Bon Soir đđžđ»đ
Henri Salvador đ¶ Jardin d'hiver
(Chambre avec vue)
24 notes
·
View notes
Je veux une
chambre avec vue
sur ton cĆurâŠ
V. H. SCORP
80 notes
·
View notes
After several months of absence following an accident I was going to go back to high school. I phoned my best friend. We had worked together on a presentation before my accident. Since then we hadnât seen each other. She picked up the phone. My throat was tight. We had finished our evening work in a very ... pleasant way with great pleasure.
She answered me by saying, is it you? Yes Iâll be back tomorrow.
She said, Itâs really wonderful
I could show you the result of our work!
I have so much breast pain right now, but I donât blame you. Itâs so wonderful if you knew!
We hung up. I didnât quite understand the relationship with her breasts and our presentationâ
The next day I arrived at the entrance of the school. She was waiting for me. I stopped sharp, eyes wide open! She was .... Pregnant! So pregnant! And her breasts so huge and tight! I got her pregnant the first night! But she was so happy and grateful. Her belly was so round and big.
She approached me and whispered in my ear: I missed you so much, darling. Letâs go home and make up for lost time in my room...
She lowered her head looking at my pants. She smiled and told me I think you are willing to come inside me...
âââââââââ-ââââââââââââââ
AprÚs plusieurs mois d'absence suite un accident j'allais retourner au lycée. J'ai téléphoner à ma meilleure amie. Nous avions travaillé ensemble sur un exposé avant mon accident. Depuis nous ne nous étions pas vue. Elle a décroché le téléphone. Ma gorge était serrée. Nous avions terminé notre soirée de travail d'une façon trÚs ... agréable avec beaucoup de plaisir.
Elle m'a répondu en me disant, c'est toi ? Oui je reviens demain.
Elle m'a dit, C'est vraiment merveilleux
Je pourrais te montrer le résultat de notre travail !
J'ai tellement mal aux seins en ce moment, mais je ne t'en veux pas. C'est tellement merveilleux si tu savais !
Nous avons raccroché. Je ne comprenais pas trop le rapport avec ses seins et notre exposé...
Le lendemain je suis arrivĂ© Ă l'entrĂ©e du lycĂ©e. Elle m'attendait. Je me suis arrĂȘtĂ© net, les yeux grand ouvert ! Elle Ă©tait .... Enceinte ! Tellement enceinte ! Et ses seins tellement Ă©norme et serrĂ© ! Je l'avais mise enceinte le premier soir ! Mais elle Ă©tait tellement heureuse et reconnaissante. Son ventre Ă©tait si rond et gros.
Elle ses approché de moi et m'a murmuré à l'oreille : tu m'as tellement manqué mon chéri. Rentrons chez moi rattraper le temps perdu dans ma chambre...
Elle baissa la tĂȘte en regardant mon pantalon. Elle sourit et me dit je crois que tu est disposĂ© Ă venir en moi...
86 notes
·
View notes
Chambre avec vue...đ
209 notes
·
View notes
Chambre avec vue sur le marchĂ© couvert de lâĂle-RousseâŠ
27 notes
·
View notes
saga: SOUMISSION / DOMINATION 132
Emma WE Ă la baule HĂŽtel Casino l'Hermitage
L'absence suivante de Marc, Emma s'est payé les services de son Escort boy préféré (c'est à dire moi).
Je suis passé la chercher dans mon nouveau bolide. Trop bonne cette caisse !
Elle m'avait juste dis de faire un bagage bord de mer pour 4 jours. Donc, draps de bain et maillots, chemisettes, polos et bermudas, baskets, lunettes de soleil et graisse Ă traire (je commence Ă ĂȘtre suffisamment bronzĂ© pour tenter ça). Je n'oublie pas mon oreille et dĂ©cide du diamant qui rend mieux sur mon cou bronzĂ© actuellement que le rubis.
Elle est en robe d'Ă©tĂ© trĂšs lĂ©gĂšre. Petit bagage dans le coffre et nous voila parti direction Nantes. Je suis ses explications au fur et Ă mesure. Saint Nazaire, passage par la cote : Saint Marc oĂč Tati a tournĂ© les vacances de monsieur Hulot, Pornichet jusqu'Ă La Baule et destination hĂŽtel de l'Hermitage oĂč elle avait rĂ©servĂ© une suite.
AprÚs avoir fait déposer nos bagages, nous avons déambulé dans l'hÎtel pour repérer restaurants et salle de sport (2 piscines et une salle de muscu / training).
Nous avons croisé quelques " mÚres " avec leur fils et quelques hommes accompagnés de " neveux ". Pour nous c'est trÚs clair et nous ne nous en cachons pas. Je la tiens par la taille sans équivoque quand à nos relations.
Nous avons le temps pour un bain avant le dĂźner.
Retour à la chambre ou nos sacs avaient été défaits et nos affaire rangées dans le placard.
Alors que nous nous déshabillons pour enfiler nos maillots de bain, je ne peux résister à la vue de son corps encore parfait, en contre jour. Je suis nu aussi et je me colle dans son dos. Mes mains faisant le tour de son corps pour aller épouser le galbe de ses seins.
Elle est plus petite que moi quoique grande pour une femme (1m75). Ma bite dressée contre mes abdos glisse dans le haut de ses fesses (elle a de trÚs grandes jambes) et je masse doucement la peau satinée de ses tétons.
Sa respiration raccourcit et ses tétons gonflent et se dressent.
Je plie les jambes et passe ma queue entre ses cuisses, mon gland vient alors frotter les lĂšvres qui protĂšgent son sexe.
Doucement je pousse sur ses Ă©paules et la pousse en avant. En mĂȘme temps, son bassin bascule et bite vient tout naturellement s'enfoncer dans son vagin. Elle est brĂ»lante !
Je la plie un peu plus, elle prend appui sur la table basse et je peux saisir ses hanches pour un assaut en rĂšgle.
Alors que je la lime sur toute ma longueur, faisant en sorte qu'elle apprécie mes va et vient par une variation de vitesse et d'angle de pénétration, mes pouces écartaient ses fesses et sa rosette m'apparait.
Je laissais couler un filet de salive juste dessus et utilisais mes pouces pour la faire entrer.
Je suis tout luisant de son lubrifiant naturel, je sors complĂštement, pose mon gland au dessus sur l'anus et attend qu'elle me demande d'y aller.
Emma n'attend pas et recule brusquement. Elle s'empale d'elle-mĂȘme sur mon sexe.
Je la laisse faire et elle continu jusqu'Ă me prendre en entier.
Je reprends les commandes et démarre une sodomie puissante.
Elle a beau s'accrocher Ă la table, mes coups de rein la soulĂšvent Ă chaque coup. Elle me masse Ă coup de contractions anales et alors que je cherche Ă sortir pour juter, elle me serre en elle et j'explose. Mes mains sur ses Ă©paules la plante le plus possible sur mon pieu.
Douche, maillots, peignoirs et nous descendons à la piscine extérieure. Je n'avais pas fait attention mais elle est d'eau de mer. Agréable le petit goût salé.
Quand nous quittons nos peignoirs, nous sommes admirés. Bon je ne suis pas trop mal fait mais Emma pourrait n'avoir que 30ans tellement elle est svelte et bien faite. Je fais le tour du bassin avec les yeux, pas de concurrence possible, les vieux sont vieux et les plus jeunes ressemblent à ce qu'ils sont, des gigolos. Un seul sort du lot, dans mes ùges, brun, assez musclé, rasé, qui accompagne un des plus vieux en présence.
Nos regards se croisent, je suis sûr de le retrouver à la salle de gym plus tard.
Le bassin est quasi vide. Nos plongeons sont parfaits et cote Ă cote nous crawlons une bonne demi-heure.
AprĂšs quelques instants couchĂ©s sur des mĂ©ridiennes, je vois approcher le jeune brun. Il me demande si je ne l'accompagnerais pas Ă la salle de muscu/training histoire de ne pas ĂȘtre seul. Il me le demande car Ă ce qu'il voit je suis probablement le seul Ă ĂȘtre intĂ©ressĂ©. En plus de son physique avantageux, je note de superbes yeux verts.
Il est encore tÎt (dans l'aprÚs midi), je me lÚve et dépose un baiser sur les lÚvres d'Emma qui me glisse tout bas que je n'ai pas de kpote sur moi. Je la regarde comme si ce qu'elle me disait était incongru puis éclate de rire.
Présentations, Sasha, Franck.
Je suis mon nouvel ami. Dans les couloirs je peux admirer ses fesses admirablement moulée par le slip de bain, rondes musclé comme j'aime !
Il me demande si je suis avec ma femme. Je rĂ©ponds que comme lui je suis au travail. Il s'arrĂȘte ne comprenant visiblement pas. Je prĂ©cise, bien oui, je suis Escort, Emma est une cliente. Il Ă©clate de rire et me dit qu'il est lui avec son grand pĂšre.
Je lui réponds que c'est exactement ce que disent tous les gigolos. Il finit par me convaincre que pour lui c'est réellement le cas.
A la salle de sport, nous discutons entre les exercices. J'apprends qu'il vient d'avoir son BAC et que le séjour à l'hÎtel est un cadeau pour sa mention bien. Je le félicite.
Il fait de l'aviron, ce qui explique qu'il affiche un volume musculaire supĂ©rieur Ă celui des jeunes de son Ăąge. Nous enchainons le travail des pecs avec celui des bras puis aprĂšs s'ĂȘtre admirĂ©s dans les glaces, touchĂ©s un peu pour vĂ©rifier respectivement nos muscles (et uniquement pour cela bien sur !), nous sommes remontĂ©s sur la terrasse.
Quand je rejoignais Emma, je lui faisais part de l'invitation Ă la table du vieux et de son petit fils pour le soir mĂȘme. Je lui prĂ©cisais que nous n'avions pas eu besoin de kpote puisque nous ne nous Ă©tions qu'entrainĂ©s.
L'image de Franck est dans ma tĂȘte quand nous rentrons Ă notre chambre. La porte passĂ©e, quand je dĂ©roule la serviette que j'avais autour des reins, Emma voit que je bande. Je la pousse sur le lit et aprĂšs lui avoir arrachĂ© le maillot, la pĂ©nĂštre un peu Ă la hussarde. Elle est chaude et lubrifiĂ©e. Le soleil ou ma prĂ©sence ?? Je ne me pose pas la question sur le moment et elle profite de mon excitation sur Franck. Je fais quand mĂȘme attention Ă ce qu'elle trouve aussi son plaisir.
J'avais mis dans mes bagages au dernier moment un pantalon blanc et quelques polos de marque. Ils suffiront pour la soirée.
Nous retrouvons Franck et son grand pĂšre pour un apĂ©ritif sur la terrasse. PrĂ©sentations, Le vieux nous sourit avec un oeil complice et me remercie de distraire son petit fils qui commençait Ă se morfondre Ă ses cotĂ©s malgrĂ© les nombreuses fois oĂč il l'avait enjoint Ă aller sortir avec ceux de son Ăąge.
Le vieux est plein d'humour et nous passons une bon moment tous les quatre.
Il est 23h passé quand le vieux propose à Emma de l'escorter au Casino et se tournant vers nous, nous dit d'aller de notre coté, si Emma est d'accord bien sur.
Avec sa bénédiction, nous les quittons non sans que j'ai remarqué que Franck recevais un paquet de billet de son grand pÚre.
Nous avons fait un dĂ©tour par notre suite pour que je me munisse aussi de numĂ©raire (et de kpotes) et nous voilĂ partis Ă pieds vers le centre de La Baule. Le temps que nous y arrivions, j'ai presque tout su de la vie de Franck, fils unique lui aussi, peu d'amis, pas de copine, Ă son ton j'ai cru deviner qu'il n'en avait mĂȘme jamais eu (de copine Ă baiser).
1Úre étape dans un bar face à la plage. Il m'offre la boisson, alcoolisée. AprÚs avoir vidé son verre, il trouve le courage de me questionner sur Emma. J'ai droit à un " mais heu..., tu la sautes ? "
Bien sur, c'est mĂȘme la raison principale de ma prĂ©sence Ă ses cotĂ©s. Je lui explique aussi que c'est le cas de quelques jeunes qui accompagnent les vieux dans notre hĂŽtel. Il est stupĂ©fait, il n'y avait pas pensĂ©.
Je lui demande s'il l'a dĂ©jĂ fait. Je n'ai pas besoin de prĂ©ciser quoi, il me rĂ©pond " non pas encore ". Son bronzage et la lumiĂšre basse m'empĂȘche de voir s'il rougit mais j'en suis presque sĂ»r.
Je lui propose d'aller en boite. Nous regagnons l'hĂŽtel et demandons Ă l'accueil les adresses du coin. Il nous propose l'Indiana, la boite du casino qui est sur place mais je prĂ©fĂšre nous Ă©loigner. Nous nous dĂ©cidons pour une boite en extĂ©rieur. Je vais chercher la voiture. Sifflements d'admiration quand je m'arrĂȘte devant Franck. Il manque de se prendre la portiĂšre dans le menton quand cette derniĂšre s'ouvre (fixation mouette) puis se coule Ă mes cotĂ©s. Il a les yeux grands ouverts quand je dĂ©marre de façon peu discrĂšte. Il est sĂ©duit par la caisse (j'aurais prĂ©fĂ©rĂ© par moi !) et me demande de faire un tour. Il est tard, sur semaine, il y a peu de risque que nous tombions sur la gendarmerie. Je dĂ©cide d'aller sur Nantes. Aller par la 4 voies pour montrer Ă Franck le potentiel de la voiture (j'ai Ă©tĂ© raisonnable 220 Km/h seulement) mais il est scotchĂ© au baquet par les accĂ©lĂ©rations. Retour par la cĂŽte.
Je m'arrĂȘte en surplomb de la mer et je sors de la voiture pour admirer la mer sous la lune. Il me suit et se met Ă ma droite. Sans rien dire, je passe mon bras sur ses Ă©paules pas plus. Il ne le repousse pas et mĂȘme j'ai l'impression qu'il se colle Ă moi.
Je tourne mon visage vers lui pour parler quand il fait de mĂȘme et nos lĂšvres se touchent. Il se fige comme si le monde s'Ă©tait arrĂȘtĂ© de tourner. J'entrouvre ma bouche et ma langue sort lĂ©cher ses lĂšvres. Il reste sans bouger. Je m'enhardi et l'insinue jusqu'Ă buter sur ses dents. Ses yeux grand ouverts me regardent fixement. Ma langue insiste et il entrouvre sa mĂąchoire. AussitĂŽt j'en profite et ma langue entre en contact avec la sienne. Effet reflexe ou chimique (salives) mais il se dĂ©crispe et vient au devant de ma pelle. Il passe son bras autour de mon cou et dans la lumiĂšre des phares, nous nous embrassons gentiment.
Je le laisse faire, il m'embrasse ainsi un bon moment avant de se reculer. Il me regarde droit dans les yeux et me dit qu'il avait super aimé cela.
Je l'attire alors vers moi et lui roule une pelle de mec, exigeante, violente, agressive. Il rĂ©pond sur le mĂȘme registre. Nous nous dĂ©collons et il me dit qu'il aime toujours ça.
Puis il se souvient que je suis venu avec Emma et me demande ce qu'il en est. Je lui dit que je suis bi tendance homo. Ăa le fait rire le distinguo.
Collés l'un contre l'autre, nous ne pouvons pas ne pas remarquer que nous bandons tous les deux comme des taureaux. Je m'écarte et lui prend le sexe en main par dessus son jeans. Beau morceau probablement 18 x 6 (il m'a l'air assez large). Il empoigne sans chichi la mienne.
Je me penche vers lui et lui demande s'il veut que nous allions plus loin dĂšs ce soir.
RĂ©ponse positive.
Pas possible de faire ça sur place ni dans la voiture. Je pense Ă la salle de muscu qui doit ĂȘtre vide Ă cette heure.
Retour direct, voiture au parking, nous nous glissons dans les couloirs pour atteindre notre objectif. Porte verrouillĂ©e, merde ! cela n'arrĂȘt pas mon Franck qui armĂ© d'une carte tĂ©lĂ©phonique dĂ©bloque le penne. Je lui fais part de mon admiration. RĂ©ponse : comme Louis XVI il aime bien la serrurerie ! (il me cache des trucs).
Il fait nuit mais les baies vitrées donne de une clarté blafarde.par derriÚre les rideaux à lamelles.
Franck se rapproche de moi et sa bouche avide colle la mienne. Sa langue me pénÚtre et la mienne vient au contact. Chaud, trÚs chaud. Les polos valsent et les pantalons suivent. Ses slips ne tardent pas et nos peaux se collent. Pas d'expériences le petit mais pas de tabou et pas farouche pour autant !
Il me masturbe et je fais de mĂȘme. Maladroitement il tente de me sucer. Pour une premiĂšre c'est pas gĂ©nial je sens les dents, pas de profondeur... je me recule et lui dis de me laisser faire. Sa bite est bien large et je ne m'Ă©tais pas trompĂ© sur sa longueur. DĂ©licatement je suce son gland, il sur-rĂ©agit et je dois bloquer immĂ©diatement la montĂ©e de sĂšve. Cela fait j'enfonce sa bite dans ma bouche et il sent bien quand son gland passe de l'autre cotĂ©, dans ma gorge. Il me dit qu'il kiffe trop ça. Je me redresse et il se jette sur mon sexe pour me faire pareil. C'est mieux que la premiĂšre fois, je ne sens plus les dents mais il hoquette Ă chaque fois qu'il en prend trop en bouche. il est un peu déçu de ne pas me rendre les mĂȘme sensations (c'est mignon les puceaux quand mĂȘme !).
Je lui dit que ce soir c'est moi qui m'occupe de lui. Je le pousse à se coucher sur un banc de muscu et le reprend en bouche. j'y vais doucement. Je glisse sur ses couilles un peu trop velues à mon goût et alors que je lui relÚve les jambes, lÚche le périnée jusqu'à son anus. Bref mouvement de recul qui cesse dÚs que ma langue se met à jouer sur les plis.
De lui mĂȘme il met ses mains sous ses genoux pour les tirer vers lui et m'offrir encore plus son intimitĂ©.
Je me rĂ©gale, salive, pousse avec ma langue, la pointe au centre, pĂ©nĂštre quelques millimĂštres, recommence jusqu'Ă pouvoir lui mettre un doigt. Il manque de me juter dessus et stoppe lui mĂȘme son Ă©jaculation (grande pratique de la masturbation).
Quand j'arrive à lui mettre deux doigts plein de salive, je me redresse et à son oreille lui demande s'il veut que je l'encule. Excité par mes deux doigts qui jouent dans son fondement, il accepte puis me demande si ça va faire mal.
Je le rassure, ouvre une pochette de gel et lui en fait rentrer le plus possible dans son trou, avec un troisiĂšme doigts qui passe bien.
J'enjambe le banc et ses chevilles sur mes Ă©paules, je me penche pour lui rouler un patin. Ăa tire ses cuisses et ouvre bien sa rosette. Je pose mon gland enkpotĂ© dessus et trĂšs doucement pousse.
Son anus glissant s'ouvre mais je dois quand mĂȘme appuyer plus fort pour le passer en entier.
Je ne bouge plus. J'ai senti Franck un peu sur la défensive. Je lui propose de cesser là . il refuse me disant que nous allons jusqu'au bout.
Je me redresse un peu, prend ses cuisses à pleines mains et doucement les tire vers moi. Cm par cm ma bite pénÚtre ce beau mec. Il me regarde fixement dans les yeux et je vois le moment ou la douleur se mue ne plaisir. je n'ai le temps que de faire trois aller et retour qu'il ne peut se retenir et se jute dessus. Je me retire, les premiÚres fois quand on a juté, l'excitation tombe et la sodo peut devenir douloureuse. Pas la peine qu'il connaisse cela.
Comme il a vu que je n'avais pas joui, il se penche pour recommencer sa pipe. Son action plus la vue de son dos musclé et de son cul rond, je jute à mon tour lui inondant le dos de mon sperme.
Douche rapide, nous arrivons 1/2h avant la fermeture de l'Indiana. Sur la piste la fatigue s'est estompée et notre complicité est totale. Nous nous faisons draguer par deux minettes bien roulées et pas farouches. Elles n'hésitent pas à nous offrir un verre et nous explique rapidement qu'elles sont en vacances (on s'en serait douté !) seules dans la maison de leur grand mÚre.
Je pousse Franck du coude et lui dis que ce serait un bon plan pour qu'il goĂ»te Ă la meuf. Elles sont mignonnes et prĂȘte Ă se laisser faire. Je note tĂ©lĂ©phone et adresse et c'est Franck qui leur dit que nous les appelons vers midi.
Je le raccompagne à sa chambre et m'aperçois qu'elle est totalement indépendante de la suite de son grand pÚre. Va falloir qu'il explique pourquoi nous n'y sommes pas aller tout à l'heure.
Quand je rejoint notre suite, je trouve Emma endormie nue en travers du lit. Je ne peux m'empĂȘcher de lui passer la langue dans le dos de sa nuque Ă son anus. Cela lui arrache un frisson mais ne la rĂ©veille pas. Je me pose Ă ses cotĂ©s et m'endors.
JARDINIER
+
31 notes
·
View notes
Changement
CâĂ©tait un simple crush, une histoire dâune nuit. Mais au matin, Manon se leva, encore vĂȘtue de son t-shirt dĂ©chirĂ©. La rouquine prĂ©para ses pinceaux et invita Paul Ă la rejoindre. Elle trouvait son visage si charmant quâelle voulait garder une trace. DĂšs lors, elle dessina son portrait, usant de la peinture et du temps. Son coup du soir demeurait nu, assis sur une chaise, prenant une position sĂ©rieuse et intime. Contrairement Ă lâartiste qui, sans complexe, nâhĂ©sita pas Ă garder les cuisses ouvertes. Dâailleurs, Paul ne pouvait que profiter de son sexe rasĂ© et sa poitrine gĂ©nĂ©reuse Ă peine voilĂ©e par le tissu blanc de son maillot.
Manon peignait, profitant de son inspiration. Elle dessinait magnifiquement mais ne souhaitait pas exposer ni vendre ce nouveau tableau. Contrairement Ă ses habitudes, celui-ci nâĂ©tait quâune envie, un moment de plaisir, un cadeau pour remercier Paul pour cette jolie nuit passionnĂ©e.
Je vais faire entrer ton corps dans lâimmortalitĂ©. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu Ă©tais beau, dit-elle.
Paul sourit Ă cet instant. Cependant, constatant que Manon arrĂȘta de peindre tout en prĂ©sentant un regard sĂ©rieux. Il comprit quâelle ne voulait pas quâil bouge, y compris dans la mimique.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Non, répondit-il aprÚs une hésitation.
Il avait peur quâelle rate son Ćuvre parce quâil aurait remuĂ© les lĂšvres. Toutefois, elle arrĂȘta de peindre et regarda son amant avec Ă©tonnement. DĂšs lors, il se sentit obligĂ© de se justifier.
Je prĂ©fĂšrerais changer ma vie entiĂšrementâŠParfois, jâai lâimpression dâavoir loupĂ© quelque-chose. Que ça ne sâest pas passĂ© comme prĂ©vu. Rien ne me plait dans cette vie.
La jeune femme Ă©coutait avec attention. Elle comprenait ce quâil ressentait. Elle avait bientĂŽt 40 ans, pas dâenfant et une vie, pourtant magnifique, mais triste. Elle avait vĂ©cu des moments de galĂšre avant la reconnaissance. Cependant, elle sait que la galĂšre peut revenir Ă tout moment. Et oui, elle aussi, aurait voulu changer sa vie, si elle le pouvait. Paul interrompit sa perdition soudaine. AussitĂŽt, Manon se remit Ă peindre.
Le soir venu, le tableau nâĂ©tait pas encore fini. Paul proposa de revenir le lendemain soir, car il devait rentrer chez lui. Personne ne lâattendait si ce nâest une pile de dossiers pour le boulot. Il sâhabilla puis sortit aprĂšs avoir embrassĂ© langoureusement Manon.
Dehors, il faisait dĂ©jĂ nuit. Le ciel magnifiquement dĂ©gagĂ©, se voilait dâun tapis dâĂ©toiles. Paul marcha longtemps, en repensant Ă leur discussion sur leur vie. Il se demandait si ce nâĂ©tait pas lâoccasion de se ranger, arrĂȘter des histoires sans lendemain et enfin, de pouvoir vivre une vraie histoire dâamour. Il leva la tĂȘte pour admirer la lune. Tout Ă coup, il aperçut une Ă©toile filante. Cette derniĂšre laissait derriĂšre elle, un Ă©phĂ©mĂšre trait argentĂ©. Puis il entra dans son appartement et sâendormit en oubliant cette belle journĂ©e.
ChĂ©ri, tu vas ĂȘtre en retard !
Paul regarda avec des yeux exorbitĂ©s la belle brune qui se promenait en jogging dans sa chambre. Elle ouvrit la porte dâune armoire quâil nâavait jamais vue.  Un coup dâĆil par la fenĂȘtre, il nâĂ©tait pas dans son logement. Lui qui, dâordinaire, voyait une petite cour, se trouvait Ă dĂ©couvrir une avenue ou un boulevard. Il se leva, approcha de la femme quâil ne connaissait pas. Il allait poser une question lorsquâil entendit parler. DĂšs lors, il approcha de la cuisine. Deux petites filles, assises autour dâune table, mangeaient une tartine et buvaient un bol de chocolat.
Bonjour papa ! dirent-elles en cĆur.
HĂ© bien Paul, tu ne tâhabilles pas ? Tu vas ĂȘtre en retard.
Et toi, tu ne travailles pas aujourdâhui ? demanda Paul.
Elle sourit Ă sa question Cependant, ce nâĂ©tait pas la premiĂšre qui lui venait en tĂȘte. Mais il ne savait pas comment expliquer quâil y avait erreur. Il nâĂ©tait pas mariĂ©, nâa jamais eu dâenfant. Et brusquement, il se retrouvait avec une femme et deux gamines dans un appartement qui ne lui disait rien.
Tu sais bien que le mardi, je suis en télétravail, annonça la femme.
Elle pria les filles de prendre leur cartable et les accompagna jusquâĂ lâĂ©cole. Pendant ce temps, Paul se lavait puis quittait Ă son tour lâappartement pour rejoindre son bureau.
Durant tout le trajet, il interrogea son esprit. Comment Ă©tait-il possible quâil ait changĂ© de vie en une nuit ? Les vĆux se rĂ©alise-t-il ? Il nâavait pas changĂ© dâapparence. Il nâavait pas pris la vie dâun autre. Il Ă©tait bien lui, mais ne comprenait rien de ce quâil lui arrivait.
En entrant dans le hall, lâhĂŽtesse dâaccueil le regard avec insistance. Paul passa, comme tous les jours, montrant un grand sourire et en disant bonjour. Il partait en direction de lâascenseur pour rejoindre son bureau minable, encerclĂ© de cloisons qui nâempĂȘchait pas dâentendre les discussions de ses collĂšgues. Seulement, il fut arrĂȘtĂ©.
Sâil vous plait, monsieur ! Avez-vous rendez-vous ?
Je travaille ici, répondit Paul avec étonnement. Vous ne me reconnaissez pas Mathilde ?
Surprise dâentendre son prĂ©nom de la bouche dâun inconnu, Mathilde resta bouche bĂ©e. Puis, elle reposa la question. Paul continuait dâaffirmer quâil travaillait dans cette entreprise depuis quatre ans. Finalement, il demanda quâon appelle son collĂšgue de bureau.
Norbert nâavait pas changĂ©. Petit gros, les cheveux gris, il sortit de lâascenseur avec son air patibulaire connu. Il commença par engueuler Mathilde tout en dĂ©visageant Paul et un agent de sĂ©curitĂ©. Et quand Paul le salua. Il chercha dans son esprit sâil lâavait dĂ©jĂ rencontrĂ©.
Non, dĂ©solĂ©, je ne vous connais pas, dit-il. Et ne mâappelez pas pour ce genre de foutaiseâŠDĂ©jĂ que jâĂ©tais en pleine rĂ©union !
Il partit sans Ă©couter les appels de Paul. Celui-ci, sentant quâil nâĂ©tait pas le bienvenu, quitta le hall surveillĂ© de prĂšs par la sĂ©curitĂ©. Toutefois, une fois dans la rue, son tĂ©lĂ©phone sonna. LâĂ©cran afficha un nom quâil ne connaissait pas. Cependant, il rĂ©pondit et entendit une voix dâhomme
Bonjour Paul, Vous allez bien ? Parce que vous ne nous avez pas prévenu de votre absence.
Oui, ça va. Mais je devais aller oĂč ?
Bin, Ă la Sorbonne. Vous avez votre cours.
ChoquĂ©, il attendit et nâeut pas le temps de parler.
Vous ĂȘtes sĂ»r que vous allez bien ? Je peux annuler vos cours de la journĂ©e.
Non, ça va. Je...jâarrive.
Paul prit le mĂ©tro et descendit Ă Maubert-MutualitĂ©. Il remonta la rue et entra dans lâuniversitĂ© par la porte principale. Il ne savait pas oĂč aller ni quoi faire. Il resta hagard jusquâĂ ce quâil croise un Ă©tudiant qui le salua. DĂšs lors, il profita de la discussion pour en savoir plus. Et il apprit ce quâil nâaurait jamais pensĂ©. Il Ă©tait professeur de grec ancien.
AprĂšs avoir Ă©coutĂ© le jeune Ă©rudit. Paul sâarrĂȘta devant une salle de cours. Une vingtaine dâĂ©lĂšves attendait patiemment tout en discutant. Son entrĂ©e imposa le silence. Il posa une valisette sur la table avant dâobserver les Ă©tudiants. Le grec ne sâapprend pas. Il avait quelques notions mais cela datait du collĂšge. Il prononça un bonjour obtenant la pareille de ses Ă©lĂšves.
Vous ai-je déjà donné un exercice à faire ? Une traduction ?
Oui, répondit un étudiant.
ImmĂ©diatement, il lui proposa de venir au tableau et de traduire le texte Ă©tudiĂ©. En Ă©coutant, le jeune homme, Paul rĂ©alisa quâil comprenait tout comme sâil parlait couramment le grec ancien. Il sâĂ©tonna en corrigeant lui-mĂȘme quelques erreurs dâaccents et de grammaire. Le cours lui parut normal, tout comme la journĂ©e.
Au moment de quitter la Sorbonne, son tĂ©lĂ©phone sonna de nouveau. CâĂ©tait son Ă©pouse.
A quelle heure rentres-tu ? demanda-t-elle.
Je ne sais pas encore.
Si tu vas chez Manon, ne rentre pas trop tard comme hier, sâil te plait. Ce matin, tu mâas paru dĂ©boussolĂ©.
Manon ?
Oui, Manon, la peintre.
Il ne sâattendait pas Ă connaitre dĂ©jĂ Manon. Dans sa nouvelle vie, câĂ©tait une amie, alors quâil lâavait rencontrĂ©e la veille. Il se dirigea chez elle. Peut-ĂȘtre avait-elle des explications ? Il reconnut la rue, le mĂȘme immeuble. Il grimpa jusquâĂ son atelier qui servait aussi dâappartement. Il sonna et entendit crier : « Câest ouvert ».
Sans hĂ©siter, le professeur de grec entra. Manon Ă©tait assise, elle peignait un tableau. La vue de Paul sâattarda sur la raie de ses fesses, indiquant quâelle ne portait quâun maillot Ă moitiĂ© dĂ©chirĂ©. Elle tourna la tĂȘte lorsquâil toussa.
Oh Paul, je ne tâattendais pas. Je pensais quâon aurait continuĂ© ton portrait demain. (Elle se leva pour faire la bise). Tu vois jâĂ©tais en train de faire quelques retouches.
Paul dĂ©couvrit son portrait nu, assis comme il lâĂ©tait hier. Elle proposa de reprendre oĂč ils en Ă©taient. Il se retira dans la chambre, se dĂ©shabilla et revint sâassoir. Manon se mit Ă peindre de suite.
Excuse-moi, Manon, mais, on se connait intimement pour que tu restesâŠ
Pour que je reste Ă poil ? Non, on nâa jamais couchĂ© ensemble. Câest une habitude pour mettre Ă lâaise mes modĂšles. Je me mets Ă poil quand ils le sont. Et puis, je ne couche pas avec les maris de mes amies.
Et pourquoi, je pose nu ?
Un cadeau pour Fabienne. Enfin, câest ce que tu mâavais dit. Je vais faire entrer ton corps dans lâimmortalitĂ©. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu Ă©tais beau
Paul sourit Ă cet instant parce quâil avait dĂ©jĂ entendu Manon prononcer ces mots.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Cette fois-ci Paul ne répondit pas. Cette nouvelle vie lui paraissait plus belle.
Alex@r60 â aoĂ»t 2023
80 notes
·
View notes
CHRONOLOGIE
1999
- Mexique, premiĂšre dose d'Ice.
2005
- premier séjour au Cambodge, oeuvre à l'héroïne.
2007
- Septembre-décembre: tournage d'Aka Ana à Tokyo, consommation quotidienne d'Ice;
- 30/31 décembre: escale à Phnom Penh, rencontre avec Ka.
2008
- 1 Janvier: vol vers Paris;
- 11 Janvier: retour à Phnom Penh, A s'installe chez Ka (Street 51, prÚs du marché de Psar Thmey) ;
- Janvier-Mai : début de l'addiction à l'Ice et au Yama; prises de vue de plus en plus rares (temps rythmé par le cycle à trois à phases qui caractérise la défonce méthamphétaminique: flash, plateau de charge, écroulement absolu suite à 3 ou 4 jours de consommation ininterrompue);
- Mars: séjour à Marseille et retour au Cambodge;
- 4 avril: décÚs de Victor d'Agata, pÚre d'Antoine qui, quelques jours auparavant, informé de l'aggravation de la maladie, est rentré en France; retour au Cambodge;
- Mal: A quitte Ka; entame une relation avec deux prostituĂ©es vietnamiennes, B et N, soeurs incestueuses; dĂ©part du Cambodge; fatigue extrĂȘme;
- Août: jours passés avec ses filles, S, L, D et E.
- Septembre: séjour d'une semaine au Liban pour filmer, oeuvre à la morphine (30 piqures approx.) ;
- Octobre: séjour d'un mois au Brésil (Sao Paulo et Salvador de Bahia, oeuvre au crack);
- Novembre-dĂ©cembre: fatigue extrĂȘme, retour au Cambodge, consommation quotidienne d'Ice et de Yama, violente rencontre avec Ka au white Cobra;
> vers le 8 ou 9 dĂ©cembre, A, qui passe la nuit avec B et N tombe inconscient ; se rĂ©veille 24h plus tard; soupçonne quâon a versĂ© une substance dans son verre de vodka;
> dans les jours qui suivent: douleurs intenses Ă l'abdomen, pertes de conscience, coups Ă la porte de la chambre d'hĂŽtel pendant la nuit, Ă©tat paranoĂŻaque; le matin A quitte Phnom Penh pour Bangkok;
> 13 decembre: A est hospitalisé d'urgence au Bumrungrad International
Hospital: fevre et douleurs; administration de morphine; diagnose: ambiase avec abcĂšs purulent;
> 25 décembre: contre l'avis des médecins, A quitte l'hÎpital (rapatriement sanitaire deux jours plus tard vers la France).
2009
- Janvier-Mars: convalescence sous antibiotiques (Marseille et Paris);
- Fin Mars-début Avril: séjour d'une dizaine de jours en Georgie, oeuvre à la vodka;
- Mai-Juinséjour au Cambodge (consommation quotidienne d'Ice et de Yama);
- Août: jours passés avec ses filles (Bretagne);
- Septembre: séjour d'un mois en Amérique Centrale (San José et La Havane; oeuvre au crack) ;
- Octobre: séjour à Barcelone (mdma, opium, speed);
- Novembre: séjour au Cambodge (consommation quotidienne d'Ice, Yama, opium, speed et mdma) ;
> relation avec une jeune femme VIH+;
> dans le nord du Cambodge, Thy apprend à A que Ka a essayé de se suicider par défenestration quelques mois auparavant, en mai (elle a été rapatriée au vietnam ;
> A se rend Ă Phnom Pehn; rencontre au white Cobra avec ka qui, la mĂȘme nuit, a passĂ© la frontiĂšre du vietnam; passent la nuit ensemble (Ice et mdma) ;
2010
- Janvier-février: gale, douleurs à la poitrine (analyses de sang, cardiogrammes, antibiotiques) ;
- Mars: 3 semaines Ă la Havane (oeuvre au crack) ;
- Avril: séjour au Cambodge, consommation quotidienne d'Ice et de Yama;
- Mai-juin: séjour au Cambodge, consommation quotidienne d'Ice et de Yama;
- Septembre : mort de Leah dans un hĂŽpital de Siem Reap;
- Novembre-décembre: séjour au Cambodge, consommation quotidienne d'Ice et de Yama (prises vidéo au white Building à Phnom Pehn interrompues par l'intervention de la police) :
> dégradation des relations avec l'entourage de Ka;
> planque de 10 jours dans un hotel a Phnom Penn;
> 22 décembre, passage de la frontiÚre Thaï; le lendemain, vol de retour en France depuis le Bangkok.
2011
- FĂ©vrier: SĂ©jour Ă Bangkok, Siem Reap et Phnom Pehn (consommation quotidienne d'Ice et de Yama) :
> jours de répérage à Bombay (Kamati Pura, opium et brown sugar) ;
- Mai : séjour à Kuala Lumpur, Manille, Bombay et Phnom Pehn.
- Août : Libye
- Novembre-DĂ©cembre : Cambodge
10 notes
·
View notes
Câest sĂ»r, L'HĂŽtel de la Poste c'est pas la Villa Florentine. Au zinc, y'a Robert, le taulier. Un gars pas mĂ©chant, mais une gueule toujours bougonne, comme s'il avait mĂąchĂ© du gravier au petit-dĂ©j. Un matin, alors que Lyon sâĂ©veille sous le crachin, une dame dĂ©barque. Elle est sapĂ©e comme pour un bal, mais sa binette dit qu'elle n'est pas lĂ pour danser. Câest le genre de fille qui n'a pas mordu dans le gĂąteau de la vie du cĂŽtĂ© de la crĂšme. « Bonjour beau brun, je cherche la chambre 12. ParaĂźt qu'elle a vue sur le grand thĂ©Ăątre du monde », lance-t-elle avec un regard qui claque comme un coup de feu dans une ruelle sombre. Robert la zieute avec des mirettes qui ont l'air de fouiller jusquâau fond de son Ăąme et lui rĂ©pond sur un ton grimaçant : « La 12, ma belle, c'est tout un poĂšme. Fais gaffe, par contre, y'a des souvenirs accrochĂ©s aux rideaux qui pourraient te filer le cafard. C'est pas Versailles, hein, faut pas rĂȘver. Les araignĂ©es sont les seules locataires qui rĂąlent pas sur le loyer. La derniĂšre fois qu'on a vu de l'espoir ici, c'Ă©tait dans les yeux d'un poivrot qui avait rĂ©ussi Ă remonter dans sa chambre sans trĂ©bucher. » Elle esquisse un sourire qui dit qu'elle en a vu d'autres. Le bonhomme ajuste ses binocles comme sâil allait plonger dans le grand bain des mots croisĂ©s et ajoute : « Au deuxiĂšme, ma p'tite dame. Mais je te prĂ©viens, les murs ont parfois des oreilles et la moquette capte les confidences mieux qu'une appli d'espionnage installĂ©e sur un smartphone. » Un sourire malicieux aux lĂšvres, elle rĂ©torque : « Tâen fais pas, la discrĂ©tion, câest mon fonds de commerce. » Puis elle grimpe l'escalier en colimaçon. Ses jambes dessinent des ombres qui dansent sur les marches usĂ©es. Le bois grince sous ses pas. Ăa sonne comme la mĂ©lodie d'une chanson que personne n'Ă©crira jamais. Robert lĂąche un soupir et se remet Ă compter les miettes de son existence en se disant que si les chambres de ce rafiot pouvaient parler, elles feraient la nique aux meilleures pipelettes du quartier.
22 notes
·
View notes
Photo originale par Steph-Photo
Chambre avec vue au village de Sainte-Croix du Verdon en Provence
20 notes
·
View notes
Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expĂ©rience de la guerre. Je me suis tout de mĂȘme ouvert de votre remarque sur les allemands Ă Albertine, mais nous avons Ă©tĂ© interrompus par Marc-Antoine, l'aĂźnĂ© de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyĂ© sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abritĂ©s derriĂšre les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis Ă lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie Ă mon propre intellect Ă son Ăąge, cela semble peut-ĂȘtre plus comprĂ©hensible. Quand Ă vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation prĂ©fĂ©rĂ©, mais sachez que j'ai les mĂȘmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits oĂč elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophĂ© d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mĂ©rite pas les biens de ses pĂšres et j'ose espĂ©rer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre Ă©pouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tĂąche et vous laissera en paix avec ses Ă©tats d'Ăąme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mĂȘmes centres d'intĂ©rĂȘt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultĂ©s de mon Albertine : mon Ă©pouse dĂ©teste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisĂ© pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décÚs de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'Ă©crire Ă votre Ă©pouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je mây suis mis en avance, je suis toujours dâune horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-MĂšre. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. Jâen ai bien plus quâassez de dĂ©pendre des autres pour nâimporte quelle tĂąche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « Jâai une rĂ©union tĂŽt Ă la distillerie. Les gars veulent crĂ©er un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « dĂ©lĂ©gation patronale ». Jâimagine que câest moi. Ah, et je sais allumer le poĂȘle accessoirement. »
Constantin « Bon Ă savoir. Tu me montreras comment faire Ă lâoccasion. Jâai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je tâai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce nâĂ©tait rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagÚre. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon⊠je pense quâon devrai arrĂȘter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez douĂ©s pour cela et en plus cela ne nous rassure ni lâun ni lâautre. »
Adelphe « Il faut croire quâon sâest tout les deux bien abĂźmĂ©s ces derniĂšres annĂ©es. »
Constantin « Sans doute⊠Ah et jây pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je nâai rien contre le socialisme, contrairement Ă mon pĂšre, mais il est en train dâen faire une obsession ! »
11 notes
·
View notes
Ăa fait trois heures quâil est au bloc opĂ©ratoire. On a marchĂ© prĂšs de deux heures et demi pour tenir nos corps en mouvement. Sachant que la panique sâinstalle dans lâapathie et le manque de contrĂŽle, câest en marchant que lâon a dĂ©cidĂ© de tromper nos sens en leur donnant lâimpression que lâon sâactive pour rĂ©gler le problĂšme. Quâimporte que ce soit vrai ou non, tant que lâon bouge, tout va bien.
Jâai des flashs de ma premiĂšre hospitalisation, celle dont je me souviens en tout cas car je sais que jâen ai eu qui ont prĂ©cĂ©dĂ©. Je me reconnais tellement en lui. Il est une version encore plus spĂ©cifique, mais les similitudes sont immanquables.
Nous sommes assis dans sa chambre dâhĂŽpital, coincĂ©s entre une vue imprenable de Bruxelles avec le palais de justice au loin dâun cĂŽtĂ© et un bout dâAtomium de lâautre. Entre nous, un vide, celui de son lit absent qui lâattend en ce moment dans le couloir de la salle dâop numĂ©ro deux.
Je lây ai accompagnĂ©. Dans la salle de rĂ©veil il Ă©tait inquiet. Il se cachait sous les draps. Il nâavait pas reçu dâexplication prĂ©cise autre que âtu vas faire une sieste et les docteurs vont retirer le bobo dans le ventreâ, mais instinctivement il a senti le sĂ©rieux de la chose. Je nâai rien laissĂ© paraĂźtre. Je suis le roc de cette ribambelle de neurodivergents tous aussi diffĂ©rents les uns que les autres. Câest moi le pilier et lâancre. BĂ©nie soit la masculinitĂ© positive rincĂ©e de ses travers.
JâĂ©coute Wardruna, mĂ©lange de force et de mĂ©lancolie. Des chants et des histoires aussi vieilles que le monde. Je suis assis dans une demi-obscuritĂ©, Ă©clairĂ© par le nĂ©on Ă lâentrĂ©e de la chambre. JâespĂšre le soulagement. Je nâai pas envie dâavoir Ă ĂȘtre fort pour beaucoup plus longtemps...
17 notes
·
View notes
Fils du Feu
Seconde RĂ©miniscence
Le petit garçon attrapa la balle en cuir dorĂ©e qui roulait vers lui dans sa main potelĂ©e. Il l'examina sous tous les angles, la passant d'une main Ă l'autre avec intĂ©rĂȘt, et la laissa Ă©chapper. Avec une plainte sonore, il se dĂ©plaça Ă quatre pattes de quelques centimĂštres sur le tapis prĂ©cieux qui recouvrait le sol de la chambre d'enfant et parvint Ă la rĂ©cupĂ©rer avant qu'elle ne soit hors de sa portĂ©e. Il la fit rouler un instant sur le sol, puis avec toute la force dont pouvait faire preuve un enfant d'un an, l'envoya en direction de son grand frĂšre qui se trouvait Ă quelques mĂštres.
- "C'est bien, Joshua !"
Son petit frĂšre ne savait pas viser juste et Clive dut s'allonger de tout son long par terre pour attraper le jouet, ce qui fit rire le bĂ©bĂ©. Clive aimait particuliĂšrement ces fins d'aprĂšs-midi ensoleillĂ©es, quand les rayons du jour commençaient tout juste Ă baisser et teintaient de feu tout ce qu'ils touchaient. C'Ă©tait le moment oĂč on le laissait jouer avec son frĂšre sans rien lui demander d'autre. Il ne ratait pas un seul progrĂšs de Joshua. Tout Ă l'heure, ils iraient prendre une collation lĂ©gĂšre, et ensuite ce serait le dĂźner. Insoucieux de tout sauf de s'amuser avec son frĂšre, il renvoya la balle, pas trop fort pour que le bĂ©bĂ© puisse l'attraper. Ce qu'il fit avec brio en Ă©tendant Ă peine le bras.
Ils n'étaient pourtant pas seuls dans la piÚce. Une gouvernante les surveillait de loin, occupée à astiquer les meubles, un sourire aux lÚvres. Sourire qu'elle perdit en se rappelant qu'à quelques mÚtres d'elles, l'archiduchesse Anabella était occupée à un travail d'aiguille, assise dans un fauteuil de velours rouge. Elle ne regardait pas ses fils, et restait concentrée sur son ouvrage. La broderie était l'une des rares activités auxquelles une femme de son rang pouvait s'occuper sans s'attirer de moqueries.
Le motif reprĂ©sentait un phĂ©nix dorĂ©, les ailes dĂ©ployĂ©es, sur fond rouge sang. Il Ă©tait destinĂ© Ă ĂȘtre cousu sur une courtepointe pour le jeune Joshua. L'enfant n'avait encore manifestĂ© aucun pouvoir particulier, mais l'espĂ©rance d'Anabella ne faiblissait pas.
L'archiduchesse avait fait montre de la plus grande patience depuis qu'elle avait épousé son cousin Elwin. Il n'avait jamais été question d'amour entre eux. Le but de leur union avait toujours été, depuis le début, de redonner vie au Phénix. Depuis que le pÚre d'Elwin, le précédent Emissaire, avait connu une mort précoce - ce qui semblait le lot de tous les élus du Phénix -, on avait guetté avec attention les signes du Primordial chez un de ses deux fils. Mais ni Elwin ni Byron n'en avait manifesté le moindre. Les Emissaires ne découvraient leurs pouvoirs que dans leur jeunesse, rarement aprÚs quinze ou seize ans. Passé cet ùge, on devait se résigner à attendre la prochaine génération.
Elwin avait accepté d'assurer la régence jusqu'à ce que l'un de ses enfants se révÚle le prochain Emissaire. Ce n'était pas la premiÚre fois que cela se produisait, mais les Rosaliens étaient attachés au Phénix et préféraient que leur archiduc soit aussi leur Emissaire. Cependant, le peuple adorait Elwin ; pour ses positions que l'on qualifiait de progressistes sans doute. Anabella était loin de partager toutes ses vues, notamment au sujet des Pourvoyeurs. Elle estimait que chacun devait demeurer à sa place dans le monde et pour éviter des querelles avec son mari, elle n'avait pris aucune Pourvoyeuse à son service personnel.
L'archiduchesse piqua de nouveau son aiguille et leva les yeux vers les deux enfants cette fois. La balle roulait entre eux, accompagnĂ©e des babillements de Joshua et des encouragements de Clive. Elle se demandait bien pourquoi son aĂźnĂ© trouvait ça si amusant... Elle n'avait eu aucun attrait pour ces jeux avec Clive, et n'en ressentait toujours aucun aujourd'hui. Pourtant, la naissance de Clive lui avait procurĂ© une grande joie. Etant le fruit de l'union de deux Rosfield, il avait toutes les chances de devenir le futur PhĂ©nix. Sa fiertĂ© d'avoir accompli le devoir pour lequel elle pensait ĂȘtre nĂ©e l'avait sans doute fait trop anticiper le rĂ©sultat...
Six ans s'Ă©taient Ă©coulĂ©s et Clive restait un enfant des plus ordinaires. Ressemblant trait pour trait Ă son pĂšre cependant. Anabella dĂ©testait l'ordinaire. Elle voulait donner naissance Ă un dieu, pas Ă un petit garçon sans intĂ©rĂȘt. Bien qu'elle ne dĂ©sespĂ©rĂąt pas que son aĂźnĂ© se rĂ©vĂšle ĂȘtre le PhĂ©nix plus tard, Joshua lui semblait plus prometteur. Peut-ĂȘtre parce qu'il lui ressemblait davantage, Ă elle, avec ses cheveux d'or et ses yeux clairs. Elle avait luttĂ© pour qu'Elwin pense Ă son devoir conjugal... Le PhĂ©nix, le PhĂ©nix, lui rĂ©pĂ©tait-elle sans cesse. Il fallait que le PhĂ©nix revienne. Et surtout, qu'elle en soit la mĂšre. Elle n'accepterait jamais que son mari la rĂ©pudie si elle Ă©chouait. MĂȘme si Elwin passait davantage de temps auprĂšs de ses soldats, dans les casernes ou les Ă©curies, qu'auprĂšs d'elle dans la chambre maritale... Elle ne doutait pas que si on avait le moindre doute sur son capacitĂ© Ă donner naissance au prochain Emissaire, on la forcerait Ă partir. Elle savait qu'un certain ordre occulte, liĂ© au PhĂ©nix, attendait le retour de leur dieu et qu'il disposait d'un certain pouvoir politique, mĂȘme si Elwin prĂ©tendait le contraire... Un de ses fils devait absolument devenir l'Emissaire de PhĂ©nix au plus vite ; Anabella Ă©tait capable de patience mais seulement jusqu'Ă un certain point...
Elle Ă©tait encore jeune et belle, si elle devait enchaĂźner les grossesses jusqu'Ă ce que cela arrive, elle le ferait. Quitte a rappeler Ă Elwin ses devoirs d'Ă©poux le plus souvent possible...
- "Oh ! Vous le taquinez beaucoup trop, messire Clive !" s'exclama la gouvernante, qui se rattrapa aussitĂŽt en se rappelant que sa maĂźtresse l'Ă©coutait.
Anabella lui lança un regard courroucé avant d'observer de nouveau les deux enfants. Son aßné jouait à lancer la balle en l'air et à la rattraper ; le petit Joshua scrutait, fasciné, le mouvement du jouet de haut en bas, mùchonnant son propre pouce. A un moment, Clive tendit la balle vers son frÚre, ponctuant son geste d'un amical "allez, viens, la chercher, Joshua !", sachant bien que son petit frÚre n'avait pas son pareil pour évoluer à quatre pattes. Il donnait souvent bien du tracas aux gouvernantes qui devaient aller le chercher sous les tables ou les lit dÚs qu'il lui prenait l'envie d'explorer une nouvelle piÚce.
Anabella soupira d'ennui et retourna Ă son ouvrage minutieux. Une maille aprĂšs l'autre, l'oiseau de feu prenait forme... Elle sourit pour elle-mĂȘme. BientĂŽt, trĂšs bientĂŽt...
Cependant, les deux Rosfield continuaient de s'amuser. Ayant fini de mùchonner son doigt, et comme hypnotisé par son frÚre qui lui tendait les bras pour l'inviter à le rejoindre, le petit Joshua fronça les sourcils et serra ses petits poings sur ses yeux. Il contracta ses bras, les lança en avant et se prépara à avancer grùce à son moyen de locomotion favori... Joshua se pencha en avant et son frÚre cru un instant qu'il allait faire une simple galipette, et voulu se précipiter pour le retenir, mais ce ne fut pas ce qui se passa.
Le petit tendit les jambes et resta dans cette position, la tĂȘte en bas pendant un moment, avant de pousser sur ses mains. Ce faisant, il parvint Ă se redresser sur ses jambes flageolantes, piĂ©tinant un moment sur place pour trouver son Ă©quilibre. Clive n'en croyait pas ses yeux.
- "Joshua, tu es... hey ! tu t'es mis debout, je rĂȘve pas ?!"
Le petit garçon tourna sur lui-mĂȘme, comme un peu perdu par cette nouvelle perspective sur le monde autour de lui, puis fit de nouveau face Ă son grand frĂšre dont les yeux Ă©taient tout Ă fait Ă©carquillĂ©s de surprise. Clive, fou de joie, ouvrit les bras vers Joshua et se mit Ă l'encourager comme il le pouvait, mais sans faire un pas vers lui. Il resta assis sur le tapis Ă quelques mĂštres, attendant ce que son frĂšre allait faire.
Il n'attendit pas plus longtemps. Retirant son pouce de sa bouche, décidé à affronter la situation dans laquelle il s'était mis, Joshua posa un pied devant l'autre. Ecartant les bras pour assurer son équilibre, il sembla comprendre la manoeuvre à effectuer.
- "Oh, par le Fondateur ! Ma Dame !..." cria de nouveau la gouvernante qui avait abandonné son chiffon.
Anabella leva encore les yeux et faillit lĂącher son ouvrage de surprise. Elle vit son cadet, ĂągĂ© d'Ă peine un an, debout sur ses courtes jambes tremblantes, avançant Ă petits pas vers son aĂźnĂ©, qui ne cachait pas sa joie. Son visage Ă©tait radieux, ses paroles Ă fois douces et Ă©nergiques, et Joshua y rĂ©pondait avec empressement. Trop peut-ĂȘtre. Il se prit les pieds dans un pli du tapis et tomba du haut de sa petite taille face contre le sol. Clive retint son rĂ©flexe premier de voler Ă son secours, car l'enfant ne s'Ă©tait apparemment pas fait mal, le tapis Ă©tant bien assez Ă©pais pour amortir sa chute. Au lieu de cela, il redoubla de conseils de bravoure :
- "Allez, Joshua ! Il faut te relever ! Il faut toujours se relever quand on tombe ! Ca fait pas mal, tu es plus fort que ça ! Tu peux le faire !"
Le petit garçon, le visage tordu par la dĂ©ception qu'avait causĂ©e sa chute, une petite larme au coin de l'oeil, regarda de nouveau son grand frĂšre, et, bien dĂ©cidĂ© Ă l'atteindre, rĂ©itĂ©ra la mĂȘme opĂ©ration dĂ©licate que quelques minutes plus tĂŽt. Il raidit ses jambes, prit appui sur ses mains, qu'il frotta un peu comme si elles Ă©taient sales une fois debout, mais ne tourna pas sur lui-mĂȘme ; cette fois, il se dirigea droit vers Clive sans y rĂ©flĂ©chir. Il levait bien ses petits pieds pour ne pas tomber une nouvelle fois. Clive Ă©tait aux anges ; son frĂšre avait parcouru la moitiĂ© de la distance.
Anabella contemplait cette scĂšne sans oser intervenir. Mais ses doigts Ă©taient crispĂ©s sur sa robe... Inconsciemment, elle espĂ©rait que Joshua se lasse de ce jeu, se laisse tomber Ă terre pour rejoindre son frĂšre, ou mĂȘme mieux encore : qu'il retourne Ă sa place loin de Clive et que celui-ci cesse de sourire bĂȘtement... Une rage sourde qu'elle n'avait encore jamais connue lui fit bouillir les veines. Elwin aimait tellement Clive... Si Joshua se mettait aussi de la partie, elle n'allait pas pouvoir le supporter...
Cet enfant osait lui voler un moment qui aurait du ĂȘtre le sien. C'Ă©tait vers elle que Joshua aurait du marcher. Elle Ă©tait sa mĂšre. Ses premiers pas auraient du ĂȘtre pour elle. Pas pour... lui.
Elle se força à rester calme et à attendre la fin de cette humiliation en silence. Lorsque les doigts de Joshua touchÚrent ceux de Clive, le petit, épuisé, se laissa tomber dans les bras de son aßné, qui l'entraßna au sol avec lui, ivre de joie pure. Les deux enfants se roulÚrent sur le tapis, comme deux vulgaires garçons de ferme, Clive pressant son petit frÚre contre son coeur.
- "Tu l'as fait, Joshua ! T'es le plus fort ! Je suis si fier !"
Joshua gloussa de plaisir en tĂątonnant le visage de Clive de ses doigts curieux.
- "Claaaaa... Claaaa," répéta-t-il en attrapant l'oreille de son frÚre.
Ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois que Joshua essayait de prononcer son nom mais Clive se sentait beaucoup trop heureux aujourd'hui.
- "Oui. Encore. Vas-y : Claaaaa-iiii...", prononça l'aßné, tenant son petit frÚre attentif sur ses genoux.
L'archiduchesse n'en supporta pas davantage. Elle se leva et ce fut à ce moment que Clive se rappela de sa présence.
- 'MĂšre ! Il... il marche !" osa-t-il dire en limitant son enthousiasme.
- "Vraiment ? Merveilleux."
- "PĂšre devrait le savoir, c'est un jour important..."
- "C'est un jour comme les autres. Quand il aura manifesté le pouvoir du Phénix, ce jour-là sera un jour important."
Elle quitta la chambre sans un mot de plus, ni aucun geste maternel envers ses fils, suivie de sa servante.
Elle s'Ă©tait sentie trahie, mise de cĂŽtĂ© par ses propres rejetons. Elle n'Ă©tait pas prĂȘte de l'oublier. Mais si Joshua se rĂ©vĂ©lait ĂȘtre l'Emissaire, elle pourrait peut-ĂȘtre lui pardonner.
Peut-ĂȘtre...
12 notes
·
View notes
Dimanche 23 juin - Sanoyara Tokyo !
Câest le dĂ©part, valises bouclĂ©es, rdv Ă 5h45, Ă lâaccueil de lâhĂŽtel. On part pour lâaĂ©roport en bus toujours avec le mĂȘme chauffeur, environ 35mn de trajet.
Ce matin il pleut, sans regret du coup đ
Ce fut un beau voyage qui est passĂ© vite mais Ă la fois on a lâimpression dâĂȘtre restĂ©s longtemps. Le programme a Ă©tĂ© bien chargĂ©, on a pu dĂ©couvrir leur culture, mieux comprendre leurs coutumes et traditions, la cuisine japonaise aussi, avec plusieurs repas gastronomiques. Et de magnifiques paysages.
On a Ă©tĂ© surpris par la propretĂ© qui rĂšgne partout, rues, mĂ©tro, espaces publics, restaurants et surtout les toilettes. Et il y a rarement de poubelles dans les rues, Ă©tonnant en fait ! Il est interdit de manger dâailleurs et de fumer. Il existe Ă certains endroits des petits espaces pour fumer.
VoilĂ retour Ă la vie normale, jâespĂšre que vous en aurez profitĂ© un peu Ă travers ce blog, il est difficile de faire des choix de photos. Christophe en a fait beaucoup avec son appareil, je nâavais pas le temps de les rĂ©cupĂ©rer au vu de lâemploi du temps.
Bisous Ă tous đ
Quelques photos en plusâŠ
On a traversĂ© une partie du Groenland et juste avant dâatterrir, vue sur la Normandie
Hier soir, il y avait une animation sur lâimmeuble en face notre chambre dâhĂŽtel đ€©
4 notes
·
View notes
Sophie's Misfortunes - #1
Les malheurs de Sophie - la Comtesse de SĂ©gur, 1858
Chapitre 1 - la Poupée de cire
« Ma bonne, ma bonne, dit un jour Sophie en accourant dans sa chambre, venez vite ouvrir une caisse que papa mâa envoyĂ©e de Paris ; je crois que câest une poupĂ©e de cire, car il mâen a promis une.
La bonne: OĂč est la caisse ?
Sophie: Dans lâantichambre : venez vite, ma bonne, je vous en supplie. »
La bonne posa son ouvrage et suivit Sophie Ă lâantichambre. Une caisse de bois blanc Ă©tait posĂ©e sur une chaise ; la bonne lâouvrit. Sophie aperçut la tĂȘte blonde et frisĂ©e dâune jolie poupĂ©e de cire ; elle poussa un cri de joie et voulut saisir la poupĂ©e, qui Ă©tait encore couverte dâun papier dâemballage.
La bonne: Prenez garde ! ne tirez pas encore ; vous allez tout casser. La poupée tient par des cordons.
Sophie: Cassez-les, arrachez-les ; vite, ma bonne, que jâaie ma poupĂ©e.
"My maid, my maid!" Sophie said one day running into her maid's room. "Hurry up! Open this crate that daddy sent me from Paris. I think it's a wax doll, because he promised me one!"
The maid: "Where is the crate?"
Sophie: "In the antechamber. Come quick, please!"
The maid set her work down and followed Sophie to the antechamber. A white wood crate was on a chair. The maid opened it. Sophie spotted the blonde and curly head of a beautiful wax doll. She let out a cry of joy and tried to grab the doll, which was still covered in wrapping paper.
The maid: "Careful! Don't pull it yet. You'll break everything. The doll is kept in place by some cords," the maid said.
Sophie: "Break them, rip them. Hurry, my maid, so that I have my doll!"
La bonne, au lieu de tirer et dâarracher, prit ses ciseaux, coupa les cordons, enleva les papiers, et Sophie put prendre la plus jolie poupĂ©e quâelle eĂ»t jamais vue. Les joues Ă©taient roses avec de petites fossettes ; les yeux bleus et brillants ; le cou, la poitrine, les bras en cire, charmants et potelĂ©s. La toilette Ă©tait trĂšs simple : une robe de percale festonnĂ©e, une ceinture bleue, des bas de coton et des brodequins noirs en peau vernie.
Sophie lâembrassa plus de vingt fois, et, la tenant dans ses bras, elle se mit Ă sauter et Ă danser. Son cousin Paul, qui avait cinq ans, et qui Ă©tait en visite chez Sophie, accourut aux cris de joie quâelle poussait.
« Paul, regarde quelle jolie poupĂ©e mâa envoyĂ©e papa ! sâĂ©cria Sophie.
Paul: Donne-la-moi, que je la voie mieux.
Sophie: Non, tu la casserais.
Paul: Je tâassure que jây prendrai bien garde ; je te la rendrai tout de suite. »
Sophie donna la poupĂ©e Ă son cousin, en lui recommandant encore de prendre bien garde de la faire tomber. Paul la retourna, la regarda de tous les cĂŽtĂ©s, puis la remit Ă Sophie en secouant la tĂȘte.
The maid, instead of pulling and ripping, took some scissors, cut the cords, removed the papers, and Sophie was able to grab the most beautiful doll she had ever seen. The cheeks were pink with little dimples. The eyes were blue and bright. The neck, the chest, the wax arms, charming and chubby. The outfit was simple: a scalloped, percale dress, a blue belt, cotton stockings and black, patent leather boots.
Sophie kissed her more than twenty times and, holding her by the arms, she started to jump and dance. Her cousin Paul, who was five years old, and who was visiting Sophie, ran to her cries of joy.
"Paul, look at the lovely doll daddy sent me!" Sophie cried out.
"Give her to me, I want a better look at her."
"No, you would break her."
"I promise you I'll be careful. I'll give her back right away."
Sophie gave the doll to her cousin, telling him once again to be very careful not to drop her. Paul turned her around, looked at her from every side and then gave her back to Sophie, shaking his head.
*
Sophie: Pourquoi secoues-tu la tĂȘte ?
Paul: Parce que cette poupĂ©e nâest pas solide ; je crains que tu ne la casses.
Sophie: Oh ! sois tranquille, je vais la soigner tant, tant que je ne la casserai jamais. Je vais demander Ă maman dâinviter Camille et Madeleine Ă dĂ©jeuner avec nous, pour leur faire voir ma jolie poupĂ©e.
Paul: Elles te la casseront.
Sophie: Non, elles sont trop bonnes pour me faire de la peine en cassant ma pauvre poupée.
Le lendemain, Sophie peigna et habilla sa poupĂ©e, parce que ses amies devaient venir. En lâhabillant, elle la trouva pĂąle. « Peut-ĂȘtre, dit-elle, a-t-elle froid, ses pieds sont glacĂ©s. Je vais la mettre un peu au soleil pour que mes amies voient que jâen ai bien soin et que je la tiens bien chaudement. » Sophie alla porter la poupĂ©e au soleil sur la fenĂȘtre du salon.
« Que fais-tu Ă la fenĂȘtre, Sophie ? lui demanda sa maman.
Sophie: Je veux réchauffer ma poupée, maman ; elle a trÚs froid.
"Why are you shaking your head?"
"Because that doll isn't solid. I'm afraid you're going to break her."
"Oh, don't worry. I'll take such good care of her, so much so that I'll never break her. I'm going to ask mother to invite Camille and Madeleine to have lunch with us, so I can show them my beautiful doll."
"They'll break her."
"No, they're too nice to hurt me by breaking my poor doll."
The next day, Sophie combed and dressed her doll, because her friends were supposed to come. While dressing her, she thought she was pale. "Maybe," she said, "she's cold. Her feet are freezing. I'm going to put her in the sun for a little bit so my friends can see that I'm taking care of her and keeping her nice and warm." Sophie went to put the doll in the sun in the sitting room's window.
"What are you doing at the window, Sophie?" her mother asked.
"I want to warm my doll up, mother. She's very cold."
*
La maman: Prends garde, tu vas la faire fondre.
Sophie: Oh non ! maman, il nây a pas de danger : elle est dure comme du bois.
La maman: Mais la chaleur la rendra molle ; il lui arrivera quelque malheur, je tâen prĂ©viens. »
Sophie ne voulut pas croire sa maman, elle mit la poupée étendue tout de son long au soleil, qui était brûlant.
Au mĂȘme instant elle entendit le bruit dâune voiture : câĂ©taient ses amies qui arrivaient. Elle courut au-devant dâelles ; Paul les avait attendues sur le perron ; elles entrĂšrent au salon en courant et parlant toutes Ă la fois. MalgrĂ© leur impatience de voir la poupĂ©e, elles commencĂšrent par dire bonjour Ă Mme de RĂ©an, maman de Sophie ; elles allĂšrent ensuite Ă Sophie, qui tenait sa poupĂ©e et la regardait dâun air consternĂ©.
Madeleine, regardant la poupĂ©e: La poupĂ©e est aveugle, elle nâa pas dâyeux.
Camille: Quel dommage ! comme elle est jolie !
Madeleine: Mais comment est-elle devenue aveugle ! Elle devait avoir des yeux.
Sophie ne disait rien ; elle regardait la poupée et pleurait.
Mother: "Be careful, she'll melt."
Sophie: "No, mother, there's no danger. She's as hard as wood."
Mother: "But the heat will make her soft. Something bad will happen to her, I'm warning you."
Sophie didn't want to believe her mother. She laid the doll out in the sun, which was scorching hot.
At that moment, she heard the sound of a carriage. It was her friends showing up. She ran to go meet them. Paul had been waiting for them on the front steps. They ran into the sitting room, talking all at once. Despite their impatience to see the doll, they first said hello to Mrs. de RĂ©an, Sophie's mother. They then went to Sophie, who was holding the doll and looking at her with dismay.
"The doll is blind. She doesn't have any eyes!" Madeleine said.
"What a shame! How beautiful she is!" Camille said.
"But how did she get blind? She was supposed to have eyes."
Sophie didn't say anything. She was looking at the doll and crying.
*
Madame de RĂ©an: Je tâavais dit, Sophie, quâil arriverait un malheur Ă ta poupĂ©e si tu tâobstinais Ă la mettre au soleil. Heureusement que la figure et les bras nâont pas eu le temps de fondre. Voyons, ne pleure pas ; je suis trĂšs habile mĂ©decin, je pourrai peut-ĂȘtre lui rendre ses yeux.
Sophie, pleurant: Câest impossible, maman, ils nây sont plus.
Mme de RĂ©an prit la poupĂ©e en souriant et la secoua un peu ; on entendit comme quelque chose qui roulait dans la tĂȘte. « Ce sont les yeux qui font le bruit que tu entends, dit Mme de RĂ©an ; la cire a fondu autour des yeux, et ils sont tombĂ©s. Mais je tĂącherai de les ravoir. DĂ©shabillez la poupĂ©e, mes enfants, pendant que je prĂ©parerai mes instruments. »
AussitÎt Paul et les trois petites filles se précipitÚrent sur la poupée pour la déshabiller. Sophie ne pleurait plus ; elle attendait avec impatience ce qui allait arriver.
La maman revint, prit ses ciseaux, dĂ©tacha le corps cousu Ă la poitrine ; les yeux, qui Ă©taient dans la tĂȘte, tombĂšrent sur ses genoux ; elle les prit avec des pinces, les replaça oĂč ils devaient ĂȘtre, et, pour les empĂȘcher de tomber encore, elle coula dans la tĂȘte, et sur la place oĂč Ă©taient les yeux, de la cire fondue quâelle avait apportĂ©e dans une petite casserole ; elle attendit quelques instants que la cire fĂ»t refroidie, et puis elle recousit le corps Ă la tĂȘte.
Les petites nâavaient pas bougĂ©. Sophie regardait avec crainte toutes ces opĂ©rations, elle avait peur que ce ne fĂ»t pas bien ; mais, quand elle vit sa poupĂ©e raccommodĂ©e et aussi jolie quâauparavant, elle sauta au cou de sa maman et lâembrassa dix fois.
Sophie's mother said, "I told you so, Sophie. Something bad would happen to your doll if you insisted on putting her in the sun. Fortunately, the face and the arms didn't have enough time to melt. Come on, don't cry. I'm a very skilled doctor, I might be able to give her back her eyes."
"It's impossible, mother. They're gone," Sophie cried.
Mrs. de RĂ©an took the doll with a smile and shook her a bit. They could hear something rolling around in the head. "Those are the eyes making the noise you hear," Mrs. de RĂ©an said. "The wax melted around the eyes and they fell. But I'll try to get them back. Undress the doll, children, while I get my tools ready."
Right away, Paul and the three little girls came upon the doll to undress her. Sophie wasn't crying anymore. She waited restlessly for what was going to happen.
The mother came back. She took her scissors and detached the body sewn at the chest. The eyes, which were inside the head, fell onto her knees. She took them with some pliers and put them back where they were supposed to be. To prevent them from falling again, she poured some melted wax that she brought in a little pan on the place where the eyes were. She waited a little bit to let the wax cool down, then she resewed the body to the head.
The little ones didn't move. Sophie watched this whole operation with fear. She was afraid it wouldn't work out. But when she saw her doll fixed up and as beautiful as before, she jumped to her mother's neck and kissed it ten times.
*
« Merci, ma chÚre maman, disait-elle, merci : une autre fois je vous écouterai, bien sûr. »
On rhabilla bien vite la poupĂ©e, on lâassit sur un petit fauteuil et on lâemmena promener en triomphe en chantant :
Vive maman ! De baisers je la mange. Vive maman ! Elle est notre bon ange.
La poupĂ©e vĂ©cut trĂšs longtemps bien soignĂ©e, bien aimĂ©e ; mais petit Ă petit elle perdit ses charmes, voici comment. Un jour, Sophie pensa quâil Ă©tait bon de laver les poupĂ©es, puisquâon lavait les enfants ; elle prit de lâeau, une Ă©ponge, du savon, et se mit Ă dĂ©barbouiller sa poupĂ©e ; elle la dĂ©barbouilla si bien, quâelle lui enleva toutes ses couleurs : les joues et les lĂšvres devinrent pĂąles comme si elle Ă©tait malade, et restĂšrent toujours sans couleur. Sophie pleura, mais la poupĂ©e resta pĂąle.
Un autre jour, Sophie pensa quâil fallait lui friser les cheveux ; elle lui mit donc des papillotes : elle les passa au fer chaud, pour que les cheveux fussent mieux frisĂ©s. Quand elle lui ĂŽta ses papillotes, les cheveux restĂšrent dedans ; le fer Ă©tait trop chaud, Sophie avait brĂ»lĂ© les cheveux de sa poupĂ©e, qui Ă©tait chauve. Sophie pleura, mais la poupĂ©e resta chauve.
"Thank you, my dear mother," she said. "Thank you. Next time, I'll listen to you, for sure."
They quickly redressed the doll, set her on a little chair and went for a triumphant walk while chanting:
Hooray for mother! I cover her in kisses! Hooray for mother! She is our angel!
The doll lived for a long time, well cared-for, well loved. But, bit by bit, she lost her charms. Here's how. One day, Sophie thought it was a good idea to wash dolls, since people wash children. She took some water, a sponge, some soap and started to clean her doll. She cleaned her so well, that she removed all her color. The cheeks and lips became pale as if she were sick and were forever colorless. Sophie cried, but the doll was still pale.
Another day, Sophie thought she had to curl her hair. She put some foil in her hair. She ironed it so that it would curl better. When she removed the foil, the hair stayed within. The iron was too hot. Sophie had burned her doll's hair, she was now bald. Sophie cried, but the doll was still bald.
*
Un autre jour encore, Sophie, qui sâoccupait beaucoup de lâĂ©ducation de sa poupĂ©e, voulut lui apprendre Ă faire des tours de force. Elle la suspendit par les bras Ă une ficelle ; la poupĂ©e, qui ne tenait pas bien, tomba et se cassa un bras. La maman essaya de la raccommoder ; mais, comme il manquait des morceaux, il fallut chauffer beaucoup la cire, et le bras resta plus court que lâautre. Sophie pleura, mais le bras resta plus court.
Une autre fois, Sophie songea quâun bain de pieds serait trĂšs utile Ă sa poupĂ©e, puisque les grandes personnes en prenaient. Elle versa de lâeau bouillante dans un petit seau, y plongea les pieds de la poupĂ©e, et, quand elle la retira, les pieds sâĂ©taient fondus, et Ă©taient dans le seau. Sophie pleura, mais la poupĂ©e resta sans jambes.
Depuis tous ces malheurs, Sophie nâaimait plus sa poupĂ©e, qui Ă©tait devenue affreuse, et dont ses amies se moquaient ; enfin, un dernier jour, Sophie voulut lui apprendre Ă grimper aux arbres ; elle la fit monter sur une branche, la fit asseoir ; mais la poupĂ©e, qui ne tenait pas bien, tomba : sa tĂȘte frappa contre des pierres et se cassa en cent morceaux. Sophie ne pleura pas, mais elle invita ses amies Ă venir enterrer sa poupĂ©e.
Another day, Sophie, who was busy with her doll's upbringing, wanted to teach her to do some amazing feats. She hanged her by the arms from a string. The doll, which wasn't holding on well, fell and broke an arm. The mother tried to fix her up. But, since some pieces were missing, she had to heat up the wax quite a bit. The arm ended up shorter than the other. Sophie cried, but the arm was still shorter.
Another time, Sophie thought that a foot bath would be useful to her doll, since all great people had them. She poured some boiling water into a little bucket and plunged the doll's feet into it. When she pulled her out, the feet had melted and were in the bucket. Sophie cried, but the doll still didn't have legs.
After all these misfortunes, Sophie didn't love her doll anymore. The doll had become hideous and Sophie's friends were mocking her. At last, one day, Sophie wanted to teach her to climb trees. She put her on a branch and sat her there. But the doll, who wasn't holding on well, fell. Her head struck some rocks and broke into a hundred pieces. Sophie didn't cry. Instead, she invited her friends to come bury her doll.
24 notes
·
View notes
Le mariage de sa fille
Fandom :Â Spy x Family
Personnages :Â Loid & Anya
Voici ma participation pour le Tropetember 2023 pour le prompt : Retrouvailles.
JâespĂšre que ça vous plaira.
RĂ©sumĂ© : Loid alla s'asseoir au fond de la salle. De lĂ oĂč il Ă©tait, il avait une vue d'ensemble sur toute la cĂ©rĂ©monie. La musique commença et Anya apparue. Sa robe de mariĂ© Ă©tait Ă la fois simple et Ă©lĂ©gante. Il eut un pincement au cĆur. Si les choses avaient Ă©tĂ© diffĂ©rentes, il serait Ă ses cĂŽtĂ©s pour l'accompagner jusqu'Ă l'autel. Mais il avait dĂ» disparaĂźtre de sa vie, pensa-t-il avec amertume.
Disclaimer : Spy x Family appartient Ă Tatsuya Endo.
@tropetember
AO3 / FF.NET
Loid ajusta son masque. Il se regarda une derniÚre fois dans le miroir. Le déguisement qu'il portait était parfait. Personne ne le reconnaßtrait sous le traits d'un homme de soixante-dix ans. Cela faisait deux jours qu'il était revenu à Ostania et qu'il avait pris une chambre d'hÎtel. Il repartirait dans la soirée.
MĂȘme s'il n'Ă©tait pas revenu depuis dix ans, il devait faire attention Ă ce que personne ne sache qu'il Ă©tait lĂ . AprĂšs tout, tout le monde croyait qu'il Ă©tait mort. Sa mission avait pris fin il y a dix ans. La guerre avait Ă©tĂ© Ă©vitĂ©e et Loid Forger devait disparaĂźtre. Pour ne pas Ă©veiller les soupçons, Loid Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© dans un grave accident de voiture. En faisant mourir Loid le pĂšre de famille, il Ă©tait redevenu Twilight l'espion qui devait effectuer une nouvelle mission. Car mĂȘme si la guerre n'avait pas eu lieu, la paix Ă©tait une chose fragile qui devait ĂȘtre prĂ©servĂ©e Ă tout prix.
Il était habitué à cette situation. Exécuter une mission, disparaßtre lorsqu'elle était terminée puis en exécuter une nouvelle. Mais cette mission à Ostania avait duré plusieurs années. Elle avait duré huit ans et il avait fait la seule chose qui lui était interdite. Il en était venu à aimer Anya comme sa fille et il était tombé amoureux de Yor. La fausse famille qu'il avait créé était devenue sa véritable famille. Pour la premiÚre fois depuis des années, il avait été heureux. Mais la réalité avait fini par le rattraper et sa mission était terminée.
Se séparer d'Anya et de Yor l'avait brisé. Mais il devait tout faire pour les protéger et faire en sorte qu'elles vivent dans un monde en paix. Il savait que Franky les surveillait de loin. Il avait plusieurs fois essayé de lui dire ce qu'elles étaient devenues, mais Loid n'avait jamais voulu l'écouter. C'était trop dur. Franky était le seul à savoir ce que Yor et Anya représentaient vraiment pour lui.
Puis, il y a deux semaines, Loid Ă©tait tombĂ© sur un article de journal annonçant le mariage de l'homme d'affaire Damian Desmond et Anya Forger. Quelle ironie, avait pensĂ© Loid, qu'Anya Ă©pouse le fils de Desmond. Mais en lisant cet article, toutes les dĂ©cisions qu'il avait pris jusque lĂ , toutes ses rĂ©solutions, tout avait disparu. Il devait se rendre au mariage et ĂȘtre lĂ pour Anya.
Il sortit de l'hĂŽtel et monta dans la voiture qu'il avait louĂ©. Il arriva Ă l'endroit oĂč devait se dĂ©rouler le mariage. Il s'agissait d'un magnifique hĂŽtel Ă la sortie de la ville. C'Ă©tait un lieu exceptionnel pour un mariage exceptionnel. Il entra dans la salle oĂč devait avoir lieu la cĂ©rĂ©monie. Il balaya la salle du regard. Il reconnu plusieurs personnalitĂ©s politiques ainsi que des hommes d'affaires. Puisqu'il s'agissait du mariage de Damian Desmond, il n'Ă©tait pas Ă©tonnant de voir ce genre d'invitĂ©s. Au loin, il pouvait voir Yuri qui s'installait au premier rang. Ă cĂŽtĂ© de lui, se trouvait :
« Yor, murmura Loid. »
Son cĆur s'accĂ©lĂ©ra. Il savait qu'il allait la voir, c'Ă©tait inĂ©vitable. Mais il ne s'Ă©tait pas attendu Ă ressentir quelque chose d'aussi fort. Elle Ă©tait encore plus belle que dans ses souvenirs. Elle souriait, heureuse du mariage d'Anya. Loid dĂ©tacha son regard d'elle. Il devait faire attention Ă ne pas qu'elle le remarque. Elle se mĂ©fierait si elle voyait un inconnu l'observer.
Il alla s'asseoir au fond de la salle. De lĂ oĂč il Ă©tait, il avait une vue d'ensemble sur toute la cĂ©rĂ©monie. La musique commença et Anya apparue. Sa robe de mariĂ© Ă©tait Ă la fois simple et Ă©lĂ©gante. Elle ressemblait Ă une vĂ©ritable princesse. Loid eut un pincement au cĆur. Si les choses avaient Ă©tĂ© diffĂ©rentes, il serait Ă ses cĂŽtĂ©s pour l'accompagner jusqu'Ă l'autel. Il ne put s'empĂȘcher de penser Ă l'Ă©poque oĂč elle Ă©tait encore une petite fille qu'il avait adoptĂ© pour accomplir sa mission. Il n'avait pas prĂ©vu qu'elle se ferait une place dans son cĆur et qu'il en vienne Ă l'aimer comme sa vĂ©ritable fille. Mais il avait dĂ» disparaĂźtre de sa vie, pensa-t-il avec amertume.
Anya passa Ă cĂŽtĂ© de lui et son regard croisa le sien. Elle Ă©carquilla les yeux et se figea pendant une seconde avant de se reprendre et de marcher Ă nouveau vers Damian. Personne ne s'Ă©tait rendu compte de rien. L'avait-elle reconnu ? C'Ă©tait impossible. Il avait toujours Ă©tĂ© un maĂźtre du dĂ©guisement et personne ne pouvait le reconnaĂźtre. Pourtant, ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois qu'Anya pouvait comprendre des choses que personne ne comprenait. La cĂ©rĂ©monie commença et aprĂšs avoir dit leurs vĆux, Damian et Anya furent dĂ©clarĂ©s mari et femme. Tous les invitĂ©s se levĂšrent et les applaudirent.
******
Cela allait bientÎt faire une heure que Loid se trouvait à la réception du mariage. Il était désormais temps pour lui de partir. Il avait pris assez de risque. Il avait réussi à éviter Yor. Il savait que s'il lui parlait, il risquerait de tout lui dévoiler et de ne plus vouloir se séparer d'elle. Il sortit de la salle et se dirigea vers sa voiture.
« Chichi ! »
Son cĆur fit un bond dans sa poitrine. Il ne devait pas s'arrĂȘter, pensa-t-il. Il devait continuer d'avancer et faire semblant de ne pas l'avoir entendu.
« Chichi, arrĂȘte-toi ! »
Loid s'arrĂȘta de marcher. Il se tourna vers Anya et lui sourit.
« Je suis désolé, mais vous faßtes erreur. »
Anya secoua violemment la tĂȘte et le regarda intensĂ©ment.
« ArrĂȘte de mentir. Je sais que c'est toi. »
Loid s'apprĂȘtait Ă lui rĂ©pondre mais Anya le coupa.
« Pourquoi tu es parti ? Pourquoi tu nous as abandonné ? Je savais que tu n'étais pas mort. Je l'ai toujours su. Je t'ai cherché pendant tellement longtemps. Tout le monde croyais que j'étais dans le déni. »
Des larmes coulaient le long de ses joues. Le cĆur de Loid se brisa. C'Ă©tait Ă cause de lui si elle pleurait. Il ne supportait pas de la voir ainsi. Il ne pouvait plus continuer Ă lui mentir. Il s'approcha d'elle et la pris dans ses bras. Au bout d'un moment, elle finit par se calmer.
« Je suis désolé Anya. J'aurais voulu que les choses soient différentes.
-Je sais que tu n'as pas eu le choix. Et je sais pourquoi tu as dû partir. Mais ces derniÚres années ont été tellement dures sans toi. »
Loid Ă©carquilla les yeux. Elle savait ? Elle Ă©tait au courant de tout ? Il avait toujours su qu'elle Ă©tait spĂ©ciale et il venait une fois de plus d'en avoir la confirmation. Anya se blottit un peu plus dans les bras de son pĂšre. Elle se sentait en sĂ©curitĂ©, ce qu'elle avait toujours ressenti auprĂšs de lui depuis le jour oĂč il l'avait arrachĂ© Ă l'orphelinat. Elle avait l'impression de retourner dix ans en arriĂšre oĂč ils Ă©taient une famille. Chichi, Haha et elle.
« Je voudrais que tu restes avec nous.
-Je le voudrais aussi. Mais c'est impossible. »
Loid s'écarta légÚrement et la regarda avec tendresse.
« Je suis fiÚre de la femme que tu es devenue. »
Anya sourit. Ils entendirent soudain des bruits de pas arriver vers eux.
« Anya ! »
Anya essuya ses larmes et tourna la tĂȘte vers Damian.
« Tu étais là . Je te cherchais partout. »
Anya sâĂ©loigna de Loid et alla rejoindre son Ă©poux.
« Je disais au revoir à un vieil ami de mon pÚre. »
Damian le salua et le remercia d'ĂȘtre venu au mariage. Il savait que cette rencontre Ă©tait importante pour Anya.
« Peut-ĂȘtre nous reverrons-nous un jour ? Demanda Anya.
-Peut-ĂȘtre. »
Loid lui sourit une derniĂšre fois et reprit son chemin. Il pouvait entendre Damian demander Ă Anya si elle allait bien aprĂšs avoir rencontrĂ© l'ami de son pĂšre. En assistant au mariage, mĂȘme s'il savait qu'il y avait toujours un risque, il ne s'Ă©tait pas attendu Ă une telle tournure des Ă©vĂ©nements. Mais mĂȘme si sa rencontre avec Anya avait Ă©tĂ© de courte durĂ©e, il Ă©tait heureux. Pendant quelques minutes, il avait l'impression que tout Ă©tait redevenu Ă la normale. Il avait tenu sa fille dans ses bras et il avait pu lui dire qu'il Ă©tait fier d'elle.
Pendant cette journée, il avait pu revoir les deux personnes qu'il aimait et savoir qu'elles vivaient dans un monde en paix et en sécurité, était ce qui lui donnait la force d'avancer.
Fin
15 notes
·
View notes