa classe visiter certaines des villes européennes les plus importantes, dont Venise et Prague. Parti à New York, Tante May, Peter part avec son ami de confiance Ned et avec un plan pour déclarer son amour pour MJ. Cependant, non seulement des nouveaux rivaux romantiques devront se méfier de Spider-Man: le ravivé Nick Fury est sur sa queue et n'a pas l'intention de donner des jours de congé quand il est temps de sauver le monde. Une nouvelle menace, les élémentaires, surgit des entrailles de la planète, et en l'absence des Avengers, Peter est appelé pour soutenir un héros en visite sur une Terre parallèle, Quentin Beck.
Parmi les films peut-être les plus insidieux à réaliser dans la longue série de 23 qui composent l'univers cinématographique Marvel, la suite du nouveau cycle de Spider-Man construit un pont vers la nouvelle phase de la saga et propose une élaboration consciencieuse du deuil après dix ans de narration. qui viennent d'offrir la chose la plus proche d'une conclusion qu'ils auront jamais.
Que l'équipe de Kevin Feige et le réalisateur de retour Jon Watts aient réussi à rendre une séance de thérapie de groupe si authentique, mais aussi agréable, n'est pas moins exploit que de créer la fin parfaite dans Avengers: Fin de partie.
Loin de chez lui, Peter Parker est maintenant aussi vétéran blessé que son mentor Tony Stark, mais c'est aussi un Captain America au lycée, qui est resté seize ans pendant cinq ans alors que certains de ses coéquipiers ont grandi de manière disproportionnée. Une croissance-non-croissance qui l'a mûri mais pas assez pour avoir toutes les réponses que le monde demande à Spider-man: son stress post-traumatique devant une foule soucieuse de savoir où, comment et sous quelle forme les Avengers sont toujours parmi eux la même chose qu'une armée mondiale de fans, bercés pendant une décennie dans la sécurité en série puis percés par le sentiment d'une fin.
⭐ Spider-Man: No Way Home ⭐
Spider-Man: No Way Home casting
Bande-annonce de Spider-Man: No Way Home
Revue de Spider-Man: No Way Home
Spider-Man: No Way Home 2021
Spider-Man: No Way Home film complet
Spider-Man: No Way Home film complet 2021
Spider-Man: No Way Home complet en ligne
Spider-Man: No Way Home en streaming complet
Spider-Man: No Way Home en ligne
Spider-Man: No Way Home en streaming
Spider-Man: No Way Home regarder en entier en ligne
Spider-Man: No Way Home en streaming complet en ligne
Spider-Man: No Way Home regarder en ligne
Regarder Spider-Man: No Way Home en streaming
Bienvenue dans la meilleure série de films ACTION TV de divers produits de qualité HD:
Action. Aventure. Animation. Biographie. La comédie. La criminalité. Documentaire.
Regarder Spider-Man: No Way Home Streaming,
Regarder Spider-Man: No Way Home Streaming vf,
Regarder Spider-Man: No Way Home Streaming Vostfr,
Regarder Spider-Man: No Way Home Streaming vf gratuit,
Regarder Spider-Man: No Way Home Streaming Regarder,
Regarder Spider-Man: No Way Home Telecharger,
Regarder Spider-Man: No Way Home Film Complet en streaming,
Regarder Spider-Man: No Way Home Vostfr,
Regarder Spider-Man: No Way Home Film complet en français,
Regarder Spider-Man: No Way HomeStreaming vf gratuit complet,
Le film, également appelé film, film ou film, est une forme d’art visuel utilisée pour simuler des expériences qui communiquent des idées, des histoires, des perceptions, des sentiments, de la beauté ou une atmosphère à travers l’utilisation d’images en mouvement. Ces images sont généralement accompagnées de sons et plus rarement d’autres stimulations sensorielles. [1] Le mot «cinéma», abréviation de cinématographie, est souvent utilisé pour désigner le cinéma et l’industrie cinématographique, ainsi que la forme d’art qui en est le résultat.
❏ STREAMING DES MÉDIAS ❏
Le contenu multimédia en continu est un contenu multimédia qui est constamment reçu et présenté à un utilisateur final tout en étant fourni par un fournisseur. Le verbe streamer fait référence au processus de livraison ou d’obtention d’un média de cette manière. [Clarification nécessaire] Le streaming fait référence à la méthode de livraison du média, plutôt qu’au média lui-même. La distinction entre la méthode de diffusion et les médias distribués s’applique spécifiquement aux réseaux de télécommunications, car la plupart des systèmes de diffusion sont soit intrinsèquement en streaming (par exemple, radio, télévision, applications de streaming), soit intrinsèquement non en streaming (par exemple, livres, cassettes vidéo, CD audio). Le streaming de contenu sur Internet pose des problèmes. Par exemple, les utilisateurs dont la connexion Internet manque de bande passante suffisante peuvent rencontrer des arrêts, des retards ou une mise en mémoire tampon lente du contenu. Et les utilisateurs dépourvus de matériel ou de logiciels compatibles peuvent être incapables de diffuser certains contenus.
La diffusion en direct est la livraison de contenu Internet en temps réel, tout comme la télévision en direct diffuse du contenu sur les ondes via un signal de télévision. La diffusion en direct sur Internet nécessite une forme de média source (par exemple une caméra vidéo, une interface audio, un logiciel de capture d’écran), un encodeur pour numériser le contenu, un éditeur multimédia et un réseau de diffusion de contenu pour distribuer et diffuser le contenu. La diffusion en direct n’a pas besoin d’être enregistrée au point d’origine, bien qu’elle le soit fréquemment.
Le streaming est une alternative au téléchargement de fichiers, un processus dans lequel l’utilisateur final obtient le fichier entier pour le contenu avant de le regarder ou de l’écouter. Grâce à la diffusion en continu, un utilisateur final peut utiliser son lecteur multimédia pour commencer à lire du contenu vidéo numérique ou audio numérique avant que le fichier entier n’ait été transmis. Le terme «média en continu» peut s’appliquer à des médias autres que la vidéo et l’audio, tels que le sous-titrage en direct, la bande magnétique et le texte en temps réel, qui sont tous considérés comme du «texte en continu».
❏ CONTENU DU COPYRIGHT ❏
Le droit d’auteur est un type de propriété intellectuelle qui donne à son propriétaire le droit exclusif de faire des copies d’une œuvre de création, généralement pour une durée limitée. [1] [2] [3] [4] [5] Le travail créatif peut être sous une forme littéraire, artistique, éducative ou musicale. Le droit d’auteur vise à protéger l’expression originale d’une idée sous la forme d’une œuvre créative, mais pas l’idée elle-même. [6] [7] [8] Un droit d’auteur est soumis à des limitations fondées sur des considérations d’intérêt public, telles que la doctrine de l’utilisation équitable aux États-Unis.
Certaines juridictions exigent de «réparer» les œuvres protégées par le droit d’auteur sous une forme tangible. Il est souvent partagé entre plusieurs auteurs, dont chacun détient un ensemble de droits d’utilisation ou de licence de l’œuvre, et qui sont communément appelés détenteurs de droits. [Citation nécessaire] [9] [10] [11] [12] Ces les droits comprennent souvent la reproduction, le contrôle des œuvres dérivées, la distribution, l’exécution publique et les droits moraux tels que l’attribution. [13]
Les droits d’auteur peuvent être accordés par le droit public et sont dans ce cas considérés comme des «droits territoriaux». Cela signifie que les droits d’auteur accordés par la loi d’un certain État ne s’étendent pas au-delà du territoire de cette juridiction spécifique. Les droits d’auteur de ce type varient selon les pays; de nombreux pays, et parfois un grand groupe de pays, ont conclu des accords avec d’autres pays sur les procédures applicables lorsque les œuvres «franchissent» les frontières nationales ou que les droits nationaux sont incompatibles. [14]
En règle générale, la durée de droit public d’un droit d’auteur expire 50 à 100 ans après le décès du créateur, selon la juridiction. Certains pays exigent certaines formalités de droit d’auteur [5] pour établir le droit d’auteur, d’autres reconnaissent le droit d’auteur sur toute œuvre achevée, sans enregistrement formel.
Il est largement admis que les droits d’auteur sont indispensables pour favoriser la diversité culturelle et la créativité. Cependant, Parc fait valoir que contrairement aux croyances dominantes, l’imitation et la copie ne restreignent pas la créativité ou la diversité culturelle, mais les soutiennent en fait davantage. Cet argument a été soutenu par de nombreux exemples tels que Millet et Van Gogh, Picasso, Manet et Monet, etc. [15]
❏ BIENS DE SERVICES ❏
Le crédit (de crédit latin, «(il / elle) croit») est la fiducie qui permet à une partie de fournir de l’argent ou des ressources à une autre partie, la seconde ne remboursant pas la première partie immédiatement (générant ainsi une dette) mais promet de rembourser ou de restituer ces ressources (ou d’autres matériaux de valeur égale) à une date ultérieure. [1] En d’autres termes, le crédit est une méthode permettant de rendre la réciprocité formelle, juridiquement exécutoire et extensible à un grand groupe de personnes indépendantes.
Les ressources fournies peuvent être financières (par exemple l’octroi d’un prêt), ou elles peuvent être constituées de biens ou de services (par exemple de crédit à la consommation). Le crédit englobe toute forme de paiement différé. [2] Le crédit est accordé par un créancier, également appelé prêteur, à un débiteur, également appelé emprunteur.
1 note · View note
leskoobclub · 3 years
Text
TO THE BONE (2017) – MARTI NOXON
Tumblr media
« To the Bone » est un film américain porté par Lily Collins et écrit et réalisé par Marti Noxon, scénariste sur « Buffy contre les vampires ». Il me tardait donc de le découvrir.
L’HISTOIRE
Ellen a 20 ans et est anorexique. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à suivre différents programmes afin de se soigner. Déterminée à l’aider, sa famille l’envoie dans un centre spécialisé dirigé par un médecin non conventionnel. Surprise par les règles du centre et charmée par son nouvel entourage Ellen va tenter de se reconstruire et de s’accepter.
QUELQUES MOTS
Le film parle d’un sujet assez discret dans le monde du cinéma et dans la vie de tous les jours : l’anorexie. La réalisatrice n’a pas hésité à s’inspirer de sa propre histoire pour dépeindre une maladie qui mérite d’être exposée. C’est toujours délicat de parler d’un sujet comme celui-ci, car les gens ont tendance à dire que c’est mal traité, que ça prone la maladie au lieu de l’attaquer,etc. La scénariste et réalisatrice a réussi avec brio à nous proposer un film à la fois touchant et drôle.
LE CASTING
Le casting du film repose sur 2 gros noms : Keanu Reeves et LilyCollins. J’aime beaucoup cette dernière et je sais que ce rôle est le plus personnel qu’elle ait eu à interpréter dans sa carrière. En effet, l’actrice a combattu par le passé des troubles alimentaires. Elle en a notamment parlé dans son livre paru en Mars dernier : « Unfiltered – No Shame, No Regrets, Just Me » (en V.O uniquement pour le moment).
Pour ne pas rater le coche l’actrice a été attaqué pour avoir perdu trop de poids par l’Internet. C’est une décision qu’elle a prise pour rendre encore plus crédule son interprétation d’Ellen. Elle a décidé de renouer avec ses « anciens » démons mais a assuré avoir été suivi par des professionnels. C’était une sorte de thérapie pour elle et on ne peut que saluer son courage.
Keanu Reeves a un rôle assez secondaire mais chacune de ses scènes sonnent vraies. Son personnage tient à ses patients et ça se ressent. Ce film m’a permis de faire la découverte d’Alex Sharp qui m’a énormément surpris. Il livre une performance juste aussi bien dans le comique que dans l’émotionnel. Il me tarde de le revoir dans « How to talk to girls at parties » en décembre prochain.
Le reste de la distribution est assurée par les fabuleuses Carrie Preston (The Good Wife) et Lili Taylor (American Crime). Mais aussi : Liana Liberato (Trust), Ciara Bravo (Red Band Society), Leslie Bibb (GCB) et Kathryn Prescott (Finding Carter).
MON AVIS
Ce que j’ai aimé avec le film c’est cette impression de me retrouver dans une famille. Ce côté cosy pour parler de quelque chose d’important, comme ce fut le cas avec la série « Red Band Society » que j’avais adoré.
L’histoire d’Ellen fait le film : son passé, sa maladie, son combat. Mais pas que ! En plus de suivre son parcours nous sommes invités à en découvrir d’autres. Même s’ils sont tous confrontés à des troubles du comportement alimentaire, ils ont tous une histoire et une approche différente face à l’anorexie et leur envie de s’en sortir.
Le long métrage aborde la maladie de façon juste et intelligente. Il ne montre pas uniquement des corps amaigris pour choquer mais étudie les comportements psychologiques à travers sa palette de personnage que ce soit avec les malades ou la famille de ces derniers. En effet, deux scènes puissantes (in my opinion) sont dues aux questionnements de la famille d’Ellen. La frustration de ne rien pouvoir faire, de ne pas comprendre pourquoi elle en est là. C’est d’ailleurs ce qui fait la force de « To The Bone », cette authenticité sur la maladie des deux points de vue.
Alors non, tout n’est pas rose dans l’anorexie (dans aucune maladie d’ailleurs) mais le fait d’aborder certains thèmes/certaines situations de façon simple et drôle m’a conquis ! C’est ce petit côté indé que j’aime, comme ce fut le cas avec « 50/50 (2011) »  Je vous rassure j’ai réussi à verser des larmes à plusieurs reprises mais si vous chercher un long métrage qui tombe dans le pathos vous pouvez passer votre chemin !
Vous l’aurez compris, avec « To The Bone », la réalisatrice frappe fort et ce pour notre plus grand bonheur. Du rire, des larmes, une Lily Collins fabuleuse et une bande son au top ! Que demander de plus ?
« To the Bone » est disponible sur Netflix.
9/10
youtube
2 notes · View notes
Text
François Pomès - Marylin Monroe
Son dernier secret Pour les soixante ans de l’anniversaire de la mort de la star, encore adulée, François Pomès décide de réaliser et de produire un documentaire puis de raconter sa démarche dans un livre, Marilyn Monroe, son dernier secret. Pendant 3 ans, d’une intuition devenue obsession, François Pomès raconte sa quête qui débuta en 2015. Mais c’est en février 2019 que l’idée lumineuse lui…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
blog-kino-cine · 4 years
Text
Les grandes (R)évolutions des salles de cinéma
Lorsque l’on regarde les grandes évolutions des salles de cinéma, on se rend compte d’une mutation importante tous les vingt ans. 20 ans après la naissance du cinéma, c’est la fin des forains et le début des salles fixes. 20 ans plus tard, le cinéma devient sonore, puis encore 20 après, c’est le format scope qui oblige à revoir l’architecture des salles. Puis la baisse de fréquentation oblige les exploitants à diviser les salles. 20 ans après se sont l’arrivée des multiplexes de périphérie. Et maintenant, le numérique arrive à grands pas.
1890 En 1891/93, Demenÿ met au point et dépose le brevet de son phonoscope à disques et à cylindres. Le 28 octobre 1892 Émile Reynaud propose au public du musée Grévin de véritables petits dessins animés, alors appelés Pantomimes lumineuses. A l’étranger chacun à son inventeur. Les américains Edison, sans oublier Le Prince ou en Allemagne Max von Skladanovsky avec le Bioscop. La première projection à Paris, réalisée avec l’appareil de Louis Lumière le 28 décembre 1895, marque le début du spectacle cinématographique. Avec les premiers « tourneurs » et notamment les opérateurs de la maison Lumière, le cinéma s’exhibe dans les cafés, music-hall, lors des foires… Les forains furent les premiers exploitants du cinéma, circulants de ville en ville avec leurs roulottes, premières salles de projections ambulantes. Certains banquistes promenaient ainsi de foire en foire des salles pouvant accueillir plusieurs centaines de spectateurs. Ces premiers cinémas étaient parfois magnifiquement décorés. Les films étant achetés aux grandes firmes (Pathé, Gaumont, Eclair…) il était nécessaire de changer de public après quelques jours de projection d’un programme qui restait la possession du forain. Sur ce sujet, lire le livre de Pierre Darmon[1]
1910 Les premières salles du muet
Le 12 octobre 1906 Pathé fait un essai de location de films, comme cela se fait déjà en Grande Bretagne. Après un essai de location liée aux recettes (partage à 50% des bénéfices) Pathé opte pour la location au mètre. La location au partage des recettes reviendra plus tard, avec notamment la création d’une billetterie contrôlée par le CNC après la guerre. La firme au coq prétextait une utilisation des films jusqu’à l’usure, d’où une projection de copies en piteux état. En fait il semble que dans la majorité des cas il n’en est rien. En observant les cartes postales de ces cinémas forains, la date des films projetés est souvent proche de celle de la photo. Les films étaient ensuite revendus d’occasion à de petits forains. Début 1909, le congrès national des producteurs de films réunis à Paris accepte ce système de location comme une nouvelle norme. Les programmes pouvant ainsi changer chaque semaine, le cinéma devient sédentaire et naissent les premières salles spécialement construites pour le cinéma. A partir de 1906 et jusqu’en 1914, la concurrence des salles fixes est si importante que les forains disparaitront rapidement. Certains d’entre eux créeront des cinémas sédentaires. Une des motivations de Pathé sera d’exclure le cinéma ambulant au profit des salles permanentes afin notamment de développer son propre réseau en France et en Suisse. L’ Omnia Pathé du boulevard Montmartre à Paris est inauguré le 1er décembre 1906. L’écran mesure 3,5m X 4m. En 1910, Léon Gaumont achète l’hippodrome de la place Clichy à Paris et le transforme en une monumentale salle de cinéma de 3 400 places, la plus grande du monde : le Gaumont-Palace est né. Les salles sont souvent construites en longueur car la visibilité n’est bonne que dans la proximité de l’axe de projection. L’arrivée du parlant va complètement modifier la donne.
1930 La révolution du parlant Le 31 octobre 1929, le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris. C’est un film produit par Pathé-Natan. Il va falloir adapter toutes les salles au sonore. Partout en Europe, la conversion des salles prenait du retard par rapport à la capacité de production, exigeant que les films parlants soient produits en parallèle dans une version muette, ou simplement projetés sans son ! Cela nous donne quelques films hybrides comme Sous les toits de Paris de René Clair (1930), comportant peu de dialogues, certaines scènes se et de nombreux passages sont uniquement musicaux. Il est tout à fait imaginable de pouvoir voir ce film sans le son. Chaplin ne se tournera que difficilement vers le parlant. Mais il refera plus tard une nouvelle version sonore de La ruée vers l’or (1925) en ajoutant en 1942 commentaire et musique. En France, plus de la moitié des salles n'étaient pas encore équipées en 1932. La sonorisation du parc de salles français s'est réalisée de manière progressive : sur environ 4 500 salles, 194 sont équipées en mars 1930, 703 en mars 1931 et 3 023 en 1934. De nouvelles salles sont construites, prenant notamment en compte les problèmes d’acoustique. C’est la première grande révolution technique du cinéma. Les réalisateurs pensent que le cinéma parlant va tuer l’Art. Nombreux sont ceux qui estiment que rien ne vaut un bon film muet. Certains acteurs auront du mal à passer le cap de la parole. Le public, lui, est enthousiaste. La fréquentation des salles est dopée par le parlant. Le cap des 400 millions d'entrées est dépassé en 1938.
1950 L’écran large La Tunique (The Robe) est un péplum américain sorti en 1953. Il est surtout connu pour être le premier film en cinémascope de l'histoire du cinéma. Il va falloir à nouveau adapter les salles à ce nouveau format. Les écrans d’un format initial de 1,33 de large pour 1 de haut vont devoir passer à une proportion de 2,35 à 2,66 pour 1. C’est aussi l’arrivée du film 70mm. La majorité des films tournés en 70 mm le sont dans les années 1950-60. De nombreuses salles dans les grandes villes s’équipent de projecteurs pouvant projeter ce format, dont le son enregistré sur 6 pistes est magnétique. Le Colisée de Roubaix, créé en 1926, est réaménagé en 1951 il s’équipe du son stéréophonique et d’un plancher flottant pour absorber le son. « A peine transformée, deux ans plus tard, de nouveaux travaux sont engagé pour permettre les projections en cinémascope. Il a fallut refaire toute la scène. Le « Colisée » a été le premier cinéma de la région à programmer le film de la Fox, « La tunique ». A cette occasion une énorme publicité apparaissait sur le haut de la gare de Lille. Le cinéma Roubaisien a réalisé 78 000 entrées en un mois. La dernière semaine où était programmé le premier film en scope il faisait encore 16000 entrées. Les projections étaient interrompues pour laisser la place aux autres films qui attendaient leur tour»[2]. Il sera pour longtemps le plus grand cinéma de province avec ses 2 150 places.
1970 Les complexes cinématographiques de centre ville Entre 1957 et 1971, la fréquentation diminue de plus de 140 % et passe de 412 millions d'entrées à 170 millions, sous l'effet conjugué de la télévision et de l'évolution générale des modes de vie. Les multisalles font leur apparition, souvent issues de la division des salles existantes, devenues trop grandes. Les exploitants achètent quand ils le peuvent les commerces voisins afin d’augmenter leur nombre de salles et donc l’offre de films. La fréquentation se stabilise entre 1971 et 1983, le nombre d’écrans augmente. Les bâtiments sont mal adaptés à ces transformations. Les cabines de projections sont reliées par de véritables labyrinthes. Le son s’entend souvent d’une salle à l’autre. Cette situation durera néanmoins plusieurs années jusqu’à une nouvelle décroissance importante des entrées. Les exploitants doivent également faire face à l’arrivée du magnétoscope apparu en 1970. Dès 1983, la fréquentation entre dans une nouvelle phase de baisse qui conduit le secteur de l'exploitation à perdre, en moins de dix ans, près du tiers de ses clients : de 178 millions en 1978, le nombre d'entrées passe à 116 millions en 1992. Il faudra trouver d’autres solutions.
1990 Les multiplexes en périphérie des grandes villes Les exploitants réagissent et suivent la grande distribution à l’extérieur des villes. Ils conçoivent des multiplexes en périphérie des grandes agglomérations. Par rapport au centre ville, les terrains disponibles sont vastes et meilleur marché, possibilités de stationnement facilité par de grands parkings gratuits. Autour des salles se créent des centres de loisirs avec restaurants à thème, bowlings, boites de nuit… La confiserie et les jeux vidéo envahissent les halls. La recette confiserie représente une part importante du chiffre d’affaire du cinéma. Un des plus importants multiplexes est le Kinepolis de Lomme dans la banlieue de Lille, aves 24 salles, ouvert fin des années 90. Ces multiplexes sont réservés aux grands groupes ou solides exploitants. Les investissements sont lourds. Ces immenses cinémas sont d’énormes « aspirateurs » à spectateurs. Ils ratissent une clientèle dans un secteur situé à une heure de transport. En conséquence, les petites salles proches ferment, les centres des petites villes se vident. Certaines municipalités s’inquiètent. Elles achètent les cinémas en difficulté ou, grâce à une loi prodiguée pour l’occasion, aident les exploitants privés.
2010 Le numérique Le passage des cinémas au numérique sera la grande évolution de la décennie à venir. Les Etats Unis ont déjà fait évoluer la moitié de leur salles vers le numérique. La France est plus longue à se mettre en route mais plusieurs solutions de financement sont maintenant en place. Qui est financièrement gagnant dans ce changement de support ? Le distributeur du film. En effet le tirage de copie coute cher. Environ 1000 à 1500 euros, et quand un film sort en 500 copies c’est 750 000 euros de tirage. Le fichier numérique a un coût négligeable. Cette économie donc sera partagée avec l’exploitant qui investi dans l’achat d’un projecteur numérique. Environ les trois quarts de l’investissement sont pris en charge par un organisme chargé de collecter et répartir ces économies financières. De ce fait plus rien ne s’oppose au début de cette petite révolution. Un équipement numérique coute environ 60 à 80 000 euros, sans le son puisque celui du projecteur film est conservé. Le coût supporté par l’exploitant est donc de 10 à 15 000 euros. Quel avantage pour le propriétaire du cinéma ? Un cout de transport réduit, pas de montage de copie, possibilité d’avoir des versions différentes du film (VO, VF), ouvertures à d’autres utilisations du projecteur (conventions, diffusions de match et concerts) et surtout projection en relief. Un film en relief fait 30% de spectateurs en plus que sa version « plate » et surtout attire un public nouveau, les ados qui ne fréquentaient plus les salles. Les sorties à venir ne vont pas manquer de tenter les directeurs de salle, pratiquement un film en relief par mois (l’âge de glace 3 le 3 juillet, La haut le 29 juillet qui a fait l’ouverture du festival de Cannes, Toy story 1 et 2 et Alice au pays des merveilles début 2010 pour n’en citer que quelques uns). 133 cinémas possédaient au moins une salle équipée en numérique au 31 mars 2009 représentant au total 423 écrans. Tous les films ne sortant pas en numérique, les salles resterons équipées en film pendant encore quelques années. Les cabines trop petites posent problème en ne permettant pas de « caser » un projecteur film et un numérique. Elles devront attendre un peu. UGC, ne s’équipera pas de suite, farouchement contre cette évolution qui mettra en péril les labos photochimiques français qui tirent des copies pour toute l’Europe.
En conclusion Lorsque nous comparons tous ces changements (films sonores, cinémascope…) nous retrouvons les mêmes débats avec le numérique des pours et des contres. Ces changements se sont toujours faits sur plusieurs années. Cette mutation est maintenant inexorable. Le spectateur y gagnera en qualité de projection (copies toujours impeccables). Mais le choix des films ne sera-t-il pas réduit, toutes les salles voulant et pouvant projeter le même film puisqu’il n’y a plus de limite au nombre de copies. On peut par contre penser que les films pourront rester plus longtemps à l’affiche dans la mesure ou les copies ne circulent plus. Quant au collectionneur, il y voit le début de la fin de sa collection argentique. Les projecteurs 35mm vont se faire nombreux sur le marché d’occasion.
[1] LE MONDE DU CINEMA SOUS L'OCCUPATION de Pierre Darmon. Éditeur : Stock [2] Daniel Granval et Olivier Joos, les cinémas du Nord Pas de Calais  
1 note · View note
lignes2frappe · 2 years
Text
40 ANECDOTES MYTHIQUES SUR BRUCE LEE, LE ROI DE LA BASTON
Tumblr media
1. Bruce Lee n’était pas 100% Chinois. Selon les versions, son grand-père maternel était tantôt d’origine allemande, tantôt d’origine anglaise.
2. Dans la Chine des années 50, lorsqu’il était adolescent, ce métissage lui interdisait l’accès à de nombreuses écoles de kung-fu.
3. Bruce Lee est né l’année du dragon, lors du jour du dragon, à l’heure du dragon.
Son surnom ‘Little Dragon’ était donc tout sauf volé.
4. Bruce Lee est né aux États-Unis.
Quatrième enfant d’une famille de cinq, il a vu le jour dans le quartier chinois de San Francisco avant que ses parents ne retournent vivre à Hong-Kong trois mois plus tard.
C’est ainsi que lorsqu’il a émigré aux États-Unis l’année de ses 19 ans, il a pu réclamer la citoyenneté américaine.
5. Si Bruce Lee est son vrai nom à l’état civil, durant son enfance à Hong-Kong, tout le monde l’appelait Lee Jun-Fan, un prénom qui signifie quelque chose comme « le retour de la prospérité ».
Tumblr media
6. Bruce Lee a fait ses débuts au cinéma à l’âge de trois mois.
Sous la houlette de son père, un célèbre chanteur d’opéra cantonais, il s’est mis dès ses 9 ans à enchaîner les tournages au point de cumuler à 18 ans une vingtaine d’apparition sur grand écran.
7. Bruce Lee commence à apprendre les arts martiaux à 13 ans pour se défendre face à ceux qui à l’école et dans les rues le brutalisaient.
8. Adolescent, Bruce Lee s’est entraîné pendant cinq ans avec Ip Man, l’un des plus grands maîtres de wing chun de l’époque.
Son histoire a été adaptée au cinéma dans plusieurs films, dont The Grandmaster de Wong Kar-wai en 2013, et bien évidemment la tétralogie Ip Man dans laquelle Donnie Yen lui prête ses traits.
9. En parallèle de son apprentissage du kung-fu, Bruce Lee a été initié à l’escrime par son grand frère Peter.
10. Très myope, Bruce Lee portait en permanence des lentilles de contact.
Ce handicap explique notamment pourquoi ses techniques de combat se concentreront plus tard sur des mouvements proches du corps, et ce, afin de privilégier le toucher à la vue.
Tumblr media
11. Une fois en mesure de se défendre, il a lui-même admis être devenu « le genre de personne à chercher la bagarre » et a alors rejoint un gang, les Eight Junction Tigers.
12. Non seulement Bruce Lee était dans ses jeunes années amateur de cha-cha, cette danse latine cousine du mambo, mais il a en sus participé à des compétitions.
13. Tandis quel a légende veut que Bruce Lee ait migré en 1959 à San Francisco aux USA après avoir passé à tabac un haut responsable des Triades, il a en réalité été envoyé là-bas par son père pour couper avec ses mauvaises fréquentations et finir ses études.
14. En attendant que sa carrière d’acteur décolle, Bruce Lee a enseigné les arts martiaux à de nombreuses célébrités comme Steve McQueen, James Coburn, Roman Polanski, Sharon Tate ou George Lazenby.
Son tarif ? 250 dollars de l’heure, soit l’équivalent de 1 500 dollars actuels !
15. Bruce Lee s’est fait repérer aux États-Unis par un coiffeur de célébrités.
En 1964, Jay Sebring assiste à une compétition de karaté sur la plage de Long Beach. Impressionné par la démonstration de Lee, il contacte dans la foulée l’un de ses clients, le producteur et acteur William Dozier, pour qu’il lui propose de passer des essais.
Tumblr media
16. Sur les plateaux de tournage, la légende veut que les coups de Bruce Lee étaient tellement rapides que les caméras n’arrivaient pas à les capter. Ses scènes devaient ainsi régulièrement être retournées.
« Les premiers rushs étaient ridicules. On voyait uniquement mes opposants tombés devant moi. Et même en ralentissant mes mouvements, l’image était encore floue. »
17. Sa réputation de vitesse était d’ailleurs telle, qu’en 2012, lorsque le fabricant de téléphone Nokia a diffusé une publicité qui le mettait en scène jouer au ping-pong avec un nunchaku, la séquence est devenue virale alors qu’il s’agissait d’un trucage.
18. Cascadeur sur Opération Dragon en 1973, Jackie Chan a reçu un coup de pied en plein visage de Bruce Lee. Lee s’est alors immédiatement excusé, tandis que Chan a de son propre aveu un peu exagéré sa blessure afin de passer plus de temps avec lui.
19. Chuck Norris lui doit son tout premier rôle au cinéma.
Coordinateur de cascades sur Matt Helm règle son comte (1968), Lee lui a offert de brièvement apparaître dans une scène de combat – attention ça va vite.
20. Bruce Lee a développé son propre art martial, le Jeet Kune Do.
Fort de son expérience sur les tatamis, Bruce Lee en arrive à la conclusion que les arts martiaux traditionnels peuvent parfois manquer d’efficacité dans de vrais combats. À leur trop grande rigidité, il préfère donc se concentrer sur l’efficacité en privilégiant l’adaptation à une situation donnée.
Plus proche d’une philosophie que d’un art martial à proprement parler, Bruce Lee baptise en 1967 cette approche le Jeet Kune Do, « la voie du point qui intercepte ».
« Absorbe ce qui est utile, rejette ce qui ne l’est pas et ajoute ce qui t’est propre »
Tumblr media
21. Longtemps réticent à lui donner un nom afin de ne pas limiter son apprentissage, Bruce Lee finira par abandonner complètement le Jeet Kune Do au motif qu’un bon combattant doit assimiler le meilleur de chacun des styles de combat plutôt que de limiter son approche à un seul d’entre eux.
22. Selon Dana White, le grand patron de l’UFC, Bruce Lee peut légitimement prétendre au titre de père fondateur des arts martiaux mixtes (MMA).
« Il s’entraînait en mélangeant les styles. Il se battait en mélangeant les styles. Il a même écrit que le meilleur des styles, c’était de ne pas en avoir. »
23. Sur le tournage d’Opération Dragon, Bruce Lee en est arrivé à plusieurs reprises aux mains avec des figurants.
Recrutés en partie parmi les gangs de Honk Kong, certains moquaient en effet ouvertement son niveau en arts martiaux. Piqué au vif, Lee a offert aux plus virulents d’en découdre.
Le verdict a été sans appel d’après Robert Clouse, le réalisateur : « Bruce esquivait leurs coups, puis les frappait à deux ou trois reprises. Pas pour les tuer, mais pour les marquer. »
24. À Hong Kong, la série Le Frelon vert a été rebaptisé The Kato Show, du nom du personnage qu’incarne Bruce Lee, quand bien même il ne s’agit pas du premier rôle.
25. Le cinéma Hollywood Boulevard à Paris a projeté sans interruption pendant trois ans dans ses trois salles La Fureur du Dragon, de la première séance à neuf heures le matin jusqu’à la dernière à minuit.
Le film a ainsi réalisé dans ce lieu 700 000 entrées sur ses douze premiers mois d’exploitation !
Tumblr media
26. En 1970, Bruce Lee s’est sévèrement blessé au dos lors d’un exercice de squat réalisé sans échauffement.
L’un des nerfs de sa colonne vertébrale a été touché, ce qui n’a pas été sans conséquence pour la suite de sa carrière. D’une part parce qu’il a ensuite été obligé de faire appel à des doublures, et de l’autre, parce qu’il a dû s’astreindre à prendre régulièrement des antidouleurs.
27. Aussi surprenant que cela puisse paraître venant de l’auteur de la célèbre citation « Soit comme l’eau », Bruce Lee ne savait pas nager.
28. Mais de quoi Bruce Lee est-il vraiment mort le 20 juillet 1973 ? L’autopsie a conclu à un gonflement soudain du cerveau causé par une allergie à un médicament contre le mal de tête.
29. L’une des théories qui a longtemps couru autour de sa mort voulait que Bruce Lee ait succombé des suites d’un « dim mak », un coup mortel dont la technique n’est connue que d’une poignée d’élus et dont les effets se font ressentir a posteriori.
Ce coup lui aurait été porté quelques jours auparavant lors d’un combat contre un maître en arts martiaux. Ce dernier aurait été mandaté, au choix, soit par les triades d’Hong Kong à qui Lee aurait refusé de payer un tribut en échange de sa protection, soit par un concile de maîtres chinois qui souhaitait qu’il cesse de transmettre leur art ancestral aux Occidentaux.
30. Bruce Lee était-il accro aux drogues dures ? En dépit de son physique ultra-athlétique et de sa discipline de vie qui excluait tabac et alcool, une lettre écrite de sa main retrouvée après sa mort laisse fortement penser qu’il prenait régulièrement de la cocaïne.
Il y demande en effet à son ami et dealeur Robert Baker de lui envoyer « de la cocaïne en grande quantité » afin de pouvoir rentrer dans la peau du personnage qu’il interprète.
Tumblr media
31. Décédé six jours avant l’avant-première d’Opération Dragon à Hong Kong, Bruce Lee n’a jamais pu voir ce film dans sa version définitive, alors que ce dernier est largement considéré comme son chef-d’œuvre, mais également comme l’un des tout meilleurs films d’arts martiaux de l’histoire.
32. Tourné avant Opération Dragon/Enter the Dragon (1973), mais sorti en aout 1974 aux États-Unis, La Fureur du Dragon/The Way of the Dragon a été rebaptisé Return of the Dragon afin de suggérer qu’il s’agissait d’une suite.
33. Suite au décès de Bruce Lee, quantité de clones ont fleuri sur les écrans, tous tentant de grossièrement reprendre le flambeau dans des films de karaté à petits budgets – Bruce Li, Bruce Le, Bruce Leung, Bruce Thai, Bruce Lai, Bruce Lo, Dragon Lee…
Le phénomène pris une telle ampleur qu’il a fini par être appelé la « Bruceploitation ».
34. Le fait que Bruce Lee soit mort au beau milieu du tournage du Jeu de la Mort n’a pas empêché le studio Golden Harvest de sortir le film cinq ans plus tard.
Pour ce faire, l’histoire a été en grande partie modifiée afin que le personnage principal simule sa propre mort (des images de l’enterrement de Bruce Lee ont été utilisées), puis modifie son apparence en se faisant refaire le visage afin de justifier qu’il soit ensuite incarné par un autre acteur.
35. Son fils Brandon est lui aussi décédé dans des circonstances plutôt troubles.
Acteur comme son père, il tourne en mars 1993 The Crow d’Alex Proyas, un film fantastique dont il est le héros. L’histoire d’un guitariste assassiné qui ressuscite pour venger sa mort.
Lors d’une scène où son personnage se fait tirer dessus, il a malencontreusement reçu une balle en plein estomac. Transporté en urgence à l’hôpital, Brandon Lee a succombé à ses blessures le lendemain.
Il avait 28 ans.
Tumblr media
36. Bruce Lee a-t-il vraiment prétendu qu’il pouvait battre Mohammed Ali ?
En 2019, à l’occasion de la sortie de Il était une fois à Hollywood, une polémique a éclaté quand Shanon Lee, la fille de Bruce Lee, a accusé Tarantino d’avoir sali la mémoire de son père en le dépeignant comme quelqu’un d’extrêmement arrogant.
Vexé, le réalisateur a ensuite enfoncé clou.
« Bruce Lee était bien du genre arrogant. Aux gens qui disent qu’il n’a jamais dit ‘qu’il pouvait battre Muhammad Ali’, et bien si, il l’a fait. C’est même sa femme Linda Lee qui l’écrit dans la première biographie (Bruce Lee: The Man Only I Knew) que j’ai lue. »
En réalité, le passage de la biographie auquel fait référence Tarantino est une phrase de Linda Lee citant un critique cinéma à propos de Bruce Lee, et non pas une citation directe de l’acteur…
37. Tarantino s’est énormément inspiré de Bruce Lee pour Kill Bill Vol. 1 (2003).
Outre l’ensemble jaune que porte Uma Thurman qui référence évidemment son survêtement et ses sneakers Asics Ontisuka Tigers dans Le Jeu de la mort, on peut entendre une reprise du thème du Frelon vert, tandis que les Crazy 88 portent tous le même masque que Kato.
38. Dans Kill Bill Vol. 2, le maître en arts martiaux Pai Mei reprend l’une des techniques les plus célèbres popularisées par Bruce Lee.
Lorsqu’il enseigne à Beatrix comment briser une planche en bois placée juste devant elle, il s’inspire directement du « one inch punch » de Lee, « le coup de poing sans recul ».
39. Mode toujours, Supreme a produit une collection capsule 100% centrée autour d’Opération Dragon pour sa collection automne/hiver 2013 (t-shirt, planches de skate, Vans Sk8-His…).
40. Entre son allure et ses techniques de combat, Bruce Lee a inspiré de nombreux personnages de jeux vidéo : Liu Kang dans Mortal Kombat, Fei Long dans Street Fighter II ou Law dans Tekken.
Tumblr media
LE THREAD TWITTER
Publié sur Booska-p.com le 20 juillet 2022.
0 notes
buz-muet · 2 years
Text
C’est le 28 septembre 1934 que naît Brigitte Anne-Marie Bardot à Paris. Issue d’une famille bourgeoise, Brigitte grandit au côté de sa sœur, Marie-Jeanne. Très rapidement, la jeune fille se tourne vers des activités artistiques, comme la danse et le chant ; elle se fait remarquer par Hélène Lazareff, directrice du magazine Elle, également amie de sa mère. À 15 ans, la jeune fille fera plusieurs fois la une de l’hebdomadaire du célèbre magazine, et sa beauté ne passera pas inaperçue. En 1952, âgée de 18 ans, Brigitte Bardot décroche son premier rôle au côté de Bourvil dans le film Le trou normand de Jean Boyer. 
La même année, elle rencontre le réalisateur Roger Vadim qu’elle épousera quelques mois plus tard. En 1956, Et Dieu… Créa la femme, réalisé par son mari, est le premier film français à se classer au box-office américain, faisant de Brigitte Bardot une icône internationale. Le mythe Bardot est né : les médias et les cinéastes se l’arrachent, les femmes se coiffent et s’habillent de la même façon, cherchant à lui ressembler et les hommes succombent à son charme… Les succès s’enchaînent, et la jeune femme fera son apparition dans de nombreux films, comme Viva Maria ! de Louis Malle, En cas de malheur de Claude Autant-Lara, Shalako de Edward Dmytryk ou encore Les Pétroleuses de Christan-Jacque. De 1951 à 1973, Brigitte Bardot jouera dans près de 50 films et interprétera plus de 70 chansons.
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
La chanteuse américaine, en lutte avec un cancer depuis de nombreuses années, vient de s'éteindre à Détroit à l'âge de 76 ans. Magistrale et iconique, elle reste une diva des sonorités gospel, dont l'engagement a marqué la culture américaine.
Tumblr media
La reine de la soul vient de quitter la scène. Depuis 2010, Aretha Franklin se battait contre un cancer. Lundi 13 août 2018, un journaliste américain révélait sur son site que la chanteuse était au plus mal, à Détroit entourée de ses proches, qui appelaient ses fans à lui adresser leurs prières. Elle est décédée jeudi, a expliqué son agent à l'agence Associated Press.
» LIRE AUSSI - Disparition d'Aretha Franklin: redécouvrez les morceaux qui ont fait sa légende
Tout au long de sa carrière, Aretha Franklin a collaboré avec les plus grands et inspiré des générations d'artistes en devenir. Avec 33 albums studios à son actif, elle a écoulé plus de 75 millions de disques. Elle demeure l'artiste féminine ayant vendu le plus de disques vinyles de tous les temps. Sa figure de féministe afro-américaine fait d'elle une icône intemporelle, à l'énergie, à la puissance vocale et au talent inégalable.
Aretha Franklin est née le 25 mars 1942 à Memphis, dans l'État américain du Tennessee. Elle a trois sœurs et deux frères. Elle passera la plus grande partie de sa vie à Détroit, dans le Michigan. Clarence LaVaughn Franklin, son père, est un pasteur baptiste, militant des droits civiques. Les sœurs Franklin, suivent très tôt l'exemple de leur mère, Barbara, chanteuse de gospel. Erma (décédée en 2002), Carolyn (morte en 1988) et Aretha chantent dans la chorale de leur père à Détroit.
Tumblr media
Quand les trois filles sont suffisamment âgées, à 12 ans, elles sont promues au rang de première partie. Elles font leur premier enregistrement quand Aretha a tout juste 14 ans. La dimension musicale du métier de pasteur est primordiale dans l'expérience de jeunesse de Aretha. Les grands prêcheurs sont très souvent des musiciens hors pair: sermon et chant sont indissociables. Chez les Franklin, le père reçoit les grands noms du gospel mais aussi des grands noms de la soul comme Sam Cooke et Dinah Washington, qui viennent parfaire l'éducation musicale de la jeune fille.
Une chanteuse de soul élevée au rang de symbole
Aretha Franklin est repérée par John H. Hammond, producteur expérimenté, qui a notamment découvert Billie Holiday, Big Bill Broonzy, Pete Seeger mais aussi Bob Dylan, ou Bruce Springsteen. Persuadé qu'Aretha est un diamant brut, il la fera signer chez Columbia Records en 1956. Elle y enregistre son premier album solo The Electrifying Aretha Franklin. Une dizaine de disques au sein du label suivront, sans qu'aucun ne connaisse de succès retentissant. Columbia peine à tirer parti des talents de l'artiste. En 1964, Aretha déclare au magazine Ebony «Ils savent, et ils savent que je sais, qu'ils n'ont pas mis tout leur poids derrière moi comme ils l'ont fait pour Barbra Streisand».
Tumblr media
La rupture est consommée en 1967. Aretha quitte son producteur et sa maison de disques pour s'engager auprès d'Atlantic records, aux côtés de Jerry Wexler. Pour ce label, qui fut aussi celui de Ray Charles, qu'elle livrera les morceaux rhythm and blues qui la feront connaître. Très vite, elle s'impose dans les classements avec I Never Loved A Man (The Way That I Love You). De mars 1967 à janvier 1969, elle enregistre six albums. En mai 1967, sa reprise de Respect d'Otis Redding se hisse en tête des hit-parades. Avec Baby I Love You et A Natural Woman, elle confirme son succès auprès d'un public de plus en plus large. La reine de la soul est née.
En 1977, Aretha Franklin interprète «Respect» en direct du Théâtre de l'Empire
Au début des années 1970, la chanteuse revient aux sonorités avec lesquelles elle a grandi. En 1972, elle livre au public Amazing Grace, un album gospel qui fait date. Malgré un succès parfois fluctuent, elle parvient toujours à surprendre son audience. Elle s'attaque au cinéma avec une apparition très remarquée dans The Blues Brothers de John Landis en 1980.
Tumblr media
La même année, Aretha Franklin signe chez Arista Records. La collaboration donnera lieu à des morceaux à succès, résolument modernes, qui connaissent un succès immédiat, comme United Together. Dans les années 1980, elle collabore avec de nombreux artistes. George Benson, mais aussi Annie Lennox d'Eurythmics dans le titre Sisters Are Doin' It For Themselves. Plus tard, elle reprend Jumpin' Jack Flash des Rolling Stones en duo avec Keith Richards.
En 1987, Aretha Franklin entre au Rock'n'Roll Hall of Fame en fêtant ses 30 ans de carrière. C'est l'année où elle obtient son premier numéro 1 grâce à sa collaboration avec George Michael pour I Knew You Were Waiting (For Me). Les collaborations artistiques se suivent, toujours plus prestigieuses. En 1989, elle enregistre Trough The Storm en 1989. Elle y chante aux côtés de James Brown, Elton John et Whitney Houston.
» LIRE AUSSI - 60 ans de Prince: une version très personnelle d'un negro-spiritual de son album posthume dévoilée
Après une pause de dix ans, Aretha Franklin revient sur le devant de la scène en 1998 avec A Rose is Still a Rose, son premier album original depuis 1989. Elle y démontre son ancrage contemporain, sans oublier ses premières amours musicales, avec de nombreuses collaborations: Lauryn Hill des Fugees, Puffy Combs ou encore Jermaine Dupri.
Le rythme des sorties se ralentit au fil des années 1990. Elle demeure cependant un symbole de la soul américaine et fait de nombreuses apparitions spectaculaires. C'est elle qui chante l'hymne américaine lors de la finale du Super Bowl en 2006. Elle prend le parti de l'interpréter sur des airs gospels, accompagnée d'une chorale de 150 personnes. Le 20 janvier 2009, c'est elle qui est choisie pour chanter lors de la cérémonie d'investiture du nouveau président américain, Barack Obama.
Une icône noire et féministe
Aretha Franklin est un modèle de réussite pour beaucoup de femmes et demeure une icône afro américaine. Celle qui a gagné 18 Grammys a aussi été la première femme à intégrer le Rock and Roll Hall of Fame. Dès ses premiers succès, la reine de la soul a un ton engagé et porte la voix de la révolte. En 1967, déjà, sa reprise de Respect d'Otis Redding était résolument féministe.
Tumblr media
Mais son engagement est aussi celui en faveur de l'égalité raciale, qu'elle porte grâce à ses sonorités gospel. Le 9 avril 1968, elle chante lors des obsèques de Martin Luther King. Elle est aussi l'une des premières femmes noires à faire la couverture du très prestigieux magazine américain Time en juin 1968.
L'impact culturel de sa musique est indéniable. À la force de ses cordes vocales, Aretha Franklin incarne deux des plus grands mouvements politico-culturels de son temps: les droits civiques et la lutte pour l'égalité entre les sexes. Tout au long de sa carrière, elle démocratise le RnB sans pour autant renoncer à son identité, démontrant que la musique peut avoir un impact culturel dépassant de loin le monde musical.
» LIRE AUSSI - 50 ans après la mort de Martin Luther King, «le combat continue»
Mais la vie d'Aretha Franklin est aussi l'histoire d'un destin tortueux, notamment quand il est question des hommes. À 16 ans, elle est déjà mère de deux enfants. À 19 ans, elle épouse Ted White malgré le refus paternel. Ce mariage sera rythmé par des drames et par des épisodes de violence conjugale. Le couple divorce en 1969. En 1978, elle se marie à l'acteur Glynn Turman mais ils se séparent au bout de quatre ans. Un temps fiancé à Willie Wilkerson, son compagnon de longue date, elle annule le mariage à venir en 2012. Ses déceptions amoureuses sont un thème récurrent dans l'univers lyrical de l'artiste. Son producteur Jerry Wexler parlait de sa tendance à «donner sa confiance à des hommes qui ne la méritaient pas».
Une vie tortueuse source d'inspiration
Sa vie a aussi été parsemée de combats contre diverses addictions. «J'ai arrêté de fumer en 1991. Cela a énormément aidé ma voix», déclare-t-elle en mars 1998, au Time. La chanteuse fumait jusqu'à trois paquets de cigarette par jour. Jusqu'à la fin des années 1970, la star a également eu des problèmes avec l'alcool, dans lequel elle se réfugiait pour fuir ses mariages chancelants. En mai 1967, elle tombe de scène et se casse le bras lors d'un concert à Columbus, en Géorgie. Selon son ancien impresario Ruth Bowen, cet incident était lié à l'alcool. Elle mettra fin à cette addiction, mais luttera ensuite contre l'obésité, jusqu'à l'annonce de sa maladie.
Tumblr media
Aretha Franklin révèle être atteinte d'un cancer du pancréas en 2010. La famille Franklin a déjà payé le prix fort à ce mal vicieux. Sa sœur Carolyn est décédée d'un cancer du sein en 1988. Cecil, son frère, qui fut aussi son manager, a succombé d'un cancer des poumons en 1989. Sa sœur aînée Erma est morte d'un cancer de la gorge en 2002.
À la découverte de son mal, la diva annule de nombreux concerts et limite ses apparitions publiques. Elle poursuit cependant son activité artistique tant bien que mal, comme avec l'album Aretha Franklin Sings the Great Diva Classics en 2014. Elle y reprend des chansons soul à succès, comme Rolling in the Deep d'Adele. Son ultime cadeau à ses fans date de novembre 2017 avec A Brand New Me: Aretha Franklin With The Royal Philharmonic Orchestra. L'album célèbre le 50e anniversaire de sa signature chez Atlantic Records. Elle y interprète ses succès enregistrés chez Atlantic aux côtés du Royal Philharmonic Orchestra.
» LIRE AUSSI - Aretha Franklin est dans un état grave à Détroit, entourée de ses proches
Le public a pu la voir une dernière fois sur scène en novembre 2017, lors d'un concert pour la fondation Elton John à New York. La star avait ému et alarmé ses fans, en apparaissant amaigrie et faible. Il est préférable de se souvenir d'une de ses dernières apparitions en 2015, lors de la 38e édition du gala annuel du «Kennedy Center Honors». Elle y interprète sa chanson You Make me Feel Like, sortie en 1967. Installée au piano, elle livre une prestation magistrale face au président américain Barack Obama. Touché par l'interprétation de la chanteuse, le président est bouleversé. On devine qu'il ne l'est pas moins aujourd'hui. Les larmes n'ont pas fini de couler au nom et à la voix de la reine de la soul.
youtube
7 notes · View notes
stephaniechermont · 6 years
Photo
Tumblr media
Laparisienne.com - Interview de Clémence Poésy
CANNES 2018. CLÉMENCE POÉSY : « IL Y A QUELQUE CHOSE DE SURNATUREL CHEZ CATE BLANCHETT »
Par Stéphanie Chermont, 17 mai 2018 | 14h03
L'actrice est passée derrière la caméra pour un court-métrage présenté mardi aux Talents Adami.
Chaque année, des acteurs et actrices réalisent leurs premiers courts-métrages dans le cadre de l'opération Talents Adami 2018 avec un thème imposé et 3 jours de tournage imposé. Mardi 15 mai, la comédienne Clémence Poésy a eu le plaisir de dévoiler son court-métrage «Les démons du vent», qui devait faire écho au sujet «Jour de fête». Pour La Parisienne, elle a accepté de revenir sur cette expérience inédite.
Comment s’est passée votre expérience de réalisatrice, à Cannes, pour les Talents Adami ?
C’était très rapide. C’est le jeu ! Le pari, c’était les trois jours pour tourner et une préparation assez courte. J’ai eu le sentiment de faire ce court-métrage à l’instinct, j’ai découvert les décors la veille. Ça a été un peu comme un plongeon dans cette expérience de réalisatrice. Et malgré tout cela, cela a été fluide, agréable et bienveillant.
En quoi cela est-il plus évident de passer derrière la caméra lorsque l’on est actrice ?
Je crois que le fait d’avoir déjà conscience des plateaux de cinéma, de les connaître, fait que forcément, on n’aborde pas le tournage de la même manière, on est sans doute plus à son aise.
Le thème de votre film était «Jour de fête». Votre plus belle fête au Festival de Cannes ?
Je crois que c’est la montée des marches samedi dernier par 82 actrices, productrices et professionnelles du cinéma. C’était solennel mais extrêmement puissant. Ce que les femmes du collectif 50/50 pour 2020 font, c’est important. L’idée est de prendre des faits réels, des chiffres, de poser quelque chose de très clair et évident pour construire cette image très forte. Les mecs, on n’aurait même pas pu les faire tenir sur les marches de Cannes ! 1688 hommes au Festival contre 82 femmes depuis sa création, fallait juste le dire ! Et surtout, maintenant, que faisons-nous pour que ça change ? C’était une façon de continuer le mouvement initié cet hiver et de ne pas s’arrêter sur un titre de journal. Ce n’est pas que cette histoire sordide et scandaleuse. Là, c’est une force, un mouvement essentiel de ce collectif pour que les choses soient différentes.
En quoi est-ce important que les actrices prennent la parole ? C’est leur rôle ?
C'est celui de tout le monde ! Pas que les actrices. Et c’est surtout très important que ce mouvement serve à changer la donne partout, dans tous les domaines et secteurs d’activité. C’est ce qu’il s’est passé avec le Time’s up américain lorsqu’ils ont reçu une lettre d’une agricultrice qui les soutenait. Ça ne doit pas rester centré dans un petit monde.
Un avis sur le jury cannois cette année ?
Je suis une fan inconditionnelle de Cate Blanchett ! Je n’ai jamais vu quelqu’un en vrai, même de loin, qui irradiait d’intelligence et de beauté comme elle. Il y a quelque chose de surnaturel chez Cate Blanchett. Je trouve que c’est un très beau jury cette année.
Le film qui vous a le plus marqué à Cannes ?
Sans hésiter, « Moi, Daniel Blake » de Ken Loach. C’était il y a deux ans, je me rappelle avoir pleuré pendant 20 minutes sur mon siège ! En plus, voir ce film très social à Cannes, c’était très curieux.
Vos projets ?
Je vais refaire un court-métrage en octobre prochain. Et je viens de tourner un long-métrage américain sur Picasso, «Genius», avec Antonio Banderas. Il est réalisé par Kenneth Biller et est diffusé en ce moment-même aux Etats-Unis.
Les Talents Adami fêtent leurs 25 ans !
Pour les 25 ans de l’opération, l’Adami et son partenaire Fulldawa Films ont choisi de confier la réalisation des courts-métrages à cinq comédiennes et comédiens reconnus, qui passent pour la première fois derrière la caméra. Ce sont ainsi : Charlotte Le Bon, Pierre Deladonchamps, Sabrina Ouazani, Clémence Poésy et Mélanie Thierry qui racontent leur idée d’un jour de fête : Nouvel an, Aïd-el-kébir, anniversaire, pool-party, et même une étrange fête dans une chambre d’hôtel… chacune et chacun d’entre eux dévoilera son univers unique, décalé, drôle, grave, émouvant…
laparisienne.com
16 notes · View notes
rainbowtheque · 6 years
Text
Vivre vite
Tumblr media
Titre : Vivre vite
Auteur : Philippe Besson
Roman chorale
Genre : Biographie
Éditions 10/18 - Nombre de pages : 212 pages
Âge conseillé : Ado, adulte
Résumé :
En trois films et un crash automobile, James Dean est devenu une icône intemporelle, toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, porte un regard intime et inédit sur l'existence tumultueuse du jeune prodige, mort à l'âge de 24 ans. Aucun comédien de sa génération n'a réussi à incarner avec autant de naturel cette jeunesse rebelle prête à faire sauter les tabous de l'Amérique puritaine. Mais qui était vraiment James Dean, cet enfant terrible et surdoué du cinéma américain ? Que cachait-il en réalité derrière cette moue sensuelle et cette chevelure en bataille gravées dans toutes les mémoires ? On raconte souvent James Dean par le prisme de sa mort prématurée. Philippe Besson a fait le choix inverse : décrire une enfance singulière, heureuse, une adolescence tourmentée, une jeunesse fulgurante, tenter de cerner un jeune homme dans toute sa complexité, dans toute son ambiguïté, aussi. À l'inverse d'un documentaire ou des vivants rendent hommage à un disparu, dans ce livre, ce sont des disparus qui évoquent un James Dean incarné et vivant. Philippe Besson réalise ici un tour de force en faisant s'exprimer une trentaine de personnages (sa mère, le professeur de théâtre de son lycée, ses colocataires à New York, les metteurs en scène – Nicholas Ray, Elia Kazan – et les actrices – Liz Taylor, Natalie Wood – qui l'ont côtoyé…), recomposant par petites touches la personnalité de James Dean, avant tout dans sa dimension privée. Sa mère, qu'il adore, lui transmet le goût des arts, mais elle meurt hélas d'un cancer alors qu'il n'a que neuf ans. Son père l'abandonne alors aux bons soins de sa tante et part sur le front. L'adolescence de James Dean, dans l'Indiana, se partage entre les tâches de la ferme ou il grandit et les cours de théâtre de son lycée, qui le passionnent. De New York à Los Angeles, entre ses classes à l'Actors Studio et divers petits boulots, Jimmy poursuit son seul rêve : devenir acteur, pour devenir un autre. Une première apparition dans une publicité pour Pepsi suffit à lancer sa carrière. Dès lors, les plus grands réalisateurs se l'arrachent. Redouté pour ses retards sur les plateaux, ses colères, ses enfantillages, obsédé par la vitesse et collectionneur de voitures de course, couvé par les femmes, adulé par les filles mais attiré par les garçons, il laisse flotter une aura de mystère autour de lui et ne laisse que de rares privilégiés partager son intimité. Jusqu'à ce qu'en 1955, sa Porsche Spyder 550 vienne s'écraser contre un poteau télégraphique, mettant fin à cette trajectoire foudroyante. « Il faut vivre vite, mourir jeune, et faire un beau cadavre » : telle était la formule provocatrice, mais ô combien prémonitoire que James Dean aimait répéter à son entourage. Dans ce portrait kaléidoscopique, on découvre un garçon inconsolable et myope, capable du pire comme du meilleur, et dont le destin semble n'avoir jamais été autre que de filer telle une comète.
Identités représentées :
Bisexualité, homosexualité
Thématiques présentes : 
Biographie de James Dean
Drame, sexualité, cinéma, deuil, années 50
Avis de Mowglye :
Je ne connaissais pas grand chose de James Dean avant cette lecture et je dois dire que j'ai énormément aimé ce livre chorale qui donne la parole à différents membres de la courte vie de ce jeune prodige de la scène. Je regrette simplement le côté un peu trop romancé et le fait qu'on ne sache pas si tout ce qui est dit a vraiment été pensé par les personnes. On présente James Dean comme une personne aimée par tous ceux qui l'ont côtoyé ou presque, j'aurai aimé un peu plus de nuances. Cependant je l'ai lu très rapidement et j'ai vraiment adoré cette lecture !
6 notes · View notes
altered-lives · 3 years
Text
Annexe : Avancée technologique ─
arr
Tumblr media
La technologie du 22e siècle est remarquable, ça on ne peut pas le nier. Les progrès réalisés dans de nombreux domaines de la recherche scientifique et l'importance de la technologie dans la vie quotidienne des habitants de New Haven les ont plongé dans une certaine complaisance. Ils ont peu oublié ce qu’était une vie “Libre” au détriment d’une société se voulant parfaite.
Voici une liste non-exhaustive des technologies avancées que l’on peut découvrir à New Haven.
Autosuffisance  ─ L'hyper-agriculture est une forme extrêmement avancée de production alimentaire inventée entre 2060 et 2069. Elle est devenue la principale source de nourriture des américains. Les différentes plantations ont été sélectionnées pour éliminer le besoin d'importer des aliments en raison de la politique d’autosuffisance de New Haven. 
Bien qu'il s'agisse d'un moyen de production alimentaire extrêmement efficace, il présente quelques défauts inhérents. En raison de sa modification génétique, elle présente une faible diversité génétique et est vulnérable à toute nouvelle souche de maladie ou de prédation par les insectes.
Cybernétique  ─ Il s’agit là d’une technologie arrivée courant le début des années 2100, incluant diverses avancées concernant notamment la médecine où presque toutes les spécialités l'ont adaptée à leurs besoins spécifiques, la seule exception cependant pour la neurologie. Elle permet  aux êtres humains de prolonger leur durée de vie de manière significative, grâce à la robotique passant de 70-80 ans dans les années 2000 à 150 ans.
Malgré les avantages, la plupart des gens sont contre l'utilisation de la cybernétique de peur que la société finisse par être remplacée par des cyborgs. Dans un sondage récent, 50% les habitants de New Haven sont contre la cybernétisation, sauf si c'est pour remplacer un membre manquant ou un organe inopérant.
Hologrammes  ─ A New Haven, les hologrammes sont un élément essentiel de la vie quotidienne. Ils sont utilisés dans les domaines personnels et professionnels, et remplissent de nombreuses fonctions.
Utilisation personnelle :  Dans le domaine de l'utilisation personnelle, les citoyens de New Haven vivent généralement dans ce qu'on appelle une holo-maison, une structure virtuelle qui se superpose à une sous-structure de base. C’est devenu un phénomène très populaire, et c’est même devenu la norme. 
Communication :  Pour communiquer, les humains du 22ème siècles utilisent des smartphones dotées d’une technologie, permettant de voir créer des hologrammes. Ces derniers sont visibles par tout le monde et projettent une image de l’interlocuteur dans l’espace autour son ’utilisateur.
Cinéma :  Les holos sont également utilisés pour des activités de loisirs, comme le cinéma. Le public se tient debout dans une pièce fermée tandis qu'un hologramme à grande échelle est projeté tout autour de lui, ce qui permet au spectateur d'avoir l'impression d'assister aux événements qui se déroulent en direct.
Extérieur :  La ville futuriste de New Haven est jonchée de projections et d'écrans holographiques. Dans les quartiers les plus fréquentés, ces images sont principalement utilisées pour les publicités et la signalétique.
Réalité Virtuelle ─ Adieu Facebook, Twitter, Tik Tok et autre réseaux sociaux désuets du 21ème siècle. Aujourd’hui en 2112, la Réalité Virtuelle remplace ces derniers. Plus connus sous le nom de “Commufields”, cet espace permet à toutes les personnes équipées d’un casque et de gants spéciaux d’avoir un compte et de se balader avec un avatar en 3D dans un monde virtuel.
Beaucoup de stars montantes utilisent le Commufields pour accroitre leur popularité et gagnent de l’argent grâce à des sponsors. Et oui, vous qui pensiez que cette ère où Sud VPN, Hipposhield ou Mou Shadow Legend dominaient le monde étaient révolus, détrompez vous : Les publicités ont atteint la Réalité Virtuelle et ce n’est pas prêt de s’arrêter.
0 notes